un chercheur de Chicago (Illinois, nord) spécialiste de la peste, mort des suites d'une infection qui pourrait avoir été causée

USA: un spécialiste du bacille de la peste meurt des suites d'une infection

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Manipulation dans un laboratoire

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Les autorités sanitaires américaines enquêtent sur le décès d'un chercheur de Chicago (Illinois, nord) spécialiste de la peste, mort des suites d'une infection qui pourrait avoir été causée par une souche de la bactérie mortelle fabriquée en laboratoire.

AFP - le 22 septembre 2009, 00h19

Une autopsie a révélé la présence de la bactérie dans le sang de Malcolm Casadaban, mort peu après son admission à l'hôpital le 13 septembre, ont indiqué lundi des responsables de l'Université de Chicago où il travaillait.

La souche affaiblie de la bactérie utilisée par les laboratoires ne provoque habituellement pas de maladie chez les adultes en bonne santé et est utilisée pour des vaccins protégeant contre la peste. Aucune mesure de précaution spécifique n'est requise lors de son étude en laboratoire.

La façon dont Malcolm Casadaban a été infecté par la bactérie et la cause certaine de sa mort restent encore à déterminer, a expliqué un porte-parole de l'Université de Chicago, John Easton.

Les autorités sanitaires ont travaillé "d'arrache pied" pour retrouver toutes les personnes qui se sont trouvées en contact avec le chercheur, a ajouté le porte-parole.

Les symptômes de la peste apparaissent généralement deux à dix jours après l'infection et à ce stade, aucune des quelque 100 personnes qui ont été en contact avec Malcolm Casadaban avant sa mort n'en ont montré.

Elles se sont vues prescrire des antibiotiques par précaution, a précisé M. Easton.

La peste est une maladie rare, généralement propagée par des morsures de puces ou via un contact avec un animal atteint. La bactérie "Yersinia pestis", la peste, aurait provoqué au XIVe siècle la mort de plus de 200 millions de personnes en Europe, soit le tiers de la population.

Entre 1.000 et 3.000 cas sont rapportés chaque année à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le dernier cas de transmission de personne à personne aux Etats-Unis remonte à 1924.