La monnaie digitale, une arme d’oppression massive
Il n’est guère contestable que les élites ont toujours recherché à manipuler les médias et contrôler les croyances populaires en finançant les universités et dirigeant les chaînes de distribution d’information. Notre histoire n’est rien de plus qu’une chronique des désirs des élites à contrôler et influencer l’opinion publique par le biais du trafic de l’information et du rejet de l’objectif premier de l’industrie journalistique qu’est la transmission objective de l’information. En 1917, le membre du Congrès Oscar Callaway faisait la déclaration suivante :
‘En mars 1915, JP Morgan, les industries métallurgiques et de la construction navale, ainsi que leurs organisations subsidiaires, ont placé 12 de leurs hommes à des postes haut-placés de l’industrie journalistique afin qu’ils puissent leur permettre de contrôler les informations publiées quotidiennement aux Etats-Unis. Ces 12 hommes ont tout d’abord sélectionné 170 journaux papiers avant de procéder par élimination jusqu’à ne retenir que ceux qui pourraient leur permettre d’accéder au contrôle de la presse quotidienne aux Etats-Unis. Ils ont finalement retenu, puis acheté, 25 des plus grands journaux papiers de notre pays. Les 25 journaux furent sélectionnés, des émissaires furent envoyés pour en racheter les éditions nationales et internationales. Un nouvel éditeur fut ensuite placé à la tête de chacune des maisons d’édition afin d’y superviser la publication d’informations concernant entre autres le militarisme et les politiques financières’.
‘Ces contrats sont encore en vigueur aujourd’hui. Nos journaux sont emplis d’argumentaires préparés à l’avance, de mensonges concernant les Etats-Unis et la Navy, et de fantaisies quant à une invasion éventuelle des Etats-Unis par des forces militaires étrangères. Toute information ne servant pas les intérêts des directeurs d’édition est passée outre. L’efficacité de leur contrôle a pu être prouvée par le caractère même des informations ayant été publiées aux Etats-Unis depuis le mois de mars 1915. Les directeurs d’édition ont fait tout leur possible pour commercialiser l’opinion publique et forcer le Congrès à injecter des quantités extravagantes de dollars dans le financement de l’armée des Etats-Unis. Ils jouent la carte du ‘patriotisme’ pour gagner la confiance des Américains et mieux les manipuler’.
Tout au long du siècle suivant, les élites financières du monde ont appris à quel point leurs campagnes de propagande pouvaient consolider leur capacité à manipuler plutôt qu’à simplement transmettre l’information. Tout ce dont elles avaient besoin, c’était d’acquérir des sociétés médiatiques internationales et de créer des alliances. Le livre de Noam Chomsky et Edward Herman intitulé Manufacturing Consent et publié en 1988 dépeint brillamment la manière dont le contrôle des médias a pu être placé entre les mains d’un nombre restreint de personnes. En visitant le site internet de FreePress, vous pourrez lire les noms des sociétés dominant le monde de l’information aux Etats-Unis. Vous pourrez également vous faire une idée de la manière dont les médias sont contrôlés dans de nombreux autres pays du monde en visitant la page Wikipédia suivante : “Concentration of media ownership”.
Aujourd’hui, les médias tentent désespérément de conditionner les masses afin de les mener vers l’acceptation d’une société où la monnaie ne serait plus que digitale – type de société que le cartel bancaire vise à imposer au monde dans un effort de pouvoir taire toute personne osant s’opposer à ses multiples activités bancaires anti-humanitaires. Je ne peux que vous conseiller de jeter un œil aux articles suivants, ayant tous été publiés au cours de ces quelques derniers mois :
“Does
PayTag mean the end of cash in your pocket?
“Time to Cash Out: Why Paper Money Hurts the Economy”, Wired Magazine
“How Cash Keeps Poor People Poor”, Time Magazine
Ces arguments portent atteinte à l’intelligence de chacun. Toute personne ayant quelque connaissance, même rudimentaire, de notre système monétaire actuel sait que ce sont l’inflation et le système bancaire de réserve fractionnaire, et non les pièces et billets, qui sont les ennemis silencieux du pauvre. Nous pouvons également ajouter que les pièces pourraient rapidement devenir les meilleures amies des pauvres si elles étaient faites d’or et d’argent pur. ne fait rien d’autre que tenter de servir des insanités aux lecteurs des journaux Times et en détournant leur attention de l’origine même du problème de la pauvreté qu’est le système bancaire de réserve fractionnaire. Son argumentation ridicule présente la monnaie sous sa forme physique comme étant la cause de la pauvreté, dans la mesure où elle rendrait les plus pauvres plus susceptibles d’être victimes de vol. ne mentionne pas une seule fois que notre système monétaire corrompu vole dans le plus grand silence l’épargne des pauvres par le biais de l’inflation, et que le moyen le plus simple de combattre la pauvreté serait de mettre en place un système basé sur une monnaie saine. En plus de cela, si les pauvres ne devaient pas posséder de monnaie au risque de la voir être consumée par le feu, pourquoi possédons-nous quoi que ce soit ? Le but principal de est ici de faire la promotion du cartel bancaire, et non d’assister les pauvres. Notre système bancaire dévalue plus que de besoin notre système monétaire déjà endommagé, et ce de manière exponentielle. poursuit sa propagande et son argumentation mensongère dans le journal , lorsqu’il écrit qu’aucun contribuable ne devrait être forcé de payer les taxes associées à la création monétaire que le public comme étant une nuisance. Les pièces sont une nuisance aujourd’hui pour la simple et bonne raison qu’elles ne contiennent aucune quantité de métal précieux que ce soit. Que les Etats-Unis se mettent à frapper des pièces d’or et d’argent, comme le stipulent le Coinage Act de 1792 ainsi que leur constitution, et je suis persuadé que le public Américain ne considèrera plus la frappe de monnaie comme étant une nuisance. La plus grande ironie que nous puissions relever dans son article les noms des organisations y étant citées, comme par exemple New et Consultative Group to the Poor (CGAP). Selon Mark Pickens, de chez CGAP, les ‘téléphones portables sont le meilleur point de vente qui soit’. Je ne suis pas sûr de savoir à quel type de ‘pauvres’ Mark Picken tente de faire référence, mais lorsque j’ai visité des villages miséreux au Cambodge, en Thaïlande, au Myanmar, au Mexique et en Indonésie, je ne me souviens pas avoir noté un fort pourcentage de possession de téléphones portables.Il ne suffit que de peu de recherches pour se rendre compte des fins anti-humanitaires du groupe Destroy the Poor ». Compte tenu des propos de Mark , c’est sans surprise que vous apprendrez que CGAP est financé par la banque ultra-élitiste et génératrice de pauvreté qu’est la Banque Mondiale. La liste des fondateurs de New American ressemble plus à un jeu de Qui Est-Ce ? présentant les photographies des professeurs de l’université d’Harvard, des membres de Council on Relations (CFR) et de Google, ainsi que du membre de Bilderberg Eric Schmidt et de l’ancien éditeur de Washington Post, Steve Coll. Les articles de CGPA et NAF proviennent donc de membres d’organisations élitistes ayant depuis longtemps fait mainmise sur les organes des médias.Ces articles, ayant tous été publiés en l’espace de seulement quelques mois, indiquent un effort prémédité des élites bancaires à conditionner les masses afin qu’elles acceptent plus facilement une société sans monnaie physique. Il n’est pas une coïncidence que les déclarations publiques de Charlie , Warren Buffet et Bill Gates visant à dénigrer le rôle de l’or dans un vain effort de supporter le schéma de suppression du prix de l’or aient été prononcées à seulement quelques jour d’intervalle. De la même manière, ce n’est pas un hasard si les journaux les plus importants ont, à l’unisson, décidé de promouvoir une économie sans liquidités. Leur argument, s’il était accepté par les masses, pourrait avoir de très lourdes conséquences, et ce pour de multiples raisons.La première, c’est que le déluge coordonné d’articles promouvant une société sans liquidités esquisse clairement la dernière manche jouée par le cartel bancaire des Rothschild, Warburg, Morgan et , ainsi que l’effondrement de notre système fiduciaire actuel. Certains pensent que tous ces hommes dénués de conscience désirent plus que tout au monde venir en aide à notre système financier. Selon moi, ils feront tout pour qu’il s’effondre et qu’ils puissent le remplacer par un système monétaire plus répressif encore.La deuxième raison pour laquelle ces articles posent un grand danger est qu’ils sont clairement destinés à conditionner les masses afin qu’elles adoptent l’idée fausse que l’or et l’argent finiront par perdre de leur valeur. En effet, quelle valeur l’or et l’argent pourraient bien avoir si tout ce qu’il reste de la monnaie de sont plus que quelques bytes digitaux transférés d’un ordinateur vers un autre ? Ces articles ont trois objectifs distincts : premièrement, ils visent à ce que les personnes qui prévoyaient d’acheter des métaux physiques ne changent d’avis. Deuxièmement, ils visent à pousser ceux qui possèdent déjà des métaux précieux à prendre la mauvaise décision et vendre leurs réserves avant le grand ‘crash’. Troisièmement, l’établissement d’une monnaie purement digitale les aiderait à étendre encore plus leur contrôle sur la population.
Comme le disait Morgan en 1915, le désir le plus profond de l’élite bancaire est de ‘supprimer tous ceux qui s’opposent à ses objectifs’. Si notre société venait à devenir une société sans monnaie physique, et si les masses venaient à croire en la propagande du Times Magazine voulant que ce soient les pièces de monnaie et non l’inflation engendrée par le système bancaire de réserve fractionnaire qui portent atteinte aux plus pauvres, il suffirait au cartel bancaire de supprimer les bits présents sur certains comptes en banque pour étouffer à jamais les vagues de contestation.