VGE réalise son erreur d'avoir servi les intérets du NOM
VGE s’en prend au Nouvel Ordre Mondial, mais surtout à sa partie américaine. Citons Le Monde :
« L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing juge inopportune la visite en Europe du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, qui revient selon lui à faire de l’Europe une victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux. La visite de Geithner est tout à fait inopportune et il n’a pas à se mêler des affaires de l’Europe. Les Français ne vont pas assister à la réunion de la Réserve fédérale, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?, a dit Valéry Giscard d’Estaing à Reuters. L’Europe est devenue une espèce de victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux, c’est insupportable, a-t-il ajouté.
L’ancien président français (1974-1981) s’élève aussi contre la spéculation venue des Etats-Unis, alors que l’agence de notation américaine Standard & Poor’s vient de mettre sous surveillance la note de la France et de quatorze autres pays de la zone euro. Cette spéculation n’est pas faite par les Européens, mais par les Américains, qui non seulement spéculent mais font le jeu des agences de notation, c’est insupportable, a considéré l’ancien président de la République ».
Voilà enfin une bonne nouvelle. Les propos exprimés par l’ancien président de la République VGE sont d’autant plus intéressants qu’il témoigne avoir bien compris le rôle OCCULTE que les stars de la Haute Finance entretiennent avec Mammon. Pour employer des termes aussi forts que : L’Europe est devenue une espèce de victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux, il faut avoir compris bien des choses que nos contemporains sont tellement loin d’imaginer.
Le role de Giscard en 1973 petit rappel.
Battre la monnaie est un droit régalien, souverain, élémentaire. L’hypocrisie et l’absurdité du système actuel réside dans le fait que l’Etat possède la Banque de France mais n’utilise pas le pouvoir d’émission pour ses besoins –sous prétexte de risque inflationniste. Il préfère emprunter au secteur financier privé, qui lui aussi peut créer de la monnaie, générant aussi de l’inflation. La différence se trouve dans les intérêts payés à ces créanciers privés !
- La réponse de Valéry Giscard d’Estaing, ministre de l’Economie et des Finances en 1973, sur son blog est intéressante : on y apprend qu’il a réalisé « une réforme moderne », qu’ « il s’agissait à l’époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu’il soit émis par une entité privée ou publique ». Il affirme qu’il est préférable de remplacer « une simple émission monétaire » (emprunter à sa propre banque centrale) par « un endettement visible et structuré » (auprès d’établissements privés). Sans quoi ce serait laisser la porte ouverte à « l’inflation des années 50 » !
- Georges Pompidou, président de la République au moment des faits, fut dans les années 50 et au début des années 60 (sauf interruption du 1er juin 1958 au 7 janvier 1959), directeur général de la banque M.M. Rothschild Frères (1956-1962) et administrateur des nombreuses sociétés du groupe Rothschild (Société anonyme de gérance et d’armement, 1954-1962 ; Compagnie du chemin de fer du Nord, 1955-1962 ; Société Rateau, 1957-1962 ; Compagnie franco-africaine de recherches pétrolières françaises). Il fut aussi président de la Société d’investissement du Nord et vice-président de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, de 1959 à 1962.
- Michel Pébereau était en 1973 le conseiller technique du ministre Giscard. Il participa à la privatisation du CCF et de la BNP, qu’il présida toutes les deux, ainsi qu’à la création de BNP Paribas. Il fait parti d’un certain nombre de conseils d’administrations (Total, Lafarge, Compagnie de Saint-Gobin, Laboratoires Pierre Fabre), du conseil de surveillance d’Axa. Il représente l’Etat à EADS. Il est président des deux cercles de réflexions (think tank): l’Institut de l’Entreprise et de l’Institut Aspen France. Il est aussi membre du club Le siècle. Son frère Georges fût impliqué dans « l’affaire de la Société Générale » (fin des années 80) dans laquelle un autre Georges, Soros de son état, fut condamné à payer 2,2 millions d’euros pour délit d’initié. En 2005, Michel Pébereau a présidé une commission sur la dette publique…
L’Etat français a abandonné sa capacité à financer lui même son propre déficit au profit d’établissements financiers privés qui peuvent créer de la monnaie ex nihilo.
Les administrations publiques sont obligées de se tourner vers le marché des titres pour financer leurs déficits budgétaires. Pour cela le Trésor Public émet différentes sortes de titres de créances négociables (bons et obligations du Trésor) à échéances, montants et taux d’intérêt variables : BTAN, BTF, OAT … Ces obligations sont très recherchées par les professionnels du secteur financier puisque l’Etat français est notée AAA (« 20/20 ») par les agences de notations pour sa capacité à rembourser… Sécurité maximum, remboursement garanti par l’impôt des contribuables !
Oui comme la plupart des hommes politiques grisé par la réussite ne connaissant pas le plan final seul le haut de la pyramide le connait alors ils se font tous avoir un après l'autre par des promesses d'un monde meilleur ,alors que c'est le chaos qui est planifié ,Un Méa culpa sincère mais tardif hélas de VGE ,maintenant ce sont les Français qui vont trinquer comme d'habitude ..