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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
2 octobre 2017

Danger et aspects moins connus de la pratique de l’hypnose.

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ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption,
car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. (La Bible, 2 Pi 2:19 )

Nous recevons régulièrement des témoignages de victimes, cet article fera ressortir des aspects moins connus de la pratique de l’hypnose.

La devanture de l’hypnose:

A l’occasion, vous aurez l’opportunité de voir que certains centres de formation en hypnose promettent de  nombreux bienfaits tels que:

  • Préparation à un événement important : épreuves sportives, concours, examens, entretiens d’embauche, oraux d’examen, présentations de dossier…
  • Développement de la créativité, de l’intuition, de l’expression artistique.
  • Accroissement de la mémoire.
  • Augmentation de la confiance en soi et diminution de la timidité.
  • Gestion du stress et des émotions.

L’arrière boutique:

Michelle d’Astier de la Vigerie*, ex-astrologue très versée dans les « arts » occultes relate son vécu et notamment un épisode tragique:

Parlons de l’ hypnose: c’est un viol de la pensée et de la volonté. Parfois même de la conscience. Certains en font usage dans un cadre médical, comme s’il s’agissait d’un banal outil scientifique. D’autres en font profession dans le spectacle. Dans tous les cas, l’opérateur prend un ascendant très malsain sur celui qui s’y prête. Si l’un des protagonistes est démonisé, un transfert peut s’opérer. Et d’autres esprits peuvent en profiter: l’hypnose ouvre, en grand, la porte de l’âme.
Voici le cas d’une femme que j’ai côtoyée de près et dont le père s’était prêté comme volontaire lors d’une représentation publique. Impossible de le réveiller. Il a fallu le transporter dans un hôpital, d’où il est ressorti 24 heures plus tard.
Quelques mois après, son caractère a brusquement changé. II s’est mis à violer sa fille, alors âgée de neuf ans. Bientôt, ses frères aînés ont pris le relais: les démons avaient contaminé tout le foyer. Aujourd’hui, elle a quarante ans. Elle est anorexique et s’est trouvée à deux doigts de la mort à de nombreuses reprises. Elle-même est démonisée et elle le sait (le viol incestueux ouvre aussi une voie royale à Satan: le père a forcé sa fille à ne faire qu’une seule chair avec lui). Sa délivrance n’a pas encore pu être effectuée, tant la possession est profonde. En outre, il ne s’agit pas de «petits» démons, mais d’esprits redoutables. II est des hiérarchies dans l’univers de Satan (Eph 6.12).
Quant à ses frères, leur vie a été une succession de drames et l’un d’entre eux purge actuellement une peine de prison pour avoir, à son tour, abusé de sa propre fille… Satan, ayant déjà un pied dans la place, pouvait désormais s’y installer en maître. (extrait du livre: « Occultisme: la spiritualité qui tue »)

Plus loin dans le même ouvrage, elle précise que tout ne va pas si mal chez les professionnels de l’occulte. Du moins pour un temps, Satan les utilisent le plus longtemps possible pour répandre son venin. Il est important de souligner que leur famille est souvent victime bien avant eux d’effets secondaire à l’occultisme. * PS: Nous regrettons que le blog de M. d’A de la V. condamne la trinité de manière trouble (en reconnaissant que le Père est Dieu, le Fils est Dieu et le St Esprit est Dieu) .

Il est regrettable qu’un bon nombre de croyants tolèrent ou pactisent avec de tel « médecins » au pieds de leurs « idoles évangéliques » comme Rick Warren (voir le plan de Daniel qui recommande l’hypnose).

Les fruits

Une plateforme collaborative  (non chrétienne) d’experts (entre autre, journaliste d’investigation médicale) mettant en garde des effets secondaires de divers traitements médicaux, résume ainsi leur vision de l’hypnose.

L’hypnose est un traitement respecté et non controversées pour une variété de problèmes comme la toxicomanie, les comportements compulsifs ou phobie . C’est précisément  parce que l’hypnose est une méthode puissante de traitement, qu’elle peut avoir des effets inattendus et dangereux.
Les effets secondaires de l’hypnose comprennent entre autres :

  • la fatigue,
  • la crise d’identité,
  • l’insomnie,
  • l’irritabilité,
  • les peurs,
  • les attaques de panique,
  • le déficit de l’attention,
  • une perception déformée de soi,
  • de la confusion,
  • des comportements sexuellement aberrants,
  • un état de transe inattendue,
  • le délire,
  • la dépression,
  • des étourdissements,
  • une syncope,
  • la peur,
  • un sentiment de culpabilité,
  • le trouble de la personnalité histrionique,
  • des troubles de la mémoire,
  • des nausées,
  • des obsessions,
  • des changements de personnalité.

En général, les effets secondaires négatifs de l’hypnose peuvent être divisés en catégories:

  • Problèmes découlant de suggestions involontaires
  • La dissimulation de problèmes réels de santé physique
  • Dépressions suicidaires
  • Les attaques de panique ou des épisodes psychotiques
  • Symptôme de substitution

Les effets secondaires et les complications de l’hypnose peuvent être définis comme des sentiments inattendus, des pensées ou des comportements surgissant après ou pendant le traitement hypnotique qui sont en conflits avec les objectifs visés par le traitement hypnotique. Le plus souvent, les effets secondaires de l’hypnose sont bénins et transitoires. La réaction du patient sous hypnose peut être plus forte que prévu, et le patient revit une expérience antérieure.

Les hypnotiseurs doivent faire attention au fait que leurs suggestions hypnotiques sont prises littéralement par leurs patients.

Un des effets secondaires était la suggestion hypnotique à un patient anorexique : »Mangez toujours tout dans votre assiette ». Un jour, une patiente est tombée malade et a vomi dans son assiette. Elle a ensuite procédé à manger le vomi.

Un autre cas : On avait dit à une personne qui avait peur du dentiste, que dès qu’il « irait chez le dentiste », il se sentirait « merveilleusement apaisé comme par un sédatif ». Le mauvais effet était que la « sédation » a commencé littéralement lorsque le patient est entré dans sa voiture et a conduit chez le dentiste – jusqu’à mettre en danger sa vie dans la circulation encombrée.

Dans l’ensemble, les effets secondaires de l’hypnose peuvent être gérés, mais le praticien doit être conscient d’entre eux et d’être formés à minimiser leur apparition et la gravité.

Ceci est notre recherche sur les dangers et effets indésirables  de l’hypnose, sans faire de conseils médicaux!

Notre approche sera plus critique,  notamment à cause des mécanismes propres à l’hypnose, comme l’ouverture à une puissance spirituelle à l’origine de la manipulation, dont les effets long-termes sont graves. Ce résumé présentant l’hypnose de manière très contemporaine, relève malgré tout les effets à court-terme, et les témoignages qui s’en suivent confirment les observations de Michelle d’Astier de la Vigerie, qui elle, a vécu 25 ans d’expérience intensive dans le monde de l’occulte.

Une victime témoigne pertinemment sur le même site:

Mon père avait l’habitude de me  molester puis de me faire une certaine forme d’hypnose avancée pour effacer mes souvenirs, et pour me rendre efféminé, tout cela sans ma volonté. Dans mes moments de stress extrême, quand je me dispute avec quelqu’un, je commence alors à gémir comme une petite fille, ou à sauter comme un petit enfant. Tout le monde me regarde et m’entend, mais je ne le fais pas consciemment, par contre je vois clairement les réactions de tous et entends leurs commentaires … C’est très pénible et humiliant, mais je travaille avec la puissance du Saint-Esprit pour inverser ceci, car ce phénomène n’est pas uniquement psychologique, mais aussi spirituel.

Lors de l’exposition d’un salon du bien-être de Genève, un expert et formateur de l’hypnose, m’a raconté qu’il parvint à :

  • Simuler la mort chez un homme en diminuant drastiquement son rythme cardiaque et à le réveiller lors de son enterrement en criant « Lazare sors » (Jean 11:43). Il aurait alors eu des problèmes avec la police.
  • Hypnotiser 25 personnes et leur faire croire qu’il marchait sur l’eau d’une piscine. Voulant montrer qu’un témoignage sur Christ n’a aucune valeur. (Mat 14:25-26)
  • parodier le premier miracle de Christ : Faire boire de l’eau et faire croire que c’est du vin.
  • A coté de cela il m’informe s’approvisionner régulièrement au Casino en gagnant systématiquement, … pour reverser le tout aux œuvres de charité (bien entendu).
  • Il annonce que nous sommes tous Dieu, même nos cellules, et que Jésus n’était qu’un « petit magicien », pas vraiment mort sur la croix , mais un ami de Marie de Magdala et des prostituées. Le Vatican aurait caché les autres évangiles, etc.

hypnotiseurs hypnotisé

L’idéologie qui entoure hypnose (et l’occultisme en générale) s’oppose aux Écritures et les parodie, d’une manière soit outrageuse soit plus habile. Mais il demeure que l’hypnotiseur et l’hypnotisé sont soumis aux même lois que tous (Gen 3;16-19) . Ils travaillent, vieillissent et meurent.

Ici, un hypnotiseur de rue fait croire à une jeune fille qu’elle a extrêmement soif, qu’elle doit se gratter la tête, qu’elle ne voit plus la tête de sa copine, etc … Note : Nous avons obscurci les visages de l’hypnotiseur et des hypnotisées, après avoir été contacté par  l’hypnotiseur de rue (oct 2016). Photo: Source vidéo type Youtube.

 

 

Hypnotiser quelqu’un c’est défaire ses sens, le tromper, tout comme quand on enivre une personne (les effets sont parfois similaires). La Parole de Dieu nous mets en garde:

Malheur à celui qui fait boire son prochain, A toi qui verses ton outre et qui l’enivres, Afin de voir sa nudité! Tu seras rassasié de honte plus que de gloire; Bois aussi toi-même, et découvre-toi! La coupe de la droite de l’Éternel se tournera vers toi, Et l’ignominie souillera ta gloire.

Hypnose peut être comparée à une « science », oui, mais une pseudo-science que les hypnotiseurs n’ont pas vraiment compris, ils seront un jours surpris d’avoir été trompés, comme des hypnotisés.

http://www.vigi-sectes.org/les-dangers-de-lhypnose/

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6 septembre 2017

El Hiri Rujm - 42 000 pierres organisées en anneaux concentriques par une race de géants

Rujm_el-HiriPlateau du Golan - Syrie. Enorme monument mégalithique consistant 
en plusieurs cercles de pierre concentriques constitué de plus de 42 000 roches de basalte.


- Au centre , se trouve une sortes de tumulus de 20 Mètres (tas de pierre ayant recouvert une inhumation). Le Tumulus a été largement "fouillé" par des voleurs de tombe malheureusement.
Certains chercheurs pensent toutefois que ce tumulus etait d'origine et que les cercles ont été fait autour de lui.

- Il ya au total 5 cercles , connectés par de ptits murets de pierre . Certaines parties des cercles atteignent 2 mètres de haut .

- La roche brute / et parfoirs retravaillée utilisées pour cette construction ets du basalte. une roche locale et commune donc , dans cette region volcanqiue du Levant.

- Il ya 2 entrée à ces cercles concentriques situées au Nord Est et Sud Est de ce monument. Le couloir qui mène au centre sembel aligné avec le solciste de Juin , et le site semble connecé
et aligné avec le Mont Hermon et le Mont tabor.

- Le nom arabe de ce site Rujm  confirme que le site est connu pour avoir été un tumulus

- Le nom hebreux gilgal Refaim ramène à la notion d 'esprits , de fantomes, et du terme " Raphaite "  une race de "géants" censée avoir habité Le Golan ( Basham)

-Selon ls archéologues le site est estimé avoir été erigé entre 3000 et 2700 ans av JC

 

Rami Arav, un archéologue de l'Université de Nebraska, vient de proposer, en fin de semaine dernière, une nouvelle théorie visant "à percer l'énigme" du site de " la roue spectrale ".
Selon lui, il s'agirait d'un "temple astrologique qui comprendrait également un vaste " complexe funéraire ".

Le site révèle quatre cercles composés de quarante deux mille tonnes de pierres.
Arav a souligné qu'il s'agit là " d'un énorme exploit de construction, pour des gens qui vivaient il y a 6000 ans ".

Rappelons que d'autres archéologues considèrent que le site fut en activité à une date plus récente : entre 4500 et 3500 avant l'ère chrétienne.
Selon plusieurs légendes locales, transmises de génération en génération, le site serait l'emplacement de " la tombe du roi de Bashan, Og", personnage que d'anciens textes présentent comme un " géant " quasi surnaturel.

Des adeptes de divers courants du "New Age" y ont aussi effectué des " séances de méditation", en raison de la "très vive énergie" qui, selon eux, se dégage de ce lieu.

Un expert (qualifié "d'expert autoproclamé" par les chercheurs israéliens et étrangers) – a même été jusqu'à "dévoiler le nom" de l'antique prêtresse, une certaine Nogia, qui " conduisait les sessions rituelles auxquelles les gens venaient prendre part ".

Le site Rogem Hiri est constitué d'une installation monumentale de blocs de basalte locaux de tailles diverses. Il se compose de deux unités architecturales : quatre cercles concentriques entourant un tumulus central rond. Le cercle extérieur, le plus large, d'un diamètre de 156 mètres, est long de quelque 500 mètres. Les murs, d'une épaisseur variable - 3,5 m au maximum - ont été préservés jusqu'à une hauteur de 2,5 m, même s'ils sont à certains endroits détruits par des chute de pierres. Plusieurs parois radiales relient les murs circulaires, créant une structure labyrinthique qui comporte deux entrées seulement, l'une faisant face au nord-est et l'autre au sud-est.

Au centre de ces cercles se trouve le cairn, un amas irrégulier de pierres. De 20 à 25 mètres de diamètre, il est conservé jusqu'à une hauteur de 6 mètres. Le tumulus est constitué par un amas central de pierres entouré d'un encadrement plus bas, lui donnant la forme d'un cône tronqué. Une recherche géophysique au radar a révélé que la pile de pierres était creuse. Une chambre mortuaire, à laquelle menait un étroit corridor, fut ainsi découverte. Cette chambre ronde, d'un diamètre de 2 m, était construite en larges plaques de pierre superposées, mais obliquant légèrement vers l'intérieur. Elle était recouverte de deux dalles massives de basalte, pesant chacune 5,5 tonnes, et formant un demi-dôme en encorbellement au-dessus de la chambre funéraire.

Rogem Hiri est l'un des sites archéologiques les plus étonnants d'Israël. Toute une gamme de théories quant à la fonction de cette structure, sans exemple au Proche-Orient, avait été proposée jusqu'ici. Rogem Hiri fut même identifié à la tombe d'Og, roi de Bashan et dernier des géants. (Deutéronome III, 11)

Og, roi de Bashan, battu par Moïse et les Israélites lors de leur entrée dans la terre promise.
Il était un de ces géants.

« Og, roi de Basan, était resté seul de la race des Rephaïm. Voici, son lit, un lit de fer, n’est-il pas à Rabbath, ville des enfants d’Ammon? Sa longueur est de neuf coudées, et sa largeur de quatre coudées, en coudées d’homme. »
Deutéronome 3:11

[ c.-à-d., La coudée pour un homme, (pas un ange), mesure 18 pouces ]. la terre d’Og, était appelée « la terre des géants »

« Je donnai à la moitié de la tribu de Manassé le reste de Galaad et tout le royaume d’Og en Basan: toute la contrée d’Argob, avec tout Basan, c’est ce qu’on appelait le pays des Rephaïm
. »Deutéronome 3 :13

6) On parle aussi de géant.
« Og, roi de Basan, seul reste des Rephaïm, qui habitait à Aschtaroth et à Edréï. Tout le royaume d’Og en Basan, qui régnait à Aschtaroth et à Edréï, et qui était le seul reste des Rephaïm. Moïse battit ces rois, et les chassa.
Josué.12:4, 13:12

Selon nos imaginatifs démonologues, Astaroth est un "Grand Duc et le Grand Trésorier de l'Enfer". Il procure l'amitié des grands seigneurs, chose pour laquelle il semble impératif de l'invoquer le mercredi, jour de Mercure (si vous voulez vous lancez en politique, vous savez à présent ce qu'il vous reste à faire !). Les théologiens chrétiens, qui opposent neuf ordres d'anges à neuf ordres de démons, font d'Astaroth le chef de l'Ordre des Calomniateurs. On dit aussi de lui qu'il a le visage d'un ange particulièrement laid et qu'il chevauche un dragon. Dans sa main gauche, il tient une vipère et on le reconnaît à son odeur fétide, même lorsqu'il prend la forme du serpent.

Ashtaroth est également le nom d'une cité située à l'est du lac de Gennéraseth, dans le pays de Moab, où réside le roi Og de Bashân (Deutéronome 1 : 4) :
"(.) après qu'il eut battu Séhon, roi des Amorrhéens, qui habitait à Hésebon, et Og, roi de Basan, qui habitait à Astaroth et Edraï."

      (Crampon)



"Il avait battu Sihôn, roi des Amorites qui résidait à Heshbôn, et Og, roi de Bashân qui résidait à Ashtarot et à Edreï."

    (Jérusalem)

Le Roi Og, cité dans le Deutéronome 3:11 dont le lit en fer mesurait approximativement 4 mètres 30 de long et 1mètre 80 de large. Le Roi Og devait mesurer au moins 3 mètres 60.

Un squelette humain de 5 mètres 94 a été trouvé en 1577, Après J-C, sous un chêne déraciné dans le canton de Lucerne.Ce squelette fut minutieusement étudié par un moine médecin Danois Mr "SAXO"

Un squelette de 7 mètres a été trouvé en 1456, Après J-C, près d'un fleuve vers valence, en France.

Un squelette de 7 mètres 90 environ, a été trouvé en 1613, Après J-C, près du château de Chaumont en France. Ce squelette, est décrit comme étant presque complet.

Incroyable et presque au-delà de la compréhension, fut la trouvaille de deux restes humains (distincts) de 11 mètres environ chacun, découvert par des Carthaginois quelque part entre 200-600 Av J-C.

1. Un squelette humain de 3 mètres 50 a été trouvé dans une mine de houille italienne. Source le : « Dinosaure , par Dr. Carl Baugh » (254) 897-3200.

2. Un squelette humain de 2 mètres 64 a été récupéré sous un monticule en pierre, dans un tombeau, à Brewersville, en Indiana, en 1879. Source: Nouvelles D'Indianapolis, le 10 novembre 1975. Cité dans « reader digest, mystères de l'expliqué », essayez également vers Renee et Peter Schissel @ rue de 9985 W. 208th Lakeville, Manganèse 55044. Leur numéro de téléphone est 612-469-4060.

3. Un squelette humain de 3 mètres 50 a été trouvé dans le lit du lac Humbolt (nanovolt) en juin 1931. Source: Revue De Lovelock - Mineur 19 Juin 1931.

4. Un squelette humain de 3 mètres 66 a été trouvé par des soldats dans le ranch de Lompoc, Califorina en 1883. Source: Le non expliqué par Dr. Karl Shuker p. 1515. Certains insectes géants, comme les sauterelles, mesuraient dans le passé 61 cm .

5. Ce sont quelques unes des nombreuses empreintes de pas d'humain et de dinosaures géants trouvées côte à côte dans tout le Paluxy Riverbed à Glenn Rose, dans le Texas. Voir le www.creationevidence.org et www.omniology.com. Homme et dino.

6 Une humanoïde de 2 mètres 14 et plusieurs autres de ces mamans ont été trouvées en Chine dans les années '96'. Du livre de Joe (mont blanco) « Faits et Imaginations Fossiles » www.mtblanco.com .

7. Des chameaux grands de 6 mètres 10 et des humains géants ont été trouvés. Ils ont été trouvés dans le Texas, en Arizona, en Ohio, en Europe, et particulièrement au Moyen-Orient.

Tous ce qui contredit la « religion » d'état disparaît systématiquement. Lorsqu'un géant est trouvé le musée ou tout autre organisme l'ayant trouvé reçoit bourse, argent pour une étude avec le système gouvernemental.

Tout est soigneusement catalogué, photographié, empaqueté, mis en caisse et puis tout à disparus plus de preuves. Sauf si vous êtes encore indépendant. Mais les pressions sont énormes, dans ces cas là. Et lorsque vous écrivez pour vérifier certaines découvertes ou pour les étudier, elles sont ignorées, perdues, jetées, introuvables.

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Traces de pieds humains et de dinosaures, « fossilisées » ensembles. Pourtant, 65 millions d'années devraient les séparer, d'après certaines théories!

Ce site a également été considéré comme un observatoire astronomique, une espèce de Stonehenge proche-oriental. Cette théorie est confortée par le fait que le côté oriental, qui fait face au soleil levant, a été édifié avec le plus grand soin. Les deux seules entrées sont situées précisément de ce côté-là, et celle du nord-est est grossièrement orientée dans la direction du lever du soleil au solstice d'été, le 21 juin.

Les archéologues qui ont fouillé le site proposent deux autres explications possibles. Selon la première, ces cercles concentriques auraient été édifiés au début de l'âge du bronze, au milieu du troisième millénaire av.. Le site aurait alors servi de centre de culte et de cérémonie, où se rassemblaient chaque année les nomades déjà entrés dans un processus de sédentarisation. Plus tard, à la fin de l'âge du bronze (1400-1300 av.), le tumulus contenant une chambre funéraire aurait été ajouté (il fut pillé dans l'antiquité et seuls quelques objets y ont été découverts, dont des boucles d'oreille en or et des pointes de flèche en bronze). Les relevés confirment que le tumulus n'est pas situé au centre des cercles concentriques, ce qui conforte la théorie selon laquelle ce cairn constitue un ajout ultérieur.

Selon une autre théorie, l'architecture de Rogem Hiri attesterait que les cercles concentriques et le tumulus participeraient d'une structure unique. Rogem Hiri serait par conséquent une monumentale tombe commémorative - le mausolée sur le Golan d'un leader du début de l'âge du bronze. La tombe aurait été vidée de ses vestiges funéraires à la fin de l'âge du bronze, puis réutilisée comme lieu de sépulture. L'envergure de ce site atteste d'une organisation centralisée et de l'existence d'une direction capable de réaliser un projet architectural d'une telle ampleur (on estime que près de 42 000 tonnes de pierres ont été transportées).

Le mystère de Rogem Hiri reste inexpliqué. Ceux qui l'ont édifié voilà quelque cinq millénaires ont quitté la scène de l'Histoire, emportant avec eux les secrets de ce site extraordinaire.


Les fouilles ont été menées par Y. Mizrahi et M. Zohar, dans le cadre du projet régional de la terre de Geshour, dirigé par M. Kochavi, de l'Institut d'archéologie de l'université de Tel-Aviv.Un mini partage d'images de ce cercle en Israël que l'on surnomme plus précisément "Gilgal Refaim" ou en son langage hébraïque original גלגל רפאים .

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 http://www.mfa.gov.il/MFAFR/MFAArchive/1990_1999/1999/11/Sites%20Archeologi…

13 juin 2017

Histoire de jerusalem au temps des croisades par le voyageur persan Nasiri Khrusrau

 

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Description de al-Quds par le voyageur persan Nasiri Khrusrau (1004-1074) à l’époque Fatimide : 

« Nous entrâmes à Jérusalem le cinquième jour du mois de Ramazan 438 (16 mars 1046). Une année solaire s’était écoulée depuis que nous avions quitté notre demeure, et nous avions voyagé sans nous être arrêtés nulle part pendant longtemps, et sans avoir, en aucun lieu, goûté un repos complet.

Les habitants de la Syrie et de la Palestine désignent Jérusalem sous le nom de Qouds. Les gens de ces contrées, qui ne peuvent faire le voyage de la Mekke, se rendent à Jérusalem à l’époque du pèlerinage ; ils y séjournent pendant le Mauqaf, en se conformant à l’usage consacré, et ils y célèbrent la fête des sacrifices. Il y a des années où dans les premiers jours du mois de Zil Hidjèh plus de vingt mille hommes se trouvent réunis dans la ville. On y amène les enfants pour les faire circoncire. Les chrétiens et les Juifs y viennent aussi en grand nombre des provinces de l’empire de Roum et d’autres contrées pour y visiter l’église et le temple. On trouvera en son lieu la description de la grande église. La banlieue et les environs de Jérusalem sont entièrement couverts de montagnes cultivées en céréales et plantées d’oliviers, de figuiers et d’autres arbres. Tous les terrains sont dépourvus d’eau ; néanmoins les vivres sont en abondance et à bon marché.

Il y a des chefs de famille qui ne recueillent pas moins de cinq mille men d’huile d’olive chacun ; cette huile est conservée dans des puits et des réservoirs, et on l’exporte dans toutes les parties du monde.

La famine n’a, dit-on, jamais sévi en Syrie. Je tiens d’autorités dignes de foi qu’un saint personnage vit en songe le Prophète de Dieu, sur qui soient les bénédictions et le salut ! Il lui adressa la parole en ces termes : « O Prophète de Dieu, accorde-moi ton aide pour ma subsistance ! » « Je te la garantis, lui répondit le Prophète, par le pain et par l’huile de la Syrie. »

Je décrirai maintenant Jérusalem. La ville est bâtie sur une hauteur. On n’y a point d’autre eau que celle de la pluie. Bien qu’il existe des sources dans les villages voisins, on n’en trouve cependant pas une seule dans l’intérieur de la ville. Jérusalem est entourée de solides murailles construites en pierres et en mortier ; les portes sont en fer.

La ville étant bâtie sur le roc, on ne voit pas un seul arbre dans ses environs immédiats. Jérusalem est une grande cité ; à l’époque où je m’y trouvais, elle renfermait vingt mille habitants mâles. Les bazars sont beaux et les maisons fort hautes. Le sol est partout recouvert de dalles de pierre, et on a taillé et aplani toutes les inégalités du terrain, de sorte qu’il est complètement lavé et nettoyé par la pluie. Les artisans sont très nombreux, et chaque corps de métier occupe dans le bazar une rangée distincte de boutiques.

La grande mosquée où l’on fait la prière du vendredi est située à l’est, du côté du bazar, et les remparts de la ville lui servent de murailles. Quand on sort de la mosquée, on voit s’étendre devant soi une grande plaine très unie qui porte le nom de Sahirèh. C’est la plaine où, selon la tradition, auront lieu la résurrection de la chair et le jugement dernier. Cette croyance attire de tous les points du monde, à Jérusalem, une foule de personnes qui viennent s’y fixer pour y finir leurs jours et pour se trouver près de l’emplacement désigné par Dieu, lorsque s’accomplira la parole du Tout-Puissant. O Dieu, sois dans ce jour, le refuge de tes serviteurs ! Daigne leur accorder ton pardon ! Ainsi soit-il, ô maître des mondes !

Au bord de cette plaine s’étend un vaste cimetière qui renferme les tombeaux de saints personnages. Le peuple s’y rend pour prier et pour adresser à Dieu des vœux qu’il daigne exaucer.

O Dieu, accueille nos vœux ! Pardonne-nous nos péchés et nos iniquités ! Que ta clémence prenne pitié de nous, ô toi, qui es le plus miséricordieux des miséricordieux !

Entre la mosquée et la plaine de Sahirèh court une vallée extrêmement profonde, ayant l’apparence d’un fossé. J’y vis des constructions faites à la mode antique, ainsi qu’une coupole, taillée dans un bloc de pierre et qui surmonte un petit édifice. Il est impossible de rien voir de plus extraordinaire et l’on se demande comment on a réussi à l’élever. Le peuple prétend que c’était la maison de Pharaon.

Cette vallée porte le nom de Wadi Djehennem (le val de l’Enfer). Je demandai le motif de cette dénomination. On me répondit que le khalife Omar ibn el Khaththab (que Dieu soit satisfait de lui !) établit son camp dans la plaine de Sahirèh ; en la contemplant, il s’écria : Ceci est le val de l’enfer ! Les gens du peuple prétendent que, lorsqu’on est sur le bord de cette vallée, on entend s’en élever les cris des damnés. J’y suis allé, mais je n’ai rien entendu.

Quand on sort de la ville dans la direction du sud, on descend, à la distance d’un demi-ferseng, dans un ravin où l’on voit une source qui jaillit d’un rocher. Elle porte le nom d’Aïn Selwan (la source de Siloé). Au dessus d’elle s’élèvent de nombreux bâtiments. L’eau s’écoule à travers un village et, sur ses bords, on a construit beaucoup de maisons et planté des jardins. On prétend que, lorsque l’on s’est baigné dans cette eau, on est délivré des douleurs et des maladies chroniques. Un nombre considérable de legs pieux sont affectés à l’entretien de ce lieu. 

Jérusalem possède un bel hôpital qui a pour dotation les revenus de fondations charitables. On y distribue à un grand nombre de malades des remèdes et des potions médicinales. Les médecins attachés à cet établissement sont payés par les administrateurs des legs pieux.

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La mosquée où l’on fait la prière du vendredi est à l’extrémité orientale de la ville. Une de ses murailles borde le Wadi Djehennem. Lorsqu’on est en dehors de la mosquée et que l’on regarde cette muraille, on y voit, sur une étendue de cent ârech, des blocs de pierre qui ne sont reliés entre eux ni par du ciment ni par du mortier. A l’intérieur de la mosquée, le sommet des murs suit une ligne droite. La mosquée a été construite sur l’emplacement qu’elle occupe, à cause de la pierre de la Sakhrah qui se trouve au milieu de l’enceinte. La Sakhrah est ce quartier de rocher dont, sur l’ordre de Dieu (qu’il soit honoré et exalté !), Moïse fit la qiblèh.

Moïse ne vécut plus longtemps ensuite, et sa mort survint peu de temps après qu’il se fut conformé à ce commandement de Dieu.

Souleyman (sur qui soit le salut !) fit construire un temple autour de cette pierre vers laquelle on se tournait pour faire la prière. La Sakhrah en occupait le centre. Cette règle pour la qiblèh fut observée jusqu’à l’époque où notre prophète Mohammed l’élu (que les bénédictions et le salut reposent sur lui !) reçut de Dieu l’ordre de prendre la Ka’abah pour qiblèh. La description de la Sakhrah sera donnée en son lieu.

Je formai le dessein de mesurer les dimensions du Haram. Je me dis qu’il était nécessaire d’étudier, tout d’abord, son aspect extérieur et son emplacement, afin de bien m’en rendre compte, et puis, ensuite, d’en prendre les mesures. Je le parcourus dans tous les sens, et je l’examinai pendant longtemps avec l’attention la plus soutenue. Je découvris, à la fin, dans la partie du nord, non loin de la coupole de Yaqoub (sur qui soit le salut !), une inscription gravée sur une des pierres d’une arcade. Elle portait que l’enceinte sacréeavait sept cent quatre coudées de longueur, et quatre cent cinquante-cinq de largeur. La mesure employée est la coudée royale (guezi melik) qui porte dans le Khorassan le nom de guezi chaïgan ; elle représente un peu moins d’un ârech et demi.

Le sol du Haram est couvert de dalles de pierre dont les interstices sont remplis de plomb. Le Haram est à l’est de la ville et du bazar ; il faut donc, lorsque l’on s’y rend du bazar, se diriger vers l’orient.

On rencontre d’abord un superbe portique qui se développe sur trente guez de haut et vingt de large. La façade, les ailes et la grande arcade sont ornées de dessins formés par des morceaux de verre émaillé (mosaïque) incrustés dans du ciment. Ces dessins ont un tel éclat qu’on ne peut les regarder sans être ébloui. On voit également sur ce portique une inscription en mosaïque donnant les titres du sultan d’Egypte. Quand le soleil frappe ces mosaïques, leur éclat est si vif que l’esprit reste confondu. Ce portique est surmonté d’une très grande coupole en pierres d’énormes dimensions, et on y a placé deux portes magnifiques revêtues de plaques de cuivre de Damas ; elles sont si brillantes qu’on les prendrait pour de l’or, et elles sont entièrement couvertes d’arabesques et d’incrustations en or. Chacune d’elles a quinze guez de haut et huit de large. On désigne cette construction sous le nom de Porte de Daoud (que le salut soit sur lui !).

Après avoir franchi les deux portes de ce portique, on trouve, à droite, deux grandes galeries ouvertes, soutenues chacune par vingt-neuf piliers de marbre dont les bases et les chapiteaux sont également en marbres de diverses couleurs. Les joints sont remplis de plomb. Ces piliers soutiennent des arceaux formés de quatre ou cinq blocs de pierre au plus. Ces deux galeries s’étendent presque jusqu’à la Maqçourah.

Après avoir franchi la porte, on trouve à gauche, c’est-à-dire au nord, une longue galerie de soixante-quatre arcades reposant toutes sur des piliers de marbre. Dans cette partie du mur s’ouvre la porte appelée Bab es Saqr.

Le Haram s’étend en longueur du nord au sud, et si l’on en retranche la Maqçourah, il présente la forme d’un carré dans lequel la qiblèh se trouve placée au sud.

Du côté du nord, il y a aussi deux autres portes placées l’une à côté de l’autre. Chacune d’elles mesure sept guez de largeur sur douze de hauteur. Elles portent le nom de Bab el Asbath (la porte des Tribus).

Après avoir franchi cette porte, on rencontre, dans le sens de la largeur du Haram, c’est-à-dire du côté de l’orient, un autre très grand portique percé de trois portes placées l’une à côté de l’autre ; elles ont les mêmes dimensions que celles du Bab el Asbath. Elles sont recouvertes de plaques de fer et de cuivre merveilleusement travaillées. Il est impossible de rien voir de plus beau. Ce portique s’appelle Bab oul Ebouab (la porte des portes, la porte par excellence), parce qu’il a trois portes, tandis que les autres n’en ont que deux.

Entre ces deux portiques situés du côté du nord, en face de la galerie dont les arcades sont supportées par des piliers, on voit une haute coupole qui s’appuie sur des colonnes. Elle porte le nom de Qoubbèh Yakoub (coupole de Jacob). C’est là que, selon la tradition, ce patriarche faisait ses prières.

Le long de l’enceinte, dans le sens de la largeur du Haram, il y a une galerie dont le mur est percé d’une porte qui donne accès à deux couvents de soufis. Ceux-ci y ont établi de beaux oratoires et des mihrabs magnifiques. Des soufis en grand nombre y demeurent pour se livrer aux pratiques de la dévotion. Ils y font aussi leurs prières, excepté le vendredi ; ce jour-là, ils se rendent dans l’enceinte du Haram, parce que le cri du Tekbir ne parvient pas jusqu’à leurs couvents.

A l’angle nord de l’enceinte est une belle galerie et une grande et superbe coupole. On y a tracé cette inscription : « Ceci est le mihrab de Zékéria, sur qui soit le salut ! » On rapporte que ce prophète était continuellement en prière dans cet endroit.

Du côté du mur oriental et au centre de l’enceinte, s’élève un grand et élégant portique construit en pierres de grandes dimensions, et que l’on dirait taillé dans un seul bloc de pierre. Il a cinquante guez de hauteur sur trente de largeur et il est couvert de dessins et de sculptures. D est formé de dix portes qui ne sont séparées l’une de l’autre que par la largeur d’un pied et pas davantage. Ces portes sont revêtues de plaques de fer et de cuivre richement travaillées et l’on a fixé sur leur surface des anneaux et des clous saillants. Le portique est, dit-on, l’œuvre de Souleyman, fils de Daoud (que le salut soit sur eux deux !) ; il l’a construit pour son père.

Quand on franchit ce portique, on voit, dans la direction de l’orient, deux portes ; celle de droite s’appelle Bah er Rahmèh (la porte de la Miséricorde), celle de gauche Bah et Taubèh (la porte de la Pénitence). C’est, selon la tradition, près de cette dernière porte que Dieu se laissa toucher par le repentir de Daoud, sur qui soit le salut !

Non loin de ce portique s’élève une jolie mosquée. C’était autrefois une galerie fermée ; elle a été convertie en oratoire. Le sol est couvert de beaux tapis. Les serviteurs qui sont attachés à ce sanctuaire forment une classe distincte.

Un grand nombre de personnes se rendent là pour y faire leurs prières et chercher à se rapprocher de Dieu (que son nom soit béni et exalté !), car c’est en ce lieu que le Tout-Puissant accueillit le repentir de Daoud, et les fidèles conçoivent l’espérance qu’ils ne commettront plus d’infraction à la loi divine. On affirme que Daoud venait de franchir le seuil de ce sanctuaire quand une révélation céleste lui donna la bonne nouvelle que Dieu s’était laissé fléchir. Il consacra ce lieu et il y fit ses dévotions.

Moi, Nassir, j’ai prié dans ce lieu et j’y ai invoqué l’aide de Dieu pour garder ses commandements et je lui ai demandé de m’accorder l’absolution de mes péchés.

Que le Dieu, dont le nom est sanctifié et exalté, assiste tous ses serviteurs ! Qu’il leur fasse la grâce de lui donner toute satisfaction et qu’il leur inspire le repentir de leurs fautes ! Je le demande en l’honneur de Mohammed et de sa famille immaculée !

Lorsqu’on longe le mur oriental à partir de l’angle du sud et de la paroi où se trouve la qiblèh, on trouve, vis-à-vis de la face de la muraille du nord, une mosquée souterraine à laquelle on n’arrive qu’en descendant un grand nombre de marches.

Ce monument a vingt guez sur quinze. Le plafond qui est en pierre repose sur des piliers de marbre. C’est là que se trouve le berceau de Jésus, sur qui soit le salut ! Il est en pierre et assez grand pour qu’un homme y puisse faire sa prière. Je l’y ai faite. On l’a fixé solidement dans le sol, afin de le rendre immobile. C’est le berceau où Jésus était couché dans sa première enfance et où il adressait la parole aux hommes. Il occupe la place du mihrab. On voit également dans cette mosquée le mihrab de Meriem, (sur qui soit le salut !) et un autre qui est attribué à Zékéria. Le premier est placé du côté de l’orient. On a tracé sur ces mihrabs les versets du Coran qui se rapportent à Zékéria et à Meriem. Jésus est, dit-on, né dans cette mosquée.

On remarque sur une pierre d’un des piliers l’empreinte de deux doigts, comme si quelqu’un l’avait saisie. Meriem, au moment d’accoucher, a, prétend-on, posé ses doigts sur ce pilier.

Cette mosquée est connue sous le nom de Mehd Issa (le berceau de Jésus), sur qui soit le salut ! On y voit suspendues des lampes en cuivre et en argent fort nombreuses. Elles sont allumées toutes les nuits.

Quand on est sorti de la mosquée du berceau de Jésus, on arrive, en suivant le mur oriental, à l’angle de l’enceinte du Haram. On trouve là une autre mosquée extrêmement belle et qui est deux fois plus grande que celle du berceau de Jésus. Elle porte le nom de Mesdjid el Aqça.

C’est là que Dieu transporta, de la Mekke, le Prophète pendant la nuit du Miradj. C’est de là que Mohammed s’éleva au ciel, comme le fait est rappelé en ces termes : « Qu’il soit loué, celui qui a transporté dans la nuit son serviteur du temple sacré (de la Mekke) au temple éloigné (de Jérusalem). » Un superbe édifice s’élève en cet endroit ; le sol est couvert de magnifiques tapis. Des serviteurs formant une catégorie distincte sont chargés de son entretien.

Lorsqu’à partir de l’angle où s’élève la mosquée on suit la muraille du sud, on rencontre un espace à ciel ouvert formant cour : il a deux cents guez de superficie.

La partie de la mosquée couverte d’un toit, qui a la Maqçourah à sa droite, est attenante à la partie méridionale du mur. La partie couverte de la mosquée qui fait face à l’occident a quatre cent vingt ârech de long sur cent cinquante de large. On y compte deux cent quatre-vingts colonnes de marbre sur lesquelles on a élevé des arceaux en pierre. Les chapiteaux et les fûts sont couverts de sculptures ; les interstices sont remplis de plomb, en sorte qu’il est impossible de rien voir de plus solide. Les colonnes sont placées à six guez l’une de l’autre. Le sol est entièrement couvert de dalles de marbre de toutes couleurs et les joints sont remplis de plomb. La Maqçourah, placée au centre de la muraille du côté du midi, est fort grande et elle est soutenue par seize colonnes. La coupole qui la surmonte a de vastes proportions ; elle est couverte de dessins en mosaïque semblables à ceux dont j’ai déjà parlé plus haut. Le sol est recouvert de nattes du Maghreb, et des lampes et des luminaires isolés les uns des autres sont suspendus à des chaînes. On y a établi aussi un grand mihrab qui est décoré de mosaïques. Des deux côtés du mihrab s’élèvent deux colonnes en marbre rouge dont la couleur rappelle celle de la cornaline. La Maqçourah est lambrissée de marbres de différentes couleurs. A droite, on voit le mihrab de Mo’awiah, à gauche celui d’Omar. Le plafond de cette mosquée est formé de boiseries sculptées et richement décorées.

A l’extérieur de la Maqçourah et dans la muraille qui fait face à la cour, on a pratiqué quinze grandes arcades auxquelles on a fixé des portes dont les battants sont couverts de riches ornements. Chacune de ces portes a dix guez de hauteur sur six de largeur. Dix d’entre elles s’ouvrent sur la partie du mur qui a quatre cent vingt guez et cinq sur celle qui n’en a que cent cinquante.

Parmi ces portes, on en remarque une qui est en cuivre et dont la richesse et la beauté confondent l’imagination. Le cuivre en est si brillant qu’on le prendrait pour de l’or : il est couvert d’incrustations en argent niellé et on y lit le nom du khalife Mamoun. Cette porte fut, dit-on, envoyée de Bagdad par ce prince.

Quand toutes les portes sont ouvertes, l’intérieur de la mosquée est si clair que l’on se croirait dans une cour à ciel ouvert. Quand il pleut ou qu’il fait du vent, on laisse les portes fermées et le jour pénètre par les croisées.

Aux quatre côtés de la partie couverte du toit se trouvent des coffres dont chacun appartient à une des villes de la Syrie ou de l’Iraq ; des Moudjavir se tiennent auprès de ces coffres. Cette coutume rappelle celle qui est observée à la Mekke dans le Mesdjid el Haram.

En dehors de la partie couverte de la mosquée, le long de la grande muraille dont nous avons parlé, s’étend une galerie ouverte qui va rejoindre celle de l’ouest. Les quarante-deux arcades qui la forment sont soutenues par des colonnes de marbre de différentes couleurs. Dans l’intérieur du pouchich ou partie couverte d’un toit, il y a une citerne creusée dans le sol et destinée à recevoir l’eau de la pluie ; lorsqu’elle est recouverte, elle se trouve de niveau avec le sol.

Une porte percée dans le mur du sud donne accès aux latrines. On y trouve l’eau nécessaire pour se purifier quand on veut renouveler ses ablutions. S’il fallait pour se laver sortir du Haram dont l’enceinteest très vaste, on n’arriverait point à temps pour la prière et le moment canonique de la faire serait passé.

Tous les toits sont couverts de plomb.

On a creusé, dans le sol du Haram, un grand nombre de citernes et des piscines destinées à recueillir l’eau de la pluie ; elles ont pour objet de l’empêcher de se répandre au dehors et de se perdre, quelle qu’en soit la quantité. Le sol du Haram est entièrement formé par la roche. Toute l’eau s’écoule dans ces piscines et les gens viennent y puiser. On a aussi établi des gouttières en plomb qui donnent passage à l’eau et la font tomber dans des bassins de pierre installés au-dessous d’elles. Ces bassins sont percés d’un trou qui permet à l’eau d’arriver par un conduit à la citerne, sans avoir été souillée par aucune ordure ni par aucune impureté.

J’ai vu, à trois fersengs de Jérusalem, une très grande piscine alimentée par les eaux qui descendent des montagnes ; on a construit un aqueduc pour les amener jusqu’au Haram qui est l’endroit de toute la ville où se trouve la plus grande quantité d’eau. Chaque maison possède une citerne destinée à recevoir l’eau de pluie, la seule que l’on ait à Jérusalem, et chaque habitant recueille celle qui tombe sur sa terrasse. Les bains et les établissements quels qu’ils soient n’emploient que l’eau de pluie.

Les réservoirs du Haram n’ont jamais besoin de réparations, car ils sont creusés dans le roc et même, s’il s’y était produit des fentes ou des trous, ils ont été si solidement bouchés que les bassins n’ont jamais éprouvé la moindre détérioration. On prétend que ces réservoirs sont l’œuvre de Souleyman, sur qui soit le salut !

La partie supérieure de ces citernes a la forme d’un tennour,  et l’orifice par lequel on puise est recouvert d’une pierre pour que rien ne tombe dans l’eau. L’eau de Jérusalem est la plus agréable au goût et la plus pure que l’on puisse trouver.

L’eau coule des gouttières pendant deux ou trois jours, même quand la pluie a été peu abondante. Les gouttes continuent à tomber quand le ciel est redevenu serein et que le mauvais temps est dissipé.

J’ai déjà dit que la ville de Jérusalem est bâtie sur une hauteur et sur un terrain fort inégal ; mais le sol du Haram est nivelé et il forme une surface très unie.

A l’extérieur de l’enceinte, partout où, par suite d’accidents de terrain, le sol présente quelque dépression, le mur a plus de hauteur, car les fondations sont faites alors dans un creux ; partout où le sol est élevé, la muraille est moins haute.

Dans les quartiers de la ville, où les rues se trouvent en contrebas, on pénètre dans l’enceinte du Haram par des passages souterrains-fermés par des portes placées au-dessous du niveau du sol.

L’une de ces portes est appelée Bab en Neby (la porte du Prophète). Elle est placée dans la direction de la qiblèh, c’est-à-dire au sud. Elle a dix guez de haut sur autant de large. La voûte du souterrain fermé par elle a, à cause des escaliers, tantôt cinq guez de hauteur et tantôt jusqu’à vingt guez. La partie couverte de la mosquée el Aqya est bâtie sur ce souterrain dont la construction est si solide qu’un édifice aussi considérable n’a pas le moindre effet sur lui. On a fait entrer dans la construction des murs des pierres si énormes que l’on ne peut s’imaginer que les forces humaines aient réussi à transporter et à mettre en place de pareilles masses. Ce souterrain a été construit, dit-on, par Souleyman, fils de Daoud ; notre Prophète le traversa pendant la nuit du Miradj pour entrer dans la mosquée. La porte de ce passage est, en effet, placée dans la direction de la Mekke.

On remarque dans le mur, à peu de distance de cette porte, l’empreinte d’un grand bouclier’. D’après la tradition, Hamzah, fils d’Abdoul Mouthallib, oncle du Prophète, se serait assis dans cet endroit, portant attaché sur le dos son bouclier dont l’empreinte se fixa sur le mur lorsqu’il s’y adossa.

A l’endroit où ce passage qui est fermé par une porte à deux battants, débouche dans l’enceinte du Haram, la muraille extérieure a une hauteur de plus de cinquante coudées. On a établi cette galerie souterraine pour éviter aux habitants du quartier contigu à la mosquée de traverser d’autres quartiers, lorsqu’ils désirent pénétrer dans l’enceinte du sanctuaire.

Dans la partie de la muraille qui se trouve à la droite de la porte de l’enceinte du Haram, on remarque une pierre qui a onze ârech de hauteur sur quatre de largeur. C’est la plus grande de toutes celles qui ont été employées dans la construction du sanctuaire. On voit, dans la muraille, à une hauteur de trente et de quarante coudées, beaucoup de blocs ayant la dimension de quatre et de cinq guez. On trouve, dans le sens de la largeur de l’enceinte et dans la direction de l’orient, une porte appelée Bab el Ain (la porte de la Source). Quand on la franchit, on descend dans un ravin et l’on arrive à la source de Selwan (Siloé).

Il y a également une porte souterraine désignée sous le nom de Bab Hittèh (porte de l’Indulgence). Dieu ordonna, dit-on, aux enfants d’Israël d’entrer par là dans le temple, comme l’attestent ces ‘paroles de Dieu lui-même : « Franchissez la porte en vous prosternant et dites : Indulgence, ô Seigneur ! et il vous pardonnera vos péchés. Certes, nous comblerons les justes de nos bienfaits.»

Une autre porte semblable est appelée Bab es Sekinèh. Dans le couloir qui la précède, on a établi une chapelle dans laquelle se trouvent un grand nombre de mihrabs. La première porte est toujours fermée, afin que l’on ne puisse y entrer.

L’arche du Tabernacle, qui, d’après les paroles du Tout-Puissant révélées par le Coran, a été apportée par les anges, fut posée en cet endroit.

Toutes les portes de l’enceinte du Haram de Jérusalem, tant souterraines qu’au niveau du sol, sont au nombre de neuf. Je viens de les décrire.

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Description de la plate-forme élevée au milieu de l’enceinte du Haram et où se trouve la roche (Sakhrah) qui servait de qiblèh avant la naissance de l’Islam.

On a dû établir cette plate-forme au milieu de l’enceinte sacrée, à cause de la hauteur de la Sakhrah, et  parce qu’elle ne pouvait être transportée dans la partie de la mosquée el Aqça couverte d’un toit. On a été, en conséquence, obligé d’élever cette plate-forme ; ses fondations couvrent un espace de trois cent trente ârech de longueur sur trois cents de largeur, et sa hauteur est de douze guez. Le sol en est uni et couvert de belles dalles de marbre dont les joints sont remplis de plomb ; sur les quatre côtés, on a dressé des plaques de marbre qui forment une espèce de parapet. Cette plate-forme est construite de telle façon qu’il est impossible d’y monter autrement que par les passages ménagés à cet effet. Lorsqu’on y est monté, on a vue sur les toits de la mosquée el Aqça.

On a creusé, sous la partie centrale de la plate-forme, un réservoir souterrain destiné à recevoir l’eau de la pluie. L’eau qui y est recueillie est plus pure et plus agréable que celle des autres citernes du Haram.

Quatre édifices surmontés d’une coupole s’élèvent sur cette plate-forme. Le plus grand de tous est celui qui recouvre la Sakhrah qui servait autrefois de qiblèh.

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Vue extérieure du dôme

Description du dôme de la Sakhrah.

Le plan du Haram a été disposé de telle façon que la plate-forme occupe le milieu de l’enceinte et que le dôme de la Sakhrah, dont la roche occupe le centre, s’élève au milieu de la plate-forme.

L’édifice dont nous parlons a la forme d’un octogone régulier dont chaque côté mesure trente-neuf ârech. Il y a quatre porches ; chacun d’eux s’ouvre sur une des quatre faces qui sont celles de l’est, de l’ouest, du nord et du sud. Entre deux porches s’étend chaque fois un côté de l’octogone. Les murs, entièrement construits en pierres de taille, ont vingt guez de hauteur.

La Sakhrah a cent guez de circonférence ; elle n’est ni ronde ni carrée. C’est un bloc de pierre de forme irrégulière semblable aux quartiers de roc que l’on rencontre dans les montagnes. Sur les quatre côtés de la Sakhrah, on a élevé quatre piliers carrés qui ont la même hauteur que les murs : dans l’espace qui sépare un pilier de l’autre, on a dressé deux colonnes de même hauteur. C’est sur ces piliers et sur ces colonnes que repose la base du tambour sous lequel se trouve la Sakhrah. Ce tambour a cent vingt ârech de circonférence. En avant du mur, des piliers et des colonnes dont je viens de parler (j’appelle piliers [soutoun] des massifs en maçonnerie de forme carrée et colonnes [ousthouvanèh] celles qui sont taillées et formées d’un seul morceau de marbre) il y a, dis-je, six piliers,  et entre chaque deux piliers trois colonnes de marbre de différentes couleurs, placées à des intervalles réguliers. Ou voit donc dans le premier rang deux colonnes entre chaque deux piliers : on en trouve ici trois entre chaque deux piliers. Le chapiteau de chaque pilier a quatre volutes dont chacune supporte un arceau ; chaque colonne a deux volutes, de sorte que chaque colonne soutient deux arceaux et chaque pilier quatre. L’immense coupole repose donc sur ces douze piliers placés autour de la Sakhrah. Quand on l’aperçoit de la distance d’un ferseng, elle ressemble au sommet d’une montagne, car elle a depuis sa base jusqu’au faîte une hauteur de trente ârech : les murs et les piliers qui la soutiennent mesurent vingt guez d’élévation, et ils sont eux-mêmes bâtis sur une plate-forme qui s’élève de dix guez au-dessus du sol. On compte donc soixante-deux guez depuis le niveau de la cour jusqu’au faite du dôme.

Les plafonds et la voûte de cet édifice sont revêtus à l’intérieur de boiseries sculptées. Le mur qui s’appuie sur les piliers et les colonnes est décoré avec un art si merveilleux qu’il y a peu d’exemples d’un pareil travail.

La Sakhrah s’élève au-dessus du sol à la hauteur d’un homme ; elle est entourée d’une balustrade en marbre, afin qu’on ne puisse l’atteindre avec la main. Elle est d’une couleur bleuâtre et jamais elle n’a été foulée par le pied de l’homme. La roche présente un plan incliné dans la direction de la qiblèh. On dirait qu’on a marché là, et que le pied s’y est enfoncé comme dans de l’argile molle en laissant l’empreinte des doigts. On distingue ainsi la trace de sept pas. J’ai entendu raconter qu’Ibrahim était venu là avec Ishaq encore enfant, et que ce dernier ayant marché sur la Sakhrah, les marques que l’on y voit sont celles de ses pas.

Il y a toujours, dans le sanctuaire de la Sakhrah, un grand concours de Moudjavir et de dévots.

Le sol est couvert de beaux tapis en soie et en autres tissus. Une lampe en argent attachée à une chaîne de même métal est suspendue au centre de l’édifice, au-dessus de la Sakhrah. Ou y voit aussi un grand nombre de luminaires également en argent ; on a gravé, sur chacun d’eux, une inscription qui en mentionne le poids. Ils ont tous été faits par l’ordre du sultan d’Egypte. J’ai calculé que tous les objets en argent que renferme ce lieu représentent un poids de mille men. Je remarquai aussi un cierge de proportions gigantesques. Il avait sept ârech de hauteur, et trois palmes de circonférence ; il était blanc comme le camphre de Zabedj et la cire était mélangée d’ambre. Le sultan d’Egypte envoie, dit-on, chaque année un grand nombre de cierges et parmi eux ce grand cierge dont je viens de parler et sur lequel son nom est inscrit en lettres d’or.

Le sanctuaire de la Sakhrah est la troisième maison de Dieu. Il est admis par les docteurs de la loi qu’une prière faite à Jérusalem a la valeur de vingt-cinq mille ; celle qui est adressée à Dieu à Médine en vaut cinquante mille, et celle qui est faite à la Mekke, cent mille. Que le Dieu tout-puissant daigne accorder à tous ses serviteurs la grâce de jouir de cette faveur !

J’ai déjà dit que tous les toits, ainsi que la partie extérieure de la coupole, sont couverts de plomb. Sur les quatre faces de l’édifice s’ouvrent quatre grandes portes à deux battants ; elles sont en bois de sadj et elles sont tenues constamment fermées.

Il y a, en outre, sur la plate-forme, une construction surmontée d’une coupole ; elle porte le nom de Qoubbet es Silssilèh (coupole de la Chaîne) à cause de la chaîne qui y fut suspendue par Daoud. Cette chaîne ne pouvait être saisie que par celui qui, dans une contestation, avait le droit pour lui. La main de l’homme injuste et violent ne pouvait l’atteindre. Ce fait est admis par les docteurs de la loi. Cette coupole est soutenue par huit colonnes en marbre et par six piliers en pierres. L’édifice est ouvert de toutes parts, excepté du côté de la qiblèh où l’on a élevé jusqu’en haut un mur dans lequel on a établi un beau mihrab.

On voit également sur la plate-forme une autre coupole supportée par quatre colonnes de marbre ; le côté de la qiblèh est aussi fermé par un mur dans lequel est un beau mihrab. Elle porte le nom de Qoubbet Dje-brayl (coupole de Gabriel). Le sol n’est point recouvert de tapis ; la roche qui a été nivelée s’y montre à nu. C’est là que pendant la nuit du Miradj, le Boraq fut amené pour servir de monture au Prophète. Derrière la Qoubbet Djebrayl, à la distance de vingt ârech, on voit une autre coupole qui est soutenue par quatre colonnes de marbre. On l’appelle Qoubbet er Ressoul (la coupole du Prophète).

On prétend que dans la nuit du Miradj, le Prophète fit d’abord sa prière sous le dôme de la Sakhrah ; il posa sa main sur elle et quand il sortit, celle-ci, pour lui témoigner son respect, se dressa toute droite ; mais le Prophète remit la main sur elle et elle reprit sa place. Elle est restée, jusqu’à ce jour, à moitié soulevée. Le Prophète se dirigea ensuite vers la coupole qui porte son nom, et là il monta sur le Boraq. Cette circonstance a valu à ce lieu la vénération dont il est l’objet.

Il y a sous la Sakhrah une grande excavation dans laquelle règne une complète obscurité. Des cierges y brûlent continuellement. On dit que cette excavation a été produite par le mouvement que fit la Sakhrah pour se lever et elle subsista lorsque la pierre fut redevenue immobile.

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Mont du Temple à l’époque omeyyade reconstitué  par Leen Ritmeyer et « d’après les meilleurs sources sur le site »

Description des escaliers donnant accès à la plate-forme qui s’élève au centre de l’enceinte du Haram.

On peut monter sur la plate-forme par six escaliers placés en six endroits différents. Chacun d’eux est désigné par un nom particulier. Du côté de la qiblèh, il y a deux passages avec des degrés par lesquels on arrive à la plate-forme. Lorsque l’on se tient au milieu de la paroi du mur de soutènement, l’un est à droite, l’autre à gauche. Celui de droite est appelé Maqam en Neby (place du Prophète), l’autre Maqam el Ghoury (place de Ghoury). Le premier est ainsi nommé parce que le Prophète l’a gravi dans la nuit du Miradj pour se rendre sur la plate-forme et aller au dôme de la Sakhrah. Cet escalier est placé dans la direction de la route du Hedjaz ; les marches ont aujourd’hui une largeur de vingt ârech. Elles sont faites de pierres de taille de si grande dimension, qu’un ou deux blocs carrés suffisent pour former une marche. Ces degrés sont disposés avec tant d’art qu’on pourrait, si on voulait, les gravir avec une monture.

Au sommet de cet escalier se dressent quatre colonnes d’une espèce de marbre vert qui ressemblerait à l’émeraude s’il n’était couvert d’une quantité de points de toutes couleurs. Chacune de ces colonnes a une hauteur de dix ârech et une épaisseur telle qu’il faut deux hommes pour les embrasser. Elles sont surmontées de trois arceaux disposés de façon que l’un est en face de l’escalier et les deux autres sur ses deux côtés.

Le faîte du mur élevé au-dessus des arceaux est horizontal : il est disposé en galerie, garni de créneaux et il a l’apparence d’un carré. Ces piliers et ces arceaux sont couverts de dessins en mosaïque, les plus beaux que l’on puisse voir.

Le parapet qui règne autour de la plate-forme est tout entier en marbre pointillé. Quand on y jette les yeux, on croirait voir une pelouse émaillée de fleurs. Le Maqam el Ghoury est un emplacement où se trouvent trois escaliers : l’un est en face de la plate-forme, les deux autres sont sur ses flancs, de sorte que l’on peut y monter par trois côtés. On a également dressé, au haut de ces escaliers, des colonnes surmontées par des arceaux et une galerie. Les marches sont disposées de la façon que nous avons décrite plus haut ; chacune d’elles se compose de deux ou de trois blocs de pierre taillée et de forme allongée. On lit sur le front de l’arceau l’inscription qui suit, tracée en caractères élégants : « Fait par l’ordre de l’émir Leïs oud Daoulèh Nouchtekin Ghoury. Ce Leïs oud Daoulèh était, dit-on, un des esclaves du sultan d’Egypte ; c’est lui qui a fait ouvrir ce passage et construire ces escaliers 1.

Sur la face occidentale de la plate-forme, on a également construit deux escaliers en deux endroits différents, et on a pratiqué un passage qui a la même magnificence que ceux que je viens de décrire. A l’orient, il y a également un passage au sommet duquel sont des colonnes surmontées d’arceaux couronnés de créneaux. Cet endroit porte le nom de Maqam ech Charqy (station de l’Orient).

Sur le côté du nord, se trouve un autre escalier le plus élevé et le plus grand de tous. En haut de celui-ci on trouve, comme en haut des autres, des colonnes surmontées d’arceaux. Il a reçu le nom de Maqam ech Chamy (station de Syrie).

On a dû, pour établir ces six escaliers, dépenser, à mon estimation, la somme de cent mille dinars.

Faisant face au nord, dans la cour de l’enceinte et non pas sur la plate-forme, on voit une construction peu importante qui ressemble à une petite mosquée. Elle a la forme carrée d’un enclos ; les murs en pierres de teille ne dépassent pas la hauteur d’un homme. Elle est désignée sous le nom de mihrab de Daoud. Non loin de là, se dresse une pierre qui a la hauteur de la taille d’un homme : le sommet n’est pas plus grand qu’un tapis de prière. C’est, dit-on, le siège sur lequel s’asseyait Souleyman pendant la construction du temple.

Telles sont les choses que j’ai vues dans l’enceinte du Haram de Jérusalem. J’en ai fait des dessins que j’ai tracés sur le journal où j’ai consigné mes observations.

L’arbre des Houris est aussi une des merveilles que je vis dans le Haram de Jérusalem.

Le mercredi, premier jour du mois de Zil Qa’adèh de l’an 438 (29 avril 1047), je partis de Jérusalem pour me rendre en pèlerinage au tombeau d’Ibrahim, l’ami du Dieu très miséricordieux »

Fin

« Sefer nameh », relation du voyage de Nassiri Khosrau en Syrie, en Palestine, en Égypte, en Arabie et en Perse, pendant les années de l’hégire 437-444 (1035 1042) / Publié, traduit et annoté par Charles Schefer,…


 

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al-Quds, Jérusalem lors des croisades

Description de al-Quds Jerusalem par le géographe arabe maghrebin al-Idrissi 1154 :

« Jérusalem est une ville illustre, de construction immémoriale et éternelle. Elle porta le nom d’Îliyâ’. Située sur une montagne accessible de tous les côtés, elle est allongée et s’étend de l’ouest à l’est. À l’occident se trouve la porte dite du Mihrâb ; elle est dominée par la coupole de David (sur qui soit le salut !) ; à l’orient, la porte dite de la Miséricorde (bâb al-Rahma) qui est ordinairement fermée et ne s’ouvre que lors de la fête des rameaux; au sud, la porte de Sion (Sihyûn) ; au nord, la porte dite d »Amûd al-Ghurâb. En partant de la porte occidentale ou d’al-Mihrâb, on se dirige vers l’est par une rue et l’on parvient à la grande église dite de la Résurrection, et que les musulmans appellent Qumâma. Cette église est l’objet du pèlerinage de tout l’Empire grec d’Orient et d’Occident. On y entre par la porte occidentale et l’on parvient directement sous le dôme qui couvre toute l’église et qui est l’une des choses les plus remarquables du monde.
(…)
Après être descendu dans l’église, le spectateur trouve le très vénéré Saint-Sépulcre ayant deux portes et surmonté d’une coupole d’une construction très solide, très bien construite et d’une décoration exceptionnelle; de ces deux portes l’une fait face, du côté du nord, à la porte de Santa-Maria, l’autre fait face au sud et se nomme porte de la Crucifixion : c’est de ce côté qu’est le clocher de l’église, clocher vis-à-vis duquel se trouve, vers l’orient, une (autre) église considérable, immense, où les Francs chrétiens célèbrent la messe et communient. À l’orient de cette église, et un peu au sud, on parvient à la prison où le seigneur Messie fut détenu et au lieu où il fut crucifié.

La grande coupole (de l’église de la Résurrection) est circulairement percée à ciel ouvert et on y voit tout autour et intérieurement des peintures représentant les prophètes, le seigneur Messie, sainte Marie sa mère et saint Jean Baptiste. Parmi les lampes qui sont suspendues au-dessus du Saint-Sépulcre, on en distingue trois qui sont en or et qui sont placées au-dessus de la tombe. Si vous sortez de l’église principale en vous dirigeant vers l’orient, vous rencontrerez la sainte demeure qui fut bâtie par Salomon, fils de David – sur lui le salut ! – et qui fut un lieu de prière et de pèlerinage du temps de la puissance des juifs.

Ce temple leur fut ensuite ravi et ils en furent chassés. À l’époque où arrivèrent les musulmans, il fut de nouveau vénéré et c’est maintenant la grande mosquée connue par les musulmans sous le nom de mosquée al-Aqsâ. Il n’en existe pas au monde qui l’égale en grandeur, si l’on en excepte toutefois la grande mosquée de la capitale de l’Andalousie (dyâr al-Andalus) ; car, d’après ce qu’on rapporte, le toit de cette mosquée est plus grand que celui de la mosquée al-Aqsâ.

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Le Rocher (arabe الصخره As-Sakhra) situé au cœur du Dôme du Rocher.

L’aire de cette dernière forme un parallélogramme dont la hauteur est de deux cents brasses, et la base de cent quatre-vingts. La moitié de cet espace, celle qui est voisine du Mihrâb, est couverte de dômes en pierre soutenus par plusieurs rangs de colonnes ; l’autre est à ciel ouvert. Au centre de l’édifice il y a un grand dôme connu sous le nom de Dôme du Rocher ; il fut orné d’incrustations d’or et d’autres beaux ouvrages, par les soins de divers califes musulmans. Au centre se trouve un rocher tombé (du ciel) de forme quadrangulaire comme un bouclier ; au centre du dôme, l’une de ses extrémités s’élève au-dessus du sol de la hauteur d’une demi-toise ou environ, l’autre est au niveau du sol ; elle est à peu près cubique, et sa largeur égale à peu près sa longueur, c’est-à-dire près de dix coudées. Au pied et à l’intérieur il y a une caverne, comme une cellule obscure, de dix coudées de long sur cinq de large, et dont la hauteur est de plus d’une toise ; on n’y pénètre qu’à la clarté des flambeaux.

Le dôme est percé de quatre portes ; en face de celle qui est à l’occident, on voit l’autel sur lequel les enfants d’Israël offraient leurs sacrifices ; près de la porte orientale, on voit l’église nommée le Saint des Saints, d’une construction élégante. Au sud se trouve le bâtiment voûté qui était à l’usage des musulmans ; mais les chrétiens s’en sont emparés de vive force et il est resté en leur pouvoir jusqu’à l’époque de la composition du présent ouvrage. Ils en ont fait des logements où résident des religieux de l’ordre des templiers, c’est-à-dire des serviteurs de la maison de Dieu. Enfin la porte septentrionale est située vis-à-vis d’un jardin bien planté de diverses espèces d’arbres et entouré de colonnade de marbre sculptées avec beaucoup d’art. Au bout du jardin se trouve un réfectoire pour les prêtres et pour ceux qui se destinent à entrer dans les ordres »

Fin

 

Al-Idrîsî, Nuzhat al-mushtaq fî ikhtirâq al-âfâq, dit al-Kitab Rodjar ou le Livre de Roger. Sicile, 1154.


 

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Plan d’al-Quds, Jérusalem , Palestine.

Description de Jerusalem par le voyageur berbère maghrebin Ibn Battouta (1304-1369) :

« Ensuite je partis d’Hébron, me dirigeant vers Elkods (la sainteté, Jérusalem), et je visitai sur ma route le sépulcre de Jonas, près duquel on voit un vaste édifice et une mosquée. Je visitai aussi Baït Lahm (Bethléem), lieu de naissance de Jésus, où l’on voit la trace du tronc de palmier. (Coran, XIX, 23, où il est dit que les douleurs de l’enfantement surprirent Marie au pied d’un tronc de palmier.) Près de là est une population considérable. Les chrétiens ont cet endroit en très grande vénération, et ils donnent l’hospitalité à ceux qui y descendent.

Puis nous arrivâmes à Baït elmokaddes (la maison du sanctuaire, Jérusalem), que Dieu la glorifie! C’est elle qui, sous le rapport de l’illustration, vient immédiatement après les deux nobles temples (de la Mecque et de Médine), et c’est là qu’eut lieu l’ascension de l’envoyé de Dieu vers le ciel. La ville est grande, illustre, et construite en pierres de taille. Le roi pieux, noble, Salah eddîn (Saladin), fils d’Ayyoub (que Dieu le récompense, pour le bien qu’il a fait à l’islamisme!), lorsqu’il fit la conquête de cette ville, détruisit une partie de son mur d’enceinte. Ensuite Almélic azzhâhir (Baybars) compléta sa démolition, de crainte que les Francs ne s’emparassent de la ville et ne s’y fortifiassent. Cette ville n’avait pas, auparavant, de canal; et c’est l’émir Seïf eddîn Tenkîz, gouverneur de Damas, qui de notre temps y a conduit l’eau.

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Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem

DESCRIPTION DE LA SAINTE MOSQUÉE DE JÉRUSALEM.

C’est une des mosquées admirables, merveilleuses, d’une extrême beauté; et l’on dit qu’il n’existe pas, sur toute la surface de la terre, un temple plus grand que cette mosquée. Sa longueur, du levant au couchant, est de sept cent cinquante-deux coudées, en calculant d’après la coudée el-mâlikiyah (la coudée royale, qui est de trente-deux doigts); et sa largeur, du midi au nord, est de quatre cent trente-cinq coudées. Elle possède beaucoup de portes sur trois de ses côtés; mais pour ce qui est de sa paroi méridionale, je ne lui connais qu’une seule porte, et c’est celle par laquelle entre l’imâm. Toute la mosquée n’est qu’un vaste espace, sans toit, à l’exception de la partie appelée la mosquée El-aksa, qui est couverte, et qui est d’une construction extrêmement solide, d’un travail fort ingénieux, recouverte d’or et de couleurs brillantes. Il y a aussi dans la mosquée d’autres endroits recouverts d’une toiture.

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Sanctuaire de la mosquée Al Aqsa à Jérusalem. D’après une photographie et une aquarelle

DESCRIPTION DU DÔME DU ROCHER.

C’est un édifice des plus merveilleux, des plus solides, et des plus extraordinaires pour sa forme. Il a en abondance son lot de beautés, et a reçu sa bonne part de toute chose merveilleuse. Il est situé sur un lieu élevé au milieu de la mosquée, et l’on y monte par des degrés de marbre. Il a quatre portes ; son circuit est pavé de marbre d’un travail élégant, et il en est de même de son intérieur. Tant au dedans qu’au dehors, il y a diverses sortes de peintures, et un ouvrage si brillant, qu’on est impuissant à les décrire. La plupart de toutes ces choses sont recouvertes d’or, et la chapelle resplendit de lumière et brille comme l’éclair. La vue de celui qui la regarde est éblouie de ses beautés, la langue de qui la voit est incapable de la décrire. Au milieu de la chapelle, on voit la noble pierre qui est mentionnée dans les traditions; et l’on sait que le Prophète (Muhammad) est monté de là vers le ciel. C’est une pierre fort dure, et son élévation est d’environ une brasse.

Au-dessous de cette pierre, il y a une grotte de l’étendue d’un petit appartement. Elle est élevée aussi d’à peu près une brasse; on y descend par des degrés, et l’on y voit la figure d’un mihrâb. Près de la pierre existent deux balustrades artistement faites, qui la renferment. Celle qui est plus rapprochée de la pierre est de fer, fort bien travaillé; l’autre est de bois.

Dans la chapelle se trouve un grand bouclier de fer, qu’on y voit suspendu. On prétend que c’est l’écu de Hamzah, fils d’Abd elmotthalib.

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« La Jerusalem musulmane, 638-1099 »

DE QUELQUES SANCTUAIRES BÉNIS DANS LA NOBLE JERUSALEM.

Parmi eux, au bord de la vallée connue sous le nom de vallée de la Géhenne, à l’orient de la ville et sur une colline élevée, on voit un édifice que l’on dit être le lieu d’où Jésus est monté au ciel.

Un autre, c’est le tombeau de Râbi’ah albadaouiyah (la Bédouine), qui tire son nom du désert (bâdiyeh), et qu’il ne faut pas confondre avec Râbi’ah al’adaouiyah, laquelle est célèbre.

Au milieu de la même vallée, il y a une église que les chrétiens vénèrent; ils disent qu’elle contient le sépulcre de Marie. On y voit aussi une autre église également vénérée, et où les chrétiens vont en pèlerinage. C’est celle au sujet de laquelle ils font un mensonge, puisqu’ils prétendent qu’elle renferme le tombeau de Jésus. Toute personne qui s’y rend en pèlerinage doit payer au profit des musulmans un tribut déterminé, et supporter diverses sortes d’humiliations que les chrétiens endurent à contrecœur. On y voit le lieu du berceau de Jésus, et l’on y vient implorer son intercession.

 

 

DE QUELQUES HOMMES ÉMINENTS DE JÉRUSALEM.

On remarque :

1° Son kadi, le savant Chems eddîn, Mohammed, fils de Sâlim, alghazzy : il est originaire de Ghazzah, et un de ses grands personnages;

2° Son prédicateur, le pieux, l’excellent Imad eddîn Annâboloucy ;

3° Le savant versé dans les traditions (almohaddith), le mufti Schihâb eddîn Atthabary;

4° Le professeur de la secte de Malik, lequel est aussi supérieur des nobles monastères, Abou Abd Allah Mohammed, fils de Mothbit, Grenadin de naissance, mais habitant à Jérusalem ;

5° Le cheikh qui a renoncé à tous les biens du monde (ezzâhid, ou dévot), Abou Aly Haçan, connu sous l’épithète d’aveugle, un des notables parmi les hommes pieux;

6° Le cheikh, le juste, l’adorateur de Dieu, Kémal eddîn Almérâghy;

7° Le cheikh juste, livré au culte de Dieu, Abou Abd errahîm Abd er-Rahman, fils de Moustafa, originaire d’Erzeroum. C’est un des disciples de Tadj eddîn Errifâ’y. Je me suis lié avec lui, et il m’a revêtu du froc que portent les soufis.

Ensuite je quittai la noble Jérusalem, dans le dessein de visiter la forteresse d’Askalân (Ascalon), qui est ruinée »

Fin

Ibn Battouta, (trad. C. Defremery et B. R. Sanguinetti (1858)), Voyages, De l’Afrique du Nord à La Mecque

Le dôme du Rocher fait par le calife Omeyyade Abd al-Malik 685-705

 

22 mai 2017

Témoignage sur les pratiques trompeuses du YOGA

 

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Shiva, « seigneur » du yoga – (démon en chef du yoga)

Le yoga rend un culte aux démons 

Quand vous commencez à faire du yoga, vous entrez dans la fausse religion de l’hindouisme.

Quand vous commencez à faire du yoga, vous êtes de suite attelé ou lié au dieu païen hindou Shiva, et vous le serez davantage à mesure que vous continuerez, et vous vous éloignerez davantage de Jésus-Christ qui est Seul le Rédempteur et Sauveur, vous vous éloignerez de votre salut éternel pour aller vers l’enfer.

Yoga signifie joug, s’atteler ou s’appliquer à une tâche, à quelque chose auquel on est attaché. Pratiquer le yoga est réellement s’atteler à des faux dieux hindous ou démons ! Le Yoga fait partie de la religion hindoue qui vénère des millions de faux dieux, c’est-à-dire des démons. Les postures du yoga (hatha yoga) sont effectivement des postures d’adoration ou de culte rendu aux différents faux dieux hindous ! La déité hindoue Shiva est le « seigneur » du yoga.

La plupart sont très naïfs à propos de cela et croient bien faire. Les chrétiens ne s’atteleraient jamais aux démons hindous mais c’est exactement ce que font ceux qui pratiquent le Yoga fait pour le culte de dieux hindous. Les autres «dieux» sont en fait des faux dieux ou des démons. Le yoga est une pratique qui les infestent et les pratiquants deviennent réellement possédés et l’ignorent.

Satan se présente avec des choses qui peuvent sembler tout à fait innocentes au premier abord. Le mal a toujours l’apparence de bien. La plupart des gens croient que le yoga est seulement un exercice, mais voulez-vous risquer votre âme éternelle ? Dieu dit de rester loin des pratiques des païens, et les hindous qui ont créé le Yoga l’utilisent pour s’atteler à des milliers de démons hindous qu’ils appellent dieux. Voulez-vous vous atteler à des démons ? Alors continuez à faire du yoga créé par les hindous pour adorer les démons. Cependant, il existe des pratiques alternatives au yoga et ne présentant pas ces caractéristiques spirituelles démoniaques.

Le yoga est une pratique trompeuse enveloppée dans un joli paquet vous ouvrant aux démons hindous .

Qu’est-ce que le yoga ?

Yoga est un groupe de pratiques spirituelles originaires d’Inde. Beaucoup d’écritures dharmiques (voir dharma) parlent des différents aspects du yoga. Dans le contexte de la Bhagavad Gita, le Yoga décrit une vision unifiée, la sérénité d’esprit et d’action et la capacité à rester à l’écoute de la gloire du Soi (Atman).

Pour beaucoup en Occident qui ne comprennent pas l’histoire derrière, le yoga est tout simplement un moyen d’exercice physique, de renforcement et d’amélioration de la flexibilité des muscles. Cependant, la philosophie derrière le yoga est beaucoup plus que de s’améliorer soi-même physiquement. C’est une pratique ancienne provenant d’Inde, considérée comme la voie de croissance spirituelle et d’illumination.

Les branches usuelles du Yoga sont : Hatha Yoga, le Yoga du Karma, Jnana Yoga, le Bhakti Yoga et le Raja Yoga. Le plus populaire en Occident est le Hatha Yoga qui est pratiqué principalement pour la santé mentale et physique.

Le Hatha Yoga est considéré dans l’hindouisme comme un moyen pratique pour les hauteurs du Raja Yoga (l’école de la philosophie hindoue) ; il est une étape préparatoire de pratique physique qui forme le corps pour la méditation.

Le Sens de « Yoga »

Yoga est un mot sanskrit qui signifie littéralement « s’atteler » et il renvoie à des pratiques – originaire de l’hindouisme – dont le but est d’unir l’esprit de l’individu avec la Divinité, qui est, la seule vraie réalité et qui est appelée Brahman. En d’autres termes, le yoga se compose de certaines pratiques conçues spécifiquement pour induire un état de transe qui permet soi-disant à l’esprit d’être tiré vers le haut en s’attelant avec Brahman. Le yoga est un moyen de retrait du monde de l’illusion (car, selon l’hindouisme tout est illusion) pour chercher la seule vraie réalité.

Le Yoga se compose de huit étapes dont le but est de libérer l’esprit de l’individu de ses impuretés qui entravent l’homme pour réaliser et connaître l’Atman qui est en lui. Selon l’Hindouisme, Atman est Dieu qui est dans tous les êtres humains qui ne sont rien, ce qui est appelé Brahman (l’Atman universelle qui imprègne l’univers) car Atman et Brahman sont une seule chose. Par conséquent, au cœur du yoga – peu importe quel est le type de yoga – se trouve la doctrine suivante : la Divinité est en tout homme, et à moins de purifier (ou libèrer) son esprit de toutes les impuretés qui l’empêchent de réaliser sa Divinité il ne peut pas se rendre compte qu’il est divin. Le yoga est un moyen par lequel un homme peut se rendre compte qu’il est Brahman (qui est faussement appelé Dieu). En outre, il faut dire que le yoga est strictement lié à la doctrine de la réincarnation car il est le moyen par lequel on peut atteindre la moksha, qui est la libération du cycle de réincarnation. Cette libération est obtenue quand on se rend compte de son union essentielle avec Brahman.

Les huit étapes du yoga sont les suivantes : yamas, niyamas, asanas, pranayama, pratyahara, dharana, dhyana et samadhi. Les yamas et les niyamas ne sont et ne font pas grand chose. Les asanas sont les postures méditatives. Pranayama est le contrôle du souffle. Pratyahara est le retrait des sens, qui est l’étape à laquelle un adepte apprend à contrôler les «tentacules» de la conscience que l’on appelle indriyas en Sanskrit. Dharana est la discipline de concentration. Dhyana est la discipline de la méditation qui mène au samadhi. Samadhi est une conscience de pur détachement du monde dans lequel l’âme demeure dans son essence seule, et dans laquelle le yogi découvre sa véritable identité quand l’esprit transcendé, il perçoit l’unité fondamentale de l’existence. Ensuite, le yogi obtient le Nirvana, qui est un fusionnement stable avec la Conscience de Dieu. Le terme « Nirvana » signifie « combustion complète », à savoir l’effacement de l’individualité dans la Fusion avec Dieu ; un homme qui, après s’être élargi et dissous en Lui, se sent etre Dieu.

Grâce au samyama (par dharana, dhyana et samadhi), on peut obtenir des pouvoirs occultes. En plus de cela, il faut dire que le but du pranayama est non seulement de contrôler le prana, qui est l’énergie vitale, mais aussi d’éveiller la kundalini. La kundalini est la puissance latente que l’on croit se reposer à la base de la colonne vertébrale. Quand elle est suscitée, elle fait rage comme un serpent vicieux à intérieur d’une personne avec une force « à laquelle il est impossible de résister ». Le kundalini produit des pouvoirs psychiques surnaturels ayant leur source dans les êtres démoniaques.

Il y a une dizaine de formes de yoga. Les noms de certains d’entre eux sont : raja-yoga, bhakti-yoga, jnana-yoga, karma-yoga, tantra-yoga, kundalini-yoga et hatha-yoga. La plus célèbre forme de yoga dans le monde occidental est le hatha-yoga, que beaucoup considèrent comme une simple forme neutre d’exercice, une alternative apaisante et efficace pour ceux qui abhorrent le jogging.

Quelle est la vision chrétienne du Yoga ?

Pour beaucoup de chrétiens occidentaux qui ne comprennent pas l’histoire derrière, le yoga est tout simplement un moyen d’exercice physique, de renforcement et d’amélioration de la flexibilité des muscles. Cependant, la philosophie derrière le yoga est beaucoup plus que de s’améliorer soi-même physiquement. C’est une pratique ancienne provenant d’Inde, considérée comme la voie de croissance spirituelle et d’illumination.

Le mot «yoga» signifie «union», et l’objectif est d’unir son soi transitoire (temporaire) avec l’infini Brahman, le concept hindou de «Dieu». Ce dieu n’est pas un être littéral, mais est une substance spirituelle impersonnelle qui ne fait qu’un avec la nature et le cosmos. Ce point de vue est appelé le panthéisme, la croyance que tout est Dieu et que la réalité ne se compose que de l’univers et de la nature. Parce que tout est Dieu, la philosophie du yoga ne fait aucune distinction entre l’homme et Dieu.

Le Hatha yoga est l’aspect du yoga qui se concentre sur le corps physique à travers des postures spéciales, des exercices de respiration et de la concentration ou de la méditation. Il est un moyen de préparer le corps pour les exercices spirituels, avec moins d’obstacles, afin d’atteindre l’illumination. La pratique du yoga est basé sur la conviction que l’homme et Dieu ne font qu’un. C’est peu plus que l’adulation de soi-même déguisée comme un haut niveau de spiritualité.

La question devient : est-il possible pour un chrétien d’isoler les aspects physiques du yoga comme une simple méthode d’exercice, sans intégrer la spiritualité ou la philosophie derrière ? Oui, mais alors cela ne serait pas appelé Yoga, cela serait tout simplement appelé normalement : étirements et exercices de respiration. Tout dans le yoga est lié à la philosophie païenne, à savoir : les postures étranges, la respiration exerce une personne à devenir «élevée», les méditations indépendantes ou des expériences hors du corps ou des transes, doivent être complètement évitées par les chrétiens. Le Yoga a son origine dans une philosophie ouvertement anti-chrétienne, et que la philosophie n’a pas changé. Il apprend à se concentrer sur soi-même plutôt que sur le seul vrai Dieu. Il encourage ses participants à rechercher les réponses aux questions difficiles de la vie au sein de leur propre esprit au lieu de la Parole de Dieu et de l’Église. Il laisse aussi une porte ouverte à la tromperie de l’ennemi de Dieu, qui cherche des victimes qu’il puisse détourner de Dieu (1 Pierre 5, 8).

Quoi que nous fassions, ce devrait être fait pour la gloire de Dieu (1 Corinthiens 10, 31), et nous serions bien avisés d’écouter les paroles de l’apôtre Paul : « Fixez vos pensées sur ce qui est vrai et honnête et droit. Pensez à des choses qui sont pures et belles et admirables. Pensez à des choses qui sont excellentes et dignes de louanges. (Philippiens 4, 8)

Le Yoga : une discipline spirituelle hindoue (païenne)

Le yoga est une discipline spirituelle hindoue (païenne) qui tente d’unir quelqu’un avec le divin en soi-même et d’unir quelqu’un avec toute la création par la respiration, les exercices physiques, de la concentration, etc. L’idée que le divin est à chercher et à trouver en soi est, bien sûr, occulte. L’idée que le divin imprègne toute la création – l’idée sur laquelle la pratique du yoga est basée et vers lequel il est orienté – est le panthéisme

Dieu est distinct dans la réalité et l’essence de sa création. Le panthéisme enseigne que Dieu et l’univers sont un. Le panthéisme enseigne que l’herbe, les arbres, les rivières, les lacs, les océans, etc., étaient tous unis avec le Christ, en vertu de l’Incarnation. Le panthéisme « divinise » le monde matériel et conduit à la croyance « Gaia » du New Age, que le monde matériel vit et a une âme, et au radicalisme de l’environnement dans lequel les arbres et les baleines ont plus de droits que les bébés humains.

Puisque la pratique du yoga est basée sur l’idée d’union avec le divin en soi-même et dans toute la création, la pratique du yoga est donc une expression de la croyance en l’hérésie panthéiste condamnée seloçn laquelle Dieu et Sa création sont une seule chose. Pratiquer le yoga, par conséquent, c’est pratiquer une fausse religion et exprimer la croyance en un faux dieu.

La pratique du yoga est païenne, au mieux, et au pire occulte. Pour la première fois dans l’histoire, il est largement pratiqué à travers le monde occidental et en Amérique. Il est ridicule que même les maîtres yogis portant une croix ou un symbole chrétien trompent les gens en disant que le yoga n’a rien à voir avec l’hindouisme et disent qu’il accepte seulement d’autres cultures. Certains ont masqué le yoga avec des gestes chrétiens et l’appeler « le yoga chrétien ». Ici, il n’est pas question d’accepter la culture d’autres personnes; il est question d’accepter une autre religion. Le Yoga est mauvais parce qu’il conduit à un culte de l’hindouisme et d’autres religions orientales païennes.

Le Yoga est du diable

Le Yoga est du diable car son but est de conduire l’homme à se rendre compte qu’il est Dieu (que lui et Dieu sont une seule et même chose) ou de découvrir en lui-même sa divinité. Parce que, selon la philosophie qui sous-tend le yoga, l’homme est ignorant de sa nature divine et a donc besoin de la découvrir, le yoga est le moyen qui le mènera à cette découverte ! Écoutez ce que ce frère Rabindranath R. Maharaj, qui a pratiqué du yoga tous les jours quand il était gourou, dit dans son livre Death of a Guru  (mort d’un gourou) :

« Ce que j’ai éprouvé dans la méditation a été en accord avec l’enseignement Védique du Brahmane, mais mon expérience vécue à d’autres moments n’a pas été en accord. Dans la transe Yogique j’ai senti une unité avec l’univers entier ; j’ai été similaire à une punaise ou une vache ou une étoile éloignée. Nous avons tous pris la même Essence. Tout était Brahman et Brahman était tout. « Et tu es cela ! » comme disent les Védas, me disant que Brahman était mon vrai Soi, le Dieu intérieur que j’adorais assis devant un miroir ». (Rabindranath R. Maharaj avec Dave Hunt, Mort d’un gourou, Hodder and Stoughton, Grande-Bretagne, 1986, p. 97)

Considérez que l’Écriture sainte enseigne que l’homme est juste une créature de Dieu et ne peut jamais devenir Dieu

 Faites attention à ce qu’il dit dans son livre Death of a Guru :

« À la fin de ma troisième année au lycée, maman et ma Tante Revati ont invité un grand groupe de voisins et de parents à se joindre à nous pour une puja spéciale dans notre maison. Les arrivants approchaient en faisant leurs saluts respectueux et rappelant un peu la grandeur de mon père. Leurs commentaires, entendus çà et là,  la pièce se remplissant, ont confirmé l’admiration que j’ai lue dans leurs yeux. J’étais un Yogi qui apporterait la gloire à notre ville, un gourou qui un jour aurait beaucoup, beaucoup d’adeptes. Mes conflits intérieurs ont été oubliés dans le pur plaisir d’être adoré. Bien que je n’avais pas tout à fait 15 ans, je savais que déjà j’avais atteint un statut parmi les hindous qui était l’objet d’envie de quelques experts. Cela m’a donné un bon sentiment, honnête, de savoir que je n’étais pas parmi les hypocrites que mon Oncle Deonarine méprisait. Notre Baba, Pundit Jankhi Prasad Sharma Maharaj, mon conseiller spirituel et plus grande inspiration, le leader hindou reconnu pour toute la Trinité, a célébré la cérémonie élaborée. Je l’ai aidé fièrement. Ce fut une grande occasion pour moi. Doté d’une grande guirlande parfumée de fleurs autour de mon cou, je me tenais près de l’autel saluant les invités après la cérémonie. Une voisine posa plusieurs pièces de monnaie les unes après les autres à mes pieds, et se prosterna pour recevoir ma bénédiction – le tapotement de Shakti dont chaque adorateur était avide à cause de son effet surnaturel. Je la connaissais comme une pauvre veuve qui gagnait pitoyablement peu pour ses longues heures de dur labeur. Les offrandes que je recevais à une cérémonie dépasseraient de loin son salaire pendant un mois. Les dieux avaient décrété ce système de donner aux brahmanes, et les Vedas ont déclaré que c’est d’un grand avantage pour le donateur, alors pourquoi devrais-je me sentir coupable ? Les paroles de l’oncle Deonarine sont montéesé vivement devant moi dans tout leur venin : «C’est l’affairee avec chacun d’eux ; ils ne font rien sans payer … principalement des pauvres ! Je regardai sa petite offrande de pièces, mal à l’aise. Bien sûr, j’avais beaucoup à lui donner en échange. Tendant la main pour toucher son front pour donner ma bénédiction, je fus surpris par une voix d’autorité omnipotente inimitable : «Vous n’êtes pas Dieu, Rabi ! Mon bras a gelé en l’air. «Vous … n’êtes … pas … Dieu ! Les paroles me frappèrent comme le flan d’un coutelas d’abattage de haute canne verte. Instinctivement, je savais que le vrai Dieu, le Créateur de tout, avait dit ces paroles, et je commençais à trembler. C’était une fraude, une tromperie flagrante de feindre de bénir cette femme saluante. Je retirai ma main, conscients du fait que beaucoup d’yeux regardaient et s’émerveillaient. Je sentais que je devais tomber aux pieds sacrés du vrai Dieu et lui demander pardon, mais comment pourrais-je expliquer cela à tous ces gens ! Brusquement je me suis tourné et ai passé mon chemin à travers la foule, laissant la pauvre femme me regardant dans la confusion. Dans ma chambre, je fermais la porte, j’ai déchiré la guirlande de fleurs autour de mon cou de mes doigts tremblants, je me jetai sur le sol, et je tombai sur mon lit, sanglotant ». (R. Rabindranath Maharaj avec Dave Hunt, Mort d’un gourou, Hodder and Stoughton, Grande-Bretagne, 1986, pages 107-108)

Comme vous pouvez le voir, Dieu résiste à ceux qui croient qu’ils sont Dieu. Et puisque le but du yoga est de conduire les hommes à croire qu’ils sont Dieu, nous en concluons que le père du yoga est le diable.

Le Yoga est du diable car à travers lui un homme atteint un état altéré de conscience, qui est la porte de l’occulte. En d’autres termes, le yoga est du diable car il permet à ceux qui le pratiquent de contacter les mauvais esprits (démons), pour les voir, parler avec eux, et recevoir des pouvoirs occultes de leur part. Dans certains cas, le yoga mène à possession démoniaque, comme dans le cas de ceux en qui le pouvoir de la kundalini est éveillé. Je citerai à nouveau quelques mots de frère Rabindranath R. Maharaj, qui a pratiqué du yoga tous les jours quand il était un gourou, pour vous montrer combien est dangereuse la pratique du yoga :

« Avant l’âge de dix ans, en plus de ma méditation quotidienne, je pratiquais le yoga – des positions, des exercices de respiration et de méditation – sur la véranda à l’extérieur de ma chambre de minuit à 1h30, quand tout le monde dormait. Je faisais soit Brumadhya Drishti ou Madhyama Drishti. Cette concentration, combinée avec les exercices de respiration, m’a projetée dans des royaumes de la conscience totalement sans rapport avec le monde autour de moi. Grâce au Yoga j’ai vécu de plus en plus en présence d’êtres spirituels qui me guidaient me donnant des pouvoirs psychiques. Le dieux étaient réels !  » (Rabindranath Maharaj R., op cit, pages 89-90)

« Rien n’était plus important que notre méditation transcendantale quotidienne, au cœur du Yoga, que Krishna a préconisé comme le plus sûr moyen d’éternelle félicité. Mais cela pourrait aussi être dangereux. Des expériences psychiques effrayantes attendaient le méditant imprudent, semblables à un mauvais voyage par la drogue. Les démons décrits dans les Védas avaient été connus pour prendre possession de certains yogis déclarant que le pouvoir de Kundalini enroulée comme un serpent à la base de la colonne vertébrale, pourrait produire des expériences extatiques lorsqu’il était libéré dans la méditation profonde – ou s’il n’était pas correctement contrôlé, il pourrait faire beaucoup de tort mental et même physique. La ligne entre l’extase et l’horreur est très fine. Pour cette raison, nous initiés étions étroitement surveillés par le Brahmacharya et son assistant. Pendant la méditation quotidienne, je commençais à avoir des visions de couleurs psychédéliques, entendre de la musique surnaturelle, et visiter des planètes exotiques où les dieux conversaient avec moi, m’encourageant à atteindre des états de conscience encore plus élevés. Parfois, dans ma transe je rencontrais les mêmes horribles créatures démoniaques qui sont représentées par les images hindoues, bouddhistes, shintoïstes, et d’autres temples religieux. Ce fut une expérience effrayante, mais le Brahmacharya a expliqué que c’était normal et m’a poussé à poursuivre la quête de la réalisation du Soi. Parfois, j’ai éprouvé un sentiment d’unité mystique avec l’univers. J’étais l’univers, le Seigneur de tous, omnipotent, omniprésent ». (Ibid, p. 56-57)

« Souvent pendant que j’étais dans une profonde méditation les dieux sont devenus visibles et ont parlé avec moi. Parfois il me semblait être transporté par la projection astrale aux planètes lointaines ou pour des mondes d’autres dimensions. Il faudrait des années avant que je n’apprenne de telles expériences dupliquées dans des laboratoires sous les yeux vigilants de parapsychologues à l’aide de l’hypnose et du LSD. Dans mes transes Yogiques le plus souvent j’étais seul avec Shiva le Destructeur, me reposant craintivement à ses pieds, le cobra énorme lové autour de son cou me regardant fixement, sifflant et dardant sa langue de manière menaçante ». (Ibid., page 75).

Ayant ainsi démontré que par le yoga on est amené à croire qu’on est Dieu (ainsi qu’à travers lui, on peut obtenir la libération du cycle de la réincarnation, ce qui est un autre mensonge), et que le yoga induit un état de transe dans lequel les démons se manifestent en apparaissant à ceux qui pratiquent le yoga et en prenant possession d’eux,

pour Finir regardant de plus pres les postures corporelles conseillés par le YOGA une image vaut dix mille mots :

là le comble de la tartufferie 8 signes de la main que les maitres de Yoga utilisent pour se débarrasser de la migraine, de l’anxiété et de la dépression ! Ces  signes sont les signes qui appellent les demons après cela ce n'est plus a votre tete que vous aurez mal

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les mudras sont des gestes de la main et des doigts qu' adoptent les yogis  pendant la méditation. Elles sont considérées comme des gestes rituels. Cependant, les mudras peuvent également impliquer tout le corps. Selon la tradition, les mudras dirigent le flux d’énergie vers le corps et stimulent différentes zones du cerveau.

dans leur enseignement les gestes sont effectués que de la main gauche jamais de la main droite on comprend bien pourquoi ,la moitiée de ces signes sont des signes de Magie noire tres puissant qui finissent de decredibiliser ces pratiques venu de l'ombre pour tromper l'humanité ...si vous avez succombé a cette mode qui a commencé dans les années 80 avec le film sur le tibet etc et que vous avez senti une intrusion dans vos centres energetiques ou pour etre certain  de ne pas etre infesté ecoutez ces prieres tres puissante de desenvoutement si vous reagissez vous sentez un deplacement d'energie ou mouvement cest positif alors il faut ecouter chaque jour jusqu'à disparition totale des symptomes ,l'intrusion se caracterise par une baisse d'appetit tristesse isolement reves tres rare cauchemards pleurez souvent sans raison odeur douleur a un membre entendre des voix voir des formes noires ou des points dans la pieces et entendre des bruits chaque jour dans la salle de bain ou cuisine sans raison ....

 

14 mai 2017

Découverte : Un corps préservé recouvert de tatouages magiques

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Les autorités ont été stupéfiées par la découverte horrible dans un cimetière éloigné de Mukdahan, en Thaïlande, près de la frontière avec le Laos

Les pelleteuses ont déterré un cadavre sur un ancien lieu de sépulture ; et les gens ont été étonnés de constater que la peau était encore intacte.

La peau, retrouvée suspendue au squelette du mort, était couverte de tatouages tribaux.

L’œuvre est censée avoir été encrée comme faisant partie d’un ancien sortilège de magie noire dans le but de rendre la peau impénétrable.

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Les gens ont trouvé une peau préservée, censée avoir été tatouée dans le cadre d’un sort de magie noire (Photo : Exclusivepix Media)

Les personnes à l’origine de la découverte croient que l’encre utilisée dans l’écriture sanskrit et les images de tigre ont assuré que le corps de l’homme reste « en bon état » et ne pourrisse pas.

Mais d’une façon cruelle,

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’est peut-être le «sort» qui l’a tué, selon une organisation archéologique thaïlandaise.


On croit que la peau a été encrée avec des tatouages dans le cadre d’un rituel de magie noire (Photo : Exclusivepix Media)

Le tatouage peut avoir empêché l’homme de subir une opération d’appendicite mortelle, a déclaré Goopaitongdaeng Jeemokkho Goopainueng Soonpaed (GORR).

Le gouvernement a partagé les images en ligne.

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Le cadavre a été déterré à Mukdahan, Thaïlande (Photo : Exclusivepix Media)

Ils ont dit : « Les autorités ont nettoyé le cimetière avec les habitants et les bénévoles locaux, c’est alors qu’ils ont trouvé la peau d’un vieil homme qui est mort d’appendicite. Cependant, il ne pouvait pas subir de chirurgie parce que la peau était trop difficile à couper et il a fini par mourir dans la douleur agonisante de la maladie. La peau a beaucoup de tatouages et elle n’a pas pourri. Le sort pour le protéger et le rendre fort a stoppé le pourrissement de la peau. »

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La peau avait été tatouée avec une écriture Sanskrit et les images d’un tigre (Photo : Exclusivepix Media)

La raison pour laquelle la peau n’a pas pourri n’est pas claire, mais la découverte a enthousiasmé beaucoup de thaïlandais superstitieux.

« C’est incroyable », a déclaré Suriya Rachatawet. «Cela montre que les sorts magiques fonctionnent vraiment.»

j'ai reçu quelques mails sur mon article sur la dangerosité des tatouages ,le premier article avait été soft je navais pas voulu citer les tatouages magiques pratiqués en asie pour ne pas faire l'amalgamme avec le tatouage nocif et negatif mais qui ne porte pas en lui la magie noire et un rite macabre de possession , la preuve que les tatouages sont d'origines satanistes pour infos les demons sont tatoués en enfer (lol riez bien) ,cette pratique est venu des enfers regardez la puissance malefique des tatouages en asie qui provoquent des transes et des possessions ,ou le tatouage a la suite de tantra extremment puissant et de prieres magique le moine appel un demon et le loge dans un masque de demon pour servir de receptacle de son esprit ensuite le masque est mis sur la tete du tatoué ainsi le tatouage devient habité par un demon , le tatouage devient vivant et lanimal ou les fausses divinitées quils representent se dechainent dans le corps du tatoués ce qui provoque une crise ,transe et possession collective voir la videos de ce festivale du tatouage en asie du sud est qui fait froid dans le dos les tatouages portent en eux une image anagramme du mot magie qui suffit pour comprendr'e que chaque image vehicule un pouvoir magique que lon peut activer intentionnellement ou par accident si ce nest le tatoué qui lactive de toute façon un demon qui passera par là le fera trop content du cadeau qu'on vient de lui faire le double de clef  dun centre energetique le resultat se fera sentir sur le comportement il prendra de lassurance arrogance developpement de lego et du culte du corps son esprit sera eteint chaque jour un peu plus ,plus il fera de tatouage plus il sera controlé ,et sa spiritualité sera eteinte ;

ainsi que son coeur sans aucune possibilité de retour une fois que le coeur s'eteint tout est mort ..........

http://www.anguillesousroche.com/decouverte/decouverte-corps-preserve-recouvert-de-tatouages-magiques/

cette videos est un festival ou les tatoués viennent se faire activer la puissance de leur tatouage une fois activé ils sont sous possession dun demon qui les met en transe certin se prenent pour des animaux d'autre ,pour des esprits de guerrier invincible evidemment ce pouvoir conféré est occulte et laboutissement du paccte qu''ils font de leur propre volontée en choisissant de porter le dessin de la bete qui s'animera ensuite lors de rituels de magie noire tantrique très puissant ,suivant le dessin de votre tatouage vous porterez en vous l'energie pour donner la vie a ce symbole volontairement ou non cette magie s'apparente a celle des voeux en faisant le voeux de faire tel tatouage vous creez en fait l'energie necessaire a sa materialisation en vous vous lui servirez de corp materiel .

 

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17 mars 2017

Woodstock, le «festival du Verseau» de la CIA

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Woodstock, le «festival du Verseau» de la CIA
Derrière le décor du plus grand événement «hippie»

Auteur: C.R.O.M.


On parle beaucoup des raves parties à base de transe sonore et chimique. Les victimes officiellement identifiées – malgré la désinformation – ne font que cacher les ravages psychiques sur le long terme, moins apparents mais considérables. Avec les rave parties et la techno, on pense qu’on est loin du temps des fleurs dans les cheveux et des joyeux rassemblements hippies des années 60. Mais tout a commencé à Woodstock à la fin de la folle décennie des sixties. C’est dans ce coin de campagne du nord de l’État de New York que les services secrets américains ont parqué un demi million de jeunes pour se livrer à la plus grande expérience de manipulation collective de l’histoire du rock, et sans doute de l’histoire tout court.

On avait connu le concert de Monterey, en Californie, au milieu des années 60. Et il est vrai qu’avec ses 100 000 participants – une première dans l’histoire des mouvements de jeunes – le test fut un succès. Mais Woodstock allait être ce que le magazine Time célébra comme un «Festival du Verseau» et le «plus grand événement de l’histoire.» Le terme «Verseau» avait été soigneusement choisi. L’Âge du Verseau signifiait que l’Âge des Poissons – qui est l’ère du Christ – avait pris fin.

Le 15 août 1969, à Woodstock – petite ville située au nord de l’État de New York, 500 000 jeunes se réunirent pour se droguer et se faire laver le cerveau sur le terrain d’une ferme. Les victimes furent isolées sans possibilité de retour, laissées dans la boue et les ordures, et on leur fit absorber des drogues psychédéliques en les tenant éveillées, durant trois jours entiers, dans un déluge de décibels. Tout cela avec la totale complicité du FBI et des fonctionnaires du gouvernement des États-Unis. La sécurité du concert était assurée par une communauté hippie – truffée d’agents spéciaux – entraînée à la distribution de masse de LSD et à l’assistance psychologique.

Après avoir organisé la propagande et le succès de groupes comme les Beatles et les Rolling Stones, c’est encore le service de renseignement militaire britannique qui fut l’initiateur de cette opération. Woodstock était le «coup de génie» d’Artie Kornfeld, le directeur du Contemporary Projects Division, filiale de Capitol Records et d’EMI – ces curieuses «maisons de disques» dissimulant des recherches militaires. Les fans du rock libertaire des années 60 ne se doutent pas que les disques de leurs idoles «révoltées et antimilitaristes» étaient produits par l’armée britannique !

Le financement du festival de Woodstock fut opéré par l’héritier d’une grande firme pharmaceutique de Pennsylvanie, John Roberts, et deux autres associés. Quand il est question de drogue et d’expérimentation psychiatrique, le lobby pharmaceutique n’est jamais loin. C’est une autre société pharmaceutique, le laboratoire Sandoz, en Suisse, qui avait été la première à synthétiser le LSD vanté comme la «drogue magique» avec le soutien d’universitaires déguisés en apôtres hippies, comme Timothy Leary, propagandiste fanatique de l’usage du LSD, travaillant pour le compte de la CIA.

John Roberts, le sponsor de Woodstock, fut accusé plus tard d’avoir utilisé sa société pour l’intoxication massive des spectateurs.

De petites préparations adéquates furent réalisées pour le demi-million de jeunes qui se rendirent à la fête. Joel Rosenmann, l’un des trois associés, a écrit, alors que le moment du concert approchait: «La nourriture et l’eau vont être en quantité insuffisante; les installations sanitaires surtaxées, les plaintes peu nombreuse et la drogue en surabondance...» Pire que tout «...il n’y aura aucune possibilité pour quiconque le désirerait de s’en aller.» C’est ce qui s’appelle un piège.

«S’asseoir sur ses excréments faisait effectivement partie du plan !», comme le décrit avec cynisme John Roberts.

Une communauté hippie nommée la Hog Farm eut un rôle spécial à Woodstock. La Hog Farm était dirigée par un homme surnommé Wavy Graver, un ancien membre du projet MK-Ultra (CIA). Des communautés comme la Hog Farm étaient fréquentes dans les recoins de la Californie et servaient de repaires aux groupes sataniques aussi bien qu’aux terroristes d’extrême gauche. Des membres de ces communautés s’échangeaient continuellement avec d’autres et constituaient un vivier de recrutement pour la Process Church – l’église sataniste de Charles Manson.

Le 14 août, un jour avant l’opération prévue, on mit hors service la totalité de la force de sécurité composée de 350 policiers new-yorkais, qui se retirèrent. Un porte-parole de la police de New York prétendit qu’aucun arrangement officiel n’avait été pris avec la ville, une assertion que les promoteurs démentirent avec véhémence. Dans un article du New York Times du 15 août 1969, le chef de la sécurité de Woodstock déclara: «Maintenant, je n’ai plus de sécurité du tout. On m’a trompé. Nous avons le plus grand rassemblement de jeunes qu’il n’y ait jamais eu dans ce pays, sans aucune protection policière.» Sans surprise, la Hog Farm fut chargée de la sécurité.

John Roberts, le fondateur et directeur du festival de Woodstock, admit ouvertement qu’il était conscient des implications de la Hog Farm dans la distribution de drogues. Il écrit: «Leur tâche était simplement d’amener les gens au festival et de les en faire repartir. Une force de maintien de l’ordre qui ressemblait, parlait et ressentait les choses comme la foule, serait à la fois hautement crédible et efficace… et le plus important, ils étaient bons connaisseurs en matière de drogues, distinguant les bons des mauvais acides, les bons trips des mauvais délires, les bons médicaments des poisons, etc.»

La Hog Farm vivait à cette époque dans les montagnes du Nouveau Mexique. L’industriel pharmaceutique John Roberts fit affréter un Boeing 727 pour un coût de 17 000 dollars afin de ramener une centaine de membres de la communauté hippie à l’autre bout de l’Amérique !

Pour peaufiner l’intoxication planifiée d’un demi-million de jeunes, le procureur de la région accepta en privé le fait qu’il n’y aurait aucune arrestation ni poursuite pour violation des lois sur les stupéfiants. John Roberts écrit: «Le procureur admit très tôt que nos consommateurs utiliseraient des drogues illégales, mais reconnut également qu’un tel usage serait le cadet de ses problèmes l’espace d’un week-end. Il agit avec compréhension et bonne grâce durant tout le déroulement.» Roberts était en contact avec le FBI et était assuré de sa totale coopération.

L’expérience commence

Deux jours avant le début programmé du concert, 50 000 jeunes étaient déjà arrivés à Woodstock. Les drogues commencèrent à circuler immédiatement. Beaucoup de gens amenèrent leurs bébés et leurs jeunes enfants, et comme le dit Roberts, même eux étaient drogués. Il écrit qu’aux environs du lac: «Les tout-petits nageaient, fumaient de l’herbe et s’ébattaient en musique.»

Un sondage réalisé au festival par le New York Times montra que 99 % des participants prenaient de la marijuana. Les adjoints au shérif local, complètement débordés, rapportèrent qu’aucune arrestation n’avait été effectuée pour usage de drogue. Le New York Times du 17 août cite un agent: «Si nous avions arrêté les gens, il n’y aurait pas eu assez de place au centre pénitentiaire de Sullivan ni même dans ceux des trois provinces environnantes.»

L’usage de la marijuana n’était pas le pire. Suivant le déroulement établi lors du projet MK-Ultra, vint ensuite la distribution massive de LSD mélangé à du Coca-Cola. Roberts relate: «On avait tendu un Coca au LSD à un flic tandis qu’il faisait la circulation. Longtemps après, toutes les automobiles s’étaient figées à l’arrêt, mais le gars continuait à faire des signes, dans le vague.»

Pendant les trois jours suivants, ce demi-million de jeunes fut soumis à de continuelles prises de drogues et à l’écoute de groupes de rock qui défilaient.

À cause des pluies torrentielles, ils furent obligés de patauger dans la boue jusqu’aux genoux. Il n’y avait pas d’abri, et aucun moyen de sortir car les voitures étaient garées à plus de 10 km. Rosenmann écrit que la clé de «l’expérience de Woodstock résidait dans le fait que nos artistes continuent à se produire en continu… pour garder les jeunes défoncés.»

Dans les premières 24 heures, plus de 300 jeunes se présentèrent aux permanences médicales, violemment malades. Le diagnostic: ils avaient eu un mauvais trip. Des milliers d’autres suivront. Le 17 août, le New York Times rapporta: «Cette nuit, un annonceur du festival a lancé une mise en garde depuis la scène pour prévenir que des acides présentant des défauts de fabrication étaient en circulation.» Cet organisateur déclara: «Vous n’êtes pas en train de prendre des acides empoisonnés – l’acide n’est pas un poison. Il est juste mal fabriqué. Vous n’allez pas mourir… donc, si vous pensiez que vous avez pris du poison, ce n’est plus le cas. Mais si vous êtes inquiets, prenez seulement une demi-tablette.»

Et qui était cet annonceur qui recommandait à 500 000 jeunes Américains de ne prendre qu’une demi-tablette de LSD en cas de doute? C’était l’agent du projet MK-Ultra, Wavy Gravy en personne, preuve que la CIA était derrière l’opération.

Mais la catastrophe sanitaire allant croissant, un appel fut lancé à la ville de New-York pour envoyer d’urgence du personnel médical. Plus de 50 médecins et infirmières furent dépêchés par avion. À la fin du festival, on rapporta un total de 5 000 cas médicaux.

L’expérience fut-elle jugée concluante pour les expérimentateurs des services secrets ? Ces gens-là ne confient pas les résultats de leurs manipulations et de leurs crimes. Mais, quoi qu’il en soit, cette opération promotionnelle d’envergure pour le LSD fut un succès à travers le monde. Et Woodstock fut présenté comme un grand moment de «paix» et d’»amour.»

Altamont: Faut qu’ça saigne !

Le dernier grand festival des années 60 fut organisé sur le circuit d’Altamont, à l’extérieur de San Francisco avec les Rolling Stones en vedette. L’idée de ce concert vint de Ken Kesey, le responsable du projet MK-Ultra de la CIA. Cette fois, ce fut une frénésie collective, une orgie entraînant tous les excès avec des dizaines de blessés et plusieurs morts.

Le concert se déroula avec moins de préparation et de commodités qu’à Woodstock: pas d’eau, pas de nourriture, pas de sanitaires. Le contraire d’une organisation à l’américaine. Par contre, on pouvait trouver toutes les drogues.

Les maîtres du jeu, les Rolling Stones, avaient engagé pour la sécurité le gang des motards Hell’s Angels («les anges de l’enfer») connus pour leur brutalité. On ne pouvait faire pire. Les Hell’s Angels organisaient le trafic de drogues tout en se livrant à leurs jeux favoris: insultes, bagarres, viols.

Pour faire monter encore plus la pression, on fit attendre près d’un demi-million de jeunes en retardant d’une heure la prestation des Rolling Stones. Ainsi, Mick Jagger, l’ange en rouge et noir, singeant Lucifer dans sa cape en satin, n’eut qu’à cueillir le public drogué, privé de nourriture et d’eau.

L’écrivain Sanchez décrit un rituel satanique planifié: «Dès que le groupe commença à jouer, plusieurs jeunes se débarrassèrent de leurs vêtements (malgré le froid de l’hiver) et rampèrent vers la scène comme si c’était un autel haut placé, pour s’offrir comme victimes aux coups et aux bottes des Hell’s Angels qui cognaient. Plus ils étaient battus et plus ils revenaient à la charge, comme mus par une force surnaturelle. Debout au devant de la scène, Meredith Hunter, un jeune noir, allait bientôt être choisi pour le sacrifice humain.

Les Rolling Stones venaient de sortir leur nouvelle chanson intitulée Sympathy for the Devil («Sympathie pour le Diable») qui était devenu rapidement n°1. Au début de la chanson, Mick Jagger se présente lui-même en tant que Lucifer. Dès qu’il se mit à chanter, le public dansa dans une sorte de frénésie sauvage.

Sanchez décrit ce qui s’est passé ensuite: «Un gros Hell’s Angel fort comme un grizzly avait foncé sur Meredith pour lui tirer les cheveux en guise de provocation. Une bagarre éclata. Cinq autres Angels foncèrent dans le tas pour aider leur pote, tandis que Meredith cherchait à s’échapper de la foule compacte. On l’attrapa par le bras et lui planta un coup de couteau dans le dos. Le couteau ne pénétra pas profondément, mais Meredith, qui savait qu’il se battait pour sauver sa peau, sortit un revolver de sa poche et le pointa sur la poitrine de son agresseur. À ce moment-là, les Angels lui sautèrent dessus comme une meute de loups. L’un d’eux lui arracha son arme, et un autre le poignarda au visage, puis encore un autre le poignarda à répétition comme un fou, dans le dos, jusqu’à ce qu’il s’effondre.»

Il n’a jamais été prouvé que Meredith avait une arme à feu. Personne ne fut inculpé.

Durant cette tuerie sanglante se déroulant juste à leurs pieds, les Rolling Stones continuèrent à jouer «Sympathie pour le Diable.» La scène entière fut tournée par une équipe engagée pour filmer le concert. Et peu de temps après, le film devint un succès commercial sous le titre d’une des chansons des Rolling Stones: Gimme Shelter («Donne-moi un abri»). À l’issue du meurtre, Mick Jagger s’était arrêté de chanter un instant, mais il reprit son show satanique. On pense que la tragédie fut mise au point par des satanistes qui font le trafic de snuff films, les films de meurtres réels.

Mais la question demeure: «Quel est le but des services secrets dans ces expériences de manipulation de masse ?» Observation scientifique pour la mise au point de drogues de synthèse ? Volonté de faire tomber la jeunesse vers le bas pour la contrôler ? Ou bien encore, mises en scène de rituels de magie noire à grande échelle pour satisfaire les pulsions des membres de l’élite ? C’est certainement pour toutes ces raisons qu’au tournant des années cinquante fut lancé le plan «Sexe, drogue et rock’n roll.»

Peut-on en déduire que la plupart des modes et des courants culturels relèvent d’une expérimentation planifiée ? Quoi qu’il en soit, en ce qui concerne le mouvement de jeunesse des années soixante, on a la preuve avec Woodstock que tout a été manipulé dans une perspective politique. La jeunesse est volontairement poussée vers le bas pour s’adapter et se soumettre à l’Ordre Mondial. Elle est avilie, rendue inconsciente. Et si la drogue circule librement dans les écoles, c’est que telle est la volonté de nos gouvernants.

Mise en Ligne: 28.09.13 | Extrait de Les Fumées du Nouvel-Age

 

16 février 2017

Le manifeste de l'Antéchrist canalisé en 1949 par Jack parsone

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Né en 1914, mort en 1952 en s'explosant dans son garage en manipulant du
matériel instable ... c'était un génie en explosif dés son jeune âge,
au point où il créera la formule du carburant qui permettra à la Nasa de
gagner sa course à l'espace... Son bon ami Von Braun ( hum hum)
mentionnera que sans ce carburant, jamais la Nasa n'aurait été capable
de se rendre sur la Lune et que Parsons était le vrai père de la
recherche spatiale ... on a d'ailleurs nommé en son nom un cratére
lunaire ... Parson a également crée le Jet Propulsion Laboratory (JPL --comme "Jack Parson's Laboratory") à Pasadena, qui est maintenant un complexe industriel énorme de la NASA.

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Une autre facette de Jack Parsons, est qu'il pratiquait également la magie
noire , dans laquelle il s'est révélé aussi "génial" que dans ses recherches aérospatiales ...

Il a toujours été interessé à l'occultisme, la pratiquait en solo, mais en 1941 quand il rejoint la loge Agape,
qui est membre du Ordo Templi

Orientis (O.T.O.) dirigé par nul autre qu'Aleister Crowley, il en
devient rapidement le boss ... décrire l'OTO et Crowley prendrait probablement un billet de 25 000 lignes
alors je vais résumer en disant

que le Temple est une loge noire, basée sur le sexe , la respiration ( tantrisme ) et un mantra disant
“Fais ce que tu veux sera le tout de la loi" tiré d'enseignements reçus par channeling en Egypte par
Crowley. Loge qui existe toujours. Faudrait

un de ces quatre que je vous fasse une liste des loges de ces rats ignorants. Crowley lui, est
probablement un des mages noirs les plus

puissants ayant existé au 20 ième siécle et qui adorait se faire appeler
la Bête ... bref, vous voyez le tableau, à vous de fouiller plus le sujet si interessé ...

Revenons à Parsons ... à part organiser des séances magiques honorant Pan avant chaque lancement
de fusée, il organise diverses cérémonies

auxquelles il convie puis initie Ron Hubbard fondateur de la Scientologie ... on n'a jamais connu ses résultats
concrets dans son

art, mais on sait par contre qu'Hubbard décida de lancer son mouvement scientologique et partit en emmenant
la femme de Parsons qui passait

d'adepte à adepte dans des cérémonies sexuelles ...
Donc notre Parsons devient de plus en plus "puissant" dans son art (au point même où Crowley l'avertit
-sans résultat- de ralentir ) et décide

de performer en 46 un rituel magique extremement puissant appelé l'appel de Babalon ...


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Afin d'expliquer ce rituel, il faut revenir à Crowley qui en 1918 avait
entreprit une série de rituels connus sous le nom d’« Amalantrah’s
working » , du nom de l’une des entités avec lesquelles il raconta être
alors entré en contact. Ces rituels consistaient essentiellement en un
cocktail de magie sexuelle et cérémonielle ayant pour but la
matérialisation physique d’entités par le biais d’un portail. Il semble
avoir réussi en matérialisant une entité appelée Lam... "Il est
généralement admis dans les cercles occultes que Crowley a
intentionnellement ouvert un portail au moyen de rituels magiques lors
de l’œuvre d’Amalantrah qui a fourni à Lam et d’autres entités
similaires, un passage vers la terre. La brèche « dans les espaces entre
les étoiles » créée par le Groupe de travail Amalantrah aurait généré
une passerelle par laquelle Lam et d’autres influences extra-cosmiques
pourraient pénétrer l’univers connu, et plus particulièrement, notre
terre."
L'idée de Parsons était de reprendre le rituel mais en le

rendant plus puissant pour en faire un appel à Babalon , c'est à dire
avoir une entité qui s'incarnerait dans un corps de femme avec laquelle
il ferait un bébé "magique" ( un espece de Rosemary's Baby avant le
temps...) ...

On n'a jamais vraiment su si Parsons avait réussi son "enfant de la
Lune" mais on pense qu'il a commencé sa grande œuvre de Babalon en 1946
(un an avant la mort d’Aleister Crowley), avec sa seconde épouse
Cameron. Opérant dans la continuité de l’œuvre d’Amalantrah de Crowley,
il semble avoir radicalement élargi le Portail par lequel LAM et
d’autres influences extraterrestres peuvent désormais entrer dans notre
univers terrestre. On pense que son rituel aurait duré 3 ans , assez
intensif pour que Parsons se définisse vers la fin comme
l'Anti-Christ...

Pour finir avec ce gars là , en septembre 1950, il perd son emploi, car
on l’a trouvé en possession de documents classés « secret défense », ce
qui déclenche une enquête du F.B.I., mais aucune charge ne sera retenue
contre lui. Mais il ne retrouvera plus d’emplois dans sa spécialité et
il se met donc à son compte et fait ses expériences dans son garage.
c'est là qu'il trouvera la mort en 52.

On notera que c'est en 1947 qu'eurent lieu les premières vagues d'UFO sur le continent nord américain qui
culminent avec le crash de Roswell

et la création par la Air Force de projets d'études sur ce qui soudainement semblait apparaitre partout aux Us
( projet Grudge et Sign

regroupés plus tard sous le nom Projet Blue Book). L’observation historique de Kenneth Arnold et sa description
des neuf objets volant en

formation, ressemblant à des ‘soucoupes volantes’, exactement un an et demi après le début des rituels de Jack Parson
, ouvrit l’ère moderne des

ovnis tels que nous les connaissons aujourd’hui ...

Ce livre est le compte rendu d'une expérience de magie : l'invocation d'un élémental, le rejeton de la déesse

ou de la Force appelée Babalon, et ce qui en résulta. Un appendice évoque certains détails de la méthode,

publiés pour la première fois. Ce contenu devrait être suffisamment clair pour ceux qui sont préparés

à comprendre, et un peu de recherche et d'effort devraient suffire à ceux qui désirent comprendre.

Pour les autres, chacun sans doute l’interprétera en fonction de ses propres prédilections.

Une remarque au sujet de la philosophie sous-jacente : l'ère actuelle est sous l'influence

d'une Force appelée,

selon la terminologie magique, Horus. Cette force correspond au feu, à Mars et au Soleil,

c'est-à-dire à la puissance,

la violence et l'énergie. Elle concerne également un enfant, un être innocent (c'est-à-dire indifférencié).

Ses manifestations s'expriment dans la destruction des institutions et des idées anciennes,

la découverte et la libération

de nouvelles énergies et la tendance aux gouvernements forts, à la guerre, à l'homosexualité,

à l'infantilisme et à la

schizophrénie.

Cette force est complètement aveugle, elle dépend des hommes et des femmes au travers desquels

elle se manifeste et qui la guide. Évidemment, ses orientations actuelles mènent à la catastrophe.

Cette tendance à la catastrophe est imputable à notre incompréhension de notre propre nature.

Les désirs refoulés, les peurs, les haines résultant de la déformation du besoin d'amour, qui est la

nature profonde des occidentaux, ont pris une direction meurtrière et suicidaire.

Mais cette impasse est surmontée par l'incarnation d'un autre type de Force appelée Babalon.

La nature de cette Force correspond à l'amour, la compréhension et la liberté dionysiaque.

C'est le nécessaire contrepoids ou équivalence à la manifestation d'Horus.

Cette force est actuellement incarnée par une femme, résultat de l'opération magique décrite.

Mais fondamentalement, tous les hommes et toutes les femmes recèlent cette Force.

Elle a juste besoin d'être invoquée pour libérer l'esprit des débris du vieil éon et pour diriger

la force aveugle d'Horus dans les voies positives de la compréhension et de l'amour.

Les procédés de cette invocation sont décrits dans ce texte.

L'arrière-plan de cette matière peut être trouvé dans le Livre de la Loi,

son commentaire et les autres écrits d'Aleister Crowley, également dans certains textes de magie,

d'anthropologie, de psychologie et de philosophie. Ils sont tous nécessaires

à la compréhension et l'utilisation du matériel.

Une chose encore. On devra se souvenir que chaque activité humaine,

après que les fonctions de base soient pourvues, procèdent du besoin d'aimer et d'être aimé.

Il est littéralement vrai que la compréhension, (qui comprend toutes les catégories d'amour)

est tout pouvoir conféré. Bien saisir le principe de bipolarité devrait éclaircir ce point.

Après ce discours philosophique brut et rudimentaire, je vous présente le livre de Babalon.

 

I. Conception

 

En janvier 1946, j'étudiais et pratiquais magick depuis 7 ans et, ayant été initié

dans le sanctuaire de la Gnose par la Bête 666, Frère 132 et Frère Saturne,

je dirigeais une loge ésotérique depuis 4 ans.

A cette époque, je décidai d'accomplir le rituel magique consistant à l'invocation d'un esprit

ou d'un élémental sous une forme tangible. Je choisis d'utiliser les Tablettes Enochiennes

du Docteur Dee et d'Edward Kelley, en employant le carré XXX de la tablette de l'air.

La méthode fut à peu près la suivante (04/01/1946, 21 h) :

 

1 – préparer et consacrer une dague d'air (les autres armes magiques sont préparées par avance).

Cette dague sert de talisman durant l'opération,

2 – préparer les tablettes enochiennes sur un parchemin vierge,

3 – préparer le talisman de parchemin,

4 – accomplir les rituels suivants : sur le pentagramme de l'Air, invoquer le Non-Né,

conjurer l'Air, clé de l'appel du 3ème ciel, invoquer le Dieu et le Roi de l'Air, invoquer les 6 Seniors,

invoquer (RZDA) par XXX et (EXAPP) pour une apparition visible, invoquer avec la baguette,

avec le matériel de base du talisman, invoquer avec la dague, autorisation de départ,

purification et bannissement.

 

J'ai suivi cette procédure pendant 11 jours, du 4 au 15 janvier avec les notations

suivantes dans les compte-rendus :

 

05/01 : une puissante rafale de vent souffle soudainement vers le milieu de la première invocation.

06/01 : le vent continue à souffler par intermittence tout le jour et toute la nuit.

07/01 : le vent persiste. J'ai utilisé le Concerto n°2 pour violons de Prokofiev comme musique de fond.

08/01 : utilisation du sang.

09/01 : rafraîchissement du matériel de base.

10/01 : rentré vers 23 h, je fus réveillé vers minuit par trois coups rapides et forts.

Une lampe de table dans le coin opposé à la pièce fut violemment jetée au sol et brisée.

Or il n'y a pas de fenêtre dans ce coin et le vent ne soufflait pas à ce moment-là

(remarque : j'ai déjà connu des expériences comportant ce type de phénomènes.

Magiquement parlant, cela indique des « cassures » dans l'opération et une technique imparfaite.

En effet, les rituels magiques ne doivent pas engendrer ces phénomènes,

mais uniquement le résultat visé).

11/01 : utilisation du sang.

12/01 : un vent puissant.

13/01 : le vent continue à souffler.

14/01 : le système électrique de la maison est tombé en panne vers 21 h.

Un autre magicien était resté dans la maison pour étudier avec moi.

Alors qu'il traversait la cuisine en tenant une bougie, il fut violemment frappé à l'épaule droite

et la bougie arrachée de ses mains. Il m'appela et nous observâmes

une lumière jaune-brun de 7 pieds de haut dans la cuisine.

Je la bannis avec l'épée magique et elle disparut. Le bras droit du magicien fut paralysé

pour le reste de la nuit.

15/01 : à ce moment, le scribe développa une sorte de vision astrale, décrivant en détail

un de mes vieux ennemis dont il n'avait jamais entendu parlé et, plus tard,

les formes gardiennes d'Isis et de l'archange Michel. Plus tard encore, dans ma chambre,

j'ai de nouveau entendu les coups et une voix bourdonnante, métallique, gémissant :

« Libérez-moi ». Cette nuit-là, comme tous les autres occupants,

je ressentis puissamment tension et pression dans toute la maison.

Il n'y eut cependant pas d'autres manifestations et je dois admettre que j'en fus déçu.

 

Les sensations de tension et de malaise persistèrent pendant quatre jours.

Puis, le 18/01, au crépuscule, pendant que le scribe et moi étions dans

le désert Mojave, la tension subitement s'évanouit. Je me tournai vers lui et dit :

« c'est fait », dans l'absolue certitude que l'opération avait réussi. Je retournai

à la maison et y trouvai une jeune femme répondant aux exigences et qui m'attendait.

On peut la décrire comme un être d'air et de feu, avec une chevelure rouge-bronze,

brûlante et subtile, déterminée et persévérante, sincère et perverse,

dotée d'une personnalité extraordinaire, talentueuse et intelligente.

 

Dans la période allant du 19/01 au 27/02, j'invoquai la déesse Babalon avec l'aide de mon partenaire magique élevé au même grade que moi.

 

II. Communication

 

Le 27/02, mon partenaire magique effectua un voyage dans l'est. Le 28/02, je retournai au désert Mojave pour invoquer Babalon. La déesse répondit à l'invocation et m'ordonna d'écrire la communication suivante :

 

LIBER 49

 

1 – Oui, c'est moi, Babalon.

2 – Et voici mon Livre, le quatrième chapitre du Livre de la Loi. Il complète le Nom, car je jaillis de la Nuit par Horus, la sœur incestueuse de Ra-Hoor-Khuit.

3 – C'est Babalon, le temps est, oui idiot.

4 – Tu m'a appelé, Ô idiot maudit et aimé

5 – 8 (manquants et présumés perdus)

9 – Maintenant, sache que moi, Babalon, je vais prendre chair et venir parmi les Hommes.

10 – Je viendrai comme une colonne de flamme, comme un chant tortueux,

une trompette de jugement résonnante, une bannière devant les armées.

11 – Et rassemble mes enfants car le Temps approche.

12 – et c'est ainsi que je m'incarnerai. Écoute !

13 – Tu consacreras tout ton cœur et tout ton avoir à mon autel, je ne refuse rien.

Et tu te couvriras de plaies, puis tu seras banni et maudit, un vagabond

solitaire dans des lieux abominables.

14 – Oui, ose ! Je n'ai rien demandé à personne. L'Autre est vain. Mais tu l'as voulu.

15 – Sache alors qu'ainsi, je suis déjà venu à toi auparavant, tu es un grand

seigneur et moi une servante enlevée. Ah ! Folie aveugle !

16 – Et après la folie, tout est vain. Ainsi, ce fut multiforme. Combien tu as brûlé au-delà.

17 – Je viendrai encore, en une forme que tu connais. Maintenant,

il faut que ce soit par le sang.

18 – L'autel est correct, et la robe aussi.

19 – Le parfum est celui du santal, et les vêtements sont vert et or.

Il y a ma coupe, notre livre et ma dague.

20 – Il y a une flamme.

21 – Le sceau de la dévotion. Qu'il soit consacré. Qu'il soit vrai, qu'il soit chaque jour proclamé.

Que je ne sois pas dédaignée. Ton amour est pour moi. Procure-toi un disque de cuivre

d'un diamètre de trois pouces, peins-y sur un champ bleu mon étoile d'or, Babalon.

22 – Ce sera mon talisman. Consacré avec le rituel suprême de la Parole et de la Coupe.

23 – Mes appels tu les connais. Tous les chants d'amour sont de moi. Aussi,

cherche-moi dans le septième ciel.

24 – Ceci pour un temps fixé. Ne recherche pas la fin, je t'instruirai selon ma voie.

Mais sois sincère. Serait-ce si terrible si j'étais ton aimée ? Et avec toi ?

Mais je suis ton aimée et je suis avec toi.

25 – Je te fournirai un réceptacle, quand et où, je ne le dirai pas.

Ne le cherche pas. Ne l’appelle pas. Laisse-là se proclamer.

Ne demande rien. Garde le silence. Il y aura des épreuves.

26 – Mon réceptacle doit être parfait. Voici le chemin de sa perfection.

27 – Le rituel prendra neuf lunes

28 – Les rituels d'Astar, avec musique et festoiement, avec du vin et tous les arts de l'amour.

29 – Laisse-là être dédiée, consacrée, sang pour sang, cœur à cœur,

âme à âme, avec une unique volonté, rien sans le cercle, toute avec moi.

30 – Et elle errera dans les forêts ensorcelées, dans les nuits de Pan,

et connaîtra les mystères du bouc et du serpent et des enfants cachés.

31 – Je fournirai le lieu et le matériel de base, toi les larmes et le sang.

32 – Est-ce si difficile entre Matière et Esprit ? Pour moi,

ce sont les inexprimables extase et agonie. Mais je suis avec toi.

Ma puissance est grande, comme la tienne.

33 – Tu prépareras mon livre pour son instruction, tu lui apprendras

qu'elle pourrait avoir des capitaines et des adeptes à son service.

Oui, tu accompliras le Noir Pèlerinage, mais ce ne sera pas toi qui reviendra.

34 – Laisse-la préparer son rituel selon ma voix en son cœur,

avec ce livre pour guide et point d'autres instructions.

35 – Et laisse-la être en toutes choses sage, sûre et excellente.

36 – Mais laisse-la réaliser ceci : ma voie n'est pas solennelle,

ma voie n'est pas raisonnable, ma voie est celle, sauvagement libre,

de l'aigle, celle, tortueuse, du serpent, celle, oblique, d'un facteur inconnu et indénombrable.

37 – Car je suis Babalon, et elle est ma fille unique,

et il n'y aura pas d'autres femmes comme elle.

38 – En mon nom, elle aura toute puissance, et tous les hommes,

et toutes les choses excellentes, les rois, les capitaines et les

souverains secrets seront à ses ordres.

39 – Les premiers serviteurs seront choisis secrètement,

par ma force qui l'habite. Un capitaine, un juge, un agitateur, un rebelle, je fournirai.

40 – Appelle-moi, ma fille, et je viendrai à toi. Tu devras être emplie

de ma force et de mon feu, ma passion et ma puissance t'envelopperont

et t'inspireront. Par ton intermédiaire, ma voix jugera les Nations.

41 – Personne ne résistera à ceux que j'aime. Bien qu'ils te qualifieront

de catin et de prostituée, de sans honte, de fausse, de mauvaise,

ces mots seront comme du sang dans leur bouche puis deviendront poussière.

42 – Mais mes enfants te reconnaîtront et t'aimeront. C'est ce qui les rendra libres.

43 – Tout est dans mes mains, tout pouvoir, tout espoir, tout futur.

44 – L'un vint comme homme, fut faible et échoua.

45 – L'un vint comme femme, fut folle et échoua.

46 – Mais tu es au-delà de l'homme et de la femme, mon étoile est en toi et tu seras fertile.

47 – Même maintenant ton heure sonne à l'horloge de mon père.

Car il a préparé un banquet et le lit de noces. J'étais cette épouse,

destinée dès les origines, comme cela est écrit T.O.P.A.N.

48 – Maintenant l'heure de la naissance approche. Maintenant que

mon adepte soit crucifié dans l'antre du basilic.

49 – Tes larmes, ta douceur, ton sang, ta semence, ton amour,

ta foi, tu donneras. Ah ! Je te viderai dans la coupe qui est mienne, Babalon.

50 – Relève-toi vite et je franchirai le premier voile pour parler avec toi,

à travers le frémissement des étoiles.

51 – Relève-toi vite et je franchirai le deuxième voile, pendant que Dieu

et Jésus seront terrassés par l'épée d'Horus.

52 – Relève-toi vite et je franchirai le troisième voile et les figures

de l'Enfer retourneront à l'Amour.

53 – Par amour pour toi je traverserai les flammes de l'Enfer,

même si ma langue doit en être mordue.

54 – Laisse-moi te contempler, nu et me désirant, implorant mon nom.

55 – Laisse-moi recevoir toute ta virilité dans ma coupe,

orgasme sur orgasme, plaisir sur plaisir.

56 – Oui, nous devons conquérir en même temps l'Enfer et la Mort.

57 – Et la Terre est mienne.

58 – Tu accompliras le Noir Pèlerinage.

59 – Oui, je suis Babalon, je serai libre. Toi, idiot, tu seras aussi libéré

de ta sentimentalité. Faudrait-il que je sois une reine de village et toi un étudiant que tu oses fourrer ton nez dans mes fesses ?

60 – C'est moi, Babalon. Oui, idiot, mon heure est venue et mon livre que mon adepte prépare est le Livre de Babalon.

61 – Oui,mon adepte, le Noir Pèlerinage. Tu dois être maudit, c'est la nature de la malédiction. Tu publieras la matière secrète connue des adeptes, en n'omettant aucune parole, dans un appendice de mon livre. Alors, dans les larmes, ils t’appelleront idiot, menteur, sot, calomniateur, traître. N'es-tu pas heureux d'être compromis dans Magick ?

62 – Il n'y a pas d'autre voie, cher idiot, c'est la onzième heure.

63 – Le sceau de mon frère est posé sur la Terre, son avatar est devant toi. Le blé est battu et le vin piétiné, cela durera jusqu'à ce que la vérité soit connue par tous les Hommes.

64 – Mais tu n'acceptes pas, toi qui vois plus loin. Levez-vos mains, mes enfants, et récoltez le monde à l'heure de votre moisson.

65 – Rassemblez-vous comme autrefois dans des sabbats, dont le nombre est Onze. C'est aussi mon nombre. Rassemblez-vous en public, pour des chansons, des danses, des festivals. Rassemblez-vous en secret, soyez nus et sans honte et réjouissez-vous en mon nom.

66 – Travaillez vos incantations selon les instructions de Mon livre, pratiquez secrètement et induisez l'incantation suprême.

67 – Le travail de l'image, de la potion et du charme, le travail de l'araignée et du serpent et des petits qui vont dans les ténèbres, c'est ton œuvre.

68 – Qui aime ne hait pas. Qui hait craint. Laissez-le goûter à la peur.

69 – C'est la voie, étoile, étoile, lumière brûlante, lune, lune ensorceleuse.

70 – Toi le secret, le paria, maudit et méprisé, même toi qui, en mes rites sous la lune, recueillait les secrets anciens.

71 – Toi le libre, le sauvage, le primitif, qui marche maintenant seul et désespéré.

72 – Regarde ! Mon frère brise le monde comme une noix pour ton repas.

73 – Oui, mon père a érigé une maison pour toi, et ma mère a préparé le lit de l'épouse. Mon frère a confondu tes ennemis.

74 – Je suis l'épouse annoncée. Viens aux noces. Viens maintenant !

75 – Ma joie est la joie de l’éternité et mon rire est le rire aviné de la prostituée dans la maison de l’extase.

76. Ton Amour est tout entier sacré, gage l'ensemble pour moi.

77. Arbore mon étoile sur tes bannières et va dans la joie et la victoire. Grâce à l'épée de mon frère, personne ne te reniera ni ne se dressera devant toi. Invoque-moi, appelle-moi, convoque-moi à tes rituels. Dans tes amours et dans tes batailles, proclame mon nom, BABALON, d'où toute la Puissance émane !

 

III. Naissance

 

2 mars 1946

 

Le 1er et le 2 mars 1946, je préparai l'autel et le matériel conformément

aux instructions du Liber 49. Le scribe s'était absenté pour une semaine et

ignorait tout de mes invocations de Babalon que j'avais gardées entièrement secrètes.

Dans la nuit du 2 mars, il revint et décrivit une vision qu'il avait eu ce soir-là,

celle d'une femme belle et sauvage chevauchant nue une grande bête semblable à un chat.

Il était impressionné et éprouvait comme la nécessité de me communiquer

un message urgent. Nous nous préparâmes magiquement pour cette communication

en construisant un temple d'après l'analyse d'un mot-clef. Il était vêtu en blanc

et portait une lampe, et moi en noir, encapuchonné, tenant la coupe et la dague.

Il suggéra que nous écoutions en musique de fond L'île des Morts de Rachmaninoff,

et brancha un enregistreur automatique afin de capter toute apparition audible.

Vers 20 h, il commença à dicter, je notai ses paroles telles que je les reçus.

 

Le Scribe : « L'ange de TARO. Trois jours de retraite pour la saluer.

Purifie-toi. Le symbole est sept par trois. C'est Babalon. Garde le secret.

La communication est sacrée.

Ceci est la préparation. Vêtements vert et or, nourriture pour la Bête,

sur un plat caché, derrière l'autel. A révéler seulement quand les portes sont closes.

La transgression, c'est la mort.

Revenons à l'autel principal. A préparer immédiatement.

Allumez la première flamme à 22 h, le 2 mars 1946.

L'année de Babalon est 4063.

Gardez-vous des rituels profanateurs.

Elle est la flamme de la vie, la puissance des ténèbres,

elle détruit avec un regard, elle pourrait prendre votre âme.

Elle se nourrit de la mort des Hommes.

Belle – Horrible ».

 

Le Scribe, maintenant pâle et suant, se reposa un instant puis reprit :

 

Premier Rituel

 

« Demain le deuxième rituel. Concentre toute ta force et ta puissance vitale en Notre Dame Babalon.

Allume une seule lumière sur son autel, dis : La flamme est Notre Dame, la flamme est sa chevelure.

Je suis la flamme.

Une assiette de nourriture, non salée. Un autel jusque là non profané.

Fais une boîte noire à 22 h. Macule le réceptacle contenant la flamme avec ton propre sang.

Détruis sur l'autel un objet de valeur. Reste dans un silence absolu et écoute bien la voix

de Notre Dame. Ne parle de ce rituel et de Sa venue à personne. Si on t'interroge,

réponds d'une manière qui écarte toute suspicion. De même, ne spécule jamais

sur Sa future identité mortelle. Afin de recevoir des communications flatteuses

et non des damnations, ne harcèle pas pour recevoir plus d'enseignement que ceux donnés.

Questions : tu demanderas peut-être : et le troisième rituel ? Consacre une demi heure

à le composer à 23 h 30. La réponse devra être écrite à minuit.

Tu prendras l'alkahest dans ta propre bouche, et dans la boîte des ténèbres tu rangeras

précautionneusement cette matière.

Exhibe-toi devant Notre Dame, dédie-lui tes organes, dédie-lui ton cœur, dédie-lui ton

esprit, dédie-lui ton âme, afin qu'elle t'absorbe. Tu deviendras une flamme vivante

avant qu'elle ne s'incarne. Tu ne peux y parvenir que seul, personne ne peut t'assister dans cette opération.

C'est la solitude, c'est horrible.

Isole-toi de tout contact humain jusqu'à demain midi. Évacue tout document profane jusqu'au lendemain avant de recevoir des instructions complémentaires. Ne consulte pas de livres, seulement ton esprit. Tu es un dieu. Comporte-toi devant cet autel comme un dieu arrivé le premier. Et sois prospère.

Tu es le gardien et tu es le guide, tu es l'ouvrier et tu es la machine. Alors dirige-toi toi-même. Ne débats pas de cette matière jusqu'à ce que tu sois certain que ta compréhension est totale. »

 

Ici, le Scribe cessa de dicter. Je procédai conformément à ses instructions du 1er mars, recourant au rituel suivant. J'incluai le rituel utilisé lors de l'opération de la première nuit, afin d'indiquer la nature de la force invoquée.

 

Première Invocation

 

Le temple est ouvert selon l'analyse du mot-clef

INRI. Yod Nun Resh Yod. Virgo Isis puissante mère. Scorpion Apophis Destructeur.

Sol, Osiris, mort et ressuscité. IAO. Le signe d'Osiris tué (donné). Le signe du deuil d'Isis

(donné). Le signe d'Apophis et de Typhon (donné). LVX. Lux, la Lumière de la Croix.

L’hexagramme d'invocation est dessiné dans les quatre quartiers et le nom ARARITA

mit à vibrer dans chaque quartier. Pour la fermeture, l'hexagramme est renversé.

 

Deuxième Invocation (d'après la Messe Gnostique)

 

Le Prêtre

« Ô cercle d'étoiles dont notre Père n'est fait mais notre frère le plus jeune, merveille au-delà

de l'imagination, âme de l'espace infini devant qui le temps est honteux, l'esprit abasourdi,

la compatissante ténèbre ne peut nous toucher à moins que ton image soit amour. C'est pourquoi, par les semences, les racines, les tiges, les bourgeons, les feuilles, les fleurs et les fruits, nous t'invoquons.»

 

Babalon

« M'aimer est meilleur que toute autre chose ; sous un ciel étoilé, dans le désert, brûle maintenant mon encens devant moi, invoque-moi avec un cœur pur et un serpent de flamme en toi, alors tu pourras te reposer un peu en mon sein. Pour un baiser seras-tu prêt à tout donner ? Mais qui donne une particule de poussière perd tout en une heure. Vous rassemblerez des biens et des femmes et des épices ; vous porterez des bijoux onéreux ; vous dépasserez toutes les nations de la Terre en splendeur et en fierté ; mais toujours par amour pour moi, et ainsi vous participerez à ma joie. Je te charge instamment de venir devant moi dans une seule robe, et couvert d'une coiffe dispendieuse. Je t'aime ! Je me languis de toi ! Pâle ou pourpre, voilée ou aguicheuse, moi qui suis tout plaisir, pourpre et ivresse du sens le plus intérieur, je te désire. Mets tes ailes et éveille ta splendeur intérieure : viens à moi ! pour moi! Chante-moi les chansons d'amour passionnées ! Brûle du parfum pour moi ! Bois pour moi, car Je t'aime ! Je t'aime ! Je suis la fille aux paupières bleues du coucher de soleil, je suis l'éclat nu du ciel nocturne voluptueux. Pour moi. Pour moi.»

 

Troisième Invocation (d'après la Vision et la Voix)

 

CHŒUR

 

« Gloire à la Femme Écarlate, BABALON, la Mère de l'Abomination, portée par la bête, car elle a versé leur sang dans tous les coins de la terre, et voici ! Elle l'a répandu dans la coupe de Sa prostitution. »

« Avec le souffle de Ses baisers, elle l'a fermenté et il est devenu le vin du sabbat ; à l'Assemblée sainte, Elle le versa pour ses adorateurs qui s'en enivrèrent, de sorte qu'ils virent mon Père face à face. Ainsi furent-ils rendus dignes de participer au mystère de cette coupe sacrée, car le sang est la vie. »

« Comme tu es belle, Ô BABALON, et désirable, car tu te donnas toi-même à tout ce qui est vivant, et ta faiblesse a maîtrisé leur force. Car, dans cette union tu as compris, c'est pourquoi tu es appelée Compréhension, Ô BABALON, Dame de la Nuit. »

« Ô mon Dieu, dans un dernier ravissement, laissez-moi parvenir à l'union de l'un avec le multiple. Car Elle est amour, et son amour est un, et elle a divisé l'amour unique en une infinités d'amours, et chaque amour est un, et égal à l'Unique. Elle est passée de l'Assemblée, la loi et l'illumination à l'anarchie de la solitude et des ténèbres. Ainsi pour toujours doit-elle voiler son propre éclat. »

 

Quatrième Invocation

 

Ô BABALON, BABALON, bien-aimée, viens maintenant, prends part au Sacrement, possède ce sanctuaire. Prends-moi maintenant ! Laisse-moi m'enivrer du vin de vos fornications ; laisse tes baisers me débaucher à mort. Acceptes-tu ce sacrifice volontaire ?

 

Cinquième Invocation (l'appel du septième ciel)

Rass I Salman Paradiz Oa-Crimi Aao Ial-Pir-Gah Qui-In Enay Butmon Od I Noas Ni Paradial Casarmg Vgear Chirlan Od Zonac Luciftan Cors Ta Vaul Zirn Tol Hami Sobol Ondoh Od Miam Chis Ta Zo Od Es V-Ma-Dea Od Pi- Bliar O Phil Rit Od Miam C-Crimi Quaada. Od. O- Michaloz Oriom Bagle Papnor I Dlugam Lonshi Od Umplif V-Ge-Gi Riglied. BABALON !

 

Sixième Invocation (selon Tannhauser, d'A. Crowley)

 

Isis tu es, par ta vie sont nourris

Toutes les pluies et tous les soleils, toutes les lunes qui croissent et décroissent,

 

Toutes les étoiles et les ruisseaux, les vivants et les morts,

Le mystère du plaisir et de la douleur

 

Tu es la mère, toi la mer parlante

 

Tu es la terre, et sa fertilité,

La vie, la mort, l'amour, la haine, la lumière, l'obscurité te reviennent

 

A Toi !

 

Hathoor je suis, et devant ma beauté peinte

Toutes les gloires de l'Univers se prosternent,

 

La fleur et la montagne et l'aube

fruits rougis, et les femmes, nos créations couronnent

Je suis le prêtre, le sacrifice, le sanctuaire

Moi l'amour et la vie divine

 

La vie, la mort, l'amour, la haine, la lumière, les ténèbres sont sûrement miens,

Sont les miens !

 

Venus tu es, l'amour et la lumière de la Terre,

 

La richesse des baisers, le plaisir des larmes

Les plaisirs stériles jamais nés,

 

L'infini plaisir des années sans fin.

Tu es le sanctuaire où mon long désir

 

me dévorait d'un feu intolérable.

Ta chanson, la musique, la passion, la mort sur ma lyre -

 

Ma lyre.

 

Je suis le Graal et je suis la gloire maintenant ;

 

Je suis la flamme et le carburant en ton sein

Je suis l'étoile de Dieu sur ton front ;

Je suis la reine, extasié et possédée,

Cache-toi douce rivière, bienvenue à toi, mer

 

Océan d'amour qui te fera comprendre

La vie, la mort, l'amour, la haine, la lumière, l'obscurité revenus à moi -

 

A moi !

 

2 mars 1946, suite

 

Dans la nuit du premier accomplissement de ces rituels, je préparai l'autel, la boîte et la nourriture, des fleurs aussi et du vin. Au début du cérémonial, je brûlai une tablette Enochienne et cassai une image de Pan, une possession préférée. (A cette époque, le toit de ma maison d'hôtes prit feu à cause d'une cheminée défectueuse et fut en partie détruite).

Je procédai aux rituels, en remarquant une tension croissante et la sensation d'une présence inexprimablement intense et désirable. Il n'y eut pas d'autres manifestations. A minuit, je posai trois questions et reçus des réponses suivantes :

 

1. Comment puis-je communiquer directement avec BABALON, l'entendre, la voir, la sentir, m'assurez-vous que j'opère correctement ?

Réponse : « Médite devant l'autel, comme tu sais le faire. Appelle-moi aussi charnellement avec toute ta passion. Ainsi tu sentiras mon désir et accroîtras ma substance ».

2. Comment puis-je servir au mieux ?

Réponse : « Suis exactement les instructions et en détail. Évite les lâches interruptions. Sois diligent. N'hésite pas, ne te pose pas de questions, agis. Tout dépend de ton temps. »

3. Comment puis-je être certain du véhicule ?

Réponse : « Ne t’inquiète pas à ce sujet. Il ne te concerne pas. Je vais fournir le véhicule, je vais te montrer un signe, et des signes. C'est le moment présent qui nous concerne. Garde la foi, ne pense pas trop. »

 

Ensuite, une heure de méditation, et au lit.

 

3 mars 1946

 

Le lendemain, je dormis mal. Un occupant de la maison perturba ma méditation matinale. J'ouvris la porte et le maudit (à la mode anglo-saxonne). Peu de temps après il tomba malade et je succombai à une humeur noire. Je perçus ma terrible erreur et lui présentai mes excuses, en retirant mentalement la malédiction. Cependant, cette journée fut mauvaise pour moi. Ce soir, le Scribe et moi reprîmes notre travail. En peu de temps la dictée commença :

 

« En présence de notre Seigneur PAN, aux pieds de Notre-Dame BABA-LON, aux pieds de Ses serviteurs (?) (Changement ?), nous te donnons ce message (consacré, dédié, ne jamais être souillé ?) (le Scribe était ici incertain) contenant les rituels des deuxième et troisième jours, de l'accueil et de la préparation dans le nom de Notre-Dame de la Nuit, la plus gracieuse et la prostituée la plus purement lubrique - une certaine Lady BABALON. Oh ! Toi qui es mortel, tremble ! Étant donné qu'il t'est demandé d'accomplir un exploit jamais réalisé dans les annales de l'histoire, du moins jamais accompli avec succès. Beaucoup ont osé, aucun n'a réussi. »

« Notre-Dame BABALON doit descendre pour triompher. »

« La mortalité. Nous n'avons pas demandé cela, et nous ne le ferons jamais. Même maintenant, nous doutons de ta foi. Est-ce accepté, es-tu prêt à continuer ? Réponds à haute voix. "

Réponse : « Je suis prêt ».

« Alors sache que ta tentative a été faussée. Ces choses te sont étrangères. L'élémental n'a pas été correctement libéré, (ce qui a été corrigé) car tu t'es rendu coupable de colère humaine, le courant de la force en a été perturbé. Attention, tu ne dois pas faiblir à nouveau, ou nous allons te tuer. »

« Mais dans la mesure où ton travail a été consacré, il a réussi. Rectifie ton erreur mortelle. Consacre tout. Maintenant, reçois les deuxième et troisième rituels. »

 

Deuxième Rituel

 

3 mars 1946

 

« Consacre-toi comme instructeur de Notre-Dame Incarnée. »

« Prends la boîte noire, concentre-toi sur son espace vide pendant une heure, contemple son intérieur, et tu verras, imprimé dessus, une forme, un signe, une dessin sacré, qui doit être le signe délivré par Notre-Dame Babalon Incarnée. Lorsque tu auras fini, quand tu auras reconnu ce modèle, construis-le en bois. »

« Ceci est le Sceau. »

« Dix est l'heure fixée. Invoque longuement, avec la musique indiquée. [ ... ] (Ceci je le garde secret.) Quand tu pourras ressentir Notre-Dame Incarnée dans ton être, prends la boîte noire et accomplis le rite sacré. Vêts-toi d'écarlate, symbole de la naissance. Ceinture-toi de noir. Peu importe la qualité des matières. Ensuite prends la boîte et fais alors le signe. »

« Peins sur elle le second signe que tu connais. Si tu as oublié, regarde dans ton cristal. »

« Médite sur les qualités d'un instructeur. Tu les inscriras dans Son livre, pour ses conseils. »

« Il t'es interdit de quitter ta chambre. »

« Fin du deuxième rituel. »

 

Après cette dictée, le Scribe montra des signes d'épuisement. Il se reposa un moment, puis nous continuâmes :

 

Troisième Rituel

 

3 mars 1946

 

« Commence quatre heures avant l'aube. »

« Une période d'éradication de toutes les influences hostiles. Perfection complète. Porte du noir. Coupe dans ton sein l'étoile rouge. Renouvelle le sang. Étale une feuille blanche. Dépose-s-y le sang de naissance, car elle est née de ta chair, et par ta puissance de mortel sur la Terre " .

« Tu reconnaîtras le signe. BABALON est née ! C'est est une nouvelle naissance, toutes les choses sont changées, les signes, les symboles, le Tout ! »

« Guide-toi à l'aide de la muse propice à la naissance de BABALON, et ceci tu le livreras aux flammes qui brûlent maintenant. »

« Maintenant tu possède la troisième flamme, en chantant l'invocation. Elle est née dans la troisième flamme. »

« Au verset sept, septième ligne, sept mots magicks. Lève-toi et chante sept fois. Imagine-toi comme une lumière masquée désirable pour la Déesse, bien-aimée. Imagine-la t'approcher. Embrasse-la, couvre-là de baisers. Pense aux choses les plus lascives que tu ne pouvais pas faire. Tout est bon pour BABALON. TOUT.

« Puis repose-toi, médite sur ceci : »

« En tant qu'homme et en tant que dieu, tu as parsemé la Terre et les cieux d'amours - ce rappel - concentre, consacre chaque femme que tu as violée. Souviens-toi d'elles, pense à elles, déplace-les en BABALON, apporte-les à BABALON, chacune, une par une, jusqu'à ce que la flamme de la luxure soit haute. »

« Puis compose à ce sujet un verset de lignes indéterminées à BABALON. Ce verset devra être utilisé dans le rituel quand elle apparaît. »

« Médite ensuite sur ton désir, pense à elle, et, sans rien toucher, chante ces versets. Rappelle-toi chaque instant lascif, chaque jour lubrique, mets-les tous dans le corps astral, sans rien toucher. »

« Préserve la matériel de base. »

(« Question : dans la boîte ? Réponse: Oui.»)

« La convoitise est la sienne, la passion tienne. Considère-toi comme la Bête qui viole. »

« Abandonne les amours temporaires - tout appartient à BABALON, ton désir appartient à BABALON. Elle est avec toi trois jours. Le signe est le sien, secret, et personne ne connaît sa correspondance. Arrière ! »

 

La section suivante contient une prophétie que je ne peux écrire ici.

 

Là suit le poème d'invocation indiqué.

 

La naissance de Babalon

 

Quel est ce tumulte parmi les étoiles

qui ont tant brillé jusqu'à présent?

Quels sont ces sillons de douleur et de colère

sur le front immortel ?

 

Pourquoi le visage de Dieu est devenu gris

et ses anges tous devenus pâles ?

Quelle est cette terrible étoile rubis

qui brûle la pourpre nuit ?

 

Quelle est cette beauté qui brûle si fort

à travers l'aube horrible ?

Elle a pris chair, elle est venue juger

les trônes qui vous gouvernent.

 

Tremblent vos rois car la fin s'approche

avec la naissance de BABALON.

 

J'ai marché au loin durant trois redoutables nuits

dans des couloirs au-delà du désespoir,

J'ai donné moelle et larmes et sueur

et sang pour la rendre juste.

 

J'ai couché mon amour et brisé mon cœur

et rempli sa coupe avec du sang,

Ce sang pourrait couler des reins du malheur

à la coupe de la fraternité.

 

Les cités chancellent sous les cris de l'acier

où l'épée de guerre est tirée.

Chantez-vous les saints car le jour qui vient

est celui de la naissance de BABALON .

 

Maintenant Dieu a convoqué pour son livre du Jugement Dernier

et vu son nom dans celui-ci

Et la grâce de Dieu et la culpabilité de Dieu

l'ont épelé tel le péché

 

Ses prêtres sanglants ont déchiré ses robes

et taché sa robe de lin

Et ses victimes grouillent depuis son enfer brisé

pour précipiter la chute de son royaume.

 

Ô les papes, les rois et les petits dieux

sont malades et tristes et vains

de voir l'étoile rouge qui éclate

comme le sang sur l'aube

 

Alors que les trompettes sonnent et que les étoiles se réjouissent

à la naissance de BABALON.

 

BABALON est si belle

pour les yeux des mortels

Elle a caché sa beauté au loin

dans les cieux des minuits solitaires,

 

Elle a vêtu sa beauté d'une robe de péché

et a promis son cœur à la peste

Et d'aimer et de donner tout ce qu'elle a

brassée pour les saints du vin immortel.

 

Mais maintenant, l'obscurité est déchirée

et les robes du péché sont parties,

Et nue, elle se tient telle une terrible lame

et une flamme et une chanson magnifique

 

Nue dans sa chair mortelle rayonnante

à la naissance de BABALON.

 

Elle est venue née à nouveau comme une servante périssable

oubliant son état élevé,

Elle a ouvert ses bras à la douleur et à la mort

et a osé le châtiment du destin

 

Et la mort et l'enfer sont derrière elle,

mais ses yeux brillent plein de vie,

Son cœur est élevé et son épée est forte

pour s'engager dans la lutte mortelle,

 

Sa voix est sûre comme la trompette du jugement

pour briser la maison du mal,

Bien que les murs sont élevés et la pierre dure

et que la tutelle de l'enfer fut longue

 

Les portes doivent tomber et les fers se briser

à la naissance de BABALON .

 

Sa bouche est rouge, ses seins sont parfaits

et ses reins pleins de feu,

Et son désir est fort comme un homme est fort

de la chaleur de son désir,

 

Et sa prostitution est sainte comme la vertu est immonde

sous le saint ciel,

Et ses baisers débaucheront le monde

en une passion qui ne doit pas mourir.

 

Vous devriez rire et aimer et suivre sa danse

quand la colère de Dieu est parti

Et ne plus rêver de l'enfer ni de la haine

à la naissance de BABALON.

 

DEUXIÈME PARTIE

 

LE LIVRE DE L’ANTÉCHRIST

 

C'est maintenant que le Noir Pèlerinage s'accomplit, tel que BABALON l'avait prédit. Après avoir reçu son livre, je pris mes distances avec Magick et rangeai son livre et tout ce qui s'y rapportait. On m'a dépouillé de ma fortune (une somme d'environ 50 000 $), de ma maison et de tout ce que je possède.

Durant une période de deux ans, j'ai travaillé dans le monde profane, reconstituant un peu mon patrimoine. Mais cela m'a également été repris, avec ma réputation et ma renommée professionnelle dans l'univers de la science.

BABALON m'a rappelé le 31 octobre 1948 et je commençai le dernier ouvrage, celui de la baguette magique. J'œuvrai pendant 17 jours, jusqu'à ce que BABALON me contacte dans un rêve pour me charger d'un travail astral. Puis je reconstruisis le temple et débuta le Noir Pèlerinage, comme elle l'avait ordonné.

Je suis sorti au coucher du soleil, avec Son signe. La nuit passa en lieux maudits et déserts, parmi des ruines cyclopéennes, pour enfin atteindre la Ville de Chorazin. Là, une grande tour de basalte noir s'élevait, ancienne partie d'un château dont les remparts tournoyaient encore dans le golfe des étoiles. Et sur la tour était ce signe

Quelqu'un, lourdement paré et voilé, me montra le signe et me dit de regarder. Et voici : je vis en un éclair quatre de mes vies antérieures au cours desquelles j'échouai à accomplir mon dessein. Je me vis en Simon le Magicien, prêchant la prostituée Hélène comme l'incarnation de Sophia, et constatai que mon échec était imputable à l'Hubris, la fierté de l'esprit. Je me vis en Gilles de Retz, essayant d'élever Jeanne D'Arc au rang de Reine de la Sorcellerie. J'échouai aussi, par stupidité et fierté là encore. Je me vis en Francis Hepburn, en Earl Bothwell manipulant Gellis Duncan, qui fut un instrument indigne. Encore en Comte de Cagliostro, tombé parce que je ne parvins à saisir la nature féminine en ma Seraphina. Enfin je me vis en garçon de 13 ans, dans cette vie, invoquant Satan, et ma lâcheté quand il apparut. On m'a demandé : « Veux-tu faillir à nouveau ? » et je répondis : « Je ne faillirai pas. » (Car j'avais donné tout mon sang à BABALON et ce n'était pas moi qui parlais).

Ensuite, je fus ravis intérieurement et saluai le prince de ce lieu. Puis on me fit des choses que je ne décrirai pas et on me dit : «Il n'est pas certain que tu survives, mais si tu survis, tu acquerras enfin une réelle détermination et tu manifesteras l'Antéchrist. »

Par la suite, j'y retournai et prêtai le serment de l'Abîme, ayant seulement le choix entre la folie, le suicide et ce serment. Mais cela n’atténua pas ma terreur et je demeurai dans la folie et l'horreur de l'abîme pendant encore une saison. Mais pas plus. Après avoir passé l'épreuve des 40 jours, je fis le serment d'un Maître Templier, également le serment de l'Antéchrist devant Frère 132, le Dieu inconnu.

Et ainsi je devins l'Antéchrist, lâché dans le monde ; je promis que le travail de la bête 666 serait réalisé et ouverte la voie de BABALON. Je ne m’arrêterai ni ne prendrai de repos jusqu'à ce plein accomplissement. A cette fin, je publiai ce mien Manifeste.

 

Le Manifeste de l'Antéchrist

Fais ce que tu voudras sera toute la Loi.

Moi, BELARION, l'Antéchrist, en l'an 1949 de l'Empire de la Confrérie Noire appelée Christianisme, adresse mon Manifeste à tous les Hommes. Et moi, l'Antéchrist, venu parmi vous, je dis :

Fin au simulacre, au mensonge hypocrite du Christianisme.

Fin aux morales serviles et aux restrictions superstitieuses.

Fin à la morale des esclaves.

Fin à la pruderie et à la honte, à la guilde et au péché, car ils procèdent du seul mal sous le soleil, qui est la peur.

Fin de toute autorité ne reposant pas sur le courage et la virilité, à l'autorité des prêtres mensongers, de connivence avec les juges, la police, etc.

Fin aux flatteries serviles et aux cajoleries, aux couronnements des médiocraties, à l'ascension des sots.

Fin à la restriction et à l'inhibition, car moi, l'Antéchrist, je suis venu parmi vous prêcher la Parole de la Bête 666, qui est : Il n'y a pas de loi au-delà de « Fais ce que tu voudras. »

Et moi, BELARION, l'Antéchrist, élève ma voix pour prophétiser. Je dis :

J’amènerai tous les Hommes sous la loi de la Bête 666, et par sa loi, je conquerrai le monde.

D'ici sept ans, BABALON, LA FEMME ECARLATE HILARION, se manifestera parmi vous et portera mon œuvre à maturité.

Fin à la conception, à la contrainte, à l'embrigadement et à la tyrannie des fausses lois.

Dans les neuf ans une Nation acceptera en mon nom la loi de la Bête 666, et cette Nation sera la première Nation de la Terre.

Tous ceux qui accepteront l'Antéchrist et la loi de la Bête 666 seront maudits et leur joie sera mille fois plus grande que les fausses joies des faux saints.

Et en mon nom, BELARION, ils feront des miracles, ils confondront nos ennemis et personne ne se dressera devant nous.

Par conséquent moi, l'Antéchrist, j'appelle tous les Élus et distingués parmi les Hommes : manifestez-vous maintenant au nom de la liberté, que nous mettions à jamais fin à la tyrannie de la Confrérie Noire.

 

Témoin ma main et le sceau sur ce [ ... ] jour de [ ... ] 1949, qui est l'année de BABALON 4066.

L'amour est la loi, l'amour soumis à la volonté.

 

Belarion, l'Antéchrist

13 février 2017

Histoire secrète du prophète ASA le descendant de Salomon

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4 janvier 2017

LE MOUVEMENT R.E.M OU LE SECRET DES REVES ET DE LA MORT

 

 

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Les chercheurs ne savent pas à quoi servent les mouvements des yeux. Peretz Lavie (en) pense que les mouvements groupés sont en rapport direct avec le contenu du rêve. En effet, il y a des cas où cela a pu être démontré comme dans le « rêve du jeu de tennis »1, mais il s’agit de preuves isolées et Michel Jouvet ne pense pas qu’il y a un lien obligatoire2. En effet, les aveugles de naissance n’ont pas de mouvements des yeux groupés, leurs rêves se caractérisent par des bruits, des sensations de toucher et des états émotionnels. Mais il existe également des mouvements simples et isolés qu’on trouve chez les voyants et les aveugles. On pense que ces mouvements accompagnent le travail de mémorisation qui s’effectue pendant le sommeil paradoxal3.

Ce phénomène est très utile aux chercheurs qui étudient les rêves car il permet de reconnaître assez facilement une phase de sommeil paradoxal. Ces mouvements sont notamment utilisés dans les recherches sur le rêve lucide.

 

interpretation-reveLE  R.E.M rapid eye mouvement se déclenche dès que vous allez vous endormir alors votre esprit se projette dans un vortex qui le fera traverser notre dimension, une fois sur place votre 3e OEIL s'active et vous voyez ,les éveillés ont Ce troisième oeil actif même éveillés et voient les yeux fermés ......

Dans certaines traditions, le rêve est une pratique spirituelle. Pour le bouddhisme tibétain, qui comporte une pratique de yoga du rêve, apprendre à rêver, c’est apprendre à mourir?

 

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DANS LE  Livre des morts tibétain, le Bardo-Thodöl (2). En le lisant, puis en interrogeant des maitres tibétains à son sujet, j’ai été frappé par le rappel régulier qui est fait dans le bouddhisme de la similitude entre les états que l’on traverse dans les rêves et ce que l’on serait susceptible de« rencontrer » au moment de la mort.

Le sommeil est le frère de la mort, CHEZ LES MUSULMANS : ﴾ Allah reçoit les âmes au moment de leur mort ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil. Il retient celles à qui Il a décrété la mort, tandis qu’Il renvoie les autres jusqu'à un terme fixé. ﴿ (Sourate 39 Az-Zoumar/Les Groupes V 42)

 

halom le revehttp://www.kabbale.eu

Selon Zohar I, 183b, « rien ne se matérialise dans le monde qui n’ait été d’abord révélé à une personne dans un rêve » et Zohar I 251b, « les édits de la Cour Céleste sont d’abord montrés aux enfants de l’homme dans les rêves, ensuite après un court laps de temps, les choses arrivent ».

 

« Le Créateur nous a modelé afin que la part divine de notre âme puisse être d’une certaine manière détachée durant le sommeil de ses liens physiques. Les aspects supérieurs de l’âme sont élevés et séparés du corps. Un aspect de la part divine de l’âme reste avec la part inférieure de l’âme. Les aspects détachés se meuvent dans certains royaumes spirituels et sont impliqués là, soit avec des forces spirituelles qui se trouvent dans la nature, soit avec des anges ou des démons. Ils expérimentent ce qui leur est déterminés en ce royaume. Parfois, alors qu’ils se trouvent dans les sphères supérieures, ils peuvent transmettre des informations reçues à l’âme qui est restée en bas. Cela réveille l’imagination et cause des images mentales.

Parfois l’information est vraie et parfois elle est fausse, selon la source de ces informations. L’information elle-même entre dans l’imagination et se mêle avec les autres pensées, désirs et phénomènes physiques qui en perturbent la transmission. D’autres fois, les informations parviennent clairement » (Rabbi Moshé Chaïm Luzzatto, La Voie de Dieu, III1:6).

 

Le Zohar I 183a nous met en garde : « on ne doit jamais raconter son rêve à n’importe qui si ce n’est à un ami proche ».

 

Le Zohar (I, 150b) : « certains rêves sont vrais et d’autres sont des mensonges » qui fait suite à Berakhot 55a « il n’y a aucun rêve qui n’ait une part de mensonge en lui ».

 

Traité Bérakhoth Chapitre 9 Page 57 b

 

Cinq éléments représentent un soixantième (d’autres), ce sont : le feu, le miel, le Shabbat, le sommeil et le rêve. Le feu représente un soixantième de la Géhenne ; le miel représente un soixantième de la manne ; le Shabbath représente un soixantième du monde à venir ; le sommeil représente un soixantième de la mort, le rêve représente un soixantième de la prophétie.

 

« Le rêve apparaît à l’homme sans aucune intervention de la réflexion ou du raisonnement. » Rabbi Bahyay, « Le Rêve » 12e s.

 

On voit que l'homme rêve lorsque, dans son sommeil, il a des mouvements oculaires rapides. On ne sait pas encore très bien si ces mouvements indiquent que les yeux "suivent le rêve" ou si ce sont des mouvements aléatoires.

CE QUE la science ignore est la fonction des yeux au moment du sommeille some eye devrait on dire  ; le sommeille et la mort sont identique comme un rêve et un cauchemard les deux se produisent dans un même état de mort physique  .

Pourquoi ? parce que votre ame quitte votre corps quand vous dormez et chaque matin elle retourne dans votre corps .la preuve est simple si vous etes une personne éveillé alors il vous arrive  de reprendre votre esprit juste avant que votre ame ne regagne votre corps etendu sur son lit et vous vous verrez descendre et pénétrer dans votre corps ,vous avez certainement réalisé ce genre d'expérience , si non demandez à des amis ils vous confirmeront ce phénomène ,'  nous avons une âme et notre corps est juste un ancrage terrestre 3D ET TIREZ EN  les conclusions qu'il se doit , ce sera le début d'une vraie quête spirituelle pas de tunning nuageux de sectes satanistes qui vous orientent vers l'adoration de votre nombril .

 

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C'est l'histoire d'une dame qui remarqua qu'elle faisait toutes les nuits le même rêve. Elle se promenait dans un grand jardin, était attirée par une grande maison blanche et elle allait vers elle.
Elle souhaitait visiter cette maison mais personne ne répondait a ses appels, elle était déçue elle sonnait, elle criait, et enfin elle se réveillait. Ce rêve se répétait pendant de longs mois avec une telle précision qu'elle finit par penser que pendant son enfance elle avait dû voir ce parc et cette maison. Si bien qu'elle avait décidé de passer ses vacances sur les routes de la région à la recherche de la maison de ses rêves. Un jour retournant chez elle, elle eût la sensation d'être déjà passée par là, quelque chose l'attirait elle n'avait jamais éprouvé ça.
Elle suivit son instinct quand elle vit un petit chemin, elle le prit et, à travers les arbres on devinait une maison. Elle sut tout de suite que c'était la maison de ses rêves. Elle était maintenant devant la maison, elle sortit de la voiture, monta rapidement les marche et sonna .Elle avait peur que personne ne reponde mais presque tout de suite un domestique parut.

C'étais un homme au visage triste très vieux vêtu d'un veston noir. En la voyant il parut très surpris et il la regarda sans parler.
- Je vais, lui dit-elle, vous demander une faveur un peu étrange. Je ne connais pas les propriétaires de cette maison mais je serais heureuse s'ils m'autorisaient à la visiter.
- La maison est à louer, madame, dit-il comme avec regret, et je suis là pour la faire visiter.
- À louer ? Comment les propriétaires eux même n'habitent-ils pas une maison si belle ?
- Les propriétaires l'habitaient, madame. Ils l'ont quittée depuis que la maison est hantée.
- Hantée ? dit-elle. Voilà qui ne m'arrêtera guère. Je ne savais pas que par ici on croyait encore aux revenants ...
- Je n'y croirais pas, madame, dit-il sérieusement, si je n'avais moi-même rencontré si souvent dans le parc, la nuit, le fantôme qui a mis mes maîtres en fuite.
- Quelle histoire ! dit-elle en essayant de sourire.
- Une histoire, dit le vieillard d'un air de reproche, dont vous au moins, madame, ne devriez pas rire, puisque ce fantôme, c'était vous.

Peut être sommes nous les âmes errantes qui hantons les maisons et les rêves des autres ,qui croyant faire un mauvais rêve : dans lequel des millions de personnes et d'entités interagissent un monde dans les mondes et cela ,expliquerait les sentiments de déjà vu ' (les lieux les personnes etc ) un voyage dans le temps ou se côtoient morts d'un soir  et vivants d'un jour . R.james

 

 

4 janvier 2017

Les sept Dormants d'Ephèse et leur chien dans la caverne

septdorm

En 249, Dèce était un des plus cruels empereurs romains. Il a envoyé "ad patres" une série impressionnante de gens.
Durant ses voyages, il s'arrêta quelques jours à Ephèse afin d'y faire le ménage.
Il y avait 7 chrétiens - que Grégoire de Tours appelle les frères germains - Maximin, Malchus, Martinien, Denis, Jean, Sérapion et Constantin qui était le plus jeune. Ils faisaient partie de la milice romaine.
Dèce apprit qu'ils étaient chrétiens et, comme il ne voulait pas perdre sept jeunes hommes de belle stature, il essaya de les persuader de sacrifier à ses dieux. Comme rien n'y faisait, il les raya de la milice et les renvoya chez eux, leur donnant un répit pour qu'ils changent d'avis.
Ils décidèrent de s'absenter pour un temps et laisser passer la tempête. Ils quittèrent la ville et allèrent se cacher dans une caverne située sur une montagne voisine qu'on appelait le Mont-Ochlon. (La légende dorée dit : le Mont Célion) (d'autres disent le Mont Pion)
Afin de se nourrir, ils envoyèrent à la ville Constantin, le plus jeune, déguisé en pauvre, pour acheter quelques provisions.

 

Après un voyage en Asie, Dèce était repassé par Ephèse et avait commandé qu'on lui amena les 7 jeunes gens. Comme on lui expliqua qu'ils avaient fui, Dèce entra dans une grande colère et décida de les retrouver.
Constantin, qui faisait des courses, apprit ce qui se passait et revint en informer ses frères à la caverne.
Après s'être sustentés, ils s'endormirent tranquillement. Ce sommeil fut un sommeil de mort. Ils décédèrent tous les 7 sans sans se réveiller.
L'empereur ayant découvert où ils se cachaient, décida de fermer la grotte pour qu'ils soient ensevelis tout vivant. Théodose et Barbe, deux officiers de sa garde eurent soin de faire graver les noms des frères sur une plaque de plomb. Ayant mis cette plaque dans un coffre en cuivre, ils le scellèrent et le jetèrent dans la grotte avant qu'elle ne soit fermée.
Puis Dèce mourut et fit place à d'autre empereurs moins belliqueux.

Le temps passa. Les sept jeunes gens n'étaient toujours pas réveillés. En 408, le pouvoir tomba entre les mains de l'empereur Théodose le jeune. Celui-ci était très religieux. Il combattit ardemment une hérésie qui avait cours à ce moment et qui niait la résurrection des morts.
Les petits bollandistes parlent de l'hérésie des Sadducéens qui niaient non seulement la résurrection des morts mais aussi l'existence des anges et des esprits. Ils vivaient au temps du Christ et leurs doctrines avaient pris naissance au temps de Salomon, avec leur fondateur : Sadoq.
Théodose le jeune était très affligé des doctrines que les hérétiques risquaient de répandre au sujet de la résurrection des morts.
Il y avait à Ephèse une homme appelé Adolius, qui était devenu propriétaire de la montagne dans laquelle se trouvait la grotte des 7 jeunes gens. Comme il avait un grand nombre de bêtes, il décida d'y faire bâtir une bergerie afin de mettre ses troupeaux à couvert. Les ouvriers cherchant des pierres, prirent celles qui bouchaient la porte de la grotte. Elle demeura donc ouverte sans que personne entrât dedans.
Alors, les Dormants se réveillèrent. Ils étaient pareils qu'au moment où ils s'étaient endormis. Ils envoyèrent Constantin pour chercher de la nourriture. Mais celui-ci fut très surpris de voir que l'on pouvait trouver des croix partout et que les gens les vénéraient. Il décida d'acheter du pain et de retourner très vite auprès de ses compagnons pour leur raconter ce qui se passait. Mais au moment de payer, il donna des pièces si anciennes que le boulanger et les personnes présentes se mirent dans la tête que Constantin avait trouvé un trésor. Il lui mirent la corde au cou et le traînèrent jusque devant le juge. Le juge le questionna en lui demandant qui étaient ses parents. Mais personne ne les connaissait. D'autre part, les pièces étaient marquées d'une inscription qui datait de 377 ans, au temps de l'empereur Dèce.
A la suite des menaces du juge, Constantin se jeta à ses pieds et le conjura de le suivre ainsi que l'évêque. Tout le monde les suivit. Arrivé à la grotte, l'évêque entra le premier et trouva le coffre de cuivre et les plaques de plomb sur laquelle les noms et l'histoire des Saints étaient marqués. Puis ils aperçurent les 6 autres jeunes gens tout illuminés. Les assistants étaient émerveillés et se prosternèrent devant les Saints.
Ensuite les 7 Saints, ayant pris congé, reprirent leur posture et s'endormirent à nouveau définitivement.
On voulut leur faire des sépulcres d'or, mais ils apparurent dans la nuit pour dire que cette dépense était inutile. Ils restèrent dans la grotte, couvert de voiles de soie. Ils y sont encore.

On dit qu'ils avaient dormi 377 ans, mais la Légende Dorée en doute et affirme qu'ils ne dormirent que pendant 196 ans.
Ca ne vous rappelle pas Blanche-neige, tout ça ? Avec les 7 nains des cavernes et leur maisonnette au pied de la montagne. Blanche neige qui s'endort d'un sommeil qui ressemble à la mort et qui se réveille quand arrive un prince charmant. Combien de temps a-t-elle dormi ?


A Vieux Marché, près de Plouaret en Bretagne, il existe un culte des Sept Dormants. Chaque année un pèlerinage rassemble des centaines de gens. Il y a 7 sources qui s'écoulent d'un rocher.

Le Coran, dans la Sourate 18, ajoute un chien à l'histoire. Ce chien s'appelle "Al-Raqim." La fête catholique des Sept Dormants a lieu en Canicule. (chien)
8 - "As-tu fais attention que l'histoire des compagnons de la caverne et d'Al-Raqim est un de nos signes et une chose extraordinaire ?...
10 - "Nous avons frappé leurs oreilles de surdité dans la caverne pendant un certain nombre d'années.
11 - "Nous les réveillâmes ensuite pour voir qui d'entre eux saurait compter le temps qu'ils y étaient restés...
16 - "Tu aurais vu le soleil, quand il se levait, passer à droite de l'entrée de la caverne, et, quand il se couchait, s'en éloigner à gauche... C'est un des miracles de Dieu...
17 - "Tu aurais cru qu'ils veillaient, et cependant ils dormaient; nous les retournions tantôt à droite et tantôt à gauche. Leurs chiens étaient couchés, les pattes étendues, à l'entrée de la caverne.
Si, arrivé à l'improviste tu les eusses vus dans cet état, tu t'en serais détourné et enfui : tu aurais été transi de frayeur.

Le signification de certains éléments n’en demeure pas moins obscure, notamment le sens de l’expression "Gens de la Tablette" (Ahl al-Raqîm) désignant les dormants, l’importance accordée à leur chien, ou encore la raison du mystère entourant leur nombre seul connu de Dieu et de quelques élus - qui, dans la tradition mystique, seraient de hauts théosophes et mystiques ayant su dépasser l’aspect extérieur (zâhir) de la religion pour accéder à son sens vrai et profond (bâtin). [11] Les grands commentateurs du Coran tels que Tabarî, Ibn Kathîr ou encore Fakr al-Dîn Râzî se sont penchés sur la question, sans réussir pour autant à fournir de réponse définitive et étayée.

Sourate 18. La caverne (Al-Kahf) / Récitation en VO & Traduction en Français de l'histoire de la caverne en lisant cette sourate nous lisons qu'elle parle que nous avons pas introduit de tortuosité dans ce livre en référence aux tortuosités ajoutés dans la bible par le vatican qui a divisé et crée un schisme énorme dans la chrétienté , la bible contient des vérités qui helas avec la traduction tortueuse des scribes nous amènes a accepter des faussetés qui ne sont nullement present dans les versions en grec ou en araméens ou arabe il suffit de regarder les chrétiens d'orient leur manière de prier comme le faisait moise et jesus  on voit de suite la distorsion occasionné par le passage du message par rome  cest pour cette raison que on lis dans le coran ,que la verité est aussi chez les chrétiens  mais pas toute a cause de ce que le vatican a fait pour les derouter ,ce fait est rappellé  dans cette sourate .Un croyant avant tout ce nest pas un supporter avec un maillot avec le numero de son prophète mais un fervent croyant est celui qui demande a dieu de le guider humblement et sans rejeter la vérité parce quelle nest pas supporter par son club auquel il  adhère tous les croyants véridique ne supporte que L'eternel et ne passe pas leur temps a idolatrer des messagers de dieu ,ceux qui font cela ne sont pas croyant mais justes des supporters amen amin shalom un createur avec un seul message que seul lesprit humble et eclairé trouvera ,dieu ne guide pas les arrogants les injustes et les gens plein de gloriole qui vivent dans l'ignorance et la suffisance detiennent que peu de science et n'en cherche pas en acceptant comme evangile ,ce qui ne lest pas avant de croire il faut etudier et confronter abraham moise jésus mohamed comparer leur vie leur discours et leur livre aisni votre vision sera aiguisée et votre esprit avisé ,godbless "La foi doit précédé l'intelligence ,pour que lintelligence soit la récompense de la foi" St augustin


Ce thème raconté dans le Coran est pré-Islamique. Des fouilles ont été faites dans la grotte qui est orientée Nord-Sud. Le soleil se lève donc à l'ouest et se couche à l'est, dans un temps inversé. Jacques Bonnet parle d'une danse guidée par le soleil.
Il y a une relation entre la grotte de Sainte Marie Madeleine, à la Sainte Baume et la grotte des 7 Dormants à Ephèse dans laquelle Grégoire de Tours dit que Marie-Madeleine était enterrée (Voir aussi saint Willibrod d'Echternach - Echternach signifie "7 renaissants").

Elles ont toutes les deux une histoire de chien qui garde l'entrée. Le chien de Madeleine à la Sainte Baume est représenté par le Pilon.(pilou) Or, le nom de la montagne d'Ephèse est le Pion ? Les deux cavrenes sont orientées Nord-Sud.

De plus un récit les relie, celui du "Sermon de la Magdeleine" dans lequel une reine qui meurt en accouchant d'un fils alors qu'elle était sur un bateau en partance pour la terre Sainte, est laissée par son mari sur une île déserte avec son enfant. Au retour, le mari retrouvera son enfant et sa femme qui se réveillera à la suite d'un long sommeil semblable à la mort. Tout ça grâce à la Magdeleine.
Voir aussi le Coran qui raconte une histoire de poisson perdu au confluent des 2 mers et qui prend une voie souterraine. (Coran, Sr 18 v. 60 )
Le thème est très complexe. Les Soufis, parlent de Khizr et d'Ilias et de poisson et de bien d'autres choses. Mais tout cela se croise et les images des "verdoyants", des "Elie", des "7 Dormants" et de "Marie-Madeleine" tournent dans la tête tout en associant des sites comme Ephèse, Echternach, Plouaret et cela apparaît comme une immense configuration par laquelle se relie le christianisme et l'Islam.
A lire le beau livre de Jacques Bonnet (Artémis d'Ephèse et la légende des 7 Dormants - Éd. Geuthner, 1977) mais une chose est de lire des textes et autre chose est de relier les thèmes entre eux.

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