Articles écrits par le Dr Yves Baccichetti, créateur de la Silice de Prêle du Centre Ostéopathique de Metz et Verdun, ou par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).
Sommaire :
- La prêle et le silicium
- Ostéoporose : le silicium, un élément essentiel pour la combattre efficacement.
- Maladie d’Alzheimer : le surprenant rôle du silicium.
- Le rôle du silicium dans la maladie d’Alzheimer
- Silicium et vieillissement.
- Elément indispensable pour un bon drainage : le silicium
- Silicium et voies urinaires.
- Silicum et médecine quantique.
- Aluminium et silicium.
- Silicium et Rhumatologie
LA PRÊLE ET LE SILICIUM
Par Yves BACCICHETTI
La prêle est une des plantes les plus riches, sinon la plus riche en silicium. Selon Breuss qui recommande le silicium dans sa célèbre cure, il existe au Tyrol une variété de prêle des montagnes qui possède 70% de silicium.
I. Le silicium constitue le support de la vie.
Tous les êtres vivants animés ou non, toutes les plantes, et la majeure partie des minéraux en contiennent. Sans silicium il n’y aurait aucune croissance verticale possible.
Malgré son rôle capital dans la santé, il est curieusement peu connu du monde médical, souvent confondu avec le sélénium, alors que ses effets ont été décrits dans les revues scientifiques les plus prestigieuses, Nature et Science, ou dans de grandes revues médicales comme The Lancet ou New England Journal of Medicine.
Les besoins du corps humain en silicium sont connus : 6mg/jour au niveau cellulaire. Malheureusement l’alimentation actuelle est de plus en plus carencée en silicium et nous devons puiser dans notre capital de naissance lequel commence à baisser dès l’âge de huit ans. La perte est de 50% à l’âge de 25 ans alors qu’apparaissent les premiers signes de vieillissement et devient très importante à partir de 50 ans. Une grande partie des problèmes de santé corrélés à l’âge sont en fait dus aux carences en silicium comme l’indique la littérature scientifique internationale.
Parmi ses nombreuses actions, le silicium est nécessaire à la synthèse du collagène, constituant des tendons, ligaments et autres tissus conjonctifs, nécessaire à la synthèse de l’élastine qui assure l’élasticité des tissus notamment artères et peau, nécessaire à la synthèse des protéoglycanes qui entrent dans la composition des cartilages, d’où le rôle articulaire fondamental du silicium. Il potentialise l’action du zinc, du cuivre et du fer qui interviennent dans plus de 250 réactions biochimiques de l’organisme.
Ainsi la carence en silicium ralentit tous les métabolismes. A partir de 50 ans, âge où le vieillissement s’accélère, une supplémentation en silicium est quasiment indiquée chez chacun.
Mais toutes les formes de silicium ne sont pas assimilables par le corps humain. Seul le silicium lié au carbone, dit silicium organique, est assimilable. Dans la nature, il se trouve dans les plantes à des proportions variables. Sa synthèse chimique, réussie par des chercheurs français (Duffaut, Janet et Le Ribault) est récemment interdite dans toute l’Europe et seul le silicium organique d’origine naturelle est désormais légalement disponible.
II. La Prêle est une des plantes les plus riches en silicium.
Elle est présente sur Terre depuis 250 millions d’années ce qui témoigne de son extraordinaire vitalité et de son contenu en principes fondateurs de la vie. La majorité de ses propriétés provient de sa richesse en silicium :
• la prêle est la plante reminéralisante par excellence active sur l’ostéoporose et toutes les formes de déminéralisation ou fragilités osseuses.
• elle régule le métabolisme du calcium dont elle élimine les excès : calcification tendineuses, épines calcanéennes, certaines lithiases rénales.
• elle renforce les tissus conjonctifs : tendons, ligaments, tissus de soutien des organes, parois veineuses et artérielles (varices, hémorroïdes, varicosités, anévrisme).
• elle maintient l’élasticité des tissus notamment peau et artères en provoquant la synthèse de l’élastine ; en outre la prêle s’oppose à l’action de l’élastase, enzyme qui provoque la dégradation de l’élastine ce qui entraine des scléroses.
• elle est active sur tous les problèmes articulaires, arthrose, arthrites, raideurs, craquements, inflammation, douleurs.
• elle redonne force et tonus musculaire.
• elle permet une amélioration des performances cérébrales qui déclinent avec l’âge ; l’efficacité du silicium en prévention de la maladie d’Alzheimer a été démontrée.
• elle régularise divers métabolismes, cholestérol, glycémie, hypertension artérielle, métabolisme hépatique, dans lequel le rôle bénéfique du silicium a été démontré.
• elle ralentit le vieillissement, notamment le vieillissement de la peau ; son action est spectaculaire sur les ongles et cheveux fragiles.
Son extraordinaire richesse en minéraux assimilables (calcium, magnésium, potassium) et autres substances bénéfiques (flavonoïdes, vitamine C, quercetine…) explique ses multiples propriétés.
Outre les propriétés générales du silicium, elle présente des propriétés particulières décrites dans la monographie de la pharmacopée européenne :
• Elle stimule les fonctions rénales d’élimination et d’épuration, ce qui la différencie des autres plantes riches en silice, la prêle au contraire les stimule, permettant ainsi son utilisation prolongée en cas de supplémentation en silicium pour problèmes chroniques.
• elle est active sur tous les problèmes de voies urinaires quels qu’ils soient
• elle est anti œdémateuse, constituant ainsi un complément aux cures amaigrissantes
• elle est anti-inflammatoire et anti bactérienne,
• elle stimule l’immunité,
• elle est cicatrisante, particulièrement utile en cas de retard de cicatrisation et d’ulcère chronique ,
• en Allemagne elle est réputée favoriser la cicatrisation des lésions cancéreuses,
• elle a des propriétés hémostatiques,
• elle s’oppose à l’action de l’élastase.
III. L’efficacité de la Prêle dépend de son mode d’administration.
En sachant que les besoins du corps humain en silicium sont de 6mg journaliers :
• les préparations à base de poudres de prêle , comprimés, gélules, n’apportent que des quantités négligeables de principes actifs
la même remarque vaut pour les formes colloïdales dont la concentration ne peut excéder 0,8mg/L de silicium sous peine de précipitation
• les décoctions, alcoolatures, et teintures mères, procédés d’extraction à chaud ou en milieux alcoolisés, extraient certains principes actifs comme le quercetol et kaempherol, bénéfiques un temps mais dont l’utilisation prolongée au-delà de trois semaines est dangereuse. En outre, seule la variété Equisetum arvense (prêle des champs) est bénéfique. Les variétés E. palustris et E. silvestris sont toxiques pour l’homme et il faut être un botaniste averti pour les différencier. Il n’est donc pas recommandé de procéder soi-même sans l’aide d’un botaniste à la pratique de décoction de tisane de prêle.
• l’extrait concentré de prêle par pression à froid en milieu aqueux ne contient pas ces substances, et peut être absorbé sans danger de manière continue et prolongée. Il s’agit donc de la meilleure forme d’administration. Il faut néanmoins veiller à ce que le produit ne contienne aucun extrait d’une autre plante, sauf du thé, sans quoi les effets de la prêle sont totalement annulés. La tendance actuelle consiste à additionner à la prêle des plantes telles Aloe vera, poudre de pomme, romarin ou huiles essentielles. Il s’avère que ces ajouts annulent l’effet de la prêle et du silicium.
Certains fabricants pour augmenter artificiellement les concentrations en silicium ajoutent à leurs extraits de prêle de la silice sous forme de sels de silicium ou d’acide orthosilicilique. Cette pratique est extrêmement dangereuse, car sous cette forme le silicium se dépose dans les reins et provoque des insuffisances rénales.
Prêle et silicium sont des éléments bénéfiques et indispensables mais il convient d’être très attentif sur la composition des produits et de prendre éventuellement avis auprès d’un thérapeute averti.
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OSTEOPOROSE : le silicium, un élément essentiel pour la combattre efficacement
Par Yves Baccichetti
Autrefois plus rare sans être exceptionnelle, elle était la principale cause des redoutables fractures du col du fémur des sujets âgés. Actuellement elle connait un développement qui en fait un véritable fléau et devient un problème de santé publique dans tous les pays occidentaux.
1.Les statistiques.
Les données épidémiologiques montrent qu’à la cinquantaine, 50% des femmes et 25% des hommes sont atteints. Les risques de fracture du col du fémur à dix ans sont de 20%, en augmentation de 5% sur cinq ans. Toutes données corrigées, les fractures atteignent des sujets de plus en plus jeunes.
2. Les causes.
Les hypothèses classiquement évoquées, les carences en vitamine D, les causes hormonales, les carences en calcium, les déficits de fixation du calcium, l’absence d’exercice physique, l’excès de tabac et d’alcool ne se révèlent que partiellement exactes car les solutions thérapeutiques auxquelles elles aboutissent sont peu efficaces et avec des effets secondaires importants. Elles n’expliquent pas l’explosion actuelle de la maladie et le fait qu’elle atteint des sujets de plus en plus jeunes.
3. Deux hypothèses plus récentes :
- certains auteurs trouvent des similitudes avec les maladies auto-immunes et tendent à considérer l’ostéoporose sous cet angle. Lors des maladies auto-immunes e t des maladies inflammatoires, l’organisme sécrète des cytokines qui activent aussi les ostéoclastes, cellules qui résorbent l’os.
• L’intoxication à l’aluminium évoquée par les Professeurs GHERARDI et EXLEY.
Cette hypothèse surprenante au premier abord se vérifie pour plusieurs raisons :
• son développement se fait conjointement à d’autres maladies dues à l’aluminium, la fibromyalgie qui n’existait pas il y a trente ans et la maladie d’Alzheimer dans laquelle la responsabilité de l’aluminium est donc indiscutable.
• l’aluminium bloque de nombreuses réactions enzymatiques produisant inflammation, radicaux libres, donc destruction tissulaire, perturbations immunologiques et formation de cytokines et donc destruction osseuse.
• l’aluminium interfère dans la synthèse des protéines : les plaques beta-amyloïdes et la désorganisation des protéines Tau caractéristiques de la maladie d’Alzheimer se produisent sous l’effet de l’aluminium.
• l’aluminium perturbe la synthèse du collagène, tissu préliminaire indispensable à la construction osseuse.
- Le silicium est un antidote.
Il existe dans la nature un antidote naturel à l’aluminium : le silicium.
Il l’élimine des protéines anormales qui peuvent retourner à leur état initial, augmente son excrétion rénale et diminue son absorption intestinale.
5. Le silicium et la construction de l’os.
En outre, le silicium est un élément fondamental dans la formation, la constitution des os et leur maintient. Les expériences de CARLISLE publiées dans la prestigieuse revue SCIENCE et celles de SCHWARTZ publiées dans la toute aussi prestigieuse revue NATURE ont montré que des fœtus d’animaux carencés en silicium présentaient d’importantes anomalies morphologiques avec des os friables et cassants. Des études ultérieures sur les gros mammifères ont montré que le silicium était indispensable à la croissance osseuse.
6. Mode d’action
L’os n’est pas un bloc inerte. Il est en constant remodelage et en équilibre entre résorption osseuse par les ostéoclastes et formation d’os nouveau par les ostéoblastes ; ils fabriquent une matrice de collagène sur laquelle viennent se fixer les cristaux d’hydroxyapatite et le calcium selon des mécanismes de régulation complexes et peu connus. Lors de l’ostéoporose, l’équilibre est rompu et les phénomènes de résorption prédominent surtout après la ménopause.
7. Le silicium intervient à toutes les étapes :
• il provoque l’inhibition des ostéoclastes.
• il stimule la prolifération des ostéoblastes.
• il est nécessaire à la formation du collagène qui est constitué d’une longue chaine de maillons d’hydroxyproline, reliés entre eux par leur groupement OH. Or les groupements OH comme les mêmes pôles des aimants se repoussent et c’est le silicium qui permet la jonction. Sans silicium il ne peut y avoir de collagène.
• il est nécessaire à la fixation du calcium ; cela était démontré par les célèbres expériences de KERVAN : des poules normalement alimentées en calcium et expérimentalement carencées en silicium n’étaient plus capables après un certain temps de fabriquer des coquilles aux œufs alors que tout rentrait dans l’ordre après apport de silicium. Cet auteur a aussi montré que les fractures consolidaient plus vite avec des apports de silicium. Tout ceci a été démontré par des études scientifiques publiées pour certaines dans les revues les plus prestigieuses mais curieusement ignorées par la majorité des spécialistes du tissu osseux.
8. La pratique confirme ces contestations.
• des études faites en Scandinavie et dans les grandes villes d’Amérique du Nord ont montré que lorsque l’eau de boisson est riche en silicium, la fréquence de l’ostéoporose est plus basse.
• Les auteurs qui ont utilisé à titre expérimental le silicium relatent tous des effets bénéfiques.
• Les résultats sont meilleurs lorsque le silicium est administré en phase de pré-ménopause et surtout quand est utilisé du silicium organique lequel reste efficace à tout âge.
9. Toutes les formes de silicium ne sont pas équivalentes.
Le type de silicium utilisé intervient de manière fondamentale car l’absorption intestinale varie selon le type de silicium.
• le silicium minéral SiO2 est peu absorbé.
• L’acide orthosilicique, Si(OH)4, faussement appelé par certains « silicium organique » précipite au-delà de 2mM/L et n’est donc que peu absorbable.
• Le silicium organique d’origine chimique (methylsilanol, monomethylsilanol, dimethylsilanol, trimethylsilanol) précipite au-delà de 0,8mg/L et ne peut plus être absorbé. Or les besoins du corps humain sont en moyenne de 6mg/j au niveau cellulaire, il faudrait donc en boire plusieurs litres pour subvenir aux besoins journaliers et voir un effet sur l’ostéoporose.
• Seul le silicium organique naturel provenant des légumes et des plantes permet cet apport journalier. Or les légumes et céréales sont de plus en plus carencés comme en témoigne l’augmentation de l’ostéoporose, et il est nécessaire de s’adresser à des plantes spécialisées. Parmi celles-ci, la prêle est la plante la plus riche en silicium absorbable. Outre sa richesse en silicium organique, elle contient de nombreux minéraux absorbables, des vitamines et des substances anti-oxydantes qui potentialisent l’action du silicium. Elle est présente sur Terre depuis 250 millions d’années ce qui témoigne d’un contenu hors du commun en principes vitaux. Elle figure dans tous les ouvrages de phytothérapie comme la plante reminéralisante par excellence.
10.Mais pour être efficace, certaines règles doivent être respectées.
Extraits obtenus par pression à froid en milieu aqueux non alcoolisé (pas de tisane ou de décoction au long cours), sans mélange à d’autres plantes (sauf thé, gentiane, myrtille), sans mélange à d’autres formes de silicium (silicates, acide orthosilicique, sels de silicium), et concentrée de manière à apporter quotidiennement 10mg de silicium.
11. Le silicium a un rôle polyvalent et vital.
Afin d’illustrer le rôle vital du silicium une étude au résultat surprenant mérite d’être rapportée : le Professeur SAMBROOK de Sydney étudiait les marqueurs du remodelage osseux et s’est aperçu que certaines personnes avaient un turn over osseux plus important (c’est-à-dire qu’elles détruisent et reconstruisent leurs os beaucoup plus rapidement et beaucoup plus fréquemment). Or cela n’était pas corrélé avec un risque accru de fracture mais… avec une mortalité globale plus importante. En fait ces personnes sont amenées à fabriquer beaucoup plus d’os et donc à consommer beaucoup plus de silicium.
Lors d’une alimentation carencée, l’organisme le puise dans les organes les plus riches — l’aorte, la peau, les tendons, le cerveau et les reins — lesquels se dégradent progressivement. Ceci souligne la polyvalence du silicium et l’importance qu’il y a à ne pas épuiser son organisme en se supplémentant régulièrement notamment àpartir de la cinquantaine.
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Maladie d’Alzheimer : le surprenant rôle du silicium
Par Yves BACCICHETTI MD.
La maladie d’Alzheimer a été décrite en 1906 par Pick et Alzheimer. Il s’agissait d’une maladie rare du système nerveux. Actuellement, 800 000 personnes sont atteintes en France, et 100 000 cas apparaissent tous les ans. Il est prévu que dans les prochaines décennies plusieurs millions de personnes soient atteintes.
Les cerveaux des patients AD (porteurs de maladie d’Alzheimer) présentent en abondance, et notamment dans les aires de la mémoire, deux structures anormales : des enchevêtrements neurofibrillaires et des plaques β-amyloïdes. Il s’agit de dépôts denses et pratiquement insolubles de protéines qui provoquent la désorganisation des neurones, puis leur mort. Les neurones ont une structure de soutien interne partiellement constituée de microtubules qui guident les nutriments et les molécules ; ils sont stabilisés par une protéine appelée Tau laquelle est chimiquement modifiée lors de l’AD ce qui provoque les enchevêtrements et la désorganisation des microtubules. Les plaques séniles se retrouvent également chez le sujet âgé non atteint d’AD mais en nombre moins important et de formation plus lente.
I. Deux facteurs sont constamment retrouvés dans la maladie d’Alzheimer :
1. L’inflammation.
Elle joue un rôle capital. Elle est corrélée :
- au stress oxydant et aux radicaux libres qui affectent toutes les macromolécules du système nerveux.
- au dysfonctionnement des mitochondries et aux troubles de l’absorption et du métabolisme du fer.
2. La présencede métauxlourds.
Ils entrent en compétition avec les coenzymes que sont le fer, le cuivre et le zinc.
- Le mercure : voir les travaux de Boyd E Haley.
- L’aluminium : Sa responsabilité est établie de longue date ; les propos actuels qui tendent à la mettre en doute sont inouïs tant ils sont contredits par une surabondante littérature mondiale.
Le rôle de l’aluminium dans la formation des dépôts fibrillaires et des plaques amyloïdes est largement démontré.
La corrélation entre AD et la teneur des eaux de boissons en aluminium est établie.
II. Le rôle du silicium dans la maladie d’Alzheimer.
- Le silicium est un chélateur de l’aluminium.
- Il diminue l’absorption intestinale de l’aluminium ; lorsque les eaux de boisson sont riches en silicium la fréquence d’AD diminue (Edwardson, Lancet, 1993).
- Il s’agrège à l’aluminium et diminue sa toxicité ; il l’élimine des réactions enzymatiques où il empêchait l’action du fer et du cuivre ; les eaux acides riches en silicium sont les lus efficaces (Birchall,
- Le silicium s’agrège à l’aluminium et prévient la formation des plaques amyloïdes ; il l’extrait des plaques amyloïdes ce qui permet le retour ds protéines à l’état normal (Fasman).
- il augmente l’excrétion rénale d’aluminium (Bellia, Birchall).
Tous ces éléments expliquent le rôle préventif du silicium dans la maladie AD ce que confirment les travaux de E. Carlisle.
Cet auteur a produit un abondant travail sur les multiples effets du silicium publié entre autres dans des revues prestigieuses comme Science. Elle a montré que :
- Le silicium se trouve en abondance dans le tissu nerveux dont il est un composant principal, ce qui confirme les déclarations de personnalités comme Rudolf Steiner et le professeur Rocard.
- L’administration d’aluminium entraîne une baisse de silicium dans le cerveau.
- L’administration simultanée de silicium empêche les effets toxiques de l’aluminium notamment chez les sujets âgés dont le cerveau est moins riche en silicium.
III. Autres interactions importantes du silicium.
Le silicium a une action anti-inflammatoire marquée, il augmente l’activité du fer, du cuivre et du zinc, il permet l’action du sélénium et il agit sur le fonctionnement des mitochondries.
Parmi les autres causes de démence figurent les démences d’origine vasculaire.dans lesquelles le silicium a un rôle préventif et curatif important comme démontré dans l’artériosclérose (Schwartz, Loeper).
Le rôle du silicium est incontournable. Les cellules du corps humain ont besoin de 6mg de silicium par jour (UTHUS). Si l’alimentation ne les apporte pas nous puisons dans notre stock de naissance lequel s’épuise avec l’âge et ne peut être reconstitué. Une supplémentation de notre alimentation en silicium est à l’évidence bénéfique et permet de ne pas épuiser prématurément notre stock.
Il est difficile de comprendre pourquoi toutes ces données sur le silicium sont largement méconnues. Nous pouvons affirmer que le silicium constitue un des secrets de la vie et de la longévité. Comme tous les secrets il présente des mécanismes de défense parmi lesquels certains pièges pour qui tente de le percer :
- Le silicium minéral est toxique pour l’organisme ; il est pro-oxydant et provoque des fibroses hépatiques et rénales ; lorsqu’il est inhalé il provoque des fibroses pulmonaires (silicoses des mineurs).
- Les silicates ne peuvent être utilisés à des concentrations élevées et donc suffisantes car ils deviennent très vite toxiques pour les reins (Birchall, Lancet, 1989).
- Le silicium organique : toutes les formes chimiques ne sont pas équivalentes et certains composés sont toxiques (Garson).
- Depuis son interdiction au niveau européen, les seules sources de silicium organique sont les plantes dont les plus riches en silicium sont le bambou, l’ortie et la prêle.
IV. Encore une fois il existe certains pièges à éviter.
- Le bambou : cette plante vient d’Asie et principalement de Chine ; il n’existe pas de tradition populaire européenne et peu de littérature scientifique ; sa composition précise n’est pas connue ; nous tenons de restaurateurs chinois sérieux le fait qu’il est nécessaire de faire bouillir deux fois le bambou alimentaire en jetant l’eau avant de le consommer.
- La prêle : certaines variétés sont toxiques (prêle des marais et des bois).
Il s’agit de la seule variété bénéfique mais elle peut s’hybrider avec les variétés toxiques ce qui se détecte par chromatographie qui met alors en évidence la présence de kaempferol.
Elle contient du quercétol, c’est pourquoi les extraits produits par extraction à chaud (décoction, tisane) ou en milieu alcoolisé, ou les totums de la plante (poudres, gélules) ne doivent pas être utilisés au-delà de trois semaines. Seule la prêle produite par extraction à froid en milieu aqueux donc contenant peu ou pas de quercétol peut être utilisée de manière prolongée comme cela doit être le cas lors des supplémentations en silicium.
VI. Mais ici encore des pièges existent
La prêle, débarrassée du quercétol doit être utilisée quasiment pure, elle n’est compatible qu’avec un nombre très limité de substances et plantes ; elle ne supporte pas l’association à l’alcool, aux silicates et à la silice minérale ni aux autres plantes par ailleurs bénéfiques.
Il s’agit des pièges que nous avons pu découvrir et qui expliquent que les utilisateurs de silicium ont souvent été déçus malgré des promesses fondées sur des travaux scientifiques du plus haut niveau.
Ces pièges évités,le silicium est un élément incontournable, ce qui explique l’échec des thérapeutiques où il n’est pas pris en compte comme le traitement de l’ostéoporose. En ce qui concerne le cerveau, le silicium :
- Il préserve sa vascularisation par son action protectrice vasculaire notamment préventive de l’artériosclérose (Schwartz, Loeper).
- Il le protège des effets néfastes de l’aluminium.
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Le rôle du silicium dans la maladie d’Alzheimer.
Le silicium est un chélateur de l’aluminium. Il agit comme un puissant neutralisant, il freine son absorption intestinale, annule ses effets toxiques et augmente son élimination rénale.
- Edwardson, à l’aide de l’isotope Al 26 a montré que le pic d’absorption intestinale de l’aluminium était abaissé de 15% quand la concentration sanguine de silicium était de 100µmoles/L et qu’il remontait lorsque la concentration en silicium baissait. Cet auteur a également montré la corrélation entre AD et la présence d’aluminium dans l’eau de boisson et la corrélation inverse avec la présence de silicium dans l’eau de boisson.
- Birchall a montré que : le silicium s’agrège à l’aluminium créant des précipités d’aluminosilicates peu solubles et donc moins toxiques que l’aluminium. L’aluminium inhibe l’action de la prolyl hydroxylase dont le fer est le principal cofacteur. Lorsque la concentration sanguine de silicium atteint six fois celle de l’aluminium celui-ci est extrait de cette enzyme laquelle se remet à fonctionner normalement.
Il a également montré que l’action du silicium est très dépendante du pH et qu’au-dessus de Ph7, 4 son action commençait à faiblir. De nombreux auteurs montrent l’action préventive des eaux acides riches en silicium sur l’artériosclérose. Birchall a également montré que les eaux acides riches en silicium éliminaient chez le poisson les effets toxiques de l’aluminium. Tout ceci rappelle la bioélectronique de Vincent et doit rendre méfiant conte l’alcalinisation régulièrement conseillée et prônée.
- Fasman a montré que :
· Le silicium à la concentration de 100 µmoles/L se fixe à l’aluminium et l’inactive.
· L’aluminium est présent dans les plaques beta-amyloïdes et les dépôts fibrillaires ; le silicium se fixe à l’aluminium et l’extrait de ces protéines ce qui provoque leur solubilisation.
· Le silicium se complexe à l’aluminium et l’empêche de se lier aux protéines ce qui permet deprévenir la formation de dépôts fibrillaires et de plaques séniles.
· Par spectrométrie de masse il montre qu’à faible concentration le silicium a peu d’action mais que dès que sa concentration atteint celle de l’aluminium, l’aluminium est extrait des protéines bêta et des amas fibrillaires ; lorsque la concentration en silicium atteint le double de celle de l’aluminiumces protéines retournent à leur état normal. L’action du silicium est identique que les protéines soient phosphorylées ou non.
- Le silicium augmente l’excrétion rénale d’aluminium ce qui a été démontré par Bellia et Birchall à l’aide d’Al26. Le silicium agit en réduisant la réabsorption de l’aluminium par les tubules rénaux.
Tous ces éléments soulignent le rôle préventif ou tout au moins limitatif du silicium dans la maladie AD.
Cela est suggéré par les travaux d’E. Carlisle.
Cet auteur a produit un abondant travail sur les effets multiples du silicium publiés entre autres dans la prestigieuse revue Science. Elle a montré que le silicium se trouvait en grandes quantités dans le cerveau, différemment réparti selon la fonction des aires. Cela lui faisait dire que le silicium est un des principaux constituants de la matière cérébrale. Elle a montré que l’administration d’aluminium entraîne une baisse du silicium dans certaines aires du cerveau, notamment celles impliquées dans la maladie d’Alzheimer tels l’hippocampe et le noyau de Meynart. La supplémentation en silicium permet une régression des effets de l’aluminium sur le cerveau (dont Fasman a montré les mécanismes chimiques). Elle a également montré que les effets néfastes de l’aluminium dépendent de l’âge : chez le rat âgé de 23 mois l’administration d’aluminium ne provoque pas l’augmentation des taux d’aluminium dans le cerveau, par contre chez les rats de 28 mois est retrouvée une augmentation dans de nombreuses zones du cerveau. Si du silicium est conjointement administré, aucune augmentation ne se produit.
Tout ceci s’explique et démontre la baisse avec l’âge de notre stock de silicium, y compris cérébral, ce qu’ont démontré Uthus et Seaborn en 1996.
Carlisle concluait en insistant sur le fait que le silicium est essentiel pour le fonctionnement du cerveau et qu’il était l’un de ses principaux composants. Cela avait déjà été affirmé par des personnalités comme Rudolf Steiner et le professeur Rocard, ce que Carlisle a ensuite prouvé.
AUTRES INTERACTIONS IMPORTANTES DU SILICIUM :
- Le silicium a une action anti-inflammatoire marquée ce qui se constate facilement sur les pathologies articulaires inflammatoires.
- Le silicium augmente l’activité du fer, du cuivre et du zinc ; ce dernier est impliqué dans l’immunité ; le fer et le cuivre sont indispensables au bon fonctionnement des enzymes anti-oxydantes.
- Le silicium permet l’action du sélénium ; dans certaines situations le sélénium est présent mais les enzymes qui en dépendent ne fonctionnent pas et se remettent à fonctionner par administration de silicium.
- Le silicium agit sur le fonctionnement des mitochondries (en phase d’activité, les mitochondries des cellules hépatiques et rénales augmentent leur captation en silicium). Le silicium augmente l’activité de l’adenyl cyclase qui sert à fabriquer l’ATP par les mitochondries.
Au diagnostic différentiel figurent les autres causes de démence et notamment les démences d’origine vasculaire. Le silicium intervient à nouveau de manière prépondérante : son rôle préventif et curatif de l’artériosclérose est démontré notamment par Schwartz dont les travaux sont parus entre autres dans la prestigieuse revue Nature.
Le rôle du silicium est incontournable. Les cellules du corps humain ont besoin de 6mg de silicium par jour (UTHUS). Si l’alimentation ne les apporte pas nous puisons dans notre stock de naissance lequel s’épuise avec l’âge et ne peut être reconstitué.
Une supplémentation de notre alimentation en silicium est à l’évidence bénéfique et permet de ne pas épuiser prématurément notre stock.
Il est difficile de comprendre pourquoi toutes ces données sur le silicium sont largement méconnues. Nous pouvons affirmer que le silicium constitue un des secrets de la vie et de la longévité. Comme tous les secrets il présente des mécanismes de défense parmi lesquels certains pièges pour qui tente de le percer:
- Le silicium minéral est toxique pour l’organisme ; il est pro-oxydant et provoque des fibroses hépatiques et rénales ; lorsqu’il est inhalé il provoque des fibroses pulmonaires (silicoses des mineurs).
- Les silicates ne peuvent être utilisés à des concentrations élevées et donc suffisantes car ils deviennent très vite toxiques pour les reins (Birchall).
- Le silicium organique : toutes les formes chimiques ne sont pas équivalentes et certains composés sont toxiques (Garson).
- Depuis son interdiction au niveau européen, les seules sources de silicium organique sont les plantes dont les plus riches en silicium sont le bambou, l’ortie et la prêle.
Encore une fois il existe certains pièges à éviter.
Le bambou : cette plante vient d’Asie et principalement de Chine ; il n’existe pas de tradition populaire européenne et peu de littérature scientifique ; sa composition précise n’est pas connue ; nous tenons de restaurateurs chinois sérieux le fait qu’il est nécessaire de faire bouillir deux fois le bambou alimentaire en jetant l’eau avant de le consommer.
La prêle : certaines variétés sont toxiques (prêle des marais et des bois).
La prêle des champs : il s’agit de la seule variété bénéfique mais elle peut s’hybrider avec les variétés toxiques ce qui se détecte par chromatographie qui met alors en évidence la présence de kaempferol.
Elle contient du quercétol ; c’est pourquoi les extraits produits par extraction à chaud (décoction, tisane) ou en milieu alcoolisé ou les totum de la plante (poudres, gélules) ne doivent pas être utilisés au-delà de trois semaines. Seule la prêle produite par extraction à froid en milieu aqueux donc contenant peu ou pas de quercétol peut être utilisée de manière prolongée comme cela doit être le cas lors des supplémentations en silicium.
Mais ici encore des pièges existent :
La prêle, débarrassée du quercétol doit être utilisée quasiment pure, elle n’est compatible qu’avec un nombre très limité de substances et plantes ; elle ne supporte pas l’association à l’alcool, aux silicates et à la silice minérale ni aux autres plantes par ailleurs bénéfiques.
Il s’agit des pièges que nous avons pu découvrir et qui expliquent que les utilisateurs de silicium ont souvent été déçus malgré des promesses fondées sur des travaux scientifiques du plus haut niveau.
Ces pièges évités, le silicium est un élément incontournable, ce qui explique l’échec des thérapeutiques où il n’est pas pris en compte comme le traitement de l’ostéoporose.
En ce qui concerne le cerveau, le silicium :
- préserve sa vascularisation par son action protectrice vasculaire notamment préventive de l’artériosclérose ( Schwartz, Loeper).
- Il le protège des effets néfastes de l’aluminium.
Yves Baccichetti MD
Contact: 06.50.62.86.90
Références :
Loeper, J., et al. « The antiatheromatous action of silicon. » Atherosclerosis, 33: 397-408, 1979.
K. Cooke and M.H Gould, « The Health effetc of aluminium » – A review , Perpectives in Public Health, October 1, 1991; 111(5): 163-168
Edwardson JA, Moore PB, Ferrier IN, et al. « Effect of silicon on the gastrointestinal absorption of aluminium ». Lancet, 342:211-2, 1993.
Carlisle, E.M. Et al., « Effect of Dietary Silicon and Aluminium on Silicon and Aluminium Levels in Rat Brain », Alzheimer Disease and Associated Disorders, 1(2):83-89 (1987).
Le silicium chez les seniors
Le silicium est l’élément anti-vieillissant majeur aussi indispensable que méconnu tant du grand public que des milieux médicaux.
Le vieillissement est corrélé à une perte et une baisse du silicium des organes qu’il faut ralentir par une alimentation adéquate.
Le silicium est un constituant indispensable à tout être vivant. Il a été nécessaire dès la première étape de la vie sur Terre, la fabrication des acides aminés.
Il provoque la croissance des organismes jeunes. Cela a été démontré par Carlisle et Schwartz dont les travaux ont été publiés respectivement dans les prestigieuses revues Scienceet Nature: des carences expérimentales en silicium chez les foetus d’animaux entrainent de très importantes anomalies morphologiques rapidement incompatibles avec la vie.
Il maintient la verticalité de tous les êtres vivants. Rudolf Steiner disait que sans silicium le monde serait un monde horizontal. Le professeur Rocard ajoutait que sans silicium le monde serait un monde inerte et muet. C’est en effet le silicium qui sert à transmettre l’information au sein des organismes vivants.
Il accélère toutes les réactions de chimie organique, c’est à dire la chimie du vivant. L’action du fer, du cuivre, du zinc et du sélénium est augmentée par le silicium. Les mitochondries qui sont les organites qui fournissent notre énergie sous forme d’ATP ont besoin du silicium pour fonctionner.
Ainsi les carences en silicium provoquent un ralentissement de tous les métabolismes.
Une supplémentation en silicium chez les sujets âgés provoque un regain parfois spectaculaire de force et de tonus musculaire.
Les besoins de l’organisme sont de 5 à 6g par jour au niveau cellulaire; si l’alimentation ne les apporte pas nous les puisons dans nos organes dont la structure s’altère. Ils perdent leur protection contre certaines maladies et leur vieillissement s’accélère.
Les organes les plus riches en silicium sont chez l’Homme, par ordre, l’aorte, la peau, les tendons, le cerveau, les reins.
Ils sont protégés par leur silicium, par exemple:
- les lésions d’artériosclérose et les plaques d’athérome ne surviennent que lorsque les parois artérielles ont perdu leur silicium. Elles contiennent 14 fois moins de silicium que les artères indemnes.
- les lésions typiques de la maladie d’Alzheimer ne surviennent que lorsque le cerveau a perdu son silicium qui le protégeait des effets néfastes de l’aluminium.
Pour ces raisons on comprendra que le silicium est un protecteur du cerveau, de sa vascularisation et de son oxygénation. Cela est confirmé dans les milieux gériatriques en Allemagne où le silicium est utilisé de longue date. Des études récentes ont montré que lorsque les autres boissons sont riches en silicium la fréquence de la maladie d’Alzeihmer est plus basse.
Des études plus anciennes faites en Scandinavie et dans les grandes villes d’Amérique du Nord montrent une fréquence moindre de l’ostéoporose, des accidents cardiaques, de l’athérosclérose, de l’artériosclérose et des cancers.
Il y a donc avantage et même nécessité à se supplémenter régulièrement en silicium, notamment à partir de la cinquantaine, âge où la perte de silicium s’accélère.
Outre son action sur les métabolismes, le silicium est l’élément indispensable à la structure de certains tissus et au maintien de la station verticale.
La forme et la structure et la fermeté des organes est assurée par une trame faite de collagène. Les ligaments et fascias qui maintiennent les organes dans les3 dimensions en évitant leur ptose sont faits de collagène. Les os sont faits de matrices de collagène sur lesquelles s’est ensuite fixé le calcium.
Le collagène est fait d’une longue chaine d’un acide aminé appelé hydroxyproline; les maillons d’hydroxyproline sont reliés entre eux par leurs groupements -OH. Comme les mêmes pôles des aimants, les groupements -OH se repoussent et c’est grâce au silicium qu’ils peuvent s’assembler. Sans silicium il ne peut y avoir de collagène. Voilà pourquoi la qualité du collagène des sujets âgés s’altère ce qui explique un grand nombre de troubles qu’ils présentent.
Cela souligne à nouveau l’importance qu’il y a à ne pas épuiser le silicium des organes en adoptant une alimentation adéquate.
Le silicium est nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Cela a été démontré par les célèbres expériences de Kervan et les études faites chez l’homme montrent que le silicium est actif contre l’ostéoporose. Son action la plus efficace est préventive en phase de pré-ménopause.
Tout ceci explique pourquoi la perte de silicium provoque l’affaissement des sujets âgés. Tassement vertébral, laxité des ligaments intervertébraux, perte de tonus des muscles intervertébraux et aussi perte de hauteur des disques intervertébraux par déshydratation: l’acide hyaluronique synthétisé grâce au silicium et le silicium lui-même retiennent l’eau et assurent l’hydratation des disques intervertébraux et de nombreux tissus comme la peau.
La perte de silicium affecte la qualité de la peau: sa fermeté est assurée par le collagène fabriqué par les fibroblastes. Les peaux âgés présentent une épaisseur de tissu conjonctif, fait de fibroblastes, moins importante. Le silicium provoque la multiplication des fibroblastes. Son hydratation est assuré par l’acide hyaluronique, qui dépend du silicium, et par le silicium lui-même. Le silicium est donc efficace sur les fragilités cutanées et les rides. Un signe de carence silicium: la déshydratation de l’éminence hypothénar située entre le pouce et l’index.
Parmi les multiples actions du silicium deux sont intéressantes à souligner:
- Le sélénium aux effets anti-vieillissants bien connus: dans certaines situations pathologiques, le sélénium est l’élément le plus efficace à titre préventif et curatif mais il ne fonctionne qu’après adjonction de silicium.
- Le DHEA dont l’action est célèbre: elle est fabriquée dans les mitochondries, sa production baisse avec l’âge parallèlement à la baisse du silicium; une supplémentation en DHEA a les mêmes effets sur la force et le tonus musculaire que le silicium; il existe donc une similitude et une interaction entre DHEA et silicium.
A la lumière de tous ces faits et données, l’intérêt de maintenir autant que possible les réserves de silicium est évident. Une supplémentation en silicium est une aide importante en cas de:
- ostéoporose et problèmes osseux de toute nature.
- douleurs et raideurs articulaires.
- fragilité cutanée, rides, vieillissement cutané.
- ongles et cheveux cassants.
- artériosclérose, plaques d’athérome, artérite.
- maladie d’Alzheimer.
- troubles de la cicatrisation, ulcères chroniques, escarres.
- oedème et trouble de l’élimination rénale.
- perte urinaire.
- baisse de l’immunité: le silicium entraine une prolifération des lymphocytes.
- déclin de la fonction rénale, le silicium provoque une augmentation de la filtration glomérulaire et de la clairance à la créatinine.
Le silicium reste actif à tout moment sur les rides et certaines maladies chroniques comme l’ostéoporose et l’artériosclérose mais une atrophie des reins ne régressera pas et une colonne vertébrale affaissée ne se redressera plus. C’est donc à titre préventif que le silicium est le plus efficace notamment à partir de la cinquantaine, âge où le vieillissement s’accélère.
Le principe d’une supplémentation en silicium étant évident et bien compris, il reste à s’informer sur le type de silicium à utiliser car toutes les formes de silicium ne sont pas équivalentes et certaines peuvent aboutir à des effets inverses.
Silicium et vieillissement.
Par Yves Baccichetti MD.
Le silicium est un agent inti-vieillissement majeur. Il est capable de provoquer la régression et la guérison de lésions comme l’athérosclérose et l’ostéoporose mais son intérêt est principalement préventif. Étant données les carences de l’alimentation moderne en silicium, une supplémentation est indiquée chez chacun à partir de cinquante ans.
En abordant ce sujet deux questions viennent à l’esprit: d’où vient la vitalité et la force des organismes jeunes, pourquoi s’étiole-t-elle avec l’âge et quels sont les mécanismes de vieillissement?
La médecine occidentale ne répond pas à la première question et ne se la pose d’ailleurs pas. En ce qui concerne les mécanismes de vieillissement, il existe au moins soixante-dix théories. Aucune n’est fausse mais leur nombre témoigne du fait qu’aucune n’est complète ni totalement satisfaisante (1). Aucune des théories officiellement admises ne prend en compte le rôle du silicium.
Pour la médecine chinoise, l’énergie vitale ou énergie ancestrale nous vient de nos ancêtres, elle est fixée dès la naissance, s’épuise progressivement, ne peut être renouvelée, il convient donc de ne pas la gaspiller inconsidérément, les reins en sont les dépositaires.
Le parallélisme est frappant avec le silicium.
Nous disposons d’un stock de naissance de six à huit grammes, il s’épuise avec l’âge et ne peut être renouvelé. Le corps a besoin de six à huit milligrammes par jour de silicium pour fonctionner correctement. Si l’alimentation ne les apporte pas nous puisons dans notre stock que nous épuisons progressivement. Il commence à baisser dès l’âge de dix ans. Entre 25 et 30 ans la perte atteint 50% et elle devient de plus en plus importante à partir de 50 ans (2). Les personnes âgées dont le stock de silicium est toujours très bas remarquent rapidement un regain de tonus et de force musculaire lorsqu’elles se supplémentent en silicium.
Celui-ci est indispensable dès la formation de la vie. Il est admis que la vie sur Terre a débuté par la formation des acides aminés créés à partir d’atomes de carbone, azote, oxygène et hydrogène soumis à de fortes décharges électriques par la foudre. Ces expériences ont été reproduites avec succès en laboratoire mais ne réussissaient qu’en présence obligatoire d’un cristal de silicium. Les réactions de chimie organique, chimie du carbone et de la vie, fonctionnent beaucoup plus vite et avec de meilleurs rendements lorsque le silicium est présent (3).
Qui dit réaction chimique dit nécessairement fourniture d’énergie. Au niveau cellulaire, elle est fournie par des organites appelés mitochondries. Notre état de santé dépend du fonctionnement de nos mitochondries. Le taux d’homocystéine qui révèle leur état de fonctionnement est prédictif d’accidents cardiaques. Les sportifs de haut niveau le sont parce que leurs mitochondries fonctionnent mieux que celles de la moyenne des gens (1).
Les mitochondries transforment, avec un très haut rendement, les substrats en ATP qui est la forme d’énergie que nous utilisons. Nous consommons 50kg d’ATP par jour lequel est fabriqué par nos mitochondries et notamment sous l’action d’une enzyme appelée adenyl cyclase. Des études faites au niveau hépatique et rénal, organes qui ont le plus besoin d’énergie, montrent que lorsqu’ils entrent en action leurs mitochondries augmentent leur captation de silicium (3, 4). Le silicium est donc nécessaire au fonctionnement des mitochondries. L’action de l’adenyl cyclase est augmentée par la présence de silicium (5).
Le silicium est nécessaire à la croissance et notamment à la croissance verticale (6). Ensuite il maintient la station érigée en permettent la synthèse des tissus de soutien, tissus osseux, ligaments, fascias, tendons, cartilages. Il existe à nouveau un parallélisme frappant entre la baisse du silicium et la dégradation des tissus de soutien.
Le silicium intervient directement dans la synthèse du collagène qui est le composant principal du tissu conjonctif. Il stimule la prolifération des fibroblastes qui fabriquent le tissu conjonctif et le collagène. Il stimule la multiplication des ostéoblastes et inhibe la formation des ostéoclastes. Cela lui confère une action osseuse fondamentale.
L’affaissement qui survient avec l’âge est également dû aux tassements des disques intervertébraux notamment sous l’effet de la déshydratation. Le silicium est un capteur d’eau, sa perte entraîne une déshydratation. La déshydratation de l’éminence hypothénar (située entre pouce et index) est un signe de manque de silicium et se corrige rapidement par supplémentation.
Il existe à nouveau un parallélisme avec âge, déshydratation et silicium. Les organismes jeunes, riches en silicium, contiennent beaucoup d’eau. Au fur et à mesure que nous vieillissons nous perdons de plus en plus d’eau alors que notre stock de silicium baisse.
Silicium et artères.
Le bon sens populaire dit que nous avons l’âge de nos artères. Or le silicium est un protecteur vasculaire indispensable. Dans les régions ou les villes où l’eau de boisson est riche en silicium, les accidents cardiaques et les cas d’artériosclérose sont moins nombreux. La supplémentation en silicium prévient la survenue d’artériosclérose qui était avant le développement de la maladie d’Alzheimer la cause la plus fréquente de démence sénile. Il agit en permettant la synthèse de l’élastine qui assure l’élasticité des vaisseaux. L’aorte contient 40% d’élastine. Lors de pathologies artérielles, sclérose, athérome, artérite, les parois des vaisseaux contiennent quatorze fois moins de silicium que celles des vaisseaux indemnes de ces affections. Le silicium est donc nécessaire à la santé de nos artères notamment à titre préventif (voir silicium et circulation sanguine).
Silicium et cerveau.
La baisse des performances cérébrales et certaines dégradations structurelles sont caractéristiques des sujets âgés.
La supplémentation en oméga 3, vitamine D, fer, anti-oxydants de type vitamine E, co-enzyme Q10, acide alpha-lipoïque ont des effets démontrés (1). Mais comme habituellement il manque à ces recommandations un composant essentiel: le silicium.
Son administration chez le sujet âgé entraîne une amélioration des performances cérébrales y compris chez les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer. Les mécanismes d’action sont nombreux, notamment:
- augmentation de la production d’énergie par augmentation de l’action des mitochondries.
- augmentation de l’action du fer qui intervient dans la synthèse des neurotransmetteurs.
- amélioration de la vascularisation et de l’oxygénation cérébrale.
- action sur les plaques amyloïdes séniles.
Il s’agit de l’accumulation de protéines anormales, insolubles, qui s’agrègent autour des neurones entraînant leur destruction. C’est un des mécanismes retrouvés dans la maladie d’Alzheimer sous ‘effet de l’aluminium. Mais les plaques amyloïdes se retrouvent également chez les sujets âgés indemnes et elles seraient donc une caractéristique du vieillissement. Or le silicium a une action démontrée sur les plaques amyloïdes: il prévient leur formation, provoque leur solubilisation et leur régression. Le silicium protège le cerveau des effets néfastes de l’aluminium. Les travaux expérimentaux montrent que le cerveau des sujets jeunes est protégé par la haute teneur en silicium du cerveau. Avec l’âge, le stock en silicium baisse et le cerveau est moins protégé. Lorsque du silicium est administré conjointement à de l’aluminium ce dernier voit ses effets diminués (voir silicium et maladie d’Alzheimer).
Silicium et peau.
La peau est l’organe sur lequel les effets du vieillissement sont le plus facilement visibles. Embryologiquement, la peau et le cerveau ont la même origine, l’ectoderme, et selon certains auteurs la peau est le reflet de notre système nerveux notamment en ce qui concerne les agressions par les radicaux libres. Le silicium provoque la synthèse du collagène qui renforce la peau, de l’élastine qui donne son élasticité à la peau et des protéoglycanes qui sont les précurseurs de l’acide hyaluronique qui confère à la peau son hydratation.
Silicium, rein et immunité.
Les deux fonctions particulièrement altérées par l’âge sont les fonctions immunitaires et les fonctions rénales.
Le silicium stimule les fonctions immunitaires en favorisant la multiplication des lymphocytes et en augmentant la sécrétion d’anticorps par les plasmocytes.
Le rein est l’organe le plus touché par l’âge. Le déclin des fonctions rénales est inexorable avec l’âge (voir rein et vieillissement). Le poids moyen du rein est de 350g chez l’adulte alors qu’il n’est plus que de 200g chez le vieillard. La sclérose débute à la zone glomérulaire (vasculaire) et se poursuit à la chambre urinaire. La membrane de filtration s’épaissit et présente un grand nombre de protéines anormales, tout comme les plaques séniles présentes au niveau du cerveau.
Des facteurs aggravant sont retrouvés: athérome, hypertension artérielle, infarctus, c’est-à-dire stress oxydatif et inflammation, diabète, maladies auto-immunes, stress (1).
Le rein est particulièrement sensible aux métaux lourds, plomb mercure et aluminium (7). L’aluminium accélère le vieillissement (8), le mercure provoque athérosclérose et problèmes cardiaques (7), le plomb augmente considérablement la mortalité par cancers et accidents cardiaques (9).
Le rein est particulièrement sensible au plomb. Ce sujet est particulièrement bien documenté (7, 9). Une baisse minime du niveau de plomb sanguin entraîne une augmentation sensible de la clearance à la créatinine, durable et un allongement de la durée de vie (7, 9, 10).
Le rôle anti-inflammatoire, anti-sclérosant et protecteur vasculaire du silicium est parfaitement établi et cette action se vérifie probablement au niveau rénal. Mais, étant donnée la particularité des glomérules, il est difficile de penser qu’une réparation après destruction soit possible. C’est donc à titre préventif que le silicium doit être utilisé. Une mention particulière doit être faite à la prêle, qui outre les effets du silicium présente la particularité de s’opposer à l’action de l’élastase, enzyme qui détruit l’élastine et provoque sclérose et fibrose (11).
Parmi les faits établis de l’action du silicium sur les reins:
- les plantes riches en silicium sont réputées soutenir les fonctions rénales (11).
- l’administration de silicium augmente les clearances, notamment celle du sodium et celle de la créatinine de manière significative (12).
- les mitochondries des cellules rénales captent plus de silicium lorsqu’elles sont en action (3, 4).
- l’excrétion rénale d’aluminium est augmentée sous l’effet du silicium (voir action du silicium et maladie d’Alzheimer).
Mais toutes les formes de silicium ne sont pas favorables:
- le silicium minéral est pro-oxydant et provoque des fibroses rénales (13).
- les silicates entrent à certaines concentrations des insuffisances rénales (14).
- chez le sujets dialysées des accidents rénaux et cérébraux se sont produits et rapportés au silicium (silicones des tubulures).
Ainsi, le rôle du silicium est absolument incontournable à toutes les étapes de la vie dont il réalise le support. Une supplémentation chez les sujets carencés, ce qui est le cas de la majorité de la population notamment après cinquante ans, est des plus bénéfiques. Mais toutes les formes de silicium ne sont pas favorables et il convient donc de se documenter et de se renseigner avant d’entreprendre cette démarche.
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Elément indispensable pour un bon drainage : le silicium
Par Yves BACCICHETTI
Les déchets de nos métabolismes et les déchets toxiques que nous absorbons sont neutralisés par le foie et éliminés par les voies biliaires, les reins et la peau…
Une carence en silicium, outre le fait qu’elle entraine un vieillissement prématuré, ralentit tous les métabolismes y compris les fonctions d’élimination et de détoxication.
Le silicium permet d’entretenir les organes, y compris ceux impliqués dans l’élimination et leur assure un environnement favorable à leur bon fonctionnement.
• Une colonne vertébrale solide et souple est la première clef d’une bonne santé. Le silicium est indispensable à la fixation du calcium sur l’os et c’est pourquoi les traitements de l’ostéoporose qui n’intègrent pas le rôle du silicium sont voués à l’échec. Les sujets âgés, qui ont perdu la majorité de leur silicium, s’affaissent notamment parce que leurs disques intervertébraux perdent leur hauteur à la suite de la déshydratation. Or le silicium fixe l’eau et permet la synthèse de l’acide hyaluronique qui entre dans la composition des cartilages et des disques.
• Le diaphragme a un rôle essentiel dans le maintien de la santé : il assure la ventilation des poumons, il repose sur le foie et les reins et ses contractions, par des phénomènes de pression et dépression améliorent la circulation sanguine de ces organes. Le diaphragme est un muscle qui est toujours en action ; il s’insère sur la colonne vertébrale dont les anomalies provoquent des dysfonctionnements du diaphragme ; il doit être à la fois solide et souple.
Le silicium est nécessaire à cet ensemble car il augmente le tonus et les performances musculaires, il est nécessaire à la synthèse du collagène qui assure la fermeté des tissus et à la synthèse de l’élastine qui assure leur souplesse.
• La stase veineuse est un grand facteur de maladies car elle empêche l’évacuation des déchets toxiques. Or le silicium, et notamment la prêle, ont une action protectrice veineuse puissante. Par exemple : de nombreuses personnes qui prennent régulièrement de la prêle pour des problèmes d’ostéoporose constatent après quelques semaines la disparition de leurs hémorroïdes.
• La ptose des organes qui survient avec l’âge ou prématurément dans certaines conditions pathologiques est une grande cause de dysfonctionnement. Cela se vérifie particulièrement au niveau des voies urinaires et notamment du rein et c’est le silicium qui assure le maintien de ces organes par son action sur le collagène et donc la solidité des fascias et ligaments.
Le rein est l’organe de l’élimination sur lequel le silicium a une action la plus visible. L’examen biologique le plus courant pour apprécier la fonction rénale est la clearance à la créatinine. L’administration de silicium provoque une augmentation de la filtration glomérulaire et une augmentation de la clearance du sodium et de la créatinine. Cela signifie que le silicium augmente les performances du rein et permet l’élimination du sodium excédentaire, fréquent dans notre alimentation.
La tradition populaire millénaire confirme que toutes les plantes riches en silicium ont une action rénale puissante. La prêle mérite une mention particulière car il s’agit d’une plante hors du commun
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Un grand nombre de ses propriétés s’explique par sa richesse en silicium mais elle est également riche en minéraux absorbables, magnésium, potassium, calcium, en vitamine C, en antioxydants, polyphénols, quercétine, flavonoïdes ce qui explique l’étendue de ses bienfaits. Elle présente en outre la particularité de s’opposer à l’élastase, enzyme qui détruit l’élastine et qui provoque fibroses, scléroses et dysfonctionnement. La prêle a donc une action préventive très importante.
Mais elle nécessite des précautions d’emploi particulières et il est préférable de s’adresser à des laboratoires spécialisés. Il est en effet indispensable que les extraits de prêle soient produits par pression à froid, en milieu aqueux non alcoolisé. La prêle ne doit pas être mélangée à d’autres plantes, à des huiles essentielles ou à de la silice minérale. Ces conditions remplies, la prêle est une plante indispensable au fonctionnement des organes de drainage et notamment du foie et des reins.
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Silicium et voies urinaires.
Les carences en matériaux et oligo éléments provoquent des difficultés de réparation et des dysfonctionnements tissulaires. La nutrition est donc un moyen essentiel pour optimiser et pérenniser nos résultats.
Mais lorsqu’on consulte des ouvrages de médecine nutritionnelle ou qu’on assiste à des conférences sur le sujet, force est de constater l’absence constante d’un élément pourtant essentiel, le silicium, y compris dans les domaines de la médecine anti-âge alors que le silicium est l’agent anti-vieillissant majeur, bien avant le sélénium.
Ainsi l’action et les bienfaits du silicium sont peu connus. Avant d’évoquer son action sur les voies urinaires, il est utile de rappeler son action générale et ce d’autant plus que le silicium est un ami précieux du kinésithérapeute et de l’ostéopathe.
- Le silicium est nécessaire à la synthèse du collagène qui donne sa fermeté aux tissus conjonctifs, tendons, ligaments, fascias, peau.
- Le silicium est nécessaire à la synthèse de l’élastine qui donne leur souplesse aux tissus, articulations, artères, peau.
- Le silicium est nécessaire à la synthèse des protéoglycanes qui forment le cartilage et sont les précurseurs de l’acide hyaluronique qui est notamment un capteur d’eau et un agent hydratant de la peau.
- Le silicium est indispensable au métabolisme osseux et c’est pourquoi les traitements de l’ostéoporose qui n’intègrent pas le silicium sont voués à l’échec.
Il provoque la multiplication des ostéoblastes et la formation des matrices de collagène, il inhibe l’action des ostéoclastes et il est nécessaire à la fixation du calcium sur les os. Cela est démontré expérimentalement et publié dans des revues aussi prestigieuses que Science, Nature, JAMA, Lancet… On comprend d’autant moins que le silicium soit quasiment totalement ignoré du monde médical.
Les preuves de l’action du silicium sont connues de longue date. Déjà en 1933 le Professeur Leriche avait remarqué les effets des carences en silicium dans une publication intitulée « Les phénomènes de cancérisation dans les régions pauvres en silicium ». Ensuite, plusieurs études épidémiologiques réalisées en Scandinavie et dans les grandes villes d’Amérique du Nord montrent que lorsque les eaux de boisson sont riches en silicium, la fréquence de l’ostéoporose, de l’artériosclérose, des accidents cardiaques, de la maladie d’Alzheimer et des cancers est moindre.
Le silicium est présent dès la formation de la vie.
Celle-ci aurait débuté par la formation des acides aminés à partir de carbone, azote, oxygène et hydrogène sous l’action de la foudre. Cela a été reproduit avec succès en laboratoire mais ces expériences ne fonctionnaient qu’en présence obligatoire d’un cristal de silicium.
Voici un ouvrage intitulé « Rôle du bore et du silicium dans la synthèse organique »: ouvrage très spécialisé destiné aux chimistes et qui dit notamment que toutes les réactions où les quatre éléments sont impliqués fonctionnent beaucoup plus vite et avec de meilleurs rendements lorsqu’on y ajoute du silicium.
A des stades plus évolués, d’autres éléments entrent en jeu comme le fer, cuivre, zinc, sélénium, phosphore…
- Il est démontré que l’action du fer, du cuivre et du zinc est augmentée par la présence de silicium. Lorsqu’on sait que ces éléments sont impliqués dans plus de 300 réactions biochimiques de l’organisme on conçoit mieux l’importance du silicium.
- Le silicium est nécessaire à l’action bien connue du sélénium. Une étude faite en Finlande à propos des mammites du bétail, ce qui posait de graves problèmes économiques, a montré que le traitement préventif et curatif le plus efficace consistait en l’administration de sélénium. Mais dans certaines situations, alors que le sélénium était présent, les réactions ne fonctionnaient pas et le sélénium se remettait à fonctionner en présence de silicium. Cette étude est en outre très intéressante car elle insiste sur les dangers du silicium lorsque celui-ci est absorbé sous forme inappropriée c’est-à-dire sous forme minérale.
Les réactions chimiques sont en fait des transferts d’énergie par l’intermédiaire des électrons. Ceux-ci sont fournis par l’ATP, adénosine triphosphate, dont nous consommons 50kg par jour. L’ATP est fabriquée dans les mitochondries, notamment sous l’action d’une enzyme appelé adenyl cyclase.
Or :
- Les mitochondries des cellules hépatiques et rénales (organes dont le fonctionnement nécessite beaucoup d’énergie comme en témoigne la présence de très nombreuses mitochondries dans leurs cellules) captent plus de silicium lorsque ces organes sont actifs.
- L’action de l’adenyl cyclase est augmentée en présence de silicium.
Ainsi le silicium participe à la fabrication et à la fourniture d’énergie. Cela se vérifie particulièrement chez les personnes âgées qui retrouvent un regain de force et de tonus musculaire lors d’une supplémentation en silicium.
Le rôle du silicium dans de nombreuses autres réactions biochimiques impliquant des enzymes capitales comme la proline hydroxylase, l’ornithil transferase a été démontré ce qui aboutit à la conclusion suivante: chaque fois qu’il se passe quelque chose dans un organisme vivant, la présence de silicium est nécessaire.
C’est lui qui provoque la croissance et notamment la croissance verticale. Il maintient ensuite la verticalité en permettant la synthèse des tissus de soutien, os, ligaments, tendons, tonus musculaire.
Nous nous affaissons avec l’âge alors que notre stock en silicium baisse. Une des raisons de l’affaissement est la perte de hauteur des vertèbres mais surtout des disques intervertébraux sous l’effet de la déshydratation; le silicium et l’acide hyaluronique dont sa synthèse dépend sont des capteurs d’eau.
Il y a donc une corrélation entre la baisse du stock de silicium et le vieillissement et tout une série de pathologies rapportées à l’âge comme l’ostéoporose ou les problèmes artériels qui se préviennent et même se guérissent par une supplémentation en silicium.
Quelles sont les principaux organes et tissus sur lesquels le silicium agit ?
- Action osseuse: l’ostéoporose en est l’exemple typique; il est largement démontré par la pratique que les apports de calcium, phosphore, etc. ne permettent pas d’améliorer, ou alors très peu, la situation, alors que le rôle du silicium est démontré, tant à titre préventif qu’à titre curatif; les résultats sont visibles après six mois de supplémentation.
- Action articulaire par son effet sur les ligaments, tendons et cartilages; cela ne se constate pas que chez les personnes âgées mais aussi chez les sujets jeunes: plusieurs sportifs qui prenaient du silicium pour lutter contre leur perte de cheveux, ont relaté la disparition de craquements articulaires après trois semaines de supplémentation.
- Action musculaire avec augmentation du tonus et de la force musculaire; cela est très visible chez les personnes âgées mais se retrouve aussi chez les sportifs de la cinquantaine dont la force musculaire commence à décliner.
- Action anti-inflammatoire: cela se vérifie aisément sur les pathologies articulaires inflammatoires; la prêle est particulièrement anti-inflammatoire: des expériences faites sur des pattes de rats sur lesquelles des dérivés benzéniques, particulièrement irritants avaient été posés ont vu une disparition en quelques heures de l’inflammation par application d’alcoolature de prêle; cette action anti-inflammatoire du silicium est très importante car l’inflammation chronique est retrouvée dans de nombreuses pathologies dont la guérison passe par la réduction de l’inflammation.
- Action vasculaire du silicium: c’est une action fondamentale; le dicton populaire dit que nous avons l’âge de nos artères; il a été démontré que lors de pathologies artérielles, athéromes, artériosclérose, artérite, les parois artérielles contenaient quinze fois moins de silicium; le rôle préventif du silicium a été prouvé mais également son rôle curatif, ce qui a donné lieu à plusieurs thèses de doctorat dans les années 70 avant que le rôle du silicium ne soit occulté.
Trois mécanismes peuvent être retenus:
- toutes les maladies cardio-vasculaires sont des maladies inflammatoires.
- il faut du silicium pour fabriquer l’élastine (la paroi aortique contient 40% d’élastine), une mention spéciale à la prêle: elle s’oppose à l’action de l’élastase, enzyme responsable de la destruction de l’élastine.
- l’action du silicium sur les mitochondries; le taux d’homocystéine, qui renseigne sur le fonctionnement des mitochondries, est indicatif d’accidents cardio-vasculaires futurs.
Action neurologique du silicium:
- chez les sujets âgés, augmentation des performances cognitives; le silicium est très utilisé dans les milieux gériatriques en Allemagne.
- action sur les névrites, probablement par son action anti-inflammatoire.
- action efficace sur la maladie d’Alzheimer; le silicium agit notamment en protégeant le cerveau des effets de l’aluminium; selon Edith Carlisle, auteur d’abondants travaux sur le silicium, publiés dans les revues les plus prestigieuses, le cerveau est protégé tant que sa réserve en silicium est suffisante; lorsqu’elle commence à baisser, l’aluminium peut alors élaborer son œuvre destructrice. Le silicium administré à doses suffisantes, permet une restitution des lésions et notamment la disparition des plaques beta-amyloïdes lesquelles se retrouvent aussi chez les sujets âgés non porteurs de la maladie d’Alzheimer et qui seraient une caractéristique du vieillissement.
- Action sur la peau et les phanères: par la synthèse du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique, le silicium est un puissant protecteur de la peau; son action se constate rapidement sur ongles et cheveux cassants.
Action du silicium sur les voies urinaires.
A l’exception du rein, dont la fonction s’estime par des examens biologiques, il n’existe pas beaucoup de travaux sur l’appareil urinaire mais à la lumière de ce qui vient d’être dit, l’effet du silicium se déduit aisément.
La tradition populaire millénaire attribue aux plantes riches en silicium, ortie et prêle, une action rénale et urinaire puissante. Mais attention, la médaille a un revers et nous en reparlerons plus tard.
La prêle est présentée dans la plupart des ouvrages de phytothérapie comme:
la plante reminéralisante par excellence. C’est la plante de l’ostéoporose.
active sur tous les problèmes de voies urinaires quels qu’ils soient, hématuries, calculs, ptoses, rétention d’urine, problèmes de prostate, oedèmes…
Comment agit-elle ?
La majorité de ses effets provient de sa richesse en silicium assimilable: la prêle contient en moyenne 10 à 15% de silicium; certaines variétés de montagne en contiennent jusqu’à 70%; mais elle contient aussi des flavonoïdes, de la quercétine, des sels minéraux assimilables comme magnésium, potassium et c’est cet ensemble qui explique tous ces effets.
Les grands mécanismes physiopathologiques sur lesquels le silicium et plus particulièrement la prêle agissent pourraient être les suivants:
1. la stase veineuse.
Il s’agit d’un problème dont l’importance est souvent méconnue; elle est souvent citée, plus à titre subsidiaire que comme cause principale, mais lorsqu’on commence à suspecter son rôle et qu’on le recherche systématiquement, elle est constamment retrouvée. Il suffit d’observer l’état veineux des membres inférieurs des patients à problèmes.
Le petit bassin est richement vascularisé et richement innervé; il s’agit d’un endroit exigu dans lequel se trouvent de nombreux organes. La stase veineuse aura rapidement un retentissement mécanique:
compression artérielle, d’où spasmes et diminution de la vascularisation.
irritation nerveuse et troubles de la conduction nerveuse avec influence probable sur l’innervation sympathique et parasympathique notamment de la vessie.
compression veineuse d’où extension de la stase à d’autres organes.
La stase veineuse a un effet métabolique: retard d’évacuation du sang veineux et donc des déchets qu’il transporte d’où inflammation et perturbations métaboliques dans les zones de stagnation; ralentissement du flux artériel, d’où hypoxie et création de déchets supplémentaires.
Tout ceci entraîne de nombreux troubles parmi les plus graves: les organes correctement vascularisés ne font pas de cancer; le cancer du coeur n’existe pas. Un autre exemple de la gravité de la stase veineuse, car elle intéresse des organes vitaux: l’hypertension portale.
Comment agit le silicium ?
il est nécessaire à la formation du collagène qui donne la fermeté aux parois veineuses. Cela se vérifie aisément sur les pétéchies des membres inférieurs dûes à l’éclatement des vénules; tout rentre dans l’ordre après trois semaines de supplémentation.
par son augmentation du tonus musculaire il peut agir sur les muscles lisses et les phénomènes de pompage veineux.
dans plusieurs ouvrages de phytothérapie, la prêle est indiquée comme anti-hémorroidaire: les hémorroïdes consistent bien en une stase veineuse du petit bassin. Cette action se constate souvent avec une grande surprise les premières fois: des personnes se supplémentant en silicium pour des problèmes d’ostéoporose ont remarqué après trois semaines la disparition de leurs hémorroïdes. Nous avons même l’exemple d’une patiente qui en attendant son rendez-vous opératoire six semaines plus tard s’était supplémentée en silicium. Sur table d’opération, plus aucune hémorroïde n’a été retrouvée.
2. Les dysfonctionnements du diaphragme.
Taylor Still, fondateur de l’ostéopathie, livre dans cet ouvrage 40 ans de pratique et d’observations appuyées notamment sur la pratique d’autopsies, et conclut que tous les problèmes de santé proviennent d’un dysfonctionnement du diaphragme. Nous lui laissons la responsabilité du mot « tous », il s’agissait d’une autre époque et des progrès ont bien évidemment été faits depuis, mais ses observations restent pertinentes. Le diaphragme est un élément important dans le maintien de la santé.
Il assure la ventilation, donc l’oxygénation et l’élimination des gaz toxiques, il s’agit d’un muscule puissant qui masse le foie et améliore sa vascularisation; en médecine énergétique le diaphragme est la pompe électromagnétique du corps humain; le fait de placer un élément ou du plomb à la jonction des vaisseaux gouverneur et conception sur la bouche provoque un affaiblissement de tous les muscles en cas de dysfonctionnement du diaphragme.
Ces quelques exemples soulignent l’importance du diaphragme et des méthodes de correction du diaphragme y compris dans le domaine des pathologies des voies urinaires.
Still expliquait que les dysfonctionnements du diaphragme entrainent des perturbations du flux artériel, de la transmission de l’influx nerveux et du retour veineux d’où stase veineuse.
Il s’étend longuement sur l’importance de la stase veineuse, en expliquant que l’accumulation de déchets entraine un affaiblissement des tissus, d’où, toujours selon Still, élongation et torsions des mesos, aggravation des problèmes vasculaires, ptoses d’organes ce qui aboutit aux dysfonctionnements qui vont de pair.
L’action du silicium sur le diaphragme :
- Le diaphragme est un muscle et le silicium redonne tonus musculaire
- Le diaphragme comporte de nombreuses parties tendineuses, et fibreuses, que renforce le silicium
- Le diaphragme a besoin de souplesse ce qui est conféré par l’élastine
- Le diaphragme s’insère notamment sur les vertèbres et un tassement vertébral aura des répercussions sur son fonctionnement ; nous avons évoqué précédemment le rôle du silicium à ce niveau.
Cliniquement certain faits sont retrouvés :
Diminution de la dyspnée, y compris chez les sportifs après 3 semaines de supplémentassions en silicium.
3.L’inflammation
L’inflammation est un énorme pourvoyeur de problèmes urinaires.
L’inflammation aiguë provoque œdèmes, avec toutes leurs conséquences fonctionnelles, obstruction, ralentissement du flux urinaire, perte de souplesse.
Le rôle anti-inflammatoire du silicium a été évoqué précédemment. Les plantes riches en silicium comme l’ortie et la prêle ont ici une action spectaculaire et rapide.
L’inflammation chronique
Il est désormais admis que l’inflammation chronique est à l’origine de 80% de nos maladies; elle est baptisée par certains « le tueur silencieux ».
Toutes les maladies cardio-vasculaires, toutes les maladies neurologiques dégénératives, le diabète … sont des maladies de l’inflammation.
Les voies urinaires n’y échappent pas, et beaucoup de problème urinaires ont comme composante l’inflammation chronique: celle-ci provoque destruction tissulaire, sclérose, fibrose, atrophie, rétraction, perte de mobilité et de souplesse.
L’action anti-inflammatoire du silicium est ici primordiale, car lorsqu’une réparation est encore possible le silicium permettra la synthèse de l’élastine. Une mention spéciale doit être faite à la prêle, qui s’oppose spécifiquement à l’action de l’élastase, enzyme qui détruit l’élastine lors des phénomènes inflammatoires.
Une des grandes causes de l’inflammation chronique, est l’incompétence de l’intestin qui laisse entrer des aliments insuffisamment digérés, perçus par l’organisme comme des antigènes, et à l’origine de réactions inflammatoires plus ou moins intenses et d’autant plus redoutables qu’elles sont la plupart du temps silencieuses.
Il n’est pas impossible que l’incompétence de l’intestin soit due à la stase veineuse et à la chaîne d’événements décrite par Still d’où rôle possible du silicium à ce niveau.
4.La ptose
Les organes des voies urinaires, sont par excellence touchés par la ptose :
- Ptose rénale, ptose urétérale, ptose des muscles du périnée, et de tous les organes qui y reposent.
Nous avons vu comment Still expliquait la survenue des ptoses. Quel que soit le mécanisme retenu, il existe une constante : l’ incompétence des ligaments et fascias dont le tissu conjonctif s’affaiblit. L’action du silicium sur le tissu conjonctif par l’intermédiaire de la synthèse de collagène est bien établie.
Toujours selon Still, la ptose d’un organe particulier a des conséquences importantes : il s’agit de la ptose du caecum; elle entraine une fermeture de la valvule du Bauhin, d’où constipation, accumulation de matières fécales dans les dernières anses intestinales, ce qui appuie sur la vessie et provoque l’incontinence urinaire. Dans certains cas le prolapsus intestinal massif entraine un prolapsus du périnée.
La lutte contre la stase veineuse, qui affaiblit les tissus, et le regain de tonus musculaire conféré par le silicium pourraient avoir une action sur le prolapsus.
Il est difficile de démontrer quoi que ce soit dans ce domaine, mais nous disposons de quelques données cliniques:
- récemment deux sujets masculin âgés de 55 et 72 ans, victimes d’incontinence urinaire, ont vu la situation rentrer dans l’ordre après trois semaines de supplémentation.
- chez les enfants victimes d’énurésie, il est souvent indiqué d’ajouter du silicium à l’ensemble du traitement.
5. L’action du silicium sur le rein.
La fonction rénale s’estime par des examens biologiques et il est ici possible de démontrer objectivement l’action d’un élément. Le silicium provoque une augmentation de toutes les clearances, phosphore, magnésium, calcium et surtout une augmentation significative de la clearance au sodium et de la clerance à la créatinine.
- l’augmentation de la clearance au sodium: cela signifie que le silicium permet d’éliminer une plus grande quantité de sels, dont on sait qu’il est excédentaire dans notre alimentation et qu’il déséquilibre la balance entre sodium et potassium.
- L’augmentation de la clearance à la créatinine: c’est l’examen fondamental qui permet d’apprécier la fonction rénale et qui prouve ici l’action du silicium sur le rein, action déjà connue empiriquement par l’effet des plantes riches en silicium sur les fonctions rénales.
L’importance du silicium sur la fonction rénale se comprend quand on connait le parallélisme frappant entre rein, silicium,énergie et déclin dû à l’âge.
La fonction rénale est avec l’immunité la fonction la plus touchée par l’âge. Le poids moyen du rein qui est de 250g chez l’adulte est inférieur à 150g chez le vieillard. La fonction rénale décline inexorablement avec l’âge; la mort naturelle de vieillesse est due à un ralentissement progressif des fonctions rénales.
Pour la médecine chinoise, le rein est le siège de l’énergie ancestrale, fixée à la naissance, s’épuisant progressivement avec l’âge, ne pouvant se renouveler et lorsqu’elle est épuisée la mort s’en suit.
Le silicium: nous disposons d’un stock de naissance de 6 à 8 g, il s’épuise progressivement, ne peut être reconstitué, et notre déclin survient parallèlement à notre perte en silicium ; un grand nombre de pathologies reliées à l’âge sont en fait dues à une carence en silicium et se préviennent ou guérissent par l’administration de silicium telles l’ostéoporose ou l’artériosclérose.
Le parallélisme est frappant entre fonction rénale, énergie ancestrale et silicium.
- La ptose rénale est présente chez tous les sujets âgés. Elle provoque étirements artériels et veineux ce qui a une incidence sur la fonction rénale.
- L’atrophie rénale qui est une des caractéristiques du rein et des sujets âgés; elle a pour conséquence la diminution de la filtration glomérulaire et de l’élimination rénale.
La filtration rénale débute au niveau des glomérules, sous l’action de la pression sanguine, à travers une membrane, la membrane basale. Ensuite des phénomènes de réabsorption sélective, se produisent au niveau des tubes contournés et de l’anse de Henlé donnant lieu à l’urine définitive qui est collectée dans les calices.
Les cellules des tubes contournés et des anses de Henlé sont très riches en mitochondries, ce qui indique un besoin d’énergie important.
Avec l’âge, le débit sanguin et la filtration glomérulaire baissent; la membrane s’altère et s’épaissit, des protéines anormales comme celles retrouvées dans le cerveau sont présentes, les tubes excréteurs se rétractent ce qui provoque une diminution des gradients de pression.
La sclérose débute à la zone glomérulaire, s’étend à la chambre urinaire, avec l’exclusion de l’unité fonctionnelle qui est le néphron.
Des faits aggravants sont retrouvés, hypertension artérielle, athérome, antécédent d’infarctus du myocarde, diabète, maladies auto-immunes.
Le silicium a une action à tous les niveaux :
- Renforcement des ligaments et fascias par la synthèse de collagène, d’où action sur la ptose
- Action vasculaire, notamment préventive de l’artériosclérose d’où action sur la filtration glomérulaire.
- Action sur les facteurs aggravants vasculaires.
- Action anti-inflammatoire et donc action anti-sclérosante; mention particulière à la prêle qui s’oppose spécifiquement à l’action de l’élastase.
- Augmentation de l’activité des mitochondries, et donc des phénomènes nécessitant de l’énergie comme la réabsorption tubulaire. Les travaux mettant en évidence la captation de silicium par les mitochondries ont été faits notamment sur le rein.
- Action sur la membrane de filtration qui s’épaissit avec l’âge et qui présente des protéines anormales à peu près semblables à celles retrouvées au niveau du cerveau. Au niveau cérébral, les plaque amyloïdes se dissolvent et disparaissent sous l’action du silicium. Ce mécanisme est possible au niveau rénal.
Par tous ces mécanismes, le silicium a une action fondamentale sur le rein et le ralentissement de son vieillissement, action démontrée par l’augmentation de la clerance à la créatinine sous l’administration de silicium.
Une deuxième action démontrée: augmentation de l’excrétion rénale d’aluminium sous l’effet du silicium. Le silicium est un chélateur de l’aluminium. Ce fait est fondamental à plusieurs titres et notamment le suivant: le rein est très sensible aux métaux lourds, notamment chez les personnes âgées où la fonction rénale est déjà diminuée.
Le sujet est particulièrement bien documenté pour le plomb notamment aux États-Unis où il existe de nombreuses études, par exemple l’ étude Lustberg et Zilbergeld qui reprend les statistiques portant sur 29 millions de personnes.
Une autre étude menée sur 200 insuffisants rénaux âgés de 45 à 65 ans a isolé 64 patients avec des taux de plomb considérés comme normaux entre 80 et 600µg/L. Après traitement par chélation pendant trois mois à raison d’une séance par semaine, la plombémie moyenne de 150µg/L a chuté à 40µg/L ce qui a produit une augmentation de 12% de la filtration glomérulaire identique à ce qu’elle était 24 mois auparavant et restée stable pendant un suivi de 30 mois. Autrement dit les patients ont gagné entre quatre et cinq années de stabilisation de leur fonction rénale.
L’aluminium: le sujet est moins documenté car l’intoxication à l’aluminium est plus récente, due notamment à notre mode de vie d’où implications économiques ce qui fait que le sujet devient plus ou moins tabou. Par exemple, il existe une abondante littérature mondiale datant des années 80 et 90 qui démontre la responsabilité de l’aluminium dans la survenue de la maladie d’Alzheimer. Or on entend régulièrement dire que les causes de cette maladie ne sont pas connues et que la responsabilité de l’aluminium n’est pas établie. Le problème est encore pire avec le mercure et le methylmercure. Il ne faut donc pas s’étonner de l’absence de travaux mais les liaisons dites croisées sont bien connues. Les métaux lourds agissent sur plusieurs cibles et un même chélateur agit sur plusieurs métaux lourds. L’aluminium, dont l’implication dans le vieillissement par dénaturation des protéines est démontré, peut aussi affecter la fonction rénale. Réciproquement, le silicium qui chélate et annule les effets de l’aluminium peut aussi chélater le plomb.
Par exemple: le plomb favorise la captation de calcium dans les micro vaisseaux du cerveau ce qui provoque l’artériosclérose cérébrale; or le silicium prévient l’artériosclérose cérébrale. Il est possible de transposer à la micro circulation rénale ce qui se produit au niveau du cerveau.
Ainsi le silicium est nécessaire à la synthèse des grands composants tissulaires, collagène, élastine, protéoglycane, acide hyalurionique et à la fourniture de l’énergie par les mitochondries.
Il est nécessaire à l’entretien des tissus et le corps humain en consomme 6 à 8mg par jour (étude Uthus et Seaborn en 1996).
Si l’alimentation ne les apporte pas, nous puisons dans notre stock de naissance qui comme l’énergie ancestrale ne peut être renouvelé et baisse jusqu’à épuisement.
Il convient donc d’adopter une alimentation riche en silicium ou de se supplémenter régulièrement.
Mais toutes les formes de silicium ne sont pas équivalentes et c’est là que la médaille présente un revers:
- le silicium minéral, oxyde de silicium, sel de silicium etc. est pro-oxydant et provoque des fibroses rénales, hépatiques et pulmonaires (silicose des mineurs).
- Les silicates qui sont une forme soluble de sels de silicium, SiOH4 provoque des insuffisances rénales à doses thérapeutiques.
- Le silicium organique c’est-à-dire lié au carbone ou à des protéines est le seul assimilable par l’organisme; il existait une controverse sur le sujet mais depuis l’interdiction du silicium organique de synthèse dans toute la communauté européenne elle n’a plus lieu d’être.
- Le seul silicium organique disponible est celui qui provient des plantes dont les plus habituelles sont:
* le bambou: il n’existe pas de tradition populaire à ce sujet, sa composition chimique n’est pas bien connue et nous tenons de restaurateurs chinois sérieux le fait qu’il faille faire bouillir deux fois en jetant l’eau les bambous alimentaires avant de les consommer. Il convient donc d’être très prudent avec l’utilisation du bambou.
*la prêle: il s’agit d’une plante extraordinaire présente sur Terre depuis 250 millions d’années ce qui prouve sa vitalité et qui peut contenir dans certaines variétés de montagne jusqu’à 70% de silicium. Mais elle contient aussi du quercétol qui est toxique après trois semaines d’utilisation. Il convient donc d’utiliser des extraits de prêle sans quercétol c’est-à-dire produits en milieu aqueux non alcoolisé et par pression à froid.
En outre, la prêle ne supporte aucun mélange avec d’autres plantes, avec des sels de silicium ou des silicates. Elle doit donc être utilisée pure.
A ces conditions la prêle est la meilleure source de silicium organique naturel.
Silicium et médecine quantique.
Les lois de la physique Newtonienne ne s’appliquent pas à l’atome. L’infiniment petit et les particules répondent à des lois et phénomènes groupés sous le vocable de physique quantique, nom donné par son concepteur Max Planck.
Ces lois aux effets paradoxaux et déroutants sont souvent partiellement contredites par les découvertes successives y compris la célèbre théorie de la relativité.
Tous les atomes et donc tout objet ou être animé de l’univers y sont soumis.
Dans le monde quantique, la dualité matière/énergie n’existe pas. L’atome est constitué à 99,999% de vide. L’électron est porteur d’informations et semble avoir un comportement doué d’intelligence. Ce que nous appelons le vide est le siège d’une énergie phénoménale, de champs électromagnétiques et de particules en mouvement, donc de vibrations. Ce que le génial Nicolas Tesla avait su exploiter est désormais connu de tous les physiciens par le biais de l’effet Casimir.
Par nos récepteurs nous en percevons une partie que nous transformons en protéines, matière et sensations.
Le silicium a un rôle indispensable en biologie. Il a été nécessaire à la création de la vie sur Terre. La prêle présente sur Terre depuis 250 millions d’années ne peut vivre sans silicium. Chez les mammifères sa baisse est corrélée au vieillissement et à l’apparition de pathologies. Il a la capacité de se transmuter en calcium (Kervan) ou en azote dans les mitochondries (Jeanne Rousseau). Si son rôle indispensable se vérifie constamment son mécanisme d’action n’est pas connu en biologie « orthodoxe ». Par contre son rôle est parfaitement limpide en physique et médecine quantique: dans ce monde fait de particules et de vibrations, le silicium sert de capteur et de transmetteur comme il le fait dans le domaine de la communication (quartz des anciens talkie-walkie, micropuces des ordinateurs). Cela avait été pressenti par Pasteur qui est un des découvreurs de l’effet rotatoire des substances chimiques sur la lumière, affirmé par Rudolf Steiner qui disait que le silicium captait les ondes venues de Jupiter, Saturne et Neptune et réaffirmé par le Professeur Rocard, éminent physicien nucléaire, qui expliquait qu’il jouait dans les systèmes biologiques le même rôle que dans les ordinateurs: « il capte l’information et la retransmet aux bonnes fréquences, aux systèmes biologiques qui l’utilisent selon leurs besoins ». Il ajoutait que sans silicium la Terre serait une planète inerte et muette.
Les progrès techniques réalisés depuis, capables de mesurer des émissions de photons et des courants électriques très faibles, confirment ses propos. Deux effets doivent être soulignés car nécessaires à la compréhension des mécanismes.
lLa supraconductivité où un courant électrique est transmis sans résistance et sans déperdition; l’ADN possède cette propriété.
lL’effet Bose-Einstein dans lequel tous les atomes deviennent cohérents et se conduisent comme un seul atome ce qui a un effet démultiplicateur et amplificateur. Herbert Fröhlich, prix Nobel, a montré que ces effets se rencontrent dans certaines parties des parois cellulaires. Les cellules du cerveau présentent cette propriété et celui-ci serait donc un gigantesque condensateur de type Bose-Einstein.
Ces deux phénomènes se constatent à très basse température mais ont été découverts dans les systèmes biologiques cités à température ambiante compatible avec la vie.
Ainsi des intensités infimes peuvent aboutir à des effets importants: Fröhlich a montré que la différence de potentiel des membranes induisait un champ de 100 000V/cm ce qui est considérable.
L’ADN se présente comme une antenne qui capte certains champs magnétiques et photons et les retransmettrait au centriole qui serait le vrai organe de commande de la cellule. Des émissions de photons par l’ADN ont été mises en évidence. André Bourrée qui a étudié tous les travaux et communications sur le centriole est arrivé à la conclusion que la division cellulaire était commandée non pas par le noyau mais par le centriole lorsque son niveau d’énergie atteint un certain seuil.
Ces deux éléments, ADN et centriole, ont une très grande affinité pour le silicium.
L’ADN.
L’ADN contient toujours du silicium (Kirschvink et Gould); le silicium est utilisé pour l’extraction de l’ADN dans la fabrication des puces à ADN. Jacqueline Bousquet explique que l’ADN a une forme de solénoïde d’où transformation des champs en électricité et inversement mais ceci n’a pas encore été démontré. Par contre Gariaev de l’institut de phsyique de l’Académie des Sciences de l’URSS a montré que l’ADN possède la capacité de produire un champ perçu par un autre ADN dans le corps. Andrea Dotto, inventeur d’une machine aux effets thérapeutiques surprenants après application de chocs thermiques à l’ADN, avait remarqué que l’ADN après la quarantaine présentait des spires plus serrées; le fait passé inaperçu, est d’importance capitale car l’intensité des champs et courants électriques en dépend. La déperdition en silicium devient sensible à partir de la quarantaine ce qui évoque le rôle du silicium dans le maintient de la structure d’ADN.
Le centriole.
Le centriole est constitué de silicium; selon Moskovakis cité par Michel Dogna, le centriole est constitué par un noyau de silicium entouré de 38000 molécules d’eau en vibration. Il s’agit là d’un mécanisme de transmission de l’information. Schrödinger, prix Nobel en 1933, avait décrit la mémoire de l’eau avant que Benveniste ne reprenne ce concept qu’a parfaitement illustré en le photographiant Mazaru Emoto.
Le centriole capte les émissions lumineuses: ces émissions par les cellules et leurs effets biologiques ont été objectivés par plusieurs auteurs parmi lesquels Gurwitz, Popp, et plus récemment Albrecht Bueheler: il a montré que l’organite de la cellule qui capte ces rayons est le centriole.
Par la présence de silicium, le centriole est capable d’effet piezzo électrique. Selon les recherches d’André Bourée il est au contact des noyaux cellulaires (Kalnins, Bornens), donc de l’ADN et au sein de l’appareil de Golgi où cet effet piezzo électrique pourrait expliquer la formation de l’ARN messager. Le prix Nobel Szent-Györgyi, découvreur de la vitamine C, a montré que l’ADN recevait des impulsions du corps de la cellule.
Lors de la division cellulaire, à la phase S, où le centriole crée le fuseau cellulaire, la cellule capte une grande quantité de silicium.
André Bourrée a retrouvé des travaux qui montrent que lorsque des atomes de silicium sont arrachés au centriole il s’ensuit de graves anomalies du fonctionnement cellulaire.
Ainsi le rôle mystérieux mais incontournable du silicium trouve ses explications par le biais de la physique quantique.
Il s’ensuit des effets biologiques multiples dont deux doivent être soulignés:
lle silicium est nécessaire à la synthèse du collagène; sans collagène la vie ne serait pas possible car c’est lui qui donne la forme et la structure des organes; il est fait de maillons d’hydroxyproline reliés par leurs groupements OH; or les groupements OH comme les mêmes pôles des aimants se repoussent et leur jonction se fait grâce au silicium. Sans silicium il ne peut y avoir de collagène.
lLes mitochondries qui fournissent notre énergie et ont besoin de silicium pour fonctionner; ce mécanisme est vital, par exemple un taux élevé d’homocystéine est indicateur de problèmes cardiaques futurs et se retrouve en cas de dysfonctionnement de la fonction de méthylation des mitochondries. Par ailleurs les études statistiques faites en Scandinavie montrent que lorsque les eaux de boisson sont riches en silicium la fréquence des accidents cardiaques est deux fois plus basse.
L’homme consomme en moyenne 5 à 6mg de silicium par jour. Si l’alimentation ne les apporte pas, il puise alors dans les organes dont les plus riches sont par ordre, l’aorte, la peau, les articulations, le cerveau et les reins et dont la structure puis la fonction se dégradent progressivement.
Une supplémentation en silicium notamment à partir de la cinquantaine est fortement conseillée voir indispensable.
Pour autant toutes les formes de silicium ne sont pas adaptées et certaines aboutissent même à des effets inverses. Il faut donc bien se renseigner avant d’entreprendre cette démarche.
Le silicium provenant des plantes est la meilleure source de silicium absorbable. La prêle est la plante la plus riche en silicium. Mais elle présente des particularités d’utilisation qui nécessitent de bien se documenter avant d’entreprendre cette démarche notamment elle ne doit pas être mélangée à d’autres formes de silicium (silicates, acide orthosilicique, sels de silicium) ou à d’autres plantes.
Docteur Baccichetti
Contact: 08 92 56 18 77
Références.
Raphaël Cannenpasse-Riffard – Physique de la Matière
Cyril W.Smith – Simon Best – L’homme électromagnétique
Robert O.Becker – L’homme électrique
F.Popp – Biologie de la lumière
A Bourrée – La centriologie BP 30802 35408 Saint-Malo Cedex
Gariaev PP Wave Genome Public Profit
Bornens « Is the centriole bound to the nuclear membrane? » Nature, 1977, 270 80-82
Aluminium et silicium.
Maladie d’Alzheimer, fibromyalgie, explosion de l’ostéoporose. La responsabilité de l’aluminium est démontrée. Le silicium constitue un puissant antidote.
L’aluminium a commencé à être utilisé au milieu du 19e siècle. Il était à l’époque rare et prisé. A la Cour de Napoléon III, les couverts en aluminium ont un temps remplacés ceux en or. Sa fabrication nécessite beaucoup d’électricité et sa production a été plus importante avec l’abondance de cette dernière. Actuellement, l’aluminium est omniprésent, industrie aéronautique, automobile, habitat mais aussi, et de manière beaucoup plus inquiétante, alimentation, cosmétique, hygiène, et médecine.
L’aluminium est très dangereux pour la santé. Le livre de Virginie Belle « Quand l’aluminium nous empoisonne. Enquête sur un scandale sanitaire » fait le point sur la question. Il a eu pour mérite de faire réagir les autorités sanitaires lesquelles ont commandé des études et des rapports timides car la désinformation est grande et touche les médecins eux-mêmes, tout comme pour les métaux lourds, les laitages, le cholestérol etc.
- Comment s’y prend l’aluminium pour opérer ses méfaits?
L’aluminium est surtout absorbé par voie orale mais peut l’être aussi par voie cutanée ou respiratoire. Actuellement certaines grandes marques ont retiré l’aluminium de leurs déodorants.
Dans le corps humain, l’aluminium se substitue au fer, au cuivre et au zinc empêchant les enzymes de fonctionner et perturbant les réactions chimiques.
Les métaux lourds, mercure, plomb, cadmium, agissent de la même manière. Cela entraîne une mortalité accrue, une augmentation des accidents cardiaques, cancers, diabète, et maladies inflammatoires avec une spécificité pour chaque métal. L’aluminium est surtout neurotoxique.
- L’aluminium provoque particulièrement maladie d’Alzheimer, fibromyalgie et ostéoporose.
- la maladie d’Alzheimer se caractérise par la présence dans le cerveau de deux protéines anormales: la désorganisation de la protéine TAU et la formation de plaques beta amyloïdes appelées aussi plaques séniles. Cela provoque la mort des cellules nerveuses et la destruction progressive du cortex cérébral. Il est formellement démontré que ces protéines anormales se forment sous l’effet de l’aluminium.
- L’ostéoporose: cela est affirmé par deux grands spécialistes, l’anglais C.Exley, et le français R.Gherardi. Cela semble a priori surprenant mais en fait très logique. Le collagène est un tissu indispensable à la formation de l’os. Une enzyme très importante contribue à sa fabrication: la proline hydroxylase. Or l’aluminium se substitue au fer dans cette enzyme laquelle ne peut plus fonctionner. L’aluminium provoque aussi des modifications de l’immunité avec inflammation chronique et libération de cytokines qui activent les ostéoclastes, cellules qui détruisent l’os.
- La fibromyalgie: il existe moins de donnés sur cette maladie qui n’existait pas il y a 20 ans ce qui est bien la preuve qu’il s’agit d’une maladie due à nos comportements et modes de vie nouveaux. Le professeur Gherardi a montré que la myofascite à macrophages, lésion retrouvée dans la fibromyalgie est due à l’aluminium et se retrouve au point d’injection des vaccins où des dépôts d’aluminium se forment. Après quelques jours il se retrouve dans la circulation générale puis franchit la barrière hématoméningée et atteint le cerveau. Les personnes victimes de cette affection voient leurs troubles s’améliorer après prise prolongée de silicium qui est un chélateur de l’aluminium.
- L’allergie: nous avons remarqué que certains cas d’allergies chez les enfants, eczema, asthme, s’amélioraient après élimination de l’aluminium.
- Où se trouve l’aluminium?
L’aluminium est malheureusement ubiquitaire et il est quasiment impossible d’y échapper.
- Ustensiles de cuisine en aluminium, cuisine en papillotes, barquettes, canettes… sont dangereuses car l’acidité de leur contenu (sodas) et le fait de les chauffer détachent des particules d’aluminium qui sont alors absorbées par l’intestin.
- Eau courante: l’aluminium est utilisé pour éclaircir l’eau de certaines villes; officiellement le procédé n’est pas dangereux alors que plusieurs études réalisées en Norvège où les eaux de certaines régions sont naturellement riches en aluminium, montrent que les cas de maladie d’Alzheimer sont beaucoup plus nombreux. La Norvège est également le pays où le taux de fractures de col du fémur est des plus importants. Une étude réalisée en France, par l’Inserm de Bordeaux, l’étude PAQUID, a abouti à des conclusions presque identiques.
- Aliments: l’aluminium est utilisé comme agent de texture et comme colorant. Il se retrouve dans de nombreux gâteaux, fromages, matières grasses tartinables, certains vins et boissons et jusque dans le lait en poudre des nourrissons. Les additifs alimentaires à base d’aluminium: E173, 520, 521, 523, 541, 554, 555, 556, 559 et E55.
- Les médicaments: les pansements gastriques, les épaississants, les médicaments anti-reflux etc. Les polymédications des sujets sont une autre cause connue mais non reconnue de la maladie d’Alzheimer.
- Les vaccins: l’aluminium est utilisé comme adjuvant dans plus de la moitié des vaccins actuels.
4. Le silicium est un puissant antidote de l’aluminium.
Comme l’écrit Michel Dogna, alors que dans toutes les cantines et réfectoires la cuisine se faisait dans des ustensiles d’aluminium, aucun problème ne se posait car nous étions alors protégés par le silicium de notre alimentation ce qui n’est plus le cas actuellement.
Ses modes d’action sont multiples:
- il diminue l’absorption intestinale d’aluminium.
- Il augmente son excrétion rénale et donc son élimination.
- Il l’extrait des enzymes qui peuvent alors refonctionner; par exemple le professeur Birchall a montré que le silicium à fortes concentrations élimine l’aluminium de la proline hydroxylase permettant au fer lié à cet enzyme d’agir à nouveau.
- Fasman, a montré que le silicium à concentration sanguine égale à celle de l’aluminium, l’extrait des protéines TAU et des plaques beta amyloïdes. Lorsque la concentration en silicium est doublée, les protéines Tau et beta amyloïdes retournent à leur état initial. Cela permet donc d’éviter la destruction des cellules nerveuses si entrepris suffisamment tôt.
- Chez les poissons, plantes aquatiques, certains micro organismes, le silicium joue le même rôle protecteur que chez les mammifères. Les études sur les escargots d’eau ont permis de mettre en évidence les mécanismes chimiques précis.
Le silicium est un grand protecteur du cerveau. Cela avait été démontré par un autre spécialiste, Edith Carlisle, qui a démontré que l’administration d’aluminium provoque la maladie d’Alzheimer uniquement chez les sujets âgés lesquels ont perdu leur silicium. Les sujets jeunes sont protégés de cette maladie par leur silicium. L’intoxication par l’aluminium accélère la perte de silicium du cerveau.
Le silicium est également un grand protecteur de manière formellement démontrée de l’os, des articulations, du système artériel et de tout l’appareil cardiovasculaire.
Le corps a besoin de 5 à 6mg de silicium par jour pour fonctionner correctement. Si l’alimentation ne les apporte pas, le corps les puise dans les organes les plus riches, l’aorte, la peau, les tendons et articulations, le cerveau et les reins qui perdent leur silicium et se dégradent progressivement.
Il convient donc d’adopter une alimentation riche en silicium ou de se supplémenter régulièrement notamment à partir de la cinquantaine. Mais toutes les formes de silicium ne sont pas adaptées et certaines aboutissent même à des effets inverses. Il convient donc de bien se documenter avant d’entreprendre cette démarche. Le silicium organique contenu dans les plantes est le plus adapté. La prêle est la plante la plus riche en silicium. Elle est présente sur Terre depuis 250 millions d’années ce qui témoigne de son contenu en substances protectrices. Elle contient, par exemple, de la vitamine C sous six formes différentes, des sels minéraux absorbables, comme potassium, magnésium, calcium, phosphore et de nombreux anti-oxydants. Or la prêle ne peut vivre sans silicium ce qui souligne l’importance de ce dernier.
Mais pour être efficace elle doit être utilisée avec des règles rigoureuses: pression à froid, afin de ne pas contenir certains antioxydants et huiles essentielles comme le quercétol, elle ne doit pas être mélangée à d’autres plantes sauf rares exceptions et elle ne doit surtout pas être mélangée à d’autres formes de silicium comme silicates ou sels de silicium.
A ces conditions, la prêle est à notre connaissance la meilleure source de silicium assimilable.
Références.
Virginie Belle, « Quand l’aluminium nous empoisonne », enquête sur un scandale sanitaire, Ed. Max Milo.
Aluminum-dependent regulation of intracellular silicon in the aquatic invertebrate Lymnaea stagnalis Mahmoud Desouky,*† Ravin Jugdaohsingh,‡ Catherine R. McCrohan,* Keith N. White,* and Jonathan J. Powell Proc Natl Acad Sci U S A. 2002 March 19; 99(6): 3394–3399.
EXLEY C (Editor) (2001) Aluminium and Alzheimer’s Disease: The Science that Describes the Link. Elsevier Science, Amsterdam, The Netherlands. 441p.
EXLEY C & KORCHAZHKINA O (2001) The association of aluminium and beta amyloid in Alzheimer’s disease. In: Aluminium and Alzheimer’s Disease: The Science that Describes the Link. Elsevier Science, Amsterdam, The Netherlands. pp. 421-433.
BIRCHALL JD, EXLEY C, CHAPPELL JS & PHILLIPS MJ (1989) Acute toxicity of aluminium to fish eliminated in silicon-rich acid waters.Nature, 338, pp. 146-148.
EXLEY C & BIRCHALL JD (1993) Aluminium and Alzheimer’s Disease. Age and Ageing, 22, pp. 391-392.
EXLEY C (1996) Amyloid, aluminium and the aetiology of Alzheimer’s disease. Medical Journal of Australia, 164, pp. 252-253.
EXLEY C (2006) Aluminium-adsorbed vaccines. The Lancet Infectious Diseases 6, p. 189
EXLEY C, KORCHAZHKINA O, JOB D, STREKOPYTOV S, POLWART A & CROME P (2006) Non-invasive therapy to reduce the body burden of aluminium in Alzheimer’s disease. Journal of Alzheimer’s Disease 10, pp. 17-24.
Fasman, Method For Treating And Preventing Alzheimer’s Disease
Alzheimer Dis Assoc Disord.1987;1(2):83-9.Effect of dietary silicon and aluminum on silicon and aluminum levels in rat brain. Carlisle EM, Curran MJ.Division of Nutritional Sciences, School of Public Health, UCLA 90024.
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Silicium et Rhumatologie : douleurs articulaires, tendinites, arthrose, ostéoporose.
Par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).
Le silicium est un oligo-élément indispensable pour la bonne santé des os et des articulations. L’alimentation moderne étant carencée, le stock de silicium de l’organisme qui est de 7g a tendance à diminuer avec l’âge et l’organisme puise dans les réserves qu’il est alors nécessaire de compléter.
Introduction
Le silicium est indispensable à la formation du collagène et de l’élastine. Ces deux molécules sont des constituants primordiaux des tendons, des ligaments, des os et du cartilage. Le collagène assure la résistance et la rigidité des tissus, l’élastine assure leur élasticité et leur souplesse.
Le silicium aide par ses propriétés électriques à maintenir la cohésion des fibres de collagène et d’élastine par interaction avec les acides aminés qui les constituent. De plus, il aide à accroître leur synthèse. Sans silicium, il ne peut y avoir de collagène ni d’élastine.
On comprend donc le rôle fondamental du silicium pour l’organisme. Il sera un élément de choix aussi bien pour le jeune sportif que pour chacun après 50 ans lorsque les os et articulations ont tendance à se détériorer en vieillissant.
Le silicium se retrouve aussi associé aux glycosaminoglycanes que l’on retrouve dans le tissu osseux et le cartilage (comme la chondroïtine sulfate ou l’acide hyaluronique). Il est de plus nécessaire à l’absorption et à la fixation du calcium sur les os.
Ces éléments aident à comprendre l’intérêt du silicium pour les os et les articulations.
I. Tendinites, arthrites, problèmes ligamentaires.
La tendinopathie, dont la tendinite, résulte d’une dégradation ou d’une inflammation du tendon. Le tendon est une « corde », formée elle-même de milliers de petites cordes entrelacées que sont les fibres de collagène.
Son rôle est de fixer les muscles sur les os.
Les affections des tendons sont fréquentes lorsqu’ils sont trop sollicités lors d’un effort physique ou lorsqu’ils se dégradent avec l’âge. Elles sont responsables soit de douleurs vives en cas de traumatisme aigu, soit de douleurs articulaires chroniques. Le silicium est parfaitement indiqué pour les tendinites, aussi bien en prévention qu’en traitement d’appoint aux thérapies classiques.
Il aide le collagène à se reconstituer et donc à reformer un tendon sain. Il lui donne plus de rigidité et donc de résistance aux chocs.
L’élastine, présente en petite quantité, permet d’assurer la souplesse des tendons et de leur donner une plus grande résistance face aux sollicitations. En améliorant la synthèse d’élastine, le silicium aidera le tendon à conserver sa souplesse.
Tout ceci est également valable pour les ligaments, reliant les os entre eux, qui sont également formés de collagène et d’élastine.
II. Arthrose.
L’arthrose est une atteinte du cartilage des articulations.
Le cartilage est détruit plus rapidement qu’il n’est reconstruit et il finit par se fissurer puis disparaître. Des excroissances osseuses se forment par la suite. L’arthrose induit des douleurs et des gênes dans le mouvement. Le professeur Carlisle de l’université de Californie a démontré que le silicium aide le cartilage à se reconstruire par plusieurs mécanismes. Tout d’abord, le collagène est impliqué dans la structure du cartilage et la reconstruction du collagène grâce au silicium sera un bienfait évident.
De plus, le silicium est également impliqué dans la formation des protéoglycanes (glycosaminoglycanes liés à des protéines) qui sont les autres constituants majeurs du cartilage et lui donnent sa consistance. Au vu de ces actions sur les matériaux de construction du cartilage, on comprend donc le rôle majeur du silicium dans la reformation du cartilage en cas d’arthrose.
III. Ostéoporose.
L’ostéoporose est une maladie qui se traduit par une fragilité excessive des os, du fait de leur déminéralisation. A la cinquantaine, 50% des femmes et 25% des hommes sont atteints. L’aluminium auquel nous sommes tous exposés serait l’un des responsables en perturbant la formation osseuse. Le silicium est un antidote naturel de l’aluminium. Il se lie avec lui, ce qui limite l’absorption intestinale du toxique et augmente son excrétion rénale.
De plus, le silicium est un élément fondamental dans la formation osseuse. Les expériences des équipes des professeurs Schwartz, Carlisle, Kervan ou Jugdaohsingh l’ont clairement démontré.
Le silicium est indispensable à la fixation du calcium sur les os.
Une supplémentation en calcium sera inefficace en cas de déficit en silicium. L’ortie est particulièrement indiquée car elle contient du calcium et du silicium.
L’os est également constitué de collagène et de protéoglycanes qui ont besoin de silicium pour leur synthèse. Les écrits du Docteur Baccichetti expliquent que le silicium stimule les cellules régénérant les os (ostéoblastes).
C’est par ses actions à tous les niveaux de la construction de l’os et de sa reminéralisation que le silicium sera intéressant pour l’ostéoporose.
IV. Autres indications.
En plus de son implication dans le système ostéo-articulaire, le silicium, et en particulier la silice d’ortie, participe au bon fonctionnement des cellules musculaires, au maintien d’une peau ferme, à l’élasticité des vaisseaux sanguins, au maintien des performances cérébrales, au maintien des cheveux et des ongles résistants, au maintien des défenses naturelles ainsi qu’à la détoxication et au drainage de l’organisme.
Rappelons évidemment que l’avis d’un médecin est indispensable en cas de pathologie et que le silicium est un complément alimentaire qui ne saurait remplacer un traitement en cours.
V. Quelle forme de silicium prendre ?
Pour être efficace, le silicium doit être biodisponible, c’est-à-dire assimilable par l’organisme et n’être associé à aucun additif qui peut perturber son assimilation et surcharger le foie inutilement. Alors attention aux conservateurs (benzoate, acide citrique, parabènes, huiles essentielles, etc), stabilisateurs et arômes.
Le silicium organique est le plus biodisponible par rapport au silicium minéral et colloïdal, deux formes très difficilement assimilées par l’organisme. Même parmi les silicium organiques il faut être vigilant, car tous ne sont pas naturels et certains sont fabriqués chimiquement.
Il faut impérativement que le silicium soit organique et qu’il ait été transformé par les végétaux de manière à le rendre assimilable.
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Le rôle du silicium
Par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).
Le silicium
Le silicium, 2ème élément le plus important sur la croûte terrestre, est essentiel à la vie. Le stock de silicium dans l’organisme est d’environ 7 g. L’alimentation moderne étant carencée, le stock de silicium a tendance à diminuer avec l’âge et l’organisme puise dans les réserves, qu’il est alors nécessaire de compléter. L’apport journalier recommandé est de 50 mg par jour.
Par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).
Le silicium a une grande influence sur la structure des tissus et le fonctionnement des membranes cellulaires, desquelles découlent ses bienfaits.
Il a une action générale sur le tissu conjonctif (qui constitue les os, le cartilage, les tissus de soutien, les tendons), d’où son implication dans de nombreux processus de l’organisme. Il a également une vertu conductrice (utilisée par exemple dans les panneaux solaires ou les ordinateurs) qui permet de rééquilibrer les potentiels énergétiques des membranes cellulaires. Il est antioxydant et aide à inactiver la toxicité des métaux lourds.
I. Silicium et tissu conjonctif : formation du collagène et de l’élastine
L’intérêt principal du silicium réside dans le fait qu’il est essentiel à la formation du collagène et de l’élastine (ainsi que des protéoglycanes) qui sont les constituants des tissus conjonctifs de l’organisme et des organes. En effet, que ce soient la peau, les os, les organes, les artères,… ils sont tous formés de collagène et d’élastine, selon des proportions différentes qui traduisent leurs propriétés. Dans les os, les mailles seront très resserrées, ce qui leur donne leur dureté, alors que dans le derme, les fibres sont plus lâches. Mais le matériau de construction est le même, et le silicium est indispensable à sa synthèse. J. Loepper estimait le silicium présent à raison de 500 mg par kg de tissu sec.
Il aide par ses propriétés électriques, à maintenir la cohésion entre les fibres de collagène. Rappelons que le collagène est une protéine qui confère de la résistance aux tissus. Le collagène assure sa stabilité, entre autres par les liaisons hydrogènes entre l’hydroxyproline et l’hydrolysine du fait de leurs groupements -OH. Le silicium permet d’assurer la jonction entre les groupements -OH. Sans silicium il ne peut y avoir de collagène.
L’élastine, comme son nom l’indique, donne sa souplesse aux tissus et leur permet de retrouver leur état initial après étirement. Elles est présente en grande quantité dans la peau, les tendons, les ligaments et la paroi des vaisseaux sanguins. C’est l’aorte qui contient le plus de silicium et d’élastine dans le corps humain.
La synthèse de l’élastine nécessite du silicium. Le capital d’élastine est produit à l’adolescence puis diminue avec le temps. En vieillissant, il est remplacé par le collagène qui est inextensible, cela donne les rides sur la peau ou les vergetures. Le silicium s’oppose à l’élastase qui dégrade l’élastine, et permet de conserver plus longtemps l’élastine du corps. Au niveau vasculaire, la perte d’élastine induit une rigidité des artères.
Le silicium se retrouve aussi associé aux glycosaminoglycanes et aux polyuronides que l’on retrouve dans le tissu osseux et conjonctif en général : chondroïtine sulfate, dermatan-sulfate, kératan-sulfate, héparan-sulfate et héparine. Il est nécessaire à la fixation du calcium.
On comprend donc les problèmes dans tout l’organisme que causera un déficit en silicium. Les matériaux de construction devenant défectueux, les organes ne fonctionnent plus correctement, les tissus deviennent lâches, les os fragiles et cassants.
Cela peut se traduire par :
De l’ostéoporose, arthrose, arthrite, douleurs articulaires.
Au niveau dermatologique et esthétique. Le déficit en collagène et élastine va rendre la peau lâche et terne, avec apparition de rides, de vergetures, de cellulite. Les cheveux vont devenir gris plus rapidement, et auront tendance à tomber, les ongles cassants.
Des problèmes cardio-vasculaires : affections coronariennes, artériosclérose, artérite, hypertension, accident vasculaire cérébral, insuffisance veineuse.
Des problèmes du système nerveux : perte d’attention, de mémoire, sénilité, maladies dégénératives, trouble du sommeil, stress, anxiété.
Au niveau musculaire : douleurs musculaires, courbatures, faiblesse musculaire, asthénie.
II. Rééquilibrer la polarité des membranes cellulaires.
De plus, le silicium joue un rôle important dans la polarité des membranes cellulaires. La membrane a un potentiel électrochimique qui, par cette différence de potentiel, régit les échanges entre la cellule et le milieu extérieur. La cellule doit importer les nutriments nécessaires à son métabolisme et exporter les déchets, et la rapidité de ces échanges dépendra du potentiel électrochimique. Le silicium, de part son rôle conducteur, agit sur cette polarité et aide ainsi à améliorer la réactivité des cellules, et leur capacité à échanger avec le milieu extra-cellulaire, rendant les réactions de l’organisme plus efficaces.
Cette action sur les membranes est particulièrement importante pour les cellules musculaires qui, pendant l’effort, pourront absorber plus rapidement les nutriments nécessaires à leur fonctionnement et rejeter les déchets du métabolisme.
Elle est également très importante pour les cellules nerveuses qui ont un métabolisme élevé et spécialement quand elles doivent être stimulées, en période d’examen pour les étudiants ou d’apprentissage par exemple.
Le silicium intervient aussi comme facteur d’importantes enzymes du métabolisme, comme l’adenylcyclase impliquée dans le métabolisme des mitochondries, les centrales énergétiques de l’organisme qui produisent l’ATP.
III. Rôle anti-oxydant et chélateur.
Le silicium a un rôle chélateur (il inactive) des métaux, et en particulier de l’aluminium contre lequel il protège l’organisme des effets néfastes. Des études ont montré que l’aluminium était impliqué dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, et que la présence de silicium dans le système nerveux permettait de diminuer ce taux d’aluminium.
Le cadmium, le plomb, l’aluminium, des métaux malheureusement présents en faible quantité dans la nourriture, attaquent les reins, les os et le système nerveux. Le silicium est donc conseillé pour diminuer leur accumulation et leur toxicité.
De plus, le silicium est un anti-oxydant qui va aider l’organisme a combattre le stress oxydant induit par les métaux lourds, les médicaments, les produits toxiques, … voir Silicium, ortie et activité antio-oxydante.
Il va aussi aider l’organisme à lutter contre l’athérosclérose, c’est à dire le dépôt de plaques d’athérome dans les artères du fait d’un excès de cholestérol, comme l’ont démontré de nombreuses études.
Conclusion
De part ses fonctions essentielles à la synthèse du collagène et de l’élastine, son potentiel anti-oxydant, son effet sur les membranes cellulaires, sur diverses enzymes et les métabolismes ainsi que son potentiel d’inactivation de la toxicité des métaux toxiques, le silicium a un formidable rôle de prévention à jouer pour assurer un organisme en bonne santé.
Articles écrits par le Dr Yves Baccichetti, créateur de la Silice de Prêle du Centre Ostéopathique de Metz et Verdun, ou par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste).