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rusty james news
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rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
8 avril 2012

Karol Woityla dit Jean Paul 2 etait un chimiste de l'IG Farben

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"… Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. 2 C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. 5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. 6 Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement. 9 C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. - Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. la citée du vatican est appellée la ville des 7 collines .

PPapa2

jean paul 2 a 19 ans

Jean Paul II: le "bienheureux" fabriquant de Zyklon B chez IG Farben
qui tua des millions de juifs dans les camps d'extermination...
Traduction du texte situé tout en bas :
un emploi antérieur, le Pape Jean-Paul II

Jean-Paul II 1978 - 2005 "Au début des années 1940's, l'IG Farben
Chemical Company employé un vendeur polonais qui a vendu du cyanure
aux nazis d'Auschwitz pour une utilisation dans ce même vendeur a
aussi travaillé comme chimiste dans la fabrication du gaz toxique.. Ce
même gaz de cyanure avec Zyklon B et le malathion a été utilisé pour
exterminer des millions de Juifs et d'autres groupes. Leurs corps ont
ensuite été réduits en cendres dans les fours. Après la guerre, le
vendeur, craignant pour sa vie, a rejoint l'Eglise catholique et a été
ordonné un prêtre en 1946. Un de ses plus proches amis le Dr Wolf
Szmuness, le cerveau derrière le Nov./78 à Oct./79 et March/80 à Oct./
81 expérimentale vaccin contre l'hépatite B essais menée par le Center
for Disease Control à New York, San Francisco et de quatre autres
villes américaines qui délié le fléau du sida sur le peuple américain.
Le vendeur a été ordonné en Pologne `s le plus jeune évêque en 1958.
Après un règne de 30 jours de son prédécesseur a été assassiné et
notre gaz ex-cyanure vendeur a assumé la papauté comme Jean-Paul II. "
-William Cooper, voici un cheval pâle, (Light Technology Publishing,
1991), pp.89-90.

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Le Pape Jean-Paul II: Vendeur Zyklon B
par BUSHBYpopedead4.jpg TONY

Dans son livre: «Voici un cheval pâle, 'ex-agent du renseignement de
la marine américaine William Cooper raconte une histoire associée à la
Société chimique IG Farben.

Dans le début des années 1940, cette société employait un chimiste
polonais et le vendeur qui a vendu le gaz de cyanure, le Zyklon B et
le malathion pour les nazis à l'extermination de groupes de personnes
à Auschwitz.

Après la guerre, le vendeur a rejoint l'église catholique et a été
ordonné prêtre.

En 1958, il devient le plus jeune évêque de Pologne et après la mort
mystérieuse Pape Jean-Paul Ier, l'ex-cyanure de gaz vendeur Karol
Wojtyla a été élu à la papauté comme le Pape Jean-Paul II en Octobre
1978.

En Mars 2000, il a publiquement présenté ses excuses pour ne pas son
effort de guerre, mais de la méchanceté de la religion chrétienne. La
demande de pardon a également demandé de pardonner à l'utilisation de
«la violence au service de la vérité» une referenece souvent fragile
et treoubling à l'Inquisition.

Les excuses lue par le Pape a été le résultat de quatre années de
travail par un groupe de 28 théologiens et les savants et était de
loin l'acte le plus de balayage par un chef de file d'une grande
religion.
Sur quelques occasions ont jamais autorités ecclésiastiques
acknowlegdegd les fautes ou les abus dont ils étaient eux-mêmes
coupables. On craignait que les excuses ont été une erreur de calcul
théologique majeur qui pourrait saper l'autorité de l'affaiblissement
du pape et la question sans réponse posées par les médias
internationaux a été -
«Au nom de qui le pape demande de pardon? (Extrait de "La Crucifixion
de la vérité» par Tony Bushby)
http://www.remnantofgod.org/johnpaul2cyn.htm
Pope John Paul II's past employment

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5 mars 2012

Découverte au temple Aztèque de 23 plaques de pierres précolombiennes

 

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Un total de 23 plaques de pierres précolombiennes datant d'environ 550 ans ont été découvertes par des archéologues devant le Grand Temple de Tenochtitlan au centre-ville de Mexico. Des sculptures illustrant des mythes aztèques comme la naissance du dieu de la guerre Huitzilopochtli y sont reconnaissables.

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Photo de l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire (INAH), montrant l'une des 23 pierres tombales préhispaniques. Des serpents, des captifs, des ornements et des guerriers y sont gravés...


l'INAH a déclaré dans un communiqué que les sculptures sont faites sur des dalles en tezontle (roche volcanique); elles rapportent les origines mythologiques de l'ancienne culture Mexica ( ou Aztèque) à travers des représentations de serpents, de captifs, d'ornements, de guerriers et autres figures.

Ces restes précolombiens ont une grande valeur archéologique, car c'est la première fois que de telles pièces sont trouvées dans les lieux sacrés de Tenochtitlan et qu'elles peuvent être lues, précise l'archéologue Raul Barrera,  "comme un document iconographique racontant certains mythes de cette ancienne civilisation".


La naissance de Huitzilopochtli.

 Le Grand Temple était le centre le plus important de la vie religieuse des Mexicas. Construit dans ce qui est aujourd'hui la grande place de la capitale mexicaine connue sous le nom de Zocalo.

Les sculptures de pierre se concentrent sur les mythes de la naissance de Huitzilopochtli et le début de la guerre sainte.
Elles ont été placées face à ce qui était le centre du culte de Huitzilopochtli, ce qui signifie que, comme le dallage d'andésite rose et les dalles de basalte, elles remontent à la quatrième étape de la construction du Grand Temple (1440-1469).

D'après le mythe de la naissance de Huitzilopochtli, la déesse de la terre et de la fécondité, Coatlicue, a été fécondée par une plume qui entrait dans son ventre alors qu'elle balayait.
Mais sa grossesse a irrité ses 400 enfants, qui, poussés par la déesse Coyolxauhqui, décidèrent d'aller jusqu'à la montagne Coatepec où vivait Coatlicue pour la tuer.

C'est ce qu'ils firent, mais Huitzilopochtli sortit du ventre de sa mère en armes et tua ses frères et sœurs étoiles. Il coupa la tête de sa sœur Coyolxauhqui et la lança dans le ciel, où elle se transforma, donnant la lune.

 
 Vue de quelques unes des pierres sculptées.


L'Archéologue Lorena Vazquez Vallin, pour sa part, rapporte que l'une des autres images gravées sur les dalles de pierre représente un dard avec de la fumée sur les côtés, devant laquelle une pointe de flèche en obsidienne a été trouvé.

Une autre montre un guerrier étoile portant son chimalli (bouclier) dans une main et dans l'autre une arme de tir pour un jeu de fléchettes, la même que celle utilisée par Huitzilopochtli pour la conquête de Coyolxauhqui.

Une dalle de pierre sculptée représente aussi un personnage captif à genoux, les mains attachées derrière le dos. Une larme tombe de ses yeux et il pourrait parler, rapport Vazquez Vallin.



Source: les decouvertes archéologiqes

27 janvier 2012

Des artéfacts Mayas découverts sous une avenue

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Lors de la pose de nouveaux tuyaux et câbles sur l'avenue Burns à San Ignacio, dans l'ouest du Belize, des ouvriers ont trébuché sur une cache d'artéfacts mayas datant de plus de deux mille ans.


 Le site Maya Cahal Pech se trouve non loin au Sud de San Ignacio. D'après le Directeur de l'Archéologie du Belize, le Dr Jaime Awe: "Ce que nous avons ici sont trois bocaux, ou ollas comme on les appelle en espagnol, et, par le style de ceux-ci, par la façon dont ils ont été faits, nous savons qu'ils datent de la fin Préclassique ou entre 300 avant JC à la naissance de Christ, il y a donc plus de 2000 ans. Le type d'artéfact que nous avons trouvé indique un ménage ordinaire, pas d'élite, ni de dirigeants qui eux vivaient plus près du centre de Cahal Pech. 
Un des aspects intéressant à propos des artéfacts découverts est que nous croyons qu'ils sont l'indice de quelques maisons d'anciens Mayas; elles se trouvaient là sur le chemin de Cahal Pech dont elles devaient faire partie. Peut-être, ces habitations ont-elles étaient recouvertes par des crues (de la rivière voisine Macal) et les habitants les ont abandonné pour se déplacer vers les hauteurs."


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Récipient Maya découvert sous l'avenue Burns à San Ignacio, Belize. Image credit Belize Institute of Archaeology.

Source:

18 janvier 2012

Iles de Paques le secret de la foret disparue

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Plusieurs des nombreux mystères concernant l’Île de Pâques ont été résolus, entre autres, celui de la fabrication des monumentales statues qui jalonnent l’Île et en ont fait sa réputation. En effet, il est maintenant clairement démontré qu’un couvert forestier abondant composé de grands arbres recouvrait l’Île par le passé. De cette forêt millénaire, les Pascuans avaient donc tiré le bois pour fabriquer des leviers et des cordages qui étaient absolument indispensable à la mise en place des grandes statues.

Île de Pâques - La forêt disparue
Une énigme, à laquelle on n’avait pu trouver de réponse entièrement satisfaisante, persistait cependant. Comment expliquer la déforestation de l’Île ? Pour certains, cette déforestation, constatée dès l’arrivée des premiers navigateurs occidentaux, serait l’œuvre des insulaires eux-mêmes. Le peuple pascuan serait l’exemple type et abondamment cité de l’incurie et de l’imprévoyance des hommes qui courent aveuglément à leur perte en abusant des ressources limitées dont ils disposent. La déforestation de leur île aurait aussi, par voie de conséquence, provoqué l'effondrement complet de la civilisation pascuane et la quasi-extinction de la population de l’Île. Pour d’autres, cette déforestation serait plutôt due à un incident climatique majeur qui pourrait, à lui seul, expliquer la destruction complète du couvert forestier.

Les Polynésiens, et donc les Pascuans, connaissaient très bien l'importance des arbres, leur mode de vie tout entier était basé sur les ressources offertes par les arbres. De plus, au moyen d’un système de tabous très stricts, ils géraient prudemment leurs ressources de manière à en assurer la préservation à long terme. Il paraît donc peu probable à l’auteur que les Pascuans aient inconsidérément coupé tous les arbres de l’Île à des fins domestiques, ou encore plus insensément, pour fabriquer, transporter et ériger leurs fameux moaï.

Les habitants de l’Île de Pâques rencontrés par les premiers explorateurs, semblaient en santé et vivre sans peine de leurs ressources limitées. Aussi, pour l’auteur ce n’est pas la déforestation de l’Île qui aurait entraîné la quasi-disparition de la population et qui aurait porté le coup de grâce à sa civilisation et à la transmission de ses traditions et de son savoir. Cette déplorable situation serait plutôt la conséquence des maladies apportées par les Occidentaux lors des premiers contacts avec eux et de l’enlèvement d’une grande partie de la population lors du grand raid esclavagiste de 1862.

Les îles du Pacifique et leurs habitants ont depuis toujours régulièrement été affectés par un phénomène naturel sévissant dans cette région du globe, le phénomène El Niño. Des épisodes majeurs d’El Niño semblent d’ailleurs avoir été signalés de longue date dans la tradition orale polynésienne, ces épisodes majeurs entraînant souvent d’importantes perturbations et mettant en péril la survie même des populations humaines.

Plus important encore, des dérèglements climatiques rarissimes appelés méga El Niño, d’une intensité sans commune mesure avec ce qui était connu des habituels El Niño, sévissent aussi dans cette région.

L’Île de Pâques, qui subit régulièrement les perturbations El Niño, n’a certes pas échappé aux bouleversements inhérents aux méga El Niño puisqu’il s’agit d’un phénomène climatique global et qu’elle est située au coeur de la région la plus affectée. Elle en a fort probablement connu plusieurs dans son histoire.

L’auteur ne croit pas non plus qu’un phénomène climatique, même de très grande envergure comme aurait pu l’être un méga El Niño, ait pu, sans autre facteur aggravant, causer à lui seul la déforestation définitive de l’Île. En effet, bien que les méga El Niño ont eu à chaque fois des effets dévastateurs sur l’Île, la nature y a chaque fois repris son cycle normal et la forêt s’y est toujours régénérée avant que l’homme ne s’y installe en permanence. Tel ne fut cependant pas le cas lors du dernier méga El Niño qui a dévasté l’Île. En effet, non seulement les Pascuans étaient de plus en plus nombreux sur l’Île, mais ils y avaient de plus introduit le rat polynésien qui s’y est multiplié. Ce rongeur avait une alimentation variée, mais il consommait les noix de palmier tout autant que l’homme.

À la lumière de découvertes récentes concernant les méga El Niño, l’auteur est persuadé que la déforestation de l’Île serait due à la combinaison de plusieurs facteurs déterminants qui n’étaient jamais apparus simultanément auparavant et qui, survenu isolément, n’auraient pas eu des conséquences aussi dramatiques.

Les facteurs principaux serait la fragilisation et les dommages importants au couvert forestier dus à une perturbation climatique hors du commun, un méga El Niño. À ces facteurs principaux, se serait ajouté des facteurs aggravants : la pression écologique imposée à l’écosystème par une population humaine en expansion qui exploitait des ressources qui se raréfiaient, et aussi par la voracité d’une multitude de petits rongeurs, les rats polynésiens, lesquels consommaient les noix de palmiers tout autant que l’homme, empêchant ainsi la forêt de se régénérer.

À la suite du passage du dernier méga El Niño, la famine fut d’autant plus grave qu’il n’existait pas de solution immédiate pour pallier au manque de ressources. Les sécheresses sévères occasionnées par le phénomène El Niño avaient dû provoquer la perte des récoltes. Le réchauffement des eaux provoqué par le méga El Niño avait aussi fait fuir les poissons côtiers et du même coup, causé le départ de nombreuses colonies d’oiseaux de mer qui se nourrissaient de ces poissons.

Comme les Pascuans étaient bel et bien prisonniers de leur île isolée, ils ne purent se soustraire aux conditions de vie extrêmement difficiles imposées par le passage de ce méga El Niño. Les statuettes Moai Kavakava aux côtes décharnées, sculptées traditionnellement par les Pascuans, sont peut-être l’illustration des pénibles conditions qui ont durement affecté la population de l’Île à cette époque.

Les habitants de l’Île de Pâques, dans un contexte de raréfaction des ressources, ont dû rapidement les épuiser: ils ont abattu les derniers arbres sains et pourchassé les oiseaux terrestres jusqu’à leur complète extermination. La régénération de la forêt et la survie de plusieurs espèces d’oiseaux ont été compromises de façon permanente.

Le roi et les grands prêtres chargés d’assurer l’abondance sur l’Île ont probablement perdu une grande partie de leur prestige et des pouvoirs qu’ils détenaient. Des guerres de clans ont dû éclater, menant au chaos. La production des grandes statues aurait d’ailleurs cessé brusquement à cette période. Par la suite, l’instauration du culte de l’homme-oiseau par les Pascuans aurait mis fin à cette situation chaotique.

L’auteur est convaincu que la présence simultanée de l’homme et d’une multitude de rats polynésiens a empêché l’Île de Pâques de se remettre des conséquences du dernier méga El Niño qui a éprouvé l’Île. Victimes de la famine, les Pascuans se sont vus confrontés à des conditions extrêmes de survie. Ils ont dû épuiser leurs dernières ressources essentielles, même s’ils étaient conscients, qu’à long terme, ils en seraient probablement privés définitivement. Par la suite, pour s’assurer de récoltes capables de les nourrir, ils ont aussi été probablement obligés d’empiéter sur les terres qui auraient pu se reboiser naturellement peu à peu. De plus, non seulement les rats, mais aussi les hommes, pour arriver à subsister, ont consommé les noix de palmiers de plus en plus rares; empêchant ainsi définitivement la régénération de la forêt principalement constituée de grands palmiers.

Les Pascuans ont finalement adapté leur mode de vie aux nouvelles conditions existantes, entre autres, en concentrant leurs efforts sur l’élevage des poulets.

Le peuple polynésien a de tout temps vécu au rythme des El Niño. Ces perturbations climatiques ont d’ailleurs permis aux Polynésiens d’établir de nouvelles colonies sur la plupart des îles habitables du Pacifique; y compris celles vers l’est, alors que la direction habituelle des vents ne leur permettait pas de longs périples dans cette direction. En effet, le phénomène El Niño provoquait un changement de direction des vents qui pouvait s’étendre sur d’assez longues périodes et facilitait exceptionnellement la navigation d’ouest en est. Malheureusement, les bouleversements majeurs engendrés par les El Niño de forte intensité ont aussi apporté leurs lots de calamités, menaçant la survie des insulaires sur certaines îles par des famines et autres genres de catastrophes qui pouvaient devenir des sources de conflits majeurs et de mortalité.

L’Île de Pâques ne semble donc pas être l’exemple type, à ne pas répéter, de l’incurie des hommes qui abusent inconsidérément de la nature et dilapident massivement des ressources naturelles limitées. À cause de son l’isolement extrême, lorsqu’un dérèglement climatique de très forte intensité a sévi sur l’Île, il s’y est produit une situation hors de l’ordinaire pour l’homme face aux problèmes de son environnement. Cependant, en dépit de conditions extrêmement difficiles dues au passage d’un méga El Niño, les Pascuans ont survécu en adaptant leur mode de vie aux nouvelles conditions d'un environnement moins hospitalier car dépourvu de forêt. La disparition du couvert forestier les a privés d’éléments importants de leur mode de vie traditionnel et a en même temps, limité ou fait disparaître d’autres ressources dont ils disposaient. Ils ont cependant réussi à s'adapter aux circonstances et ce sont des Pascuans fiers et vigoureux qu’ont découvert les Européens en 1722.



 http://www.rhedae-magazine.com/Ile-de-Paques-La-foret-disparue_a663.html#ixzz1jqd7pZUD

 

16 janvier 2012

Decouverte d'une pyramide en Indonésie plus grande que celle d'Egypte.

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Le mont Sadahurip à Garut, Java de l'ouest, appelé "la pyramide de garut"  est actuellement en train d'être examiné par des équipes d'archéologistes pour voir si en fait ce mont ne sera pas une structure humaine.


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En utilisant des instruments géo-électriques afin de mesurer la résistance des différentes couches géologiques, ils ont déterminé qu'effectivement cette structure ne pouvait pas être de formation naturelle. Un relevé 3D de la topographie locale supporte également l'hypothése humaine.

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Les analyses au Carbone 14 révélent de la terre daterait de 6000 avant Jc alors qu le sol plus profonfd est daté de 7500 avant JC. Avant de tester les archéologies ont fait différentes excavations et ont trouvé un certain nombre de roches couvertes d'écritures.

 


Ils calculent que cette pyramide serait plus grande que celle de Giseh , la hauteur étant estimée à au moins 200 m et aurait été construite vers 10 000 avant JC. La Deutsche Orient-Gesellscaaft (DOG) avec le professeur Bonatz , actuellement en charge, va rencontrer Stephen Oppenheimer de l'université d'Oxford afin d'accéder à des fonds pour accélérer des fouilles et déterminer la validité des récentes trouvailles. Source originale

 

Vu le nombre de pyramide à travers le monde il est clair qu'une énorme civilisation a dominé le monde mais l'histoire est un mensonge que nul ne conteste ........

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19 décembre 2011

Aleister Crowley aurait tué les gens liés à la découverte du tombeau du pharaon.

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C'est un célèbre occultiste, et non une malédiction, qui aurait tué les gens liés à la découverte du tombeau du pharaon.

La malédiction de Toutankhamon - le pharaon mort enfant en 1327 avant notre ère - n'est qu'un mythe, affirme l'historien anglais Mark Beynon. Selon lui, au moins sept des 27 personnes décédées de mort non naturelle après la découverte de son tombeau dans les années 1920 ont été assassinées par Aleister Crowley, un célèbre occultiste britannique.

Mark Beynon a refait l'enquête sur les six victimes supposées de la malédiction qui ont été retrouvées sans vie à Londres et il a constaté qu'avant qu'elles ne passent de vie à trépas, l'ombre d'Aleister Crowley planait à proximité. C'est le journal intime de ce dernier qui a mis la puce à l'oreille de l'historien, signale The Telegraph.

Fasciné par Jack l'Eventreur

Aleister Crowley s'adonnait à Thelema, un culte sataniste qu'il a lui-même inventé, rappelle M. Beynon dans son livre* qui vient de paraître. Cette religion - qui a toujours des adeptes (voir www. thelema.org) - est basée sur une triade cosmologique impliquant l'écrivain français François Rabelais et les croyances de l'ancienne Egypte. L'occultiste était par ailleurs un adepte des drogues et prônait une sexualité débridée.

Crowley a considéré l'exploration de la tombe du pharaon comme un sacrilège. Un affront que cet homme fasciné par Jack l'Eventreur, le tueur en série qui a terrorisé Londres à la fin du XIXe siècle, se devait de laver dans le sang.

Accusé d'avoir assassiné ses serviteurs quand il vivait en Inde, Crowley a commencé à passer à l'acte le 4 novembre 1923, soit un an jour pour jour après l'ouverture le 4 novembre 1922 de la chambre funéraire de Toutankhamon par l'archéologue Howard Carter. Sa première victime est morte à l'heure exacte de l'ouverture en grande pompe du tombeau et la dernière, le conservateur du British Museum en charge des antiquités égyptiennes, en 1930.

Les meurtres ont été ingénieusement organisés puisqu'à ce jour personne n'a soupçonné Crowley de quoi que ce soit. Selon Mark Beynon, il aurait notamment persuadé une de ses maîtresses de commettre certains des assassinats, notamment celui de son propre mari, un prince égyptien qui a été l'un des premiers à visiter le tombeau. La jeune femme a abattu son époux en plein jour dans le lobby de l'hôtel le plus luxueux de Londres, le Savoy. Ce qui ne l'a pas empêchée de sortir libre du tribunal, car les juges anglais partageaient à l'époque l'avis général qu'un Arabe, fût-il prince, ne pouvait que maltraiter sa femme. Les autres meurtres ont été en revanche commis de façon plus discrète.

* «London's Curse: Murder, Black Magic and Tutankhamun in the 1920s West End», par Mark Beynon.

18 novembre 2011

Fontainebleau a-t-il été le centre d’une ancienne civilisation inconnue ?

hittite© Edith Guérin

 

La forêt de Fontainebleau est l'une des plus grandes et plus belles forêts de France, elle s'étend sur 17 702 ha, auxquels il faut ajouter les 3 300 ha de la forêt domaniale des Trois Pignons.
Entre les arbres et les rochers aux formes fantastiques, on peut sentir cette atmosphère magique. Le mystère de la forêt de Fontainebleau a fait l’objet d’une vive controverse. La question se pose toujours : Fontainebleau a-t-il été le centre d’une ancienne civilisation inconnue ?

Le passé géologique de Fontainebleau

Le passé géologique de la forêt reste assez mal connu. Son passé historique encore plus. Jusqu’à vers 1830, l’ensemble du massif n’était qu’une énorme tache blanche sur la carte de l’Ile-de-France.
On ne fréquentait alors que les abords de l’antique « forêt de Bière », ancien nom du lieu. Même les brigands, qui échappaient là aux gendarmes royaux, hésitaient à s’enfoncer dans cette immense forêt.
Des légendes circulaient sur des habitants mystérieux qui hantaient la forêt. On disait que le Grand Veneur ou le Chasseur Noir veillaient. Gare à qui les rencontrait sur son passage ! Ils étaient toujours accompagnés d’une meute de chiens diaboliques.
Bien évidement, ces légendes écartaient curieux et promeneurs, à une époque, où la nature et la faune qui l’habitait étaient méconnues et considérées comme dangereuses.

Etude des grottes de Fontainebleau
fontai_ele© Edith Guérin
Ce que l’on sait c’est que pendant plusieurs dizaines de milliers d’années, des hommes ont habité certaines grottes de la forêt. Ils y ont tracé de nombreuses figures et des signes qui continuent à poser des problèmes aux préhistoriens.
Ces signes s’échelonneraient, selon J.-L. Baudet, le chercheur qui les a le mieux étudiés, sur une période qui couvre près de 30 000 ans, de l’interglaciaire riss-würm jusqu’à l’âge de fer.
Les plus anciens signes sont très frustres : de simples lignes abstraites marquées dans le grès des rochers.
Les plus récents représentent des figures humaines ou animales, ainsi que des symboles plus élaborés, dont la signification exacte nous échappe.
Les spécialistes ont noté une ressemblance entre plusieurs de ces figures et celles trouvées dans d’autres sites préhistoriques énigmatiques.

Une écriture mystérieuse
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On a également trouvé quelques tombes néolithiques au coeur de Fontainebleau. L’une d’elles est surmontée de blocs en forme de gisants. S’agit-il de blocs naturels ou aménagés par l’homme ?
Cette tombe a livré plusieurs petites sculptures de pierre. Elle a été fouillée au début des années 60 par le poète et archéologue amateur Robert Ganzo.
Les sculptures ont été contestées par les chercheurs officiels qui les considèrent comme de simples fantaisies de la nature.
Pourtant, il est à souligner que d’autres vestiges néolithiques ont été mis au jour autour de Fontainebleau.
De plus, certaines tablettes, retrouvées par R. Ganzo, dans une des tombes posent un problème archéologique considérable.
En effet, ces tablettes étaient recouvertes d’idéogrammes qui évoquent irrésistiblement une écriture.
Ce qui est officiellement impossible. L’écriture est sensée être née bien plus tard, au Proche-Orient. Officiellement, les premiers écrits sont apparus à Sumer vers 3 300 avant notre ère. On inscrivait des pictogrammes sur des tablettes d’argile.
Vers 3000 avant notre ère, les signes se transformèrent en suites de traits : l’écriture cunéiforme.
L'écriture Hittite pictographique a été créée aux environs de 1500 avant notre ère.
Pourtant, il existe plusieurs autres exemples d’écritures préhistoriques, antérieures aux civilisations du Proche-Orient.
L’énigme de Glozel, dans la haute Loire française, est une des plus controversée.
Les tablettes de Tartarie, datées de 4 000 ans avant notre ère, sont un autre sujet de controverse. En effet, ces tablettes ont été retrouvées en Transylvanie. Cela laisserait donc supposer que l’écriture n’est pas née en Mésopotamie, berceau de la civilisation de Sumer, mais au cœur des steppes de l’Europe orientale.
La communauté scientifique argue que la datation au carbone est tout simplement erronée.
Il y a une certaine ressemblance entre les idéogrammes de Fontainebleau et les caractères laissés par la civilisation hittite.
Faut-il pour autant faire des anciens habitants du massif de Fontainebleau les ancêtres des tribus qui sont parties coloniser l’Orient ?

Les rochers de Fontainebleau
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© Edith Guérin
Ce sont sans doute les plus visibles et étranges vestiges du passé de Fontainebleau. Il est difficile de ne pas s’interroger sur leurs formes.
Là encore, la question se pose : ces rochers ont-il été taillés par l’homme ou par la nature ?
On peut observer une exactitude figurative vraiment surprenante pour certains rochers. Certains reproduisent une otarie, un éléphant, des tortues géantes, un oiseau de proie …
Est-ce l’érosion naturelle qui s’est exercée au long des millénaires sur les formations rocheuses en grès ?
A notre connaissance, aucun de ces animaux, n’a évolué dans cette partie du monde, même à une époque lointaine. Mais que sait-on vraiment du passé de notre planète ?
Nos ancêtres, dans les grottes, peignaient leur quotidien et les animaux qui les entouraient. Cette mystérieuse civilisation n’a-t-elle pas tout simplement voulu, elle aussi, retranscrire les animaux de la vie quotidienne .
Il y a un peu trop de coïncidences et de fantaisies de la nature dans toute cette affaire.
Fontainebleau attend toujours que l’on veuille bien se pencher sur son passé. Peut-être qu’un jour, Fontainebleau deviendra le Stonehenge français.

*
http://www.dinosoria.com/fontainebleau.htm

24 octobre 2011

Découverte : Les Aryens en chine il y'a 9000 ans

Les Aryens en Chine

Mark Deavin

En juillet 1996, deux étudiants qui pataugeaient dans la rivière Columbia, à Kennewick dans l'Etat de Washington, trébuchèrent sur les restes du squelette d'un Européen mâle d'âge adulte. Tout d'abord les anthropologues supposèrent qu'il s'agissait d'un pionnier mort à la fin du 19ème siècle. Mais la datation au radiocarbone montra que le squelette était âgé d'environ 9300 ans. En fait, «l'Homme de Kennewick» est la dernière d'une série de découvertes d'anciens squelettes, qui tendent à confirmer la théorie que quelques-uns des premiers habitants de l'Amérique du Nord étaient des Européens, qui émigrèrent à partir du continent eurasiatique par un pont de terre à travers la Mer de Bering vers la fin de la dernière ère glaciaire, il y a environ 12 000 ans. Le Docteur Robert Bonnischen, directeur du Centre pour l'Etude des Premiers Américains, à l'Université de l'Etat de l'Oregon, pense que «l'Homme de Kennewick» jette le doute sur l'exactitude du terme «Paléo-Indien», qui est habituellement utilisé pour décrire cette période de la préhistoire américaine. «Peut-être que certains de ces types étaient précisément des Paléo-Américains», admet-il.

Bien sûr, de tels faits posent un problème majeur à la version «politiquement correcte» de l'histoire, qui encourage l'idée selon laquelle les Américains Blancs ont honteusement volé leur pays aux Indiens. Il n'est donc pas surprenant qu'on aie tenté de dissimuler au public les faits concernant «l'Homme de Kennewick». Encouragés par le gouvernement Clinton, les Indiens Américains ont réclamé le squelette, invoquant une loi fédérale de 1990 qui assure la protection de leurs sites funéraires. Leur intention déclarée était de l'enterrer immédiatement dans un endroit secret, et d'empêcher ainsi de futurs examens scientifiques et des tests ADN. Cependant, huit anthropologues américains, clamant que les Indiens et le gouvernement fédéral craignent les implications de la découverte, ont entamé une action juridique en octobre 1996, pour empêcher tout enterrement secret du squelette.

En fait, «l'Homme de Kennewick» est un élément nouveau et important, qui s'ajoute à un ensemble d'indications qui suggèrent que pendant la période du Haut-Paléolithique, entre -- 10 000 et -- 35 000 environ, les Blancs -- c'est-à-dire des hommes semblables aux Européens modernes -- ne vivaient pas seulement en Europe, mais aussi dans une zone s'étendant de l'Asie du nord jusqu'au Pacifique. En Sibérie et dans d'autres régions orientales ils furent finalement refoulés et absorbés par des peuples mongoloïdes, bien que des poches isolées de gènes européens aient survécu jusqu'à nos jours en Asie du nord. Le peuple métissé des Aïnous au Japon en est un exemple.

La crédibilité de cette théorie a été spectaculairement renforcée dans les dernières années par la découverte remarquable de plus d'une centaine de corps d'Européens naturellement momifiés, vieux de 2400 à 4000 ans, dans la région du bassin du Tarim [70 km à l'ouest de l'ancien lac du Lop Nor, NDT], en Chine de l'ouest. Etonnamment bien préservées par le climat aride de la région, ces momies témoignent de l'existence d'un peuple de type nordique, avec une culture avancée, splendidement habillé avec des tuniques, des pantalons, des bottes, des bas, et des chapeaux. Dans une grande tombe, les corps de trois femmes et d'un homme furent découverts. L'homme, âgé d'environ 55 ans à sa mort, était d'une taille d'au moins 1m80 et avait des cheveux châtain clair qui étaient en train de blanchir. L'une des femmes les mieux préservées était d'une taille de 1m80, avec des cheveux châtain clair tressés en nattes. [Illustrations ; ci-dessus : le Sinkiang (Tuskestan chinois), plus grande province de Chine, où se trouve le site du bassin du Tarim. Ci-dessous : un Européen de grande taille, aux cheveux clairs, enterré il y a 3000 ans en Chine de l'ouest. Les corps momifiés de douzaines de ses congénères ont été découverts dans la même région.]

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Parmi les objets découverts avec les corps se trouvaient des manteaux de fourrure, des gants de cuir, et un miroir décoré, alors que les femmes avaient des sacs contenant des petits couteaux et des herbes, probablement à usage médicinal. A Cherchen, dans le sud du désert de Takla Makan, on découvrit le corps momifié d'un enfant, probablement âgé de guère plus de trois mois à sa mort, enveloppé dans de la laine brune, et les yeux recouverts de petites pierres plates. A côté de sa tête il y avait une coupe à boire faite dans une corne de bovidé, ainsi qu'un «biberon» fait d'une mamelle de brebis, qui avait été coupée et cousue pour pouvoir contenir du lait. Une momie mâle portait même les traces d'une opération chirurgicale sur son cou, les incisions ayant été recousues avec du crin de cheval. 

En fait, plusieurs momies de type européen avaient déjà été découvertes dans la région du bassin du Tarim au début de ce siècle, l'une d'entre elles ressemblant à une femme celte, et une autre à un vagabond bohémien. Toutes étaient habillées de beaux vêtements, incluant un chapeau avec des plumes, ayant une ressemblance frappante avec les coiffures alpines encore portées de nos jours dans les Alpes. Mais ces premières découvertes, vieilles d'environ 2000 ans, furent rejetées comme étant des corps d'Européens isolés qui s'étaient égarés dans cette région, et elles furent ainsi considérées comme n'ayant pas de signification culturelle ou historique.

En effet, les spécialistes modernes, en accord avec la mode de l'Histoire «politiquement correcte», ont eu tendance à nier les preuves de tout contact ou échange précoce entre la Chine et l'Ouest pendant cette période, considérant le développement de la civilisation chinoise comme une affaire essentiellement intérieure, coupée de toute influence extérieure. Plus encore, toute diffusion de peuples ou de culture était supposée avoir eu lieu de l'est vers l'ouest, les Européens ayant été civilisés par les Chinois. L'éminent spécialiste de la Préhistoire Gordon Childe, par exemple, résuma en 1958 la Préhistoire européenne comme étant l'histoire de «l'irradiation de la barbarie européenne par la civilisation orientale». (1)

Mais les dernières momies découvertes dans le bassin du Tarim sont trop nombreuses, trop anciennes, et trop riches d'enseignement, pour pouvoir être rejetées de cette manière. [Cependant, ces découvertes n'ont été connues du grand public qu'à partir du milieu des années 90, alors que les premières momies ont été découvertes à partir de 1978-1980, NDT.] Et, plus important, elles ont aidé à rouvrir le débat à propos du rôle que les Européens ont pu jouer dans les origines de la civilisation en Chine, quelques archéologues recommençant à arguer que les Européens pourraient bien avoir été à l'origine de l'introduction en Chine d'éléments de base tels que la roue et les premiers objets en métal. Cela renforce sérieusement les théories qui furent proposées au début du siècle, mais qui furent ultérieurement enterrées sous une avalanche de pensée «politiquement correcte». En 1912 par exemple, un universitaire réputé de Cambridge, A.C. Haddon, nota dans The Wanderings of Peoples la possibilité que l'élément civilisateur de la vieille civilisation chinoise aurait pu être introduit par la migration d'un peuple plus cultivé venant de l'ouest. 

A présent, selon le Dr Han Kangsin, un anthropologue de l'Institut d'Archéologie de Pékin, l'existence des squelettes et des momies souligne clairement le fait que les premiers habitants de la région du bassin du Tarim étaient des Blancs, apparentés aux Cro-Magnons de l'Europe paléolithique. Cette théorie est soutenue par le Dr Victor Mair, spécialiste des anciennes langues et cultures asiatiques à l'Université de Pennsylvanie, qui encouragea la principale expédition qui découvrit les momies. Il est devenu le principal avocat de la théorie selon laquelle des groupes importants d'Européens étaient présents dans le bassin du Tarim longtemps avant les actuels habitants de la région, suggérant que les peuples turcophones n'arrivèrent pas dans cette région avant le 8ème siècle av. JC environ. Ultérieurement, pense-t-il, les nouveaux venus chassèrent les Européens, encore que le principal groupe ethnique de la région aujourd'hui, les Ouïgours, compte parmi ses membres des individus avec des cheveux et un teint inhabituellement clairs.

En réalité, la preuve de l'existence d'un peuple indo-européen, à présent disparu, qui vivait en Asie centrale, existe depuis longtemps. Les membres de ce peuple sont connus sous le nom de Tokhariens, et sont décrits plus précisément sous le nom de Arsi, qui est apparenté au sanscrit Arya et au vieux-persan Ariya, signifiant Aryen : «ce qui est noble et digne». Leur langue, qui présente des similarités avec les branches celtiques et germaniques du tronc commun indo-européen, est conservée dans des manuscrits datés entre le 6ème et le 8ème siècles après JC, et de solides preuves de son existence peuvent être trouvées aussi loin qu'au 3ème siècle.

En dépit du fait que des manuscrits tokhariens ont été trouvés seulement pour la période la plus récente, les linguistes ont occasionnellement identifié des mots tokhariens dans des manuscrits écrits en gandhari prakrit, une langue vernaculaire du nord-ouest de l'Inde qui était utilisée comme langue administrative dans une grande partie du bassin du Tarim du 3ème au 5ème siècle après JC. Les Tokhariens étaient aussi connus antérieurement sous le nom de Yue-zhi (ou Ru-zhi), qui sont cités dans des textes chinois datés du 5ème siècle après JC, dans les limites d'ancienneté définies par la datation des momies du bassin du Tarim.

Les Tokhariens sont représentés de manière frappante sur des peintures murales à Kizil et Kumtura (non loin de la ville chinoise de Ku-Che, dans les montagnes du Tien Shan au nord du bassin du Tarim) comme des Européens d'allure fière, de grande taille, avec des cheveux roux ou blond-roux, nettement divisés au milieu, des longs nez, des yeux bleus ou verts, des visages allongés. Les Yue-zhi du premier siècle avant JC sont aussi décrits dans des statues peintes à Khalchayan (à l'ouest de la rivière Surkhan, dans l'ancienne Bactriane). Eux aussi sont dépeints comme des Européens avec des longs nez, des visages fins, des cheveux blonds, la peau rose, et des yeux bleus clairs. On sait par des sources historiques que pendant le 2ème siècle av. JC, les «grands Yue-zhi» se déplacèrent du nord-ouest de la Chine jusqu'à Ferghana et la Bactriane, qui se trouve sur le flanc le plus éloigné du Pamir. A partir de là ils partirent au sud à travers l'Hindou Kouch vers l'Afghanistan et la partie nord du subcontinent indien, où ils fondèrent le puissant empire Kushan. Ce dernier, en retour, étendit à nouveau son pouvoir jusqu'au bassin du Tarim, et avec lui se répandit le Bouddhisme, qui atteignit finalement la Chine.
 

«Les nouvelles découvertes obligent à un réexamen des vieux livres chinois qui décrivent des individus historiques ou légendaires, de grande taille, avec des yeux bleus ou verts, de longs nez, de grandes barbes, et des cheveux roux ou blonds. Les spécialistes ont traditionnellement raillé ces récits, mais il semble maintenant qu'ils pourraient se révéler exacts.» (Victor Mair)

Une hypothèse qui rencontre une faveur croissante est que la migration de ces Indo-Européens commença avec leur invention du chariot à roues. Travaillant avec des archéologues russes, le Dr David W. Anthony, anthropologue au Hartwick College à New York, a découvert des débris de roues de chariots dans des tumulus funéraires vieux de 5000 ans, dans les steppes de la Russie du sud et du Kazakhstan. Cette série d'investigations a un rapport direct avec la question des momies européennes en Chine, parce que des roues en disque, formées de trois pièces, similaires à celles qui ont été découvertes en Asie de l'ouest et en Europe, datées du 3ème et du 2ème millénaire av. JC, ont été découvertes dans le désert de Gobi, au nord-ouest du bassin du Tarim. De même, des roues à rayon datant du début du 2ème millénaire av. JC ont été mises à jour dans un autre site non loin de là. 

La plupart des chercheurs acceptent à présent la thèse selon laquelle le lieu de naissance des véhicules tirés par des chevaux et l'utilisation des chevaux comme montures se trouvait dans les steppes d'Ukraine, plutôt qu'en Chine ou au Proche-Orient. Comme le Dr Anthony et ses collègues l'ont montré par leur étude au microscope des dents de chevaux, des chevaux étaient déjà harnachés en Ukraine il y a 6000 ans. De même, des chars de bois avec des roues à rayons ont été datées d'environ 2000 ans av. JC, dans la même région. En comparaison, les chars n'apparaissent en Chine qu'environ 800 ans plus tard. Des chevaux enterrés rituellement, similaires à ceux de l'ancienne Ukraine, ont aussi été mis à jour dans le bassin du Tarim, ainsi 
que des débris de roues de véhicules faites par l'assemblage de trois planches de bois polies et parallèles. Des véhicules avec des roues à peu près identiques ont été découverts dans les plaines d'Ukraine et datées de 3000 ans av. JC.

Un grand nombre d'objets découverts dans les tombes des momies du bassin du Tarim ont fourni des preuves importantes de la domestication du cheval. Cela inclut un mors en bois et des rênes en cuir, une cravache consistant en une seule lanière de cuir attachée à un manche de bois, un morceau de bois avec des lanières de cuir, et une selle de cuir rembourrée, parfaitement réalisée. Cela semble confirmer que les momies appartenaient à une culture nomade de cavaliers, qui se répandit à partir des plaines de l'Europe de l'est. Cela renforce aussi la conviction grandissante des archéologues, que l'extension de la langue, de la culture, et du stock génétique indo-européens est peut-être liée à l'extension graduelle des techniques de domestication du cheval et des véhicules tirés par des chevaux, depuis leur région d'origine en Europe, il y a 6000 ans.

Ces découvertes ont des conséquences extrêmement importantes pour la compréhension des origines de la civilisation chinoise, puisqu'on a maintenant démontré que le char fut connu en Chine seulement vers le milieu du second millénaire av. JC, à peu près à l'époque du développement de la métallurgie du bronze et de l'écriture. Par conséquent, ces faits suggèrent que les chariots et les chars furent introduits en Chine à partir de l'ouest par les Indo-Européens. Cela démontre aussi que la pénétration européenne en Chine ne commença pas avec l'ouverture de la Route de la Soie, que les livres d'histoire datent habituellement du 2ème siècle av. JC, mais au moins 2000 ans plus tôt, au tournant du Néolithique et de l'Age de Bronze, lorsque la totalité de l'Eurasie fut reliée culturellement et technologiquement par les migrants européens. 
 

 
Des vagues migratoires s'étendant sur une période d'au moins 7000 ans (de -- 8000 à -- 1000) emmenèrent les Aryens depuis leur habitat d'origine du nord de la Mer Noire jusqu'en Europe de l'ouest, en Inde du nord, en Chine de l'ouest, et en Amérique du nord (par le détroit de Bering).

En fait, en 1951 l'archéologue allemand Robert Heine-Geldern était déjà parvenu à montrer une série de similarités entre les techniques de la métallurgie en Europe et en Chine, vers 800 av. JC. Sa démonstration incluait de l'équipement pour les chevaux, des épées à deux tranchants, des haches et des pointes de lances, dont il situait l'origine dans les centres métallurgiques du Halstatt et du Caucase. Arguant qu'une «migration reliante» s'était déroulée depuis l'Europe à travers l'Asie, il suggéra que l'émergence de la culture des Dong en Chine du sud pourrait s'expliquer par des influences venant directement d'Europe, pendant les 9ème et 8ème siècles av. JC. (2)

Deux ans plus tard, l'archéologue russe bien connu S.I. Rudenko nota l'existence de momies ayant une apparence européenne dans les tombes royales de Pazyryk dans les monts de l'Altaï, datées des 5ème et 4ème siècles av. JC. Cette démonstration fut ultérieurement appuyée par John Haskins de l'Université de Pittsburgh, qui suggéra que les Yueh-zhi (un ancien nom chinois pour désigner les Tokhariens) de la région de Pazyryk dans l'Altaï, pourraient avoir été apparentés aux Celtes de l'Europe continentale.

Précisément, les momies du bassin du Tarim ont fourni de nouvelles preuves qui appuient la thèse de Heine-Geldern. Quelques-uns des objets trouvés avec les momies suggèrent fortement un lien avec la «période des haches à douille», caractérisée par ses haches de bronze à douille (ayant un manche de bois creux inséré du côté opposé à la lame) et d'autres objets en bronze, tels que des couteaux avec des manches en forme d'animaux. La «période des haches à douille», qui est datée d'environ -- 1800 à -- 1000, s'est étendue sur toute l'Europe et cadre bien avec certains aspects de la culture du cheval et du char, qui met l'accent sur la chasse, avec l'utilisation de différentes sortes d'arcs. 

Ainsi une nouvelle crédibilité a été donnée à des théories précédemment ignorées et ridiculisées, à propos des origines et du développement de la civilisation en Chine. A la lumière de ces nouvelles découvertes, Edwin Pulleyblank de l'Université de la Colombie Britannique argua récemment que l'influence européenne pourrait avoir été un facteur important pour l'unification des états chinois et l'établissement du premier empire chinois centralisé, par Chinchi Huangti en l'an 221 av. JC. Il souligne l'arrivée de l'extérieur, à la lisière de la steppe chinoise, de la technique militaire des archers montés, mentionnés explicitement pour la première fois dans les sources chinoises en l'an 307 av. JC. A l'ouest, les archers montés apparaissent avec les Scythes, étroitement apparentés aux Celtes, qui sont mentionnés pour la première fois dans les sources moyen-orientales vers l'an 800 av. JC et dont le mode de vie est décrit en détail par l'historien grec Hérodote. Ironiquement, ce fut la technique des archers montés, typique du nomadisme classique, qui domina la steppe européenne et qui rendit possible l'émergence des grands empires de la steppe des Singnou, des Turcs et des Mongols qui plus tard terrorisèrent l'Europe.

Pulleyblank suggère précisément que la technologie européenne fut copiée par les Chinois et retournée contre ses inventeurs. En effet, une analogie frappante avec l'extension de l'utilisation des archers montés aux frontières de la Chine peut être vue dans la manière dont la découverte des chevaux par les Indiens du Mexique, du fait des Espagnols, et de leur utilisation guerrière, a transformé les Grandes Plaines d'Amérique du nord au 19ème siècle. Cette théorie de l'imitation [des techniques européennes] par les peuples mongoloïdes est aussi appuyée par la présence de nombreux mots d'origine indo-européenne dans les strates les plus archaïques des langues apparentées au chinois. Cela inclut des mots comme «cheval », «traces», «charrette», «roue », et «vache», et cela aussi suggère que ce furent les Européens qui apportèrent tout cela en Chine.

Les échantillons de textiles, datés de la fin du second millénaire av. JC, découverts dans les tombes du bassin du Tarim, fournissent aussi la preuve de la diffusion de la technique sophistiquée des Européens jusqu'en Chine. L'un des fragments était une pièce de tissu en laine avec un dessin à carreaux, nécessitant l'utilisation d'un fuseau à tisser qui n'a jamais été associé auparavant avec la Chine ou l'est de l'Asie à une date aussi reculée. Irene Good, spécialiste de l'archéologie du textile à l'Université de Pennsylvanie, a confirmé que le dessin des carreaux était virtuellement identique, sur les plans stylistique et technique, aux pièces de textiles découvertes en Autriche et en Allemagne sur des sites datant d'une période un peu plus tardive.

Le Dr Elizabeth J.W. Barber, linguiste et archéologue à l'Occidental College de Los Angeles, et auteur de Prehistoric Textiles (Princeton University Press, 1991), confirme que les Chinois n'utilisèrent pas et ne connurent même pas le fuseau à tisser, mais en eurent connaissance par l'influence de l'ouest, et seulement après la période des Han. Il est significatif qu'il y ait de nombreuses ressemblances entre les momies du bassin du Tarim et «l'Homme des glaces» [le fameux « Ötzi», NDT], vieux de 5000 ans, découvert en 1991 dans les Alpes autrichiennes. Cela inclut le type et le style des vêtements, les objets personnels, le symbolisme religieux solaire, et les tatouages magiques ou décoratifs, ainsi que le type racial distinctif.

Ces découvertes semblent par conséquent confirmer de plus en plus l'existence d'une culture celtique s'étendant à travers l'Eurasie, il y a au moins 4000 ans. Comme l'a souligné James Opie, universitaire spécialiste des instruments en bronze et des motifs décoratifs sur les anciens textiles, il est hautement significatif que les entrelacs celtiques, les svastikas, et les motifs à thème animalier, aient été découverts depuis l'Europe, à travers l'Iran, jusqu'à la Chine. La religion des Celtes archaïques -- ainsi que celle des Scythes -- était une religion solaire, et les svastikas à trois ou quatre branches utilisées comme symboles solaires sont des éléments omniprésents dans l'art celtique. De même, les Européens du bassin du Tarim montrent un net penchant pour les spirales solaires, les tatouant sur leurs visages et les gravant sur les brides de leurs chevaux. Cela en soi suggère qu'il s'agissait de Nordiques, qui furent et qui ont toujours été des adorateurs du Soleil et du Ciel, et plus généralement de la Nature. Comme l'a dit le Dr Michael Puett, historien des civilisations d'Asie de l'est à l'Université de Harvard, les momies du bassin du Tarim révèlent clairement un processus de diffusion culturelle depuis l'Europe, vers l'extérieur.

Tout cela renforce la thèse du pionnier de l'archéologie, Colin Renfrew, qui contesta l'idée précédemment admise que la culture préhistorique commença au Proche-Orient ou en Asie centrale, et fut «diffusée» seulement plus tard vers l'Europe «barbare». Ces nouvelles découvertes confirment que les préalables culturels à la civilisation sont beaucoup, beaucoup plus anciens en Europe qu'on le croyait, et suggèrent que loin que l'Europe ait été civilisée depuis l'extérieur, ce fut plutôt le reste du monde, incluant l'Asie, qui fut civilisé par les colons européens. (3)
 
 

1. V. Gordon Childe, Antiquity, 32 (1958), 70

2. J. P. Mallory, In Search of the Indo-Europeans (Londres 1989), 59.

3. Colin Renfrew, Before Civilization (New York 1974).

26 septembre 2011

La comète de Halley . En mai 1910 devait comme Elenin semer le chaos

cpa_findumondeIl y a un siècle, c'était la comète de Halley qui était à l'honneur. En mai 1910, les jeux de la mécanique céleste faisaient que la Terre traversait la queue de poussière de Halley. Mais, horreur, on avait découvert l'année précédente la présence de cyanogène, un poison, dans les gaz rejeté par la comète ! Il n'en fallut pas plus pour alimenter les rumeurs les plus folles, malgré les appels au calme des scientifiques : vu la distance de la comète, qui se comptait en millions de kilomètres, les gaz étaient suffisamment dilués dans l'espace pour être inoffensif. Un peu comme le panache de cendre rejeté par le fameux volcan islandais l'année dernière : il était au-dessus de l'Europe, pourtant le ciel était limpide, non obscurcit par les poussières.
Ceci n'empêcha pas la panique générale en Europe au printemps 1910 : processions religieuses, suicides. Les plus malins (et les plus arnaqueurs) en profitèrent pour vendre à bon prix masques à gaz et autres elixirs anti-poison. Business is business ! C'était il y a 100 ans, et personne n'est mort à cause du gaz de la comète. Mais bizarrement, j'ai l'impression que les gens n'apprennent rien des erreurs du passé. aujourdh'hui avec internet ce genre d'annonce se épand plus vite que la connaissance hélas .....

7 août 2011

Le plus ancien temple de pierre jamais découvert

01-gobekli-tepe-pillars-714Le toponyme turc Göbekli Tepe se traduit en français par « la montagne du Nombril », en référence à sa forme. Sur ce site repose le plus ancien temple de pierre jamais découvert (datation estimée entre - 11500 et -10000 avant notre ère[1]). Il aurait fallu plusieurs centaines d’hommes pour le construire et les travaux auraient duré de trois à cinq siècles. La civilisation mégalithique à l’origine de ce site est encore très mal connue.
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Göbekli Tepe est le plus ancien exemple répertorié d'architecture monumentale.

 Les archéologues ont alors mis au jour un sanctuaire monumental, parmi les plus anciens connus en Occident, devançant d'environ 70 siècles les plus anciennes pyramides égyptiennes. Le temple en lui-même est une colline artificielle, aux murs faits de pierres sèches non sculptées. Chaque pièce étant une construction mégalithique ronde. À ce jour, quatre enceintes dessinées par d'énormes piliers de calcaire pesant plus de 10 tonnes ont été dégagées. Selon Klaus Schmidt, « elles symbolisent des assemblées humaines, et les pierres levées, disposées en cercle, représentent des personnages stylisés. » Certains indices nous laissent à penser que beaucoup de choses restent à découvrir. Au vu de la façon dont sont sculptées les pierres, la pierre était probablement extraite avec des pioches en pierre.
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Il y a quelques années, Klaus Schmidt et son équipe découvrirent une pierre en forme de T, à moitié extraite d'un lit de pierre à chaux, à un kilomètre du site. Cette énorme pierre mesure 9 mètres de long et était apparemment destinée à rejoindre les autres piliers de Göbekli. « La pierre est fendue, elle a donc dû se casser », explique Schmidt, « lorsque cela est arrivé les constructeurs l'ont probablement abandonnée pour en commencer une autre. »

Tout cela nous montre qu'il y a probablement d'autres pierres de cette hauteur qui n'ont pas encore été découvertes. En effet, les analyses géomagnétiques des montagnes artificielles de Göbekli Tepe indiquent qu'au moins 250 pierres supplémentaires seraient encore enfouies dans le sol.
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A ce jour, quarante pierres monumentales en forme de T et atteignant 3 mètres de haut ont été sorties de terre, la plupart gravées. Sur certains piliers, on peut voir de nombreux animaux finement représentés (serpents, canards, grues, taureaux, renards, lions, sangliers, vaches, scorpions, fourmis). Certaines de ces gravures ont été volontairement effacées, peut-être en préparation d'autres représentations.
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Se basant sur les importantes représentations d'animaux, Schmidt indique qu'il doit s'agir d'une culture shamanique à rapprocher de la culture sumérienne et mésopotamienne. La présence de gravures de points décoratifs et de motifs géométriques, fréquents dans ces cultures, semblerait corroborer cette hypothèse. On trouve des motifs utilisant des points comme à Byblos, beaucoup de motifs identiques à Nemrik, Helwan et Aswad. On peut donc supposer des pratiques rituelles proches. Toutefois, » selon Klaus Schmidt, « une chose étrange s'est produite vers 8000 av. J.-C., pendant la transition vers l'agriculture : Göbekli Tepe a été enterrée délibérément, et non pas par une coulée de boue. Pour des raisons inconnues, les bâtisseurs ont décidé d'enterrer le site. La terre que nous retirons sur les pierres a été placée ici par l'homme. Toutes ces collines sont artificielles

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