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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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2 septembre 2009

union asiatique en marche inde et chine

Géopolitique : rapprochement croissant de l’Inde et de la Chine

jeudi 13 août 2009 par zef

      

(Source : Nation presse)

Lors d’un entretien capital samedi 8 août 2009 à New Dehli entre le premier ministre indien Manmohan Singh et le conseiller d’État chinois Dai Bingguo, la Chine et l’Inde ont décidé de poursuivre leur rapprochement (géo)politique et de renforcer leur coopération bilatérale dans les domaines économique, commercial, culturel, scientifique et technologique. Avec la résolution progressive d’un ancien litige territorial dans la zone himalayenne, ces deux géants émergents aux populations de 2,5 milliards d’habitants sont fermement décidés à développer conjointement leurs économies intérieures et favoriser l’émergence d’un monde multipôlaire respectueux des nations souveraines. En raison de sa nature technocratique et de sa philosophie atlanto-mondialiste, l’UE des 27 représente une monstrueuse entité politique, destinée à affaiblir et faire disparaître des nations souveraines plurimillénaires.

Repères historiques : de la guerre sino-indienne de 1962 à l’accord Jiabao-Singh du 12 avril 2005

La Chine et l’Inde partagent dans la zone himalayenne une frontière de 3.500 km connue sous le nom de ligne McMahon et définie le 27 avril 1914 lors de la Convention de Simla. Mao Zedong (26/12/1893-09/09/1976) dirigea la Chine à partir du 1er octobre 1949. Jawaharlal Nehru (14/11/1889-27/05/1964) dirigea l’Inde dès son accession à l’indépendance le 15 août 1947. Fervent adversaire des anciennes puissances coloniales, le progressiste Nehru avait élaboré une vision géopolitique revancharde, selon laquelle l’Inde et la Chine s’uniraient pour dominer le monde issu de la seconde guerre mondiale et des multiples décolonisations.

Nehru fut ramené à des réalités plus concrètes et amères lorsque la Chine attaqua unilatéralement l’Inde à partir du 10 octobre 1962. Mal préparée à se battre dans des zones de très haute montagne, l’armée indienne fut incapable de riposter à l’agression chinoise et battit en retraite. Lors du cessez-le-feu décrété le 20 novembre 1962, l’armée chinoise (APL) était victorieuse mais choisit d’arrêter sa progression sur le territoire indien. Le conflit sino-indien provoqua la mort de 3.000 indiens et 900 chinois, essentiellement des militaires.

L’Armée Populaire de Libération (APL) se retira rapidement du futur État indien de Arunachal Pradesh et libéra dès 1963 les prisonniers indiens.

En revanche, la Chine poursuivit l’occupation militaire de l’Aksai Chin, actuellement administré par la région autonome du Xinjiang. Étendue sur 37.350 km2 dans une zone montagneuse très difficile d’accès, l’Aksai Chin comprend la partie septentrionale du Cachemire et partage des frontières communes avec l’Inde, le Pakistan et la Chine (régions autonomes du Xinjiang et du Tibet). En raison de ses excellentes relations diplomatiques, économiques et commerciales avec le géant asiatique, le Pakistan avait donné à la Chine en 1963 une petite portion supplémentaire de l’Aksai Chin. Comme l’Inde et la Chine ont par la suite observé un statu-quo, ce litige territorial en zone himalayenne n’a jamais dégénéré.

À l’extrémité occidentale de l’Aksai Chin, le col de Karakoram est situé à la jonction de l’Inde, du Pakistan et de la Chine (Xinjiang). Reliant le Tibet au Xinjiang, la China National Highway 219 traverse l’Aksai Chin et représente une infrastructure géostratégique majeure.

Le rapprochement géopolitique de l’Inde et de la Chine s’effectua d’abord au sein de structures informelles et respectueuses des nations souveraines : le BRIC et l’OCS. Acronyme pour Brésil, Russie, Inde, Chine, le BRIC rassemble ces quatre pays émergents, décidés à pratiquer concrètement une coopération économique de proximité. En raison de leurs spectaculaires développements industriel et économique, la Chine et l’Inde ont un cruel besoin de ressources naturelles (pétrole, gaz) que la Russie et la Brésil possèdent en abondance.

Créée les 14 et 15 juin 2001 dans la capitale économique de la Chine, l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) rassemble la Russie, la Chine et quatre pays d’Asie Centrale, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et l’Ouzbékistan. Basée sur une coopération de proximité, cette structure géostratégique et économique compte quatre membres observateurs, la Mongolie depuis 2004, l’Inde, le Pakistan et l’Iran depuis 2005.

Le 12 avril 2005 constitua une date historique et un tournant capital pour les relations diplomatiques sino-indiennes. Ce jour là, deux réformateurs visionnaires se rencontrent à Bangalore (Sud, État de Karnataka) et signent un accord bilatéral, qui amorce non seulement un réchauffement diplomatique mais surtout un fructueux processus de coopération économique, commerciale, culturelle, géopolitique, technologique et scientifique entre les deux géants économiques émergents.

Venu spécialement à Bangalore fleuron scientifique et technologique de l’Inde, Wen Jiabao est le premier ministre chinois depuis le 16 mars 2003. Né le 15 septembre 1942 dans la municipalité autonome de Tianjin, Wen Jiabao effectua des études de géologie et devint ingénieur. Avec le président Hu Jintao en poste depuis le 15 mars 2003, il mène une audacieuse politique de réformes politiques et économiques. En février 2007, il prononça son plus important discours où il expliqua que la démocratie était un concept universel et non occidental et où il plaida pour une progressive démocratisation de la vie politique chinoise après l’adoption de nécessaires réformes économiques et éducatives.

Premier sikh à devenir Premier ministre en Inde, Manmohan Singh assure cette fonction depuis le 22 mai 2004. Né le 26 septembre 1932 dans une modeste localité aujourd’hui en territoire pakistanais, Manmohan Singh effectua de brillantes études économiques au sein des prestigieuses Universités d’Oxford, de Cambridge et du Penjab. Lorsque il fut ministre des Finances durant près de cinq ans (21 juin 1991-16 mai 1996), Manmohan Singh mit en application un audacieux programme de réformes économiques. Très apprécié de ses concitoyens, il favorisa notamment l’ouverture économique et commerciale mondiales de l’Inde ainsi que l’émergence d’une classe moyenne de plus ou plus nombreuse, gage d’une prospérité économique solide et durable.

Le décollage économique conjoint de l’Inde et de la Chine a favorisé un certain apaisement sur les différents litiges territoriaux de la zone himalayenne. Ces questions épineuses, qui avaient empoisonné les relations diplomatiques et commerciales sino-indiennes durant plus de quatre décennies, se résolvent progressivement grâce à la coopération de deux nations souveraines et non sous l’égide d’organismes internationaux comme l’ONU ou pourquoi pas l’UE des 27. Sur un plus long terme, l’accord sino-indien du 12 avril 2005 devrait déboucher sur l’établissement d’une zone de libre-échange, rassemblant un marché économique de 2,5 milliards de personnes. En 2000, les échanges commerciaux indo-chinois se montaient à seulement à 3 milliards $. En l’espace d’une seule décennie, ils devraient s’établir à 60 milliards $ (selon des prévisions pour 2010).

Iekaterinburg et New-Dehli : consolidation de la coopération bilatérale sino-indienne Les rencontres politiques et géostratégiques de haut niveau se sont régulièrement poursuivies entre les dirigeants chinois (Hu Jintao, Wen Jiabao) et indien (Manmohan Singh). Les sommets économique et géostratégique annuels du BRIC et de l’OCS favorisent les rencontres politiques de chefs d’État et de premiers ministres.

Le dernier Sommet du BRIC-OCS s’est déroulé entre les 14 et 16 juin 2009 dans la ville russe de Iekaterinburg. Complètement occultées par les médias du Système, d’importantes rencontres politiques eurent lieu en marge des discussions. Le 16 juin 2009, le président chinois Hu Jintao s’était longuement entretenu avec son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad. La veille s’était déroulé un entretien capital entre Hu Jintao et le premier ministre indien Manmohan Singh. Outre les habituels points de discussion (litiges frontaliers, Défense, géopolitique, commerce), les deux dirigeants ont évoqué la prochaine visite en Chine de la présidente indienne Pratibha Patil attendue au second semestre de 2009. Élue le 19 juillet 2007, Pratibha Patil est la première femme indienne à accéder à la fonction présidentielle.

Au début de son entretien avec Manmohan Singh à New-Dehli samedi 8 août 2008, le conseiller d’État chinois Dai Bingguo a transmis les salutations de Hu Jintao, de Wen Jiabao ainsi que son message oral. La Chine et l’Inde, qui se sont conjointement efforcés de juguler les effets les plus nocifs de la crise systémique globale, sont décidés à renforcer et consolider leur partenariat de coopération stratégique. La rencontre fut également dominée par les questions géopolitiques et de relations internationales en Asie et dans le reste du monde.

Inde : délocalisations technologiques et scientifiques depuis le Royaume-Uni

Situé à proximité d’un carrefour autoroutier (M1 et M62) et d’un dynamique aéroport international, Leeds avait bâti sa prospérité industrielle sur l’extraction minière longtemps florissante dans le Yorkshire. Comme d’autres villes industrielles du Royaume-Uni (Liverpool, dans le Nord-Ouest, Birmingham dans les Midlands de l’Ouest et Sheffield également dans le Yorkshire), Leeds souffrit de la récession économique et de l’inéluctable désindustrialisation durant les années 1970-1980. Rappelons au passage l’énorme responsabilité politique des Travaillistes puis des Conservateurs emmenés par l’inflexible Margareth Thatcher (1979-1991) et son terne successeur John Major (1991-1997). Les politiques euro-mondialistes, libre-échangistes et ultralibérales avaient accéléré l’inexorable processus de désertification économique et de délocalisations vers l’Inde.

Néanmoins au début des années 1990, de nombreux centre d’appels et plateformes téléphoniques s’étaient installés à Leeds. Logiquement, ces équipements furent rapidement délocalisés vers Bangalore, spécialisé dans la recherche technologique, scientifique et également tourné vers les télécommunications.

La Chine fut parfois surnommée « l’usine du monde ». Avec les délocalisations ‘intellectuelles’ des années 1990-2000, l’Inde s’est progressivement transformé en un vaste fournisseur mondial de services (comptabilité, correction d’examens, tourisme médical, mise en forme de rapports médicaux, conception de logiciels et d’ordinateurs, télécommunications et plateforme de renseignements). Les principales victimes de ces délocalisations d’en haut sont d’abord des pays anglophones, à commencer par le Royaume-Uni.

Face à cette coopération bilatérale qui s’avère fructueuse pour les deux géants asiatiques, l’UE des 27 apparait comme une structure archaïque, technocratique et oppressante pour ses états membres. Acquise aux concepts géopolitiques des atlanto-mondialistes, l’UE des 27 affaiblit délibérément les diverses nations qui la composent. Antichambre du Nouvel Ordre Mondial, l’UE des 27 nous isole progressivement du reste du monde et nous habitue à une conception géopolitique unipôlaire du monde. Avec le libre-échangisme ultralibéral et le bannissement de toute notion protectionniste, l’UE des 27 est ainsi ouverte à toutes les tempêtes financières et économiques mondiales. Dénuée de toute protection élémentaire, l’UE des 27 favorise sciemment la disparition de l’agriculture, de la pêche et des activités industrielles de ses pays membres. Parmi les nations les plus affectées, figure la France qui a subi une accélération des délocalisations d’entreprises vers l’Europe centrale (Pologne, Slovaquie, Roumanie), vers le Maghreb ou la Chine (Airbus à Tianjin).

Dans le même temps, l’Inde et la Chine utilisent tous les avantages du mondialisme et savent appliquer un protectionnisme raisonnable même si ces nations émergentes s’en défendent publiquement. Pour la France, l’objectif immédiat le plus urgent consisterait à se retirer graduellement de l’UE des 27 ainsi que de l’OTAN, organismes supranationaux au service exclusif des atlanto-mondialistes. Ensuite, la France pourrait appliquer des mesures protectionnistes adaptées (droits de douane négociables et modulables) et initier un fructueux processus de coopération bilatérale avec divers pays émergents non alignés (Brésil, Russie, Inde, Chine sans négliger l’Iran et son impressionnant développement technologique). Dans le cas contraire, ces différents pays émergents à commencer par la Chine et l’Inde, supplanteront très rapidement les anciens pays européens en voie de désindustrialisation avancée.

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