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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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4 septembre 2013

Comment Venise orchestra le plus grand désastre financier de l'histoire

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Comment Venise orchestra le plus grand désastre financier de l'histoire 
La différence fondamentale entre 1345 et 1996, c'est qu'alors les Etats-nations n'existaient pas. Il n'y avait pas de gouvernement suffisamment souverain pour soumettre tout le système bancaire à une réorganisation radicale, en sauvegardant la production de biens tangibles grâce à de nouvelles émissions de crédit sélectif, alors que cela serait possible aujourd'hui à condition, bien sûr, que les gouvernements en question veuillent le faire en affirmant leur souveraineté nationale. Mais cette voie du salut n'existait pas, à cette époque, et cela eut des conséquences désastreuses pour la population. D'après les meilleures estimations, pendant la période 1300-1450, la population européenne fut réduite de 35 à 45% et celle du monde de 25%. 
Généralement, les historiens attribuent le désastre du XIVème siècle causé par les banques et le système financier à un bouc émissaire, Edouard III, roi d'Angleterre. Celui-ci se rebella effectivement contre le système financier par lequel les banquiers florentins tentaient de s'emparer de son pays et, à partir de 1342, il suspendit les paiements aux Bardi et aux Peruzzi. Mais tout le budget national du roi Edouard ne représentait qu'une partie infime du chiffre d'affaires des deux grandes dynasties bancaires florentines, une modeste colonne dans leurs livres de compte. A Florence, on peut lire dans les documents bancaires de l'époque qu'il parlait de lui avec mépris, comme d'un certain «Messire Edouard»: nous serons heureux, lit-on dans un document de 1339, si nous réussissons à récupérer au moins une partie de sa dette. 
Les historiens «de rite libre-échangiste» maintiennent que les banquiers florentins firent beaucoup de bien à la communauté de l'époque, en ne s'occupant que de leurs intérêts égoïstes. En accumulant des fonds, en bâtissant des monopoles financiers, ils développèrent le commerce et ouvrirent la voie à l'industrie capitaliste en concurrence pacifique avec d'autres marchands, prenant soin d'expier quelques petits péchés dus à l'usure par de généreuses donations aux institutions religieuses. Mais, selon cette version de l'histoire, le serpent s'introduisit dans ce paradis terrestre, sous la forme des rois centralisateurs du pouvoir. On l'aura compris, il s'agit des prédécesseurs de l'Etat-nation moderne. 
Dépensiers impénitents, avec leurs guerres ruineuses et leur cours luxueuses, les monarchies finissaient toujours dans l'insolvabilité, incapables de rembourser les crédits que les malheureux banquiers leur octroyaient en raison du mélange de révérence et de peur que leur inspiraient les têtes couronnées. Voilà pourquoi l'entreprise privée alors émergente finit dans la ruine au XIVème siècle, ce qui, nos historiens le concèdent, fut une des causes de la peste noire, avec ses 30 millions de morts. La morale de ce mythe libre-échangiste veut qu'il faille éviter l'entrave d'une autorité centralisée qui ne saurait que s'endetter pour financer ses desseins expansionnistes et bafouer ses industrieux créanciers. 
 
Le mythe de Venise 
Deux livres récemment parus contribuent à démonter ce mythe, même si telle n'est pas précisément l'intention de leurs auteurs. Dans The Medieval Super-Companies: A Study of the Peruzzi Company of Florence (London, Cambridge University Press, 1994), Edwin Hunt montre que ce grand établissement bancaire travaillait à perte, et risquait même la banqueroute, dès la fin des années 1330, soit avant les prêts à Edouard, à cause de sa politique de crédit à l'agriculture et au commerce. «Les principales banques réussirent à survivre au-delà de 1340, uniquement parce que la nouvelle de leur mauvaise situation n'était pas divulguée», écrit Hunt. (Il suffit de changer la date pour que cette constatation s'applique aussi à la réalité bancaire de 1996.) 
Après avoir examiné toute la correspondance et les livres de comptes des Bardi et des Peruzzi, Hunt conclut que les «conditions» des prêts octroyés au roi Edouard étaient tellement draconiennes (la saisie des recettes de la couronne) que la dette qu'il finit par répudier ne s'élevait plus qu'à quelque 15 ou 20 000 livres sterling. La franchise de Hunt fait plaisir, parce que lui-même travaille dans une grande banque internationale et sait bien comment fonctionnent les «conditions» imposées aujourd'hui aux débiteurs. (Il n'ignore sûrement pas que la véritable dette du tiers monde n'est qu'un faible pourcentage de celle que le Fonds monétaire international lui réclame.) Les Bardi, Peruzzi et Accaiuoli prêtèrent beaucoup moins à Edouard II et Edouard III que les montants promis, mais les historiens de rite libre-échangiste, à commencer par le banquier et chroniqueur de l'époque Giovanni Villani, comptent toutes les promesses comme une dette réelle. 
Même si nous acceptons la plus forte estimation jamais avancée de la dette qu'Edouard III répudia, ce chiffre est de toute façon de 35% inférieur au crédit que les banques florentines réclamaient au gouvernement de leur propre cité et que Florence ne réussit pas à payer. 
Pour mieux saisir la dimension de cette réalité, il est utile de lire le livre de Frederick C. Lane, Money and Banking in Medieval and Renaissance Venise (Baltimore, John Hopkins University Press, 1985), qui démontre que c'était plutôt la finance vénitienne qui contrôlait la «bulle spéculative» de la finance mondiale entre 1275 et 1350, et qui orchestra l'effondrement des années 1340. Loin de la «coexistence» mythique entre libre-échangistes, les oligarques vénitiens condamnèrent à la banqueroute leurs collègues florentins et l'économie de l'Europe et de la Méditerranée avec. On pourrait dire que Florence tenait un rôle similaire à celui de New York aujourd'hui, avec Wall Street et ses grandes banques, tandis que Venise, c'était Londres; elle manipulait banquiers, souverains, papes et empereurs au moyen d'un réseau financier très subtil et de sa domination totale du marché de la monnaie et du crédit. 
L'historien français Fernand Braudel explique (Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVème-XVIIIème siècle, Libraire Armand Colin, 1979, tome III) que Venise, à la tête des banquiers florentins, génois et siennois, s'engagea dès le début du XIIIème siècle dans une lutte contre le pouvoir potentiel d'un Etat-nation moderne «qu'avait déjà esquissé la réussite de Frédéric II» Hohenstaufen (1194-1250). Celui-ci se situait dans la tradition de développement des réformes carolingiennes (amélioration de l'instruction, l'agriculture, l'infrastructure commerciale et l'art de gouverner), tradition que Dante Alighieri tentera de revaloriser dans De Monarchia . 
«Venise, écrit Braudel, a piégé sciemment, à son profit, les économies sujettes, notamment l'économie allemande; elle s'en est nourrie, les empêchant d'agir à leur guise et selon leur propre logique.» Par ailleurs, «les circuits nouveaux du capitalisme ont signifié une telle puissance du monopole au bénéfice des Etats-villes d'Italie et des Pays Bas que les Etats territoriaux naissants, en Angleterre, en France ou en Espagne, en ont forcément subi les conséquences.» A cela s'ajoute l'intervention de Venise pour empêcher Alphonse le Sage (1221-1284) de succéder à Frédéric II sur le trône impérial. 
Le «triomphe» du libéralisme et l'étouffement dans l'oeuf des Etats-nations définissent l'arrière-fond de la catastrophe du XIVème siècle. Ce n'est qu'un siècle plus tard, lorsque la Renaissance donnera naissance aux Etats-nations, tout d'abord la France de Louis XI, puis l'Angleterre et l'Espagne, que la population européenne réussira à sortir de la barbarie et de l'effondrement démographique. La dévastation causée par les banquiers marchands vénitiens et leurs «alliés» dans la seconde moitié du XIVème siècle est illustrée dans la Figure 1. En Europe, en Chine et en Inde (presque trois-quarts de la population mondiale), la tendance démographique positive s'inversa après quatre à six siècles d'augmentation régulière de la population. Famines, pestes bubonique et pulmonaire, épidémies et guerres, tous ces facteurs firent disparaître de la terre 100 millions d'être humains. On estime que les hordes mongoles massacrèrent à elles seules entre cinq et 10 millions de personnes. La dépopulation ne commença pas avec le krach de 1340, mais celui-ci représenta le tournant décisif. 
Comment est-il possible que le pouvoir financier, indépendant des Etats, ait pu faire sombrer toutes les économies du continent eurasiatique? Comment quelques banques installées sur un tout petit territoire en Europe purent-elles provoquer une catastrophe de ce genre? 
 
Comment se développe un «cancer» financier 
Entre le XIème et le XIIIème siècles, on observe un développement remarquable de la population en Europe, et plus encore en Chine. Au cours des deux siècles de la Renaissance néo-confucéenne de la dynastie Sung, la population chinoise doubla pour arriver à 120 millions d'âmes. En même temps, dans les régions du Nord de la France et de l'Italie, la densité démographique avoisinait déjà celle du XVIIIème siècle. Les nouvelles techniques permettant d'étendre la superficie cultivée furent certainement parmi les innovations les plus importantes pour la croissance continue de la population au cours des sept siècles avant 1300, repeuplant une Europe dévastée par l'écroulement de l'Empire romain. En même temps, le mouvement pour l'éducation des jeunes dans les écoles des monastères se répandait au XIIème siècle, à l'époque des écoles des cathédrales en France. 
Or, dès le début du XIVème siècle, l'Europe connaît les premières interruptions de l'augmentation des récoltes, aussi bien que de la population. (La Chine connaît alors déjà une vraie dévastation, comme nous le verrons.) D'importantes disettes se déclarent dans les années 1314-17, 1328-29 et 1338-39. Les régions agricoles les plus productives du Nord de la France et de l'Italie accusent une baisse démographique à partir de 1290, alors que dans les villes, on observe une stagnation (la seule exception étant Milan, où les Visconti, ennemis de Venise et protecteurs de Pétrarque, ont pour politique l'investissement dans les infrastructures, dont les grandes oeuvres hydrauliques et 3000 lits d'hôpitaux pour une ville de 150 000 habitants). 
A partir de 1310, la production de la laine anglaise commence à diminuer. La laine anglaise et espagnole fournissait l'essentiel de l'industrie européenne du textile, bien que le coton commençât alors à être produit. Hunt décrit: «En Angleterre, depuis le règne d'Edouard Ier (1291-1310), mais surtout sous Edouard III, les Bardi et les Peruzzi avaient pratiquement établi un monopole de l'achat et l'exportation de la laine.» 
A partir de 1150, les fameuses foires de Champagne étaient le centre du commerce des tissus, des métaux et du bois, des outils agricoles et des denrées alimentaires pour toute l'Europe. Les foires de deux mois se succédaient dans six villes différentes, durant ainsi toute l'année, dans la région champenoise. Les marchands pouvaient compter sur un profit annuel de 3 à 4 %, que ce soit en termes monétaires ou en marchandises. Les banquiers vénitiens et florentins intervinrent alors dans ces foires pour ouvrir des agences bancaires, émettre d'importants crédits et vendre des biens de luxe orientaux. En bref, ils se firent les patrons de la place. En 1310, un banquier de Lucques (Toscane) pouvait se vanter de recueillir un crédit de 200 mille livres tournois à la foire de Troyes, mais, en même temps, le volume des produits tangibles réellement échangés sur le marché baissait déjà. L'analyse faite par Hunt des livres de comptes successifs de la maison Peruzzi montre que les banquiers florentins comptaient jusqu'en 1335 sur des profits annuels de 8 à 10%. Les Vénitiens obtenaient un profit encore plus grand, comme nous le verrons plus loin. «Les foires ont décliné pour bien d'autres raisons. Au cours des dernières années du XIIIème siècle (...), le ralentissement des affaires toucha les marchandises en premier lieu; les opérations de crédit se maintinrent plus longtemps, jusqu'au voisinage des années 1310-1320», écrit Braude 
Le début de la Guerre de Cent ans entre la France et l'Angleterre, en 1339, amena le boycottage de l'industrie textile flamande, la plus grande d'Europe, qui resta sans laine et fut réduite à l'ombre d'elle même. 
A partir de la décennie 1320, de grandes manoeuvres financières s'étaient mises en place: on observa d'énormes fuites d'argent (métal) outre-mer, qui bouleversèrent l'équilibre de l'Europe vers la moitié du XVème siècle, selon Braudel. Comme on le sait, Venise était la principale, sinon la seule porte vers l'Orient. La quantité de métal blanc européen exporté en Orient, par Venise, entre 1325 et 1350, équivalait probablement à 25% de tout l'argent exploité dans les mines en Europe. Ce métal précieux était utilisé comme monnaie du Saint Empire romain et de l'Angleterre depuis l'époque de Charlemagne. L'exportation vénitienne vers l'Orient «créa des problèmes chroniques pour la balance des paiements, y compris en Angleterre et en Flandre» et posa de graves problèmes pour le règlement des échanges. La France fut vidée de pièces en argent. Le directeur de la Monnaie du roi Philippe VI de Valois calcula qu'au moins 100 tonnes du métal blanc étaient exportées «vers la terre des Sarrasins», les meilleurs partenaires commerciaux de Venise. 
Ainsi, la production des biens les plus importants en Europe était sérieusement affaiblie, et la circulation de la monnaie désorganisée des décennies avant le krach de 1340 à cause des banques qui semblaient faire beaucoup de profits. «Les super-compagnies florentines opéraient de façon très similaire aux grandes compagnies céréalières d'aujourd'hui, comme Cargill et Archer-Daniels Midland» écrit Hunt. «Elles utilisaient les prêts à des monarques pour s'assurer la domination de certaines marchandises vitales, spécialement les céréales et, successivement, la laine et les tissus.» Leur rapacité finit par réduire progressivement la production de ces marchandises. 
Si le rôle des banquiers florentins dans l'effondrement de la fin du XIVème siècle mérite un examen plus profond, il est important de souligner que leur activité ne représente qu'une partie de la vérité qu'il faut situer dans un contexte plus large. Les banquiers florentins en réalité opéraient sur une échelle limitée à l'Europe occidentale, alors que l'empire maritime, financier et commercial vénitien s'étendait sur toute la masse continentale eurasio-africaine. Les banquiers florentins n'étaient que des requins nageant dans le «mar nostro» des Vénitiens. 
Pendant l'horreur de la peste noire en Europe, des désastres encore pires frappaient les régions en Chine et dans le monde islamique, qui se trouvaient sous domination mongole entre 1250 et 1400. Dans la chronique d'Ibn Khaldoum, on lit: «La civilisation en Orient tout comme en Occident a été visitée par une épidémie destructive qui dévasta les nations et fit disparaître des populations entières. (...) La civilisation a disparu avec la disparition de l'humanité». 
Venise jouait alors le rôle de centre bancaire, de marché des esclaves et de centre d'espionnage pour le compte des Khan mongoles. 
 
Les guelfes noirs 
Les maisons bancaires des Bardi, Peruzzi et Acciaiuoli, avec d'autres banques florentines et siennoises, furent toutes fondées autour de 1250. A la fin du siècle, leur dimension et leur rapacité avaient considérablement augmenté et elles se réorganisèrent pour accepter de nouveaux associés, les familles de l'aristocratie foncière, surtout celles du Nord de l'Italie, qui s'étaient toujours opposées à toute forme de gouvernement centralisé. Sous la bannière de la «liberté des communes», elles avaient combattu Frédéric Ier Barberousse et Frédéric II. 
Au début du XIVème siècle, Venise coordonnait les efforts de ces guelfes noirs qui combattaient le dessein politique de Dante Alighieri. Si ce grand poète et diplomate mourut en 1321 de malaria au retour d'une ambassade à Venise, c'est parce qu'il avait été contraint de traverser les marais, après avoir soupçonné un guet-apens à son encontre sur le navire de la Sérénissime qui aurait dû le reconduire à Ravenne. Contre l'influence de De Monarchia de Dante, Venise mit sur pied un groupe de «propagandistes» qui chantèrent les louanges du modèle vénitien de gouvernement: notamment Bartolomeo de Lucca, Enrico Paolino de Venise et, surtout, Marsilio de Padoue. Tout comme les plus grands idéologues de la République de Venise, ils fondaient explicitement leur théorie de l'Etat sur la Politique d'Aristote. 
En peu de temps, ces forces politiques transformèrent les banques toscanes, multipliant par deux ou même trois leurs dimensions et leurs activités. Machiavel raconte qu'en 1308 les guelfes noirs contrôlaient toute l'Italie du Nord à l'exception de Milan, la capitale lombarde étant restée fidèle à l'Empire après que la famille des Visconti eut réussi à écarter la famille archi-guelfe des Tour et Taxi. Pour cette raison, Milan fut la plus prospère des villes italiennes au XIVème siècle. 
Le parti guelfe se proclamait le parti du Pape, mais tentait surtout de persuader le Saint Père de ne plus considérer l'usure comme un péché mortel, mais seulement vénal. Dans ce contexte, il est curieux de noter le parallèle entre la naissance des banques, après la fin du règne de Frédéric II, et la prolifération de différentes hérésies, surtout cathare, car celles-ci acceptaient toutes la pratique de l'usure autrement expressément interdite par les trois religions monothéistes. Les fameux «juifs» ou autres «lombards» qu'on défend dans certaines historiographies comme les représentants de la «liberté» étaient en fait en rupture avec leurs religions respectives sur ce point crucial qu'est la question morale de l'interdit de l'usure. La superposition des deux phénomènes, usure et hérésie, est évidente, même sans une étude en profondeur de la question, dans le cas de Cahors, connue pour être un centre du catharisme et pour ses banquiers usuraires. 
L'historien Lane note que les Vénitiens ne tenaient aucun compte des injonctions papales contre l'usure, contre la traite des esclaves et contre le commerce avec les infidèles, les Turcs et les Mamelouks d'Egypte et de Syrie. 
Au XIIème siècle, grâce surtout au doge Sebastiano Ziani, Venise réussit à semer la discorde entre Frédéric Barberousse et le Pape. Si elle avait soutenu, avec des fonds et des hommes, la guerre des communes contre l'Empereur, elle avait aussi aidé ce dernier dans des entreprises militaires avantageuses pour ses intérêts. A la fin, elle réussit à devenir le centre de médiation dans la période qui va de 1177 (Paix de Venise) à 1183 (Paix de Constance). Le Doge contraignit Frédéric Barberousse à renoncer à la souveraineté monétaire en Italie, à retirer les espèces en argent du Saint empire et à permettre aux villes de battre leur propre monnaie. 
Dans les cent ans qui suivirent la Paix de Constance, Venise réussit à établir le quasi monopole sur la circulation d'or et d'argent, monnaie et lingot, en Europe aussi bien qu'en Asie. En documentant le phénomène, Frederick Lane explique comment Venise élimina de la circulation le numéraire impérial pour le remplacer par le sien. Elle fit de même dans l'Empire byzantin, et enfin réussit à faire disparaître de la circulation le florin d'or de Florence dans les premières décennies du XIVème siècle. Lorsque le krach frappa en 1340, tous furent touchés, sauf les Vénitiens. 
 
Privatisations 
Quand les banquiers florentins accordaient des prêts aux monarques, ce n'était pas pour récupérer plus tard l'intérêt en plus du principal. En effet, l'intérêt ne pouvait même pas être mentionné dans les contrats, parce qu'il aurait représenté l'usure et donc un péché mortel, un crime. 
L'expédient auquel les banquiers avaient recours est encore utilisé aujourd'hui par le Fonds monétaire international: on concède des prêts en échange de «conditions». La première consistait à mettre en gage directement les recettes des caisses royales, c'est-à-dire «privatiser» les revenus de l'Etat: de facto, le souverain renonçait à la souveraineté économique. Etant donné que, dans l'Europe du XIVème siècle, les marchandises les plus importantes (produits alimentaires, laine et tissus, ferronnerie, sel) étaient exploitées exclusivement par un système de licence et de taxes royales, le contrôle exercé par les banques finit d'abord par instaurer le monopole privé de la production de ces biens et, dans un second temps, conduisit à la «privatisation» des fonctions du gouvernement. En 1325, par exemple, les Peruzzi possédaient tous les droits sur les recettes du Royaume de Naples, ils contrôlaient l'armée du royaume, levaient les taxes et les gabelles, nommaient les fonctionnaires et, surtout, vendaient toute les céréales du royaume du roi Robert. Puis, pour stabiliser leur monopole, ils contraignirent le roi Robert à faire la guerre pour conquérir la Sicile, qui alors dépendait du roi d'Aragon allié au Saint Empire. Les ravages de la guerre réduisirent la production de céréales de la Sicile, renforçant ainsi le monopole des Peruzzi. 
A la même époque, les banquiers florentins appliquèrent une politique similaire de «privatisations» dans le royaume de Hongrie, dont les souverains étaient parents du roi Robert d'Anjou. En France, les Peruzzi étaient les créanciers des banquiers du roi Philippe IV, les célèbres «Biche et Mouche» (Albizzo et Mosciatto Guidi). En Angleterre, les Bardi et les Peruzzi, qui maintenaient normalement un rapport de trois à deux entre investissements et profits, «privatisèrent» les recettes d'Edouard II et Edouard III; ils s'occupaient du budget du Roi et monopolisaient les ventes de laine anglaise. Au lieu de payer des intérêts sur les prêts, ce qui aurait été reconnu comme de l'«usure», le roi leur octroyait, au-delà des recettes de la couronne, des «dons» ou «compensations» en échange des sacrifices qu'ils consentaient pour payer le budget. Lorsqu'Edouard décida d'interdire aux marchands italiens d'exporter leurs profits d'Angleterre, ceux-ci se procurèrent d'énormes quantités de laine qu'ils entreposèrent dans des monastères des Chevaliers hospitaliers qui, à leur tour, étaient les débiteurs, alliés politiques et associés dans le monopole de la laine des banquiers. Après, les représentants des Bardi convainquirent Edouard III de boycotter l'industrie textile flamande pour la détruire, car c'était le seul moyen d'assurer une hausse du prix de la laine et l'augmentation conséquente des recettes de la couronne. Vers 1325, les banquiers génois faisaient de même à la cour de Castille, l'autre grand producteur de laine en Europe. 
Dans les cinq premières années de la Guerre de Cent ans, à partir de 1339, les banquiers florentins imposèrent à l'Angleterre une dévaluation de 15% de la monnaie anglaise par rapport au florin. Devant la perte de 15% des recettes de la laine, Edouard décida de battre son propre florin, mais les Florentins convainquirent les marchands à refuser cette nouvelle monnaie. De cette manière, les Bardi et les Peruzzi provoquèrent l'insolvabilité du roi Edouard. 
Même le banquier et chroniqueur Giovanni Villani, dans son célèbre récit sur cette insolvabilité ayant mené à la catastrophe financière, reconnut que la dette officielle d'Edouard vis-à-vis des Bardi et Peruzzi comprenait des crédits qu'il avait déjà remboursés, tout comme c'est le cas aujourd'hui des pays du tiers monde débiteurs du FMI: «Les Bardi réclamaient une dette supérieure à 180 mille marks sterling. Et les Peruzzi plus de 135 mille marks sterling, qui (...) ensemble faisaient un total de 1 350 000 florins d'or -- soit la valeur d'un royaume. Cette somme comprenait de nombreux approvisionnements que le roi leur avait versés par le passé.» 
Venise avait également accès aux caisses du Vatican et le flux des revenus à la papauté était encore plus significatif, legs et dîmes, pendant la Captivité à Avignon. Sous Jean XXII (1316-1336), les revenus de la papauté atteignirent les 250 000 florins d'or par an. Les banques vénitiennes se chargèrent de collecter la dîme en France, qui représentait alors la plus grande source, alors que dans le reste de l'Europe, à l'exception de l'Allemagne, les agents des Bardi s'en occupaient. Pour la collecte et le transfert des fonds, les banques s'accordaient de généreuses «commissions». «Elles seules, [les banques alliées à Venise] disposaient de réserves en espèces à Avignon [où résidait alors la cour papale] et en Italie pour financer le budget de la papauté. Ils collectaient et transféraient les rentes et accordaient des avances aux papes». De cette position, il était aisé d'encourager l'hostilité constante entre papes et empereurs. 
 
Le système des loyers permanents 
En Italie même, les banques prêtaient énergiquement non seulement aux marchands mais aussi aux paysans et aux propriétaires fonciers, souvent en vue de s'emparer de leurs biens fonciers. L'historien Raymond de Roover, (The Medecis Bank: its Organization, Management, Operations and Decline, New York University 1969), montre comment le système utilisé par les banquiers pour éviter l'usure était souvent plus criminel que les taux d'intérêt usuraires. 
Les cités italiennes devaient céder une grande partie de leurs recettes fiscales, les gabelles, directement aux banques créancières. A partir de 1315, les impôts sur le revenu furent abolis en ville, mais augmentèrent dans les zones agricoles périphériques. Ainsi les banquiers, les marchands et l'aristocratie guelfe, au lieu de payer des taxes, pouvaient devenir les créanciers des communes et des villes. A Florence en 1342, les intérêts réels avaient atteint 15% sur une dette de 1 800 000 florins d'or et aucun prélat ne s'éleva contre cette pratique. Les recettes de la gabelle pour les six prochaines années étaient versées aux créanciers. Walter de Brienne, qui fut pendant une brève période de temps seigneur de Florence, dénonça toutes les créances dues aux banquiers, déclarant l'insolvabilité comme l'avait fait Edouard III. 
L'histoire démographique du comté de Pistoia donne une idée des conséquences de la politique économique des Guelfes noirs. Autour de 1250, sa densité démographique était arrivée à 60-65 personnes par kilomètre carré, en 1340, elle n'était plus que de 50 et en 1400, après les cinquante ans de Peste noire, elle tomba à 25 personnes par kilomètre carré. Les grandes famines de 1314-1317, de 1328-29 et de 1338-1339 ne furent pas des «désastres naturels». 
Certaines banques toscanes, les Asti de Sienne, les Franzezi et les Scali, étaient déjà en faillite après les années 1320. Les Peruzzi, les Acciaiuole et les Buonaccorsi travaillaient dans les années 1330 à perte et se dirigeaient vers la banqueroute suite à la chute de la production des biens de première nécessité dont ils avaient obtenu le monopole, mais qui était dévorée par la spéculation financière. Les Acciaiuoli et les Buonacorsi, qui avaient été les banquiers des papes avant le déplacement à Avignon, finirent en banqueroute en 1342, à la suite de l'insolvabilité de Florence et des premiers moratoires d'Edouard III. Les Peruzzi et Bardi, les plus grandes banques du monde à l'époque, s'écroulèrent en 1345, provoquant le chaos des marchés financiers de la Méditerranée et de l'Europe, à l'exception de la région de la ligue Hanséatique, les villes du Nord de l'Allemagne qui n'avaient jamais autorisé les banquiers italiens à pénétrer leurs marchés. 
En 1340, une épidémie mortelle commença à se répandre. Ce n'était pas encore la peste bubonique, mais elle faucha 10% des habitants de la France septentrionale et dans la seule Florence, 15 000 des quelque 100 000 habitants. Dès 1347, la Peste noire de répandit. Cette peste bubonique et pulmonaire mortelle à 100% provenait de la Chine où elle avait déjà anéanti 10 millions d'âmes 
 
Venise, Monnaie mondiale 
Venise fut le plus grand succès commercial du Moyen Age -- une ville sans industrie, à la seule exception de la construction navale militaire, réussit à dominer le monde méditerranéen et à contrôler un empire simplement à travers des entreprises commerciales. Braudel note: «On disait du Vénitien: "Non arat, non seminat, non vendemiat" (il ne laboure pas, ne sème pas, ne vendange pas). Construite dans la mer, manquant totalement de vignes et de champs cultivés, ainsi le doge Giovanni Soranzo décrit-il sa ville, en 1327.» 
Frederick Lane ajoute: «Les patriciens vénitiens étaient moins intéressés par les profits provenant de l'industrie que par ceux provenant du commerce entre les régions où l'or et l'argent avaient des cours différents». 
Entre 1250 et 1350, les financiers vénitiens mirent sur pied une structure de spéculation mondiale sur les monnaies et sur les métaux précieux qui rappelle par certains aspects l'immense casino moderne de «produits dérivés». Les dimensions de ce phénomène dépassaient de très loin la spéculation plus modeste sur la dette, sur les marchandises et sur le commerce des banques florentines. Les Vénitiens parvinrent à enlever aux monarques le monopole de l'émission et la circulation de la monnaie. 
Les banques vénitiennes pouvaient paraître plus petites et moins présentes que celles de Florence, mais en réalité elle disposaient de plus grandes ressources pour la spéculation. L'avantage résidait dans le fait que l'empire vénitien agissait comme un organisme unique, poursuivant ses propres intérêts non seulement à travers la banque, mais aussi le commerce, la diplomatie et l'espionnage. A cette époque, le commerce vénitien au loin se faisait au moyen de navires bâtis par le pouvoir vénitien, escortés par des convois navals bien armés, où tout était décidé par les organes de l'Etat, et on accordait aux marchands une participation. Le pouvoir de l'Etat centralisait également les activités de frappe de la monnaie ainsi que de trafics de métaux précieux. 
La documentation présentée par Frederick Lane indique que, pas plus tard qu'en 1310, les métaux précieux et la monnaie constituaient déjà le commerce principal des Vénitiens. Derrière les spéculateurs, il y avait bien sûr de grands «pools» financiers et des protections politiques, comme on en trouve aujourd'hui derrière des personnes comme Georges Soros. 
Deux fois par an, partait de Venise un «convoi des lingots» composé de 23 galères, armées et escortées à grand frais, qui naviguaient jusqu'à la côte de la Méditerranée orientale ou l'Egypte. Chargés principalement d'argent, les navires retournaient à Venise, transportant de l'or sous toutes ses formes: pièces de monnaies, lingots, barres, feuilles, etc. Les profits de ce commerce étaient bien plus grands que ceux venant de l'usure en Europe, même si les Vénitiens ne se privèrent pas de cette deuxième activité. Des documents de l'époque nous montrent que les financiers vénitiens instruisaient leurs agents à bord des convois d'obtenir un profit minimum de 8% pour chaque voyage de six mois, ce qui signifie un profit annuel de 16% et probablement en moyenne de 20%. 
Une idée de l'«esprit d'entreprise» vénitien est fournie par le célèbre discours du doge Tommaso Mocenigo, prononcé la veille de sa mort en 1423, devant le Conseil des Dix pour illustrer l'enrichissement fabuleux de Venise. Il déclara que le capital investi dans le commerce était de 10 millions de ducats l'an. Ces 10 millions rapportent, cite Braudel, «outre deux millions de revenu du capital, un profit marchand de deux millions. Les retours du commerce au loin sont ainsi à Venise, selon Mocenigo, de 40%, taux fabuleusement élevé (...).» Venise battait chaque année 1 200 000 ducats d'or et 800 000 ducats d'argent, dont 20 000 allaient annuellement en Egypte et en Syrie, 100 000 sur le territoire italien, 50 000 outre-mer et encore 100 000 en Angleterre et autant en France. 

Ce «succès» fut le résultat de l'usure érigée en «religion d'Etat». A partir de la moitié du XIIème siècle, l'or oriental était pillé par les Mongols en Chine (qui jusque là avait possédé l'économie la plus riche du monde) et en Inde. Autrement, il était extrait de mines au Soudan et au Mali pour être vendu aux marchands vénitiens en échange du métal blanc européen tout à fait surévalué. Cet argent, provenant de mines en Allemagne, en Bohème et en Hongrie, était vendu de plus en plus exclusivement aux Vénitiens qui payaient en or. Les pièces non vénitiennes commencèrent à disparaître, tout d'abord dans l'empire byzantin au XIIème siècle, puis dans les domaines mongoles et enfin en Europe au cours du XIVème siècle. 
 
Les croisés et les Mongoles 
Les croisades de 1099 à 1291 eurent un seul effet stratégique majeur: celui d'agrandir et de renforcer l'empire commercial de Venise en Orient. Venise servait de base pour le transport naval des croisés, elle leur donnait des crédits en échange de «faveurs» de nature stratégique. Grâce aux croisades, Venise s'assura le contrôle de Tyr (1123), de Sidone (1102), de toutes les îles égéennes et, pendant un certain temps, de Chypre et de la Crète. Elle consolida sa domination économique sur Constantinople et sur tous les trafics qui passaient par les Dardanelles. Ces villes représentaient les têtes de pont côtières des «routes de la soie» qui, traversant les régions de la mer Noire et de la mer Caspienne, rejoignaient la Chine et l'Inde. Pendant la période de la domination mongole (1230-1370), ces routes étaient protégées par la chevalerie mongole. 
L'empire mongol fut le plus grand de l'histoire et aussi le plus cruel, réussissant à exterminer par la guerre et la maladie presque 15% de la population mondiale en l'espace d'un siècle, détruisant toutes les grandes villes florissantes depuis la Chine jusqu'en Irak à l'Ouest, la Russie et la Hongrie au Nord, y compris les centres commerciaux faisant concurrence à Venise. Grâce à son alliance avec les Mongols et au monopole de l'or soudanais et malais, les Vénitiens eurent le monopole de la circulation monétaire au cours des décennies précédant la désintégration financière du XIVème siècle. 
Dans les territoires conquis en Chine et en Inde, les Mongols substituèrent à l'or la monnaie d'argent ou des billets papier. Les échanges avec les Vénitiens se faisaient à Tabriz (Iran) et à Tana sur la Mer Noire, où l'or était échangé contre de l'argent provenant d'Europe. La traite des esclaves était complémentaire au commerce des devises. Le métal blanc était fondu en sommi vénitiens, de petits lingots qui «étaient le moyen commun d'échange dans tous les khanats mongols et tatares (...) La demande d'argent en Extrême Orient était en augmentation continue», écrit Lane. Les Vénitiens furent en mesure de hausser le cours de l'argent, même s'il y en avait des quantités énormes» qui arrivaient à Venise de l'Europe. 
Le système des alliances mis au point par les Vénitiens comprenait non seulement les croisés, les villes guelfe-noires et la famille d'Anjou, mais aussi assez souvent la papauté, au point que les Mongols, ayant pris la Perse, allèrent jusqu'à proposer aux rois et aux papes européens de faire des croisades conjointes. Grâce au droit exclusif de commerce avec les Mamelouks d'Egypte accordé par le pape Jean XXII, Venise établit son monopole sur l'échange de l'argent surévalué et sur le commerce des esclaves fournis par les Mongols en échange de l'or du Soudan et du Mali. 
 
Produits dérivés 
Marchands et financiers vénitiens pouvaient compter sur des profits allant jusqu'à 40% par an sur des investissements à brève échéance (semestriels) et cela dans le contexte d'une économie mondiale où le profit réel, à savoir le «surplus» productif, atteignait dans les meilleurs cas les 3 à 4% (cf. Figure 2). Par ailleurs, les activités bancaires des Guelfes noirs florentins, qui étaient comme une sous-catégorie des manipulations financières vénitiennes, engendraient des taux de profit certes inférieurs à ceux de Venise, mais néanmoins suffisamment élevés pour miner la base productive de l'économie réelle. 
De 1275 à 1325, le rapport entre le prix moyen de l'or et celui de l'argent augmenta de manière continue, interrompue seulement par quelques brèves fluctuations. Le rapport passa ainsi de 8 pour 1 à 15 pour 1. C'est au cours de cette période que Venise, jouant sur son monopole de l'or mongol et africain, s'empara de l'abondante production d'argent européen. «Venise détenait la position centrale de marché mondial des lingots et sut attirer sur le Rialto le volume d'achats et de ventes en rapide croissance, stimulé par les fluctuations de prix des deux métaux précieux», écrit Lane. De 1290 jusqu'aux années 1330, les prix des biens les plus essentiels augmentèrent considérablement. 
Dans ce processus de spéculation accélérée, Venise «prit dans son piège les économies voisines, y compris l'allemande» où se trouvait concentrée la production d'argent, de fer et de produits ferreux. Après les 1320, les marchands vénitiens ne prirent plus la peine de se rendre en Allemagne, les Allemands furent contraints d'ouvrir des succursales à Venise, d'où le nom de «Fondego de' tedeschi» (entrepôt des Allemands). Sur le Rialto, les transactions bancaires s'effectuaient sans numéraire; les virements se faisaient entre comptes des marchands, on accordait des crédits sur un compte courant, on acceptait des découverts, on créait ainsi de l'«argent fiduciaire» sur lequel on pouvait spéculer. Les Vénitiens purent le faire parce qu'ils contrôlaient les réserves, et donc la spéculation monétaire. 
Les fameuses «lettres de change» des banquiers florentins représentaient en quelque sorte une forme bien plus primitive des «produits dérivés» tellement sophistiqués qui prolifèrent de nos jours, dévorant l'économie réelle. De fait, les banquiers florentins imposaient une taxe à quiconque faisait du commerce, dans la mesure où il fallait payer une commission sur chaque opération de change et qu'il y avait quantité de monnaies que chaque ville ou région faisait circulait dans sa propre juridiction. Cette commission prélevée sur le commerce, sous la forme des «lettres de change», devenait de plus en plus lourde puisqu'il fallait couvrir aussi les risques découlant des fluctuations dues au monopole vénitien des métaux précieux. Les lettres de change du XIVème siècle comportaient en moyenne 14% d'intérêt, un coût tout à fait comparable à des prêts usuraires. 
Venise obligea donc l'Europe à adopter le système d'or en pillant l'argent. Prenons l'exemple de l'Angleterre: de 1300 à 1309, elle importa 90 000 livres sterling d'argent pour la frappe, mais 30 ans plus tard, de 1330 à 1339, elle réussit à en acquérir seulement 1000. Mais pendant toute cette décennie, aucune pénurie d'argent ne fut enregistrée à Venise. Les banquiers florentins, avec leur fameux florin d'or eurent toute latitude pour spéculer. 
Néanmoins, durant la période 1325-1345, il y eut renversement de la situation. Le rapport entre le prix de l'or et celui de l'argent commença à chuter, passant de 15 pour 1 à 9 pour 1. Au moment où le prix de l'argent remontait, après 1330, l'offre était énorme à Venise. En 1340-50, «l'échange international de l'or et de l'argent s'intensifia considérablement», affirme Lane, qui documente en outre une nouvelle envolée des prix des biens. 
Les banquiers florentins se retrouvent du coup piégés. Tous leurs investissements sont en or, alors que le cours du métal jaune est en chute libre. 
Après l'écroulement de l'or provoqué par les Vénitiens avec leurs nouvelles pièces de monnaie, les Florentins ne firent de même qu'en 1334 lorsque c'était trop tard, le Roi de France attendit 1337 et le roi d'Angleterre 1340 avant de lancer la malheureuse tentative que nous avons mentionnée. 
Selon Lane: «La chute du prix de l'or, à laquelle les Vénitiens avaient résolument contribué par d'importantes exportations d'argent et importations d'or, en en tirant des profits, fut néfaste pour les Florentins. Bien qu'ils fussent les dirigeants de la finance internationale (...), les Florentins ne furent pas en mesure, contrairement aux Vénitiens, de tirer avantage des changements qui eurent lieu entre 1325 et 1345.» 
Les superprofits de la Sérénissime dans la spéculation globale continuèrent jusqu'aux désastres bancaires et à la désintégration du marché qui se produisirent en 1345-47 et au cours des années suivantes. 
Dans la période allant de 1330 à 1350, la Peste noire se répandit dans la Chine méridionale, tuant 15 à 20 millions de personnes, suite et fin logique du processus de pillage des Mongols. L'économie mongole se fondait sur d'innombrables troupeaux de chevaux qui ruinaient l'agriculture de tout l'immense domaine des Khans. Elle eut aussi pour effet de faire immigrer les rongeurs porteurs de la peste, confinés depuis des siècles dans une très petite région du Nord-Est de la Chine, aux régions du Sud et sur les routes allant vers l'Occident. En 1346, la cavalerie mongole diffusa la peste dans des villes de la Crimée, sur la Mer noire, d'où elle arriva, par les routes maritimes, en Sicile en 1347, et de là, à toute l'Europe. La démographie en Europe avait stagné depuis une quarantaine d'années et la population s'était concentrée de plus en plus dans des villes où l'infrastructure sanitaire et de l'eau était très insuffisante. Les fameux ponts de Florence, par exemple, avaient tous été édifiés au XIIIème siècle, aucun au XIVème. Le niveau alimentaire s'était dégradé suite au déclin de la production de céréales. 
Après le krach financier et la diffusion de la peste, le niveau démographique allait diminuer sur une centaine d'années, passant de près de 90 millions d'habitants à 60 millions.
A propos de l'auteur
Cet article est paru en anglais dans le trimestriel américain Fidelio (hiver 95). L'auteur, Paul B. Gallagher, est prisonnier politique aux Etats-Unis. Il purge depuis 1993 une peine de 35 ans de prison, pour avoir sollicité des prêts et des contributions à des fins politiques. En raison d'une loi adoptée rétroactivement en Virginie, cette activité est définie comme relevant de «transactions de titres financiers» à enregistrer auprès des autorités!
Les conditions dans lesquelles les recherches pour cet article se sont déroulées, ont été donc plutôt difficiles: peu de sources disponibles et seulement pendant un temps limité, une ambiance évidemment hostile au travail intellectuel, etc. Mais cet article va directement à l'objectif: démonter certains mythes qui dominent l'historiographie officielle et mettre en avant les tactiques de l'élite millénaire qui aujourd'hui encore contrôle la finance mondiale.http://www.jutier.net/
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29 juillet 2013

Un bébé reptilien dans une pub d'un grand magasin américain !!! à voir

reptiliab rusrt hamesLes Réptiliens de plus en plus présent dans notre quotidien ils ne se cachent même plus leur secret est gardé par l'incrédulité des sceptiques le christianisme semble être corrompu au plus haut niveau par les enfant du serpent//

 

 

 

27 juillet 2013

Sigmund Freud un sabbatéen perverti .

canalblog freud

Sigmund Freud (1856-1939) était un sabbatéen qui a vendu ses croyances satanistes pervertie

 s au monde sous le couvert de la science et de la médecine. Les médias et le système éducatif contrôlés par les Illuminati l’ont salué comme un grand prophète.

Les sabbatéens étaient un culte sexuel qui se livrait à toutes les perversions sexuelles imaginables, dans le but de cracher à la face de Dieu. C’est ce que les satanistes pratiquent: l’inceste, la pédophilie, les orgies, l’homosexualité, tout ce qui n’est pas naturel et sain.

Freud et ses soutiens du B’nai Brith (Illuminati) ont convaincu le monde que le désir sexuel (libido) est la principale motivation de la vie humaine, et que le sexe est une panacée universelle. Il ont enseigné que la répression des pulsions sexuelles est nuisible et se traduit par des névroses. Il ont enseigné que les hommes souffrent de l’ »angoisse de castration« , et les femmes de l’ »envie du pénis« .

Comme initiation à l’inceste et à la pédophilie, il a enseigné que les enfants ont des désirs sexuels pour leur parent du sexe opposé, et ressentent de l’hostilité pour leur parent du même sexe. À l’extrême, son « complexe d’Œdipe« , dit qu’un garçon veut inconsciemment tuer son père et violer sa mère.

Le philosophe Karl Popper a déclaré que la psychanalyse freudienne était aussi peu scientifique que la lecture des lignes de la main. Il a dit que le complexe d’Œdipe freudien n’avait absolument aucun fondement scientifique.

Typique d’un sataniste, Freud a nié la dimension spirituelle de l’homme, notre soif de Dieu, qui est illustrée par des absolus spirituels tels que l’harmonie, l’amour, la vérité et la beauté. La Kabbale enseigne que Dieu n’a pas de caractéristiques. Influencé par la Kabbale, Freud a enseigné que Dieu n’est que la projection d’une figure paternelle imaginaire conçue dans le but de nous amener à refouler nos pulsions sexuelles.

Selon Wikipedia, Freud « est considéré comme l’un des plus importants penseurs de la première moitié du 20e siècle, en termes d’originalité et d’influence intellectuelle. »

APPRENDRE D’UN SATANISTE (ou LECONS TIREES D’UN SATANISTE)

Après avoir rejoint le maçonnique B’nai Brith en 1897, la carrière avortée de Freud a connue une ascension fulgurante.

Le professeur de psychologie David Bakan décrit la psychanalyse freudienne comme un dérivé de la Kabbale Lurianique et du Zohar. La Kabbale Lurianique est une formulation gnostique du 2ème siècle qui a été reprise par l’hérétique juif Sabbataï Tsevi. [Sigmund Freud and the Jewish Mystical Tradition, (Beacon Press, Boston 1958), pour la version française de cet ouvrage aller ici]

Freud a discuté de Kabbale avec un rabbin nommé Chaim Bloch en 1920. Le rabbin a dit au professeur Bakan que les deux hommes ont commencé à débattre lorsque Freud a suggéré que Moïse avait été un pharaon égyptien, et non un Juif. Freud est parti en claquant la porte, laissant le rabbin seul dans son cabinet. C’est alors que Bloch a repéré des livres sur les étagères qui permettaient d’identifier Freud comme un disciple de Sabbataï Tsevi, (le fondateur des sabbatéens.)

Freud a remercié les membres de la Loge B’nai Brith pour leur soutien. En effet, plusieurs membres de la loge ont fourni le cadre qui a fondé la fraude appelée psychanalyse.

Selon E. Michael Jones, l’Association psychanalytique de Freud a été structurée comme une société secrète. (Libido dominandi, p. 122) Il est probable qu’elle poursuivait les mêmes buts secrets que le B’nai Brith, à savoir subvertir, exploiter, et asservir.

Les lettres de Freud ont révélé qu’il prenait ses clients pour des cons.

Il s’est comparé lui-même au lion qu’il avait vu dans un dessin animé. Le lion jette un oeil à sa montre au moment du repas et demande: « où sont mes nègres? » Freud disait que ses patients étaient ses « nègres ». (Jones p. 116)

Refusant une invitation à voyager, Freud a écrit qu’une cliente riche « pourrait aller mieux en mon absence. »

« Mon humeur dépend en grande partie de mes gains. L’argent c’est du gaz hilarant pour moi », écrit-il. (116)

Surnommée la « cure parlante », la psychanalyse était une escroquerie. Comme l’écrit Michael Jones, moyennant paiement, des gens riches recevaient l’absolution pour leur plaisirs coupables et la permission de continuer.

Jones estime que la psychanalyse est fondée sur le rituel initiatique Illuminati, et est une forme de contrôle mental.

« Les deux étaient fondées sur le fait que les patients ou adeptes se livrent à un examen de conscience approfondi, quasi-confessionnel, au cours duquel ils donnaient aux contrôleurs Illuminati, ou au psychothérapeute, des détails sur leur vie personnelle qui pourraient ultérieurement être utilisés contre eux. Tant l’illuminisme que la psychanalyse aboutissaient à une forme dissimulée de contrôle mental, par laquelle le contrôleur s’informait de la passion dominante des adeptes et les manipulaient en conséquence. » (p.127)

L’essentiel ici est que les psychiatres, qu’ils le sachent ou non, font partie de cette société secrète satanique. Le véritable objectif des Illuminati c’est de rendre les gens malades et de leur soutirer leur argent. Cela expliquerait pourquoi les psychiatres mettent des millions de personnes, y compris les enfants, sous calmants. Voir aussi: « L’art soviétique du lavage de cerveau. »

Le modèle de la société secrète peut s’appliquer à la profession médicale dans son ensemble, ainsi qu’à d’autres professions.

Freud a été un précurseur d’Alfred Kinsey, le pervers qui s’est tué en essayant de se masturber. Kinsey remplissait son célèbre rapport parrainé par Rockefeller avec les modèles de comportement de ses collègues homosexuels. Ainsi, il convainquit les Américains que la promiscuité et la déviance étaient la norme.

De même Freud a eu une aventure avec la sœur de sa femme, Minna Bernays, qui est tombée enceinte. Ses théories psychiatriques à propos de l’inceste et du sexe ont été des tentatives de se disculper. De façon ironique, Adam Weishaupt, l’organisateur des Illuminati, a également mis sa belle-sœur en cloque.

Freud a traversé une période où il a été séduit par les effets bénéfiques de la cocaïne. Lorsqu’il s’est aperçu que des amis étaient devenus dépendants, il y aurait renoncé. Cependant Wikipédia rapporte (voir également la version française): « Certains critiques ont suggéré que la plus grande partie de la théorie psychanalytique de Freud était un sous-produit de son addiction à la cocaïne. »

CONCLUSION

L’exemple de Sigmund Freud montre que la culture moderne est contrôlée par une secte satanique, dont le but est de dégrader et asservir l’humanité. Nous avons été trompés au nom de la science et de la médecine.

Les satanistes promeuvent les excès sexuels et la perversion dans le but d’asservir l’humanité. « Tout est acceptable », est le mot d’ordre sataniste. Freud a donné à la société carte blanche pour se comporter comme une meute de porcs sauvages.

Le sexe libre foule aux pieds le mariage et la famille, institutions indispensables à la stabilité sociale et à la santé. Il avilit toute relation humaine au plus bas dénominateur commun, le sexe. Il présente le sexe et la « promiscuité » comme des passerelles uniques vers le développement personnel et le bonheur.

Durant les 200 dernières années, le « progrès » et les « lumières » ont été mesurés en termes d’augmentation de la licence sexuelle, jusqu’à aujourd’hui, nous nous prosternons devant les bouffonneries obscènes des manifestants gays obèses, et dénudés des « Gay Pride« .

C’est ce qu’on appelle le « progrès » en termes sataniques. Nous sommes les victimes d’un complot diabolique multi-générationnel qui devient de plus en plus insolent à mesure que le temps passe.

—-imaginé que une skyzophrénie sur 3 ou sur 4 et du domaine de la possession alors en détournant les gens vers d'autres causes il laisse le champs libre a ses petits amis invisibles.qu'il ne pouvait que connaitre avec son initiation esotérique.

de plus mettre une personne sous controle par des entités dans le noir total ne fait qu'aggraver son cas car le noir augumente la puissance de ces entitées bref que des méthodes qui ne servent que les forces obscures......vous savez le sentiment d'oppression que l'on ressent dans le noir total ce n'est pas que la peur notre impression  est vraie...c'est notre ame qui ressent l'oppression.....

http://www.henrymakow.com/freud_sabbatean.html


Merci à Richard Evans pour ses précieuses recherches.

1 juillet 2013

la voiture à energie libre de Nicolas Tesla a 78 ans et a fini sa vie au fond d'une casse .

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Au cours de l’été de 1931, le Dr. Nikola Tesla fit des essais sur route d’une berline Pierce Arrow haut de gamme propulsée par un moteur électrique à courant alternatif, tournant à 1.800 t/m, alimenté par un récepteur de l’énergie puisée dans l’éther partout présent.

Pendant une semaine de l’hiver 1931, la ville de Buffalo, au nord de l’état de New York, USA, fut témoin d’un événement extraordinaire. La récession économique, qui avait ralenti les affaires et l’industrie, n’avait cependant pas diminué l’activité grouillante de la ville. Un jour, parmi les milliers de véhicules qui sillonnaient les rues, une voiture de luxe s’arrêta le long du trottoir devant les feux à un carrefour. Un piéton observa cette toute nouvelle berline Pierce Arrow dont les coupelles de phares, d’un style typique de la marque, se fondaient joliment dans les garde-boue avant. L’observateur s’étonna de ce que, par cette fraîche matinée, aucune vapeur ne semblait jaillir du pot d’échappement ; il s’approcha du conducteur et, par la fenêtre ouverte, lui en fit la remarque. Ce dernier salua le compliment et donna comme explication que la voiture ne "possédait pas de moteur".

 NEXUS N°37 mars-avril 2005 - Par Igor Spajic 2004.

Cette réponse n’était pas aussi saugrenue ni malicieuse qu’il n’y paraissait, elle comportait un fond de vérité. La Pierce Arrow n’avait, en effet, pas de moteur à explosion, mais un moteur électrique. Si le conducteur avait été plus disert, il aurait ajouté que ce moteur fonctionnait sans batteries, sans "combustible" d’aucune sorte. Le conducteur s’appelait Petar Savo, et bien qu’il fut au volant de la voiture, il n’était pas l’inventeur de ses caractéristiques étonnantes. Celles-ci étaient dues à l’unique passager, que Petar Savo désignait comme son "oncle", et qui n’était autre que ce génie de l’électricité : le Dr. Nikola Tesla (1856-1943). Vers 1890, Nikola Tesla révolutionna le monde par ses inventions en électricité appliquée, nous donnant le moteur électrique à induction, le courant alternatif (AC), la radiotélégraphie, la télécommande par radio, les lampes à fluorescence et d’autres merveilles scientifiques. Ce fut le courant polyphasé (AC) de Tesla, et non le courant continu (DC) de Thomas Edison, qui initia l’ère de la technologie moderne.

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Revenant  sur la Pierce Arrow, une voiture luxueuse de cette époque qui avait été mise à l'abri dans une ferme, pas loin des chutes du Niagara.
On en avait enlevé le moteur sans toucher à l’embrayage, ni à la boîte de vitesses ni à la transmission aux roues arrière.
Le moteur à essence avait été remplacé par un moteur électrique totalement fermé, cylindrique, d’environ 1 mètre de long et 65 cm de diamètre, muni d’un ventilateur de refroidissement à l’avant.
A ce qu’on dit, il n’y avait pas de distributeur.
Tesla ne voulait pas dire qui avait fabriqué ce moteur, mais il s’agissait probablement d’un département de chez Westinghouse.
Le récepteur d’énergie (convertisseur d’énergie gravitationnel) avait été fabriqué par Tesla lui-même.
Le boîtier du convertisseur mesurait environ 60 x 25 x 15 cm et était installé devant le tableau de bord.
Le convertisseur contenait, entre autres, 12 tubes à vide dont 3 de type 70-L-7.
Une lourde antenne, d’environ 1,8 m de long en sortait.
Il semble que sa fonction était identique à celle du convertisseur de Moray.

En outre, deux grosses tiges sortaient d’environ 10 cm du boîtier du convertisseur.
Tesla les poussait en disant : "Maintenant, nous disposons de l’énergie"...
Le moteur tournait au maximum à 1800 tours par minute et avait besoin d'un ventilateur pour être refroidi. Tesla ajoutait que le convertisseur était suffisamment puissant pour éclairer aussi, en plus, toute une maison.
Les essais ont duré une semaine.
Les 130 km à l’heure ont été atteints sans peine, les données des performances étant comparables à celles des automobiles à essence.

Quelques mois après ces essais... et en raison de la crise économique, Pierce Arrow, arrêta sa production. Il est très probable que la connexion entre moteur électrique et transmission avait été réalisée dans cette compagnie.Studebaker, dans le South Bend a racheté le matériel de Pierce Arrow.
Moins de 30 ans après, cette société disparaissait pour former avec Nash  la firme "American".
Plus tard, certains des fans de Pierce Arrow essayèrent, mais sans succès, de faire revivre cette compagnie dont le nom figure aujourd’hui dans un mausolée en compagnie des Horch, Maybach, Hispano-Suiza, Bugatti et Isotta-Fraschini.
Tesla savait bien que tout ceci était en contradiction avec les concepts techniques de son époque.
C’est pourquoi il évitait les discussions avec les ingénieurs, les théoriciens, ou les compagnies, à de rares exceptions près.
Cette voiture avait bien évidemment été construite seulement pour le plaisir, mais elle annonçait celles du futur, économiques et non polluantes.
Top secret...
Quelques mois après la mort de Nikola Tesla, en 1943, la Cour suprême américaine frappa de nullité le brevet de la radio de Marconi, reconnaissant un peu tard l'antériorité des travaux de Tesla, Oliver Lodge et John Stone.
Ne s'étant jamais marié, Nikola Tesla n'avait pas d'héritiers directs et ne laissa pas de dispositions testamentaires.
Ainsi, le FBI saisit l'ensemble de ses papiers et les fit transporter à Washington où ils furent mis sous scellés et classifiés Top Secret.
Jusqu’au bout, ce visionnaire aura défendu ses inventions et ses théories envers et contre tous...
Le mystère et la solitude qui avaient entouré son existence semblaient également vouloir l’accompagner par-delà le trépas.
68 ans plus tard, le voile n’est toujours pas levé...
Ses funérailles se déroulèrent le 12 janvier 1943 à la cathédrale de New York Saint-Jean-le-Divin au nord de Central Park, église qui se voulait la plus vaste du monde mais ne fut jamais achevée...

 
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22 juin 2013

Le piège du New Age ,ou comment en finir .

new age rusty james news
S’engager dans une démarche spirituelle est une affaire délicate où l’on ne peut compter que sur soi-même. L’expérience est le seul guide, mais notre culture rationaliste ne nous prédispose pas à identifier les illusions de nature spirituelle. Toutefois, il est possible d’éviter certains pièges en connaissant à l’avance la finalité des pratiques en matière de développement personnel et de spiritualité.
Ce qui se cache sous l’emballage est souvent à l’opposé des promesses…
On a lu un ouvrage qui nous a enflammé, et l’on est prêt à participer au stage qui nous invite à mettre les belles théories en pratique.
Si l’on observe qui se passe dans le domaine des spiritualités prêt-à-porter, on réalise que les livres et les annonces sont un moyen de nous attirer dans une pratique collective. L’on s’harmonise lors d’une méditation de groupe, dans le but de créer un égrégore, ce qui n’est jamais neutre.
On vous a jeté un hameçon avec un bel appât, et vous avez mordu. En réalité, la partie occulte de l’affaire vous demeure cachée, mais la finalité est de vous mettre sous tension, en phase avec une fréquence reliée à une centrale où opèrent des experts masqués.

On a de bonnes raisons de penser que ces harmonisations de groupe – au nom de la lumière, il va se soi – sont des mises sous contrôle afin de brancher le groupe sur un centre utilisant les ondes à basses fréquences. Des entités du plan astral sont captées dans le but de servir de médium afin de donner à ces séances de spiritisme l’apparence spirituelle.
C’est plausible si l’on en croit les informations qui filtrent sur la technologie occulte.
Le new age est un concept inventé au début du 20° siècle par un occultiste oriental.
Il est fondé sur une volonté de mettre les esprits sous contrôle collectif – pour préparer une religion mondiale sur la fréquence 666. L’appât a été l’imminence d’un âge d’or, mais rien de tel n’est prévu par les traditions authentiques qui parlent du futur.
Le mythe de l’âge d’or dans l’ère du Verseau a rencontré un énorme succès à cause des fléaux modernes, dangers artificiellement aggravés par les agents de cette opération.

Participer à ces séances de méditation n’est pas sans risque car on peut se relier à un courant spirituel inférieur ou vampirique, avec les conséquences psychiques qui en découlent. Ces risques ne sont jamais évoquées dans le new age où tout ce qui brille est lumière.
On vous parle beaucoup de la lumière, mais on ne vous dit pas de quelle lumière il s’agit…
Les risques ne sont jamais évoqués par les pirates qui écument les eaux du new age, en exploitant la naïveté des néophytes.
Votre idéalisme, renforcé par votre conditionnement judéo-chrétien, ne vous porte pas à démasquer ce qui se trame derrière le channeling et ses révélations fabriquées .
La loi du silence règne sur l’univers du nouvel âge. Les professionnels ne se risquent pas à dénoncer un compère louche, sous le prétexte qu’il faut être dans  » l’amour inconditionnel « .

Cela cloue le bec à toute interrogation pertinente. Toutes les parades ont été prévues pour empêcher l’esprit critique. Les vedettes du channeling sont reçues devant des cercles discrets à l’ONU. Ils servent les illuminati.

Le new age se veut positif, mais il préconise des techniques de liaison avec des entités rétrogrades, d’un niveau bestial, mais qui ont la capacité d’apparaître en êtres de lumière. Lorsqu’à la suite de ces contacts, votre système de chakras sera déréglé et que vous vous serez fait pillé votre énergie, parlerez-vous encore d’évolution positive ?
Nombre de pratiques actuelles, anodines en apparence, nous font glisser vers la fantasmagorie des plans invisibles, où il existe encore moins de probité qu’ici-bas.
Certaines de ces illusions sont des imitations de la Vérité, mais l’on peut démasquer aisément l’imposture à l’aide de quelques critères. Hélas, celui qui en est au commencement de sa quête et qui est peu expérimenté, sera ébloui. Il se jettera vers la lumière qu’on lui indique avant de découvrir que c’était la première tentation d’un long chemin parsemé de mirages.
Passée l’exaltation du début, et après un périple frustrant, on se retrouve à la case départ, désillusionné, dépossédé de notre vitalité, et financièrement délesté.
On a gagné une expérience, et c’est déjà bien, à condition qu’on sache en tirer la leçon…
Il y a des principes à connaître avant de s’engager dans une pratique car il est impossible de déterminer à l’avance sa finalité.
Cette finalité occulte qui se cache habilement derrière les promesses, ainsi que ses contre-indications, ne sont jamais indiquées.
On ne soulève surtout pas l’épineuse question des dettes qu’il faut rembourser lorsqu’on négocie quelque petit avantage spirituel.
C’est un sujet tabou dans le commerce avec l’invisible. Mais le  » commerce avec les esprits « , les  » guides de lumière  » ou d’autres entités, comme son nom l’indique, demeure un commerce fait de tractations et de bénéfices, d’intérêts, de séduction et de dissimulation.
Ce qui pour l’un n’est qu’une expérience, peut être une régression pour l’autre.
Ce qui pour l’un n’est qu’un divertissement sans lendemain, pourrait être un enchaînement spirituel pour un autre.
Souvent la folie provient d’un usage de la magie dans une existence antérieure. On commence par des exercices pour développer les pouvoirs psychiques et l’on se retrouve avec des chakras déséquilibrés, une tyroïde hypertrophiée ou l’hypophyse endommagée.
Il faudra soigner ces déformations dans une existence future car tout se compense.
Bien entendu, il s’agit là de cas extrêmes, car la plupart des techniques de développement personnel ou d’expansion de la conscience n’ont qu’un effet placebo qui ne laisse pas de séquelles durables, sauf le prix des stages…
Donc, avant d’entrer dans un groupe attractif, de dépenser vos économies dans un stage, ou de vous livrer à une discipline, faites le bilan de ce que vous espérez en recevoir, et de ce que vous risquez d’y laisser…

Il y des chemins spirituels harmonisés avec le psychisme et l’organisme de l’occidental vivant dans le monde contemporain. Mais il y a beaucoup plus de pratiques qui sont en opposition avec notre constitution physique et psychique actuelle, et dont on ne peut espérer aucune amélioration constructive.
Il faut rejeter les pratiques et les enseignements qui risquent de nous mettre en contact avec des entités et des égrégores qui nous captent en nous déportant vers l’extérieur de nous-mêmes. Il ne faut jamais forcer le fonctionnement de nos chakras et de nos corps subtils.
La compréhension objective des systèmes spirituels repose sur une connaissance de la constitution subtile de l’être humain et des méthodes de transformation initiatiques. Chaque siècle propose de nouvelles méthodes qui ne sont qu’une reformulation des techniques anciennes, mais adaptées aux rayonnements de l’époque.
Lorsqu’on a à peu près compris les principes des techniques pour élever le taux vibratoire, activer les centres énergétiques, et aligner la conscience sur d’autres fréquences, on est armé pour faire la différence entre les techniques régressives qui conduisent à une liaison avec les plans invisibles inférieurs, et la voie spirituelle. Mais la distinction est délicate.
La voie spirituelle authentique ne conduit pas à une liaison avec le monde occulte (la lumière astrale par exemple). Elle repose sur le centre de notre être, et non sur des entités extérieures. C’est un chemin qui va à l’opposé du new age.
Il faut savoir ce que l’on cherche dès le début. Ce n’est pas toujours clair pour le chercheur qui est sollicité par des évasions spirituelles.
Il ne sait où aller, et séduit par des enseignements qui mettent une transformation à sa portée sans trop d’effort, il se laisse tenter.

On pourrait se dire : qu’importe si la pratique que j’ai expérimentée est une impasse et si les enseignements qui m’ont séduit sont de la supercherie. N’est-ce pas à travers ses erreurs que l’on apprend la vie ? L’expérience n’est-elle pas notre seul guide ?
Oui, il n’y a aucune raison de craindre l’expérience. C’est la loi de la vie. Mais, il faut savoir que certaines pratiques perturbent les délicats organes de l’âme. On risque de déformer notre système psycho-spirituel.
Et ne croyez pas que ceux qui vendent ces techniques en savent plus que vous, aussi initiés qu’ils se prétendent ! Ce sont souvent des apprentis sorciers, qui ont éprouvé une satisfaction personnelle avec une méthode qu’ils croient adaptée à tout le monde. Ils y trouvent aussi un moyen de gagner de l’argent. Ce qui pourrait être gratuit ne l’est pas obligatoirement d’un point de vue occulte.
Lorsque l’on est accroché et qu’on devient soi-même un  » initiateur « , la boucle est bouclée. On va jouer au petit maître, un aveugle qui guide les aveugles.
Bien entendu, les spéculateurs de la spiritualité s’appuient toujours sur des explications pseudo scientifiques ou une tradition vénérable, comme la mode du chamanisme qui sera remplacée par autre chose d’ici peu. Qui sait si cette tradition n’a pas été pervertie, et si, hors de sa matrice, sa magie ne s’est pas inversée ? C’est souvent le cas pour les techniques venues d’Orient qui ont été élaborées pour des êtres différents de l’occidental au plan physiologique et psychique.
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Quant aux nouveaux systèmes de méditation du new age, ils opèrent quasiment tous sur une fréquence du plan astral, qui est la dimension de l’illusion par excellence. L’expérience est souvent agréable, car un sentiment de contentement s’en dégage, mais le résultat spirituel est non seulement nul, mais négatif. Pendant le relâchement de la méditation, on devient aisément la proie d’entités-relais qui cherchent à investir les consciences momentanément mises en veilleuse.
Il y a deux manières d’affaiblir le libre-arbitre d’un être humain : la douleur ou le plaisir.
Le new age agit par la promesse d’une élévation dans les mondes spirituels, ce qui, pour les gens sensibles, apparaît comme la plus haute satisfaction, le gage que la souffrance sera abolie et que le bonheur est en vue.
C’est la promesse d’une ascension vers le ciel, vie après vie, toujours plus et toujours mieux. Mais les lois de l’évolution sont différentes.

C’est là en résumé le new age tel qu’il a été diffusé par les occultistes du courant théosophique au début du 20° siècle, puis théorisé par une éminence grise du Lamaïsme, le maître Tibétain, et enfin relayé par de nombreux occultistes qui se croient connectés sur la  » grande loge blanche « . Cette loge et ses  » ashrams de maîtres  » dissimulent le centre du contrôle politico-occulte planétaire.

Nous sommes conscient que si un pratiquant d’une méthode de méditation traditionnelle lit ces explications, il risque d’être scandalisé car il dira que nous mettons tout dans le même sac. Nous voulons simplement dire que les choses se passent ainsi la plupart du temps, spécialement lors de séances méditatives dirigées par des channels dont la personnalité anormale est une brèche qui favorise la pénétration d’entités dans notre existence.
Les guides de ces séances sont obombrés (quasiment envoûtés) par des esprits-contrôle dont la fonction essentielle – derrière le joli refrain  » lumière et amour  » – est de réunir des gens pour les mettre collectivement en phase de manière harmonieuse, pour mieux les tenir sous contrôle. Ces guides et  » canaux « , a demi sincères, ignorent le but secret de l’opération de pompage spirituel dont ils sont les agents parfois émerveillés. Il est en effet très gratifiant de parler au nom de l’invisible et il y a beaucoup de candidats qui espèrent devenir des petits maîtres. L’être humain a été conditionné à vénérer l’autorité, et nulle autorité n’est plus attractive que celle qui est supposée venir  » d’en haut « . Mais l’invisible n’est pas le sacré.
Les channels, ces nouveau spirites, voient dans leur liaison avec l’invisible le signe d’une élévation ou d’une élection, alors qu’il s’agit d’une régression de la conscience.
On ne peut les faire changer d’idée, car la passion de l’invisible les obsède comme une drogue. Ils sont intoxiqués, et comme des dealers, ils racolent des prosélytes pour étendre le cercle de leur trafic, tout en en retirant un profit matériel et un sentiment de puissance.
Voilà comment les choses se passent dans la plupart des réunions de prière, d’invocation ou de méditation.
Un contact est établi par le leader-médium avec un esprit-contrôle qui s’est présenté sous une identité parfois prestigieuse en fournissant des messages plus ou moins élaborés, qui jouent sur les registres de la crainte apocalyptique – le complexe sécuritaire – tout en flattant notre ego, qui se sent élu.
Les religions ont donné de fausses images de la vie spirituelle, et devant le merveilleux et l’invisible, les gens deviennent des enfants.
Lors de la délivrance des messages par channeling, on commence par les tartes à la crème en annonçant que les temps sont perturbés, mais que l’amour va tout réparer – grâce à notre dévouement pour la lumière.
Les mots clés de ce conditionnement sont  » la paix, la joie, et la lumière  » dont on sait qu’ils sont ressentis comme particulièrement plaisants pour l’être incarné sur une terre où la vie n’est pas toujours rose.

Il suffit de vous faire croire qu’il y a du cœur pour vous faire tout gober.

Qui ne désire vivre dans l’amour et la joie ?
La promesse est ciblée pour faire mouche. L’aspect le plus pernicieux de ce lavage de cerveau à la manière douce du new age, c’est qu’on culpabilise ceux qui ne se sentiraient pas pleins  » d’amour, de paix et de joie « . Comme ils sont méchants ces récalcitrants !
Il est difficile d’échapper aux valeurs de la pensée unique du nouvel age. Elle s’est infiltrée partout par les médias et la publicité.
Tu dois être dans la lumière ! Tu dois vivre dans la joie et l’amour ! Tu dois aspirer à l’harmonie et à la paix, même si ta vie et un chaos. C’est le totalitarisme de la bonté et du bonheur. On se paye de mots et d’illusions.
Cette propagande faussement positive qui nie la subtilité et les paradoxes du destin individuel est une tyrannie au nom du  » bien « .
 » Si tu n’es pas dans la paix et l’amour, alors, tu dois t’améliorer et participer à tel stage qui va te remettre sur le bon chemin, celui de la lumière et de la joie. «
C’est de cette manière que depuis un demi siècle, nous sommes infantilisés par le nouvel âge qui a instauré le spirituellement correct en spéculant sur la détresse psychique de l’être humain qui mène une vie artificielle dans une civilisation démente.

Le  » service à autrui  » est à la mode. En fait, on détourne ainsi l’être conscient de sa véritable mission qui est de trouver son centre originel individuel.
Dans le nouvel âge, il ne faut pas critiquer, ni émettre d’opinion négative. Il ne faut plus débattre des problèmes en profondeur pour ne pas rompre l’harmonie artificielle. Et bien sûr, il faut suivre une thérapie ou un développement personnel si l’on dévie.
La mode de la psychologie a préparé le terrain à cette normalisation. Le new age est hyper conformiste. C’est une religion dogmatique.
Mauvais est celui qui ne veut pas être  » bon  » à la manière de tout le monde et qui ne croit pas dans les promesses d’un monde meilleur.
Méchant est celui qui ne croit pas dans la paix hypocrite des politiciens illuminati ni dans la bonté superficielle et sirupeuse qui dégouline des cercles névrosés du new age.
 » Il est mauvais, c’est un être négatif. Il émet des ondes nocives. Il n’est pas dans la lumière et dans l’amour. Il n’est pas spirituellement évolué. C’est un être noir. Mais on ne juge pas, bien entendu … non, on juge pas. »
Combien de fois n’avons-nous pas scandalisé une dupe du channeling en lui déclarant que son message ne valait pas une crotte.
Essayez de faire comprendre à un exalté que ses  » guides de lumière  » et ses  » maîtres ascensionnés  » sont des mirages diffusés à partir de centres secrets à l’aide d’une haute technologie occulte ! Expliquez lui que ces hauteurs qu’il croit célestes sont des plans de conscience encore plus bas que l’existence matérielle. Il vous regardera sans doute d’un air incrédule en pensant que vous lui faites une blague de mauvais goût, à la limite du blasphème. Puis, il vous tournera le dos, et prendra congé, tétanisé par la violence et l’ignorance dont il vous croit rempli.
Il ne discutera pas, car vos propos lui paraissent absurdes. Il n’en reparlera plus et posera une pierre dessus.
N’est-il pas fou celui qui pense que des prédateurs utilisent la spiritualité pour faire avancer leur politique ? N’est-il pas détraqué celui qui dit :  » ne participez pas aux prières collectives pour réparer tel aspect de l’existence car c’est précisément le piège où l’on veut vous mener.  » Et lorsqu’une catastrophe est évitée, l’on vous dira que c’est grâce à vos prières et vos pensées. Mais qui sont ceux qui annoncent les catastrophes et vous demandent de prier pour les écarter ?
Celui qui ne veut pas se joindre aux séances de prière pour la paix ou pour écarter un soi-disant fléau est-il mauvais ? Non, il est lucide.
Il exprime une vérité pénible à entendre, un fait connu des éveillés de tous les temps. Depuis qu’il existe des religions et des intermédiaires entre l’homme et le divin, des hiérarchies d’entités retardées de l’au-delà
exploitent l’humanité sans vergogne en jouant sur sa cécité spirituelle et sa sentimentalité.

Pour les personnes qui font métier de guider les autres sur les chemins de l’illusion, il n’y a rien à faire. Nous les connaissons, elles sont sous contrôle, inconscientes de ce qui les domine, et leur dire de se défaire de leur emprise est aussi ridicule que de demander à un riche de renoncer à sa fortune.
Ceux qui sont pris dans les filets de l’astral alors qu’ils se croient en contact avec le divin, ne redescendront pas de sitôt de leurs nuages. Ils en retomberont un jour, mais en attendant, ils sont les plus zélés propagandistes d’une subversion de la conscience.

Pour ceux qui cherchent leur voie, et qui pourraient tomber sous l’emprise des basses hiérarchies, il est nécessaire de s’informer pour savoir où ils mettent les pieds. Beaucoup ne prennent pas de précaution, car leur désir est impérieux, et ils veulent goûter au fruit dont on leur a vanté la suavité. D’ailleurs, qui peut les renseigner, à condition qu’ils écoutent ?
Rien n’est plus fort que l’attrait d’une pratique spirituelle car elle est supposée résoudre les problèmes de l’existence.

Une démarche spirituelle élève l’être au dessus des contingences grossières, mais elle ne lui évite pas les épreuves de la vie.
C’est à travers les difficultés que l’âme s’éveille. Pour se libérer, il faut traverser des épreuves et aucun être céleste ne les franchira à notre place. C’est l’incarnation. Les idées spirituelles qui portent au rêve, à l’évasion et à l’idéalisme sentimental sont des impasses, des mirages dans le désert de l’existence. Elles font oublier les rigueurs de la vie, mais celle-ci n’en paraît que plus dure après l’atterrissage.

Il faudrait considérer attentivement ces données avant de décider de la voie à suivre.
Nous espérons que vous avez de la chance et que le moment venu, vous saurez voir qu’en matière de spiritualité ce qui brille n’est pas or.

Joël Labruyère

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18 juin 2013

Manuel pour détruire un pays

clinton_12521_77691. Quand, naviguant sans savoir où tu vas, tu trouves une terre, affirme que tu l’as découverte et extermine tous ses habitants.

2. Si, une fois les habitants exterminés, tu ne trouves personne qui travaille gratis pour toi, enlève des centaines de milliers d’Africains et convertis-les en esclaves, jusqu’à avoir une proportion de 8 esclaves pour un colon.

3. Pour les dompter, donne-leur du fouet sur le dos et mets-leur une religion dans le crâne qui les force à adorer leurs exploiteurs.

4. Viole les femmes esclaves et confie aux mulâtres qui naissent les pires tâches de répression envers leurs frères.

5. Afin de mettre en évidence la supériorité morale des maîtres, remets le pays aux mains des flibustiers de l’île de la Tortue commandés par le pirate Du Casse, en 1697.

6. Augmente l’exploitation jusqu’à ce qu’ Haïti, en 1791, produise 89.000 tonnes de sucre, plus que la Barbade, la Jamaïque et Cuba réunis, tout en t’assurant que pour les producteurs, la vie soit la plus amère du monde.

7. Proclame la Liberté, la Fraternité et l’Egalité dans la métropole française en 1789, mais quand les esclaves se soulèvent pour réclamer la même chose en 1791, envoie une expédition de 40.000 hommes (en 1801) pour empêcher que les Haïtiens soient traités en hommes et en citoyens

8. Accepte en 1816 l’aide généreuse d’Haïti pour obtenir l’Indépendance de l’Amérique Latine, mais oublie de l’inviter au Congrès de Panama en 1826.

9. Après que les esclaves insurgés ont mis en déroute  les 40.000 envahisseurs en 1804, attends jusqu’en 1826 pour reconnaitre leur Indépendance, en échange d’une indemnisation de 150 millions de francs-or à payer, non pas aux esclaves, mais à leurs anciens maitres.

10. Attends que cette dette démolisseuse détruise ce qui n’a pas été dévasté par la guerre de libération, et favorise en 1915 une invasion des USA, qui occupent le pays jusqu’en 1934.

11. Pendant cette occupation militaire, fais avancer les privatisation: privatisation de la nature (en 1925 60% des forêts étaient détruites, aujourd’hui 98%), privatisation de la société (80% de pauvreté), privatisation de l’éducation (52% d’analphabètes), privatisation de la santé (mortalité infantile de 110 pour mille), privatisation de la terre (70% des agriculteurs n’en possèdent pas), privatisation de la sécurité sociale (les pensions de vieillesse et le droit de grève sont abolis), privatisation des salaires (1,50 dollar par jour), privatisation des bénéfices (les investisseurs obtiennent des retours sur investissements de 500%), privatisation du commerce (70% des exportations vont vers les USA), privatisation des iles (les îles Cayémites et La Tortue ont été bradées), privatisation des droits de l’homme (30.000 opposants disparus en 15 ans), privatisation du sang (acheté 3 dollars le litre et revendu 25 dollars le litre.)

12. Au moment de retirer les troupes, laisse le pays occupé par des dynasties de dictateurs brutaux qui assassinent tous ceux qui luttent pour améliorer le niveau de vie, pour les réformes sociales ou pour la démocratie.

13. Si un candidat gagne des élections démocratiques, appuie un coup d’État qui le renverse, l’enlève et l’exile.

14. Après le Coup d’Etat, privatise la « Minoterie d’Haïti » et « Ciment d’Haïti », les entreprises de farine blé et de ciment, et vends-les à une entreprise de Kissinger, pour qu’en cas d’urgence les Haïtiens n’aient ni pain ni ciment pour reconstruire leur pays.

15. Si le dictateur qui a envoyé le démocrate en exil est démis par le peuple, envahis de nouveau Haïti avec 18 bateaux de guerre, 2 porte-avions nucléaires, des dizaines d’hélicoptères Blackhawk, des véhicules blindés et 6.000 soldats criant : « Nous ne sommes pas en guerre ; nous venons restaurer la démocratie et apporter de l’aide humanitaire. »

16. Une fois le dictateur restauré, laisse de nouveau le pays occupé par les forces militaires de l’ONU.

17. Si, malgré tout cela, le président élu démocratiquement et démis revient de l’exil et gagne de nouveau les élections en 2001, empêche l’arrivée de toute aide extérieure, impose un blocus, appuie un nouveau coup d’État, enlève le démocrate et envoie-le en exil en Afrique du Sud.

18. Occulte les dénonciations comme celle de Marguerite Laurent, du Réseau de Leadership des avocats haïtiens (HLLN), et avocate de Jean Bertrand-Aristide, qui soutient : « Il a été prouvé que les USA ont découvert du pétrole à Haïti il y a des décennies et que, du fait des circonstances géopolitiques de cette époque, ils ont décidé de garder le pétrole haïtien en réserve pour quand celui du Moyen-Orient sera épuisé. » Ceci est détaillé par le Dr. Georges Michel dans un article daté du 27 mars 2004, dans lequel il résume l’histoire des explorations et des réserves pétrolières d’Haïti, et dans les recherches de Ginette et Daniel Mathurin. Il y a aussi des preuves que ces mêmes grandes entreprises  pétrolières US, les monopoles d’ingénierie et les sous-traitants de la Défense qui leur sont liés ont fait des plans, il y a des décennies, pour les eaux des mouillage d’Haïti, soit pour installer des raffineries de pétrole soit pour développer des installations de stockage de pétrole brut, qui serait ensuite transbordé à bord de petits pétroliers pour être acheminé vers les USA et les ports des Caraïbes.

19. Utilise contre le pays, sans déclaration de guerre, tout le répertoire des armes psychologiques, chimiques, bactériologiques, virales, climatiques et tectoniques que peuvent produire les laboratoires du mal.

20. Quand la catastrophe naturelle s’abat sur un peuple qui a supporté tant de catastrophes politiques et sociales, occupe ses aéroports et ses points stratégiques avec des unités de la IVème flotte, de la 82ème division aéroportée, 20.000 marines armés et 3.500 soldats supplémentaires de l’ONU, pour empêcher l’arrivée de secours, achever par balles ceux que le séisme n’a pas exterminés et convertir le pays en base militaire.

Une fois ce pays immolé revenu à l’esclavage, n’oublie pas que ce manuel est à format unique et s’applique à tous les pays du monde, avec la seule différence que c’est chacun à son tour.

Source Bridge/ Luis Britto Garcia

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