LES AIMANTS GUÉRISSEURS
Le magnétisme pénètre le corps, pour permettre à nos fonctions vitales de mener à bien leur rôle. Dans cette une approche thérapeutique, le magnétiseur utilise l'énergie électromagnétique qui enveloppe les corps des êtres vivants pour soulager différents mal.
Compte tenu que chaque être vivant est un aimant vivant en attraction avec d'autres aimants, il possède une énergie propre avec la faculté de la partager. Ces échanges d'énergie favorisent l'équilibre, contrairement à la maladie qui est un état de déséquilibre, de faiblesse passagère, d'autre fois fatale.
LES AIMANTS GUÉRISSEURS
« L’aimant attire le fer, écrivait Paracelse au xv siècle : il a aussi un pouvoir sur toutes les maladies qui se propagent à partir d’un centre, sans cesser d’affecter celui-ci, et l’application sur ce centre peut y ramener la maladie, la circonscrire et l’arrêter. La
règle d’or de la médecine consiste précisément à arrêter 1’extension du mal, à le rassembler, à le faire disparaître. L’aimant est donc spécialement favorable dans toutes les inflammations, flux et ulcérations, dans les maladies de l’intestin et de l’utérus, dans les affections internes aussi bien qu’externes. »
C’est sous la direction de Charcot que fut entreprise, en 1879, l’étude de l’influence des aimants sur des malades de La Salpêtrière.
Charcot ne faisait d’ailleurs que reprendre les expériences de Maggiorani qui, en 1869, avait essayé
de restaurer la médication magnétique en cherchant à 1’établir sur des données scientifiques.
Les barreaux aimantés furent donc expérimentés à nouveau, à cause de leur facilité d’application. Les
résultats parurent assez intéressants et constants pour que Proust et Gilbert-Ballet fassent une étude assez
approfondie de leur utilisation. Onze malades furent choisis comme sujets : huit femmes atteintes d’anesthésie ; trois hommes, l’un affecté d’hémi-anesthésie saturnine, un autre d’anesthésie toxique par le sulfure de carbone, et le troisième d’hémi-anesthésie produite par une tumeur cérébrale. Les résultats furent les suivants : toutes les hémi-anesthésies sensorielles disparurent temporairement, quelle qu’ait été la cause de 1’affection. Le nombre, la force des aimants, les temps
d’application varièrent avec chaque malade de 15 à 20 minutes a plusieurs heures, avec un ou plusieurs aimants. Il en fut de même de certaines anesthésies diffuses et généralisées.
-7-A noter que la sensibilité reparaît, dans le côté anesthésié, du centre à la périphérie et c’est toujours
le thorax qui recouvre la sensibilité en premier lieu. Ce fait paraît établir une différence entre la métallothérapie et l’action des aimants. Dans le premier cas, les métaux semblent agir sur les parties périphériques
du système nerveux. (L’application d’une pièce d’or à l’avant-bras détermine le retour de la sensibilité d’abord
à son niveau, pour ensuite s’étendre). Au contraire, les aimants paraissent agir sur les organes centraux.
Chez un malade atteint de tumeur cérébrale et d’hémianesthésie à gauche, si l’on appliquait les aimants de ce côté, la sensibilité reparaissait, mais de l’autre côté se produisaient des phénomènes épileptiformes. La durée pendant laquelle persistait la sensibilité était variable, mais courte, sauf chez deux des malades (tumeur et intoxication par le sulfure de carbone), où, après la quatrième application des aimants, le retour de la sensibilité dura plus de 40 jours.
Proust et Ballet, mettant en rapport deux malades hémianesthésiques, en plaçant la main de l’un dans
la main de l’autre, appliquèrent les aimants au premier : ils constatèrent alors que, par l’intermédiaire du corps du premier malade, agissant comme conducteur, l’action des aimants était transmise au second qui voyait, comme le premier, son anesthésie disparaître.
Des expériences variées leur montrèrent que, dans ce cas, il ne s’agissait pas d’une action à distance des aimants sur le second malade, puisque si l’on met les deux patients à côté l’un de l’autre, dans la même position que précédemment, mais sans que les mains soient en contact, l’action des aimants sur le second malade n’as pas lieu Dans nos traitements par les courants négatifs,
selon la méthode d’Abrams, si nous réunissons deux ou plusieurs malades se tenant mutuellement par la main,
nous constatons la transmission du courant négatif auquel est soumis le premier malade en rapport avec
l’appareil, jusqu’au dernier de la chaîne. Un écouteur téléphonique en relation avec ce dernier, permet d’entendre le courant rythmé appliqué au premier patient.
L’application prolongé des aimants provoqua chez trois malades de vives douleurs au niveau de l’épigastre
et à la partie intérieure du thorax. -8-Debove appliqua le traitement par les aimants à des hémiplégiques et constata leur action sur la mobilité et chez cinq malades, atteints d’hémiplégie saturnine, il nota le retour de l’audition, de la vue et de l’odorat. Si les aimants ne sont pas doués de propriétés rigoureusement spécifiques, ils font cependant partie du groupe des agents physiques qui semble agir principalement sur les affections nerveuses. L’aimant peut aussi agir, sans être directement en contact avec la peau,à 1 ou 2 centimètres de distance, en face de la partie du corps sur laquelle on veut agir, ou sur la vertèbre. Sous l’action des aimants, le tonus et les zones de matité ou de submatité des organes se modifient.
L’influence d’un barreau aimanté sur l’organisme a été étudié par le Dr Jules Regnault. C’est ainsi qu’il
a constaté que les pôles d’un barreau aimanté approchés de l’extrémité des mains, modifient l’index oscillométrique, et que les réactions changent avec le sexe du sujet examiné. Il semble donc bien qu’il existe une polarité sexuelle et une énergie allant de la main versla terre.
Un aimant placé au niveau de la 7e vertèbre cervicale, sans contact, fait diminuer un anévrisme de l’aorte de 2 centimètres environ.
Une des extrémités d’un barreau aimanté approchée à 5 centimètres du foie, modifie la matité hépatique : il en est de même si l’on approche l’aimant de la 2e vertèbre lombaire. « Aucune raison ne s’oppose scientifiquement à ce que l’aimant possède des propriétés biologiques; cellesci ne sont pas niées pour la chaleur et l’électricité.
Pourquoi refuser à une énergie physique ce qu’on accorde aux autres surtout si, comme il est plus que probable, les agents physiques ne sont que des formesvariées d’une même énergie. L’expérience montre que l’aimant pour agir, n’a pas besoin, d’être volumineux
ni doué de propriétés magnétiques énergiques s’il est actif par ses pôles » (Drs Comment et Creuzé).Depuis que ces pages ont été écrites de grands progrès ont été réalisés dans la fabrication des aimants et leurs applications industrielles.
C’est ainsi que sont nés les aimants permanents fabriqués par des laboratoires spécialisés et dont la
forme nouvelle a été désignée sous le nom de Ticonal. -9-Les alliages Ticonal (nom déposé des alliages nickel - alu - cobalt à direction privilégiée) sont élaborés au four électrique à haute fréquence à partir de matières spécialement affinées. Le métal est coulé à 1600° dans des moules de précision, en sable et bakélite, où il refroidit sous contrôle.
Les pièces sont soumises à un traitement thermique complexe dans un champ magnétique puissant de direction rigoureusement superposable à la direction d’aimantation finale. Après les opérations de rectification et finition, les aimants sont contrôlés et expédiés par lots homogènes. Les alliages Ticonal ont une très grande intensité d’aimantation. Les autres formes sont destinées à l’industrie etapplicables aux compteurs, moteurs, téléphone, etc... Des aimants artificiels utilisés en industrie et en bijouterie ont été réalisés avec des poudres agglomérées de métaux analogues ou ayant les mêmes propriétés que les aimants indiqués ci-dessus.