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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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22 octobre 2013

Le clan mafieux qui gouverne l'Algérie.

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Pour connaître la nature d'un système, il faut connaître ses hommes. Ceux qui ont façonné le système algérien actuel et font fonctionner ses rouages sont dans l'ombre. On ne les voit jamais. Ou rarement. On entend parler des Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Tewfik, Smaïl et Mohammed Lamari. Mais, à vrai dire, on ne connaît rien d'eux.

Qui sont-ils ? Sont-ils les seuls à tenir les rênes du pouvoir en Algérie ? Quel est leur passé ? Comment sont-ils arrivés à ces postes de responsabilité qui leur octroient le droit de vie et de mort sur tout un peuple ? Quel est leur parcours dans l'institution militaire ? Comment s'organisent-ils pour se pérenniser au pouvoir ?

A toutes ces questions même les observateurs les plus avertis ont du mal à répondre, tant ces hommes aiment agir dans le noir, loin des feux de la rampe et de l'actualité.

Tant que ces questions restent sans réponse ou éludées, il demeure difficile de comprendre le système et le pouvoir algériens.

Un pouvoir qui a de tous temps été marqué par l'existence de clans antagonistes. Autant les divergences étaient d'ordre idéologique durant la guerre de libération, autant les querelles des clans portent sur des intérêts, en apparence mesquins, mais vitaux pour les parrains, quarante ans après l'indépendance du pays.

Il fut un temps où le clan d'Oujda, dont le chef n'était autre que feu Houari Boumediene, tenait les devants de la scène politique algérienne. Ce clan était composé des officiers de l'état-major de l'Armée de Libération Nationale, fidèles de Boumediene. L'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en faisait partie. Fort de la puissance des armes, il s'est débarrassé, sans opposition aucune, de son seul adversaire de l'époque, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), basé à Tunis. Le clan d'Oujda faisait cavalier seul tout au long du règne de Houari Boumediene. Sa force résidait dans le charisme de son chef. On disait que « son burnous était suffisamment ample pour couvrir tous ces "nains" qui l'entouraient. »
Au lendemain de l'avènement de l'ère Chadli en 1979, et en l'absence d'un véritable chef, les clans commencèrent à proliférer. L'arrivée à la tête de l'Etat d'un homme choisi pour son inculture et son ignorance de la chose politique aiguisait les appétits des différents cercles du pouvoir. Chacun voulait mettre ce président qu'on qualifiait de « roi fainéant » sous son influence pour mieux se placer et durer le plus longtemps possible dans les hautes sphères du pouvoir.

Pour mieux affirmer sa puissance, chaque cercle s'appuyait sur un officier supérieur de l'armée. Pour des raisons historiques propres à l'Algérie, le militaire, ce guerrier symbole de la force, a de tous temps été prisé, aimé et courtisé.

Il faut remonter très loin dans l'Histoire de l’Algérie, pour comprendre cette fascination qu'exerce le militaire sur la population. C'est une histoire jalonnée de guerres et de résistances contre les envahisseurs.

En vingt-trois siècles l'Algérie n'a connu, selon les historiens, que six cents ans de paix répartis à travers les siècles. Les exemples abondent pour démontrer cet esprit guerrier des algériens. Les conquêtes arabes sous la bannière de l'Islam parties de la presqu'île arabique, où s'est révélé le saint Coran au prophète Mohammed (paix et salut sur lui), n'ont pas rencontré de grande résistance jusqu'à la frontière algérienne. Si les troupes arabo-musulmanes avaient réussi à conquérir le Moyen-Orient en seulement dix années, il leur fallut soixante-dix ans pour conquérir l'Algérie. Malgré la censure des historiens officiels, la résistance opposée à l'envahisseur venu de l'Arabie, d'abord par Aksel, plus connu sous le nom de Koceïla, puis par Dihya, la reine berbère, surnommée Kahina par les arabes, restent à jamais gravée dans la mémoire collective algérienne.

Même lorsque une guerre se déroulait en dehors du territoire algérien, il se trouvait des milliers d'algériens pour y participer. Lors de la première guerre mondiale, cent cinquante mille Algériens avaient pris part aux combats. Ils seront, à la deuxième, deux cent cinquante mille sur les champs de bataille.

Plus proche de nous, l'histoire de la décolonisation. De tous les pays africains qui ont subi la domination coloniale, l'Algérie est le seul à avoir livré une vraie guerre à l'occupant en sacrifiant le dixième de sa population. L'indépendance de l'Algérie est l'œuvre de ces guerriers de l'armée de libération nationale. Les noms de Ben M’hidi, Benboulaïd, Si L'haoues, Si Lakhdar, Amirouche, Yazouren, Moh Oul Hadj, Lotfi et tant d'autres sont une véritable légende, non seulement dans les Aurès et en Kabylie, mais, dans toute l'Algérie.

C'est tout naturellement, donc, que l'algérien a un penchant pour tout ce qui symbolise la force, la puissance et le courage qui caractérisent le guerrier. Au lendemain de la reconquête de l'indépendance les maquisards étaient accueillis en héros.

Les célibataires, et ils étaient très nombreux, se sont vus proposer par les familles aisées des alliances par le lien du mariage. Certains de ceux qui étaient mariés ont, eux aussi, succombé au charmes des filles citadines des fortunés de l'époque. Chadli Bendjedid, pour ne citer que lui, a délaissé sa première épouse, une campagnarde originaire d'El Kala, pour épouser Halima Bourokba, surveillante générale d'un lycée d’Oran, une bourgeoise de Mostaganem. Commandant et chef de région militaire, comme beaucoup de ses compères, il pensait accéder à un nouveau rang social en épousant une « bourgeoise ».

A vrai dire, ces femmes et leurs familles n'avaient aucune culture bourgeoise. C'étaient des fortunées arrivistes, et surtout opportunistes, qui traînaient un sentiment de culpabilité pour n'avoir pas participé à la guerre de libération et pour certains d’entre eux leur collaboration avec les autorités coloniales. Leur alliance avec des anciens maquisards leur offrait la possibilité de couvrir leur passé et, pourquoi pas, bénéficier d'une attestation de participation à la révolution. La fameuse attestation communale qu'on peut obtenir sur un simple témoignage de deux anciens moudjahidine.

Le scandale des fausses attestations communales continue de faire couler beaucoup d'encre, quarante ans après l'indépendance. On sait que cinquante pour cent d’entre elles ont été établies sur la base de faux témoignages, comme ne cessent de le dénoncer, à ce jour, de nombreux moudjahidine à travers la presse algérienne.

Les premiers clans ont commencé à se constituer autour de ces alliances familiales. Au fil des ans les alliances familiales ont cédé le pas aux alliances régionalistes. Leur dénominateur commun, dans tous les cas, a toujours été la prise du pouvoir à quelque échelon que ce soit. Leur leitmotiv était « cadrini ouen'cadrik » (« tu me soutiens et je te soutiens »). Qu'ils soient militaires ou cadres du parti ou de l'administration, ils se regroupaient en lobbies régionaux : Kabyles, Chaouias, BTS (Batna, Tébessa, Souk-Ahras), TNT (Tiaret, Nedroma, Tlemcen) etc. Est contre Ouest. Anciens de l'ALN contre anciens de l'armée française. Ces clans avaient des visions étriquées et étaient guidés par des intérêts mesquins : accéder à des postes de décision pour se lancer dans les affaires ou faire prospérer celles qui existaient déjà.

Il n'y a, donc, pas lieu de s'étonner de voir les mêmes hommes qui décrétaient, hier, « le socialisme comme option révolutionnaire irréversible », nous faire, aujourd'hui, l'apologie du libéralisme. Ils ont constitué et consolidé leurs fortunes sur la perversion du socialisme « spécifique, à l'algérienne ». Ces clans familiaux composés de certains anciens moudjahidine issus de l'ALN), des transfuges de l'armée française, et d'opportunistes de tous poils, ont grandi ensemble pour donner naissance à de véritables clans mafieux dont la seule obsession reste le pouvoir. Un pouvoir synonyme d'intérêts et de privilèges.

Le clan H'lima du nom de l'épouse du président Chadli Bendjedid fut le premier à émerger du lot au début des années 1980. Le médecin Amine Bourokba, frère de Halima, y jouait un rôle de pivot. Kaddour Lahouel, intègrera ce cercle en épousant la fille aînée du président.
Parmi les militaires, ils considéraient le colonel Abdelmalek Bendjedid, frère du président de la République comme l'un des leurs, ainsi que le général major Tewfik , bien que l'actuel patron du Département des Renseignements et de Sécurité, se soit toujours gardé d'afficher son appartenance à un quelconque clan. « Il se met au milieu des différents cercles et il observe. Il tend la main à celui qui est en position de forces » me dit un général, bien au fait des luttes claniques. Il finit par se faire une place dans le clan des transfuges de l'armée coloniale, grâce à sa position à la tête des services de sécurité.

Abdallah Belhouchet, Mohammed Attaïlia, Mostéfa Benloucif, et d'autres anciens officiers maquisards représentaient le clan des anciens de l'ALN. Mais, sans stratégie aucune, chacun roulait pour son propre compte. Mouloud Hamrouche, alors secrétaire général du gouvernement, puis de la présidence de la République, caracolait, lui aussi, à la tête d'un clan composé de technocrates. Il s'appuyait sur des officiers supérieurs originaires de l'est du pays. Des ministres, des apparatchiks du FLN et des cadres promus par la zaouia Belahouel de Mostaganem ( la famille de H'lima), jouaient les rôles de larbins, de rabatteurs et d'entremetteurs pour les différents clans.

D'autres clans se sont constitués au niveau des différentes institutions de l'Etat. Ils avaient des appuis très faibles dans l'institution militaire. Mais, ils ont fini par se fondre dans les principaux clans.

Derrières ces clans, il y avait celui des anciens de l'armée française, animé par Khaled Nezzar, Benabbès Gheziel et Larbi Belkheir. Ce dernier, le plus proche du président par ses fonctions de directeur de cabinet et par la relation qui lie les deux hommes depuis plusieurs années, jouait le rôle de meneur. Ce clan, comme il sera démontré plus loin, est le maître d'œuvre de l'investiture de Chadli Bendjedid. Ses membres vont infiltrer tous les autres clans. Une infiltration facilitée par l'obsession de compter dans le groupe un militaire, un homme fort qui soit influent sur le président.

Cependant, tous ces clans ont un dénominateurs commun : ils sont tous des prédateurs. Ils ont imposé à l'Algérie le pouvoir des satrapes.

Mais, tant que le pétrole se vendait au prix fort et que le régime n'était pas aux prises avec des revendications sociales, il n'y avait pas de raison pour que tout ce beau monde s'adonne à des guerres inutiles. Ils se limitaient à quelques querelles vite étouffées. Chaque clan s'attachait à placer ses hommes à des postes clés. Les alliances se faisaient et se défaisaient au gré des évènements et des conjonctures. Mais, dés que le navire Algérie a commencé à tanguer, chaque clan a cherché à jeter l'autre par-dessus bord. La guerre était déclarée. Elle ne manquera pas de se répercuter négativement sur la vie politique, économique et sociale du pays. La déliquescence de l'Etat ne fait que s'aggraver au fil des ans.

L'explosion d'octobre 1988 sonnera l'ouverture de violentes hostilités entre les clans. Faisant eau de toutes parts, le navire de Chadli Bendjedid voit se relayer à sa barre plusieurs chefs de clans. Il voit aussi la disparition de plusieurs autres. Messaadia est le premier à faire les frais de cette tempête. Hamrouche, appelé à succéder à Kasdi Merbah à la tête du gouvernement, est sacrifié à son tour neuf mois plus tard. Le clan de la belle-famille s'impose de nouveau en plaçant l'un des siens à la tête de l'exécutif : Sid Ahmed Ghozali, un ancien banni du système revenu au milieu des années 1980 comme ambassadeur à Bruxelles, avant de reprendre du poil de la bête en retrouvant un siège dans les gouvernements qui se sont succédé au lendemain des évènements d'octobre 1988.
La guerre des clans ne se limitait pas aux nominations gouvernementales ou au niveau des postes clés de l'administration et des entreprises publiques où chaque clan cherchait à placer ses hommes. L'ouverture du champ politique à de nouvelles formations d'opposition sera un nouveau terrain investi par ceux qui ont échoué à imposer leurs choix dans les hautes sphères. Les uns tentent de s'engouffrer dans les partis existants en les noyautant. Les autres mettent tout leur poids dans la création de nouveaux partis.

Cependant, la véritable bataille, que doit mener le clan des transfuges de l'armée française, se déroule au niveau du commandement de l'armée. Khaled Nezzar et sa clique passent à l'offensive au lendemain des évènements d'octobre 1988, en procédant à la radiation de plusieurs officiers hostiles à leurs desseins macabres ou qui n'entrent pas dans leur plan d'action. Ces officiers supérieurs sont tous issus de l'ALN.

Pour assurer leurs arrières, ceux qui s'avèreront quelques temps plus tard comme les décideurs envoient l'un des leurs, le général Abdelmalek Guenaïzia, comme ambassadeur en Suisse. Dans l'Algérie des mafieux, la diplomatie sert à couvrir les crimes des prédateurs, non pas à soigner l'image du pays à l'étranger et défendre ses intérêts. Nul ne saura expliquer la nomination au poste d'ambassadeur, d'un militaire qui a passé toute sa vie dans les casernes, si ce n'est par la volonté d'aller veiller sur les comptes helvétiques de ses acolytes.

Usé jusqu'à la corde, Chadli Bendjedid est démis de ses fonctions et avec lui s'en vont les Amine Bourokba, Kaddour Lahouel et toute la smala de Mostaganem.

Plus de civils pour prétendre jouer un quelconque rôle dans une guerre de clans qui n'a plus de raison d'être. Les anciens de l'armée française s'emparent des leviers de commande. Le travail de fourmi mené depuis plus de trente ans finit par payer. « Entre anciens enfants de troupe et anciens sous officiers de l'armée coloniale on s'entend entre nous, se seraient-ils dit. On a, tous, mangé à la même gamelle. On s'est, tous, nourris à la même mamelle ». Celle de " la mère patrie : la France. " Place à la politique consensuelle qui saura préserver les intérêts de tous. Après tout, la guerre des clans n'a pas pour finalité la mise à mort de tel ou tel. Le but du jeu est de conduire les affaires au profit de tous. Les autres clans ne seront ni poursuivis pour leurs méfaits (ils en ont commis), ni livrés à la vindicte populaire. L'important, c’est que le pouvoir doit revenir à ceux qui ont travaillé dans l'ombre depuis plusieurs années pour le confisquer.

LE CLUB DES ONZE

C'est ainsi qu'est né le fameux club des onze décideurs. Autrement dit, le clan mafieux qui gouverne l'Algérie. Dans ce clan, les rôles sont repartis en fonction de la puissance et des capacités de chacun des membres.

Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Benabbès Gheziel, Tewfik et Abdelmalek Guenaïzia sont les scénaristes. Ils sont assistés par les deux conseillers diaboliques de l'ombre : Mohammed Touati et Aït Abdessalem. Les exécutants sont les deux Lamari, Mohammed et Smaïl, accompagnés de Saheb Abdelmadjid et Fodhil Cherif.

Chapitre V, La Mafia des Généraux, Les Editions J.C Lattès (fevrier 2002)
http://www.agirpourlalgerie.com/ombre.htm

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