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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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4 août 2013

Les enfants incas sacrifiés du Llullaillaco ?

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En 1999 une expédition scientifique, menée par l’américain John Reinhard et une équipe argentine dans laquelle se trouvait l'archéologue Christian Vitry, entreprit des fouilles au sommet du volcan Llullaillaco, sous une plateforme cérémonielle inca. Cette expédition était commanditée, entre autres, par le ‘National Geographic’ qui en a tiré un reportage. Les scientifiques mirent au jour les dépouilles de 3 enfants qui furent enterrés sur place entre 1400 et 1532, âge d’or de l’empire inca, avant le déclin face aux conquistadores espagnols.

 

 

Ces 3 ‘momies’ – en fait ce sont des corps congelés – furent sacrifiés par leurs contemporains, en honneur aux divinités incas, et plus spécialement au soleil. Des autopsies ont permis de découvrir qu’il s’agit d’un garçon et d’une fille de 6 ou 7 ans, et d’une adolescente de plus ou moins 15 ans.
La position dans laquelle ils ont été retrouvés laisse penser qu’ils sont morts de froid : en position assise, les bras croisés et les mains jointes sur les genoux fléchis. On pense qu’ils seraient arrivés au sommet du volcan déjà gavés de feuilles de coca – pour les aider à supporter l’effort en altitude et le manque d’oxygène – et qu’on les aurait ensuite enivrés à la ‘chicha’ (bière de maïs) pour les aider à s’endormir pour l’éternité, dans un état d’hypothermie mortel. Venus du Pérou, ils auraient donc accompli à pied les 1600 kilomètres qui les séparaient du lieu programmé de leur mort, accompagnés de prêtres du soleil et sans doute de parents proches, ceux-ci étant chargés de les maintenir psychologiquement dans l’état de supporter leur tragique destinée.
Aux yeux des Incas, ils se convertissaient ainsi en divinités protectrices, observant le monde depuis le sommet de la montagne, elle-même considérée comme lien entre le terrestre et le divin. On a d’ailleurs retrouvé auprès d’eux des objets en or et en argent sculptés, représentant des figures humaines ou animales comme des lamas.
Leurs vêtements pourraient faire supposer qu’ils sont d’origine Aymará, et donc de l’actuelle Bolivie. Comme des analyses de leur ADN ont permis de démontrer qu’aucun lien de parenté ne les unit, on suppose qu’il s’agissait de jeunes nobles qui auraient d’abord été choisis par des délégués de l’empereur inca pour faire partie de sa cour à Cuzco. Ce rite appelé ‘capacocha’, décidé par l’empereur, avait pour but de resserrer les liens avec les peuples conquis en leur imposant ses lois, sa langue et ses coutumes. Les 3 jeunes gens auraient donc ensuite été sélectionnés pour devenir des dieux par le sacrifice de leur vie.
Il semble qu’à l’époque de grandes cérémonies avaient lieu à Cuzco au Pérou pour célébrer ces enfants ‘élus’. Une fois la fête terminée, les enfants entamaient leur dernier et long voyage dans les Andes. Arrivés au sommet destiné à être leurs tombeaux, ils étaient revêtus d’une tunique d’apparat, l’unku, trop grande pour eux pour leur permette de continuer à grandir pendant l’éternité.
Les trois dépouilles sont actuellement conservées au musée d’archéologie de haute montagne (MAAM) à Salta.  Au muséeLa première salle explique comment a été mise en place cette expédition sous la direction de John Reinhard (qui a exhumé 18 'momies' depuis 1995). On découvre ensuite petit à petit les différents petits objets qui ont été retrouvés, tous d’une grande finesse d’exécution. Les effets de miroirs et la pénombre qui règne dans les salles d’exposition préparent le visiteur à ce qu’il verra dans la dernière salle. Des panneaux explicatifs racontent l’histoire incroyable de ces enfants et de la découverte de leurs corps, 500 ans plus tard.
Ensuite, dans l’avant-dernière pièce, le visiteur se retrouve face aux photos des corps intacts dans des positions naturelles... ils ont l’air si vivants ! Vient enfin la découverte d’une des trois dépouilles. Dans sa bulle où la qualité de l’air, la pression, l’humidité et la température sont contrôlée en permanence, elle garde la position que les prêtres lui ont donnée. Les visiteurs se taisent, l’émotion est intense et omniprésente.
Tous les six mois, le musée change la momie qui est exposée aux visiteurs, les deux autres étant conservées en permanence dans des conditions optimales de conservation à l’écart du grand public.  site du Nouvel Observateur. On peut y lire :
Les corps de trois enfants incas inhumés il y a cinq siècles et à plus de 6 000 mètres d'altitude, au sommet d'un volcan, ont été retrouvés par des scientifiques stupéfaits de leur excellent état de conservation.
Aujourd'hui installés sous une cloche de verre à et maintenus à une température de -20°C, ils étonnent les visiteurs du Musée d'archéologie de haute-montagne de Salta (Argentine). Mais la façon dont les corps ont été récupérés par les chercheurs ne plaît pas à tout le monde : pour la communauté indigène locale, ces enfants auraient dû rester sur leur montagne.
L'histoire de ces impressionnantes dépouilles, comme plongées dans le sommeil, commence sur les haut-plateaux semi-désertiques de la province argentine de Salta, où les convulsions de l'écorce terrestre ont fait surgir les plus hauts volcans de la planète.
(…) Une tempête de neige par -37°C retarde le début des fouilles pendant deux jours, mais le 14 mars, sous l'obscure terre volcanique, apparaissent trois figurines de lama. Quelques centimètres plus bas, enveloppé dans plusieurs tissus, se trouve le corps d'un garçon inca en position assise, pratiquement intact. L'émotion est intense pour l'équipe, qui redouble d'efforts car Reinhard est persuadé que cette cime est un des plus importants lieux de cérémonie de l'empire inca.


Trois jours plus tard, deux autres corps d'enfants, entourés de leur précieux trousseau, sont extraits. Une fillette, dénommée la ‘fillette de la foudre’, a le visage tourné vers le ciel. Plus grande, une adolescente au visage paisible et longs cheveux tressés, la ‘demoiselle’, assise en tailleur, semble plongée dans le sommeil. (…) Le succès de l'expédition fait rapidement place à une question cruciale. Que faire de ces corps tellement bien conservés qu'on hésite même à parler de momies ? Après quelques mois de consultation dans d'autres musées du monde confrontés à un défi similaire, les scientifiques se rendent à l'évidence : à une découverte unique doit correspondre un musée spécifique avec d'inédites techniques de conservation.
Les corps seront préservés par un système avancé de cryogénie (par le froid), en étant maintenus dans des capsules de verre avec un contrôle permanent de l'atmosphère qui les entoure : température, humidité, pression, composition de l'air. (..) Dans la dernière salle, un panneau opacifié prévient le visiteur sensible de l'approche de l'enfant exposé. ’C'est une représentante des peuples indigènes, membre du musée, qui nous a orienté vers ce type de présentation’, rappelle la directrice.
En charge du système sophistiqué de préservation, l'ingénieur Mario Bernarski précise : ‘Pour les enfants du volcan Llullaillaco, nous parlons de momies instables ou de corps en processus de momification. Ce ne sont pas des momies complètes car leur intérieur contient tous les organes, avec une hydratation de 70%. Notre objectif est avant tout la conservation et les analyses effectuées ponctuellement sont non-invasives.’ Angélique Corthals, anthropologue légiste, vient ainsi régulièrement de New York pour participer au système de surveillance. (…)
Comme on pouvait l'imaginer, l'enthousiasme des chercheurs est bien loin de faire l'unanimité. Dans cette région andine où une bonne partie de la population a des ascendants indigènes, la nouvelle qui fait à l'époque la une du New York Times suscite de vives protestations, notamment de la communauté Kolla.
Miguel Siares, dirigeant de la communauté indienne Kollas Unidos, précise ces critiques : ‘En tant que Kollas, nous avons été très meurtris. Nous considérions ces enfants comme vivants, protégés dans le ventre de notre Pachamama (nom inca de la Mère Terre). Notre demande est qu'ils reviennent sur la Puna, là où ils reposaient depuis des siècles et non en centre-ville.’
Gabrielle Recagno, directrice du musée provincial depuis six mois, reconnaît que ‘pour quelques communautés, ces montagnes continuent d'être des lieux sacrés, qu'ils dénomment ‘huaca’ (sanctuaire). C'est pourquoi nous commençons la visite par la description de cette géographie sacrée’. Elle précise aussi qu'il y a eu, depuis cette découverte, ‘un accord avec les communautés et une prise de conscience des archéologues. Depuis, on n'est plus dans la science pure et dure, mais participative’.
Un accord avec les scientifiques et chercheurs ? Miguel Siares préfère parler de « relation », voire de « dialogue ». Ce qui est clair pour lui, c'est que les fouilles dans ces conditions ne doivent jamais plus se reproduire. Et pourtant, ‘en trois ans seulement, au Pérou, seize ou dix-sept corps ont été extraits, dont six du volcan Misti en une seule expédition’, fait remarquer Christian Vitry : ‘Pour la recherche, c'est trop. Dans une province archéologiquement très riche, nous voulons freiner cet élan, pour avant tout résoudre le conflit social et travailler dorénavant en accord avec les communautés.’ Depuis 1994, la constitution argentine reconnaît ‘la préexistence des peuples originaires’ dans le pays et le territoire qu'ils ont habité de façon ancestrale. Pour Christian Vitry, ‘en comparaison avec le Pérou ou la Bolivie, c'est ici un phénomène relativement récent. Depuis une quinzaine d'années, il y a un processus de ré-ethnisation de la part de communautés en recherche d'une identité’.
Les « enfants du Llullaillaco » devraient-ils de reposer à la cime du volcan ou leur valeur pour la recherche scientifique justifie-t-elle amplement leur exposition aujourd'hui à Salta ? Alors que la polémique reste ouverte, le musée provincial ne désemplit pas de visiteurs captivés par cette histoire qui a déjà traversé cinq siècles.  La polémiqueEffectivement, on est en droit de se poser de nombreuses questions sur le bien-fondé des fouilles visant à mettre ces ’momies’ au jour. C’est ainsi qu’on peut lire, sur le site d'El Correo.org :
(...) Des archéologues ou des pilleurs de tombes ?
Au sommet du Llullaillaco, deuxième plus haut volcan actif au monde, le Club Andin Chilien note déjà en 1952 la présence de ruines archéologiques lorsqu’il réalise sa première ascension sportive. Plusieurs expéditions archéologiques sont ensuite menées mais c’est John Reinhard qui étudie le plus en détail les sites et publie les résultats dans diverses revues scientifiques. En 1999, avec l’appui financier de la National Geographic Society, il organise l’expédition qui mènera à la découverte des momies. Une expédition dont le but n’était pas connu de tout le monde au sein de l’équipe d’archéologues. Dans une entrevue accordée à la revue argentine La Pulseada, Antonio Mercado, qui fut invité à rejoindre le groupe, soutient que le projet initial consistait à vérifier si différents sites situés sur des montagnes de plus de 6000m présentaient des traces de pillage, et d’effectuer en conséquence des actions de sauvetage correspondantes.
Après le Quéhuar et le Chañi, l’équipe s’est finalement dirigée vers le Llullaillaco. 'C’est un sommet élevé, inaccessible ; avant même de commencer à marcher, je m’étais rendu compte que là-haut personne n’avait rien touché' indique Antonio Mercado. 'Des gens étaient déjà arrivés jusqu’au sommet, des alpinistes, mais personne n’avait creusé. Lorsque nous sommes arrivés à notre tour, avec deux autres collègues, nous pensions que nous n’allions rien faire'. Pourtant, John Reinhard avait d’autres idées en tête. Avec une certaine pression sur les épaules, l’anthropologue voulait des résultats. Jusqu’à inventer des preuves ? 'Il a trouvé la preuve, tendancieuse, de pillage dans le cimetière et il est monté'. Il a dit : 'On va creuser' et c’est là que la dispute a éclaté'. Le groupe s’est scindé en deux, avec d’un côté, ceux qui creusaient et de l’autre ceux qui ne voulaient pas être impliqués. 'Ils ne pouvaient pas rentrer les mains vides. Imaginez : l’expédition archéologique la plus haute du monde et les caméras du National Geographic qui filmaient le tout...' continue Mercado. Christian Vitry, qui travaille aujourd’hui avec le MAAM, explique lui aussi ne pas avoir voulu prendre part à cette affaire : 'On ne connaissait pas bien le projet. Nous sommes montés jusqu’au camp de base et lorsque nous avons appris ce qu’ils voulaient faire, nous avons décidé de redescendre, après une tempête qui a duré quatre jours'.
Une situation inédite et une gestion... inappropriée
Les momies extirpées du cimetière, l’équipe restante a entrepris de les transporter dans des caissons réfrigérés jusqu’à Salta, pour les maintenir à bonne température (-20°C) et pour éviter qu’elles se détériorent. Une fois arrivées, les momies ont été soumises à des examens poussés (prélèvements...), puis la question de la conservation s’est posée : 'Lorsque nous avons voulu trouver un équipement permettant leur conservation, nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait d’un cas complètement unique. Nous avons voyagé à New York pour acheter du matériel ; rien n’existait. Il a fallu tout créer et de 1999 à 2005, les momies ont été entreposées dans la chambre froide de l’Université Catholique de Salta' explique Mario Bernarski, ingénieur au MAAM. 'De 2005 à 2007, nous avons construit un équipement complexe permettant d’héberger les momies (contrôle de l’oxygène, de l’azote, de la lumière, de l’humidité). Pendant 6 ans, nous n’avons pas eu accès aux corps'.
Une gestion catastrophique qui a eu de graves conséquences. Sous la direction de Constanza Ceruti, les momies ont subi des dégâts importants, à cause du stockage inadapté et des prélèvements. 'C’est seulement en 2010 que les momies se sont stabilisées, après des années passées dans le freezer. Aujourd’hui encore elles se détériorent. Celui qui dit le contraire ment. Nous ne faisons que ralentir le processus' poursuit Mario Bernarski.
Le MAAM, qui abrite les enfants du volcan, a été ouvert en 2004 par le gouvernement de la province de Salta et dispose de fonds propres. Avec près de 3000 visiteurs par jour, il est assurément le musée le plus visité d’Amérique du Sud. Au Secrétariat des peuples indigènes de Salta, on admet que les avis sont partagés. Son directeur, Augustin Fernandez, signale que le musée permet la promotion de la culture indigène mais que 'les Kollas sont en désaccord avec l’exposition des momies. Ils ont le sentiment qu’un lieu sacré a été profané. Le problème, c’est qu’il n’existe pas de posture institutionnelle généralisée de la communauté. Chacun émet un avis personnel et cela n’a pas de poids'. Le cacique de la communauté Kollas Unidos, Miguel Siares, réclame depuis le début que les corps des enfants soient restitués à la communauté indigène. Dans un entretien au journal le Nuevo Diaro de Salta, il s’explique : 'les enfants étaient vivants et sont morts au moment où on a réalisé l’excavation. Il s’agit d’une profanation, parce que cette sépulture a été réalisée par nos ancêtres il y a plus de 500 ans. Les enfants font partie de notre patrimoine culturel, et pour cela ils devraient être respectés et protégés.' D’une manière générale, les milieux de l’anthropologie et de l’archéologie adoptent depuis plusieurs années une position à l’encontre de l’exposition de restes humains et leur restitution aux peuples d’origine. Pourtant, remettre les momies dans leurs tombes respectives au sommet du Llullaillaco serait risqué ; les collectionneurs privés peu scrupuleux sauteraient sur l’occasion. 'La polémique a toujours été de savoir si le fait de descendre les momies était correct ou non. Nous essayons aujourd’hui de maintenir de bonnes relations avec les peuples indigènes en relation avec le Llullaillaco et au musée nous les faisons participer, à l’occasion du carnaval par exemple' indique Gabriela Recagno, la directrice du musée. Une participation plus qu’insuffisante pour d’autres membres des communautés indigènes, moins exigeants que Miguel Siares, qui réclament seulement une contribution financière : l’argent généré par la présentation des momies retombe dans les caisses de l’état provincial.
Une nouvelle polémique
La polémique au sujet des momies du Llullaillaco a récemment été remise au goût du jour par Cristina Fernández lors d’un voyage à Washington. Dans une discussion au sujet de l’exposition commune sur la Route des Incas au Smithsonian Museum en 2013, la Présidente de la Nation a suggéré d’inclure les momies. 'La Doncella, La Niña del Rayo et El Varón, âgés de 500 ans, parlent aussi d’une culture qui a imprégné toute l’histoire précolombienne et qui imprègne encore la culture actuelle de tous nos peuples dans le nord de nos provinces' a-t-elle dit. Ces déclarations ont surpris les premiers concernés, à savoir les peuples indigènes, qui n’ont pas hésité à réitérer leur opposition à l’exhibition des corps. Des porte-paroles du Ministère du Tourisme se sont eux aussi manifestés : 'même s’il existe une technologie permettant de sortir les momies de Salta, nous préférons que les gens viennent les voir et les connaître dans notre province, qui est leur milieu d’origine, où elles sont protégées et où les visiteurs pourraient en plus palper la culture inca'. Le conseiller de l’Association des Communautés Indigènes, Milagro Domínguez, considère que la possibilité d’une exposition aux Etats-Unis est 'une autre violation de nos cultures ancestrales comme celle qu’a déjà commis la province (en descendant les momies du volcan, NDLR)'. Il a par ailleurs signalé 'le malaise que nous ressentons lorsque nous voyons nos enfants exhibés dans une vitrine, comme quelque chose de pittoresque ou de différent. S’ils ne respectent pas maintenant nos frères vivants, on peut encore moins espérer qu’ils respectent nos morts'. Christian Vitry, lui, s’est engagé après l’affaire en 1999 pour qu’on ne sorte plus de corps : 'Il existe un accord tacite dans la province de Salta pour qu’on ne réalise plus d’excavations de ce type. D’une part parce que 20 corps de plus ne changeront rien à la science et d’autre part parce qu’il faut respecter le souhait des peuples indigènes'. Il ne s’agit là que d’une parole d’honneur et elle ne concerne que la province de Salta. Au Pérou et dans d’autres pays, on continue à descendre des momies des montagnes.

 http://axandes.voila.net/enf_sacrif.html

Cette article ne vise pas à légitimer le massacre des incas par les conquistadors cordialement .

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