plants-june-medford-explosive-detect-bomb-genetic-biology-colorado-state-university-terrorism-darpa-dtra,M-J-279451-13

 

Une biologiste travaille depuis de nombreuses années sur une PLANTE CAPABLE DE DETECTER LES EXPLOSIFS ET DE REAGIR EN FONCTION DE LA MENACE. Aujourd'hui, le projet serait sur le point d'aboutir.

La biologiste June Medfort travaille depuis de nombreuses années sur une plante capable de détecter les explosifs et de réagir en fonction de la menace. Aujourd'hui, le projet serait sur le point d'aboutir. "Les plantes ne peuvent pas courir, ni se cacher. Si un insecte s'approche, la plante doit répondre en fonction de cet évènement et dispose déjà des infrastructures pour répliquer à cette attaque", explique-t-elle sur le site de l'université du Colorado, où elle exerce.

En effet, l'autodéfense opérée par les plantes passe par certaines protéines, qui réagissent en fonction de certaines situations pouvant représenter une menace. CELA PEUT PAR EXEMPLE ETRE LA LIBERATION DE SUBSTANCE CHIMIQUE AYANT POUR BUT DE REPOUSSER UNE ATTAQUE.

June Medfort travaille depuis plusieurs années à la construction d'un ordinateur capable de manipuler les protéines entrant en ligne de compte dans les processus d'autodéfense des plantes : "Le logiciel de l’ordinateur détermine comment la protéine, qui détecte les choses, et l’explosif interagissent. Nous traduisons le langage entre la protéine et l’ADN, puis nous encodons ce que nous voulons dans celui-ci".

AUJOURD'HUI, LA BIOLOGISTE ESTIME QU'IL NE RESTE PLUS QUE QUELQUES ANNEES DE RECHERCHES POUR QUE LES PLANTES PUISSENT ETRE COMPLETEMENT EFFICACES DANS LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME. Cela se traduirait par une certaine coloration des feuilles d'une plante en cas de présence de TNT dans l'air. Pour autant, il faudra d'abord régler quelques problèmes, comme soumettre ces plantes à l'air libre ALORS QU'ELLES SONT MODIFIEES EN LABORATOIRE.

POUR MENER A BIEN CETTE RECHERCHE, JUNE MEDFORT A BENEFICIE DE 2 MILLIARDS DE DOLLARS (1,4 milliard d'euros) DE LA DARPA (Defense Advances Research Project Agency), D'UN MILLION DE DOLLARS (720 000 euros) DE LA RECHERCHE NAVALE, AINSI QUE DE PLUSIEURS AUTRES DONS. LES PLANTES capables de détecter les explosifs POURRAIENT être vendues en graines d'ici quelques années, et REMPLACER LES SCANNERS CORPORELS.