Comment se détoxifier complètement du sucre en 10 jours
-
Comment l’industrie du sucre a payé des prestigieux chercheurs de Harvard pour dire que les graisses (PAS le sucre) provoquent des maladies cardiaques
- Des documents nouvellement dévoilés révèlent que l’industrie du sucre a soudoyé les scientifiques de Harvard
- C’était dans les années 1960 – avant que les conflits d’intérêts devaient être déclarés
- Après la « mauvaise presse » du sucre, les chefs de l’industrie ont commandité une nouvelle évaluation
- Ils ont demandé à des professeurs de Harvard de dire que les graisses étaient la pire cause des maladies cardiaques
- Ces résultats ont modelé l’opinion publique sur la nutrition pendant des années
L’industrie du sucre a payé des prestigieux scientifiques de Harvard pour qu’ils publient une recherche indiquant que les graisses – pas le sucre – étaient l’une des principales causes des maladies cardiaques, comme le révèlent les documents nouvellement divulgués.
A l’époque, dans les années 1960, il n’était pas nécessaire de communiquer les conflits d’intérêts.
Cela signifiait que les chefs du sucre pouvaient travailler en étroite collaboration avec des chercheurs pour remanier et revoir leurs études jusqu’à ce qu’elles deviennent « satisfaisantes », sans avoir à déclarer leur participation.
Ces publications ont façonné les méthodes de la santé publique pendant des années.
Ces découvertes, révélées aujourd’hui dans un rapport spécial de JAMA Internal Medicine, ont déclenché des ondes de choc dans le milieu de la recherche.
« Je pensais avoir tout vu, mais cella m’a atterrée », a dit Marion Nestle de l’Université de New York, qui a écrit un éditorial sur ces nouvelles découvertes.
« C’était si flagrant. Et la corruption était si énorme. »
« Le financement de la recherche est éthique », dit Marion Nestle.
« Soudoyer des chercheurs pour qu’ils produisent les preuves que vous voulez ne l’est pas. »
La recherche biaisée est parue dans une revue en 1967, dans le New England Journal of Medicine.
Elle dénonçait les graisses et le cholestérol comme les coupables alimentaires des maladies cardiaques, passant sous silence les preuves datant des années 1950 que le sucre, et non les graisses, était lié aux maladies cardiaques.
Selon le nouveau rapport, la revue NEJM a été sponsorisée par la Fondation de la Sugar Research Foundation (SRF), qui s’appelle aujourd’hui la Sugar Association.
Son rôle dans l’étude n’a pas été révélé avant 1984.
Un professeur de nutrition de Harvard, le Dr Mark Hegsted a codirigé le premier projet de recherche sur les maladies cardiaques de la SRF de 1965 à 1966.
Dans le nouveau rapport, Laura A. Schmidt de l’Université de Californie, San Francisco, et ses collègues, ont découvert des correspondances qui montrent comment le Dr Hegsted avait été payé par la SRF pour parvenir à une conclusion spécifique.
Des archives de l’Université de l’Illinois de la Bibliothèque Médicale de Harvard révèlent que la Fondation a fixé l’objectif de la revue médicale, financé et examiné les projets du manuscrit.
Les chercheurs ont également examiné les méthodes du colloque et l’historique des différents rapports.
En 1954, disent-ils, le président de la fondation a donné une conférence soulignant le potentiel qu’offrait une réduction de la consommation de graisses des Américains : une compensation de ces calories sous forme de glucides augmenterait la consommation de sucre par habitant de plus d’un tiers.
En 1962, un rapport sur la nutrition d’une Association Médicale Américaine a indiqué que les régimes à faible teneur en matières grasses et riches en sucre peuvent en fait encourager le développement du mauvais cholestérol.
Deux ans plus tard, selon le nouveau rapport, le vice-président de la SRF, John Hickson a suggéré que la SRF se lance dans un grand programme pour contrer les « attitudes négatives envers le sucre ».
De plus en plus, les rapports épidémiologiques suggéraient que le sucre dans le sang, plutôt que le taux de cholestérol sanguin ou une pression artérielle élevée, était un meilleur prédicteur de l’athérosclérose.
Deux jours après la publication par le New York Herald Tribune d’une page entière sur le lien avec le sucre, en juillet 1965, la SRF a approuvé le « Projet 226 », une analyse documentaire sur le métabolisme du cholestérol qui serait menée par Hegsted et, parmi d’autres, Frederick Stare, un autre nutritionniste de Harvard ayant des liens financiers avec l’industrie.
Neuf mois plus tard, Schmidt et ses collègues ont produit l’analyse documentaire. Hegsted a expliqué que le projet avait été retardé dans le but de ré-écrire sans cesse des réfutations à de nouvelles preuves liant le sucre aux maladies cardiaques qui avaient été publiées dans l’intervalle.
En septembre 1966, selon le rapport, Hickson demandait d’autres modifications de l’analyse documentaire des chercheurs de Harvard, mais il n’y a aucune preuve claire que la Fondation avait commenté ou modifié les documents préliminaires.
Le 2 novembre, Hickson a approuvé la dernière version comme étant « tout à fait ce que nous attendions ».
L’analyse en deux parties, concluant que le seul changement nécessaire pour prévenir les maladies cardiaques était de réduire la consommation de graisses, a été publiée dans le NEJM (New England Journal of Medicine) l’année suivante, sans aucune mention de la participation de la SRF.
La revue n’a pas été obligée de révéler les conflits d’intérêts avant 1984.
« L’association du sucre a payé de prestigieux scientifiques de Harvard pour qu’ils publient une recherche se focalisant sur les graisses saturées et le cholestérol comme les principales causes des maladies cardiaques à une époque où les études devenaient très nombreuses indiquant que le sucre est un facteur de risque pour les maladies cardiaques », a déclaré Schmidt.
« Ceci a un impact sur l’ensemble de la communauté de la recherche et sur la direction qu’elle va prendre ».
« Par exemple, beaucoup de discours au cours de cette période concernant la façon de prévenir les maladies cardiaques suggéraient d’utiliser de la margarine plutôt que du beurre, car elle contient moins de graisses saturées », a déclaré Schmidt. Maintenant, nous savons que la margarine est pleine de graisses trans, ce qui provoque des maladies cardiaques et elle a presque été éradiquée de l’approvisionnement alimentaire des Etats-Unis.
« Quand les fabricants ont cessé de vendre des produits gras, ils ont commencé à ajouter du sucre », dit-elle. « Nous avons vraiment perdu beaucoup de temps sur notre évaluation de l’impact du sucre dans les maladies coronariennes », mais le réel impact sur la santé publique pendant les cinq dernières décennies est impossible à mesurer.
De grandes quantités de sucre et de graisses saturées sont toutes deux préjudiciables à la santé et leurs effets sont difficiles à séparer, dit Marion Nestle, mais il semble raisonnable de maintenir une consommation de sucre à environ 10% des calories quotidiennes.
Aujourd’hui, l’argent de l’industrie finance encore beaucoup de recherches scientifiques, mais de plus en plus de revues et de scientifiques révèlent ces sources de financement, a déclaré Schmidt.
« Nous reconnaissons que la Sugar Research Foundation aurait dû exercer une plus grande transparence dans l’ensemble de ses activités de recherche, cependant, lorsque les études en question ont été publiées, les critères de transparence et de divulgation des financements n’avaient pas les normes qu’elles ont aujourd’hui, » a déclaré l’Association du Sucre dans un communiqué.
« Au-delà de cela, il est difficile pour nous de commenter sur des faits qui se seraient produits il y a 60 ans, et sur des documents que nous n’avons jamais vus ».
« L’Association du Sucre est toujours à la recherche d’une meilleure compréhension du rôle du sucre sur la santé, mais nous nous fions à la science de qualité et aux faits pour étayer nos affirmations », ajoutait ce communiqué.
Avez-vous réellement besoin de vous détoxifier du sucre? Voici 3 tests, si vous répondez « oui » à l’une de ces questions, une cure de détoxification de sucre est votre passeport pour vous sentir bien et perdre du poids sans douleur:
Le premier est le test du diabète.
- Êtes-vous pré-diabétique ou diabétique de type 2?
- Avez-vous de la graisse au niveau du ventre?
- Êtes-vous en surpoids?
- Avez-vous envie de sucre et de glucides?
- Avez-vous un taux élevé de triglycérides, un faible taux de HDL (« bon cholestérol) ou vous a t-on dit que votre taux de sucre dans le sang était un peu élevé?
Le second est le test de dépendance à la nourriture.
- Vous arrive-t-il de manger sans avoir faim?
- Vous êtes-vous déjà senti mal après avoir mangé?
- Vous sentez-vous mal concernant vos habitudes alimentaires ou évitez-vous certaines activités à cause de votre alimentation?
Obtenez-vous des symptômes de sevrage lorsque vous réduisez ou arrêtez de manger du sucre ou de la farine?
Le troisième est le test de toxicité. Les symptômes comprennent des ballonnements, des gaz, des reflux, le symptôme du côlon irritable, des douleurs articulaires ou musculaires, le brouillard du cerveau, des problèmes de mémoire ou des sautes d’humeur, des symptômes d’allergie et plus encore. Nous sommes des millions à avoir ce syndrome et nous ne nous rendons pas compte que nous ne sommes qu’à quelques jours de la santé et du bonheur.
Le seul moyen de gérer une véritable addiction physiologique est de l’arrêter complètement. Les toxicomanes n’ont pas le droit à une seule ligne de cocaïne ou à un verre. Pour vous détoxifier du sucre, vous devez arrêter complètement, c’est le seul moyen de remettre vos neurotransmetteurs à zéro. Il est également souhaitable d’éviter au maximum durant ces 10 jours les plats industriels déjà préparés, pour consommer principalement des aliments frais.
Cessez de consommer toute forme de sucre, les produits à base de farine, et les édulcorants artificiels qui augmentent les envies et ralentissent le métabolisme, et provoquent un stockage des graisses. Débarrassez-vous aussi de tout ce qui contient des graisses trans ou hydrogénées et le glutamate monosodique. Idéalement, pendant 10 jours, évitez les aliments en boite, emballés ou qui ont une étiquette. Tenez-vous en aux produits frais.
Toute forme de sucre liquide est pire que de la nourriture solide contenant du sucre ou de la farine. Boire des boissons sucrées revient à envoyer un shoot direct de sucre à votre foie. Ce sont des calories vides qui vous conduisent à manger davantage au cours de la journée, et vous vous retrouvez avec la fameuse graisse autour du ventre.
Vous ne vous sentez pas rassasié, donc vous mangez plus tout au long de la journée et vous avez envie de plus de sucre et de glucides. C’est également la principale source de calories dans notre alimentation.
Cela inclut les sodas, les jus de fruits autres que les jus verts de légumes, les boissons pour sportifs, et les thés ou les cafés sucrés.
Une canette de soda par jour augmente les risques d’être obèse de 60 pour cent et les risques de diabète de type 2 pour un femme de 80 pour cent.
Consommer des protéines à chaque repas, et particulièrement au petit-déjeuner, est la clé pour maintenir le taux de sucre dans le sang et le niveau d’insuline à des niveaux acceptables, mais aussi pour éviter les fringales. Commencez votre journée avec des œufs fermiers ou une boisson protéinée.
Utilisez des noix, des graines, des œufs, du poisson, du poulet ou de la viande nourrie à l’herbe pour les protéines à chaque repas.
Oui, vous avez bien lu, il n’est pas nécessaire de limiter votre consommation de glucides… tant que ce sont des bons glucides! Il s’agit ainsi de tous les légumes non féculents comme les légumes verts, la famille des brocolis (chou-fleur, chou frisé, chou) les asperges, les haricots verts, les champignons, les oignons, les courgettes, les tomates, le fenouil, les aubergines, les artichauts, les poivrons, pour n’en citer que quelques-uns.
Évitez les pommes de terre, les patates douces, les courges d’hiver et les betteraves, seulement pendant 10 jours. Éliminez également les céréales et les haricots.
Ce ne sont pas les matières grasses qui font grossir, c’est le sucre. Les matières grasses vous rassasient, équilibrent votre taux de sucre dans le sang, et sont nécessaires pour alimenter vos cellules. Avec les protéines, consommez de bonnes bonnes graisses à chaque repas et collation y compris les noix et les graines (qui contiennent aussi des protéines), l’huile d’olive extra vierge, huile de coco extra vierge, les avocats et les oméga-3 provenant des poissons.
Ayez toujours un petit en-cas sur vous sain et équilibré qui vous évitera de vous jeter sur le premier aliment sucré venu en cas de coup de barre. Vous pouvez prendre des noix, des amandes, des graines de citrouilles, des myrtilles, une conserve de sardine ou de saumon.
Lorsque vous êtes stressé, vos hormones deviennent folles. Le cortisol augmente ce qui donne faim, provoque un stockage des graisses au niveau du ventre, et conduit à un diabète de type 2. Des études indiquent que prendre des respirations profondes active un nerf spécial, appelé le nerf vague.
Prenez 5 respirations profondes. C’est quelque chose que vous pouvez faire n’importe où, à tout moment. Il suffit de prendre cinq respirations profondes lentes en comptant jusqu’à cinq. Cinq fois. C’est tout. Faites-le à chaque situation stressante ou vague de panique. Regardez ce qui se passe.
Des études montrent que l’inflammation provoque des déséquilibres de sucre dans le sang, augmente la résistance à l’insuline et favorise le prédiabète et le diabète de type 2.
Les sensibilités alimentaires cachées, telles que les produits laitiers et le gluten, sont une source importante d’inflammation.
Les coupables les plus courants sont le gluten et les produits laitiers. Nous avons souvent un besoin impérieux d’aliments auxquels nous sommes allergiques.
Arrêtez le gluten et les produits laitiers pendant 10 jours. Ce n’est pas facile d’arrêter, mais après seulement 2 ou 3 jours sans eux vous aurez un regain d’énergie, moins d’envies, et les symptômes les plus courants disparaîtront.
Un manque de sommeil entraîne des envies de sucre et glucides en affectant les hormones de l’appétit. Dans une étude réalisée sur des étudiants, seulement deux heures en moins sur les huit heures de sommeil recommandées ont conduit à une augmentation des hormones de la faim, une baisse des hormones coupe-faim, et de grandes envies de sucre et de glucides raffinés.
Alors, que pensez-vous de ces conseils pour se détoxifier du sucre? Vous semblent-ils applicables dans votre vie quotidienne? N’hésitez pas à nous donner votre avis dans les commentaires et à partager d’autres conseils.