Des relevés anormaux de pluie radioactive effectués à Saint-Louis
Les relevés indépendants anormaux effectués à Saint-Louis, MO, USA : des descendants du radon en quantité importante, a priori rien à voir avec des rejets accidentels
Vous connaissez peut-être son site, un bloggeur situé aux USA procède depuis quelque temps à des analyses d'activité radioactive sur des échantillons d'eau de pluie et de poussières prélevés après des pluies importantes sous le régime de vent dominant (régime Jet Stream / Pacifique) ; voyez plutôt les résultats de son prélèvement effectué à Saint-Louis, Montana, le 14 septembre : une activité mesurée à plus de 1,33 mR/h soit 13.3µSv/h soit encore environ 133 fois le bruit de fond habituel à cet endroit. Il faut noter en outre qu'une nouvelle analyse du même échantillon, placé en sachet étanche donc excluant les radiations Alpha, effectuée environ une vingtaine d'heures plus tard affiche encore une activité de 0.014 mR/h soit environ 1/95ème de la dose initiale et une estimation de 2 fois le bruit de fond habituel.
Commentaire technique : cette seconde analyse permet de penser que la plus grande partie du prélèvement effectué le 14/9 est de nature locale car constitué probablement des descendants du célèbre gaz radon 222. D'une part le rayonnement Alpha initial d'un éventuel résidus de Ra222 gazeux est bloqué par l'enveloppe de l'échantillon et d'autre part la durée de demi-vie très faible des descendants Bêta et Gamma donc mesurables du Radon (Plomb 214 de demi-vie 27 minutes et Bismuth 214 de demi-vie 20 minutes) réduit théoriquement l'activité exactement à 1/100ème de l'échantillon initial (1/(2*20*2.5))
La décroissance rapide de l'activité Bêta / Gamma de cet échantillon semble donc prouver sa nature locale et notamment celle des descendants du gaz Radon qui se trouvent souvent piégés dans les pluies, notamment les pluies d'orage. Cette démonstration simple semble donc exclure la présence en quantité importante de rejets de type accidentels dans