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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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25 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde Partie Finale

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Moses Rosenberg arriva à Madrid en tant qu'ambassadeur de Moscou. Anteneff Avseenko s'installa à Barcelone. Dimitrov arriva pour diriger personnelle- ment les persécutions religieuses prévues à la suite du Coup d'État Communiste. Pendant la Guerre Civile, Rosenberg gouverna en véritable Tsar de Madrid tan- dis qu'Avseenko assumait le commandement de l'Armée Rouge Catalane. Rosenberg organisa la Tcheka en Espagne et vit qu'elle menait à bien son travail en s'acharnant sur des victimes de plus en plus nombreuses. Les agents de Moscou mirent sur pied les «Escadrons de Purification». Officielle- ment, ils avaient pour fonction de débusquer les Fascistes mais secrètement, ils «liqui- daient» tous ceux qui, auparavant, figuraient sur les listes comme réactionnaires et ne voulaient rien entendre du plan d'asservissement de l'Espagne par les Illuminati. Ces listes avaient été constituées par des espions communistes qui les avaient mises au point à l'union des Concierges (immeubles et habitations individuelles), dans les Services des Impôts, les Services Postaux et autres services publics. Les listes de per- sonnes qui devaient être liquidées étaient très complètes, suite au travail des espions de Moscou. Quelques-uns s'étaient déguisés en rémouleurs et avaient couvert chaque district, rue après rue, maison après maison. Tous les citoyens étaient répertoriés sur les listes selon leur rang et leurs affiliations politiques, sociales, professionnelles et reli- gieuses. Lorsqu'on donna le signal du «Règne de la Terreur», les Communistes firent leur travail de brutes assoiffées de sang, avec sûreté, férocité et méthode. Staline avait déclaré autrefois : «Il est préférable qu'une centaine de personnes innocentes meurent plutôt qu'un seul réactionnaire ne s'échappe». Ils respectèrent cette consigne avec une rigueur diabolique. Les personnes qui vivent dans des pays non encore asservis doivent bien com- prendre ce qui se passe lors d'un règne de la terreur. Nous allons donc décrire certaines de ces atrocités. Le 17 Juillet 1936, un groupe de communistes portant les uniformes des troupes gouvernementales se présenta au Couvent des Dominicaines à Barcelone. Le Chef informa la Mère Supérieure qu'en raison des violences de la foule, qu'il fallait redou- ter, il avait reçu l'ordre d'escorter les Sœurs en un lieu sûr. Elles rassemblèrent le peu d'affaires qu'elles avaient et, en toute confiance, accompagnèrent les soldats qui les emmenèrent dans les faubourgs où elles furent toutes assassinées. Le Chef fit cynique- 187 — Historiquement, il a été montré que dix fois plus de dirigeants révolutionnaires sont morts lors des Purges du Parti que pendant les guerres révolutionnaires contemporaines (n.d.a.). - 197 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER ment remarquer par la suite : «Nous avions besoin du bâtiment. Nous ne voulions pas le saccager avant de lbccuper [188] . » Le senior Salvans était un anticommuniste notoire. Trois fois, les escadrons de purification se rendirent à son domicile, à Barcelone. Lorsqu'à la troisième visite, les «Rouges» ne purent obtenir aucune information sur sa cachette, ils assassinèrent toute sa famille : huit personnes. Cet acte méprisable fut perpétré selon les recommanda- tions des instructions (paragraphes 15 et 6) auxquelles nous avons déjà fait référence. Un des actes de violence les plus abjects jamais commis au nom de «La Liberté... de l'Egalité... de la Fraternité...» fut l'assassinat de seize frères convers qui travaillaient comme infirmiers volontaires dans le plus grand hôpital de Barcelone. Leur seul crime était qu'ils appartenaient à un ordre religieux. Le fait qu'ils soignaient tous ceux qui étaient malades sans considération de classe, de couleur ou de croyance ne fit aucune différence pour ceux qui ordonnèrent leur «liquidation». E.M. Godden, qui fit éditer son livre «Conflit en Espagne», mentionne à la page 72 : «Le massacre des vivants s'accompagna de la dérision envers les morts. Au cours de la dernière semaine de Juillet 1936, des cadavres de religieuses furent exhumés de leurs fosses et étayés à l'extérieur des murs de leur couvent. On fixa des panneaux obscènes et offensants sur leurs corps». Mon cousin, Tom Carr, qui fut ingénieur des Mines en Espagne de 1919 à 1938 avait épousé la fille de M. Allcock, Consul américain de Huelva. Un des communistes de la Sème Colonne de Caballero qui avait été élu maire de Huelva livra son administration aux communistes lorsque Moscou lança son mot d'ordre. Leur première action fut de torturer puis d'assassiner tous les prêtres. Les Sœurs furent déshabillées et conduites de leurs couvents dans les rues pour distraire les révolutionnaires 11891 . Godden déclara aussi avoir interrogé deux anglaises qui échappèrent aux violences parce qu'elles étaient étrangères. Ces deux femmes racontèrent à Godden qu'on les avait obligées à assister aux agissements de derviches fanatiques d'une foule composée d'hommes et de femmes. Dans un premier temps, les «Rouges» se moquèrent d'un prêtre et le torturèrent avant de pendre finalement son corps démembré à une statue de la Sainte Vierge. Dans un deuxième temps, la foule perça un trou dans le corps d'un jeune prêtre et ensuite, alors qu'il était encore en vie, le transperça avec un crucifix. En Septembre 1936, le Père Van Rooy, écrivain français connu, rapporta que Dimi- trov aurait dit : «On nous reproche de détruire les églises et les couvents d'Espagne ; qu'importe la destruction de quelques couvents et de quelques églises ! Nous sommes sur le point de créer un monde nouveau». (Voir le Catholic Herald du 11 Février 1938.) Un comité qui enquêta officiellement sur les atrocités communistes en Espagne, en 1939, reconnut qu'une estimation raisonnable du nombre de citoyens «liquidés» à Barcelone parce que «réactionnaires», entre Juillet 1936 et Décembre 1937, tournait autour de 50.000. A Valence, leur nombre fut de 30.000. A Madrid, ce comité estima 188 — Cité dans les rapports officiels: «Les atrocités Communistes en Espagne». Première, deuxième et troisième parties. Les enquêtes furent menées par un comité composé d'hommes de différentes nationalités. L'édition fut réalisée par Arthur Bryant, écrivain et journaliste connu au niveau international (n.d.a.). 189 — Cette déclaration de mon cousin fut confirmée par l'ouvrage de William Foss et de Ce- cil Cerahty : «T/ze Spanish Arena — LArène Espagnole», page 238, et également par Arthur Bryant qui enquêta sur les atrocités Communistes en Espagne (n.d.a). - 198 - LE REGNE REVOLUTIONNAIRE DE LA TERREUR qu'un bon dixième de la population totale fut systématiquement éliminé pour faire de l'Espagne un nouvel État totalitaire 11901 . Afin d'illustrer ce qui se produisit lorsque les Rouges prirent le pouvoir en Espagne, je citerai quelques autres témoins indépendants. Marcel M. Dutrey, autre écrivain français, déclara : «A Castre Urdiales, le commandant militaire communiste était un ancien policier municipal qui avait été renvoyé pour vol. Le nouveau chef de la Police avait gagné sa vie auparavant en fabriquant et en vendant des cartes postales obs- cènes. Quant au Procureur de la République, il était le fils illégitime d'une ancienne prostituée notoire. Il était surnommé: «le fils-de-sa-mère» ! Le Tribunal Rouge avait pour président un mineur, assisté de deux «Assesseurs»... Tous ces hommes étaient des sadiques. Ils se glorifiaient de procéder eux-mêmes à l'exécution des sentences qu'ils avaient prononcées à l'encontre de leurs victimes. Ces monstres ouvrirent l'estomac de Vincent Mura ; ils martyrisèrent publiquement Julio Yanko sur la place du marché; ils démembrèrent Varez, le célèbre coureur automobile espagnol, prétextant qu'il avait refusé de livrer ses amis lorsqu'il était entre leurs mains». — M. Arthur Bryant, qui rédigea la préface du rapport bourré de preuves authentiques sur les «atrocités Communistes en Espagne» remarqua à plusieurs reprises que «les agents soviétiques obtinrent un contrôle absolu des moyens de communication si bien que les rapports favorables à leur cause étaient imprimés, et ces rapports-là uniquement, dans la plupart des journaux du monde. Mais d>un autre côté, les mensonges les plus scandaleux envers les Forces de Franco étaient colportés et livrés à la presse mondiale sans rencontrer un seul obstacle». Bryant fut tellement écœuré de ce qu'il observa qu'il écrivit : «Aucun professeur d'université ou commen- tateur anonyme de la B.B.C n'a dit au peuple britannique, peuple sincère et compa- tissant, la vérité au sujet des femmes de San Martin de Valdeiglesias. Leur plus grand crime J'ut qu'on trouva en leur possession des emblèmes religieux. Pour cette raison, les femmes de San Martin de Valdeiglesias furent condamnées à être violées par vingt-cinq hommes de la Milice Rouge chacune, et ce pour assouvir les passions les plus viles» [191] . «Les pères de quelques-unes des femmes étaient emprisonnés et condamnés à mort, et on obligea les mères à assister aux viols de leurs filles : mais cela ne fut pas suffisant pour dissuader les hommes de la Milice Rouge d'exécuter la sentence. Les heures d'hor- reur que durent souffrir ces femmes eurent un effet terrible sur quelques-unes d'entre elles. Les survivantes racontèrent comment, à chaque fois, elles supplièrent leurs bour- reaux de les tuer plutôt que de les soumettre à un déshonneur aussi épouvantable. Vous 190 — Au cas où certaines personnes penseraient que les communistes ne haïssent que les Ca- tholiques Romains, il est bon de rappeler que les «Puissances secrètes» derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial ont l'intention, en dernier lieu, de transformer le monde par l'action despotique de Satan. C'est l'essence même de l'illuminisme. Afin d'endormir les gens dans un sentiment de fausse sécurité, dans les pays qui ne sont pas encore soviétisés, ils essaieront de les convaincre qu'ils sont tolérants vis-à-vis des religions autres que la Religion Catholique Romaine. Mais une enquête nous a montré qu'ils ont l'intention, lorsqu'ils auront la puissance nécessaire, de détruire toutes les religions (n.d.a.). 191 — Des agents Rouges s'étaient infiltrés dans le personnel de la B.B.C. en 1936 et pen- dant presque deux ans, sa politique fut Pro-Loyaliste, c'est-à-dire communiste. La direction actuelle de la B.B.C. l'est encore davantage. La majorité des programmes penche nettement à «gauche» (n.d.a.). - 199 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER pourrez prendre conscience de la cruauté abominable de telles atrocités lorsque vous saurez qu'un grand nombre des femmes condamnées étaient mariées et que, lorsqu'on les conduisit entre les hommes de la milice devant ce tribunal impitoyable, elles por- taient leurs enfants dans les bras. Ces enfants furent les témoins de ce paroxysme de l'horreur que représenta le déshonneur de leurs mères» ll92] . Nous ne devons pas nous étonner que le Pouvoir Occulte qui dirige le M.R.M. ait pu dire : «Les communistes ne devront pas mettre à exécution le règne de la terreur dans les localités où ils ont vécu avec leurs familles, niais devront opérer ailleurs». Tout communiste devait déclarer que ces atrocités avaient été commises par des «éléments non contrôlés» qui furent punis lorsqu'on les captura. Pour que personne ne soit trompé par des mensonges aussi flagrants, je citerai à nouveau Lénine, premier saint canonisé de la religion totalitaire des Illuminati. Lénine déclara en maintes occasions : «Il n'y a pas de morale en politique. Il n'y a que l'op- portunité. Un gredin peut nous être utile tout simplement parce que c'est un gredin». Une autre fois, il précisa : «Les jeunes révolutionnaires devraient immédiatement com- mencer leur formation guerrière par des opérations pratiques du type liquidation d'un traître, assassinat d'un espion, destruction d'un poste de police ou cambriolage d'une banque, procurant ainsi des fonds en vue d'un soulèvement, etc. Ne passez pas à côté de ces expériences. Elles peuvent bien sûr dégénérer en excès, mais c'est une nécessité pour l'avenir». Les agents communistes enseignent aux enfants de toutes les Nations Libres l'inversion des Dix Commandements 11931 . Pour cette raison ; le communisme est le premier responsable de l'accroissement de la délinquance juvénile, plus encore que tous les autres mouvements. En tant qu'athées convaincus, ils servent les desseins de rilluminisme et du Satanisme. Le Communiste Krassikov libertin notoire, gaspillait les fonds du Parti par sa vie dissolue. Lénine déclara après sa «liquidation» : «Peu importe que le Camarade Kras- sikov ait dilapidé les fonds du Parti dans un bordel; ce qui est scandaleux, c'est que cela aurait pu désorganiser la diffusion de notre littérature jugée illégale» ll9i] . La formation communiste vise à extirper la dernière once de bonté humaine du cceur des hommes et des femmes qui souhaitent devenir les grands prêtres de cette «religion». Anna Pauker, qui arriva aux plus sommets de la hiérarchie soviétique et devint ministre des Affaires étrangères de Roumanie, prouva sa fidélité à Staline lorsqu'elle se rendit veuve elle-même en dénonçant le père de ses trois enfants comme trotskiste. 192 — Les précisions se trouvent en page 6 du deuxième rapport : «Atrocités Communistes en Espagne» (n.d.a.). 193 — Le lecteur qui a eu le courage de s'informer aura compris que les écoles dites privées (de Dieu) ou laïcs (apostates) d'aujourd'hui, sont entre les mains des agents communistes, c'est-à- dire des fabiens (voir l'ouvrage sur Maitreya).. Encore sur ce point là, l'Italie apparaît comme la vitrine de ce qui se prépare pour toute l'Europe avec la dernière réforme de 1999 sur les écoles. La marxisation de l'école par cette réforme est tellement évidente que L'Osservatore Romano lui-même a protesté énergiquement. Les enfants de cette fin de siècle sont formés aux valeurs du Nouvel Ordre, c'est-à-dire qu'ils sont endoctrinés aux valeurs sataniques, à l'humanisme, et aux doctrines antichristiques comme l'évolutionnisme (n.d.l.r.). 194 — La Revue Time fit état des conceptions de Lénine dans son édition du 17 Novembre 1948 (n.d.a.). - 200 - LE REGNE REVOLUTIONNAIRE DE LA TERREUR Les terroristes communistes encouragent ainsi les enfants à devenir les bourreaux des ennemis du prolétariat pour les endurcir et enlever de leurs cœurs le dernier ves- tige de sentiment et de pitié humaine. Un de ces jeunes raconta comment il s'était beaucoup amusé avec un prêtre. Il avoua : «Nuit après nuit nous l'emmenions parmi les groupes que nous devions tuer, mais nous le placions toujours en dernier dans la file. Nous le faisions attendre pendant que nous assassinions tous les autres, puis nous le ramenions de nouveau à Bellas Artes. («Bellas Artes» était le bâtiment des Beaux- Arts que les communistes utilisaient comme prison). Chaque nuit il pensait qu'il allait mourir, mais une mort rapide aurait été trop bonne pour lui. Ce «faible» mourut «sept fois» avant que nous en finissions avec lui». M. Knoblaugh, à la page 87 de son livre «Correspondant en Espagne», raconte un épisode horrible qui confirme les soupçons selon lesquels les conjurés de la Révolution Mondiale choisissent des dirigeants potentiels lorsqu'ils sont très jeunes et les forment ensuite de telle façon qu'il n'y ait plus en eux la moindre trace de sentiment et de pitié humaines. Knoblaugh nous raconte comment deux jeunes communistes se vantèrent, en la présence d'un Docteur, d'avoir mutilé et assassiné deux jeunes prêtres. Ils avaient reconnu le déguisement de ces deux religieux qui, pour échapper aux dépistages et à la mort, travaillaient comme livreurs de charbon. Les deux jeunes expliquèrent com- ment ils obligèrent les deux prêtres à creuser leurs propres tombes avec leurs pelles à charbon et ensuite, respectant la consigne du Règne de la Terreur Communiste, émas- culèrent leurs deux victimes et leur firent entrer de force leurs organes dans la bouche. Pendant que les prêtres mouraient d'une mort lente, les deux monstres se moquaient d'eux. De Fonteriz nous raconte dans «Terreur Rouge à Madrid», aux pages 19 et 20, comment la Tcheka organisée par Dimitrov et Rosenberg, obligea une femme à lui révéler où se cachait son mari. La femme ne savait probablement pas où il demeurait, mais afin de s'assurer qu'elle ne le savait pas, les membres de la Tcheka la firent asseoir et la surveillèrent pendant qu'ils s'amusaient à transpercer les poitrines de huit de ses domestiques, avec de grandes épingles à chapeau... Les révolutionnaires qui ont défini les lignes directrices du règne de la Terreur emploient des criminels et des fous pour exciter le besoin de sang. Je mentionnerai pour attester ce fait, ce qui se produisit à Alcala le 20 Juillet 1936 : les «Rouges» li- bérèrent tous les prisonniers, hommes et femmes, à la condition qu'ils prennent les armes pour servir la cause communiste. Ils enrôlèrent un millier d'hommes et deux cents femmes, et constituèrent le Bataillon d'Alcala qui se surpassa lors de l'attaque victorieuse sur Madrid. Pour les récompenser, on les envoya à Siguënza. Après avoir investi la ville, ils assassinèrent deux cents personnes pour «ébranler la résistance des autres». Ce bataillon de criminels occupa Siguënza pendant seize semaines. Lorsqu'ils en furent chassés par les troupes de Franco, on découvrit que toutes les femmes de 10 à 50 ans avaient été violées. Beaucoup d'entre elles étaient enceintes ou malades. Une fille, serveuse dans un hôtel, raconta «la chance» qu'elle avait eue et comment les criminels avaient assassiné l'Evêque de Siguënza de la façon la plus horrible, et la plus barbare. Lors d'un banquet qui eut lieu à l'hôtel, cette nuit-là, un criminel du bataillon s'amouracha d'elle et exigea qu'un de ses camarades s'habille avec les vêtements de l'évêque assassiné et les marie. Les autres pensèrent qu'il s'agissait d'une grosse farce et se préparèrent à la parodie. Après le mariage, les «Miliciennes» s'acquittèrent d'une - 201 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER «Danse du Ventre», sur les tables du restaurant regroupées en scène. A la fin de l'or- gie, l'homme déclara que la fille lui appartenait. Après les événements, la serveuse fit remarquer : «J'étais vraiment favorisée. Mon mari était un assassin mais il valait mieux lui appartenir que d'être le jouet de tous les autres. J'échappai au moins à la maladie». Marcel M. Dutrey rapporta le fait qu'à Ciempozuelos, plus d'une centaine de reli- gieux furent livrés à des fous que les communistes avaient armés de couteaux. Nous pouvons imaginer l'horreur qui s'ensuivit. L'Année de Moscou, composée de propa- gandistes entraînés, raconta au monde comment les troupes de Franco avaient exécuté les maires de nombreuses petites villes, mais ils ne mentionnèrent pas qu'ils avaient été jugés par une Cour Militaire constituée dans les règles. La Cour fournit les preuves que ces maires avaient été des agents communistes aux ordres de Largo Caballero qui avait l'intention de transformer l'Espagne en une Dictature. Le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial utilise les communistes du monde entier pour imposer ses plans totalitaires : les désertions de plus en plus nombreuses de communistes de tous les pays en fournissent la preuve évidente. Douglas Hyde qui, pendant cinq ans fut rédacteur au Daily Worker, principal journal communiste de Grande-Bretagne, annonça en Mars 1948 sa démission du Par- ti Communiste. Dans un communiqué de presse, il affirma : «Je crois que la nouvelle «ligne» du Parti Communiste, imposée après la constitution du Kominterm, l'année dernière (1947), si elle réussit, n'apportera que la misère au petit peuple». M. Hyde poursuivit et expliqua que depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, il s'inquié- tait de la politique étrangère de Moscou, et déclara qu'il était convaincu que la ligne du Parti, celle qui est définie actuellement par la clique moscovite, n'était plus fidèle aux idéaux pour lesquels il avait tant œuvré et que le résultat final serait la suppres- sion des libertés et des acquis pour lesquels les communistes s'étaient battus depuis si longtemps. Il concluait en ces termes : «Ma désillusion qui va croissant me conduit à chercher une autre réponse au problème de notre époque et une autre voie pour sortir du chaos mondial». Aussitôt après la démission de M. Hyde à Londres, il y eut celle de Madame Jus- tina Krusenstern-Peters, membre du personnel des publications soviétiques pendant douze ans. Elle annonça sa démission à Shanghai, en Chine. Cette communiste décla- ra : «Le ton des articles, écrits suivant les directives venues de Moscou, devint tel que je ne puis plus le supporter... Je suis encore une citoyenne soviétique et je suis sûre que mes sentiments sont partagés par bon nombre de mes collègues en Russie, la seule différence étant qu'ils n'ont pas la possibilité de protester contre leur asservissement». La plupart des communistes travaillent pour l'avènement d'une Internationale des Républiques Socialistes soviétiques. En d'autres mots, ils pensent qu'en appliquant les méthodes révolutionnaires, et seulement cela, ils peuvent détruire rapidement l'étau du capitalisme égoïste et placer le pouvoir politique dans les mains des «travailleurs». Une infime minorité de membres du Parti a conscience du fait qu'elle est en train de se placer dans un état d'esclavage d'où il n'y a aucun espoir de s'échapper. M. Hyde et les autres personnalités qui rompirent avec le Parti Communiste ne réalisèrent cependant pas qu'ils n'étaient que des pions utilisés pour faire avancer les plans des Illuminati. - 202- CHAPITRE XVI LES ÉVÉNEMENTS QUI MENERENT À LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE Nous avons vu comment les Banquiers Internationaux avaient permis à l'Alle- magne de se réarmer en secret, avec l'appui de Staline, malgré les restrictions impo- sées par le Traité de Versailles. Afin de comprendre ce qui se produisit en Allemagne et qui permit l'accession d'Hitler au pouvoir, nous devons étudier les coulisses de la politique de 1924 jusqu'à 1934. Le Pouvoir Occulte avait toujours obtenu de ses agents la division de la population des pays qu'il souhaitait asservir en de nombreux partis religieux, économiques, politiques, sociaux et ouvriers. Ses agents divisèrent ensuite ces différents partis en un plus grand nombre possible de factions (rivales), comme le demandait leur devise : «Unis, nous faisons front. Divisés, ils tombent». La plupart des citoyens Allemands, sauf les communistes, étaient d'accord sur les points suivants : l'Allemagne avait gagné la guerre avant d'être trahie ; ensuite on avait exercé des représailles à son égard ; les banquiers internationaux avaient utilisé les soi- disant démocraties britannique, française et américaine pour infliger une défaite aux armées Allemandes ; le Parti Communiste dirigé par des juifs avait aidé les Banquiers Internationaux à amener la situation de chaos qui avait précédé la signature de l'Ar- mistice, et la Révolution qui s'ensuivit. Ils étaient d'accord pour que chaque patriote allemand, homme et femme, fasse tout son possible pour reconstruire l'Allemagne d'après-guerre et briser l'étau économique et militaire mis en place par le Traité de Versailles. La plupart des dirigeants politiques, sauf les communistes, furent également d'ac- cord sur le fait que pour libérer la nation des sanctions économiques imposées, il était nécessaire de se dégager de l'aide financière, de la subordination aux Banquiers Inter- nationaux, c'est-à-dire du prêt à intérêt. En d'autres mots, la plupart des politiciens allemands, Sauf les communistes, acceptèrent que l'Allemagne rompe la procédure de financement des affaires nationales qui obligeait à contracter des dettes, pratique que les Banquiers Internationaux avaient imposée à l'Angleterre en 1694, à la France en 1790, et aux États-Unis en 1791. Ils réalisèrent que ce système avait engendré des Dettes Nationales astronomiques, «dont le paiement du principal et des intérêts était garanti et assuré par une Imposition Directe sur le peuple». Les dirigeants fascistes d'Allemagne décidèrent qu'ils émettraient leur propre ar- gent et utiliseraient en garantie des nouvelles émissions leurs avoirs nationaux, tels que - 203 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la valeur de leurs biens immobiliers, de leur potentiel industriel, de leur production agricole, de leurs ressources naturelles et de la capacité de production de la nation. Le peuple allemand constata que ses conceptions de l'avenir politique et de la poli- tique économique étaient partagées par les peuples d'Italie, d'Espagne et du Japon. C'est ainsi que naquirent les Puissances de l'Axe et le Mouvement Fasciste. Du fait de leur dynamisme, Hitler, Mussolini et Franco furent choisis comme dirigeants. L'Histoire nous a montré que ces trois hommes ont fait beaucoup pour aider leurs pays à se remettre de l'influence des révolutions et des guerres antérieures. Les progrès dans l'agriculture et l'industrie ne furent pas extraordinaires. Mais leur réarmement avait été rendu possible grâce à l'aide apportée par les agents des Illuminati qui avaient prévu de conduire les pays fascistes et capitalistes dans une autre Guerre Mondiale. Lorsqu'Hitler et Mussolini arrivèrent au pouvoir, ils appliquèrent une politique fasciste modérée qui exigeait la rectification des erreurs commises dans leurs pays. Il était prévu de contenir le communisme et de réduire la puissance des Illuminati qui contrôlaient la finance et l'industrie. Mais plus le temps passait, plus Hitler et Musso- lini subissaient l'influence des dirigeants du noyau dur des Seigneurs de la Guerre Na- zis. Ceux-ci proclamaient que la seule façon d'établir une paix durable dans le monde, c'était par la conquête militaire. Les dirigeants nazis convertirent à fond les chefs mili- taires d'Italie et du Japon aux théories et aux plans invoqués par Karl Ritter en 1849. En Espagne, Franco refusa de s'associer à leurs plans totalitaires parce que ses croyances religieuses l'avaient convaincu qu'une idéologie qui niait l'existence d'un Dieu Tout Puissant accomplissait l'œuvre du Démon. Les dirigeants totalitaires d'Allemagne, d'Italie et du Japon avaient l'intention d'uti- liser le Fascisme pour servir leurs Plans secrets à longue échéance, comme de la même façon leurs opposants, les Banquiers Internationaux, utilisaient le communisme. Les plans immédiats des Seigneurs de la Guerre prévoyaient en un premier temps d'infliger une défaite à l'Empire de Staline ; en second lieu d'éliminer le communisme en Europe ; en troisième lieu, d'affermir le contrôle des Puissances de l'Axe sur l'Eu- rope Continentale ; en quatrième lieu d'envahir la Grande-Bretagne et la France puis d'asservir leurs populations ; et enfin, en cinquième lieu, d'envahir et de conquérir les États-Unis en suivant deux grands mouvements en tenaille. Le Japon devait débarquer des forces d'invasion sur la côte Ouest du Mexique dans le Sud, et dans les territoires du Nord, au Nord. L'Allemagne devait envahir le Canada par voie aérienne au Nord et les forces Germano-Italiennes devaient contrôler l'Atlantique à partir de l'Afrique et attaquer les États-Unis, à partir de l'Amérique du Sud et du Golfe du Mexique. Les forces d'invasion du Nord, d'après leurs plans, devaient se rejoindre dans les environs de Chicago et descendre le Mississippi pendant que les forces d'invasion du Sud-Ouest et du Sud-Est devaient se rencontrer à la Nouvelle Orléans et pousser vers le Nord à partir du Mississippi, divisant ainsi le pays en deux moitiés [195] . La conquête de la Grande-Bretagne et des États-Unis achevée, les Nazis prévoyaient d'exterminer les Juifs dans ces deux pays comme ils avaient prévu d'exterminer ceux 195 — Ce plan militaire existait depuis 1914 et fut communiqué aux gouvernements Alliés en guerre, pendant la Première Guerre Mondiale, par des Officiers des Services de Renseigne- ment des Années Britannique et Américaine. J'ai relaté ce plan en détail dans deux ouvrages publiés précédemment : «Hell's Angels oj the Deep» et «Checkmate in theNorth» (n.d.a.). - 204- LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE qui vivaient en Europe. Les Banquiers Internationaux et les gros capitalistes contrôlés par eux figuraient sur les listes d'individus à exécuter en priorité avec confiscation de leurs propriétés et de leurs biens immobiliers. Hitler fut emprisonné en 1923 parce qu'on le considérait comme l'ennemi person- nel des Seigneurs de la Guerre Nazis et des Banquiers Internationaux. Il en profita pour écrire «Mein Kampf» («Mon Combat»). A la dernière page, Hitler affirmait : «Le Parti (National- Socialiste) en tant que tel, soutient le Christianisme authentique mais ne s'attache pas à des questions de doctrine, de quelque nature que ce soit. Il combat l'esprit matérialiste Juif à l'intérieur et à l'extérieur de notre pays». En 1933, Hitler dévoila sa politique vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Il fit remar- quer que Marx, Lénine et Staline avaient tous déclaré à de nombreuses reprises que la Grande-Bretagne et son Empire devaient être détruits avant que le Communisme International puisse atteindre ses objectifs ultimes. Face à cela, Hitler déclara : «Je suis décidé à défendre l'Empire Britannique par la force si l'on m'y invite». A propos du Traité de Versailles, Hitler écrivit : «Ce n'était pas une invention bri- tannique, mais avant tout une invention juive pour détruire l'Allemagne». Il ajouta : «Même en Angleterre, on assiste à un combat incessant entre les représentants des intérêts de l'État britannique et ceux de la Dictature juive mondiale. Pendant que l'An- gleterre s'épuise à maintenir sa position dans le monde, le Juif d'aujourd'hui se com- porte comme un rebelle en Angleterre. Le combat contre la menace juive mondiale commencera là-bas aussi». Hitler ne se départit jamais de l'opinion selon laquelle la survie de l'Allemagne en tant que grande puissance dépendait d'une alliance avec l'Empire Britannique. En 1936, il engagea des pourparlers pour essayer de sceller une telle alliance. Il prit des dispositions pour que des entretiens officieux se déroulent entre diplomates alle- mands et britanniques, et après l'échec de ces négociations, il montra encore à quel point il aurait souhaité cette alliance : «Aucun sacrifice n'aurait été trop grand pour s'assurer l'alliance de l'Angleterre. Cela aurait signifié l'abandon de nos colonies et de notre influence en tant que puissance maritime ainsi que l'abstention de toute immix- tion dans l'industrie britannique par voie de concurrence» [196] . Il pensait que toutes les concessions allemandes auraient valu la peine s'il avait pu obtenir une alliance Germa- no-Britannique. Son échec dans ce projet d'alliance l'obligea à réduire son opposition vis-à-vis de l'idéologie totalitaire que préconisaient les Seigneurs de la Guerre Nazis extrémistes. L'échec de la conférence convainquit Hitler qu'aucune politique modérée ne desserrerait jamais le contrôle qu'exerçaient les Banquiers Internationaux sur la politique étrangère britannique. A son corps défendant, il reconnut que Karl Ritter avait raison lorsqu'il déclarait que «Le pouvoir qu'exerçaient les financiers Juifs sur le Communisme devait être détruit ainsi que le pouvoir des dirigeants du mouvement révolutionnaire mondial, avant l'établissement de la paix et de la liberté économique dans le monde». Nous avons décidé de rapporter dans notre livre les «causes» des événements his- toriques qui ont engendré les «effets» que nous connaissons aujourd'hui. Nous ne 196 — Cette déclaration, ainsi que d'autres de même nature, prouve qu'Hitler n'a jamais accep- té ou reconnu le Plan extrémiste à Longue Echéance des Seigneurs de la Guerre Nazis en vue de la Domination Mondiale par Conquête Militaire (n.d.a.). - 205 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER nous préoccupons pas de savoir si les décisions prises par les protagonistes ont été «bonnes» ou «mauvaises», sauf lorsqu'il s'agit d'apprécier si ces décisions vont dans le sens du Plan du Démon ou si elles sont conformes au Plan de Dieu. La raison d'être de la recherche historique est d'acquérir la connaissance du comment et du pourquoi des erreurs commises dans le passé, de façon à ce que nous puissions éviter de commettre des erreurs semblables dans l'avenir. L'importante réunion consacrée à la recherche d'une alliance entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne eut lieu en Janvier 1936. Lord Londonderry représentait le gouvernement britannique et Goering, von Ribbentrop et Hitler, l'Allemagne. Un spécialiste de cette période de l'histoire m'a précisé que Goering et von Rib- bentrop avaient résumé les grandes lignes du Mouvement Révolutionnaire Mondial à Lord Londonderry, expliquant le travail de recherche approfondi qu'avait réalisé le Professeur Karl Ritter et d'autres spécialistes. Ils laissèrent entendre que la seule solu- tion efficace pour combattre une conspiration à visée totalitaire était de conduire une Guerre Totale. Ils expliquèrent à Lord Londonderry que leur plan prévoyait d'attaquer tous les pays contrôlés par les communistes, de libérer les peuples asservis et d'exé- cuter tous les traîtres communistes. Ils affirmèrent que la seule façon d'éliminer le communisme, c'était d'exterminer la Race Juive toute entière 11971 . Ils apportèrent bon nombre de preuves documentaires et insistèrent sur leur authenticité, afin de démon- trer que le communisme avait été organisé, financé et dirigé par des Juifs puissants, riches et influents qui avaient par ailleurs organisé, financé et dirigé le Sionisme Poli- tique pour imposer leurs ambitions secrètes et instaurer l'Age Messianique [198] . Hitler aurait promis de continuer à s'opposer aux plans extrémistes totalitaires des Seigneurs de la Guerre Nazis et de limiter ses activités contre le communisme à l'Europe, si le gouvernement britannique voulait bien accepter une alliance avec l'Alle- magne. Lorsque Lord Londonderry déclara douter que le gouvernement britannique prenne part à un plan visant à abolir le communisme et qui en appelait à un génocide, Hitler fit un compromis. Il déclara que l'Allemagne se chargerait elle-même de l'opé- ration, pourvu que l'Angleterre reconnaisse dans un traité que les deux pays, quelles que soient les circonstances, n'entreraient pas en guerre l'un contre l'autre dans un délai de dix ans. Hitler prétendit que «la seule façon pour l'Angleterre, la France et la Russie de secouer le fardeau ruineux et insupportable des dettes nationales toujours croissantes, était de les dénoncer puis de rétablir l'émission monétaire et la régulation des flux monétaires au profit du gouvernement qui en était le détenteur de droit depuis les origines». Hitler aurait fait remarquer que le dessein de son Parti National-Socialiste... (appe- lez-le Fasciste)... était de mettre fin immédiatement et pour toujours à la puissance et à l'influence qu'exerçaient les banquiers internationaux dans les affaires nationales et internationales : ils obligent toutes les nations indépendantes à s'enfoncer toujours plus dans les dettes. Hitler aurait cité ce que Benjamin Disraeli fit dire à l'un de ses per- sonnages dans un livre célèbre : « Voyez-vous, cher Coningsby, le monde est gouverné 197 — Une fois de plus, l'Antisémitisme exacerbé se dévoilait et cependant l'histoire a prouvé que les Conspirateurs Internationaux ont utilisé toutes les races et toutes les croyances pour servir leurs propres visées secrètes et égoïstes (n.d.a.). 198 — La plupart de ces preuves sont reproduites dans «Le Complot Palestinien» de B. Jensen, imprimé par John McKiniey, 11-15 King Street, Perth, Ecosse (n.d.a.). - 206 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont le regard ne plonge pas dans les coulisses» [199] . Goering aurait appuyé le Fùhrer en faisant remarquer que l'histoire avait prouvé que les Juifs riches et influents s'étaient arrogé le contrôle économique et politique de chaque pays dans lequel ils s'étaient infiltrés, en utilisant des méthodes illégales et des pratiques corruptrices. Von Ribbentrop aurait soutenu l'argumentation de Goering en rappelant à Lord Londonderry que dès les années 1927-28 lorsqu'il était au Canada, la Commission Royale Stevens du Service des Douanes Canadiennes avait prouvé que le pays était volé chaque année de plus de cent millions de dollars par la contrebande, les trafics et les commerces illégaux, à partir d'un Quartier Général International. Les preuves remises au Commissaire Royal avaient établi de façon irréfutable que pour utiliser le gangsté- risme à grande échelle, les agents des «Cerveaux» avaient fait usage de la corruption et des escroqueries afin d'acheter des milliers de fonctionnaires et des centaines de personnalités du gouvernement, jusqu'au Ministère même. Pourtant la corruption du Canada étaient dix fois inférieure à celle des États-Unis d'Amérique. Ribbentrop fit entendre que la seule façon de nettoyer cette écurie, c'était d'atteindre les trois cents hommes du sommet qui constituent le Pouvoir Occulte : c'est lui qui conçoit et dirige les forces négatives dont les influences maléfiques diverses et les activités criminelles soutiennent toutes le Plan à Longue échéance des dirigeants du Mouvement Révolu- tionnaire Mondial' 2001 . Toujours lors de cette réunion de Janvier 1936, Goering aurait passé en revue une fois de plus les agissements des Banquiers Internationaux dans la mise en place, la conduite et le financement de la Révolution Russe en 1917, ce qui leur avait permis d'instaurer les conditions de vie difficiles, voire tragiques que le inonde connaissait à cette époque' 2011 . Hitler rappela à Lord Londonderry les millions de chrétiens qui avaient été impi- toyablement massacrés dans les pays communistes depuis Octobre 1917 et prétendit que les hommes responsables de ces tueries ne pouvaient être que des gangsters inter- nationaux. Le dernier point de la discussion porta sur les instructions qu'avait reçues Sta- line pour transformer l'Espagne en une Dictature Communiste. Tout le schéma de l'intrigue internationale fut mis à nu : la façon dont on avait permis à l'Allemagne de se réarmer secrètement ; la façon dont la politique française était contrôlée par la Franc- Maçonnerie du Grand Orient' 2021 ; la façon dont on avait persuadé la Grande-Bretagne de désarmer pendant que ses ennemis potentiels étaient en train de réarmer. 199 — L'ouvrage «Coningsby» fut publié en 1844, juste avant que Karl Marx ne publie «Le Manifeste Communiste». A cette époque, plusieurs révolutions étaient programmées et se produisirent aussitôt après que l'ouvrage de Karl Marx fut paru (n.d.a.). 200 — Ribbentrop citait manifestement un article de la Wiener Freie Presse du 4 Décembre 1912, dans lequel feu Walter Rathenau déclarait : «Trois cents hommes qui se connaissent tous gouvernent les destinées du Continent européen et choisissent leurs successeurs dans leur propre entourage». Ce sont les Illuminati (n.d.a.). 201 — La plupart des pays du monde s'embourbèrent profondément dans une dépression éco- nomique (n.d.a.). 202 — Hitler ferma toutes les Loges du Grand Orient en Allemagne (n.d.a.). - 207 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Pour les Allemands, il était impossible au monde de profiter de la paix et de la pros- périté tant que les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial continueraient à fomenter des guerres pour amener des situations favorables à l'action révolution- naire. Leur solution était de neutraliser autant le Communisme International que le Sionisme Politique : ainsi tous les mouvements révolutionnaires cesseraient d'exister... Sinon, une autre guerre serait inévitable, car le Pouvoir Occulte qui tire les ficelles dans l'ombre se croyait proche d'atteindre son but ultime. Hitler était un grand orateur et mon informateur me dit qu'il termina son expo- sé en demandant à Lord Londonderry de retourner en Angleterre pour persuader le Gouvernement britannique de s'associer à l'alliance proposée avec l'Allemagne. Puis il déclara : «Je suis convaincu que l'Empire britannique et l'Église Catholique Romaine sont deux institutions universelles dont le maintien est absolument essentiel, en tant que remparts, pour la préservation à l'avenir de la loi et de l'ordre dans le monde». Ce que nous venons de citer à propos d'Hitler est tellement contraire aux idées reçues que nous nous sentons obligés de nous appuyer sur les faits historiques et les documents suivants. Lord Londonderry retourna à Londres après la conférence et fit son rapport au Cabinet britannique. Le 21 Février 1936, il écrivit à von Ribbentrop en faisant référence aux conversations qu'il avait eues. Sa lettre précisait entre autres : «Ils (Hitler et Goering) oublient qu'ici (en Angleterre), nous n'avons pas subi les désastres d'une révolution depuis plusieurs siècles... en ce qui concerne les Juifs... nous n'aimons pas la persécution, mais en outre, il y a la sensation physique de cette force terrible dont vous parlez et qui peut exercer ses ravages dans le monde entier... il est possible de suivre la trace de leur action dans la plupart de ces désordres internationaux qui ont causé d'importants dégâts, dans de nombreux pays. Mais d'un autre côté, nous pou- vons constater que de nombreux Juifs se sont particulièrement impliqués dans l'autre camp et ont fait leur possible, à l'aide de la richesse et du pouvoir dont ils disposaient, pour contrecarrer les activités malveillantes et nuisibles de leurs congénères» [203] . Hitler ayant réalisé que ses espoirs d'alliance avec la Grande-Bretagne n'avaient pas abouti, glissa de plus en plus vers la «Droite». Il fut persuadé qu'il était impossible à un homme, à des groupes d'hommes ou même à une simple nation de briser la puissance et l'influence qu'exerçaient les Banquiers Internationaux sur les prétendues nations démocratiques en raison du contrôle financier et du poids des dettes nationales. En Juillet 1936, la Guerre Civile espagnole éclata. Hitler, Mussolini et Franco se rapprochèrent. Franco n'ayant pas d'autre solution que de se lancer dans cette Guerre Civile pour empêcher l'Espagne de devenir communiste, Hitler se mit sur ses gardes et concentra sa puissance militaire sur ses frontières. Il voulait s'assurer que Staline — dont il savait qu'il n'était qu'un agent des Banquiers Internationaux, installé par eux pour diriger la Russie — n'étendrait pas sa dictature aux autres pays européens. Chaque avancée d'Hitler dans la poursuite de sa manœuvre défensive fut qualifiée par la Presse Antifasciste d'«Acte d'Agression». Hitler expliqua que ces mouvements étaient des actes préventifs ou des occupations préventives et réaffirma son souci 203 — Cette citation fut extraite de YEvening Standard de Londres, du 23 Avril 1936. Les lec- teurs qui souhaiteraient davantage de détails sur les conversations de Lord Londonderry avec Hitler, Goering et Von Ribbentrop, liront l'ouvrage «Ourselves and Germany», publié par Lord Londonderry. Ajoutons que nos renseignements ne proviennent pas de cette source (n.d.a.). - 208 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE majeur d'empêcher Staline d'établir sa zone d'influence aux alentours du 40 ème paral- lèle, en Europe. Si personne ne freinait Staline, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et d'autres pays d'Europe du Nord seraient pris au piège comme des mouches dans une toile d'araignée. Non seulement Hitler n'obtint pas l'Alliance britannique, mais il s'attira l'inimi- tié des Seigneurs de la Guerre Nazis qui recommandaient des méthodes totalitaires pour résoudre ces problèmes très compliqués et dangereux. Ils ne voulaient pas d'une alliance avec l'Angleterre mais ne voulaient pas, non plus, voir s'épanouir le Christia- nisme. Ils n'acceptèrent pas les mesures «préventives» d'Hitler qui entravaient leurs plans de «Guerre Totale», d'abord contre la Russie et ensuite contre la Grande-Bre- tagne et la France. Le «Noyau Dur» des Seigneurs de la Guerre, Nazis et Païens, exigea qu'Hitler entreprenne une action offensive : c'était, à leur avis, la meilleure défense vis-à-vis de l'empiétement progressif de l'Underground communiste et des armées de Staline. Lorsqu'Hitler refusa de marcher à fond avec eux, ils décidèrent alors de se débarrasser de lui et le premier attentat contre lui eut lieu. Les Seigneurs de la Guerre Nazis essayèrent ensuite de réduire l'influence qu'il exerçait sur le peuple allemand. Ils lancèrent alors une campagne pour que le peuple allemand accepte leur idéo- logie païenne et aryenne. Ils enseignèrent la supériorité de la Race Aryenne et recom- mandèrent la guerre pour établir la suprématie absolue de l'État Aryen. Ces hœmnes de fer mirent au point un principe fondamental : tous les hommes et toutes les femmes de sang Aryen devaient une obéissance absolue, inconditionnelle au Chef de l'État Aryen et ne reconnaîtraient aucun mortel au-dessus de lui. Ainsi démarrèrent les conflits entre les clergés Catholique et Protestant et l'État Nazi. Le clergé condamna l'idéologie Nazie parce que ses «grands prêtres» prêchaient en fait la déification de l'homme. Les dirigeants Nazis accusèrent les clergés Catholique et Protestant d'enfreindre les lois et de braver l'autorité de l'État. Les Evêques Catholiques Romains et les Protes- tants répliquèrent en déclarant que les Doctrines extrémistes Nazies étaient contraires au Plan Divin de la Création. Les dirigeants Nazis contre-attaquèrent en déclarant que l'Église n'avait aucun droit d'interférer dans les questions étatiques. Hitler essaya de calmer le clergé en interdisant les Loges du Grand Orient dont on savait qu'elles étaient le quartier général des extrémistes Aryens dans toute l'Alle- magne. Mais les dirigeants Nazis rendirent cette mesure caduque en les transformant en «Ordres de Chevalerie». Afin de maintenir un front uni contre le communisme, Hitler essaya d'apaiser les Nazis en promulguant un décret selon lequel tout homme d'Église qui prêcherait contre les Lois de l'État ou mettrait en question sa suprématie serait cité en justice. Si sa culpabilité était reconnue, il encourrait les peines prévues pour ce crime. Voilà un bel exemple illustrant la façon dont les forces du mal ont su diviser deux puissants partis qui combattaient un ennemi commun. La propagande antifasciste fit grand tapage du désaccord entre Hitler et le Pape. Il est vrai que le Pape Pie XI avait dénoncé le «Nazisme» en des ternies non équi- voques dans l'Encyclique «Mit brennender Sorge», du 14 Mars 1937, «sur la situation de l'Église en Allemagne». Il déclara aux Catholiques Romains qu'il avait pesé chaque mot de l'encyclique sur la balance de la vérité, et aussi de l'amour. Faisant référence à la conception nazie de la supériorité de la Race Aryenne et à la suprématie de l'État, - 209 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER il enseigna : «Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l'État, ou la forme de l'État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine — toutes choses qui tiennent dans l'ordre terrestre une place nécessaire et honorable, — quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l'ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d'une conception de la vie répondant à cette foi... Notre Dieu est le Dieu Personnel, Sur- naturel, Tout-Puissant, Infiniment Parfait, Unique dans la Trinité des Personnes et Tri- personnel dans l'Unité de l'Essence Divine, le Créateur de tout ce qui existe, le Seigneur et Roi et l'ultime consommateur de l'histoire du monde, qui n'admet ni ne peut admettre à côté de Lui aucun autre dieu... Seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans l'er- reur qui consiste à parler d'un «Dieu National», d'une «Religion Nationale» ; seuls ils peuvent entreprendre la vaine tentative d'emprisonner Dieu, le Créateur de l'Univers, le Roi et le Législateur de tous les peuples, devant la grandeur duquel les Nations sont «comme une goutte d'eau suspendue à un seau» (Isaïe XL, 15) dans les frontières d'un seul peuple, dans l'étroitesse de la communauté de sang et d'une seule race». Dans une lettre pastorale datée du 19 Août 1938, les Evêques d'Allemagne criti- quèrent violemment l'idéologie Nazie. La lettre déclarait que l'attitude des Nazis vis- à-vis de la Religion chrétienne en Allemagne était en «flagrante contradiction avec les assertions du Fùhrer» [2041 ... «L'objectif ce n'est pas seulement d'entraver la croissance de l'Église Catholique, niais de supprimer le Christianisme et de le remplacer par une religion totalement étrangère à la croyance chrétienne en un vrai Dieu». La lettre allait jusqu'à remarquer que l'attaque des Nazis envers le Dr. Sproll, Evêque protestant de Rottenburg, avait prouvé clairement que la «persécution» n'était pas seulement dirigée contre l'Église Catholique mais contre l'idée chrétienne tout entière, «de sorte... qu'une tentative est actuellement faite pour se débarrasser du Dieu chrétien et Le remplacer par un «Dieu Allemand». Que signifie un Dieu Allemand ? Est-il différent du Dieu des autres peuples ? S'il en est ainsi, il doit exister un Dieu particulier pour chaque nation et pour chaque peuple... Autant dire qu'il n'y a pas de Dieu. Ce qui s'est produit en Allemagne en 1936 s'est répété depuis dans les autres pays. Les Dirigeants du Nazisme Noir ont joint leurs forces à celles des Dirigeants du Com- munisme Rouge dans l'attaque contre la Religion chrétienne et l'Empire britaimique. Les Seigneurs de la Guerre Nazis, d'esprit totalitaire, ont initié leurs disciples dans les Loges Allemandes du Grand Orient, avec des anciens rituels païens remontant au temps où les tribus barbares (Aryennes) et les Huns déferlaient sur l'Europe. Les révo- lutionnaires qui dirigent le Communisme International, d'esprit totalitaire eux aussi, ont initié leurs dirigeants dans les Loges du Grand Orient des autres pays, avec les an- ciens rituels kabbalistiques de l'Illuminisme. Afin de comprendre cette situation, il est nécessaire de se rappeler que les Juifs, quelles que soient les circonstances, n'ont jamais été admis dans les Loges Allemandes du Grand Orient depuis 1785, date à laquelle les papiers trouvés sur le corps du messager des Illuminati, tué par la foudre près de Ratis- bonne, furent communiqués par la police aux autorités Bavaroises. Ces documents prouvaient que les Loges du Grand Orient de France étaient utilisées comme quartiers généraux secrets du Mouvement Révolutionnaire inspiré par les Juifs. 204 — Pour le texte complet de ces lettres, consulter « The Rulers ofRussia» (Les Dirigeants de la Russie) du R.P. Denis Fahey, pages 64 à 70 (n.d.a.). - 210 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE Il est nécessaire de remonter aussi loin dans le temps, même si la situation apparaît très compliquée, pour comprendre pourquoi l'Église Catholique Romaine a adopté une position aussi explicite vis-à-vis du Nazisme «Noir» alors qu'elle tolérait des formes moins extrémistes de Fascismes comme par exemple l'anticommunisme de Franco, en Espagne. Ceci explique également que le Cardinal Mindszenty ait pu collaborer avec les prétendus Dirigeants Fascistes qui tentaient de renverser la domination commu- niste en Hongrie. Franco, avec logique, refusa de s'embarquer à fond et de soutenir le Nazisme Alle- mand pendant la deuxième Guerre Mondiale, simplement parce que les Seigneurs de la Guerre Nazis, extrémistes et païens, étaient devenus tous puissants en Allemagne. En Italie, en Allemagne, en France, en Espagne et au Japon, des millions de citoyens pacifiques et charitables se sont retrouvés confrontés au dilemme d'avoir à choisir entre le fascisme et le communisme. On leur offrit le choix de Hobson. En fait de choix, ils durent généralement choisir ce qu'ils pensaient être le moindre mal et furent étiquetés en conséquence. Ainsi les nations du inonde se disposaient par une intrigue diabolique à entrer dans la deuxième Guerre Mondiale. La dictature russe réarmait secrètement les ar- mées Allemandes. La dictature italienne, sous Mussolini, constituait secrètement une énorme flotte de sous-marins construite par les Allemands à leurs propres normes et spécifications. Ces sous-marins furent testés pendant la Guerre Civile Espagnole, et prouvèrent, dès 1936, qu'ils étaient pratiquement invulnérables aux armes anti-sous- marines britanniques, y compris au fameux système «Asdic». Le gouvernement an- glais fut informé de tout cela. Le Capitaine Max Morton, R.N., fit prendre conscience aux autorités concernées, d'une manière cuisante, ces mises en garde, en passant au travers de tous les dispositifs anti-sous-marins adoptés par la marine britannique pour la protection de la flotte de Méditerranée au mouillage. Il se rendit «in persona» dans un port protégé et coula, en théorie, une demi-douzaine de bâtiments de ligne alors qu'ils étaient au mouillage. Cette action valut au Capitaine Max Morton une condam- nation des Lords de l'Amirauté Civile Britannique alors qu'il aurait dû recevoir des félicitations ! Son avancement fut barré et on lui imposa le silence. Il ne fut pas autorisé à prendre part activement à la guerre navale jusqu'en 1940 ! Ce n'est que lorsque les «U-Boot» allemands menacèrent de faire mourir de faim la Grande-Bretagne par le blocus, qu'on lui demanda de prendre la direction des opérations dans la Guerre sous- marine de l'Atlantique... Dès 1930, on avait prévenu le gouvernement britannique que les sous-marins ita- lo-allemands avaient réussi à plonger à plus de 500 pieds, rendant ainsi inutiles toutes les grenades sous-marines alors en usage. Il fut averti que le dispositif «Asdic» qu'on utilisait était également périmé. Mais il refusa de prêter attention aux avertissements : le Pouvoir Occulte utilisait des agents à l'intérieur du gouvernement pour affaiblir le potentiel militaire anglais, alors qu'il renforçait secrètement celui de l'Allemagne. Lorsque la guerre éclata, la Grande-Bretagne n'avait pas un seul escorteur de lutte an- ti-sous-marine moderne en service. Résultat, elle perdit 75% de sa marine marchande et plus de 40.000 hommes avant que la situation ne s'inverse en sa faveur en Avril 1943.1205] 205 — L'auteur informa personnellement le Chef d'État-major de la Marine Canadienne, le Premier Lord de l'Amirauté et d'autres personnalités du gouvernement de cette lamentable - 211 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Hitler provoqua l'hostilité des Banquiers Internationaux lorsqu'il annonça sa poli- tique financière et son programme de réforme monétaire. Il persuada l'Italie, l'Espagne et le Japon de le soutenir dans sa volonté de remettre en question la puissance des Car- tels et des Monopoles financés et contrôlés par les Banquiers Internationaux, notam- ment leur conception personnelle de Banque des Règlements Internationaux. Le Reich Allemand abrogea alors la clause de la constitution qui faisait du Dr. Hans Luther, Président de la Reichsbank, un personnage inamovible. Jusqu'à cette date, le président de la Reichsbank ne pouvait être remplacé sans son propre consentement et sans une majorité de votes émanant du Conseil de la Banque des Règlements Internationaux. Depuis la Grande Guerre, les Banquiers Internationaux avaient mis en place plus de vingt-six Banques Centrales sur le modèle de la Banque de Réserve Fédérale des États-Unis instituée en 1913 d'après les théories de M. Paul Warburg, un «allemand» qui avait émigré en Amérique en 1907 et qui était devenu l'associé de Kuhn-Lceb & Co de New-York. La Banque de Réserve Fédérale (F.E.D.) de M. Paul Warburg, en 1913, avait constamment tenté de mettre en place une «Organisation Bancaire Centrale» qui ne reconnaîtrait au-dessus d'elle aucune autorité mondiale. Hitler savait que si Warburg et ses associés imposaient leurs vues, la Banque des Règlements Internationaux de- viendrait aussi autocratique dans les Affaires Internationales que la Banque d'Angle- terre dans la Politique Etrangère et les Affaires Intérieures Britanniques. On demanda aux politiciens et aux hommes d'État d'appuyer ce rêve de banquier pour stabiliser le système bancaire mondial. A ce point de vue, ils étaient dans le vrai. Mais il y avait anguille sous roche : dans le cas où l'on aurait entériné ces conceptions, tout espoir de libre entreprise et d,'abondance se serait évanoui. Les citoyens du monde entier auraient bénéficié de la même protection financière que le criminel jouissant de la sécurité sociale derrière ses barreaux. Face à cette mise en esclavage financier de la population mondiale, Hitler choisit d'adopter une position claire et nette, et refusa que l'Allemagne soit associée à un conglomérat d'États Monopolisateurs, contrôlé secrètement par les agents des Illuminati. Après que le Système de Réserve Fédérale de Paul Warburg eut fonctionné pendant trois ans, de 1913 à 1916, le Présidant Woodrow Wilson résuma la situation économique des États-Unis d'Amérique en ces termes : «Une grande nation industrialisée est contrôlée par son système de crédit très concentré. La croissance de la nation ainsi que toutes ses activités sont, en conséquence, entre les mains de quelques hommes... Nous sommes gouvernés par ce qu'il y a de pire ; nous sommes un des gouvernements les plus contrôlés du monde civilisé... il ne s'agit plus du gouvernement par conviction, issu du vote libre de la majorité, mais d'un gouvernement issu de l'opinion et de la contrainte exercée pur de petits groupes d'hommes dominateurs». C'est bien là l'essence de la soi-disant démocratie moderne [206] ! Lorsque les pays du situation (n.d.a.). 206 — Les lecteurs qui souhaiteraient plus de détails sur la question de la finance interna- tionale liront l'ouvrage «Wealth, Virtual Wealth and Debt» (Richesse, Richesse Effective et - 212 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE Monde Occidental furent plongés dans la dépression économique des années 1930, dont une nouvelle guerre pouvait, seule, les délivrer, le Président Franklin D. Roose- velt remarqua : «Soixante familles contrôlent en Amérique la richesse de la nation... Un tiers de la population nationale est mal logé, mal nourri et mal habillé... 20% des hommes qui travaillent sur les projets «W.P.A.» sont dans un tel état de malnutri- tion qu'ils ne peuvent accomplir une journée de travail... J'ai l'intention d'expulser les changeurs d'argent du Temple». Roosevelt savait qu'à moins d'expulser les Banquiers Internationaux du «Temple moderne de la finance internationale», seule une nouvelle Guerre Mondiale serait en mesure de résoudre la situation chronique de blocage fi- nancier qu'ils avaient instaurée à l'échelle de la planète par les restrictions monétaires, l'encadrement du crédit et les autres manipulations financières. Ils devinrent de plus en plus riches tandis qu'en dehors de leur cercle d'initiés, la population devenait pro- gressivement de plus en plus pauvre. Mais Roosevelt fut bientôt docile lorsqu'il s'aperçut qu'il ne pourrait briser ou même diminuer la puissance des Illuminât! On l'obligea à faire entrer les États-Unis dans la guerre contre les seuls pays qui soutenaient fermement la politique qu'il avait annon- cée peu après son élection à son poste. Très diminué physiquement, Roosevelt ne put qu'obéir aux diktats des hommes qui lui avaient procuré l'argent et ménagé l'influence pour accéder à la Présidence d'un des plus grands états du monde... Roosevelt mourut dans la demeure de l'homme le plus riche et le plus puissant des États-Unis : Bernard Baruch ! Cet homme qui avait bien pris soin de se tenir à l'arrière plan pendant plus de quarante ans exerçait son pouvoir sur tous les autres. On le considérait dans les mi- lieux informés comme le «roi» des Banquiers Américains et sans aucun doute comme l'un des quelques élus de notre époque qui constituent «Le Pouvoir Occulte» dans les coulisses des affaires internationales. S'il n'en était pas ainsi, pourquoi donc Winston Churchill et son fils lui rendaient-ils visite aussi souvent ? Pourquoi Churchill fit-il ses discours retentissants en faveur du Sionisme Politique et de la coexistence pacifique aussitôt après avoir rendu visite à Bernard Baruch, en 1954 ? Le terme de «démocratie» est une expression aujourd'hui très trompeuse : c'est regrettable, mais c'est ainsi. On l'utilise pour désigner des pays qui ne sont rien moins que des «paradis pour financiers». De nos jours, les pays qui sont qualifiés de «démo- cratiques» ont adopté un système monétaire conçu par les Banquiers Internationaux et sous lequel la monnaie crée des dettes. Mais un tel système permet à ces escla- vagistes de manipuler les niveaux de prix dans différents pays et d'utiliser le dollar comme valeur stable facilitant les échanges de véritable richesse. La Grande-Bretagne, la France et les États-Unis sont considérés comme des pays «démocratiques» parce qu'ils sont liés ensemble par des dettes envers les prêteurs d'argent internationaux. Les pays communistes s'appellent également républiques «démocratiques» et le resteront aussi longtemps que les mêmes groupes financiers internationaux les contrôleront. Lorsqu'en Europe, les Puissances de l'Axe refusèrent les pratiques usuraires des Banquiers Internationaux, elles se retrouvèrent exactement dans la situation du petit commerçant indépendant face aux réseaux des grandes surfaces, des Trusts et des Monopoles. On leur laissa l'alternative de rejoindre la grande «famille» ou bien... Dans le cas d'un commerçant indépendant, s'il refuse de «voir la lumière», il est rapidement Dettes) du Professeur Soddy, pages 290 et suivantes (n.d.a.). - 213 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER mis hors circuit par l'action systématique de la concurrence déloyale. Dans le cas de nations qui refusent de «jouer le jeu», celles-ci sont condamnées à subir la guerre ou la révolution. Il n'y a aucune pitié pour les nations dont les dirigeants refusent de courber la tête ou de se prosterner aux pieds de Mamon. Celles qui refusent l'usure des Grands Prêtres du Dieu de l'Argent encourent le châtiment. Toutes doivent payer le tribut qu'ils exigent d'elles sinon... La Deuxième Guerre Mondiale fut déclenchée pour donner aux Illuminati l'occa- sion de «se débarrasser des barrières de castes, de croyances et de préjugés. Leurs idées sur la nouvelle civilisation devaient être mises en place par un monde en guerre». La preuve de notre affirmation, nous l'avons obtenue au cours d'une radiodiffusion d'un discours de Sir Anthony Eden, en date du 11 Septembre 1939, à l'adresse de l'Amé- rique. A. Eden déclarait : «Pouvons-nous finalement débarrasser l'Europe des barrières de castes, de croyances et de préjugés ? Notre nouvelle civilisation doit être mise en place par un monde en guerre. Malgré la guerre notre nouvelle civilisation sera tout de même construite». Quelle infamie ! Les guerres n'engendrent que destructions ; elles ne construisent jamais 12071 ! A partir de 1930, les Britanniques informés et qui pouvaient avoir quelque influence firent tout ce qui était en leur pouvoir pour essayer d'empêcher que l'Angleterre et ses alliés soient impliqués dans une nouvelle guerre avec l'Allemagne. Comme on pouvait s'y attendre, ces personnes furent attaquées par les agences de presse antifascistes qui les traitèrent de taupes nazies totalitaires ! Quelques-uns des Britanniques qui s'opposèrent ouvertement au Commu- nisme — mais aussi à la servilité continuelle du gouvernement britannique envers les Banquiers Internationaux — se déclarèrent carrément attirés par les principes Fas- cistes définis par Franco et Hitler. Ce mouvement était dirigé par Sir Oswald Mosley D'autres personnalités, le plus souvent des Hommes d'État, des Amiraux à la retraite et des Généraux, tentèrent d'informer les politiciens et les membres du gouvernement des dessous de l'intrigue internationale. Le Mouvement Antisémite démarra en Angleterre dès 1921, après le retour de Russie de M. Victor E. Marsden qui avait été emprisonné par les Bolcheviks. M. Mars- den était le correspondant du London MorningPost depuis 1914. Lorsque M. Marsden revint en Angleterre, il avait en sa possession le document que le Professeur Sergeï Nilus avait publié en russe, en 1905, sous le titre «The Jewish Péril» (Le Péril Juif ). Le professeur Nilus affirmait que les documents originaux avaient été obtenus d'une femme qui les avait volés en 1901 à un riche Juif International, qui lui rendait visite dans son appartement. Il venait de s'adresser aux cadres supérieurs du Grand Orient de Paris. Tandis qu'il traduisait les documents, M. Marsden reçut des menaces de mort. M. Marsden publia sa traduction des documents sous le titre : «Les Protocoles des Sages de Sion», et munit effectivement dans des circonstances suspectes quelques années plus tard. Après la publication du livre par la Britons Publishing Society, M. Marsden fut traité par la presse internationale de menteur effronté et d'abominable antisémite. Le 207 — Des guerres peuvent être aussi constructives dans un deuxième temps et non pas seu- lement destructrices (n.d.l.r.). - 214 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE livre suscita une des plus grandes controverses que le monde ait jamais comme. Mes propres recherches m'ont conduit à penser très sérieusement que les documents pu- bliés en Russie, en 1905, par le Professeur Nilus sous le titre «Le péril Juif» et par M. Marsden en Angleterre, en 1921, sous le titre «Les Protocoles des Sages de Sion» ne sont rien moins que le Plan à Longue Echéance des Illuminati, celui qui avait été expli- qué en détail par Amschel Rothschild à ses associés à Francfort, en 1773. Nous avons cité ce plan au Chapitre III de notre livre. Rothschild ne s'adressait pas à des rabbins et à des anciens. Il parlait à des banquiers, à des industriels, à des hommes de science, à des économistes, etc. Par conséquent, il est injuste d'imputer cette conspiration dia- bolique et criminelle à tout le Peuple Juif et à tous ses chefs religieux. Mon opinion est confirmée par un Officier Supérieur de l'Intelligence Service qui avait étudié l'affaire en Russie, en Allemagne et en Angleterre. Que le texte tombé entre les mains du Professeur Nilus ait été utilisé comme docu- ment de base pour des conférences destinées à instruire les dirigeants du M.R.M., cela ne fait aucun doute ; car en plus du contenu original de la conspiration, il y a des remarques additives qui expliquent comment le complot a pu être mis à exécution, et comment on a imposé depuis 1773 le Darwinisme, le Marxisme et le Nietzschéisme. On y fait également référence au Sionisme Politique et à son utilisation pour servir dans le futur les objectifs des dirigeants du M.R.M. : les Illuminati. Le terme d'«Agent», dans le document semblerait désigner une personne, un groupe, une race, une nation, une croyance, ou toute autre organisation qui pourrait être utilisée comme «médium» ou «instrument» du Plan des Illuminati pour instaurer la domination mondiale absolue. Sans tenir compte de son origine, toute personne qui a lu ce document ne peut nier que l'orientation des événements mondiaux a suivi le programme inspiré par le docu- ment de 1773 jusqu'à aujourd'hui. On ne peut d'ailleurs qu'être stupéfait de l'exactitude étonnante des prévisions que ce document nous livre. Donnons simplement un exemple particulièrement frappant, entre autres. Le do- cument souligne comment le Sionisme doit être soutenu pour atteindre ses objectifs. Théodore Herzl, qui fut le fondateur du Mouvement Sioniste Officiel aurait déclaré : «Dès que je suis entré dans le Mouvement Sioniste, mes yeux se sont tournés vers l'An- gleterre parce que je voyais qu'en raison de la situation générale, nous pouvions nous en servir comme d'un levier, selon le Principe d'Archimède». Et aussi : «Lorsque nous dimi- nuons (le «nous» fait référence aux Sionistes) nous devenons un prolétariat révolution- naire; les membres subalternes du parti de la Révolution ; lorsque nous nous relevons, notre terrible pouvoir s'accroît également : c'est celui de l'argent l208] ». Plus stupéfiante encore, et cette affaire nous ramène à l'époque où le document arriva en la possession du Professeur Nilus, la déclaration que fit Max Nordau au si- xième Congrès Sioniste de Bâle (Suisse) en Août 1903 : «Permettez- moi de vous pré- senter les prochaines étapes de notre plan comme si je vous montrais les barreaux d'une échelle montant de plus en plus haut : Le Congrès Sioniste ; La Proposition Anglaise de l'Ouganda ; La Prochaine Guerre Mondiale ; La Conférence de la Paix où, avec l'aide de l'Angleterre sera créée une Palestine Juive et Libre»... Souvenons-nous que ces hommes 208 — Théodore Herzl dans «L'État Juif» (Judenstaat) et page 45 du «Complot Palestinien» de B. Jensen (n.d.a.). - 215 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qui étaient d eminentes personnalités du Mouvement Sioniste parlaient probablement en toute sincérité. L'Histoire nous prouve toutefois que le petit groupe choisi qui a constitué dans le passé et constitue encore aujourd'hui le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial, a utilisé le communisme et le sionisme pour poursuivre ses ambitions totalitaires. Le contenu du document traduit par M. Marsden définit la «Ligne du Parti», celle qui fut suivie par les dirigeants révolutionnaires Bolcheviks sous les dictatures de Lé- nine et de Staline. Mais il définit aussi la politique suivie par les dirigeants du Mouve- ment Sioniste. Lord Sydenham qui lut le document, fit alors cette remarque : «La ca- ractéristique la plus frappante... c'est une connaissance d'une rare acuité qui embrasse les domaines les plus larges... une connaissance sur laquelle reposent des prophéties maintenant réalisées». Henry Ford étudia ce document et le fit également étudier par d'éminents érudits. Il publia un livre aux révélations stupéfiantes qui concoururent à faire reconnaître que le document dévoilait le plan d'un petit groupe de financiers internationaux qui utilisait et utilise encore le Communisme, le Sionisme et tous les autres mouvements passés sous leur contrôle, qu'ils soient Juifs ou Gentils, pour poursuivre leurs objectifs secrets et totalitaires. Un journaliste du New-York World interrogea M. Henry Ford à propos du docu- ment, et ses commentaires parurent dans la presse le 17 Février 1921 : «La seule décla- ration que je puis faire au sujet des Protocoles, c'est qu'ils correspondent à ce qui se passe actuellement. Il y a seize ans qu'on les connaît et ils ont correspondu aux diffé- rentes situations mondiales depuis seize ans. Et ils y correspondent encore.» M. Ford fit cette déclaration il y a trente-quatre ans et ce qu'il disait alors est encore d'actualité. Ceci nous permet d'affirmer, et toute personne honnête en conviendra, que ce document est une copie conforme du plan conçu en 1773 et appliqué depuis cette date. Plan qui est d'ailleurs presque arrivé à son terme, d'après leurs calculs. Nous pourrions très bien nous demander : «Combien de temps les peuples demeu- reront-ils inertes face à une telle situation ?» La Révolution n'est pas la réponse. La Révolution n'est qu'un moyen au service des puissances du mal. Seule la voix indignée des populations de tous les pays libres peut avoir une influence sur ses représentants élus et par eux, mettre un terme aux plans totalitaires des prêteurs d'argent avant qu'ils atteignent leur but [209] . De 1921 à 1927, M. Marsden resta au service du Morning Post. Il avait beaucoup d'amis mais s'était fait de puissants ennemis. En 1927, il fut désigné pour accompagner le Prince de Galles dans sa «Tournée de l'Empire». Il est impensable que M. Marsden n'ait pas profité de cette occasion pour informer Son Altesse Royale du contenu des Protocoles et de la façon dont les financiers internationaux étaient impliqués dans l'in- trigue internationale, avec les mouvements Communiste et Sioniste. Lorsque le Prince de Galles revint de sa Tournée, il avait beaucoup changé ; il n'était plus un «jeune écervelé». Il avait davantage mûri et avait assumé l'importante fonction d'«Ambassa- deur Extraordinaire de l'Empire Britannique». Ce ne pouvait être qu'une simple coïn- 209 — Hélas, Carr n'a pas saisi que ces principes chers à la Démocratie ne pourront jamais renverser un tel état de fait. Le vote n'a jamais rien changé à la puissance du Pouvoir Occulte à laquelle Dieu seul pourra s'opposer (n.d.l.r.). - 216 - LES EVENEMENTS QUI MENERENT A LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE cidence, mais M. Marsden dont la santé s'était sérieusement altérée au cours de son voyage à l'étranger, tomba subitement malade «le lendemain de son retour en Angle- terre et mourut quelques jours plus tard». Événement qui me rappelle un fait cité par M.E. Scudder dans son livre sur «Le Collier de Diamants», à propos de la mort de Mirabeau : «Le Roi Louis XVI, de France, savait que Mirabeau avait été empoisonné». Mirabeau était mort parce qu'il avait indiqué au Roi de France qui étaient les véritables instigateurs de la Révolution Française. Quiconque a eu le privilège de rencontrer le Duc de Windsor sait combien il fut profondément affecté par ses expériences «au front» pendant la guerre de 1914-1918. Il tenait à consacrer beaucoup de temps aux Premières Lignes, apportant réconfort et encouragement aux troupes. Il remporta leur admiration et leur fidélité et en retour il aimait et respectait ses (futurs) sujets qui se battaient si bien et mouraient si bravement. Après la Tournée, Son Altesse Royale s'intéressa beaucoup aux problèmes sociaux et économiques. Il visita les régions minières et entra dans les habitations des mineurs. Il causa avec les mineurs et leurs familles de leurs problèmes et voulut se dispenser de beaucoup de détails qui encombraient le protocole des cérémonies royales. Il eut l'audace d'être en désaccord avec des hommes d'état et des politiciens lorsque ceux-ci lui donnèrent des conseils qu'il savait dangereux. Il osa même exprimer ses vues dans le domaine des Affaires Etrangères. En homme vigilant, il s'opposa à toute politique gouvernementale qui pouvait être parasitée par le Pouvoir Occulte et conduire le pays dans une nouvelle guerre. Dès qu'il fut sacré Roi, le 20 Janvier 1936, il prit ses responsabilités encore plus au sérieux. Il n'avait pas l'intention d'être simplement un autre roi sur un jeu d'échec international, qu'on déplace ici ou là suivant la volonté d'une Puissance cachée derrière le Trône, après avoir été manœuvré et réduit à une situation de «Pat» ou de «Mat». Il ne fit aucun doute qu'il avait une personnalité et une volonté propres. Un «Roi» au courant de tant de choses et manifestant des intentions aussi claires ne pouvait être qu'un obstacle redoutable pour des hommes qui ont l'intention de diriger les Affaires d'État selon leurs propres plans. Il fallait s'en débarrasser. A partir du moment où il lia amitié avec M. Marsden, on enclencha une version moderne de «l'Infamie». Une campagne de rumeurs et de calomnies laissa entendre qu'il était fou et libidineux. On l'accusa de pencher à «Droite» et d'avoir des sympa- thies pour le Mouvement Fasciste de Sir Oswald Mosley [210] . Lorsqu'on découvrit son amitié pour M me Wally Simpson, la presse «gauchiste» trouva matière à calomnies, sans aucun égard pour son rang, publiant les insinuations les plus infâmes et interprétant leurs relations de la façon la plus scandaleuse. C'était exactement le genre de situation que pouvaient exploiter ses ennemis pour favoriser leurs plans sans scrupules. Le Premier Ministre de Grande-Bretagne reçut des ordres. En 1936, M. Baldwin exécuta leurs oukases qui exigeaient l'abdication du Roi Edouard VIII, comme MM. Lloyd George, Churchill et Balfour avaient obéi à leurs exigences à propos de la Palestine, en 1919. 210 — Même en novembre 1954 on ressortit cette vieille calomnie à propos du Duc de Wind- sor et de ses liens avec le Fascisme. La Presse l'accusait d'avoir livré, en 1936, à des personnali- tés allemandes, des informations secrètes, relatives à la défense et aux plans alliés. Ce qu'il nia vigoureusement (n.d.a.). - 217 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER On plaça le Roi Edouard VIII dans l'alternative de faire de M me Simpson sa maî- tresse, et de perdre ainsi l'amour et l'affection de ses sujets, ou bien d'abdiquer et de l'épouser. Il se conduisit comme un «gentleman» devait se conduire en pareilles cir- constances' 2111 . Le lecteur pourrait se demander pourquoi le document tant controversé n'apparut qu'en 1901. Nous avons la réponse dans le fait que la dépression de 1893, artificielle- ment créée, amena une situation propice à la guerre. Les Banquiers Internationaux se rencontrèrent à Londres pour consolider leur position et décidèrent de déclencher la «Guerre des Boers». Ils considéraient que cette guerre était nécessaire pour obtenir le contrôle des Mines d'Or et des gisements diamantaires d'Afrique du Sud. Le Raid de Jameson eut lieu comme prévu le 1 er Janvier 1896 et provoqua la guerre la plus injus- tifiable pour laquelle les Britanniques aient dû se battre. Winston Churchill se rendit en toute hâte en Afrique comme observateur. Officiellement, il était correspondant de guerre... mais une grande partie de cette période de l'Histoire reste à écrire... Les événements qui ont conduit au déclenchement de la Guerre Hispano-Améri- caine doivent être également examinés. Cette guerre donna aux Banquiers Américains le contrôle de la production de sucre à Cuba. Plus importantes encore furent les tran- sactions préliminaires qui eurent lieu à propos de la guerre entre la Russie et le Japon, pour...l904. Cette affaire était très compliquée. Il fallait s'arranger pour que les Rothschild fi- nancent les Russes et que Kuhn-Lœb & Co de New-York finance les Japonais. Il fallait que par cet accord les deux groupes amassent de l'argent et que l'Empire Russe s'affai- blisse et soit prêt pour la Révolution Menchevik, initialement prévue pour 1905... Pendant que les Banquiers Internationaux se rencontraient dans le quartier des affaires de Londres, les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial se ren- contraient dans les bas quartiers de la même ville. Lénine y reçut ses ordres. On lui expliqua comment il devait procéder avec les différents groupes révolutionnaires pour qu'une action «indépendante» de leur part ne puisse gêner sérieusement les plans d'ensemble des dirigeants du M.R.M. Il a été prouvé que les Directeurs du M.R.M. utilisaient des dignitaires des Loges du Grand Orient de France et d'autres pays pour faire avancer leurs plans révolutionnaires. C'est pourquoi il est vraisemblable de sup- poser qu'on envoya un agent de Londres à Paris, en 1900 ou en 1901, pour donner des instructions aux dignitaires du Grand Orient sur le rôle qu'ils devaient jouer dans la réalisation du programme de guerres et de révolutions. Voilà une explication qui nous révèle comment et pourquoi l'Histoire se répète : n'y eut-il pas de la même façon un agent des Illuminés qui fut tué à Ratisbonne en 1785 alors qu'il transportait des direc- tives aux dignitaires du Grand Orient de France ?... 211 — Lorsque les Puissances Occultes veulent se débarrasser d'un «importun» elles utilisent tous les moyens, notamment des femmes spécialement formées (dévergondées) pour ce genre de travail. Le Duc de Windsor est malheureusement tombé dans ce piège comme avant lui, le Roi Louis XV. Un auteur anglais — Charles Higham — a publié en 1988 un ouvrage sur «La Scandaleuse Duchesse de Windsor» où l'on apprend que cette dame avait reçu une formation spéciale dans certaines «maisons» de Shangaï... William Carr se montre un fidèle sujet de Sa Majesté : l'Histoire a maintes fois rencontré des Mrs Simpson sans qu'il y ait abdication d'un roi à la clé... (n.d.l.r.). - 218 - CHAPITRE XVII LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Après l'abdication du Roi Edouard VIII de nombreux britanniques bien informés, parmi lesquels figuraient des Parlementaires et des Officiers supérieurs à la retraite entreprirent une campagne acharnée pour essayer de convaincre les membres du gou- vernement britannique de la vérité et de la réalité de la «Conspiration des Banquiers Internationaux». Le Capitaine A.H.M. Ramsay et l'Amiral Sir Barry Domvile (K.B.E., C.B. ; C.M.G.) faisaient partie de ces personnalités. Le Capitaine Ramsay avait fait ses études à Eton et au Collège Militaire de Sandhurst. Il servit dans le régiment de la Garde de Sa Ma- jesté, en France, de 1914 à 1916, où il fut sérieusement blessé. On le nomma au Q.G. du Régiment après sa guérison. Par la suite, il fut muté au Ministère de la Guerre et rendit des services à la Mission de Guerre Britannique, à Paris, jusqu'à la fin de la guerre. Il fut élu au Parlement en 1931 en tant que représentant du Midlothian-Peebleshire, fonction qu'il occupa jusqu'en 1945. L'Amiral Sir Barry Domvile fit une brillante carrière dans la Marine. Il avait la répu- tation d'être l'un des meilleurs Officiers d'Artillerie de Grande-Bretagne. Il commença son service dans la Marine en 1894 comme aspirant sur les navires de guerre à voile et à vapeur. Ses capacités lui valurent une promotion accélérée : en 1898, il fut promu lieutenant. En 1906, on lui remit la médaille d'or du Royal United Services, et en 1910 il reçut son premier commandement de «destroyer». Lorsque la Première Guerre Mondiale fut imminente, on le nomma secrétaire adjoint du Comité de la Défense Impériale. Les hostilités engagées, il fut affecté à la Force de Frappe «Harwich» qui se composait de croiseurs légers et de destroyers, sous le commandement de l'Ami- ral Sir Reginald Tyrwhitt. Il prit alors le commandement de sept destroyers et croi- seurs légers qui avaient tous la réputation enviable d'être des Navires de Combat. Il fut nommé capitaine de pavillon auprès de l'Amiral Tyrwhitt en 1917, et occupa ce poste jusqu'à la fin de la guerre 12121 . Après la guerre, il occupa successivement les fonctions de Directeur des Renseignements de la Marine, de Président de l'Ecole Navale Royale de Greenwich, et de Vice-amiral commandant l'Ecole de Guerre. Il prit sa retraite en 1936 au grade d'Amiral. 212 — L'auteur a publié l'histoire de la Force de Frappe «Harwich» en 1934 sous le titre «Brass Hats and Bell-Bottomed Trousers» (n.d.a.). - 219 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Au cours des années 1920-1923, du fait de ses compétences et de son expérience des opérations militaires, il fut d'abord directeur adjoint et par la suite directeur-en- chef de la Division Plan (= Politique) de l'État-Major de l'Amirauté. A ce titre, il assista à un certain nombre de conférences à Paris, Bruxelles, Spa, San Remo et à la Confé- rence Navale de Washington. Ces deux officiers à la retraite, l'un de l'Armée et l'autre de la Marine, suspectèrent que la Révolution Bolchevique, en Russie, avait été conçue, programmée, financée et dirigée par des hommes qui pensaient que la liquidation de l'Empire Britannique était une étape essentielle avant de pouvoir exercer un contrôle absolu des richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Ces deux «Gentlemen» ont reconnu sincèrement que jusqu'en 1938, ils n'ont ja- mais pu identifier les hommes qui constituaient le Pouvoir Occulte derrière le Mouve- ment Révolutionnaire Mondial et derrière les affaires internationales. En 1938, leurs études et leurs recherches leur permirent de conclure que les chefs de la Juiverie Mondiale «coiffés» par les Banquiers Juifs Internationaux étaient le Pou- voir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial. Ils furent convaincus que ces hommes utilisaient leur richesse pour acquérir le pouvoir et l'influence néces- saires aux affaires internationales, et provoquer ainsi des conflits entre les nations. Ils arrivèrent également à la conclusion que le but de leur Plan à Longue Echéance était l'établissement de l'ère Messianique, de façon à ce que la Juiverie Internationale, avec un Gouvernement Central en Palestine, puisse imposer par la force son idéo- logie totalitaire aux peuples du Monde Entier. Je suis d'accord avec cette dernière conclusion. Comme le lecteur le sait, je reconnais avoir été moi-même dans le doute et dans l'incertitude au cours de cette période qui va à peu près de 1907 à 1938. Mais en 1939, je fus persuadé, après avoir vu comment Staline avait épuréles Juifs en Russie et comment il les a utilisés pour provoquer, heureusement sans succès, des révolutions dans d'autres pays, puis les a abandonnés à leur sort, que les hommes qui constituent le Pouvoir Occulte derrière les affaires internationales et nationales sont les Illuminati. Ces lucifériens ont utilisé le Sionisme et l'Antisémitisme, le Communisme et le Fas- cisme, le Socialisme et le Capitalisme égoïste pour faire progresser leurs plans secrets et amener un Gouvernement Mondial qu'ils ont l'intention de contrôler comme ils ont contrôlé la Russie par la personne de Lénine, après Octobre 1917. Une dictature à l'échelle du Monde est le seul type de gouvernement par lequel ils pouffaient, grâce à l'emprise d'une police mondiale, imposer de force leurs édits aux peuples et assurer «la paix». S'il n'y a qu'uN seul état gouverné par un dictateur, il ne peut plus y avoir de guerres. C'est de la logique pure : en effet, pour qu'il y ait une rixe, un différent, un combat, une révolution ou une guerre, il faut par nécessité deux individus d'idées et d'opinions contraires qui aient l'intention de les faire accepter à l'autre parti au besoin par la force des armes, si les pourparlers et les négociations échouent. En outre, mes études et mes recherches m'ont convaincu que depuis l'époque du Christ jusqu'à aujourd'hui, les hommes qui ont constitué le Pouvoir Occulte derrière la scène nationale et inter- nationale ont toujours utilisé leur richesse, même de façon illégale, pour acquérir le pouvoir et l'influence nécessaires à l'exécution de leurs complots et de leurs plans se- - 220 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE crets. Ils ont fait usage de la corruption, de l'usure, de la subornation, des escroqueries, des méthodes illégales de trafic et de commerce, de l'esclavage, des assassinats, des guerres, des révolutions, de la prostitution, de la drogue, de l'alcool et de toute autre forme de dévergondage et de vice pour corrompre, pour faire chanter ou obliger par d'autres moyens les hommes rebelles à leur volonté. Ces «outils», qu'ils aient été Juifs ou Gentils, Francs-Maçons ou autres, ont invariablement été liquidés, sans exception, lorsqu'après avoir accompli leurs missions, les Illuminati considéraient qu'ils en sa- vaient beaucoup trop. En examinant ces faits, je fus convaincu que les conspirateurs du sommet de la py- ramide n'appartenaient pas tous à une race ou à une nation définie, mais qu'ils étaient des «Agents de Satan», à ses ordres, et accomplissant sa volonté, ici-bas, sur la Terre. Le seul et unique objectif du Démon, c'est d'arracher les âmes humaines à Dieu. Or, les hommes qui ourdissent et programment les guerres et les révolutions ont fait beau- coup pour l'avènement d'un Monde sans Dieu. Ce raisonnement m'a permis de com- prendre le génie maléfique de ces hommes qui ne peuvent se rapprocher de leur but matérialiste et totalitaire qu'en fomentant des guerres et des révolutions. Ils doivent, par nécessité, détruire la civilisation fondée sur les principes du Plan Divin de la Créa- tion avant de pouvoir imposer leur idéologie totalitaire et maléfique aux peuples du monde entier. Le Capitaine Ramsay et l'Amiral Domvile essayèrent de 1936 à 1939, d'empêcher la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne parce qu'ils pensaient que la «Juiverie Internationale» avait l'intention de susciter une guerre dans laquelle les Empires Alle- mand et Britannique se détruiraient mutuellement. Le peuple survivant aurait alors été une proie facile pour le Communisme, comme de la même façon la Russie avait subi la domination du communisme. Je suis d'accord sur le fait que la Deuxième Guerre Mondiale fut manigancée par les Illuminati qui utilisèrent l'anticommunisme, l'antifascisme, l'antisémitisme et l'an- ti-n'importe-quoi pour favoriser leurs Plans Maléfiques à Longue Echéance et leurs ambitions totalitaires, secrètes et nuisibles. En revanche, il me semble que l'erreur fatale est d'être «anti-n'importe-quoi» sans être strictement «anti-mal». Je crois que la seule façon d'infliger une défaite à la Conspiration Internationale Diabolique, c'est de dire la vérité au plus grand nombre possible de personnes, et de les convaincre qu'elles ont été utilisées comme des «Pions sur l'Échiquier» par ces hommes maléfiques [213] . Le Capitaine Ramsay essaya avec acharnement de convaincre M. Neville Cham- berlain que c'était agir contre les plus grands intérêts de l'Empire Britannique que de permettre aux Conspirateurs Internationaux de précipiter la Grande-Bretagne dans une guerre contre l'Allemagne. Il avait raison. Le Premier Ministre Britannique ne se laissa pas convaincre, mais fin néanmoins suffisamment impressionné pour transi- ger avec Hitler à Munich. Il revint en Angleterre en agitant avec frénésie son célèbre parapluie ainsi qu'un papier dont il disait que c'était une entente «garantissant la paix pour notre époque». Aussitôt après cette proclamation, la presse qui était sous le contrôle des Banquiers Internationaux déclencha une campagne de haine antifasciste. La presse aux ordres condamnait Chamberlain et le présentait comme «une vieille femme décidée à acheter 213 — Voir note sur Humanum genus (n.d.l.r.). - 221 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la paix à tout prix». Elle le caricatura avec son parapluie et l'accusa detre pro-fasciste. Ses agents à Moscou le brûlèrent en effigie sur les places publiques. Faute de place nous ne pouvons rapporter les détails de l'intrigue conçue par le groupe maléfique déterminé à provoquer une guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne. A mon avis, la politique antisémite d'Hitler fut une erreur, mais lancer la Grande-Bretagne et l'Allemagne dans un conflit ne pouvait sauver de la persécu- tion et de la mort les Juifs qui résidaient en Allemagne, en Pologne et dans d'autres pays. Faire entrer de force les pays dans la guerre mondiale a permis de faire remonter directement à la surface les haines antisémites des Nazis envers les Juifs, haines terri- fiantes, d'une abominable férocité, dont nous avons eu un exemple lors du «Règne de la Terreur Révolutionnaire». Les personnes qui affirment que la guerre fut provoquée par les juifs Internationaux et non pas par les Illuminati (qui ne condamnent pas les juifs ou tout autre groupe pour cette question), prendront la peine de réfléchir et réa- liseront qu'en fomentant la Deuxième Guerre Mondiale, ces monstres condamnèrent un grand nombre de juifs innocents à la mort tandis que la plupart des Communistes Révolutionnaires juifs échappèrent à la mort en se réfugiant dans l'Underground». Ils purent entrer illégalement, par la suite, en Palestine, aux États-Unis, au Canada et dans d'autres pays. Si la paix s'était maintenue, l'antisémitisme des allemands n'aurait jamais pu arriver aux extrémités que l'on sait pendant la guerre. On aurait pu trouver une solution pacifique à ce problème. Mais non ! Le Plan à Longue Echéance des Illu- minati Internationalistes exigeait la destruction des Empires britannique 12141 et alle- mand ainsi que des Juifs qui n'étaient pas d'actifs Communistes, et qui n'étaient pas, en conséquence, leurs «Instruments». Le Capitaine Ramsay avait promis à M. Neville Chamberlain de lui fournir des preuves documentaires relatives à la Conspiration Internationale qui obligeait la Grande-Bretagne à déclarer la guerre à l'Allemagne. Ces preuves se composaient de câblogrammes codés et secrets, échangés entre M. Winston Churchill et le Président Roosevelt, à l'insu de M. Chamberlain, Premier ministre en fonction ! Le Capitaine Ramsay se proposa d'acquérir des copies de ces documents afin de prouver que les Banquiers Internationaux avaient l'intention de provoquer la Deuxième Guerre Mon- diale dans le but de courber les autres nations européennes sous le joug du Commu- nisme. Nations européennes et mouvement communiste, contrôlés tous les deux par les Illuminati... L'officier du chiffre, qui avait codé et décodé ces documents secrets à l'Ambassade américaine de Londres, se nommait Tyler Kent. Anna Wolkoff était son assistante. A l'instar de Gouzenko, ils furent atterrés à l'idée que le monde allait être plongé dans une nouvelle Guerre Mondiale pour satisfaire les ambitions totalitaires d'un très petit nombre de lucifériens dont la richesse en imposait même aux Présidents et aux grands hommes d'État et les obligeait à faire leur volonté. On se retrouvait en 1938 face à la même situation qui prévalait à Paris en 1919 avant la signature du Traité de Versailles. Tyler Kent, comme beaucoup d'autres personnes, savait que le Capitaine Ram- say suspectait une «Conspiration Juive Internationale» et qu'il tentait d'empêcher la guerre. Lorsque le Capitaine Ramsay lui apprit que N. Chamberlain empêcherait une telle conspiration d'être mise en œuvre si on lui donnait des preuves documentaires 214 — On peut considérer que l'Empire britannique a été remplacé par les États-Unis (n.d.l.r). - 222 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE authentiques de son existence, Tyler Kent offrit de montrer au Capitaine Ramsay les documents accablants dans son appartement au 47, Place Gloucester à Londres. Mais les Conspirateurs Internationaux se montrèrent particulièrement actifs. En Mars 1939, ils avaient amené par fraude M. Chamberlain à signer une garantie pour protéger la Pologne d'une agression allemande en lui présentant un rapport falsifié selon lequel un ultimatum de 48 heures avait été notifié aux Polonais. En fait, le gou- vernement allemand n'avait jamais transmis d'ultimatum de 48 heures. Son mémoran- dum ne proposait que des suggestions raisonnables pour une solution «pacifique» aux problèmes créés par le Traité de Versailles en ce qui concernait le Corridor Polonais et Dantzig. L'Histoire prouvera que la seule raison pour laquelle le gouvernement polonais avait ignoré le mémorandum allemand, était que des agents des Conspirateurs Inter- nationaux avaient «conseillé» les dirigeants de la Pologne et les avaient assurés «qu'une garantie britannique les préserverait d'une agression allemande». Les mois passèrent et la Pologne continua à ignorer le mémorandum allemand. Pendant ce temps-là, la presse Anti-Allemande déversa des torrents d'injures sur Hit- ler parce qu'il avait osé défier la puissance des Rois de l'Argent internationaux. Hit- ler s'était acquis leur haine par sa politique financière indépendante et ses réformes monétaires. On fit croire aux populations, et à cette époque je le crus également, qu'on ne pouvait faire confiance aux déclarations d'Hitler. On raconta qu'après son «putsch» dans le pays des Sudètes, Hitler avait affirmé qu'il «n'avait plus d'autres prétentions». La presse laissa entendre que le mémorandum allemand à la Pologne, qui proposait une solution «pacifique» aux problèmes créés par le Traité de Versailles, n'était «qu'une nouvelle exigence» et en conséquence «une promesse rompue». La véritable Histoire nous apprend qu'il n'en fut pas ainsi. Ce qu'Hitler avait dit, c'était qu'«// n'aurait plus d'autres prétentions après avoir corrigé les injustices infli- gées au peuple allemand par ceux qui avaient dicté les termes et les clauses du Traité de Versailles». N'est-ce pas un son de cloche tout à fait différent et n'avons-nous pas là l'exemple typique d'une «demi-vérité» peut être beaucoup plus dangereuse qu'un mensonge plein et entier ?... La promesse d'Hitler était soumise à conditions. Il avait promis de n'avoir aucune autre prétention «après» que les problèmes concernant le pays des Sudètes, une partie de la Tchécoslovaquie, le Corridor Polonais et Dantzig aient été résolus. Les doléances allemandes étaient réelles et fondées. Par le Traité de Versailles, le Corridor Polonais avait séparé la Prusse Orientale du reste de l'Allemagne. Dantzig, ville purement allemande, avait été isolée ; les Allemands qui avaient décidé de res- ter dans ce qui devint la Tchécoslovaquie, avaient été persécutés ; le souhait exprimé par le peuple autrichien d'une unification avec l'Allemagne, dans le but de se protéger d'une agression communiste, avait essuyé un refus. A vrai dire, on avait conditionné l'opinion publique occidentale à blâmer la France et les nations qui constituaient la «Petite Entente» si elles insistaient sur les revendications allemandes. Il est indéniable que la politique d'après-guerre des Puissances Alliées vis-à-vis de l'Allemagne fut en contradiction flagrante avec le principe d'auto-détermination que prônaient les gou- vernements impliqués dans l'intérêt des peuples qui les avaient élus. - 223 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Tous les chanceliers allemands démocrates qui s'étaient succédé avaient tenté par des négociations diplomatiques d'obtenir des réparations et avaient échoué. Ce furent ces échecs pour obtenir la justice par des moyens pacifiques, qui mobilisèrent le peuple allemand lorsqu'il porta Hitler au pouvoir. Winston Churchill avait beau qualifier Hitler d '«avorton monstrueux rempli de mensonges et de tromperies», il n'est pas possible de nier, objectivement, qu'en 1939 celui-ci essaya encore de proposer une solution pacifique aux problèmes créés par le Corridor Polonais et Dantzig. Or, les agents des Conspirateurs Internationaux avaient trompé, sciemment, le Premier mi- nistre Chamberlain et lui avaient fait croire qu'Hitler avait transmis un ultimatum au gouvernement polonais et avait déplacé ses armées pour appuyer ses exigences. Ce fut cette tromperie qui décida M. Chamberlain, à son corps défendant, de conseiller au gouvernement de Sa Majesté de déclarer la guerre à l'Allemagne. C'est une grave accusation, mais les faits prouvent sa vérité, et des événements semblables se sont produits partout dans le monde vers la fin et aussitôt après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Il serait dommage que des hommes d'état chrétiens et sincères puissent commettre à nouveau des injustices comme celles qui furent imposées par le Traité de Versailles. Mais les puissances alliées reconduisirent en 1945 ces injustices par l'adoption du principe de la capitulation sans condition, par l'adoption du plan économique Staline- White-Morgenthau, par le démembrement de l'Allemagne, par les mauvaises raisons qui empêchèrent le plan de réarmement Allemand, par la crise de l'après-guerre en France, et comme nous l'expliquerons dans un autre chapitre par le jeu dangereux au- quel se sont livrés les Financiers Internationaux d'un côté et les Dictateurs Soviétique et Chinois de l'autre, depuis la fin de la guerre du Pacifique. Les non-conformistes recon- naîtront que ce n'est pas le petit peuple des démocraties occidentales qui a exigé de ses gouvernants l'application d'une telle politique de haine et d'injustice envers le peuple allemand. Ce ne sont pas les élus locaux qui conçoivent ces programmes diaboliques de persécution et d'injustice, générateurs de profonds mécontentements. Ce sont les «Puissances Maléfiques» dans les coulisses des gouvernements qui en sont respon- sables. Leur politique néfaste repose sur une habileté véritablement démoniaque. Ces Puissances savent qu'une maison divisée contre elle-même ne peut qu'aller à la ruine», que les nations divisées entre elles ne peuvent qu'être asservies. Plus le nombre d'êtres humains divisés est important, plus celui qui se tient à l'arrière-plan acquiert de la puissance et pousse les autres dans les guerres. En permettant à ce programme secret, à cette conjuration, à cette cabale d'exister, les forces du mal ont la possibilité de nous faire commettre un suicide national et racial. Lorsqu'Hitler, lassé d'attendre une réponse de la part des Polonais et d'être insulté par la presse alliée, fit entrer ses armées en Pologne, la Grande-Bretagne déclara alors la guerre conformément aux accords. Mais ce conseil était de nature véritablement criminelle, car bien que la Grande-Bretagne ait déclaré la guerre à l'Allemagne, elle ne put apporter directement à la Pologne aucune aide maritime, militaire ou aérienne. Une personnalité telle que Lord Lothian, qui fut ces dernières années Ambassa- deur de Grande-Bretagne aux États-Unis, déclarait dans le dernier discours qu'il pro- nonça à Chatham House : «Si le principe d'auto-détermination avait été appliqué en faveur de l'Allemagne, comme il le fut contre elle, cela aurait signifié le retour au Reich - 224- LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE du Pays des Sudètes, de la Tchécoslovaquie, de régions entières de la Pologne, du Corri- dor Polonais et de Dantzig». Il est certain que si l'on avait permis au peuple britannique d'être correctement informé sur ce sujet, il n'aurait jamais autorisé la déclaration de guerre. Mais c'était la Guerre et non pas la Vérité ou la Justice que voulaient les Conspirateurs Internatio- naux. Même après que la Grande-Bretagne eut déclaré la guerre, Hitler refusa de dévier de la politique qu'il avait définie dans «Mein Kampf» vis-à-vis de la Grande-Bretagne et de son empire. Il donna l'ordre aux Généraux qui commandaient les célèbres Pan- zers de s'arrêter le 22 Mai 1940 alors qu'ils auraient pu facilement rejeter les armées britanniques à la mer ou les obliger à capituler. Le Capitaine Liddell Hart, dans son livre «De l'Autre Côté de la Colline», cite un télégramme qu'Hitler adressa au Général von Kleist : «Les divisions blindées doivent rester à une portée moyenne d'artillerie de Dunkerque. Nous ne permettons que les reconnaissances et les mouvements de protec- tion». Le Général von Kleist fut l'un des généraux allemands qui n'acceptèrent pas la poli- tique d'Hitler vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Il décida d'ignorer l'ordre. Le Capitaine Hart cite le Général von Kleist lui racontant après coup l'événement : « Vint alors un ordre plus catégorique. Je reçus l'ordre de me retirer derrière le canal. On y immobilisa mes tanks pendant trois jours" [215] . Le Capitaine Hart fait état d'une conversation qui eut lieu ensuite entre Hitler, le Maréchal von Rundstedt et deux membres de son État-Major. Selon le Maréchal von Rundstedt, «Hitler nous étonna alors en parlant avec admiration de l'Empire Britan- nique, de la nécessité de son existence et de la civilisation que la Grande-Bretagne avait apportée au monde... Il compara l'Empire Britannique à l'Église Catholique, déclarant qu'ils étaient deux éléments essentiels de stabilité dans le monde. Il nous dit que tout ce qu'il voulait de la Grande-Bretagne, c'était qu'elle reconnaisse la position de l'Alle- magne sur le continent, que le retour des colonies perdues à l'Allemagne était souhai- table mais pas essentiel, et qu'il soutiendrait même la Grande-Bretagne par son armée si elle se trouvait en difficulté quelque part. Il conclut en déclarant que son but était défaire la paix avec la Grande-Bretagne en des ternies compatibles avec son honneur (celui de la G-B)». C'est ainsi que la Grande-Bretagne eut le temps d'organiser l'évacuation de son corps expéditionnaire et de ramener chez elle ses soldats grâce à la tête de pont de Dunkerque. Nous rappelons aussi que pendant les premiers mois de la Deuxième Guerre Mon- diale, Hitler ne fit pas bombarder la Grande-Bretagne. Tant que Neville Chamberlain resta Premier ministre, la Grande-Bretagne ne bombarda pas l'Allemagne. La presse contrôlée qualifia la situation de «Drôle de Guerre». Or, il est évident que deux grands empires ne peuvent se détruire s'ils ne se battent pas. Chamberlain ne voulait pas lancer l'offensive parce qu'il était pratiquement 215 — Le compte-rendu des «Mémoires de von Manstein» dans le Globe and Mail de Toronto, en 1956, confirme cette déclaration (n.d.a.). - 225 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER convaincu d'avoir été victime de l'intrigue internationale. M. Winston Churchill, qui avait reçu les pleins pouvoirs et exerçait les responsabilités des «opérations navales, militaires et aériennes», décida de prendre l'initiative. Churchill conçut l'idée de la «Promenade en Norvège». Ces «opérations combi- nées», médiocrement préparées et exécutées, requirent la participation de l'Armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'Air Britannique. Mais elles étaient vouées à l'échec parce que les personnes concernées ne s'impliquèrent pas beaucoup dans cette action. Même en ne possédant qu'une connaissance élémentaire de la stratégie mili- taire, on saisissait immédiatement qu'une telle opération ne pouvait raisonnablement réussir «qu'à la condition que les forces d'invasion contrôlent les détroits du Kattegat et du Skagerrack». Des spécialistes des affaires maritimes firent remarquer ce «détail» à Churchill. Ce dernier n'était pas dupe, mais il fonça, bien que son projet ait été critiqué par les conseillers de l'Armée et de la Marine. N'avait-il pas envoyé de la même façon, en 1914 et en 1915, des Divisions de la Marine pour sauver Anvers comme il avait égale- ment tenu à l'invasion de Gallipoli ? Les résultats des trois «Promenades de Churchill» furent les mêmes : aucun avantage nouveau, de sérieux revers, des pertes exception- nellement élevées en hommes, en matériels et en équipements de valeur. Toutefois, Churchill ne fut pas considéré comme responsable du fiasco de 1' «Expédition de Norvège». Ses amis, les «Rois de l'argent Internationaux» commirent leur presse aux ordres pour déverser des tombereaux de haine, de sarcasmes, de blâmes, et de raille- ries sur le Premier ministre, N. Chamberlain. Ils voulaient indubitablement le desti- tuer pour mettre à sa place Winston Churchill et transformer la «Drôle de Guerre» en une vraie «Guerre de Combats». Cette campagne de propagande obligea N. Chamberlain à donner sa démission, exactement comme le fit H.H. Asquith en 1915. Ainsi, une fois de plus, l'Histoire se répétait... En Mai 1940, Churchill fit de nouveau alliance avec les Socialistes pour constituer un nouveau gouvernement. J.-M. Spaight (C.B. ; C.B.E.) secrétaire général du Ministère de l'Air Britannique écrit dans son livre «Le Bombardement Justifié», publié en 1944, que le bombarde- ment impitoyable des villes allemandes commença le 11 Mai 1940, «le soir même du jour où Winston Churchill fut nommé Premier Ministre». La Grande-Bretagne com- mença les bombardements et comme on pouvait s'y attendre — c'était le but recher- ché — l'Allemagne fit de même. Ainsi la «drôle de guerre» s'engageait sur la voie des destructions sans nombre. M. Spaight révèle également que le 2 Septembre 1939, alors que M. Chamberlain était encore en fonction, les gouvernements britannique et français firent une déclara- tion commune qui avertissait que «seuls des objectifs strictement militaires, au sens le plus étroit du terme, seraient bombardés». La politique de Churchill — bombarder des villes ouvertes — a été défendue mais ne peut en aucun cas être justifiée. Autre point, fort peu connu, à mentionner : de nombreux généraux allemands n'étaient pas d'accord avec la politique de Hitler. Les Seigneurs de la Guerre Nazis savaient qu'ils devaient d'abord se débarrasser du Fùhrer et détruire ensuite les dictatures communistes contrôlées par Staline, avant de pouvoir mener à bien leur - 226 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Plan de Domination Mondiale ! La guerre à outrance contre la Grande-Bretagne n'entrait pas dans leurs objectifs. Il fallait asservir et détruire le Communisme Russe et les Juifs en premier, avant de se lancer dans une attaque vers l'Ouest pour occuper la Grande-Bretagne et les États-Unis. Les Seigneurs de la Guerre Nazis se réunirent en secret en Mai 1941. Ils décidèrent d'utiliser la politique complaisante d'Hitler envers la Grande-Bretagne pour l'amener à se désengager des hostilités à l'Ouest. On donna des instructions à Rudolf Hess qui s'envola pour l'Ecosse afin de rencon- trer Lord Hamilton et Churchill. Il était urgent de persuader le gouvernement britan- nique et de signer un Traité de Paix. Hess avait reçu pour instructions de demander au gouvernement britannique de signer un Traité de Paix ; les généraux allemands se seraient alors débarrassés d'Hitler et auraient concentré toute leur puissance militaire à la destruction du Communisme en Russie et dans les autres pays européens. Hitler ne savait rien de ce plan. Hess atterrit en Ecosse, mais Churchill refusa d'accepter l'offre qu'il lui fit. Les gé- néraux allemands persuadèrent alors Hitler d'entreprendre une offensive à outrance contre la Russie et firent remarquer que si l'on n'infligeait pas immédiatement une défaite à ce pays, ils ne pourraient étendre leurs opérations militaires en dehors de l'Allemagne sans prendre le risque majeur d'être poignardé dans le dos par Staline lorsqu'il jugerait le moment opportun. Le 22 Juin 1941, les Forces Allemandes envahirent la Russie. Aussitôt, elles en- treprirent d'écraser la Menace Communiste, menace qui pouvait être renforcée par une mise en commun des ressources de la Grande-Bretagne et des États-Unis pour aider Staline à infliger une défaite aux Années Allemandes. Les «Alliés» organisèrent des convois de bateaux pour transporter des munitions via Mourmansk et le Golfe Persique' 2161 . Pendant la rébellion irlandaise, on avait promulgué une ordonnance de sécurité 18-B sur Ordre du Gouvernement. Cette ordonnance permettait à la police anglaise d'incarcérer et d'interroger des personnes qu'elle «suspectait» d'être membres de l'Armée Républicaine Irlandaise et qui avaient l'intention de commettre des actes de harcèlement ou de sabotage. En 1940, on avait abandonné cette pratique depuis de nombreuses années. Le 23 Mai 1940, le Premier Ministre Winston Churchill, dès sa mise en fonction, en fait dans les quinze premiers jours, reprit ce texte de loi tombé en désuétude pour faire arrêter tous les hommes d'honneur qui avaient essayé d'empêcher la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne, avant Septembre 1939, et tous ceux qui s'étaient opposés à la transformation de la Drôle de Guerre en une Guerre de Combats. Plusieurs centaines de sujets britanniques furent arrêtés sans que l'or ait pu retenir la moindre «charge» contre eux et furent jetés en prison, sans aucune autre forme de procès, grâce à l'Ordonnance 18-B qui les privait des droits et privilèges de l'«Habeas Corpus Act». La «Grande Charte» était ridiculisée et sciemment ignorée ! 216 — Jetais Officier de Contrôle de la Marine Canadienne à cette époque. Je sentis qu'il était de mon devoir de protester contre une certaine politique qui accaparait des navires dont on avait un besoin pressant pour ravitailler l'Angleterre et qui étaient détournés pour ravitailler Mourmansk. Mes protestations furent ignorées car la bataille pour sauver le Communisme International avait commencé (n.d.a.). - 227 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER La police se chargea de ces arrestations de masse, sur les dires de Herbert Morrison qui, en tant que Ministre d'État, «avait des raisons fondées de croire que ces personnes avaient récemment participé à des actions préjudiciables à la sécurité publique, à la défense du royaume, à la préparation ou à l'instigation de tels actes, et qu'en consé- quence, il était nécessaire d'exercer un certain contrôle sur tous leurs actes». Le Capitaine Ramsay, l'Amiral Sir Barry Domvile, leurs femmes et leurs amis ainsi que des centaines d'autres citoyens se retrouvèrent incarcérés à la prison de Brixton. Quelques-uns d'entre eux y restèrent jusqu'en Septembre 1944 [217] . Ils furent traités comme des criminels et bien pire que les prisonniers en détention préventive. Juste avant ces agissements scandaleux ordonnés par les Banquiers Internationaux, la «Presse Contrôlée» par les Rois de l'Argent avait mené une campagne de propagande quasiment hystérique, affirmant que l'Allemagne disposait en Grande-Bretagne d'une gème Colonne, forte et bien organisée, prête à aider les troupes d'invasion allemandes lorsqu'elles débarqueraient sur le sol anglais. Une enquête ultérieure a prouvé que les très compétents Services de Renseignements Britanniques n'ont jamais produit «ni à l'époque, ni depuis, la moindre preuve que les personnes arrêtées aient été impliquées dans une conspiration». En revanche, de nombreuses preuves établissent que le gouvernement britannique formé par Churchill avait reçu l'ordre d'entreprendre cette action injuste : toutes ces éminentes personnalités britanniques avaient osé déclarer que la «Juiverie Internatio- nale avait fomenté la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne». Avant de procéder aux arrestations massives, la police avait arrêté M me Nichol- son, épouse de l'Amiral Nicholson, autre Grand Officier de la Marine Britannique, à la suite d'une campagne de «calomnies». M me Nicholson avait déclaré en public que le Complot qui avait entraîné la Grande-Bretagne dans la guerre contre l'Allemagne était l'œuvre des Banquiers Juifs Internationaux. On n'avait «retenu» en fait que quatre chefs d'accusation contre M me Nicholson qui fut jugée par une cour et un jury et acquittée sur toute la ligne. Or, ce jugement ne convenait pas du tout à ceux qui avaient l'inten- tion de persécuter les ennemis des Banquiers Internationaux de Grande-Bretagne, de France, et d'Amérique, ces esclavagistes qui dirigeaient les affaires de la nation pour qu'elles débouchent sur une nouvelle Guerre Universelle. On fit alors usage de l'antique ordonnance 18-B pour neutraliser ces voix discordantes. La Drôle de Guerre devint une Guerre de Combats ; les Empires Britannique et Allemand s'affaiblirent et ceux qui avaient déclenché la guerre consolidèrent leurs positions. Les Illuminati pouvaient être satisfaits de leur œuvre... Bien qu'on ait disculpé M me Nicholson de tout crime et de toute responsabilité dans les chefs d'accusation retenus contre elle, cette dame figura parmi les personnes arrê- tées et emprisonnées en Mai 1940 selon l'Ordonnance 18-B. 217 — M. Herbert Morrison se rendit au Canada en Novembre 1954 et fit un grand discours lors d'un «meeting» qui eut lieu à Toronto en vue de réunir des fonds pour soutenir le «Sio- nisme Politique». L'auteur sait de source sûre que le gouvernement des États-Unis entérina l'arrestation et la détention de Tyler Kent par les autorités britanniques qui agirent au mépris de tous les principes reconnus quant à l'administration du personnel attaché aux Ambassades dans les pays étrangers. Cette question a de nouveau été remise à l'ordre du jour aux États- Unis en 1954, mais ne semble pas avoir abouti. - 228 - LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE ECLATE Le Capitaine Ramsay raconte tous les événements qui conduisirent à son arresta- tion et à son emprisonnement dans son livre « The Nameless War» (La Guerre Sans Nom). L'Amiral Sir Barry Domvile relate son expérience personnelle de ces événements dans le sien : «From Admirai to Cabin Boy» (Du rang d'Amiral à celui de Mousse). Quiconque souhaite encore vivre libre devrait avoir lu ces deux ouvrages [218] . M. Neville Chamberlain mourut en 1940. Il s'était épuisé corps et âme à combattre les «Puissances Secrètes» qui gouvernent dans les coulisses. M. William Pitt était mort de la même façon. Mais ceux qui nagent dans les eaux de l'Illuminisme, et font ce qu'on leur dit de faire, vivent généralement jusqu'à un âge bien avancé. Ils sont comblés des honneurs de cette terre et des richesses du monde. Mais une chose est certaine : ils ne peuvent emporter avec eux la richesse et les honneurs lorsqu'ils meurent. Et après la mort vient le Jugement !... 218 — Tandis que je révisais l'édition d'octobre 1954 du présent livre, je reçus une lettre de l'éditeur anglais qui avait osé publier le livre de l'Amiral Domvile. La lettre disait entre autres : «Les «Puissances Maléfiques» sur lesquelles vous êtes si bien informé m'ont rendu la vie si dif- ficile que j'ai été «obligé» de me retirer des affaires après plus de 50 années d'activité» (n.d.a.). - 229 - CHAPITRE XVIII LES DANGERS ACTUELS Celui qui connaît et a étudié l'Histoire peut prédire les orientations futures des gouvernements avec une certaine assurance. L'Histoire se répète parce que les diri- geants du M.R.M. ne changent pas leurs Plans à Longue Échéance ; ils ne font qu'adap- ter leurs politiques aux situations présentes et ajuster leurs plans afin de retirer le plus d'avantages des progrès de la science moderne. Remémorons-nous les événements qui se sont produits depuis que Lénine a établi, en 1918, une dictature totalitaire en Russie, et nous comprendrons la situation inter- nationale contemporaine. Nous avons prouvé que cette dictature fut mise en place pour procurer aux Internationalistes Occidentaux l'occasion de mettre leurs idées et leurs théories totalitaires en application, premier pas vers une Dictature Universelle. En procédant ainsi, par tâtonnements successifs, ils souhaitaient aplanir toutes sortes de difficultés inattendues. Lorsque Lénine mourut, Staline prit la relève. Il obéit d'abord scrupuleusement aux diktats des Banquiers Internationaux. Il chargea Bêla Kuhn de mettre en pratique leurs idées de collectivisation des fermes en Ukraine. Quand les fermiers refusèrent d'obéir aux ukases, cinq millions d'entre eux furent automatiquement condamnés à mourir de faim pendant qu'on leur arrachait de force leur blé. Ce blé fut vendu à perte sur les marchés du monde afin d'aggraver la dépression que l'on avait créée artificielle- ment. On envoya cinq autres millions de fermiers et de paysans dans des bagnes pour montrer au reste de la population asservie que I'état était souverain et que le chef de I'état était leur dieu. Il fallait obéir à ses ordres. Ce n'est que lorsque Staline commença à éliminer un grand nombre de dirigeants Communistes Juifs, sans aucun doute Marxistes, que Trotsky et d'autres dirigeants révolutionnaires eurent la certitude qu'il s'était séparé des Illuminati et concevait des ambitions impérialistes. Le comportement du dictateur Soviétique lors de la Révolution Espagnole troubla encore plus les Internationalistes Occidentaux, surtout lorsque Serges et Maurin prouvèrent que Staline utilisait le Communisme International pour favoriser ses propres plans secrets et ses visées impérialistes. Lorsque Franco eut gagné la Guerre Civile, le comportement de Staline fut très difficile à comprendre. Des dirigeants révolutionnaires du Canada et d'Amérique ne purent accepter les changements draconiens décidés par le Parti, très différents de ce - 231 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qu'on leur avait enseigné dans les écoles d'endoctrinement marxiste. Quand Staline signa le pacte de non-agression avec Hitler (23 août 1939), les Empires Britannique et Allemand avaient été déjà précipités dans la logique du déclenchement de la Deu- xième Guerre Mondiale (1 IX 1939) : il donna ainsi l'impression de faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider Hitler à dévaster l'Europe Occidentale et à détruire la puissance des Banquiers Internationaux. Ceux-ci jugèrent alors la situation critique, et décidèrent qu'il valait mieux pour eux d'essayer de persuader Staline d'abandonner ses visées impérialistes : il fallait che- miner ensemble dans un esprit de coexistence pacifique. Ils devaient convaincre Sta- line qu'il pouvait parfaitement diriger le monde oriental par le communisme pendant qu'ils dirigeraient le monde occidental avec un Super-Gouvernement. Staline exigea des preuves de leur sincérité. Ce fut le commencement de ce qu'on appelle mainte- nant la théorie de la coexistence pacifique. Mais la coexistence pacifique entre deux groupes internationalistes est impossible, comme celle qui pourrait exister entre des peuples qui croient en Dieu et d'autres qui croient au diable. Le remplacement de Chamberlain au poste de Premier ministre fut décidé par des communications secrètes entre Churchill et Roosevelt, que Tyler Kent révéla au capitaine Ramsay. Churchill devait exercer ces fonctions et faire évoluer la «Drôle de Guerre» en une Guerre de Combats. Ils considérèrent que cette action convaincrait Staline de la sincérité de leurs intentions. L'Histoire révèle que l'on évinça M. Chamberlain du poste de Premier ministre en Mai 1940, comme le fut Asquith en 1915. Churchill occupa les fonctions de Premier ministre le 11 Mai 1940 et donna l'ordre à la R.A.E de commencer le bombardement des villes allemandes la nuit même du 11 Mai ! M. J.-M. Spaight (C.B. ; C.B.E.) était le principal secrétaire adjoint au Ministère de l'Air à cette époque. Après la guerre, il publia un livre intitulé : «Le Bombardement Justifié». Dans cet ouvrage, il prend fait et cause pour la politique de Churchill, de bombarder les villes allemandes, au motif qu'on avait agi ainsi pour «sauver la Civilisation». L'auteur reconnaît toutefois que l'ordre de Churchill avait été une violation de l'accord passé entre la Grande-Bretagne et la France, le 2 Septembre 1939. Ce jour-là, le Premier ministre de Grande-Bretagne et le Président de la République Française s'étaient entendus pour déclarer la guerre à l'Allemagne à cause de l'invasion de la Pologne par Hitler. Ils se mirent d'accord pour ne pas bombarder les villes allemandes et faire souffrir le peuple allemand pour les manquements d'un seul homme. Les dirigeants des deux gouvernements acceptèrent solennellement de limiter le bombardement aux objectifs strictement militaires, au sens le plus étroit du mot. Depuis la guerre, il a été prouvé que la véritable raison pour laquelle Churchill fit bombarder les villes allemandes en violation de l'accord, était que les Banquiers Internationaux d'Occident souhaitaient donner à Staline une garantie certaine de leur sincérité et de leur désir de mettre à exécution leur politique de coexistence pacifique entre le Communisme Oriental et l'Illuminisme Occidental. Le bombardement de l'Allemagne amena des représailles immédiates et le peuple de Grande-Bretagne fut soumis à une épreuve telle qu'il n'en avait jamais connu depuis l'aube de la Création». - 232 - LES DANGERS ACTUELS Le citoyen moyen n'a généralement aucune idée des bas-fonds sordides dans les- quels peuvent tomber ceux qui sont impliqués dans l'intrigue internationale. Nous prouverons que les Illuminati n'avaient pas l'intention de tenir leur parole vis-à-vis de Staline et que Staline n'avait pas l'intention de tenir sa parole vis-à-vis d'eux. Nous prouverons également que les Seigneurs de Guerre Nazis essayaient dans les faits de tromper Churchill et de lui faire croire qu'ils n'avaient pas de plans secrets d'écrase- ment du Communisme International et du Capitalisme International, de domination du monde par la conquête militaire. Au printemps de 1941, les Seigneurs de la Guerre Nazis ordonnèrent à Rudolf Hess, à l'insu de leur chef, de s'envoler pour la Grande-Bretagne et d'expliquer à Chur- chill que s'il acceptait de mettre fin à la guerre contre l'Allemagne, ils s'engageaient à se débarrasser de Hitler et à détruire ensuite Staline et le Communisme International. Après avoir consulté Roosevelt, Churchill refusa l'offre de Hess. Ils tentèrent alors de persuader les Internationalistes Occidentaux de la sincérité de leurs intentions en décidant l'exécution de Hitler. Le complot échoua et Hitler eut la vie sauve. Cette action n'ayant pu faire changer les vues de ceux qui dirigeaient secrè- tement Churchill et Roosevelt, les Nazis décidèrent qu'ils devaient d'abord attaquer la Russie et infliger une défaite à Staline, et ensuite diriger leurs forces contre la Grande- Bretagne et les Amériques. Ils lancèrent leur attaque contre la Russie le 22 Juin 1941. Aussitôt, Churchill et Roosevelt annoncèrent publiquement qu'ils engageaient leurs gouvernements respectifs à soutenir Staline selon leurs possibilités et leurs ressources. Churchill, toujours théâtral, déclara qu'il serrerait la main au diable lui-même s'il pro- mettait de l'aider à détruire le Fascisme Allemand. Il qualifia Hitler d'« avorton mons- trueux, menteur et trompeur». Cependant Churchill aurait déjà dû savoir qu'Hitler, avec toutes ses fautes, n'était pas un Internationaliste. Cette décision fut calculée de façon à ce que Staline n'eût plus de doutes sur l'honnêteté des intentions des Internationalistes Occidentaux, à savoir une division du monde en deux moitiés, ordonnancée selon les principes de la coexistence paci- fique. Roosevelt et Churchill commencèrent alors à fournir à Staline tout ce qu'il dési- rait. Ils empruntèrent des sommes astronomiques aux Banquiers Internationaux et leur payèrent des intérêts sur les emprunts. Puis ils ajoutèrent le principal et l'intérêt aux Dettes Nationales de leurs deux pays pour que les contribuables les paient et se lancèrent dans la guerre fomentée par les Illuminati, pendant que les Banquiers se réunissaient en coulisses et gagnaient des centaines de millions de dollars sur le dos du monde entier. Le sang et l'argent des peuples, répandus avec une extraordinaire générosité pavèrent le chemin des réunions qu'organisèrent par la suite «les trois grands» à Téhéran, Yalta et Potsdam. Staline joua un jeu très subtil à Téhéran. Il fit savoir clairement qu'il suspectait encore les Internationalistes Occidentaux de lui mentir et de ne pas être sincères. Il joua le personnage très difficile à convaincre, ne voulant se ranger à leurs côtés. Il eut des exigences exorbitantes, demanda des concessions déraisonnables et insinua qu'en agissant ainsi, il ne faisait que tester la sincérité d'hommes qu'il ne connaissait que trop bien, de longue date... c'étaient les directeurs de la Conspiration Internationale. On avait donné les instructions qu'il fallait à Roosevelt ; il accorda à Staline tout ce qu'il demandait. Churchill dut suivre ou bien perdre le soutien financier des prêteurs d'argent internationaux et l'aide militaire des États-Unis. - 233 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Vint ensuite Yalta. Staline changea d'attitude. Il prétendit qu'il avait été séduit et se comporta en hôte parfait. Churchill prétendit Roosevelt furent régalés en dîners et en vins. Staline dissout le Kominterm. C'était le Corps Exécutif qui avait machiné et programmé les révolutions dans chaque pays. Staline, Roosevelt et Churchill burent à la damnation des Allemands et Roosevelt donna l'assurance à Staline que lorsqu'ils en auraient fini avec eux, il resterait si peu d'Allemands qu'ils ne gêneraient plus per- sonne. On signala à ce propos qu'il aurait recommandé le massacre de 50.000 Officiers Allemands sans procès. La presse contrôlée n'a jamais cessé de rabâcher la Politique Nazie de génocide des Juifs mais elle a singulièrement observé le silence au sujet de la politique de génocide que recommandait Roosevelt vis-à-vis des Allemands. En échange de la dissolution du Kominterm, Roosevelt accorda encore plus de conces- sions à Staline. Six cents millions d'êtres humains à l'Est de Berlin furent livrés à l'escla- vage communiste. Churchill se plia à tout ce que décidèrent Roosevelt et Staline. L'Histoire prouvera qu'à la Conférence de Yalta, Staline et Roosevelt eurent plusieurs réunions secrètes en l'absence de Churchill. On l'avait régalé de telle façon qu'il ne lui était plus possible de garder ses sens éveillés. Roosevelt prétendait être l'ami de Churchill, mais de l'avis de son propre fils, son comportement, ses déclarations et sa politique indiquaient que secrètement, il le méprisait. Seul Churchill pouvait expliquer pourquoi il dut siéger et écouter les suggestions de Roosevelt visant à donner Hong-Kong à la Chine Communiste pour «acheter» Mao-Tsé-Toung. Il fallait qu'il se range aux côtés des Internationalistes Occidentaux. Comment Churchill pouvait-il professer publiquement une telle amitié pour Roose- velt alors que celui-ci répétait constamment que la dissolution du Commonwealth britannique était nécessaire au bien-être futur de l'Humanité ? Même Hitler pensait exactement le contraire ! Mais Staline n'était point idiot. Il avait été tant de fois en relation avec les agents des Banquiers Internationaux qu'il pouvait lire leurs pensées les plus secrètes comme dans un livre. Il savait mieux que quiconque qu'ils avaient utilisé le Communisme pour répandre leurs idées totalitaires, si bien qu'il les prit à leur propre jeu. Pendant les dernières phases de la guerre, il obligea les Armées Alliées à attendre que les siennes occupent Berlin. Nos déclarations sont confirmées par l'existence d'une note secrète adressée par Staline aux Officiers Généraux des Armées Soviétiques, expliquant sa politique. La note est datée du 16 Février 1943, et stipule que «les gouvernements bourgeois des démocraties Occidentales, avec lesquels nous avons conclu une alliance pourraient croire que nous considérons comme notre tâche unique le fait d'expulser les Fascistes de notre pays. Nous, Bolcheviks, et avec nous les Bolcheviks du monde entier, savons que notre véritable tâche ne commencera qu'après la fin de la deuxième phase de la guerre. Ce sera la troisième et dernière phase qui sera pour nous la plus décisive... la phase de la destruction du capitalisme mondial. Notre but unique est et demeure la Révolution Mondiale, la Dictature du Prolétariat. Nous avons conclu des alliances parce que c'était nécessaire pour arriver à la troisième phase, mais nos chemins se sépareront là où nous trouverons nos alliés actuels, dans l'accomplissement de notre but final.» - 234- LES DANGERS ACTUELS Staline ne se montra pas sous son véritable jour jusqu'à ce qu'il ait investi Berlin et occupé l'Allemagne de l'Est. Il rompit alors les promesses qu'il avait faites. Ce tournant des événements fut soigneusement caché à la presse parce que ni Roosevelt ni Chur- chill ne souhaitaient que le public sache comment Staline, le cambrioleur de banque, le criminel, le faussaire international «les avait roulés dans la farine». Les Internationalistes Occidentaux durent prendre patience. Ils réalisèrent que si Staline et Mao-Tsé-Toung unissaient leurs forces, les hordes Communistes pourraient déferler sur l'Occident comme une nuée de sauterelles. Ils partirent du raisonnement que Staline vieillissait. Ils savaient qu'il n'en avait plus pour longtemps à vivre. Il va- lait mieux chercher à l'amadouer plutôt que de le voir vendre la mèche et dévoiler la Conspiration Diabolique dans son entier. Les Capitalistes Occidentaux prirent au sérieux le défi qualifié de Staline, mais ils avaient un atout dans leurs manches. Avant de jouer cette carte ils donnèrent comme instruction à Roosevelt de faire un effort supplémentaire pour ramener Staline dans le droit chemin. Roosevelt offrit d'accorder à Staline tout ce qu'il exigeait en Extrême- Orient si seulement il voulait bien se ranger aux côtés des Capitalistes Occidentaux. La presse contrôlée déclara à de nombreuses reprises que Roosevelt avait accordé à Staline toutes ces concessions en Extrême-Orient parce que ses conseillers militaires lui avaient dit qu'il faudrait au moins deux bonnes années de combats acharnés après l'effondrement de l'Allemagne pour mettre le Japon à genoux. Ce mensonge était si évident qu'il ne fut même pas nécessaire au général MacArthur de le rapporter à Roo- sevelt. Les généraux américains savaient que le Japon avait essayé de négocier la paix bien avant les concessions de Roosevelt à Staline. Une fois de plus, Staline rafla tout ce qu'il pouvait accaparer en Mandchourie. De nouveau il renonça à ses promesses et renouvela son attitude de défi. Cette fois, les puissances cachées derrière l'administration de la Maison-Blanche furent vraiment en colère. Elles durent faire des suggestions de quelque nature diabolique pour que même Roosevelt en soit bouleversé, en tombe malade et meure dans la maison de Bernard Baruch. Les Conseillers du gouvernement des États-Unis décidèrent alors de jouer leur atout... la Bombe Atomique. Les Bombes Atomiques furent larguées sur Hiroshima et Nagasaki pour montrer à Staline ce qu'il y avait en réserve pour la Russie s'il ne se rangeait pas... L'Amérique possédait des bombes atomiques mais on avait bien gardé le secret. «Le Japon était déjà battu lorsqu'elles furent larguées. La Capitu- lation n'était qu'une question de jours». On sacrifia plus de cent mille êtres humains au Japon et on en blessa le double pour démontrer à Staline que les États-Unis avaient effectivement des bombes atomiques. Or, nous avons vu que Churchill avait ordonné le bombardement sans restriction de l'Allemagne pour essayer de duper Staline en lui faisant croire que les Capitalistes Internationaux voulaient être ses amis. Les États- Unis lancèrent des bombes atomiques sur le Japon pour l'avertir qu'il valait mieux se ranger à leurs côtés et de faire comme on le lui dirait, sinon... Molotov fut le seul homme à pouvoir juger ce qui se passait dans le cerveau de Sta- line. Dans la période d'après-guerre, il fut Ministre des Affaires Etrangères de l'Union Soviétique et représenta le Kremlin aux Nations Unies pendant de nombreuses années. Il avait épousé la fille de Sam Karp, de Bridgeport dans le Connecticut, et était deve- nu ainsi le lien principal entre le Kremlin et les Financiers Internationaux du Monde Occidental. Nous savons de bonne source que lorsque Staline le retira des Nations - 235 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Unies, sa femme fut envoyée aussitôt en exil en Sibérie. Ces seuls faits indiquent bien que Staline avait rompu avec les Capitalistes Occidentaux qui l'avaient aidé à prendre le pouvoir en Russie. Tito rompit avec Staline à la fin de la guerre, et c'est là une preuve supplémentaire démontrant que Staline avait l'intention de poursuivre son programme impérialiste. Tito avait toujours été obséquieux vis-à-vis des Financiers Occidentaux qui lui avaient avancé l'argent dont il avait besoin pour s'établir comme il le fit en Europe Centrale. Le fils de Churchill risqua sa vie plus d'une fois pendant la Deuxième Guerre Mondiale, en effectuant des parachutages sur les territoires de Tito et pour conférer avec lui de la part des Puissances Occidentales. Finalement, Staline mourut, ou l'on s'en débarrassa. Il quitta ce monde les lèvres scellées comme n'importe quel gangster. Les agents des Internationalistes Occiden- taux établis à Moscou agirent dès que Staline fut mort. Béria et d'autres lieutenants de confiance de Staline furent supprimés et son fils disparut sans laisser de trace. Or, il ne fallait pas que le changement en Russie soit trop évident. On s'arrangea donc pour que Malenkov prenne la suite, temporairement, après la mort de Staline. On lui donna l'ordre de décrier le Grand Staline et pour la première fois, il le «dégon- fla» aux yeux du peuple. Puis il changea de tactique. Il renoua des relations amicales avec le dictateur chinois ; il commença à se faire des amis parmi le peuple russe et favorisa le développement d'un esprit de fierté nationale. En agissant de la sorte, il fixait son propre destin. Les Internationalistes Occidentaux contre-attaquèrent en demandant le réarme- ment immédiat de l'Allemagne de l'Ouest. La France était la pierre d'achoppement. On plaça donc Mendès-France au pouvoir assez à l'avance pour que la France ratifie l'accord sur le Réarmement Allemand. Une fois l'accord ratifié, Mendès-France fut mis de côté comme l'avaient été beaucoup d'autres avant lui. La situation en Extrême-Orient avait été délibérément embrouillée. Toutefois, elle n'est pas difficile à expliquer. Les Internationalistes Occidentaux avaient des amis en Chine, comme ils en avaient en Russie, mais Mao-Tsé-Toung n'était pas de leurs amis. Mao et Staline avaient des conceptions très semblables sur les Internationalistes Occi- dentaux. Or, les groupes à visées totalitaires Occidentaux et Orientaux avaient une chose en commun... Ils souhaitaient se débarrasser de Tchang-Kai-Tchek. Les Capitalistes Occidentaux lancèrent une campagne de propagande contre Tchang-Kai-Tchek dès que la guerre japonaise prit fin. Cette action visait deux choses. Ils voulaient prouver à Mao-Tsé-Toung que la coexistence avec eux était possible et, parallèlement, souhaitaient éliminer le dirigeant nationaliste. La «presse» accusa le gouvernement nationaliste d'être corrompu, les généraux nationalistes d'être relâchés et de ne pas maintenir la discipline dans leur armée, les troupes nationalistes de com- mettre des pillages et des viols. Nous devons reconnaître dans une certaine mesure que de nombreuses accusations retenues contre les nationalistes étaient vraies. De nombreuses personnalités du Gouvernement nationaliste chinois étaient cor- rompues — on le prouva — et la Grande-Bretagne en profita pour justifier sa poli- tique de reconnaissance du régime communiste. Certains conseillers des États-Unis utilisèrent également la situation et conseillèrent à l'Amérique de retirer son aide à Tchang-Kai-Tchek. Mais voilà ce que l'on n'a pas dit au grand public : après que les - 236 - LES DANGERS ACTUELS communistes aient pris en main la Chine, on prouva que la plupart des personnalités importantes qui avaient jeté le discrédit sur Tchang-Kai-Tchek et son gouvernement nationaliste faisaient partie de Cellules Communistes infiltrées dans ce gouvernement dans le but de le «démolir de l'intérieur». Ceci est justifiée par le fait que de nom- breuses personnalités du gouvernement nationaliste accusées de corruption furent réintégrées sous le régime communiste et obtinrent des situations de faveur et des promotions accélérées. L'abbé Leslie Millin, de Toronto, qui fut missionnaire en Chine à cette époque, confirma l'exactitude de ces affirmations. La façon dont se déroulèrent les affaires internationales après 1946 indiquerait que Staline ne possédait pas l'arme atomique au moment de sa mort. S'il l'avait eue, nul doute qu'il aurait rayé de la carte les principales villes du Canada et des États-Unis. Churchill avait servi le dessein des Communistes et celui des Banquiers Interna- tionaux. Il prenait de l'âge et devenait quelque peu gênant. Il devait être relégué lui aussi sur une voie de garage. Mais Churchill avait été présenté par la propagande des Capitalistes Occidentaux comme un grand homme. Il était un héros national et on ne pouvait pas s'en débarrasser aussi facilement par une campagne d'Infamies» ; on ne pouvait pas l'évincer de son poste en le ridiculisant. Avec une rare habileté, les Inter- nationalistes Occidentaux dissimulèrent leurs intentions en ordonnant à la presse de lui rendre le plus grand hommage qu'un homme ait jamais reçu. Pour son quatre-ving- tième anniversaire, ils le couvrirent de présents et d'honneurs, persuadant la grande majorité des gens que Churchill n'avait pas d'ennemi en ce monde. Les événements montrent que les dictateurs communistes et les Internationa- listes Occidentaux reconnaissaient tous deux que Churchill pouvait être un obstacle à l'avancement de leurs plans. Les dictateurs communistes décidèrent d'utiliser Aneurin Bevan pour lui mettre des bâtons dans les roues et le firent savoir en 1954 aux com- munistes du monde entier lors d'un banquet donné par le dictateur chinois Mao-Tsé- Toung à l'occasion d'une visite en Chine de Attlee et Bevan. Toute la presse internatio- nale publia des photographies de cet événement. La probabilité qu'une personne — sauf si elle est chinoise et communiste — com- prenne la signification de ces photos est de l'ordre de 1 sur un million. On y voit Attlee assis à la table principale, à la place d'honneur, et Bevan placé au fond, proche de la porte. L'impression générale inclinerait à penser qu'Attlee était l'invité de marque et que Bevan n'avait que peu d'importance aux yeux des régimes communistes chinois et soviétique. Voilà comment on trompa le public : en Chine, l'usage veut que l'on fasse asseoir l'invité de marque près de la porte... Après avoir passé en revue les événements, il est tout à fait raisonnable de prédire que dans un proche avenir les choses se dérouleront de la manière suivante : Première étape : Avec ou sans son consentement, les communistes utiliseront Aneurin Bevan pour faire déguerpir Churchill en attaquant sa politique étrangère à la Chambre des Communes. Deuxième étape : Les Internationalistes utiliseront les mêmes attaques de Bevan contre Churchill comme levier pour l'exclure (Bevan) du Parti Travailliste britan- nique et du Parlement. Ils se débarrasseront en même temps de Churchill en jetant le doute dans l'esprit du peuple quant à ses capacités de conduire des négociations secrètes de haut niveau. Churchill a en effet dépassé les quatre-vingts ans. Il est - 237 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER même possible que les Internationalistes Occidentaux soulèvent quelque «lièvre» masqué par le rideau de la diplomatie secrète pour justifier le choix des personnes qui vont mener l'attaque. En procédant de cette façon, la menace serait implicite et signifierait que s'il ne se retirait pas gracieusement, ils feraient connaître «tout» ce qui s'était passé dans les coulisses de Téhéran, Yalta, Potsdam... Troisième étape : On peut raisonnablement avancer que Churchill se retirera dès qu'on fera pression sur lui et que Bevan «ne se retirera pas». Les chances sont de cent contre une qu'Attlee et Deakin se retirent ou qu'on les remplace au Parti Travailliste et que Bevan dirige le Parti contre Sir Anthony Eden lorsqu'il décidera d'attaquer une élection générale après l'avoir arrachée à Churchill 12191 . Quatrième étape : Le fait que le fils de Roosevelt ait donné un compte-rendu de la façon dont Churchill dut se ranger aux côtés de son père, dut faire ce qu'on lui disait, et dut même professer publiquement son amitié au président des États-Unis après que celui-ci lui ait dit de façon si grossière qu'il considérait comme nécessaire la dissolution du Commonwealth, tout cela constitue une indication précise sur la forme que prendra l'attaque des Internationalistes Occidentaux pour déboulonner ce que tant de personnes appellent «Le Grand Vieil Homme de la Politique Britannique». Il faut surtout se rappeler de ceci : les Internationalistes Nazis ont, pour différentes raisons, été éliminés de la partie. Seules demeurent dei familles totalitaires : les dicta- teurs communistes de la Russie et de Chine, et les Capitalistes Occidentaux ou Inter- nationalistes. Aussi longtemps que les deux groupes seront satisfaits de vivre selon la coexistence pacifique — le monde divisé pratiquement en deux — il y aura une paix incommode. Mais si les dirigeants de l'un des deux part) décident de considérer la coexistence comme une structure trop fragile pour supporter leur Nouvel Ordre respectif, il y aura la guerre. La Troisième Guerre Mondiale commencera sans avertissement préliminaire si ce sont les dictateurs communistes Orientaux qui la déclenchent. On provoquera une grève générale internationale dans tous les pays capitalistes. Cette action sera calculée de façon à engendrer la paralysie à laquelle nous avons fait référence précédemment. Les avions communistes bombarderont tous les centres industriels pour réduire à néant le potentiel militaire des États-Unis et du Canada et tuer le plus possible de population afin d'amener rapidement la capitulation et l'asservissement 12201 . La Grande-Bretagne sera probablement gratifiée du même traitement. Des Gaz détruisant le système ner- veux 12211 pourraient être utilisés dans les zones industrielles que l'ennemi ne souhaite pas détruire. Les Forces Soviétiques occuperont les zones minières d'un bout à l'autre du Canada Septentrional. Les zones occupées seront utilisées comme bases d'opéra- tions pour les objectifs situés vers le Sud. La grève générale internationale immobilise- ra les navires dans les ports du monde et rendra impossible les ravitaillements destinés à la Grande-Bretagne. Un blocus des îles Britanniques par les sous-marins Soviétiques empêchera toutes les fuites. Le peuple de Grande-Bretagne sera condamné à mourir 219 — Nous avions écrit cela avant Mars 1955 (n.d.a.). 220 — A l'époque, cette perspective était la plus probable (n.d.l.r). 221 — La bombe à neutrons n'existait pas à l'époque où ce livre fut écrit et publié (n.d.t.) - 238 - LES DANGERS ACTUELS de faim s'il ne se soumet pas dans les quatre semailles de l'ouverture des hostilités. Les membres de l'« Underground» communiste de toutes les villes du inonde occidental évacueront les zones visées juste avant les attaques. Les armées de l'« Underground» reviendront et investiront les zones dévastées dès que le signal de «Fin d'Alerte» aura été donné. La Cinquième Colonne Communiste capturera et liquidera toutes les per- sonnes dont les noms figurent sur la liste noire' 2221 . On se débarrassera ainsi des Inter- nationalistes Occidentaux en moins de temps qu'il n'en a fallu pour qu'ils se débar- rassent de leurs adversaires Nazis lors des Procès de Nuremberg. A l'inverse, si les Internationalistes Occidentaux en arrivent à croire que les dicta- teurs communistes sont sur le point de les attaquer, ils entraîneront les démocraties occidentales dans une autre Guerre Mondiale afin de pouvoir infliger le premier choc. Le prélude de leur attaque sera de faire prendre conscience à la population des dangers du Communisme International. On fera valoir ce danger à la démocratie chrétienne. Les Matérialistes -Athées qui ont asservi économiquement le monde occidental en appelleront à une Croisade Chrétienne. Ils justifieront leurs attaques atomiques sur la Russie et la Chine comme Churchill justifia son attaque sur l'ilemagne. Ils déclareront que c'était nécessaire pour sauver notre civilisation. Mais ne nous laissons pas duper. Quelle que soit la façon dont on présentera l'affaire à la population, il n'en demeurera pas moins que l'on permettra la Troisième Guerre Mondiale pour décider qui du Com- munisme Oriental ou des Capitalistes Occidentaux continuera à faire la loi sur le plan mondial. Si l'on permet le déclenchement de la Troisième Guerre Mondiale, la dévastation sera si considérable que les Internationalistes en arriveront à prétendre que seul un Gouvernement Mondial soutenu par une force de police internationale permettra de résoudre les différents problèmes nationaux et internationaux, rendant impossible de nouvelles guerres. Cet argument paraîtra logique à de nombreuses personnes qui oublient toutefois que les dirigeants communistes Orientaux et les dirigeants capita- listes Occidentaux ont l'intention de mettre à exécution en dernier lieu leurs idées de Dictature Athée-Totalitaire [223] . 222 — «Trafic et commerce illégal» : Les 5 ème Colonnes subversives et les «Undergrounds» sont organisés, dissimulés et subsistent sous les grandes villes. D'autre part, aucun effort révo- lutionnaire ne peut réussir sans la parfaite coopération d'une Sème Colonne, ou «organisation souterraine», parfaitement organisée, entraînée, équipée et disciplinée ; il est donc nécessaire que l'opinion publique le sache. Il faut que les «underworlds» (=la pègre) soient nettoyés et non pas simplement visités et dispersés. La politique de simple dispersion ou de descentes dans cet «underworld» n'a abouti qu'à la création de centaines de foyers d'iniquité là où il n'en existait qu'un seul auparavant (n.d.a.). 223 — Les Nations Unies (O.N.U.) sont le Cheval de Troie de la Conspiration Internationale et le fer de lance du Mouvement Révolutionnaire Mondial. Alger Hiss, espion Soviétique, re- connu parjure, écrivit la plus grande partie de la Charte des Nations Unies. Le Chef de la Force de Police Mondiale (Secrétaire du Conseil de Sécurité des Nations Unies) a toujours été un Communiste Russe (Arkady S. Sbelov 1946~1949 ; Konstantine Zinchenko 1950~1953 ; Ilya Tchernyshev 1953-1957 ; A. Dobrynine 1957-1960 ; Georgy P. Arkadev 1960-1962 ; Fugeny D. Kiselev 1962-...) Le Directeur Suppléant ayant la responsabilité du Département Educa- tion de l'U.N.E.S.C.O. dans sa totalité (Vladimir Marlmovsky) aussi bien que le Responsable de l'Instruction Secondaire pour l'U.N.E.S.C.O. (M me A. Jegalova) sont des Communistes Russes. Le Président, le Vice-Président et «neuf» luges de la Cour de Justice Mondiale sont - 239 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les personnes qui entendent demeurer libres ne peuvent adopter qu'un seul type d'action. Elles doivent soutenir le Christianisme contre toutes les formes d'athéisme et les politiques de laïcité. Lorsqu'on est dans le doute en ce qui concerne le Bien ou le Mal et que l'on doit impérativement trouver une solution, il faut réciter la première partie de la Prière de Notre Seigneur, lentement, et prendre conscience de la signification de ces mots ad- mirables de sagesse. «Notre Père... Qui Êtes aux deux... Que Votre Nom soit Sanctifié... Que Votre Règne arrive... Que Votre Volonté soit faite... sur la Terre comme aux deux». Il ne faut que quelques minutes pour savoir si la décision que nous devons prendre individuellement ou collectivement est en accord avec la volonté de Dieu ou favorisera les machinations du Démon. des Rouges. Tous ces faits concernant les Nations Unies doivent être portés à la connaissance de la population (n.d.a.). - 240 - Note du Traducteur W.G. CARR nous donne ensuite un certain nombre de recommandations et de conseils pratiques pour la réalisation du règne de Dieu sur la terre. Il nous a toutefois paru inopportun de les inclure en totalité dans le texte français pour plusieurs raisons : L'objectif du livre est la dénonciation du complot, pas autre chose ; l'optimisme et l'œcuménisme affichés par l'auteur sur le retour à un ordre social de tous les chrétiens reflète la mentalité d'une époque qui n'est plus la nôtre : elle est celle d'un canadien an- glophone, œcuméniste, qui a combattu pendant les deux guerres mondiales, a «gagné» ces guerres, pense que la troisième pourra également se gagner de la même façon ; et que la suite ne nécessite qu'un peu de bonne volonté de la part d'hommes compétents ; enfin ses solutions pratiques concernent l'organisation d'une société chrétienne et pas la lutte en elle-même : elles sont de peu d'intérêt pour nos lecteurs français, conscients du destin particulier de notre pays pour l'établissement du règne du Christ, ainsi que l'ont montré le Cardinal Pie, Blanc de Saint-Bonnet, le Marquis de la Franquerie, Mgr Gaume, Mgr Delassus, les abbés Lémann, etc. En 1999, après avoir connu tous les échecs de la chrétienté et commencé à voir notre belle civilisation atteindre un niveau de dégradation jamais atteint, il nous faut d'urgence attendre la justice de Dieu. Nous avons quarante années de retard au moins : humainement la situation est perdue. Apprenons au moins à savoir pour- quoi elle est perdue ; c'est là l'intérêt de l'ouvrage que vous venez de lire, et des autres publications de W.G. CARR. Toutefois, nous n'avons pas l'intention de faire œuvre de «censure» et tenons à la disposition des lecteurs qui le désirent le texte original anglais de la fin de ce dernier chapitre. Laissons notre auteur conclure sur la mise en place d'un ordre social chrétien par quelques mises en garde et conseils pratiques de chrétien sensible et charitable : Une fois de plus, les Saintes Écritures nous conseillent sur la façon de nous compor- ter. L'Epître aux Ephésiens, chapitre VI, versets 10 à 17 nous prévient : «Frères, rendez vous puissants dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l'armure de Dieu afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable. Car notre lutte n'est pas contre la chair et le sang mais contre les Principautés, contre les Pouvoirs, contre le. Souverains de ce monde de ténèbres, contre les Esprits pervers qui son dans les régions célestes». Voilà pourquoi prenez l'armure de Dieu, afin qu'au jour mauvais vous puissiez résister, - 241 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER mettre tout en oeuvre et tenir. Debout donc ! ayant aux reins la vérité pour ceinture, pour vêtement la cuirasse de la justice, et pour chaussures aux pieds la promptitude à annoncer l'Évangile de la paix. Avec tout cela, prenez le bouclier de la «Foi», grâce auquel volts pourrez éteindre tous les traits enflammés du «Mauvais». Recevez aussi le casque du salut et le glaive de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu». Foi — Espérance — Charité N'oublions jamais que la Religion Chrétienne repose sur les vertus directrices de Foi, d'Espérance et de Charité alors que toutes les idéologies athées s'appuient sur le doute, la haine et le désespoir. Le Dieu Tout Puissant nous a donné la possibilité de résoudre petit à petit quelques-uns des nombreux mystères de la nature pour que nous usions sans abuser de ses avantages extraordinaires. Aujourd'hui, nous pouvons faire un bon ou un mauvais usage de l'énergie atomique. Si nous en venons au mauvais usage, les puissances du «mal» extermineront sans aucun doute la moitié de l'huma- nité et blesseront une grande partie des survivants. Mais parmi eux, il y aura toujours des agents des «puissances du mal»... Le Dieu Tout-Puissant a donné au genre humain tout ce dont il a besoin pour vivre, tout ce qui est nécessaire à son confort, à ses plaisirs raisonnables. Il est de notre devoir de veiller à ce que tous les hommes partagent équitablement tous les biens dont il nous a comblés. Les greniers du monde occidental regorgent de biens pendant que les peuples du Sud meurent de faim par millions. Nous devons partager gratuitement et avec générosité avec notre prochain tout ce qui dépasse nos besoins, parce qu'il est certain que nous n'emporterons rien dans l'autre monde. En lisant ce livre, vous vous êtes trouvés face à un défi et votre réponse en vue d'une action, entreprise avec une solide foi en Dieu, déterminera l'avenir de l'humanité et amènera le renversement des forces du «mal» qui machinent la destruction de notre monde. Nous devons nous rappeler que le plus important noyau maléfique instauré par le Démon en ce monde, ne se compose à l'heure actuelle que de trois cents «esprits supérieurs»... - 242 - Appréciations de lecteurs avertis Mgr W.C. MacGrath, de Mamaronack (New York) : «Des Pions sur l'Échiquier» est letude la plus approfondie sur la Conspiration Internationale que j'ai jamais lue. Un tel ouvrage méritait d'être écrit et je prie pour qu'il puisse être lu par des millions de ces infortunés pions, tant que nous avons encore la possibilité de conjurer la catastrophe.» Amiral Sir Barry Domvile (KBE, CB, CMG, RN, Reed) : «Je suis persuadé que vos livres feront beaucoup de bien et obligeront vos lecteurs à se servir de leurs cerveaux paresseux. Vos livres auront une influence certaine dans le combat contre le mal... pourvu qu'on puisse les diffuser.» (L'amiral Domvile fut l'un des plus brillants et plus remarquables combattants de Grande-Bretagne. Il dirigea le Service de Renseignements de la Marine). Rev. Leslie Millin (Missionnaire en Chine) : «Je me suis trouvé au cœur de la Révolution Chinoise mais je n'ai pas compris ce qui se passait, jusqu'à ce que je lise vos livres. Maintenant, les causes qui ont engendré de tels effets sont parfaitement perceptibles. J'utilise parfois vos livres dans mes ser- mons.»
source :
Des pions sur l'échiquier de Wiliam guy Carr
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