28 février 2014
Le Gender contredit par Le lait maternel qui sera pas le même en fonction du sexe de l'enfant
Selon une nouvelle étude, le lait produit par les mères ne présenterait pas la même composition que le bébé soit une fille ou un garçon. En fonction du sexe de l'enfant, le lait maternel ne sera pas le même.
C'est la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs américains qui viennent de présenter leurs résultats à la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS) réunie à Chicago. Selon leur recherche, le lait présenterait une composition différente si le bébé est un garçon ou si c'est une fille.
« Les mères produisent des recettes biologiques différentes pour un garçon et pour une fille », a expliqué Katie Hinde de l'Université de Harvard et membre de l'équipe qui a mené les travaux sur des humains, des singes et d'autres mammifères. Concrètement, les chercheurs ont constaté que le contenu du lait ainsi que la quantité produite différaient. Ainsi, les garçons ont du lait plus riche en graisse et en protéines tandis que les filles obtiennent de plus grandes quantités de lait.
Cette différence a été observée chez les macaques rhésus comme chez les humains mais pour l'heure, on ignore l'explication de ce phénomène chez l'homme. Plusieurs théories ont été avancées, en prenant notamment en considération le modèle simien.
Un développement accéléré
Chez le singe, la femelle a tendance à produire plus de calcium dans son lait destiné à des progénitures femelles qui héritent du statut social de leur mère.
« Cela permet aux mères de donner plus de lait à leurs filles ce qui va permettre d'accélérer leur développement pour commencer à se reproduire plus jeune », a expliqué la biologiste de l'évolution citée par l'AFP. Contrairement aux femelles, les mâles n'ont pas besoin de parvenir rapidement à la maturité sexuelle car leur seule limite sur la fréquence de leur reproduction dépend du nombre de femelles qu'ils peuvent conquérir.
Les femelles chez les singes sont nourries au lait maternel plus longtemps que les mâles qui passent plus de temps à jouer et qui ont de ce fait besoin d'un lait plus énergétique. Mais chez l'homme, le phénomène est plus mystérieux. D'après les observations faites, tout serait déjà programmé quand le bébé est encore dans le ventre de la mère. Chez les vaches, c'est encore un cas différent.
Plus de lait avec des veaux femelles
La semaine dernière, Katie Hinde et ses collègues ont publié une première étude s'intéressant à la lactation des bovidés. En suivant près de 1,5 million de vaches, ils ont montré que le sexe du fœtus influence la production de lait longtemps après la naissance des veaux, le plus souvent dans les heures après.
Au cours de deux cycles de lactation de 305 jours, les vaches ont produit en moyenne 445 kilos en plus de lait quand les petits étaient des femelles plutôt que des mâles. En revanche, les scientifiques n'ont pas constaté de différences dans le contenu de protéines ou de graisse dans le lait produit pour une progéniture femelle ou mâle.
Des laits plus adaptés
La découverte réalisée par l'équipe de Katie Hinde est d'importance pour mieux comprendre le développement de l'enfant et le rôle joué par le lait maternel. Ceci pourrait notamment aider à améliorer les formules de lait pour enfant destinées aux mères incapables d'allaiter.
« Si la valeur nutritionnelle du lait maternel est bien reproduite dans les formules, les facteurs favorisant l'immunité du nourrisson ainsi que les signaux hormonaux sont absents », a relevé la scientifique américaine reprise par l'AFP. Pouvoir mieux comprendre comment le lait est « personnalisé » selon chaque enfant, permettrait également d'aider les hôpitaux à trouver du lait provenant du sein donné pour aider à mieux nourrir des enfants malades et nés prématurément, a t-elle conclu.
Cette différence a été observée chez les macaques rhésus comme chez les humains mais pour l'heure, on ignore l'explication de ce phénomène chez l'homme. Plusieurs théories ont été avancées, en prenant notamment en considération le modèle simien.
Un développement accéléré
Chez le singe, la femelle a tendance à produire plus de calcium dans son lait destiné à des progénitures femelles qui héritent du statut social de leur mère.
« Cela permet aux mères de donner plus de lait à leurs filles ce qui va permettre d'accélérer leur développement pour commencer à se reproduire plus jeune », a expliqué la biologiste de l'évolution citée par l'AFP. Contrairement aux femelles, les mâles n'ont pas besoin de parvenir rapidement à la maturité sexuelle car leur seule limite sur la fréquence de leur reproduction dépend du nombre de femelles qu'ils peuvent conquérir.
Les femelles chez les singes sont nourries au lait maternel plus longtemps que les mâles qui passent plus de temps à jouer et qui ont de ce fait besoin d'un lait plus énergétique. Mais chez l'homme, le phénomène est plus mystérieux. D'après les observations faites, tout serait déjà programmé quand le bébé est encore dans le ventre de la mère. Chez les vaches, c'est encore un cas différent.
Plus de lait avec des veaux femelles
La semaine dernière, Katie Hinde et ses collègues ont publié une première étude s'intéressant à la lactation des bovidés. En suivant près de 1,5 million de vaches, ils ont montré que le sexe du fœtus influence la production de lait longtemps après la naissance des veaux, le plus souvent dans les heures après.
Au cours de deux cycles de lactation de 305 jours, les vaches ont produit en moyenne 445 kilos en plus de lait quand les petits étaient des femelles plutôt que des mâles. En revanche, les scientifiques n'ont pas constaté de différences dans le contenu de protéines ou de graisse dans le lait produit pour une progéniture femelle ou mâle.
Des laits plus adaptés
La découverte réalisée par l'équipe de Katie Hinde est d'importance pour mieux comprendre le développement de l'enfant et le rôle joué par le lait maternel. Ceci pourrait notamment aider à améliorer les formules de lait pour enfant destinées aux mères incapables d'allaiter.
« Si la valeur nutritionnelle du lait maternel est bien reproduite dans les formules, les facteurs favorisant l'immunité du nourrisson ainsi que les signaux hormonaux sont absents », a relevé la scientifique américaine reprise par l'AFP. Pouvoir mieux comprendre comment le lait est « personnalisé » selon chaque enfant, permettrait également d'aider les hôpitaux à trouver du lait provenant du sein donné pour aider à mieux nourrir des enfants malades et nés prématurément, a t-elle conclu.
Source : Maxisciences
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