Il y a plus à notre réalité que nos cinq sens peuvent percevoir. Nous ne sommes pas la création unique de Dieu et nous ne sommes pas non plus au sommet de l'échelle de l'évolution. Notre réalité est ancrée dans un système complexe de mondes invisibles, et est contrôlée par les habitants d'une réalité supérieure / «plus large». Les forces à l'oeuvre dans cet espace multidimensionnel ne sont pas toutes bien intentionnées, et nous ne sommes pas au sommet de la chaîne alimentaire. "Nourriture", dans ce contexte, ne doit pas être physique, et certains êtres se nourrissent de nos émotions et de notre énergie - principalement ceux créés par le chaos, la guerre, l'énergie sexuelle déformée, l'agitation émotionnelle et la peur, qu'ils cherchent à initier et perpétuer en travaillant à travers nous.
Divers enseignements ésotériques anciens (chacun à leur manière) parlent d'un «système de contrôle matriciel hyperdimensionnel» (HMCS) qui a influencé et contrôlé l'humanité pendant des millénaires. Don Juan, dans "Le côté actif de l'infini" de Carlos Castaneda, l'a appelé "le sujet de tous les sujets", et a parlé d'un prédateur cosmique qui utilise l'homme comme nourriture:
"L'homme a une couche de conscience rougeoyante que le prédateur mange, laissant juste le minimum de" trucs de conscience "pour que l'homme reste physiquement vivant. Le prédateur "traite" l'homme en organisant des problèmes et des crises constants et des préoccupations insensées, afin de générer des éclairs de conscience qu'il va ensuite manger. "
Gurdjieff se réfère au "prédateur" dans le conte de "The Evil Magician" et dans le concept de "Food for the Moon".
Les modèles de psychothérapie modernes ne reconnaissent pas la possibilité d'attaques psychiques et / ou de forces hyperdimensionnelles agissant à travers nous. La plupart des gens ont encore une vision du monde très anthropocentrique. Quiconque essaie de se réveiller de l'hypnose est collectivement confronté à la résistance et au ridicule, qui peuvent aussi surgir par notre propre esprit (ou travailler à travers des personnes proches de nous), drainant ainsi notre esprit, nous distrayant et sabotant toute tentative pour "échapper à la matrice".
"Il y a mille choses qui empêchent un homme de s'éveiller, qui le maintiennent dans la puissance de ses rêves. Pour agir consciemment avec l'intention de s'éveiller, il est nécessaire de connaître la nature des forces qui maintiennent l'homme dans un état de sommeil. Tout d'abord, il faut se rendre compte que le sommeil dans lequel l'homme existe n'est pas un sommeil normal mais hypnotique. L'homme est hypnotisé et cet état hypnotique est continuellement maintenu et renforcé en lui. On pourrait penser qu'il y a des forces pour lesquelles il est utile et profitable de maintenir l'homme dans un état hypnotique et l'empêcher de voir la vérité et de comprendre sa position. "
- GI Gurdjieff
Voici un extrait du Chapitre 6 intitulé « Traumatisme, Dissociation et Connexion aux Autres Dimensions » ; sous-chapitre : « Dissociation et sortie hors du corps : la porte ouverte à la possession ? » (p.361-365)
Dans le livre « Diagnosis and Treatment of Multiple Personality Disorder », le Dr. Frank Putnam dit qu’il y a deux camps sur la question de la sortie hors du corps, un groupe qu’il qualifie de « séparationistes », ceux qui croient qu’il existe une « âme », un « corps astral », qui peut quitter véritablement le corps physique pour se déplacer vers d’autres lieux, et puis il y a des psychologues pour qui ces expériences de sorties du corps sont simplement un état de conscience modifié et qu’il s’agit d’une simple hallucination. Les nombreux témoignages tendent à prouver qu’en effet, il existe un corps astral pouvant se mouvoir hors du corps physique.
Les personnes décrivent une sensation de flottement en apesanteur, en dehors de leur corps. Certaines personnes qui ont vécu une N.D.E (Near Death Experience), une expérience de mort imminente ou encore expérience aux frontières de la mort, ont pu décrire précisément l’opération chirurgicale qui était effectuée sur elles suite à un accident, alors qu’elles étaient dans le coma… Elles étaient également capables de rapporter le nombre de personnes présentes dans le bloc opératoire et ce qu’elles se disaient entre elles. Leur corps énergétique était au dessus de la scène et pouvait ainsi tout observer dans les moindres détails pendant que leur corps physique était inconscient, allongé sur la table d’opération.
Ces expériences de mort imminente étudiées par le Dr. Raymond Moody, mais également les travaux de Robert Monroe ou du Dr. Jean Jacques Charbonier, montrent qu’un corps énergétique, dit corps éthérique ou corps astral, avec une conscience, peut quitter le corps physique puis le réintégrer. Certaines personnes maîtrisent ce phénomène et peuvent le provoquer à volonté, chose qui n’est évidemment pas conseillé. D’après un sondage Gallup datant de 1982, il y aurait 25 à 30 % de gens qui auraient vécu ce genre d’expérience suite à une hospitalisation ou à un traumatisme sévère.
Les occultistes connaissent bien cette technique du « Voyage Astral », dite de la projection astrale du « corps de lumière » hors du corps physique. C’est une discipline étudiée par les sociétés secrètes telles que la Golden Dawn ou la Franc-maçonnerie, mais c’est une pratique avant tout maîtrisée par les chamans des cultures préindustrielles, qui voyagent à travers les différentes dimensions grâce à cette technique.
Le phénomène de dissociation décrit dans le chapitre précédant s’accompagne parfois d’une sensation de séparation de l’esprit et du corps. Certaines victimes d’abus sexuels décrivent clairement une sortie concrète hors du corps physique lors de leur dissociation déclenchée par la violence extrême, la douleur et la terreur.
La psychotraumatologue Muriel Salmona, spécialiste de la dissociation, parle dans ces cas là d’une « décorporation ». Marie-Ange Le Boulaire, l’auteur du livre « Le viol », décrit bien comment elle s’est retrouvée en dehors de son corps, observant son viol et analysant de manière très lucide la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle a décrit ce phénomène lors de son passage dans l’émission de télévision « Allô Docteur » sur France 5 en janvier 2014 :
« Je me sentais à un mètre, comme dans un film. J’étais à un mètre derrière et je regardais la scène que j’analysais d’ailleurs très clairement en me demandant ce que je pouvais faire pour m’en sortir… Ça c’était très clair. »
Dans le documentaire intitulé « Une vie après la secte » (Planète +, 2014), Flora Jessop, née dans une famille d’intégristes mormons, témoigne sur son enfance martyrisée :
« Cela a commencé par des caresses, il me disait que je ne devais pas en parler, que c’était notre secret. Au début, j’étais fière, mais en même temps je me sentais sale et je ne comprenais pas pourquoi. Cela était très bizarre, je partageais un secret avec mon père et cela me donnait envie de vomir. J’étais terrifiée à chaque fois qu’il voulait me parler. Je suis devenue très douée pour me détacher de moi-même. Je flottais au-dessus de moi et je le regardais me toucher en ayant l’impression que cela arrivait à quelqu’un d’autre. Comme ça, je pouvais encore aimer mon père. Chaque enfant considère son père comme son héros, c’est le premier héros d’un enfant. Ce que j’ai appris très tôt, c’est que les monstres ne se cachent pas sous notre lit, les monstres passent les portes et ont des visages familiers. Mon héros était un monstre… «»
Le livre « Wife Rape » (Femme violée) rapporte un certain nombre de témoignages de dissociation avec une sortie hors du corps lors d’un viol :
« Une des stratégies de survie la plus répandue est décrite par Debbie comme une « sortie en orbite », elle se souvient: « Il était entièrement couché sur moi, et alors je suis juste sortie avec mon esprit, je n’étais tout simplement plus là. Je m’étais transportée ailleurs et j’ai réalisé plus tard que je l’avais souvent fait, même en grandissant, lorsque quelque chose me blessait, je sortais… je devenais totalement engourdie. » (…)
Karen décrit aussi avoir eu une sortie hors du corps :
« C’est comme si j’étais en train de regarder la scène du coin de la chambre et je ne pouvais plus rien ressentir. » Cela est arrivé seulement durant les abus sexuels mais pas pendant la violence physique. Annabel a également décrit avoir eu une expérience hors du corps durant son viol, elle raconte: « Je me focalisais sur mon bras tout en étant quelque part au-dessus, mon bras était tordu sous mon corps, comme une poupée de chiffon. Je ne voyais pas le viol comme si il m’arrivait à moi, mais comme si cela arrivait à quelqu’un d’autre avec un bras tordu. » ²³
Dans le livre « Reach for the Rainbow » (Atteindre l’arc-en-ciel), Lynn Finney rapporte le récit d’une survivante qui décrit sa dissociation psychique puis la sortie hors de son corps :
« Je ne peux plus supporter cela une minute de plus. Je sens que je vais mourir. Je veux mourir. Oh, s’il vous plaît, laissez moi mourir. Que se passe-t-il ? Je ne sens plus la douleur. Pourquoi je ne ressens plus de douleur ? Je ne ressens plus rien… Je me sens tellement paisible. Je flotte, je flotte jusqu’au plafond. Que se passe-t-il ? Je peux voir le corps nu de mon père sur le lit en dessous de moi. Je vois son dos et l’arrière de ses jambes. Il est sur une petite fille, une fille avec de longs cheveux noirs comme moi. Mais c’est moi ! Je suis tellement confuse… Je ne comprends pas. Comment puis-je être là-bas et ici au plafond en même temps ? Je peux voir mon père et la fille (moi) bouger sur le lit, mais mes émotions et la douleur ont totalement disparues. Je ne ressens plus rien mais je peux entendre ses pleurs. Je suis contente de ne plus être en bas, je ne veux pas y retourner. » ²⁴
Le Dr. David Gersten a rapporté un témoignage concernant ce processus de dissociation extrême. Dans son livre intitulé « Are You Getting Enlightened or Losing Your Mind ? » (Êtes-vous en train d’atteindre l’illumination ou de perdre la tête ?) il écrit :
« Amanda a été victime d’abus physiques et psychologiques et aussi d’abus sexuels. Son père, un alcoolique, a commencé à la violer lorsqu’elle avait huit ans, et cela a continué pendant six ans. Un frère plus âgé abusait d’elle également (…) Amanda a appris à faire face à l’agonie en « quittant son corps ». Dans la psychiatrie traditionnelle, nous pourrions dire qu’elle se « dissociait ». La question à laquelle la psychiatrie ne répond pas est « où s’en va la conscience lorsqu’elle se dissocie ? ». Je crois que ce que nous appelons la dissociation doit souvent être une expérience de sortie hors du corps. La conscience d’Amanda se dissociait, ou se séparait de son corps physique. Son esprit et sa conscience quittaient temporairement les limites de son corps physique. Ainsi, Amanda n’expérimentait plus personnellement les ravages émotionnels et physiques. En fait, elle a appris à « quitter son corps » à volonté et elle se retrouvait souvent dans des états de béatitude extatique alors qu’elle était sortie de son corps. J’ai depuis interrogé des douzaines d’autres personnes qui ont été victimes d’abus extrêmes, et plus de la moitié d’entre elles ont rapporté qu’elles avaient quitté leurs corps durant les violences. » ²⁵
Les rituels traumatiques extrêmes servent à provoquer cette « illumination » : la transcendance du corps physique par le biais du phénomène dissociatif. Le coeur de la perversion satanique consiste à « arracher l’âme » de la victime pour vampiriser son énergie et contrôler son esprit. Ce ne sont pas les rituels en eux-mêmes qui comptent vraiment mais plutôt leurs effets à des niveaux qui dépassent le monde matériel…..
Certains énergéticiens expliquent qu’un choc ou un traumatisme, surtout en début de vie, va déverrouiller le corps astral qui pourra donc se détacher du corps physique. Eileen Nauman décrit ainsi ce phénomène :
« Les personnes qui ont subi un choc et un traumatisme, surtout dans leur petite enfance, ont leur corps astral qui sort au-dessus de leur tête. Le corps astral déverrouillé ressemble à un ballon coloré flottant autour de la tête. Un clairvoyant peut le voir et savoir ainsi que vous êtes « déraciné » (déconnecté) en raison de cet événement. La raison pour laquelle le corps astral veut « s’échapper » est qu’il est notre « carte mère » pour toutes nos émotions et nos sentiments. Lors de l’attaque, lorsqu’une personne est profondément blessée et traumatisée, le corps astral va sortir par la partie supérieure de notre tête (Chakra de la Couronne), il ne veut tout simplement pas vivre cette douleur et cette souffrance, il fuit l’angoisse, le chagrin ou l’agonie. Si il se déverrouille et se détache pour sortir, alors vous sentirez moins ces émotions traumatiques.
Les gens qui vivent cela signalent également une sensation d’engourdissement et de paralysie. C’est un autre signe que le corps astral est déverrouillé et sorti. Sous la violence extrême, le corps astral se déverrouille et s’échappe. Est-ce aussi simple que cela ? Qu’advient-il lorsque cela se produit ? Nous nous sentons déconnectés de la violence et du traumatisme, il n’y a plus ou beaucoup moins d’émotions. De nombreuses personnes disent avoir « flotté » au-dessus de la scène de violence, avec un détachement total et sans aucune émotion. Elles décrivent cela comme si elles regardaient un film en couleur, mais sans qu’il n’y ait aucun lien émotionnel avec la scène. Au fil du temps, le corps astral apprend comment s’échapper au lieu de rester dans le corps physique et de ressentir les puissantes émotions liées à la violence, aux traumas et au stress post-traumatique.
Il peut ainsi rester déverrouillé à la suite d’un événement ou d’une série d’événements. Toute personne qui a eu une enfance traumatique ou très perturbée peut avoir eu son corps astral déverrouillé afin d’échapper à la douleur émotionnelle continuelle. » ²⁶
Il semblerait que le phénomène neurochimique qui provoque la dissociation avec une anesthésie physique autant qu’émotionnelle soit donc lié avec ce détachement du corps astral où la victime voit la scène de l’extérieur et ne ressent plus aucune émotion. Ainsi donc, des parties « énergétiques » de notre corps peuvent s’en détacher pour évoluer sur d’autres plans. Comme nous allons le voir plus loin, il peut s’agir de simples fragments d’âme qui se « déchirent » lors des traumatismes. Dans les cas de T.D.I., on parle de fractionnement de personnalité, mais il s’agit en réalité de l’éclatement « énergétique » d’un tout unifié que forme l’humain à sa naissance.
Il est intéressant de noter que les indiens Quechua du Pérou utilisent le mot « Susto », qui signifie la « peur », pour parler de ce phénomène de sortie hors du corps qu’ils nomment la « perte de l’âme » (ou de fragments d’âme). Pour eux, cette « perte de l’âme » se nomme la maladie de Susto : la maladie de la peur… Dans son livre « El mito del Jani o Susto de la medecina indigena del Peru », Le Dr. Frederico Sal y Rosas rapporte que les indiens Quechua croient que l’âme (ou peut-être une partie d’elle) peut quitter le corps, spontanément ou en étant forcée de le faire. La maladie de « Susto » peut arriver de deux manières : soit par une grande frayeur, comme par exemple le tonnerre, la vue d’un taureau qui charge ou d’un serpent, etc, soit d’une manière malveillante ne nécessitant pas de frayeur. » ²⁷
Le « corps astral » est un véhicule issu d'un travail de transmutation sur le corps éthérique (les deux éthers supérieurs), à ne pas confondre avec le «corps du désir» puisque le corps du désir se moule facilement dans cette matrice préparée et Lorsque l'individu retourne au corps physique, l'effort de volonté par lequel il entre automatiquement dissout la connexion intime entre le corps du désir et le corps astral ou de l'âme. Le terme « corps astral » était, dit-on, employé par les alchimistes médiévaux en raison de la capacité qu'il a conférée à celui qui l'a de traverser les régions «étoilées». Le « corps astral » est considéré comme la «pierre philosophale» ou la «pierre vivante» de l'alchimiste, le «vêtement de noces» (or) dont Christ parle dans l'évangile de Matthieu, le «corps de l'âme» que Paul mentionne dans Première épître aux Corinthiens ou «l'Âme du Diamant» dont parlent certaines des anciennes philosophies.
Dans "Théosophie", Steiner a suggéré que les êtres humains unissent un corps physique d'une nature commune (et qui revient finalement) au monde inorganique; un corps de vie (aussi appelé corps éthérique), en commun avec toutes les créatures vivantes (y compris les plantes); un porteur de sensibilité ou de conscience (aussi appelé corps astral ), en commun avec tous les animaux; et l'ego, qui ancre la faculté de conscience de soi propre aux êtres humains
La projection astrale est l'acte d'échanger sa propre conscience du corps physique au corps spirituel appelé aussi corps astral, et ainsi, la personne pratiquante existe maintenant dans l'esprit dans un domaine parallèle au nôtre dans le domaine où les djinns / djinns existent aussi connu comme le plan astral ou le royaume astral, laissant derrière lui son corps physique ouvert à la possession puisque l'esprit a quitté le corps, d'autres dangers importants autres que le passage malveillant par des djinns possédant le corps physique est le fait que dans le corps astral un la personne existe dans le même domaine ou l'ordre que djinns, ce qui signifie que les djinns pourraient interagir avec la personne sous sa forme astrale d'une manière tangible.Peut-être que c'est une expérience fascinante, mais cela ne vaut absolument pas le risque. The Astral Body – And How to ‘Ground’ it to Your Physical Body » – Eileen Nauman, allthingshealing.com
²⁷ « The Discovery of the Unconscious: The History and Evolution of Dynamic Psychiatry » – Henri F. Ellenberger, 1981, p.8