« Nous avons besoin d’un programme de psychochirurgie pour le contrôle politique de notre société. Le but est le contrôle physique de l’esprit. Chacun qui dévie de la norme donnée peut être chirurgicalement mutilé. L’individu peut penser que la réalité la plus importante est sa propre existence, mais c’est seulement son point de vue personnel. Même si cette attitude libérale est très séduisante, ceci manque de perspective historique. L’homme n’a pas le droit de développer sa propre façon de penser. Nous devons contrôler le cerveau électriquement. Un jour, les armées et les généraux seront contrôlés par stimulation électrique du cerveau. »Jose Delgado, physiologiste à l’Université de Yale, Procès verbal des séances du Congrès américain, numéro 26, vol. 118, le 24 février 1974.
Chers amis,
Je vous annonce une bonne nouvelle : l’horrible livre de l’ignoble savant José Delgado, « Physical Control of the Mind : Toward a Psychocivilized Society » est désormais accessible à tous sur le web, et ce sur plusieurs sites et via plusieurs moyens !
C’est une « bonne » nouvelle car à présent, la PREUVE que des savants-fous sont parvenus à CONTRÔLER les individus CORPS ET ÂME est disponible pour tous ET NE POURRA PLUS ÊTRE IGNORÉE !!!
Certes, je n’ai pu trouver que des versions incomplètes, mais le principal y est.
Ce livre a été écrit il y a PLUSIEURS DÉCENNIES, en 1969 pour être précis (voir sur Amazon)…
Demandez-vous donc OU ON EN EST ARRIVE AUJOURD’HUI (presque 40 ANS PLUS TARD) AU NIVEAU DU CONTRÔLE MENTAL DES INDIVIDUS ET DES PEUPLES ? Une pensée qui donne le vertige… et la nausée.
Vous pouvez par exemple trouver le livre (en anglais) sur le site suivant.
Vous allez le voir, le contrôle physique de l’esprit EST UN FAIT SCIENTIFIQUE AVÉRÉ, et le contrôle de l’individu, CORPS ET ÂME, via un IMPLANT CÉRÉBRAL actionné à distance par RADIOFRÉQUENCES, est une RÉALITÉ !!!
Certaines personnes de mauvaise foi ou très mal informées croient encore que Delgado n’a pas fait d’expérience sur des êtres humains… Ceux-là vont avoir un fameux choc et vont être forcés d’ouvrir les yeux et l’esprit à ce danger immense que représentent les puces implantables !
Vous ne comprenez pas l’anglais ? CE N’EST PAS GRAVE ! Je vais vous poster, dans les prochains jours, des traductions en français des passages importants de ce livre ! Restez donc tous bien en ligne les jours qui viennent…
Afin de vous donner un petit aperçu de ce qui va suivre, voici déjà un extrait, traduit pour vous en français.
A bientôt pour la suite…
Vic.
CHAPITRE NEUF : EVOLUTION HISTORIQUE DU CONTRÔLE PHYSIQUE DU CERVEAUA) Fait expérimental : les muscles d’une grenouille se contractent lorsqu’ils sont stimulés par électricité. Volta, 1800 ; Galvani, 1791 ; DuBoisReymond, 1848.
Implication : les « esprits vitaux » ne sont pas essentiels pour les activités biologiques. Les stimuli électriques contrôlés par l’homme peuvent être à l’origine du contrôle et de la modification des processus vitaux.
B) Fait expérimental : la stimulation électrique du cerveau auprès d’un chien anesthésié a provoqué les mouvements localisés de son corps et de ses membres. Fritsch et Hitzig, 1870.
Implication : Le cerveau est excitable. La stimulation électrique du cortex cérébral peut produire des mouvements.
C) Fait expérimental : la stimulation du diencéphale auprès de chats non anesthésiés a provoqué des effets moteurs bien organisés et des réactions émotionnelles. Hess, 1932.
Implication : des manifestations motrices et émotionnelles peuvent être provoquées chez des animaux éveillés.
D) Fait expérimental : chez des animaux seuls, l’apprentissage, le conditionnement, les réponses instrumentales, la douleur et le plaisir ont été provoqués ou inhibés par stimulation électrique du cerveau chez les rats, les chats et les singes. Delgado et collègues 1954 ; Olds et Milner, 1954 ; voir bibliographie dans Sheer, 1961.
Implication : des phénomènes psychologiques peuvent être contrôlés par stimulation électrique de certaines régions du cerveau.
E) Fait expérimental : dans les colonies de chats et de singes, l’agression, la domination, mountIng, et d’autres interactions sociales ont été provoqués, modifiés ou inhibés par radio stimulation de zones cérébrales spécifiques. Delgado, 1955, 1964.
Implication : le comportement social peut être contrôlé par stimulation radio de zones spécifiques du cerveau.
F) Fait expérimental : chez des patients, la stimulation du cerveau lors d’interventions chirurgicales ou avec des électrodes implantées pendant plusieurs jours ou mois a bloqué le processus de la pensée, a entravé la parole et le mouvement, ou dans d’autres cas, a provoqué la joie, le rire, la convivialité, la production verbale, l’hostilité, la peur, des hallucinations et des souvenirs. Delgado et collègues 1952, 1968 ; Penfield et Jasper, 1954 ; voir bibliographie dans Ramey et O’Doherty, 1960.
Implication : les fonctions mentales humaines peuvent être influencées par stimulation électrique de certaines régions du cerveau.
Résumé
Les fonctions autonomiques et somatiques, le comportement individuel et social, les réactions affectives et mentales peuvent être provoqués, maintenus, modifiés ou inhibés, à la fois chez les animaux et chez l’homme, par stimulation électrique de certaines structures cérébrales. Le contrôle physique de nombreuses fonctions du cerveau est un fait prouvé, mais les possibilités et les limites de ce contrôle sont encore peu connues.
Pages 70-71
Chers amis,
Voici ci-dessous, traduit pour vous en français, la partie finale du livre du savant malade José Delgado, un véritable nazi qui a testé sur des animaux ET SUR DES ÊTRES HUMAINS LES IMPLANTS CÉRÉBRAUX A RADIOFRÉQUENCE QUI PERMETTENT LE CONTRÔLE DU CORPS, DE L’ESPRIT ET DU COMPORTEMENT.
CETTE PARTIE NOUS PROUVE SANS LE MOINDRE DOUTE POSSIBLE QUE LE CONTRÔLE PHYSIQUE DU COMPORTEMENT EST BIEN RÉEL ET A DÉJÀ ÉTÉ TESTE !!!
Ceci nous signale aussi les DANGERS INFINIS LIES A CETTE TECHNOLOGIE LIBERTICIDE, TOTALITAIRE ET NAZIE !
PIRE : l’utilisation de ces implants démoniaques comme une ARME potentielle est également RECONNUE, puisque ces implants peuvent par exemple « RETARDER UN BATTEMENT DU COUR » !!! Il est donc possible de retarder ce battement… jusqu’à la mort !!!
Nous allons nous apercevoir que Delgado est un MATÉRIALISTE FORCENÉ, pour qui l’être humain se réduit finalement à un tas de matière. Delgado rejette, en définitive, toute conception spirituelle et repousse toute opposition ou objection (théologique, morale, éthique, philosophique) à l’application de sa technologie dictatoriale !
Nous allons voir la façon absolument perfide dont il tente de justifier la « nécessaire » utilisation de son abominable technologie… et aussi la façon absolument répugnante dont il retourne le problème : au lieu que ce soient les autorités qui prennent la décision (décision totalitaire, bien entendu, ce qui est toujours le cas et ce qui dénote la volonté immonde des dirigeants vendus au Nouvel Ordre Mondial), lui part du principe que ce sont des personnes (des malades mentales, dans l’exemple repris dans l’extrait ! ) qui lui « réclamaient » le contrôle de leur esprit via stimulation électrique du cerveau par le biais d’un implant cérébral !!! Ben voyons !
Nous allons voir également, dans l’extrait qui suit, comment de SIMPLES BAGARRES constituent, pour lui, une « raison suffisante » pour CONTRÔLER ET DIRIGER LE CERVEAU ET LE COMPORTEMENT DE L’INDIVIDU, SUPPRIMANT TOUTE FORME DE LIBRE ARBITRE ! Atroce…
Point intéressant : l’argumentation pseudo-médicale et policière utilisée par Delgado aujourd’hui est EXACTEMENT LA MÊME que celle qui est reprise aujourd’hui par d’autres crapules nazifiantes qui tentent d’imposer les puces implantables, telles que, par exemple, le sénateur belge et neurochirurgien Jacques Brotchi qui, quel « hasard », a proposé la puce implantable de contrôle comportemental pour les pédophiles !
Nous pouvons donc constater que selon les ignobles individus de ce genre, la MOINDRE INFRACTION au code que les dirigeants imposent constituent une « raison suffisante » pour SUPPRIMER LES LIBERTÉS PREMIÈRES DE L’INDIVIDU : le libre choix, le libre-arbitre et la liberté de pensée !!!
TOUT CECI NOUS INDIQUE UNE FOIS DE PLUS LA NÉCESSITÉ DE RENDRE TOTALEMENT ILLÉGALE ET INTERDITE DE GENRE DE TECHNOLOGIE LIBERTICIDE !
Sans quoi, nous finirons dans un société dans laquelle AUCUN CHOIX, AUCUN LIBRE-ARBITRE ET AUCUNE LIBERTÉ NE NOUS SERONT LAISSES !
Nous avons vu que le « crime de pensée » est désormais en train d’entrer en scène, via les dernières lois iniques et liberticides mises en place par le maléfique et totalitaire gouvernement des U.S.A. … LE MÊME RISQUE DE SE PRODUIRE CHEZ NOUS, nous l’avons vu aussi ! Sans ce contexte nazi de crime de la pensée, le CONTRÔLE DE L’ESPRIT ET DU COMPORTEMENT DEVIENNENT UNE ÉVIDENCE, ET L’UTILISATION DES PUCES IMPLANTABLES DE CONTRÔLE COMPORTEMENTAL ÉGALEMENT.
IL NE NOUS RESTE QUE TRÈS PEU DE TEMPS POUR RÉAGIR…
L’extrait, ci-dessous… Davantage d’extraits traduits en français suivront dans les prochains jours.
BONNE RÉVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE !!! Vic.
MANIPULATION ÉLECTRIQUE DE LA PSYCHÉL’aspect le plus inquiétant de la stimulation électrique du cerveau est que la réactivité psychologique peut être influencée en appliquant quelques volts dans une zone déterminée du cerveau. Ce fait a été interprété par de nombreuses personnes
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comme une inquiétante menace à l’intégrité de l’homme. Dans le passé, l’individu pouvait faire face à des risques et des pressions tout en préservant sa propre identité. Son corps pouvait être torturé, ses pensées et ses désirs pouvaient faire face à des défis via des pots-de-vin, des émotions et via l’opinion publique, et son comportement pouvait être influencé par des circonstances environnementales, mais il avait toujours le privilège de décider de son propre destin, de mourir pour un idéal sans changer d’idée. La fidélité à notre passé affectif et intellectuel donne à chacun de nous un sentiment de stabilité transcendantale – et peut-être d’immortalité – ce qui est plus précieux que la vie elle-même.
La nouvelle technologie neurologique, toutefois, possède une efficacité raffinée. L’individu est sans défense contre la manipulation directe du cerveau parce qu’il est privé de ses mécanismes les plus intimes de réactivité biologique. Durant les expériences, une stimulation électrique d’intensité appropriée l’a toujours emporté sur le libre-arbitre ; et, par exemple, la flexion de la main provoquée par la stimulation du cortex moteur ne peut pas être évitée de son plein gré. La destruction des lobes frontaux a produit des changements dans l’efficacité qui sont au-delà de tout contrôle personnel.
La possibilité scientifique de l’annihilation de l’identité personnelle, ou même pire, son contrôle délibéré, a parfois été considérée comme une menace future plus terrible que l’holocauste atomique. Même les médecins ont exprimé des doutes quant à la propriété de la manipulation de la psyché, maintenant que l’identité personnelle devrait être inviolable, que toute tentative visant à modifier les comportements des individus est contraire à l’éthique, et que la méthode et la recherche qui y est associée – qui peuvent influencer le cerveau humain – devraient être interdits. La perspective d’un degré de contrôle physique de l’esprit provoque toute une série d’objections : des objections théologiques parce qu’elle affecte le libre-arbitre, des objections morales parce qu’elle affecte la responsabilité individuelle, des objections éthiques car elle peut bloquer les mécanismes d’autodéfense, des objections philosophiques, car elle menace l’identité personnelle.
Ces objections sont toutefois discutables. Une interdiction de l’avancée scientifique est évidemment naïve et irréaliste. Elle ne pourrait pas être imposée universellement, et, plus important encore, ce n’est pas
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la connaissance elle-même, mais sa mauvaise utilisation qui doit être réglementée. Un couteau n’est ni bon ni mauvais ; mais il peut être utilisé soit par un chirurgien, soit par un assassin. La science devrait être neutre, mais les scientifiques devraient prendre parti (242). L’esprit n’est pas une entité statique, innée appartenant à l’individu et autosuffisante, mais l’organisation dynamique des perceptions sensorielles du monde extérieur, corrélée et remodelée grâce à la structure anatomique interne et fonctionnelle du cerveau. La personnalité n’est pas une façon de réagir intangible, immuable, mais un processus souple en évolution continue, affectée par son milieu. La culture et l’éducation sont destinées à façonner des modes de réaction qui ne sont pas innés dans l’organisme humain ; elles sont destinées à imposer des limites à la liberté de choix. Les codes moraux peuvent différer complètement d’une civilisation à une autre. La polygamie était acceptable dans les temps bibliques, et est encore pratiquée chez les musulmans, mais elle est rejetée par de nombreux autres civilisations avec de fortes pressions sociales, juridiques, religieuses, éducatives afin d’obtenir un comportement monogame. Bien sûr, il n’y a pas d’obstacle physique à l’acquisition d’une demi-douzaine de femmes – du moins jusqu’à ce que la loi ou les dames entrent en jeu -, mais ensuite nous entrons dans un jeu de force, dans l’équilibre dynamique entre tous les éléments qui déterminent le choix du comportement. S’il y a de très fortes raisons de réagir d’une manière particulière (par exemple, de n’avoir qu’une seule femme), les chances de vivre selon une autre coutume sont tellement minces qu’elles sont négligeables.
C’est précisément le rôle de la stimulation électrique du cerveau : ajouter un nouveau facteur à la constellation d’éléments déterminants du comportement. Le résultat, comme on le voit de façon expérimentale chez les animaux, est une somme algébrique, avec la stimulation cérébrale qui prévaut habituellement sur les réactions. La pratique médicale visant à essayer de modifier les réactions antisociales ou anormales des malades mentaux est admise. La psychanalyse, l’utilisation de médicaments tels que les tranquillisants et les énergisants, l’application d’insuline ou d’électrochocs, et d’autres variétés de soins psychiatriques sont toutes destinées à influencer la personnalité anormale du patient dans le but de changer ses caractéristiques mentales indésirables. L’utilisation possible, par conséquent, d’électrodes implantées dans les malades mentaux ne devrait pas
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poser de complications éthiques inhabituelles médicales acceptées si les règles médicales acceptées sont suivies. Peut-être que l’efficacité limitée des procédures standard en psychiatrie constitue une raison pour laquelle elles n’ont pas provoqué d’alarme parmi les scientifiques ou les profanes. La psychanalyse nécessite une longue durée, et une personne peut facilement retirer sa coopération et refuser d’exprimer ses pensées intimes. Les électrochocs sont une méthode rudimentaire à l’efficacité douteuse chez les personnes normales. Bien que la stimulation électrique du cerveau en est encore au stade initial de son développement, elle est en revanche beaucoup plus sélective et puissante ; elle peut retarder un battement du coeur, déplacer un doigt, amener un mot à la mémoire, ou définir un ton comportemental déterminé.
Lorsque les indications médicales sont claires et que les procédures thérapeutiques standard ont échoué, la plupart des patients et des médecins sont prêts à tester une nouvelle méthode, à condition que la possibilité de succès soit supérieure au risque d’aggraver la situation. La décision cruciale pour commencer à appliquer une nouvelle méthode thérapeutique à des patients humains exige une combinaison d’évaluation intelligente des données, de connaissances en neurophysiologie comparative, de prévoyance, d’intégrité morale et de courage. Une agressivité excessive chez un médecin peut entraîner des dommages irréparables, mais une trop grande prudence peut priver les patients de l’aide nécessaire. La procédure chirurgicale de la lobotomie fut peut-être appliquée à de nombreux malades mentaux trop rapidement, avant que ses dangers et ses limites fussent compris ; mais la pallidectomie et la thalamotomie dans le traitement de la maladie de Parkinson rencontrèrent une redoutable opposition au départ avant d’avoir atteint leur reconnaissance actuelle et leur statut respecté.
Bien que le traitement pharmacologique et chirurgical des personnes atteintes de maladie mentale soit accepté comme bon, les personnes ayant d’autres écarts de comportement posent un autre type de problème éthique. Elles peuvent être dangereux pour elles-mêmes et pour la société lorsque leurs fonctions mentales sont maintenues dans les limites normales et que l’un des aspects de leur conduite personnelle est socialement inacceptable. Les droits d’un individu à obtenir un traitement approprié doivent être pesés avec une évaluation professionnelle de ses problèmes comportementaux et de leur éventuelle base neurologique, ce qui nécessite un jugement de valeur par rapport au comportement de la personne en comparaison
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avec les normes acceptées. Un exemple pour illustrer ces considérations.
Au début des années 1950, une patiente dans un hôpital psychiatrique d’état nous approcha, le Dr Hannibal Hamlin et moi-même, et nous demanda de l’aide. Elle était une belle femme de 24 ans, d’intelligence et d’éducation moyenne, et qui avait un long passé d’arrestations pour trouble de l’ordre. Elle avait été impliquée à plusieurs reprises dans des bagarres de café dans lesquelles elle incitait les hommes se battre contre elle et elle avait passé la plus grande partie des quelques années précédentes en prison ou dans des établissements psychiatriques. La patiente exprimait un vif désir, de même que l’impossibilité de modifier son comportement, et parce que le traitement psychiatrique avait échoué, elle et sa mère demandèrent instamment qu’une certaine forme de chirurgie cérébrale soit effectuée afin de contrôler son comportement peu scrupuleux et impulsif. Elles demandèrent en particulier que des électrodes soient implantées afin d’orienter la possible électrocoagulation d’une zone limitée du cerveau ; et si cela n’était pas possible, elles voulaient la lobotomie.
Les connaissances médicales et l’expérience, à l’époque, ne pouvaient pas savoir si l’électrostimulation du cerveau ou l’application de lésions cérébrales pourraient contribuer à résoudre ce problème du patient, et l’intervention chirurgicale fut donc rejetée. Lorsque cette décision fut expliquée, la patiente et sa mère réagirent avec les mêmes commentaires anxieux, demandant : « Quel est l’avenir ? La prison ou l’hôpital uniquement ? N’y a-t-il aucun espoir ? » Ce cas révéla les limites de la thérapie et le dilemme d’un possible contrôle du comportement. En supposant que la stimulation à long terme d’une structure cérébrale déterminée pourrait influencer les tendances d’un patient à boire, flirter, et inciter des bagarres, serait-il éthique de changer ses caractéristiques personnelles ? Les gens changent leur caractère par l’automédication via la prise de drogues hallucinogènes, mais ont-ils le droit d’exiger que les médecins leur administrent un traitement qui va radicalement modifier leur comportement ? Quelles sont les limites des droits de l’individu et des obligations des médecins ?
Comme la science semble approcher la possibilité de contrôler de nombreux aspects du comportement de façon électronique et chimique, ces questions doivent être posées. Si, comme dans le cas de cette patiente, la déviation du comportement entre en conflit de façon si grave que la société
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la prive de sa liberté personnelle, une intervention médicale pourrait être justifiée. La conduite de cas criminels habituels est un autre exemple de ce type de problème. Exclamation Les décisions thérapeutiques liées à la manipulation psychique requièrent de l’intégrité morale et une éducation éthique. La formation scientifique se concentre principalement dans le domaine des sciences naturelles et néglige souvent l’étude et l’assimilation des codes de déontologie, considérant qu’ils sont au-delà du domaine de la science. Peut-être oublie-t-on souvent que l’enquêteur a besoin d’un ensemble de convictions et de principes, non seulement pour gérer l’argent des subventions, pour donner un véritable crédit au travail des autres, et afin d’être civilisé avec ses collègues, mais surtout pour orienter sa vie et ses recherches, et afin de prévoir les conséquences de ses propres découvertes.
Chers amis,
Voici une autre partie du livre de l’infect savant-fou Jose Delgado traduite pour vous en français.
Deux choses transparaissent de façon absolument limpide dans cet extrait :
1) Delgado fut le précurseur des actuelles puces cérébrales, telles que la M.M.E.A. (multiple micro electrode array) sur laquelle je vous avais déjà posté un article édifiant.
2) Les expériences actuelles menées à l’université de Reading (UK) par Kevin Warwick (un autre savant-fou transhumaniste qui se considère lui-même comme le premier « cyborg » et dont je vous avais déjà parlé) reprennent les expériences de Delgado afin de les amener plus loin encore.
Bref, Delgado a fait des émules… preuve s’il en est que, comme le disait Einstein, la science est devenue criminelle !
Les extraits ci-dessous nous parlent notamment de « communication radio bidirectionnelle avec le cerveau »… « Qu’est-ce que cela signifie ? », pourrait se demander le profane ou le novice.
Ce que cela signifie, c’est ce que l’article sur la M.M.E.A. que je vous avais déjà posté expliquait de façon très claire : qu’un individu auquel on a implanté une puce cérébrale activée par radiofréquence peut se servir de cette puce pour agir sur l’extérieur, mais que l’extérieur peut aussi intervenir sur l’individu, ce qui permet de le contrôler physiquement et spirituellement ! Dans les deux sens, donc…
Vous allez pouvoir constater que le CONTRÔLE de l’individu via ces implants démoniaques est total : comportemental, physique, biologique. Et ce qui est décrit ici a été développé et testé sur des humains il y a presque 40 ANS !
Vous allez voir également que Delgado, dans son livre abominable, NIE ou MINIMISE les dangers de cette puce cérébrale implantable qu’il a testée sur les humains , et considère que les « avantages » à en tirer (notamment au point de vue de la santé… on retrouve donc exactement le même prétexte pseudo-médical que celui mis en avant par VeriChip) sont plus importants que les dangers potentiels de manipulation des esprits, de suppression des libertés et de dictature orwellienne qu’elle représente ! Immonde !!!
Un petit détail encore : si vous souhaitez voir les tristes et répugnantes images liées à cette traduction, rendez-vous donc sur le lien original, en anglais…
Bonne lecture, ET BONNE INSURRECTION, SURTOUT ! Vic.
PARTIE III CONTRÔLE EXPÉRIMENTAL DES FONCTIONS CÉRÉBRALES SUR DES SUJETS DE BONNE CONDUITECHAPITRE DIX : CONTRÔLE EXPÉRIMENTAL DES FONCTIONS CÉRÉBRALES SUR DES SUJETS DE BONNE CONDUITE
Dans notre environnement technologique actuel, nous sommes habitués à l’idée que les machines puissent être contrôlées à distance par le biais de signaux radio.
Les portes de garage peuvent être ouvertes ou fermées en poussant un bouton dans la voiture ; les chaînes et le volume d’un téléviseur peuvent être ajustés en appuyant sur les boutons correspondants d’une petite télécommande sans bouger d’un bon fauteuil confortable ; et même les satellites en orbite peuvent être dirigés à partir de stations de pistage sur Terre. Ces réalisations devraient nous familiariser avec l’idée que l’on peut également contrôler à distance les fonctions biologiques des organismes vivants. Les chats, les singes ou les êtres humains peuvent être amenés à fléchir un membre, à rejeter de la nourriture ou à ressentir une excitation émotionnelle sous l’influence d’impulsions électriques qui atteignent les profondeurs de leur cerveau via des ondes radio intentionnellement envoyées par un investigateur.
Cette réalité a introduit une série de questions philosophiques et scientifiques, et a permis de mieux comprendre l’importance, les possibilités et les limites du contrôle du cerveau ; il convient de passer brièvement en revue la base de l’activité comportementale normale et la méthodologie pour sa potentielle modification artificielle, et ensuite d’examiner quelques exemples représentatifs du contrôle électrique du comportement, à la fois chez les animaux et chez l’homme.
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Nos connaissances actuelles des bases physicochimiques de l’activité biologique, qui possèdent une vaste bibliographie (23, 182, 203), permet d’énoncer les principes suivants :
(1) Toutes les manifestations comportementales, y compris leurs aspects mentaux, nécessitent l’existence d’ondes de négativité accompagnées par des changements électriques et chimiques au niveau cellulaire.
(2) Une dépolarisation membranaire, artificiellement induite par des moyens chimiques ou électriques, peut être suivie par des manifestations comportementales observables.
(3) Bien que la complexité de ces réponses soit extraordinaire et que bon nombre de leurs aspects soient inconnus, les explications sur l’activité motrice du comportement et sur l’activité psychique ne nécessitent pas « d’esprits vitaux » ni aucun autre principe métaphysique parce qu’elles sont liées à des lois physiques et chimiques qui peuvent être étudiées expérimentalement.
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Dans les investigations sur le cerveau ainsi que sur les muscles, l’activation électrique est préférable, car elle n’est pas nocive pour les cellules et permet l’étude répétée des mêmes processus biologiques. En appliquant de l’électricité, nous pouvons activer les mécanismes fonctionnels préétablis d’une structure et découvrir son éventuel rôle dans le comportement spontané. Par le biais de l’ESB (Electric Stimulation of the Brain, ou stimulation électrique du cerveau), il est possible de contrôler une variété de fonctions, un mouvement, les sécrétions d’une glande ou une manifestation mentale spécifique, en fonction de la cible. La méthodologie nécessaire et des exemples de résultats sélectionnés seront examinés dans les chapitres suivants.
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(…)
Communication radio bidirectionnelle avec le cerveau
La technologie électronique a atteint un haut degré de sophistication, et la communication radio bidirectionnelle avec les automobiles, les avions, et les véhicules spatiaux est courante, aujourd’hui. Le décalage notable dans le développement d’une instrumentation similaire pour la communication avec les profondeurs du cerveau reflète l’évolution déséquilibrée déjà évoquée de notre civilisation technologique, qui semble plus intéressée par l’accumulation de pouvoir que par le fait de comprendre et d’influencer les mécanismes fondamentaux de l’esprit humain.
Cette lacune est à présent comblée, et les figures 4 et 5 montrent qu’il est déjà possible d’équiper des animaux ou des êtres humains avec de minuscules instruments appelés « stimoceivers » pour la transmission radio et pour la réception de messages électriques vers et à partir du cerveau auprès de sujets complètement débridés. La microminiaturisation des composants électroniques de cet instrument permet le contrôle de tous les paramètres
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d’excitation pour la radio-stimulation de trois points différents à l’intérieur du cerveau et aussi l’enregistrement télémétrique de trois canaux de l’activité électrique intracérébrale. Chez les animaux, le stimoceiver peut être ancré au crâne, et les différents membres d’une colonie peuvent être étudiés sans perturber leurs relations spontanées au sein d’un groupe. Un comportement tel que l’agression peut être provoqué ou inhibé. Chez les patients, le stimoceiver peut être arrimé à des bandages placés autour de la tête, permettant la stimulation électrique et la surveillance de l’activité intracérébrale sans perturber les activités spontanées.
Les stimoceivers offrent de grandes promesses pour l’investigation, le diagnostic et la thérapie des troubles cérébraux chez les humains. L’information préliminaire concernant leur utilisation chez des patients souffrant de crises d’épilepsie au lobe temporal (voir figure 4) a démontré les avantages suivants par rapport aux autres méthodes d’exploration intracérébrale (60) :
(1) Le patient est instrumenté simplement, en branchant le stimoceiver dans la prise qui est vissée dans sa tête
(2) Il n’y a pas de perturbation de la spontanéité de l’individu ou du comportement social du patient.
(3) Le sujet est sous surveillance médicale continue, et les stimulations et leurs enregistrements peuvent être effectués de jour comme de nuit.
(4) Les études sont menées au cours des interactions sociales spontanées en milieu hospitalier, sans introduire des facteurs d’anxiété ou de stress.
(5) Chez les patients gravement perturbés, le cerveau peut être exploré sans le confinement d’une chambre d’enregistrement.
(6) Puisque le raccordement à des fils n’est pas nécessaire, il n’y a pas de risque que les électrodes soient délogées durant un comportement anormal.
(7) La stimulation thérapeutique programmée du cerveau peut être prolongée pendant le temps qui est nécessaire.
Il est raisonnable de supposer que dans un proche avenir, le stimoceiver pourra fournir le lien essentiel depuis l’homme vers l’ordinateur, puis à nouveau vers l’homme, avec un feedback réciproque entre les neurones et les instruments, feedback qui représente une nouvelle orientation pour le contrôle médical des fonctions neurophysiologiques. Par exemple, il est concevable que l’activité électrique anormale et localisée qui annonce l’imminence d’une crise d’épilepsie puisse être captée par l’extrémité des électrodes implantées, télémétrée vers une salle des instruments distante,
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enregistrée sur cassette et analysée par un ordinateur capable de reconnaître les schémas électriques anormaux. L’identification de la perturbation électrique spécifique pourrait déclencher l’émission de signaux radio afin d’activer le stimoceiver du patient et appliquer une stimulation électrique dans une zone inhibitrice déterminée du cerveau, bloquant ainsi le début de l’épisode convulsif.
Cette spéculation est supportée par les expériences suivantes achevées en juin 1969, en collaboration avec les Drs. Johnston, Wallace, et Bradley. Le chimpanzé Paddy (Figure 3), tandis qu’elle libre dans sa cage, fut équipée d’un stimoceiver afin de télémétrer l’activité cérébrale des noyaux amygdaloïdes droit et gauche vers une pièce voisine, où ces ondes furent reçues, enregistrées sur cassette, et analysées automatiquement par un ordinateur analogique en ligne. Cet instrument était chargé de reconnaître un schéma d’ondes spécifique, une rafale de petits faisceaux, qui est normalement présent dans les deux noyaux amygdaloïdes pendant une seconde, plusieurs fois par minute. L’ordinateur était également chargé d’activer un stimulateur, et à chaque fois que les faisceaux apparaissaient, des signaux radio étaient renvoyés vers le cerveau de Paddy afin de stimuler un point dans sa formation réticulée, connue pour avoir des propriétés de renforcement négatif. De cette façon, la stimulation électrique d’une structure cérébrale était subordonnée à la production d’un schéma spécifique d’électroencéphalogramme par une autre région du cerveau, et l’ensemble du processus d’identification de l’information et du contrôle de l’action était décidé par l’ordinateur en ligne.
Les résultats ont montré qu’environ deux heures après que le feedback cerveau-vers-ordinateur-vers-cerveau ait été établi, l’activité des faisceaux du noyau amygdaloïde était réduite à 50% ; et six jours plus tard, avec des périodes quotidiennes de 2 heures de feedback, les faisceaux étaient drastiquement réduits à seulement 1% de l’occurence normale, et le chimpanzé était plus calme, moins attentif et moins motivé pendant les essais comportementaux, bien que capable d’accomplir des tâches olfactives et visuelles sans commettre d’erreur.
L’ordinateur était ensuite déconnecté, et deux semaines plus tard, l’électroencéphalogramme et le comportement de Paddy revenaient à la normale. L’expérience a été répétée plusieurs fois avec des résultats similaires, soutenant
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les conclusions qu’une communication directe peut être établie entre le cerveau et l’ordinateur, contournant les organes sensoriels normaux, et aussi que l’apprentissage automatique est possible en envoyant des signaux directement dans les structures neuronales spécifiques sans participation consciente.
L’un des facteurs limitants dans ces études était l’existence de fils allant du cerveau au stimoceiver en dehors du cuir chevelu. Les fils représentaient une porte d’entrée potentielle pour les infections et pouvaient constituer un frein aux soins de la chevelure en dépit de leur petite taille. Il serait évidemment beaucoup plus souhaitable d’employer des instruments minuscules qui pourraient être implantés complètement sous la peau. A cet effet, nous avons mis au point dans notre laboratoire un petit stimulateur à trois canaux qui peut être implanté en sous-cutané et qui a pour but final d’être implanté dans le cerveau (Figure 6).
L’instrument est à l’état solide, ne possède pas de piles, et peut fonctionner indéfiniment. L’énergie électrique nécessaire, le contrôle à distance des paramètres de la stimulation, et le choix des canaux sont fournis par couplage transdermique, à l’aide d’une petite bobine qui est activée par la modulation de la fréquence de signaux radio. En février 1969, une expérience a commencé avec le singe Nona et le chimpanzé Suzi qui étaient équipés de stimulateurs sous-cutanés afin d’activer leur cerveau de temps en temps pour le reste de leur vie. Les contacts du terminal étaient situés dans les voies motrices, de façon à provoquer la flexion de la jambe controlatérale, un effet assez simple que pour pouvoir être observé et quantifié sans difficulté. L’étude de Nona et Suzi et les investigations enquêtes préliminaires effectuées auprès d’autres animaux ont démontré que l’instrumentation sous-cutanée est efficace, fiable et bien tolérée. Les réponses comportementales étaient cohérentes, et l’excitabilité motrice locale n’était pas modifiée par la répétition de l’expérimentation. Donc, les problèmes techniques concernant la stimulation des zones du cerveau aussi longtemps que nécessaire en l’absence de fils conducteurs traversant la peau ont été résolus, les possibilités scientifiques et thérapeutiques ont été multipliées et le confort des sujets a été considérablement accru.
La prochaine étape technique consistera à combiner la stimulation transdermique du cerveau avec la télémétrie transdermique de l’électroencéphalogramme.
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Figure 6
Les deux côtés d’un stimulateur transdermique à trois canaux. Cet instrument n’a pas de piles, est activé par ondes radio, et peut être utilisé à vie, de sorte que le cerveau peut être stimulé indéfiniment. Le Chimpanzé Suzi (à droite) dispose de deux unités (six canaux) implantées sous la peau de son dos.
Dans ce cas, le stimoceiver ne sera pas situé à l’extérieur de la peau, comme c’était le cas pour Paddy (Figure 3), et il ne sera pas limité à la seule stimulation transdermique (Figure 6) comme c’était le cas pour Nona et Suzi : l’instrument tout entier sera totalement sous-cutané. Cette technologie utilisée pour la communication non sensorielle entre le cerveau et les ordinateurs via la peau intacte est déjà à portée de la main, et ses conséquences sont difficiles à prédire. Dans le passé, les progrès de la civilisation ont considérablement amplifié la puissance de nos sens, de nos muscles et de nos compétences. A présent, nous ajoutons une nouvelle dimension : l’interface directe entre le cerveau et les machines. Bien que vraie, cette déclaration est peut-être un peu trop spectaculaire, et elle exige des éclaircissements prudents.
Nos connaissances actuelles concernant le codage de l’information, les mécanismes de la perception, et les bases neuronales du comportement sont tellement élémentaires qu’il est hautement improbable que les mises en corrélation électriques des pensées ou des émotions puissent être recueillies, transmises et
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appliquées par électricité à la structure appropriée d’un autre individu afin d’être reconnues et de déclencher des pensées ou émotions apparentées. Il est cependant déjà possible d’induire une grande variété de réponses, depuis des effets moteurs jusqu’à des réactions émotionnelles et des manifestations intellectuelles, par stimulation électrique directe du cerveau. De plus, plusieurs enquêteurs ont appris à identifier des schémas d’activité électrique (qu’un ordinateur pourrait également reconnaître) localisés dans des zones spécifiques du cerveau et liés à des phénomènes déterminés tels que la perception des odeurs ou la perception visuelle des bords des objets et des mouvements. Nous avançons rapidement dans la reconnaissance des formes des mises en corrélation électriques du comportement et dans la méthodologie pour la communication radio bidirectionnelle entre le cerveau et les ordinateurs.
On a exprimé la crainte que ces nouvelles technologies portent avec elles la menace d’éventuels contrôles à distance des activités cérébrales de l’homme par d’autres hommes, des contrôles non désirés et non éthiques, mais comme on le verra plus tard, ce risque est tout à fait improbable et est contrebalancé par les avantages cliniques et scientifiques qui en sont attendus. Les connaissances en électronique et la microminiaturisation ont tellement progressé que les limites semblent plutôt biologiques que technologiques. Notre plus grand besoin consiste à obtenir plus d’informations sur l’expérimentation des mécanismes neuronaux liés au comportement et aux processus mentaux, et la recherche auprès de sujets non réprimés promet d’aboutir à une nouvelle compréhension des esprits normaux et à des thérapies plus efficaces pour les cerveaux dérangés.
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CHAPITRE DOUZE :
STIMULATION ELECTRIQUE DU CERVEAU (ESB)
La commande générale de contrôle de l’ensemble de l’organisme réside dans le cerveau, et la nouvelle méthodologie des électrodes implantées a fourni un accès direct aux centres qui régissent la plupart des activités du corps. Le cerveau constitue également le substrat matériel des fonctions mentales, et en explorant ses neurones en plein travail, nous avons la possibilité d’étudier de façon expérimentale certains des problèmes classiques de mise en corrélation de l’esprit et du cerveau. En plus de nouvelles réponses, l’implantation d’électrodes a introduit de nouveaux problèmes : est-il faisable de provoquer des performances de type robotique chez les animaux et les humains en poussant les boutons d’un radio stimulateur cérébral ? Les pulsions, les désirs et les pensées pourraient-ils être placés sous le contrôle artificiel de l’électronique ? La personnalité peut-elle être influencée par stimulation électrique du cerveau ? L’esprit peut-il être contrôlé physiquement ?
Dans la littérature scientifique, il existe déjà une importante quantité de renseignements démontrant les remarquables effets induits par la stimulation électrique du cerveau. Le cour, par exemple, peut être arrêté quelque temps, être ralenti ou accéléré par une stimulation appropriée de structures corticales et sous-corticales déterminées, illustrant la réalité physiologique que c’est le cerveau qui contrôle le cour, et non l’inverse. La fréquence et l’amplitude respiratoires ont été contrôlées par stimulation électrique du cerveau ; les sécrétions gastriques et la motilité ont également été modifiées par stimulation cérébrale ;le diamètre de la pupille peut être réglé à volonté (Figure 7), depuis sa constriction maximale jusqu’à sa dilatation maximale, comme s’il s’agissait d’un appareil photographique ; il suffit de changer l’intensité du bouton de d’un stimulateur électrique connecté à la zone hypothalamique du cerveau (61).
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Figure Sept
Le diamètre de la pupille peut être commandé électriquement comme s’il s’agissait du diaphragme d’un appareil photographique. Ci-dessus, des yeux normaux, et en dessous, une constriction de la pupille droite provoquée par la stimulation de l’hypothalamus. Certains effets de la stimulation électrique du cerveau tels que celui-ci sont infatigables et peuvent être maintenus pendant plusieurs jours, aussi longtemps que la stimulation est appliquée (61).
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La plupart des fonctions viscérales ont été influencées par stimulation électrique du cerveau, de même que les perceptions sensorielles, les activités motrices, et les fonctions mentales. Plutôt que d’étudier chaque type de découverte en détail, nous avons choisi quelques exemples pour illustrer les principaux aspects du contrôle électrique du cerveau et de ses conséquences sur le comportement.
Chers amis,
Nous allons voir aujourd’hui comment le NAZI Delgado présente son horrible invention et comment il tente, de façon sournoise et perfide, nous persuader du « bienfondé » et de la « nécessité » de ces puces cérébrales…
Vous allez voir qu’en réalité, il s’autopersuade lui-même (c’en est presque de l’auto-hypnose), sans doute afin de NIER ce que sa conscience lui criait : qu’implanter des puces dans le cerveau d’animaux et d’êtres humains est une abomination !
Delgado essaie même de nous faire croire que ces puces cérébrales ne sont pas si dangereuses et qu’elles ne sont pas désagréables à porter, et qu’il est tout à fait « éthique » de planter des puces dans le cerveau des gens !!! Quel CULOT, quel MENSONGE et quelle MANIPULATION !!! Toute personne qui sait ce qu’est une trépanation réalise pleinement les DOULEURS HORRIBLES qu’ont dû endurer les personnes pucées. Sans même parler de ce que la « stimulation électrique » du cerveau peut provoquer…
Vous allez voir les prétextes pseudo-médicaux invoqués afin de « justifier » ces implants diaboliques.
Tout cela peut sembler, AU PREMIER ABORD Exclamation , « positif »…
Dans les jours qui suivent, je vous posterai la traduction concernant le CONTRÔLE PHYSIQUE DE L’INDIVIDU que ces puces infernales permettent, puis le TRÈS DANGEREUX CONTRÔLE DE L’ESPRIT, DU COMPORTEMENT, DE ÉMOTIONS ET DES SENSATIONS qu’elles permettent.
Vous constaterez alors que les buts véritables de Delgado étaient bien différents de prétendus buts « thérapeutiques »…
La traduction en français, pour vous, ci-dessous…
BONNE INSURRECTION… OU BON ESCLAVAGE !!! Vic.
DES ELECTRODES DANS LE CERVEAU HUMAINNos connaissances actuelles sur le système nerveux central se fondent principalement sur des enquêtes menées sur les animaux. L’expérience a montré que l’on peut répondre à de nombreuses questions sur l’implantation dans le corps humain, telle que celle de la tolérance biologique des électrodes par les tissus neuraux, et que l’on peut répondre à ces questions en recourant à des chats ou à des espèces inférieures. Certains des événements électrochimiques de la conduction neurale peuvent être analysés de façon tout aussi adéquate chez calamars que chez les mammifères, et pour certaines études de la mémoire, le poulpe s’est avéré un excellent sujet. Le rat a été – et reste – l’animal préféré des psychologues expérimentaux, car il s’agit d’un mammifère petit et peu coûteux qui peut être utilisé en grandes quantités afin de fournir des résultats comportementaux convenables pour une évaluation statistique. Le répertoire comportemental limité de ces animaux, cependant, ne peut être comparé aux activités complexes des singes et des primates. Ces espèces, les plus proches parents de l’homme, sont des sujets qui sont plus appropriés pour l’étude neurophysiologique du comportement intelligent, et lorsque nous voulons enquêter sur les plus hautes fonctions psychologiques du cerveau, fonctions qui impliquent la communication verbale, il n’y a pas de substitut possible à l’homme lui-même.
Le cerveau humain, comme toute autre partie du corps, risque de souffrir d’accidents traumatiques, de tumeurs ou de maladies, et il a souvent été nécessaire d’explorer les zones affectées afin d’identifier les structures, d’évaluer l’anomalie des tissus, de tester l’excitabilité et
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d’apprendre où sont localisées les fonctions importantes qui ne devraient pas être perturbées au cours des procédures chirurgicales. La participation consciente du patient fut nécessaire dans certaines de ces explorations afin, par exemple, de déterminer si l’aura des attaques épileptiques pouvait être déclenchée par la stimulation électrique d’un point spécifique du cortex, fournissant ainsi des informations sur la source possible de décharges épileptiques, source qui pourrait être supprimée via chirurgie. Pour ce genre d’enquête, le cerveau était placé sous anesthésie locale, ce qui représente une occasion exceptionnelle d’étudier les réponses comportementales et psychologiques provoquées par stimulation électrique du cerveau auprès de sujets pleinement éveillés. Les plus importants travaux dans ce domaine ont été effectués par Penfield et ses associés, à Montréal (174), et un nombre considérable d’études similaires ont été réalisées par d’autres neurochirurgiens aussi (2, 8, 97, 124, 163, 215).
L’exploration d’un cerveau ainsi exposé possède, toutefois, certaines limites évidentes. Elle doit être brève afin d’éviter la prolongation de la chirurgie ; les électrodes sont généralement maintenues en place manuellement, causant des différences au niveau de la pression mécanique qui est appliquée ; le cerveau ainsi exposé est sujet à de potentiels traumatismes thermiques, mécaniques et chimiques ; les aires corticales sont identifiées seulement par inspection visuelle ; et le stress physique et psychologique du patient qui subit l’opération crée des facteurs difficiles à contrôler. La plupart de ces handicaps peuvent être évités avec l’utilisation d’électrodes implantées, et compte tenu de l’expérience provenant de l’expérimentation animale, il était naturel que des enquêteurs consciencieux envisagent l’application de cette méthodologie pour des patients et dans des buts thérapeutiques et de diagnostic (19, 59, 9Cool.
Les neurochirurgiens avaient déjà prouvé que le système nerveux central n’est pas aussi délicat que la plupart des gens le croient, et au cours d’opérations chirurgicales thérapeutiques, des parties de tissu cérébral ont été coupées, congelées, cautérisées ou enlevées avec des effets négatifs négligeables pour les patients. L’introduction exploratoire d’aiguilles dans les ventricules cérébraux est une procédure clinique bien connue et relativement sûre, et puisque les électrodes sont plus petites que le diamètre de ces aiguilles, leur introduction dans le cerveau devrait être encore moins traumatisante. L’expérience a confirmé la sûreté et l’utilité de l’implantation à long terme d’électrodes chez l’homme, et la procédure a été utilisée dans des centres médicaux spécialisés tout autour du
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monde pour aider des milliers de patients souffrant d’épilepsie, de mouvements involontaires, de douleurs intraitables, d’anxiété névrotique et d’autres troubles cérébraux. En général, plusieurs assemblages de fines électrodes comptant un total de vingt à quarante contacts sont placés à la surface et/ou dans les profondeurs du cerveau, avec les connecteurs terminaux qui ressortent à travers le cuir chevelu et qui sont protégés par un petit bandage placé autour de la tête (voir la figure 4). Dans certains cas, les électrodes sont restées (implantées) pendant près de deux ans, avec une excellente tolérance.
Laisser des fils à l’intérieur d’un cerveau qui pense peut paraître désagréable ou dangereux, mais en réalité, les nombreux patients qui ont subi cette expérience n’ont pas été préoccupés par le fait d’être câblé, ni n’ont ressenti de l’inconfort dû à la présence de conducteurs dans leur tête. Certaines femmes ont prouvé leur capacité d’adaptation féminine face à ces circonstances en portant des chapeaux ou des perruques attrayants afin de dissimuler leur équipement crânien électrique, et de nombreuses personnes ont pu jouir d’une vie normale en tant que patients externes, retournant périodiquement à la clinique pour être examinées et stimulées. Dans un petit nombre de cas dans lesquels les contacts (des électrodes) sont situés dans des zones agréables, les patients ont eu l’occasion de stimuler leurs propres cerveaux en appuyant sur le bouton d’un instrument portatif, et l’on a rapporté que cette procédure a des bienfaits thérapeutiques.
Les électrodes implantées chroniquement permettent à de minutieuses explorations de diagnostic d’être effectuées sans limite de temps, et des excitations électriques répétées ou des coagulations bien contrôlées peuvent être mesurées selon les réactions du patient. En prime, des informations importantes sur les corrélations psychophysiologiques, fournissant des connaissances directes sur les bases cérébrales du comportement humain, sont en cours d’acquisition. Dans nos études (60, 109, 150), une situation d’interview a été choisie comme la méthode la plus susceptible d’offrir une alimentation continue en données verbales et comportementales. Alors que l’activité électrique de huit paires de points cérébraux était en train d’être enregistrée, nous avons mis sur cassette environ une heure de conversation entre le thérapeute et le patient. Des notes sur le comportement observable ont également été prises. Durant l’interview, les stimulations électriques du cerveau étaient appliquées pendant 5 secondes, avec des intervalles de trois minutes ou plus, et chaque point important fut étudié à plusieurs reprises.
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Figure 4 Deux jeunes filles qui souffrent de crises d’épilepsie et de perturbations comportementales nécessitant l’implantation d’électrodes dans le cerveau à des fins thérapeutiques et de diagnostic. Sous leur couvre-chef, chaque patiente porte un « stimoceiver », utilisé afin de stimuler le cerveau par radiofréquence et afin d’envoyer les signaux électriques de l’activité cérébrale par télémétrie alors que les patientes sont complètement libres au sein de l’hôpital (60). Un exemple d’enregistrements électriques est illustré à la figure 17.
Chers amis,
Voici un article qui va vous prouver que, DES LES ANNÉES 1960, le CONTRÔLE PHYSIQUE DES INDIVIDUS VIA DES PUCES CÉRÉBRALES FONCTIONNANT PAR RADIOFRÉQUENCE ÉTAIT DÉJÀ ACQUIS !
NOUS ALLONS VOIR ÉGALEMENT QUE LA VOLONTÉ DE L’INDIVIDU EST IMPUISSANTE FACE A CETTE INVASION IGNOBLE DE SON ESPRIT !!!
Bien entendu, à l’heure actuelle, on arrive à enregistrer sur ordinateur chaque schéma électromagnétique des mouvements bien coordonnés, des sensations, des émotions, voire des pensées… et à les transférer de manière précise au cerveau. Voir à ce sujet l’article que je vous avais traduit et posté sur ce forum et concernant la puce cérébrale M.M.E.A. (multiple micro electrode array, disponible également en anglais ici : http://www.angelfire.com/d20/philad… ).
Je vous poste aujourd’hui un autre extrait du livre de l’infect José Delgado (un hybride entre Viktor Frankenstein et du Dr. Mengele) afin de vous prouver sans le moindre doute que ces puces sont un DANGER ÉNORME pour toutes nos libertés !
Je terminerai de poster les extraits de ce livre dans les quelques jours qui viennent, avec la preuve du CONTRÔLE DE L’ESPRIT (émotions, sensations) VIA CES PUCES IMPLANTABLES DANS LE CERVEAU ! Ensuite, nous retournerons à l’actualité des puces implantables…
La traduction en français, pour vous, ci-dessous…
BONNE INSURRECTION… OU BON ESCLAVAGE ! Vic.
CHAPITRE 13 : RÉPONSES MOTRICESLe comportement est le résultat d’activités motrices, qui vont de la simple contraction musculaire jusqu’à la création d’une ouvre d’art. Si nous considérons les compétences qui sont impliquées dans la construction d’un nid, dans les stratégies d’animaux qui se battent ou dans la précision requise pour jouer du piano, il est évident que ces activités ne sont pas uniquement le résultat des processus physiques et chimiques de la contraction musculaire, mais dépendent d’une direction consciente – la complexité raffinée de leur commande cérébrale.
Très peu de choses sont connues sur les aspects automatiques des actes volontaires, sur la façon dont le but est lié à la performance, ou sur le fait de savoir comment les contractions (musculaires) sont organisées dans le temps et l’espace. La méthodologie actuelle, cependant, a placé certaines de ces questions à la portée de l’expérimentation. Le fait que la stimulation électrique du cerveau puisse induire des mouvements simples a été découvert au XIXe siècle, et, aujourd’hui, nous savons que l’organisation de la motilité cérébrale est localisée principalement dans le cortex du lobe pariétal. La stimulation de ce secteur provoque des mouvements du côté opposé du corps, tandis que sa destruction entraîne la paralysie. Ces découvertes ont été exprimées via des diagrammes attractifs montrant les zones motrices du cerveau sous la forme d’un « homoncule » couché la tête en bas dans le cortex pariétal, avec un grand visage et un gros pouce, en guise de caricature d’un petit homme en charge de la motilité. Cette image a été en partie responsable du fait que l’on considère le cortex comme étant l’organisateur suprême et intelligent du comportement.
Toutefois, d’autres études ont démontré que les réponses motrices obtenues à partir de ce cortex sont plutôt rudimentaires et que d’autres zones
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dans les profondeurs du cerveau possèdent un rôle déterminant dans l’organisation de la motilité qualifiée. Les concepts modernes suggèrent que le cortex ne devrait pas être considéré comme la plus haute structure hiérarchique du système moteur ou même comme le point de départ des impulsions motrices, mais plutôt comme une station routière, comme un autre maillon dans les boucles des corrélations sensori-motrices. La multiplicité et la complexité de la représentation motrice est logique lorsqu’on considère l’extraordinaire variété des formes de comportement qui constituent le seul moyen de communication entre l’individu et son environnement. Cette relation requiert une performance motrice avec une coordination temporelle et spatiale précise parmi de nombreuses unités fonctionnelles et le traitement d’une grande quantité d’informations pour l’adaptation et l’orientation des mouvements, et pour l’adaptation instantanée aux changements de circonstances. En raison de la complexité de ces mécanismes, on a supposé que la stimulation électrique artificielle ne pourrait jamais provoquer une performance motrice raffinée et dans un but déterminé. Le fait étonnant est que, en fonction de son emplacement, la stimulation électrique du cerveau est capable de provoquer non seulement des réponses simples, mais aussi un comportement complexe et bien organisé qui peut être très difficile à distinguer de l’activité spontanée.
(…)
Effets moteurs chez l’homme
L’effet le plus courant obtenu par stimulation électrique du cerveau humain est une simple réaction motrice, telle que la contraction d’un membre. Cet effet est souvent accompagné de l’absence d’un contrôle volontaire des muscles impliqués, et parfois il est limité à une paralysie sans autres symptômes observables. En général, les contractions provoquées sont simples au niveau des performances, de caractère artificiel, sans but, et sans l’élégance de la motilité spontanée. Par exemple, chez l’un de nos patients, la stimulation du cortex pariétal gauche grâce à des électrodes implantées a provoqué une flexion de la main droite en commençant par la contraction des deux premiers doigts et de la poursuite de la flexion des autres doigts. Le poing fermé fut ensuite maintenu pendant le reste de cette stimulation de 5 secondes. Cet effet n’est pas désagréable ni inquiétant, et il s’est développée sans interrompe le comportement ou la conversation spontanée en cours. Le patient était conscient du fait que sa main avait bougé de façon involontaire, mais il n’avait pas peur et c’est seulement sous notre questionnement qu’il a expliqué qu’il sentait que son bras était « faible et étourdi ». Lorsque le patient fut averti de l’arrivée de la stimulation et qu’on lui demanda d’essayer de garder ses doigts étendus, il ne put pas empêcher le mouvement provoqué et dit : « J’ai l’impression, docteur, que votre électricité est plus forte que ma volonté. »
Si cette stimulation était appliquée pendant que le sujet était en train d’utiliser volontairement sa main, par exemple pour tourner les pages d’un magazine, cette action n’était pas bloquée, mais la flexion provoquée de la main déformait la performance provenant de la volonté de la personne et entraînait le froissement ou le déchirement des pages. Dans notre expérience, et dans les rapports effectués par d’autres enquêteurs, la stimulation électrique du cortex moteur n’a pas provoqué des mouvements précis ou habiles, et dans tous les cas, les réponses provoquées ont été maladroites et anormales.
L’excitation d’une zone motrice supplémentaire, située à proximité du cortex moteur principal, peut produire trois types d’effets (174) :
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(1) Il peut y avoir des changements de posture, dans lesquels le mouvement commence lentement et atteint un point final déterminé avec, plus ou moins, l’implication générale de l’organisme.
(2) Les mouvements peuvent avoir un caractère phasique tel que le fait de donner des coups avec la main, faire un pas avec le pied ou fléchir et étendre les doigts ou le poignet.
(3) La réponse peut se composer de mouvements non coordonnés. La possibilité d’activer des membres paralysés par le biais de la stimulation électrique du cerveau possède un intérêt particulier. Par exemple, un patient souffrait d’une soudaine paralysie du bras et de la jambe gauche, paralysie probablement causée par une embolie, et au bout de quatre ans, il avait commencé à ressentir une douleur brûlante dans le côté gauche de son corps, douleur qui était exacerbée lorsqu’on touchait son thorax ou son bras gauche. Après l’échec des autres traitements, deux interventions chirurgicales furent effectuées afin de procéder à l’ablation des parties du cortex sensorimoteur, et on observa que la stimulation électrique effectuée dans la zone motrice supplémentaire produisait la vocalisation, la levée du bras paralysé, et d’autres réponses motrices. Ces effets étaient similaires à ceux provoqués chez d’autres patients non paralysés. Donc, il est clair que la zone supplémentaire du cortex indépendant possède des voies d’accès indépendantes des voies d’accès classiques et que les mouvements provoqués peuvent être indépendants de l’intégrité de la représentation motrice principale dans le cortex.
La stimulation électrique du cerveau produit apparemment des résultats similaires, qu’elle soit appliquée à la zone motrice d’un enfant ou d’un adulte, d’un travailleur manuel ou d’un artiste accompli. Les compétences et mouvements raffinés ne sont pas créés afin d’être représentés dans le cortex, ou du moins ils n’ont pas été suscités par cette stimulation électrique. Le cortex moteur est probablement un grand clavier situé sur le côté afférent, qui traite la sortie de l’activité, qui est en mesure de jouer les cordes de la contraction musculaire et de produire des mouvements, mais qui exige la direction d’autres structures cérébrales, qui sont encore peu connues à ce jour.
En contraste avec ces effets, la stimulation électrique du cerveau peut provoquer des réponses plus élaborées. Par exemple, chez l’un de nos patients, la stimulation électrique de la partie rostrale de la capsule interne produisit un tour de tête et un lent déplacement du corps de chaque côté et avec une séquence bien orientée et apparemment normale, comme si le patient
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était à la recherche de quelque chose. Cette stimulation fut répétée six fois sur deux jours, avec des résultats comparables. Le fait intéressant est que le patient considérait l’activité provoquée comme spontanée et offrait toujours une explication raisonnable pour celle-ci. Lorsqu’on lui demanda « Que faites-vous ? », les réponses furent : « je cherche mes pantoufles », « j’ai entendu un bruit », « je suis inquiet », et « je cherchais sous le lit ». Dans ce cas, il était difficile de déterminer si la stimulation avait provoqué un mouvement que le patient tentait de justifier, ou si une hallucination avait été suscitée ce qui, par la suite, amenait le patient à se déplacer et à explorer les environs.
Il y a très peu de rapports cliniques de mouvements complexes provoqués par stimulation électrique du cerveau et qui sont comparables aux réponses séquentielles observées chez les singes, ce qui pourrait indiquer que l’organisation cérébrale est moins stéréotypée chez l’homme que chez les animaux. La stimulation du lobe temporal chez l’homme a provoqué des automatismes incluant le tâtonnement maladroit avec des draps chirurgicaux ou avec les propres mains du patient, et des mouvements bien organisés visant à dégager la table d’opération.
Généralement, les patients n’ont pas de souvenir de ces automatismes provoqués. Des vocalisations et un discours plus ou moins intelligible peuvent également être inclus parmi ces réponses motrices complexes, bien qu’ils représentent l’activation des mécanismes moteurs et liés aux idées. Des vocalisations ont été obtenues par stimulation de la zone motrice dans le gyros précentral et aussi par stimulation de l’aire motrice supplémentaire dans les deux hémisphères. La réponse se compose habituellement d’un cri soutenu ou interrompu avec le son d’une voyelle qui a parfois une consonne comme composante (174).
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Chers amis,
Voici aujourd’hui pour vous, en français, l’EXTRAIT (tiré du livre de José Delgado « Physical control of the mind : toward a psychocivilized society« ) qui vous prouve SANS LAISSER PLANER LE MOINDRE DOUTE que la MANIPULATION DU COMPORTEMENT via des puces cérébrales actionnées par radiofréquence est une REALITE !!!
Ceci date d’il y a presque 40 ans… A L’HEURE ACTUELLE, TOUT CECI A ÉTÉ RAFFINE, DÉVELOPPÉ, ANALYSE, AMÉLIORÉ afin de pouvoir, via les puces cérébrales CONTRÔLER L’ESPRIT HUMAIN.
CECI A DÉJÀ ÉTÉ TESTE SUR DES HUMAINS !!!
L’EXTRAIT CI-DESSOUS, AINSI QUE LES AUTRES EXTRAITS QUE JE VOUS AI POSTES DE CE LIVRE ABOMINABLE, LE PROUVENT : LE MENTAL ET LE COMPORTEMENT DE L’ÊTRE HUMAIN PEUVENT COURT-CIRCUITER SA VOLONTÉ, SON LIBRE-ARBITRE, SA FAÇON D’AGIR ET DE PENSER !!! ON A DÉJÀ OSE MENER DES EXPÉRIENCES A CE SUJET IL Y A BIEN LONGTEMPS… ET AUJOURD’HUI, DES COMPAGNIES ET DES CENTRES « MÉDICAUX » SPÉCIALISÉS PROMEUVENT CETTE MÉTHODE DE NAZIS !!!
LES PUCES CÉRÉBRALES PEUVENT DONC CONTRÔLER UN INDIVIDU PHYSIQUEMENT (cf. l’article ci-avant) AINSI QUE SON MENTAL ET SON COMPORTEMENT (voir ci-dessous)… ON PEUT MEME LES UTILISER COMME ARMES (retarder les battements du coeur – cf. articles précédents – mais aussi provoquer de la douleur chez les individus – voir l’extrait ci-dessous) !!!
LES PUCES IMPLANTABLES (sous-cutanées, neurales, cérébrales) SONT UN DANGER ABOMINABLE. NOUS EN AVONS TOUTES LES PREUVES !
Nous nous devons d’ARRÊTER CES DISPOSITIFS DIABOLIQUES, ET RENDRE ILLÉGALES ET INTERDITES LES PUCES IMPLANTABLES POUR HUMAINS (et pour animaux aussi, d’ailleurs) !!!
BONNE REVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE !!! Vic.
CHAPITRE QUATORZE : L’ENFER ET LE PARADIS DANS LE CERVEAULES SYSTÈMES DE SANCTION ET DE RÉCOMPENSE
Lorsque l’homme a évolué et s’est élevé au-dessus des autres puissants animaux, la taille et la complexité de son cerveau ont augmenté, en lui donnant une intelligence supérieure mais aussi plus d’angoisse, un chagrin plus profond et une plus grande sensibilité que n’importe quel autre être vivant. L’homme a également appris à apprécier la beauté, à rêver et à créer, à aimer et à haïr. Dans l’éducation des enfants ainsi que dans la formation des animaux, la punition et la récompense constituent les plus puissantes motivations pour apprendre. Dans notre orientation hédoniste de la vie visant à minimiser la douleur et à rechercher le plaisir, nous attribuons souvent ces qualités à l’environnement sans nous rendre compte que les sensations dépendent d’une chaîne d’événements qui aboutit à l’activation de mécanismes intracérébraux déterminés. Les dégâts physiques, la perte d’un enfant chéri, ou une catastrophe apocalyptique ne peuvent pas nous faire souffrir si certaines de nos structures cérébrales ont été bloquées par anesthésie. Le plaisir ne réside pas dans le fait d’être caressé sur la peau ou d’avoir le ventre plein, mais quelque part à l’intérieur de la boîte crânienne.
En même temps, la douleur et le plaisir ont d’importantes composantes culturelles et psychiques liées à l’histoire de l’individu. Des hommes inhibés par une sortie extraordinaire tribaux ou formation religieuse à endurer l’inconfort ont été torturés à mort sans montrer des signes de souffrance. On sait aussi qu’en l’absence de blessure physique, l’élaboration mentale de l’information peut produire la pire forme de souffrances. Le rejet social, les sentiments de culpabilité, et
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d’autres tragédies personnelles peuvent produire des manifestations autonomiques, somatiques et psychologiques plus grandes que la douleur physique.
Il existe une forte réticence à accepter que de telles interprétations personnelles et raffinées comme le fait d’avoir peur et d’être amoureux sont subordonnées à la dépolarisation de la membrane de groupes de neurones déterminés, mais ceci est un aspect des phénomènes émotionnels qui ne devrait pas être ignoré. Après une lobotomie frontale, des patients atteints du cancer ont indiqué que la douleur persistait sans faiblir, mais que leur souffrance subjective était radicalement réduite, et ils ne se plaignaient pas ni ne demandaient autant de médicaments qu’avant l’opération. Les patients lobotomisés réagissaient autant à des stimuli nociceptifs, sinon plus, qu’avant leur opération, sursautant lorsqu’on les piquait avec une aiguille et répondant rapidement aux tests objectifs de chaleur excessive, mais ils présentaient une diminution d’inquiétude. Il semble que dans les lobes frontaux, il existe un mécanisme de potentialisation de l’évaluation des souffrances personnelles, et après la lobotomie, la sensation initiale de douleur n’est pas modifiée, alors que la composante réactive à ce sentiment est fortement réduite. Ce mécanisme est assez spécifique des lobes frontaux ; la destruction bilatérale des lobes temporaux ne parvient pas à modifier les souffrances personnelles.
Les questions importantes à résoudre sont les suivantes : est-ce que certaines structures cérébrales possèdent le rôle spécifique d’analyser des types précis de sensations ? Est-ce que le codage de l’information au niveau des récepteurs est indispensable à l’activation de ces structures ? Il n’y a pas si longtemps, beaucoup de scientifiques auraient rejeté comme naïf le fait déjà démontré selon lequel la punition et la récompense peuvent être provoqués à volonté en manipulant les commandes d’un instrument électrique connecté au cerveau.
Perception de la souffrance
Dans les manuels scolaires et les articles scientifiques, des termes comme « récepteurs de la douleur », « fibres de la douleur », et « voies de la douleur » sont fréquemment utilisés, mais il convient de préciser que les nerfs périphériques ne sont pas porteurs de sensations. Les voies neuronales transmettent seulement des schémas d’activité électrique
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avec un message qui doit être déchiffré par le système nerveux central, et en l’absence de cerveau, il n’ya pas de douleur, même si certaines réactions de réflexe moteur peuvent encore être présentes. Une grenouille décapitée ne peut rien ressentir, mais elle sautera avec une assez bonne coordination motrice lorsqu’on lui pince les pattes arrière. Durant les sports de compétition ou sur le champ de bataille, l’émotion et le stress peuvent temporairement bloquer la sensation de douleur chez l’homme, et souvent les blessures ne sont pas immédiatement remarquées. L’interprétation cérébrale des signaux sensoriels est tellement décisive qu’un même stimulus peut être considéré comme agréable ou désagréable selon les circonstances. Un fort choc électrique sur les pieds effraie un chien et inhibe la sécrétion de sa salive. Si, toutefois, la même excitation « douloureuse » est suivie pendant plusieurs jours par l’administration de nourriture, l’animal accepte le choc, remuant la queue joyeusement et salivant par anticipation de la récompense de la nourriture. Certains de ces chiens ont été entraînés à appuyer sur un levier afin de déclencher le choc électrique qui précède l’alimentation. Pendant les relations sexuelles chez l’homme, les morsures, les égratignures et d’autres sensations potentiellement douloureuses sont souvent interprétées comme agréables, et certains déviants sexuels recherchent les châtiments corporels en tant que source de plaisir.
Le paradoxe est que, alors que la peau et les viscères possèdent plein de terminaisons nerveuses pour la réception sensorielle, le cerveau ne possède pas ce type d’innervation. Chez les patients sous anesthésie locale, le tissu cérébral peut être coupé, brûlé, déchiqueté ou congelé sans causer d’inconfort. Cet organe tellement insensible à sa propre destruction est, toutefois, le capteur exquis des informations reçues depuis la périphérie. Chez les espèces animales plus élevées, il y a une différentiation sensorielle impliquant les récepteurs périphériques spécialisées qui codent l’information externe en impulsions électriques et des analyseurs internes qui décodent les sensations entrantes qui circulent dans le but d’accroître la perception des sensations.
La plupart des messages sensoriels voyagent à travers les nerfs périphériques, les racines dorsales, la moelle épinière et la moelle vers les noyaux thalamiques dans le cerveau, mais à partir de là nous perdons leurs traces et nous ne savons pas où l’information est interprétée en tant que douloureuse ou agréable, ni la manière dont les composantes affectives sont attribuées à une sensation (212, 220).
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Bien que les investigations anatomiques indiquent que les fibres thalamiques se projettent vers le cortex « sensoriel » pariétal, la stimulation de ce secteur ne produit pas de douleur chez les animaux ni chez l’homme. Aucune gêne n’a été rapportée après l’excitation électrique de la surface ou de la profondeur des zones motrices, des lobes frontaux, des lobes occipitaux, de la circonvolution cingulaire et de nombreuses autres structures, alors que la douleur, la rage et la peur ont été provoquées par l’excitation du tegmentum gris central, et de quelques autres régions.
Les animaux partagent avec l’homme l’aspect expressif des manifestations émotionnelles. Quand un chien remue la queue, nous supposons qu’il est heureux, et quand un chat siffle et crache, nous supposons qu’il est furieux, mais ces interprétations sont anthropomorphes et, en réalité, nous ne connaissons pas les sentiments de quelque animal que ce soit. Plusieurs auteurs ont essayé d’établir une corrélation entre les manifestations objectives et les sensations ; par exemple, la stimulation de la cornée de l’oeil provoque une lutte, la dilatation de la pupille et la montée de la pression sanguine (87), mais ces réponses ne sont pas nécessairement liées à la prise de conscience des sentiments, comme cela est clairement démontré par la capacité défensive de la grenouille décapitée. L’étude expérimentale des mécanismes de la douleur et du plaisir chez les animaux est handicapée par leur absence de communication verbale, mais heureusement, nous pouvons déterminer si un animal aime ou n’aime pas la sensation perçue via l’analyse instrumentale de ses réponses. Les rats, les singes et d’autres espèces peuvent apprendre à appuyer sur un levier pour recevoir une récompense telle qu’une boulette de nourriture ou apprendre à éviter quelque chose de désagréable tel qu’un choc électrique sur la peau. Via l’acte volontaire de la manipulation d’un instrument, un animal exprime si oui ou non la nourriture, les chocs, ou la stimulation cérébrale sont désirables, ce qui permet une qualification objective de la sensation. De nombreuses structures cérébrales ont été étudiées de cette façon en vue d’identifier leurs propriétés de renforcement positives ou négatives.
À l’heure actuelle, il est généralement admis que des zones spécifiques du cerveau participent à l’intégration des sensations de la douleur, mais le mécanisme est loin d’être clair, et dans nos expérimentations animales, nous ne savons pas si nous stimulons les voies ou des centres d’intégration plus élevés. Le concept d’une conduction directe des messages de la douleur
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depuis la périphérie vers le système nerveux central était trop élémentaire. Les messages qui arrivent sont probablement traités à de nombreux niveaux avec des retours qui modifient la sensibilité et le filtrage de l’information à de nombreuses étapes, y compris au niveau des récepteurs périphériques. L’excitation du cerveau, par conséquent, peut avoir une incidence sur la transmission tout comme sur l’élaboration des ordres entrants et la rétroaction de la modulation. Les stimuli électriques ne transportent pas de message précis car ils sont une répétition monotone d’impulsions semblables, et le fait qu’ils constituent un élément déclencheur acceptable de la perception centrale de la douleur signifie que la réception d’un code sous forme de schémas n’est pas nécessaire, mais seulement l’activation non spécifique des ressources neuronales qui sont accessibles pour l’étude. En plus de l’importance de ces études pour trouver de meilleures thérapies pour l’atténuation de la douleur, il y a un autre aspect qui a beaucoup d’intérêt social : les relations possibles entre la perception de la douleur et la violence.
L’anxiété, la peur et la violence provoquées par stimulation électrique du cerveau chez les humains
L’anxiété a été considérée comme l’alpha et l’oméga de la psychiatrie. Elle est l’un des thèmes centraux de la philosophie existentielle, et elle nuance la vie normale – et anormale – de la plupart des êtres humains. Plusieurs états émotionnels peuvent être classés sous la rubrique de l’anxiété, notamment la peur, l’effroi, la panique et la terreur, qui sont des variantes de la même expérience. L’un des troubles mentaux les plus complexes, l’anxiété déraisonnable ou excessive, y compris les phobies et obsessions compulsives, souvent, ne répond bien souvent pas aux standards et, dans certains cas, il a été amélioré par électrocoagulation de zones discrètes du pôle frontal. Grey Walter (234) a signalé une récupération sociale totale de 85% chez un groupe de soixante malades atteints d’anxiété et d’obsessions traités avec des coagulations soigneusement dosées et effectuées via des électrodes implantées dans les lobes frontaux.
Sans entrer dans des discussions sémantiques, nous pouvons considérer que l’anxiété est un état émotionnel d’une tension consciente ou inconsciente, liées à des menaces réelles ou imaginaires, contre l’intégrité psychologique ou physique de l’individu. Un faible degré d’anxiété peut mobiliser, alors que des niveaux excessifs peuvent paralyser l’activité mentale et somatique. Au-delà d’une certaine limite, l’anxiété possède des caractéristiques fort déplaisantes. Dans des circonstances normales, elle est produite, de même que toute autre émotion,
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par les apports sensoriels de l’environnement et par des souvenirs, qui tous deux exigent une élaboration mentale de messages qui peuvent être influencés par des facteurs neuronaux et liés à l’humeur. En outre, il existe des preuves abondantes que l’anxiété et la peur peuvent être provoquées en tant que catégorie de réponse soit primaire, soit secondaire, par stimulation électrique du cerveau. La perception ou l’attente de la douleur peuvent être effrayantes, et dans certains cas, lorsque la stimulation électrique du cerveau a produites un malaise (inconfort) généralisé ou localisé, les patients ont exprimé leur inquiétude concernant la poursuite de l’exploration des procédures. En plus de la peur naturelle de la possibilité d’un nouvel inconfort, il pourrait y avoir eu une composante de l’anxiété primaire qui serait difficile à évaluer.
La destruction de parties discrètes du thalamus produit un soulagement de l’anxiété névrotique et de la névrose obsessionnelle compulsive qui est probablement lié à l’interruption des parcours toniques vers les lobes frontaux.
La stimulation du noyau thalamique, cependant, produit très rarement de l’anxiété, et les rapports des patients sont limités à des sentiments de faiblesse, d’être différent, de tournis, de flottement, et de quelque chose de semblable à l’intoxication par l’alcool (214).
Des manifestations plus claires de la provocation directe de la peur, sans autres sensations qui les accompagnent, ont été rapportées par plusieurs enquêteurs. Des lésions dans le thalamus médian donnent un soulagement efficace de la douleur avec un minimum de perte de sensibilité, et pour cette raison, cette zone a souvent été explorée électriquement chez les patients atteints du cancer. Dans certains cas, elle a produit des crises d’angoisse aiguë, qu’un patient décrit de façon frappante comme suit : « C’est un peu comme le sentiment d’avoir été manqué de peu par une voiture et d’avoir bondi en arrière vers la bordure (du trottoir) et de s’être dit « Brrr ». » Quelque chose au plus profond de lui donnait une impression très déplaisante, très inhabituelle, et il ne voulait certainement plus ressentir cela (73). Le fait surprenant est que la désagréable sensation de peur fut ressentie d’un côté du corps, du côté contraire à celui de la stimulation cérébrale. Sweet (221) a rapporté le cas d’un patient très intelligent, le doyen d’une université, qui, après une sympathectomie unilatérale afin de soigner l’hyperhidrose de ses membres supérieurs, a révélé que sa précédente et coutumière sensation de frisson en écoutant un émouvant passage de musique se produisait dans un seul côté (du corps), et il ne pouvait
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pas être ému dans la moitié de son corps qui avait reçu la sympathectomie. Ces cas étaient intéressants car les émotions sont généralement expérimentées de façon assez diffuse et bilatérale, sauf si l’innervation a été spécifiquement interrompue.
Le rôle du thalamus dans l’intégration de la peur est également suggéré par l’étude d’une patiente dont les attaques d’anxiété spontanées et paralysantes d’une intensité écrasante avaient mené à plusieurs tentatives de suicide et à un état chronique de dépression et d’agitation assez réfractaire aux médicaments et à la psychothérapie. La stimulation du noyau dorsolatéral du thalamus provoquait précisément le même type d’attaque à un niveau de la symptomatologie directement proportionnel à l’intensité appliquée. Il a été possible de trouver le seuil électrique pour une légère anxiété ou de l’augmenter à des niveaux supérieurs en tournant simplement le cadran d’un stimulateur. « On pouvait s’asseoir avec sa main sur le bouton et contrôler le niveau de son angoisse » (73).
Chez l’une de nos patientes, la stimulation d’une zone similaire dans le thalamus provoqua une expression typique de peur, et elle se tournait des deux côtés, explorant visuellement la pièce derrière elle. Lorsqu’on lui demanda ce qu’elle faisait, elle répondit qu’elle ressentait une menace et pensait que quelque chose de terrible allait se produire. Cette sensation de peur était perçue comme réelle, et elle avait la prémonition d’une catastrophe imminente de cause inconnue. Cet effet fut fiable durant plusieurs jours et ne fut pas altéré par l’utilisation de l’éclairage et d’une caméra destinés à documenter les découvertes. Son activité motrice et le choix des mots variaient en fonction de l’environnement naturel, mais l’expression de son visage et la sensation aiguë d’une peur non spécifique, inexplicable, mais réelle était similaire suivant les différentes stimulations. La réponse commençait avec un délai de moins d’une seconde, durait aussi longtemps que la stimulation, et ne laissait pas de séquelles observables. La patiente se souvenait de sa peur, mais n’était pas bouleversée par ce souvenir.
Certains patients ont affiché de l’anxiété et de l’agitation lorsque le pallidum fut stimulé à des fréquences supérieures à 8 cycles par seconde, et ils ressentaient également de la chaleur ou une constriction dans la poitrine (123). Quelques-uns ont rapporté une « anxiété vitale dans le côté gauche de la poitrine »,
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et criaient de façon anxieuse si la stimulation était répétée. Des réactions émotionnelles intenses furent provoquées par stimulation du noyau amygdaloïde, mais les réponses varièrent auprès du même patient, même avec les mêmes paramètres de stimulation. L’effet était parfois la colère, parfois la peur. Un patient a expliqué, « Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’avais l’impression d’être un animal de l’air « (100).
La sensation de peur, sans aucune douleur concomitante a également été observée à la suite de la stimulation électrique du cerveau au niveau du lobe temporal (230). Cet effet peut être classé comme une « illusion de la peur » (174) car il n’y avait manifestement pas de véritable raison d’avoir peur en dehors de l’activation électrique artificielle de certaines structures cérébrales. Dans tous les cas, cependant, la crainte est une interprétation cérébrale de la réalité qui dépend d’une multitude de facteurs culturels et de l’expérience, avec des raisons logiques ou illogiques. Le fait qu’elle puisse être éveillée par la stimulation d’un petit nombre de zones du cerveau permet l’exploration des mécanismes neuronaux de l’anxiété, et comme hypothèse de travail, nous pouvons supposer que les qualités émotionnelles de la peur dépendent de l’activation de structures déterminées situées probablement dans le thalamus, le complexe amygdalien, et quelques autres centres encore non identifiés à ce jour. Cette activation dépend généralement de l’évaluation symbolique de données entrantes sensorielles et codées, mais le seuil de cette activation peut être modifié – et aussi atteint – par l’application directe de la stimulation électrique du cerveau. La connaissance des mécanismes intracérébraux de l’anxiété et de la peur permettra la mise en place d’un traitement pharmacologique et psychiatrique plus rationnel de la souffrance de nombreux patients, et pourra aussi aider à comprendre et à améliorer le niveau croissant d’anxiété dans notre civilisation.
On sait aussi que dans certains cas tragiques, des processus neurologiques anormaux peuvent être le facteur déterminant d’une violence déraisonnable et incontrôlable. Les personnes qui en sont atteintes peuvent souvent blesser ou même tuer soit des étrangers, soit des membres proches de la famille généralement traités avec affection. Un exemple typique était J.P., charmante et jolie jeune fille de 20 ans qui avait un passé médical incluant une encéphalite à l’âge de dix-huit mois et de nombreuses crises du lobe temporal et des attaques épileptiques de type grand mal durant les dix dernières années (6o). Son principal problème social consistait en de fréquents et imprévisibles accès de rage
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qui, à plus d’une douzaine de reprises, aboutirent à une agression contre une autre personne telle que planter un couteau dans le myocarde d’un étranger, ou une paire de ciseaux dans la cavité pleurale d’une infirmière. La patiente fut enfermée dans un service pour les gens atteints de folie criminelle, et des électrodes furent implantées dans son complexe amygdalien et son hippocampe pour l’exploration d’éventuelles anomalies neurologiques. Comme elle était plutôt impulsive, le confinement dans la salle d’enregistrement de l’électroencéphalogramme était impraticable, et elle devint l’un des premiers cas cliniques équipé d’un stimoceiver, ce qui permit d’étudier l’activité intracérébrale sans retenue (voir figure 4). Les enregistrements en profondeur pris alors que la patiente se déplaçait librement dans le service démontrèrent des anomalies électriques marquées dans les deux amygdales du complexe amygdalien et l’hippocampe. Les périodes spontanées de marche sans but coïncidaient avec une augmentation du nombre d’ondes fortes de haute tension. D’autres fois, le discours de la patiente était spontanément inhibé pendant plusieurs minutes au cours desquelles elle ne pouvait pas répondre à quelque question que ce soit, même si elle conservait une compréhension et une conscience partielles. Ces périodes coïncident avec des rafales de pics d’activité localisées au rayonnement optique (fig. 17). L’excitation émotionnelle transitoire était liée à une augmentation en nombre et en durée de salves de 16 cycles par seconde ; mais la patiente lisait les journaux, conversait avec les autres personnes, et se promenait sans causer de modifications notables dans l’activité électrique intracérébrale qui était télémétrée.
Au cours d’explorations approfondies, il a été démontré que des crises de comportement agressif, semblables aux éclats de colère spontanés de la patiente, pouvaient être suscitées par la stimulation radio de 3 contacts dans l’amygdale cérébrale de droite. Une excitation d’1,2 milliampère de cette zone fut appliquée pendant qu’elle jouait de la guitare et à chantait avec enthousiasme et compétence. À la septième seconde de la stimulation, elle jeta la guitare et, dans un élan de rage, lança une attaque contre le mur, et ensuite fit des va-et-vient sur le sol pendant plusieurs minutes, après quoi elle se calma progressivement fait silence et reprit son comportement joyeux habituel. Cet effet fut répété sur deux jours différents. Le fait que seul le contact situé dans le complexe amygdalien induisait la rage suggérait que le terrain neuronal
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Figure 17 L’enregistrement télémétrique de l’activité électrique du cerveau chez une des patientes illustrées en figure 4. Les emplacements des contacts étaient les suivantes : Canal 1 : noyau amygdaloïde ; Canal 2 : rayonnement optique antérieur ; Canal 3 : rayonnement optique postérieur. A : les salves spontanées apparaissant dans le Canal 1 étaient plus importantes lorsque le patient était psychologiquement excité. B : l’arrêt soudain et spontané du discours a coïncidé avec des rafales de pic au Canal 3. C : les enregistrements de contrôle n’ont pas été modifiés par le comportement amical ou par les différents types d’activité motrice telles que la marche et la lecture (60).
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autour du contact 3 était impliqué dans le problème comportemental du patient, et cette constatation est d’une grande signification clinique dans l’orientation de traitement ultérieur par coagulation locale.
La démonstration que la stimulation du complexe amygdalien peut provoquer des comportements violents a également été fournie par d’autres chercheurs. King (128) a décrit le cas d’une femme ayant des sentiments de dépression et d’aliénation, avec un ton vocal extrêmement plat et une expression faciale qui était vide et immuable au cours des interviews, et qui lors de la stimulation du complexe amygdalien avec 5 milliampères avait beaucoup changé ses inflexions vocales et avait montré une expression de colère. Pendant ce temps, elle avait dit : « J’ai l’impression que je veux me lever de cette chaise ! Ne me laissez pas le faire, s’il vous plaît ! Ne me faites pas cela, je ne veux pas être méchante ! « . Lorsque l’intervieweur a demandé si elle voulait le frapper, la patiente a répondu : « Oui, je veux frapper quelque chose. Je veux tenir quelque chose et le déchiqueter, tout simplement. Prenez-le, de façon à ce que je ne le fasse pas ! » Elle remit ensuite son foulard à l’intervieweur qui lui donna une pile de papier, et sans aucun échange verbal, elle la déchira en lambeaux en disant : « Je n’aime pas me sentir comme ça. » Lorsque le niveau de la stimulation fut réduit à 4 milliampères, son attitude changea en un large sourire, et elle expliqua : « Je sais que c’est idiot, ce que je suis en train de faire. Je voulais me lever de cette chaise et courir. Je voulais frapper quelque chose, déchiqueter quelque chose – n’importe quoi. Pas vous, juste n’importe quoi. Je voulais juste à me lever et déchiqueter. Je n’avais pas de contrôle sur moi-même. » Une augmentation de l’intensité jusqu’à 5 milliampères donna lieu à nouveau à de semblables manifestations d’agressivité, et elle leva le bras, comme si elle allait frapper.
Il est remarquable que, bien que les patients paraissaient être hors de contrôle dans ces deux cas d’agression provoquée par électricité, ils n’attaquaient pas l’intervieweur, indiquant qu’ils étaient conscients de leur situation sociale. Cette constatation n’est pas sans rappeler le comportement des singes que l’on avait stimulés et qui dirigeaient leur agressivité en fonction de leur expérience antérieure et de leur rang social et n’osaient pas défier l’autorité bien établie des chefs. Apparemment, la stimulation électrique du cerveau peut provoquer un état de réactivité violente accrue qui est exprimé conformément à la structure individuelle et aux circonstances environnementales. Nous pouvons donc conclure que
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le changement émotionnel provoqué artificiellement n’est qu’un élément de plus dans la constellation des éléments qui déterminent le comportement.
(.)(Source : myweb et marialerouxi, merci à Ambre