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L'incident diplomatique d’il y a deux ans entre Oslo et Pékin s'est transformé brusquement en un  scandale arctique. La Norvège a l'intention de bloquer l'entrée de la Chine  au Conseil Arctique en qualité d’un observateur permanent. Le journal local "Aftenposten" l'a communiqué, en citant  une source au Ministère des Affaires étrangères de   Norvège.

Oslo a avancé à Pékin des exigences rigides.  La Norvège sera contre la participation à grande échelle de la République Populaire de Chine au Conseil Arctique, tant que  Pékin n'accepte pas le renouvellement des contacts officiels avec Oslo  au niveau supérieur. Les relations se sont compliquées  en automne de 2010, quand on a attribué  au dissident chinois Liu Xiaobo le Prix Nobel de la Paix. Cette décision du comité Nobel norvégien a provoqué des protestations violentes de la part de Pékin.

Depuis deux ans déjà, la Chine tente de devenir un observateur permanent du Conseil Arctique.  Elle aspire à accomplir un travail important : des études novatrices, des travaux de recherche  et de sauvetage. Il est préférable d'inclure la Chine tout au début.

D'ailleurs, le Conseil Arctique, ce n’est  pas tout ce qui tente les Chinois.  La voie maritime  via l'océan Glacial Arctique est un profit économique direct pour eux.   Elle  est importante pour  Pékin également  du point de vue de la sécurité de la navigation : on économise de grosses sommes,  dépensées  actuellement pour la protection des itinéraires, et les risques diminuent.

L'accès au couloir de transport n’est pas le seul point qui intéresse Pékin au Pôle Nord. Selon les estimations des savants, dans cette région se trouvent  plus de 25 pour-cent des stocks mondiaux du pétrole et du gaz.  La Chine dont les ressources sont limitées,  a un grand intérêt  pour cette région, trouve l'expert de l'Institut de l'analyse politique et militaire Alexandre Khramtchikhine :

Si la Chine continue à grandir aussi vite que maintenant, dans  un avenir  pas très lointain,  les  ressources du monde entier lui seront insuffisantes. Dans un  sens global, il sera  extrêmement difficile de  limiter l'ardeur de la Chine, mais la Chine n’est pas du tout un pays arctique et n'a donc aucun droit  aux territoires, ou aux plans d'eau en Arctique . 

Dans l'exposé préparé par les experts de l’institut de recherche sur la paix  à Stockholm, il est  dit que l'Arctique peut devenir une zone, où la République Populaire de Chine poursuivra ses intérêts géopolitiques. Mais est-ce seulement la Chine qui le fera? Le conflit grandissant  entre Oslo et Pékin témoigne de l’importance croissante de l'Arctique en tant qu’un nouveau Klondike mondial et un nouveau nœud de tension mondiale.

source ria novosti