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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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et
3 décembre 2016

La théorie Quantique pourrait expliquer la télépathie

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Débat sur la télépathie entre Rupert Sheldrake et Lewis Wolpert

Débat présidé par Edward Nugee, 15 Janvier 2004, à Londres


La célèbre revue scientifique Nature a rendu compte, il y a de cela quelques mois, d’un débat sur la télépathie qui s’est déroulé le 15 janvier à la Royal Society of Arts de Londres. Devant un public d’environ 200 personnes, sont intervenus : Rupert Sheldrake, en tant qu’avocat de la réalité du phénomène, auteur de plusieurs livres mettant en pratique des expériences souvent simples et ingénieuses (notamment sur le sentiment d’être observé, sur le fait de deviner qui appelle au téléphone, sur l’attidude du chien ou du chat au moment où le maître rentre de son travail, etc.) et Lewis Wolpert, en tant que sceptique, biologiste du University College de Londres et vulgarisateur célèbre au Royaume-Uni. Voici la traduction en français de ce débat.

Le Pr. Wolpert va d’abord parler pendant 15 mn. Il a dit que c’est tout ce dont il avait besoin ! Il est manifestement sûr de lui. Rupert Sheldrake va ensuite avoir une demi-heure pour récapituler certaines des preuves de l’existence de la télépathie. Lewis aura 10 mn pour soumettre ces preuves à une revue critique et Rupert Sheldrake aura 10 mn pour répondre. Le débat sera ensuite ouvert au public pendant une heure et d emi, après quoi nos deux intervenants auront chacun 5 mn pour exposer leur position finale.

En association avec la fondation Nowhere

Intervenants :
-  Rupert Sheldrake, biologiste et auteur de Le septième sens
-  Lewis Wolpert, professeur d’anatomie, Université college London

Présidé par : Edward Nugee Q. C.

Date : 15 janvier 2004

Lieu : RSA, 8 rue John Adam, Londres

NB Ceci est une retranscription inédite de l’événement. Bien que tous les efforts aient été faits pour s’assurer de son exactitude, il peut y avoir des erreurs phonétiques, ou autres, dues aux variations inévitables de la qualité d’enregistrement et de la traduction écrite. Merci de nous contacter pour nous signaler toute erreur que nous nous empresserons de corriger.

Les points de vue exprimés ne sont pas nécessairement ceux de la RSA ou de ses membres.

Edward Nugee : Liz Winder nous a présenté mais c’est en réalité la seconde série de conférences de ce 250ème anniversaire de la Royal Society of Arts. Il y en a eu une autre hier soir intitulée « se défaire de la loi » mais nous ne nous débarrasserons pas de la loi aussi facilement que ça et j’ai le privilège d’avoir été choisi pour présider le débat de ce soir sur la télépathie. Ce débat est soutenu, comme Liz l’a indiqué, par la fondation Nowhere et nous sommes heureux d’accueillir Terry Ingham, PDG et 6 autres membres de la fondation et du groupe. Si vous voulez en savoir plus sur la fondation Nowhere, allez sur internet. Tout ce que je dirai, entre autre, c’est que la fondation cherche à mettre sur pieds des projets révolutionnaires à la limite de nos connaissances et pour moi, le débat de ce soir est un bon exemple d’un tel projet et je ne suis pas surpris qu’il ait suscité beaucoup d’intérêt, tellement d’intérêt que tout fut complet en trois jours de réservation dès décembre. Maintenant, je vais vous présenter brièvement nos intervenants.

A ma droite, le professeur Lewis Wolpert. Depuis 1966, il a été Chef de Département de Biologie, a exercé la médecine, d’abord à l’Hôpital Universitaire du Middlesex et puis, je crois, a fait partie du collège de la Faculté de Médecine. Il est membre permanent de la Royal Society depuis presque 25 ans et a été, pendant 5 ans, président d’un Comité Scientifique d’Information. Il la été aussi président du Committee for the Public Understanding of Science. Il a publié plusieurs livres dont un ayant le titre intrigant, à mes yeux, de The Unnatural Nature of Science et il a animé de nombreux programmes sur Radio 3 et BBC2. Vous vous rappelez peut-être, il y a 5 ans, d’une série de trois programmes intitulés A Living Hell basée sur son livre Malignant Sadness, The Anatomy of Depression et son nom, j’en suis sûr, est bien connu de la plupart d’entre vous.

A ma gauche, voici Rupert Sheldrake. Rupert est biologiste. Il a été Directeur de recherches en biochimie au collège Clare de Cambridge pendant 6 ans et membre de recherche de la Royal Society. Pendant 4 ans, il a été physiologiste à Hyderabad en Inde où il a travaillé sur la physiologie des plants en condition semi-aride, situation que l’on retrouve dans une grande partie de l’Inde et qui, je trouve, a apporté une contribution notable à la capacité de ce pays à nourrir sa population qui est maintenant de plus d’un milliard d’habitants. Il a publié plus de 50 articles dans des journaux scientifiques et a aussi écrit de nombreux livres dont le plus connu est probablement Sept expériences qui peuvent changer le monde qui a été élu livre de l’année en 1994 par le British Institute for Social Inventions.

Voici notre programme de ce soir, le Pr. Wolpert va d’abord parler pendant 15 mn, il dit que c’est tout ce dont il avait besoin ! Il est manifestement sûr de lui. Rupert Sheldrake va ensuite avoir une demi-heure pour récapituler certaines des preuves de l’existence de la télépathie. Lewis aura ensuite 10 mn pour soumettre ces preuves à une revue critique et Rupert Sheldrake aura 10 mn pour répondre. Le débat sera ensuite ouvert au public pendant une heure et d emi, après quoi nos deux intervenants auront chacun 5 mn pour exposer leur position finale. Après la conclusion du débat, vous êtes tous invités à un cocktail.

Avant que je ne demande au Pr. Wolpert d’ouvrir le débat, il me semble intéressant de vous proposer un vote à mains levées pour voir si vous croyez ou non à l’existence de la télépathie. Que ceux qui croient que la communication télépathique entre les êtres humains ou entre les hommes et les animaux est possible ou susceptible de se produire, lèvent la main. Oh Lewis, vous êtes plutôt minoritaire... et ceux qui ont un esprit ouvert sur la question ? bien, il y a quelques personnes qui sont venus sans idées préconçues. Nous referons de même à la fin de la soirée pour voir si certains ont changé d’avis. Maintenant, Pr. Wolpert, ouvrez le débat.

Pr. Lewis Wolpert : Très bien, merci infiniment. Je suis le conférencier barbant. Rupert vous dira des choses plus intéressantes. Je suis vraiment stupéfait que vous soyez autant à vous être déplacés et qu’autant d’entre vous croient à la télépathie. C’est fascinant. Je suis en train d’écrire un livre sur la croyance mais je n’en parlerai pas maintenant. Bon, laissez moi vous expliquer ma position concernant la télépathie et les autres phénomènes paranormaux. Je pense que ce serait vraiment très très très enthousiasmant si c’était vrai. Vous savez, cela ouvrirait des perspectives, et je pense que Rupert l’a bien compris, si n’importe lequel de ces phénomènes, disons si les anges existaient, je pense que ce serait absolument merveilleux. S’il y avait vraiment des fées au fond du jardin, ce serait passionnant ! Si vraiment les pensées pouvaient passer d’une personne à une autre, ce serait un phénomène totalement nouveau et cela serait extrêmement excitant et je crois que la voie que je prends, et c’est une voie ennuyeuse, je l’admets, est de dire que la nature même de la science est basée sur la preuve et le fait marquant est qu’il n’y en aucune de persuasive. Maintenant il se pourrait que la Reine soit un espion russe. C’est une possibilité, en effet. Mais les preuves ne sont pas très probantes. Je pense que vous serez d’accord avec moi. Qu’il y ait des fantômes, je le sais. J’ai des amis très proches qui en ont vu. Il n’y a pourtant aucun doute. Ca ne veut pas dire que parce qu’elle a vu des fantômes, ça ne veut pas dire qu’ils existent réellement.

Ma position au regard de la télépathie et des phénomènes paranormaux est que ce serait merveilleux si c’était vrai mais il n’y a aucune preuve qui ne le soutienne. Aucune preuve fiable. Maintenant, laissez-moi vous dire ce que je pense. Actuellement, une des façons d’aborder ce phénomène dans sa globalité est basée sur l’idée d’un célèbre chimiste appelé Irving Langmuir. C’était un chimiste brillant qui a créé le terme « science pathologique » et ce qu’il entendait par science pathologique, ce sont ces sortes de sciences qui se concentrent sur de nombreux phénomènes totalement ahurissants. L’effet observé est toujours minuscule. C’est à la limite de la détectabilité. L’importance de l’effet semble indépendante de quoi que ce soit. C’est généralement un fantastique théorème et quand il y a des critiques concernant les expériences, il y a toujours des explications ad hoc sur le pourquoi de leur apparition. Je pense, en ce qui concerne la télépathie -j’ai regardé la littérature à ce sujet- qu’il n’y a pas un seul exemple dans toute la littérature scientifique qui n’étaye de façon fiable ce phénomène. Je vais me répéter au cas où vous ne m’auriez pas bien entendu ! Il n’y a pas, dans toute la littérature scientifique, convenablement référencée dans des journaux appropriés comme le British Journal of Psychology, un seul article qui soit convaincant quant à la capacité des pensées à être transférées, et ça n’est pas franchement surprenant. Je ne dis pas que c’est impossible.

Vous voyez, on a un jour demandé à Richard Feynman, un très célèbre physicien, s’il croyait aux soucoupes volantes et Feynman a répondu « non » et on lui a dit « c’est une bien piètre science. Quelles sont vos preuves qu’elles n’existent pas ? ». Il a répondu « je n’ai pas de preuves qu’elles n’existent pas. C’est mon intuition et j’en suis terriblement désolé. Les preuves à leur sujet sont vraiment très maigres. » Mais ne vous méprenez pas. Le fait que les preuves soient maigres ne veut pas dire que ça n’existe pas et il y a beaucoup d’exemples dans l’histoire de la science où les preuves étaient très maigres et finalement, finalement ça s’est avéré être vrai. « Un des meilleurs exemples (dit-il en citant son propre livre !) est bien sûr la dérive des continents. » Si vous vous souvenez, Alfred Wegener, un éminent géologue allemand, croyait que les continents s’étaient éloignés et c’est pour cela que l’Amérique du Sud a l’air de s’emboîter si bien avec l’Afrique. Personne ne le croyait, on le prenait pour un fou. Les physiciens disaient « je n’ai jamais entendu une telle ânerie » et puis, en fin de compte, les preuves sont apparues et il s’avéra qu’il avait vu juste. Le très grand Lord Kelvin, un des plus grands physiciens de tous les temps, a vraiment eu de fausses idées sur l’âge de la terre. C’est parce que ses idées sur la température étaient erronées. Il ne savait rien de la radioactivité. Ainsi, les scientifiques peuvent être vraiment opposés à certaines idées et puis finalement se tromper, l’un des plus beaux exemples - et je l’adore - est Newton lui-même. Quand Newton a avancé ses idées sur la gravité, puis-je vous rappelez ce que Leibniz disait, à savoir « chaque corps physique exerce une force d’attraction sur les autres. Vous pouvez ne pas le croire monsieur mais vous et moi nous attirons mutuellement ! » comme le fait le reste du public. Ces verres sont attirés entre eux par une force proportionnelle à leur masse et inversement proportionnelle au carré de la distance entre eux. Et quand cela arriva, Leibniz le grand physicien allemand dit « une occulte propriété insensée que je ne pourrai jamais élucider, peut-être même un esprit, pour ne pas dire dieu lui-même, était à l’œuvre pour l’expliquer. » Et Newton dit « vous savez, c’est difficile, et il est inconcevable que la matière brute inanimée puisse, sans modification ou autre chose de non matériel, agir et influencer une autre matière sans support matériel. » Et il continua mais je ne vous livrerai pas l’entière citation « c’est tellement absurde que je crois qu’aucun homme ayant un sens philosophique puisse tomber là-dedans mais la gravité doit être causée par un agent car c’est ce que montrent les preuves. » Alors c’est vraiment là... toute la question, il s’agit des preuves.

Maintenant je crois qu’aucun de vous ne veuille nier les corps - nous ne comprenons toujours pas vraiment la gravité à ce que j’en vois - ces corps, vous et moi sommes attirés les uns les autres par nos poids. Vous plus que moi, vous êtes plus lourd que moi ! C’est réciproque. C’est absolument surprenant et quand vous en arrivez à des choses remarquables comme la mécanique quantique, c’est vraiment surprenant de toutes les manières qui soient mais il faut être prudent. Il y a eu tellement d’affirmations et l’une des plus célèbres est, si vous vous souvenez, celle de Benveniste qui a publié un article dans Nature disant que bien qu’une substance particulière ait été diluée tant de fois qu’il n’en reste plus aucune molécule dans l’eau, cette substance pouvait encore avoir un effet et que la mémoire résidait dans l’eau. Il a été montré que c’était faux et donc, encore une fois, toute la question tient dans les preuves. Tout ce que je peux dire en regardant la littérature et en écoutant la remarque d’Irving Langmuir c’est que toutes les études en relation avec la perception extrasensorielle et la télépathie tombent merveilleusement dans la catégorie de la science pathologique. Tout petit effet, non répétable, beaucoup d’excuses de la part de ceux qui ne peuvent le refaire et bien sûr, cela va à l’encontre de l’intuition qu’il se passe quelque chose dans le cerveau. Tout biologiste ou physicien qui y pense dirait que c’est hautement invraisemblable. Ca ne veut pas dire que ce n’est pas vrai. Comme je continue à le dire, il y a eu beaucoup de cas dans la science où l’on pensait les choses fausses et qu’elles se sont avérées vraies.

Pourquoi les gens croient-ils en ces choses ? Et bien, il y a tant de coïncidences. Vous savez, vous recevez un coup de téléphone et vous dites « mince alors, je pensais justement à ... ». J’ai une amie, Pat Williams, qui affirme assez souvent qu’elle sait quand je vais l’appeler mais des coïncidences arrivent et ce n’est pas là le problème. Je crois qu’une grande part de la confusion vient de ce que j’appellerais la confusion « Clever Hans ». Laissez moi vous parler de Clever Hans. Cela remonte à plus de 100 ans. Il y avait un aristocrate russe appelé William Von Osten qui tenait beaucoup à montrer que les animaux étaient beaucoup plus intelligents que les gens ne le pensent. Il acheta un cheval qu’il entraîna à résoudre des problèmes mathématiques en tapant du pied et il voyagea à travers le monde avec ce cheval, Clever Hans, pour montrer comme cet animal était intelligent. Oh, c’était impressionnant ! Mais arriva un scientifique appelé Oscar Vogt qui dit « c’est très étrange, je vais préparer une série de tests pour voir si Hans est aussi intelligent que je le crois. » Quand il posa à Hans une série de questions auxquelles Von Osten ne connaissait pas la réponse, le cheval fut très mauvais et il s’avéra que si on lui mettait des œillères pour qu’il regarde l’ardoise et qu’on lui demande de taper... mauvaises nouvelles. Il s’avéra que le cheval avait appris à regarder la tête de Von Osten qui bougeait très légèrement comme cela -avez-vous vu mes sourcils se lever ? Les chevaux sont très sensibles aux sourcils apparemment et c’est comme ça que Clever Hans savait réfléchir. Je pense qu’il faut, avec ces expériences, être très très très prudent sur l’erreur expérimentale, l’influence de la recherche et, bien qu’il m’ait fallu 10 mn et 36s pour en parler, ma position est aussi simple que cela : il n’y a aucune preuve pour soutenir l’idée que les pensées peuvent être transmises d’une personne à un animal, d’un animal à une personne, d’une personne à une personne ou d’un animal à un animal. Merci beaucoup.

Edward Nugee : C’est admirablement bref et nous fait un peu avancer dans notre programme. Rupert, vous avez une demi-heure maintenant pour convaincre, sinon le Pr. Wolpert, du moins ceux qui n’ont pas d’idées préconçues.

Rupert Sheldrake : Merci. Eh bien, Lewis Wolpert et moi sommes d’accord sur une chose : la science est basée sur des preuves. Il pense qu’il n’y a aucune preuve convaincante de la télépathie. Bien sûr cela dépend de la facilité avec laquelle on peut convaincre quelqu’un. Il y a beaucoup de créationnistes qui pensent qu’il n’y a aucune preuve convaincante pour l’évolution. Si vous avez l’esprit étroit et que vous êtes persuadé d’avoir raison, aucune des preuves ne fera la plus petite différence. Je pense que la vrai question est : quelles sont les preuves de la télépathie ? Et c’est ce dont je vais vous parler.

Personnellement, je pense qu’il y a beaucoup de preuves persuasives pour la télépathie et que les expériences qui ont été menées pour le prouver sont loin d’être pathologiques. Elles ont été réalisées, en grande partie, par des gens qui n’avaient pas de subventions... ils ont rencontré tout un tas d’obstacles sur leur chemin. Ce ne sont pas des gens appartenant aux institutions scientifiques le plus souvent et il me semble qu’il s’agit plus de science héroïque que pathologique. De toute façon, il y a différentes catégories de preuves. Pour moi, la plus importante et la plus convaincante est le fait qu’autant de gens pensent avoir vécu des expériences télépathiques. En effet, selon des études anglaises, européennes, américaines et d’un peu partout dans le monde, la plupart des gens croient qu’ils ont vécu ces expériences. Maintenant, certains diront, comme Lewis Wolpert, qu’en réalité c’est une illusion, que ce sont des coïncidences que les gens prennent pour de la télépathie. Leur mémoire leur a joué des tours, les faisant oublier quand ils ont tort et se souvenir quand ils ont vu juste et ainsi de suite. Mais le fait est que des millions, des centaines de millions, en fait, des milliards de gens rationnels, tout à fait normaux croient qu’ils ont eu ces expériences. Auraient-ils tous tort et se feraient-ils des illusions si facilement ?

Deuxièmement, il y a eu beaucoup de recueils de cas, d’histoires d’expériences télépathiques. Elles sont généralement rejetées dans leur intégralité comme étant anecdotiques. Une anecdote est par définition une histoire non publiée. En grec « an » signifie « non » et « ekdot » publié. Beaucoup de branches de la science sont basées sur l’expérience. C’est le point de départ de la science. On ne peut pas le nier et il y a eu beaucoup de recueils de cas et si vous rassemblez des centaines d’anecdotes et qu’il y a beaucoup de gens qui ont vécu la même expérience... les anecdotes deviennent de l’histoire naturelle. J’ai moi-même des bases de données avec plus de 5000 cas et c’est la même histoire que vous entendez encore et toujours. Il pourrait y avoir des antécédents où les gens croyaient et se trompaient, néanmoins il y a une quantité énorme de ce genre de preuves.

Mais d’un point de vue scientifique, pour écarter l’objection manifeste qui a été soulevée depuis le tout début de la recherche sur la télépathie, à savoir qu’il ne s’agit que d’une histoire de coïncidences, vous devez mener des expériences pour réellement estimer la probabilité des coïncidences. Et en 1880, avec la création de la Society for Psychical Research, des méthodes statistiques ont été appliquées à cette recherche en commençant par le grand physicien sir William Barett. En réalité, ce fut l’un des premiers champs de la science où les statistiques furent réellement utilisées dans le cadre de recherche expérimentale. La recherche psi a en fait ouvert la voie à beaucoup de sciences à venir. La preuve statistique est importante car le seul moyen qu’on ait d’affirmer qu’une chose est une coïncidence est de connaître sa probabilité de se produire. On peut alors comparer ce qui se produit réellement par rapport à ce que l’on s’attend à obtenir par hasard.

Je vais vous parler maintenant principalement de la recherche expérimentale sur la télépathie qui se décline classiquement en 4 types. Le premier type comprend les expériences de divination de cartes développées par sir William Barrett. Si on se base sur une revue récente de toutes ces premières publications, il y a eu 186 articles publiés décrivant 3 600 000 essais. Cela donne, tout réuni, les résultats que vous voyez... sur l’ensemble des articles publiés dans des revues. Il y a 186 articles, plus de 30 investigateurs... la signification statistique est astronomique. P égal 1 fois 10^(-21) vous pouvez exprimer par cette formule la part de la chance, le résultat cumulatif étant dû au hasard. C’est basé sur une technique, largement utilisée en médecine appelée « meta-analyse » où l’on combine les résultats de nombreuses études différentes. C’est sur cette base que l’Institute for Clinical Excellence évalue l’efficacité clinique. C’est une sacrée référence en science qui permet de combiner différents types de données. De toute façon c’est la conséquence de la combinaison de tous ces articles. Le résultat est répétable. Il est vrai que dans le cas de la divination de cartes, on obtient un résultat plutôt minime mais quand un résultat minime est répété des centaines, des milliers, dans ce cas-ci, des millions de fois, cela devient très significatif.

La seconde sorte d’expériences sur la télépathie est la transmission de dessins. Beaucoup de gens ont fait des tests où une personne fait un dessin et une autre personne dans une autre pièce ou une autre ville doit essayer de reproduire ce dessin. Il y a eu des réussites spectaculaires avec ce genre d’expérience. Le résumé le plus célèbre est celui de l’écrivain américain Upton Sinclair qui a publié un livre intitulé Mental Radio en 1930. Ca a été un grand best-seller. Il est difficile de quantifier les similarités même si elles sont frappantes aussi cette voie n’a, dans l’ensemble, pas été poursuivie par les parapsychologues.

Dans les années 60, un nouveau genre de recherche a vu le jour en parapsychologie expérimentale impliquant des tests sur les rêves télépathiques. Beaucoup de gens ont vécu des expériences télépathiques en rêve et dans ces expériences, les gens venaient dormir dans un laboratoire. Quand ils commençaient à rêver, ce qui était mesuré par les mouvements rapides oculaires, un expérimentateur dans un bâtiment différent assez éloigné du rêveur regardait une image choisie au hasard et se concentrait pour voir s’il pouvait transmettre cette image au rêveur. Ces expériences ont donné des résultats positifs et hautement significatifs mis ensemble. Je vais vous montrer les résultats, une méta-analyse des données sur le rêve télépathique, qui ont été obtenus entre 1966 et 1973. 25 études publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture, 450 essais, une signification statistique de 1,3x10-8 ou si vous préférez, 75 millions de chances contre 1 que ce ne soit pas dû au hasard. Et voici maintenant les résultats des tests individuels. Voici des graphes, le seuil de confiance est de 95 %, que l’on voit ici. Certains étaient en fait, en dessous du hasard, d’autres au même niveau mais la plupart étaient au-dessus du hasard. Et si on les combine tous, en utilisant des techniques statistiques standard, voici le résultat là avec un graphe qui montre que c’est significativement au-dessus du hasard. Il est faux de dire que ce n’est pas réplicable. La plupart le sont. Il y en a certainement quelques-uns qui n’ont pas suivi le modèle général. C’est très courant en science. C’est certainement le cas dans beaucoup d’essais médicaux, c’est pourquoi on utilise cette technique. Peu d’expériences marchent de la même façon à chaque fois. Peut-être que cela arrive dans les salles de classe mais dans la vraie science aux Frontières de la Recherche, c’est plus confus et ce genre de chose est assez normal dans beaucoup de domaines scientifiques.

Puis, il y a eu le développement d’une nouvelle sorte d’expérience, les tests télépathiques « Ganzfeld », qui ont eu lieu depuis les années 1970 dans les laboratoires de parapsychologie. Dans ces tests, le sujet est couché dans une pièce dans un état de privation sensorielle léger avec des moitiés de balles de ping-pong sur les yeux, un bruit blanc dans les écouteurs, une lumière rouge, une atmosphère détendue pendant que quelqu’un dans une autre pièce ou un autre bâtiment regarde une photo ou un vidéoclip, choisi au hasard parmi un groupe de photos ou de vidéos, la question est alors : le sujet peut-il dire, identifier parmi 4 images qui lui sont montrées à la fin, laquelle est celle que l’autre personne regardait. Si ce n’était que de la devinette, le taux de réussite serait de 25 %. Et bien, les expériences Ganzfeld conduites entre 1974 et 1985 ont été passées en revue en 1985 avec ces résultats. 25 études publiées, 762 essais... globalement la signification statistique (que vous voyez là) est de mille milliards contre un. Voici le résultat des études individuelles. Une fois encore, comme pour les essais sur le rêve télépathique, il y en a eu des négatifs et des sceptiques disent « ça n’est absolument pas réitérable, untel a obtenu des résultats négatifs. » Vrai, mais si vous regardez le schéma entier, la signification totale est donnée ici et vous voyez que c’est au dessus du seuil de hasard. Encore une fois c’est un assez petit résultat mais néanmoins, c’en est un. Si vous regardez les effets de l’aspirine dans la prévention des crises cardiaques, vous verrez des résultats beaucoup plus petits que ceux-là et ce sont des procédures médicales déjà recommandées.

En 1985, ces études furent passées en revue par un certain nombre de personnes qui s’autoproclamaient « sceptiques éclairés ». Ce sont des gens qui ont réellement étudié ces expériences, ils ont émis un certain nombre de critiques tout en admettant que le résultat était là... il se passait quelque chose. Ils ont avancé un certain nombre de critiques que les parapsychologues ont ensuite tenté de contrer en automatisant la procédure et en excluant diverses choses qui auraient pu mener à des fuites d’information. Bien évidemment, l’effet « Clever Hans » est connu depuis le tout début de la parapsychologie et tout cela se passe dans des pièces séparées. Ainsi il n’y a aucune possibilité de signaux subtils. Toutes ces expériences font l’objet d’un examen minutieux de la part de sceptiques extrêmement hostiles et irréprochables qui sont prompts à se jeter sur la moindre imperfection. C’est probablement le champ de recherche le plus rigoureux et le plus lourdement surveillé de toute la science. Les sceptiques ont relevé quelques points faibles éventuels et, tenant compte de ça, les tests d’auto-ganzfeld furent créés. Passés en revue en 1977, ils ont donné ces résultats. Dans 6 laboratoires... presque 2000 essais... et voici la signification... voilà les études détaillées et les résultats combinés. Cela inclut les tous premiers tests jusqu’en 1985. Les 10 tests les plus récents sur le Ganzfeld, dans une revue publiée en 2001, montrent de nouveau un résultat significatif, pas aussi important mais montrant une grande probabilité que ce ne soit pas du hasard.

Bien qu’il me semble que ce genre de preuves recueillis par les parapsychologues grâce à des recherches menées en laboratoire soit assez impressionnantes et même convaincantes, elles ont pourtant un grand désavantage, celui d’être basé sur des situations extrêmement artificielles. En voulant être scientifiques, beaucoup de ces expériences se sont trop éloignées de la télépathie de la vie courante. En particulier, dans la vie courante, la télépathie se produit la plupart du temps entre personnes qui se connaissent bien. Cela arrive généralement entre partenaires, entre mère et enfant, jumeaux, meilleurs amis, parfois entre thérapeute et patient s’il y a transmission d’un lien émotionnel et ainsi de suite. Ca n’arrive pas entre étrangers dans la vraie vie ou du moins, si cela se produit, c’est très rare. Pour commencer, dans ces expériences de laboratoire, la manière typique de procéder et de demander à un couple d’étrangers (généralement des étudiants à l’heure du déjeuner) de deviner des cartes choisies pour leur absence de signification émotionnelle dans des pièces séparées. Ce qui me surprend, c’est qu’ils aient obtenu des résultats aussi positifs. Personnellement, je ne me serais pas attendu à des résultats aussi positifs que ceux que l’on vient de voir avec de si mauvaises conditions pour la télépathie. Dans un certain sens, je crois que les parapsychologues se sont fait du tort à eux-mêmes en travaillant avec des conditions si peu naturelles et autant éloignées de la réalité. Cependant, il y a eu des études expérimentales sur la télépathie dans des conditions beaucoup plus naturelles. Une que j’apprécie plus particulièrement, en fait c’est la toute première que j’ai pu lire, a été menée par Sir Rudolph Peters qui était professeur de biochimie à Oxford. Puis il est venu à Cambridge où je l’ai rencontré quand j’ai travaillé au Département de Biochimie de Cambridge. Un jour, dans le salon de thé du laboratoire, le sujet de la télépathie a été lancé et, à cette époque, j’étais un sceptique primaire standard et j’ai dit : « ce ne sont que des sottises, il s’agit de coïncidences ou d’illusion etc... » Sir Rudolph, qui était un collège très intelligent et charmant, dit « eh bien, je n’en suis pas si sûr. » Il a ajouté « j’ai examiné un cas qu’un ami a trouvé » et il me l’a raconté. C’était une mère qui vivait à Cambridge avec son fils, un attardé mental profond. L’histoire est parvenue jusqu’à Sir Rudolph par le biais d’un de ses amis ophtalmologiste. Ce garçon avait une très mauvaise vision. Quand il l’examina, le gamin eu de brillants résultats au test de la vue ce qu’il ne pouvait comprendre. Il fit sortir la mère de la pièce et le score du gamin chuta. Il n’y arrivait pas sans sa mère. Ils firent ensuite d’autres tests et trouvèrent que le garçon pouvait réussir toutes sortes de choses si sa mère était là. Bien sûr ils pensèrent que c’était dû à l’effet « Clever Hans ». Alors ils mirent la mère dans une autre pièce et ça continua à marcher. Puis, ils firent une série d’expériences contrôlées depuis le laboratoire de Cambridge jusqu’au laboratoires de Babraham, à environ 5 miles de Cambridge, où l’on montrait à la mère une série de cartes avec des lettres ou des nombres, dans une séquence aléatoire et à l’autre bout du fil on disait au garçon quand l’essai commençait et il devait alors deviner quelle lettre ou chiffre c’était. Tout fut aussi enregistré sur bande au cas où quelqu’un aurait répliqué que des signaux subtils passaient par le téléphone. Les résultats de cet essai furent très différents des résultats d’essais de laboratoires de parapsychologie normaux. Voilà les 479 essais impliquant des nombres, le taux de réussite dû au hasard pour des nombres de 1 à 10 est de 10 %. Il a obtenu un score de 32 %... la signification est là... 1x10-27 et avec les lettres, 163 essais... le taux dû au hasard est de 4 % car il y a 26 lettres. Score réel 32 % (10-75). Ce sont des résultats incroyablement significatifs, beaucoup plus impressionnants que la parapsychologie de laboratoire standard. Ca n’est pas un cas isolé. La littérature de recherche psychique est pleine d’études de ce type. Personne n’a jamais relevé de point faible dans cette étude. Ils l’ont simplement ignorée et sir Rudolph Peters était très enthousiaste lorsqu’il m’en a parlé. (Cela a été publié dans un journal à comité de lecture). Il a dit : « aimeriez vous écouter les bandes pour voir si vous pouvez détecter un bruit de fond ? » Je les ai écouté... Je ne pouvais pas... il n’y avait aucun signe... Ca a été examiné par des illusionnistes et des magiciens professionnels. Personne n’a rien trouvé. Alors quelles ont été les suites ? C’est resté dans l’ombre comme la plupart des recherches à ce sujet car cela n’allait pas dans le sens du courant de la littérature scientifique, parce que c’est un domaine tabou. De toute façon, c’est l’exemple d’une étude qui montre, il me semble, des résultats assez nets.

J’ai moi-même mené des recherches dans des domaines plus proches des phénomènes de la vie quotidienne. En collectant un grand nombre d’histoires et en faisant des enquêtes, j’ai essayé d’identifier quels sont les domaines les plus courants où les gens vivent des expériences télépathiques et j’ai essayé de mettre au point des expériences pour le tester dans la réalité ou dans des conditions les plus proches possibles de celles de la vie quotidienne. On dit très couramment que les mères sont télépathes avec leur bébé et des mères qui allaitent prétendent être physiologiquement télépathes dans le sens où leur lait coule, leurs seins commencent à suinter si elles sont loin de leur bébé à faire, par exemple les courses dans un supermarché alors que le bébé a besoin d’elles. Ca n’avait jamais été étudié alors j’ai monté un essai comparatif où l’on a surveillé la perte de lait chez 9 mères allaitantes sur une période de 2 mois. Nous avons déterminé exactement quand leur lait coulait et avons également surveillé quand le bébé se réveillait, ils étaient à plusieurs kilomètres, pour voir si la perte de lait était corrélée avec les réveils du bébé. Ca l’était... elles n’avaient pas toujours raison mais la probabilité que ce soit une coïncidence était d’un milliard contre un. Aussi, vous pourriez penser que ce ne sont que des rythmes synchronisés. Eh bien ça ne l’était pas, ça ne suivait pas de schémas particuliers mais si vous analysez les statistiques pour éliminer tout rythme possible, vous obtenez toujours un résultat significatif. Beaucoup de mamans affirment en avoir fait l’expérience... les données montrent que cela semble se produire, davantage d’études sont certainement nécessaires mais voici un exemple de télépathie quotidienne qui semble être corrélée avec ce qui se passe.

Probablement le type le plus courant de télépathie manifeste dans le monde moderne est la télépathie en lien avec les appels téléphoniques comme l’a déjà mentionné Lewis Wolpert et la réponse habituelle est exactement celle qu’il a donné : « c’est juste une coïncidence... Vous vous souvenez quand vous avez vu juste et vous oubliez les millions de fois où vous vous êtes trompé et qu’il n’y avait rien. » J’ai fait des études qui montrent que c’est de loin le genre de télépathie le plus répandu du monde moderne. Les enquêtes montrent que pour une population moyenne, 80 % des gens affirment avoir fait l’expérience de penser à quelqu’un qui les a ensuite appelé d’une façon apparemment télépathique ou d’avoir appelé quelqu’un qui leur a dit « c’est marrant, je pensais justement à toi » Combien de personnes ici, pour voir, ont vécu ce genre d’expériences avec les coups de téléphones ? Eh bien, je dirais que c’est assez proche de la moyenne nationale. Maintenant, pouvons-nous ne pas en tenir compte si facilement ? Cet argument facile qui a régné en sciences depuis 100 ans, depuis l’invention du téléphone n’a pas un soupçon de preuve en sa faveur. Personne n’a jamais fait de tests. Bon, c’est très bien d’avancer une hypothèse mais en science, émettre des hypothèses ne suffit pas. On doit les tester et il y a très peu de domaines scientifiques où les gens peuvent avancer des hypothèses sans aucune preuve et obtenir l’approbation universelle de la communauté scientifique. C’est un de ces domaines pathologiques de la science ordinaire, je pense, où il y a un déni de l’évidence, un refus des preuves et, en fait, une ignorance volontaire. Peut-on tout de même le tester ? Peut-on aller plus loin que de simples arguments de salon ? la réponse est oui, on peut faire des expériences sur la télépathie téléphonique et j’en suis maintenant, avec l’aide de ma collègue Pam Smart, qui est ici ce soir, à plus de 800 de ces tests.

Voici comment se déroulent ces expériences : nous trouvons des gens qui disent que ça leur arrive, nous leur demandons de nommer 4 personnes avec qui cela serait susceptible de se produire, ce sont habituellement des amis proches ou des membres de la famille et ensuite ils restent assis à la maison. Ils sont filmés - le téléphone posé sur une table devant eux. Ce sont des fixes car, bien sûr, tous les mobiles ont des écrans d’identification du correspondant. Ils savent qu’ils vont recevoir un appel vers disons 10 h. A 10 h le téléphone sonne, c’est une de ces 4 personnes. Avant de décrocher, ils doivent deviner de qui il s’agit. Ils n’ont aucun moyen rationnel de le savoir car on l’a choisi au hasard 10 minutes plus tôt. Ainsi, c’est une démarche randomisée. La personne est à des kilomètres. Il n’y a pas d’effet « Clever Hans » en remarquant des signes de la tête ou quoi que ce soit d’autre... juste le téléphone qui sonne et ils doivent deviner qui. Au hasard, ils peuvent tomber juste une fois sur quatre soit 25 %. En réalité, le taux de réussite moyen est loin bien au dessus du hasard. Voici les résultats de nos expériences résumés sur cette feuille. Nos premières expériences n’étaient pas filmées et pouvaient, éventuellement, être ouvertes à la triche. Nous avions 63 sujets, moins rigoureux que les autres mais ici, le résultat dû au hasard est de 25 %, les vrais résultats : 40 %... significativité 4x10-16. C’est un résultat extrêmement significatif. Bien sûr, nous avons voulu éliminer la triche c’est pourquoi nous sommes passés à la version filmée et voici les résultats là. Les scores sont en fait plus élevés dans les expériences filmées que dans celles qui ne le sont pas : 45 % à 10-12 de signification. Ainsi ces expériences ont produit des résultats considérables. Elles sont actuellement reproduites dans 2 autres universités, Cape Town et Amsterdam. La télévision en a diffusé une version il y a quelques mois qui a été réalisé avec 5 personnes. Ils ont chois les Nolan Sisters, un groupe pop des années 80 car ils pensaient que si ils devaient faire des expériences à la télévision ce devait être avec des célébrités. Et bien les Nolan Sisters se sont bien débrouillées. Leur taux de réussite a été de 50 %, statistiquement significatif, et c’est passé sur Channel Five, certains d’entre vous l’ont probablement vu. Bien, maintenant la télépathie téléphonique, c’est assez facile de réaliser ces expériences. Elles font de bons projets scolaires mais maintenant je mène des expériences sur la télépathie par email.

C’est un phénomène similaire. Beaucoup de gens ont dit qu’ils pensent à quelqu’un et qu’ensuite ils reçoivent un message d’eux. Est-ce juste une coïncidence ? Le seul moyen de le savoir est de faire le test. Nous avons la même démarche pour les emailers potentiels. Ils sont choisis au hasard. Vous savez que vous allez avoir un message à un moment précis et juste avant, vous devez deviner de qui il s’agit. Le taux de réussite dû au hasard est de 25 %. Avec 50 participants dans des expériences non filmées, le taux de réussite est de 40 %, semblable à la télépathie téléphonique. Avec 5 participants dans des expériences filmées, le taux de réussite est de 46 %... encore une fois extrêmement significatif. Avec l’aide de Mike Lambert, cela a été mis en place sur internet sous une forme automatisée et vous pouvez mener cette expérience vous-même en allant sur mon site. Vous pouvez faire 10 essais en moins de 20 minutes. Tout ce dont vous avez besoin c’est d’amis qui acceptent d’être en ligne en même temps. Ainsi ce genre de recherche peut maintenant être testé par n’importe qui. Vous n’êtes pas obligé de me croire sur parole.

Je voudrais parler maintenant dans le temps qui nous reste de la télépathie des animaux. C’est extrêmement courant. Beaucoup de gens ont eu des expériences télépathiques avec des chiens ou des chats. Avec Pam Smart, nous avons fait des centaines d’expériences, filmé des expériences sur des chiens qui savent quand leur maître rentre à la maison. Ils se lèvent et vont attendre derrière une porte ou une fenêtre quand leur maître est sur le chemin du retour et nous avons montré que cela arrive même quand les gens rentrent à des moments aléatoires. Tout a été filmé, cela a été évalué de façon objective, cela arrive même quand ils prennent le taxi, ce n’est pas dû au hasard. C’est hautement significatif statistiquement et cela a été reproduit, plutôt à contrecoeur, par des sceptiques impatients de discréditer la chose et ils ont obtenus exactement les mêmes résultats. Je n’ai pas le temps de vous les montrer, étant donné mon temps limité, et je préfère vous parler maintenant des expériences que je mène actuellement sur un perroquet voyant qui vit à New York !

La propriétaire de ce perroquet a découvert qu’il captait ses pensées. Il semblait savoir ce qu’elle pensait. Il a un vocabulaire de 950 mots actuellement. C’est l’animal parlant le plus accompli au monde. Comme il a été maintenant prouvé que les perroquets peuvent parler de façon expressive. Ce perroquet fait des phrases et il capte ses pensées. Il interrompt même ses rêves quand il dort à côté d’elle. Il la réveille en commentant ses rêves ! La première fois que j’ai entendu ça, je n’y ai bien sûr pas cru. Je pensais que c’était loin du fin fond de tout ce que j’avais déjà pu faire ! Je suis allé la voir à Manhattan, à New York où elle habite. Nous avons de simples tests où je lui ai demandé de regarder des images dans une autre pièce et le perroquet disait ce qu’elle regardait. Je ne voyais aucun moyen possible ou imaginable de tricher. Alors, nous avons mis au point une expérience filmée avec toute une série d’images scellées dans des enveloppes cachetées dans un ordre aléatoire. Elle les ouvrait dans une pièce avec une caméra. Dans une autre pièce, le perroquet - sans personne d’autre, à un autre étage - était filmé tout le temps. Les transcriptions ont été faites indépendamment pour voir si il disait ce qu’elle regardait. Le taux de réussite était incroyable. En 71 essais, il a eu raison 23 fois, 32 % Il y avait 19 mots possibles. Ce résultat est énormément supérieur au hasard et je vais vous montrer une vidéo qui vous montrera l’atmosphère de cette expérience particulière. [La vidéo défile... à partir de là la seule voix est celle du perroquet. C’est difficile à croire, car cela sonne comme Amy... car il a un accent américain, il y a des sous-titres pour que ce soit plus clair. Celle là est obscure... vous verrez en gros plan, pourtant, qu’il y a la tête d’un type derrière la vitre de la voiture. Fin de la vidéo]

Bien, il me reste peu de temps et je crains de ne plus pouvoir en parler en détails mais je dois juste préciser que ces expériences ont été évaluées et transcrites séparément par trois personnes différentes. Les statistiques ont été faites par un statisticien indépendant, un professeur de statistiques d’Amsterdam, et tout a été décrit et publié dans un journal à comité de lecture. En fait, cela sort aujourd’hui dans le Journal of Scientific Exploration. J’ai amené des copies des articles sur les expériences filmées de télépathie téléphonique, d’un chien qui sait quand son maître revient et celui-ci, qui sera disponible par la suite. Il n’y en a pas assez pour tout le monde mais si quelqu’un est particulièrement intéressé par les détails techniques, vous pouvez les lire ici à votre guise.

Bien je n’ai plus le temps et j’aurai pu en dire beaucoup plus mais j’espère que j’en ai dis assez pour montrer qu’il y a en réalité plutôt beaucoup de preuves de la télépathie. Cela ne peut pas convaincre les gens qui ne veulent pas croire à la télépathie ou qui sont convaincus que c’est impossible car, par définition, toute preuve doit être défectueuse, frauduleuse ou je ne sais quoi d’autre mais pour beaucoup de gens qui sont plus ouverts d’esprit, je pense qu’il y a vraiment de quoi faire et que ce que nous voyons ici est de la science normale qui procède avec des conditions plutôt défavorables mais qui procède de façon normale avec des hypothèses, des tests, des preuves, des critiques, des techniques perfectionnées et ainsi de suite. Bien, je finirais en le répétant encore une fois. Je pense qu’il y a beaucoup de preuves de télépathie de toutes sortes dont des preuves expérimentales dans des conditions bien définies.

Edward Nugee : Avant de laisser la parole au public, nous allons donner à Lewis Wolpert l’opportunité de reprendre de façon critique ce qu’il a entendu.

Pr. Lewis Wolpert : Bien c’est difficile de faire une revue critique sans prendre chaque cas séparément. Il me semble, en tant que scientifique, qu’il est un peu étrange que les gens qui travaillent dans ce champ de recherche ne fassent qu’apporter davantage d’exemples. Ils ne font absolument aucun effort pour comprendre ce qui se passe. Vous voyez, tout scientifique normal dirait : « prenons notre meilleur cas de télépathie ». Disons que c’est le téléphone. « Maintenant, essayons de comprendre ce qui se passe. Par exemple, quelle est l’influence de la distance ? Qu’est-ce qui se passe si je triche réellement et pas les autres ou seulement la personne que j’ai désigné, la personne finira t’elle par savoir ? » En d’autres termes, essayer de falsifier les hypothèses.

Ca ne se passe pas comme ça et, voyez-vous, mon embarras vient des articles que j’ai en face de moi Rupert. Devant moi, un article de Richard Wiseman, Matthew Smith et Julie Milton réalisé en fait avec votre chien... (désolé, pas de Pam Smart dans les collaborateurs) avec votre chien Jaytee, dont vous prétendez qu’il sait quand (il me semble que c’était vous) quand vous rentrez à la maison et leur analyse du comportement du chien Jaytee montre que le chien n’en avait aucune idée. Il peut sortir pour toutes sortes de raisons comme, vous savez, quelqu’un qui passe, un chat dans l’arbre voisin. Il n’avait aucune idée de quand vous rentriez à la maison. Et voilà quelqu’un qui essaye de reproduire votre expérience et prouve tout simplement qu’elle est fausse. Maintenant, je suis désolé, je ne travaille pas dans ce champ de recherche mais c’est le genre de problèmes que nous les scientifiques...

J’ai un autre article ici de Julie Milton et Richard Wiseman qui est une méta analyse des tests de perception extrasensorielle des médias, une méta analyse du genre dont Rupert vous a parlé, en regardant toutes les études et en représentant un point... nous aimons bien utiliser des grands nombres, montrant environ 1.5 million d’essais. L’analyse montre qu’il n’y a rien. Maintenant, la seule façon, bien sûr, de résoudre ça est d’examiner ces choses. Vous savez, je crois que vous devez comprendre que si la télépathie existait réellement, la neuroscience écarquillerait les yeux, serait éblouie. Ils travailleraient tout de suite dessus. Ce serait excitant au-delà des mots. Les scientifiques ne sont pas aussi bornés que vous semblez le croire. Si vous prenez mon propre champ de recherche, par exemple, nous sommes tellement embourbés dans les détails que vous pourriez parfois mourir d’ennui... Je le pense vraiment. C’est technique... de trouver un nouveau phénomène qui pourrait ouvrir un tout nouveau monde... vous sauteriez dessus illico. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait ? Tout simplement, il n’y a pas de bon système expérimental qui vous donne des résultats fiables. Je sais que Rupert vous a donné tous ces nombres de centaine de millions de chances contre le hasard. La seule approche serait d’essayer de faire répéter ces expériences par d’autres gens et je pense, quand par exemple Rupert y va de son anecdote personnelle... Je suis vraiment désolé, je ne prends pas les anecdotes personnelles au sérieux. Désolé, ce n’est pas comme ça que fonctionne la science. Désolé, vous croyez en fait... laissez moi vous donner une de vos anecdotes personnelles. Quand vous êtes à 400 miles à l’heure en avion, pensez vous qu’il y a une force qui vous pousse en avant ? Oui ou non ? Allez ne soyez pas timides... oui ou non ? Il n’y en a pas, vous le savez. La force cause l’accélération pas le mouvement. Alors votre anecdote... vous diriez tous « bien sûr qu’il y a une force, c’est l’avion qui me fait avancer. C’est faux ». Alors l’anecdote, j’en ai peur, ne marche pas et je pourrais vous donner des millions d’exemples. Je suis vraiment désolé, ce n’est pas impressionnant. Et aussi quand Rupert dit « 186 articles ont été publiés dans la littérature scientifique » Quelle littérature scientifique ? La littérature parapsychologique. Maintenant je suis snob (et oui je le suis bien sûr) si c’était dans le British Journal of Psychology ou Science ou Nature ou les Transactions of the Royal Society, je le prendrais plus au sérieux et si c’était un vrai phénomène, ces journaux le publierait. Il n’en est pas question. Qu’en est-il de nous ? Pourquoi nous, les scientifiques, devrions nous être ennuyés de l’existence de la télépathie bien que nous ne puissions l’expliquer ? Vous savez, on ne comprend pas vraiment la mécanique quantique. J’ai une citation ici de fameux physiciens disant « oui, la mécanique quantique marche ». On ne le comprend pas vraiment. C’est juste une des choses avec laquelle il faut vivre et nous essayerons de l’étudier et je veux revenir aux gens qui, comme Rupert, travaillent dessus et n’essayent même pas de comprendre ce qui se passe. Ils ne veulent pas savoir l’importance de l’effet, ils ne veulent pas savoir qu’ils peuvent le compliquer, ils ne savent pas quelles barrières on pourrait dresser pour empêcher le transfert des pensées. Alors c’est juste un joli exercice spirituel pour que quelqu’un se sente vraiment mieux et quand on en arrive à celle de la mère de l’enfant, la chance...

j’aurai besoin de regarder ces statistiques car je répliquerai encore une fois que la probabilité de coïncidence est ici extrême... laissez moi vous dire... prenez une pièce, d’accord ? Ne croyez vous pas qu’il est remarquable que parmi un petit groupe de personnes, très souvent deux d’entre elles ont le même anniversaire ? Ne trouvez vous pas... vous trouvez ? Savez vous combien de gens il faut dans une pièce pour que la probabilité que deux d’entre vous aient exactement le même anniversaire soit d’un d emi ? Je parie que vous ne savez pas... 23... alors si vous voulez faire de l’argent, rassemblez 50 personnes et cela équivaut à ce qu’il y en ait deux dans cette pièce qui ont exactement la même date de naissance... vous ferez une fortune. Il en faut seulement 23. Si vous ne me croyez pas, prenez n’importe qui (comme je l’ai fait avec des étudiants) et laissez les écrire leur date de naissance dans un ordre aléatoire. Combien en moyenne doivent le faire avant qu’il n’y en ait deux qui aient la même date de naissance ? 23.

les coïncidences peuvent être beaucoup plus surprenantes que vous ne l’imaginez. Je trouve que l’exemple de l’enfant et la mère où l’enfant pourrait deviner les nombres exacts. Je pense que quelqu’un devrait regarder ça de façon très... Je veux dire, c’est un exemple remarquable mais il faudrait regarder plus en détails et pourquoi n’ont-ils fait aucun effort pour trouver ce qui cloche ou ce qui marche bien. Donc ce sont de charmantes histoires qui, je le regrette, me laissent entièrement non convaincu qu’il y ait quelque chose appelé perception extrasensorielle... désolé.

Rupert Sheldrake : Bien, j’ai remarqué pendant la diffusion du film sur le perroquet que Lewis ne regardait pas ! Ce film a été montré à la télévision... et au tout début de nos investigations, il en a fait de même. Ils ont demandé à un sceptique de commenter. Lewis est apparu sur l’écran et a dit : « La télépathie c’est de la foutaise... il n’y a aucune espèce de preuve que des personnes, des animaux ou des choses soient télépathes. » Les réalisateurs ont été surpris qu’il n’ait même pas demandé à voir la preuve avant de la commenter et je pense que c’est un peu comme le Cardinal Bellarmine et les gens qui ne veulent pas regarder à travers le télescope de Galilée. Je pense qu’on est ici au niveau de ne pas vouloir savoir - ce qui n’est pas de la vraie science. Je suis désolé d’avoir à le dire Lewis. Laissez moi aborder ces points particuliers.

Il a dit que dans les expériences sur le téléphone, nous n’avons pas pris la peine d’étudier les effets de la distance. Nous l’avons fait. Si vous lisez l’article, nous avons délibérément recruté des gens en Angleterre qui avaient des amis vivant en Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud. Nous l’avons testé à distance jusqu’aux Hébrides Extérieures, précisément pour voir si cela dépend de la distance. Non... la distance n’a aucun effet. On a regardé d’autres variables... familiers versus inconnus. Vous vous rappelez, je pense, que la télépathie se produit avec des gens familiers mais pas avec des inconnus, et ici, quand on compare les résultats des familiers et des inconnus, vous verrez qu’avec les familiers, le résultat tourne autour de 53 % hautement significatif. Les inconnus étaient au seuil du hasard. Il y avait un biais d’estimation. Les gens disent les noms des gens familiers plus que des inconnus et quand on corrige ça, voici les résultats. C’est toujours, cependant, très significatif cette différence entre les familiers et les inconnus. Ca c’est pour la télépathie téléphonique et par email. En fait, nous étudions actuellement ces seules variables. Elles sont toutes dans ces articles publiés que vous êtes invités à amener à la maison après.

Maintenant, venons en au cas du chien médium, Jaytee. Ce chien appartient à Pam Smart qui est là ce soir - ce que nous avons trouvé dans nos expériences c’est que le chien... voici certaines moyennes des expériences où le chien... voici les périodes de 10 minutes après le départ de Pam, là le nombre de secondes à la fenêtre évalué à partir d’une cassette vidéo par un tiers qui ne sait rien de l’expérience pour une mesure objective du temps passé à la fenêtre. Voici les 10 premières minutes de son retour vers chez elle à au moins 5 miles de loin. Voici les expériences de distance moyenne et voici les courtes. Le chien est allé quelquefois à la fenêtre alors qu’elle ne rentrait pas à la maison pour aboyer des chats ou regarder de l’agitation dehors ou des gens arrivant en voiture mais il est allé beaucoup plus à la fenêtre quand elle était sur le chemin du retour et il a commencé à attendre dans les 10 minutes avant qu’elle ne commence à rentrer, quand elle décide de rentrer ou quand elle reçoit un signal aléatoire sur un biper pour lui dire de rentrer. Il était hautement significatif qu’il se trouvait plus à la fenêtre lorsqu’elle était sur le chemin du retour et ce n’était pas l’histoire qu’il aurait attendu un certain temps puis qu’il serait allé ça et là car dans ces courtes expériences vous voyez qu’il restait longtemps à la fenêtre alors qu’au moment où elle sortait il n’y était pas. Ces résultats sont hautement significatifs, hautement reproductibles. Il y en a eu beaucoup.

Le cas de Richard Wiseman et des ses collègues en est un très intéressant. Wiseman est l’un des plus grands sceptiques médiatiques. C’est un sceptique éclairé dans le sens où il lit la littérature et sait ce qui se passe et fait réellement des expériences. Cependant, c’est un sceptique très engagé qui croit que ces choses sont fondamentalement impossibles et Wiseman a accepté de mener ces expériences avec Pam Smart. Il a inventé un critère de réussite ou d’échec pour le chien qui était qu’il devait aller à la fenêtre sans raison apparente pour Wiseman... la première expérience c’était 60 secondes. Puis il a modifié le critère pour le porter à 2 minutes sans raisons apparentes. Si le chien allait à la fenêtre sans raison apparente alors qu’elle ne rentrait pas à la maison, il échouait au test. Il a publié un article dans le British Journal of Psychology disant qu’il avait échoué au test. Voilà l’article. Il a fait un communiqué de presse. Il est notoire que la plupart de nos grands journaux sont des sceptiques invétérés (la plupart d’entre eux). Ils sont très crédules quand l’affirmation vient des sceptiques. Les journaux en étaient remplis. « Le chien médium échoue au test »... « Le chien médium n’arrive pas à mettre les scientifiques sur la piste » et ainsi de suite ! C’était à la radio, à la télévision... Le phénomène a été réfuté dans son entier et tout le monde l’a gobé (qui pourrait croire ça) et on a entendu une déclaration catégorique de Lewis. Pourtant, si vous mettez les données de Wiseman sur un graphique, ce qu’il n’a pas fait dans son article bien que je lui ai envoyé des graphiques avant qu’il ne le soumette, montrant que c’est un système auto-étayé, renforcé par un système de tabous et de préjugés, ce qui, je trouve, est une honte pour la science. Je pense que c’est un scandale, vraiment, que ce genre de comportements se perpétue dans le monde scientifique car cela discrédite la science dans son entier et il me semble qu’une des choses qui désillusionnent réellement les gens au sujet de la science c’est l’impression qu’il ne s’agit pas en fait de preuves... mais de dogmes et mon opinion est que la science a besoin de preuves et pas de dogmes et personnellement, je considère la télépathie comme une affaire type sur ce principe fondamental.

Edward Nugee : Merci beaucoup Lewis et Rupert et maintenant c’est à votre tour. Je vous demanderai de donner votre nom et dans la mesure du possible, de faire aussi court que vous le pourrez.

Eugene Belgaum ( ?) : Bonsoir M. le Président. Merci au Pr. Wolpert et à Rupert Sheldrake pour ces présentations vraiment vivantes. Je ne suis pas un universitaire. J’ai juste publié un livre sur ce que vous appelleriez la « science controversée ». Il s’appelle Why we exist. Pour que les choses soient claires, je dirai que je crois en l’existence de la télépathie et je crois qu’elle a été prouvée scientifiquement. Je me ferai l’écho des propos de Sheldrake. Si les scientifiques maintiennent le dogme, la science court le danger d’être court-circuitée, tout comme une organisation religieuse car les gens avancent avec leur propre bon sens et leur propre intelligence. Laissez moi vous citer très brièvement ce que Robert Jastro (et c’est dans mon livre), un astronome qui a fondé l’Institut Goddard des Etudes Spatiales de la NASA en Amérique, a dit sur ce genre de sujet. Il a dit : « les scientifiques ne supportent pasl’idéequ’unphénomène naturel ne puisse pas être expliqué. Il y a comme une religion en science qui dit que tout événement de l’univers peut s’expliquer de façon rationnelle. » M. le Président, vous nous avez demandé d’être brefs. Je ne vais pas poursuivre là-dessus mais ce genre de problèmes est devenu vraiment important et va au-delà des arguments habituels pour la bonne raison que nous sommes sur le point d’intervenir sur la nature même de nos êtres. Nous avons fait des recherches, nous décodons le génomehumain, nous parlons de clonage humain et il est temps de reconnaître que nous ne sommes pas seulement des entités physiques, peu importe le nom que vous voulez leur donner, des énergies ou... il y a des choses en l’être humain que nous ne comprenons pas et nous devons avoir une approche holistique envers notre existence pour nous informer alors que nous avançons avec ces expériences qui peuvent modifier la nature de notre être et la nature de notre environnement. C’est le message essentiel de mon livre. Merci beaucoup.

Henrietta Dobson : Rupert vous avez dit que c’est un sujet tabou et c’est pourquoi il n’est pas beaucoup accepté par la communauté scientifique. Pourriez-vous en dire un peu plus sur la raison de ce tabou ?

Rupert Sheldrake : J’espère que Lewis aura aussi quelque chose à dire parce que... je pense que c’est un sujet tabou. Il est extraordinaire que les scientifiques qui prétendent être rationnels ou rationnalistes deviennent extraordinairement irrationnels lorsqu’il s’agit de télépathie. La confiance en les preuves part aussitôt en fumée. Cela réveille souvent de profondes émotions et je me demande souvent pourquoi la possible existence de la télépathie dérange autant les gens. Pourquoi est-ce quelque chose de si profondément dérangeant ? Je crois que les raisons sont historiques. Elles remontent au moins au siècle des lumières où la volonté était de faire avancer la science et la raison et de rejeter la religion et la superstition, la crédulité, le folklore etc... Ainsi la télépathie, à cette époque on n’appelait pas ça télépathie, mais d’une certaine façon, ces phénomènes psychiques ont été rejetés dans la catégorie superstition et depuis lors, les gens rationnels sont supposés ne pas y croire. Je pense que c’est pourquoi (en tant que fait sociologique) que vous ne trouverez pas d’articles sérieux à ce sujet dans les grands journaux ou sur les programmes horizon de la BBC car c’est inacceptable pour le discours rationnel et les gens instruits - pas seulement les scientifiques mais la plupart des diplômés universitaires - savent qu’ils sont censés faire partie de ce projet « d’éclaircissement » et, au moins en public, sont supposés nier la télépathie ou, du moins, de ne pas en parler. La sanction sinon est d’être considéré comme crédule, superstitieux ou stupide et personne ne veut perdre son rang intellectuel. Alors je pense que ce tabou a été établi assez tôt et qu’il est toujours en place depuis lors. Si vous regardez les controverses de la fin du 19ème siècle, vous verrez que ce sont les mêmes qu’aujourd’hui, le même type d’arguments. Les gens pour disaient « voici les preuves ». Les gens contre « ce n’est pas possible, les preuves ne sont pas crédibles ». C’est très étrange en science comme des idées nouvelles sont tout à fait acceptables. Par exemple, David Deutsch, un physicien d’Oxford a écrit un livre sur le voyage dans le temps. Il a aussi écrit un livre sur les univers multiples, l’idée qu’à chaque observation physique l’univers se divise et qu’il y a des milliards, des trillions, des quadrillions d’univers parallèles complètement inobservés. Il bénéficie d’une place respectable en physique à Oxford. Il n’y a aucune preuve de son postulat et cependant, c’est assez toléré en physique. Pourtant, au sujet de la télépathie, David Deutsch dit à peu près la même chose que Lewis Wolpert. « Ce sont des âneries, pas le moindre soupçon de preuves. ». Je sais qu’il n’a pas étudié les preuves mais pourtant la même personne peut avoir des théories complètement folles sur les univers paranormaux et malgré tout, ce tabou total de la télépathie coexiste au sein du même individu.

Personnellement, je pense que la télépathie n’est pas menaçante. Je crois que la télépathie est une aptitude naturelle des communautés d’animaux pour communiquer ensemble. Je pense que ça existe. Ma propre théorie, je n’en ai pas parlé faute de temps, ma théorie est que les membres d’un groupe ont ce que j’appelle un sens morphique qui les relie entre eux... des flopées d’oiseaux, des bancs de poissons. Je crois à un phénomène de champ. Les membres d’une communauté animale, lorsqu’ils sont séparés, restent connectés entre eux par ce champ qui s’étire au lieu de se briser... et chacun peut communiquer avec l’autre télépathiquement. Je pense que c’est un mode normal de communication animale. Pour finir, la nature de ce champ est, en réalité, assez proche d’un phénomène bien connu en physique quantique appelé « non-localité » où des particules faisant partie du même système quand elles s’éloignent, gardent une connexion non-locale... un changement chez l’une affecte instantanément l’autre indépendamment de la distance. Peu importe leur éloignement. Il n’y a pas de loi quadratique inverse. Quand Einstein a d’abord réalisé cette implication de la théorie quantique, il a cru que la théorie quantique devait être fausse car si elle était juste, cela impliquerait « a spooky action at a distance » (effroyable action à distance). Il s’est avéré que la théorie quantique est juste, Einstein avait tort et ces particules ou systèmes qui appartiennent au même système quand ils sont séparés conservent cette connexion non-locale. Des organismes qui appartiennent à un même groupe social ou un chien et son maître, des jumeaux, des parents, des mères et leurs bébés... peuvent s’éloigner. Je préfère ça. Si la théorie quantique est vraiment fondamentale, alors on peut voir des choses analogues, homologues même, au niveau des organismes. Dans la mesure où les gens ont des théories de la télépathie, c’est une des principales candidates. Je n’ai pas parlé des théories. Lewis a dit « il n’y en a aucune ». Il y en a plein, probablement trop, on ne manque pas de travaux théoriques dans ce domaine.

Romy Shovelton : Question pour Lewis. J’ai peur que vous ne vous soyez contredit vous-même en l’espace de deux minutes dans votre dernière intervention car vous avez dit que les « scientifiques normaux », comme vous dites, « essayeraient de trouver ce qui se trame » et puis vous avez dit que « nous savons que la mécanique quantique marche mais nous ne comprenons pas vraiment pourquoi et c’est accepté » et vous avez aussi dit plus tôt à ce propos « beaucoup de scientifiques ont fini par dire « nous avions toujours pensé que la vie était ainsi et finalement nous avons trouvé que nous avions tort » ». Alors ma question est : qu’est-ce qui pourrait vous faire changer d’avis ?

Pr. Lewis Wolpert : Je trouve que c’est une bonne question. J’y pense souvent en lien avec Dieu pour parler franchement. Un petit miracle aiderait l’affaire. J’apprécierais un système bien défini de la télépathie. Vous voyez ce qui est frappant c’est ce qui est transmis télépathiquement. C’est trivial à l’extrême. Qui vous appelle ? zzzzzzzz ! Est-ce si important pour maintenir la communication du groupe de savoir qui est au bout du fil ? La mère et l’enfant, ça je peux comprendre mais je dirais que la plupart de la communication télépathique est si ennuyeuse et si triviale qu’il serait difficile de voir pourquoi l’évolution l’aurait choisie. Ce qui me persuaderait serait si vous pouviez lire ce que je pense maintenant. Je vais penser à un nombre à 5 chiffres et je vais essayer de vous le transmettre et si Rupert arrive à lire ce numéro je suis prêt à retirer tout ce que j’ai dit ! Je veux voir la télépathie faire quelque chose d’intéressant... ne me dites pas qui va me téléphoner.

Rupert Sheldrake : Je pense à un nombre, voulez-vous le deviner ?

Pr. Lewis Wolpert : Non, je ne veux pas deviner votre nombre. Je veux juste dire qu’une des choses qui m’ennuient au sujet de la télépathie quand je déplore qu’elle ne soit pas étudiée, c’est quelle quantité pouvez vous transmettre. Oui, vous avez le choix entre quatre noms. Pourriez-vous transmettre une pièce de Shakespeare ? Pourriez-vous envoyer une lettre entière par télépathie ? J’aimerais que quelque chose d’intéressant soit transmis télépathiquement.

Edward Nugee : Tout le monde pourrait-il penser à un nombre à 5 chiffres ? Il y a 200 personnes dans cette salle. Il y a environ 90 000 nombres à 5 chiffres. Cela donne une probabilité de réussite de environ [ ?]. Bien si vous êtes concentrés et si Lewis l’est aussi... maintenant dites nous et nous verrons si quelqu’un a le même résultat !

Rupert Sheldrake : 56565

Dans le public : Je l’ai !

Edward Nugee : Quelqu’un a-t-il juste ? Bien ça fait 450 contre 1.

Question du public : Une question pour le Pr. Wolpert. D’après ce qu’a dit Rupert Sheldrake... il a utilisé deux mots « honteux » et « comportement », et je me demandais si vous voudriez bien commenter ce que vous pensez à propos de ce que j’ai lu, mais je ne suis pas sûr que ce soit vrai, que vous ne croyiez pas, en quelque sorte, à la dépression jusqu’à ce que vous en souffriez vous-même. Je me demandais si vous avez maintenant l’esprit ouvert sur la dépression. Vous pourriez...

Pr. Lewis Wolpert : Merci... Je n’ai certainement pas l’esprit ouvert. Les esprits ouverts sont une mauvaise chose... tout y passe ! Alors je n’ai pas l’esprit ouvert. Ca pourrait être un stupide cliché mais d’un autre côté, trop d’ouverture ne vous mène absolument nulle part. Je veux dire que je n’ai pas besoin de croire aux fées, aux anges et tous ces autres créatures insensées... ou à l’astrologie ou à la télépathie. En ce qui concerne la dépression, j’ai dit que je ne comprenais pas la dépression. Ce n’est pas que je n’y croyais pas. Je savais que des gens avaient des dépressions. Mon propre père en a eu une grosse mais je ne savais pas de quoi il en retournait. Oui, je pense que si je vivais réellement des expériences répétées de télépathie où quelqu’un pourrait en fait me transmettre quelque chose de vraiment extraordinaire, je reverrais certainement ma position mais pas sur le principe du téléphone, désolé.

[Ally Carsney ???] : Une question pour Rupert au sujet de la télépathie. 1) Croyez-vous que ce soit quelque chose qui puisse se développer ? 2) Cela pourrait-il, à l’avenir, devenir à un certain stade une capacité par laquelle nous pourrions transmettre des pièces de Shakespeare ou autre ?

Rupert Sheldrake : Eh bien, comme Lewis, je m’intéresse à la quantité d’informations que l’on peut transférer... Ce qui se passe dans des conditions évolutives. Prosaïquement, bien que certains exemples... la plupart de ceux étudiés par les parapsychologues sont totalement triviaux, comme transmettre des nombres. Comme le test proposé par Lewis, entre inconnus, de transmettre des nombres sans sens. C’est le genre d’expérience qui a peu de chances de marcher. Dans la vie quotidienne, les cas de télépathies les plus impressionnants sont quand cela se produit. Les mères et les bébés en sont un exemple mais beaucoup de gens ont vécu l’expérience de voir soudain quelqu’un ou de l’entendre au moment où il meurt ou qu’il est en danger. Cela arrive aussi... J’ai fait des expériences avec des chiens qui le font. J’ai plus de 100 cas de données sur des chiens qui hurlent mystérieusement sans raison apparente et il s’avère par la suite que leur maître a subi un grave accident ou est mort, loin et sans que personne ne le sache dans l’entourage du chien. Beaucoup de ces cas sont en lien avec la mort et la détresse. Certains de ces cas impliquaient des chiens qui savaient leur maître en danger et qui se sont débrouillé pour sauver leur vie en forçant les gens à aller quelque part, ou dans certains cas, en empêchant des suicides. Je pense que dans beaucoup de cas la télépathie a à voir avec des choses qui ont une grande signification biologique. On ne peut pas, bien évidemment, faire d’expériences là-dessus. Vous ne pouvez pas demander à quelqu’un de mourir à un moment aléatoire pour que vous puissiez observer le chien et si vous travaillez à l’Université, il y a des comités d’éthique et autres alors évidemment vous ne pouvez pas faire des choses qui impliquent des perturbations émotionnelles. La plupart des expériences de télépathie les plus puissantes sont celles de communication d’une nécessité ou d’un besoin. Elles concernent les nécessités, les besoins, les demandes... Elles concernent les appels silencieux. Les gens veulent que quelqu’un viennent à eux. Il y a parfois des informations plus détaillées qui sont transmises mais la télépathie est le bon terme. Télépathie veut dire « sensation distante », tele-pathie, distante sensation, comme l’empathie, la sympathie. Ce n’est pas de la transmission de pensées. Cela ne concerne pas à l’origine les pensées, les images. Cela concerne au départ les sensations, les besoins. Quand vous dites « pouvons nous développer une plus grande sensitivité ? », je crois que la question est « Pourquoi avons-nous perdu autant de la sensitivité de nos ancêtres ? ». Il y a beaucoup d’histoires de voyageurs en Afrique qui disent qu’on considère comme normal dans de nombreuses régions d’Afrique que les membres d’une tribu savent quand quelqu’un arrive, quand quelqu’un a besoin de quelqu’un d’autre quelque part, ils partent et trouvent ce quelqu’un qui a besoin d’eux à 50 miles de là. Ils réagissent à ça tout le temps. Avant l’invention du téléphone, c’est ce que les gens faisaient et il y a des témoignages d’amérindiens, d’aborigènes australiens, d’explorateurs. Généralement, les anthropologues ne l’ont pas étudiés car ils étaient convaincus que c’est impossible. Ils sont venus avec un état d’esprit rationaliste et n’ont pas documenté les choses des cultures traditionnelles qui en sont les aspects les plus intéressants. Alors je crois que si nous voulons savoir jusqu’à quel point cela peut être utile dans les sociétés humaines, nous devons regarder les sociétés traditionnelles, celles qui survivent encore, où elles n’ont pas encore été complètement balayées. Même dans notre société cela n’a pas complètement disparu, et il me semble que l’exemple du téléphone est une survivance résiduelle de la réponse aux appels à distance. Le téléphone nous permet d’appeler les gens à n’importe quelle distance. Nous formons l’intention avant de réaliser l’appel et je pense que c’est pour cela qu’ils réagissent. Lewis a raison, c’est un exemple assez trivial mais je pense qu’être capable d’appeler les gens à distance n’est pas trivial et je crois que ces une des racines évolutives de la télépathie.

Roger Harridan : Je fais partie de la catégorie de ceux qui sont venus l’esprit ouvert. Donc probablement l’esprit vide. Mais je ne suis pas complètement sceptique. J’avais déjà vu le travail de Rupert sur les chiens et je dois dire que j’étais extrêmement sceptique car cela semblait être profondément incroyable mais ce qu’on a vu ce soir c’est un nuage de statistiques du Dr Sheldrake et vraiment, ce que j’attendais de vous, Pr. Wolpert, c’est plutôt un examen d’expertise d’un ou deux cas. Au lieu de cela, vous avez répliqué avec une grande intelligence, de l’élégance et du charme mais vous n’avez pas vraiment, à mon sens, démoli aucun de ses propos et j’aimerais vous inviter à vous pencher sur un cas particulier, celui de l’expérience de Wiseman sur le chien. Wiseman a-t-il eu raison d’arrêter l’expérience là où il l’a fait ou aurait-il dû continuer à observer les données comme elles sont apparues.

Pr. Lewis Wolpert : Bien, je suis vraiment désolé... j’ai l’article devant moi. Ce n’est pas vraiment mon domaine d’expertise. Cela a été discuté et cet article très convaincant montre que le chien ne se rend pas compte du retour de son maître.

Roger Harridan : Mais Rupert Sheldrake a montré un autre graphique. Il a analysé...

Pr. Lewis Wolpert : Nous devons nous poser ensemble et regarder très attentivement car ces graphiques, tels qu’il les a décrits, semblaient avoir peu de rapports avec ce que j’ai devant moi, désolé !

Roger Harridan : Et au sujet du perroquet ?

Question du public : [inaudible] discrédité.

Pr. Lewis Wolpert : J’ai peur que le simple fait de dire de quelqu’un qu’il a été discrédité ne suffise pas à le discréditer. Bien que je pense que la télépathie soit discréditée, cela ne veut pas nécessairement dire qu’elle le soit.

Susan Reed [membre] : Je suis philosophe, pas scientifique, alors je regarde ça d’un point de vue un peu plus émotionnel et sentimental auquel aspire Rupert Sheldrake. Je pense que tout le problème de manque de conviction envers la télépathie vient des gens qui n’ont pas vraiment de conscience spirituelle, et je pense que cela revient à la question, comme Rupert Sheldrake, du lien affectif. Il y a tellement d’isolement dans notre société. Nous n’avons plus ce lien que les animaux ressentent dans leur volée ou leur meute ou ce que d’autres gens ressentent dans leur tribu. Nous avons tendance à être trop éloignés dans notre société. Alors nous manquons de ça dans une large mesure. Cela devait être plus courant dans les petits villages ou autres en Angleterre et peut-être avant le siècle des Lumières, et je pense qu’il faut revenir aux enseignements religieux qui parlent tous de télépathie. Cela concerne l’éveil spirituel et je pense à une citation qui m’est venue à l’esprit mais j’ai attendu trop longtemps et je l’ai perdue ! Mais c’est incroyable qu’il y ait tous ces enseignements et je crois que les scientifiques actuels sont l’équivalent du Thomas l’incrédule de la Bible car « as is your faith, so will it be unto you » et nous disons dans les anciennes prières « nous pêchons en pensée, en parole et en acte ». Pas seulement en paroles et en actes, ainsi par nos pensées et notre manière de penser, nous créons notre propre monde autour de nous. Alors je crois que le pouvoir de la télépathie, le pouvoir de la pensée est énorme et je pense que c’est vraiment important et je me demande pourquoi les scientifiques en ont tellement peur.

[Conférence interrompue brusquement à cause d’une urgence médicale]

 

Traduction par Christelle Ferry
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26 novembre 2016

La fonction thérapeutique des symboles

symboles

symboles,therapie,Le symbole est structure et la structure est mémoire

Chaque couleur conserve dans sa propre mémoire le souvenir vibratoire du temps où elle était lumière. Comme l’homme porte en lui la mémoire d’un paradis perdu, d’une forme primordiale unifiée qui un jour s’est « cassée ». Comme un morceau de cristal porterait en lui l’indicible mémoire de la roche mère dont il a été extrait, comme chaque être humain a conservé dans sa texture cellulaire l’information vibrante de la matrice dont il est issu. Le symbole donne du sens, il montre une direction, il réduit le chaos, il met de la signification, il organise, il structure. Or la structure est à l’opposé de la fusion. La fusion vide le sens, défait les mémoires et conduit vers la régression. La fusion est perte d’identité. La structure construit du sens, met de l’ordre, mémorise.

Deux exemples : dans la nature et dans l’homme.

À l’origine de l’univers, la température est tellement élevée qu’aucune structure n’est possible. Lorsque les particules de quarks se rencontrent, elles s’expulsent mutuellement. Dans ce magma fusionnel brûlant, les forces ne peuvent pas agir, ni la lumière circuler, ni la matière se structurer. Les astrophysiciens exposant l’histoire de l’univers disent que la température baisse progressivement. A un certain seuil les forces (nucléaires, magnétique et gravitationnelles) se réveillent, interagissent, permettant aux particules élémentaires de se combiner ensemble et de former les premiers atomes d’hydrogène. La première structure est née, la lumière peut enfin circuler, libérée de l’opacité du chaos primordial qui la retenait prisonnière. La température agit sur la structure. L’eau par exemple se déstructure en vapeur à 100°C et se structure en glace à 0°C. Plus il y a de la structure et plus il y a du sens et de la mémoire.

Sur le plan humain, on observe un phénomène similaire. La psychanalyse, en développant le rôle du père dans la croissance de l’enfant, insiste sur le rôle structurant du père. Celui-ci permet à l’enfant dès sa deuxième année de sortir de la fusion avec la mère et de se constituer comme sujet en se positionnant dans la première triangulation. C’est le fameux « non » du père. Le rôle du père étant de dire non à la fusion de l’enfant avec la mère. On connaît aussi le jeu de mot associant à ce « non » du père le « nom » du père. C’est en intégrant progressivement qu’il s’appelle comme son père que l’enfant peu à peu prend sa distance d’avec sa mère, se construit, se structure, intègre de la mémoire, commence à donner du sens. Là encore, la structure est l’opposée de la fusion. La structure permet au symbolique de fonctionner et le symbole aide à se structurer. Le père permet à l’enfant de se structurer. Mais le père est structure en soi. Un homme, un papa, même un dieu peut occuper cette place du père. D’ailleurs le concept de Dieu n’est il pas lui-même, pardon « Lui-Même », une structure ? Occupé à tour de rôle par un dieu vengeur, aimant, créateur, co-créateur, barbu, androgyne, paternel, grand paternel, maternel, maternant, vibratoire, atomique, cosmique, vêtu d’or ou de haillon, infra psychique, supra conscient, etc... Il y a toujours du père, quoi qu’on en dise.

Symboliser c’est donner du sens

-  La théorie de l’escalier Pour les Stoïciens, le comportement qui consiste à accuser les autres de ses propres malheurs est loin d’être celui d’un sage, ni non plus l’attitude qui consiste à s’en accuser soi-même. Seul celui qui n’accuse ni les autres ni soi-même est sage. J’en ai tiré une théorie dite « de l’escalier » ! Premier stade : quand je tombe dans l’escalier c’est la faute à l’escalier « méchant l’escalier ». à l’image des parents qui donnent une fessée à la table contre laquelle vient de se cogner un petit enfant, « Méchante la table ! ». Et l’enfant, imitant ses parents, frappe à son tour la table sans grande conviction. Deuxième stade : c’est de ma faute si je suis tombé dans l’escalier. Tendance à l’auto culpabilité. Le problème n’est pas que l’escalier soit mouillé, j’aurais du mettre des chaussons anti-dérapants. Nous entrons ici dans la névrose du conditionnel passé, la pire des conjugaisons ! Troisième stade : Ce n’est ni ma faute ni la faute de l’escalier. Je suis tombé dans l’escalier, soit, c’est un fait, pas de jugement à porter, ni sur l’escalier ni sur moi-même. C’est là qu’intervient la symbolisation. Je donne du sens. Est-ce que je montais l’escalier ou bien le descendais-je ? Dans quel but, en quelles circonstances ? Quelles seront les conséquences, un arrêt de travail, la rencontre d’une charmante ostéopathe qui me fera fantasmer... ? Ainsi en est-il de la condition humaine, dès que l’on inscrit du symbolique dans un évènement, on sort de cette tendance habituelle soit à reporter sur les autres la responsabilité de nos souffrances soit à se culpabiliser à outrance.

Le symbole est réparateur.

Chaque fois qu’il y a du symbole c’est, d’une part, qu’il y a eu séparation et que d’autre part, un espace est possible pour la réparation. On peut imaginer qu’une des séparations primordiales correspondrait à la primo déchirure de l’unité originelle. La tradition cabalistique nous parle d’un Adam premier constitué d’une partie masculine et d’une partie féminine dont la division serait à l’origine de la différence des sexes sur la terre. Adam et Eve. On distingue ici l’Adam premier, porteur de la double polarité et l’Adam second, porteur de l’identité masculine. La Guématria, tradition numérologique de la Cabale, est à ce titre fort instructive. La valeur numérique de Adam est 45, celle d’Eve est de 19. Si on soustrait Eve de Adam, c’est-à-dire 19 de 45, on obtient 26, le plus sacré des nombres, le nombre de Dieu. Il est intéressant d’observer ici que le code 26 crée le lien entre 45 et 19 c’est-à-dire que le divin au sens de la Cabale hébraïque, établit le chemin entre l’homme et la femme. Toute soustraction suppose donc un chemin. Si je pars du kilomètre 19 pour me rendre au kilomètre 45, je dois parcourir 26 kilomètres. Aller à... C’est ainsi que nous avons appris les soustractions. La soustraction ou l’art du cheminement, l’opération de l’évolution. On part d’un point pour aller vers un autre. C’est aussi l’expression d’une forme de dépouillement. Ces deux notions, dépouillement et cheminement, font de la soustraction l’opération de l’initiation. Sur la table du Bateleur du Tarot de Marseille, chacun on observe deux dés. Ces dés affichent le nombre 1 et 5, soit 15, la valeur numérique de l’Arcane le Diable. Seulement voilà, si nous nous plaçons du point de vue du Bateleur, c’est-à-dire de l’autre côté de la table, nous verrons sur les dés les faces opposées au 1 et au 5, c’est-à-dire le 2 et le 6 . Ici encore le nombre 26 vient jouer le rôle de symbole unificateur. Si de l’extérieur je vois le Diable, de l’intérieur je vois le Divin. . Le chemin vers l’unité passe par la conscience de la dualité. Quant au diable, il est non-symbole, du simple fait de sa définition étymologique. Celle-ci suffit à nous en convaincre. diabolos en grec signifie « séparer » quand symbolos signifie, on l’a vu, « rassembler. »

Le symbole diminue la souffrance

Nous souffrons d’autant plus que nous ne savons pas pourquoi nous souffrons. Inscrire du symbole dans son existence consiste à mettre du sens dans la chaîne chaotique des événements. Si l’histoire a un sens, si la vie a un sens, si la souffrance a un sens, tout n’est pas perdu, il y a un horizon. En donnant du sens, le symbole diminue la souffrance. Le symbole unifie. Il permet à des univers différents de communiquer entre eux. Il est une passerelle, un lien. Il n’existe pas de clé du symbole. Un symbole prend toute sa dimension quand il est réinvesti dans l’expérience personnelle d’un sujet ou d’une société. Il doit être chargé d’histoire et de mémoire pour prendre sa signification. En effet, il s’enrichira des évènements émotionnels qui le réactivent en permanence comme par exemple pour un drapeau patriotique, un hymne national, un signe religieux, etc.

Une démarche personnelle avant tout

Tout peut prendre sens mais tout n’est pas symbole. Je crois aux propriétés thérapeutiques du symbole dans la mesure où il s’inscrit dans une démarche personnelle, active et consciente. Sans vouloir rouvrir le débat sur les signes ostensibles d’appartenances religieuses, je me demande comment est vécu la croix, l’étoile de David ou la main de Fatma, par celui qui la porte. Est-ce en effet un signe d’appartenance, alors on peut parler d’indice, un support personnel de méditation ou de réflexion, on aura ici sans doute un symbole, ou bien un objet pseudo magique, chargé d’une sorte de pouvoir et réduisant la totalité d’une religion à un nombre restreint de ses composantes, voilà un fétiche. Le plus souvent, on observe là un signe dont la fonction demeure sociale. « Je vous dis quelque chose sur moi-même en portant ce signe... Mais je vous dits aussi quelque chose sur vous... Je vous montre peu ou prou votre différence d’avec moi-même ». Le travail sur le monde symbolique s’inscrit dans le cadre d’une démarche personnelle.

Le symbole renvoie à autre chose qu’à lui-même. Sa nature comme sa fonction sont de réparer ce qui est brisé et non pas uniquement de « désigner » un objet. Mais le plus important c’est qu’il nous ramène à ce qui nous dépasse. Le symbole relie à plus grand que soi. Il met l’homme en relation avec sa source.

Symbole contre symptôme

Inscrire ou réinscrire du symbolique dans sa vie aide aussi à sortir de la fatalité du symptôme. En effet, quand une pulsion est refoulée, elle peut réapparaître sous une forme symptomatique. Le travail thérapeutique consiste à favoriser la voie du symbole pour désactiver la voie du symptôme, d’où l’importance du travail sur les rêves, sur le Tarot, la mythologie ou l’art en général. Toute la psychanalyse est née de ce constat.

Le signe nous montre une direction mais ne nous interpelle pas au niveau de l’être. Le symbole nous renvoie à nous-mêmes et nous montre le parcours intérieur susceptible de nous faire sortir de l’errance. Quand je suis égaré dans la forêt, les signes de piste seront les bienvenus. Quand je suis égaré en moi-même, le symbole me propose une voie d’évolution. L’astrologie par exemple remplit parfaitement cette fonction et on ne confondra pas l’étoile polaire qui guide le marin égaré et tel symbole astrologique qui me propose une méditation sur ma condition humaine. Le symbole est toujours un passage de cap, une clé, un seuil, il peut être le miroir d’une situation bloquée et la promesse d’une transformation. <

Notes sur l’auteur :Chercheur, écrivain, ancien professeur de philosophie, Georges Colleuil est passionné par tout ce qui concerne les sciences de l’homme et le langage de l’âme. Il est le créateur du Référentiel de Naissance et à ce titre anime, depuis plus de vingt ans, de nombreux séminaires en France et à l’étranger, dans lesquels il renouvelle la vision traditionnelle du Tarot, et met à notre portée des années d’expérience et de recherche. Au travers de ses ouvrages et de ses cours, il invite à découvrir un langage oublié grâce au décodage des symboles du Tarot de Marseille. Il est l’auteur de quatre ouvrages : Tarot l’Enchanteur ; Tarot, la Fontaine Intérieure ; Tarot, les Deux Infinis - voyage intime au fil des lames et La Fonction Thérapeutique des symboles, tous publiés aux Editions Arkhana Vox.

www.georgescolleuil.com

17 novembre 2016

La thérapie par résonance a été conçue par George Lakhovsky, Nikola Tesla et Royal Rife

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La thérapie par résonance

La thérapie par résonance a été conçue par les scientifiques George Lakhovsky, Nikola Tesla et Royal Rife. Le scientifique d’origine russe, George Lakhovsky partait de l’hypothèse que chaque cellule a sa propre fréquence de résonance. Si un organe ou une partie du corps est atteint, infecté ou malade, la résonance des cellules en question baisse. Son idée était de construire un appareil pour générer un champ de fréquences dans un spectre très large. En plaçant la personne malade ou les parties du corps atteintes dans ce spectre de fréquence, les cellules atteintes reconnaissent leur propre fréquence et résonnent dans leur propre fréquence de résonance et la maladie disparaît. On parle ici de régénération du corps, ce qui va plus loin que la guérison. La régénération est le remplacement des cellules irrémédiablement détruites ou perdues par des cellules semblables. Cette régénération se fait de façon parfaitement naturelle ; puisque nos cellules se composent de fréquences de résonance (vibrations) et sont régénérées, car remises dans la bonne fréquence, ce qui résulte en un meilleur fonctionnement du corps sur tous les plans.

notamment par Georges Lakhovsky

Lakhovsky va encore plus loin ; il pense qu’il doit être possible d’arrêter la progression des maladies dégénératives comme la leucémie et le cancer, voire de les guérir. Faire fonctionner un appareil semblable est un problème technique. Après de longues périodes d’expérimentation, il fait appel à Tesla, qui détient déjà plus de 1000 brevets (entre autres comme découvreur du courant alternatif). Tesla avait donné une conférence sur le sujet 13 ans plus tôt, et il avait des projets tout prêts. L’oscillateur à ondes multiples permet d’activer des processus de guérison et il s’avère possible de guérir la plupart des cas de cancer, leucémie, ostéoporose,…. Une grande partie du travail de Lakhovsky fut réalisée entre 1920 et 1930. Plusieurs machines de Lakhovsky ont fonctionné dans des pays tels que la France, l’Italie, l’Angleterre et l’Allemagne avant de disparaître progressivement car elles donnaient des résultats trop rapides, ce qui n’était pas rentable pour les hôpitaux. C’est la deuxième guerre mondiale qui mit fin aux recherches de Lakhovsky. Lors d’une visite aux Etats Unis, il est renversé par une grande voiture noire et, malgré ses protestations, il est ramené à l’hôpital où il meurt dans des circonstances obscures. Le nom de l’oscillateur à ondes multiples a été remplacé par " Multi-Rejuvenator ", puisque nous avons optimisé l’appareil avec la photothérapie, et nous l’avons mis au goût du jour pour en faire un instrument encore plus efficace.

 

et en détail .....

Lakhovsky
un visionnaire hors du temps !

Georges Lakhovsky (1869-1942) biophysicien d’origine russe mais de nationalité française, fut un précurseur en matière d’utilisation d’ondes électromagnétiques de haute fréquence à visée thérapeutique. Il était contemporain et ami de Nikola Tesla auprès duquel il a utilisé le savoir-faire en électromagnétisme pour construire son émetteur-oscillateur multi ondes. Ses théories avant-gardistes fondées sur une connaissance approfondie de la biologie et de la physique, établissaient non seulement les fondations d’une thérapeutique prometteuse mais aussi des concepts révolutionnaires sur la nature du temps, de l’espace, de la matière, de l’énergie et de l’information !

Initialement il s’agissait d’utiliser une information-signification à visée thérapeutique, portée par les signaux physiques d’ondes de nature électromagnétique, et transmise à l’organisme qui la recevait, la décryptait et l’utilisait.

Ses premières applications médicales furent réalisées au début des années 1930 dans divers hôpitaux parisiens (Val de Grâce, Necker, St Louis) avec un appareil radio oscillateur cellulaire générant via deux antennes (de 10 circuits C) de haute impédance, un champ électrostatique d’à peine 1 mégahertz pulsé en trains d’ondes de quelques centaines de hertz.

Cette première version d’appareillage fut la plus connue en France et en Italie mais aussi la plus controversée. La dernière version -MWO- (brevet US enregistré le 12 juin 1943), la moins connue et la plus énigmatique, expérimentée en protocoles universitaires à Chicago et à New York (après son départ de France avant l’invasion nazi), fonctionnait par l’emploi d’ondes électromagnétiques modulées en multifréquences opposées.

Les radiations étaient pulsées en mécanismes tournants à très haute fréquence, via les deux antennes de 13 circuits C. Celles-ci étaient composées chacune de 13 tubes creux, circulaires et concentriques mais non contigus de cuivre (jaune et rouge) disposés en alternance entre des circuits en aluminium. Les circuits étaient maintenus et isolés par un fil de soie ceci pour optimiser le phénomène de résonance. Les mécanismes tournants des pulsations traduisaient l’importance de champs magnétiques asymétriques induits par des courants de haute fréquence atténués par une coupure de l’étincelle. Le patient était placé entre les deux antennes c’est à dire dans leurs champs oscillants de haute fréquence et chaque cellule de la zone à traiter était ainsi exposée - avec une pénétration maximum de 20 cm - à l’effet résonant : exactement comme une corde de guitare qui vibre lorsqu’elle est exposée à un son résonant.

Lakhovsky expliquait cette notion de syntonie par la condition d’un transfert maximum d’énergie (par triangulation) pouvant être réglé avec un ampèremètre thermique H-F indiquant l’intensité maximum. La durée du traitement quotidien variait de cinq à dix minutes, ce laps de temps était purement arbitraire puisque les radiations ne provoquaient aucun effet thermique ni de perturbation organique. Lakhovsky expliquait que quelle que soit la cause pathogène, les multi ondes reproduisaient et surtout rehaussaient les fréquences nécessaires pour rétablir l’équilibre naturel oscillatoire des cellules. Chaque cellule peut alors de nouveau vibrer à sa propre fréquence naturelle et à sa propre longueur d’onde. Dans tous les cas pathologiques et selon leur stade de développement (pour les cancers), les traitements donnaient de très bons résultats, des guérisons spectaculaires quelques fois après seulement 3 séances (on a soupçonné à juste raison un effet retard). C’est donc l’organisme lui-même qui par sa vitalité renforcée par l’oscillation optimisée des cellules, résiste et détruit (étouffe) les agents pathogènes sans détruire le tissu vivant (rapports divulgués en appendice de son livre « Le secret de la Vie »).

(Note : les virus ont une structure cristalline et peuvent de ce fait être éradiqués en utilisant leur contre fréquence !)

Son émetteur-oscillateur, Multi Wave Oscillator, MWO, Oscillateur à Ondes Multiples fonctionnait avec toutes les longueurs d’ondes basiques de 10 cm à 400 m fournies par induction via des bobines et des condensateurs de faibles capacités (éclateurs de Tesla ) : des dipôles hertziens de fréquences opposées, clos sous lampes ou tubes à vide dont les bobines sont réduites en multi étages sur une échelle de plusieurs tours à une fraction de tour (brevet français du 21 novembre 1941) et ouverts : des boucles couplées aux circuits oscillants des antennes. Lakhovsky a utilisé des lampes multi triodes à bulbe sous vide ceci pour ne pas altérer les modulations d’impulsions à étages multiples, la transmission des ondes ultracourtes et ainsi éviter leur distorsion.

Chaque circuit creux des antennes (clos hermétiquement) de par leur alliage de cuivre (jaune et rouge) et d’aluminium, créait intérieurement des effets thermo-ioniques en rapport avec des interactions gazeuses entre des isotopes de matière et d’anti-matières radioactifs par leurs liaisons h (hydrogène). Ces interactions émettaient de nombreuses harmoniques qui avec leurs ondes basiques, leurs interférences et leurs effluves électroluminescentes, pouvaient atteindre l’échelle de l’infrarouge et même celle de la lumière blanche visible dans le spectre électro-acoustique et optique à environ 3000 trillions de hertz.

La technologie mise en oeuvre dans la conceptualisation de son MWO était un point de départ dans la compréhension actuelle de phénomènes plasmiques (entre l’électro-spectre acoustique et optique) et leurs applications potentielles dans les domaines d’énergie hyper acoustique et d’effets miroir interactifs dans des systèmes cristallins transistorés et où il est question de phénomènes holographiques. A ce jour, les expériences menées à ce sujet démontrent que des mécanismes contrarotatifs peuvent, dans certaines conditions mettant en jeu des systèmes non linéaires, générer des fréquences pures d’ondes de chocs de nature électro-acoustique (entre phonons et gravitons), entre des holostructures cristallines exotiques et des propriétés virtuelles émergeantes du vide quantique absolu au travers de l’hyperespace.

Bien que le MWO fonctionnât sur les principes primaires de l’électromagnétisme, Lakhovsky n’assimilait pas l’énergie radiante à des particules hautement chargées électromagnétiquement mais plutôt à un fluide électrique énergétique de valeur très élevée

(Note : Cela correspond tout à fait à la technologie de Nikola Tesla : ’’Magnifying Transmitter’’ utilisée dans le fonctionnement de ses générateurs ’’0-Time’’).

Les récentes découvertes en matière de plasmas valident ses affirmations et prouvent que les mouvements contrarotatifs des électrons négatifs et des ions positifs constituent un courant électro-plasmique en rapport avec la lumière luxonique (les luxons de la barrière de la lumière 300 000k/s) et auxquels s’associent (aux bradyons sous-luminiques) ipso facto les champs magnétiques des photons. Actuellement, avec la compréhension de ces phénomènes de radio interactivités nucléaires dans les milieux plasmiques provoqués par des ondes de chocs dans les structures cristallines ADN (nano cristaux), on peut rationaliser en partie des concepts à partance de connaissances approfondies en psycho biophysique. Concepts qui à l’époque étaient certes révolutionnaires mais incompris car trop en avance sur leur temps. Lakhovsky était (ainsi que son ami Tesla) un érudit en matière d’électro-acoustique et de phénomènes magnétiques (qu’il nommait ’’Universion’’) qui sous-tendent les principes qui régulent les fluctuations cycliques, logarithmiques et dissipatives de tous les systèmes vivants du microcosme au macrocosme et au travers de toutes leurs échelles de manifestations temporelles et dimensionnelles.

Pour construire les antennes de son appareil, Lakhovsky emprunta le design et les proportions du Golden-Ratio (Nombre d’Or) de Pythagore. Les circuits en C des antennes sont accordés et agencés selon un logarithme périodique dérivé de relations numériques entre les vibrations des harmonies tonales (octaves) ou harmoniques ayant leurs équivalences de fréquences concordantes avec un spectre électro-acoustique d’une tonalité inaudible.

Lakhovsky orienta donc ses recherches sur les harmoniques du son et de la lumière séparés seulement par la mesure du son en fréquences et de la lumière en longueurs d’onde (vitesse de la lumière/fréquence). Les harmoniques sont également en rapport avec une radiation ’’maser’’ d’un ’’Dipôle Primordial’’ (’’Arché-Génotype-Cosmique’’), dont leur niveau respectif de vibration est un sur multiple des harmoniques de l’ultra basse fréquence de l’ADN qui est elle-même interconnectée (via son Dipôle Originel) par d’extraordinaires harmonies numériques à un niveau intégrant une ’’Courbe Spiralée Infinie’’ de modulations tonales qui orchestre au travers les ’’Réseaux Matriciels Cristallins’’ de toutes ses structures psychophysiques dissipatives, sa propre démodulation dans d’infinies sphériques de courbes de groupes quantiques croissant et énergétiques décroissant.

Sa démodulation s’exprime dans une échelle de vibrations atténuées dans d’innombrables dimensions et variables temporelles. Le 13ème anneau C le plus externe (le plus grand) des antennes symbolise Cette Courbe Infinie de l’Univers et de Laquelle jaillissent des myriades de courbes ’’ouvertes’’ (brèches temporelles) gigognes (ou cordes selon la théorie des Super-Cordes). Elle fait également office de système d’ancrage entre le vide quantique absolu et les multi courbes gigognes de lumière diffractée au travers du ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ d’une structure psychophysique donnée. La Courbe Infinie évoque également la notion de ’’Signification-Information’’.

(Note : le terme ’’Signification’’ désigne un potentiel virtuel unifié (dans le sens de force duale et ’’d’Information’’ compressées)

potentiel intégrateur et autorégulateur de vecteurs énergétiques trans-temporels (non scalaires) et trans-dimensionnels. Ce potentiel virtuel est immanent à toute structure psychophysique dissipative dans toutes les échelles de résolutions observées au travers de son propre ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ et dans toutes les densités temporelles de tous les univers (de l’infiniment petit à l’infiniment grand) et à travers tous les états basiques de la chaîne de la matière et de l’anti-matière. En termes de ’’Cyber-Noétique’’, la notion de ’’Signification’’ se rapporte à l’étude des hyperbolique-sphériques (abusivement interprétées comme des sphères) de quantum de qualia (ondes psi) associés aux quanta.

Concernant les valeurs numériques, il a pris en considération la série de Fibonacci qui aboutit en une séquence de nombres (1+1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144....etc) ayant une valeur de plus en plus exacte du Nombre d’Or et du rapport Phi (échelle de proportions dans la nature) à travers la division de chaque dernier nombre par le précèdent (ex : 144/89=1.6179775). C’est le seul nombre dans lequel les proportions décimales des réciproques et le carré du nombre lui-même (0,618033988) ont la même valeur : 1,618033988. Cette valeur est un sous-multiple harmonique (subharmonique) de l’ultra basse fréquence des rotations orbitales des espaces-temps électroniques opposés et gémellaires (les écorces du noyau dans leur milieu thermo-ionique) des paires de bases nucléotides de la ligne d’assemblage ADN. Les fréquences d’harmoniques des ondes générées par le MWO, dans les échelles de 75O hz jusqu’à 3000 trillions hz proches de celles de la lumière blanche, étaient en mesure d’interagir sur les densités temporelles orbitales des espaces électroniques à partir de leur fréquence respective ultra basse surmultipliée. Cette fréquence ultra basse équivaut à un large spectre détecté par ’’Le Dipôle Primordial Cosmique’’ au travers ses ’’Réseaux Matriciels Cristallins’’.

Ce large spectre est aussi la valeur de rapport ’ r ’ de n’ dimensions (D) d’homothétie de courbures de champs électro-plasmiques contra-rotatifs en rapport avec le nombre (N) de parties ou d’images reflétées dans une hyperbolique-sphérique par le Dipôle Originel ADN. Il matérialise ainsi à chaque réitération logarithmique, son propre modèle psychophysique en 3D dans un rapport ’’r’’ (D=log N 1/r) quelle que soit l’échelle dimensionnelle de résolution observée au travers son ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ de géométrie fractale. C’est la définition même d’une spatialisation holographique d’une forme donnée au travers d’un point de vergences dioptriques (un ’’focus’’) diffractées dans un réseau de résolutions gigognes observées au travers de multi sphériques. 1,618033988 est aussi un sous multiple de la valeur d’échelle numérique de la longueur d’onde basique des dipôles hertziens de son appareil qu’il a divisé par Pi et multiplié par une constante x. Lakhovsky a toujours pris en considération les dipôles de fréquences opposées pour construire son appareil : tant dans sa partie électronique (clos sous tubes à vide) que dans la conception de ses antennes (deux sphériques obturant chaque extrémité des anneaux des antennes).

Lakhovsky, qui s’est inspiré des travaux de Viktor Schauberger sur les vortex et de von Koch sur sa courbe (découverte en 1904 et redécouverte en 1975 par Mandelbrot), a établi des correspondances avec la pyramide à base carrée et la géométrie des champs électromagnétiques pour conceptualiser judicieusement le design des antennes de son MWO. En superposant, sur un plan perpendiculaire à leur axe 6 dipôles électromagnétiques : 4 en carré, 1 au-dessus et 1 en dessous, on obtient 12 monopoles électromagnétiques opposés 2 à 2. Ces 12 monopoles à partir de leur convergence coaxiale (au centre), projettent des vortex d’ondes concentriques informatives et formatives dans 4 dimensions

Ces cercles peuvent être conçus comme des vecteurs hyper acoustiques non linéaires pour l’hologrammisation en substance, via des gradients de tension de polarités négative et positive au travers la matière et l’anti-matière, d’un invariant systémique de 2 hémisphériques primordiales (chacune de polarité opposée) et à partance de son ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ de géométrie fractale. Ces 2 hémisphériques sont de liaison optico-acoustique avec les nano-cristaux mésomorphes de la ligne d’assemblage ADN. Elles sont à l’origine de la conceptualisation de la conception hologrammique de notre ’’future’’ structure psychophysique (adulte) subséquente à notre génotype : 22 + 1 = 23 gènes (au lieu de 24 !).

Ce principe holographique peut être considéré initialement comme une sextuple projection holophononique instantanée à partance de notre Dipôle Originel, puis diffractée (à la limite d’effets-miroir) et réfractée par 4 double-effets de 3 fréquences-miroir (une image acoustique de phonons). Notre Dipôle Originel est un génotype composé de 2 gènes exotiques ’’intemporels’’ et oximore (de 2 polarités opposées). Ces 2 gènes exotiques sont de pureté chimique cristalline proche des 100% (cristal de quartz, la perfection du minéral) s’holographiant et s’hologrammisant en substance dans un multi treillis solitonique de points nodaux.

Ces points nodaux peuvent être analogiquement comparés à un multi système nano-oscillographique piezo-électro-acoustique auto-intégrant ses 46 chromosomes dans son propre ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ subséquent à sa ligne d’assemblage ADN. Ce multi système transforme ainsi des oscillations vertigineuses au travers de l’éther (de l’hyper espace) en lumière blanche (en rapport avec les luxons). Les 46 chromosomes sont des entités qualiques ou entités élémentaires de matière et d’anti-matière de spectre opposé. Les 6 dipôles électromagnétiques sont symbiotiques de par leurs fonctions temporelles transitoires à partance d’un vecteur d’hyper énergie de fréquences phononiques d’une densité supérieure dissipative dans une densité inférieure, et toutes deux sont projetées instantanément dans 4 densités (temps horizontal ou dissipatif lié à notre perception psychologique). Ces 6 dipôles font office de diaphragme ou obturateur par ’’effet lentille’’, qui caractérise une fonction ’’focus’’ holographique virtuelle au travers d’un tube thermo-ionique optico-acoustique (comme un tube fluorescent). Ce tube canalise sur son axe magnétique le tube ’’alimentaire’’ psycho-biologique de notre structure psychophysique dissipative (adulte), à partir de la division cellulaire de ses 6 cellules souches (mitose et méiose de l’interphase à la télophase). A ce stade, un dipôle est donc formé de 2 monopoles électro-plasmiques, dont chacun réfracte par fréquences-miroirs, un faisceau optico-acoustique fondamentalement électro-plasmique.

Dans une perspective en 4D, les 6 dipôles forment 2 hyper plans tangents de 6 axes de faisceaux électro-plasmiques sur lesquels s’alignent 6 champs magnétiques et dont leurs connexions méridiennes et coaxiales à leur centre caractérisent un tunnel de temps ou vortex de densités ou variables temporelles contrarotatives, et par lequel les 6 champs électromagnétiques se projettent instantanément et s’introjectent en logarithme périodique au travers de l’hyper espace, formant des trains infinis d’ondes sinusoïdales (ondes de pression) bornées par les faisceaux électro-plasmiques (comme un gyroscope). En termes multidimensionnels, il s’agit d’un ’’holomouvement’’ (terme que j’emprunte en mémoire de David Bohm) quadri-axial : orbital, rotationnel, toroïdal et dissipatif, qui pivote à partance de points de vergences dioptriques angulaire à 90° sur un axe quadrique par radians disposés en cercle et totalisant 360°. L’axe de ces points de vergences en 360° caractérise le ’’focus’’.

Ces 4 formes de mouvement, peuvent être subdivisées en deux fondamentalement radial-axial (de l’extérieur vers l’intérieur). Ces deux forces opposées sont la manifestation d’une même force duale bipolaire qui s’exprime différemment : a’ < d’une façon non linéaire en se projetant instantanément à travers 2 densités temporelles de temps vertical et b’ < en s’introjectant logarithmiquement en dynamique linéaire dans 4 variables temporelles de temps horizontal ; cette force duale spatio-temporalise ainsi le tube ’’thermo-ionique’’ de notre future structure psychophysique ’’adulte’’ sur son axe magnétique bipolaire. Le tube thermo-ionique est une fonction ’’Phaser holographique’’ ou fonction ’’Pulsante’’ de radiations hautement amplifiées, interactive entre le ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ et les radiations saser et laser dans les contextes internes holographiques et hologrammiques des nano-cristaux ADN ! C’est une psycho-bio-technologie ’’hyper psychique’’ virtuelle à partance de 12 graphes (12 spectres optico-acoustiques), et qui s’exprime non linéairement par triangulation de 3 infimes faisceaux d’ondes (de phonons et de luxons) cohérées avec des ondes psi (ordinairement) dans les contextes holographiques et hologrammiques sub-nanométriques.

A l’échelle et en termes de psychophysique (avancée), le tube thermo-ionique est un puits anti-gravitationnel d’ondes psi intemporelles (et non atemporelles) entrecoupées par 4 variables temporelles de mouvements de temps cinématique liés à la matière. Une image simplifiée en 2D de ceci, correspondrait à 2 huit -8- type ’’moebius’’ s’interpénétrant l’un dans l’autre sur leurs axes communs localisant ainsi (virtuellement) l’axe de temps vertical ’’0-Time-Space’’ qui est également le siège du Dipôle Originel au sein du ’’focus’’. Le tunnel de temps vertical est le résultat auto généré par ces 4 mouvements au travers de l’hyperespace qui est atemporel (notion que l’on peut assimiler à l’éternité). Ces 6 ’’portails’’ temporels sont chacun en rapport de vergences dioptriques hyper-luminiques (tachyoniques) diffractées et réfractées à partance de vecteurs hyper acoustiques inhérents aux 2 monopoles primordiaux du Dipôle Originel (qui est à l’intérieur du ’’focus’’).

Chaque entité élémentaire de la matière et son anti-matière, possède leur propre point vibrationnel de fréquences et de longueurs d’onde alignés en vortex sur 3 axes dans leur propre spectre électromagnétique de polarité opposée entre spectre positron et spectre électron.

(Note : le positron est l’anti-particule de l’électron, les deux sont identiques en masse selon leur résolution optique en rapport avec leur radiation électromagnétique opposée : le positron et l’électron sont une paire d’entités élémentaires informationnels créées par réduction d’ondes psi (affaiblissement) d’un photon qui n’a pas de charge électrique).

Chaque spectre de chaque dipôle est aligné sur 3 axes angulaires de 90° entre son champ électrique et son champ magnétique respectif autour du ’’focus’’ et chaque monopole est décalé temporellement et angulairement sur leurs 3 axes respectifs (comme 4 pales d’une hélice de bateau) dans 4 cônes d’espace relatif. L’espace entre ces champs correspond au domaine éthérique c’est à dire l’hyperespace de spectre de lumière pure non déviée et non décomposée. Les 12 monopoles sont opposés et tournoient contra-rotativement sur l’axe commun du ’’focus’’ et dont la somme de leurs jonctions caractérise un interface membraneux (plissement éthérique) qui enferme le Dipôle Originel (fonction ’’focus’’) dans une ’’chambre’’ à vide quantique absolu. Les 2 faces de l’interface membraneux recto verso, forment un réseau connexe réticulaire transducteur optico-nucléaire de polarités négative recto et positive verso. En termes d’holographie, il s’agit de 6 paires de graphes (12 au total) de fréquences vertigineuses opposées, d’ondes psi/corpuscules hologrammiques : 6 spectres de lumière électro-plasmique (blanche associée aux luxons) qui se réfractent et agissent comme fonctions simultanément analogiques et digitales (saser phononique et laser luxonique), et interactifs par triangulation des 3 axes des faisceaux entre l’électro-spectre et le spectre positron. Ils sont porteurs, et accumulateurs d’Information Elémentaire (ondes temporelles psi).

A travers l’hyper espace qui les connecte, les 12 graphes tournoient en un holomouvement à travers les 4 variables temporelles relative à 2 densités : supérieure et/ou inférieure multi contrarotatives et dont leurs jonctions compressent et canalisent la ’’chambre’’ à vide quantique absolu. Cette ’’chambre’’ à vide est formée par le plissement éthérique qui enveloppe le ’’focus’’ du Dipôle Originel. La ’’chambre ’’ à vide est également commune aux 6 paires de graphes, et par laquelle se diffractent et se réfractent les spectres électro-plasmiques de lumière par ’’effet-miroir’’. Ces faisceaux sont interactifs dans les milieux gazeux, via des polarités opposées, qui se traduisent par des effets de sonoluminescence produits par des ondes de chocs entre des phonons et des gravitons (liés aux ondes temporelles psi) au travers et entre le ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ et ses nano-cristaux ADN. Les nano cristaux sont des prismes mésomorphes qui peuvent adopter toutes ’’bases- lentille’’ susceptibles d’être structurées en taille ’’diamant’’ ! Dans leurs états basiques, ils dévient et décomposent les 6 spectres électro-plasmiques du multi treillis (les points nodaux) en bio-photons dans les contextes holographiques et hologrammiques (processus de Tet-Tracking). Dans l’hyper espace qui n’est pas du vide mais de l’éther (lumière blanche non magnétisée), les ondes de chocs provoquées par la collision des phonons génèrent des gravitons qui, lorsqu’ils percutent les prismes structurés en taille ’’diamant’’ du Dipôle Originel (dans la ’’chambre’’ à vide), génèrent des faisceaux électro-plasmiques associés aux luxons.

Ces particules luxoniques correspondent à la barrière de lumière de notre courbe d’univers (ou mur de Planck). Les phonons sont des ondes acoustiques de fréquence V (10 puissance 12 hertz) provoquées par les vibrations tonales syntoniques et synergétiques entre la courbe hyperluminique d’un univers supérieur et notre propre courbe d’univers et qui sont absorbées par notre ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ et réfractées in fine dans les nano-cristaux ADN. Ils s’associent dans notre spectre éléctromagnétique aux ondes sonores et aux photons.

(Note de l’auteur : en 1907, Einstein avait introduit par analogie aux photons la notion de ’’phonons’’ une énergie E=hv (h=constante de Planck). Mais c’est Debye qui a démontré que les phonons étaient aussi des quanta de chaleur).

Les phonons sont donc les vecteurs hyper énergétiques de nature fondamentalement acoustique, immanents à notre manifestation physique basée sur la résonance de 6 spectres de vergences optico-acoustiques au travers notre tube thermo-ionique et ses ramifications.

L’axe de l’holomouvement qui localise virtuellement le ’’focus’’ holographique et les jonctions contrarotatives opposées des 6 dipôles, est leur connexion basique à l’axe de convergence dioptrique (réflexion, réfraction et diffraction) de la lumière et qui est également l’axe de convergence du temps vertical (non linéaire ou cinétique) et du temps horizontal (linéaire et circulaire ou cinématique) c’est à dire le ’’0-Time-Space’’ ou puits gravifique d’ondes temporelles psi.

(N.d.a. : à propos du temps cinétique qui a le mouvement pour origine et cinématique qui est relatif aux corpuscules en fonction de variables temporelles, et pour simplifier cette notion, j’emploierai les termes de temps vertical pour désigner le temps cinétique non scalaire et de temps horizontal pour désigner le temps linéaire ou dissipatif associé au temps psychologique).

Cet ensemble holostructuré tournoie sur lui-même en un holomouvement dynamique de 4 variables temporelles (temps horizontal) pulsées logarithmiquement au travers les 2 densités supérieure et/ou inférieure (temps vertical). Ces 4 variables temporelles procèdent initialement des 4 mouvements au travers de 4 cônes d’espace relatif. Ces 4 mouvements dans l’hyper-espace, auto génèrent le tunnel de temps vertical et le ’’focus’’ qui lui-même distribue entropiquement la ’’Signification’’ (du futur) de la densité supérieure au présent (l’ici et maintenant) et la dissipe dans la densité inférieure (du passé). Autrement dit, la densité supérieure canalise des ondes temporelles psi du futur, et la densité inférieure stocke des ondes temporelles psi du passé dans l’éther (comme un négatif de film). Leurs inférences se limitent d’une part : pour la densité temporelle psi supérieure, aux mesures observées par microscope à effet-tunnel, et d’autre part pour la densité temporelle psi inférieure aux observations mesurées par télescope (lointains systèmes et amas galactiques). L’infiniment grand est la rémanence de couches éthériques chronosiques ’’empilées’’ de réalités mémorielles du passé toujours réactivées en boucles fermées. Ces boucles de temps évoquent la mémoire de notre univers et de toutes les lignes d’univers de toutes ses structures psychophysiques dissipatives. L’infiniment petit est l’émergence d’espaces holographiques sériels ou séquentiels et atemporels, ce sont des réalités alternatives actualisées en logarithme périodique dans le présent (ici et maintenant).

Ce logarithme périodique rétro-active en temps nul des boucles dissipatives (ouvertes) du futur vers le passé, et aux travers desquelles l’ontogenèse récapitule la phylogenèse. A l’échelle du réseau thermo-ionique et orbital contrarotatif subséquent aux 6 espaces-temps électroniques des noyaux des paires de bases nucléotides de l’ADN (opposés comme des rotors), les densités temporelles supérieure et/ou inférieure coexistent et tournoient dans l’ hyperespace non scalaire sans aucune droite et où tout y est courbé et dont les limites de bornage de notre structure psychophysique forment une hyperbolique-sphérique de connectabilité subtile de liaison h (atomes d’hydrogène) entre son ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ et les nano cristaux mésomorphes de la ligne d’assemblage ADN. Dans sa ligne d’univers projetée instantanément du point initial ’’0-Time-Space’’ dès notre conceptualisation, notre hyperbolique-sphérique se dilate instantanément jusqu’à sa limite d’horizon événementielle (limite d’effets-miroir) et se re-comprime en un logarithme périodique rétroactif au travers 4 cônes d’espace relatif, pulsant ainsi la ’’Signification-Information’’ en temps linéaire et circulaire qui nous canalise dès notre conception jusqu’à notre mort biologique ; c’est à dire l’absorption’’ in fine au point de retour initial ’’0-Time-Space’’ : la ’’chambre’’ à vide où siège notre Dipôle Originel.

Toute particule, toute structure physique dissipative d’énergie informationnelle, tout système dynamique et linéaire évoluant dans un temps horizontal (dissipatif du passé vers le futur), sont connectés de par leur ’’0-Time-Space’’ via leur propre axe d’holomouvement de temps vertical (tube thermo-ionique) à cette convergence néguentropique virtuelle. Ces infinies connexions coaxiales multi contra rotatives forment des puits d’ondes temporelles psi de ’’temps manquant’’ (temps vertical) au travers l’hyperespace. A l’échelle astrophysique ce sont des trous de ver (missing-time) qui caractérisent un système non linéaire d’écume de micro trous noirs opposés à leur contrepartie connexe en trous blancs. Leurs jonctions localisent les ’’chambres’’ à vide quantique absolu, c’est à dire la 5ème inter dimension virtuelle et vectorielle (cardinale) de la ’’Signification’’ entre toutes les courbes d’univers et dont son ’’Information’’ se traduit par les fonctions simultanément analogiques et/ou digitales (’’effets lentille) via tous les ’’focus’’ de toutes les structures dissipatives qui occupent la quatrième dimension temporelle répartie en 4 cônes d’espace relatif déterminés par la rotation logarithmique de l’holomouvement sur 4 axes angulaires et perpendiculaires à 90°. Les puits d’ondes temporelles psi sont omniprésents dans l’hyperespace et permettent via les ’’focus’’, une interconnexion multiple d’infinis faisceaux optico-acoustiques et en temps nul entre tous les espaces-temps électroniques des bases nucléotides au travers leur milieu ambiant thermo-ionique.

Ces ondes temporelles psi sont la dimension de la lumière blanche elle-même interconnectant tous les domaines d’énergie et de densités temporelles d’un holomouvement donné au travers des 4 cônes d’espace relatif ; Cet holomouvement se traduit par des fréquences pulsant une hyper-énergie de ’’Signification-Information’’ gravifique fragmentée au travers l’hyperbolique-sphérique par les 12 graphes et qui est distribuée au travers les 6 densités temporelles variables dans les 4 cônes d’espace relatif. Les 12 graphes sont la manifestation de notre système ’’Hyper-Psychique’’ primordial (un 7ème sens si l’on considère le 6ème comme l’intuition) au sein du ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ de connectivité peu activée (ou pas du tout) dans notre propre réseau neuro-synaptique (de liaison h avec des atomes gazeux furtifs).

Ce système ’’Hyper-Psychique’’ actualise dans le présent (relatif à notre cône d’espace dans l’ici-présent) des sujétions rétroactives du passé et du futur décalées temporellement au travers des 4 cônes d’espace relatif. Ce procédé informatif et formatif dans les processus hologrammiques de la matière, relativise ainsi notre libre arbitre via nos perceptions sensorielles : en termes noétiques (psychologie appliquée dans l’étude des aspects phénomènologiques des manipulations matière-’’Information’’) il s’agit du Moi (ou du Soi ou tout autre nom que l’on veut bien lui donner) non fragmenté qui se caractérise par une conscientisation relative de l’espace, du temps et de la causalité : c’est le point ’’focus’’ de lumière (blanche) au bout du tunnel d’arches lumineuses contrarotatives que décrivent les ‘’expérienceurs’’ de NDE. Cette manifestation hyper psychique (non linéaire ou non scalaire) est liée aux états de conscience modifiés et/ou aux perceptions extra-sensorielles en général et qui débouchent sur l’aperception d’événements concernant un cône d’espace relatif donné, d’une variable temporelle du futur et/ou du passé. Ce phénomène s’interprète comme une intro-projection psychique temporaire dans la zone virtuelle ’’focus’’ au travers le tube thermo-ionique et par laquelle le système ’’Hyper Psychique’’ peut percevoir simultanément et en 360° à partir de la 5ème dimension, des séquences événementielles (du futur ou du passé) décalées dans les 4 cônes d’espace relatif . Nous créons et manipulons nous-mêmes notre propre réalité événementielle du présent (dans l’ici et maintenant) à partir du ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ (qui peut-être analogiquement comparé à un holo-système ’’Cyber-Noétique’’) à partance de notre système ’’Hyper Psychique’’ qui décode simultanément les 6 spectres relatifs à deux densités supérieure et/ou inférieure de 4 cônes d’espace-temps variables (ce phénomène peut s’interpréter comme une fonction psychique temporelle rétro et/ou pré cognitive). Notre propre ligne d’univers (événementielle) est ainsi prédéterminée à l’avance, par cooptation d’événements synchroniques c’est à dire des synchronicités toujours croissantes pré actualisées en séquences holographiques mais non déterministes, rétroactives ou modulables en temps sériel nul. En termes de ’’Cyber-Noétique’’, il s’agit d’un programme évolutionniste multi-existentiel- expérimentiel et interactif entre les 12 graphes.

L’hyperbolique-sphérique forme une ceinture d’ondes radiales et longitudinales ultra stables (le multi treillis solitonique de points nodaux) qui enserre le plasma formant le réseau électro-plasmique et dans lesquels les courants électriques et les champs magnétiques sont alignés perpendiculairement selon l’axe de radians angulaires de 90° des 4 cônes d’espace relatif. Ces faisceaux sont distribués en multi étages gigognes au travers Les 6 variables temporelles (ou ’’portails’’ holographiques) structurant ainsi matière et ’’Signification-Information’’ dans un champ énergétique de fréquences pulsantes. Ce champ est l’extension intra périphérique de la structure psychophysique et dont les limites d’alignement entre les 6 ’’portails’’ gigognes sont bornées par un effet ’’sonoluminescent’’ interactif entre les graphes connexes (réseau réticulaire) et décroissant dans une échelle d’ondes sinusoïdales de pression de compositions moléculaires gazeuses (xénon, krypton, argon, néon, hélium, azote, hydrogène) qui font office de cavités résonantes propices pour l’amplification des fréquences (phononiques) relatives à 12 états basiques de matière opposés à 12 autres d’anti-matière en rapport avec les spectres positrons et électrons des 12 graphes. L’amplification est relativisée par les ’’cavitations’’ d’ondes sinusoïdales selon des potentiels de charges et de gradients de tension (entre les 6 ’’portails holographiques’’) qui sont subséquents aux inversions de polarité électro-plasmique entre les 2 monopoles du Dipôle Originel (au travers de la ’’chambre’’ à vide). Les gradients de tension transductent des phénomènes d’attraction et de répulsion au travers de la ’’chambre’’ à vide et par laquelle la lumière électro-plasmique des 6 spectres optico-acoustiques se répand par permittivité relative en résonance avec les champs contextuels : ioniques et magnétiques entre chaque ’’portail’’ temporel. Ce phénomène permittif interagit analogiquement comme un condensat Bose-Einstein et dans lequel la vitesse de la lumière blanche est proportionnelle à la vitesse des ondes phononiques : c’est le principe basique des faisceaux optico-acoustiques tronqués de gravité lévitante ou repoussante.

Un potentiel gravifique peut adopter deux polarités : l’une attirant la matière et l’autre la repoussant, elles sont directement liées au potentiel attracteur et répulseur du Dipôle Originel. Dans ce milieu de lumière électro-plasmique les modifications de pression sont caractérisées par l’interactivité énergétique des ondes sonores (bruit thermique) entre les 6 spectres électro-plasmiques alignés entre les 6 ’’portails’’ et leurs champs de célérité gravifique respective. La célérité gravifique détermine elle-même dans une échelle descendante de fréquences, de longueurs d’ondes et d’amplitudes, la ’’Signification-Information’’. Au niveau de la structure psychophysique, dans son cône d’espace (ici et maintenant), la ’’Signification-Information est associée aux ondes psi portées par les fréquences atténuées au travers de son tube et ses ramifications thermo-ioniques dans leur milieu ambiant de gravité basique ; ces ondes psi sont décodées par collapses (réduction d’ondes psi par 3 infimes faisceaux) au niveau des espace-temps électroniques des bases nucléotides : plus le champ gravifique est puissant plus la ’’Signification-Information’’ s’accroît et inversement.

Le bornage de ce milieu plasmique gigogne forme un double plasmoïde ovoïde de la structure psychophysique plus connu sous le nom de ’’corps de lumière’’ ou ’’corps aurique’’ (ne pas confondre avec l’effet Kirlian) c’est un champ énergétique-informationnel excédentaire (comme celui de la magnétosphère terrestre et de tout planétoïde) dont l’interface externe de bornage se situe dans l’hyperespace c’est à dire dans une bande de fréquences au-dessus de celle des rayons cosmiques et qui sont associées au phénomène de trans-substantation ondes-particules, qui fait qu’une particule apparaît dans l’espace et disparaît dans l’hyperespace par un effet ’’glich-time’’ de l’holomouvement entre deux variables temporelles.

Cette ceinture hyperbolique de lumière électro-plasmique est interactive entre les dipôles électro-plasmiques des 6 ’’portails’’ temporels gigognes de fréquences opposées dont la polarité primordiale négative est le pôle supraconducteur absorbant de lumière par le ’’focus’’ lui-même, et le pôle positif dissipatif in fine sont les espaces-temps électroniques de la ligne d’assemblage des paires de bases nucléotides de l’ADN au travers leur milieu ionique isolant. Ce double plasmoïde agit comme un circuit redresseur de puissance énergétique-informationnelle d’ondes temporelles longitudinales psi et gravifiques de fréquences très élevées (dans le tunnel de temps vertical du tube thermo-ionique) qui sont entrecoupées dans les 4 cônes d’espace relatif (temps horizontal) par les ondes radiales du champ de gravité basique faible : les fréquences de valeur très élevée sont ainsi atténuées in fine dans le spectre ultraviolet en harmoniques acoustiques et optiques dans les ramifications ioniques qui sont susceptibles d’être supraconducteurs dans un système diélectrique convenablement excité !

Un circuit alimenté par des courants électriques de haute fréquence atténués, crée de nombreuses harmoniques dans un système diélectrique dont la polarité positive est le pôle absorbant d’électricité et le pôle dissipatif est le pôle négatif : ce qui a pour effet d’amplifier la tension au détriment de l’énergie électron-volt (et non pas le contraire comme on l’enseigne encore actuellement !). A l’opposé, même à partir d’une faible force d’alimentation tirée de son milieu ambiant son rendement sera supérieur à l’unité. Si par ce même principe, l’on augmente la force d’alimentation (ex : absorption-sub-nanométrique de haute fréquence dans les milieux ioniques), l’énergie obtenue le sera par amplification radioactive nucléaire et s’interprétera par une hausse thermique convertie en bio-électricité (et c’est le principe basique de l’énergie libre). Ce principe thermique est également à la base de tous les phénomènes paranormaux (télékinésie, psychokinésie...etc) et qui crée leur manifestation. Il évoque la notion même de fluide énergétisant qui est dû simplement à des attractions et des répulsions contraires et universelles, entre protons et électrons. C’est le principe fondamental de tout fonctionnement psychophysique sur-unitaire qui implique la superposition de 12 fréquences de longueurs d’ondes multi étagées relatives aux 12 états basiques des éléments chimiques périodiques de la matière, opposées à 12 autres fréquences de longueurs d’ondes qui sont les contreparties connexes d’anti-matière. C’est sur ce principe que Lakhovsky a agencé judicieusement les 24 circuits des antennes du MWO !

Dans le temps horizontal (ici et maintenant) la ’’Signification-Information’’ est dilatée à travers les 6 variables temporelles inhérentes aux 6 espaces électroniques par l’effet de la gravité basique faible. A l’échelle psycho-biologique (et psychophysique en général), ce milieu de gravité ambiante relativise les processus d’homéostasie auto maintenus par nos aptitudes psychiques et sensorielles, selon les fréquences acoustiques et les longueurs d’ondes absorbées et décryptées par les 3 infimes faisceaux saser et laser dans leurs contextes holographique et hologrammique ; contexte qui est relatif à notre cône d’espace (l’ici et maintenant). Les fréquences sont proportionnelles selon leur rapport d’homothétie de courbes de champs électromagnétiques orientés en radians angulaires par leurs connexions optico-acoustiques au niveau du ’’focus’’ et dont leur réfraction réticulaire entre les 12 graphes, à partance du ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ du Dipôle Originel et entre les deux densités temporelles supérieure et/ou inférieure, est de correspondance numérique entre d’une part les nombres de 0 à 12 (en rapport avec les éléments chimiques périodiques) liés à 12 états basiques de la matière, et d’autre part leur contrepartie respective d’anti-matière de liaison h avec les nano cristaux ADN . Plus leurs fréquences sont en résonance avec celles de valeur énergétique très élevée du Dipôle Originel, subséquentes à la convergence ’’0-Time-Space’’, plus l’Information de la ’’Signification’’ augmente, plus il y a d’espaces électroniques de vide autour du noyau plus la gravité et les densités ondes psi sont faibles et plus la ’’Signification-Information’’ décroît et inversement.

Notre ’’focus’’ est de connectabilité fondamentalement électro-plasmique dans sa plus haute manifestation énergétique avec notre Dipôle Originel qui la diffracte au sein du ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ des 12 graphes au travers du tube thermo-ionique et ses ramifications. Cette manifestation énergétique ainsi atténuée, sous-tend tous nos micro-champs électriques et magnétiques alignés dans les plasmas qui se manifestent par des fonctions analogiques et digitales simultanées entre et au travers des milieux thermo-ioniques des espaces-temps électroniques des bases nucléotides ADN, dans les connexions synaptiques de notre cortex cérébral et le système nerveux. Au niveau du ’’focus’’ c’est à dire au point de convergence ’’0-Time-Space’’ (alignement optimal des 12 graphes) , les notions de temps circulaire (passé, présent, et futur), ainsi que les vitesses limites ou supérieures de la lumière (sous-luminique, luminique et hyperluminique) et des ondes temporelles et de leur ’’Information’’ (ondes psi) qui leur sont associées, n’y ont plus aucun sens puisque leur vitesse respective est par définition la dimension (la 5ème) de la ’’Signification’’ Elle-Même et son ’’Information’’ est de l’hyper-espace parcouru en quantum/bits de temps rétro activés logarithmiquement au travers 4 cônes d’espace relatif décalés en 6 variables temporelles.

Dans les contextes internes ordinaires de conscientisations psycho-homéostasiques (qui relèvent de la psyché) et qui régulent les processus holographiques et hologrammiques (température, concentration des substances...etc), l’ ’’Information de la ’’Signification’’ est tronquée (au travers des 6 ’’portails’’ temporels des espaces-temps électroniques) à partance d’échelles descendantes de fréquences hyperluminiques, luminiques (seuil de la barrière de la lumière) et in fine sous-luminiques à environ 3000 trillions de hz.

Ces fréquences descendantes s’inscrivent dans une dynamique de conscientisation décroissante : énergétique, quantique, atomique, moléculaire, cellulaire, tissulaire, organique...et in fine psychique (aux environs de 450 Mhz). L’ ’’Information de La ’’Signification’’ est dans une large part, dispersée aux travers des espaces-temps électroniques de toutes les bases nucléotides de la masse de notre structure psychophysique. Sa masse est constituée par la somme de tous ses (6) espaces-temps électroniques opposés et du vide quantique absolu entre ses isotopes, elle est donc pleine de vide subséquent à la gravité basique ambiante dans leur milieu ionique. Ce vide relativise à la fois les processus homéostasiques mais également les processus psychiques selon sa plus ou moins grande compression. On peut compresser les espaces de vide électroniques d’un noyau atomique par une force duale électromotrice opposée et contrarotative (2 vortex gémellaires) électromagnétiques d’accélération progressive centripète radiale-axiale ou tangentielle (de l’extérieur vers l’intérieur comme un cyclone) au sein desquels ses éléments quantiques et chimiques peuvent être amenés à leurs conditions extrêmes selon des lois de ’’tonalité’’. Ces lois de ’’tonalité’’ concordent des fréquences matière - anti-matière par effets de résonances qui débouchent sur un point de ’’libération’’ à partir de 96% de la vitesse de la lumière, et par lesquels les éléments quantiques et chimiques de matière et d’anti-matière fusionnent par scissibilité.

La plupart des mouvements liés à nos technologies actuelles sont axial-radial (centrifuges) et inducteurs de bruit de chaleur et de friction, c’est à dire de dynamique fissile désunifiante, dispersive, gabegique, polluante pour notre environnement et nuisible pour nos fonctions psychiques (qui interfère dans les fonctions de collapses d’ondes temporelles psi). A l’opposé, une dynamique duale centripète comme un cyclone ou une tornade qui sont la manifestation d’une même force duale s’exprimant dans un différentiel de températures et de fréquences résonantes et opposées, et qui se déplace contra-rotativement de l’extérieur vers l’intérieur avec une célérité et une vélocité croissante, agit par convergence, concentration et amplification de gravité instable et de compression d’ondes temporelles psi tendant vers le point de libération Unifiant : Chaleur x Froid = Unité = Le Tout qui correspond à l’Energie ’’point-0’’ (ce principe de dualité thermique s’observe dans les réactions plasmiques des milieux ionisés à 0° Kelvin ex : les effets de givre sur les réacteurs à plasmas). Au point de libération, deux forces opposées s’annihilent en s’unifiant, et créent un champ gravifique exponentiel implosif (aspirant et lévitant) générant ainsi une distorsion à la fois sur l’espace et le temps.

Ce principe de courbure influe sur les densités temporelles, si l’on compresse l’espace on densifie le temps : son énergie et son ’’Information’’ (ondes temporelles psi) augmentent graduellement par transfert ’’glich-time’’ d’une densité d’espace à une autre plus faible. Au niveau des bases nucléotides, ceci se traduit graduellement par des facultés optimisées ’’d’absorption’’ dans les dimensions sub-nanomètriques atomiques de toutes les fréquences acoustiques et de toutes les longueurs d’onde (en angströms) dans un seul cône d’espace-temps ici et maintenant, et de décodifications simultanées de quantum/bits en temps presque nul (en deçà des femto-secondes). C’est le principe unificateur qui débouche sur La Sur-Unité ou ’’hyper-conscientisation’’ de la ’’Signification’’ en une seule densité temporelle de convergence paroxysmale avec le ’’0-Time-Space’’ du temps vertical !

La technologie pulsante non scalaire de champs électro-plasmiques est en mesure de cohérer des ondes temporelles psi de gravité instable de l’hyperespace, de les amplifier et les concentrer pour influer sur la gravité basique faible. Ceci est impossible avec des fréquences magnétiques de forces conventionnelles d’accélération centrifuge dans un système linéaire. Au niveau des antennes du MWO, les fréquences pulsées des champs électro-plasmiques de fréquences très élevées, étaient capables par leurs effets de torsion centripète, d’influer sur l’orientation des champs bio-électriques et bio-magnétiques plus faibles au niveau des 6 dipôles (’’portails’’ temporels) au travers du tube thermo-ionique (exemple imagé : l’inclinaison angulaire des pales d’hélicoptère pour exercer une poussée lévitante dans l’air ambiant). Les 6 dipôles de notre structure psychophysique ont la particularité d’être diamagnétiques au sein du tube thermo-ionique dans leur milieu ambiant de gravité basique faible, c’est à dire qu’ils s’opposent gravifiquement et naturellement par leurs orientations angulaires à 90° de leurs champs électriques et magnétiques alignés, à toute aimantation de polarités + -

Les champs électriques s’opposent ainsi à toute compression constante entre leurs champs magnétiques respectifs et donc à tout ’’effet lentille’’ mais sont susceptibles de l’être par des champs multi étagés ascendant des fréquences radioactives via des interactions nucléaires amplifiées par méthodes hétérodyne et superhétérodyne. Ces méthodes sont analogues à celles utilisées naguère en radiotélégraphie et qui utilisaient les interférences produites entre les ondes reçues et les ondes utilisées par le générateur local (l’émetteur) à l’intensité désirée par le récepteur. Cette technologie de triangulation psycho-bio-physique relève d’un principe de syntonisation à logique topographique multi-valente spatialisant orthogonalement les 3 infimes faisceaux saser-laser dans les contextes hologrammiques ordinaires assujettis à la gravité basique. Ces 3 infimes faisceaux composent une signature ’’maser’’ zippée (verrouillage temporel calé sur le ’’0-Time-Space’’) et propre à tout individu et à toutes structures psychophysiques dissipatives en général. Dans ces paramètres ordinaires de gravité basique, cette signature radie par effet hétérodyne de micro fréquences peu élevées. A un niveau plus élevé, lorsque les champs électriques et magnétiques des 6 dipôles et tous les 3 axes des entités élémentaires (matière et anti-matière) sont suffisamment alignés, il se produit graduellement un effet sur-amplifié nommé ’’superhétérodyne’’ de triangulation des 3 infimes faisceaux entre le ’’Réseau Matriciel Cristallin’’ les nano cristaux ADN et le système ’’ Hyper Psychique. La signature ’’maser’’ ainsi amplifiée, le système ’’Hyper Psychique’’ par ses fonctions analogiques digitales en système télé-sub-nanomètrique saser-laser via les 3 infimes faisceaux, peut localiser et cibler avec grande précision un atome donné ou tous les atomes d’un groupe de cellules et les exciter sans affecter leurs noyaux. Ce procédé oblige, dans leur contexte hologrammique, un processus décodificateur numérisé (de nombres entre 0 et 12 relatifs aux 12 états de la matière) au niveau des espaces -temps électroniques des bases nucléotides, qui se manifeste par une scissibilité d’anti-matière avec leurs isotopes. C’est un phénomène de fusion froide entre le spectre positron et le spectre électron des 12 graphes. Les atomes pendant cette scission, captent de la ’’Signification-Information’’ dans une variable temporelle quelconque et reviennent à leur état quantique initial en libérant un bio-photon porteur d’une nouvelle bio-information .

Cet effet ’’glich-time’’, fait qu’un atome peut exister dans l’ici et maintenant pendant que ses isotopes stockent et accumulent une ’’Information’’ d’une variable temporelle d’un autre cône d’espace relatif donné. Aucune autre base cognitive rétro/pré-mnémonique nucléaire ne peut lui être comparée. Ce processus est à la base de toutes les manifestations psycho-bio-physiques dans toutes les échelles de conscientisation pré et/ou rétro cognitive, et qui sont encore (faussement) interprétées comme paranormales. Cette mnémo-psycho-technique interagit avec nos fréquences psychiques ordinaires qui sont comprises dans un registre d’environ 450 Mhz car assujetties au seuil de conscientisation psychophysique dans un registre de fréquences entre le spectre ultraviolet et infrarouge c’est à dire en dessous de 3000 trillions hertz (toutes les cellules vibrent dans cette échelle de fréquences). A son plus haut degrés d’amplification la signature ’’maser’’ permet d’élever ce seuil de conscientisation et les fréquences psychiques au-delà de l’infrarouge dans l’échelle de la lumière blanche aux environs de 3000 trillions hertz (à 96% du point de libération). A partance de ce seuil, le système ’’Hyper Psychique’’ active la fonction ’’Phaser’’ c’est à dire l’effet ’’glich-time’’ paroxysmal ou convergence ’’0-Time-Space’’ (sans rapport de vergence) avec les nano cristaux ADN. Les espaces électroniques sont ultra compressés au point extrême de ’’libération’’ et leur milieu ionique (du tube et ses ramifications) absorbe une colossale énergie de fréquences vertigineuses de Pure ’’Signification’’ de vitesse hyperluminique (au-delà du mur de Planck) ! .

La fonction ’’Phaser’’ est une Connaissance ultime en matière de technologie qui rend compte des processus radioactifs nucléaires et interactifs dans les phénomènes de rémissions spontanées ou d’ auto guérisons (pseudo-miracles !). Au niveau neuro-physiologique cette psycho-technologie permet d’activer l’ ’’Information’’ dans les réseaux synaptiques des aires cérébrales et de moduler (élever et transcender) tous les états de conscientisation. En termes de plasticité cérébrale, ce phénomène s’accompagne par une transition bio-chimique ’’vitrifiante’’ au niveau des nano-cristaux mésomorphes ; ceux-ci modifient leur holostructure en taille ’’diamant’’ et dont chacune de leur facette réfracte la lumière blanche diffractée (sans rapport de vergence dioptrique) par le Dipôle Originel au travers du ’’focus’’ : les 3 infimes faisceaux peuvent alors coïncider avec n’importe quelle raie spectrale des 12 graphes. Toutes les échelles de conscientisation sont optimalement alignées et Unifiées sur Celle du Dipôle Originel.

Cette Connaissance ultime nous révèle comment manipuler l’espace, le temps et son énergie, la matière et son ’’Information’’ et nous permet d’interpréter correctement tous les phénomènes encore considérés dans le conscient (et l’inconscient) collectif comme paranormaux ! Lakhovsky l’a appliquée dans la conceptualisation de son MWO pour aborder une nouvelle thérapeutique radicale sous l’angle de la psychophysique (psycho-biologie et psycho-neuro-physiologie). La morpho-psycho-biologie quantique et atomique, recèle les modèles conceptuels basiques qui sont pré-holographiés dans le ’’Réseau Cyber-Noétique’’, ils préfigurent les futures technologies liées à la lumière (électro-plasmique).

En dehors de l’objectif thérapeutique et son approche dans les processus d’optimisation neuro-physiologique, l’ingénierie radio de base (rudimentaire) telle que l’avait conçue Lakhovsky, permettait d’une part de rationaliser les phénomènes énergétiques latents et sous-jacents aux champs électromagnétiques humain et de son environnement et d’autre part de comprendre et de mettre en oeuvre des technologies innovantes en matière d’énergie propre et illimitée. Lakhovsky avait retransposé dans des protocoles heuristiques, une Science exacte de l’holographie et de l’électro-acoustique. Science formulée et encodée au travers les mythes et La Tradition depuis des millénaires mais qui s’est au fil du temps diluée (pas par hasard !) dans un brouillard mystico-ésotérique. Ses travaux qui ont été volontairement passés sous silence et incompris de ses contemporains et de l’establishment scientifique, furent (après son décès à New York) détournés de leur objectif initial pour aboutir dans des black-programms de technologies militaro-industrielles....dont la technologie Pulser (ondes de chocs et anti-gravitation) mise en oeuvre pour la conception du B2 (ses formes sont basées sur la taille en ’’diamant’’). Il y a environ plus d’un demi siècle déjà, que les découvertes importantes de Lakhovsky (et de Tesla), qui avaient pour but l’épanouissement du potentiel virtuel humain (dans tous les domaines) auraient pu bouleverser l’aventure humaine !
http://www.terredenergies.eu/news.php?lng=fr
25 octobre 2016

Annulation de la dette en 1953 : le secret du miracle économique allemand

Le système financier actuel, artificiellement maintenu en vie grâce à des bulles purement spéculatives, éclatera au plus tard en 2015 : « Il n’y aura alors plus d’autres solutions que de payer la note ; en clair, de rembourser les dettes ou de les annuler ».

Déclarait  Attali et les banques, toujours pas de doute, il faudra rembourser plutôt qu’annuler, c’est-à-dire faire en sorte que les populations, au détriment de leur vie présente et future, règlent l’ardoise que leur laissent les spéculateurs :

En mettant à contribution les détenteurs finaux des créances, c’est-à-dire les épargnants, qui verront leur épargne spoliée, non par l’inflation, mais par une ponction sur leurs comptes, comme cela fut le cas à Chypre (ce que permettent explicitement les accords récents sur l’Union Bancaire, dits de ’’bail in’’, même si c’est encore peu connu)…

Pour Solidarité & Progrès, dans le cadre d’un retour à un véritable système de crédit qui se situe à l’opposé du monétarisme actuel (pour Attali tout crédit est un impôt futur...), c’est l’option d’une annulation totale ou partielle de la dette qui s’impose.

« Pratique courante de régimes totalitaires ! Impensable pour un État moderne et civilisé », me diriez-vous ?

 

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En 1953, l’Allemagne avait obtenu, avec le consentement de ses créanciers, une réduction de sa dette de 62,6 %.
Crédit : parapona-rodou.blogspot.com

 La conférence de Londres de 1953

 

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Faux, je vous réponds. Car le 27 février 1953, à l’issue de la conférence organisée à Londres à cet effet, la République fédérale allemande a obtenu, avec le consentement de 21 de ses créanciers (dont les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie, la Suisse, la Belgique, etc.), une réduction de sa dette « d’une ampleur rare en Europe au XXe siècle » de 62,6 %. Partant d’un montant total initial de 38,8 milliards, les dettes d’avant et d’après-guerre de l’Allemagne ont été ramenées à moins de 14,5 milliards de Deutschemark.

Aujourd’hui, lorsqu’on connait les conséquences mortifères des conditionnalités imposées par la Troïka (FMI, BCE, Commission européenne) aux pays membres de la zone euro à qui elle vient à la rescousse, le ton de « l’accord sur les dettes extérieurs allemandes » de 1953 est tellement loin de la philosophie financière actuelle qu’il y a de quoi être surpris :

Désireux d’écarter tout obstacle aux relations économiques normales entre la République fédérale d’Allemagne et les autres pays, et de contribuer ainsi au développement d’une communauté prospère de nations (…)

 L’économie physique d’abord

Pour s’assurer que l’économie physique de l’Allemagne puisse réellement être relancée, les créanciers font alors des concessions majeures aux autorités et aux entreprises allemandes endettées qui vont bien au-delà d’une simple réduction de dette. Contrairement aux plans d’aide de la zone euro pour la Grèce ou le Portugal aujourd’hui, on part du principe que l’Allemagne doit être en condition de rembourser une partie de sa dette tout en préservant un niveau de croissance élevé et en améliorant en permanence le niveau de vie de la population.

Eric Toussaint, du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde (CADTM) précise qu’avec l’accord de 1953, les créanciers acceptent :

  1. Que l’Allemagne puisse suspendre les paiements pour en renégocier les conditions si survient un changement substantiel limitant la disponibilité des ressources ;
  2. Que l’Allemagne puisse rembourser dans sa monnaie nationale, le deutschemark, l’essentiel de la dette qui lui est réclamée. A la marge, elle rembourse en devises fortes (dollars, francs suisses, livres sterling…) ;
  3. Que l’Allemagne puisse réduire ses importations alors qu’au début des années 1950 le pays a encore une balance commerciale négative (la valeur des importations dépassant celle des exportations). Pour combler les manques, elle peut produire elle-même des biens qu’elle faisait auparavant venir de l’étranger. En permettant à l’Allemagne de substituer à ses importations des biens de sa propre production, les créanciers acceptent donc de réduire leurs propres exportations vers ce pays. Or, 41 % des importations allemandes venaient de Grande-Bretagne, de France et des États-Unis pour la période 1950-51. Si on ajoute à ce chiffre la part des importations en provenance des autres pays créanciers participant à la conférence (Belgique, Hollande, Suède et Suisse), le chiffre total s’élève même à 66% ;
  4. Que l’Allemagne puisse vendre ses produits à l’étranger et stimuler ses exportations afin de dégager une balance commerciale positive ;
  5. Que la capacité de paiement de l’Allemagne, de ses débiteurs privés et publics, ne soit pas réduite à la simple capacité de réaliser régulièrement les paiements en marks allemands sans conséquences inflationnistes, mais que l’on tienne compte 1) de la future capacité productive de l’Allemagne avec une considération particulière pour la capacité productive de biens exportables et la capacité de substitution d’importations ; 2) de la possibilité de la vente des marchandises allemandes à l’étranger ; 3) des conditions de commerce futures probables ; 4) des mesures fiscales et économiques internes qui seraient nécessaires pour assurer un surplus pour les exportations.
  6. Qu’en cas de litige avec les créanciers, en général, les tribunaux allemands soient compétents. Il est dit explicitement que, dans certains cas, « les tribunaux allemands pourront refuser d’exécuter […] la décision d’un tribunal étranger ou d’une instance arbitrale. » C’est le cas lorsque « l’exécution de la décision serait contraire à l’ordre public » (p. 12 de l’Accord de Londres) ;
  7. Que le service de la dette soit fixé en fonction de la capacité de paiement de l’économie allemande, en tenant compte de l’avancée de la reconstruction du pays et des revenus d’exportation. Ainsi, la relation entre service de la dette et revenus d’exportations ne doit pas dépasser 5 %. Cela veut dire que l’Allemagne ne doit pas consacrer plus d’un vingtième de ses revenus d’exportation au paiement de sa dette. Dans la pratique, l’Allemagne ne consacrera jamais plus de 4,2 % de ses revenus d’exportation au paiement de la dette (ce montant est atteint en 1959). De toute façon, dans la mesure où une grande partie des dettes allemandes était remboursée en deutschemarks, la banque centrale allemande pouvait émettre de la monnaie, en d’autres mots monétiser la dette ;
  8. Qu’à titre exceptionnel on applique une réduction drastique des taux d’intérêts qui oscillent entre 0 et 5 % ;

A cela il faut ajouter les dons en dollars des États-Unis : 1,17 milliard de dollars dans le cadre du Plan Marshall entre le 3 avril 1948 et le 30 juin 1952 (soit environ 10 milliards de dollars aujourd’hui) auxquels s’ajoutent au moins 200 millions de dollars (environ de 2 milliards de dollars d’aujourd’hui) entre 1954 et 1961, principalement via l’agence internationale de développement des États-Unis (USAID).

Voilà en grande partie le secret du « miracle économique » de l’Allemagne de l’après-guerre, miracle auquel tous les pays du monde, si le besoin se manifeste, doivent avoir droit.

 Conclusion

Pour nous, cette histoire :

  • Démontre que les grandes banques et les créanciers ne manquent ni de savoir, ni de compétence, pour résoudre la « crise de la dette » qui plonge nos sociétés dans la misère, le chaos et la guerre ;
  • Révèle que tout choix économique est un choix politique. En 1953, il s’agissait, dans le cadre de la « Guerre froide » de construire une Europe et une Allemagne fortes pour contrer l’influence de l’URSS. Le choix des puissances créancières fut alors avant tout un choix géopolitique ;
  • Fait craindre qu’aujourd’hui les puissances créancières ne soient pas devant « une crise » dont elles ignorent la solution, mais qu’elles aient fait un autre choix, tellement horrible qu’elles en dissimulent les véritables objectifs : celui de détruire et de dépeupler les pays ciblés, par les politiques d’austérité draconienne du FMI, de la Troïka ou par des rafles organisés par les « fonds vautours » agissant comme des pirates au service de « sa Majesté ».

« La seule espérance qui reste », écrivait Jean Jaurès à la veille de la Première guerre mondiale, « c’est précisément l’immensité même de la catastrophe dont le monde est menacé. Elle est si horrible qu’on hésite encore à croire que les plus fous ou les plus scélérats osent la déchaîner. » http://www.solidariteetprogres.org/documents-de-fond-7/economie/annulation-de-la-dette-en-1953-le.html

22 juin 2009

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C'est au milieu des années quatre-vingts que la médecine moderne s'est intéressée de plus près aux vertus de la graine noire, et le principal auteur de la première étude poussée est le docteur Ahmed al-Qâdî, un médecin égyptien résidant aux Etats-Unis...
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