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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
manifestation
10 novembre 2015

Dallas, Texas envisage d’en finir après 50 ans de fluorisation de l’eau du robinet.

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Les partisans anti-fluorisation de l’eau sont près de gagner leur lutte pour que cesse l’ajout de fluor dans l’eau du robinet à Dallas, Texas. Cette interdiction viendrait au bout de cinq décénies de fluorisation de l’eau, mais de plus en plus de gens dans le monde se sont rassemblés ces dernières années dans le but de faire cesser cette pratique.

« Nous n’en avons pas besoin et nous économiserions un million de dollars que nous pouvons utiliser pour autre chose. Nous étudions les démarches à entreprendre immédiatement pour récupérer ces fonds dès maintenant ». Sheffie Kadane, Membre du Conseil Municipal de Dallas.

« Oui, c’est un évènement majeur. Je savais que nous réussirions. C’est juste du bon sens. Nous dépensons trop d’argent sur un programme inefficace ». Scott Griggs, Membre du Conseil Municipal de Dallas.

Les militants se sont sans relache présentés aux réunions des Conseils Municipaux, avec des preuves et des mises en garde concernant les risques encourus par la fluorisation de l’eau. De plus, la ville pourrait économiser plus d’un million de dollars par an qui sont dépensés pour ce produit chimique industriel, mais oui, un produit chimique industriel !

La substance ajoutée à notre eau de boisson est appelée acide silicofluorhydrique. C’est un déchet toxique créé à partir de la transformation d’aluminium, d’engrais, d’acier et de déchets nucléaires. Ce n’est pas l’élément fluor naturel, encore une fois, c’est un déchet industriel toxique.

Par exemple, dans l’industrie minière de production de phosphate, une grande part de L’acide silicofluorhydrique provient de roches exploitées au moyen d’acide. La roche est brisée, placée dans d’immenses contenants où on ajoute aussi de l’acide sulfurique pour se débarrasser de tout phosphate (et autres contaminants) se trouvant dans la roche. Le phosphate est extrait, et on rejetait les contaminants dans l’atmosphère. Cela ajoutait à la pollution et tuait des animaux et la vie végétale. (Voir la vidéo ci-dessous).

Des règlementations environnementales furent établies et des instruments de contrôle de la pollution furent installés pour recueillir les contaminants tels que l’arsenic, le plomb, le mercure, l’acide silicofluorhydrique, et d’autres. Parmi les polluants recueillis par les instruments de contrôle on trouve l’acide silicofluorhydrique, si toxique qu’il est indispensable de porter une tenue complète de sécurité avec un masque si on se trouve à proximité. Ces contaminants sont ensuite sortis des cheminées (à l’aide d’acide) puis conservés dans des « lacs refroidissants à l’air libre », qui sont en plus exposés à des contaminants de l’air.

Les pratiques industrielles produisent des millions et des millions de litres de ces déchets liquides dangereux. Du fait que ça coûte à ces corporations des milliers et des milliers de dollars par tonne pour neutraliser et se débarrasser de l’acide silicofluorhydrique, ils le vendent aux populations en tant que « produit ».  Le comble du ridicule ! l’acide silicofluorhydrique est envoyé à votre fournisseur d’eau local.

Dans les faits, le fluorure cause davantage de morts par le cancer que n’importe quel autre produit chimique. Quand vous avez le pouvoir, vous n’êtes pas obligé de dire la vérité. C’est une règle qui prévaut dans ce monde depuis des générations. Il existe un très grand nombre de gens qui ne disent pas la vérité quand ils sont au pouvoir dans des postes administratifs. Le fluorure, c’est un meurtre du public à grande échelle. C’est l’une des preuves scientifiques et biologiques les plus avérées que j’aie eues à connaître au cours de mes 50 années de recherche dans le domaines du cancer ». Dr. Dean Burke, biochimiste, précédemment Directeur Chimiste à l’Institut National  du Cancer. (Biochemist, Former Chief Chemist at the National Cancer Institute of Health). (1)

En ce qui concerne l’usage de l’acide silicofluorhydrique en tant que source de fluor pour la fluorisation, cette agence considère un tel usage comme une solution environnementale idéale à un problème de longue date. En recueillant les sous-produits de l’ acide silicofluorhydrique à partir de la fabrication des engrais, la pollution de l’eau et de l’air sont réduits ». Rebecca Hanmer –Précédemment Adjoint à l’assistant du Directeur Pour l’Eau de l’Agence Américaine de Protection de l’Environnement (Former Deputy Assistant Administrator For Water, US Environmental Protection Agency) (2) (3).

Si ce produit arrive dans l’air, c’est un polluant, s’il arrive dans le fleuve, c’est un polluant, s’il arrive dans le lac, c’est un polluant, mais s’il va directement dans votre système d’eau potable, ce n’est pas un polluant. C’est extraordinaire ». Dr. J. William Hirzy (2000) Chimiste en Chef au Siège Social de l’EPA Américain (Senior Chemist at the US EPA Headquarters). (4).

Fluoride is Poison | Brainwash Update

http://www.sante-nutrition.org/dallas-texas-envisage-den-finir-apres-50-ans-fluorisation-leau-du-robinet/#more-9522
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21 janvier 2015

Brisons le silence sur ce qui se passe en Espagne : le début d'une dictature ?

b41f87097aac7c43e496b1d8db6d9cd69ffede75photos : la Une de la depeche.


Brisons le silence sur ce qui se passe en Espagne

Astrid Menasanch Tobieson, dramaturge

Sous couvert de l’inattaquable excuse de la sécurité, le gouvernement de Mariano Rajoy considère préventivement le manifestant comme dangereux. Il est ainsi automatiquement regardé comme une menace à la loi grâce au nouveau projet législatif de « Sécurité citoyenne » adopté par le conseil des ministres le 29 novembre dernier.


Des policiers arrêtent des manifestants lors d’un défilé contre la réforme du droit à l’avortement, le 20 décembre 2013 à Madrid (Andres Kudacki/AP/SIPA)

Metteur en scène et dramaturge, Astrid Menasanch Tobieson travaille entre la Suède et l’Espagne. Elle est membre du groupe de théâtre Sta ! Gerillan. La lettre ci-dessous était initialement adressée aux journalistes suédois et a été publiée le 19 décembre. Avec l’autorisation de l’auteure, la traductrice a pu la retranscrire en français.

Mathilde Rambourg

La lettre d’Astrid Menasanch Tobieson

Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation. L’Espagne, dans peu de temps, empruntera le chemin qui mène d’une démocratie ouverte à ce qui risque de devenir une démocratie fasciste et autoritaire.

Je vous écris après les événements qui se sont produits dans le quartier de Kärrtorp à Stockholm (où un groupe néonazi ultraviolent a attaqué une manifestation antirasciste il y a quelques jours).

Je vous écris à propos de qui se trame en Espagne. Je crois en tout cas que la Suède et l’Espagne se ressemblent en un point : l’avancée du fascisme devant l’indifférence de la société. Le 19 novembre, le gouvernement espagnol a approuvé un projet de loi dont le but est d’en finir avec les manifestations et les contestations au régime actuel. La méthode est classique : instaurer le silence grâce à la répression.

Avortement non, sécurité citoyenne oui ?

Le 29 novembre dernier, le Conseil des ministres du gouvernement conservateur espagnol a approuvé le projet de loi « Sécurité citoyenne » qui réforme le code pénal. Le texte, qui réduit les droits et libertés civiles (mais pas celle de faire l’apologie du franquisme) est unanimement rejeté par les mouvements sociaux, les syndicats, l’opposition, les organisations professionnelles comme celles des juges pour la démocratie, l’association unifiée des gardes civils ou la fédération des journalistes d’Espagne.

 

Alors que le Parti socialiste espagnol a demandé à ses alliés européens de se mobiliser contre le projet de loi réduisant les droits d’accès des femmes à l’avortement, certains se demandent pourquoi il n’a pas entrepris la même démarche sur la loi « Sécurité citoyenne ». Blandine Grosjean

 

 

Je vous demande maintenant de l’aide, je vous demande d’informer. Le samedi 14 décembre à Madrid s’est déroulé une des 6 000 manifestations qui se sont organisées cette année en Espagne. Je le répète : une des 6 000.

Ces dernières années, le réseau de protection sociale a été ébranlé : privatisation des théâtres, tentatives de privatiser les hôpitaux, droit du travail ébranlé et transformé depuis sa base, licenciements innombrables, familles chassées de leur domicile, éducation civique suspendue dans les écoles, etc. Et afin de clore une longue liste, le vendredi 20 décembre, le gouvernement a approuvé la réforme du droit à l’avortement.

Ce que l’on a désigné comme une crise économique est, depuis le début, avant tout une crise démocratique. La couverture médiatique en Suède et en France sur la situation en Espagne a été très faible, et son analyse d’un point de vue social, inexistante.

La manifestation qui s’est tenue au pied du Congrès de Madrid le samedi 14 décembre, avait pour but de protester contre une nouvelle proposition de loi : la « ley de Seguridad Ciudadana », loi de Sécurité citoyenne.

Un groupe Facebook : 30 000 euros

Cette loi, qui contient 55 articles et punit autant d’actes différents, prévoit des amendes pour le manifestant, allant de 100 à 600 000 euros. Les infractions ?

  • Pour commencer, toutes les manifestations non-déclarées et prenant place devant le Congrès ou autre édifice appartenant à l’Etat – comme celle qui s’est déroulée samedi 14 à Madrid – seront interdites et la sanction ira jusqu’à 30 000 euros par participant. Cela sera le cas lorsque plusieurs personnes seront considérées comme un groupe.
  • L’interdiction des manifestations non-déclarées s’appliquera également aux réseaux sociaux. Se rassembler en tant que groupe sur Internet, autour d’une opinion, sera sanctionné de 30 000 euros. Créer un groupe, sur les réseaux sociaux ou dans un lieu public, autour de symboles ou de drapeaux, sera interdit : 30 000 euros d’amende.
  • Si dans une manifestation, un citoyen manifeste avec une capuche ou avec le visage couvert : 30 000 euros d’amende.

Capture d’écran du Huffington Post espagnol qui montre huit photos prises en 2013, qui ne pourront être diffusées en 2014 (Huffingtonpost.es)

  • Refuser de décliner son identité devant un policier : 30 000 euros.
  • Empêcher un policier de remplir sa fonction : 30 000 euros, ce qui, dans la pratique, signifie que les sit-in comme ceux qui initièrent le mouvement du 15-M en Espagne [ « Les Indignés », ndlr], seront strictement interdits.
  • Déshonorer le drapeau espagnol : 30 000 euros [en France, cet acte est passible de 1 500 euros d’amende, ndlr].
  • Réaliser un dessin satirique, prenant pour sujet, par exemple, un politique, sera interdit.
  • Utiliser des pancartes critiquant la nation espagnole : 30 000 euros.
  • Filmer ou photographier un policier en service : 30 000 euros.
Note de la traductrice

Les dénonciations faites par des policiers bénéficient de la présomption de véracité. Par conséquent, c’est celui qui fait l’objet de l’accusation qui devra démontrer la non-véracité de ce qui est avancé par les agents. Le système d’accusation fonctionnait ainsi également sous la dictature franquiste.

 

Selon l’écrivain Javier Marias, c’est une négation de la justice : cela revient à condamner directement l’accusé car il sera incapable de démontrer qu’il n’a pas pas commis l’acte dont on l’accuse puisque l’on part de la base que si, il l’a fait. Il sera d’autant plus difficile à l’accusé d’apporter des preuves à cause de la loi qui interdit de photographier ou de filmer des agents de l’ordre.

Et la liste n’est pas exhaustive. Dans tous les cas, le témoignage d’un policier ou d’un agent de sécurité sera suffisant pour infliger une amende au citoyen.

D’aucuns peuvent par conséquent se demander : l’Espagne fait-elle face à un mouvement de manifestations violentes ? Eh bien non. Le chef de la police Ignacio Casido a déclaré que ces 6 000 manifestations sont jusqu’à ce jour le mouvement le plus pacifique de l’histoire de l’Espagne.

Il n’y a pas si longtemps, l’Espagne était encore une dictature. Il n’y a pas si longtemps non plus que la guerre civile a eu lieu. Tous les débats sont politiques. Informer d’un événement est un acte politique. Ne pas le faire est un acte politique. Le silence est, au plus haut point, un acte politique. Le choix de garder le silence se fige dans la mémoire des générations. Cette loi néofasciste qui va être votée n’est pas sans lien avec la montée des fascismes en Europe. Cela nous concerne tous.

Je m’adresse à tous les journalistes, aux éditorialistes en France. Vous qui détenez l’espace médiatique. Je vous demande sincèrement de briser le silence vis-à-vis du régime qui est en train de s’imposer en Espagne.

Je vous demande de commencer à informer. Je vous demande de soutenir la liberté d’expression avec vos articles et vos apports au débat, je vous demande d’y apporter des analyses rigoureuses et profondes. Informez ! Informez sur tout !

Aller plus loin
http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/10/brisons-silence-passe-espagne-248918
25 mars 2014

2 millions d’Espagnols dans la rue pour réclamer un peu de dignité des manifestants venus de toutes les régions d'Espagne

 

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"On voit la dichotomie entre les discours et la réalité. On voit 2 millions d’Espagnols qui sont allés réclamer un peu de dignité… C’est quand même énorme ! Ils ne sont pas allés réclamer des sous, ils sont allés réclamer un peu de dignité (…) C’est sûr que Monsieur Rajoy, quand il dit que ça va mieux, ça va mieux !" Des milliers de manifestants venus de toutes les régions d'Espagne ont défilé samedi dans les rues de Madrid contre la politique du gouvernement Rajoy. Des affrontements avec les forces de l'ordre ont fait des dizaines de blessés dans la soirée. Ils dénoncent "l'urgence sociale". Des dizaines de milliers de manifestants venus de toutes les régions d'Espagne ont défilé, samedi 22 mars, à Madrid, pour réclamer la fin de la politique d'austérité du gouvernement Rajoy - imposée par l'Union européenne. Certains manifestants de cette "marche de la dignité" avaient traversé le pays et parcouru à pied des centaines de kilomètres pour venir crier leur mécontentement. Agitant des drapeaux, une immense foule a envahi le centre de la capitale pour le plus grand défilé organisé depuis ceux de 2012. Tous avaient le sentiment d'une grande injustice.

Les manifestants s'indignaient de payer le marasme économique, les déficits publics et le sauvetage bancaire européen de plus de 40 milliards tandis que, selon eux, les responsables de l'explosion de la bulle immobilière, de la corruption et des abus bancaires continuent de s'enrichir. Comme un symbole, un gigantesque doigt d'honneur a surgi de la foule. "Le peuple se réveille. C'est fini la fête", assurait une pancarte accrochée au doigt. "Nous voulons du travail. Nous ne pouvons pas accepter que des millions de personnes au chômage doivent retourner chez leurs parents", a lancé Jorge Balbas, un chômeur de 24 ans de Burgos (nord) rappelant que plus d'un jeune actif espagnol sur deux est au chômage. En fin de soirée, des affrontements entre protestataires et forces de l'ordre ont éclaté. La police a chargé à plusieurs reprises et tiré des balles en caoutchouc contre des jeunes qui jetaient des projectiles, montaient des barricades, cassé les vitrines des banques et enflammé des poubelles. Les incidents ont fait 71 blessés légers dont 30 policiers et 41 manifestants, selon les services de secours Samur, précisant que 13 personnes avaient été hospitalisées. La police a interpellé 17 personnes. L'austérité sans précédent appliquée par le gouvernement depuis son arrivée fin 2011 a donné lieu à deux grèves générales en 2012, avec des centaines de milliers de personnes dans la rue. La mobilisation s'est ensuite essoufflée, dans un pays asphyxié par la récession, la crise de l'emploi et un plan d'économies de 150 milliards d'euros.

19 février 2014

Des heurts très violents ont eu lieu mardi à Kiev qui ont fait 9 morts

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Des heurts très violents ont eu lieu mardi à Kiev, notamment devant le siège du parti du président ukrainien Viktor Ianoukovitch dans le centre-ville. Les policiers antiémeute cernaient mardi soir le Maïdan, la place de Kiev où se sont rassemblés plus de 20 000 manifestants hostiles au président. Ces affrontements ont fait neuf morts, selon un dernier bilan communiqué par la police. Un ultimatum a été lancé par les autorités ukrainiennes. Les affrontements ont causé la mort de cinq personnes. Le trafic a été interrompu mardi sur l'ensemble des lignes du métro de Kiev. Les policiers anti-émeutes s'approchaient de Maïdan, place centrale de Kiev et haut lieu de la contestation, occupée depuis près de trois mois. Ce mardi soir, ils menacent de donner l'assaut.

 

La situation à Kiev en direct

Les autorités ukrainiennes ont adressé mardi un ultimatum à l'opposition pour mettre fin aux violents affrontements entre opposants au président Viktor Ianoukovitch et policiers :"Nous mettons en garde les têtes chaudes au sein de l'opposition : le pouvoir a les moyens de rétablir l'ordre (...). Nous serons obligés d'avoir recours à des mesures de la plus grande fermeté si les troubles ne cessent pas d'ici à 18h00 (16h00 GMT)", ont indiqué le ministère de l'Intérieur et les services spéciaux (SBU) dans une déclaration conjointe.

Dans le même temps, les autorités ont fermé le métro, alors que les redoutables unités anti-émeute Berkout s'approchaient du Maïdan, la place de l'Indépendance, occupée par des milliers de manifestants depuis près de troismois et protégée par des barricades.

De son côté, le procureur général Viktor Pchonka menace ce mardi soir des peines "les plus sévères" ceux qui ont "incité" et "dirigé" les violences à Kiev. Il estime que les leaders de l'opposition doivent "assumer la responsabilité de ce qui se passe".

 

Une accalmie relative

A l'expiration de l'ultimatum, les principaux responsables de l'opposition prenaient la parole à tour de rôle devant la foule rassemblée sur le Maïdan, la place de l'Indépendance, haut lieu de la contestation depuis près de trois mois entourée de barricades.

Les affrontements ont cessé mais le calme est précaire : les redoutables unités anti-émeute Berkout contrôlaient les abords du Maïdan, appuyés en deuxième ligne par des policiers armés de fusils d'assaut kalachnikov.

"Ne tirez pas sur les Ukrainiens", proclamait l'un des orateurs, tandis qu'un des dirigeants de l'opposition, l'ancien champion de boxe Vitali Klitschko, a appelé les femmes et les enfants à évacuer la place. "Nous ne pouvons pas exclure un assaut des forces de l'ordre", a-t-il reconnu.

Ce mardi soir, les violences semblent avoir repris de plus belle. La télévision montre de nombreuses explosions sur le Maïden dans le centre de Kiev.
 

Ukraine - Des manifestants ont pris d'assaut le siège du parti de Ianoukovitch à Kiev / Belga

Sept civils et deux policiers ont été tués dans les violences mardi, a annoncé la police de Kiev confirmant un dernier bilan donné par l'agence de presse Interfax. 

"Les deux policiers ainsi que trois des manifestants ont été victimes de coups de feu, deux manifestants ont succombé à une crise cardiaque, un autre dans un accident de la circulation. Le septième a été pris dans un incendie, a-t-elle précisé", selon Reuters.

L'opposition avait auparavant annoncé la mort de trois manifestants, "tués par balles". Selon le Parti des régions du président Viktor Ianoukovitch, le corps d'un des employés a été retrouvé au siège du mouvement, pris d'assaut et brièvement contrôlé par les contestataires.

Au moins 150 manifestants ont aussi été blessés mardi, dont 30 grièvement - l'un ayant eu la main arrachée en ramassant une grenade assourdissante -, selon Oleg Moussiï, chef du service médical de l'opposition.

Quarante-sept policiers ont été blessés selon une source officielle.

Balles en caoutchouc et cocktails molotov

Ces violences surviennent après plusieurs semaines d'accalmie dans la contestation, qui dure depuis près de trois mois, et alors que l'opposition avait promis une "offensive pacifique" pour mettre la pression sur les députés, rassemblant plus de 20 000 personnes pour un défilé qui a dégénéré dans la matinée.

Les forces de l'ordre postées devant les accès au parlement ont utilisé du gaz lacrymogène, jeté des grenades assourdissantes et tiré des balles de caoutchouc sur les manifestants jetant pavés et cocktails Molotov.

Il s'agit des premiers affrontements à Kiev depuis ceux de la fin janvier qui avaient fait quatre morts, dont deux tués par balles réelles et plus de 500 blessés.

Dans la matinée, plus de 200 manifestants ont brièvement pris le contrôle du siège du Parti des régions du président Viktor Ianoukovitch non loin du parlement. Les locaux ont été partiellement incendiés par des jets de cocktails molotov.

L'opposition à Kiev accuse le pouvoir ukrainien de céder aux pressions de Moscou, depuis que M. Ianoukovitch a renoncé en novembre à signer un accord d'association avec l'Union européenne.

La Russie a octroyé à Kiev en décembre un crédit de 15 milliards de dollars, dont 3 milliards ont déjà été versés, et un important rabais sur le prix du gaz. Moscou devait verser "cette semaineune nouvelle tranche de 2 milliards à l'Ukraine, en manque de liquidités et au bord d'un défaut de paiement.

Mais l'opposition s'impatiente, alors que les négociations avec le pouvoir sont au point mort qu'il s'agisse d'un réforme constitutionnelle réduisant les pouvoirs du président ou la formation d'un nouveau gouvernement.

 

Source(s) : RTBF avec AFP, le 08.02.2014  MetaTV(metatv.org)

7 mars 2011

Le vent de révolution touche les USA

Le vent de révolution touche les USA
L’appel à la justice s’universalise désormais, résonnant partout dans le monde, gagnant même les Etats-Unis d’Amérique. Depuis plus de quinze jours, une bataille politique féroce a lieu dans le Wisconsin, opposant le gouverneur Scott Walter aux syndicats...
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