L'onde immonde du Mondial de football
Au Moyen-Âge, « taper dans la tête du Danois » était un jeu communément pratiqué par les enfants anglais qui s'amusaient à taper du pied dans les crânes des guerriers danois abandonnés sur les champs de bataille. Cette pratique scabreuse fut reprise par les Loges anglaises qui élaborèrent, vers le milieu du XIXe siècle, les règles du moderne football. Mais quel intérêt peuvent avoir des Loges à inventer des jeux sportifs ?
Un terrain de football est un espace rituel où chaque élément a été pensé en vue d'une opération magique. Ce rite se déroule sur le tapis vert de la nature éclairée de soleils artificiels. Dans l’univers footballistique, la nature est rasée, réduite à sa plus simple expression : une pelouse artificielle, piétinée sans conscience.
Dans cet univers, il n’y a plus aucune forme de verticalité. Tout est fait pour que la conscience se projette exclusivement dans l’horizontalité. Les projecteurs surpuissants, quant à eux, éclairent ce qui est en fait la version moderne et décadente des drames-mystères de l’Antiquité. Dans ce spectacle, ce n’est plus, aujourd’hui, la lumière des bougies ou des torches qui réchauffe les âmes, mais la lumière électrique aveuglante qui prépare l’humanité à poursuivre sa chute vers un monde toujours plus artificiel.
L'impact psychologique du jeu sur les foules, sa capacité de galvaniser les instincts primaires en générant une émotion collective – qui devient colossale lorsque la partie est médiatisée – cela répond à des lois ésotériques que connaissaient les inventeurs du football.
Les pentagrammes qui ornent la balle de cuir figurent l'âme humaine, car c'est dans cette figure géométrique que s'inscrit l'étoile à cinq branches — symbole de l'âme illuminée, selon les Pythagoriciens.
Voyez dans quoi on tape avec la partie la plus basse du corps ! Le jeu dépend uniquement de l'usage mécanique des pieds, la noble main étant presque totalement évacuée. Tout est fait pour focaliser la conscience sur la partie inférieure du corps.
Pendant une heure et demie, les joueurs tapent du pied dans une sphère représentant la tête. On cogne dans le pentagramme qui symbolise l'âme, tout en s'interdisant l'usage des membres supérieurs, évacuant ainsi l'intelligence au profit de l'instinct primaire. De plus, on s’efforce de mettre « l’âme » dans un filet…
Signalons que le recours aux membres supérieurs est obligatoire pour les remises en jeu. Lorsque la sphère sort des limites du terrain, il faut immédiatement agir — les bras étant le symbole de l’action — et rejeter l’âme dans l’enclos.
Ces symboles inversés prédisposent ceux qui participent au rite à aligner leur conscience sur une même fréquence instinctive. Il y a une jouissance inconsciente à voir une sphère heurtée par le pied, comme une profanation libérant une ferveur sexuelle. Il faut entendre le râle qui monte des tribunes, et observer les foules accrochées au mouvement du ballon, pour se convaincre que l'on est en présence d'une opération magique ténébreuse.
Tout ce qui est de l'ordre de la pensée individuelle est totalement éliminé. C'est précisément cette communion sur la fréquence collective la plus basse dont raffolent les masses. Chacun peut laisser libre cours à son instinct bestial, éructant, hurlant, injuriant, dans un dégagement alors démesurément amplifié par la foule. Le football fait fusionner les êtres par la résonance des instincts primitifs.
Au moment de la coupe du monde, près de quatre milliards d'êtres humains vibrent ensemble sur une même fréquence instinctive. C'est un phénomène prodigieux, unique dans l'histoire de l'humanité.
Les rues et les places du monde sont désertées. Les âmes inconscientes sont rivées au même écran, au même moment et dans la même disposition psychique confuse, faite de vacuité et d'avidité. Les gens croient assister à une compétition mais c’est à un véritable rite qu'ils sont conviés. La magie est plus puissante lorsqu'elle est inconsciente.
Les participants n’imaginent pas que leur énergie puisse être utilisée pour nourrir des entités sur le plan invisible.
Qu'avaient donc à l'esprit les maîtres occultistes qui ont élaboré le super rituel de la « balle au pied » et qui l'ont imposé comme divertissement international ?
Au niveau le plus basique, ils avaient en tête de récupérer le maximum d'énergie psychique. Évidemment, cet aspect fondamental ne saute pas aux yeux des participants qui n’imaginent pas que leur énergie puisse être utilisée pour nourrir des entités sur le plan invisible.
Car s'il y a du monde dans le stade et devant les écrans, il y a aussi des organisateurs moins visibles qui ne sont pas du tout concernés par le drapeau des pays en lice. Ces êtres, qui surveillent les vagues d'émotion roulant au-dessus de l'arène, sont les véritables organisateurs de l'opération.
Ils ont d’autres préoccupations que les gesticulations de 22 paires de jambes musclées s'agitant sur une pelouse éclairée. Ils surveillent le débit et le niveau énergétique de l'opération. Et, sans doute, se félicitent-ils du résultat, tant les accumulateurs d'éther émotionnel se remplissent rapidement.
L'onde qui se dégage de l'opération magique est d'une fréquence animique très lourde, et elle ne peut induire qu'un état d'exaltation primitif, une transe qui se répand dans les zones inférieures de l’au-delà. Cette vapeur collective est accumulée pour vitaliser certaines entités de l'invisible qui vibrent sur ce type de fréquence.
Précisons que le dégagement énergétique est quantitativement très important mais d'une qualité qui ne peut satisfaire que l'appétit d'entités très basses.
De tout temps, des rituels ont été organisés pour nourrir des égrégores de plus ou moins basse fréquence. Mais y a-t-il un objectif plus politique derrière cette messe géante qu’est le Mondial ?
Le génie des concepteurs du Mondial est d’avoir mis en compétition tous les pays de la Terre.
Ainsi, chaque être humain est incité à se sentir concerné par les résultats de « son » équipe nationale. En comparaison, les compétitions sportives — comme le cyclisme — qui mettent en lice des équipes indépendantes de toute appartenance nationale, ont beaucoup moins d’attrait émotionnel.
Il faut savoir que chaque être humain, qu’il le veuille ou non, est subtilement lié au pays qui l’a vu naître et qui a donné à son âme des qualités particulières. Les ésotéristes parlent d’« anges nationaux » pour décrire ces forces suprasensibles qui chapeautent chaque peuple et qui constituent le terreau magique dont se nourrit l’âme.
En contrepartie, tous les êtres humains se sentent, en principe, responsables de défendre leur pays lorsque celui-ci est attaqué. Si une puissance étrangère devait l’envahir, une partie de leur être serait galvanisée pour lutter contre cette agression. Sans ce mécanisme d’autoprotection, les anges nationaux n’auraient aucune base immunitaire et auraient depuis longtemps disparu.
Dans le cas du football, lorsqu’on apprend que notre équipe « nationale » est en compétition, quelque chose en nous veut naturellement la voir gagner. Si elle vient à perdre, on en ressentira de l’affliction, et cela même si l’on n’est pas particulièrement « nationaliste ».
Cependant, ce n’est pas « l’ange » de notre pays que l’on soutient en se comportant ainsi ! Car l’énergie émotionnelle émise par notre identification à « l’équipe nationale », s’oriente de fait vers l’égrégore du Mondial.
L’énergie qui devrait, dans un écosystème spirituel sain, être dirigée vers les anges nationaux, est déviée pour nourrir l’égrégore totalement artificiel du Mondial. Les anges nationaux s’en trouvent dévitalisés, tandis que se crée et se renforce un égrégore planétaire qui n’a, au fond, aucune raison d’être si ce n’est celui de vampiriser l’énergie humaine.
Le football utilise la forme apparemment anodine du divertissement de masse, mais il s’agit d’un rite d’une très grande puissance.
Le football utilise la forme apparemment anodine du divertissement de masse, mais il s’agit d’un rite d’une très grande puissance car basée sur les instincts les plus bas de l’homme.
À partir de ces éléments, nous pouvons conclure que la technologie magique du Mondial a pour objectif de fédérer de manière artificielle — et même forcée — les « anges » de tous les pays, réunis sur la fréquence la plus basse.
L’âme de la France est morte le 21 janvier 1793, lorsque le roi a été guillotiné par la République. Ce premier « crime national » a annoncé le chant du cygne des nations, les âmes des peuples s’éteignant les unes après les autres.
Les systèmes politiques modernes parasitaires vampirisent l’âme des peuples, hantent les consciences collectives. Ils ne reculent devant aucun subterfuge pour continuer à faire durer la mascarade nationale, alors qu’en coulisse, le système post-national est déjà en place.
Il est remarquable de parvenir à ponctionner le sentiment patriotique des individus en confrontant des équipes composées de joueurs mercenaires multiethniques qui ont comme seul intérêt commun, celui de toucher les primes !
Inconscients du rituel auquel ils participent, les prolétaires de tous les pays s’excitent, donnent toute leur énergie, pour se laisser retomber encore plus bas quelques semaines plus tard. La magie a opéré.
Alors, avons-nous la force de résister à l’onde immonde du Mondial ?
Joël LaBruyère
http://www.novapolis.fr/universite/document/l-onde-immonde-du-mondial