Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
rusty james news
Publicité
rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog

 

90243223_3015402811831487_8561877086778687488_o (1)

3323033

coronavirus-patentes

images (19)

219-2199429_love-heart-beautiful-wallpapers-happy-valentines-day-nature

1025600_652515874786871_1894874949_o


nVskOPKB

téléchargement (100)

universal-biometric-identity-1024x576

91848411

téléchargement (11)

tree_horizon_sunset_128367_5000x2830

f04543b60ef77267e2b31c5f3920fbb0

photo-1542805700-2fadb851b97a

qxJUj0O

 

pIHMc8u

7kKizZj

ZcuYl3V


sea-beach-sunset-boats-red-sky-1080P-wallpaper-middle-size

night-sky-background-7047

sky-wallpaper-38

18557077_1435376306500820_5842715664996553589_n

 

 

798041343248-national-geographic-wallpaper-zealand-photo-waikawau-desktop-bigest-images

Firefox_Screenshot_2017-02-18T13-56-14

16195622_1077703329024709_5740688279216232976_n

sf

 

Pyramides-Gizeh

atlantide-compressor

Ancien-arbre-1

Ancien-arbre-2 - Copie

Ancien-arbre-3 - Copie

h21

h25

h25

h26

h27

SDSDS

SZSDFZFS

ZDZD

931270ecd7_50010171_bohr-heisenberg-aip-niels-bohr-library

don

 

1a686c3b37ddba12f5e282679288047b

62e74d09a526f5250c3c16f5bbb7d342

3a2057e1930aac61c9451db179973253

5aa85f74b15975d75e8a6d4e547b40b0

5c3e0b7842f37a0d63504d0a032ca422

5f6fce1a34d9027bdedb78ef0658a5af

9dbf5fc4a80275b619f44e3e7a8314d2

a37cf9c85664975cf3660c8f21f70899

a96a954487d536bd6f75942a6d02f5b9

a977356a4e04ae0cdaf4c67ca90d1939

ad9ee9f2e4a1d0e83945b78313c60f27

b7e27913185d0679a669ce0f634d95f0

Archives
17 juillet 2011

Servitude pour dettes à vie grâce au racket des prêts étudiants aux Etats-Unis

3002289501_1_5_0bubd9NJpublié dans Dissident Voice, 

Servitude pour dettes à vie grâce au racket des prêts étudiants aux Etats-Unis

Un article paru précédemment comparait les années 50 et aujourd'hui, disant:
"C'était une époque différente, meilleure par certains côtés et moins bien par d'autres.
Elu en 1952, Eisenhower est encore président.
Le taux de chômage est bas. Tous ceux qui cherchent du travail en trouvent.
Au cours de ces années d'après-guerre prolongé, l'économie du pays est en plein essor. Il y a peu d'inflation. Une voiture neuve modèle courant coûte 1500 dollars, une maison standard 10.000.
Poursuivre des études universitaires est abordable. Les frais de scolarité pour une année pleine à Harvard s'élèvent en 1952 à 600 dollars. Quatre années d'études coûtent 1000 dollars – pour une année pleine de deux semestres. A l'époque, aussi étonnant que cela puisse paraître, tout le monde pouvait suivre des cours du soir pour 5 dollars l'ensemble des cours et être diplômé d'Harvard pour environ 175 dollars.
L'Amérique n'a pas de rivaux sur le plan économique, son réseau industriel proposant des emplois aux salaires élevés accompagnés d'avantages sociaux substantiels. La représentation syndicale y est importante.
Les villes du Sud et du Nord sont sous le régime de la ségrégation (elles le sont toujours aujourd'hui, tous les acquis des luttes pour les droits civiques des années 60 ont disparu avec la perte des emplois bien rémunérés et les avantages sociaux qui allaient avec).
Et, avec le rattachement de l'Alaska et d'Hawaii, l'Amérique compte désormais 50 états.
La guerre de Corée se solde par un armistice instable. La Guerre Froide s'installe. Le fait de développer "une destruction mutuelle assurée'" - “mutually assured destruction (MAD)” - et des accommodements empêche le déclenchement d'une troisième guerre mondiale.
Après la censure du sénat, la santé de Joe McCarthy se détériore et il meurt en mai 1957 à l'âge de 48 ans. Le premier coup d'état de la CIA renverse Mohammad Mosaddegh en Iran. Et il s'ensuivra une génération de terreur. Un an plus tard, un autre attentat renverse Jacobo Arbenz Guzman au Guatemala, ce qui sera le point de départ de décennies de génocide contre le peuple indigène.
Pendant toute cette décennie-là, rares sont ceux qui s'intéresseront à ce qui se passe au Vietnam, sa victoire contre la France, et l'engagement croissant de l'Amérique dans une guerre qui durera une trentaine d'années.
Les territoires Palestiniens ne sont pas occupés et au cours de cette période, Israël est encore naissant, en pleine croissance, mais n'est généralement ni dans les actualités ni dans l'esprit des gens".

Les temps ont, en effet, changé, pas pour le mieux, mais pour le pire, y compris en ce qui concerne les frais de scolarité à l'université.
Les frais de scolarité à Harvard pour l'année universitaire 2010/2011 s'élèvent à 35.568 dollars. Si on y ajoute le logement, la nourriture, l'assurance-maladie, les frais divers, les livres et le reste du matériel scolaire, les transports (si nécessaire), plus diverses dépenses personnelles, on arrive à un total de près de 60.000 dollars.
En outre, les frais de scolarité augmentant tous les ans, l'étudiant de première année devra peut-être débourser 70.000 dollars quand il sera dans sa (quatrième et) dernière année d'études.
Selon un article paru le 28 octobre dans le Los Angeles Times intitulé: "les frais de scolarité à l'université augmentent plus vite que l'inflation ”:

    "Une enquête, réalisée par l'organisation à but non lucratif "College Board", révèle que les réductions budgétaires publiques et la baisse des dons privés ont contribué à faire grimper les frais de scolarité à un taux bien plus élevé que le taux d'inflation cette année, de 7,9% pour les universités publiques et de 4.5% pour les universités privées".

En fait, certaines facultés, comme l'Université de Californie, ont augmenté leurs frais de scolarité de 32%, puis ont annoncé une nouvelle hausse de 8%. L'Université de l'Illinois a annoncé une hausse de 9,5%.
D'autres établissements publics et privés ont suivi, certains imposant une majoration de plus de 10% alors que moins d'étudiants ont les moyens de payer. Le College Board indique que pour la décennie qui se termine en 2008, les frais de scolarité ont connu une augmentation de 54%, qui vient à la suite des 49% d'augmentation subis au cours de la décennie précédente.

Prêts étudiants/ informations sur l'endettement.

Le site "Project Student Debt" offre une mine de renseignements sur les prêts étudiants et sur l'endettement. En se référant aux chiffres indiqués par le Département de l'Education pour l'année universitaire 2007/08 (les statistiques les plus récentes), il constate que 2/3 (soit 1,4 millions) des diplômés universitaires de 2008 étaient endettés (à savoir, une augmentation de 27% par rapport à 2004) et se répartissaient ainsi: 62% des étudiants dans les universités publiques, 72% dans les universités privées à but non lucratif et 96% dans les universités à but lucratif.
In 2008, l'endettement des étudiants de dernière année s'élevait à 23.200 dollars, une hausse de 24% par rapport aux 18.650 dollars en 2004.
Dans les établissements publics, l'endettement s'élevait à 20.200 dollars. Pour les établissements privés à but non lucratif, il était de 27.650 dollars, et pour les universités privées de 33.050 dollars.
Cependant, étant donné la façon dont les chiffres du gouvernement sont manipulés, les sommes réelles sont bien plus élevées et augmentent de façon exponentielle. Beaucoup de diplômés ont un endettement qui avoisine ou dépasse 10.0000 dollars. Si cette somme est remboursée sur 30 ans, cela correspond à un total de 50.000 dollars, et s'il y a défaut de paiement, cette somme est encore bien plus élevée parce que la dette n'est jamais effacée.
De plus, indépendamment des variations de l'inflation, les frais de scolarité augmentent chaque année. En conséquence, les frais de scolarité sont toujours moins abordables. Ce qui augmente encore le montant de la dette et rend les études universitaires inaccessibles à beaucoup de jeunes lycéens et lycéennes.
Pour la plupart des autres, la servitude pour dettes est partie intégrante des études universitaires à cause des "prêts qui tuent", comme les appelle Stephanie Kraft, dans son article du 14 octobre sur le site Valley Advocate.com:

    "… une grande partie de la population est prise à la gorge à cause des remboursements de prêts contractés pour payer les études à la faculté ou dans des établissements techniques ou de formation professionnelle. Les chiffres sont effarants - 96 milliards sont empruntés tous les ans pour payer les études universitaires, sans compter les emprunts "parallèles". Comme utiliser la valeur résiduelle d'une maison, les plans d'épargne pour la retraite et les cartes de crédit. Au cours des dix dernières années, l'endettement des étudiants a été multiplié au moins par quatre.
    En 1977, les emprunts s'élevaient à 1,8 milliards de dollars. En 1989, ils étaient de 12 milliards et en 1996 de 30 milliards de dollars. Selon le Student Loan Debt Clock, l'intérêt cumulé dépasse les 877 milliards de dollars, passant pour la première fois en juin dernier devant l'endettement sur les cartes de crédit, et excédera le trillion (mille milliards) de dollars début 2012.

(…)
En conséquence, des millions d'étudiants et de familles subissent d'énormes préjudices et en sont réduits à la servitude pour dette à perpétuité.
A côté de cela, les divers prédateurs du secteur concerné prospèrent. Les organismes prêteurs ou les agences de recouvrement et autres, de même que l'Etat.
Les organismes prêteurs font d'énormes profits sur le dos d'emprunteurs sans méfiance. Les taux de défaut à vie atteignent près d'un tiers des prêts étudiants, davantage encore que pour les subprimes.
(…)
Pourtant, on n'entend pas beaucoup parler de l'ampleur du racket des prêts étudiants.
Le site, Student Loan Justice, décrit la situation:

    "Le système de prêt étudiant fédéral est devenu de plus en plus insatiable quand le Congrès a supprimé toutes les dispositions légales usuelles destinées à la protection du consommateur et a donné aux organismes de recouvrement des pouvoirs bien plus importants que pour tous les autres systèmes de prêts.

(…)
Et donc, les étudiants qui empruntent subissent d'énormes préjudices à cause d'un surendettement ingérable. Outre l'inflation et les hausses de frais de scolarité, ils doivent souvent faire face à un taux d'endettement énorme sans être protégés par une loi de défense des consommateurs, même s'ils se retrouvent dans l'impossibilité de verser les échéances.
Une fois pris au piège, il leur est impossible de se sortir de là. L'asservissement pour dette est permanent, qui brise des vies et des carrières professionnelles.
Pour les prêts étudiants accordés par l'Etat, le congrès a supprimé les protections légales concernant le non-remboursement du prêt, le droit de refinancement, la date de prescription d'une dette, la loi sur la transparence sur le montant total du crédit - la loi "Fair Debt Collection Practices Act (FDCPA), qui sanctionne les pratiques de recouvrement abusives - et les lois sur le taux d'usure.
En conséquence, les organismes de prêts peuvent en toute tranquillité encaisser les échéances en prélevant les sommes sur les salaires, les trop-perçus d'impôts, les crédits d'impôts, la Sécurité Sociale ou les pensions d'invalidité.
En plus de cela, si on ne paie pas ses échéances, on risque de se voir retirer sa carte professionnelle, ce qui rendra encore plus difficile, voire impossible, le remboursement de la dette.
(..)

Un exemple de prédation systémique
Sallie Mae (SM), le leader des prêts étudiants, gère plus de 180 milliards de dollars de prêts avec plus de 10 millions de clients. Si les emprunteurs ne peuvent pas payer au bout de 270 jours, on considère qu'ils n'ont pas réglé leurs échéances. Washington acquitte le solde ainsi que les intérêts. Pour récupérer cet argent, les agences de recouvrement imposent aux emprunteurs 25% de frais de recouvrement, plus une commission de 28%, et ont le droit de prélever cette somme sur les salaires et d'autres sources de revenus.
Il n'y a pas de prescription de la dette. Pour les organismes prédateurs, c'est une source régulière de bénéfices acquis aux dépens des emprunteurs.
Même les universités profitent de ce système, en augmentant les frais de scolarité bien au-dessus du taux d'inflation et de la hausse des salaires, en rendant les études universitaires plus chères, moins abordables, ce qui garantit ainsi des cessations de paiements plus nombreuses pour davantage de personnes.
La réforme d'Obama sur les prêts étudiants est une arnaque. Effective le 1er juillet 2010, elle n'empêche guère les organismes de prêts d'escroquer à perpétuité les emprunteurs, et pourtant, il l'a qualifiée de "l'un des investissements les plus importants pour les études supérieures depuis la GI bill".
C'est un mensonge. (Mais Obama n'a pas peur des mots: il avait également vanté sa piteuse réforme sur l'assurance maladie en des termes dithyrambiques, NDT).
La loi de 1944, "Servicemen’s Readjustment Act" appelée communément GI Bill, garantissait aux 7,8 millions de soldats démobilisés de la Seconde Guerre mondiale le financement de leurs études universitaires ou de formations professionnelles ainsi qu'une année d'assurance chômage. En outre, 2,4 millions d'entre eux pouvaient bénéficier de prêts immobiliers à un faible taux d'intérêt, et sans apport personnel, à une époque où une maison coûtait en moyenne moins de 5000 dollars, ce qui avait permis à des millions de familles d'en acheter une, dont beaucoup grâce aux aides de l'Etat.
Tandis que la loi d'Obama, "Student Aid and Fiscal Responsibility Act", censée venir en aide aux étudiants, enrichit, elle, les prêteurs, et non pas les emprunteurs, à qui on a accordé une aumône, comme d'habitude.

Conclusion

Les études supérieures sont plus que jamais inaccessibles pour des millions de personnes. Pour les autres, elles ont, pour la plupart, besoin de bourses d'études substantielles et/ou de prêts étudiants. En période de crise économique, les familles s'endettent lourdement pour soutenir les étudiants financièrement.
Une étude réalisée en 2008 par le "National Center for Public Policy and Higher Education" révèle qu'elles contribuaient, en moyenne, à hauteur de 55% de leurs revenus pour 4 années d'études dans les établissements publics, contre 39% en 2000, un pourcentage qui est encore plus élevé aujourd'hui à cause des hausses des frais de scolarité.
En conséquence, la poursuite d'études supérieures aujourd'hui suppose un endettement énorme à une époque où le taux de chômage élevé et la rareté des emplois bien rémunérés rendent le remboursement difficile, voire impossible.
Cette société de propriétaires est sans merci, qui favorise le capital contre l'intérêt public, une politique vivement soutenue par les deux grands partis.

(NdT: un cycle universitaire dure quatre ans, au bout desquels les étudiants obtiennent une licence de lettres ou de sciences (BA ou BSC).)
Stephen Lendman habite Chicago. Il anime le lundi une émission de débats sur RepublicBroadcasting.org.
Son blog
Autres articles de lui sur DV
Traductions de l'auteur sur ce blog:
"Pitié pour Aafia"
La destruction de l'enseignement public aux Etats-Unis
L'esclavage moderne en Amérique

…………………………………………………………………………………………………………………

Publicité
Commentaires
Publicité