Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
rusty james news
Publicité
rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog

 

90243223_3015402811831487_8561877086778687488_o (1)

3323033

coronavirus-patentes

images (19)

219-2199429_love-heart-beautiful-wallpapers-happy-valentines-day-nature

1025600_652515874786871_1894874949_o


nVskOPKB

téléchargement (100)

universal-biometric-identity-1024x576

91848411

téléchargement (11)

tree_horizon_sunset_128367_5000x2830

f04543b60ef77267e2b31c5f3920fbb0

photo-1542805700-2fadb851b97a

qxJUj0O

 

pIHMc8u

7kKizZj

ZcuYl3V


sea-beach-sunset-boats-red-sky-1080P-wallpaper-middle-size

night-sky-background-7047

sky-wallpaper-38

18557077_1435376306500820_5842715664996553589_n

 

 

798041343248-national-geographic-wallpaper-zealand-photo-waikawau-desktop-bigest-images

Firefox_Screenshot_2017-02-18T13-56-14

16195622_1077703329024709_5740688279216232976_n

sf

 

Pyramides-Gizeh

atlantide-compressor

Ancien-arbre-1

Ancien-arbre-2 - Copie

Ancien-arbre-3 - Copie

h21

h25

h25

h26

h27

SDSDS

SZSDFZFS

ZDZD

931270ecd7_50010171_bohr-heisenberg-aip-niels-bohr-library

don

 

1a686c3b37ddba12f5e282679288047b

62e74d09a526f5250c3c16f5bbb7d342

3a2057e1930aac61c9451db179973253

5aa85f74b15975d75e8a6d4e547b40b0

5c3e0b7842f37a0d63504d0a032ca422

5f6fce1a34d9027bdedb78ef0658a5af

9dbf5fc4a80275b619f44e3e7a8314d2

a37cf9c85664975cf3660c8f21f70899

a96a954487d536bd6f75942a6d02f5b9

a977356a4e04ae0cdaf4c67ca90d1939

ad9ee9f2e4a1d0e83945b78313c60f27

b7e27913185d0679a669ce0f634d95f0

Archives
14 novembre 2011

La roue, monnaie locale alternative spéciale «crise», arrive demain.

resilience

La roue, monnaie locale alternative spéciale «crise», arrive demain.

Vous avez toujours entendu dire que l’inflation c’est pas bon, n’est-ce pas ? Oui mais on vous explique aussi que certains mécanismes obscurs font que la dette fond grâce à elle, l’inflation. Vous suivez ? En parlant de dette, allez comprendre alors pourquoi le continent européen dont on dit que ses dettes le rendent faible, souffre d’avoir une monnaie trop forte… Ça y est, vous êtes perdu ? Comme tout le monde. Et pourtant, la monnaie, vous savez ce que c’est. C’est rond et métallique ou en papier rectangulaire, ça se trouve dans un porte-monnaie et ça sert à acheter son pain, payer ses courses et son journal. Et parfois on en glisse un peu dans la main de ceux qui n’en ont pas ou pas beaucoup.

Pour redonner du sens à ce qui en a perdu et remettre l’argent à sa juste place, ils sont quelques-uns à avoir imaginé de lancer, à Avignon et dans le département, une nouvelle monnaie. Une monnaie alternative et locale qui ne servirait pas à jouer au casino boursier mais simplement à acheter des choses et à faire travailler des gens qui, à leur tour, en feraient travailler d’autres. L’essentiel quoi. Cette nouvelle devise a été fondée par les mêmes que ceux à qui l’on doit la Maison alternative et solidaire d’Avignon, au travers d’une asssociation baptisée «Seve» (pour Système d’échange pour vitaliser l’économie). Elle s’appellera la «roue» et son principe a beau être simple, il fallait l’inventer.

Concrètement, chacun pourra échanger ses euros contre des roues qui se présentent sous forme de billets de 1, 2, 5, 10, 20 et 50 tout juste sortis de deux imprimeries de Pernes (lire ci-dessous). 1€ = 1 roue. Muni de vos roues, vous pourrez ensuite les dépenser auprès des producteurs, artisans et commerçants qui les acceptent (ils ne sont qu’une poignée pour le lancement mais de nombreuses négociations sont en cours).

Ce système n’est pas nouveau. Il serait né en Argentine au début des années 2000 lorsque le pays était frappé par une violente crise monétaire. Plutôt que de continuer à utiliser une devise dépréciée qui ne valait même plus le papier sur lequel elle était imprimée, certains ont eu l’idée de mettre en place une monnaie alternative, qui n’avait pas cours sur les marchés internationaux des changes. Une monnaie qui redonnait aux choses leur véritable valeur et a permis de faire redémarrer les économies locales.

La roue d’Avignon et du Vaucluse nourrit quelque part les mêmes objectifs. D’abord, elle favorise les circuits courts et promeut ainsi un développement durable. Ensuite, elle sera une monnaie «fondante». Mais dans la main, pas dans la bouche. La nouvelle devise perdra progressivement de sa valeur si elle n’est pas dépensée. Alors rien ne sert de l’amasser, la roue doit tourner. Ainsi, elle favorisera les échanges et la production, de manière à remettre l’économie au service de l’homme. Bref, elle est une monnaie comme on en rêvait, frappée au coin de la solidarité. Et demain, elle sera réalité.

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Vaucluse-sort-de-l-euro-8996.html

D’autres initiatives du même genre existent tel que » SEL’idaire » par exemple et pour celles et ceux qui seraient intéressés, voir le pdf des régions et localités où cela est pratiqué:

http://selidaire.org/spip/IMG/pdf/ANNUAIRE_SEPTEMBRE_2011.pdf

http://selidaire.org/spip/sommaire.php3

Publicité
7 novembre 2011

La banque d’Angleterre refuse de divulguer des informations sur ses transactions en or

pound_coinsRefusant une récente demande de liberté de l’information émise par un citoyen du Royaume-Uni, la banque d’Angleterre insiste pour que l’ensemble de ses transactions en or soient tenues secrètes. Le 24 octobre dernier, dans une réponse à James Bern, supporteur du GATA  qui demandait une transparence totale de la comptabilité des réserves d’or britanniques, Jackie Keating, porte-parole de la banque d’Angleterre, décrivait cette transparence comme étant ‘trop sensible’. ‘Toute personne à la recherche d’informations serait alors en mesure d’observer quelles transactions ont été effectuées’, écrit-il, ‘et cela représenterait une limitation à la liberté du gouvernement et des clients privés des banques auprès desquels les banques sont tenues à une confidentialité des plus strictes’.

La banque d’Angleterre est donc, comme nous pouvons l’imaginer, active sur le marché de l’or, que ce soit pour le compte du gouvernement ou celui des clients privés des banques. L’intérêt des citoyens britanniques à connaître les actions opérées par leur gouvernement sur un marché soi-disant libre ne semble ici qu’être un argument très secondaire.

Grâce à Bern, il a encore une fois été démontré qu’il est nécessaire de lancer une investigation quant aux transactions effectuées par les banques centrales sur le marché de l’or. Qui sera le premier à se lancer dans une telle enquête et à la publier, au risque de se voir écarté des affaires publiques ? Existe-t-il quelque part un journaliste financier qui soit assez courageux pour risquer de se voir refuser l’entrée à quelques fêtes de Noël autant que l’accès à des sources officielles ? (Source et 24hGold)
LIESI rappelle ce que nous avons cité hier soir, à savoir que « le Royaume-Uni préparait des plans pourfaire face à une possible disparition de l’euro ».

Par Chris Powell (secrétaire du GATA – Gold Anti Trust Action Commitee) –

LIESI

6 novembre 2011

Crise financière: les ventes de coffres-forts s'envolent

rub_15323

Crise financière: les ventes de coffres-forts s'envolent

À l'heure où la crise alimente l'inquiétude sur la solidité financière des banques, des particuliers inquiets pour leurs économies se pressent pour acheter des coffres-forts et coffres de sécurité.

Mais ces derniers n'offrent pas les mêmes garanties en matière de sécurité en cas de vol, d'effraction ou de dégradation. Si le coffre-fort est reconnu par les compagnies d'assurances, les particuliers apprennent à leurs dépens que le coffre de sécurité n'est qu'une simple boîte avec une serrure.

«Depuis début septembre 2011 on a constaté une forte demande en coffres-forts. On a enregistré une hausse de plus de 70% dans nos ventes», a déclaré à l'AFP Nicolas Risterucci, responsable commercial d'Hexacoffre.com.

«Dès la crise financière de 2008, une augmentation des ventes s'était fait ressentir sans fléchir», relève une vendeuse chez Frigoloc, spécialiste dans la location et vente de coffre-forts en Ile-de-France.

«À chaque fois que les particuliers voient à la télévision que les banques ne vont pas bien, ils viennent se renseigner sur les différents types de coffres pour pouvoir déposer leur argent, au cas où», renchérit un vendeur spécialisé chez BS Protection à Paris.

Mais au delà de la hausse des ventes de coffres-forts chez les commerçants spécialisés, ce sont les coffres de sécurité, commercialisés en grandes surfaces, qui connaissent un véritable engouement.

«On en vend plus d'une quinzaine par mois rien que dans notre petit magasin de Beaubourg et le triple en région parisienne», affirme le conseiller de vente chez Leroy Merlin dans le 3e arrondissement de Paris. Les modèles les plus demandés «sont les premiers prix, autour de 56$».

Différence de prix

Une différence de prix notable puisqu'il faut compter en moyenne 351 $ pour s'offrir un coffre-fort agréé et les prix peuvent monter jusqu'à 42 170 $ pour les modèles les plus sophistiqués.

«Les grandes surfaces proposent des coffres de sécurité qu'ils font passer pour des coffres-forts et qui coûtent 10 fois moins cher. Ces coffres, pas normés, sont fabriqués avec des produits low cost», affirme le vendeur de chez BS Protection.

Mais, «au-delà du matériau, la principale différence entre le coffre-fort et le coffre de sécurité est dans la technologie ajoutée», explique Hervé Didier, responsable du developpement chez Hexacoffre.com.

Le coffre-fort doit répondre aux normes européennes anti-effraction, faute de quoi les compagnies d'assurances ne remboursent pas le contenu volé en cas d'effraction.

«Chaque coffre-fort possède sa propre ''identité''», «il y a une plaque de fer scellée sur le coffre avec la référence, le nom du modèle et la date de fabrication que l'assurance va réclamer de voir en cas de litige». Autant de détails qu'on ne retrouve pas pour les coffres de sécurité.

Selon les normes européennes, les modèles agréés sont répertoriés en six classes, chacune peut permettre d'assurer le montant de son coffre-fort de 11 245 à 421 710 $.

Ainsi, en cas de tentative d'effraction, «un système de sécurité va se déclencher et le condamner», ajoute-t-il pour justifier le montant de la dépense.

«Les clients ne comprennent pas toujours quand on leur annonce le prix d'un coffre-fort puisqu'ils ont vu que, dans les grandes surfaces, ils trouvent des produits à 35-42 $», relève M. Didier pour qui le coffre de sécurité n'est «qu'une boîte avec une serrure».

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/hors-cote/201110/14/01-4457…

16 octobre 2011

74 milliards de Bons du Trésor vendus à la FED en 6 semaines

fed-up-thursday-bernanke-needs-to-go-big-or-g-L-byllA256 milliards de dollars en Bons du Trésor américains ont été vendus à la FED par des institutions d'origine inconnue. Ce qui signifie que certaines personnes ou pays se sont débarrassés de leur papier "made in USA" en les considérant comme des actifs toxiques.

74 milliards de Bons du Trésor vendus à la FED en 6 semaines : le plus haut niveau de l'histoire !
Le 12 octobre, 17,7 milliards de dollars ont été échangé à la demande des vendeurs.
Quelqu'un, quelque part, est très mécontent du papier américain et comprend que la chaîne de Ponzi planétaire sera bientôt exposée au grand jour.
La graphique exprimé en semaines ci-dessous, vous montre (courbe noire)  la quantité de dette américaine détenue par des institutions étrangères hors USA.
Nous remarquons une baisse significative de cette courbe. Nous remarquons également qu'une masse importante de Bons du Trésor ont été restitué (en rouge). Ce qui ne s'est jamais vu depuis la création de la Réserve Fédérale.
 UST Custodial 1
Voici un autre graphique plus explicite sur les flux enregistrés ces 6 dernières semaines :
UST Custodial 2_0 
Le statut bancale de réserve mondiale du billet vert commence à refaire surface, précisément, comme beaucoup l'ont mis en garde.
D'ici quelques temps, la Chine devrait suivre le mouvement en se délestant à son tour et la FED S.A. se retrouvera à faire tourner son imprimerie comme jamais depuis sa création en décembre 1913 pour honorer ses achats en monnaie de singe !
La manipulation des cours de l'or et l'argent ne pourra plus tenir très longtemps..
18 mai 2011

Affaire DSK : les incohérences de l'affaire.

112670_dominique_strauss_kahn_d_et_son_avocat_benjamin_brafman_ecoutant_le_procureur_john_mcconnell_le_16_mai_2011_au_tribunal_a_new_york
Rumeur autour de ...
Jonathan Pinet, 24 ans est un  jeune militant UMP et étudiant en master affaires publiques à Sciences-po Paris... Etrange hasard de voir ainsi un jeune militant être le premier informé dans le monde de cette affaire !

Il se retrouve donc epuis quarante-huit heures au cœur de la théorie du complot abondamment relayée sur Internet

Sur son blog, il veut en finir avec la théorie du complot.

Il réfute totalement  cette théorie et souhaite « couper court aux rumeurs grotesques et infondées de complot qui circulent ici ou là. »

Il explique le déroulé précis des faits :

« Samedi soir, à 22h57 (16h57 à New-York), je reçois un message via le chat Facebook d’un ami aux Etats-Unis, qui me rapporte que Dominique Strauss-Kahn a été arrêté dans un hôtel. Il me dit qu’un de ses amis qui travaille dans cet hôtel vient de le lui apprendre.

Cette information me paraissait suffisamment importante pour que je la relaye à titre personnel.

Très prudemment, je tweete à 22h59 « un pote aux Etats-Unis vient de me rapporter que #DSK aurait été arrêté par la police à NYC il y a une heure ».

Jonathan Pinet explique ensuite que « n’importe qui aurait pu relayer cette information » et que cela n’avait rien à voir avec ses appartenances politiques et en particulier à l'UMP.

un autre point de vue :

 La thèse d'une opération menée contre le patron du FMI a été défendue dès les premières heures de l'affaire par une figure de droite, Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate.

"Je pense que vraisemblablement on a tendu un piège à Dominique Strauss-Kahn et qu'il y est tombé", a déclaré l'ancienne ministre. Qui aurait tendu le piège? Mme Boutin n'a pas de réponse précise: "ça peut venir du FMI, ça peut venir de la droite française, de la gauche française", dit-elle.

Même son de cloche du côté de Dominique Paillé, rallié à Jean-Louis Borloo, qui évoque "une peau de banane" glissée sous les chaussures du patron du FMI, dont chacun connaîtrait, selon lui, "la vulnérabilité" par rapport aux femmes.

"Le piège, on ne peut pas ne pas y penser", juge aussi le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt.

Jacques Attali évoque de son côté l'hypothèse d'une "manipulation" survenue dans un hôtel Sofitel qui appartient, a-t-il relevé, à une chaîne française.

Proche de DSK, Michèle Sabban, vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, est allée encore plus loin en évoquant "un complot international". "C'est le FMI qu'on a voulu décapiter et pas tant le candidat à la primaire socialiste", assure Mme Sabban, pour qui M. Strauss-Kahn est "l'homme le plus puissant après Obama".

L'élue socialiste en veut pour preuve que "tout le monde sait que sa fragilité, c'est la séduction, les femmes. Ils l'ont pris par cela".

Deux autres proches du candidat potentiel à la primaire socialiste, Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis, n'ont pas porté de telles accusations, relevant toutefois que l'affaire "ne ressemble pas" au DSK qu'ils connaissent.

L'ancien ministre et homme d'affaires Bernard Tapie juge lui aussi que l'"intelligence reconnue par tous" de DSK ne "paraît pas compatible avec le fait de séquestrer une femme de ménage pour la violer".
De plus  une femme de chambre a qui on promettrait la nationalité américaine suivi d'une confortable somme d'argent en contrepartie de sa participation serait providentielle ,il est très facile d'imaginer le genre d'offre proposait connaissant les lois sur l'immigration aux USA ,une mère vivant dans le bronx et percevant un salaire modeste ferait tout pour mettre à l'abri sa petite fille de 9 ans ,il suffit de voir que le témoin à été littéralement enlevé et mis sous secret comme une opération d'importance nationale .De toute façon elle empochera 1 million de dollars

Pourquoi tant de tapage sur un rapport consenti ou pas pour le piéger ou comme le disculpait son départ de l'hotel avant 13 h mais à 12 h 28 ,la fille avait initialement déclaré être entré dans sa chambre à 13 heures mais comment se fait il à cette heure DSK n'était plus là il avait rendu la clef il suffit de visionner les caméras vidéos de l'hotel mais à coups sure les vidéos sont déjà sous scellés .une fois que la défense à apporté la preuve de son absence a 13h dans l'hotel l'accusation à changé sa version et à déclaré mais oui au fait il ne la pas agressé a 13h mais à 12 heures excusez moi mais lorsque l'on change ses déclarations pour enfoncer un pésumé innocent c'est un mensonge clair et net et si cela se passerait en France il y aurait acquittement immédiat .De plus elle ment lorsque elle déclare ne pas savoir que les personnes qui sont à son étage ne sont pas importante ,faux elle travaille à l'étage des VIP et si elle a pas compris en 3 années ce que çà voulait dire çà m'étonnerait , elle a encore menti lorsqu'elle à déclaré ne pas avoir eu connaissance de l'importance de DSK ses collègues ont déclaré :"elle ne connaît ni le FMI ni DSK ; elle ne parle que de ce «VIP, venant du même pays que vous». Comment donc avait-elle appris que la personnalité à l'origine du scandale était française? «Mais parce que sa photo avait été, dans le local où nous nous changeons, affichée avant sa venue dans l'hôtel!» De manière compréhensible, le management de l'hôtel attirait l'attention de son personnel à l'avance, avant l'arrivée de VIP, clients à soigner particulièrement. Lorsqu'elle était occupée par un personnage très important. .alors complot oui il n'ya aucun doute la dessus et celui qui a monté ce complot vient de commettre une grossière erreur parce qu'il vient de permettre aux socialistes de se débarrasser de Strauss Khan qui ne faisait pas l'unanimité à gauche   ,et permettra aux socialistes de se rassembler pour éviter la défaite, cette  union avec un seul candidat sera bien plus forte que les bataille internes avec DSK imposé. ,ce candidat sera je pense  François Hollande qui battra haut  la main sarkosy au plus bas des sondages et  meme l'annonce de la naissance de son fils pour 2012 n'y changera rien ,74 ans de prison 7+4  11 une belle signature pour ceux qui voient au delà de ce qu'on  leur montre.

Publicité
5 mars 2011

Rapport Angelides :rapport dévastateur sur la crise financière

The_Financial_Crisis_Inquiry_Report_Angelides_01_2011Rapport Angelides : une arme pour un sursaut politique


Une Commission officielle d’enquête sur la crise financière vient de publier le 27 janvier un rapport dévastateur qui confirme en tous points les analyses de Lyndon LaRouche et de moi-même, créant ainsi une occasion pour le changement de système économique, financier et social au cœur de notre combat. Cette Commission, qui n’avait pas été mandatée pour présenter des solutions, ne propose pas formellement d’adopter la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt (Glass-Steagall), mais tout ce qu’elle dénonce montre la nécessité d’en venir là, ainsi d’ailleurs que son président l’a affirmé plus tard.

Non, ce n’est pas en France que ça se passe mais aux Etats-Unis !

Cela seul, s’il le fallait, confirmerait la nécessité de l’une des missions que nous nous sommes ici données, qui est de rendre compte de l’évolution du rapport de forces des deux côtés de l’Atlantique pour saisir au bond ces plats de l’histoire qui ne repassent jamais deux fois.

On est loin des conclusions grisâtres de notre commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la spéculation financière, qui a rendu son rapport le 22 décembre 2010. Là où son président Phil Angelides et les cinq autres membres démocrates de la Commission américaine, qui sont des experts indépendants, fustigent et dénoncent la corruption et la fraude régnant dans le système actuel, MM. Henri Emmanuelli et Jean-François Mancel considèrent chez nous que « la spéculation ne saurait être diabolisée car elle a toujours eu un rôle économique effectif ». Ici ce sont des élus, au passé financier assez riche, qui enquêtent sur la base de documents ou de témoignages aimablement fournis par les établissements financiers, ceux-là mêmes qui ont organisé le système de dérégulation ayant conduit à la crise. Là-bas, les enquêteurs américains disposaient du double pouvoir d’assigner des témoins à comparaître et de réquisition de documents, dont nos élus se trouvaient fort dépourvus. Tout est là ! C’est ce que nous continuons à préconiser en France, la mise en place d’une véritable Commission Pecora, avec des pouvoirs d’instruction, comme à l’époque de l’administration Roosevelt, et non se bornant à écouter ceux qui le veulent bien.

Pour le reste, aux Etats-Unis le combat continue. Phil Angelides participe à de nombreux programmes de radio et de télévision et témoignera devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants le 16 février, et plus tard devant la Commission bancaire du Sénat. L’offensive est cependant sabotée par le représentant démocrate Barney Frank et le sénateur, également démocrate, Christopher Dodd, ainsi que par les enragés du Parti républicain, buveurs ultra-libéraux du thé monétariste britannique. La grande presse américaine, dont les liens avec Wall Street ne sont un secret pour personne, tente pour sa part d’étouffer le débat. Ce sont les jeunes candidats larouchistes qui le portent, à travers tout le pays, redonnant ainsi vigueur au courant Roosevelt du Parti démocrate, contre le compromis honteux passé par le président Obama avec les nouveaux élus républicains en vue de faire payer aux victimes les conséquences de la crise, tout en renflouant ses auteurs.
bush_on_financial_crisis
Comme l’a écrit François Morin dans le titre de son dernier ouvrage, ce qui est en cause ici est bel et bien la création d’« Un monde sans Wall Street » (Economie humaine, Seuil) et sans son cerveau, qui se trouve à la City de Londres.
Le rapport Angelides : un brûlot contre trente ans d’horreur financière

Ce qui frappe d’abord en prenant connaissance du rapport, ce sont les moyens mis pour le rédiger. La Commission d’enquête a été créée pour « examiner les causes, intérieures et internationales, de la crise financière actuelle aux Etats-Unis », en partant de 22 points clairement définis lui ayant donné une compétence très large. Elle a été mise en place comme un élément fondamental relevant de la loi sur la Répression de la fraude et la reprise économique (Public Law 111-21), votée par le Congrès et signée par le Président en mai 2009. Elle a réuni 6 représentants choisis par les démocrates et 4 par les républicains, soutenus par une équipe de plus de 80 membres, qui ont examiné des millions de pages de documents, se sont entretenus avec plus de 700 témoins et ont tenu 19 jours d’auditions dans tout le pays. C’est dire l’importance du travail, sans commune mesure avec celui qu’ont été en mesure d’effectuer nos élus.

Pour paraphraser Shakespeare, nous dit ironiquement la Commission, citant Cassius dans Jules César, « la faute n’est pas inscrite dans les étoiles, mais en nous-mêmes ». Elle souligne en effet, comme LaRouche et moi-même l’avions fait à l’époque, que la crise financière était évitable et prévisible, et que l’effondrement de la bulle du crédit hypothécaire ne fut que l’étincelle qui alluma un tonneau de poudre bien rempli par un empilement de spéculations de toutes sortes. Les pertes ont été fortement amplifiées, constate-t-elle, par les produits dérivés et les titres synthétiques. « La crise a été le résultat à la fois d’action et d’inaction humaine, et non la conséquence de la Nature des choses ou de modèles d’ordinateurs ayant échappé à tout contrôle ».

L’impact de cette crise se fera « ressentir pendant au moins une génération », et nous-mêmes, malgré notre familiarité avec les opérations financières, « avons été fascinés, surpris et même choqués par ce que nous avons vu, entendu et lu ». Elle souligne avoir reçu « de nombreux rapports sur des pratiques de prêts prédatrices et hors du commun » et accuse « la Réserve fédérale d’avoir totalement échoué à endiguer le flot d’hypothèques toxiques, ce qu’elle aurait pu faire en fixant des critères prudentiels de prêts sur hypothèque. La Réserve fédérale était l’organisme qui avait le pouvoir de le faire et ne l’a pas fait. » Les institutions financières américaines ont laissé circuler les agents économiques « sur une autoroute dans laquelle il y avait ni limites de vitesse ni bandes continues ».

La Commission montre ensuite comment « les fautes nombreuses et étendues dans la supervision et la régulation financières ont eu des conséquences dévastatrices sur la stabilité des marchés financiers américains. (…) Plus de trente ans de dérégulation et de confiance dans l’autorégulation par les institutions financières, dont l’ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan s’était fait le champion (…) ont conduit au désastre. (…) Cette approche a ouvert des brèches dans le contrôle de domaines fondamentaux portant sur des risques de milliers de milliards de dollars, comme le système de banque noire et les marchés de produits dérivés de gré à gré ». Elle souligne ensuite le rôle de la corruption politique : « De 1999 à 2008, le secteur financier a dépensé 2,7 milliards de dollars dans ses activités de lobbying ; les individus et les comités d’action politique organisés par ce secteur ont versé plus d’un milliard de dollars aux campagnes politiques.

« Nous concluons que les échecs dramatiques de la gouvernance des sociétés financières et de la gestion du risque de la part de nombreuses institutions financières ont été une cause majeure de la crise. (…) Trop nombreuses ont été ces institutions qui ont agi avec une totale insouciance, prenant trop de risques, avec trop peu de capital et trop de dépendance envers le financement à court terme. »

La messe se trouve dite : c’est tout le système financier et politique américain qui est remis en cause, appelant ainsi implicitement mais vigoureusement à ce qu’un autre soit mis en place. « Comme Icare, souligne la Commission, ils n’ont jamais craint de voler de plus en plus près du soleil. » Presque toujours, ils n’ont pas su ou voulu mesurer les conséquences à long terme de leurs actes. Les plus grandes banques ont opéré avec un capital extrêmement faible : le rapport entre leurs engagements financiers et leurs fonds propres était de 40 contre 1. « Une perte de 3 % dans la valeur de leurs actifs aurait ainsi pu entraîner leur faillite. » En fait, on sait que sans les renflouements des administrations Bush et Obama, sans doute toutes les banques de Wall Street et, faut-il ajouter, de la City, seraient tombées en faillite, à l’exception (contestable) de JP Morgan Chase !

Nous en concluons, dit la Commission, que « le gouvernement se trouvait très mal préparé pour faire face à la crise et sa réaction inconsistante n’a fait qu’ajouter à l’incertitude et à la panique sur les marchés financiers ».

Ainsi la crise était évitable, ce qui a été fait pour l’éviter a aggravé la situation à terme, la corruption règne et a régné, les effets de levier ont été systématiquement dissimulés dans un jeu à tout va, Wall Street est le premier responsable, mais c’est la responsabilité collective de toute une nation livrée au jeu qui se trouve engagée.
Depuis 2007-2008, les choses ont changé, en pire

L’aspect le plus intéressant et le plus fort du rapport est de montrer que depuis le début de la crise, Wall Street a été temporairement sauvé, mais au détriment du peuple américain et dans une fuite en avant financière autodestructrice.
images
Le rapport souligne que 26 millions d’Américains sont toujours au chômage, que près de 11 000 milliards de dollars de richesse immobilière s’est évanouie et que les fonds de pension et les comptes d’épargne de toute une vie se sont évaporés. Interrogé sur WNYC, Phil Angelides a ajouté : « Je crois que tout cela montre qu’il y a encore une immense colère dans ce pays, une colère et une grande confusion, sur ce qui a pu amener 4 millions de familles à perdre leur domicile et 13 millions à se trouver encore menacées ; 11 000 milliards d’épargne ont été anéantis et 26 millions d’Américains sont au chômage. Les gens veulent savoir comment cela a pu arriver et pourquoi c’est arrivé. » Le rapport montre comment Citigroup et AIG, respectivement la seconde banque et la principale société d’assurance américaines, ont été sauvées au détriment du contribuable et du citoyen, soumis à des mesures d’austérité, par ce que l’on ne peut qualifier que de magouilles douteuses et mafieuses. Plus de 40 milliards pour que Citigroup reprenne la banque Wachovia et 180 milliards pour que AIG puisse rembourser ses dettes de jeu ont été versés sans réelle contrepartie, et en faveur des autres joueurs, comme 12,9 milliards de dollars pour Goldman Sachs, 11,9 milliards pour la Société générale – en tout, plus de 100 milliards sur le tapis. Beaucoup d’autres exemples sont donnés dans le rapport, dont on peut consulter toutes les pièces sur le site internet www.fcic.gov.

Rien ou presque n’a changé depuis, sauf en pire. En effet, les moyens de jouer les plus criminellement destructeurs restent en place. Il s’agit d’abord, comme le constate la Commission, des produits financiers dérivés échangés de gré à gré, sans le moindre contrôle. Après l’abrogation de la loi Glass-Steagall, le 12 novembre 1999, pour absoudre la fusion entre Citicorp et Travellers (soit une banque de dépôt et une banque d’affaires, investment bank) et permettre toutes sortes d’opérations du même genre par la suite, il a été décidé en 2000 de compléter la dérégulation à tout va en éliminant la réglementation, par la gouvernement fédéral ou les Etats américains, des échanges de produits financiers dérivés. On a pu alors se mettre à jouer avec des effets de levier énormes, de plusieurs fois sa mise. On a ainsi créé les fameux Credit default swaps (CDS), assurances contre la faillite ou le défaut de paiement, utilisés pour les crédits hypothécaires et vendus à la chaîne par AIG, ce qui provoqua ses énormes pertes.

La différence est qu’aujourd’hui, les Etats ayant absorbé la dette toxique des banques, les CDS sont pris sur la dette souveraine des Etats (les bons du Trésor), avec des gains effarants pour les banques parieuses, comme on l’a vu dans le cas de Goldman Sachs vis-à-vis de la dette grecque, et au détriment des peuples écrasés par l’austérité.

L’existence des CDS a permis d’étendre brutalement l’émission d’un autre titre dérivé, les Collateralized debt obligations (CDO). Les CDO sont un produit synthétique agglomérant de nombreuses créances de tout ordre, qui constituent des paris sur la performance de titres réellement liés à des hypothèques. Ils ont amplifié les pertes dues à l’effondrement de la bulle immobilière en permettant des paris multiples sur les mêmes titres hypothécaires et ont fortement contribué à les répandre à travers tout le système financier.

Aujourd’hui, Glass-Steagall n’a pas été rétabli, les produits dérivés négociés de gré à gré ne sont toujours par réellement contrôlés et plus que jamais, les établissements financiers échappent au prétendues régulations qui leur sont imposées en passant dans « l’économie de l’ombre » (le shadow banking et les dark pools), où ils opèrent en sponsorisant directement ou indirectement des joueurs dépendant d’elles. Les lecteurs les plus âgés se souviennent peut-être d’un film intitulé « Macao, l’enfer du jeu ». Eh bien, nous y sommes, sauf que les Macao se sont multipliés autant que les impulsions électroniques des joueurs ! Joseph Stiglitz a comparé les réformes de l’administration Obama à un fromage de gruyère, français et non pas suisse, car elles sont pleines de trous.

En effet, si l’on a bien créé un organe chargé de surveiller les risques systémiques, le Financial systemic oversight councel, celui-ci sera notamment composé du secrétaire au Trésor, actuellement Timothy Geithner, du président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, et des autorités existantes de surveillance des marchés. C’est-à-dire exactement les mêmes individus et institutions dont la Commission Angelides dénonce la culpabilité dans l’extension de la crise. Comme si on nommait des renards pour surveiller les bonnes mœurs du poulailler ! De plus, si la loi Dodd-Frank approuvée par Obama interdit en principe aux banques de dépôt de jouer avec leurs capitaux propres et l’argent que leur fournit l’Etat à un taux d’intérêt pratiquement nul, en fait elle leur laisse la possibilité d’investir jusqu’à 3 % de leurs capitaux dans les fonds spéculatifs et autres sociétés de capital investissement, en prenant pour définition de ces capitaux, non leurs capitaux propres stricto sensu, mais ce qu’on appelle le Tier 1, définition beaucoup plus large. Ainsi, les banques pourront investir, derrière la feuille de vigne, encore plus de leurs liquidités, obtenues grâce à la complaisance de l’Etat, dans les hedge funds spéculatifs et les fonds de capital investissement, avec des effets de levier inchangés ! Les banques pourront conserver leurs départements gérant les opérations de produits dérivés (swaps) et la Commission américaine sur les échanges de dérivés sur matières premières (US Commodity futures trading Commission) a même annoncé que, dans le cadre de la « réforme » Dodd-Frank, elle n’allait mettre aucune limite aux échanges de produits financiers dérivés sur les matières premières au cours de l’année 2011. Cela au moment où les spéculations sur les denrées alimentaires provoquent des émeutes contre la cherté de la vie partout dans le monde et où le prix du cuivre explose à des niveaux jamais vus !
obama02
La Commission Angelides met ainsi en pleine lumière la fraude de la réforme Dodd-Frank-Obama. C’est ce qu’avait fait auparavant la démocrate larouchiste Rachel Brown en dénonçant la culpabilité de Barney Frank au cours des primaires démocrates du 4e district du Massachusetts. Elle a montré que celui-ci a toujours défendu la dérégulation du système financier et a bénéficié du financement des grandes banques de Boston impliquées dans les spéculations rendues possibles par cette dérégulation.
Utiliser le rapport Angelides pour se mobiliser en France et en Europe

Interrogé sur CNBC, Angelides a souligné : « Ce qui est frappant, c’est combien peu les choses ont changé depuis 2008. » Puis il ajouta que « les mêmes facteurs de risque demeurent ». Enfin, lorsqu’il lui a été demandé si « cela pourrait de nouveau arriver », il a répondu : « Absolutely ! »

Cela intéresse bien entendu directement la France et l’Europe, car la dérégulation généralisée a propagé partout, de proche en proche, les effets du vice financier. Dans ces conditions, seul un Glass-Steagall global, partant des Etats-Unis et de l’Europe, est de nature à arrêter la course folle qui conduit à la désintégration du système, entraînant avec elle la destruction de l’économie productive, de l’emploi et de la création humaine.

Glass-Steagall n’est pas une technique dans le système pour sauver le système, mais le moyen d’en sortir. Le défi n’est pas de réguler un système qui s’est déjà condamné lui-même ! En privant le secteur financier des ressources pour spéculer, Glass-Steagall établit le principe d’une faillite ordonnée des spéculateurs, puis, en éliminant la prolifération d’effets toxiques polluants, il créera les conditions pour une reprise de l’économie mondiale en permettant de réorienter les flux financiers vers le travail et la création humaine. Il s’agit de la piste de décollage d’une plateforme de développement nouvelle, dans les domaines à la fois économique, politique, social et culturel.

La Commission Angelides permet d’ouvrir cette porte en Europe. Or, jusqu’à aujourd’hui, les socialistes et les communistes ont bien présenté deux timides amendements visant à « étudier l’opportunité et la faisabilité d’une séparation, en France, des activités de dépôt et d’investissement des banques », mais ne se sont pas insurgés lorsque le gouvernement a balayé leurs textes d’un revers de la main. Cela montre deux choses. D’une part, l’hypocrisie absolue de Nicolas Sarkozy et de Christine Lagarde lorsqu’ils parlent de changements dans le système financier et monétaire international. Ils ne veulent tout simplement changer que les détails pour sauver les intérêts de ceux qui les ont fait princes. D’autre part, malgré les convictions d’un Michel Rocard ou d’un Pierre-Alain Muet, les socialistes se montrent d’une timidité étonnante. Rappelons à ce propos que c’est Jacques Delors, ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, qui, par la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984, abrogea la loi du 2 décembre 1945 et fit ainsi disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous le titre unique « d’établissements de crédit », les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. Mieux encore, Barney Frank, l’homme lige de Wall Street, est l’interlocuteur sur ces sujets de Philippe Cordery, chargé du secrétariat du Parti socialiste européen (PSE). Là, on doit dire qu’un grand nettoyage de printemps doit avoir lieu de toute urgence, car il ne suffit pas d’avoir écarté du PSE les partis de MM. Ben Ali et Moubarak, qui en étaient membres « honorables ». Il reste à faire l’essentiel pour nettoyer les écuries d’Augias.
Conclusion

Comme il apparaît bien que les partis établis, malgré la bonne volonté de certains de leurs membres, ne sont pas de nature à changer un ordre de choses qui nous mène à un terrible désastre, il faut que les peuples se saisissent du rapport Angelides comme d’une arme. Ils doivent le présenter à leurs élus, partout où ils le peuvent, en exigeant que les révélations de ce rapport soient utilisées pour définir une autre politique que celle d’un suicide social collectif. Les actions des départements, des entreprises et des travailleurs qui ont été lésés dans leur existence même doivent ainsi être coordonnées pour donner un sens commun à leur colère, en formant une nouvelle Résistance. C’est pour la bâtir que nous nous battons ici, en espérant que la France puisse redevenir catalyseur et inspiratrice, afin que la campagne présidentielle ne soit ni un pensum pessimiste ni un déballage de démagogies, mais un débat sur de vraies idées, dès aujourd’hui.


Jacques Cheminade

9 février 2011

Un nouveau cable de wikileaks révèle que les usa sont inquiets sur le prix du de petrole saoudien.

hydro__1_Les EU craignent que l'Arabie Saoudite, le plus grand exportateur de pétrole brut du monde, ne puisse pas avoir assez de réserves pour empêcher l'inflation de prix du pétrole, des câbles confidentiels de son ambassade us à Riyadh.en faisait état.

Les câbles, sortis par WikiLeaks, recommandent vivement Washington de prendre au sérieux l'avertissement d'un cadre pétrolier gouvernemental saoudien senior que les réserves de pétrole brut du royaume peuvent avoir été exagérées et qu'elles ne sont pas de 300bn des barils - mais a peine de 40%

La révélation a fait monté le prix de pétrole en flèche ces dernières semaines à plus de 100 $ le  baril a cause de la demande (mondiale) et des tensions dans le Moyen-Orient. Beaucoup d'analystes s'attendent à ce que les Saoudiens et leurs associés de cartel d'OPEP pompent plus de pétroles et si les prix baissent il feront un blocus pour réajuster le prix par rapport à la demande

Cependant, Sadad Al-Husseini, un géologue et un ancien chef de l'exploration au monopole pétrolier saoudien Aramco, qu'à ce niveau Aramco ne pourrait pas arrêter la hausse de prix de pétrole mondial, parce que l'industrie d'énergie saoudienne à exagéré ses réserves récupérables pour stimuler l'investissement étranger. Un câble a dit :le problème est double .. D'abord, il est possible que des réserves saoudiennes ne soient pas aussi abondantes que prévue.

Il a continué : "dans une présentation, Abdallah le cadre dirigeant Aramco Al-Saif, actuel pour l'exploration, a annoncé qu'Aramco à 716bn les barils de réserves totales, dont 51 % sont disponibles, et que dans 20 ans Aramco aura 900bn de réserves de barils

Le consul des EU a alors dit Washington : "tandis qu'Al-Husseini contredit fondamentalement la politique de l'entreprise Aramco, il n'est pas un théoricien de la fin du pétrole ,mais . Son expérience et ses affirmations exigent que l'on considére sérieusement  ses prédictions."

L'ambassadeur américain a conclu par une note des plus pessimiste ,il affirme  qu'il doute que les saoudiens ont la capacité de garantir que le prix du baril ne s'envolerait pas .

chacun doit se faire son opinion ,personnellement je pense que wikileaks et toutes ces fuites sont à prendre avec des pincettes car de telles fuites n'existent que dans les films et font parties d'un scénarios bien huilés..

6 février 2011

Moubarak plus riche que Bill Gates et l'egypte meurt de faim !

matiz_richesse_pauvres__fc59b voici les 3 premiers hommes les plus riches du monde:
1er : Carlos Slim Helu, 53,5 milliards de dollars
2e : Bill Gates, 53 milliards de dollars
3e : Warren Buffett, 47 milliards de dollars
celle de moubarak est estimé à 70 milliards de dollars largement  1er  il n'a vraiment pas honte quand on voit la misère des egyptiens.

La fortune de la famille du président Hosni Moubarak pourrait s’élever à quelques 70 milliards de dollars US selon l’analyse faite par des experts du Moyen-Orient.

Une grande partie de sa fortune se trouve dans des banques britanniques et suisses, ou investie dans l’immobilier à Londres, New York, Los Angeles et le long des côtes de la mer Rouge.

Après 30 ans de présidence et beaucoup d’autres comme haut responsable militaire, M. Moubarak a eu accès aux accords d’investissement qui ont généré des centaines de millions de livres de bénéfices. La plupart de ces gains ont été détournés à l’extérieur et déposés sur des comptes bancaires secrets ou investis dans des habitations de luxe et des hôtels.

Selon un rapport publié l’an dernier dans le journal arabophone Al Khabar, M. Moubarak dispose de propriétés à Manhattan et dans Beverly Hills sur Rodeo Drive.

Ses fils, Gamal et Alaa, sont également milliardaires. Une manifestation organisée devant le domicile de Gamal au numéro 28 place Wilton, à Belgravia dans le centre de Londres, a souligné l’appétit de la famille pour les propriétés en Occident.

Amaney Jamal, professeur de sciences politiques à l’Université de Princeton, a déclaré que l’estimation de 40 milliards de dollars à 70 milliards était comparable à la grande richesse des dirigeants dans d’autres pays du Golfe.

« Les dividendes tirées des activités commerciales liées à l’armée ainsi que celles liées au gouvernement se sont accumulées sur son patrimoine personnel, a-t-elle dit à ABC News. « Il y avait beaucoup de corruption dans ce régime et un étouffement des ressources publiques à des fins personnelles. »

« C’est le modèle appliqué par d’autres dictateurs du Moyen-Orient afin que leur richesse ne soit pas saisie au cours d’un changement de pouvoir. Ces dirigeants prévoient ce cas. »

Al Khabar a déclaré qu’elle savait que les Moubarak gardaient une grande partie de leur richesse à l’étranger dans la banque suisse UBS et la Bank of Scotland qui fait partie de Lloyds Banking Group, bien que cette information pourrait dater d’au moins 10 ans.

Il n’y a que des informations parcellaires pour savoir exactement où Moubarak a produit sa richesse, et la destination finale de celle-ci.

Christopher Davidson, professeur de politique au Moyen-Orient à l’Université de Durham, a déclaré que Moubarak, son épouse Suzanne et ses deux fils ont été en mesure d’accumuler ces richesses dans le cadre d’un certain nombre de partenariats d’affaires avec des entreprises et des investisseurs étrangers, le tout remontant à quand il était dans l’armée et en position de bénéficier de la corruption dans les entreprises.

Il a ajouté que la plupart des Etats du Golfe exigent des entreprises étrangères de donner à un partenaire local 51% de parts dans de nouvelles startup. En Egypte, le chiffre est généralement plus proche de 20%, mais cela permet toujours aux politiciens et à leurs proches alliés dans l’armée d’avoir accès à d’énormes profits sans mise de fonds initiale et avec peu de risques.

« Presque tous les projets ont besoin d’un parrain et Moubarak était bien placé pour profiter de toutes les offres proposées », dit-il.

« Une grande partie de son argent se trouve dans des comptes bancaires suisses et des établissements de Londres. Ce sont les favoris des dirigeants du Moyen-Orient et il n’y a aucune raison de penser que Moubarak ait agi différemment. Le domicile de Gamal Place Wilton à domicile est susceptible d’être la pointe émergée de l’iceberg. »
moubarak_degage_rusty_james
Al Khabar a nommé une série de grandes entreprises occidentales qui, en partenariat avec la famille Moubarak, ont généré un montant estimé de plusieurs milliards par an de profits.

Aladdin Elaasar, auteur de Le dernier Pharaon : Moubarak et l’avenir incertain de l’Egypte à l’ère Obama, a déclaré que Moubarak lui-même possède plusieurs résidences en Egypte, certaines héritées des anciens présidents et la monarchie, et d’autres voulues par le président.

Des hôtels et des terrain autour de la station touristique de Sharm el-Sheikh sont également une source de richesse pour la famille Moubarak.

24 mai 2009

Le Pentagone se prépare à la guerre

« Aujourd’hui la situation est beaucoup plus sérieuse qu’avant août 2008. […] Si la guerre éclate à nouveau, elle ne se limitera pas au Caucase.

[…] Le nouveau président des États-Unis n’a pas apporté de changement crucial en ce qui a trait à la Géorgie, mais en raison de son rôle dominant au sein de l’OTAN, il insiste toujours sur l’adhésion rapide de ce pays à l’alliance. Si celle-ci se concrétise, le monde fera face à une menace bien plus grave que les crises de la guerre froide.

[…] Dans ce nouveau contexte, la guerre de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud pourrait facilement devenir la guerre de l’OTAN contre la Russie. Il s’agirait d’une troisième guerre mondiale. » (Irina Kadzhaev, politologue sud-ossète, South Ossetia Information Agency, avril 2009)

Le 12 mai, James Mattis, Commandant suprême allié Transformation (SACT) et commandant du U.S. Joint Forces Command (Commandement de la force interarmées) a prononcé un discours à un symposium de trois jours appelé Joint Warfighting 09 à Norfolk en Virginie, où se trouve la Commandement allié Transformation (ACT) de l’OTAN. « Je viens avec un sentiment d’urgence. L’ennemi aussi tient des réunions dans le même esprit », a-t-il affirmé. [1]

Un journal local a résumé son discours :

« Le Commandant Mattis a décrit un avenir où les guerres n’auront pas de débuts ni de fins précises. Une grande stratégie et un cadre politique pouvant guider la planification militaire sont nécessaires », a-t-il ajouté. [2]

Pour des raisons qui se veulent sans aucun doute diplomatiques, il a omis d’identifier qui est l’« ennemi ». Une suite d’événements récents, ou plutôt l’intensification d’événements en cours, indiquent toutefois de quelle nation il s’agit.

Le 7 mai dernier, durant un déjeuner du Defense Writers Group, le chef du US Strategic Command, le général Kevin Chilton, a déclaré aux reporters que « la Maison-Blanche maintient l’option de répondre par la force – peut-être même avec des armes nucléaires – si une entité étrangère dirige une cyberattaque neutralisant les réseaux informatiques étatsuniens […] ».

Un compte-rendu de son discours ajoute que « le général a insisté pour que toutes les options de frappe, y compris les frappes nucléaires, demeurent à la disposition du commandant en chef pour défendre la nation des cyberattaques. »

M. Chilton «  a dit qu’il ne pouvait pas exclure la possibilité d’une salve militaire contre des pays comme la Chine, même si Pékin possède des armes nucléaires » [3], bien que la première cible probable de présumées représailles à des cyberattaques, elles aussi présumées, serait un autre pays déjà identifié comme tel par des officiels militaires : la Russie.

À la fin avril et au début mai 2007, le gouvernement d’Estonie, membre de l’OTAN depuis 2004 et dont le président était et demeure Toomas Hendrik Ilves, né en Suède et élevé aux États-Unis (où il a travaillé pour Radio Free Europe), rapportait des attaques sur des sites web de son pays, pour lesquelles la Russie fût blâmée.

Cela fait plus de deux ans et aucune preuve n’a été présentée pour prouver le bien-fondé de l’allégation voulant que des pirates informatiques russes, encore moins le gouvernement russe lui-même, étaient derrière ces attaques. Cette allégation demeure malgré tout un article de foi dans les médias et parmi des officiels étatsuniens et occidentaux.

La réponse des autorités étatsuniennes a d’abord été si soudaine et sévère, même avant que des enquêtes ne soient menées, pour fortement donner à penser que si les attaquent n’avaient pas été organisées, elles auraient dû être inventées.

Tout de suite après, le secrétaire de la force aérienne, Michael W. Wynne, affirmait : « La Russie, notre puissant rival de la guerre froide, semble avoir été la première à s’engager dans la conduite de la guerre informatique. »

La source d’information des Forces aériennes des États-Unis d’où est tirée cette citation ajoutait que les événements s’étant produits quelques jours plus tôt en Estonie « avaient lancé une succession de débats au sein de l’OTAN et de l’Union européenne concernant la définition d’une opération militaire autorisée et ce pourrait bien être le premier test de l’application de l’article V de la Charte de l’OTAN concernant la défense collective dans le champ non cinétique. [4]

L’article 5 de la Charte de l’OTAN est une clause de défense militaire collective, en fait une clause de guerre, utilisée pour la première et seule fois pour soutenir la guerre prolongée et progressive en Afghanistan. 

La référence que l’on y a faite à l’époque n’est pas à prendre à la légère.

En visite en Estonie en novembre dernier, le chef du Pentagone Robert Gates a rencontré le premier ministre du pays, Andrus Ansip et a « discuté du comportement russe et de la nouvelle coopération sur la cybersécurité ».

On a rapporté que « M. Ansip a affirmé que l’OTAN opérera selon le principe de l’article 5 du traité de l’alliance, lequel stipule qu’une attaque visant un allié constitue une attaque visant tous les membres ». « Nous sommes convaincus que l’Estonie, en tant que membre de l’OTAN, sera très bien défendue » a-t-il ajouté. [5]

Il est révélateur que l’on continue à mentionner l’article 5 de l’OTAN à répétition un an et demi après les attaques présumées alors qu’aucune autre n’est survenue entre-temps.

Au début de ce mois-ci, le Pentagone a annoncé qu’il lançait ce qu’il appelle la « force guerrière numérique du futur » à Fort Meade au Maryland, sous le contrôle du U.S. Strategic Command, dont le chef cité plus tôt, Kevin Chilton, menace d’utiliser la force, y compris les armes nucléaires.

L’initiative a été décrite comme suit dans un reportage :

« Le lieutenant-général Keith Alexander, également commandant à la tête de la cyberguerre, a déclaré que les États-Unis sont déterminés à mener l’action mondiale d’utilisation de la technologie informatique afin de dissuader ou de vaincre des ennemis […] » [6]

Le Pentagone est une synecdoque pour le département de la Défense et tout ce qui est relié à ses activités est enveloppé dans le même euphémisme, donc lorsqu’ils seront questionnés, les États-Unis maintiendront que leur nouveau projet de guerre numérique ne servira qu’à des fins défensives. Toute nation et toute personne ayant fait les frais des actions du département étatsunien de la Défense est plus avisée. La raison d’être de ce nouveau commandement de cyberguerre étatsunien repose sur une supposée menace russe émanant d’un incident non militaire survenu dans un pays balte il y a plus de deux ans. Ce commandement sera utilisé pour paralyser les systèmes informatiques de toute nation ciblée par un assaut militaire direct, la rendant ainsi sans défense, et sera particulièrement efficace dans le cadre de la planification des premières frappes provenant de l’espace et des guerres spatiales (boucliers antimissile, missiles intercepteurs).

Le jour même où est paru le reportage sur le général Alexander, promettant de « vaincre les ennemis », une autre nouvelle mentionnait qu’« un satellite quasi-classifié a été lancé mardi [12 mai]. Il servira d’ingénierie pionnière pour la technologie de poursuite des missiles balistiques. » [7]

Il s’agissait d’un satellite de Surveillance System Advanced Technology Risk Reduction (STSS-ATRR) (système spatial de poursuite et de surveillance de technologie avancée et de réduction des risques), faisant partie d’un système spatial pour la Missile Defense Agency.

« Les capteurs à bord du satellite STSS-ATRR et au sol communiqueront avec d’autres systèmes pour former une défense contre des missiles balistiques en approche. » [8]

Quelques jours plus tôt, dans un reportage intitulé « Ducommun Incorporé annonce la livraison de nanosatellites à l’Army Space and Missile Defense Command », le fabricant Ducommun, situé en Californie, annonçait que « sa filiale Miltec Corporation avait livré des nanosatellites prêts à être utilisés à la U.S. Army pace and Missile Defense Command/Army Forces Strategic Command (USASMDC/ARSTRAT) à Huntsville en Alabama le 28 avril 2009. »

La livraison constituait « l’aboutissement du premier programme de développement de satellite de l’armée étatsunienne depuis les satellites de télécommunications Courier 1B dans les années 1960 ». [9]

Les satellites militaires utilisés pour neutraliser le potentiel d’une nation rivale, pas vraiment pour lancer une première frappe, mais plutôt pour y répliquer, brouillent la distinction entre les soi-disant projets de bouclier de missiles nés de la Guerre des étoiles et la militarisation complète de l’espace.

Récemment, un commentateur russe le voyait exactement de cette façon :

« Le retrait du Traité sur les missiles antimissile balistique de 1972 a marqué un virage vers les tests et le déploiement d’un système de défense antimissile, dans le but de supprimer le potentiel dissuasif de la Chine et, partiellement, celui de la Russie.

Washington tente toujours d’éliminer les restrictions légales internationales sur la formation d’un système qui pourrait théoriquement le rendre invulnérable face à des représailles, même face à une frappe de riposte en cours d’attaque. » [10]

À cela s’ajoute un autre subterfuge « quasi-classifié » lié à la reprise potentielle des pourparlers entre les États-Unis et la Russie sur le Traité de réduction des armes stratégiques (START).

L’adjointe au secrétaire d’État étatsunienne Rose Gottemoeller a affirmé cette semaine que « les États-Unis ne sont pas prêts à réduire le nombre d’ogives qui ont été retirées des vecteurs de frappe et sont entreposées ». [11]

Donc, en plus des plans visant à déployer des systèmes antimissile au sol, dans les airs et dans l’espace, principalement autour et contre la Russie (en Pologne, en République tchèque, en Norvège, en Grande-Bretagne, au Japon et en Alaska jusqu’à maintenant), le Pentagone gardera des ogives nucléaires en réserve pour l’activation sans fournir de mécanisme de surveillance aux inspecteurs russes et aux négociateurs travaillant à la réduction des armes.

Le 6 mai, Euronews a interviewé le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov, qui a fait une mise en garde : « La façon dont il [le bouclier antimissile balistique étatsunien] est conçu n’a rien à voir avec le programme nucléaire iranien. Il cible les forces stratégiques russes et est déployé dans la partie européenne de la Fédération de Russie. »

La création par les États-Unis du Navy Air and Missile Defense Command (NAMDC) au Naval Support Facility à Dahlgren en Virginie le 30 avril s’ajoute aux inquiétudes de la Russie et d’autres nations.

« NAMDC est l’organisme à la tête de la marine, combinée à l’Integrated Air and Missile Defense (IAMD). NAMDC est le seul centre d’excellence pour la guerre à synchroniser et intégrer les efforts de la marine à travers le champ complet de la défense aérienne et antimissile, comprenant les défenses aérienne, antimissile de croisière et antimissile balistique. » [13]

Les deux dernières semaines regorgent d’histoires dans la même veine et pour attirer l’attention plus près de la Terre, Strategy Page, un site étatsunien, rapportait que selon une source russe, « les États-Unis ont acheté deux chasseurs à réaction Su-27 de l’Ukraine [qui] serviront à entraîner les pilotes militaires étatsuniens, lesquels pourraient faire face à des ennemis à bord de ces avions. L’armée étatsunienne les utilisera pour tester ses radars et son équipement de guerre électronique. » [14]

À ce moment même, le client des États-Unis en Ukraine, le président Viktor Iouchtchenko, dont la cote de popularité est plongée à près de 1 %, a signé une directive pour la préparation à l’adhésion complète à l’OTAN. Quelques jours plus tard, une délégation militaire étatsunienne a visité le pays pour inspecter un réservoir de stockage et planifier « une réforme du système d’entraînement au combat ». [15]

En matière d’entraînement à la guerre contre la force aérienne russe, ce qui s‘est passé en Ukraine n’est que la dernière d’un bon nombre d’actions de ce genre.

Immédiatement après la pleine adhésion du pays à l’OTAN, le 81e escadron de chasse étatsunien s’est rendu à Constanta en Roumanie (pays où le Pentagone a depuis acquis quatre nouvelles bases) afin de s’entraîner au combat contre les MiG-21 russes.

Selon un des pilotes étatsunien présent, « c’était pas mal chouette : on est assis dans un MiG-21 qui décollera dans quelques jours avec un pilote expérimenté aux commandes. C’était un bras de l’Union soviétique et ces pilotes volaient avant qu’elle n’éclate. Ils ont une bonne idée de ce que c’est. » [16]

En juillet de l’année suivante, le 492e escadron de chasse étatsunien était déployé à la base aérienne de Graf Ignatievo en Bulgarie voisine afin que « les forces aériennes de divers pays [aient l’opportunité] de connaître les tactiques et les capacités des aéronefs de l’un et de l’autre. » 

« Au moment où la première semaine d’entraînement prend fin, les pilotes des F-15E Strike Eagles, des MIG-29 et des MIG-21 partagent leurs connaissances sur les aéronefs et les tactiques. »

On cite un colonel des forces aériennes étatsuniennes : « Seulement 2 des 38 membres de l’équipage d’aéronef ont eu la chance de voler aux côtés des MIG. D’ici à ce que l’exercice soit terminé, tout le monde aura eu le temps de voler dans un MIG ou à leurs côtés. [17]

Un mois plus tard, le 22e escadron de chasse expéditionnaire des États-Unis est arrivé en Roumanie pour effectuer les exercices Viper Lance, lesquels « marquaient le premier entraînement de pilotes de F-16 étatsuniens en Roumanie [et] la première fois que des pilotes de MIG-21 et de F-16 volaient en formations pour mener des manœuvres de combat élémentaires, un entraînement au combat aérien avec différents types d’aéronefs, ainsi que des missions d’attaques air-sol ». [18]

La prochaine citation est d’un pilote de F-16 Fighting Falcon :

« Mon vol dans le siège arrière d’un Lancer [MiG-21] constitue une bonne opportunité de voir un aéronef différent et c’est un honneur et un véritable privilège. Je veux voir ce qu’ils voient de leur cockpit et avoir un autre angle de compréhension face à nos adversaires. » [19]

Il y a deux semaines un escadron de combat de l’US Air Force s’est rendu à la base aérienne de Bezmer en Bulgarie. « C’est la première fois qu’un escadron de combat de l’USAFE [United States Air Forces in Europe] se déploie à cet endroit […] Ce qu’il y a de plus gratifiant dans cette expérience, est de savoir que j’aide ces pilotes à s’entraîner pour la guerre », a souligné un des militaires de l’USAFE sur les lieux. [20]

Dans le but de préparer les États-Unis pour le combat aérien contre toute la gamme d’aéronefs militaires russes, l’Inde était invité aux exercices de combat aérien annuels Red Flag en Alaska en 2007, des jeux de guerres « dont l’objectif est de former les pilotes des États-Unis, de l’OTAN et d’autres pays alliés pour de vraies situations de combat.

« Cela comprend l’utilisation d’équipement "ennemi" et de vraies munitions pour des exercices de bombardements. » [21]

L’Inde a fourni six chasseur Sukhoi SU-30MKI, « particulièrement pertinents pour cet exercice puisqu’[ils sont] fabriqués en Russie, donc traditionnellement considérés comme "hostiles" ». [22] 

Le 1er mai, la patrouille aérienne tchèque de l’OTAN entamait sa rotation de six mois dans le ciel balte, au-dessus de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie – à cinq minutes de la deuxième plus grande ville russe, Saint-Pétersbourg. À cette occasion, un officiel tchèque se vantait : « La zone que nous protégeons est presque trois fois plus grande que la République tchèque. C’est un avant-poste de l’OTAN. »

Le commandant de la force aérienne lithuanienne, Arturas Leita, a pour sa part annoncé que « les pays baltes demanderaient probablement la prolongation de la mission des forces aériennes au sein de l’OTAN jusqu’en 2018. » [23]

Du 8 au 16 juin, la Suède accueillera une simulation de l’OTAN appelée Loyal Arrow, décrite comme « la plus grande simulation de forces aériennes jamais vue dans la baie de Botnie, située entre la Suède et la Finlande », [24] également à proximité de Saint-Pétersbourg. Un porte-avions britannique et plus de 50 chasseurs y participeront. 

Cet exercice débutera exactement une semaine après la fin des jeux de guerre Cooperative Lancer 09 de l’OTAN menés par les États-Unis en Géorgie, sur le flan sud de la Russie.

En parlant des dangers s’appliquant uniformément à tout ce qui précède, le site web du ministère de la Presse et des Médias de masse de l’Ossétie du Sud citait récemment la mise en garde de la politologue Irina Kadzhaev

« Aujourd’hui la situation est beaucoup plus sérieuse qu’avant août 2008. La menace antérieure ne mettait que l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie en danger, mais comme la Russie a reconnu l’indépendance de ces deux États et a conclu des ententes envisageant la présence de ses forces armées sur leurs territoires, si la guerre éclate à nouveau, elle ne se limitera pas au Caucase.

Le nouveau président des États-Unis n’a pas apporté de changement crucial en ce qui a trait à la Géorgie, mais en raison de son rôle dominant au sein de l’OTAN, il insiste toujours sur l’adhésion rapide de ce pays à l’alliance. Si celle-ci se concrétise, le monde fera face à une menace bien plus grave que les crises de la guerre froide.

Dans ce nouveau contexte, la guerre de la Géorgie contre l’Ossétie du Sud pourrait facilement devenir la guerre de l’OTAN contre la Russie. Il s’agirait d’une troisième guerre mondiale. » [25]

 


Notes

1) Virginian-Pilot, 13 mai 2009

2) Ibid

3) Global Security, 12 mai 2009

4) Air Force Link, 1er juin 2007

5) U.S. Department of Defense, 12 novembre 2008

6) Associated Press, 5 mai 2009

7) Space Flight Now, 5 mai 2009

8) Pratt & Whitney, 5 mai 2009

9) Ducommun Incorporated, 29 avril 2009

10) Russian Information Agency Novosti, 7 mai 2009

11) Russia Today, 5 mai 2009

12) Euronews, 6 mai 2009

13) Navy News, 30 avril 2009

14) Moscow News, 11 mai 2009

15) National Radio Company of Ukraine, 29 avril 2009

16) Air Force Link, 2 août 2005

17) U.S. Air Forces in Europe, 24 juillet 2006

18) Stars and Stripes 26 août 2006

19) Air Force Link, 17 août 2006

20) Air Force Link, 28 avril 2009

21) Indo-Asian News Service, 26 novembre 2007

22) Avionews (Italy) 28 novembre 2007

23) Czech News Agency, 1er mai 2009

24) Barents Observer, 7 mai 2009

25) Ministry for Press and Mass Media of the Republic of South Ossetia, 27 avril 2009


Article original, Pentagon Preparing For War With The Enemy: Russia, le 14 mai 2009.

Traduction : Julie Lévesque

19 mai 2009

L'OMS brandit le spectre d'un cocktail de virus porcin et aviaire

Abstract_Burn_160018.05.2009 Le virus de la grippe porcine pourrait former un cocktail dévastateur avec celui de la grippe aviaire, a averti lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui se maintient en alerte de niveau 5 sur une échelle de six degrés.

La directrice de l'OMS Margaret Chan lors de l'Assemblée annuelle de l'organisation le 18 mai 2009 à Genève. ©  Fabrice Coffrini

La directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan, a lancé une ferme mise en garde devant l'Assemblée des 193 Etats membres de l'organisation. "Le virus nous a peut-être accordé un répit, mais nous ne savons pas pour combien de temps", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée annuelle de l'OMS qui s'est ouverte lundi matin.

"Personne ne sait s'il ne s'agit pas du calme avant la tempête", a-t-elle insisté en annonçant le maintien du niveau d'alerte au niveau 5.

"Nous avons toutes les raisons de craindre des interactions du nouveau virus A(H1N1) avec d'autres virus", a-t-elle averti, en évoquant la possibilité d'un échange de gènes avec le virus de la grippe aviaire "aujourd'hui solidement établi chez les volailles dans plusieurs pays".

Une interaction pourrait donner naissance à un virus aussi hautement contagieux pour l'homme que le A(H1N1) d'origine porcine, et aussi virulent que le A(H5N1) aviaire.

Plusieurs pays, notamment le Royaume-Uni, l'un des pays européens les plus affectés par le virus mutant, ont cependant demandé à l'OMS de ne pas se précipiter pour élever l'alerte à la pandémie à son niveau 6 maximum.

"Je pense que vous avez besoin de plus de temps pour étudier cela, comme vous-même et d'autres l'ont dit", a lancé le secrétaire d'Etat britannique à la santé Alan Johnson, soutenu par la Nouvelle Zélande, la Suisse et la directrice de l'Organisation panaméricaine de la santé Mirta Roses.

Le Dr Chan a le pouvoir de décider de l'alerte pandémique maximale après avoir consulté un comité d'experts. "Nous sommes tous sous pression pour prendre des mesures urgentes et d'importance dans une atmosphère marquée par une forte incertitude scientifique", a reconnu la directrice générale de l'OMS.

"Nous devons avertir les gens quand c'est nécessaire, et les rassurer quand c'est nécessaire: c'est un équilibre difficile", a-t-elle remarqué devant l'Assemblée.

La maladie a officiellement contaminé plus de 8.800 personnes dans 40 pays de la planète, tuant 74 personnes, dont 68 au Mexique.

L'apparition d'un nouveau foyer autonome rapporté par les autorités japonaises a fait monter la tension durant le week-end.

Le gouvernement japonais a annoncé lundi que plus de 130 cas de grippe porcine étaient désormais confirmés dans le pays. Les autorités des zones touchées ont demandé aux écoles de garder portes closes pour tenter de freiner la rapide progression du virus dans des zones densément peuplées.

Depuis le passage à la phase d'alerte 5 le 29 avril signalant qu'une pandémie est "imminente", l'organisation dit attendre des preuves d'un foyer de transmission, non lié à des voyages, dans une région autre que le continent américain d'où est parti le virus inédit de type A (H1N1).

Selon les critères de l'OMS, la situation au Japon pourrait de ce fait, si elle se confirme, justifier le déclenchement du niveau 6 d'alerte maximale annonçant l'apparition de la première grande pandémie grippale du 21e siècle.

Le niveau 6 d'alerte pandémique ne préjuge pas de la sévérité de la maladie mais constate la propagation du virus sur la surface du globe.

Pour le moment, la production de vaccin contre la grippe saisonnière "doit continuer", a indiqué Mme Chan.

"Nous nous battons sur les deux fronts. Je veux être sûre que les pays ont des réserves suffisantes de vaccins contre la grippe saisonnière", a déclaré le Dr Chan en évoquant la possibilité que celle-ci soit finalement plus meurtrière que le virus A(H1N1).

Sur le qui-vive depuis près d'un mois, l'organisation a décidé d'écourter la réunion de moitié, jusqu'à vendredi, pour ne pas détourner les ministres participants de leur travail pour préparer une contre-offensive face à la pandémie.

© AFP

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>