La cité perdue d'Akakor, et les fantasmes ésotériques d'Adolf Hitler
On sait aujourd’hui l’importance qu’Hitler accordai t aux sciences occultes en général ainsi qu’à la recherche de certains lieux i nsolites du monde. On sait aussi qu’il était entouré d’astrologues, de magiciens, de mediums, mais également de chercheurs qui parcouraient la planète pour lui rap porter des informations sur d’anciennes traditions, ou bien encore qu’il envoya it des explorateurs dans des contrées inconnues voire perdues. Hitler voulait dev enir le maître du monde et il faillit bien l’être si certaines forces ne s’étaien t pas vigoureusement opposées à son ascension. Pour l’histoire officielle, il est m ort dans son bunker à Berlin, là où ses restes furent retrouvés et plus tard conservés par les Soviétiques. Mais s’est-il bien suicidé ? De nombreux historiens ont traité le sujet, Hitler ét ait membre de la Thule-Gesellschaft fondé par Rudolf von Sebottendorff. Ses maîtres fure nt Guido von List et Dietrich Eckart. Ce dernier l’initia à une forme de magie noi re fondée sur des rituels puissants qui permettaient d’entrer en contact avec des entités particulièrement malfaisantes avec qui ils signaient des pactes. Mais celui qui devait ma rquer plus particulièrement le Führer fut incontestablement Ernst Pretzsche. Libraire d e profession, il avait longtemps vécu au Mexique et connaissait bien ce pays et ses coutumes occultes. Cette approche du continent Sud Américain allait certain ement offrir à Hitler des perspectives futures... UN PLAN OCCULTE POUR L’AMÉRIQUE DU SUD Le chef de l’Allemagne nazie a tenté, tout au long de la guerre, de créer des « ponts occultes » avec différents continents. L’exemple le plu s frappant fut sans doute le contact qu’il prit avec la Loge noire tibétaine par l’ intermédiaire de la Société du Vril ( voir article ) en la personne de Karl Haushofer.
Des Tibétains, émanation directe d'un groupe de mages noirs, utilisant les membres de cet Ordr e pour accomplir leurs propres desseins (source : Frabato le Magicien Ed. A. Moryason) . Certains s’expatrièrent même en Allemagne afin de former des groupes nazis d’élite. On retrouvera plus tard ces Tibétains, nus, assassinés ou suicidés à la fin du conflit, un poignard planté dans l’abdomen. Le but caché de la Société de Thulé était d e regrouper l’ensemble des Loges noires afin de maîtriser la planète et de mett re en place le scénario d’asservissement des peuples, qu’elle convoitait. Ainsi donc, afin de mener le plan orchestré depuis longtemps par les plus hauts dirigeants de l’Ordre noir, Hitler prit des contacts en différents points de la planète. Une région lui tint particulièrement à cœur : l’Amérique du Sud. Il y voyait là un lieu propice à l’implantation d’une « nouvelle race » parmi les peuples primitifs de la forêt amazonienne. Dans les années 30 il avait déjà commencé, avec l’aide des dirigeants brésiliens, à implanter des avant-postes dans ce pays. Les nazis enlevaient des dizaines d’enfants dans les orphelinats brésiliens pour les soumettre à des travaux forcés et torturés, ils devaient travailler sans répit. Les survivants de ces premier s camps de l’horreur réclament aujourd’hui réparation et excuses à leur gouvernement. C’est aussi dans ces années là que des expéditions nazi es explorèrent la forêt amazonienne avec, en tête, de bien curieux projets. Deu x buts étaient visés. Le premier, en vue de l’implantation de la future race, était de trouver des ressources minières nécessaires à l’immigration des millions de col ons allemands qui devaient investir le territoire. Le deuxième était plus secret car il concernait l’exploration de la jungle afin de trouver un lieu bien précis.
Nous en reparlerons plus loin. C’est Joseph Greiner qui, dans les années 30 fut charg é de cette expédition partie depuis la lisière de la jungle guyanaise jusqu’à la fo rêt profonde à l’est du Brésil. Cette opération fut longtemps méconnue car quelle fut son vé ritable objet ? Des photos subsistent ainsi qu’un film de propagande où l’on voit l’explorateur et son équipe parcourir la jungle dans l’espoir de trouver le « lie u propice ». Greiner mourut de la fièvre jaune et jamais on ne connut véritablement le sens réel de sa mission. Joseph Greiner lors de son expédition Quoi qu’il en soit, même sa sépulture fut oubliée et l’on voit le symbole nazi sur la croix qui définit sa tombe. Longtemps on crut cette histoire « arrangée » jusqu’à ce que l’on retrouve sa trace il y a peu de temps. Dans un livre paru l’an dernier, The Guyana Project : A German Adventure On The Amazon , Jens Glüsing a, grâce à des cartes, des photos et des documents de l’expédition retrouvés dans une hacienda, dans les archives du Département d’Etat au Brésil, au musée de Rio et en Allemagne, reconstitué cette expédition. Nous pouvons ainsi avoir la preuve que le Troisième Reich avait bel et bien l’intention de s’implanter dans la jungle amazonienne de manière très active. Mais outre la recherche des ressources premières, quel était le but initial ? Pourquoi Hitl er était-il déterminé à mettre en place un plan d’une t elle envergure ? La tombe aujourd'hui La tombe dans les années 30 A LA RECHERCHE DE LA CITÉ PERDUE Je l’ai dit plus haut, les nazis recherchaient partou t des objets sacrés : le Graal, la Lance de Longinus, des livres rares, mais aussi le secret de lieux mythiques du monde. La terre de Thulé (ce nom fut très important pour le groupe fondateur puisqu’il se l’appropria), Montségur, les montagnes de l’Himalaya et bien d’autres, firent l’objet de recherches sérieuses.
P ourquoi cette frénésie, pourquoi tant de moyens financiers dépensés à cette seule fin ?
Q u’y avait-il de si important en Amérique du sud pour investir de telles sommes d’argent et mettre en place un plan d’invasion si important ? Pour tenter d’obtenir la ré ponse il nous faut remonter dans le tracé d’une histoire plus lointaine. Depuis des centai nes d’années, les explorateurs parlent d’un fabuleux trésor enfoui par les Incas et q ui serait à jamais caché aux yeux des profanateurs. Légende ou réalité, cela n’a pas e mpêché nombre de personnes avides ou d’explorateurs passionnés de partir à la re cherche de ce butin. Mais est-ce bien cela qu’Hitler voulut découvrir ? C’est peu probab le car la portée de ses plans dépassait de loin la seule recherche d’une richesse matéri elle. N’oublions pas qu’un de ses principaux initiateurs, Ern st Pretzsche, vécut - nous l’avons vu - de longues années au Mexique. Ce pays est très imprégné de culture maya et certains brujos gardent en secret le souvenir de l’histoire non officie lle de leur terre. De nombreuses légendes circulent encore aujourd’h ui au sujet de cités perdues au fin fond de la jungle que nul n’a jamais pu péné trer. Est-ce une de ces villes mystérieuses que cherchait l’explorateur Greiner ? La qu estion qui peut se poser est de savoir s’il est encore possible de trouver, dans la forêt vierge, une ville oubliée. Après tout, l’homme du XXème et du XXIème siècle conn aît suffisamment la planète pour pouvoir répondre à cette question.
Il semblerait que non puisque nous venons d’avoir connaissance l’année dernière de l’existence d’une tribu sauvage au cœur de la jungle amazonienne. Des photos montrent, qu’effrayés, i ls tirent à l’arc sur l’hélicoptère qui les filme. On peut donc aisément pe nser que d’autres peuples existent encore au sein de l’enfer vert. Il faut savoir q ue des vestiges incas et mayas et plus anciens même, restent à découvrir sous la voute é paisse des arbres de ces territoires inconnus, des vestiges qui surprendraient bo n nombre d’archéologues. Mais voilà, ces édifices sont cachés sous l’amas végétal impén étrable alors qu’ils étaient jadis à ciel ouvert. Que sait-on au juste de cet enfer vert, hors ses limit es explorables ? Pas grand-chose pour ainsi dire. Peu d’archives sont disponibles et les seules que nous possédons sont soit de vieilles légendes soit les rapports fournis pa r les conquistadores à l’époque de la colonisation. De nombreuses histoires existent, rapp ortées par la tradition orale ou consignées par des auteurs anciens. Ces archives sont in téressantes car aujourd’hui nul ne peut obtenir ce qui était jadis la culture d’un peuple indien oublié et qui se perd à cause d’une mondialisation dévorante. Toutefois, cert ains péruviens fidèles à la mémoire de leurs ancêtres, m’ont assuré de la perpétuat ion de ce savoir. Au XIXème siècle, l’historien anglais Prescott, dans son ouvrage sur le Pérou, mais surtout le Dr Tschudi, dans son livre Antiguedades perua nas, fait mention d'une légende Indienne, qui rapporte qu'un convoi de 10.00 0 lamas, chargés d'or partit payer la rançon de l’Inca, prisonnier des Espagnols, puis fut arrêté dans les Andes lorsque ses hommes apprirent que leur empereur venait de mour ir.
L'énorme trésor qu’ils transportaient fut si bien caché, que nulle trace ne fut retrouvée. Où fut-il caché ? Compte tenu de la connaissance du terrain et de l’énor me quantité d’or et de bijoux, la cache devait être certainement une ville inaccessible au regard des conquérants, donc bien enfouie dans la jungle. Un autre historien anglais, John L. Stephens, dans son li vre Incidents of travel in Center America 1846 , dit que : les descendants des Caciques et les Aztèques sont supposés avoir survécu, et exister encore dans les solitude s inaccessibles des Cordillères, déserts dans lesquels aucun homme blanc n' a encore pénétré... et qu'ils y vivent comme vécurent leurs pères, construisant les mêmes édifices, avec les mêmes ornements de sculpture et de moulage; de grandes et vastes cours, des tours élevées avec de hautes séries de marches et gravant encore sur des tables de pierre les mêmes hiéroglyphes mystérieux . Il ajoute : Je me tourne vers cette vaste région inconnue, que pas une route ne traverse, et où l'imag ination nous dépeint cette mystérieuse cité, aperçue du sommet des Cordillères, peup lée d'aborigènes insoumis, et que nul n'a visités ni n'a vus. Où sont allées ces populations qui ont échappé aux massacres perpétrés par les séides de Pizarre et Cortes ? Il doit bien obligatoirement subsister des traces de ces villes ou mieux encore une population entière qui vit peut-être de nos jours et qui serait la descendance de ces derniers incas massacrés. Où serait cette ville ou ces villes secrètes considérées comme perdues ? Seraient-elles le fruit d’une imagination débridée ? Si l’on en croit le récit de quelques voyageurs qui ont vu de très loin ces cités perdues, depuis des promontoires rocheux, on peut imaginer qu'elles sont aujourd’hui encore jalousement préservées sous le sceau du secret et certaines personnes bien informées parmi les autochtones sont muettes à leur sujet. Un péruvien de Cuzco me racontait que seules quelques individus connaiss ent des passages dans la jungle et sont autorisés à aller et venir en de rare s endroits. Des tribus empêchent quiconque de pénétrer hors certains points et même le s autorités ne désirent s’aventurer au-delà de la zone permise, soucieux de ne pas déranger, comme si des accords non écrits avaient été engagés. Les Péruviens, pour la plupart, dans des localités comme Cuzco, sont encore très incas. Mais ce gen re de ville perdue n’existerait pas seulement dans le territoire péruvie n mais aussi plus haut en Amazonie, près du Mexique, du Guatemala et d’autres encore à l’ouest du Brésil dans la forêt d’émeraude.
J’aurai l’occasion d’en reparler d ans de prochains articles. LE MYSTÈRE AKAKOR Au début des années 1970 un journaliste de la télévision allemande, Karl Brugger, fit la connaissance d’un métis du nom de Tatunca Nara, par l’intermédiaire d’un de ses amis responsable d'une compagnie brésilienne de gardes forestiers. Certain que l'histoire de ce chef indien pourrait faire l’objet d’un bon article, il réunit les deux hommes dans un bar de Manaus au Brésil. Brugger, muni de son magnétophone, enregistra les propos de l’étrange personnage à la peau claire et aux cheveux bruns qui se disait être le prince d’une tribu très ancienne dont l’histoire remontait à 15 000 ans ! En raison des persécutions, sa tribu avait du rejoindre ses antiques cités souterraines perdues dans la jungle amazonienne. Il fit mention de la puissance des habitants qui, pourvus de pouvoirs magiques avaient du, à une lointaine époque, quitter la terre après avoi r bâti des édifices colossaux. Il lui fit aussi part des effroyables catastrophes que la Terre dût endurer en des temps très lointains et pourquoi les habitants de son peuple fu rent contraints de construire des villes souterraines. Tatunca Nara parlait un peu l’All emand et confia à Brugger que 2000 soldats allemands rejoignirent cette ville au n om mystérieux d’Akakor, après 1941. Le journaliste doutait de l’indigène et restait très circonspect quant à la réalité de son récit. Toutefois, en 1972, il monta une expédition , accompagné de Tatunca Nara chef de ce peuple qui portait le nom de Ugha Mongulala . Mais les énormes difficultés du voyage lui firent rebrousser chemin. Le chef d’Akakor, vraisemblablement très contrarié continua seul le voyage. Cet épisode et les différentes informations de son gui de, permirent à Brugger d’écrire Hitler et la cité perdue d'Akakor
un ouvrage : Die Kronik Von Akakor (Chorniques d’Akakor) Ed. Econ. Dü sseldorf - paru en 1976.
Malheureusement aucune traduction ne fut faite en Français. Le journaliste reçut de Tatunca la transmission de certains passages de l’histoire de cette fabuleuse cité. Il avait de nombreux doutes concernant son mystéri eux interlocuteur et ne lui donnait pas toute sa confiance. Il semblait lui échappe r au détour de certaines conversations. Il faut savoir qu’en fait Tatunca Nara ét ait un faussaire dont le nom véritable était Gunther Hauck. Tatunca Nara Son histoire commence en 1968, lorsque dans les journaux on parle d’un chef indien blanc, cité pour avoir sauvé la vie de douze responsables brésiliens afin obtenir leur libération d’un groupe d’indiens q ui les tenait captifs. En raison de l'aide apportée, Tat unca Nara fut récompensé par un permis de travail et des papiers d'identité. Mais en fait ces documents lui auraient été octroyés pour service rendu auprès des autorités brésiliennes comme agent infiltré au sein de la guérilla. Le Gouvernement péruvien demanda même son extradition et par ordre du gouverneur d’Acre, Tatunca Nara fut arrêté en 1972. Mais selon Brugger Peu de temps avant son extradition vers le Pérou, des officiers de ses amis l'ont libéré de prison à Rio Branco et l’ont emmené à Manaus. Un dossier d'accusation affirme qu'il était un informateur de la DOI-CODI (Détachement des opérations d'information pour la défense interne) des opérations. Dans un rapport publié par le magazine Fantasy en 1990, le directeur général de la Romeu Tuma fédéral a indiqué que Gunther Hauck (alias T. Nara) était un assassin qui devait être jugé par le cod e pénal brésilien. Mais il est toujours libre à ce jour. Le livre de Brugger fut un réel succès dans plusieurs pays. Mais voilà que continuant ses investigations sur Akakor (malgré ses doutes certains concernant Tatunca Nara), il fut assassiné par une balle inconnue dans les rues de S ao Paulo. Qui était ce meurtrier ? Pourquoi a-t-on tué le journaliste ? En savait-il trop sur le dossier Akakor ? Il faut savoir que Tatunca Nara fut aussi suspecté pour l a mort de trois autres personnes : l'Américain John Reed, en 1980, le Suisse Her bert Wanner en 1984 et en Allemagne Christine Heuser en 1987. L’ancienne épouse Al lemande de Guther Hauck dit (rapporté en 1989 par le magazine allemand Der Sp iegel) avoir reconnu en Tatunca Nara son ex-mari mais celui-ci a nié ces assertions en montrant ses papiers brésiliens attestant ses origines indiennes ! Il est patent, dans cet imbroglio, que Tatunca Nara es t très difficilement cernable. De plus,
toutes les expéditions qui ont conduit à la reche rche d’Akakor se sont soldées par des échecs mais ont de plus coûté la mort à tous les explorateurs. Si Akakor est un mythe crée de toute pièce par l’ex Allemand devenu Indien, pourquoi tant de mystère et de meurtres autour de cette affaire ? LA PISTE NAZIE Brugger semblait être sur une piste importante en liant les nazis à Akakor. Bien que méfiant au sujet de Tatunca Nara, il croyait en son ré cit. L’ « Indien » a-t-il eu connaissance de certains dossiers ? Aurait-il rencontré un indigène qui lui aurait raconté cette histoire qu’il se serait ensuite appropr ié, ou bien encore était-il vraiment le détenteur de quelque secret ? Pourtant c’est lui qui, peu de temps après, partit en expédition avec un certain Schmid, ancien pilote de son état, en 1979, à la recherche de la cité perdue d’Akahim proche d’Akakor. Il mentionn a l’importance de trois pyramides existant dans cette ville antique que nul n e connaissait. Et curieusement, Hitler et la cité perdue d'Akakor
c’est cette même année que la revue Veja mentionne la découverte, vue du ciel, de trois pyramides dans la jungle ! Le vrai faux Indien était bien informé. A ce jour nul n’a pu parvenir sur le site. Une fois de plus Tatunca Nara sema le trouble dans une histoire très mouvementée. Selon Brugger, le Troisième Reich avait estimé qu'il était essentiel que le Brésil (pendant la guerre) restât neutre pour donner aux so us-marins allemands la maîtrise de l'Atlantique Sud afin de pouvoir ensuite envahir ce pays. Tactique perfide. Mais les Etats-Unis ruinèrent leur plan en persuadant le gouv ernement brésilien de s’aligner sur la décision des Alliés. Face à cette coalition l’Allem agne décida alors de riposter en coulant 38 navires de la flotte brésilienne. Dans cett e perspective comment est-il possible que les Allemands aient pu mettre pied à ter re et se perdre dans la jungle avec 2000 personnes ? Tatunca Nara avait-il raison en disant que son peuple avait accueilli ces troupes pendant le conflit ? L’expéditio n de Joseph Greiner est une preuve de l’intérêt des Nazis pour cette région du glo be. Mais il y a plus curieux, selon les dires de l’investigatrice espagnole contemporaine D eborah Goldstern auteure d’un article sur ces liaisons allemandes au Brésil : des récits de témoins oculaires de l’époque ont vu débarquer de nombreuses chaloupes sur les côtes de Rio de Janeiro. Mais c’est surtout en mai 1945, à la veille de capitulat ion de l'Allemagne, que deux navires U-530 et U-977, ont quitté le nord de l'Alle magne pour l’Amérique du Sud. Environ trois mois plus tard, ils se rendirent en Argenti ne. En 1984 le Jornal do Brasil mentionna, dans ses colonnes, la mort de Brugger et précisa que des policiers s’étaient laissé allé à la confid ence en disant qu'il avait été assassiné pour des motifs politiques. Le journaliste éta it certainement en possession de dossiers importants concernant les rapports du Troisiè me Reich avec le Brésil et le dossier Akakor n’arrangeait rien à l’affaire. En effet, le malheureux avait certainement mis le doigt sur une histoire assez énigmatique dans laq uelle plusieurs éléments politiques et occultes étaient en jeu, car toute la d imension d’Akakor tant déniée à cause de l’insaisissable Tatunca Nara, pourrait se vérifi er avec la venue des nazis au Brésil à la fin de la guerre. Si l’improbable indien disait faux, alors l’histoire du Troisième Reich dans la jungle amazonienne le serait au ssi. Mais voilà, beaucoup d’éléments, peut-être trop au goût de certains, vienne nt dénouer en partie les fils emmêlés de l’énigme. Et c’est justement sur ce point q ue se basait Brugger et c’est pour cette raison qu’il croyait la version de Tatunca Nara . Le journaliste croyait en Akakor, même s’il prenait Gunther Hauck (alias Tatunca ) pour un aventurier peu recommandable.
Le monde souterrain d’Akakor n’était pe ut-être pas la fable que d’aucuns dénonçaient et dénoncent encore aujourd’hui. D’après Tatunca Nara, la puissante cité n’était plus, en 1963, que l’ombre de ce qu’elle fut par le passé lorsque les « dieux venus des étoiles » la gouvernaient il y a de cela 15 000 ans. Toutefois, existait encore toute la gloire qu’ils y avaient laissée. Seuls les habitants modernes n’étaient que de pâles représenta nts de ces fastes passés. Cette ville existait toujours avec sa structure souterraine et c’est là que les Allemands nazis auraient trouvé refuge. Karl Brugger écrivit : Akakor existe-t-elle réellement ? Peut-être pas exactement comme Tatunca Nara me l'a décrit, mais l a cité est indubitablement une réalité. Les nazis se préoccupaient d’Akakor et de sa ville soute rraine en raison des relations occultes qu’ils liaient avec certains groupes et nota mment le Tibet. Sous des prétextes de recherches ethnologiques, l’expédition faite avant la guerre dans cette région du globe n’avait pour but que de reprendre contact avec des groupes sombres qui auraient échappé à la destruction du continent atlante il y a de cela près de 12000 ans. C’est eux qu’ils allaient chercher au Tibet car ils vivraient, selon la légende, dans un monde souterrain flanqué dans les replis de l’Hima laya. Et c’est toujours dans cette perspective qu’ils voulaient conquérir la cité d’Akakor don t l’ancienneté était identique.
UNE INFORMATION INNATENDUE Malgré les remous de cette histoire et l’apparente i mplication des nazis durant la dernière guerre mondiale, il semble que des pièces man quent au puzzle. Tout porte à croire que le fond est vrai mais la forme semble échapp er à toute logique. Akakor trouve sa réalité grâce à la mouvance nazie dont 2000 r eprésentants y compris femmes et enfants seraient venus au Brésil pour élire domicile à dans cette ville antique. Cela semble invraisemblable, mais à en juge r par les récits des témoins, les affirmations de Tatunca Nara et les étrangetés autou r de la mort de Brugger, nous sommes en droit de nous poser quelques questions. Si le dossier n’était pas si gênant pourquoi tant de morts et pourquoi l’Ambassade d’All emagne a-t-elle été si peu coopéré ? On sait aussi que la traque des nazis, dans les décennie s qui ont suivi la guerre se sont principalement orientées vers l’Amérique du Sud. Mais une autre question se pose. Si le projet Akakor était aussi important pour le Troisième Reich, comment se fait-il qu’Hitler ne se soit pas impliqué directement et pourquoi est-il mort dans son Hitler et la cité perdue d'Akakor bunker comme l’histoire officielle le mentionne, au lieu de rejoindre ses réfugiés ? Là encore, Brugger suivait des indices assez troublants et c’est probablement pour cette raison qu’il s’accrochait au récit de Tatunca Nara. Il est bien évident qu’à l’époque et jusqu’à récemment, il n’était pas question d’avoir l e moindre doute au sujet de la mort d’Hitler dans son bunker. Bien sûr, depuis longtemps, q uelques historiens émettent des doutes sur sa mort. En effet, les photos et le fi lm montrant son corps sont plus que suspectes. On a réussi aujourd’hui à démontrer qu’il s’agit d’un de ses sosies du nom de Gustav Weler. La photo ci-dessous supprime aujo urd’hui (avec la facilité de consulter images et vidéos donc de voir les supercheries) to ute forme de doute. Mais les Soviétiques ont montré les restes d’Hitler notamment son crâne, certifié par les « analyses dentaires » de l’époque. Jusqu’à aujou rd’hui ce crâne est conservé à Moscou.
Donc par la force de l’histoire nous ne pouvons que conclure à la mort du chef du Troisième Reich dans son bunker. Alors tout s’emb rouille à nouveau, car pourquoi Brugger était-il si déterminé à poursuivre son enquête ? Mais voilà qu’une information de dernière minute vient jeter une lumi ère nouvelle sur l’affaire. Le journal anglais Observer du 27 septembre 2009 déclare que des chercheurs américains viennent de démontrer que le fameux crâne attribué à Hitler, secrètement préservé pendant des décennies par les services secrets so viétiques, appartenait à une femme de moins de 40 ans, dont l'identité est incon nue. Les analyses d'ADN effectuées sur les os, actuellement détenus par les Ar chives d'Etat à Moscou, ont été effectuées au laboratoire de génétique de l'Université du Connecticut. Le scientifique Nick Bellantoni s'était rendu à Moscou il y a peu de temps pour inspecter les restes d’Hitler dans les Archives de l' Etat. Il a pu ainsi faire des prélèvements ADN avec des cotons. J'ai vu - dit-il - les photos de référence des Soviétiques concernant le sofa de 1945 où Führer trouva , doit-disant, la mort et je voyais les mêmes taches exactement sur les fragments d e bois et de tissu en face de moi, donc je savais que je travaillais avec des pièces authe ntiques. Les échantillons ont ensuite été rapatriés dans le Conn ecticut.
Au centre de l'université de génétique appliquée, Linda Strausbaugh a travaill é pendant trois jours sur les traces ADN. Nous avons utilisé les mêmes protocoles qui auraient ét é utilisées dans un laboratoire criminel, dit-elle, et nous nous sommes a perçus que ces échantillons n’étaient pas ceux d’Hitler. Cette découverte, très récente, vient donc poser un g rand problème aux historiens. Depuis 64 ans les manuels scolaires, les films, les essa is etc...nous disent que le chef du Troisième Reich est mort dans son bunker mais quid d es restes du corps ? Pourquoi a-t-on voulu à tout prix cacher la vérité ? O ù est passé Hitler ? Puisque les os sont maintenant identifiés comme étant ceux d’une femm e, les hypothèses de nouvelles pistes peuvent êtres ouvertes. On peut alors supposer qu’à la fin du terrible conflit de 1945 devant la disparition du Führer et pou r ne pas troubler à nouveau le monde entier, les gouvernements occidentaux ont cert ainement caché la vérité et c’est sans doute pour cela que de nombreux services secrets se so nt particulièrement orientés vers l’Amérique du sud. Selon toute vraisembl ance, le personnage le plus odieux du conflit était encore en vie. C’est sans aucun do ute, avec du recul, que l’on peut imaginer à quel point l’information qui va suivr e a du ébranler les instances secrètes des Services spéciaux de l’époque et interpeller Brugger dans son enquête. En effet, le 5 mars 1979, dans le journal allemand Bild Zeitung , une annonce parut, Hitler et la cité perdue d'Akakor
http://trendboiler.com/read/MTB1cjJuMw~~
http://www.guillaume-delaage.com/articles/05-lhistoire-a-la-lumiere-de-la-tradition/hitler.html