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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
7 décembre 2009

conaissez vous les nanobes des organismes vivants ......

LES NANOBES : des organismes vivants en deçà du micron (extrait de "Culture Net 2013")

    Ces deux articles sont tirés d’une revue peu connue mais tout à fait passionnante : EFFERVISCIENCES. Éditions Midinnova, 51 route d’Espagne, 31000 -
TOULOUSE. (Extrait de la revue n°40).Voilà qui complète et démontre mieux encore le travail d’Antoine Béchamp sur les microzymas. Bonne lecture !

    << Pas de vie sans ADN ! Cet adage néopastorien constitue un frein puissant à l’étude, par les laboratoires académiques, de ces organismes nouvellement
identifiés, qui semblent ubiquitaires, et qui pourraient révolutionner notre appréhension du Vivant.


    A la fin du second millénaire, la majorité des biologistes sont persuadés de connaître tous les types d’êtres vivants qui peuplent la planète. En effet, comment des formes de vies inconnues auraient-elles pu échapper à la sagacité des observateurs et à la sophistication de leurs moyens d’observations ? Et pourtant, une découverte qui pourrait s’avérer aussi fondamentale que la mise en évidence du monde microbien pas Pasteur vient en 1990 sonner le glas de ces tranquilles certitudes, poser de nouvelles questions et dégager de nouvelles possibilités.
Cette année là, le Professeur Rober L. Folk, géologue de l’université du Texas, observe au microscope électronique à balayage d’étranges structures ovoïdes de très petite taille dans des roches carbonatées précipitant dans des sources thermales. Au lieu de ne pas prêter attention à ces dernières comme nombre de ses collègues l’aurait fait, il les examine avec attention. Les petites sphères qu’ils observent ont un diamètre compris entre 30 et 200 Nm et ont tendance, tout comme certaines bactéries, à former des chaînettes.

À cause de cette ressemblance et en raison d’une taille dix fois inférieures à ces dernières, il nomme ces objets “nano-bactéries” et propose de les interpréter comme étant des formes de vies jusqu’alors inconnues. Par la suite, Folk lui-même ainsi que d’autres chercheurs vont identifier des nanobactéries dans d’autres roches plus communes comme les argiles ou des silicates. Dans certains échantillons rocheux, elles sont si nombreuses que Folk les compare à “des haricots enfermés dans un filet” et selon lui ces “êtres” pourraient bien constituer une part notable de la biomasse de notre planète.

Cette découverte d’organismes inconnus, effectuée par des géologues, n’est pas accueillie dans la joie par la communauté scientifique, loin de là !

    A ce sujet, le Professeur Folk rapporte que la “première présentation orale de cette idée (l’existence des nanobes) ne provoqua dans mon auditoire
qu’un silence gêné…”

        Nombreux sont en effet ceux pour qui les nanobes ne sont qu’un artefact d’origine strictement minérale ou de simples débris provenant de bactéries classiques, voire un simple résultat de la méthode d’observation utilisé et ne sont donc qu’une illusion. Leur principal argument concerne la taille des nanobes : ils sont trop peu volumineux pour contenir la machinerie biochimique complexe commune à tous les êtres vivants connus, des bactéries aux baleines…
Leur biochimie serait donc largement différente de celle des autres êtres vivants, ce qui remettrait en cause les grandes lignes de l’évolution des organismes
sur notre planète.

Il devrait en effet exister une taille minimum pour un être vivant : celle qui lui permet de contenir toutes les molécules considérées comme étant indispensables à la vie (acides nucléiques, ribosomes, enzymes…).

Le problème, c’est que si l’on calcule cette taille, le résultat obtenu ne cadre même pas avec les connaissances récentes les mieux établies : on obtient environ 200 nm pour les bactéries les plus petites alors que les mycoplasmes, bactéries bien connues responsables d’infections urinaires et respiratoires, atteignent… 150 nm !


    Pire encore, des microbiologistes pugnaces ont indubitablement mis en évidence dans le sol et l’océan des “ultra-micro-bactéries” d’une taille voisine de 80 nm seulement. Pour trouver son chemin, la vie a apparemment besoin de beaucoup moins de bagages que nous ne le supposions.

Malgré les objections réitérées — mais bien mal étayées — des sceptiques de tout poil, des nanobes sont découverts en quantité toujours plus grande dans des échantillons de roche d’origine variée. Lorsque Mc Kay met en évidence sur la météorite ALH 84001 des formations allongées qui ressemblent fortement à des nanobes fossilisés, d’autres chercheurs examinent des météorites connues et découvrent des structures similaires non seulement dans les météorites ALH mais aussi dans celle d’Allende, de Murchison et de Tataouine.

Seules trois explications sont alors possibles :

- les nanobes sont des artefacts d’origine minérale,

- les nanobes sont des formes de vies terrestres ayant contaminé les météorites,

- les nanobes sont des formes de vies primitives, liées aux minéraux, et répandues largement dans tout l’univers.


    Un aspect reste alors à éclaircir : doit-on considérer les nanobes comme des formes fossiles ou d’authentiques êtres vivants, capables donc de se reproduire ?

    Des éléments de réponse étonnants vont venir, en 1998, de l’étude de grès australiens recueillis lors de forages pétroliers off shore à plus de 4000 m sous la surface océanique, soit à des températures d’environ 150°C et des pressions de 2000 atmosphères.



    Malgré le scepticisme et le silence écrasant de la communauté scientifique, le statut biologique des nanobes est alors établi par le Professeur P. Uwins, de l’université du Queensland, qui démontre clairement que “les nanobes ne sont pas des structures cristallines minérales et sont composés de carbone, d’oxygène et d’azote”.



    Mieux encore, après avoir noté des similarités morphologiques entre les nanobes et des champignons microscopiques dix fois plus grands, l’équipe du Pr. Uwins montre que les nanobes sont capables de se reproduire et contiennent probablement des acides nucléiques…

    Les organismes observés par cette équipe au moyen d’un microscope à balayage extrêmement puissant (et onéreux ! il n’en existe que quelques unités dans le monde) ont en effet la forme de fibrilles enchevêtrées, comme un feutre, ce qui rappelle la forme d’un mycélium. Les colonies de nanobes ont une vitesse de croissance surprenante, et envahissent littéralement les milieux de culture qui leurs sont proposés (quand ils ne s’évadent pas !), formant en quelques semaines des colonies denses de filaments gris, bruns ou blanc. Les diverses morphologies observées suggèrent même l’existence d’un cycle de reproduction correspondant à celui des moisissures. Les nanobes posséderaient alors une reproduction de type sexuée ce qui est considéré comme un caractère plutôt évolué…

    La résistance physique des nanobes semble extrême : observés en microscopie électronique, les échantillons montrent qu’ils conservent leur capacité à se développer malgré le vide intense, les faisceaux d’électrons et les rayonnements auxquels ils ont été soumis. Cette résistance pour la moins inhabituelle est même utilisée par certains auteurs pour leur dénier le statut d’être vivant. Et pourtant…


    Ultérieurement, l’équipe de recherche du Pr Uwins confirmera la présence d’acides nucléiques contenus dans l’équivalent d’un  “noyau” lové, enfermé dans une “membrane” minéralisée extrêmement résistante qui rend l’étude des nanobes très difficile.

        Actuellement, ces chercheurs tentent de cultiver des nanobes afin d’obtenir une quantité d’acides nucléiques (ADN ou molécule autoréplicative plus simple ?) suffisante pour permettre l’étude de sa composition et de sa séquence. Il deviendra alors possible de comparer le génome de ces organismes à ceux que nous connaissons, ce qui permettra de faire des hypothèses sur leur origine et nous donnera des indications sur leur biochimie, qui pour l’heure nous est inconnue.

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