Les Armes à Fréquences Électromagnétiques : Un Outil de Contrôle Mental
Depuis plusieurs décennies, les militaires et les gouvernements ont exploré diverses méthodes pour modifier le comportement humain et exercer un contrôle mental. Parmi ces méthodes, les armes à fréquences électromagnétiques, opérées à distance, occupent une place centrale. Ces armes utilisent des ondes micro-ondes, des fréquences extrêmement basses (ELF) et des fréquences acoustiques pour manipuler subrepticement l'esprit des personnes ciblées. L'utilisation de ces armes pour contrôler le comportement ou même provoquer des meurtres n'est pas nouvelle. Depuis plus de 50 ans, les armes à fréquences neuro-électromagnétiques ont été perfectionnées grâce à leur utilisation secrète dans des contextes de guerre.
Ces armes, souvent qualifiées de « classifiées », « non létales » ou « silencieuses », ont également été développées en expérimentant sur des individus non avertis dès les premières phases de leur conception. L'application d'un faisceau de fréquences sur le cerveau humain peut entraîner une série d'effets secondaires graves. Par exemple, les ondes ELF peuvent provoquer des nausées, des maux de tête, une accélération du rythme cardiaque sans cause apparente, pour n'en citer que quelques-uns. En 1974, la première transmission réussie et non classifiée de la voix humaine directement dans le crâne d'une personne vivante a été réalisée par le Dr Joseph C. Sharp, de l'Institut de recherche de l'armée Walter Reed, en transformant la voix d'un hypnotiseur à l'aide de fréquences ELF. Cette technique a ensuite été développée sous la forme de la méthode Smirnov scramble, utilisée lors de la guerre du Golfe. Il est ainsi possible d'hypnotiser une cible sans que celle-ci en soit consciente et sans laisser de traces.
En émettant des fréquences qui oscillent dans une certaine gamme, une victime peut être manipulée. Le cerveau humain fonctionne avec six types d'ondes cérébrales :
- Delta : Fréquences allant jusqu'à 4 Hz, associées au sommeil.
- Theta : Fréquences de 4 Hz à 8 Hz, liées à la somnolence, à l'enfance, à l'adolescence et à la jeune adulte.
- Alpha : Fréquences de 8 Hz à 12 Hz, connues sous le nom d'onde de Berger.
- Rhythm Sensorimoteur (SMR) : Fréquences moyennes d'environ 12-16 Hz, associées à l'immobilité physique et à la présence corporelle. Lorsqu'une cible est exposée à cette fréquence, elle éprouve des difficultés à se déplacer.
- Beta : Fréquences supérieures à 12 Hz, souvent liées à une pensée active, anxieuse ou concentrée.
- Gamma : Fréquences de 26 à 80 Hz, impliquées dans les activités mentales supérieures telles que la perception, la résolution de problèmes, la peur et la conscience.
La forme des armes à fréquences dépend de la manière dont les fréquences doivent être dirigées vers la cible. Le Bureau des brevets et des marques des États-Unis possède un grand nombre de brevets pour des machines pouvant être utilisées dans des systèmes de contrôle mental direct ou subliminal.
Parmi ces brevets, on peut citer :
- Système auditif (brevet US #4,877,027) de Wayne Brunkan, un système permettant d'induire directement des sons dans la tête d'une personne à l'aide de micro-ondes modulées.
- Méthode et système pour altérer la conscience (brevet US #5,123,899) de James Gall, qui modifie les états de conscience humaine en utilisant des stimuli multiples simultanés, de préférence des sons de fréquences différentes.
- Méthode de superposition utile pour les messages subliminaux (brevet US #5,134,484) de Joseph Wilson, qui permet de changer le comportement d'une personne via un générateur de messages subliminaux.
D'autres brevets incluent des systèmes pour produire des perturbations psychologiques aurales, tels que le projecteur psycho-acoustique (brevet US #3,568,347), utilisé pour perturber l'ennemi en situation de combat.
La clé de la projection de commandes dans l'esprit d'autres personnes repose sur la compréhension de ce qui est communiqué. Dans les années 1950, le Royaume-Uni et les États-Unis ont mis en place le plus grand réseau d'espionnage mondial pour surveiller toutes les communications entre la Russie, ses espions ou alliés. Ce réseau, nommé Echelon, est composé de postes d'écoute, d'ordinateurs extrêmement avancés, d'une grande quantité de personnel, de paraboles et de dispositifs d'interception. Il capte toutes les communications via Internet, GSM, UMTS, lignes fixes, émissions TV et radio, ainsi que les communications par satellite. Les ordinateurs, programmés avec une liste de mots-clés, redirigent les messages contenant ces mots vers des spécialistes pour une analyse approfondie.
Cette technologie de « Silent Weapons » développée par les gouvernements clandestins a été conçue pour surveiller la population et manipuler les esprits. Les centres Echelon sont dispersés à travers le monde, notamment à Menwith Hill, en Angleterre ; HAARP, le centre de contrôle mental à distance en Alaska ; et Pine Gap, près d'Alice Springs, en Australie.
En outre, la NSA construit un réseau de tours de 150 mètres de haut, espacées de 320 kilomètres, s'étendant d'est en ouest des États-Unis. Ce réseau, appelé GWEN (Ground Wave Emergency Network), transmet des fréquences très basses combinées à des fréquences ultra-hautes, destinées à être utilisées en cas de défaillance des systèmes de communication américains suite à une attaque nucléaire. Coïncidence ou non, les fréquences de GWEN coïncident avec celles utilisées par les armes à fréquences. De plus, les systèmes de téléphonie mobile comme le GSM et l'UMTS fonctionnent dans les mêmes gammes de fréquences, ce qui signifie que ces systèmes peuvent potentiellement être utilisés comme arme en modifiant la modulation des fréquences et la direction du signal.
Les armes à fréquences électromagnétiques représentent une technologie sophistiquée et potentiellement dangereuse. Ces outils, développés sous le couvert du secret, soulèvent des préoccupations majeures en matière d'éthique, de droits humains et de liberté individuelle. La capacité de manipuler l'esprit humain à distance, sans laisser de traces, pousse à une réflexion profonde sur l'utilisation de telles technologies et les limites qui devraient être imposées pour protéger la dignité humaine.