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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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canada
28 février 2017

Dossier enquète : Du boeuf irradié bientôt dans nos assiettes

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Santé Canada permet désormais à l'industrie alimentaire d'irradier le boeuf haché, afin de diminuer les risques d'empoisonnement causé par des bactéries. Si les experts applaudissent ce changement, il reste un travail d'éducation à faire auprès des consommateurs.

Le ministère fédéral de la Santé a envisagé l'irradiation du boeuf haché depuis le début des années 2000. Ottawa avait reculé devant la méfiance des consommateurs, mais en 2012, la viande de boeuf contaminée à l'E. coli avait tué 18 personnes et forcé un rappel massif.

«Les rayonnements vont faire des bris sur les molécules d'ADN des bactéries, a expliqué Monique Lacroix du Centre INRS-Institut Armand-Frappier. Ainsi, les bactéries ne peuvent plus se diviser et c'est de cette manière qu'on va pouvoir éliminer les bactéries qui causent des maladies.»

Santé Canada a déjà dit oui à l'irradiation de plusieurs aliments, dont la farine, les épices ou les oignons, mais c'est la première fois qu'elle le permet pour une viande.

«La qualité sensorielle n'est pas affectée et la qualité nutritionnelle n'est pas affectée non plus», a ajouté Mme Lacroix.

L'Association des détaillants en alimentation estime que le consommateur va y gagner. «C'est une façon de faire qu'on a déjà avec les pommes de terre, les oignons, a dit Florent Gravel, PDG de l'association. On a vu toutes les petites queues qu'on avait après nos patates et nos oignons, et à un moment donné, on n'en a presque plus maintenant grâce à ça. Nous autres, on pense donc que c'est une très bonne nouvelle pour le consommateur.»

La plupart, pour ne pas dire TOUS les aliments vendus dans les circuits "classiques" de l'agro-alimentaire industriel (légumes et fruits d'abord, mais pas seulement comme on le verra), sont irradiés (on emploie plus volontiers le terme "ionisé", nettement moins "violent" de prime abord, mais ça veut dire exactement la même chose : on aura soumis notre nourriture à des radiations RADIO-ACTIVES) pour qu'ils puissent être présentables dans les étals après avoir fait parfois des milliers de kilomètres. Ceci pour bloquer leur maturation.....

 

Non seulement nous mangeons donc des aliments POLLUES par des radiations (les contrôles sur les doses sont quasi inexistants, et de plus, PERSONNE ne peut certifier que des doses même très faibles, ne peuvent pas, à plus ou moins long terme, devenir toxiques), mais de plus les aliments ainsi traités sont biologiquement MORTS. 

 

Nous mangeons des aliments MORTS !!! Comment peut-on ainsi espérer en VIVRE ???

Par Susan Bryce


L’IRRADIATION DES ALIMENTS:
Motus et bouche « ouverte »

 

On n’a jamais démontré qu’il n’était pas dangereux de consommer des aliments irradiés ; par conséquent, nous devrions être sur nos gardes lorsque les organisations gouvernementales et celles des Nations-Unies, les services sanitaires et sociaux et les compagnies transnationales de l’industrie alimentaire nous affirment que cela ne comporte aucun risque.

 

QU’Y-A-T-IL AU MENU ?
C'est le moment de prendre le petit déjeuner que vous apporte l’industrie alimentaire du Nouvel Ordre Mondial en 2005.

Pour commencer, un bol de Perkie Pops, des céréales "fraîches" pleines de sucre sorties de leur boîte en carton. Les principaux ingrédients en sont du maïs génétiquement modifié, du blé, du riz, auxquels on a ajouté quelques additifs chimiques pour stopper l’oxydation des graisses. Le spot publicitaire télévisé dit que les Perkie Pops sont vraiment les meilleures céréales pour le petit déjeuner, parce que la boîte affiche le logo Radura — le symbole international des aliments traités par radiation.


Recouvrez vos Perkie Pops de quelques morceaux de Sanitary Strawberries (fraises) traitées par radiation, qui sont dans la corbeille de fruits depuis trois semaines. Versez-y du Electro Moo Milk froid pasteurisé (lait). Encore faim ? Alors offrez vous un verre de Neutron Power Orange Juice (jus d’orange) traité aux rayons X tout en faisant griller ce Tripe Tbone (steak avec un os en T) datant de 21 jours, contenant trois fois plus de viande et moitié moins de graisses grâce à quelques hormones de croissance et manipulations génétiques. Faites-vous une tasse de thé, rassuré de savoir qu’il ne contient aucune mauvaise bactérie puisque les feuilles de thé ont été bombardées de radiation ionisante. Et pour ce qui est de l’eau, ne vous en faites pas ! Elle a été stérilisée aux rayons X à l’usine locale de traitement des eaux.


Pour le déjeuner, ce sera un Big Rad l'hamburger pratique, prêt à consommer — celui qui a conservé toute sa fraîcheur depuis sa fabrication à l’usine d’hamhurgers 24 mois plus tôt. Il a aussi été traité par radiation et se conservera indéfiniment dans le garde-manger. Mettez-le juste au micro-ondes. Réchauffez le 30 secondes et régalez vous.


N’oubliez pas de marquer qu’il vous faut acheter un kilo de Gray’s Gourmet Chook Patties (petits pâtés) pour le dîner. Ils ont été exposés à une source radioactive au Gamma Fire Power, l’usine municipale d’irradiation des aliments. Dans la zone industrielle située juste en bas de la route, à 200 mètres de l’école de vos enfants. Après une exposition de 20 minutes, on est sûr que les Chook Patries sont parfaitement stériles et peuvent être consommés sans risque. Et n’oubliez pas les Poppas Perfect Round-up Potatoes (pommes de terre). Elles sont dans le sac de pommes de terre depuis maintenant six mois et elles n’ont pas encore germé. Elles sont au menu ce soir, pour accompagner les Chook Patties. A la fin de la journée, laissez-vous tenter par un verre de New Clear, un excellent vin tin fabriqué à partir de raisins traités par radiation, mis en bouteille dans une bouteille traitée par radiation et bouché à l’aide d’un bouchon traité par radiation.


Cela vous semble désagréable à entendre ? Assez pour vous rendre malade ? Ce n’est qu’un avant-goût de ce que nous réservent l’industrie nucléaire, les organisations internationales, les organes gouvernementaux de réglementation et les compagnies transnationales de l’industrie alimentaire.
L’irradiation des aliments fait partie du programme mondial et, très bientôt, les pays n’auront plus le pouvoir de détourner les aliments irradiés de leur littoral. Les nations souveraines seront obligées d’irradier les aliments pour se conformer aux “normes” internationales dictées par les organes de l’autorité mondiale.  

 

Cet article examine la campagne mondiale encourageant l’irradiation de nos aliments.  

 http://infoalternative.over-blog.fr/article-l-irradiation-des-aliments-danger-60364664.html

Les questions-clés posées sont:

 

Qu’est-ce que l’irradiation des aliments?

Qui la souhaite et pourquoi?

Quelles sont les conséquences de l’irradiation sur nos aliments ?  

L’article étudie aussi ce que nous, en tant que consommateurs concernés, pouvons faire pour dire non au massacre de nos aliments par le nucléaire. Les vitamines et les enzymes sont détruits, et les aliments frais deviennent des aliments morts. On a décrit les aliments irradiés comme des” aliments qui se conserveraient éternellement parce que le procédé est utilisé pour prolonger la durée de conservation avant la vente ou pour tuer les bactéries et les insectes.
Dans le procédé d’irradiation des aliments on utilise deux des substances les plus toxiques et les plus meurtrières, que l’Homme connaisse. Ce sont le cobalt-60 (le plus communément utilisé) et le césium-137.

 

La destruction des deux substances radioactives que sont le cobalt et le césium pose actuellement un gros problème à l’industrie nucléaire. En raison des quantités produites sous forme de déchets dans les centrales nucléaires et du temps qu’elles mettent à se désintégrer.

Le mouvement en faveur de l’irradiation des aliments est toujours venu des autorités faisant la loi en matière de nucléaire, dans l’intention d’allonger le cycle des combustibles nucléaires. L’idée consiste à répandre largement les déchets nucléaires dans de nombreuses décharges nucléaires embellies, telles que les usines d’irradiation des aliments, au lieu de les stocker dans quelques grandes décharges nucléaires qui souffrent d’un manque de place. On commence toujours avec le cobalt radioactif, le but inavoué étant de passer au césium radioactif.


Au cœur de l’usine d’irradiation des aliments se trouve un bac luisant de bâtonnets de cobalt-60, d’environ 45,7 cm de long et de la taille d’un crayon gras et émettant environ 400 rayons gamma. Cette source extrêmement radioactive est abritée dans une chambre entourée d’un mur en béton d’1m3 d’épaisseur. Lorsqu’on ne s’en sert pas le bac de bâtonnets de cobalt- 60 est immergé dans un bassin d’eau froide, à 4.57 mètres de profondeur ce qui absorbe les rayons gamma.


Lorsqu’on appuie sur un bouton, des bras hydrauliques soulèvent le bac de cobalt hors de son bassin protecteur. Puis de grandes boîtes en métal remplies d’aliments destinés à la consommation, glissent dans la chambre d’irradiation sur un monorail se trouvant au-dessus. Les boîtes circulent selon un schéma en zigzag autour du bac radioactif, de façon à assurer une pénétration maximale des rayons gamma dans les aliments. La durée du traitement est variable : les fraises fraîches prennent de 5 à 8 minutes : le poulet congelé prend quand même 20 minutes.


Dans les usines d’irradiation moderne, les aliments peuvent pénétrer dans l’usine chargés sur des palettes standard. Une fois à l’intérieur, les aliments reçoivent la dose d’irradiation requise : la quantité d’énergie rayonnante qui est absorbée par les aliments à l’intérieur de la cellule d’irradiation. Aujourd’hui on mesure généralement la dose à l’aide d’une unité appelée le gray (Gy) mais, dans des travaux antérieurs cette unité était appelée le rad (1 Gy — 100 rads).


LES PARTISANS DE L’IRRADIATION DES ALIMENTS
Les recherches sur l’irradiation des aliments ont commencé dès le début du 20ème siècle, et ont vraiment décollé après la Seconde Guerre Mondiale, lorsque l’armée américaine a commencé à mener des enquêtes intensives dans le cadre du programme “ Des Atomes pour la paix “ du président Eisenhower. L’objectif était de conserver les aliments de façon à ce que les troupes au front puissent recevoir des aliments "frais" n’importe quand, partout dans le monde. La plupart des pays industrialisés ont mené leurs propres programmes de recherches scientifiques sur 1es effets de la radiation sur les aliments.

Dans les années 1970, une campagne bien organisée et bien financée a vu le jour, faisant pression pour que l’irradiation des aliments soit considérée comme un procédé acceptable de fabrication des aliments.
Les principaux acteurs qui ont façonné le programme pour l’irradiation des aliments sont les membres du système d’organisations des Nations-Unies, les compagnies transnationales de l’industrie alimentaire et les organes gouvernementaux de réglementation.  

Quatre membres-clés de la "famille" des Nations Unies sont le fer de lance de cette campagne en faveur de l’irradiation des aliments :

  • l’Agence Internationale à l'Energie Atomique,
  • l’Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation etl’agriculture (FAO),
  • l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
  • l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).


La FAO et l’OMS affirment que l’irradiation des aliments est indispensable pour traiter les problèmes de la faim dans le monde et pour réduire les cas de maladies véhiculées par l’alimentation. La FAO dit que l’irradiation réduira les pertes au cours du stockage, en éliminant les insectes et les micro-organismes et en permettant ainsi d’augmenter les stocks d’aliments sains tout au long de l’année. Les preuves de ce qu’ils avancent sont ténues, et on peut également affirmer que l’on pourrait arriver à faire beaucoup plus en améliorant les procédés de fabrication et en mettant en place des usines de stockage â l’abri des rongeurs et des insectes, plutôt qu’en se servant de l’irradiation pour éliminer ceux qui se trouvent dans les aliments récoltés. L’irradiation des aliments en tant que moyen de réduire les maladies véhiculées par l’alimentation a gagné le soutien fervent de l’OMS. De nombreuses sections de la chaîne alimentaire ont été complètement contaminées par des organismes tels que la salmonelle, et décontaminer toute la chaîne coûterait une fortune. Ceci est particulièrement vrai pour la volaille, par exemple. Faute d’avoir agi à temps, de nombreux pays ont laissé la salmonelle contaminer le système de production des volailles. Cet organisme est endémique dans le monde de la ferme il est présent dans les matières premières ainsi que dans les systèmes utilisés pour loger et transporter les volailles. Plutôt que de tenter de mettre en place de bons procédés de fabrication et de s’assurer que les volailles ne sont pas porteuses de la salmonelle et qu’elles demeurent saines, il semble plus facile de laisser persister des taux élevés de contamination et d’irradier ensuite les volailles pour les débarrasser complètement de cet organisme.


Les années 1970 ont vu l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (IAEA) détourner la politique mondiale en matière d’alimentation en s’unissant à la FAO et à l’OMS. Ces trois organisations ont formé le Comité Paritaire d’Experts sur l'irradiation des Aliments (JECFI). Composé de scientifiques, le JECFI a été chargé d’enquêter sur le caractère sain des aliments irradiés.
Les Etats-Unis, l’Australie et l’inde faisaient partie des pays représentés au sein du comité.


En 1976, puis de nouveau en 1980, le JECIFI a conclu que l’irradiation de toute denrée alimentaire jusqu’à une dose globale moyenne de 10 kilograys ne présentait aucun risque toxicologique ni aucun problème microbiologique ou nutritionnel particulier. Ils en sont arrivés à cette conclusion malgré le fait qu’aucune étude détaillée n’eût jamais été réalisée sur les impacts à long terme d’une alimentation composée de produits irradiés.


En 1983, La conclusion du JECIFI a été adoptée comme “ norme” internationale par la Commission Alimentaire Codex, organe mixte de la FAO et de l’OMS. La Codex est l’outil d’harmonisation des règles internationales du commerce des aliments, facilitant l’importation et l’exportation des aliments pour les pays et les sociétés. Par définition, la Codex s’oppose à l’étiquetage, aux privilèges et aux limitations sur un plan local et national.


D’ordinaire, les consultants des compagnies transnationales de l’industrie alimentaire et les membres des organes représentatifs de l’industrie sont nommés dans les comités nationaux de la Codex. L’actuel président de la Codex est Tom Billy, chef du Service de l’inspection et de la Sécurité des Aliments du Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis. L’Homme responsable de la déréglementation de l’industrie de la viande aux Etats-Unis. L'Agence Internationale à l’Energie Atomique coordonne les activités du Groupe Consultatif international sur l’irradiation des Aliments (ICGFI), qui compte actuellement 39 membres issus de gouvernements pratiquant déjà l’irradiation des aliments ou s’y intéressant. L’ICGFl encourage la pratique de l’irradiation par l’intermédiaire d’articles ainsi qu’en accueillant des séminaires, en organisant des colloques et en prévoyant dans le monde entier des conférences de presse exposant les prétendus avantages de l’irradiation. En 1997 l’Organisation Mondiale de la Santé a publié une déclaration qui sert de référence aux média sur l’irradiation des aliments, affirmant que l’on ne devrait pas établir comme plafond pour les aliments irradiés des doses supérieures à celles du niveau maximum de 10 kGy actuellement recommandé par la Commission Alimentaire Codex “. Selon cette déclaration la quantité réelle de radiation ionisante appliquée est d’une importance secondaire... on peut aller jusqu’à 75 kGray, comme cela s’est déjà fait dans certains pays, et le résultat est le même — les aliments sont sûrs, sains et satisfaisants d’un point de vue nutritionnel. Au vu de ces conclusions rassurantes, l’Organisation Mondiale de la Santé espère que l'on acceptera maintenant plus facilement l’irradiation des aliments comme un moyen d’améliorer la sécurité alimentaire.


CE QUI ARRIVE AUX ALIMENTS IRRADIES.
Pour toutes ces âmes inquiètes qui pensent qu’elles devraient remplacer leurs compteurs de calories par des compteurs Geiger ; oubliez ça ! Les experts disent que les aliments irradiés ne deviennent pas radioactifs, et que l’irradiation est un procédé absolument sans risque. Leurs conclusions sur les aliments irradiés ne parlent que des avantages et de l’absence de risques présentés par les aliments irradiés. Les incertitudes quant à la sécurité n’apparaissent jamais dans les rapports des organisations internationales préconisant l’irradiation. Si jamais on fait allusion à des modifications chimiques, on dit qu’elles ne sont “ pas significatives” ou qu’elles sont semblables à celles engendrées par d’autres techniques de l’industrie alimentaire.


Bien qu’une grande partie des modifications chimiques soient similaires à celles engendrées par d’autres technologies de l’industrie alimentaire, les quantités des substances chimiques produites sont très différentes. Lorsque la radiation frappe les aliments ou toute autre matière, elle leur transfère son énergie. Ce transfert d’énergie peut provoquer un réchauffement, comme dans la cuisine au micro-ondes. A un certain niveau, la radiation a une énergie suffisante pour faire sortir les électrons hors des atomes de la matière subissant le bombardement. La structure moléculaire des aliments est désintégrée lors de l’irradiation et on observe la formation de radicaux libres. Les radicaux libres peuvent réagir avec les aliments pour créer de nouvelles substances chimiques appelées produits radiolytiques. Certains sont connus pour être cancérigènes, tels que le benzène présent dans le boeuf irradié. D’autres sont propres au processus d’irradiation. Bien que l'irradiation puisse éliminer les bactéries, elle ne supprimera pas les toxines engendrées au départ par les bactéries. La production accrue d’aflatoxines suite à l’irradiation a été découverte pour la première fois en 1973 puis confirmée en 1976 et 1978. Les aflatoxines sont des agents puissants connus pour provoquer le cancer du foie.. Les vitamines A, C, D, E et K et certaines des vitamines B. en particulier les vitamines B1, B2, 83, B6 et B12, sont endommagées par l’irradiation. Le degré de perte des vitamines dépend de l’aliment et de la dose administrée. Les JUS de fruits souffrent davantage que les fruits frais. qui eux-mêmes souffrent davantage que les légumes, les céréales et les produits à base de viande.


L’irradiation transforme le nitrate en nitrite en fonction de la dose, La muta- genèse est directement proportionnelle à la concentration en nitrite. Le nitrite est une molécule réactive et réagit avec les acides nucléiques et divers acides aminés dans la protéine pour former la célèbre famille de cancérigènes connue sous le nom de nitrosamines. On a démontré que c’étaient de puissants cancérigènes chez l’Homme.


Les partisans de l’irradiation disent que ce procédé réduit le besoin d’additifs alimentaires nocifs (Fait intéressant, on nous a toujours dit que les additifs alimentaires n'étaient pas nocifs.). Cependant, le procédé d'irradiation exige en réalité l’emploi d’additifs alimentaires supplémentaires afin de contrôler les effets indésirables. Parmi les additifs pouvant être employés, on compte le nitrite de sodium, le sulfite de sodium, l’acide ascorbique, le RHA, le BHT, le bromate de potassium, le tripolyphosphate de sodium. le chlorure de sodium et le glutathion.


Certains aliments, en particulier le lait et d’autres produits laitiers, ne supportent pas bien l’irradiation. Des termes tels que “ goût de craie “, odeur de roussi, gout de cire et odeur de laine brûlée “ ont été utilisés pour décrire le goût et l’odeur du lait irradié, tandis que l’on dit que la viande irradiée qu'elle a une odeur de chien mouillé ‘. On a dit que les graisses irradiées sentaient “ le moisi “ ou “ la noisette.


L’emploi d’additifs ne se limite pas à des applications à forte dose là où les odeurs nauséabondes de la radiation deviennent prononcées. Mais on petit aussi les utiliser à faible dose pour empêcher la décoloration et autres effets indésirables tels que le saignement ou la dégradation des graisses dans la viande.


On est en train de développer d’autres formes de traitement par radiation pour les aliments. On devrait alerter les consommateurs sur le traitement appelé pasteurisation à froid, qui utilise la technologie du faisceau d’électrons pour pasteuriser le lait et les jus de fruits, On examine aussi l’utilisation de rayons X à la place des faisceaux d’électrons, et on introduit sur le marché de nouvelles technologies d’accélérateurs, qui permettent aux faisceaux d’électrons d’être transformés en rayons X pour une plus grande pénétration dans les aliments.

 
LES ALIMENTS TRAITES PAR RADIATION
A condition que l’irradiation soit correctement contrôlée, les aliments ne devraient pas devenir radioactifs. Cependant, la radiation ionisante à haute énergie peut engendrer la création de radioactivité dans la matière qui est bombardée. Par conséquent, il est important de n'utiliser que des radiations ionisantes à faible énergie lorsque l’on irradie des aliments. Si la source radioactive était endommagée. les aliments pourraient être contaminés par la radioactivité. Il faut prendre d’importantes précautions afin de prévenir les accidents dans les usines d’irradiation.


Lorsqu’on irradie des aliments, on provoque les effets suivants:
La radurisation - De faibles doses inférieures à 1 kGy : on peut empêcher des légumes, tels que les pommes de terre ou les oignons, de germer de façon à les conserver plus longtemps. On peut faire mûrir des fruits plus lentement, de façon à pouvoir les conserver plus longtemps et les transporter sur de plus longues distances. On peut éliminer les insectes présents dans les céréales, le blé, le riz et les épices.

http://infoalternative.over-blog.fr/article-l-irradiation-des-aliments-danger-60364664.html
La radicidation  - Des doses moyennes entre 1 kGy et 10 kGy : 0n peut réduire le nombre de microorganismes tels que les levures, les moisissures et les bactéries, qui gâtent les aliments, afin d’allonger la durée de vie des aliments et de réduire le risque d’intoxication alimentaire.


La radappertisation - Des doses élevées supérieures à 10 kGy : A ces doses extrêmement élevées de plus de 10 kGy, les aliments peuvent devenir totalement stériles de toute bactérie et de tout virus. On peut utiliser cette technique principalement pour les produits â base de viande, qui permet de les conserver indéfiniment.

 

LES QUESTIONS ENTOURANT LA SECURITE DES ALIMENTS IRRADIES
On n’a jamais établi qu’une consommation à long terme d’aliments irradiés ne comportait pas de risques. Une étude, souvent citée dans les écrits en faveur de l’irradiation mais dont on n’a jamais donné la source ni les références, a été réalisée au début des années 1980. Cette étude, citée par la lAliA dans sa brochure. “Facts about Food Irradiation “ (” Faits sur l’irradiation des Aliments") impliquait plus de 400 “volontaires ‘ qui avaient mangé des aliments irradiés pendant 7 à 15 semaines dans le cadre de huit études indépendantes menées en Chine. Les volontaires n’ont soi-disant présenté  "pas plus d’anomalies chromosomiques" - un des premiers signes annonciateurs d’une activité cancéreuse — que ceux qui avaient mangé des aliments non-irradiés.


Une autre étude est citée dans le témoignage d’experts déposé lors des auditions du Congrès américain sur l’irradiation des aliments en juin 1987. Citée par George I. Tritsch, Docteur en médecine, scientifique menant des recherches sur le cancer au Roswell Park Memorial Institute au Département de la Santé de l’état de New York, cette étude a été réalisée en 1975 et a été à l’origine répertoriée dans le American Journal of Clinical Nutrition. Les chercheurs indiens se préoccupaient des effets des aliments irradiés sur les personnes souffrant de malnutrition. Ils ont examiné ce sujet avec 10 enfants atteints de kwashiorkor, une grave carence en protéines. Ces 10 enfants ont été divisés en deux groupes de cinq. Avant le début de l’expérience, on a prélevé des échantillons sanguins qui ont été examinés et pris comme point de départ pour chaque enfant. Un groupe de cinq enfants formait le groupe témoin, l’autre se prêtait à l’expérience. Leur alimentation était identique, à l’exception du fait que le blé donné au groupe se prêtant à l’expérience avait été récemment irradié à une dose de 0,75 kGy, la dose recommandée pour désinfecter les céréales. Au bout de quatre semaines, on a prélevé des échantillons sanguins et quatre des cinq enfants ayant mangé du blé irradié ont présenté une grosse polyploïdie chromosomique, ainsi que d’autres cellules anormales, Au bout de six semaines, on a prélevé des échantillons sanguins sur le groupe se prétant à l’expérience et on a découvert une nette augmentation des cellules lymphatiques polyploïdes par rapport au niveau découvert au bout de quatre semaines. Les enfants du groupe témoin n’ont présenté aucune cellule anormale dans leur sang pendant la durée de l’expérience.


Afin de protéger le groupe d’enfants d’un éventuel danger, les chercheurs ont décidé de stopper [expérience à ce stade. Ils se sont rendu compte que le blé fraîchement irradié pouvait poser problème. Au lieu de donner du blé dont l’irradiation remontait à deux ou trois semaines, ils l’ont d’abord stocké pendant 12 semaines avant de l’utiliser dans l’alimentation d’un nouveau groupe de cinq enfants, Cette fois ci, les cellules polyploïdes sont apparues pour la première fois au bout de six semaines. Une fois le blé irradié retiré de leur alimentation, il a fallu 24 semaines avant que le sang des enfants en ayant consommé revienne à la normale et que toutes les cellules anormales aient complètement disparu. Les partisans de l’irradiation des aliments ont tenté d’écarter cette étude, vu quelle n’impliquait qu’un petit nombre d’individus.


Des doses différentes de radiation engendrent des quantités différentes de radiolytes et différentes sortes de produits chimiques. Il peut se former un grand nombre de nouvelles molécules suite à l’irradiation d’une seule espèce moléculaire, pour ne rien dire d’un mélange complexe d’aliments. La théorie ne peut pas prédire la nature ni le nombre des nouveaux composés qui varient en fonction de la catégorie d’aliment, ainsi que de la saison et du lieu où il a été produit.


Dans les années 1970, l’Office de contrôle pharmaceutique et alimentaire des Etats-Unis (FDA) a remis en question la sécurité des produits radiolytiques et a passé en revue 250 études évaluant les substances qui s’étaient formées dans les aliments irradiés, en se servant de données tirées d’un programme de recherche de l'armée américaine. Environ 65 substances volatiles ont été identifiées dans les aliments irradiés (la FDA s’est concentrée sur les substances volatiles parce qu’elles étaient certainement plus toxiques que les substances non-volatiles). Vingt- trois de ces substances ont aussi été découvertes dans les aliments transformés (ou cuisinas) de façon thermique et 36 dans d’autres aliments non-irradiés. Seules six n’ont pas pu être confirmées dans les écrits scientifiques comme étant identiques à celles trouvées dans les aliments, bien qu’elles fussent similaires aux constituants naturels des aliments. Collectivement, ces six substances étaient présentes dans les aliments dans une proportion de trois milligrammes par kilogramme —“ comme trois gouttes d’eau dans une piscine “, selon la FDA. qui a ainsi balayé d’un seul coup les problèmes.

 

CE QUE L’ON NOUS RESERVE A TOUS
Les écrits en faveur de l’irradiation n’abordent pas les inconnues de l’irradiation des aliments. Tout comme les produits chimiques peuvent provoquer ic cancer ou des conséquences génétiques et qu’il vaut mieux supposer qu’il n’y a pas de taux d’exposition sans risque, il en va de même pour ta radiation. Toute exposition à des produits - chimiques ou à une radiation peut provoquer les lésions initiales qui se transforment en cancer.

Un grand nombre et une grande variété d’aliments sont actuellement irradiés et commercialisés sur le marché dans des pays industrialisés et des pays en voie de développement. Le ICGFI s’est particulièrement attelé à promouvoir l’irradiation auprès des pays en voie de développement. Le Bangladesh irradie le poisson séché, le poisson congelé et certains produits céréaliers. La Chine possède plus de 60 usines d’irradiation traitant une grande variété d’aliments parmi lesquels l’ail, le riz, les épices et ls condiments, les aliments pré-emballés, la sauce Sichuan, les fruits et la viande, Les produits irradiés se comptent en milliers de tonnes. L’Indonésie irradie les épices séchées, les tubercules et les racines comestibles, les céréales, le poisson séché et les aliments congelés, tant pour des tests de marché qu’à des fins commerciales. En 1996, la quantité totale des produits irradiés a dépassé les 6000 tonnes. La République de Corée irradie à des fins commerciales des épices, des condiments déshydratés et des produits au ginseng. En Thaïlande, une usine d’irradiation irradie la nahm (saucisse de porc fermentée), les épices, les condiments, les fines herbes et les enzymes bruts, à des fins commerciales. Le Vietnam irradie d’énormes quantités de tabac pour en éliminer les insectes, en plus de certains aliments comme les oignons et le poisson séché. L’Inde irradie les épices à des fins commerciales. La construction d’usines d’irradiation supplémentaires à des fins commerciales est soit programmée soit en cours en Chine, en inde, dans la République de Corée, en Malaisie, en Tha1ande et au Vietnam.


Aux Etats-Unis, la FDA a donné son approbation pour l'irradiation de la viande rouge le 23 février 2000. La FDA a aussi approuvé l’irradiation de divers autres aliments, parmi lesquels les fruits et légumes frais et les épices. Une brochure de la FDA. “L’Irradiation des Aliments — Une mesure sans risque publiée en janvier 2000, dit qu’ils ont déterminé que le procédé était sans risque et efficace pour réduire ou éliminer les bactéries nocives, et affirme que l’irradiation réduit aussi la détérioration par les bactéries, les insectes et les parasites tout en empêchant certains fruits et légumes de germer et en les faisant mûrir plus lentement. Par exemple, les fraises irradiées peuvent tenir jusqu’à trois semaines sans s’abîmer, contre trois à cinq jours pour des fraises non- traitées.


Les organisations qui ont contribué au contenu et à la publication de la brochure de la FDA sont l’institut Américain de la Viande, le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales (FDA), l'Institut de Commercialisation des Aliments, les Fabricants Américains de Produits d’Epicerie, l’Association Nationale des Eleveurs de Bovins, l’Association Nationale des Industries Alimentaires et l’Association Américaine de la Diététique.


Les fines herbes, les épices et les condiments figurent parmi les premiers aliments visés par l’irradiation. Le Canada a rapidement approuvé la décision de les irradier, et maintenant [Europe et d’autres pays tels que l’Australie mènent des campagnes similaires en faveur de l’irradiation.


Après dix ans de débats, le Parlement Européen a publié une directive visant à créer un cadre législatif propre au marché des denrées alimentaires traitées par radiation ionisante. La directive qui se met en place ne comprend à ce stade qu’un seul groupe de produits — à savoir, les herbes aromatiques, les épices et les condiments déshydratés. On prévoit que la liste définitive des aliments à irradier sera examinée par le Parlement Européen cette année.
En Australie. la société Steritech Pty Ltd a demandé à l’Autorité d’Australie et de Nouvelle-Zélande en matière d’Alimentation (ANZFA) d’irradier les fines herbes (fraîches et déshydratées. y compris l’ail, les oignons et le gingembre). Les thés (y compris les tisanes), les noisettes et les épices. L’Australie avait un moratoire sur l’irradiation des aliments en place jusqu’en août 1999 date à laquelle, avec d’autres décisions concernant les aliments génétiquement modifiés, le Conseil Australien et Néozélandais sur les Normes Alimentaires â discrètement levé l’interdiction sans aucun débat public d’aucune sorte. L’ANZFA a communiqué aux media un ensemble d’informations détaillées sur l’irradiation et l'a placé sur son site Internet le 6 août 1999, mais peu de reportages sur ce sujet ont suivi dans les média. LANZFA a invité le public à émettre des propositions concernant la demande de Steritech, et, bien que la première partie de la "consultation" publique se soit déjà tenue, une seconde série de consultations ; et un second examen d’un rapport préliminaire auront lieu en février/mars 2001 et c’est alors que se prendra une décision par rapport à la demande de Steritech.  

Pour émettre une proposition. visitez le site www.inzfa.gov.au ou écrivez à ANZFA. P0 Box 7186. Canberra Mali Centre, ACT 2610.


Les compagnies transnationales de l’industrie alimentaire voient le symbole du dollar danser devant leurs yeux dès qu’il s’agit d’irradiation. L’allongement de la durée de conservation avant la vente et des périodes de stockage permis par l’irradiation des aliments séduit les transnationales parce que cela leur permet d’augmenter leurs profits en réduisant le gaspillage et de livrer les produits aux magasins au moment où cela est le plus avantageux sur le plan économique. Cela leur permet aussi de transporter plus Facilement des produits exotiques dans le monde entier.  

Le symbole international des aliments traités par radiation est le Raduraune fleur ronde avec deux
pétales représentés à l’intérieur d’un cercle brisé. Le Radura est commercialisé comme emblème de qualité.


Les représentants de premier plan des compagnies transnationales de l’industrie alimentaire et les associations de fabricants de produit d’épicerie ont affirmé leur intention d’employer l’irradiation étant donné que ce procédé est de plus en plus accepté. Le site Internet des Fabricants Américains de Produits d’Epicerie cite le Président-Directeur général de ConAgra Inc., Bruce Rhode : "ConAgra se tient prête à utiliser la technologie de l’irradiation une fois que le public l’aura davantage accepté et que ce procédé sera commercialisé sur le marché. “Sur le même site Internet, Manly Molpus, Président-Directeur général des Fabricants Américains de Produits d’Epicerie, déclare aux lecteurs : "L’irradiation va probablement être largement acceptée par les Américains et va être aussi bénéfique à leur santé et à leur sécurité que l’a été la pasteurisation du lait il y a dix ans".  

Faire "largement accepter" l'irradiation aux consommateurs risque d’être difficile. Cependant, une grande part de cette "acceptation" sera imposée aux nations souveraines dans le cadre des clauses du Traité de l’Organisation Mondiale du Commerce sur l’Application des Mesures Sanitaires et Phytosanitaires (SPM). Ce traité constitue une norme internationale pour l’hygiène et la stérilisation des aliments, et l’irradiation des aliments fait partie des méthodes de traitement acceptables. Actuellement, les gouvernements peuvent refuser l’entrée de n’importe quel produit dans leur pays. Cependant, selon les modalités du traité SPM, on demandera aux gouvernements de justifier, par des raisons scientifiques, pourquoi on devrait refuser l’entrée d’un produit particulier. Au vu de ces considérations et du fait que l’irradiation est approuvée par les organisations régionales de protection de la flore et des organisations internationales telles que l’OMS ou la FAO comme traitement de mise en quarantaine des produits agricoles frais, ce sera extrêmement difficile, voire impossible, pour les gouvernements de refuser de laisser entrer des aliments traités par irradiation.


Le symbole international des aliments traités par radiation est le Radura — une fleur ronde avec deux pétales représentés à l’intérieur d’un cercle brisé. Le Radura est commercialisé comme emblème de qualité. Il a d’abord été utilisé pour les aliments irradiés d’Afrique du Sud et des Pays-Bas. L’emblème Radura est de couleur verte, couleur que les consommateurs peuvent inconsciemment associer à des produits frais, purs et sans risques pour l’environnement. Ein réalité, les aliments irradiés peuvent être vieux et rassis, et les usines d’irradiation sont loin d’être sans risques pour l’environnement.

http://infoalternative.over-blog.fr/article-l-irradiation-des-aliments-danger-60364664.html
Bien que les aliments puissent porter la mention "traités par irradiation" ou arborer l’emblème Radura, il n’y a actuellement aucun moyen de savoir si les aliments non étiquetés ont été ou non traités par radiation. Même les meilleures réglementations en matière d’étiquetage n’ont qu’une valeur limitée à moins qu'on ne les fasse strictement appliquer.


Tant qu’un test unique pour détecter les aliments irradiés ne sera pas élaboré et que les organismes de contrôle n’apprendront pas à s’en servir, les consommateurs seront à la merci des industries alimentaires dont dépend l’étiquetage des aliments irradiés. Aucun des étiquetages n’exige actuellement d’indiquer la dose de radiation, ni le nombre de fois que le produit a été irradié.

 
LES ACCIDENTS DE L'IRRADIATION
La décision d’irradier des aliments va au-delà des préoccupations des consommateurs. Une usine d’irradiation dans une municipalité implique la présence de grandes quantités de matériaux radioactifs ainsi que le transport des matériaux radioactifs qui rentrent dans l’usine et en ressortent.


Depuis 1974, la Commission de Réglementation du Nucléaire (NRC) des Nations-Unies a enregistré 54 accidents sur

les 132 usines d’irradiation réparties dans le monde entier.

La IAEA a écarté beaucoup des accidents en les qualifiant d'incidents de fonctionnement.

Voici quelques-uns des graves accidents s’étant produits aux Etats-Unis:
           En 1991, un employé de l’usine du Maryland a souffert de sévères blessures lorsqu’il a été exposé à la radiation ionisante d’un accélérateur à faisceau d’électrons. La victime a développé des plaies et des cloques sur les pieds, le visage et le cuir chevelu, et il a perdu des doigts aux deux mains.

§         En 1988, Radiation Sterilizers Inc. RSI) de Decatur, en Géorgie, a fait état d’une fuite de capsules de caesium-l37 dans le bassin de stockage rempli d’eau, ce qui a mis la vie des employés en danger et a contaminé l’usine. Les employés ont alors emporté avec eux la radioactivité dans leur maison et leur voiture. Soixante-dix mille conteneurs de produits médicaux et bricks de lait en carton ont été rappelés parce qu’ils avaient été contaminés par la radiation. Le coût de la dépollution a dépassé les 30 millions de dollars et le contribuable a dû payer la note.

§         En 1986, la NRC a retiré son brevet à une usine de Radiation Technology, Inc. (RTI) dans le New-Jersey pour 32 cas de violations de la sécurité des employés, comme par exemple le fait de jeter les déchets radioactifs avec les ordures ménagères et de contourner un système-clé de sécurité. Suite à cette négligence, un employé a reçu une dose risquant d'être mortelle de radiation.

§         En 1982, un accident à International Nutronics à Dover, dans le New-Jersey, à contaminé l’usine et exigé sa fermeture. On utilisait des bains rayonnants pour purifier les germes, les produits chimiques ainsi que les réserves de produits médicaux et alimentaires.

§         En 1974, une usine Isornedix du New-Jersey a fait passer de l’eau radioactive dans les toilettes et à contaminé les canalisations conduisant aux égouts. La même année, un employé a reçu une dose de radiation considérée comme mortelle pour 70 pour cent de la population. Gràce aux soins rapides qu’il a reçus à l’hôpital, il a survécu.

 
UN AVENIR RAYONNANT?
L’irradiation des aliments n’est qu’une partie de l’avenir rayonnant que les organismes internationaux, les gouvernements, les sociétés commerciales et l’industrie nucléaire sont en train d’examiner. Il y a de nombreux projets visant à utiliser l’irradiation dans d’autres domaines, comme la stérilisation des sols pour éliminer les mauvaises graines, les insectes et les champignons.


Heureusement pour l’instant, la technologie existante ne peut pas s’appliquer à l’agriculture à l’air libre, mais il est maintenant possible d’irradier des sacs de terreau et des produits similaires. Aux Pays-Bas, le nettoyage du matériel réutilisable employé dans les serres (pots, substrats de croissance) est actuellement réalisé par des entreprises d’irradiation dans le cadre d’un contrat avec l’industrie de la serriculture. De même, dans plusieurs pays, divers produits importés sont irradiés pour contrôler les mauvaises graines qui pourraient s’y trouver par inadvertance (comme dans les graines pour les oiseaux du ciel),


De nombreux produits que nous utilisons dans notre vie quotidienne ont été irradiés. Le matériel médical à usage unique, les boules de coton, les solutions pour lentilles de contact, le maquillage, les bouchons et l’intérieur des fûts à vin, les bouteilles et les conteneurs en plastique, les produits pour l’hygiène féminine, les ruches (mais sans les abeilles) et les matériaux d’emballage ne sont que quelques-uns des produits habituellement irradiés à des fins sanitaires. Comme aucun étiquetage particulier n’est exigé pour les produits non-comestibles, on laisse les consommateurs dans l’ignorance au sujet des produits qui ont été traités par radiation et de la dose qui a été utilisée.  

 

Comment se protéger ?
Nous pouvons tous prendre plusieurs mesures pour éviter les aliments irradiés. Essayez d’acheter des produits cultivés sur place et évitez les aliments importés qui risquent d’avoir été irradiés.

Dans certains pays, le blé, les pommes de terre, les oignons et les fruits de mer peuvent avoir été irradiés à grande échelle, mais les ingrédients irradiés n’apparaissent pas sur l’étiquetage des aliments transformés fabriqués à partir de ces ingrédients. 

Soutenez les producteurs de l’agriculture biologique et achetez des aliments préparés de façon traditionnelle plutôt que des aliments produits en masse.

Faites pression sur les gouvernements pour être sûr que les composants et les emballages alimentaires irradiés soient au.ssi mentionnés dans l’étiquetage des aliments.

Ecrivez ou envoyez des e-mails aux supermarchés, aux compagnies de l’industrie alimentaire et aux fabricants pour leur dire que vous ne voulez pas acheter d’aliments irradiés.

Envoyez des lettres aux éditeurs de vos journaux locaux et nationaux et appelez les émissions de radio laissant la parole aux auditeurs pour parler de l’irradiation des aliments.

Organisez des débats publics et des groupes de discussion.

Cultivez des fruits et des légumes dans votre propre jardin. Vous savez ce que vous faites pousser!


Dans sa brochure. “Des Faits sur l’Irradiation des Aliments l’Agence Internationale à l’Energie Atomique déclare : On ne peut pas prouver que les consommateurs sont contre le fait d’acheter des aliments irradiés."

Il faut remettre en question cette affirmation scandaleuse. Nous devons nous faire entendre en tant qu’opposants du groupe de pression pro-irradiation et de sa puissante propagande. Cela ne suffit pas de dire au public que les aliments irradiés sont "sans risques", il a besoin de plus d’informations. Le public a besoin de connaître l’incertitude scientifique qui sous-tend les déclarations des organisations de prétendus experts.
Des foyers sans cuisine, des maisons sans jardin, les courses à l’épicerie faites via Internet, chaque jour on s’éloigne un peu plus de nos aliments et on dépend un peu plus des autres pour cet approvisionnement de base. Tant que nous ne réclamons pas le droit de prendre nos aliments sous notre propre responsabilité et que nous ne travaillons pas dans le sens d’une autosuffisance alimentaire, au lieu de donner la priorité à une forme perverse de sécurité, notre avenir est entre leurs mains.  

De nombreux produits que nous utilisons dans notre vie quotidienne ont été irradiés. Le matériel médical à usage unique, les boules de coton, les solutions pour lentilles de contact, le maquillage, les bouchons et l’intérieur des fûts à vin, les bouteilles et les conteneurs en plastique, les produits pour l’hygiène féminine, les ruches (mais sans les abeilles) et les matériaux d’emballage ne sont que quelques-uns des produits habituellement irradiés à des fins sanitaires. Comme aucun étiquetage particulier n’est exigé pour les produits non-comestibles, on laisse les consommateurs dans l’ignorance au sujet des produits qui ont été traités par radiation et de la dose qui a été utilisée.

 Les compagnies transnationales de l’industrie alimentaire voient le symbole du dollar danser devant leurs yeux dès qu’il s’agit d’irradiation. L’allongement de la durée de conservation avant la vente et des périodes de stockage permis par l’irradiation des aliments séduit les transnationales parce que cela leur permet d’augmenter leurs profits en réduisant le gaspillage.  

Au bout de quatre semaines, on a prélevé des échantillons sanguins et quatre des cinq enfants ayant mangé du blé irradié ont présenté une grosse polyploïdie chromosomique, ainsi que d’autres cellules anormales.  

 Aux Etats-Unis, la FDA a donné son approbation pour l’irradiation de la viande rouge le 23 février 2000.
La FDA a aussi approuvé l’irradiation de divers autres aliments, parmilesquels les fruits et légumes frais et les épices.  

L’irradiation des aliments en tant que moyen de réduire les maladies véhiculées par l’alimentation a gagné le soutien fervent de l’OMS.

La structure moléculaire des aliments est désintégrée lors de l’irradiation et on observe la formation de radicaux libres.
Les radicaux libres peuvent réagir avec les aliments pour créer de nouvelles substances chimiques appelées produits radiolytiques. Certains sont connus pour être cancérigènes, tels que le benzène présent dans le bœuf irradié.  

 

 Notes de fin
Le cobalt-60 est la source de radiation la plus communément utilisée pour l'irradiation des aliments. Cependant la société américaine GrayStar développe un prototype d'usine d'irradiation qui génèrera des rayons gamma à l'aide de caesium 137, que GrayStar séparerait de façon chimique des déchets nucléaires à haute activité. Ce prototype est conçu pour être installé le long d'une chaîne d'emballage de viande ou de transformation des aliments.  

 

A propos de l'auteur:
Susan Bryce est une journaliste australienne dont plus de 70 articles de recherche ont été publiés. Susan édite le Australian Fridom & Survival (Guide australien de la liberté et de la survie), dont le but est d'ébranler les mythes envahissants entourant la culture de consommation des entreprises, la mondialisation et le Nouvel Ordre Mondial AF&SG encourage le débat public et la remise en question de problèmes qui sont fondamentaux pour notre survie et notre liberté à tous. Parmi ces problèmes, on compte la modification génétique, l'irradiation des aliments et les problèmes qui y sont liés. Big Brother et le régime de surveillance internationale, le pouvoir des entreprises et l’autorité mondiale, ainsi que l’autosuffisance au 21ème siècle. Vous pouvez vous procurer Australian Freedom & Survival Guide sur abonnement (6 numéros par an, 45 $ australiens, 37 $ amérIcains, 25 €. Envoyez un chèque à l’ordre de Susan Bryce, P0 Box 66. Kenilworth, Qld 4574. Australie. Pour plus de détails. visitez le site Internet www.squirrel.com.au/-sbryce/http://infoalternative.over-blog.fr/article-l-irradiation-des-aliments-danger-60364664.html

 

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14 septembre 2014

Traité de libre-échange : Wikileaks révèle l’accord secret visant à protéger les intérêts des multinationales

 

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« Propriété intellectuelle » : sous ce vocable se cache la volonté des multinationales de privatiser les biens communs, qu’ils soient environnementaux, de santé, ou d’internet. Wikileaks révèle - et Reporterre relaie le premier en France - le chapitre secret de l’accord négocié entre les nations du Pacifique. Il préfigure le Traité de libre-échange transatlantique préparé en secret par la Commission européenne et les Etats-Unis.


WikiLeaks a publié le projet de texte d’un chapitre de l’accord de Partenariat Trans-Pacific (TPP), un traité de libre-échange multilatéral actuellement négocié en secret par douze nations du Pacifique.

L’accord complet couvre de nombreux domaines. Le chapitre publié par Wikileaks concerne les Droits de propriété intellectuelle, un domaine du droit qui a des effets dans des domaines aussi variés que les produits pharmaceutiques ou les libertés civiles.

Ce chapitre est le plus controversé du TPP en raison de ses multiples effets sur les médicaments, les éditeurs, les services Internet, les libertés civiles et les brevets biologiques. Le texte publié comprend les positions de négociation et de désaccords entre les douze États membres potentiels.

Télécharger ici :

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États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Mexique, Malaisie, Chili, Singapour, Pérou, Vietnam et Brunei sont les États qui négocient, mais à huis clos. Même les membres du Congrès américain n’ont été autorisés à voir que certaines parties des documents en cours de discussion.

C’est très important, et cela concerne aussi les Européens et les Français, parce que ce traité est semblable au Trans-Atlantic Free Trade Agreement (TAFTA, aussi connu comme TTIP, Transatlantic Trade et Investment Partnership), en français Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI), dont les négociations ont été ouvertes par le Président Obama en janvier 2013. À eux deux, ces traités couvriraient plus de 60 % du PIB (produit intérieur brut) mondial, pourtant les deux pactes excluent la Chine.

Wikileaks explique que trois personnes seulement dans chaque nation du TPP ont accès au texte intégral de l’accord, mais que 600 « conseillers commerciaux » - les lobbyistes qui veillent aux intérêts des grandes sociétés américaines comme Chevron, Halliburton, Monsanto ou Walmart – ont, elles, un accès privilégié aux sections cruciales du texte du traité.

Le chapitre sur la propriété intellectuelle contient des propositions visant à accroître la durée des brevets, y compris les brevets médicaux, au-delà de vingt ans tout en abaissant les normes mondiales de brevetabilité. Il pousse également à des mesures énergiques pour empêcher les hackers d’outrepasser le droit d’auteur, mais prévoit que ces mêmes droits ne tiennent plus face à des activités « légalement autorisées effectuées par des fonctionnaires, agents ou sous-traitants en vue de l’application de la loi, du renseignement, de la sécurité essentielle, ou à des fins gouvernementales similaires."


- Manifestation en mai à Tokyo contre le Traité transpacifique -

Mesures de contrôle sur les biens communs

Sur 95 pages, le chapitre des Droits de la propriété intellectuelle énonce des dispositions pour instituer un régime juridique modifiant et remplaçant les lois existantes dans les pays signataires. Il comprend des accords en matière de brevets (qui peut produire des biens ou des médicaments), du droit d’auteur (qui peut transmettre des informations), de la protection des marques (qui peut reconnaître l’authenticité d’une information ou d’une chose) et en matière de conception industrielle.

La plus longue section du chapitre détaille de nouvelles mesures de contrôle, avec de profonds retentissement sur les droits individuels, les libertés civiles, les éditeurs, les fournisseurs de services Internet et la vie privée sur Internet, ainsi que sur les biens communs matériels et immatériels et sur le patrimoine environnemental. Certaines mesures particulières proposées comprennent des tribunaux supranationaux qui primeraient sur les tribunaux nationaux, sans aucune garantie en matière de droits de l’homme.

Le document précise aussi que ces tribunaux peuvent tenir des audiences où seraient présentées des preuves qui resteraient secrètes.

De nombreux chefs d’États qui participent aux négociations du TPP, et de hauts responsables de gouvernement, dont le président Obama, ont déclaré leur intention de signer et de ratifier le PPT avant la fin de 2013.

« S’il est institué », dit Julian Assange, « le nouveau régime de propriété intellectuelle empiétera sur les droits individuels et sur la libre expression, en foulant aux pieds le patrimoine intellectuel et créatif commun. Si vous lisez, écrivez, publiez, pensez, écoutez, dansez, chantez ou inventez, si vous cultivez ou consommez de la nourriture, si vous êtes malade maintenant ou peut-être malade un jour, le TPP vous a dans sa ligne de mire."


Source : Elisabeth Schneiter pour Reporterre, à partir de l’article du Guardian

Photo : The Guardian

http://www.reporterre.net/spip.php?article5001

11 septembre 2014

La Banque du Canada est au bord de la faillite !

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Il y a quelques jours, à l’occasion d’une de mes visites quotidiennes sur le site réputé ZeroHedge spécialisé dans les informations économiques et financières, je suis tombé sur un article qui m’a tellement renversé que j’ai décidé de le traduire pour le partager avec vous. Vous le trouverez donc plus bas.

J’avais beau savoir que la situation financière du Canada est très précaire depuis 2008, je ne me doutais pas qu’elle s’était dégradée à ce point, d’autant plus que, comme l’auteur le mentionne, la perception générale, même dans les cercles spécialisés, est qu’elle est plutôt bonne.

Il s’agit donc d’une information capitale pour tous les Canadiens, mais surtout pour les Québécois qui s’imaginent que leur appartenance au Canada est essentielle à leur bien-être économique.

Dans son texte, l’auteur fait allusion à l’adoption camouflée par le parlement fédéral de mesures qui permettent aux banques canadiennes de se recapitaliser – appréciez l’euphémisme ! – en pigeant dans les comptes de leurs déposants (vous et moi).

J’avais justement signalé ici-même sur Vigile en avril 2013 l’imminence de l’adoption de cette mesure dans un article intitulé
Les banques veulent votre bien
Le gouvernement fédéral s’apprête à le leur donner
Elles vont pouvoir piger dans votre compte de banque sans votre permission

Voici un extrait pertinent de cet article :

Lors du dépôt du budget fédéral il y a une dizaine de jours, le ministre des Finances Flaherty a déposé simultanément un document intitulé « Plan d’action économique 2013 ». Vous en trouverez les morceaux éparpillés à cette adresse

Bien cachée complètement au bas du Chapitre 3.2 dont le titre « Aider les fabricants et les entreprises à prospérer dans l’économie mondiale » est sans rapport avec le sujet traité, se trouve une section intitulée :

Instaurer un cadre de gestion des risques pour les banques nationales d’importance systémique

Le Plan d’action économique de 2013 instaurera un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique.

Les grandes banques canadiennes sont une source de vigueur pour l’économie du pays. Elles connaissent de plus en plus de succès sur les marchés internationaux et créent des emplois au pays.

Le gouvernement reconnaît aussi qu’il faut gérer les risques associés aux banques d’importance systémique – celles dont les difficultés ou la faillite pourraient perturber le système financier et, partant, nuire à l’économie. Cela exige une supervision prudentielle solide, de même qu’un ensemble robuste d’options permettant la résolution de ces institutions sans faire appel à l’argent des contribuables dans le cas peu probable où l’une d’elles ne serait plus viable. [Mes caractères gras]

Le gouvernement compte mettre en place un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique. Ce cadre s’harmonisera avec les réformes instaurées par d’autres pays et les principales normes internationales, comme les Caractéristiques essentielles de systèmes performants de résolution pour les établissements financiers (Key Attributes of Effective Resolution Regimes for Financial Institutions) du Conseil de stabilité financière, et fonctionnera en parallèle avec le régime canadien des fonds propres réglementaires déjà en place. Le cadre de gestion des risques comprendra les éléments suivants :

• Les banques d’importance systémique seront assujetties aux normes de fonds propres plus élevées que déterminera le surintendant des institutions financières.

• Le gouvernement propose d’établir un régime de recapitalisation interne pour les banques d’importance systémique. Ce régime sera conçu de manière que, dans le cas peu probable où une banque d’importance systémique épuiserait ses fonds propres, elle pourra être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires. Cette mesure réduira les risques pour les contribuables. Le gouvernement consultera les intervenants sur la meilleure façon d’instaurer un régime de recapitalisation interne au Canada. Le calendrier de mise en œuvre assurera une transition en douceur pour les institutions touchées, les investisseurs et les autres participants au marché. [Mes caractères gras]

• Les banques d’importance systémique demeureront assujetties aux exigences existantes sur la gestion des risques, y compris une surveillance plus étroite et l’obligation de préparer des plans de reprise des activités et de résolution. Ce cadre de gestion des risques limitera l’avantage injuste dont profiteraient les banques canadiennes d’importance systémique du fait que les investisseurs et les autres participants au marché croiraient, à tort, que ces institutions sont trop grandes pour faire faillite.

Dans un langage tout ce qui a de plus aseptisé, le gouvernement fédéral explique le plus banalement du monde que dans le cas où une banque d’importance systémique comme l’une des cinq grandes banques canadiennes (RBC, TD, CIBC, BMO, ou Scotia et dans certaines circonstances possiblement aussi la BN et certaines autres banques régionales importantes), épuiserait ses fonds propres, elle pourrait être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires, dans le but de réduire les risques pour les contribuables.

Cela veut tout simplement dire que les dépôts de ses déposants (passifs pour elle) pourraient être convertis (quel euphémisme !) en fonds propres de la banque, sans le consentement des intéressés, pour éviter que le gouvernement ne soit lui-même obligé de la recapitaliser. Il s’agit d’une expropriation, d’une confiscation des dépôts, d’un vol au sens du code criminel (aller au delà de l’intérêt spécifique qu’on a dans la chose), en toute légalité. On croit rêver !

Voilà ce que le gouvernement fédéral concocte dans votre dos, bien à l’abri dans les méandres de ses textes « d’information » sur ses plates-formes Internet.

Il semble que je n’aie pas été le seul à être choqué par cette mesure, Voici ce qu’en pense Simon Black, investisseur international, blogueur de renom, et auteur de l’article que je vous annonçais plus haut :

Et maintenant, la banque centrale la plus lamentablement sous-capitalisée en occident [un indice : ce n’est pas la FED] :

Le 2 septembre 2014

Dans le cadre du « jamboree » annuel des dirigeants de banques centrales, le gouverneur de la Banque du Canada a certainement dû recevoir des commentaires envieux de plusieurs de ces sorciers de la haute finance pour la réputation du Canada comme refuge financier mondial par excellence. .

On ne trouve sans doute pas de meilleure illustration de cette réputation que dans l’entrevue accordée au réseau Bloomberg par le grand patron de RBC Gestion de patrimoine – la plus grande institution du genre au Canada – dans laquelle il déclarait « le Canada est aujourd’hui ce qu’était la Suisse il y a vingt ans, et les banques canadiennes sont à l’image de leurs homologues suisses il y a vingt ans. »

C’est la dernière ritournelle à la mode. Le Canada projette l’image d’un refuge financier de premier ordre et d’un « îlot de sécurité et de stabilité » parce que tout le monde est convaincu que les finances du pays sont bien gérées, qu’il est supérieurement avantagé en richesses naturelles, et que son économie est très performante.

À chaque fois que je vois des banquiers s’échanger des congratulations, mon premier réflexe en est un de grand scepticisme. Mais ici, sur le blogue Sovereign Man, toutes nos conclusions sont fondées sur des faits. Nous avons donc analysé les chiffres en profondeur.

En premier lieu, la mère de toutes les institutions financières, la banque centrale du Canada.

Le premier critère de la bonne santé d’une banque centrale, c’est la solidité de son bilan que reflète le rapport entre son capital net et ses actifs, communément exprimé en pourcentage.

Alors, quelle est la performance de la « Banque du Canada » [Note du traducteur : L’auteur utilise à dessein la version française du nom de la banque, sans doute par dérision] à ce chapitre ? Pas très bonne.

En fait, comme les faits le démontrent, la Banque du Canada est la plus lamentablement sous-capitalisée de toutes les banques centrales en occident. Sa position à cet égard est si mauvaise que celle de la FED semble pétante de santé en comparaison.

Le Monetary Authority Exchange Fund de Hong-Kong constitue un bon exemple d’institution dotée d’un bilan solide. Les derniers chiffres en date du 30 juin faisaient état d’une réserve de capital de 22 % des actifs totaux. Il s’agit d’une marge de sécurité très importante pour une banque centrale.

En comparaison, celle de la Réserve fédérale des États-Unis (la FED) n’est que de 1,27 %. Le Canada ? Un minuscule 0,47 %... comme dans moins d’un demi pourcent. À ce niveau là, plus question de parler de sécurité et de stabilité. Il s’agit tout juste d’une erreur dans l’arrondissement des chiffres.

Qui plus est, le Canada n’impose AUCUNE exigence de réserve à ses banques. Cela veut dire que les banques canadiennes ne sont pas tenues de garder en réserve une partie des dépôts de leurs clients. Elles ont donc la possibilité de prêter 100 % des sommes déposées auprès d’elles.

Il n’y a pourtant pas matière à s’inquiéter, dit-on, la Société d’assurance-dépôts du Canada (la SADC) assure les dépôts bancaires à concurrence de 100 000 ! Mais lorsqu’on y regarde de plus près, les déposants ne sont pas très protégés. Au Canada, les dépôts admissibles à cette protection s’élèvent à environ 646 milliards. Or la SADC ne dispose que de 2,8 milliards $ pour couvrir les pertes, soit seulement 0,43 % du total.

Et ce qui est encore plus troublant, c’est que le Canada a adopté un mécanisme confiscatoire comme celui de Chypre pour permettre aux banques de se servir dans le compte de leurs déposants lorsqu’elles épuisent leurs capitaux propres. Cette disposition a été soigneusement dissimulée dans les méandres du Plan d’action économique 2013 du gouvernement fédéral. Il s’agit d’un plan de « recapitalisation interne » pour les banques qui revêtent « une importance systémique », un procédé qui ne répond pas à l’idée que je me fais de la sécurité.

Enfin, le mythe canadien achève de se dégonfler complètement lorsque vous examinez le niveau des réserves d’or du Canada. Au début de ce siècle, le Canada détenait 46,19 tonnes d’or. Aujourd’hui, il ne lui en reste plus que 2,99 tonnes. C’est une baisse spectaculaire de ses réserves de 93,5% en un peu plus de 10 ans !

En d’autres termes, les autorités monétaires canadiennes ont pris en toute conscience la décision de renoncer à des actifs tangibles en échange d’actifs papier que le premier illusionniste venu peut tirer d’un chapeau.

Elles ont conduit la banque centrale du Canada au bord de la faillite.

Il faut s’en tenir aux faits et non aux impressions.

Quiconque examine les faits ne peut tirer d’autre conclusion que le Canada n’est certainement pas le refuge sécuritaire que l’on prétend.

Simon Black

À propos de l’auteur : Simon Black est un investisseur international, entrepreneur, grand voyageur, « homme libre », et le fondateur du site Sovereign Man

http://www.vigile.net/La-Banque-du-Canada-est-au-bord-de-64261

http://www.sovereignman.com/finance/presenting-the-most-pitifully-capitalized-central-bank-in-the-west-hint-its-not-the-fed-14950/

16 août 2014

Texte définitif de l’accord secret de libre échange entre le Canada est l’UE

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Le dévoilement d’une partie de l’accord commercial intervenu entre le Canada et l’Union européenne ne dit rien qui vaille aux mouvements altermondialistes.

L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG) conclu la semaine dernière affaiblira notamment les pouvoirs des gouvernements face aux investisseurs étrangers, empêchera de lever une taxe sur les transactions financières et augmentera le prix des médicaments, déduit le Réseau québécois d’intégration continental (RQIC) d’un premier examen de ce qui serait une partie du texte de l’entente et qui a coulé dans les médias. Le regroupement québécois de syndicats, d’organismes d’aide au développement et d’autres organisations altermondialistes craint également qu’on ait fait des concessions importantes en matière de pouvoir des gouvernements provinciaux et locaux de se servir des contrats publics comme levier de développement économique, mais également de gestion de l’eau et de politique agricole.

« Il faudra plus de temps pour analyser tout cela »,a précisé d’emblée au Devoir le coordonnateur du RQIC, Pierre-Yves Serinet, à propos des quelque 520 pages dévoilées mercredi par une chaîne de télévision allemande. En plus d’être complexe et rédigé dans le langage hermétique propre aux négociateurs commerciaux, le document pose notamment comme problème de ne pas venir avec toutes ses annexes dans lesquelles les parties indiquent, entre autres, les secteurs qu’ils soustraient aux règles du traité.

 Le contenu de l’entente

 

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Il apparaît cependant déjà, si le document est véridique, que l’accord aura une disposition accordant, comme dans l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), aux investisseurs étrangers de poursuivre les gouvernements s’ils se sentent lésés. « On avait promis que ce droit serait plus étroitement encadré, mais ça ne paraît pas être le cas »,déplore Pierre-Yves Serinet.

La définition d’investisseur retenue se révèle très large. La future réglementation des gouvernements devra tenir compte de leurs « attentes légitimes » et des risques qu’ils courent. Les investisseurs conserveront tous leurs recours jusqu’à 20 ans après l’éventuelle sortie de l’une des parties de l’entente.

Tout indique aussi que les compagnies européennes ne seront pas soumises aux mêmes seuils à partir desquels Ottawa se donne le droit, s’il le juge souhaitable, d’empêcher des projets d’investissement et d’acquisition au Canada.

Le Conseil des Canadiens, une autre organisation altermondialiste, a aussi noté, mercredi, que l’entente reprend le libellé des demandes européennes sur l’allongement de la durée de la protection des brevets pharmaceutiques. On dit craindre que cela se traduise par une augmentation du coût des médicaments au Canada en plus d’ouvrir la porte à des poursuites de l’industrie.

Un rapide examen du document confirme aussi l’augmentation au Canada des quotas d’importation de fromage européen en échange du même geste d’ouverture pour le porc et le boeuf canadiens en Europe. Une période de transition de six ans semble avoir été prévue.

 

Le débat à venir

Ottawa a refusé de confirmer ou d’infirmer l’authenticité du document mercredi soir. « Le Canada ne commente pas les fuites de documents de négociations,a écrit par courriel à La Presse canadienne un porte-parole du ministre du Commerce international, Ed Fast. Nous avons déjà publié des communiqués complets décrivant les éléments de l’entente et démontrant clairement les bénéfices significatifs qu’elle procurera à toutes les régions du Canada dès qu’elle sera en vigueur. »

 Le Canada et l’Europe ont d’abord annoncé en octobre la conclusion d’une entente de principe, après quatre ans et demi de négociations, puis une entente sur un texte complet, la semaine dernière. Il resterait encore à traduire ce texte en langage juridique, puis en 25 langues, avant de le soumettre à la ratification des Parlements nationaux et européen, un exercice qui pourrait prendre encore deux ans.

 

Considéré comme le projet de traité commercial le plus ambitieux entrepris par le Canada, l’AECG porte sur un vaste ensemble d’enjeux, dont le commerce des biens et services, la coopération réglementaire, les contrats publics, l’agriculture, la protection des investisseurs et la mobilité de la main-d’oeuvre.

 Pierre-Yves Serinet se dit convaincu que le reste du texte de l’entente coulera bientôt. « C’est une bonne chose parce que cela permettra aux élus et à la population de mieux savoir de quoi il retourne et d’entreprendre enfin un débat démocratique. Il est encore temps, sinon on nous placera devant un fait accompli. »

23 janvier 2014

Club 357c : là où se décide en secret l’avenir du Québec

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Par Eric Granger

L’existence du Club le 357c m’était inconnu il y a quatre mois. J’ai découvert que ce club d’élite existait au mois d’août dernier lorsque je faisais une recherche sur  François Legault et la fondation de la Coalition Avenir Québec. Je suis ravi de voir maintenant que l’existence de ce club privé fait maintenant les manchettes grâce à la Commission Charbonneau.

J’ai montré dans mon reportage vidéo François Legault, ce n’est pas du changement que François Legault avait planifié en secret la création de son nouveau parti à l’intérieur des murs du 357c en compagnie de son mentor politique, Lucien Bouchard. Ce n’est pas moi qui l’ai dit en premier, mais plutôt deux journalistes d’expérience du Globe and Mail. Les Perreaux et Rhéal Séguin écrivaient un article le 16 décembre 2011 intitulé « Sovereignty losing ground in Québec » dont je vous traduis ici les deux premiers paragraphes :

« Au début de 2010, dans un club privé exclusif du Vieux-Montréal, Lucien Bouchard rencontrait son ancienne meilleure recrue, François Legault, afin de parler politique et de la nécessité d’un nouveau parti au Québec.

Le club, qui s’appelle le 357c en raison de son adresse vieille de 200 ans sur la rue de la Commune, se qualifie comme un endroit où la pensée créative peut être menée dans le plus grand confort et la plus grande discrétion. Et cette occasion demandait la discrétion. »

J’ose croire que ces deux journalistes du Globe and Mail savent de quoi ils parlent, qu’ils ont obtenu cette information privilégiée d’une façon ou d’une autre. Pourquoi écriraient-ils une telle chose sinon ?

Dire que François Legault a avoué avoir été une fois au 357c et que c’était pour un défilé de mode. Bien sûr, il ment. Il compte sur le fait que les Québécois ne lisent pas le Globe and Mail.

Depuis quelques jours, on apprend grâce à la Commission Charbonneau que beaucoup d’élus ont fréquenté le 357c pour y tenir des réunions discrètes, sinon secrètes.

Jean-Marc Fournier, Line Beauchamp, Pierre Moreau, Tony Tomassi (et bien d’autres libéraux) ont fréquenté le club exclusif.

Cependant, ce qui est intéressant, c’est la quantité de péquistes membres du gouvernement actuel qui ont profité du luxe et de la discrétion du 357c. La première ministre Pauline Marois, le ministre de la santé Réjean Hébert, le ministre des finances Nicolas Marceau et même le ministre des relations internationales, Jean-François Lisée.

Nicolas Marceau a dit y avoir été sur l’invitation du président de la Chambre de commerce, Michel Leblanc, alors qu’il était dans l’opposition. Il ne faut pas se surprendre si le dernier budget du ministre Marceau a rassuré et a plu au milieu des affaires et aux marchés financiers. Ce n’est peut-être pas pour rien que Michel Leblanc a loué le budget Marceau le jour de sa publication. A vous de voir.

Jean-François Lisée, lui, a utilisé la technique classique pour banaliser sa fréquentation douteuse du 357c : la dérision. Sa dernière entrée de blogue a pour titre : « Mes conspirations au 357c ». Son texte vise à atténuer le sérieux de l’affaire en utilisant le sarcasme et l’humour pour ridiculiser tous ceux qui pourrait croire à un copinage quelconque. Dans son texte, il avoue avoir rencontré à plusieurs reprises son ami Lucien Bouchard (encore lui !), il écrit :  « Lui avocat, moi universitaire et blogueur, nous avons conspiré ensemble à deux ou trois reprises. […]Nous avons fait l’un envers l’autre un lobby insistant en faveur de tel livre qu’il faut lire, tel film qu’il ne faut pas voir, tel voyage qu’on voudrait faire ». C’est un peu trop facile comme méthode, et de cette façon, il ne répond à aucune question sérieuse sur le sujet.

Lucien Bouchard est le nom qui revient le plus souvent au sujet du 357c. Pauline Marois l’a rencontré en ces lieux, Lisée bien sûr et il ne faut pas oublier François Legault qui a planifié la création de la CAQ avec ce dernier à l’intérieur du club privé. Et selon les dires de Legault, ça s’est passé pendant un défilé de mode. T’inquiêtes pas, on te croit François…

Bien sûr, il est impossible de savoir ce qui se passe ou se dit vraiment au 357c, car le secret (ou la discrétion si vous préférez) est de mise. Toutefois, ça ne prend pas la tête à Papineau pour voir qu’il y a quelque chose de pas très catholique qui se passe à l’intérieur du superbe immeuble du 357 rue de la Commune. Si la CAQ a été conçue en ces lieux, qui dit que l’avenir même du Québec n’y serait pas décidé aussi ? C’est une forte probabilité qu’il ne faut pas rejeter du revers de la main.

Les membres peuvent être rassurés, la direction du 357c a décidé de changer ses règles et, dorénavant, toutes les listes d’invités aux réunions seront détruites, au grand plaisir des membres qui, cela va de soi, ne conspirent jamais.

3+5+7  15 1+5 6 C 3 18 club 666

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22 janvier 2014

l'Accord économique Canada-Europe, Nouvelle prise de contrôle privée du patrimoine agricole de l'Humanité

Mise en contexte du Média reseauforum.org :
   Si on tente de lire cette réforme légale, on peut facilement s'y perdre et ne pas trouver où est le problème décrié ici.  En résumé, l'aspect dénoncé est que la Loi sur la protection des obtentions végétales serait harmonisée avec la Convention internationale pour la protection des obtentions végétales de 1991.  Alors que la Fédération canadienne de l'agriculture estime que cela va concilier « le besoin d'assurer aux obtenteurs un rendement sur le capital investi dans la recherche sur la sélection des végétaux avec le maintien du droit des agriculteurs de conserver les semences pour leur usage personnel », le National Farmers Union dénonce que bon nombre d'agriculteurs et de fermiers perdraient leur droit de vendre ou d'échanger diverses semences, plantes, etc.  Il est question ici de brevets sur le vivant et donc aussi du pouvoir qu'un tel brevet donne à une grande multinationale par rapport aux autres entreprises.  Ce projet est assez récent (octobre 2013) et volumineux et plusieurs associations agricoles n'ont pas encore pris positions.

Photo de deux mains tenant des centaines de semences, soient des petites boules jaunes.Les AmiEs de la Terre de Québec (ATQ) sonnent l'alarme concernant les effets dévastateurs sur l'agriculture familiale que ne manquera pas d'entraîner le projet de loi omnibus sur l'agriculture, déposé au Parlement le 9 décembre dernier.  Les ATQ dénoncent notamment les droits accordés aux géants de l'agroalimentaire qui empêcheront désormais les producteurs agricoles de conserver, vendre et réutiliser les semences comme ils l'ont toujours fait.

Perte de droits ancestraux

Le projet de loi C-18, intitulé Loi modifiant certaines lois en matière d'agriculture et d'agroalimentaire, viendra bouleverser considérablement de nombreux aspects de la vie agricole au pays.  Le gouvernement le qualifie de « projet de loi omnibus pour l'agriculture », car il propose des modifications à un grand nombre de lois.  Celles-ci toucheront à peu près tous les aspects de l'agriculture, allant de la médiation sur l'endettement agricole aux semences, en passant par les engrais, la protection des végétaux et une foule d'autres domaines. Le gouvernement souhaitant procéder rapidement sur ce dossier, la première lecture du projet de loi a eu lieu le jour même du dépôt.

« Ce projet de loi vient affaiblir considérablement les droits ancestraux des agriculteurs en les obligeant à verser des indemnités aux géants de l'agro-industrie sur la totalité de leur récolte.  Pourtant, la mise en marché de nouvelles variétés par les grands semenciers repose sur un patrimoine de l'humanité : la patiente sélection, sur des milliers d'années, d'espèces végétales par des générations d'agriculteurs.» affirme Dominique Bernier, responsable du dossier agriculture et alimentation aux ATQ.

Nicolas Beaujon - Le patrimoine de l'humanité

 

Soutien à l'innovation ou servage agricole ?

Selon le gouvernement, le projet de loi stimulera l'innovation qui profitera aux agriculteurs en augmentant le choix des cultures, ce qui pourrait leur fournir des revenus plus élevés.  La réalité est cependant bien différente. Le projet de loi vient limiter ce que les agriculteurs peuvent faire avec les semences en donnant aux entreprises de semences de puissants outils pour extraire l'argent des agriculteurs.

« Ce projet de loi s'inscrit en droite ligne avec le controversé Catalogue des espèces et variétés européen. Quelques semaines après la signature d'une entente de principe sur l'Accord économique Canada-Europe, le Canada a-t-il choisi de céder aux pressions et d'affaiblir, lui aussi, le droit de son peuple d'assurer sa souveraineté alimentaire ? » s'interroge Dominique Bernier.


 

À propos des AmiEs de la Terre

Les AmiEs de la Terre de Québec forment un mouvement citoyen dédié à l'émergence d'une société écologiste. C'est par la défense collective des droits et l'éducation populaire autonome qu'il s'acquitte de cette mission. Fort de ses 1200 membres, l'organisme fait partie d'un réseau soutenu par la base et présent dans 77 pays. 

14 mai 2013

Des vagues de glace détruisent des maisons dans le sud du Canada

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Une tempête a provoqué un « tsunami de glace » sur les rives des lacs au Canada et dans le Nord du Minnesota ce lundi.
Un vent d’environ 50-60 m/s a fait déplacer l’eau qui a fait bouger d’énormes plaques de glace sur le rivage.

Dans certains endroits, la glace s'est déplacée de quelques dizaines de mètres à l’intérieur des terres, détruisant sur le passage des constructions et les jardins. Ainsi, 12 chalets sur les rives du lac Dauphin ont été presque entièrement détruits par la glace. La hauteur des vagues atteignait par endroits 10 mètres.

La tempête dévastatrice a duré seulement 15 minutes. Aucune victime parmi les riverains n’est à déplorer.

16 janvier 2011

un élan du québec traverse le pare brise d'un utilitaire et se retrouve dans le coffre

 un élan du québec traverse le pare brise d'un utilitaire et se retrouve dans le coffre
Le choc a été terrible l'élan qui n'en avait pas besoin a traversé littéralement le véhicule 7 places pour se retrouver a l'arrière en traversant le pare brise fort heureusement le conducteur a eu de la chance mais le véhicule est completement détruit...
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