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rusty james news
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  • Je suis convaincu qu’il y a un tel complot, d’envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. » Lawrence Patton McDonald (1935-1983), congressiste assassiné dans un avion coréen
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31 juillet 2016

Le fabuleux remède venu du Pôle Nord

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En 1971, trois chercheurs danois partent étudier les Inuits (Eskimos) sur la côte ouest du Groenland.

Ils observent que, malgré leur énorme consommation de graisse animale, les Eskimos n’ont que très peu de mauvaises graisses dans le sang et ignorent les maladies cardiaques.

Leur découverte est si spectaculaire qu’elle est publiée dans la plus célèbre revue médicale du monde, la revue anglaise The Lancet [1]. Les Eskimos ne mangent pas n’importe quelle graisse : c’est essentiellement de la graisse de phoque et de poissons gras comme l’omble chevalier, très riches en acides gras oméga-3.

Au lieu de rendre malade, ce régime protège contre l’infarctus, les attaques cardiaques, les maladies des artères, et mêmes les cancers !

Cette découverte ouvre une nouvelle ère dans la recherche en nutrition. Elle conduira à revoir entièrement le préjugé selon lequel « la graisse fait grossir » et rend malade. On s’apercevra qu’il existe de bonnes et de mauvaises graisses. Que le cerveau, qui est fait à 80 % de graisse, a pour principal constituant une sorte d’oméga-3, l’acide gras docosahexaénoïque (DHA). Le DHA contribue à un meilleur développement nerveux, réduit le risque de dépression et augmente l’intelligence des enfants et adolescents qui en consomment.

Aujourd’hui, les oméga-3 marins, issus du poisson (et maintenant du krill), sont massivement recommandés et même ajoutés à de nombreux aliments pour favoriser la santé. L’American Heart Association (Association américaine contre les maladies cardiaques) recommande de consommer quotidiennement des compléments alimentaires d’oméga-3 pour éviter les maladies cardiaques.

L’Union Européenne, pourtant réputée pour ses réticences à reconnaître des vertus thérapeutiques aux produits naturels, a fini par autoriser les vendeurs d’oméga-3 à indiquer que les oméga-3 réduisent le taux de cholestérol et ont des bienfaits sur le développement du cerveau.

« Le Panel a conclu qu’une relation de cause à effet existe entre la consommation d’acide alpha-linolénique (oméga-3) et la contribution au développement des cellules du cerveau et des tissus nerveux. » Agence Européenne de Sécurité Alimentaire, 2011 [2].

Les huiles de poisson seraient également bonnes pour l’audition [3] et réduiraient les problèmes de peau.
Le ketchup des Inuits

Le phoque a la particularité d’avoir une viande maigre (avec peu de graisse) mais d’être entouré d’une épaisse couche de gras qui l’isole des froids extrêmes du climat polaire.

On trouve donc plusieurs centimètres d’épaisseur de graisse sous la peau de l’animal, ce qui peut représenter jusqu’à 50 % de son poids total. Pour un jeune phoque, on parle de 7 à 10 kg de gras.

Les Inuits ont appris à exploiter cette prodigieuse source de calories.

Ils font fermenter la graisse du phoque jusqu’à ce qu’elle dégage une puissante odeur, mélange de vieux fromage bleu et de viande faisandée. Cela n’a pas beaucoup de goût par contre, mais c’est si gras, si huileux, que la sensation reste en bouche très longtemps. Et ils s’en servent comme condiment, autrement dit pour donner du goût à leur nourriture, par exemple la viande de caribou.

Pour rire, certains appellent cette préparation le « ketchup des Inuits » [4].

On pourrait croire qu’il est très mauvais pour la santé d’assaisonner ainsi sa nourriture avec de la graisse, mais certains disent que c’est bon parce que, nous l’avons vu, la graisse de phoque est une bonne graisse, riche en oméga-3.
Une histoire un peu trop belle

Il faut toutefois savoir que plusieurs chercheurs remettent en cause aujourd’hui l’idée selon laquelle les Eskimos étaient en pleine santé.

Nous leur devons la découverte des oméga-3 et de leurs vertus, particulièrement grandes dans le cadre du régime alimentaire diversifié que nous avons aujourd’hui.

Mais la réalité de la vie des Eskimos, et de leur état de santé, était beaucoup moins rose que les chercheurs des années 70 ont voulu le croire.

Les populations Inuits ayant conservé leur mode de vie traditionnel étaient déjà, en 1970, pratiquement éteintes. Elles ne se limitaient plus qu’à quelques centaines de personnes, dispersées à travers d’immenses territoires inaccessibles, et dont la plupart ne connaissaient pas leur âge. De plus, les Eskimos paraissent beaucoup plus vieux que leur âge réel.

« Bigre, ce vieillard m’a l’air en pleine forme ! », devaient se dire les explorateurs, sans se douter que le « vieillard » n’avait que… 35 ans.

Aujourd’hui, l’hypothèse des Eskimos protégés des maladies cardiaques est remise en cause par les travaux de Peter Bjerregaard [5] et tout récemment (avril 2014) de George Fodor, cardiologue à l’Institut du Cœur de l’Université d’Ottawa [6].
Evitez d’imiter les Eskimos

Quoi qu’il en soit, il reste clair que le mode de vie traditionnel des Eskimos était malgré tout beaucoup plus sain qu’il n’est devenu aujourd’hui.

Pendant des milliers d’années, ce mode de vie leur a permis de résister à des conditions épouvantables. Victimes du froid extrême, mourant d’accidents de chasse, de chutes dans l’eau glacée, de noyade lors de la chasse à la baleine (ils ne savaient pas nager : se retrouver dans l’eau signifiait la mort), ils étaient obligés de tuer ou d’abandonner leurs enfants dès qu’ils en avaient plus d’un en bas âge. Et dès qu’une personne sentait ses forces l’abandonner, elle se laissait tomber du traineau, dans la neige, tandis que les autres continuaient leur chemin.

Imaginez que pendant toute la nuit polaire, qui durait 6 mois, ils vivaient à quatre familles dans une « maison d’hiver » qui faisait 15 mètres carrés, à essayer de se tenir au chaud !!

C’est ainsi que les Inuits ont survécu des dizaines de milliers d’années. Ils continuaient à s’accrocher à la vie malgré les épreuves, les malheurs, les souffrances.

Aujourd’hui, il en va tout autrement.
Un destin tragique

Les adolescents Inuits ont école, chauffage, motoneiges, Internet, jeux vidéos et, bien sûr, nourriture industrielle en abondance.

Ils boivent en moyenne 1 litre de soda par jour, selon le Dr Eric Dewailly, chercheur canadien de l’Université de Laval au Québec.

Ils se nourrissent de chips, cookies, fast-food, à tel point qu’ils ont 3 fois plus de lipides sanguins en moyenne que les Européens.

L’obésité a augmenté de 50 % par rapport à 1992. L’hypertension a doublé entre 1992 et 2004. Ceci en une décennie, pour une civilisation qui dure depuis des dizaines de milliers d’années !

Mais il y a bien pire encore.

Depuis 1990, les Inuits ont commencé à se suicider massivement. Aussi incroyable que cela puisse paraître, 21 % des Inuits interrogés en 2004 ont déclaré avoir essayé de se suicider.

Dans les communautés isolées, 1 jeune sur 4 prend de la cocaïne, et ne me demandez pas comment elle est arrivée jusque là [7].
La morale de l’histoire

L’histoire des Inuits doit nous faire profondément réfléchir. Car elle nous concerne tous.

Elle montre à quel point le confort matériel peut ne pas apporter le bonheur à lui seul.

Toutes ces choses qui nous entourent, nourriture, électronique, bagnoles, peuvent nous nuire lorsqu’elles nous absorbent au point de nous faire oublier les choses essentielles de la vie (chercher un sens à son existence, avoir un projet de vie, une espérance…)

L’homme est la plus fragile des créatures. Il n’a ni griffe, ni crocs, ni fourrure et sa force lui vient de son esprit.

Mais au milieu de la plus grande abondance matérielle, il peut se laisser mourir s’il ne trouve plus de quoi nourrir son esprit et son âme.
(la suite ci-dessous)
Nous sommes tous des Inuits…

Evidemment les Inuits n’ont pas eu le choix : le choc de la civilisation occidentale a été trop rude.

Leurs références culturelles, spirituelles, religieuses, se sont effondrées comme un château de cartes. Les précieux savoirs minutieusement transmis depuis des centaines de générations pour survivre dans l’Arctique sont brutalement devenus inutiles, obsolètes comme on dit. Le traumatisme a été trop grand.

Mais n’oublions pas que, autant que nous sommes, nous pouvons rencontrer les mêmes problèmes : face à un monde qui change trop vite, un environnement transformé trop profondément, des modes de vies bouleversés, des modes alimentaires nouveaux et malsains.

Savons-nous, au juste, ce que tout cela va donner sur le long terme ? Ces changements, ces révolutions devrais-je plutôt écrire, permettront-ils à nos enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, de maintenir un équilibre de vie suffisant pour continuer la grande aventure de l’humanité ?

C’est bien sûr très difficile à dire et c’est pourquoi la sagesse veut que nous fassions preuve de prudence avant d’accepter n’importe quelle nouveauté.

J’ai reçu des messages de haine pour avoir écrit dans une de mes lettres récentes que, dans certains domaines, « c’était mieux avant ». Je savais que je prenais un risque. Pour éviter de se faire traiter de passéiste, il faut applaudir à tout ce qui est nouveau. Parce que c’est nouveau, même si c’est laid, idiot, grotesque.

Mais que répondre à un orphelin d’un village ravagé par Ebola qui dirait : « c’était mieux avant ! » ?

Aux homosexuels ayant attrapé le Sida au début des années 80 et qui auraient dit, eux aussi, « C’était mieux avant ! »… ?

Ou à une maman Inuit inquiète pour son enfant et qui dirait : « C’était mieux avant ! » ?

À votre santé !

Jeam-Marc Dupuis

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Masquez les sources de cet article

[1] Bang HO, Dyerberg J, Nielsen AB, Plasma lipid and lipoprotein pattern in Greenlandic West-coast Eskimos [ archive ] , Lancet, 1971;1:1143-1145

[2] Scientific Opinion on the substantiation of a health claim related to alpha-linolenic acid and contribution to brain and nerve tissue development pursuant to Article 14 of Regulation (EC) No 1924/2006

[3] Sharon G Curhan, Roland D Eavey, Molin Wang, Eric B Rimm, and Gary C Curhan. Fish and fatty acid consumption and the risk of hearing loss in women. American Journal of Clinical Nutrition, September 2014 DOI: 10.3945/ajcn.114.091819

[4] Gastronomie Inuit

[5] Low incidence of cardiovascular disease among the Inuit—what is the evidence?

[6] “Fishing” for the Origins of the “Eskimos and Heart Disease” Story: Facts or Wishful Thinking?

[7] Inuit diet touted as health tonic

https://www.santenatureinnovation.com/le-fabuleux-remede-venu-du-pole-nord/#mozalimentaire

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