« Un crédit vous engage
et doit être remboursé »
(article 2 du projet de loi de 2009 n° 364
portant réforme du crédit à la consommation)
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du
compteur (estimations mises à jour 2009-04-19) :
Dette française à fin 2004 : 1 076,9 milliards d'euros,
soit 64,9 % du PIB (INSEE)
Dette française à fin 2005 : 1 145,4 milliards d'euros,
soit 66,4 % du PIB (INSEE)
Dette française à fin 2006 : 1 149,9 milliards d'euros, soit 63,6 % du
PIB (INSEE)
Dette française à fin 2007 : 1 209,5 milliards d'euros, soit 63,9 % du
PIB (INSEE)
Dette française à fin 2008 : 1 327,1 milliards d'euros,
soit 68 % du PIB (INSEE)
Déficit public français 2009 : 117,6 milliards d'euros (soit
3729 euros par
seconde)
Population fin 2008 : 64 303 000 (INSEE)
Population fin 2009 : 64 669 000
Comparaison internationale :
Ratio dette publique / PIB. Source : Wikipédia, octobre 2008
- La France est le 19e pays le plus endetté au monde, par rapport à son PIB, parmi les 126 entités (sur 195 Etats) sur lesquelles la CIA publie des données (classement CIA au 31 mars 2008). Elle se situe entre l'Uruguay et le Portugal. Pour être plus précis, la France est 19e mondiale par le poids de sa dette publique par rapport à son PIB.
- Dit autrement, il y a 107 pays moins endettés que la France : elle est 107e parmi les 126 entités sur lesquelles la CIA publie des données, classées en fonction du ratio dette publique / PIB par ordre croissant.
- Compteurs : Allemagne - Belgique - Canada (la dette canadienne diminue !) - États-Unis (1 - 2 - 3) - France (1 - 2 - 3) - Japon - Pays-Bas - Royaume-Uni
- Sites officiels : Assemblée
nationale & Sénat
- MINEFI
& AFT
- Cour des comptes
- DGCL
- Sécurité
sociale
En juillet 2006, les données chiffrées (en % PIB et en ?) agrégées de la dette et du déficit publics ne sont affichés sur aucun de ces sites ! - Articles connexes : PIB - R&D dans le CAC 40
En
savoir plus :
- 2005 : Aux 1100 milliards d'euros de dette publique aux normes
européennes, il faut
ajouter les engagements "hors
bilan",
dont les normes comptables
internationales demandent la comptabilisation, soit au moins 900
milliards d'euros
d'engagements au titre des retraites. Soit une dette qui
dépasse, en 2005, les 2000 milliards d'euros.
- Les seuls intérêts
de
la dette de l'Etat, la charge de
la dette, devaient représenter près de 40 milliards d'euros de
dépenses en 2005 (source PLF 2005). Le seul paiement des
intérêts de la dette de l'Etat
représente envison
638 euros par an par habitant (estimation 2005). Les
intérêts de
la dette de l'Etat représentaient 20 % de ses
dépenses en
2004 (source Wikipédia),
deuxième poste de dépenses après
l'éducation.
- L'Autriche, le Canada, l'Espagne, qui ont
dégagé des
excédents
au cours des
années récentes,
démontrent que le déficit n'est pas
inéluctable.
Au Royaume-Uni, la règle est d'avoir un budget à
l'équilibre sur un cycle économique. En France,
la
pratique, qui traduit une certaine faiblesse politique et une politique
économique à courte vue, est d'avoir un budget en
déficit
permanent...
- 2005-12-14 : Le rapport
de Michel
Pébereau intitulé Rompre
avec la facilité de la dette publique : Pour des finances
publiques au service de notre croissance économique et de
notre
cohésion sociale a
été
publié le 14
décembre 2005 : synthèse
(pdf) - in
extenso (pdf). Des blogueurs commentent
ou critiquent
ce rapport.
- 2006-01 : L'OFCE,
dans sa lettre
n° 271,
fidèle à son orientation keynésienne
et
interventionniste, conteste la politique de réduction de la
dette publique et des dépenses publiques.
- 2006-07-06 : Thierry Breton, ministre des finances, promet une baisse
du ratio dette publique / PIB à 64,6 % du PIB au 31
décembre 2006 (par l'affectation du produit exceptionnel de
la
vente d'actifs publics et par une ponction sur la
trésorerie).
- 2006-11-21 : "Les
actifs de l'Etat s'élèvent à 550 milliards d'euros et le passif à
1100 milliards. C'est ce qui ressort d'une évaluation
provisoire
fournie mardi par le ministre du budget, Jean-François Copé, rendue
obligatoire par la Lolf, la loi organique relative aux lois de
finances. Les actifs de l'Etat comprennent notamment le parc
immobilier, les infrastructures et les stocks. Le passif, lui, est
essentiellement constitué par la dette et les provisions, mais il ne
prend pas en compte les retraites des fonctionnaires. Ce bilan est
encore susceptible d'évolutions de l'ordre de plusieurs dizaines de
milliards d'euros, à cause des difficultés d'évaluation des actifs
militaires et des provisions." (L'Expansion, 2006-11-21).
- 2007-02-12 : Un article comparant les deux principaux programmes
présidentiels et législatifs pour 2007 : PS,
UMP & dette publique.
- 2007-03-30 : J'ignore
si la dette notifiée (au sens de Maastricht) inclut
ou non la dette de la CADES
(75,7 milliards d'euros au 31 décembre 2006) ; si quelqu'un a la
réponse...
- 2007-08-13 : "58 % de
la dette de l'Etat est détenue
par des non-résidents,
ce qui nous fait entrer dans une 'zone rouge' pour notre
indépendance économique", selon Thierry Breton,
ancien
ministre des finances (Le
Monde, 2007-08-13).
- 2007-09-20 : La France réintègre 8 milliards d'euros
de dette de
la SNCF qui avaient été discrètement
placés
dans le "service annexe d'amortissement de la dette" (SAAD). Soit une
dette
2006 qui passe à 1150,3 milliards d'euros (soit 64,2 %
du PIB au lieu de
63,7 %). Et l'objectif de dette 2007 passe aussi de 63,7
à
64,2 % du PIB.
- 2007-09-24 : Le premier ministre français François Fillon
a déclaré : "Je suis à la
tête d'un Etat qui
est en situation de faillite sur le plan financier (...) qui est depuis
15 ans en déficit chronique, (...) qui n'a jamais
voté un
budget en équilibre depuis 25 ans" (vendredi 21), puis "La
France est un pays riche, qui heureusement a des ressources qui lui
permettent de faire face à l'avenir mais l'Etat est dans une
situation critique. (...) On a 1.150 milliards de déficit
à la fin de 2006. C'est une situation qui n'est plus
supportable. (...) L'Etat emprunte pour financer ses
dépenses de
fonctionnement. N'importe quel chef d'entreprise, n'importe quel chef
de famille, n'importe quel agriculteur comprend qu'on ne peut pas
continuer à emprunter pour financer des dépenses
de
fonctionnement" (lundi 24).
- 2007-09-24 :
Jean-Claude Trichet,
président de la Banque centrale européenne, a
déclaré dimanche 23 : "Je dirais que les finances
publiques françaises sont en très grande
difficulté, et c'est un fait que l'on a raison de souligner
et
que le premier ministre a eu raison de souligner". "En 2007, la France
selon les statistiques de la Commission européenne sera le
pays
qui dépensera le plus en dépenses publiques en
proportion
du produit intérieur brut, non seulement au sein de la zone
euro
mais au sein de l'Union européenne à vingt-sept",
avec "9
points de plus que l'Allemagne" et "15 points de plus que l'Espagne".
"Nous 'battons' les Suédois, les Finlandais, les Danois. Il
y a
huit ans, ils étaient tous devant nous, ces Scandinaves qui
avaient des dépenses publiques très importantes;
ils ont
fait de très grands efforts". La France n'a "pas
été très bien
gérée sur une longue
période". "Lorsqu'on regarde les chiffres on est inquiet de
voir
que l'évolution des finances publiques françaises
a
été en moyenne nettement plus mauvaise que celle
d'autres
pays européens". "Les déficits d'aujourd'hui
affaiblissent l'économie, font peser sur nos enfants et
petits-enfants les dépenses d'aujourd'hui".
- 2008-01-08 : Nicolas
Sarkozy,
président de la République, a
déclaré :
"S'agissant du pouvoir d'achat, qu'est-ce que vous attendez de moi ?
Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?".
- 2008-03-28 : D'après
la ministre Christine Lagarde, "nous prévoyons d'être proches
de l'équilibre à l'horizon 2012 en matière de déficit comme de
désendettement" ; noter le glissement sémantique : ce n'est plus
l'équilibre qui est promis, mais la proximité de l'équilibre, et
l'échéance déjà reportée de 2010 à 2012 devient un "horizon" ; comme
chacun sait, l'horizon, on ne l'atteint pas... Nulle trace de la
vingtième et dernière décision fondamentale de la Commission
Attali (page 282 du rapport) : "Ne pas
mettre le niveau de
vie d'aujourd'hui à la charge des générations futures (...) Réduire dès
2008 la part des dépenses publiques dans le PIB. Cette réduction devra
atteindre 1 % par an à partir de 2009, soit 20 milliards d'euros de
réduction par rapport à la tendance par an pendant 5 ans".
- 2008-06-25 : Le premier président de la Cour des comptes,
Philippe Séguin, confirme la dégradation des finances publiques
françaises dans son rapport annuel sur la situation
et les perspectives des finances publiques.
-
2008-09-26 : La France reconnaît qu'elle ne tiendra en 2012 ni son
engagement de ramener ses finances publiques à l'équilibre, ni son
engagement de ramener la dette publique en-dessous de la limite
conventionnelle de 60 % du PIB. Sa nouvelle
programmation, présentée par Christine Lagarde et Eric Woerth,
est la suivante. Déficit public : -2,7 en 2008 (promesse non tenue),
-2,7 en 2009 (promesse non tenue), -2 en
2010, -1,2 en 2011, -0,5 % du PIB en 2012. Dette publique : 65,3 en
2008 (promesse non tenue), 66 en 2009 (promesse non tenue), 65,3 en
2010, 63,9 en 2011, 61,8 % du PIB en 2012.
Prélèvements obligatoires : 43,3 en 2008, 43,2 % du PIB de 2009 à 2012.
Inflation inférieur ou égale à 2 % de 2009 à 2012. Croissance de 1 % en
2008 et 2009, croissance de 2,5 % du PIB de 2010 à 2012. "Les
promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent" (Jacques Chirac, Le
Monde, 22 février 1988).
- 2009-01-21 : La France
manque à ses engagements européens de ne pas dépasser -3 % du PIB de
déficit public et 60 % du PIB de dette publique. Déficit
public, selon les dernières estimations françaises : -3,2 % du PIB en
2008, -4,4 % en 2009 (-5,4 % en 2009 selon la Commission européenne !).
Dette publique : 66,7 % en 2008, 69,1 % du PIB en 2009 selon la France.
- 2009-04-20 : Les
dépenses
totales des administrations
publiques représentaient 52,7
% du PIB en 2008 (INSEE), pour un maximum récent de
54,5 % du PIB
en 1996 et un minimum récent de 51,6 % en 2001. En
2007, la France était première en Europe pour sa dépense publique
rapportée au PIB, avec 6,8 points de plus
que la
moyenne européenne, 8,8 points de plus que l'Allemagne, 18,9 points de
plus que
l'Estonie (données Eurostat). Le taux
des prélèvements
obligatoires
s'est
élevé à 42,8 % du PIB en 2008 (INSEE),
en baisse par rapport aux taux de 43,5 % du PIB en
2007 et de 43,9 % en 2006. La France comptait 214
impôts et taxes en 2008. Le déficit
public s'est élevé à 3,4 %
du PIB soit 65,9 milliards d'euros en 2008 (INSEE),
le deuxième plus important déficit en euros courants de la Ve
République après le déficit de 71,6 milliards d'euros de 1993.
-
2009-05-21 :
Notation financière des Etats : Espagne : S&P
passe de AAA à AA+ en 2009-01 ; Fitch
maintient AAA en 2009-01. S&P a dégradé la Grèce de A à A-1 et le
Portugal de AA- à A+ en 2009-01. S&P a dégradé l'Irlande de AAA à
AA+ en 2009-03 ; Fitch a dégradé l'Irlande en 2009-04. La
France : "tend vers le bas de la catégorie AAA", a averti l'agence
de notation
Standard
&
Poor's en 2005-11. Italie : AA- en 2005. Une
dégradation de la
notation
conduit à un renchérissement du coût
de la dette
(hausse du taux d'intérêt, pour
intégrer une prime
de risque plus élevée).
Graphiques sur la dette publique :
Graphiques sur la dépense publique :
Dépense publique / PIB en Europe en 2007 :
Dépense publique / PIB en
Europe en 2008 (sauf Suisse : 2006) :
marron > 55%,
rouge 50-55%, orange 45-50%, jaune 40-45%, vert 35-40%, bleu
30-35%
Graphique sur le déficit public :
Déficit
public français de 1958 à 2007 en %
du PIB (source : Wikipédia,
avril 2008)
Revue de presse
:
- 2006-03-28 : "Il existe même des sites Internet qui
présentent un compteur
sur lequel on peut suivre
en direct l'évolution de l'endettement de la France",
écrit le député Christian
Blanc
à la page 47 de son livre La
Croissance ou le Chaos,
publié en 2006.
- 2006-09-01 : Charles
Wyplosz, professeur à HEI (Genève),
cite ce compteur dans son article La
cagnotte est de retour, publié par Telos-eu.
- 2006-09-27 : Un article d'Anne Eveno dans La Tribune,
intitulé Bercy
veut stopper l'envol de la dette,
fait référence à cette page : "La
question de la
dette est désormais au coeur du débat public.
Pour
preuve, ce Nancéien qui a créé un site
internet
sur lequel on peut suivre l'évolution en direct de la dette
grâce à un compteur".
- 2006-11-07 : Jeannette
Bougrab citait ce compteur de
'l'évolution du poids de la dette « en
temps réel »' sur son blog Parlons
d'avenir...
(supprimé depuis sa nomination au Conseil d'Etat en septembre 2007).
-2008-03-28 : L'article du NouvelObs.com, intitulé Le gouvernement revoit à la
hausse le déficit public prévu pour 2008,
mentionne ce compteur parmi ses compléments.