Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
rusty james news
rusty james news
  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog

 

90243223_3015402811831487_8561877086778687488_o (1)

3323033

coronavirus-patentes

images (19)

219-2199429_love-heart-beautiful-wallpapers-happy-valentines-day-nature

1025600_652515874786871_1894874949_o


nVskOPKB

téléchargement (100)

universal-biometric-identity-1024x576

91848411

téléchargement (11)

tree_horizon_sunset_128367_5000x2830

f04543b60ef77267e2b31c5f3920fbb0

photo-1542805700-2fadb851b97a

qxJUj0O

 

pIHMc8u

7kKizZj

ZcuYl3V


sea-beach-sunset-boats-red-sky-1080P-wallpaper-middle-size

night-sky-background-7047

sky-wallpaper-38

18557077_1435376306500820_5842715664996553589_n

 

 

798041343248-national-geographic-wallpaper-zealand-photo-waikawau-desktop-bigest-images

Firefox_Screenshot_2017-02-18T13-56-14

16195622_1077703329024709_5740688279216232976_n

sf

 

Pyramides-Gizeh

atlantide-compressor

Ancien-arbre-1

Ancien-arbre-2 - Copie

Ancien-arbre-3 - Copie

h21

h25

h25

h26

h27

SDSDS

SZSDFZFS

ZDZD

931270ecd7_50010171_bohr-heisenberg-aip-niels-bohr-library

don

 

1a686c3b37ddba12f5e282679288047b

62e74d09a526f5250c3c16f5bbb7d342

3a2057e1930aac61c9451db179973253

5aa85f74b15975d75e8a6d4e547b40b0

5c3e0b7842f37a0d63504d0a032ca422

5f6fce1a34d9027bdedb78ef0658a5af

9dbf5fc4a80275b619f44e3e7a8314d2

a37cf9c85664975cf3660c8f21f70899

a96a954487d536bd6f75942a6d02f5b9

a977356a4e04ae0cdaf4c67ca90d1939

ad9ee9f2e4a1d0e83945b78313c60f27

b7e27913185d0679a669ce0f634d95f0

Archives
8 mai 2014

Un remède incroyable du cancer oublié !

cancer-remede_690x350

Nous sommes en 1890 à New York. Il fait nuit. Le Dr William Coley se tourne et se retourne dans son lit. La veille, ce jeune chirurgien de 28 ans a, pour la première fois, vu mourir une de ses patientes. Cette patiente, Élizabeth Dashiell, est morte d’un cancer des os. Et le Dr Coley est submergé par un sentiment de culpabilité et d’impuissance.

 

 

Au petit matin, il sort de chez lui. Mais au lieu de se rendre, comme d’habitude, au New York Cancer Hospital où il travaille, il décide de partir pour Yale. Yale est la grande université qui se trouve à deux heures de train au nord de la ville, dans l’état voisin du Connecticut. Yale était déjà, à l’époque, réputée mondialement pour sa faculté de médecine. La bibliothèque universitaire conserve des archives qui couvrent toutes les maladies connues à ce jour, décrivant précisément les cas de millions de malades.

C’est dans ce gisement prodigieux que le Dr Coley va rechercher des cas de « sarcome » semblables à celui qui a tué sa patiente. Le sarcome est une sorte de cancer. Le Dr Coley espère trouver des cas dans lesquels des patients, touchés par le même cancer que sa patiente, auraient guéri. Car il est convaincu qu’il existe, quelque part, un traitement qui aurait pu la sauver.

Plus de deux semaines durant, ses recherches sont vaines. Il épluche des kilos de dossiers poussiéreux. Mais la conclusion est toujours la même : patient décédé. Il commence à désespérer lorsqu’un soir, alors qu’il est sur le point d’abandonner, il fait une étonnante découverte.

Guérison mystérieuse

Le Dr Coley a mis la main, sans le savoir, sur un cas qui va révolutionner le traitement du cancer. Il découvre en effet le dossier médical complet d’un homme dont le sarcome a mystérieusement disparu après avoir attrapé une maladie infectieuse. Cette maladie, pratiquement disparue aujourd’hui, s’appelle l’érysipèle. C’est une infection de la peau due à une bactérie, le streptocoque. Elle se manifeste par de gosses plaques rouges, qui peuvent toucher le visage, mais plus souvent les jambes, et s’accompagne de fièvre. Mais ce n’est pas une maladie grave.

Aussitôt après avoir attrapé l’érysipèle, le sarcome de ce patient a donc brutalement disparu. Le Dr Coley chercha d’autres cas semblables et en trouva plusieurs dans les archives, dont certains remontaient à des centaines d’années : leur cancer (sarcome) avait disparu après une simple infection de peau !

Il découvrit que d’autres pionniers de la médecine comme Robert Koch (qui découvrit le fameux bacille de Koch, responsable de la tuberculose), Louis Pasteur, et le médecin allemand Emil von Behring, qui reçut le premier prix Nobel de médecine en 1901, avaient eux aussi observé des cas d’érysipèle coïncidant avec la régression spontanée de cancers.

Convaincu qu’il ne pouvait pas s’agir d’un hasard, le Dr Coley décida d’inoculer volontairement le streptocoque (bactérie) responsable de l’érysipèle à l’un de ses patients touché par le cancer de la gorge. L’expérience fut menée le 3 mai 1891 sur une homme appelé M. Zola. Immédiatement, son cancer régressa et l’état de santé de M. Zola s’améliora considérablement. Il retrouva la santé et vécut huit ans et demi de plus.

Le Dr Coley créa une mixture de bactéries mortes, donc moins dangereuses, appelée Toxines de Coley. Cette mixture était administrée par injection jusqu’à entraîner de la fièvre. Il fut observé que le remède était efficace, y compris dans le cas des cancers métastasés.

Un jeune de 16 ans sauvé du cancer

Le premier patient à recevoir les Toxines de Coley fut le jeune John Ficken, un garçon de 16 ans atteint d’une tumeur abdominale massive. Le 24 janvier 1893, il reçut sa première injection, qui fut répétée ensuite tous les deux ou trois jours, directement dans la tumeur. A chaque injection, il faisait une poussée de fièvre… et la tumeur régressait. Dès le mois de mai 1883, soit 4 mois plus tard, la tumeur n’avait plus qu’un cinquième de sa taille originelle. Au mois d’août, elle n’était pratiquement plus perceptible. John Ficken fut définitivement guéri du cancer (il mourut 26 ans plus tard d’un infarctus).

Comment cette découverte fut tuée dans l’œuf

Mais les Toxines de Coley se heurtèrent à un redoutable « concurrent » : le développement des machines à rayons radioactifs (radiothérapie), plus facilement industrialisables.

Coley lui-même s’équipa de deux machines de radiothérapie. Mais il conclut rapidement à leur moindre efficacité. Pendant quarante ans, il continua à utiliser avec succès les Toxines de Coley, jusqu’à sa mort le 16 avril 1936.

Le formidable business de la chimiothérapie prit ensuite le relais pour garantir que ce remède, bien plus simple, moins dangereux, et surtout beaucoup moins coûteux, reste dans les oubliettes de la médecine.

1999 : les Toxines de Coley ressortent des cartons

L’histoire ne s’arrêta pas là, heureusement. En 1999, des chercheurs ouverts d’esprit reprirent les archives laissées par le Dr Coley. Ils comparèrent ses résultats avec ceux des traitements les plus modernes contre le cancer. Et ils s’aperçurent que ses résultats étaient supérieurs !

« Ce que Coley faisait pour les malades du sarcome à l’époque était plus efficace que ce que nous faisons pour ces mêmes malades aujourd’hui », déclara alors Charlie Starnes, chercheur chez Amgen, une des premières sociétés mondiales de biotechnologie, qui travaille en France avec l’Institut National du Cancer.

La moitié des patients de Coley touchés par le sarcome vivaient dix ans ou plus après le début du traitement, contre 38 % avec les thérapies les plus récentes. Ses résultats auprès des patients malades du cancer des reins et du cancer des ovaires étaient également supérieurs.

Un grand espoir pour les patients malades du cancer

Aujourd’hui, une société américaine, MBVax, a repris les recherches sur les Toxines de Coley.

Bien qu’elle n’ait pas encore mené les études à grande échelle nécessaires à leur commercialisation, 70 personnes ont bénéficié de cette thérapie entre 2007 et 2012.

Les effets ont été si positifs que la grande revue scientifique Nature s’en est fait l’écho au mois de décembre 2013 [1]. L’information a également été reprise par le magazine français Le Point, le 8 janvier 2014 [2].

Les personnes qui ont pu bénéficier de cette thérapie non-homologuée étaient des personnes touchées par des cancers en phase terminale, dont des mélanomes, des lymphomes, des tumeurs malignes dans le sein, la prostate, les ovaires. Il est d’usage en effet dans les hôpitaux de permettre aux personnes dans des situations très difficiles de se tourner vers des thérapies innovantes, qui sont refusées aux autres.

Malgré l’extrême gravité de ces cancers, les Toxines de Coley provoquèrent une diminution des tumeurs dans 70 % des cas, et même une rémission complète dans 20 % des cas, selon MBVax.

Le problème auquel la compagnie se heurte aujourd’hui est que, pour mener les essais à grande échelle exigés par la réglementation actuelle et construire une unité de production aux normes européennes ou nord-américaines, les besoins de financement se chiffrent en… centaines de millions de dollars.

Ce qui était possible en 1890 dans le cabinet d’un simple médecin new-yorkais passionné par sa mission est aujourd’hui devenu quasi-impossible dans notre monde hyper-technologique et hyper… étouffé par les réglementations.

Espérons qu’un chercheur saura trouver les arguments propres à convaincre les experts des comités qui président à l’avenir de notre système de santé, qu’un peu d’audace et un peu de liberté sont indispensables pour permettre le progrès et sauver des vies.


[1] DeWeerdt S. Bacteriology : A caring culture. Nature 2013 Dec 19;504(7480):S4-S5.

VSource(s) : Santé Nature Innovation

Icône de liens externes

 / Par Jean-Marc Dupuis, le 07.05.2014

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité