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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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Archives
25 octobre 2013

Doc Les moissons du futur » – aux bienfaits de l'agroécologie pour nourrir la planète.

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« Ce sont les pesticides et le modèle économique qu'ils incarnent qui affament le monde », assure Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice pourfendeuse des lobbies agrochimiques. Après s'être attaquée à l'industrie des semences et des OGM dans le film « Le monde selon Monsanto » et avoir dénoncé les dangers des produits chimiques sur la chaîne alimentaire dans « Notre poison quotidien », elle consacre le dernier opus de sa trilogie – « Les moissons du futur » – aux bienfaits de l'agroécologie pour nourrir la planète.

Ce documentaire dresse tout d'abord un état des lieux alarmant des conséquences de la « révolution verte » de l'après-guerre, avec « l'usage généralisé des engrais chimiques et des pesticides, la réduction de la diversité végétale au profit de variétés à hauts rendements, le recours à l'irrigation... »

Mais contrairement aux deux précédents, ce film se veut moins polémique et « résolument optimiste », en proposant l'agroécologie comme voie de salut. C'est-à-dire une agriculture biologique « qui ne se résume pas à un cahier des charges » mais qui doit « incarner un projet de société », en alliant respect des ressources naturelles, préoccupations sociales, qualité et hauts rendements.

Marie-Monique Robin l'affirme : « Il est tout à fait possible de nourrir le monde sans pesticides ». Son enquête part du rapport publié en 2011 par Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies, consacré au « potentiel de l'agroécologie pour faire reculer la faim et la pauvreté. »

Elle se poursuit aux quatre coins du monde, où des producteurs, des agronomes et des économistes viennent confirmer cette thèse en témoignant d'expériences agronomiques et économiques ayant fait leur preuve. Par exemple, l'association des cultures de maïs, d'haricots et de courges au Mexique (Milpa), la semence de soja au milieu de trèfle rouge et de seigle fraîchement coupé en Allemagne, la plantation « d'arbres fertilisants » au Malawi, ou encore l'alliance entre paysans et consommateurs au Japon (Teikei).

Au-delà de ces témoignages, on pourra regretter que la parole ne soit pas donnée aux tenants de l'agriculture conventionnelle, ou à ceux qui doutent que l'on puisse nourrir le monde avec le tout-bio. A moins de penser, comme l'auteure, que de telles positions relèvent uniquement de « la propagande des industries chimiques » ou du « lobbying de la FNSEA ». Preuve de la difficulté d'avoir un débat serein en la matière, à l'heure où le gouvernement prône une « troisième voie entre agriculture conventionnelle et biologique ».

« Ce sont les pesticides et le modèle économique qu'ils incarnent qui affament le monde », assure Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice pourfendeuse des lobbies agrochimiques. Après s'être attaquée à l'industrie des semences et des OGM dans le film « Le monde selon Monsanto » et avoir dénoncé les dangers des produits chimiques sur la chaîne alimentaire dans « Notre poison quotidien », elle consacre le dernier opus de sa trilogie – « Les moissons du futur » – aux bienfaits de l'agroécologie pour nourrir la planète.

Ce documentaire dresse tout d'abord un état des lieux alarmant des conséquences de la « révolution verte » de l'après-guerre, avec « l'usage généralisé des engrais chimiques et des pesticides, la réduction de la diversité végétale au profit de variétés à hauts rendements, le recours à l'irrigation... »

Mais contrairement aux deux précédents, ce film se veut moins polémique et « résolument optimiste », en proposant l'agroécologie comme voie de salut. C'est-à-dire une agriculture biologique « qui ne se résume pas à un cahier des charges » mais qui doit « incarner un projet de société », en alliant respect des ressources naturelles, préoccupations sociales, qualité et hauts rendements.

Marie-Monique Robin l'affirme : « Il est tout à fait possible de nourrir le monde sans pesticides ». Son enquête part du rapport publié en 2011 par Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies, consacré au « potentiel de l'agroécologie pour faire reculer la faim et la pauvreté. »

Elle se poursuit aux quatre coins du monde, où des producteurs, des agronomes et des économistes viennent confirmer cette thèse en témoignant d'expériences agronomiques et économiques ayant fait leur preuve. Par exemple, l'association des cultures de maïs, d'haricots et de courges au Mexique (Milpa), la semence de soja au milieu de trèfle rouge et de seigle fraîchement coupé en Allemagne, la plantation « d'arbres fertilisants » au Malawi, ou encore l'alliance entre paysans et consommateurs au Japon (Teikei).

Au-delà de ces témoignages, on pourra regretter que la parole ne soit pas donnée aux tenants de l'agriculture conventionnelle, ou à ceux qui doutent que l'on puisse nourrir le monde avec le tout-bio. A moins de penser, comme l'auteure, que de telles positions relèvent uniquement de « la propagande des industries chimiques » ou du « lobbying de la FNSEA ». Preuve de la difficulté d'avoir un débat serein en la matière, à l'heure où le gouvernement prône une « troisième voie entre agriculture conventionnelle et biologique ».

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