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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
8 mai 2015

Histoire : l'emprunt Giscard ou comment faire fortune avec les obligations.

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"Les financiers ne font bien leurs affaires que lorsque l'Etat les fait mal" Talleyrand

En cette fin d'année 1986 moins d'une année avant le fameux krach boursier d'octobre 1987, les financiers étaient occupés à remplir leur déclaration de revenus... Le plus gros salaire de l'année fût celui d'un professeur de mathématiques à la retraite de 80 ans : Monsieur Vidal Madjar. En effet sa feuille d'impôt qui fût publiée dans la presse indiquait un montant de 9 179 636 francs.

Cette somme ne correspondait évidemment pas à la retraite de professeur de Monsieur Vidal-Madjar, en fait ce dernier s'était fait commis d'agent de change, et gérait la fortune de 300 personnes pour un montant de 2 milliards de francs (300 millions d'euros). Ses investissements n'étaient en rien spéculatifs puisque les sommes étaient investies en obligations des plus classiques : la Caisse Nationale de l'Energie, la rente Pinay et surtout le fameux emprunt Giscard de 1973. En fait, le petit retraité de l'éducation nationale devenu ce que l'on appellerait aujourd'hui "gérant obligataire", a profité des obligations dites indexées. Ce sont des obligations dont le nominal et le coupon sont indexés sur un indice ou un prix comme par exemple le cours du CAC40 ou bien le prix de l'or.

En 1973, lorsque celui qui n'allait pas encore manger des oeufs au plat chez les français, lance un emprunt éponyme, la plupart des investisseurs ne pensait pas que la clause prévoyant l'indexation des coupons et du nominal sur le lingot jouerait un jour... Monsieur Vidal-Madjar fait le pari inverse... et fait fortune... voici pourquoi :

  • L'emprunt Giscard était d'un montant de 6,5 milliards de francs (soit corrigé de l'inflation environ 5 milliards de nos euros de 2010), son nominal de 1000 francs, versait un coupon de 7% et était remboursable à l'échéance soit le 16 janvier 1988. Les intérêts étaient versés le 16 janvier de chaque année. L'originalité de cet emprunt, résidait dans une clause faite pour rassurer les investisseurs de l'époque, mais qui couta fort cher aux finances publiques. Cette clause prévoyant l'indexation des coupons et du nominal sur l'or (le franc de l'époque étant défini comme 0,88 grammes d'or fin), ne devait s'activer que si le franc perdait sa parité-or pendant plus d'un an... C'est justement ce qui arriva en 1976 avec la démonétisation de l'or suite aux accords de la Jamaïque...

Dès lors, ce fût la catastrophe pour les finances publiques, mais la fortune pour les investisseurs et comme nous l'avons vu monsieur Vidal-Madjar... En effet, chaque année les coupons et le nominal étaient ajustés en fonction de l'augmentation de l'or. Si bien qu'en janvier 1988, au moment du remboursement final, le coupon s'élevait à 581 francs (contre 70 francs initialement) et la valeur de remboursement à 8305 francs (pour 1000 francs investis initialement).

En 1973 l'état avait levé 6,5 milliards de francs, le coût total du remboursement fut de 92 milliards (soit 4,5 fois le montant en francs constants, c'est à dire corrigé de l'inflation).
Le généreux ministre des finances savait donc de quoi il parlait quand il dit à son adversaire à la présidentielle de 1974 qu'il n'avait pas le monopole du coeur.

"Guide pratique des obligations" d'Eric Pichet

http://www.obliginvest.com/guides/histoire-lemprunt-giscard-ou-comment-faire-fortune-avec-les-obligations-1337

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10 novembre 2014

USA / Un militant de 90 ans, arrêté pour avoir donné à manger à des sans-abris

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Un militant de 90 ans, arrêté pour avoir donné à manger à des sans-abris dans une ville américaine qui l'interdit, a promis de continuer à le faire même s'il risque la prison, les autorités ayant averti qu'elles feront respecter la loi.




"Je suis difficilement intimidable", a prévenu Arnold Abbott sur la chaîne NBC. Le nonagénaire dirige une organisation au sein de laquelle depuis deux décennies il donne à manger aux sans-abris de Fort Lauderdale, en Floride (sud-est des Etats-Unis).

Mais vendredi dernier, une ordonnance est entrée en vigueur dans cette station balnéaire qui interdit de distribuer de la nourriture aux pauvres en extérieur, dans le cadre d'une campagne lancée par les autorités locales qui disent vouloir garantir la santé publique et la sécurité.

"On ne peut simplement pas cacher les sans-abris sous le tapis (...) Il y a 10.000 sans-abris dans le comté de Broward, la majeure partie d'entre eux sont à Fort Lauderdale, et il n'existe pas de tapis suffisamment grand pour tous les cacher", a insisté Arnold Abbott à la télévision.

Cet ancien combattant, connu sous le surnom de "Chef Arnold", avait été brièvement arrêté mercredi après-midi, pour la deuxième fois en moins d'une semaine, pour avoir donné à manger à des mendiants dans un parc de Fort Lauderdale.

Dimanche, il avait déjà été arrêté en même temps que deux pasteurs chrétiens. Ils risquent jusqu'à deux mois de prison et 500 dollars d'amende.

"L'objectif de l'ordonnance n'est pas d'éviter que l'on donne à manger aux sans-abris mais bien d'équilibrer les besoins de toute la population de la ville", a affirmé la police de Fort Lauderdale dans un communiqué, précisant qu'il existe des endroits spécialement réservés pour le travail humanitaire.

Les autorités veulent sortir des rues les sans-abris pour les mettre dans des endroits "où ils peuvent améliorer leur situation", a expliqué pour sa part le maire de Fort Lauderdale, Jack Seiler, assurant que sa ville ne "manquait pas de compassion".

En attendant, Arnorld Abbott a menacé d'aller jusqu'en justice, comme en 1999 lorsqu'il avait gagné face à la ville de Fort Lauderdale qui avait une première fois tenté d'interdire la distribution de nourriture aux sans-abris.

Depuis janvier 2013, 21 villes américaines ont restreint les possibilités de donner à manger aux sans-abris, selon la Coalition nationale pour les sans-abris.

source

Afp via nouvel obs :: lien

11 septembre 2014

La Banque du Canada est au bord de la faillite !

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Il y a quelques jours, à l’occasion d’une de mes visites quotidiennes sur le site réputé ZeroHedge spécialisé dans les informations économiques et financières, je suis tombé sur un article qui m’a tellement renversé que j’ai décidé de le traduire pour le partager avec vous. Vous le trouverez donc plus bas.

J’avais beau savoir que la situation financière du Canada est très précaire depuis 2008, je ne me doutais pas qu’elle s’était dégradée à ce point, d’autant plus que, comme l’auteur le mentionne, la perception générale, même dans les cercles spécialisés, est qu’elle est plutôt bonne.

Il s’agit donc d’une information capitale pour tous les Canadiens, mais surtout pour les Québécois qui s’imaginent que leur appartenance au Canada est essentielle à leur bien-être économique.

Dans son texte, l’auteur fait allusion à l’adoption camouflée par le parlement fédéral de mesures qui permettent aux banques canadiennes de se recapitaliser – appréciez l’euphémisme ! – en pigeant dans les comptes de leurs déposants (vous et moi).

J’avais justement signalé ici-même sur Vigile en avril 2013 l’imminence de l’adoption de cette mesure dans un article intitulé
Les banques veulent votre bien
Le gouvernement fédéral s’apprête à le leur donner
Elles vont pouvoir piger dans votre compte de banque sans votre permission

Voici un extrait pertinent de cet article :

Lors du dépôt du budget fédéral il y a une dizaine de jours, le ministre des Finances Flaherty a déposé simultanément un document intitulé « Plan d’action économique 2013 ». Vous en trouverez les morceaux éparpillés à cette adresse

Bien cachée complètement au bas du Chapitre 3.2 dont le titre « Aider les fabricants et les entreprises à prospérer dans l’économie mondiale » est sans rapport avec le sujet traité, se trouve une section intitulée :

Instaurer un cadre de gestion des risques pour les banques nationales d’importance systémique

Le Plan d’action économique de 2013 instaurera un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique.

Les grandes banques canadiennes sont une source de vigueur pour l’économie du pays. Elles connaissent de plus en plus de succès sur les marchés internationaux et créent des emplois au pays.

Le gouvernement reconnaît aussi qu’il faut gérer les risques associés aux banques d’importance systémique – celles dont les difficultés ou la faillite pourraient perturber le système financier et, partant, nuire à l’économie. Cela exige une supervision prudentielle solide, de même qu’un ensemble robuste d’options permettant la résolution de ces institutions sans faire appel à l’argent des contribuables dans le cas peu probable où l’une d’elles ne serait plus viable. [Mes caractères gras]

Le gouvernement compte mettre en place un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique. Ce cadre s’harmonisera avec les réformes instaurées par d’autres pays et les principales normes internationales, comme les Caractéristiques essentielles de systèmes performants de résolution pour les établissements financiers (Key Attributes of Effective Resolution Regimes for Financial Institutions) du Conseil de stabilité financière, et fonctionnera en parallèle avec le régime canadien des fonds propres réglementaires déjà en place. Le cadre de gestion des risques comprendra les éléments suivants :

• Les banques d’importance systémique seront assujetties aux normes de fonds propres plus élevées que déterminera le surintendant des institutions financières.

• Le gouvernement propose d’établir un régime de recapitalisation interne pour les banques d’importance systémique. Ce régime sera conçu de manière que, dans le cas peu probable où une banque d’importance systémique épuiserait ses fonds propres, elle pourra être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires. Cette mesure réduira les risques pour les contribuables. Le gouvernement consultera les intervenants sur la meilleure façon d’instaurer un régime de recapitalisation interne au Canada. Le calendrier de mise en œuvre assurera une transition en douceur pour les institutions touchées, les investisseurs et les autres participants au marché. [Mes caractères gras]

• Les banques d’importance systémique demeureront assujetties aux exigences existantes sur la gestion des risques, y compris une surveillance plus étroite et l’obligation de préparer des plans de reprise des activités et de résolution. Ce cadre de gestion des risques limitera l’avantage injuste dont profiteraient les banques canadiennes d’importance systémique du fait que les investisseurs et les autres participants au marché croiraient, à tort, que ces institutions sont trop grandes pour faire faillite.

Dans un langage tout ce qui a de plus aseptisé, le gouvernement fédéral explique le plus banalement du monde que dans le cas où une banque d’importance systémique comme l’une des cinq grandes banques canadiennes (RBC, TD, CIBC, BMO, ou Scotia et dans certaines circonstances possiblement aussi la BN et certaines autres banques régionales importantes), épuiserait ses fonds propres, elle pourrait être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires, dans le but de réduire les risques pour les contribuables.

Cela veut tout simplement dire que les dépôts de ses déposants (passifs pour elle) pourraient être convertis (quel euphémisme !) en fonds propres de la banque, sans le consentement des intéressés, pour éviter que le gouvernement ne soit lui-même obligé de la recapitaliser. Il s’agit d’une expropriation, d’une confiscation des dépôts, d’un vol au sens du code criminel (aller au delà de l’intérêt spécifique qu’on a dans la chose), en toute légalité. On croit rêver !

Voilà ce que le gouvernement fédéral concocte dans votre dos, bien à l’abri dans les méandres de ses textes « d’information » sur ses plates-formes Internet.

Il semble que je n’aie pas été le seul à être choqué par cette mesure, Voici ce qu’en pense Simon Black, investisseur international, blogueur de renom, et auteur de l’article que je vous annonçais plus haut :

Et maintenant, la banque centrale la plus lamentablement sous-capitalisée en occident [un indice : ce n’est pas la FED] :

Le 2 septembre 2014

Dans le cadre du « jamboree » annuel des dirigeants de banques centrales, le gouverneur de la Banque du Canada a certainement dû recevoir des commentaires envieux de plusieurs de ces sorciers de la haute finance pour la réputation du Canada comme refuge financier mondial par excellence. .

On ne trouve sans doute pas de meilleure illustration de cette réputation que dans l’entrevue accordée au réseau Bloomberg par le grand patron de RBC Gestion de patrimoine – la plus grande institution du genre au Canada – dans laquelle il déclarait « le Canada est aujourd’hui ce qu’était la Suisse il y a vingt ans, et les banques canadiennes sont à l’image de leurs homologues suisses il y a vingt ans. »

C’est la dernière ritournelle à la mode. Le Canada projette l’image d’un refuge financier de premier ordre et d’un « îlot de sécurité et de stabilité » parce que tout le monde est convaincu que les finances du pays sont bien gérées, qu’il est supérieurement avantagé en richesses naturelles, et que son économie est très performante.

À chaque fois que je vois des banquiers s’échanger des congratulations, mon premier réflexe en est un de grand scepticisme. Mais ici, sur le blogue Sovereign Man, toutes nos conclusions sont fondées sur des faits. Nous avons donc analysé les chiffres en profondeur.

En premier lieu, la mère de toutes les institutions financières, la banque centrale du Canada.

Le premier critère de la bonne santé d’une banque centrale, c’est la solidité de son bilan que reflète le rapport entre son capital net et ses actifs, communément exprimé en pourcentage.

Alors, quelle est la performance de la « Banque du Canada » [Note du traducteur : L’auteur utilise à dessein la version française du nom de la banque, sans doute par dérision] à ce chapitre ? Pas très bonne.

En fait, comme les faits le démontrent, la Banque du Canada est la plus lamentablement sous-capitalisée de toutes les banques centrales en occident. Sa position à cet égard est si mauvaise que celle de la FED semble pétante de santé en comparaison.

Le Monetary Authority Exchange Fund de Hong-Kong constitue un bon exemple d’institution dotée d’un bilan solide. Les derniers chiffres en date du 30 juin faisaient état d’une réserve de capital de 22 % des actifs totaux. Il s’agit d’une marge de sécurité très importante pour une banque centrale.

En comparaison, celle de la Réserve fédérale des États-Unis (la FED) n’est que de 1,27 %. Le Canada ? Un minuscule 0,47 %... comme dans moins d’un demi pourcent. À ce niveau là, plus question de parler de sécurité et de stabilité. Il s’agit tout juste d’une erreur dans l’arrondissement des chiffres.

Qui plus est, le Canada n’impose AUCUNE exigence de réserve à ses banques. Cela veut dire que les banques canadiennes ne sont pas tenues de garder en réserve une partie des dépôts de leurs clients. Elles ont donc la possibilité de prêter 100 % des sommes déposées auprès d’elles.

Il n’y a pourtant pas matière à s’inquiéter, dit-on, la Société d’assurance-dépôts du Canada (la SADC) assure les dépôts bancaires à concurrence de 100 000 ! Mais lorsqu’on y regarde de plus près, les déposants ne sont pas très protégés. Au Canada, les dépôts admissibles à cette protection s’élèvent à environ 646 milliards. Or la SADC ne dispose que de 2,8 milliards $ pour couvrir les pertes, soit seulement 0,43 % du total.

Et ce qui est encore plus troublant, c’est que le Canada a adopté un mécanisme confiscatoire comme celui de Chypre pour permettre aux banques de se servir dans le compte de leurs déposants lorsqu’elles épuisent leurs capitaux propres. Cette disposition a été soigneusement dissimulée dans les méandres du Plan d’action économique 2013 du gouvernement fédéral. Il s’agit d’un plan de « recapitalisation interne » pour les banques qui revêtent « une importance systémique », un procédé qui ne répond pas à l’idée que je me fais de la sécurité.

Enfin, le mythe canadien achève de se dégonfler complètement lorsque vous examinez le niveau des réserves d’or du Canada. Au début de ce siècle, le Canada détenait 46,19 tonnes d’or. Aujourd’hui, il ne lui en reste plus que 2,99 tonnes. C’est une baisse spectaculaire de ses réserves de 93,5% en un peu plus de 10 ans !

En d’autres termes, les autorités monétaires canadiennes ont pris en toute conscience la décision de renoncer à des actifs tangibles en échange d’actifs papier que le premier illusionniste venu peut tirer d’un chapeau.

Elles ont conduit la banque centrale du Canada au bord de la faillite.

Il faut s’en tenir aux faits et non aux impressions.

Quiconque examine les faits ne peut tirer d’autre conclusion que le Canada n’est certainement pas le refuge sécuritaire que l’on prétend.

Simon Black

À propos de l’auteur : Simon Black est un investisseur international, entrepreneur, grand voyageur, « homme libre », et le fondateur du site Sovereign Man

http://www.vigile.net/La-Banque-du-Canada-est-au-bord-de-64261

http://www.sovereignman.com/finance/presenting-the-most-pitifully-capitalized-central-bank-in-the-west-hint-its-not-the-fed-14950/

30 juillet 2014

L’Allemagne sur le point de rejoindre les BRICS ?

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Par Paul Joseph Watson – 30 juillet 2014

D’après un analyste financier l’Allemagne serait en train de rejoindre secrètement les BRICS. La controverse de la surveillance de la NSA est centralisée sur la peur viscérale américaine que la première puissance économique d’Europe largue le dollar.

L’analyste financier Jim Willie affiirme de manière sensationnelle que l’Allemagne serait en train de se préparer à abandonner le système unipolaire soutenu (et protégé) par l’ et les Etats-Unis pour rejoindre les nations de l’assemblée des BRICS et que ceci serait parce que la NSA a été prise la main dans le sac à espionner Angela Merkel et d’autres leaders politiques .
Dans un entretien avec Greg Hunter de USA Watchdog, Willie, un analyste statisticien ayant un doctorat en la matière, a avancé que la véritable raison derrière le récent scandale de la surveillance de la NSA ciblant l’Allemagne est centrée autour de la peur des Etats-Unis devant le fait que la plus grosse puissance économique européenne cherche à échapper à l’inévitable effondrement du dollar.

“Je pense qu’ils cherchent certains détails pour aider la à larguer le dollar. Ils cherchent des détails pour un mouvement secret pour que l’Allemagne puisse sortir du système du dollar et rejoindre les BRICS (, , Inde, Chine et Afrique du Sud). C’est exactement ce qu’ils sont en train de faire” a dit Willie.

Plus tôt ce mois ci, les nations du BRICS ont annoncé la création d’une nouvelle banque au capital de 100 milliards de dollars, comme alternative au FMI et qui sera basée à Shanghaï et présidée par Moscou.

Poutine a lancé le nouveau système financier en disant qu’il était conçu pour “aider à empêcher le harcèlement de pays qui ne sont pas d’accord avec des décisions politiques des Etats-Unis et de leurs alliés”, un signal on ne peut plus clair indiquant que la Russie et les autres nations du BRICS sont en train de construire un système économique et financier qui sera concurrentiel à celui du FMI et de la Banque Mondiale.

Donnant un aperçu de l’attitude générale de l’élite occidentale envers la Russie, des commentaires faits par des gens comme par exemple l’ancien ambassadeur américain en Irak Christopher Hill, suggèrent que Moscou est de plus en plus vu comme un état voyou. En avril dernier, Hill avait dit que la réponse de la Russie à la crise ukrainienne avait trahi le “nouvel ordre mondial” dont elle a été partie prenante ces 25 dernières années.

Donnant un autre signe que les nations du BRICS sont en train de bouger pour créer un modèle multipolaire complètement concurrentiel de celui de l’, les cinq pays sont également en train de construire une nouvelle structure pour l’internet qui va contourner et court-circuiter les Etats-Unis afin de prévenir l’ de la NSA.

Willie fait aussi un lien entre le mouvement de l’Allemagne et l’abattage du vol MH17 de la Malaysia Airline la semaine dernière, évènement qui a été exploité par les Etats-Unis et la GB pour pousser toujours plus de sanctions contre la Russie, malgré le fait que celles-ci n’ont que très peu d’effets et n’apparaissent que toucher et incapaciter les intérêts commerciaux des pays de l’Europe occidentale.

“Voici la grosse, grosse conséquence de tout cela. Les Etats-Unis sont en fait en train de dire à l’Europe qu’elle n’a pas le choix. Rejoignez-nous dans notre contre la Russie, rejoignez-nous dans nos sanctions contre la Russie. Rejoignez-nous dans de constants guerres et conflits, dans l’isolation et la destruction de vos économies, dans le refus de votre approvisionnement en énergie, dans l’annulation de vos contrats. Rejoignez-nous dans la et les sanctions parce que vraiment vous devez garder le dollar et son régime fonctionnels. Ils diront, nous sommes fatigués du dollar… Nous poussons l’Allemagne. Ne vous souciez pas de la , de l’Angleterre, inquiétez-vous de l’Allemagne. L’Allemagne possède 3000 entreprises qui font des affaires très activement maintenant. Elles ne vont pas se joindre aux sanctions… Point final.”

Source : Réseau International

25 mai 2014

Manipulation du prix de l'or: Barclays condamnée à 26 M de livres sterling d'amende

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La Financial Conduct Authority (FCA) a condamné ce vendredi la banque Barclays à 26 millions de livres (32 millions d'euros) d'amende pour des manquements sur le marché de l'or.

L’autorité britannique de régulation du secteur financier estime que la banque n’a pas eu « une gestion adéquate des conflits d’intérêt entre elle-même et ses clients », Barclays vendant des produits dérivés sur l'or et faisant également partie des établissements qui en fixent les prix.

Cette sanction est une première dans les enquêtes menées par les régulateurs de marchés sur une manipulation présumée du marché de l’or à Londres.

Un ancien trader de la Barclays, Daniel James Plunkett, a également été interdit de travailler dans la finance pour avoir « tenté d’influencer » le processus de fixation des cours en en profitant des « faiblesses dans les systèmes et contrôles de Barclays ».

« L'incapacité de Barclays à identifier et gérer les risques dans ses différentes activités est extrêmement décevante », a déclaré l'un des responsables de la FCA dans un communiqué.

Barclays avait été la première banque à être condamnée à des amendes lors du scandale de la manipulation des taux interbancaires Libor et Euribor en 2012. Ce qui ne l'a apparemment pas empêchée de récidiver car ces agissements ont eu lieu le lendemain de la publication des actions contre Barclays dans le dossier du Libor et l'Euribor.

Pour rappel, les prix de l'or et de l'argent établis à Londres servent de référence au reste des marchés. Les prix sont fixés deux fois par jour au cours d'une téléconférence entre quatre banques : Bank of Nova Scotia, Barclays, HSBC et la Société Générale. La Deutsche Bank en faisait partie mais a annoncé en Mai qu'elle renonçait à sa place dans le fixing du cours de l’or et de l’argent.

 

https://www.goldbroker.com/fr/actualites/banque-barclays-condamne-26-millions-amende-manipulation-prix-or-500

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21 mai 2014

L'oppression des peuples par la dette par Imran hosein / Alain Soral

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L'islam est dangereuse pour les elites non a cause de ses sectes etdes barbus déguisés en cheville avec la cia et qui véhiculent des stereotypes bien commode pour justifier les massacres en afghanistan et en irak , maisparce que cette religion interdit l'interet et la dette si la charia etait appliqué ce ne serait pas le mariage des enfants de 6 ans comme la propagande aime a désinformer en oubliant de citer les mariages d'alliance non consommé evidemment comme le mariage précoce existait même en Europe, (la preuve en est le mariage des rois et gouverneurs à un âge précoce au 12ème siècle et ce pour établir des alliances afin de promouvoir la paix. Ainsi, l’enfant impératrice "Agnès" en France  avait huit ans lors de son arrivée à Constantinople,)  Ce que les occidentaux ignorent c’est que l’âge de la compatibilité sexuelle était de 7 ans dans l’un des Etats Américains, il y a seulement 120 ans. Malgré tout, .Mais  la fin du liberalisme qui maintient prisonnier dansla crise des milliards d'individu cet videos vous l'expliquera très clairement voila ce que les médias ne veulent pas que vous compreniez.

10 mai 2014

TTIP : le traité qui signera la capitulation de l’Europe

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Si nous avions jusqu’à présent toutes les raisons de croire que l’Europe était au service des États-Unis, elle ratifiera d’ici peu un traité qui officialisera la chose. Le traité en question (Transatlantic Trade and Investment Partnership – TTIP – ou Tafta), qui en dit déjà long sur la question, « visera à éliminer les obstacles inutiles au commerce et à l’investissement, y compris les obstacles non-tarifaires par le biais de mécanismes efficaces et efficients, en réalisant un niveau ambitieux de comptabilité de la réglementation des biens et des services ». En clair, les marchés des États-Unis et de l’Union européenne auront fusionné. Ils ne feront plus qu’un.

Les néo-libéraux nous présentent cette affaire comme l’opportunité de rapprocher deux grands marchés qui représentera environ 60 % du commerce mondial. Difficile pourtant de trouver quelque chose qui plaide en faveur des pays  : la suppression des barrières commerciales permettra de donner le feu vert à l’invasion du Vieux Monde par les multinationales américaines.

C’est d’autant plus incompréhensible que les Européens ont pourtant fait l’expérience, à une plus petite échelle, qu’un non régulé signifiait purement et simplement la disparition des plus faibles. La , l’Espagne et l’Italie succombent dans un marché unique devant l’. Les petites entreprises y sont surclassées par les multinationales et les actifs en pays en souffrance vendus à des entreprises la plupart du temps étrangères, le tout sous couvert de privatisation.

Si tout ceci se passe déjà à l’échelle européenne, les conséquences pour notre continent à une échelle transatlantique seront considérables. À Bruxelles, le drapeau européen pourra sans problème céder sa place au drapeau blanc de la capitulation. Nous renoncerions à notre économie, à notre souveraineté, à notre propre . Des mots que les bureaucrates de Bruxelles n’ont eu de cesse de mettre à l’index.

Pis. C’est au nom du TTIP qu’on amputera les dépenses publiques pour financer un secteur financier aux abois. Au lieu de bénéficier au plus grand nombre, ce traité représente une aux standards sociaux, environnementaux et économiques, menées dans l’intérêt des grandes entreprises représentées par des lobbies que sont BusinessEurope et la United States Chamber of Commerce.

Bien entendu, on se garde bien de soumettre ce projet au débat public. Les citoyens ne peuvent s’appuyer que sur de rares informations qui révèlent des plans brutaux, comme la mise en place de tribunaux privés qui permettent aux multinationales contre les Etats qui porteraient atteinte aux profits futurs de ces entreprises. Et on parle d’inclure dans l’accord TTIP un dispositif institutionnel permettant, au-delà dudit accord, la poursuite de négociations sur les réglementations afin de réduire les obstacles encore existants et de prévenir la création de nouveaux. Ce qui signifie que la ratification du TTIP ne constituera que le début d’une vague de libéralisation et de dérégulation qu’il autorisera.

On parle de mettre en œuvre le TTIP dans les cinq prochaines années. Ses instigateurs ne veulent pas perdre de temps. L’Union européenne et les États-Unis sont mal en point, et on craint la vivacité de la Chine et de la Russie, dont les échanges devraient augmenter suite aux sanctions imposées à Moscou par l’OTAN après la récente crise de .

L’espoir réside dans le réveil des peuples européens. Il ne suffira plus d’être seulement eurosceptique ; il faudra aussi être atlantosceptique… à moins que ces deux adjectifs ne signifient tout simplement la même chose.

Capitaine Martin

http://reseauinternational.net/ttip-le-traite-qui-signera-la-capitulation-de-leurope/

10 avril 2014

Madrid refuse la demande d'independance de la catalogne

MOSCOU, 10 avril - RIA Novosti

Le parlement espagnol a décliné la proposition d'organiser un référendum sur l'indépendance de la Catalogne, écrit jeudi le quotidien Moskovski Komsomolets. 

Le parlement catalan avait envoyé en janvier aux autorités législatives nationales une demande en vue d'organiser un référendum sur l'avenir de la région. Le premier ministre Mariano Rajoy affirme qu'un tel vote est interdit par la Constitution. Le parlement a finalement décidé de décliner cette initiative.

"Je défends une Catalogne qui reste en Espagne parce que je ne peux pas concevoir une Espagne sans Catalogne, ni une Catalogne hors de l’Espagne et de l’Europe", a déclaré le premier ministre Rajoy.

Les députés ont commencé à examiner cette initiative mardi après-midi et ont procédé au vote dans la soirée. Les débats ont duré sept heures. A l'issue du vote, seuls 47 des 300 participants ont voté pour l'initiative des séparatistes catalans. Par conséquent, le parlement espagnol a décliné la demande de la région éprise de liberté d'organiser un référendum. Cette décision est susceptible de faire monter d'un cran la tension entre les deux parties et de durcir la lutte des partisans catalans de la souveraineté.

Les Catalans ont fixé la date du référendum au 9 novembre. C'est-à-dire deux mois après un référendum identique en Ecosse, dont l'exemple inspire également la Catalogne à obtenir son droit à l'autodétermination. Il était prévu de demander aux votants s'ils préféraient voir une Catalogne au sein de l'Espagne ou en tant qu'un Etat indépendant.

Bien que les dirigeants de Madrid insistent sur la nature anticonstitutionnelle d'un référendum régional sur la souveraineté, Barcelone n'est pas de cet avis et affirme que le statut d'autonomie catalane de 2006 accorde à la région le droit d'organiser des référendums.

Les Catalans sont persuadés que la séparation leur apporterait une indépendance économique totale, mais les autorités espagnoles ont rétorqué à maintes reprises que cette question concerne l'ensemble du pays, les habitants d'une seule région ne pouvant pas prendre une telle décision de leur propre chef. Cette situation complique la vie du premier ministre Mariano Rajoy, qui s'est engagé à faire baisser le chômage, chose impossible sans la Catalogne. Rappelons que cette région, située au nord-est de la péninsule ibérique, a une immense importance pour l'Espagne et représente un cinquième de l'économie nationale.

En dépit de la décision de Madrid, les représentants du parlement catalan sont tout de même déterminés à organiser le référendum d'une manière ou d'une autre. D'après le chef du gouvernement catalan Artur Mas, les élections régionales pourraient prendre la forme d'un référendum sur l'indépendance.

27 mars 2014

Plusieurs signes semblent montrer que la banque Hsbc est en difficulté ou en faillite ?

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Plusieurs signes semblent montrer que la banque Hsbc est en difficulté.
La société d’analyse Forensic Asia, indique qu’Hsbc aurait surestimé ses actifs de 50 milliards de livres anglaises, soit environ 60 milliards d’euros, et qu’il manquerait actuellement environ 45 milliards de capitaux à la banque anglaise.

Bien sûr une analyse ne fait pas le printemps, mais ce qui est troublant, c’est qu’Hsbc ait également imposé des limites de retrait de cash à ses clients anglais, avec le fallacieux prétexte habituel que c’est pour leur sécurité. Ainsi, un client anglais qui a essayé de retirer 7000 pounds s’est vu refusé l’accès à son argent, sous prétexte qu’il ne pouvait pas en justifier la destination! La banque a finit par lui lâcher 3000 pounds.

En France, nous sommes habitués depuis longtemps à la limitation des retraits en cash, pour notre « sécurité » évidemment…

Enfin, à titre personnel, lors de mon dernier séjour en Malaisie, il m’a été impossible de retirer du cash à un distributeur Hsbc! Ma banque m’a expliqué qu’ils avaient ensuite essayé de me joindre par téléphone, pour confirmer que c’était bien moi qui voulais retirer ces fonds. Oui, c’était ma carte visa Hsbc, dans un distributeur Hsbc, avec le code pin Hsbc…

Bref, une hirondelle ne fait pas le printemps, mais les signes s’accumulent autour d’Hsbc. Peut-être qu’ils manquent de fonds depuis qu’ils ne peuvent plus blanchir autant d’argent qu’avant?

Toujours est-il que toutes les grandes banques françaises présentent elles aussi des risques de faillite permanents

Dans un tel climat il est certainement sage de mettre ses oeufs dans d’autres paniers

L’impunité des banquiers

Régulièrement on entend dans certains médias que telle banque a été condamnée à payer une amende record, pour fraude avérée:

Mais malgré tous ces forfaits, aucun banquier n’est jamais condamné à aller en prison.

Récemment JP Morgan a été condamnée à payer une amende record de 13 milliards de dollars, ce qui peut paraître énorme au lecteur lambda.

Mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en fraudant les banques ont gagné des centaines de milliards!

Donc résumons la situation:

  1. une banque fraude en manipulant le système, ce qui lui permet de gagner par exemple 100 milliards de manière indue
  2. elle se fait prendre la main dans le sac
  3. la « justice » trouve un « accord » avec elle, et lui fait payer 13 milliards d’amende

13 milliards d’amende vs 100 milliards de profit?

C’est comme si un braqueur de banque allait voler 100 millions, et la justice « l’obligeait » à payer 13 millions d’amende, en lui faisant promettre « plus jamais ça ».

Une telle « peine » est tout simplement un encouragement pour recommencer!

Donc toute cette « justice » n’est qu’un simulacre visant 2 choses:

  1. clore l’affaire en rendant un jugement définitif, empêchant de fait un jugement équitable
  2. impressionner le citoyen lambda en lui montrant que les banques doivent payer une amende « record », en réalité rendre une partie des profits générés à l’état

Donc quand les médias titrent: « JP Morgan paie une amende record de 13 milliards aux autorités américaines », lisez plutôt: « Le gouvernement américain a prélevé son pourcentage sur l’arnaque des subprimes qui a coûté des centaines de milliards aux citoyens américains (et mondiaux) »

 

12 mars 2014

Elle gagne contre la Banque Populaire, qui l'avait privée de tous ses revenus

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La Banque Populaire avait saisi les minimas sociaux de l'une de ses clientes pour couvrir un découvert, la justice lui a demandé de les restituer. La banque a fait appel. Une association milite pour une meilleure protection des clients fragiles.

Une histoire qui pourrait créer un précédent. Une femme en difficultés financières a remporté une première manche contre sa banque, Banque Populaire. Emmanuelle Baronnet-Frugès, juriste de formation, s'est en effet engagée dans une procédure judiciaire contre sa banque qui l'avait privée de tous ses revenus, y compris ses minimas sociaux, pour rembourser un découvert de l'ordre de 4000 euros.

«Je n'avais plus rien pour vivre, on vous bloque tous vos moyens de paiement. La banque me laissait utiliser ma carte bleue à hauteur de un euro...confie la juriste à la recherche d'un emploi, je leur ai demandé de me restituer mes allocations mais ils ont toujours refusé». Après 5 mois de bataille, la CAF (Caisse d'allocations familiales) lui a versé ses allocations sur un autre compte.

 
 

Mais Emmanuelle Baronnet-Frugès ne comptait pas en rester là. Elle a décidé de porter son affaire devant la justice. Le tribunal d'instance de Palaiseau lui a donné gain de cause en première instance, en basant son jugement sur «la règle de compensation légale». La banque a dû lui restituer les sommes prélévées, soit 2200 euros ainsi que 2000 euros de dommages-et-intérêts. Mais «la banque a décidé de faire appel», souligne Emmanuelle Baronnet-Frugès.

100.000 cas similaires en France chaque année

Si le jugement est confirmé, d'autres cas pourraient suivre. L'Association française des usagers des banques (AFUB), estime en effet que chaque année, près de 100.000 personnes se trouveraient dans des situations similaires. Serge Maître, secrétaire général de l'AFUB, explique que «les huissiers n'ont pas le droit de saisir les minimas sociaux sur les comptes en banque alors qu'à l'inverse les banques ont la possibilité de le faire. Il y a deux poids, deux mesures, qui n'ont pas de sens social. D'autant que les personnes qui se retrouvent dans ces situations sont désemparées et n'ont pas toujours la force de dénoncer ces abus», indique Serge Maître.

Ainsi, l'association lutte de longue date pour faire évoluer le système bancaire actuel. «Nous demandons, depuis 15 ans, le dépôt d'un projet de loi sur une protection des minimas sociaux. Mais nous nous sommes jusqu'à présent heurtés à une grande indifférence de nos interlocuteurs». Reste à savoir si la justice confirmera le jugement en appel d'Emmanuel Baronnet-Frugès et si son cas fera jurisprudence.

Source : Lefigaro

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