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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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3 novembre 2014

De la Société secrète “Skull and Bones” au nouvel ordre mondial

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COSCO: Docteur Blondet, vous vous êtes penché sur l’histoire de la “Société Skull and Bones”. Que pouvez-vous nous en dire, outre qu’elle est une société secrète mystérieuse, mais à nulle autre pareille?

 

BLONDET: C’est une société secrète, au départ réservée aux étudiants.Elle a  été fondée en 1832, quand quelques étudiants de l’Université de Yale, l’une des principales universités américaines, ont été choisis par, disons, le patriciat américain. Ils  étaient au nombre de douze par an. Il est notoire que Georges Bush Senior, l’ancien président des Etats-Unis, en a fait partie, et, avant lui, son père, et, après lui, tout naturellement, son fils, pour autant que l’on puisse admettre que ce fiston soit capable de suivre des cours à Yale, ce que l’on peut mettre en doute. Le candidat républicain à la présidence n’en a pas la capacité, à mon sens [l’interview date d’avant l’élection  de Bush Junior, ndlr]. Mais on peut affirmer avec quelque certitude qu’il fait partie de cette secte, non au sens strict; indubitablement , il est issu de ce milieu. La famille Bush est ensuite très proche des banquiers Harriman, qui constituent l’un des groupes les plus puissants de l’établissement américain.

 

COSCO: Peut-on dire que la Skull and Bones a investi aussi la CIA, car Bush-le-Père, c’est bien connu, a été le directeur de cette institution?

 

BLONDET: Il n’y a évidemment pas d’identité entre la Skull and Bones et la CIA. Les choses ne sont pas aussi simples. Mais il est vrai que plusieurs directeurs de  la CIA ont été membres de la Skull and Bones. En général, l’objectif d’une société de ce type est de constituer des groupes d’hommes du même âge, mais aussi des groupes intergénérationnels qui s’aident selon les circonstances. C’est l’évidence! Il faut aussi savoir que l’idéologie de la confraternité se place au-delà de la gauche et de la droite. La “droite” et la “gauche” sont, pour eux, des éléments d’une dialectique, qu’ils entendent surplombercar ils s’estiment supérieurs. La Skull and Bones représente un groupe de gnostiques qui veulent, très spécifiquement, s’adonner à toutes les manœuvres politiques, tant et si bien qu’ils utilisent tantôt l’idéologie attribuée à la “droite”, tantôt celle attribuée à la “gauche” comme  de simples étiquettes. Ces personnes se placent de toute façon au-dessus de ces distinctions. Ce n’est pas un hasard, par exemple, que Harriman fut le banquier que l’on nomma ambassadeur des Etats-Unis en Union Soviétique, afin qu’il puisse offrir une aide très importante à Staline et à son régime, alors qu’ils s’est toujours proclamé anti-communiste. Il faisait partie de cette brochette de banquiers, dont on ne se souvient plus aujourd’hui, qui ont toujours soutenu le système soviétique, jusque et y compris sous Gorbatchev.

 

COSCO: Pour être admis dans la Société Skull and Bones, faut-il être citoyen américain ou bien des personnalités issues d’autres nations y sont-elles admises aussi?

 

BLONDET: Je ne sais pas. L’unique source sûre sur cette société secrète est un livre paru il y a quelques années. Je n’ai pas connaissance d’autres travaux ou ouvrages. C’est l’historien Anthony C. Sutton qui a abordé l’histoire de cette fraternité si puissante : cf. Anthony C. Sutton, America’s Secret Establishment – An Introduction to The Order of Skull & Bones, by Anthony Sutton" (Liberty House Press, Billings, Montana - 1986). Il me paraît toutefois improbable que des non Américains en fassent partie. Peut-être que quelques Britanniques en sont membres,  mais certainement pas des Mexicains ou des Italiens, par exemple.

 

COSCO: L’histoire de la secte des “British Israelites” a-t-elle quelque chose à voir avec la Société Skull and Bones?

 

BLONDET: Pour autant que je le sache, les British Israelites ne sont pas directement liés à la Skull and Bones.

 

COSCO: La Skull and Bones est suspectée, depuis la  fin du 19ième siècle, de pratiquer le satanisme. Est-ce vraisemblable selon vous?

 

BLONDET: On peut, sans plus, le  suspecter. On sait simplement qu’il existe un rituel utilisant des ossements, ceux, dit-on, du chef amérindien Geronimo, que possèderait le groupe. Ces ossements serait conservés dans une salle à Yale, inaccessible au commun des mortels, où se déroule chaque année le rituel de l’initiation. Le rite est incontestablement d’origine maçonnique, comme l’atteste son style, où le postulant se retrouve dans un cercueil, afin de perpétrer un rituel de mort et de renaissance symboliques. Ensuite, le postulant doit révéler des choses dont il a honte et en parler normalement; il s’agit pour l’essentiel de choses concernant son mode de vivre sa sexualité. Le rituel doit le conduire à une sorte de purification, ce qui fait aussi de ce rituel une parodie de la confession catholique.

 

COSCO: Ils célèbrent donc un rite ésotérique?

 

BLONDET: Indubitablement. Il est cependant difficile d’affirmer qu’il soit satanique au sens strict du terme. On se doute également qu’à un certain moment du rituel, intervient une prêtresse, alors que le groupe est composé exclusivement d’hommes. Cette femme a donc un rôle dans cette liturgie, mais on ne peut pas le définir avec certitude.

 

COSCO: Peut-on dire que l’ex-Président Clinton  en a fait ou en fait partie?

 

BLONDET: Non, certainement pas Clinton. L’histoire de Clinton est différente. Il a reçu une formation typiquement anglo-saxonne. Il est parti étudié en Angleterre et y a acquis, semble-t-il, une répugnance profonde pour l’univers britannique.Al Gore, en revanche, est un homme d’un tout autre type. La famille d’Al Gore est puissante depuis toujours dans l’établissement américain, exactement comme celle de Bush, mais elle fait plutôt partie de l’établissement considéré comme “rouge”. Le père d’Al Gore a toujours été très proche, sur le plan des affaires, de ce fameux Hammer, de confession israélite, qui fut le premier à aider Lénine. Il est mort à plus de 90 ans, il y a quelques années, laissant une fortune colossale. Pendant toute sa vie, comme il s’en vantait lui-même, il a été un agent soviétique. Hammer était très célèbre : c’était lui qui faisait les “affaires sales” avec l’Union Soviétique et entendait soutenir cette monstruosité politique, même si, sans aide occidentale, elle se serait écroulée rapidement. Ce n’est donc pas un hasard si Al Gore a commis récemment une “erreur”. Il y a quelques petites années, le FMI a prêté à fonds perdus et à des conditions extrêmement favorables 7 milliards de dollars à la  Russie d’Eltsine à la demande et sous la caution d’Al Gore. Ces 7 milliards de dollars ont immédiatement été investis à l’étranger, pas  un centime n’est entré en Russie ou n’y a été investi. Cet argent a abouti sur le compte des “oligarques”, ou sur ceux d’anciens agents du KGB ou d’autres personnalités, devenues “entrepreneurs” dans la nouvelle Russie.

 

COSCO : La société “Skull and Bones” a été un jour définie comme une résurgence américaine des “Illuminés de Bavière” de Weisshaupt. Qu’ne pensez-vous?  

 

BLONDET: C’est possible, mais  je ne crois pas que l’on puisse avancer des preuves irréfutables en la matière. Nous nous  trouvons plus probablement face à quelque chose de plus général et de plus vaste, parce que le profil de la “Skull and Bones” n’est pas à proprement parler “révolutionnaires”.  Certes, elle est internationaliste, globaliste à la manière de Bush, mais nullement révolutionnaire.

 

COSCO: Peut-on dire que cette secte tend à réaliser le “nouvel ordre mondial”?

 

BLONDET: C’est le sens que lui a donné Bush. Le Président Bush (père), au temps de la guerre contre l’Irak, fut le premier à parler ouvertement de “nouvel ordre mondial”, lequel devait émerger à la suite de cette guerre. Mais, par la suite, les vicissitudes qui ont animé l’échiquier planétaire ne se sont pas exactement déroulées comme il l’avait pensé. Nous  avons en effet affaire à un “nouvel ordre mondial” en acte, mais on ne peut pas dire, avec exactitude quelles en seront les conséquences à long terme. Le pouvoir mondial ne se dissimule plus derrière le masque de l’ONU, mais avance directement sous la bannière étoilée. L’Amérique demeure l’unique superpuissance; elle n’a plus besoin de se caché derrière l’artifice de l’ONU.

 

COSCO: Quel est le véritable visage du “nouvel ordre mondial”, que beaucoup de gens considèrent comme le “bien suprême”?

 

BLONDET: Essentiellement, le “nouvel ordre mondial”, c’est la libre circulation des capitaux, avant même d’être la libre circulation des marchés, car ceux-ci ne se situent qu’à la deuxième place; vient ensuite la libre circulation des hommes, qui se placent en troisième position.La libre circulation des hommes est limitée au territoire américain. En effet, à la frontière mexicaine, les capitaux sont bien acceptés, mais non les hommes. Dans ce “nouvel ordre mondial”, divers phénomènes actuels s’expliquent; tous ne doivent pas être condamnés a priori. Nous devons révisés quelques-unes de nos positions idéologiques habituelles, surtout quand elles sont négatives. Le capitalisme, même globalisé, fonctionne, et pas toujours mal. Les pays qui en tirent avantage ne sont pas toujours des pays du “premier monde”, celui qui “compte”, mais aussi des pays qui connaissent un regain de vitalité et qui réaniment leurs particularités culturelles profondes. Ce regain culturel n’était sans doute pas prévu. Exemple : l’Inde est devenue un exportateur majeur de logiciels, parce que tous les géants du logiciel indiens appartiennent à la caste brahmanique, compsée de familles où l’on connaît le sanscrit, c’est-à-dire une langue classique, de même où l’on connaît encore une mathématique traditionnelle abstraite.  Les représentants de cette caste parlent anglais, produisent des logiciel en anglais, qui coûtent moins cher sur le marché mondial. Autre pays avantagé par la globalisation   —et plus qu’on ne l’imagine: l’Espagne.  Cet avantage est dû à un fait culturel précis. L’Espagne a possédé un empire pendant cinq cents ans. Aujourd’hui, 400 millions de personnes parlent espagnol dans le monde. L’Espagne est en train de devenir la puissance économique dominante sur les marchés sud-américains. Les banques espagnoles sont en train d’acquérir les banques d’Argentine, du Venezuela, etc. L’Espagne acquiert de plus en plus le visage d’une mère patrie impériale. Je me suis rendu en Espagne récemment et j’ai constaté, fait singulier, qu’il n’y avait pas, là-bas, un affect culturel anti-globaliste, comme il en existe un en France, en Italie et également en Allemagne. Ce n’est pas un hasard car l’anti-globnalisme prend le visage de la gauche, celle qui a généré des gouvernements inefficaces. Nous sommes contre la globalisation parce que nous sommes en faveur de la tradition et, pendant ce temps-là, la gauche improvise et redécouvre les traditions nationales, pour ne pas continuer à perdre du terrain.

 

COSCO: Et quels sont les aspects négatifs du “nouvel ordre mondial”?

 

BLONDET: Les aspects négatifs, à l’évidence, se concentrent dans l’excès de libre circulation de capitaux purement spéculatifs. Au moindre mouvement de panique, ces capitaux s’en vont, en quelques minutes, parce que, désormais, la monnaie électronique se meut à la vitesse des télécommunications, laissant brusquement des pays entiers  à sec, plongés dans de graves crises économiques, parce qu’ils s’étaient endettés, non  pas par pauvreté intrinsèque, mais parce qu’ils venaient de vivre un moment de croissance. Tout d’un coup, ils se rtrouvaient privés de liquidités. Les éléments négatifs du “nouvel ordre mondial” relèvent donc de phénomènes liés à la finance spéculative et révèlent d’énormes bulles de dettes impayables, comptabilisées par personne. Certains pays d’Amérique latine subissent de tels effets de manière particulièrement dramatique.  Je pense à la Colombie. Ces pays devraient se spécialiser dans les domaines où ils sont compétitifs. Ceux qui savent bien faire des cravattes, comme les italiens, et bien qu’ils produisent et vendent des cravattes et non pas des avions ou d’autres appareils dont ils ne pourront de toutes façons pas développer le secteur industriel. La Colombie produit la coca. Un tiers de  son territoire est d’ores et déjà contrôlé par des bandes guerrières, qui ont existé, là-bas, de tous temps. Elles se donnent bien entendu une étiquette de “gauche”. Elles sont en réalité constituées de narco-trafiquants, étiquettés de “gauche”, et, en juillet dernier, le directeur de la Bourse de New York, un certain Richard Grasso, est allé rendre visite à ces terroristes de fait, qui terrorisent la population, tuent des enfants, se livrent à des voies de fait dignes du Cambodge de Pol Pot, mais cela n’a pas dérangé outre mesure ce monsieur Grasso. Il a offert à cette bande d’”investir” leur argent sdale dans la Bourse de New York. Si le monde financier américain s’intéresse à l’argent des narco-trafiquants colombiens, cela signifie, en clair, que l’on va bientôt légaliser les drogues dures.

 

COSCO: Certains catholiques ont peur, car la mise en œuvre d’une globalisation totale provoquera la disparition de la religion catholique.  Pensez-vous que cette crainte se justifie?

 

BLONDET: Les milieux, qui veulent l’avènement du “nouvel ordre mondial” sont hostiles au catholicisme. Je pense surtout à Bush. Et aussi à Al Gore. La lutte contre le catholicisme est dure, elle relève de divers phénomènes autonomes, mais je pense toutefois qu’il est difficile d’agir directement  sur la religion catholique, c’est-à-dire sur le Vatican. Le vrai problème réside à mon sens dans une sorte de ressac final du catholicisme clérical. Le haut clergé du Vatican lui-même semble adopter une sorte de nihilisme souriant, qui l’induit à minimiser les contenus forts de l’orthodoxie, afin de provoquer de grands événements médiatiques, qui ne sont finalement que pures apparences, sans substance. Les choses sont allés si loin que l’an dernier, à la Noël, D’Alema, chef du gouvernement de gauche en Italie, a amené sa femme et ses enfants à la messe de minuit à Bethléem. Cela paraît anodin mais c’est proprement renversant : nous avons affaire à un homme politique qui ne croit en rien et qui amène sa famille pour assister, au fond, à un spectacle, de nature spirituelle, fort suggestif. En uncertain sens, cette visite constitue, pour moi, un événement symbolique fort, tout comme ce jubilée de la jeunesse [catholique] où, le dernier jour, dans les fauteuils réservés au VIP, on a pu voir se prélasser, invitées ou non, pratiquement toutes les personnalités du centre gauche...

 

COSCO: D’après vous, l’Eglise n’est plus rien d’autre qu’un vaste spectacle suggestif, destinés à impressionner les masses?

 

BLONDET: Effectivement, nous n’avons plus affaire  qu’à une Eglise-spectacle, patronné par cette espèce de cléricalisme institutionnel athée, car il est un clergé fourbe, aujourd’hui, qui est de gauche et qui est athée. Certains comportements de l’Eglise, comme les demandes continuelles de “pardon”, laissent les vrais catholiques perplexes et, à l’inverse, récoltent les oreilles attentives du consensus institutionnel de la gauche qui ne croit pas, mais qui prend les masses en considération, que nous ne sommes pas capables de mobiliser, alors qu’eux le peuvent. La CGIL est encore capable de s’organiser et d’organiser de vasgfes activités  sociales, ce que les paroisses ne peuvent plus faire. Mais, quoi que l’on fasse, ces jeunes ne seront véritablement chrétiens,comme l’a rappelé le Pape, que s’ils sont prêts à payer leur foi de leur sang. Et moi, je n’y crois pas!

 

Entretien avec Maurizio BLONDET

Propos recueillis par Giuseppe COSCO

Giuseppe Cosco

L'Ordre est l'impulsion originale 

 

Une observation est que l'Ordre obtient la continuité dans les nouvelles organisations, c.-à-d., il y met le PREMIER président (Ribaat : Comme par exemple G.W Bush Jr Monkey qui à admis sa filiation au Skull&Bones, s’en suivi le nouveau pion Barak Obama qui est noir, comme par hasard ! Dois je rappeler que les Skull&Bones ont admis des juifs et noirs récemment d’après le texte, ici récemment ce porte  vers 1983, Barack Obama n’est-il pas venue juste après ?) Ainsi que les idées et, alors, quand les opérations se mettent en route, souvent, il disparait juste de l'image.

 

Parmi les universités, nous pouvons citer l'université Cornell, où Andrew Dickson White (1853) était son PREMIER président, et l’université Johns Hopkins, basée sur le système pédagogique allemand, où Daniel Coit Gilman (1852) était le PREMIER président (1875-1901).

Parmi les associations académiques, l'association historique américaine, l'association économique américaine, la société chimique américaine, et l'association psychologique américaine, ont toutes été lancées par des membres de l'Ordre, ou des personnes proches de l'Ordre. Ce sont des associations clés pour le conditionnement de la société.

 

Ce phénomène de l'Ordre, comme PREMIER sur la scène, est trouvé surtout parmi les fondations, bien qu'il paraisse que l'Ordre garde une présence continue parmi les administrateurs de la fondation. Il fait, plus que d’être juste le PREMIER où l'argent est concerné. Il reste autour, pour garder un oeil sur les dépenses. Le PREMIER président de l'institution Carnegie (1902-1905) était Daniel Coit Gilman, mais d’autres membres de l'Ordre ont été dans les comités Carnegie depuis le tournant du siècle. Gilman était sur scène pour la création des fondations Peabody, Slater, et la Russell Sage. McGeorge Bundy était président de la fondation Ford de 1966-1979.

 

Le PREMIER président d'une organisation influente mais presque inconnue, établie en 1910, était aussi un membre de l'Ordre. En 1920 Théodore Marburg a fondé la société américaine pour le règlement judiciaire des discussions internationales – American Society for the Judicial Settlement of International Dispute -, mais Marburg était seulement président d’honneur. Le PREMIER président était le membre William Howard Taft (1878). La Société était l'ancêtre de la League to Enforce the Peace, qui a développé le concept de société des nations (SDN) et, finalement, les Nations Unies.

Au Nations unies nous trouvons, par exemple, cet Archibald McLeash (1915) qui était le cerveau derrière la constitution de l'UNESCO. Nous trouvons le même phénomène de PREMIER sur la scène dans les groupes de réflexion – "think tanks".

 

En 1960, James Jeremiah Wadsworth (1927) a mis en place l'institut des recherches pour la paix -Peace Research Institute-. En 1963 il a fusionné pour devenir l'institut d'études politique - Institute for Policy Studies -, avec Marcus Rashkin, qui avait été assistant du conseil de la sécurité nationale (1961-1963), et McGeorge Bundy (1940), un membre très actif de l'Ordre.

 

L'église 

 

Environ 2% de l'Ordre sont dans l'église (toutes de dénominations protestantes), bien que ce pourcentage ait décliné ces dernières années.

 

Une pénétration clé est celle du séminaire d’union théologique, affilié avec l’université de Columbia à New York. Ce séminaire, ancien sujet d'enquête sur l’infiltration communiste, a des liens proches de l'Ordre. Henry Sloane Coffin (1897) était professeur de théologie pratique de 1904 à 1926 et président du séminaire d’union théologique, aussi connu sous le nom de "séminaire rouge", de 1926 à 1945. L’union a une si large interprétation des activités religieuses qu’il a, ou a l’habitude d’avoir, un club d’athées pour ses étudiants.


Henry Sloane Coffin, Jr. (1949) était un des cinq accusés de Boston sur des charges de conspiration fédérales.

 

Et c'est seulement la partie de la pénétration de l'Ordre dans l'église.  

 

La Loi

 

Les établissements majeurs de cabinets juridiques à New York sont saturés par l'Ordre.
En particulier, Lord Day and Lord, dominé par la famille Lord déjà citée ; aussi Simpson, Thacher and Bartlett, surtout la famille Thacher ; David, Polk, Wardwell and Debevoise, Plimpton, le cabinet juridique de la famille Rockefeller.
 

 

Les communications

 

Il y a eu une pénétration considérable dans les communications. Quelques exemples :

 

- Henry Luce, de Time-life, est dans l'Ordre.
- William Buckley (1950), de National Review
- Alfred Cowles (1913), président de Cowles Communications, Des Moines Register, Minneapolis Star,
- Emmert Bates (1932), de Litton Educational Systems,
- Richard Ely Danielson (1907), d'Atlantic Monthly
- Russell Wheeler Davenport (1923), de Fortune
- John Chipman Farrar (1918), de Farrar, Straus, les éditeurs.

 

La récompense la plus prestigieuse du journalisme est d’être membre de l’association Nieman à l’Université de Harvard. Plus de 300 y ont accédé de 1937-1968. Le PREMIER directeur du Fond Nieman était le membre Archibald McLeash.

L’industrie

 

Les compagnies pétrolières ont leurs liens vers l'Ordre. Les membres Percy Rockefeller, les Payne, les Pratt, sont tous liés à la Standard Oil. Les pétroles Shell, Creole Petroleum, et Socony Vacuum sont aussi liés. Une grande variété d'établissements industriels ont des membres dans l'Ordre, de la famille Donnelley à Chicago (imprimeurs du guide officiel des lignes aériennes et autres références) ; des compagnies de bois comme Weyerhaeuser, qui est aussi un Trilatéraliste (Trilatérale) ; des industries d’habillement, et ainsi de suite.

 

Le Système de la Réserve Fédérale - FED

 

Une douzaine de membres peuvent être liés à la Réserve fédérale, mais une nomination est remarquable, Pierre Jay (1892), pour qui toute célébrité était de diriger, en 1913, une école privée, et d’être un obscur vice-président de la Manhattan Bank ; cependant il est devenu le PREMIER président de la Réserve fédérale de New York, la vrai banque de réserve importante. (Ribaat : Dans la même catégorie en appuie, les textes véridiques suivant : « Federal Reserve Bank (F.E.D) 1er rapport » et « Federal Reserve Bank (F.E.D) 2ème rapport »)   

 

La Maison Blanche, la politique et le gouvernement

 

C'est l’ère où l'Ordre a fait des progrès : avec des noms comme Taft, Bush, Stimson, Chafee, Lovett, Whitney, Bundy et ainsi de suite. Il faudra un volume séparé pour couvrir cette histoire et dans le mémorandum neuf nous décrivons juste un exemple, L'OPÉRATION BUNDY.

 

Mémorandum numéro six :

 

Les opérations de l'Ordre

 

En 1981 le livre "The Anglo American Establishment", par Carroll Quigley, a été publié à New York par un petit éditeur anticonformiste. Quigley était autrefois instructeur à Princeton et Harvard puis professeur à l'école du corps diplomatique, à l’université Georgetown. L'éditeur note dans son introduction que Quigley avait été incapable de trouver un éditeur majeur pour le manuscrit. Ce n'est pas surprenant. Le livre dévoile l'équivalent britannique de l'Ordre.

 

"The Anglo American Establishment", n'a rien à voir avec le pouvoir établi américain, qui est à peine mentionné, mais il a beaucoup à faire avec le pouvoir établi britannique. L'éditeur a probablement inséré le mot "américain" dans le titre afin de rehausser la viabilité dans les pays. Quigley décrit minutieusement, en détail, les opérations historiques du pouvoir établi britannique contrôlé par une société secrète, et opérant souvent comme l'Ordre opère aux USA. C'est la vraie signification du livre explosif de Quigley.

 

« Le Groupe »

 

La société secrète britannique, "le Groupe" ou ordinairement juste "nous", a été fondé à l’université d'Oxford, comme l'Ordre a été fondé à Yale, mais sans le charabia maçonnique. Comme nous avons noté dans le mémorandum cinq, le Groupe opère dans une série de cercles concentriques et, comme l'Ordre, il consiste en familles de vieilles lignées, alliées à des banquiers négociants privés, connus aux Etats-Unis comme banquiers d'affaires.

 

En tenant compte de l'existence prouvée du Groupe, des opérations de l'Ordre et du genre de pénétration qu'il a accompli, cela ne peut pas être expliqué que par la simple chance. En examinant les opérations de l'Ordre, nous pouvons produire une image de ses objectifs, sans accès à aucune constitution interne ou déclaration d'objectifs, même si elles existent. C'est peut être seulement un mot de la bouche.

Par contraste, l'objectif du Groupe est enregistré dans les volontés de Cecil Rhodes. C'était :

"L'extension de la règle britannique partout dans le monde, le fignolage d'un système d'émigration du Royaume-Uni, et de colonisation par des sujets britanniques de toutes les terres où les moyens de vie est accessible par l’énergie, le travail et l’entreprise . . . et la récupération ultime des États-Unis d'Amérique comme une partie intégrante de l'Empire Britannique".


Cet objectif est, bien sûr, ridicule et quelque peu immature, mais pas moins ridicule et pas moins immature que l’objectif du "Nouvel Ordre Mondial" de l'Ordre. Le Groupe a contrôlé la politique britannique depuis cent ans, et le fait encore.

 

Le Groupe et l'Ordre ont été créés par des anglophiles qui veulent modeler le monde sur une culture hybride anglo-Hégélienne. Où les races latines, slaves et chinoises ne sont pas considérées, mais, clairement, ces cultures seront peu disposées à devenir des pions de l'empire Britannique ou Yankee de Nouvelle Angleterre. Même dans le Commonwealth, une association volontaire de nations, il est improbable que le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande acceptent l'esclavage constitutionnel envisagé par Cecil Rhodes. Les deux sociétés secrètes oublient, et il y a une base philosophique pour cette négligence, le droit naturel de tout groupe ethnique, qu'il soit blanc, noir ou jaune, anglais, slave ou latin, de développer sa propre culture sans contrainte.

 

Contrairement à cet auteur, Quigley sympathise avec les fins du Groupe, bien qu'il dise que leurs méthodes sont ignobles. Le Groupe et l'Ordre sont peu disposés, ou incapables, de provoquer une société globale par des moyens volontaires, donc ils ont opté pour la contrainte. Pour faire ceci, ils ont créé des guerres et des révolutions, ils ont saccagé des trésors publics, ils ont opprimé, ils ont pillé, ils ont menti même à leurs propres concitoyens

 

Comment ont ils fait ceci ?  

 

Manière d’opérer de L'Ordre 

 

Les activités de l'Ordre sont dirigées afin de changer notre société, en changeant le monde, pour provoquer un "Nouvel Ordre Mondial". Ce sera un ordre planifié avec une liberté individuelle très restreinte, sans protection constitutionnelle, sans limites nationales ou distinction culturelle.

 

Nous déduisons cet objectif en examinant, et en récapitulant, les actions individuelles des membres : il y a eu un modèle logique d'activité sur cent ans. Une partie de cette activité a été faite en coopération avec le Groupe, avec ses objectifs parallèles et enregistrés.


Maintenant si, par exemple, nous avions trouvé que l'intérêt dominant des membres était d’élever des canards, qu'ils ont écrit des articles au sujet des canards, élevé des canards, vendu des canards, formé des conseils d’études de canards, développé une philosophie de canards, alors il serait raisonnable de conclure qu'ils avaient un objectif à propos des canards, que ce n'est pas une simple activité aléatoire.

Historiquement, les opérations de l'Ordre se sont concentrées sur la société, comment changer la société d’une manière spécifique, vers un but spécifique : un "Nouvel Ordre Mondial". Nous connaissons les éléments qui devront être changés dans la société pour provoquer ce Nouvel Ordre Mondial, nous pouvons examiner alors les actions de l'Ordre dans ce contexte.
Ces éléments devraient plus ou moins être :
 

 

- L’éducation : comment la population du futur se comportera,
- L’argent : les moyens de tenir la richesse et échanger des marchandises,
- La loi : l'autorité pour mettre en vigueur la volonté de l'état, une loi mondiale et une cour mondiale est exigée pour un état mondial,
- La politique : la direction de l'Etat,
- L’économie : la création de richesses,
- L’histoire : ce que les gens croient qu’il s’est passé dans le passé,
- La psychologie : les moyens de contrôler ce que pensent les gens,
- La philanthropie : afin que les gens pensent bien aux sujet des contrôleurs,
- La médecine : le pouvoir sur la santé, la vie et la mort,
- La religion : les croyances spirituelles des gens, l’incitation à l’action pour beaucoup,
- Les médias : ce que les gens savent et apprennent au sujet d'événements courants,
- La continuité : le pouvoir de nommer qui suivra dans vos pas.

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