D'après les recherches menées sur ce réseau, il aurait été créé dans les années 60 comme un sorte de filiale secrète de la CIA. Ses membres étaient spécialement entraînés comme "kidnappeurs du gouvernement", et opéraient avec une protection totale. Leur mission était d'enlever des enfants, de les torturer et de les violer, en les embarquant parfois dans des orgies sataniques, des rituels sanguins et autres meurtres d'enfants.
Ils enlevaient les enfants à bord de véhicules sans plaques, aux abords des écoles ou des aires de jeux. Ils attrapaient un enfant, le droguaient et l'amenaient dans une planque. Les enfants étaient alors utilisés pour des cérémonies sataniques, vendus aux enchères comme esclaves sexuels, tués ou sacrifiés. Gunderson ajoute que des ventes aux enchères d'enfants ont eu lieu à Las Vegas, à Lincoln dans le Nabraska, dans le Michigan, à Houston au Texas et à Toronto au Canada.
Pettie, le chef du réseau, était un homosexuel et officier de la CIA. Son fils avait un temps travaillé pour Air America, filiale de la CIA qui transportait de la drogue depuis le triangle d'or pendant la guerre du Vietnam, pour le compte de la CIA, et son ex femme avait aussi bossé pour la CIA. Enfin, Pettie était en contact avec des officiers de l'OSS pendant la deuxième guerre mondiale. Il a été mis en contact aussi avec un agent des renseignements qui travaillait sous couverture journalistique, Charles E. Marsh, proche de Lyndon Johnson, et membre du national Press Club, qui lui a filé de grosses quantités d'argent pour acheter des propriétés aux USA. En 1946, Marsh l'a admis à une formation en contre espionnage à Baltimore dans le Maryland. En 1956-1957, Pettie reçoit une formation en renseignements à luniversité de Georgetown puis par l'US Air Force à Frankfort en Allemagne.
Ensuite, Pettie est chargé de recruter un réseau d'agents en Europe. Il rentre dans les années 60, s'installe dans une ferme de Virginie, et se met en lien avec le mouvement beatnik. En 1968 il se targue de créer la "World Future Society" avec Edward S Cornish. Et ce truc existe toujours. Cette Future Society a permis à pettie d'entrer dans le monde des hippies. A ce sujet, précisons que la CIA a introduit le LSD aux Etats Unis dans le but de détruire le mouvement hippie (anti guerre), et de financer ses opérations secrètes. Un plan qui a très bien fonctionné. Pour cette infiltration, Pettie a bénéficié de l'aide de Wait Schneider, un ancien soldat devenu le pilote privé de Timothy Leary.
Christopher Bird, autre ancien agent de la CIA, qui a travaillé à des opérations psychologiques au Japon et a ensuite écrit plein de bouquins sur le New Age et la contre culture (d'autres créations de la CIA pour mieux embrigader les jeunes), a aussi travaillé avec Pettie. En 1979, Pettie rencontre un génie de l'informatique, John J Cox, qui travaillait pour la Défense. Cox a formé plusieurs membres du Finders aux techniques informatiques et à la programmation.
Gunderson ajoute qu'il a reçu plusieurs plaintes (six) concernant du trafic d'enfants, plaintes que le FBI a refusé d'examiner.
J'ai reçu deux plaintes d'employés de l'aviation qui disaient que des avions contenant plusieurs centaines d'enfants étaient amenés à Paris, France, depuis Denver dans le Colorado et Los Angeles en Californie. Deux cent dix enfants étaient inscrits dur les registres de vol de cet avion depuis Denver", ajoute Gunderson.
Plusieurs des protagonistes du réseau "The Finders" étaient dans les fichiers classés du FBI.
Le jour où Houlihan et Ammerman ont été arrêtés, un message a été envoyé via les ordinateurs du réseau, pour prévenir les membres de déplacer les enfants pendant quelque temps dans différentes juridicitions, et pour donner des instructions afin d'éviter d'éveiller les soupçons des flics.
On peut aussi se demander si "The Finders" n'agissait pas à une échalle quasi industrielle... Les enquêteurs ont aussi appris que le réseau répondait systématiquement à toutes les annonces pour rechercher un baby sitter, des cours etc. dans le but d'obtenir un maximum d'informations sur les habitudes de la famille. Le réseau avait aussi collecté énormément d'informations sur de nombreuses associations d'aide à l'enfance.
Après l'affaire, le réseau a pu continuer tranquillement ses activités, et s'est installé ailleurs, dans le Kansas à Wichita, où il était déjà présent. Il s'est resséré autour d'une équipe de 11 personnes dont pettie: Ronald L. Alleman, Stanley Berns, Mary Grogan, Christian (Kris) Herbst, Kristin Knauth, Theodore G. Reiss, Allen Schoen, Stuart Miles Silverstone, Randolph Winn, et Steve Usdin. The Fingers s'est ensuite introduit dans le National Press Club où il tente de se faire passer pour un respectable éditeur de revues informatiques. Et au final, on a retenu qu'il n'y avait rien d'illégal derrière ce groupe.
http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/02/18/26444753.html