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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
astrale
25 novembre 2017

La puissance énergétique de l'amour et du coeur.

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L’amour crée un champ énergétique qui affecte tout ce qui y pénètre. On dit que les champs énergétiques de l’amour du Christ et de Bouddha étaient si puissants que leur seule présence suffisait à guérir. Ces deux avatars célèbres nous ont enseigné que l’énergie de l’amour est l’énergie de l’unité, de l’harmonie, de l’équilibre et de la paix. En présence d’un champ énergétique d’amour, s’il y a intention et volonté de guérir, les capacités d’autoguérison inhérentes au corps sont stimulées et renforcées.

Pour prendre une analogie, il existe en médecine moderne une technique appelée résonance magnétique nucléaire (R.M.N.). Elle utilise un champ magnétique plutôt que des rayons X pour produire des images informatiques permettant de dresser un diagnostic. En l’espace d’un clin d’œil, un champ magnétique met tous les protons des atomes d’hydrogène du corps en alignement, ce qui fait qu’ils tournoient et se meuvent tous de façon identique. Une onde radio en résonance avec le proton d’hydrogène est alors émise à travers le corps, produisant des signaux qu’un ordinateur traduit en images.

En présence d’un champ magnétique cohérent, comme celui produit par la résonance magnétique nucléaire, les protons d’hydrogène tournoient de concert lorsqu’ils se mettent en alignement. En fait, ils se meuvent tous à la même cadence ; ils ne font plus qu’un. De même, si l’on crée un champ énergétique d’amour cohérent, tout ce qui se trouve dans ce champ se met à vibrer sur la même longueur d’onde, au même rythme.

Lorsque tout se met à vibrer au même rythme, la séparation disparaît et laisse place à l’unité. Le temps et l’espace disparaissent, car ils donnent la mesure de la séparation. Les extrémités se confondent et la boucle est bouclée. Ce qui était fini devient infini. Dans cet état d’unité, l’ordre naturel et l’harmonie inhérents aux tissus, cellules, molécules, atomes et particules subatomiques se réaffirment. Les cellules « se souviennent » de l’ordre supérieur qui les régit et de l’équilibre que procurent la santé et l’unité. C’est l’amour qui le leur « rappelle ».

Comment une énergie apparemment aussi éthérée que l’amour peut-elle rappeler à nos cellules quel est leur ordre et leur harmonie naturels ? Le physicien Fred Alan Wolf émet l’hypothèse que les sentiments comme l’amour pourraient se décrire en termes de propriétés quantiques de la matière, de lumière et de transformation. Wolf n’est pas le seul à le penser ; nombre de physiciens croient maintenant que toute matière est constituée de lumière emprisonnée. Cette croyance est résumée dans la fameuse équation d’Einstein, E = MC². Wolf va plus loin en supposant que l’amour peut être considéré comme étant le comportement statistique quantique des particules de lumière, autrement dit de photons. Il rappelle à ce sujet que tous les photons ont tendance à évoluer vers le même état et à se mouvoir au même rythme si l’occasion leur en est donnée. De ce point de vue, les photons sont naturellement enclins à évoluer vers l’unité. Ainsi, l’éternelle association entre lumière et amour reflèterai une profonde sagesse.

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Le docteur Hiroshi Motoyama rapporte avoir détecté des photons émis par le chakra du cœur d’une femme expérimentée en méditation au moment où elle projetait de l’énergie d’amour avec intention. Bien que ses recherches ne lui aient pas encore permis de tirer de conclusions définitives, on peut, à ce stade, raisonnablement estimer que les photons réagissent à des états mentaux et émotionnels variés, en particulier à l’amour.

Devenir lumière – ou être illuminé – décrit bien et honore, en quelque sorte, cet état quantique du photon dépourvu de masse et de charge qui sait reconnaître l’Univers, se lier et s’unifier avec lui.

concept largement repris par les courants new age en lui enlevant toute spiritualité et explication celle de son origine , a savoir que l'amour est la preuve incontestable que son origine provient de quelquechose de plus grand que lhomme a savoir son créateur , en oubliant ce fait on isole l'homme de sa compréhension en le détournant de son origine et de sa voie on le conduit aveuglement a ladoration de son propre moi, c'est le piège de tout le new age

qui utilise toujours des faits extraordinaires sont jamais donner leur source se contentant

d'explication simpliste comme se connecter a la source et jen passe il en suit de gros degats dans la croyance des gens qui vous diront "ah moi je crois pas en marie en jesus en dieu ou allah mais a la source "

appelleriez vous vos parents géniteurs ou mon pere ou ma mère ?

avez vous un probleme a appeller votre createur par son nom croire est il devenu une maladie,

bref revenons aux capacités extraordinaires de notre coeur qui émets des ondes scalaires très puissantes

quand il est connecté à l'empathie et l'amour des autres qui rayonne a des centaines de metre pour les etres

bons et cela permet de proteger leur corps des attaques reptiliennes démoniaque depuis l'astral a l'état de sommeille (visions de cauchemards et le signe dune intrusion) qui squattent bien souvent

les coeurs peu enclin à lempathie et a la gentillesse vous les reconnaitrez facilement a leur contact aucune vibration positive comme éteint sans rayonnement ni sourire ,le rayonnement du coeur est une des graces que notre createur a donné pour que ceux qui ne prient pas mais aime leur prochain et sont enclin au bien,pour qu'ils  puissent recevoir le fruit de leur actes en energie, la croyance permet quand a elle de recevoir les fruits de ses efforts terrestres

pour leur vie future et une purification ,une douche énérgétique qui leur permet de se nettoyer des salissures de la vie modernes sur tous les plans énergétiques pollués par nos modes de vie télé pubs boissons mauvaise oeil magie astrale des archontes pendant notre sommeille qui sont de vraies implants qui bloque notre spiritualité et qui altère nos chemin de vie ,notre destin previsionnel.....

de plus l'enegie du soleil la pluie sont des bénédiction et qui nettoies la terre des salissures des diables qui s'y promènent vous y trouverez une des raisons des chemtrails filtrage de la lumière qui informe et purifie et de la pluie bien trop souvent absente pendant des mois pour accentuer la baisse de l'énergie positive de la terre qui affecte l'aura des gens donc facilite leur controle par les entités de lastral.............sans priere les centres seront des lors squattés et ils s'en suivra tristesse reves desagreables,nervosité et maladie mal a di cté a vos centres qui sont des disques durs qui tournent et qui assurent lintegrité du corps humains sur les plans physiques et métaphysiques

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Ils ont aussi la capacité d’affaiblir leur taux vibratoire, de bloquer les centres pour qu’ils ne puissent plus fournir de l’énergie qui alimente les glandes endocrines, de créer des brèches pour provoquer la fuite de l’énergie qui provoque plus tard l’anémie, de changer leur sens de rotation, car les centres sont en rotation perpétuellement positive, même vitesse et même sens que tourne la terre et notre galaxie.

 

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Même sens de rotation que les pèlerins qui tournent sept fois autour de la Kaaba, le centre des énergies de la terre. ce processus aurait comme but de reharmoniser

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les 7 centres ou chakras commes les pelerins font 7 tours il nya pas de hasard juste des gens qui ne savent pas .

savoir ou pas une chose ne change en rien la nature d'une chose si vous ne connaissez pas

un fruit , et son gout il restera identique lorsque vous le goutterait et son role ne changera nullement parce qu' une multitude ne le connait pas .

Tous les symptômes que manifeste le corps physique sur les trois plans, passent donc par le corps énergétique « l’esprit ». Si notre esprit est manipulé, alors notre physique le sera aussi, sauf que parfois, l’effet n’est pas automatique, il peut prendre des heures, des jours, des semaines, des mois voire même des années d’où le maximum est "sept". Il en est ainsi car l’énergie influence progressivement la matière, celui qui contrôle l’énergie contrôle alors la matière. Il est donc important de maîtriser l’énergie positive alimentaire et environnementale afin de garder positifs nos centres énergétiques et afin que notre esprit soit maintenu dans notre corps physique. Les djinns et les sorciers ont la capacité de séparer l’esprit du corps une fois que l’un des sept centres est bloqué, où lorsque le champ magnétique devient faible ou négatif, ou plus simplement, lorsque la partie lumineuse de la glande pinéale se noircit à cause de la distraction, (le regard persistant sur la poitrine et la nudité de la femme dans la rue comme à la télé et les portables même si vous avez toutes les lumières de l'univers).

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Le savoir, la compétence, l’habileté, les croyances, l’intention, la volonté, le rire, l’amour et les attentions, tout cela peut faciliter la guérison. Il est donc possible de faciliter les processus de guérison qui font partie intégrante du corps ou d’interférer avec. Dans notre pratique, il nous a souvent été donné de constater que l’énergie de l’amour et la création d’un champ d’amour pouvaient profondément stimuler la guérison, non seulement physique, mais aussi mentale, émotionnelle et spirituelle. L’amour n’est pas l’apanage des poètes et des mystiques ; c’est aussi une énergie tangible, transmissible, qui peut guérir.et si cette amour est dirigée vers son origine vous recevrez en retour une énérgie si puissante que votre vie entière sera changée a ce stade vous aurez  la foi ....Rjames

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5 février 2015

Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes preuvent de l'existence des atlantes au rhesus negatif.

les guanches canalblog chaos controlés

Combien parmi les nombreux touristes qui séjournent aux Canaries s’intéressent aux Guanches? Il n’est pas aisé d’y obtenir des informations à moins de visiter quelques sites comme le « Museo de la Naturaleza y el Hombre » à Santa Cruz de Ténerife.

Le terme espagnol « Guanchos » serait, selon Nunez de la Pena, une déformation par les espagnols de « Guanchinet », terme local signifiant homme ( Guan ) de Tenerife ( Chinet ). Stricto sensu, les Guanches seraient donc uniquement les aborigènes de l'île de Ténerife. Le terme a ensuite été étendu à l'ensemble des populations indigènes de l'archipel. Tenerife est un toponyme d'origine amazigh. Dans cette langue berbère, Tin Irifi signifie « endroit de la soif », pour confirmer que l’eau est une denrée rare sur cette île.
<>Les Guanches seraient d'origine paléo-berbère. Les Berbères qui peuplèrent une grande partie de l'Afrique du Nord dès l'époque de l'ancienne Égypte, auraient, depuis les côtes sud du Maroc actuel, traversé cette partie de l'Atlantique, et ce, avant le début de l’ère chrétienne. Y avait-il d’autres peuples avant leur arrivée ? On ne le sait pas même si certains ont pu évoquer un peuplement préhistorique proche de l’homo sapiens dit de Cro Magnon. Dans l'hypothèse d'une migration berbère, deux époques sont possibles : celle de la culture mégalithique ( 5° au 3° millénaire ), et celle de l'époque des Phéniciens et des Carthaginois. (Ancien DNA analysis and the origin of the Guanches,Nicole Maca-Meyer& al, European Journal of Human Genetics (2004) 12, 155–162et Bernard Lugan, Histoire de l'Afrique des origines à nos jours. Ellipses Edition, 2009) Actuellement, les chercheurs espagnols pensant qu’il y a probablement eu plusieurs vagues plus ou moins rapprochées dans le temps.
En France la fréquence du Groupe Rhésus négatif se situe à 15% de la population). Entre les sources historiographiques et les recherches archéologiques (toujours en cours ), il est donc difficile de dire si les Guanches furent ou non les premiers habitants des îles Canaries.
Lorsque les Espagnols débarquèrent aux îles Canaries au début du XIVème siècle, ils durent s’imposer par la force aux Guanches, c’est-à-dire aux tribus qui résidaient dans ces îles et en particulier à Tenerife. Ils sont décrits par les conquistadors comme des individus blonds de grande taille. Il fallut plus d’un siècle aux Espagnols pour conquérir ce petit territoire qui comprend 8 iles habitées dont la superficie totale ne fait pas 8000 km², soit à peu près la superficie de la Corse.
Les premiers contacts des Guanches avec le monde chrétien furent donc très violents et les indigènes de ces îles quand ils étaient vaincus et capturés étaient le plus souvent réduits en esclavage. Actuellement les Guanches, exterminés, ont disparu.
Qui étaient les Guanches ? : small;">Les Guanches ont été identifiés successivement comme des aventuriers scandinaves égarés, des Celtes venus de la péninsule ibérique, des tribus cousines des Basques. Certains caractères culturels font évoquer une proximité avec les populations précolombiennes d’Amérique du Sud et Centrale. De nos jours, ils sont reconnus comme des descendants de tribus libyco-berbères venues du Maroc dont les côtes sud ne sont distantes que d’une centaine de km. En amazigh ils sont nommés Igwanciyen. En effet le lien de parenté entre Guanches et Berbères est attesté par les similitudes de leurs toponymes, leurs pratiques culturelles, leurs rites mortuaires et les gravures rupestres. De même, les yeux bleus et la chevelure blonde ne sont pas rares chez les Berbères, en particulier chez ceux d’entre eux qui ne se sont pas métissés aux Arabes après la conquête musulmane de l’Afrique du Nord. Enfin des études génétiques menées sur des momies guanches au début des années 2000 permettent d’affirmer une parenté étroite avec les Berbères .Un examen de sang et de restes de viscères prélevés sur les momies Guanches a permis de mettre en valeur une caractéristique sanguine extrêmement rare : la prédominance du groupe O Rhésus négatif, inconnue parmi les populations européennes vivantes. Cette proportion se rapproche de celles remarquée chez les tribus Berbères du Haut-Atlas ( 80%, contre 84% à Tenerife et 95% sur Gran Canaria ). En France la fréquence du Groupe Rhésus négatif se situe à 15% de la population. L’haplo-groupe le plus courant chez eux est le R1B ce qui indique une forte influence basque et aussi un héritage berbère car la même prédominance du rhésus négatif a été remarquée chez les Basques, peuple à l'origine toujours discutée chez les Basques la proportion de Rhésus négatif est toujours inférieure à 30% sauf chez les Basques émigrés en Amérique où elle atteint 35%.
On estime qu’avant la conquête espagnole du XVème siècle, les Guanches étaient au nombre de 30 000 à la Grande Canarie et à Tenerife, plus de 4000 à La Palma, plus d’un millier sur El Hierro et quelques centaines à Lanzarote et à Fuerteventura. Comme les Maures, population originaire de Maurétanie c’est-à-dire de l’actuel Maroc et des trois-quarts ouest de l’Algérie, ils élevaient de grands chiens, d’où le nom de l’Archipel des Canaries qui dérive de canis ( chien en latin ) et vivaient pour la plupart dans des grottes. Pline l’Ancien signale dans son Histoire Naturelle que le roi Maure Juba II a envoyé au début de l’ère chrétienne une expédition vers ces îles à la rencontre des tribus émigrées. C’est ainsi qu’il nomma une ile Pluviala ( du latin pluvia, la pluie ) qui serait Gomera ou El Hierro, alors que Nivaria ( de niva la neige ) est certainement tenerife quiaurait interpellé les explorateurs grâce à l’enneigement hivernal du Teide, volcan qui culmine à 3718 m.
small;">Les Guanches formaient une société tribale avec à la tête de chaque tribu un chef ou un roi jouissant d’un pouvoir quasi absolu. Ils vivaient comme les Berbères des Matmatas de Tunisie ou les Chaouias des Aurès en Algérie le plus souvent dans des grottes naturelles mais certains résidaient dans de modestes habitations en pierre : les grottes et les cavernes les plus petites étaient utilisées comme greniers à céréales ou comme lieux de culte.
La société guanche était de type patriarcal, mais les femmes bénéficiaient d’une réelle considération. Ainsi on sait que sur l’île de la Grande Canarie, les droits de succession étaient transmis par la mère et non par le père. Mais lorsque les temps étaient durs, ils l’étaient encore plus pour les femmes. En période de disette, l’infanticide était une pratique habituelle dans tout l’archipel, avec les filles pour victimes exclusives.
Comme dans toute l'Europe néolithique, les Guanches vouaient une importance particulière à l’élément féminin en tant que symboles de fertilité et de fécondité que personnifiait la femme. Celle-ci jouissait donc d’une place privilégiée au sein d’une communauté fortement hiérarchisée. >Les Guanches vivaient de l’agriculture, l’élevage, la chasse et la cueillette. Ils se nourrissaient essentiellement de protéines (chèvres et poissons ) et de gofio ( à base d’orge moulue et grillée ), plats toujours consommés de nos jours, même si la population guanche a complètement disparu.
La peau de chèvre était l’élément prépondérant dans l’habillement, les bijoux étaient des parures en terre cuite avec perles et coquillages. Les outils et les armes étaient fabriqués à partir du bois, de la pierre et des os.
Les Guanches avaient un dieu baptisé Alcorac à la Grande Canarie, Abora à La Palma et Achaman à Tenerife. Ces divinités étaient étroitement associées au Soleil qui s’appelait Magec. Les habitants de Tenerife pensaient que l’Enfer( Hadès ) se trouvait dans le cratère du volcan Teide et qu’il était sous les ordres d’un démon nommé Guayota. C’étaient donc des païens.
L’archipel des Canaries était connu au temps de l’Empire romain et des guerres puniques sous le nom d’Insulae Fortunatae ou Iles des bienheureux. L’histoire a retenu que c’est un capitaine génois du nom de Lanzerotto Malocello ( Lancelot Maloisel ) qui est arrivé par hasard au début du XIVème siècle sur une île à laquelle il a donné son nom : Lanzarote. A l’arrivée des envahisseurs au XVème siècle, l’ensemble du territoire comprenait au moins 25 suzerainetés, le record étant détenu par La Palma qui comprenait 12 territoires autonomes. Ces clans étaient enclins à se quereller.
Le 1er mai 1402, un seigneur normand, Jean de Béthencourt, arrive à Lanzarote avec quelques hommes et des religieux dans l’intention d’évangéliser ces peuples païens. Ils ne rencontrent aucune résistance des indigènes qu’ils nommèrent Guanches et qui étaient alors gouvernés par le roi Guardafia ( mencey ) et bâtissent un fort sur Fuerteventura. Ces hommes se croyaient seuls au monde et étaient persuadés être les derniers survivants d’une terrible catastrophe qui avait anéanti le reste du monde. L’île était divisée en 2 royaumes tribaux – Jandia au sud et Maxorata au Nord - séparés par un muret long de 6 km. Les Guanches résistèrent plus ou moins aux assauts des Européens, mais ils furent rapidement soumis, exploités, évangélisés pour être finalement vendus comme esclaves. Les révoltes furent réprimées dans le sang. La Palma et surtout Tenerife résistèrent longuement. En mai 1493, 1000 soldats et 150 cavaliers débarquèrent sur l’île de Tenerife. Les envahisseurs furent repoussés lors de la première bataille d’Acentejo par les Guanches qui furent avantagés par leur meilleure connaissance du relief montagneux. Mais le 25 décembre 1494, 5000 Guanches emmenés par leur roi Bencomosont furent écrasés par les Espagnols à La Victoria. Tenerife est la dernière île à être soumise. La culture originale des Guanches est presque totalement anéantie.
Une culture originale

: small;">Les Guanches embaumaient leurs morts qu’ils inhumaient, pratique inhabituelle pour des sociétés néolithique. C’est ce qui fait dire aux archéologues que l’existence des Guanches remonterait à au moins 3000 ans avant notre ère. Sur l’île de Hierro, on a découvert des grottes sépulcrales où ils déposaient les cadavres embaumés près d’autels pyramidaux ou tronconiques. Un millier de momies ont été retrouvées dans des niches aménagées dans la grotte du Barranco de Herque sur l’île de Tenerife. Cette pratique rappelle celle pratiquée au Pérou par les populations précolombiennes.
Les Guanches éviscéraient les cadavres à l’aide de couteaux d’obsidienne ( roche volcanique ) avant de les bourrer d’herbes aromatiques. Ils étaient ensuite séchés au soleil puis enveloppés dans des peaux de chèvres finement cousues à l’aide de boyaux effilés. Pour momifier leurs morts, ils utilisaient la sève du dragonnier qui est une résine rouge qui évoque la couleur du sang. Les momies portent souvent une abondante chevelure rouge et sont ensevelies en décubitus latéral gauche, les mains jointes sur la poitrine, tout comme les momies péruviennes. Elles sont parfois découvertes dans des cavernes, face à la paroi rocheuse, accroupies ou assises, tout comme les momies mexicaines ou les premières momies égyptiennes. Les Guanches inhumaient des chiens avec leurs maîtres, ainsi que des poteries et autres éléments nécessaires à la vie de l’au-delà.
La découverte de pyramides à plusieurs étages à Tenerife au style évoquant celui des pyramides méso-américaines continuent d’interroger les scientifiques. Le site de Güimar compte plusieurs pyramides à étages avec une orientation nord-sud sur l’axe du solstice d’été. La perfection de la taille des diverses pierres d’angle et des structures pyramidales leur confère un caractère cérémoniel, voir astronomique peut-être en relation avec le culte solaire. L’Institut d’Astrophysique des Canaries a remarqué que le sommet de ces structures était un lieu propice à l’observation du ciel. Entre les pyramides beaucoup voient des espaces délimités qui ont pu avoir pour fonction de permettre la célébration d’un culte ou d’expériences sur les cultures. En effet, l’observation des mouvements de la lune et du soleil a pu permettre d’identifier des cycles agricoles comme semble l’étayer leur localisation près des points d’eau et l’abondance de représentations astrales ou cosmologiques rupestres.
Cette population Guanche n’a pas livré tous ses secrets, c’est pourquoi elle interpelle les ethnologues.
 http://euro-synergies.hautetfort.com/archeologie/
Roger Vetillard
Ex: http://metamag.fr

LES GUANCHES
Une civilisation aux Canaries et aux Açores

Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges d'un continent englouti.

Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges du continent englouti. Qu'on soit d'accord ou pas avec cette hypothèse, il faut reconnaître que l'origine des premiers Canariens pose un réel problème ethnologique. Quand les navigateurs français débarquèrent en 1406 pour la première fois aux îles Canaries, ils se trouvèrent en présence d'indigènes au teint clair et de taille haute, qui se désignaient eux-mêmes sous le terme de Guanches, mot qui veut dire " homme ".

Lorsqu'il fut possible de comprendre leur langue, les Français furent étonnés de voir que les Guanches se croyaient seuls au monde, persuadés d'être les derniers survivants d'une terrible catastrophe qui, plusieurs millénaires auparavant, avait anéanti l'humanité toute entière. Pendant près de 60 ans, les Français vécurent en harmonie avec les populations locales.

>Au début, cependant, le peuple guanche s'opposa à cette incursion étrangère. Avant que Jean de Bethencourt chambellan de Charles VI, puisse étendre son hégémonie sur les Canaries, ses troupes eurent à faire face à la résistance désespérée des Guanches qui préféraient la mort à la servitude.

Dans ces combats, les Français reconnurent le courage et la bonne foi de ces indigènes. Jean de Béthencourt racontera d'ailleurs lui-même que ses soldats s'étant emparés d'un groupe de femmes réfugiées dans une grotte de Fuerteventura, ils virent l'une d'elles étrangler son enfant pour qu'il ne tombât pas entre les mains des envahisseurs.

La conquête de l'archipel des Canaries par les Espagnols, en 1478, acheva de réduire ce peuple à l'impuissance. Dans ce même temps, une épouvantable épidémie, appelée par les Espagnols " modorra ", décima les Guanches qui n'avaient pas accepté la défaite. Dès lors, les survivants se virent offrir le baptême et leurs noms désormais hispanisés se confondirent bientôt avec ceux des conquérants.

Les ethnologues anciens et modernes qui ont étudié la nature de cette race guanche ont distingué deux types bien distincts. L'un, le plus répandu, de taille haute supérieure à 1,80 m, imberbe, aux yeux et à la peau clairs, et au front de penseur. L'autre, de taille plus réduite, avec une peau sensiblement plus brune, des yeux de jais et un profil convexe qui révélerait un origine sémite. Il y a encore, mais de façon très localisée, à Gomera, des individus de courte taille et à tête large. Les Français d'abord, puis les Espagnols, furent très étonnés d'observer ce peuple guanche aux mœurs si archaïques, mais héritiers d'une civilisation évoluée et originale. Tout en ignorant l'usage des métaux et des tissus et n'utilisant que des outils en pierre, ils connaissaient en revanche l'écriture, l'astronomie et appréciaient la poésie. Leur législation, encore, était très élaborée et leur religion avait des rites compliqués. L'alphabet des Guanches, fort heureusement recueilli par les premiers missionnaires envoyés aux Canaries, ressemble aux alphabets des langues sémitiques (Phénicien, Carthaginois, Hébreu). Mais on a découvert à plusieurs reprises dans les îles de l'archipel, des inscriptions en caractères inconnus. Lors d'un voyage effectué sur place, Robert Charroux a pu photographier une des ces inscriptions alphabétiformes à La Caleta (île Hierro).

Les linguistes ont pu établir certaines connexions entre le Guanche et les dialectes parlés par les Touaregs et par les Berbères, et plus spécialement par les Senhadja qui habitent le Hoggar. Des traces d'influence arabe semblent certaines. Il ne fait aucun doute, pour le moins, que le monde antique connut l'existence des Guanches. Ainsi, le roi de Mauritanie, Juba II, qui vivait au Ier siècle de notre ère, nous parle des îles habitées par cette ethnie. II vante leur nombreuse population et leur prospérité. L'île actuelle de Ténériffe, aux riches plantations de palmiers dattiers, était appelée jadis " Junonia ". Plus loin encore dans les siècles, Platon lui-même décrit les Guanches comme de grands hommes blonds, mais il leur prête aussi une maîtrise incomparable dans l'art de traiter les métaux et d'édifier les cités. Ce qui est incontestablement à l'opposé des possibilités guanches du XVème siècle, qui n'utilisaient plus qu'un outillage d'os, de pierre ou de bois, et aménageaient des grottes pour y habiter. En rapport encore avec d'anciennes relations entre les Guanches et des peuplades du Sahara, le colonel Braghine cite une trouvaille près de San Miguel, dans l'île de Ténériffe, d'une soixantaine de momies, environnées d'un grand nombre de poteries et de peaux de lion. Or, souligne cet auteur, " ce qui a plongé les savants dans une grande perplexité, c'est que le lion n'a jamais existé sur ces îles ! "( L'énigme de l'Atlantide, 1952).

Le rapprochement linguistique du guanche et de l'arabe constituerait pour plusieurs auteurs une preuve de l'origine atlante de la population des Canaries. Les Touaregs avec qui ils auraient été en rapport, ancêtres eux-mêmes des Garamantes, seraient les descendants de ce " peuple de la mer " refoulé de la Vallée du Nil par les soldats du Pharaon Ramsès Il au XIIIe siècle avant notre ère.

Récemment enfin, des anthropologues ont fait observer une prédominance du groupe sanguin O parmi les Canariens de souche. Or, avec eux se signalent les Basques et les Corses. Si il est à peine besoin de souligner combien le " mystère " basque n'a toujours pas été élucidé, on se souviendra que les Corses furent entraînés dans l'immense déferlement des envahisseurs venus du Nord. Comme dans l’Europe néolithique, les Guanches vouaient une importance particulière à l’élément féminin, en tant que symboles de fertilité et de fécondité que personnifiait la femme. Celle-ci jouissait donc d’une place privilégiée au sein de cette communauté fortement hiérarchisée, dont témoignent les rituels de momification et la richesse des matériaux ( peaux essentiellement ) dans les sépultures. On a également observé divers cas de trépanation, sans doute à des fins thérapeutiques ou chamaniques. Enfin, s’il nous reste peu d’éléments sur leur culte des morts, on connaît néanmoins quelques pratiques qu’avaient les menceys nouvellement élus sur le corps de leurs prédécesseurs. La religion monothéiste des Guanches semble avoir associé leurs momies à des motifs peints, et gravés tant sur le mobilier funéraire que sur les parois des cavernes où les rites étaient pratiqués. En effet, les Canariens y déposaient leurs morts, le plus souvent en décubitus dorsal. Les sépultures collectives étaient courantes et aménagées de murets pour compartimenter les corps en diverses niches. Nobles et notables bénéficiaient, quant à eux, de tumuli ou de grottes artificielles selon le cas, très fréquents sur l’autre île de Gran Canaria. Les tumuli sont inexistants sur Ténériffe, et les grottes artificielles de Gran Canaria étaient généralement regroupées en nécropoles. La momification semble avoir été réservée aux seuls nobles et notables ( menceys ), quoique la variété des procédés donne à penser que le reste de la population ait pu aussi en bénéficier. La technique consistait en une éviscération préalable pratiquée pour les seuls menceys, mais le cerveau n’était jamais extrait comme en Egypte ancienne. Le corps était ensuite recousu et exposé au soleil pour dessèchement, avant d’être ceint de bandelettes végétales et enveloppé d’un linceul en peaux travaillées.

momie


Les momies exhumées depuis les grottes ont été retrouvées souvent enveloppées de jonc, avec leurs viscères placées dans des récipients déposés près du corps, ce qui rappelle là la pratique des vases canopes en Egypte.
http://secretebase.free.fr/civilisations/autrespeuples/guanches/guanches.htm
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