Un astrophysicien démontre que Dieu existe
Trinh Xuan Thuan est né en le 20 août 1948 à Hanoï (Vietnam). Il quitte Hanoi à l'âge de 6 ans. Sa famille s'établit alors à Sài Gon, ancienne capitale du Sud du pays, qui était alors séparé en deux par le 17e parallèle, conformément aux accords de Genève signés en 1954. Là, il fit des études, jusqu'au Bac, à l'école française Jean Jacques Rousseau. C'est grâce à un riche vocabulaire de français acquis à cette époque qu'il a pu écrire de grands ouvrages sur l'astrophysique, renommés tant en raison de leur exactitude scientifique que de leur caractère poétique. Il passe brillamment le bac en 1966 (mathématiques élémentaires mention très bien) au lycée Jean-Jacques Rousseau de Saïgon.
Après une année en Suisse, à l'Ecole polytechnique de Lausanne, il poursuit ses études dans les plus grandes universités américaines : au California Institute of Technology (Caltech), puis à Princeton où il obtient, en 1974, un Ph.D. en astrophysique sous la direction de l'éminent astrophysicien Lyman Spitzer, père du téléscope Hubble et l'un des pionniers de la physique du milieu interstellaire et des plasmas.
« C’est le big- bang qui a créé l’univers. » Telle était la raison pour laquelle je ne croyais pas en Dieu. Pourtant j’avais été baptisé à ma naissance et j’avais été instruit dans la religion catholique. Mais peu de temps après ma communion (vers 12 ans), j’ai fait un bilan. Je faisais ma prière tous les soirs et pourtant Dieu ne répondait jamais à mes demandes. Je me suis dit que ça ne m’apportait rien ; j’ai donc décidé que Dieu n’existait pas.
Puis des amis d’enfance ont commencé à me parler de ce qu’ils appelaient leur « rencontre » avec Jésus. Ils disaient que cela avait transformé leur vie et qu’ils entretenaient désormais avec Dieu une relation personnelle. Je rejetais bien sûr ce qu’ils me disaient, allant jusqu’à me moquer d’eux puisque Dieu n’existait pas. Mais de leur côté, leur enthousiasme ne tarissait pas et ils n’avaient de cesse de parler de tout ce que Dieu faisait dans leur vie, de tout ce qu’il leur apportait.
J’ai commencé à me poser des questions existentielles. Dans ma vision du monde, tout était régi par les lois physiques. Par conséquent, la mort signifiait le néant éternel. Quelle que soit ma vie (réussie ou pas), la fin serait la même. Comme l’a dit Pascal : « On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais ».
Cette idée était angoissante ; je ne pouvais pas, je n’arrivais pas à l’admettre. Et si mes amis avaient raison ? Et si Dieu existait ? Et s’il y avait une vie après la mort ? Dans ce cas, comment Dieu pourrait-il m’accepter ? N’importe qui aurait pu me trouver plutôt sage, gentil. Mais quand je regardais ma vie, il y avait des choses dont je n’étais pas fier ; si Dieu existait, j’en aurais trop honte.
Mes amis m’ont parlé de ce que Jésus a fait : par amour, il a choisi de donner sa vie, en mourant sur la croix, afin que les hommes n’aient pas à subir la colère de Dieu par rapport à toutes les choses mauvaises qu’ils font, mais qu’ils puissent faire la paix avec lui. J’ai accepté de croire, sur la base du témoignage de mes amis, car je les connaissais bien : je savais qu’ils ne me mentaient pas.
Puis, au fur et à mesure que je lisais la bible, Dieu a touché mon cœur. J’ai trouvé une personne qui m’aime quoi que je fasse, qui veut toujours ce qu’il y a de meilleur pour moi. Il m’a aidé à progresser dans la vie en changeant ce qui n’allait pas en moi (dureté de cœur, manque de communication, manque de confiance en moi…).
Un jour, j’ai pris conscience que j’avais besoin de faire un choix. Dieu me demandait si je voulais le mettre à la première place dans ma vie, ou juste croire en lui mais le laisser à côté. Je comprenais que ce n’était pas simplement croire qu’il existe, mais accepter de lui obéir dans ma vie entière (sans pour autant devenir moine !). Ayant ressenti son incomparable amour et compris que ses projets pour moi étaient bons, j’ai pris la ferme décision d’écouter ses conseils et de les mettre en pratique.
Voilà plus de 10 ans que je ne regrette pas cette décision. Non seulement il est bon de se sentir aimé par l’être le plus merveilleux du monde, mais en plus, je sais que je peux compter sur lui en tout temps, le déranger à n’importe quel moment. Je suis assuré qu’il veille sur moi ; je n’ai donc pas à me soucier de ce qui peut m’arriver. A de nombreuses reprises, je lui ai fait part de mes problèmes et il m’a donné, de diverses manières, ce dont j’avais besoin. Il garde mon cœur en paix et me donne la joie de vivre. Finalement, il m’apprend à vivre à l’exemple de Jésus : un engagement à aimer. Aimer Dieu, aimer tous les hommes.
Aujourd’hui, j’ai compris que la science n’est pas incompatible avec ma foi : l’observation des phénomènes de l’univers m’émerveille et me donnent des aperçus de la grandeur de Dieu.
Un astrophysicien démontre que Dieu existe