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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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Archives
24 mars 2014

Ecocide en Finland- La Mine de Talvivaara

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La mine de Talvivaara basée à Sotkamo s’est vue accorder une licence pour extraire du nickel en 2006. Le groupe local activiste « Stop Talvivaara » dénonce que depuis 2008, l’entreprise a également commencer à extraire de l’uranium sans permis officiel. En dépit du fait que cela représente une violation de la législation environnementale, cela a également conduit à un énorme désastre environnemental en 2012. En effet, plusieurs fuites dans le bassin des eaux usées de l’usine ont été observées en 2008, en 2010 et en 2012. Des taux élevés de nickel et d’uranium ont été détectés dans les lacs des alentours après la dernière fuite en date. Il ne s’agit malheureusement que d’un cas d’écocide ayant lieu en Europe parmi d’autres. Une loi contre l’écocide pourrait protéger cette région finlandaise et beaucoup d’autres en Europe.http://www.stoptalvivaara.org/fi/en_adressi.html.

La fracturation hydraulique

(c) EcoFlight, Bruce Gordon

La fracturation hydraulique ou hydro facturation est une technique utilisée pour extraire des hydrocarbures comme les pétroles et gaz naturels présents directement au sein même d’une roche, dans des schistes, de nature argileuse. Afin de libérer ces ressources fossiles, un liquide sous pression est injecté dans ces mêmes roches en provoquant une fissuration massive de ces dernières ce qui permet de récupérer les pétrole(s) et gaz naturels s’y trouvant, souvent à de grandes profondeurs (entre 1,5 et 6 kms).

Cependant, un tel processus n’est pas sans importantes conséquences environnementales : pollution des nappes phréatiques, de l’air environnant les forages, fuites de gaz, contamination des sols par les substances chimiques additionnées aux eaux sous pression. Au-delà de l’aspect purement écologique, cette technique peut aussi constituer une menace pour la santé publique.

De plus, les scientifiques s’accordent à dire que les émissions en CO2 dégagées lors de la combustion de ces gaz de schistes sont beaucoup plus élevées que celles émises par des gaz naturels classiques. Ceci s’explique du fait d’éventuelles fuites de méthane rendues possibles lors de ces extractions. Le méthane est un gaz à effet de serre bien plus important que le dioxyde de carbone. On peut aussi ajouter, qu’il ne faut pas oublier le coût hydraulique d’un tel procédé, surtout lorsque l’on connaît l’importance de cette ressource actuellement dans le Monde.

La fracturation hydraulique intéresse, en Europe, un certain nombre de pays membres de l’Union, comme la Bulgarie, le Danemark, l’Allemagne ou encore la Pologne, où des scientifiques y espèrent une extraction importante de gaz par cette méthode. La France, quant à elle, a interdit, sur son territoire, l’utilisation de la fracturation hydraulique.

Disparition de colonies d’abeilles

Depuis 2008, il est de notoriété publique que la Clothianidine, pesticide utilisé pour protéger les semences des insectes nuisibles, en s’attaquant directement à leur système nerveux, est aussi néfaste pour les abeilles en contact avec l’insecticide. Pour preuve, en juillet 2008, plus de 11500 colonies d’abeilles ont été touchées par cette molécule entraînant la mort de millions d’entre elles dans le sud ouest de l’Allemagne. Peu après, l’agence allemande de sécurité alimentaire (BVL) en a suspendu la permission d’épandage dans le pays.

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a publié, en janvier 2013, un avis sévère sur ce pesticide en y mettant en avant le risque de pollution élevée concernant le miel produit par les abeilles touchées. Pour autant, l’utilisation de la Clothiandine n’a toujours pas été interdite au sein de l’Union Européenne.

Les centrales nucléaires

427 réacteurs nucléaires sont en fonctionnement effectif dans 31 pays. Même en fonctionnement normal, la filière nucléaire affecte les humains et les écosystèmes. L’extraction minière de l’uranium génère d’énormes pollutions. Elle contamine des milliers de travailleurs et de riverains – souvent des autochtones discriminés et défavorisés – au Niger, en Inde, en Australie, au Canada, etc. Les faibles doses de radioactivité que les centrales nucléaires rejettent en permanence sont fortement suspectées d’augmenter le nombre de cancers de l’enfant jusqu’à 5 km alentour [2].

Quant aux accidents graves…

Le 26 avril 1986, le réacteur n° 4 de la centrale de Tchernobyl explose. Les rejets radioactifs contaminent principalement la Biélorussie, l’Ukraine et la Russie, mais également treize pays européens dont la France et, au-delà, l’hémisphère Nord.

En 2010, l’Académie des sciences de New York publie le bilan que d’éminents scientifiques russe et biélorusses ont consacré aux conséquences sanitaires de Tchernobyl [4]. Conclusion : 984 000 morts entre 1986 et 2004. La santé de millions d’autres personnes, absorbant de faibles doses de radioactivité dans l’eau et la nourriture contaminées, est affectée : la thyroïde, le système cardiovasculaire, les reins, le foie, le système immunitaire, hormonal et de reproduction sont touchés.

Il est bien trop tôt pour pouvoir dresser un bilan de la catastrophe de Fukushima, qui a débuté le 11 mars 2011. Il y a malheureusement tout lieu de craindre une gravité comparable ou supérieure à celle de Tchernobyl. En 2 ans, environ 350 000 personnes ont quitté leur domicile, mais le gouvernement cherche à faire revenir les évacués dans les zones contaminées. Les réacteurs accidentés continuent de relâcher de la radioactivité à hautes doses dans l’environnement. Premier ministre du Japon en 2011, Naoto Kan déclare aujourd’hui : « la meilleure sécurité dans le nucléaire, c’est de ne pas avoir de centrales nucléaires du tout. »

Des centaines d’entreprises européennes sont impliquées dans le secteur nucléaire, et parmi elles quelques acteurs mondiaux comme Areva, EDF ou GDF-Suez.

Les retombées de Fukushima

Deux ans et demi après le tsunami, les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima pèsent toujours sur les hommes et l’environnement.

Depuis le 11 mars 2011, la centrale nucléaire n’a jamais cessé de fuir, répandant des tonnes d’eau contaminées dans le Pacifique. Le 7 août 2013, le gouvernement japonais a confirmé que 300 tonnes environ se déversaient quotidiennement dans l’océan, menaçant gravement la chaîne alimentaire et les écosystèmes marins. 40% des poissons pêchés autour de Fukushima sont déjà impropres à la consommation, quarante espèces des grands fonds sont touchées. En janvier 2012, ce sont des phoques irradiés qui ont été découverts en Alaska

Il semble pourtant que ces fuites auraient pu être limitées ou évitées mais que Tepco, l’opérateur du site de Fukushima, aurait volontairement négligé la gestion des eaux contaminées dès le mois de mai 2011, pour des raisons financières et boursières…

La Grande Barrière de Corail en danger

La Grande Barrière de Corail est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981. Il s’agit du plus grand récif de coraux au monde, abritant 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poisons et 4 000 espèces de mollusques. La région dont la Grande Barrière de Corail fait partie, le Queensland, est l’une des plus dynamiques d’Australie en matière d’industries charbonnière et gazière. Malheureusement, le développement de ces industries est extrêmement nocif pour la Grande Barrière de Corail. Sans compter que la combustion de charbon représente l’énergie fossile qui contribue le plus au changement climatique le développement des industries de gaz et de charbon conduit au développement de ports et d’infrastructures contribuant à la dégradation de l’écosystème de la Grande Barrière de Corail.

La grande majorité de ces combustibles fossiles étant destinés à l’export, cela augmente le trafic marin autour du récif. La construction de ces infrastructures met également en danger les plages du récif, qui constituent le terrain de nidification des tortues et des oiseaux marins, et celui des mangroves, habitat naturel de la vie marine, des oiseaux et des animaux évoluant entre terre et mer.

Selon un rapport du Gouvernement australien, les activités minières pourraient également être partiellement responsables de la dégradation de la qualité de l’eau. Enfin, le développement des exportations de charbon a déjà dragué 52 581 000 m3 de la Grande Barrière de Corail entre 2007 et 2011 et le gouvernement australien ne semble pas décidé à s’arrêter puisqu’il vient de convenir du développement du site de l’Abbot Point sans en informer les Nations Unies. Le comité du patrimoine mondial de l’UNESCO menace de lister la Grande Barrière de Corail comme un écosystème menacé à moins que le pays ne se décide enfin à protéger le récif.

Parmi les banques européennes impliquées dans des projets d’exploitation de gaz ou de charbon de la Grande Barrière de Corail, on trouve notamment BNP Paribas, Crédit Agricole, Natixis, Royal Bank of Scotland, Société générale, Commerzbank, HSBC and ING group [8][9]

Le thon rouge d’Atlantique

L’engouement pour la cuisine japonaise et les sushis, depuis les années 70, ont fait du thon rouge l’une des espèces les plus menacées de la planète. On estime que leur population actuelle ne représente plus que 36% de ce qu’elle était dans les années 70, quand la pêche industrielle a commencé à lui porter un coup sévère.

Le thon, atteignant la maturité plus tard que les espèces à vie courte et son cycle de reproduction étant plus long il est difficile d’enrayer le déclin causé par la surpêche. D’autant que l’animal suscite  bien des convoitises : ce poisson qui ne valait rien dans les années 50, à peine quelques  0,09 euros au kilo, est aujourd’hui une manne pour les pêcheurs. En janvier 2013, à Tokyo, un spécimen de 222 kg a atteint le prix record de 1,31 millions d’euros, soit près de 6 000 euro  le kg !

Principalement pêché en Méditerranée par 7 pays européens (Espagne, France, Italie, Portugal, Malte, Grèce et Chypre), le thon rouge de l’Atlantique est un grand migrateur, ce qui complique encore l’application de règlements pour sa protection. Les méthodes de pêche industrielle, de plus en plus sophistiquées (utilisation d’avion, de radar et de GPS pour repérer les bancs), ne lui laissent aucune chance et ne donnent pas dans le détail.  Encerclés par les filets (avec toutes les autres espèces de passage à proximité), capturés vivants, les thons sont généralement transférés dans des cages (voir photo) avant d’être remorqués vers des fermes espagnoles, maltaises, tunisiennes ou grecques, où ils sont engraissés pendant quelques mois, avant d’être envoyés vers le japon (90% de la demande). Cerise sur le gâteau, ce système a des retombées dévastatrices sur l’environnement : les poisson sauvages venant volontiers se nourrir des restes de farine animale et d’antibiotiques dont sont gavés les poissons d’élevage.

« On estime que 80 % des ressources de thon rouge du Nord (Thunnus thynnus, aussi appelé thon rouge de l’Atlantique ou de Méditerranée) a disparu des années 1950 à 2010 », et que, « au rythme des régression des années 2000, le thon à l’état sauvage serait amené à disparaître aux alentours de 2050 »

Centrales électriques fonctionnant au charbon

Les émissions polluantes des centrales électriques fonctionnant au charbon causent près de 20 000 décès chaque année dans l’UE, selon un rapport publié, jeudi 7 mars 2013, par l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL). Un constat d’autant plus alarmant que « l’utilisation du charbon est en augmentation », selon Genon Jensen, directrice de l’organisation.

« Une cinquantaine de nouvelles centrales électriques fonctionnant au charbon est en projet » dans l’UE, dénonce HEAL. Une de ces nouvelles unités est prévue sur le site de la centrale électrique de Rybnik, en Pologne, gérée par l’électricien français EDF, et considérée comme l’une des 20 plus dangereuses pour la santé dans l’UE.

La combustion du charbon représente déjà 44 % des émissions mondiales de carbone produites par le secteur de la production d’énergie. L’utilisation du charbon a augmenté de 4 % en 2011 en Europe. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France figurent parmi les dix premiers importateurs.

Les sables bitumineux de l’Alberta

Il s’agit du projet le plus polluant existant actuellement, le premier sur la liste des écocides. Sur un territoire de la taille de l’Angleterre, précédemment recouvert de vastes étendues de forêts boréales et de tourbières, des hydrocarbures lourds (bitumes) sont excavés de manières agressives, dans des mines à ciel ouvert.

Pour plus d’informations : http://archives.radio-canada.ca/economie_affaires/energie/clips/2061/)

Les compagnies européennes BP et Shell sont parties prenantes dans ce projet, soutenues financièrement par des banques européennes comme Barclays, BNP Paribas, Crédit Agricole, ING, Rabobank, RBS, et bien d’autres encore.

Mines à déplacement de sommet ou étêtages miniers (‘des montagnes qui perdent leur tête’)

Ce type d’exploitations minières à ciel ouvert induit un aplanissement du sommet d’une colline afin d’y extraire le charbon en y dévoilant une veine. Ce processus impacte aussi directement sur le paysage puisque sont déplacés des tonnes de roches, ré-empilées non loin de la mine, de façon à retrouver un semblant de colline. Toute la matière qui ne peut être directement réutilisée telle quelle (débris divers, terre, faune et flore) est déplacée dans les vallées et autres ruisseaux environnants avec des risques de pollutions importants du fait, entre autres, d’un usage massif d’explosifs. On retrouve ce type de mines dans les Appalaches, aux Etats-Unis, où cette technique constitue le principal mode d’exploitation utilisé. Dans l’ouest de la Virginie, aux Etats-Unis, la compagnie luxembourgeoise Arcelor Mittal est impliquée dans ce processus.

 

Centrales électriques fonctionnant au charbon

Les émissions polluantes des centrales électriques fonctionnant au charbon causent près de 20 000 décès chaque année dans l’UE, selon un rapport publié, jeudi 7 mars 2013, parl’Alliance pour la santé et l’environnement(HEAL). Un constat d’autant plus alarmant que « l’utilisation du charbon est en augmentation », selonGenon Jensen, directrice de l’organisation.

« Une cinquantaine de nouvelles centrales électriques fonctionnant au charbon est en projet » dans l’UE, dénonce HEAL. Une de ces nouvelles unités est prévue sur le site de la centrale électrique de Rybnik, en Pologne, gérée par l’électricien français EDF, et considérée comme l’une des 20 plus dangereuses pour la santé dans l’UE.

La combustion du charbon représente déjà 44 % des émissions mondiales de carbone produites par le secteur de la production d’énergie.

L’utilisation du charbon a augmenté de 4 % en 2011 en Europe. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France figurent parmi les dix premiers importateurs.

L’Agent Orange, 1961-1971, Vietnam

« L’agent Orange » est le nom de code donné à une combinaison de pesticides : L’herbicide Orange (HO) and l’Agent LNX. Cet herbicide et ce défoliant ont été utilisés par l’armée Américaine dans le cadre de leur programme de guerre chimique appelé «  Opération Ranch Hand ». Entre 1961 et 1971, le gouvernement américain et la République du Vietnam (Vietnam du Sud) ont utilisés les « herbicides arc-en-ciel » (Les agents orange, rose, vert, violet, blanc et bleu) pour défolier forêts et mangroves dans le but de libérer de la place pour des installations militaires et de détruire les récoltes pour affamer l’ennemi (Le Vietnam du Nord et le Front de Libération National). Le plus connu de ces herbicides est l’Agent Orange, il a été utilisé entre 1965 et 1970 et des scientifiques estiment qu’environ 45 677 937 litres en ont été répandu pendant cette période. Au total, les « herbicides arc-en-ciel » représentent à peu près 72 millions de litres, ce qui signifie que l’Agent Orange en représente environ 60%.

Entre 100 000 et 2 millions d’hectares de terrains et de forêts ont été détruites par le biais de cet épandage chimique de guerre et le Cambodge et le Laos se trouvant près du Vietnam, ils n’ont pas été épargnés.

7 entreprises ont produit l’Agent Orange pendant la guerre, parmi elles, les multinationales Monsanto et Dow Chemicals. En juillet dernier, la cours suprême Nord-Coréenne à conclut que la corrélation entre l’herbicide et les maladies de peau développées par les anciens militaires était bien réelle. Elle a donc condamnée les deux entreprises à payer 315 000 euros afin de les indemniser.

Monsanto et Dow Chemicals ont réfuté la décision et il y a très peu de chance qu’ils soient obligés de payer des dommages et intérêts.

Durant son premier procès en 1970, l’entreprise Monsanto a falsifié des études « prouvant » l’absence de lien entre l’exposition à l’Agent Orange et le développement de cancers parmi les vétérans. Un rapport de Greenpeace datant de 1990 démontre comment ces études ont été truquées.

Même s’il n’existe pas d’acteurs européens directement impliqué, l’Agent Orange est un parfait d’exemple de la manière dont un écocide peut dévaster un pays pendant des décennies sans que personne n’en soit tenu pour responsable.

Huile de palme, Indonésie

© Wakx

Le palmier à huile est la plante oléagineuse avec le rendement d’huile par hectare le plus élevé connu aujourd’hui. Par exemple, entre 2001 et 2006, le rendement mondial moyen cumulé de l’huile de palme et de l’huile de palmiste était de 4,2 tonnes par hectare et par an contre 0,4 tonnes pour l’huile de soja et 0,6 tonnes pour l’huile de colza (1).La logique voudrait qu’il s’agisse donc de la plante oléagineuse qui nécessite le moins d’hectare pour sa culture, mais la productivité en a décidé autrement…

Aujourd’hui on trouve de l’huile de palme dans un produit manufacturé sur dix (margarine, nourriture industrielle, sucreries, détergents, rouge à lèvres, etc.) (2). L’huile de palme est également utilisée comme agro-carburant, la demande mondiale ne représente pour l’instant qu’1% du total de la production (3) mais cela devrait très vite augmenter (4).

La principale menace que représente l’huile de palme concerne la déforestation et les pays les plus touchés par ce fléau sont l’Indonésie et la Malaisie. Leur production commune représente 83% de la production mondiale. D’après le PNUE, il s’agit de la principale cause de destruction des forêts tropicales (5). En Indonésie, 6 millions d’hectares sont aujourd’hui consacrés à la production d’huile de palme et 4 autres millions d’hectares devraient être dédiés uniquement à la production d’agro-carburants d’ici 2015 (6).

La transformation de ces forêts tropicales en palmeraies menace la vie de nombreuses espèces animales et végétales, parmi lesquelles on retrouve l’emblématique Orang-Outan, probablement nommé ainsi d’après « Orang Hutan » le mot indonésien signifiant « personne de la forêt » (7).

Cela peut également être source de conflits sociaux lorsque les droits et les moyens de subsistance d’une communauté se retrouvent bafoués par ces transformations (8).

Les palmeraies sont également une menace pour le climat avec 1,8 milliards de tonnes de gaz à effets de serre relâchés dans l’atmosphère chaque année lors des incendies de déforestation des tourbières indonésiennes (9), sans oublier que cela affecte également la qualité de l’air des pays voisins (10).

Pour une tonne d’huile de palme produite, 2,5 tonnes d’effluents sont générées par traitement de l’huile dans les usines. Si ces effluents sont relâchés dans les rivières, cela peut entrainer une pollution de l’eau douce, ce qui affecte directement les hommes et l’environnement (11).

Les plantations d’huile de palme ne sont, toutefois, pas connues pour l’utilisation excessive de pesticides, pour la bonne raison qu’il existe des solutions biologiques pour les différents parasites de ces palmiers (12). Cela étant, les nutriments standards, tels que le nitrogène, le phosphore et le potassium sont tout de même injectés dans les palmiers (13) causant une perturbation des écosystèmes ainsi qu’une pollution des nappes phréatiques, des rivières, des lacs, ce qui engendre, à terme, une acidification de l’océan (14).

En Indonésie, le secteur de la monoculture d’huile de palme représente 3,7 millions de travailleurs directs (15).

En 2009, parmi les différents acteurs du secteur, voici le top 5 des entreprises productrices d’huile de palme : Wilmar (Singapore/US) (16); Sime Darby (Malaysia) (17); IOI Corps (Malaysia); Astra agro (Malaysia); KL Kepong (Malaysia) et le top 5 des entreprises acheteuse du produit : Unilever (Netherland); Nestlé (Switzerland); Procter&Gamble (US); Cargill (US) and Kraft foods (US) (18).

Les palmeraies sont également un problème en Afrique (19).

Disparition de la Mer D’Aral, Asie centrale

La Mer Aral se situe en Asie Centrale entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. En 1960, sa surface représentait 68000 km² ce qui en faisait la 4ème plus grande mer intérieure du monde. Aujourd’hui elle a perdu plus de la moitié de sa surface et les trois quarts de son volume.

La Mer Aral était à l’origine alimentée par deux grands fleuves de la région : le Syr Daria et l’Amou Daria. Ces derniers ont été en partie détournés pour irriguer de vastes étendues de champs de coton ce qui a conduit à l’asséchement de la mer. En effet, à partir des années 60, l’URSS décide d’intensifier la culture du coton faisant ainsi passer la surface des terres irriguées de 4,5 millions d’hectares à quasiment 7 millions d’hectares en 1980.

La disparition planifiée de cette mer intérieure a eu des conséquences désastreuses sur un plan écologique, économique, social et sanitaire :

L’assèchement de la mer Aral a transformé la région en un vaste désert. La mer, mais aussi les lacs et les marais des deltas des deux fleuves ont aussi disparu laissant place à des déserts de sable. Dès lors, le climat de la région s’est modifié ; les températures moyennes qui oscillaient entre 25° en hiver à plus de 35° en été, varient maintenant entre -50° à plus 50°. La faune et la flore ont donc complètement disparu du fait de ces changements climatiques, de la désertification et la salinisation des sols. La pêche et l’agriculture de la région sont sinistrées ce qui conduit à un chômage important. Enfin, on constate des problème sociaux (difficulté d’accès à l’eau) et sanitaires : problèmes de santé liés au manque d’eau mais aussi du à la pollution des sols (sur-utilisation des engrais) et à leur salinisation (le taux de sel des sols a augmenté du fait d’un double effet : la disparition de la mer et l’irrigation des sols par une eau salée).

Les dirigeants URSS et l’actuelle Russie ont évidemment une lourde responsabilité dans le drame de la mer Aral et les conséquences actuelles puisqu’ils ont planifié cette agriculture intensive en détruisant délibérément l’écosystème de cette région. Ces pratiques ont été largement dénoncées dès l’indépendance des républiques d’Asie centrales par les nouveaux dirigeants qui promirent une attention plus accrue envers l’environnement. Ainsi, de 1990 à 1995, de nombreuses initiatives de coopérations régionales ont vu le jour ce qui s’est traduit par la signature de plusieurs accords. Toutefois, on constate aujourd’hui que, dans les faits, la situation a peu évoluée. Les intérêts économiques ont finalement pris le dessus et le Kazakhstan comme l’Ouzbékistan poursuivent la culture du coton de peur de dégrader la situation économique et sociale de leur pays.

Les effets des pesticides sur les oiseaux

© Karelj

Les oiseaux migrateurs joue un rôle important dans la gestion et le maintien de la biodiversité. Les insectivores participent à la lutte contre certains parasites et insectes ravageurs. Les rapaces, en prélevant de petits rongeurs, participent à la régulation des espèces. Les charognards empêchent le développement de maladies en nettoyant les carcasses d’animaux avant qu’elles ne se décomposent. Enfin, certains oiseaux, en transportant graines et glands, aident les végétaux à se disperser.Pourtant l’action de l’homme (destruction d’écosystèmes, chasse, empoisonnement aux pesticides, etc.) entraine aujourd’hui le déclin de milliers d’espèces oiseaux. Selon UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) 13% d’entre elles serait menacées d’extinction à l’heure actuelle. D’après l’ouvrage « Les oiseaux d’Europe » de BirdLife International, sur le continent européen 226 sont espèces menacées soit 43 % de l’avifaune.

En Europe, l’empoisonnement des oiseaux par le biais de pesticides est un véritable fléau qui décime les populations depuis des décennies. En effet, les premiers produits phytosanitaires de synthèse apparaissent dans les années 1940 et deviennent alors une référence dans la lutte contre les nuisibles tout en permettant une hausse des rendements agricoles. Ce n’est que plus tard que les effets de ces pesticides, et notamment du DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane) seront découverts.

Les effets du DDT, devenu l’insecticide le plus utilisé après la seconde guerre mondiale, sur les oiseaux, ont notamment étaient exposés grâce au livre « Silent spring » de la biologiste américaine Rachel Carlson publié en 1962. Cette dernière accuse le DDT d’être cancérigène et de reprotoxique, c’est à dire, nuisible à la reproduction des oiseaux en amincissant la coquille de leurs oeufs. Ce pesticide a été interdit en 1972 et ajouté à la liste des polluants organiques persistants (POP) de l’ONU.

Nevertheless, the use of pesticides continued. Producers were very creative in developing ever new products with severe side effects on biodiversity. Today, the most commonly used pesticides are neonicotinoids which damage our ecosystems by contaminating insects, plants, grounds and rivers.

En Europe, un quart des oiseaux nichent sur les terres agricoles et un nombre bien plus important y recherche sa nourriture. C’est pourquoi l’exposition aux pesticides agricole y est donc potentiellement considérable pour l’avifaune (l’exposition aux pesticides passant essentiellement par l’alimentation). Entre 1980 et 1990, partout en Europe, on observe une diminution moyenne de 30 à 40 % des populations d’oiseaux des zones agricoles. Preuve, s’il en faut, que d’autres pesticides menace ces espèces aujourd’hui.

Les néo-nicotinoïdes, pesticides les plus utilisés aujourd’hui viennent d’être étudiés dans un rapport de l’American Bird Conservancy de mars 2013. Ce dernier déclare ces pesticides mortels pour les oiseaux, au même titre que pour les abeilles. En Europe, un vote vient d’être adopté et interdira, à partir de décembre 2013, l’usage certains de ces néo-nicotinoïdes (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride) pendant les deux prochaines années. Rien n’est donc joué et les leaders de l’agrofourniture n’ont pas l’intention de se laisser faire.

Syngenta (entreprise suisse) et Bayer (entreprise allemande) producteurs de néo-nicotinoïdes, demande à ce que l’Union Européenne retire sa proposition de restreindre leur usage en accusant le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur les risques de l’usage des néo-nicotinoïdes d’être fondamentalement incorrect.

Pollution dans le delta du Niger

Le delta du Niger, formé par le fleuve Niger au niveau de son embouchure dans l’océan Atlantique, est situé au Nigéria.

30 millions d’habitants vivent dans le delta du Niger. Quadrillée d’oléoducs et de puits appartenant à des industries comme Chevron, Exxon Mobil ou Total, cette région est constamment polluée par des fuites de pétrole.

L’exploitation pétrolière y a commencé il y a 50 ans et Shell est aujourd’hui le principal opérateur au Nigéria. D’après la firme, des malfaiteurs sont responsables de la majorité des fuites (vols, sabotages et activités terroristes). Mais d’après Amnesty International, l’entretien médiocre des infrastructures pétrolières et défaillance des équipements ont leur part de responsabilité.

Il s’agit d’une catastrophe écologique grave, mais également d’un drame que subissent chaque jour les habitants du delta.

Ils ne peuvent plus vivre de la terre, car celle-ci est trop polluée. Les pêcheurs doivent maintenant parcourir des dizaines de kilomètres pour trouver du poisson.

La justice néerlandaise a condamné le 30 janvier 2013 la filiale Shell Nigéria à payer des dédommagements à l’une des victimes ayant porté plainte devant le tribunal de La Haye pour ces fuites de pétrole. Si le tribunal a considéré que ces fuites étaient dues aux sabotages liés aux vols de pétrole, il a néanmoins statué qu’il incombait à Shell Nigéria d’intervenir pour empêcher l’altération de ses oléoducs.

En revanche, le tribunal a rejeté les autres plaintes des quatre fermiers et pêcheurs nigérians qui accusaient Shell la maison-mère d’avoir pollué leurs villages (notamment Goi et Oruma) dans le delta, assurant que le groupe n’avait pas l’obligation d’empêcher ses filiales « de faire du tort à des tiers ». La compagnie pétrolière n’a donc pas été jugée responsable en tant que société-mère d’un défaut d’entretien des installations.

http://www.endecocide.eu/examples-of-ecocide/?lang=fr

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