Des ogives nucléaires disparues aux USA auraient servi à fukushima
Plus fort que le 11 septembre, les accusations incroyables qu’un journaliste japonais de premier plan a récemment portées au sujet de la centrale de Fukushima qui a subi une catastrophe nucléaire en Mars 2011, créant onde de choc à travers le monde.
Tout d’abord, l’ancien rédacteur en chef d’un grand journal au Japon déclare que les Etats-Unis et Israël savaient qu’il y avait de l’uranium et du plutonium militaire exposés à l’atmosphère à Fukushima après que la vague du tsunami ait frappé le réacteur.
Deuxièmement, il soutient que les services israéliens ont saboté le réacteur en représailles au soutien du Japon à un Etat palestinien indépendant.
Selon Yoishi Shimatsu, ancien rédacteur en chef du Japan Times Weekly, ces matières nucléaires ont été expédiés à l’usine en 2007 sur les ordres de Dick Cheney et George W. Bush, avec la complicité du Premier ministre israélien Ehud Olmert.
L’envoi aurait été fait sous la forme de cœurs d’ogives secrètement enlevés des États-Unis de têtes nucléaires des installations BWX Plantex près d’Amarillo, au Texas.
Agissant en tant qu’intermédiaire, Israël aurait transporté ces ogives du port de Houston, et dans le processus gardé les meilleurs noyaux tout en donnant les ogives âgées aux Japonais, celles qui ont dû être enrichies à Fukushima.
Shimatsu pense que l’ agent de la CIA en retraite et mercenaire Roland Vincent Carnaby a appris que les ogives ont été transportés à partir de Houston.
Coïncidence étrange, Carnaby a été mystérieusement abattu moins d’un an plus tard par la police de Houston à un arrêt de la circulation.
Il a reçu une balle dans le dos et une dans la poitrine. Il n’avait pas d’armes dans les mains.
Des sources du renseignement ont affirmé qu’il suivait une une unité du Mossad en charge de la contrebande du plutonium américain des quais de Houston pour un réacteur nucléaire israélien.
Dans une accusation encore plus explosive, le journaliste affirme que 20 minutes avant la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima, Israël, excédé par le soutien japonais à une déclaration palestinienne d’Etat indépendant, aurait trahi le Japon en lâchant le virus Stuxnet sur des ordinateurs de l’usine.
Le virus aurait entravé l’arrêt du réacteur, avec pour retombées la panne de l’usine abritant l’uranium et le plutonium extraits des ogives fournies en 2007.
Bien qu’il soit impossible de vérifier certaines des affirmations de Shimatsu, il est incontestable qu’une dissimulation importante a eu lieu au moment de la catastrophe de Fukushima en Mars. Les explosions sur le site ont ainsi été immédiatement minimisées.
Alors qu’il a été ensuite révélé que trois réacteurs avaient sauté, les autorités japonaises ont dans un premier temps classé catastrophe comme de niveau 4 sur l’International Nuclear Event Scale, bien que des experts externes l’aient évalué à 7, soit le plus haut niveau.
Il est à noter qu’en 2009, deux ans après que les ogives aient été secrètement déplacées vers le Japon, selon Shimatsu, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a publié un avertissement voilé au Japon lui demandant de ne pas abandonner sa politique en matière d’armement nucléaire.
L’AIEA sait, cependant, que le Japon a depuis logtemps le potentiel de construire des armes nucléaires.
Cela a été clairement établi dès 1996, quand une fuite de documents du ministère des Affaires étrangères a exposé comment le Japon avait mis en oeuvre une double stratégie à l’égard de l’arme nucléaire depuis le milieu des années 1960.
Il s’agissait de professer publiquement une politique de refus de l’armement nucléaire tout en maintenant la capacité de construire un arsenal nucléaire. Le Parti libéral démocrate, qui a dominé la vie politique japonaise depuis 45, a toujours dit qu’il n’y a aucun obstacle constitutionnel à disposer de têtes nucléaires.
Le facteur qui aurait encouragé l’administration Bush-Cheney de la Maison Blanche à fournir au Japon les moyens de construire des armes nucléaires secrétement serait la montée en puissance de la Chine. Cheney et Bush auraient cherché à armer le Japon et l’Inde avec des armes nucléaires afin de gêner la Chine.
Info ou intox ? A vous de juger !
Le 16 novembre 2007
Il est également intéressant de noter que le 27 août 2007, soit quelques jours avant l’incident des missiles nucléaires « perdus », trois bombardiers B-52 effectuaient des missions spéciales sous mandat direct du général Moseley, chef d’état-major de l’US Air Force. [3] Il a été rapporté que l’exercice était une mission de collecte d’images et d’informations aériennes. La base de Minot est aussi le siège de la 91ème Space Wings [NDT : une unité de missiles stratégiques], une unité sous le commandement de l’Air Force Space Command [NDT : Force aérienne spatiale des États-Unis, ayant entre autre la responsabilité des missiles intercontinentaux à têtes nucléaires].
Selon les rapports officiels, les pilotes de l’US Air Force ne savaient pas qu’ils transportaient des armes de destruction massive. Une fois rendus en Louisiane, ils ont également laissé les armes nucléaires sans surveillance sur la piste d’atterrissage pendant plusieurs heures. [4]
Le Major Général Richard Y. Newton III, adjoint du chef d’état-major de l’US Air Force pour les Opérations, les Plans et les Besoins, a commenté l’incident en disant qu’il y avait eu une série d’erreurs de procédure « sans précédent », qui a révélé « l’effritement du respect des normes de manipulation des armes. » [5]
Ces déclarations sont trompeuses. Le relâchement de la sécurité ne résultait pas de négligences dans les procédures au sein de l’US Air Force, mais plutôt d’une falsification délibérée de ces procédures.
Quand un soldat, un marine, un aviateur ou un matelot reçoit un fusil et un chargeur, armes de moindre importance par leur dangerosité et leur coût, cette action est soumise au contrôle d’une série de procédures administratives très strictes, elles-mêmes soumises à la chaîne de commandement. Cela fait partie de la série de contrôles et de mesures utilisés par tous les services des forces armées US.
Les militaires qualifiés pour parler de ce sujet peuvent confirmer qu’il existe une procédure rigoureuse relative à la manipulation des armes nucléaires. Lorsqu’il s’agit de manipuler de telles armes, la chaîne de commandement est sévère et pratiquement inflexible : un simple soldat, matelot, aviateur ou marine n’est évidemment pas autorisé à les manipuler. Seuls les militaires spécialisés dans les procédures spécifiques de manutention et de chargement sont autorisés à accéder, manipuler et charger les ogives nucléaires.
Chaque membre du personnel qui déplace ou même qui touche ces armes doit signer un formulaire de suivi et de contrôle qui le rend entièrement responsable de leur mouvement. Les procédures administratives qui régissent ces manipulations existent pour de bonnes raisons. Les officiers qui ordonnent le déplacement des armes nucléaires, notamment les commandants des bases militaires, doivent également remplir les formulaires en question.
Autrement dit, déménager sans autorisation des armes nucléaires serait pratiquement impossible à accomplir à moins que la chaîne de commandement soit contournée, ce qui impliquerait dans ce cas la falsification délibérée des formulaires et des procédures de suivi.