
Tous ces chemins devaient aboutir à Marine Le Pen. Au début de 2011, le téléphone de son cabinet d’avocat sonne. Un collaborateur de la toute nouvelle présidente du Front national veut prendre rendez-vous. La fille de Jean-Marie sait que son interlocuteur a toujours traité le FN en adversaire et non en ennemi. La conversation s’engage, Marine Le Pen fait part de son souhait d’aller un jour en Israël. “Je ne considère pas votre parti comme les autres, rétorque Goldnadel. Vous n’avez toujours pas renoncé à l’ambivalence de votre père...
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