Les Italiens descendent dans la rue pour dire NON aux obligations vaccinales
Manifestations dans de nombreuses villes italiennes
Des lecteurs italiens ont contacté Health Impact News en nous demandant de parler des manifestations massives qui ont eu lieu dans toute l’Italie pour protester contre la nouvelle loi rendant les vaccinations obligatoires. Cette information a été censurée dans les grands médias américains.
Francesca Alesse qui a fait partie de l’équipe VAXXED et qui a sillonné l’Italie écrit :
Comme jamais auparavant, le décret-loi proposé par le Ministre de la Santé vient d’être signé par le Président italien Sergio Mattarella. Alors qu’en Italie seuls quatre vaccins avaient été rendus obligatoires, ce nombre a maintenant triplé pour atteindre 12 vaccins obligatoires.
Aucun décret-Loi n’a jamais été aussi rapidement adopté par le système législatif italien. Les raisons de cette précipitation sont incompréhensibles étant donné que l’Instituto Superiore Di Sanita (Version italienne du CDC) avait lui-même déclaré que, contrairement à ce que précisait le décret lui-même, il n’y avait aucune urgence. Il n’y a pas d’épidémie, le nombre de cas de rougeole et de méningite au cours de cette année a été nettement inférieur à celui de l’année précédente.
Des milliers de parents ont protesté contre la nouvelle loi le 3 juin dernier, des manifestations de protestation ont eu lieu dans 21 villes italiennes à travers tout le pays. Une grande manifestation nationale est prévue pour ce dimanche 11 juin.
Manifestation à Florence
La nouvelle loi semble avoir de graves conséquences pour les parents qui ne voudront pas se conformer; ces parents risquent aussi de se voir enlever leurs enfants.
En plus du tollé public, il semble aussi y avoir une forte opposition politique à la loi.
Elisabetta Bressan fait le commentaire suivant sur Facebook :
Les protestations ne vont faire qu’augmenter face à cette loi qui rend 12 vaccins obligatoires. Comme l’a annoncé le Ministère de la Santé, 12 vaccinations seront obligatoires pour avoir accès au système préscolaire (0 à 6 ans). Sans vaccination aucune inscription ne sera possible, et il n’y aura pas d’exception. Pour les enfants qui fréquentent l’école obligatoire (0 à 16 ans) et qui ne se feraient pas vacciner, les parents devront payer une amende qui, par an, variera entre 500 et 7.500 euros. Les parents qui ne pourront pas payer ces sommes seront traduits devant un tribunal qui pourrait suspendre les droits des parents et faire vacciner les enfants.
Une manifestation nationale de protestation aura lieu à Rome ce 11 juin.
Ces mesures prendront cours la prochaine année scolaire (Septembre 2017). Il a été calculé que 800.000 enfants devront recevoir une vaccination « massive » au cours d’une très courte période.
Comme vous le savez certainement, c’est l’Italie qui a été choisie en 2014 pour la campagne de vaccination de l’OMS, campagne cofinancée par la fondation Bill et Melinda Gates. Ce qui se passe aujourd’hui en Italie pourrait donc très bien affecter d’autres pays.
Dans d’autres commentaires postés sur Facebook, Elisabetta Bressan laisse entendre que la nouvelle loi rendant les vaccins obligatoires a de solides liens financiers avec le firme pharmaceutique GlaxoSmithKline qui pourrait bénéficier de plus d’un milliard d’euros investis en Italie au cours des 4 prochaines années.
Voir la vidéo : Manifestation à Florence
Source: Vaccine Impact
130 familles Italiennes menacent de demander asile en Autriche pour échapper aux vaccinations obligatoires
Par Jack Kurtz/ Global Look Press, 9 juin 2017
Plus de 130 familles italiennes du Sud Tyrol menacent de demander asile en Autriche, quelques jours seulement après que le Président italien ait signé un décret exigeant des vaccinations obligatoires pour l’admission à l’école.
« Les parents ont déjà écrit au Président italien Mattarella, au Président Autrichien Van der Bellen, de même qu’au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève » a déclaré l’activiste anti vaccins, Reinhold Holzer à l’Agence de Presse ANSA.
Selon les sources du Ministère, ceci s’est passé deux jours après que Mattarella ait signé un décret exigeant que, pour pouvoir fréquenter l’école, les enfants devront subir 12 vaccinations obligatoires.
Les enfants d’âge scolaire non vaccinés seront malgré tout autorisés à fréquenter l’école, mais leurs parents seront condamnés à une amende de 500 à 7.500 euros (soit 559 $ US à 8.386 $ US).
« Nous n’empoisonnerons pas nos enfants » a déclaré M. Holzer, ajoutant que l’asile n’est pas uniquement réservé pour ceux qui fuient la guerre, mais aussi pour ceux qui sont privés des Droits de l’Homme.
Holzer poursuit en décrivant les vaccins comme étant « un massacre chimique au détriment de nos enfants ».
Il poursuit en expliquant que la population du Sud Tyrol est « particulièrement sensible aux problèmes de santé et d’environnement. C’est ce qui expliquerait que le nombre d’ enfants non vaccinés soit particulièrement élevé. »
Cela semble être vrai, car, selon le journal italien Giornalettismo, les citoyens du Sud Tyrol auraient les taux de vaccination les plus bas du pays, en particulier pour l’hépatite B, le tétanos, et la rougeole.
L’Italie a connu un pic d’épidémie de rougeole cette année. Selon le Ministère de la Santé, 2.851 cas de rougeole auraient déjà été rapportés. 89% des personnes atteintes n’étaient pas vaccinées – une forte hausse par rapport aux 220 cas pour la même période de l’année précédente et 844 cas pour l’ensemble de l’année 2016, selon les chiffres de l’AFP.
Selon l’OMS, cette augmentation a suivi la chute du nombre des vaccinations d’enfants de deux ans qui est tombée de 88% en 2013 à 85,3% en 2015. Ces deux chiffres sont bien en-deçà du seuil de 95% préconisé par l’OMS.
La résurgence de la rougeole en Italie a été largement attribuée au mouvement populiste : Mouvement Cinq Etoiles (M5S) qui a fait campagne sur une plate-forme anti-vaccinale, et a soutenu, à plusieurs reprises, les liens entre les vaccinations et l’autisme, la leucémie, le cancer et les allergies.
Selon l’OMS, la vaccination contre la rougeole a permis d’éviter 20,3 millions de décès dans le monde entre 2000 et 2015.