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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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19 juillet 2016

les expériences et les plans criminels élaborés par l’Institut Tavistock

ParentalMindControl-757050L'institut Tavistock de Londres fut créée en 1920 à Tavistock Square comme clinique psychiatrique (la "Clinique Tavistock"), par Cyril Burt (1883-1971), expert en recherches sur le para-normal, et Hugh Crichton-Miller (1877-1959), vice-président de l'Institut "C.G. Jung" de Zürich.

En 1921, le onzième duc de Bedford, marquis de Tavistock, donna à l'Institut un siège où furent menées des recherches sur les psychoses traumatiques par bombardement sur des rescapés de la première guerre mondiale. Il s'agissait d'identifier, avec des critères scientifiques, le "seuil de rupture" de la résistance d'un être humain soumis à des sollicitations limites. Le projet était patronné par le Bureau pour la Guerre psychologique de l'armée britannique sous le commandement du psychiatre John Rawlings Rees.

En 1932 un réfugié d'Allemagne, Kurt Lewin, spécialiste en "dynamique des groupe", c'est-à-dire de techniques de manipulation de l'individu inséré dans un groupe, visant à lui faire acquérir une nouvelle personnalité et de nouvelles valeurs, devint directeur de l'Institut Tavistock. Lewin était le fondateur de la Clinique psychologique de Harvard, qui devait jouer un rôle essentiel pour convaincre les Américains àentrer en guerre contre les Allemands.

L'institut Tavistock, qui se développa comme le centre par excellence des recherches psychiatriques, fort de ses succès obtenus dans les deux guerres mondiales, changea en 1947 son nom en "Tavistock Institute for Human Relations". Grâce aux financements de la Rockefeller Foundation et à des présences américaines qualifiantes, le nouvel Institut travaillait en synergie avec les Britanniques, notamment avec le vice-directeur de la Clinique Tavistock, déjà mentionné plus haut, J.R. Rees, co-fondateur de la Fédération mondiale de la Santé mentale1. Rappelons au passage que Rees eut pour étudiant un personnage, réfugié d'Allemagne, qui devait faire aux Etats-Unis une brillante carrière : Henry Alfred Kissinger.

Le but déclaré de l'Institut était, - et reste à ce jour -, d'"appliquer les idées et les méthodes des sciences sociales à des problèmes de politique et de pratique", en développant des projets pour l'organisations des institutions, de l'industrie, du commerce, de la santé publique et de l'instruction. Un champ d'action multidisciplinaire qui va de l'anthropologie à l'économie, à la conduite organisationnelle, aux sciences politiques, à la psychanalyse2, à la psychologie et à la sociologie.

Dans la période immédiate de l'après-guerre, le problème auquel l'Institut Tavistock entendant donner une réponse efficace était la transposition dans les sociétés civiles de cette branche de la psychiatrie appliquée avec succès au cours de la seconde guerre mondiale, grâce essentiellement à l'oeuvre de John J. McCloy (un membre important de la Banque Kuhn & Loeb et de la Fondation Ford), et de William Paley (membre du B'nai B'rith, de la Pilgrims' Society, de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem et du C.F.R.)3.

Le projet était ambitieux : appliquer directement au corps social les résultats de ces études sur le "point de rupture", mis au point au cours des deux guerres mondiales, pour détruire toute résistance psychologique dans l'individu et le mettre à la merci du Nouvel Ordre Mondial4.

L'un des plus étroits collaborateurs à l'époque du Tavistock Institute fut Max Horkheimer, l'un des pères de l'"Ecole de Frackfort", fondée par la Fabian Society et qui traitait de sociologie et de psychologie marxiste. C'est de cette école que sortit Herbert Marcuse, qui joua un rôle de premier rang pour préparer la révolution culturelle de 1968 et le "saut de paradigme"5 qui en dériva. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'Ecole se transféra aux Etats-Unis, où elle poursuivit ses travaux sous la direction du Comité Juif Américain (A.J.C.). La guerre étant finie, Max Horkheimer contribua, avec Ignaz Bubis, à réintroduire en Allemagne le B'nai B'rith, la haute maçonnerie réservée aux seuls Juifs6.

Dans les années 60 ce fut en Tavistock qui, en collaboration avec les services secrets anglais, pilota l'expérience de la diffusion et de l'emploi de la drogue, surtout de la drogue produite artificiellement, le LSD7, dans le cadre de ce phénomène socialement déstabilisant, qui fut appelé "contre-culture". Grâce aux larges subventions de la Fondation Ford, du Centre Britannique d'Etude sur l'Environnement, du Ministère de la Défense britannique, de l'Université de Harvard et du Conseil des Recherches en Sciences Sociales de Grande Bretagne. L'un des personnagles plus en vue de contre-culture de la drogue était Gregory Bateson, le père des hippies californiens, l'un des cinq savants de pointe du Tavistock qui effectuaient des expériences d"ingénierie sociale" avec usage de la drogue.

A l'époque, le R.I.I.A. se trouvait sous la direction de l'ex-directeur du fameux, "Observer" - propriété de la famille Astor - Andrew Shonfield (Bilderberg, Trilatérale), membre du Conseil d'Administration du Tavistock Institute et président du Conseil des Recherches en Sciences Sociales que nous avons mentionné.

Signalons qu'en 1967, sous la direction de Shonfield, qui dirigeait le groupe de psychologues du Tavistock, Ronald David Laing, publia un livre intitulé "The Politics of Experience", qui faisait l'apologie de la schizophrénie et de la drogue, dans lequel il affirmait que "la démence est l'unique forme de santé."8

De nos jours, le Tavistock est sorte de laboratoire sophistiqué pour le contrôle sociale du R.I.I.A., sorte de voie du milieu entre un centre d'études psychiatriques et un centre de recherches militaires, qui publie un mensuel intitulé "Human Relations" (Ed. Plenum Press). L'objectif primaire du Tavistock, en dernière analyse, est la recherche des modalités pour provoquer "des mutations des paradigmes cultures" dans les sociétés humaines, par l'instauration de "climats sociaux perturbés" ou la manipulation des "dynamiques occultes de groupes."

A titre d'étude, un cycle de conférences s'est tenu près l'Institut Tavistock en 1989 sur le thème : "Le rôle des Organisations non gouvernementales pour affaiblir les Etats Nationaux9", dont les actes furent publiés en 1991 dans la revue "Human Relations".

Le Tavistock Institute s'appuie sur des porte-voix comme laDitchley Foundation, depuis sa fondation, et sur des sociétés de pensée comme le Club de Rome et les Cercles Bilderberg avec lesquels il collabore étroitement.

Le Tavistock dispose en outre d'un réseau américain qui comprend le Stanford Research Institute, fondé en 1946, consultant de multinationales du calibre de la Wells Fargo des Rothschild, de la Bank of America ou de la Betchel Corporation. Il exerce en outre une influence déterminante sur l'Association Nationale pour l'Instruction des Etats-Unis. Font partie de ce même réseau l'Esalen Institute, centre d'irradiation du mouvement New Age, le Centre for Strategic Studies de la Georgetown University de Washington (leC.S.I.S., auquel appartiennent les figures emblématiques de Kissinger et Brzezinski), l'Hudson Institute, spécialisé dans la politique de défense et assimilées.

Mais la véritable tête de pont Tavistock aux Etats-Unis est représentée par le grand "pensoir" américain, la Rand Corporation, constituée comme rempart du R.I.I.A., et donc du C.F.R., pour le contrôle de la politique américaine à tous les niveaux, relations internationales, armements, programmes spatiaux, politique intérieure, etc...

Le réseau de contrôle de la pensée de l'individu et des comportements collectifs visant à créer, avec le soutien des grandes Fondations, la pensée unique fondant une nouvelle échelle de valeurs "politically correct", s'est irradiée en quelques décennies - comme chacun le voit - dans tout l'Occident en s'imposant de façon inaperçue dans les politiques des Etats, dans le système d'éducation, dans le monde bancaire et des affaires, dans les habitudes, suscitant les états d'esprit indispensables pour tous les niveaux, flûte enchantée de l'AUTORITE pour conduire les peuples dans l’Ère de synthèse, vers la formidable homologation à l'idéologie de la Gnose.

les expériences et les plans criminels élaborés par l’Institut Tavistock

 

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J’ai vu un homme d’affaires équilibré et sûr de lui qui est entré dans le laboratoire souriant confiant. En moins de 20 minutes il était en proie à des tics et se trouvait au seuil d’une crise nerveuse. Il tirait sans arrêt sur le lobe de son oreille et se frottait les mains. À un moment donné il s’est pris la tête dans les mains et a murmuré : Dieu, arrêtez-vous ! Et pourtant il continuait d’exécuter chaque instruction de l’expérimentateur, demeurant soumis jusqu’au bout.  S. Milgram, 1963 (conclusions suite aux expériences de manipulation)

Le sujet de la conspiration planétaire fascine et intrigue un large public. Les révélations faites surtout ces dernières années ont mis en lumière le fait qu’il existe une gigantesque et monstrueuse conspiration qui envisage de contrôler toute la planète. La manipulation est l’une des armes redoutables utilisées par les conspirateurs pour cacher les buts réels et pour contrôler l’opinion publique.

Bon nombre de gens doutent qu’il puisse exister une conspiration à une si grande échelle. Certains demandent des preuves, et en les trouvant ils nient l’existence de celles-ci ou les considèrent comme non valables. D’autres restent indifférents, disant qu’ils ont des problèmes plus importants à résoudre pour survivre dans une société concurrentielle. Nous voyons comment paradoxalement tous ces gens réagissent en fonction de la manière dont ils ont été programmés, en continuant à nier l’existence de la programmation. Bernard Levin dévoile dans son livre "Time Perspective and Morale" comment ce genre de mécanismes ont été et sont encore utilisés.

Le "profilage" des cerveaux l’arme de la guerre psychologique

Dans le jargon des conspirateurs, les techniques d’influence et de manipulation sont dénommées profilage. Une fois que nous aurons compris comment cela est facile à réaliser, au niveau d’individu ou d’un groupe, à tous les niveaux hiérarchiques, par l’induction de réflexes conditionnés, la conspiration ne sera plus un mystère pour personne.

Le profilage est une technique élaborée en 1922 en Grande Bretagne, sur commande de l’Institut Royal pour des Affaires Internationales (RIIA). À l’époque, le major John Rawlings Reese a fondé dans le cadre de l’Université de Sussex la plus grande institution de “lavage de cerveau” du monde – l’Institut Tavistock pour les Relations Humaines. Cet institut est ultérieurement devenu le noyau du Bureau de Guerre Psychologique de la Grande Bretagne. Les résultats des recherches de Reese ont prouvé leur applicabilité par le fait qu’ils ont été vérifié sur 80.000 cobayes humains (des soldats prisonniers de l’armée britannique) soumis à plusieurs sortes d’expériences.

En utilisant des méthodes de manipulation des masses conçues à l’Institut Tavistock par John Rawlings Reese, la population des USA a facilement été convaincue de participer à la Deuxième Guerre Mondiale. Suite à ce succès, sous la direction du docteur Kurt Lewin, a été fondé le Bureau de Services Stratégiques - OSS (Office of Strategic Services), prédécesseur de la CIA (Central Intelligence Agency) considéré comme étant une “nécessité” de l’époque.

Pendant la guerre Kurt Lewin est devenu Directeur du Bureau d’Étude des Bombardements Stratégiques, qui a planifié le fait que la Royal Air Force se concentre sur le bombardement des quartiers ouvriers en Allemagne, en laissant intactes des cibles militaires, comme les fabriques de munition. Ici il faut mentionner que les fabriques de munition des deux camps appartenaient aux banquiers internationaux, qui n’avaient aucun intérêt à voir leurs biens détruits.

L’idée qui s’est trouvé à la base des bombardements, jusqu’à saturation, des quartiers civils ouvriers était la destruction du moral des travailleurs allemands. Lewin et son équipe ont établi un chiffre cible, c’est-à-dire si les bombardements nocturnes de la Royal Air Force détruisaient 65% des maisons des ouvriers allemands, le moral de la population civile allait s’écrouler. Le document proprement dit a été rédigé par la Prudential Assurance Company. Royal Air Force sur commande du maréchal Arthur Travers Harris, surnommé “Le Bombardier”, a accompli les plans de Lewin, culminant avec la terreur du bombardement de la ville de Dresde, pendant lequel ont été massacré plus de 125.000 êtres humains, pour la plupart des vieux, des femmes et des enfants. La vérité quant aux raids de l’horreur déclenchés par "Harris-Le Bombardier" sur les civile allemands est resté un secret bien gardé et a été révélée bon nombre d’années après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.
Plus tard, après la fin de la guerre, L’OTAN a ordonné à l’Université de Sussex de fonder un deuxième centre de “lavage de cerveau”, institution qui a été intégrée dans le Bureau de Guerre Psychologique de la Grande Bretagne. Le but principal de ce centre a été l’orientation des recherches plutôt vers des applications civiles, que militaires. C’est ainsi que Science Policy Research Unit (SPRU) est apparu, devenant connu comme un institut des “chocs du futur”, titre attribué à la soi disant psychologie destinée à manipuler des groupes de gens par l’exposition aux événements choquants et aux changements très rapides de situation, destinés à provoquer la panique, la déroute et l’insécurité parmi la population.. SPRU a été la première des nombreuses institutions de ce genre fondée à Tavistock.

Par l’intermédiaire de ces crises artificielles suivies par leur administration, on envisage que les gens deviennent incapables de prendre des décisions justes, de décider seuls de leur destin et ainsi d’être plus facile à manipuler. Dans le cas des USA il existe déjà une agence d’administration des crises – l’Agence Fédérale de l’Administration des Urgences (Federal Emergency Management Agency - FEMA). La FEMA a joué un rôle important dans la manipulation de l’opinion publique pendant la crise créée par la démolition délibérée des Tours du World Trade Center le 11 septembre 2001.

Les crises artificielles et les "chocs du futur"

Les chocs du futur sont décrits comme des séries d’événements qui se produisent si rapidement, que le cerveau humain ne peut pas assimiler tous les changements de situations. La science a montré qu’il existe des limites clairement marquées quant au nombre et à la nature des changements auxquels le mental humain peut résister. Ainsi, après un fil continu de chocs, le groupe visé ne veut plus choisir entre les variantes existantes qui lui semblent incertaines. Suite à la confrontation avec trop de possibilités ambiguës, la population est ainsi déroutée et démoralisée, emportée par une violence irréfléchie, déterminant l’apparition de criminels en série, des violeurs et de kidnappeurs, générant ainsi des sentiments de peur, d’angoisse et de terreur. Ultérieurement, cela conduit à l’installation d’un état d’apathie générale, d’inertie et d’indifférence envers tout autre changement. Un tel groupe devient facile à contrôler et il suivra docilement les ordres, sans s’y opposer.
Le SPRU et les manuels de l’Institut de Tavistock disent que les chocs du futur sont définis comme des "troubles physiques et psychiques causés par la charge excessive imposée au mécanisme de prise de décision du mental humain”. De même qu’un circuit électrique ultra sollicité fera certainement fondre un fusible, les « fusibles » des gens commencent à fondre – syndrome que la science médicale commence seulement maintenant à comprendre, bien que John Rawlings Reese ait effectué des expériences dans ce domaine dans les années ’20 du siècle passé.

Un des sujets étudiés à SPRU est l’introduction et la prolifération de la consommation de drogue. Du fait que le groupe cible visé est la jeunesse, celle-ci étant plus difficile à contrôler, la façon la plus efficace a été la création du "miracle Beatles", en fait une invention de l’Institut de Tavistock et partie intégrante du processus de fragmentation-adaptation déficitaire élaboré par le professeur Willis Harmon. Ce processus consiste dans l’introduction, à l’aide d’un corps conspiratif qui ne peut pas être identifié, d’un élément très destructif et débilitant à l’intérieur d’un grand groupe démographique, que l’on vise à changer malgré sa volonté.

Ce qui avait commencé avec The Beatles et les paquets de drogues (LSD-Lysergic acid diethylamide) distribués sous forme d’échantillons pendant les concerts de ce groupe a généré un torrent de drogues qui continue encore à l’heure actuelle à inonder le monde. Tout ceci n’aurait pu être réalisé sans la coopération des moyens d’information, qui les ont présenté sous le masque de nouvelles idées et nouvelles cultures qui se développaient dans le monde de l’art et de la musique. Une publicité absolument gratuite pour le LSD, finement déguisé dans l’art et la culture, pendant que les mots élaborés dans le contexte de la musique rock fabriquée dans les mêmes laboratoires de la manipulation n’étaient que des stimuli avec un sens subliminal pour favoriser l’utilisation des drogues et pour être cool.

Le viol des masses par la publicité et la propagande politique

Une ancienne blague dit que si quelqu’un allait demandé au chien de Pavlov ce qu’il croît de son maître, celui-ci aurait répondu: "Voilà quel réflexe conditionné je lui ai créé. Lorsque l’ampoule s’allume, il vient m’apporter à manger." Pavlov a démontré l’existence d’un type de réflexes conditionnés, nommés tardés, qui pouvaient déterminer l’apparition d’un certain comportement, en absence du stimulus original qui avait créé le conditionnement, mais qui avait été associé aux autres stimuli. En extrapolant à l’être humain les expériences réalisées par Pavlov sur les chiens, l’étude des états névrotiques nous démontre que ces états négatifs sont souvent conditionnés par des déséquilibres qui s’installent au niveau du système nerveux suite à une autre sollicitation à laquelle le sujet est soumis. la psychologie de la publicité est basée sur ce principe.

Par la publicité on envisage d’influencer l’homme commun – dénommé consommateur, par le déclenchement de certains réflexes conditionnés dans le sens donné par celui qui réalise la publicité, à travers la suggestion. La publicité essaye de créer chez celui auquel elle est adressée une nécessité par l’utilisation de certains schémas de réflexes conditionnés habilement cachés. Sous le masque d’un caractère informatif, la publicité envisage plus de frapper que de convaincre, de suggestionner plus que d’expliquer. Ensuite apparaît l’obsession et le besoin impérieux d’avoir l’objet présenté dans la publicité, même si celui qui est manipulé n’en est pas conscient et, surtout, s’il s’avère qu’il n’a pas besoin de l’objet en question.

La publicité, à l’image de la propagande politique qui s’adresse aux masses, spécule intensément sur le fait que le niveau intellectuel de la masse des gens est assez bas. Par conséquent, on utilise deux principes importants : par la répétition continue des mêmes slogans, par des images, par des sonorités rythmiques obsédantes on crée un état de fatigue mentale, qui est propice à la soumission devant la volonté de celui qui a initié ce projet ; le deuxième principe consiste dans le fait que la plupart des gens sont enclins à croire les choses qu’ils voudraient voir réalisées, même si rien n’a aucune motivation réelle, car de facture émotionnelle. Nous nous trouvons ainsi devant une vraie imposture psychique, un vrai viol psychique exercé sur l’individu et sur la masse des gens.

Lorsqu’un journaliste écrit un article politique, lorsqu’un homme d’État signe un décret, lorsqu’un citoyen dépose un bulletin de vote dans l’urne, lorsque les adversaires politiques ont une dispute et s’attaquent réciproquement, tous ces actes, sans exception, ne sont pas autre chose que des réflexes conditionnés à des degrés divers . Voilà ce que dit Serghei Ceahotin: Ce qui caractérise vraiment l’époque présente est plutôt une décroissance de l’influence réelle de la collectivité sur la vie publique ; ils deviennent plutôt des instruments dociles dans les mains des dictateurs et même des usurpateurs qui, en se servant d’un côté d’une connaissance plus ou moins intuitive des lois de la psychologie et d’autre part en disposant de formidables moyens techniques dont l’État moderne dispose à présent, et n’étant empêchés par aucun scrupule moral, exercent sur les individus qui forment un peuple une action efficace que nous avons présenté comme un véritable viol psychique. Autrement dit, ces individus sont sans arrêt violés au niveau psychique. Il est normal que, de temps en temps, ils soient obligés de recourir à des manifestations tapageuses, où ils exploitent et déchaînent les formes inhérentes des masses. Cela – et Ceahotin en parle dans son ouvrage Le viol des masses par la propagande politique – est expliqué par le fait que si un réflexe conditionné n’est pas renouvelé de temps en temps, il perd de son efficacité; alors il est nécessaire que des événements extérieurs (c’est pourquoi les "chocs du futur" ont été créés) déterminent la réapparition du sentiment de peur, d’exaltation ou même désorientation pour que la chaîne avec laquelle ces esclaves psychiques étaient attachés auparavant, se resserre encore plus.

Une autre prémisse sur laquelle sont basées certaines techniques de manipulation est que seulement une partie des gens ont la capacité de comprendre et d’observer ce qui se passe, contrairement à la majorité, qui forment seulement des opinions superficielles et passagères ; il en est de même avec tous les problèmes de la société. Il en résulte ainsi que l’irrationalité est prédominante au niveau de la conscience publique.

Les manipulateurs ont profité de cette constatation pour saper et distraire l’attention des gens de la perception de l’état réel de fait. Plus les problèmes de la société industrielle moderne deviennent complexes, plus il est facile d’introduire des diversions de plus en plus grandes, en arrivant ainsi à la situation absurde que les opinions absolument infondées des masses, créées par des manipulateurs habiles, acquièrent l'apparences des réalités scientifiques.

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Le contrôle social par les mass media

Pavlov attribuait une importance extraordinaire au mot en tant que stimulus dans la formation des réflexes conditionnés. L’influence propagandiste est réalisée avec un succès évident en utilisant les mass média. À travers les actualités de la télévision, des journaux, des revues féminines (très efficaces dans la présentation dramatique des choses), etc., les idées désirées entrent dans les foyers et le mental des gens. Et lorsqu’il faut promouvoir quelque chose dont le public n’a pas complètement été convaincu d’accepter, quelqu’un écrit un article, abordant le sujet de tous les points de vue et en lui accordant une importance particulière. Le processus est répété jusqu’à ce que la résistance du public soit vaincue sur tous les plans. Un journaliste doit être avant tout un musicien des âmes, il doit parfaitement connaître l’instrument avec lequel il joue – le clavier des pulsions et des instincts humains, leurs tréfonds et leurs sublimations. Il doit être capable de provoquer de façon délibérée dans les masses des réflexes conditionnés, d’inhiber les uns et de désinhiber les autres, de créer de nouvelles inhibitions, de déclencher de nouvelles actions. Pour atteindre ces buts, il se sert de la presse. Par une information plus ou moins tendancieuse on crée un état émotionnel, on touche des cordes sensibles qui évoquent les réflexes conditionnés que le journaliste envisage d’orienter dans un certain sens pour atteindre son but.

Une autre méthode de manipulation consiste à organiser des talk-show de télévision en direct, où un groupe d’experts promeuvent le produit ou/et l’idée, sous le prétexte des débats. Ensuite on recrute les participants pour et contre, discutant en point et en contrepoint et en exprimant le soutien ou l’opposition. Lorsque tout prend fin sans arriver à une conclusion quelconque (parce que ce n’était pas du tout le but), le sujet ainsi promu a été imprimé dans le mental des téléspectateurs. Cette pratique, inédite jusqu’aux années soixante, est devenu à présent une méthode standard.

Les sondages ont en fait pour rôle de former des opinions

À part les mass média, une autre zone importante d’intersection entre les expériences de la programmation mentale et ce qui devient de la politique publique est celle des sondages d’opinion. Les campagnes de sondage de l’opinion publique ont, en fait, pour objectif de modeler et de manipuler l’opinion publique de la façon qui convient aux conspirateurs. Une grande partie de ce que nous lisons dans les journaux ou que nous voyons à la télé a d’abord été validé par des campagnes de sondage de l’opinion publique. Cette procédure est dénommée façonner l’opinion publique. C’est la perle des olympiens car, à l’aide de milliers de spécialistes dans les nouvelles sciences sociales qui se trouvent à leur disposition et en contrôlant toutes les médias et spécialement les agences d’information, ils peuvent créer de NOUVELLES opinions publiques presque sur tout sujet, qui seront ensuite disséminées dans le monde entier en moins de deux semaines.

L’idée simple se trouvant à la base de cette méthode de conditionnement social est celle d’apprendre combien le public est réceptif envers les directives politiques envoyées par le Comité des 300 (le Comité des 300 est la SEULE hiérarchie de pouvoir du monde qui transcende tous les gouvernements et les individus, quelque puissants ou sûrs d’eux qu’ils soient. Elle couvre les finances, le domaine de la défense et les partis politiques de toutes les couleurs et les orientations. Il n’existe aucune entité que le Comité des 300 ne puisse dépister et contrôler, y compris les religions organisées du monde. Les gens sont nommés des groupes cible de la population, et les sondages d’opinion mesurent en fait la résistance de ceux-ci envers ce qui est présenté à la télé – nouvelles qui reflètent les directives transmises depuis le plus haut niveau du gouvernement invisible. Selon les résultats obtenus par ces baromètres d’opinion, ils prennent certaines mesures, en corrigeant par des méthodes de programmation et de manipulation adéquates les déviations des groupes cible dans la direction souhaitée. Les gens vivent avec l’impression qu’ils sont bien informés, mais ils ne se rendent pas compte que l’opinion qu’ils ont l’impression d’être la leur a en fait été créée dans les institutions de recherche par des groupes de pensée (donc qui pensent à leur place). Ils ne sont donc pas libres de former leur opinion, et ceux qui osent le faire sont immédiatement sanctionnés du point de vue social. Et à ce processus contribuent même les informations offertes par les mass média et les sondages d’opinion. Un tel processus de conditionnement est décrit en termes techniques comme le message qui arrive aux organes des sens de la personne qui doit être influencée.

Tout fait partie du processus d’influence de l’opinion créé à Tavistock. Un des experts dans le sondage de l’opinion publique est Daniel Yankelovich, membre du Comité des 300 et patron de la compagnie Yankelovich, Skelley and White. Yankelovich n’hésite pas à affirmer devant ses étudiants que les sondages sont des instruments de modification de l’opinion publique. Mais l’idée ne lui appartient pas, elle a été inspirée par le livre Trend Report de Daniel Naisbitt, écrit sur commande du Club de Rome. Dans ce livre, Naisbett décrit toutes les techniques construites par les façonneurs de l’opinion publique sous les ordres du Comité des 300.

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Les scientifiques engagés dans le processus du conditionnement sont dénommés avec pompe ingénieurs sociaux ou savants des nouvelles sciences sociales et jouent un rôle majeur et souvent insoupçonné dans tout ce que nous voyons, entendons et lisons. Les ingénieurs sociaux de l’ancienne école ont été Kurt K. Lewin, Hadley Cantril, Margaret Meade, Derwin Cartwright et Lewis Lipssitt, qui avec John Rawlings Reese, ont formé la colonne vertébrale des spécialistes de la nouvelle science de l’Institut de Tavistock. Pendant la deuxième Guerre Mondiale, plus d’une centaine de chercheurs a travaillé sous la direction de Kurt Lewin, en copiant consciencieusement les méthodes adoptées par Reinhard Heydrich patron de la S.S. Comme nous le savons, l’OSS (Le Bureau des Services Stratégiques - Office of Strategic Services), a été le prédécesseur de la CIA et était basé sur la méthodologie nazie de Heydrich.

Les gouvernements de la Grande Bretagne et des États-Unis ont déjà depuis longtemps préparé la machine à l’aide de laquelle ils veulent nous faire suivre la ligne du Nouvel Ordre Mondial, possible à implémenter seulement par la matérialisation d’une résistance faible et symbolique de la part de l’humanité. Cette machine fonctionne depuis 1946 et chaque année lui apporte de nouveaux perfectionnements.

Par exemple, avant que les USA entrent dans la deuxième guerre mondiale, les américains ont été conditionné pour regarder l’Allemagne ou le Japon comme des ennemis dangereux, qui devaient être arrêtés à tout prix. Sur la base des informations avec lesquelles ils ont été dupés, les américains étaient convaincus que les ennemis devaient être en effet l’Allemagne et le Japon, c’était la façon la plus sûre de les déterminer à ignorer le véritable ennemi. Plus récemment, nous avons vu comment fonctionne le processus de conditionnement de Tavistock, lorsque les américains ont à nouveau été conditionnés pour percevoir l’Irak comme une menace et Saddam Hussein comme l’ennemi personnel des États-Unis. Cela est arrivé lorsque George Bush (subordonné au Comité des 300) a reçu ordre d’attaquer l’Irak. En deux semaines, à l’aide des mass médias, non seulement les États-Unis, mais presque toute l’opinion publique mondiale se sont mis contre l’Irak. Il est de même à présent avec l’excitation du monde entier contre l’Iran. L’événement catalyseur a toujours été un de type "choc du futur". La démolition délibérée des deux tours du World Trade Center par les américains pour créer le prétexte de l’invasion de l’Irak est similaire à la mise en scène de Pearl Harbor, qui leur a offert le prétexte d’attaquer le Japon. Nous voyons ici comment l’histoire se répète, et les gens aveuglés par manipulation et programmation semblent n’en rien apprendre.

La menace la plus grave de la manipulation est à l’encontre de la liberté individuelle et collective de l’humanité. Avec l’apparition du Gouvernement Mondial Unique et du Nouvel Ordre Mondial, seront mises en application des expériences avec un long rayon d’action, dans le but d’éradiquer dans le mental de l’homme, corps et âme le désir de liberté. L’attaque contre l’âme consiste en une série d’expériences terribles, se trouvant en phase d’élaboration, appliquées jusqu’à présent à une échelle réduite, dans des endroits comme l’Hôpital Naval de Bethseda et la prison de Vacaville en Californie. La liberté est un droit fondamental reçu de la part de Dieu, que ceux qui se prennent pour les souverains de cette planète ont depuis toujours cherché à saper. Pourtant le besoin de liberté de chaque être humain est si grand, que jusqu’à présent aucun système n’a réussi à l’arracher de son cœur. Les expériences qui ont eu lieu en Union Soviétique, en Grande Bretagne et aux USA, pour user et endormir le désir de liberté de l’être humain, se sont montrées jusqu’à présent incapables de succès.

de Vlad Petreanu



1. En 1940, Rees définissait les objectifs de la psychiatrie en ces termes : "Nous devons viser à nous infiltrer dans chaque activité éducative de la vie nationale[...]. Nous avons lancé une offensive très fructueuse dans bon nombre de professions. Les deux plus faciles sont naturellement l'enseignement et l'Eglise ; les deux plus difficiles sont la justice et la médecine" (John Rawlings Rees, M.D. "Strategic Planning for Mental Health", "Mental Health 1", n°4, oct. 1940, pp. 103-104).
2. Devant le siège du Tavistock Institute, au n°30 de Tabernacle Street à Londres, trône une statue de Sigmund Freud.
3. Eric Trist - Hugh Murray, "The Social Engagement of Social Science : A Tavistock Anthology", Philadelphia, The University of Pennsylvania Press, 1990, p.5.
4. L'in des objectifs est la destruction de l'agriculture traditionnelle fondée sur l'autosuffisance. L'agriculteur indépendant, en effet, est une menace pour le Nouvel Ordre Mondial globalisé. Tous doivent dépendre de tous et personne ne peut déroger à cette règle, surtout pas les autoproducteurs. De là la dépendance toujours plus lourde de l'agriculteur à l'égard de l'industrie, du marché qui fixe capricieusement les prix des récoltes, des prêts des banques pour l'achat de machines coûteuses et d'équipements nécessaires.
5. Paradigm shifts, ou l'étude de comment les mentalités collectives et les valeurs sociales communes peuvent changer - objet des recherches de "l'Ecole de Francfort."
6. M. Blondet, "En Bosnie comme au Liban : Guerres programmées par les psychiatres ?", dans "Studi cattolici", septembre 1993, n° 391.
7. L'acide lysergique fut développé par la Sandoz AG, maison pharmaceutique suisse, propriété de la S.G. Warburg de Londres.
8. R.D. Laing, "the Politics of Experience & The Bird of Paradise", London, Penguin Books, 1990. Cf. E.I.R., "Dope, Inc", Washington D.C., 1992, p.285.
9. Ibid, A propos des O.N.G., le B'nai B'rith Jacques Attali dans son "Dictionnaire du XXIeme siècle", Roma, éd. Armando, 1999, écrit que celles-ci se substitueront à la dissolution des Etats, des partis, des syndicats, "embryon des futures organisations internationale" (p.196).

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10 juillet 2016

LA FRATERNITÉ DU SANG OPÉRANT SOUS LE SIGNE DE BAPHOMET

du-sang-sur-lautelUN APERÇU DU CULTE DE LA BÊTE
« … Il y a là des mystères qu’aucune Bête ne percera jamais. »
Le Culte de la Bête n’a rien d’anodin. Il correspond à une
puissante organisation mondiale âgée d’un siècle environ et dotée
de multiples branches. Cet ordre occulte, né des cendres des
Illuminati de Bavière, a condensé en lui-même tous les degrés de la
franc-maçonnerie, jusques et y compris le 97ème degré, dont
personne ou presque n’a jamais entendu parler. Il est le produit
de distillation, l’essence même de la plus occulte de toutes les
sociétés secrètes.
« Ordre des Templiers Orientaux », « O.T.O. » : voilà un
nom bien particulier pour un culte de la Bête… Mais c’est
intentionnel, car ces trois lettres laissent deviner le secret central
du degré avancé, qui est emprunté au Zohar1.
Obscur, mais encerclant le globe ; obscur, mais peuplé des
hommes et des femmes les plus cultivés du monde ; obscur, mais
oeuvrant secrètement à la transformation alchimique de
l’humanité : comment se fait-il donc que la masse des gens n’aient
jamais entendu parler de l’O.T.O. ? Car ce dernier ne se cache pas
complètement. Il est vrai, cependant, qu’il ne se fait pas non plus
beaucoup de publicité2 : ses loges n’ont rien à voir avec des
édifices imposants tels qu’un temple de rite écossais, qui fourmille
de symboles païens, et l’on peut passer devant l’une d’elles sans
1 Le Zohar, ou « Livre de la Splendeur », qui est le texte primordial des
kabbalistes, figure au programme des études de judaïsme avancées.
2 À l’âge de l’Internet, on ne compte plus les sites parlant de l’« O.T.O. ». Mais
ils relèvent surtout d’une pratique purement émotionnelle des relations
publiques, et certains sont même gérés par des non-initiés. À quelques notables
exceptions près, les sites Internet affichant le sigle « O.T.O. » et la maxime
« Fais ce que voudras est le tout de la loi » ne sont que du tout-venant à la
petite semaine, et ils servent souvent à embrouiller plus qu’à informer.
CHAP. I : UN APERÇU DU CULTE DE LA BÊTE 15
rien remarquer. Mais l’ordre sait se rendre accessible à ceux qui le
cherchent.
Bien que n’ayant pas la maîtrise du monde entier, l’O.T.O.
n’en a pas moins « modelé » certains des événements historiques
les plus monumentaux du vingtième siècle. Il travaille en silence,
comme un cancer invasif, comme un gaz inodore et incolore. À
l’instar du Bouc de Mendès1 se glissant dans une chambre à la
lumière de la lune, l’O.T.O. s’est insinué dans de nombreux
endroits surprenants, et aussi bien littéralement que
figurativement, il s’est mis au lit comme un politicien corrompu.
Le culte de l’O.T.O. représente l’essence même, l’ultime
cercle intérieur de la franc-maçonnerie ésotérique (bien qu’il faille
s’attendre à ce que chaque loge maçonnique ou presque le nie).
Or, non seulement les preuves historiques du bien-fondé de cette
affirmation sont trop convaincantes pour être ignorées, mais les
membres du cercle en question sont au courant du
chevauchement des appartenances entre la maçonnerie et
l’O.T.O., et ils gardent le secret là-dessus.
Un premier contact avec l’O.T.O. peut se nouer à
l’occasion de la lecture d’un poème érotique, durant laquelle vos
réactions sont observées et jaugées pour voir si l’on peut partager
davantage d’informations avec vous. Vous pouvez aussi
surprendre, dans un coffee shop2, un membre en train d’en saluer un
1 NdT (d’après Wikipédia) : Le Bouc de Mendès est un des noms donnés à la
représentation du Baphomet par Eliphas Levi au dix-neuvième siècle. C'est un
symbole bien connu en occultisme et dans certaines pratiques satanistes.
2 NdT (d’après Wikipédia) : Un coffee shop est un établissement similaire à un
café, dans lequel on peut acheter et consommer du cannabis sous certaines
conditions strictes. En Europe, ce type d'établissement ne se rencontre pour le
moment qu’aux Pays-Bas, un des seuls pays où la vente et la consommation de
cannabis sont tolérées (sans êtres légalisées), ce qui le rend très attirant aux
yeux des consommateurs de cannabis des pays voisins comme la Belgique,
l'Allemagne ou la France, qui viennent y pratiquer ce qu’on appelle le tourisme
cannabique.
16 DU SANG SUR LAUTEL
autre par la formule thélémique « Fais ce que voudras est le tout
de la loi ».
Si l’on était autorisé à observer ce qui se passe dans une
loge de l’O.T.O. au Japon, au Brésil, en Israël ou au Texas, on
pourrait même y assister à des rituels accomplis par des individus
initiés également à l’Ordre de la Bête (associé à l’O.T.O.) qu’on
appelle Silver Star [étoile d’argent]. On y verrait alors un initié en
robe pratiquer le Grand Rituel de l’Hexagramme1, auquel la
plupart des maçons n’ont jamais assisté, malgré les claires
allusions à la Kabbale qui figurent dans les écrits de leurs propres
dirigeants, écrits que le maçon lambda n’étudie jamais2.
Les francs-maçons brillants et dévoués à la cause finissent
néanmoins par entrer dans l’O.T.O.. Il n’y a pour eux, en fait,
aucun autre débouché, si ce n’est l’Ordre de l’Étoile d’Argent
(Order of the Silver Star), qui présuppose en général une affiliation à
l’O.T.O., ou encore – s’ils sont trop délicats – l’Ordre
Hermétique de l’Aube Dorée (Hermetic Order of the Golden Dawn).
Faits de base relatifs à l’O.T.O.
1. Charles Manson aurait été affilié à un groupe de
Californie du Sud appelé Solar Lodge (loge solaire), dont certains
soutiennent qu’il est lié à l’O.T.O.. Mais ce dernier dément une
telle relation, et la Solar Lodge est généralement considérée comme
une entité plus ou moins renégate. Elle développe des
perspectives de fin du monde, préconise le séparatisme blanc et
prône le sadomasochisme. Certains auteurs ont écrit, en outre,
1 L’hexagramme, appelé improprement « étoile de David », n’a en fait rien à
voir avec l’ancien Irsaël, le Roi David ou l’Ancien Testament.
2 Communément orthographiée Qabalah au sein de l’O.T.O., l’accent étant mis
sur la pratique de la « magick » et l’adoration de la Déesse. Le mot
s’orthographie cabale (du latin cabala) pour décrire un groupe de conspirateurs,
et dans les milieux rabbiniques, on parle de la Kabbale pour désigner les
enseignements rabbiniques classiques d’Isaac Luria et d’autres « sages »
judaïques. Voir glossaire in fine pour plus amples informations.
CHAP. I : UN APERÇU DU CULTE DE LA BÊTE 17
que ses adeptes se livraient au trafic de drogue, buvaient du sang
et abusaient sexuellement d’enfants, allant même jusqu’à les tuer,
en partie aux fins de leur programmation et de leur
conditionnement psychologiques. L. Ron Hubbard, fondateur de
la « Scientologie », a eu l’idée de son « truc » alors qu’il était
membre d’une unité californienne de l’O.T.O..
2. L’O.T.O. est lié au Rite Palladien, saint des saints
de la franc-maçonnerie.
3. L’O.T.O. comporte une aile exclusivement
ecclésiastique, l’« Église Catholique Gnostique ». La liturgie
centrale de l’O.T.O. est la « messe » gnostique composée par
Aleister Crowley. Ce rite est célébré dans le monde entier, chaque
dimanche à la nuit tombante, par une prêtresse trônant nue sur
un autel (si l’on suit scrupuleusement les rubriques de Crowley).
Ce n’est pas à proprement parler une « messe noire » ; on a donc
appelé cela une « messe grise »1.
4. Certains membres de l’O.T.O. ont été les
promoteurs de l’« amour homme/garçon ». Le « sexologue »
immensément influent Alfred Kinsey (1894-1956) – auteur de
l’ouvrage Le comportement sexuel de l’homme, devenu la fondement de
l’éducation sexuelle moderne et, partant, le facteur d’une grave
érosion de la moralité traditionnelle américaine – était un
pédéraste qui s’est servi de centaines d’enfants dans le cadre
d’actes sexuels motivés par ses fameuses « recherches
médicales »2. Kinsey citait Crowley comme une de ses grandes
1 La messe gnostique n’est pas la « messe noire » au sens satanique du terme,
dans laquelle on inverse les rubriques de la messe catholique romaine. Elle
déguise ses invocations à Satan sous des noms dont l’initié découvre ensuite
qu’ils sont synonymes de Satan. En ce sens, certains l’ont appelée « messe
grise » à cause de son caractère trompeur plutôt qu’ouvertement diabolique.
2 Cf. Judith Reisman, Kinsey : Crimes & Consequences. Kinsey « a établi desrapports d’observation, par chronométrage, du temps d’arrivée de l’orgasmechez 1.888 garçons d’âge compris entre cinq mois et l’adolescence, ainsi quechez 147 pré-adolescentes ».18 DU SANG SUR L’AUTELsources d’inspiration, et il séjournait à l’« abbaye de Thélème » decelui-ci. Il a été glorifié dans un film hollywoodien de 2004 réalisédans les studios de la Fox, propriété du magnat de la presseRupert Murdoch.5. L’O.T.O. est parvenu à s’insinuer dans l’Églisecatholique romaine, son ennemie de toujours. Il la méprise parcequ’elle préserve les messages du Christ crucifié, dont il faitpiétiner l’image dans le rite de son cinquième degré, celui du« Prince souverain de la Rose-Croix ». L’O.T.O. entretient unmélange alchimique et schizophrène de crainte révérencielle vis-à-vis du rituel catholique traditionnel et d’antagonisme à l’égard deRome, tout en s’intéressant hautement à l’orientation de l’Églisecatholique et en cherchant à l’infléchir chaque fois que c’estpossible.6. Après la mort en 1903 du Pape Léon XIII, antifranc-maçon à toute épreuve, l’O.T.O. faillit obtenir un pape issude ses rangs en la personne du cardinal Mariano Rampolla delTindaro (1843-1913), Secrétaire d’État du Vatican et membresecret de l’Académie maçonnique, dont l’élection au Trône dePierre fut stoppée par un veto émis in extremis. Ce veto fut suscitépar un grand expert catholique de la conspiration occulte,Monseigneur Ernest Jouin, prélat français, qui convainquitl’Empereur d’Autriche François-Joseph (avec l’aide du cardinalJan Puzyna, évêque de Cracovie) de l’appartenance du cardinalRampolla à l’O.T.O. ; ce qu’apprenant, l’Empereur invoqua uneloi ancienne pour que soit annulée l’élection de Rampolla.7. L’O.T.O. a contribué à répandre parmi les jeunesl’enthousiasme pour la « Wicca » – qui est une « magie blanche »ou une « sorcellerie blanche » – en pompant une grande partie del’énergie et de l’élan du mouvement New Age afin de préparer leterrain à l’acceptation du concept de « bon sorcier » tel qu’il estexprimé dans les romans à grand succès de Harry Potter.CHAP. I : UN APERÇU DU CULTE DE LA BÊTE 198. Aleister Crowley, agent de renseignementbritannique et chef de l’O.T.O., et son secrétaire judaïque IsraelRegudy (alias Regardie) ont puissamment contribué à favoriserl’obsession de la Kabbale, qui a abouti à l’explosioncontemporaine d’intérêt pour cette dernière parmi des célébritéscomme les chanteuses Madonna et Britney Spears.9. Sa totale dépravation et sa poursuite d’un desseinocculte sont le signe d’une démence qui frappe les observateursobjectifs de l’O.T.O., mais celui-ci n’en gère pas moins cettedémence de façon méthodique. Ainsi entretient-il des liens avecles sphères gouvernementales les plus élevées de l’Occident ; parexemple, le bras droit d’Aleister Crowley n’était autre que leMajor-General John Frederick Charles Fuller (1878-1966), l’un desplus grands stratèges militaires de l’ère moderne.Aux Etats-Unis, John Whiteside Parsons, principal expertdes fusées au Jet Propulsion Laboratory (situé à Pasadena, enCalifornie), a dirigé pendant plusieurs années la branchecalifornienne de l’O.T.O.. Il a contribué à jeter les fondations duprogramme spatial et des vols lunaires en tant qu’« acte de magierituelle ». Les rites de l’O.T.O. fondés sur le sexe et la mort sontaccomplis partout aux Etats-Unis, y compris les folles cérémoniesde magica sexualis organisées à l’observatoire du Mont Palomar etauxquelles participent – selon feu James Shelby Downard – desagents des services secrets et du FBI, qui s’y sont livrés à des ritessexuels avec l’ex-épouse de Downard, tous les participants étantimmergés dans la lumière de l’étoile Sirius (de la constellationCanis Major), que diffusait le télescope de cinq mètres de diamètre.(Sirius était l’objet de vénération suprême de la religion officiellede l’Égypte ancienne.)10. Fort de son énorme influence sur l’élite, l’O.T.O.a inauguré et bétonné la transformation des masses en agissantsur Hollywood, sur le monde international des affaires et au seindu gouvernement américain, de même qu’en répandant l’« énergie20 DU SANG SUR L’AUTELde Satan » dans toute la planète, selon les propres termes de« Frater Aussik 400 » (alias Kenneth Grant), chef extérieur del’Ordo Templi Orientis.Aux yeux de l’O.T.O., le dieu Horus est sur nous ;autrement dit, la démence démoniaque de cet ordre constitue àprésent la norme culturelle reconnue, et ce sont ses initiés quinous dirigent désormais.


« … que le sang coule en l’honneur de mon nom. »
Ce qui oppose tout d’abord l’O.T.O. à notre culture tient
à la fusion, en son sein, d’une affirmation apparente de la vie et
d’une profonde fascination pour le sang. Dans ses documents
officiels, l’O.T.O. exige de façon répétée – avec explications à la
clé – des sacrifices sanglants. Ainsi, dans sa principale « écriture »,
The Book of the Law (Le Livre de la Loi), il stipule ceci : « Adorezmoi avec le feu et le sang […] que le sang coule en l’honneur de
mon nom […] Sacrifiez du bétail, petit et gros ; ensuite, un enfant
[…] Tuez et torturez ; n’épargnez pas ; attaquez-les ! […] Le
meilleur sang est celui de la lune, le sang menstruel ; puis, le sang
frais d’un enfant […] puis, celui des ennemis […] Brûlez-le ;
faites-en des gâteaux et mangez-les en mon nom […] En outre,
manger cela fera naître en vous le désir et la puissance. »
L’œuvre majeure d’Aleister Crowley, donc de l’O.T.O., est
le volumineux ouvrage intitulé Magick, que diffusent toutes les
chaînes de librairies. Dans ce livre de la taille d’une Bible
familiale, le chapitre intitulé « Of the Bloody Sacrifice, and of Matters
Cognate » (Du sacrifice sanglant et des matières apparentées)
proclame que « L’animal doit donc être tué à l’intérieur du Cercle
– ou du Triangle, le cas échéant – afin que son énergie ne puisse
s’échapper […] Pour obtenir une efficacité spirituelle maximale, il
faut donc choisir la victime ayant en elle la force la plus grande et
1 NdT (d’après Wikipédia) : Baphomet est le nom donné par certains
occultistes du dix-neuvième siècle à l'idole mystérieuse que les chevaliers de
l’ordre du Temple furent accusés de vénérer. Le plus souvent représentée avec
la tête d’un bouc ou d'un homme barbu, l’idole était vénérée, mais également
crainte pour sa laideur.
22 DU SANG SUR LAUTEL
la plus pure. Un enfant mâle d’innocence parfaite et de vive
intelligence est la victime la plus satisfaisante et la plus appropriée
[…] Toutefois, la méthode de mise à mort est pratiquement
invariable : l’animal doit être frappé au cœur ou avoir la gorge
tranchée, avec un couteau dans les deux cas. Toute autre méthode
de mise à mort est moins efficace ; même en cas de crucifixion, la
mort est donnée par le poignard. »
Cette allusion aux sacrifices sanglants est loin d’être la
seule que contiennent les écrits du chef de l’O.T.O.. Dans les
instructions secrètes que reçoit tout candidat à l’initiation au
huitième degré, l’intéressé se voit remettre un traité intitulé « Of
the Rites of Blood » (Des rites du sang »), où il peut lire ceci :
« On dit qu’il existe une secte de Juifs religieux appelés
Hassidim, qui pratiquent le sacrifice humain. Parmi les Gentils, ils
prélèvent de préférence un enfant, mais aussi un adulte, et le
mettent solennellement à mort de telle sorte que pas une seule
goutte de son sang ne se perde, de crainte que l’esprit de la
victime n’échappe à l’Exorciste en se réfugiant dans cette goutte.
Car une fois que l’esprit de la victime est scellé dans le sang
répandu et recueilli, il prend place dans chaque atome de ce sang,
de même qu’à la Messe, on dit que le Corps du Christ est
intégralement contenu dans chaque miette de l’hostie consacrée
et que Son Sang est intégralement contenu dans chaque goutte du
vin consacré, avec la même efficacité partout et pour tous. »
Crowley a fait l’objet de graves condamnations pour avoir
répété ce que l’on dénonce fréquemment aujourd’hui comme
constituant une « diffamation du sang » à l’encontre des rabbins
orthodoxes, mais il n’avait aucune volonté de diffamation ; il
disposait, en fait, d’informations – émanant peut-être de Sir
Richard Francis Burton1 – selon lesquelles une secte judaïque se
1 NdT (d’après Wikipédia) : Le capitaine Sir Richard Francis Burton (1821-
1890) était un érudit britannique. Il fut tour à tour officier, escrimeur,
explorateur, écrivain et poète, traducteur, linguiste, orientaliste, maître soufi,
CHAP. II : SOUS LE SIGNE DE BAPHOMET 23
livrait bel et bien à des sacrifices humains. Dans son introduction
au Sepher Sephiroth, dictionnaire kabbalistique ajouté par lui à son
journal occulte The Equinox, Crowley écrit ceci : « Les Juifs
d’Europe orientale pratiquent aujourd’hui encore des sacrifices
humains, ainsi que feu Sir Richard Burton l’a exposé longuement
dans son manuscrit. Et cette information, les Juifs riches
d’Angleterre ont remué ciel et terre pour l’étouffer… »
Un philosophe du meurtre rituel
Il ne fait aucun doute que Crowley croyait en l’efficacité
du sacrifice humain ; trop de passages de son œuvre le prouvent
pour qu’on puisse le nier. Dans son ouvrage intitulé The Vision
and the Voice (La vision et la voix)1, on peut lire cette note en bas
de page originale, qui relève du rite de bandage des yeux :
« Le “sacrifice sanglant” est généralement considéré
comme ressortissant à la “magie noire”. Mais tout dépend de la
formule employée par le magicien. Un meurtre est toujours
répréhensible, même en cas de nécessité, n’était la Formule de
l’Évolution. On doit assumer en son Être propre, solennellement,
le karma tout entier de la créature mise à mort, érigeant ainsi cette
dernière en une structure organique supérieure et l’aidant de la
sorte à accomplir sa Véritable Aspiration à une Forme de Vie plus
élevée. C’est là, bien entendu, une méthode de travail
grossièrement matérielle, mais c’est la seule disponible en pareil
cas. L’animal est de toute façon voué à la mort… »
Dans le même ouvrage, on peut lire également ceci : « Le
Rite suprême consisterait à procurer un orgasme à la victime à
l’instant de sa mort. On atteindrait là au sommet de l’Art
magique. Il serait préférable encore de sacrifier une jeune fille,
ethnologue, diplomate et expérimentateur passionné de la plupart des
perversions humaines.
1 Aleister Crowley et al., The Vision and the Voice (York Beach, Maine, Samuel
Weiser, 1998).
24 DU SANG SUR LAUTEL
consentante de préférence. Après l’avoir violée, on devrait non
pas manger son corps, mais en faire neuf morceaux : tête, bras,
jambes, tronc découpé en quatre parties. Il conviendrait d’inscrire
sur la peau les noms des dieux appropriés, puis les bras devraient
ensuite être écorchés et brûlés […] Ce Rite serait à accomplir non
pas de manière ordinaire, mais en de rares occasions, et seulement
au service de grands desseins ; Il ne devrait être révélé à
personne. »
Lisons, en outre, ce passage extrait d’un autre texte
officiel d’Aleister Crowley : « Une nouvelle fois, le maître
prononcera les douces paroles de son choix, et avec un
accompagnement musical et autre, il fera s’avancer la victime. De
même, il sacrifiera un jeune enfant sur l’autel, et le sang couvrira
l’autel d’un parfum digne des roses. »
L’O.T.O. nie qu’aucun de ces passages ait trait à un
meurtre ou sacrifice humain. Et il ne ment pas tout à fait en
laissant entendre que cela renvoie à la physiologie de la
menstruation féminine. Les secrets de ses degrés supérieurs
comportent, en effet, l’emploi d’une « Femme Écarlate » dont
l’Elixir Rubeus est considéré comme l’émanation de Babalon (mot
par lequel il désigne la « prostituée de Babylone » mentionnée
dans la Bible) et constitue à ce titre une matière importante pour
l’initié, qui consomme cette mixture en tant que « sacrement ».
L’un des rituels ordinaires de l’O.T.O. comporte la
crucifixion d’un crapaud auparavant baptisé du nom de Jésus :
« Vois, Jésus de Nazareth, comme tu as été pris à mon piège […]
de même que je t’oblitère de la surface de cette terre, de même
assurément passera l’éclipse […] Je […] te condamne donc, Jésus,
Dieu-Esclave, à être tourné en dérision, couvert de crachats,
fouetté, puis crucifié. » Ensuite, le crapaud est torturé et
finalement poignardé.
CHAP. II : SOUS LE SIGNE DE BAPHOMET 25
Il va de soi que l’on ne saurait écarter comme purement
figuratives toutes les allusions aux sacrifices sanglants qui se
rencontrent dans la littérature de la « Crowleyanité ». On sait, par
exemple, que Crowley a sacrifié un bouc alors que ce dernier
copulait avec sa maîtresse Leah Hirsig ; Crowley lui trancha la
gorge, et Hirsig eut le dos éclaboussé de sang. On approche de la
vérité en se rendant compte qu’à la « messe » gnostique célébrée
chaque samedi soir, la « communion » consiste en un mélange de
miel, de blé et de sang, parfois menstruel, d’autres fois non. Où
donc se procure-t-on ce sang ? On se sert d’« animaux », bien sûr,
mais il existe d’autres possibilités. Comme il est écrit dans le
« Livre de la loi » : « Le meilleur sang est celui de la lune, le sang
menstruel ; puis, le sang frais d’un enfant […] Sacrifiez du bétail,
petit et gros : ensuite, un enfant. »
Un examen minutieux s’imposerait pour déterminer si
l’O.T.O. pratique ou non le sacrifice sanglant d’êtres humains au
sens littéral, communément admis de l’expression. Cette pratique
n’est certes ni officielle, ni officiellement tolérée. Seules s’y livrent
peut-être des personnes instables qui prennent Crowley au mot et
donnent libre cours aux impulsions qu’il a approuvées, agissant
de la sorte contre les souhaits ouvertement déclarés des dirigeants
de l’O.T.O., qui peuvent alors se permettre de formuler des
démentis plausibles, car émis en toute bonne foi.

La « famille » Manson
Le massacre particulièrement sauvage dont l’actrice
Sharon Tate et quatre autres personnes furent victimes le 9 août
1969 a horrifié cette année-là le monde entier. Les abominables
détails de ces assassinats sont bien connus ; entre autres, l’enfant
que l’actrice portait en son sein fut poignardé, et l’on pouvait lire,
barbouillé sur le mur avec le sang des victimes, Helter Skelter, titre
d’une chanson composée par les Beatles un an après qu’ils eurent
ressuscité l’intérêt pour Crowley, alors décédé, en plaçant le
26 DU SANG SUR LAUTEL
portrait photographique de celui-ci sur la couverture de leur
album Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band.
Sharon Tate était l’épouse de Roman Polanski, réalisateur
du film « Rosemary’s Baby », dont le scénario porte sur la
naissance d’un « enfant de lune » démoniaque. Or, dans une
instruction secrète du neuvième degré de l’O.T.O., il est
mentionné la création d’un « enfant de lune » (ou homoncule) par
la possession démoniaque d’un fœtus lors d’une copulation
ritualisée. Pendant les années quarante, Jack Parsons, chef de
l’O.T.O. pour la Californie du Sud, dont la loge entretenait des
liens étroits avec les milieux hollywoodiens, s’est donné beaucoup
de peine pour créer un « enfant de lune ». On est fondé, en fait, à
percevoir le « bébé de Rosemary » comme l’accomplissement
cinématographique du rituel de création d’un homoncule.
Il a été écrit, sur les assassinats de la « famille » Manson,
de nombreux livres accusant son gourou d’être un tenant du
racisme blanc et d’avoir pris trop de drogue. On connaît moins
bien, toutefois, ses relations avec la Loge solaire. Or, il se trouve
que la loge ayant succédé à celle de Parsons (Agape), située à
Pasadena, se trouvait, elle aussi, en Californie du Sud et comptait
parmi ses adhérents un jeune homme du nom de Charles
Manson.
Le dirigeant de l’O.T.O. Grady McMurty (surnommé
« Hymenaeus Alpha ») contacta le FBI après l’arrestation de
Manson et fit une déposition dont il ressortait que la loge au sein
de laquelle Manson avait été initié n’était pas reconnue par
l’O.T.O., qu’il ne s’agissait que d’une loge bâtarde et franc-tireuse.
Or, cette affirmation prête à controverse, car jusque dans l’un ou
l’autre brin du véritable écheveau qu’est l’O.T.O., on pourrait fort
bien traiter MacMurty lui-même de bâtard et nier tout à la fois sa
légitimité et son autorité. Ces multiples démentis croisés et le
chaos qu’ils engendrent servent à déséquilibrer les investigateurs
et à faciliter l’avance des processus cryptiques à la faveur de la
CHAP. II : SOUS LE SIGNE DE BAPHOMET 27
désorientation qui s’ensuit. Sous cette houle de surface, la
hiérarchie occulte demeure intacte et en parfait état de
fonctionnement.
Le fait obscur que masquent ces déclarations « officielles »
et ces refus non moins officiels de « reconnaissance » est la
possibilité que par le biais de la Loge solaire, Manson ait pris
connaissance du Livre de la Loi, ainsi que des bases très explicites
qu’y trouve tout individu aspirant à commettre des meurtres
rituels. Au deuxième chapitre de cet ouvrage, Manson a peut-être
retenu ces mots : « « Adorez-moi avec le feu et le sang […] que le
sang coule en l’honneur de mon nom […] Sacrifiez […] un enfant
[…] Tuez et torturez ; n’épargnez pas ; attaquez-les !… »
De même que Crowley avait été élevé, enfant, dans la
secte « chrétienne » fanatiquement fondamentaliste connue sous
le nom de « Frères de Plymouth », Il se peut que Manson ait agi
en fondamentaliste thélémite et assimilé la logique des exigences
de la Volonté de Puissance telle que l’avait exposée Crowley.
Quoi qu’il en soit de Manson, le meurtre rituel satanique
est un fait. On peut l’appeler aussi viol rituel maçonnique et
expérience de domination psychique, celle-ci étant conduite par la
« communauté du renseignement », comme ce fut le cas de
l’infâme projet MK-ULTRA, aux fins duquel la CIA essaya sur
divers « patients » l’emploi des drogues et de la psychochirurgie (y
compris la lobotomie), ainsi que les électrochocs et l’hypnose.
Voici quelques exemples de comportements sataniques :
en Allemagne, le 6 juillet 2001, Daniel et Manuela Ruda
poignardèrent Frank Hackert à 66 reprises, gravèrent un
pentagramme sur son estomac, burent son sang dans une coupe
placée sur un autel surmonté de crânes humains et copulèrent
dans un cercueil en chêne rembourré de satin. La même année, à
Leesburg (Virginie), Kyle Hulbert tua le biophysicien Robert
Schwartz à coups d’épée et but ensuite son sang. À Brisbane
28 DU SANG SUR LAUTEL
(Australie), en 1999, deux adolescents se faisant appeler
respectivement « l’Antéchrist » et l’« Ange de douleur » suivirent
une touriste de cinquante-neuf ans dans le Parc national de
Noosa (Australie), la poignardèrent à vingt-deux reprises et lui
tranchèrent la gorge d’une oreille à l’autre. À Helsinki, en 1999
également, un homme et une très jeune femme, tous deux voués
à l’occultisme, torturèrent et étouffèrent un « ami », violèrent son
corps, en dévorèrent certaines parties et finirent par le scier en
plusieurs morceaux.
À Buenos Aires, la même année, un homme de cinquante
ans fut mutilé par ses deux filles, qui appartenaient à un ordre
alchimique. Elles le poignardèrent à cent reprises, gravèrent des
symboles sur son corps et dévorèrent une partie de son visage. À
Varsovie en 1999, à Eustis (Floride) en 1996, à Athènes (Grèce)
en 1995 et à Brisbane en 1989, des actes tout aussi horribles
furent commis pour des motifs analogues par des hommes et des
femmes férus d’occultisme. Manifestement, Crowley ne manque
pas d’héritiers. Que les actes rapportés ci-dessus relèvent d’une
complète démence, d’expériences gouvernementales de
domination psychique ou de l’implantation occasionnelle d’un
« virus » dans la conscience collective, dont il est dûment tenu
compte aux fins de programmation occulte de la population, ils
constituent à coup sûr une mise en œuvre de l’injonction
contenue dans le Livre de la Loi : « Qu’il ne soit pas question de
pitié : maudits soient ceux qui ont pitié ! Tuez et torturez ;
n’épargnez pas… »
Mais le véritable héritage de Manson et Crowley est déjà
là : c’est l’avortement, le sacrifice fait à Moloch, accompagné de
son approbation talmudique.1
1 Selon le Talmud, un embryon de moins de quarante jours est considéré
comme étant « simplement de l’eau ». Après les quarante premiers jours,
l’enfant à naître peut être tué s’il a le statut rabbinique de rodef (poursuivant).
CHAP. II : SOUS LE SIGNE DE BAPHOMET 29
Saurons-nous détecter ce qu’est vraiment cet héritage ?
Sinon, Crowley et ses imitateurs auront réussi à approfondir notre
stupeur et à nous dicter des types « inacceptables » de
démembrement de l’innocent, alors qu’il y en aurait – selon eux –
d’« acceptables »… Comme Crowley le stipule au chapitre 2,
verset 58 de son « livre saint » : « Les esclaves doivent servir ».
Une armée « heavy metal »1
L’O.T.O. présente un aspect microcosmique : son rituel,
qui a pour pendant macrocosmique l’« enfant de lune », à savoir la
culture américaine, caractérisée par un flirt de plus en plus poussé
avec l’imagerie satanique, le sang, le sexe, la nudité et le sadisme.
La jeune génération actuelle des Etats-Unis est si profondément
immergée dans l’occulte que l’armée américaine a pris l’habitude
d’incorporer dans son programme et ses actions de formation
psychologique la « musique » de groupes de rock « heavy metal »
tels que « AC/DC », au nom de code alchimique androgyne.
Ainsi, en avril 2004, le commandement américain a fait
beugler par ses troupes la « chanson » d’AC/DC « Hell’s Bells »
[les cloches de l’enfer] aux oreilles de la population musulmane de
Falludja, en Irak. Les journalistes qui accompagnent les troupes
de combat américaines sur le terrain ont remarqué l’omniprésence
de cette « musique » parmi les jeunes soldats. Le satanisme y est
dorénavant banalisé et accepté. C’est du reste dans cet esprit qu’à
la prison d’Abu Ghraib, en Irak, des soldats américains forcèrent
des hommes musulmans à se déshabiller entièrement et à simuler
ensemble des actes sexuels dégénérés. Ces agissements sordides
furent stigmatisés comme étant le fait exclusif de « quelques
brebis galeuses », mais selon certains témoignages, ils résultaient
1 NdT : Le « hard rock » (rock dur) ou « heavy metal » (métal lourd) est une
forme de musique « rock » particulièrement bruyante et violente, que certains
groupes pratiquent dans un esprit ainsi qu’avec des paroles et, en concert, une
mise en scène ouvertement sataniques. L’un de ces groupes porte même le
nom significatif de « Marilyn Manson »…
30 DU SANG SUR LAUTEL
souvent d’un ordre donné par les agents de renseignement
américains présents dans la chaîne de commandement militaire.
On notera que de tels actes – commis par des membres de
l’armée américaine – évoquent plus que superficiellement les
rituels occultes.

sous la direction de « Sir » Aleister Crowley ?Quel gamin n’aurait pas envie de posséder des pouvoirsou de regarder dans l’avenir tout en devenant un héros de bandedessinée ? Sa curiosité étant entretenue avec les livres et les filmstournant autour du personnage de Harry Potter, qui ont ungigantesque succès, il ne manquera pas de se sentir doublementmotivé à prendre de l’avance dans sa préparation à l’« ÉcolePoudlard de Magie et de Sorcellerie »1. Or, quel meilleur moyen,pour y parvenir, qu’un jeu de tarot conçu par Alesteir Crowleysoi-même, le plus célèbre vrai magicien des temps modernes ?Ce jeu de tarot s’est avéré être un puissant appât,puisqu’il permet à l’O.T.O. d’amener des jeunes iconoclastesdésenchantés à s’intéresser à sa production plus ésotérique et plussombre, à demander au vendeur du magasin New Age s’il est aucourant des réunions de l’Ordre ou à acheter l’ouvrage de1 NdT : École où est formé Harry Potter, héros des romans et des filmsportant son nom.BIBLIOGRAPHIE 229THE JEWISH ENCYCLOPEDIAhttp ://www.jewishencyclopedia.comJouin, Monseigneur [Ernest]. Papacy and Freemasonry (Papauté etfranc-maçonnerie), 1930. Reprint. N.p. : Christian Book Club ofAmerica, n.d.Kaplan, Aryeh. The Real Messiah ? A Jewish Response to Missionaries.New York : National Conference of Synagogue Youth/Union ofOrthodox Jewish Congregations of America, 1985.Kaplan, Aryeh. Sefer Yetzirah : The Book of Creation. York Beach :Red Wheel/Weiser, 1997.Keith, Jim. Mind Control, World Control : The Encyclopedia of MindControl. Adventures Unlimited Press, 1997.« Killing for Satan ». Fortean Times, May 2003, 16-18.King, Francis, ed. Crowley on Christ. London : The C. W. DanielCompany, 1974.King, Francis. Mega Therion : The Magical World of Aleister Crowley,Creation Books, 2004.King, Francis. Modern Ritual Magic : The Rise of Western Occultism.Dorset : Prism Press, 1989.King, Francis, ed. Ritual Magic of the Golden Dawn : Works by S. L.MacGregor Mathers and Others. Destiny Books, 1997.King, Francis, ed. The Secret Rituals of the OTO. New York : SamuelWeiser, 1973

La « famille » Manson
Le massacre particulièrement sauvage dont l’actrice
Sharon Tate et quatre autres personnes furent victimes le 9 août
1969 a horrifié cette année-là le monde entier. Les abominables
détails de ces assassinats sont bien connus ; entre autres, l’enfant
que l’actrice portait en son sein fut poignardé, et l’on pouvait lire,
barbouillé sur le mur avec le sang des victimes, Helter Skelter, titre
d’une chanson composée par les Beatles un an après qu’ils eurent
ressuscité l’intérêt pour Crowley, alors décédé, en plaçant le
26 DU SANG SUR LAUTEL
portrait photographique de celui-ci sur la couverture de leur
album Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band.
Sharon Tate était l’épouse de Roman Polanski, réalisateur
du film « Rosemary’s Baby », dont le scénario porte sur la
naissance d’un « enfant de lune » démoniaque. Or, dans une
instruction secrète du neuvième degré de l’O.T.O., il est
mentionné la création d’un « enfant de lune » (ou homoncule) par
la possession démoniaque d’un fœtus lors d’une copulation
ritualisée. Pendant les années quarante, Jack Parsons, chef de
l’O.T.O. pour la Californie du Sud, dont la loge entretenait des
liens étroits avec les milieux hollywoodiens, s’est donné beaucoup
de peine pour créer un « enfant de lune ». On est fondé, en fait, à
percevoir le « bébé de Rosemary » comme l’accomplissement
cinématographique du rituel de création d’un homoncule.
Il a été écrit, sur les assassinats de la « famille » Manson,
de nombreux livres accusant son gourou d’être un tenant du
racisme blanc et d’avoir pris trop de drogue. On connaît moins
bien, toutefois, ses relations avec la Loge solaire. Or, il se trouve
que la loge ayant succédé à celle de Parsons (Agape), située à
Pasadena, se trouvait, elle aussi, en Californie du Sud et comptait
parmi ses adhérents un jeune homme du nom de Charles
Manson.
Le dirigeant de l’O.T.O. Grady McMurty (surnommé
« Hymenaeus Alpha ») contacta le FBI après l’arrestation de
Manson et fit une déposition dont il ressortait que la loge au sein
de laquelle Manson avait été initié n’était pas reconnue par
l’O.T.O., qu’il ne s’agissait que d’une loge bâtarde et franc-tireuse.
Or, cette affirmation prête à controverse, car jusque dans l’un ou
l’autre brin du véritable écheveau qu’est l’O.T.O., on pourrait fort
bien traiter MacMurty lui-même de bâtard et nier tout à la fois sa
légitimité et son autorité. Ces multiples démentis croisés et le
chaos qu’ils engendrent servent à déséquilibrer les investigateurs
et à faciliter l’avance des processus cryptiques à la faveur de la
CHAP. II : SOUS LE SIGNE DE BAPHOMET 27
désorientation qui s’ensuit. Sous cette houle de surface, la
hiérarchie occulte demeure intacte et en parfait état de
fonctionnement.
Le fait obscur que masquent ces déclarations « officielles »
et ces refus non moins officiels de « reconnaissance » est la
possibilité que par le biais de la Loge solaire, Manson ait pris
connaissance du Livre de la Loi, ainsi que des bases très explicites
qu’y trouve tout individu aspirant à commettre des meurtres
rituels. Au deuxième chapitre de cet ouvrage, Manson a peut-être
retenu ces mots : « « Adorez-moi avec le feu et le sang […] que le
sang coule en l’honneur de mon nom […] Sacrifiez […] un enfant
[…] Tuez et torturez ; n’épargnez pas ; attaquez-les !… »
De même que Crowley avait été élevé, enfant, dans la
secte « chrétienne » fanatiquement fondamentaliste connue sous
le nom de « Frères de Plymouth », Il se peut que Manson ait agi
en fondamentaliste thélémite et assimilé la logique des exigences
de la Volonté de Puissance telle que l’avait exposée Crowley.
Quoi qu’il en soit de Manson, le meurtre rituel satanique
est un fait. On peut l’appeler aussi viol rituel maçonnique et
expérience de domination psychique, celle-ci étant conduite par la
« communauté du renseignement », comme ce fut le cas de
l’infâme projet MK-ULTRA, aux fins duquel la CIA essaya sur
divers « patients » l’emploi des drogues et de la psychochirurgie (y
compris la lobotomie), ainsi que les électrochocs et l’hypnose.
Voici quelques exemples de comportements sataniques :
en Allemagne, le 6 juillet 2001, Daniel et Manuela Ruda
poignardèrent Frank Hackert à 66 reprises, gravèrent un
pentagramme sur son estomac, burent son sang dans une coupe
placée sur un autel surmonté de crânes humains et copulèrent
dans un cercueil en chêne rembourré de satin. La même année, à
Leesburg (Virginie), Kyle Hulbert tua le biophysicien Robert
Schwartz à coups d’épée et but ensuite son sang. À Brisbane
28 DU SANG SUR LAUTEL
(Australie), en 1999, deux adolescents se faisant appeler
respectivement « l’Antéchrist » et l’« Ange de douleur » suivirent
une touriste de cinquante-neuf ans dans le Parc national de
Noosa (Australie), la poignardèrent à vingt-deux reprises et lui
tranchèrent la gorge d’une oreille à l’autre. À Helsinki, en 1999
également, un homme et une très jeune femme, tous deux voués
à l’occultisme, torturèrent et étouffèrent un « ami », violèrent son
corps, en dévorèrent certaines parties et finirent par le scier en
plusieurs morceaux.
À Buenos Aires, la même année, un homme de cinquante
ans fut mutilé par ses deux filles, qui appartenaient à un ordre
alchimique. Elles le poignardèrent à cent reprises, gravèrent des
symboles sur son corps et dévorèrent une partie de son visage. À
Varsovie en 1999, à Eustis (Floride) en 1996, à Athènes (Grèce)
en 1995 et à Brisbane en 1989, des actes tout aussi horribles
furent commis pour des motifs analogues par des hommes et des
femmes férus d’occultisme. Manifestement, Crowley ne manque
pas d’héritiers. Que les actes rapportés ci-dessus relèvent d’une
complète démence, d’expériences gouvernementales de
domination psychique ou de l’implantation occasionnelle d’un
« virus » dans la conscience collective, dont il est dûment tenu
compte aux fins de programmation occulte de la population, ils
constituent à coup sûr une mise en œuvre de l’injonction
contenue dans le Livre de la Loi : « Qu’il ne soit pas question de
pitié : maudits soient ceux qui ont pitié ! Tuez et torturez ;
n’épargnez pas… »
Mais le véritable héritage de Manson et Crowley est déjà
là : c’est l’avortement, le sacrifice fait à Moloch, accompagné de
son approbation talmudique.1
1 Selon le Talmud, un embryon de moins de quarante jours est considéré
comme étant « simplement de l’eau ». Après les quarante premiers jours,
l’enfant à naître peut être tué s’il a le statut rabbinique de rodef (poursuivant).
CHAP. II : SOUS LE SIGNE DE BAPHOMET 29
Saurons-nous détecter ce qu’est vraiment cet héritage ?
Sinon, Crowley et ses imitateurs auront réussi à approfondir notre
stupeur et à nous dicter des types « inacceptables » de
démembrement de l’innocent, alors qu’il y en aurait – selon eux –
d’« acceptables »… Comme Crowley le stipule au chapitre 2,
verset 58 de son « livre saint » : « Les esclaves doivent servir ».
Une armée « heavy metal »1
L’O.T.O. présente un aspect microcosmique : son rituel,
qui a pour pendant macrocosmique l’« enfant de lune », à savoir la
culture américaine, caractérisée par un flirt de plus en plus poussé
avec l’imagerie satanique, le sang, le sexe, la nudité et le sadisme.
La jeune génération actuelle des Etats-Unis est si profondément
immergée dans l’occulte que l’armée américaine a pris l’habitude
d’incorporer dans son programme et ses actions de formation
psychologique la « musique » de groupes de rock « heavy metal »
tels que « AC/DC », au nom de code alchimique androgyne.
Ainsi, en avril 2004, le commandement américain a fait
beugler par ses troupes la « chanson » d’AC/DC « Hell’s Bells »
[les cloches de l’enfer] aux oreilles de la population musulmane de
Falludja, en Irak. Les journalistes qui accompagnent les troupes
de combat américaines sur le terrain ont remarqué l’omniprésence
de cette « musique » parmi les jeunes soldats. Le satanisme y est
dorénavant banalisé et accepté. C’est du reste dans cet esprit qu’à
la prison d’Abu Ghraib, en Irak, des soldats américains forcèrent
des hommes musulmans à se déshabiller entièrement et à simuler
ensemble des actes sexuels dégénérés. Ces agissements sordides
furent stigmatisés comme étant le fait exclusif de « quelques
brebis galeuses », mais selon certains témoignages, ils résultaient
1 NdT : Le « hard rock » (rock dur) ou « heavy metal » (métal lourd) est une
forme de musique « rock » particulièrement bruyante et violente, que certains
groupes pratiquent dans un esprit ainsi qu’avec des paroles et, en concert, une
mise en scène ouvertement sataniques. L’un de ces groupes porte même le
nom significatif de « Marilyn Manson »…
30 DU SANG SUR LAUTEL
souvent d’un ordre donné par les agents de renseignement
américains présents dans la chaîne de commandement militaire.
On notera que de tels actes – commis par des membres de
l’armée américaine – évoquent plus que superficiellement les
rituels occultes.
Le jeu de tarot
Lorsque la direction de l’O.T.O. entreprit de susciter la
renaissance de ce dernier aux Etats-Unis, elle commercialisa de
façon avisée le jeu de tarot d’Aleister Crowley, et cette version en
couleurs vives du Livre de Toth devint son moyen favori de faire
venir la jeunesse à l’O.T.O.. Le jeu en question, produit par la
U.S. Game Company, continue à se vendre dans les grandes chaînes
de librairies. Quel adolescent pourrait résister à la tentation d’au
moins regarder ces cartes, ne serait-ce qu’en raison de leurs
dessins érotiques, réalisés par une certaine « Lady » Frieda Harris
sous la direction de « Sir » Aleister Crowley ?Quel gamin n’aurait pas envie de posséder des pouvoirsou de regarder dans l’avenir tout en devenant un héros de bandedessinée ? Sa curiosité étant entretenue avec les livres et les filmstournant autour du personnage de Harry Potter, qui ont ungigantesque succès, il ne manquera pas de se sentir doublementmotivé à prendre de l’avance dans sa préparation à l’« ÉcolePoudlard de Magie et de Sorcellerie »1. Or, quel meilleur moyen,pour y parvenir, qu’un jeu de tarot conçu par Alesteir Crowleysoi-même, le plus célèbre vrai magicien des temps modernes ?Ce jeu de tarot s’est avéré être un puissant appât,puisqu’il permet à l’O.T.O. d’amener des jeunes iconoclastesdésenchantés à s’intéresser à sa production plus ésotérique et plussombre, à demander au vendeur du magasin New Age s’il est aucourant des réunions de l’Ordre ou à acheter l’ouvrage de1 NdT : École où est formé Harry Potter, héros des romans et des filmsportant son nom.BIBLIOGRAPHIE 229THE JEWISH ENCYCLOPEDIAhttp ://www.jewishencyclopedia.comJouin, Monseigneur [Ernest]. Papacy and Freemasonry (Papauté etfranc-maçonnerie), 1930. Reprint. N.p. : Christian Book Club ofAmerica, n.d.Kaplan, Aryeh. The Real Messiah ? A Jewish Response to Missionaries.New York : National Conference of Synagogue Youth/Union ofOrthodox Jewish Congregations of America, 1985.Kaplan, Aryeh. Sefer Yetzirah : The Book of Creation. York Beach :Red Wheel/Weiser, 1997.Keith, Jim. Mind Control, World Control : The Encyclopedia of MindControl. Adventures Unlimited Press, 1997.« Killing for Satan ». Fortean Times, May 2003, 16-18.King, Francis, ed. Crowley on Christ. London : The C. W. DanielCompany, 1974.King, Francis. Mega Therion : The Magical World of Aleister Crowley,Creation Books, 2004.King, Francis. Modern Ritual Magic : The Rise of Western Occultism.Dorset : Prism Press, 1989.King, Francis, ed. Ritual Magic of the Golden Dawn : Works by S. L.MacGregor Mathers and Others. Destiny Books, 1997.King, Francis, ed. The Secret Rituals of the OTO. New York : SamuelWeiser, 1973
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1 juillet 2016

Les Vraies Raisons de la Déforestation de l'Amazonie

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« Il y a peu, le congrès brésilien a voté un projet qui réduira de 50% la taille de la forêt amazonienne. La zone qui sera déboisée équivaut à 4 fois la surface du Portugal et sera destinée à l'agriculture et à l'élevage. Le bois sera vendu par des multinationales sur les marchés internationaux. L'élevage et l'agriculture sont la principale cause de la déforestation en Amazonie. Le but est de produire plus de viande et de céréales destinées aux marchés des pays industrialisés, dont les productions sont déjà largement excédentaires. Chaque année en Europe, d'immenses stocks de céréales sont détruits. Nul besoin de vous expliquer les autres dangers de cette déforestation, comme la disparition de la biodiversité, car vous les connaissez déjà . »

Ce cri d’alarme est parfaitement fondé, mais en ne voulant prendre en compte que l’avidité des prédateurs, les écologistes restent à la surface du problème. Voyons quelles sont les véritables raisons de la déforestation.

L’ÉCOLOGIE POLITIQUEMENT CORRECTE EST UN LEURRE

On dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Rien n’est plus juste lorsque les causes qu’on veut défendre sont des causes justes. Depuis trente ans, les écologistes nous avertissent avec vigueur que les forêts se réduisent comme une peau de chagrin. Plus on nous le dit et plus cela s’aggrave. On a organisé le sommet de Rio pour « réfléchir » aux problèmes de l’environnement. Cette grande conférence internationale s’est déroulée dans le pays où le saccage est le plus alarmant. Quelques années plus tard, on réalise que le Brésil est en voie de devenir le plus grand destructeur de nature sauvage de tous les temps. Il faut s’arrêter sur cette coïncidence pour comprendre combien nous sommes manipulés, et combien les écologistes sont candides, ce qui est par ailleurs un gage de moralité. Or, en la matière, les prédateurs se moquent de notre idéalisme et savent jouer avec habileté de nos bons sentiments. On discute, on réfléchit, on déblatère, et on se réunit de colloque en congrès international, mais tout va de mal en pis. L’effarante complexité des problèmes qui se posent à l’humanité fait l’objet de palabres dérisoires ou de chicaneries politiciennes. C’est un jeu macabre. Une petite victoire ici fait oublier la plaie béante par-là. Ajoutant à la confusion, des écologistes vont même jusqu’à prétendre que tout va de mieux en mieux. Pour leur carrière, certainement. Comment les choses pourraient-elles s’améliorer quand nous vivons sur des poudrières nucléaires ? Ah, oui, on a réduit les émissions de plomb ! Et on entend la vieille rengaine : « La science est en mesure de régler tous les problèmes qu’elle crée. » Les plus optimistes voient la société humaine évoluer vers l’état de termitière. Tout cela révèle la haine de la nature et l’impiété spirituelle de l’Âge Noir.

L’AMAZONIE SOUS SURVEILLANCE

Dans la semaine où l’on apprend que le gouvernement brésilien s’apprête à sacrifier l’Amazonie sur l’autel du dieu du progrès – ou de l’argent – on m’informe qu’une batterie de satellites va être disposée au-dessus de cet océan de verdure inviolé. Pourquoi ce déploiement de systèmes de surveillance ? J’entends déjà nos amis scientistes nous répondre avec condescendance que cette surveillance depuis l’espace permettra de maîtriser les problèmes de l’environnement. Il y a même des écologistes qui en seront convaincus. Pour notre part, nous hésitons à commenter ce genre de raisonnement. S’agit-il de bêtise ou de perversité ? Comment peut-on croire que les gouvernements puissent organiser la dévastation en même temps que la protection ? Cessons de nous voiler la face : la finance et la politique sont une seule et même chose, et c’est pure hypocrisie d’insinuer qu’on veuille détruire et réparer en même temps.
Alors, pourquoi veut-on désertifier ces zones impénétrables – sous le prétexte d’exploitation économique – et mettre en place un système de surveillance au-dessus des territoires sauvages ?
La réponse est limpide : il est nécessaire de contrôler les dernières zones de forêts sauvages, soit en les dénaturant, soit en les plaçant sous l’observation permanente de radars.
Rappelons que les forêts sont des réserves offrant toutes les ressources vitales. Ce sont les seuls refuges où pourraient survivre les dissidents à la robotisation généralisée.
Aux États-Unis, les monstrueux incendies de forêts ont permis au gouvernement fédéral de délimiter de nouvelles zones d’interdiction de chasser, de pêcher, et même de se promener. Tous les prétextes sont bons pour interdire l’accès aux forêts. Les anciens abris forestiers et les cabanes de trappeurs ont été détruits, avec interdiction de camper et de faire du feu. On a délimité des réserves, on a grillagé, on a créé des parcs pour « protéger des espèces », et finalement, on a convaincu le public que ces « réserves naturelles » étaient les seuls lieux sauvages qui méritaient d’être conservées. Et le tour est joué.

LA FORÊT : LE DERNIER REFUGE

On veut couper l’accès aux lieux sauvages pouvant dissimuler des centres où pourraient s’organiser des sociétés libres, bénéficiant de ressources infinies. Car la forêt où naquit la civilisation est le dernier refuge. Les sages et les exclus de tous les temps y ont trouvé leur salut. Des communautés « hérétiques » y ont prospéré pendant de longs siècles dans le secret, et aujourd’hui encore, certains groupes s’y sont réfugiés. Jusqu’à quand, lorsqu’on sait que le gouvernement canadien vend ses forêts aux multinationales et que le barbelé militaire pousse comme de la ronce ?
Certaines tribus « primitives » n’ont été découvertes au siècle dernier qu’à la suite de déforestation, en Inde, à Bornéo ou en Amazonie. Et peut-être existe-t-il encore des sociétés inconnues qui vivent repliées dans l’ombre épaisse des jungles, comme c’est le cas en Inde où des indigènes n’avaient jamais vu d’homme blanc jusqu’à une date récente. Il est donc possible que ces forêts impénétrables dissimulent des transfuges de la civilisation actuelle. Ils se seraient organisés pour survivre, soit pour se faire définitivement oublier ou pour se préparer à ressurgir un jour. Ou bien encore pour servir de bases de repli où seront conservés les germes d’une civilisation future. D’où le mot d’ordre : « Rasez ces forêts malsaines qui nous donnent le paludisme et qui ne rapportent rien ! »

L’EXEMPLE D’UNABOMBER

Spéculation ? Pas vraiment. Prenons l’exemple de l’anarchiste américain surnommé Unabomber. Ce brillant mathématicien, transfuge de Harvard et de Berkeley, se cacha pendant dix-sept ans dans un coin perdu du Montana alors qu’une brigade spéciale du FBI était à ses trousses.
De son vrai nom, Theodore Kaczynski, l’anarchiste invisible commit plus de vingt attentats contre des scientistes et des « prédateurs » de l’environnement, sans que sa cabane perdue dans la forêt ne soit identifiée. Il survivait en cultivant des légumes, et fabriquait ses explosifs avec des matériaux recyclés, sans électricité ni aucun outil moderne. Il ne quittait sa cabane en bois construite de ses propres mains que pour s’en aller poster ses « cadeaux ». Seul, sans soutien moral et financier, il avait déclaré la guerre au monde technologique. Il mettait d’abord en garde par courrier les collabos du système, en les incitant à renoncer à leurs expérimentations, avant de leur envoyer un paquet signé « Freedom Club ». Souvent, la bombe ne causait que de la panique, mais pas toujours. Le terroriste recherché pendant dix-sept ans pour un million de dollars ne fut capturé que sur la dénonciation de son frère.
Loin de nous l’idée de faire l’apologie d’une démarche violente, mais nous voulons simplement montrer par cet exemple surprenant qu’il est possible d’échapper au contrôle de la police la mieux organisée du monde, et de survivre à partir d’une base située en forêt. Le gouvernement américain est décidé à mettre bon ordre à cette situation, et les lieux de refuge se raréfient sur le territoire des États-Unis, comme partout ailleurs. L’Amazonie était-elle supposée devenir une zone de repli et de refuge pour les réfractaires à la société technocratique ?

LES FORÊTS SOUS SURVEILLANCE

Quoiqu’il en soit, la rage de déforestation, alors que les terres cultivables ne manquent pas, ainsi que la mise en place de la batterie de satellites au-dessus du Brésil, n’ont pas pour objectif le profit économique, mais la surveillance.
C’est pourquoi l’ONU, qui proclame à travers ses organisations écologiques fantoches son souci de « protéger l’environnement », tolère cette dévastation.
Lorsque l’on apprend que des satellites vont ausculter en permanence les recoins des derniers sanctuaires naturels comme l’Amazonie, notre pressentiment s’avère fondé : il ne peut s’agir que de contrôle et de répression.

PRENDRE CONSCIENCE

La science matérialiste ne recule jamais. Il suffit d’observer pour remarquer que c’est toujours à l’être humain de s’y soumettre. On nous a dit que la science est au service de l’homme, mais c’est exactement le contraire qui est vrai. Comprendre cela, c’est savoir que la science actuelle est antihumaine. Et si elle est antihumaine, ce n’est pas qu’elle soit accidentellement entre des mains mal intentionnées, mais qu’elle est issue d’une intelligence qui n’est pas humaine. Sinon, elle ne causerait pas de telles nuisances envers la nature, comme dans les millénaires écoulés. Notre technologie est le plus bas aspect de la Science véritable en usage dans d’autres civilisations. Réalisons-nous que l’idée même de déforestation n’est pas humaine ? Ne peut-on comprendre qu’à chaque fois qu’on abat un arbre, une puissance ténébreuse jubile ?
Les anciens perses représentaient le Diable comme un démon qui court à toute vitesse à travers le désert. Vitesse et désolation, voilà les deux mamelles du dieu du progrès.
À quand une révolte spirituelle, seule expression de notre dignité ? Si l’on ne s’aide pas soi-même, le ciel ne nous aidera pas.

LE PROPHÈTE DE LA FORÊT

Un prophète habillé en guérillero est sorti de la forêt épaisse, et il s’adressa à l’esprit qui se cache derrière le radar et le bulldozer : « Mon ami, ce que tu as à faire, fais-le vite, car il est évident que nos mains nues n’arrêteront pas tes machines et tes ondes. Mais, sache que nous avons l’intention de te rendre la monnaie de ta pièce. Nous en avons assez de tes beaux gestes humanitaires et de tes concertations « démocratiques ». Nous connaissons ta bonté lorsque tu plantes dix sapins de Noël à la place du chêne que tu as fait abattre. Les écologistes applaudissent derrière leurs ordinateurs, et annoncent fièrement les « chiffres du reboisement ». Mais avec nous, ça ne marche plus.
Je t’entends déjà ricaner : « Ah ! Mais voilà de nouveaux contestataires. Comme c’est amusant ! Aidons-les à organiser leur sympathique mouvement et convions-les à un congrès international. Accordons-leur un statut d’ONG aux Nations Unies. Les plus lucides se décourageront vite, et les autres seront nos plus fidèles alliés. » C’est ainsi que tu procèdes, mon ami, à chaque nouvelle génération d’idéalistes qui « veulent sauver le monde », et qui bêlent stupidement « la paix, la paix ! » alors que tu as déclaré une guerre totale au genre humain. Tu veux nous interdire de posséder un fusil, alors que tu disposes de réservoirs de poison bactériologique et de canons à ondes électromagnétiques capables de modifier nos pensées et nos rêves. Et les pacifistes te félicitent lorsque tu promets le « désarmement nucléaire ».
Ils ne savent pas que chacun de tes renoncements cache une avancée encore plus perfide.
À la longue, deux ou trois endormis se réveillent ici et là. Ils sont sortis de ton jeu, et n’épuiseront plus leurs forces pour « un monde meilleur » ou l’une des innombrables fariboles que tu inventes pour les amuser. Quelques-uns, encore peu nombreux, réalisent que TOUTES les « solutions » renforcent ton système. Certes, ils seront incompris, et rencontreront l’animosité des idéalistes qui se rallieront finalement à toi. Qu’importe. Nous t’avons déclaré la guerre en conscience, et nous avons les siècles devant nous. Nous t’avons échappé, et c’est ce qui te rend furieux, prêt à ravager la terre entière pour nous réduire. Mais, lorsqu’assis sur ta termitière grouillante de clones, tu contempleras ton pitoyable empire, la peur continuera à te ronger. Mais nous, nous n’avons plus peur. Nous n’avons rien à perdre et la mer éthérique nous attend. »

Sur ces mots, le prophète-guérillero retourna dans la jungle.

Joël LaBruyère

~choix réalité

Peinture de Josephine Wall : "No More" Novapolis

6 juin 2016

Le SAMARANGANA SUTRADHARA : LE MANUEL DE LA SCIENCE DE LA GUERRE de l'atlantide

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Le Samarangana Sutradhara est un recueil d'anciens manuscrits décrivant en 230 pages une science de la guerre tout à fait exceptionnelle, ainsi que l'art de construire les vimanas. Le Samar raconte que des villes entières furent détruites par deux astronefs dénommés "Astra" et "Brahma". Les armes "Astra" ou "Soposamhara"étaient de véritables projectiles à jets. Mentionnons la description dans ce recueil :

- Des bombes sphériques "sikharastra", qui répandaient des jets enflammés analogues aux bombes au napalm et dont le lancement se faisait grâce à une sorte de catapulte montée sur une plate-forme.
- L'arme Avidyastra qui agissait sur le système nerveux de l'ennemi par un pouvoir de suggestion.
- Le Prasvapana ou "flèche du sommeil", qui était un projectile à gaz toxique.
- Le "Samvarta", qui répandait des rideaux fumigènes.
- Le "Saura" ou "bombe du dieu Soleil", qui dégageait des flammes et un bruît de tonnerre.
- Le "Dard d'lndra", qui avait la forme d'une longue flèche aux empennages triangulaires,pouvait tuer 10.000 ennemis en une seule fois, et était lancé grâce à une gigantesque catapulte.
- "L'Agniratha" (char de feu), qui était un engin à réaction transporté par un astronef et capable de réduire en cendres 100.000 hommes avec la rapidite de la foudre.
- Le "Kapilaksha" ou "œil de Kapila (inventé par le sage Kapila), qui a transformé en un instant, dit-on, 60.000 sujets du roi Sagara en autant de petits tas de cendres.
- L'arme circulaire ou "œil rond" ayant la forme d'un objectif parabolique, "la seule susceptible de concentrer des ondes supersoniques. On parle de char blindé, qui comportait une grande plate-forme montée sur 8 paires de roues avec un gros tube massif devant ressembler à un canon primitif qui lançait un énorme obus explosif. C'était une espèce de gros char blindé ou plutôt un gros calibre sur affût automoteur avec des blindages latéraux pour protéger les servants.

 

On mentionne aussi une arme pouvant être lancée des vimanas ou du sol. 100, 500 et 1000 sont les nombres indiquant les guerriers que l'engin tuait selon la charge employée.

 

Armes terribles
Voici une description extraite du Drona Parva : "Un énorme projectile flamboyant, brûlant d'un feu sans fumée, fut lancé. Une obscurité profonde enveloppa les troupes et les objets. Un vent terrible commença à souffler, d'épais nuages couleur de sang descendirent presque sur la terre, la nature semblait affolée et le soleil tournait sur lui-même. Les ennemis tombaient comme des arbustes détruits par les flammes, l'eau des fleuves devenait bouillonnante, et les êtres qui essayaient de s'y réfugier périssaient misérablement. Les forêts n’étaient plus qu'un seul flamboiement, et des milliers d'éléphants et de chevaux atrocement brûlés remplissaient l'air de barrissements et de hennissements, tandis qu'ils couraient affolés parmi les flammes. Après toute cette terrible confusion, une brise forte et fraîche dissipa la fumée et éclaircit l'horizon. Nous contemplâmes un spectacle terrifiant : sur le champ de bataille, brûlés par une arme épouvantable dont nous n'avions jamais entendu parler, des milliers de tués étaient réduits presque en cendres. Ce projectile puissant et terrible était dénommé l'Arme d'Agneya. Il ressemblait à un long fuseau pointu et était introduit dans un gros tube de guidage, dont la portée pouvait être réglée." Le Drona Parva mentionne aussi la "Foudre de Fer", qui réduisit en cendres presque tous les membres de la race des Vrishnis et des Andhakas. Son efficacité était due à la très fine poudre contenue dans l'engin qui, à cause du vent, se répandit un jour pendant qu'on la jetait à la mer et provoqua de terribles brûlures aux hommes et aux animaux, lesquels périrent en l'espace de quelques heures. La zone devint dangereuse à cause d'invisibles radiations, et des mutations se produisirent dans la faune plusieurs mois après. On peut voir ici une ressemblance certaine avec nos missiles de moyenne portée, munis de têtes atomiques.
On disait, de "l'Arme de Brahma", qu'elle contenait la "puissance de Dieu". Elle avait la forme d'un gigantesque bouclier concave, dont la partie intérieure était parfaitement polie et mobile ; elle était montée sur une vaste plate-forme munie de roues. Un rayon incandescent était utilisé... L'opérateur déroulait des câbles et les plongeait dans l'eau, ainsi qu'une prise de terre, probablement pour établir un bon contact. À cette époque, de nombreuses lois défendaient l'emploi de cette arme, sauf en cas de nécessité absolue...

 

On lit, dans le Drona Parva, que le fils de Drona, "ayant établi le contact, déchargea la Narayana" (autre nom de l'arme). Cela provoqua des vents violents, des trombes d'eau, des tonnerres terrifiants, un tremblement de terre, le soulèvement des eaux par dessus les digues, sans oublier les montagnes qui "se fendaient". Le rayon frappait particulièrement les guerriers munis de cuirasses, ceux-ci devenant transparents et disparaissant ; le rayon devait probablement désintégrer les cellules du corps. Au cours d'une bataille dans l'estuaire du Gange, de nombreux guerriers ennemis eurent la vie sauve en se jetant à l'eau, en mouillant leurs armes et en se lavant complètement, ce qui leur permettait de neutraliser les effets de l'épouvantable rayon ; ou peut-être s'étaient-ils mis à l'abri...
Prouesses aériennes et capacités destructrices des Vimanas
Dans le Samarangana Sutradhara, on mentionne des vimanas grands comme des temples, le texte décrivant des vimanas de forme allongée avec quatre réservoirs pleins de mercure. En 1992, Michel Coquet a fait un intéressant parallèle, à ce propos, avec l'étude par la Nasa, d'un projet de sonde jovienne propulsée par un moteur ionique à mercure, cette sonde devant emporter environ 400 kg de mercure. L'énergie nécessaire pour éjecter ce carburant serait fournie par 190 m2 de batterie solaire délivrant 14 kw.
On parle également de certains types de vimanas qui pouvaient voler grâce à la désintégration atomique de l'air lorsqu'ils se trouvaient dans l'atmosphère... Le texte précise que certains vimanas pouvaient monter jusque dans les régions solaires, puis de là vers les régions stellaires. M. Coquet note aussi que l'on mentionne, dans certains textes tibetains (le Kanjour et le Tanjour) des machines volantes qui atteignaient les étoiles, ainsi qu'un astronef interstellaire de forme fuselée qui tournait en orbite autour de la Terre et qui pouvait transporter plus de 1000 personnes. De ce astronef, des fusées plus petites partaient... Salva le chef cruel qui combattait Krishna, était monté sur un char volant appelé Saubha à partir duquel il envoyait ses projectiles, ses fusées, ses lances, etc. On dit aussi, "à l'égal de nos actuels ovnis, que son char pouvait se rendre invisible".
Dans le Samarangana Sutradhara, on mentionne une diversité d'engins ainsi que leurs méthodes de fabrication, précisant que leur structure était légere et solide ; le cuivre, le fer et le plomb étaient utilisés. Ces engins pouvaient, tout comme nos actuels ovnis, s'élever verticalement et s'arrêter net... Il y avait l'agni-ratha ou véhicule ardent, le "vivana", "véhicule à air", etc...

 

Technologie et barbarie
Dans le Karna Parva, un témoin oculaire a raconté le bombardement auquel les engins volants des Rakshasas soumirent son peuple : "Nous aperçûmes dans le ciel quelque chose qui ressemblait à un nuage écarlate, comme les flammes cruelles d'un feu ardent. De cette masse émergea un énorme vimana peint en noir qui lança de nombreux projectiles flamboyants : le bruit qu'il faisait en se rapprochant de la terre ressemblait à celui de mille tambours roulant tous ensemble. Le vimana se rapprochait du sol à une vitesse incroyable en lançant de nombreuses armes étincelantes comme l'or, des milliers de foudres accompagnées d'explosions violentes, et des centaines de roues de feu. Ce fut un tumulte affreux pendant lequel on vit tomber les chevaux, les éléphants de guerre et des milliers de soldats tués par les explosions. L'armée en déroute fut poursuivie parle terrible vimana jusquà ce qu'elle fut anéantie."
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Une arme secrète est aussi évoquée : la "Langue du Destructeur", la "Sœur de la Mort". Karna la braqua contre les Rakshasas. Le projectile étincelant s'élança vers le ciel nocturne, il y eut une explosion terrifiante, et les vimanas des Rakshasas furent réduits en cendres. Mais l'un des vimanas, seulement endommagé, détruisit l'arme meurtrière. L'arme avait disparu avec des centaines de guerriers, et à sa place, il y avait un grand trou dans le sol qui aurait pu facilement contenir "500 éléphants de guerre harnachés". David Childress, considéré comme le vrai Indiana Jones, souligne que si l'on en croit la grande épopée indienne du Mahabharata, d'inconcevables batailles furent livrées dans le passé à l'aide d'aéronefs, de rayons de particules, d'armes chimiques et, dirait-on, d'armes atomiques. Ainsi, il n'est pas impossible que les batailles des derniers temps de l'Atlantide aient mis en jeu des armes à la technologie extrêmement sophistiquée.
L'auteur néo-zélandais, Robin Collyns, dans son livre intitulé "Ancien Astronauts : A Time Reversal ?", a dénombré cinq techniques de guerre que les anciens auraient pu utiliser parmi lesquelles il y a les canons à plasma. Le plasma est un gaz ionisé. Or des gaz ionisés semblent mentionnés dans l'ancien livre indien sur les vimanas intitulé Vimaanika Shastra (ou Vymanika Shastra), qui évoque l'utilisation du mercure comme carburant - le mercure, métal liquide, étant susceptible de devenir un plasma par électrisation. Le Mahabharata relate des guerres effroyables survenues très longtemps avant l'époque où l'ouvrage fut composé (en dravidien ancien, puis en sanskrit). Mais quelles étaient, à cette époque lointaine, les nations en conflit ?
Alain Moreau - TOP SECRET n°16 - Dec/Janvier 2005 

 

L'EMPIRE DE RAMA ET L'ATLANTIDE
David Childress observe que l'empire de Rama, décrit par le Mahabharata et le Ramayana, était apparemment contemporain des grandes cultures occidentales atlante et osirienne.
L'empire de Rama avait été fondé par les Nagas (ou Naacals), arrivés en Inde en provenance de Birmanie et anciennement originaires, selon le colonel James Churchward, de "la patrie de l'est". Ils s'installèrent sur le plateau du Deccan, en Inde du nord, et établirent leur capitale sur l'emplacement de l'actuelle Nagpour. Leur empire semble s'être étendu ensuite sur toute l'Inde du nord et avoir englobé les cités d'Harappa, Mohenjo-Daro, Kot Diji (Pakistan actuel), Lothal, Kalibanga, Mathoura, et peut-être d'autres cités telles que Bénarès, Ayodhya et Patalipoutra. Ces cités étaient dirigées par des "grands professeurs", ou "maîtres", constituant l'aristocratie bienveillante de la civilisation de Rama. On les appelle aujourd'hui les "rois ­prêtres" de la civilisation de l'Indus, et on a retrouvé un certain nombre de statues de ces "dieux". Ils auraient été dotés de pouvoirs psychiques extraordinaires ...
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On pense que la cité d'Ayodhya, cité mentionnée dans le Ramayana, pourrait être la petite ville d'Ayodhya qui se trouve en Inde du nord, et où chaque année, à l'occasion d'un festival hindou, on promène une réplique de vimana. Selon S. N. Pande (1998), cependant, une autre localisation, l'Afghanistan, qui est possible, car l'actuelle ville d'Ayodhya ne date que d'environ 800 av. J.-C. Selon lui, la 1ère Ayodhya fut reconstruite sous le nom de Kushak, qui faisait référence à la tribu (de Kashi, puis à Kusha, fils de Rama ; c'est-ainsi qu'Ayodhya et Kashi devinrent synonyme.

 

Les forces en présence
L'Atlantide semble avoir existé au milieu de l'Atlantique et avoir été une civilisation de haute technologie. 
La civilisation osirienne était géographiquement localisée dans le bassin méditerranéen et l'Afrique du nord ; qualifiée aussi de civilisation égyptienne prédynastique, elle aurait été ravagée par les inondations au moment où s'abîma l'Atlantide et où la Méditerranée commença à se remplir d'eau. L'empire de Rama se serait évanoui au cours du millénaire qui suivit la destruction du continent atlante (ou -ajouterai-je- de ce qu'il en restait, diverses sources faisant état de plusieurs destructions séparées dans le temps). Cet empire se serait étendu en Afghanistan et en Iran ; il allait probablement jusqu'à l'Indonésie, l'Asie du sud-est et le Pacifique.

 

Déroulement possible du conflit
À l'origine, les populations du pourtour de Mu, ou Lémurie, le continent disparu de l'océan Pacifique, se seraient divisées, avec le temps, en deux groupes, et auraient émigré, l'un vers l'Atlantide, l'autre vers l'Inde, l'empire de Rama. Les premiers étaient les tenants du temporel, alors que les autres étaient les tenants du spirituel. Il semble que l'Atlantide ait voulu imposer sa suzeraineté à l'empire de Rama. Il en résulta les guerres atroces rapportées par les anciennes épopées indiennes ...
Dans un premier temps, les Rois-Prêtres de l'empire de Rama auraient battu les Atlantes. Selon David Childress, qui se réfère à une source et aux traditions "ésotérique", c'est avec des moyens "psychiques" que l'armée atlante aurait été mise en déroute.Le Roi-Prêtre aurait levé les bras au ciel, faisant appel à une "technique mentale" connue des seuls initiés. Son intervention aurait eu pour conséquence la mort du général et des officiers atlantes. Les forces atlantes s'enfuirent dans leurs vaisseaux aériens. Dans la cité assiégée, aucun individu n'avait péri. La suite de l'histoire est contée par les épopées indiennes. L'Atlantide semble avoir eu recours à son arme la plus destructrice, qui s'apparente à une arme atomique si l'on se réfère à certains vers du Mahabharata où l'on parle d'un "projectile unique" chargé "de toute la puissance de l'univers", et d'une "colonne incandescente de fumée et de flamme, brillante comme mille soleils". Cette "foudre de fer" réduisit en cendres "la race entière des Vrishnis et des Andhakas". Les cadavres brûlés furent méconnaissables, les cheveux et les ongles tombèrent, les poteries se cassèrent sans cause apparente, et les oiseaux blanchirent. Au bout de quelques heures, toute la nourriture fut infectée. Pour échapper à ce feu, les soldats durent se jeter dans des ruisseaux pour se laver, eux et leur équipement. Ainsi que le note David Childress, nous avons ici, très précisément décrits, les effets d'une explosion atomique. La radioactivité provoque, en effet, la chute des cheveux et des ongles. Contre elle, l'immersion dans l'eau, même si elle ne guérit pas, est la seule échappatoire.
Nous noterons au passage, que, curieusement, l'ancienne littérature sanskrite était familière à J. Robert Oppenheimer, le père de la bombe H.Au cours d'une interview donnée après le premier essai atomique, il cita la Bhagavad Gita : "Je suis devenu la Mort, le Destructeur des Mondes ; nous avons tous dû ressentir cela".

 

Sept ans plus tard, après le premier test nucléaire d'Alamogordo, on lui demanda à l'université de Rochester si c'était la première bombe atomique qui venait d'exploser, et il répondit :"Dans l'histoire moderne, oui".

 

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Ruines mystérieuses et cratères
Au Cachemire, les ruines du temple de Parshapour (en bordure de Srinagar) témoignent d'une totale destruction, comme si une explosion avait soufflé les énormes blocs de pierre dispersés sur une vaste superficie. David Chlidress se demande s'il s'agit là du résultat des armes utilisées lors des batailles décrites par le Mahabharata. Il y a aussi, à 400 km au nord-est de Bombay, le cratère géant, quasi circulaire, de Lonar lequel mesure 2154 m de diamètre et est âgé d'au moins 50.000 ans. Le site et ses alentours sont vierges de toute trace de météorite alors qu'il s'agit du seul cratère "d'impact" en basalte que l'on connaisse. Ce site présente des marques de choc violent (une pression au moins égale à 600.000 atmosphères) et de chaleur intense et soudaine (ce dont font folles sphérules de verre basaltique). Pat Franck, consultant américain en sciences spatiales, a développé la théorie selon laquelle certains grands cratères terrestres seraient en réalité des vestiges d'anciennes explosions nucléaires...

 

David Childress fait un parallèle entre les guerres atomiques anciennes de l'Asie du sud et les menaces mutuelles que se sont lancées, à notre époque, l'Inde et le Pakistan. Il note à ce propos que l'Inde moderne est fière de sa force nucléaire et la compare à la "flèche de Rama". De son côté, le Pakistan ne rêve-t-il pas d'envoyer ses bombes sur l'Inde ? Ironie de l'histoire, le Cachemire, site probable d'une guerre atomique antérieure, est une fois de plus au centre de ce conflit. David Childress note que selon la littérature ésotérique, l'Atlantide aurait également voulu soumettre une civilisation établie dans le désert de Gobi, à une époque où celui-ci était encore une plaine fertile. Les atlantes auraient tiré vers le centre de la Terre à l'aide d'un "armement à ondes scalaires", et auraient ainsi anéanti leurs ennemis, "se sabordant peut-être eux-mêmes par la même occasion" ! 

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Histoire, mythe et science védique
Pour certains individus, un récit comme celui du Mahabharata n'est qu'un conte imaginaire. C'était le cas par exemple de Gaston Courtillier pour qui ce récit n'est que la mise en œuvre de légendes locales à des fins d'éducation brahmanique.
Toutefois, comme le note Michel Coquet, on aurait tort de n'y voir qu'un grand mythe, car il recèle un fond historique encore inexploité. Il précise qu'aux yeux des prêtres brahmanes ou des moines "renonçant", "l'aspect historique et chronologique des événements humains n'a jamais été considéré comme une valeur essentielle, l'espace et surtout le temps étant des expressions du monde et donc sujets à la limitation et à l'illusion". Ce qui compte pour le sage, c'est "sa capacité à comprendre le monde de l'Esprit et des causes, non celui des effets qui intéressent tant les savants occidentaux". L'aspect historique, sans avoir été négligé, a simplement été utilisé comme support d'un fond mystique, allégorique et ésotérique. Ce fait se retrouve largement exprimé dans la grande épopée (maha-kavya) du Mahabharata, épopée écrite par le rishi Vedavyasa, le plus grand historien des temps védiques. Ce mélange entre mythe et histoire a déconcerté la plupart des orientalistes occidentaux... On a mis en doute l'histoire du royaume de Krishna à Dvaraka(dans le Gujarat) jusqu'au jour où le Dr S. R. Raoa mis au jour les ruines de cette ancienne cité mentionnée dans le Mahabharata et vieille de plus de 3000 ans av. J.-C.

 

En outre, la grande précision des descriptions des engins volants et des guerres aériennes, dans les épopées hindoues, ne permet pas de réduire tout cela à des récits simplement issus de l'imagination d'auteurs antiques. Dans le Rig Veda (mandala VI, sukta 58, mantra III), on parle de "bateaux faits d'or/fer sur la mer, sous la mer et dans l'espace". On peut citer aussi le Vaimanikashastra (écrit par le rishi Bharadvaja) ; le Yantra Sarvasva ; le Mudduku Enthiram ("le pionnier de la technologie moderne de l'hélicoptère"), décrit dans l'ancienne épopée tamoule Sivagachintamani. D'après Gaura Krishna ("Rama Nama" n°15) le Yantra Sarvasva et l'Agasti Samhita démontrent "que les aspects opérationnels d'un avion et des missiles guidés étaient connus des Rishis védiques". Une batterie est notamment décrite "comme ayant un pôle maître (positif) et un pôle varuna (négatil)" ; l'eau, dit-on, est dissociée, par l'électricité, en pranavayu (oxygène) et en udanavayu (hydrogène).
La réalité des guerres aériennes
David Childress évoque lui aussi les guerres aérienne de l'inde ancienne. Les anciennes épopées Indiennes écrit-il, relatent avec force détails des guerres aériennes survenues voilà plus de 10.000 ans. Il cite le sanskritiste Ramachandra Dikshitar (qui a été professeur a Oxford), auteur de "War in Ancient India" (1944) : "Notre vaste littérature pouranique et épique contient de nombreux exemples montrant la façon admirable dont les Indiens de l'antiquité surent conquérir les airs."
Selon R. Dikshitar l'un des Brahmanas parle de "L'Agnihotra", un vaisseau qui s'élevait dans le ciel. Dans le Rig Veda Samhita, on lit que les Ashvins transportèrent Bhoujya au moyen de vaisseaux ailés' et sûrs. Dikshitar évoque les Samarangana Soutradhara de Bhoja et ses références aux machines volantes et autres engins utilisés à des fins militaires ou autres. Dikshitar note que les auteurs anciens faisaient la distinction entre les guerres mythiques (diti daiva) et les guerres réelles (dites manousa). Les premières comprennent par exemple la lutte entre Soumbha et la déesse Dourga. On trouve la référence au cheval volant du brahmane Galava, etc. Maya, par contre possédait une voiture dorée qui volait, équipée d'armes diverses. Le Vikramaourvasiya relate que le roi Pouraravas se lança, à aide d'une voiture aérienne, à la poursuite du Danava qui avait enlevé Ourvasi. Dans le passage consacré au combat entre Lava et Candraketou (acte VI), l'Outtararamacarita mentionne la présence de plusieurs voitures aériennes transportant des spectateurs célestes. Et le Harsacarita contient une phrase affirmant que le Yavanas sont accoutumés aux machines aérienne. Quant au Jivakacintamani, un ouvrage tamoul, il parle des évolutions aériennes de Jivaka.
Récits imaginaires ?
Sur le Yantra Sarvasva (du Maharishi Bharadvaja), est basé le livre Vaimanika Prakaram, avec le commentaire de Bhodananda. Dans ce livre, référence est faite à une liste de 50 ouvrages sur l'ancienne science aéronautique (Sakti Sutra d'Agastya, Saudamini Kala d'Jshvara, Amasuma Tantra de Bharadvaja, Vayutattva Prakarana de Sakatayana, Vaisvamana Tantra et Dhuma Prakarana de Narada, etc.).
  • Le Rishi Bharadvaja a noté 32 procédures secrètes permettant de piloter les vimanas. 
  • Le Kritaka Rahasya évoque quant à lui les matériaux de base utilisés pour la construction de vimanas... 
  • Le Guda Rahasya parle des diverses forces portantes de l'atmosphère (Yasa, Viyasa, Prayasa, etc.), ce qui permettrait au pilote de cacher la présence des vimanas. 
  • L'Aparoksha Rahasya mentionne le pouvoir d'une force électrique spéciale causée par le tonnerre, laquelle était utilisée pour voir clairement les objets en face des vimanas. 
  • Le Sarpagamana Rahasya évoque le processus qui permet d'utiliser la puissance solaire afin de créer un mouvement serpentin des vimanas.

 

Conclusion
Wheeler Wilcox a dit, à propos de l'Inde, que c'est le pays des grands Veda, ces textes contenant des idées religieuses, mais aussi "des faits que la science a depuis prouvés comme étant exacts" ; l'électricité, le radium, les électrons, les vaisseaux aériens, semblaient être connus des gens à l'origine des Veda.
Dans le Vaimanika Shastra, on évoque les moyens de déplacement de pays en pays, de planète à planète. Les scientifiques de l'époque connaissaient 64 espèces de métaux convenant à la construction d'engins volants. Des études d'anciens shastras en sanskrit (préservés sur des feuilles de palmier) font mention de formules permettant de fabriquer des super-alliages (avec des propriétés inconnues à notre époque). C. S. R. Prabhu, directeur technique du Centre National Informatique de l'Inde, évoque, parmi ces alliages, les exemples suivants qui ont tous été testés)
-         Tamogarbha loha, un alliage à base de plomb aux propriétés inhabituelles.
-         Pancha loha, mélange de plomb, de cuivre et de zinc, avec, pour un alliage de cuivre, une résistance inhabituelle à la corrosion par l'eau salée.
-         Chapala grahaka, une céramique de haute qualité.
-         Bhandhira loha, "un alliage insonore".
-         Il se trouve que les industries indiennes aérospatiales et de la défense se sont dites intéressées...
RÉFÉRENCES :
-         David Childress, "Les Technologies des Dieux", éd. La Huppe, 2004,
-         Andrew Tomas, "Nous ne Sommes pas les Premiers ", éd. Albin Michel, 1972.
-         Mîchel Coquet, "O.V.N.I. à la Lumière de la Tradition", éd. L'Or du Temps, 1992,
-         M. Coquet, "Histoire des Peuples et des Civilisations, de la Création Jusqu'à nos Jours", éd. Nouvelles Réalités, 2002
-         M. Coquet, "Lumières de la Grande Loge Blanche ", éd. l'Or du Temps, édition de 1987
-         Aurella Loulse Jones et Dianne Robbins, "Telos", t. 1, éd. Ariane, 2002 ; A. L. Jones, "Telos", t. 2, 2003.

Alain Moreau - TOP SECRET n°16

5 juin 2016

Les 12 trahisons du Général de Gaulle

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Ce que les livres d’histoires, et la version officielle cache : Le Pouvoir Occulte maître de la France par la trahison de De Gaulle

Le Pouvoir occulte va prendre sa revanche :

Avant la dernière conflagration mondiale, il est un individu, devenu lors du conflit général à titre temporaire, qui avait écrit dans Au fil de l’épée, page 81 : « Ce n’est point affaire de vertu et la perfection Évangélique ne conduit pas à l’Empire ...

L’homme d’action ne se conçoit guère sans une forte dose d’égoïsme, d’orgueil, de dureté, de ruse ... »

Machiavel lui-même n’avait pas osé pousser le cynisme aussi loin ... Ce triste sire s’était inspiré de la première séance des Protocols des Sages de Sion.

Dans la onzième séance, les Sages de Sion avaient annoncé ainsi que cité précédemment, qu’ils feraient nommer des présidents de république « ayant à leur passif un scandale comme le Panama ou quelqu’autre affaire louche » parce qu’un président de cet acabit sera le fidèle exécuteur de nos plans ... »

Ce n’était pas une affaire comme le Panama qui devait en faire l’esclave du Pouvoir occulte, mais sa désertion en 1916, quand, sans être blessé, il avait levé le drapeau blanc et rendu son épée au capitaine Albrecht du 19è régiment de réserve de la Reichswer, à la redoute de Hardaumont, avance du fort de Vaux, lors de la bataille de Verdun ...

L’ancien Grand-Maître de la Franc-Maçonnerie, Zeller, relate dans son livre Trois Points, c’est tout, la réception par De Gaulle des délégués de la Grande Loge et du Grand Orient de France venus le voir à Alger, en 1943. Celui qui se qualifiait lui-même de « Chef de la France libre » — ô ironie ! — leur déclara :

« Je vais redonner la république à la France, je puis aussi lui redonner les Francs-Maçons » (54)

En 1973, Fred Zeller avait déclaré à un journaliste de la revue Europe-Parlement :
« C’est le général De Gaulle qui nous a rendu force et vigueur » (55).

C’est en effet ce qu’il a fait. Tenu par la Secte et lui devant sa carrière et sa réussite, il fallait s’exécuter. Véritable incarnation de l’orgueil, de la haine et du mensonge, les trois caractéristiques de Lucifer, véritable possédé du démon, il achève de détruire la France, tout d’abord en lui imposant une Constitution qui est un reniement formel et officiel de sa mission providentielle et donc une suprême insulte à l’égard de Dieu, car elle proclame, au Titre I, article I :

« La France est une république indivisible, LAÏQUE, démocratique et sociale ».
Constitution qui n’est, en réalité, que celle que veulent imposer les Sages de Sion notamment dans leur onzième séance relatée ci-dessus. Constitution qu’il violera lui-même dans son indivisibilité quand il abandonnera sciemment et volontairement l’Empire colonial. Voir sur ce point un peu plus loin l’action synarchique sur le misérable.

Ensuite, il sape toutes les institutions du Pays dont il fausse tous les rouages : Armée, Justice, Économie, etc. ... Enfin, il arrache à la France son Empire et provoque une crise économique qui entraînera fatalement le chômage et les troubles sociaux pour permettre aux Soviets de venir rétablir l’ordre et achever d’établir leur mainmise sur le reste de l’Europe, car telle est la volonté du Pouvoir occulte.

Depuis lors, et très particulièrement depuis l’accession au pouvoir de Giscard, une fois de plus les conservateurs benêts, sous prétexte du moindre mal, se laissent berner. Avant même la mort de son prédécesseur, il aurait commencé sa campagne électorale dans les Loges. Le Pouvoir occulte, peut-être en accord avec les Soviets, appuie secrètement sa candidature parce qu’il sait que ce dernier réalisera le plan luciférien plus rapidement que n’aurait pu le faire l’homme notoirement connu comme étant le candidat des Loges et de la révolution ; d’où la note à payer : décret sur l’Éducation sexuelle, loi sur l’avortement, loi sur le divorce, en attendant celle sur l’euthanasie, etc. ... attirant sur lui, mais hélas aussi sur la France, le châtiment divin ...

Certains se montreront peut-être sceptiques. Voici la preuve :

Le 13 septembre 1969, la Grande Loge de France faisait connaître son programme :

« Afin de réduire les déséquilibres sexuels, il réclame une nécessaire information dès le plus bas âge : dans la famille d’abord, à l’école ensuite. Pour cela, il propose des cours d’éducation sexuelle à classe mixte pour démystifier le problème.

« Il demande aussi la fixation à dix-huit ans de la majorité légale et une modification de la législation sur la famille : égalité des droits dans le couple, défense des intérêts de la concubine, possibilité de sépa¬ration par consentement mutuel.

Enfin, en ce qui concerne la contraception, il réclame la suppression du carnet à souche et de l’autorisation des parents pour obtenir la pilule. Il demande que l’avortement soit reconnu légalement.

C’est exactement le programme que Giscard a fait voter ... Y a-t-il besoin d’une preuve supplémentaire qu’il est sous le joug du Pouvoir occulte ?

Ajoutons que la Trilatérale le faisait surveiller par l’ex-premier ministre Barre.

Dans le plan du Pouvoir occulte, le rôle qui était attribué à Giscard était de préparer l’arrivée au pouvoir de Mitterrand et de son gouvernement socialo-communiste ; ce dernier devant amener la révo¬lution et l’invasion soviétique, maintenant à la veille de se produire.

On serait incomplet si on n’ajoutait pas que si le Grand-Orient de France reste fondamentalement matérialiste, d’autres groupes maçonniques beaucoup plus dangereux, agissent à un degré beaucoup plus élevé et dirigeant. La Grande Loge de France, par exemple, qui se dit spiritualiste mais qui, en fait est occultiste et préternaturelle, c’est à dire luciférienne. Ces groupes se réclament d’un syncrétisme ésotérique qui, depuis la seconde conflagration mondiale, fait des ravages très inquiétants dans les mi¬lieux dits intellectuels, ou qui se croient tels, lorsque, trop souvent, ils agissent beaucoup plus par snobisme ou sensiblerie. Le drame aujourd’hui est qu’on ne sait plus raisonner : on est agi par le sentiment qui ouvre la porte d’abord à la sensiblerie et celle-ci à toutes les erreurs et à toutes les hérésies, comme aussi à toutes les sectes ... quand ce n’est pas à la drogue ...

http://www.scribd.com/doc/17224437/La-Franquerie-de-Marquis-Lucifer-Et-Le-Pouvoir-Occulte

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3 mai 2016

L' histoire peu connu de la secte chiites alaouites

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La Syrie est un pays à majorité sunnite, mais dirigé par une minorité alaouite.

Les Alaouites représentent 10% de la population syrienne, bien que minoritaire, ils concentrent tous les pouvoirs. Bachar Al-Assad, actuel président Syrien est issu de cette minorité.

Cet article a pour objectif de vous exposer leur dogme, leur histoire ainsi que leur égarement.

Présentation :

Le nouçayrisme est un mouvement ésotérique apparu au troisième siècle de l’Hégire. Les nouçayrites sont des chiites extrémistes qui prétendirent la déité de ‘Ali ibn Abi Talib. Leur ultime objectif est  la destruction de l’islam. Ils soutinrent tous les envahisseurs du monde musulman. C’est la colonisation française qui leur donna l’appellation d’alaouites pour cacher leur réalité chiite et ésotérique.

Le fondateur et les principales personnalités:

Le fondateur de ce groupe s’appelle Abou Shou’ayb Mohamed ibn Nouçayr al-Basri an-Noumayri (m 270H / 884). Il fut le contemporain de trois imams de aal-al-Beyt qui sont ‘Ali al-Hadi (considéré comme le 10ème imam par les chiites), al-Hassan al-‘Askari (le 11ème imam) et Mohamed al-Mahdi (le douzième).

Il prétendit être la porte qui mène à l’imam al-Hassan al-‘Askari, l’héritier de sa science et la preuve et référence des chiites après lui.

Il prétendit que cette qualité de référence et de porte lui est restée après la disparition de l’imam al-Mahdi.

Il prétendit être prophète et messager et fit preuve d’excès envers les imams en les élevant au rang de la divinité.

Historiquement, ce groupe est connu sous le nom de « nouçayrite », mais lorsqu’un parti politique fut fondé en Syrie du nom de « al-koutla al-wataniyya » (le bloc national), le parti voulut rallier les nouçayrites à sa cause et leur donna le nom de « ‘alaouites ». En 1862, la France leur offrit un état « l’état ‘alaouite » qui dura jusqu’à 1936.

Soulayman al-Mourshid : Il est à l’origine un berger. Les français l’accueillirent et le soutinrent lorsque celui-ci prétendit être Dieu. Il nomma un messager du nom de Soulayman al-Midah (berger également). Le gouvernement de l’indépendance l’exécuta en 1946.

Les ‘alaouites purent s’introduire dans les différentes coalitions nationales en Syrie et leur influence sur le pouvoir syrien ne cessa de se renforcer depuis 1965 sous une couverture sunnite. Puis le rassemblement des  forces progressistes composé de communistes, nationalistes et ba’thites mena sa révolution le 12 mars 1971 et les ‘alaouites accédèrent au pouvoir et à la présidence du pays.

Doctrine alaouite :

Pour les nouçayrites, la religion fait partie des choses secrètes auxquelles les femmes ne doivent pas être initiées à cause de leur incapacité de garder les secrets. Quant à l’homme, on ne lui permet de connaître le secret de sa religion qu’après avoir atteint l’âge de dix-neuf ans. Il doit jurer de ne pas en livrer le secret même au prix de sa vie.

Les alaouites firent de ‘Ali ibn Abi Talib un dieu. Ils prétendirent que son apparition sous forme d’un corps est de la même nature que l’apparition de l’Ange Gabriel sous une forme humaine.

L’apparition du dieu ‘Ali sous une forme humaine est uniquement pour entrer en rapport intime avec ses créatures et ses serviteurs.

Ils aiment ‘Abd ar-Rahman ibn Maljam, l’assassin de ‘Ali car à leurs yeux, il a libéré la divinité de son apparence humaine, ainsi, tous ceux qui le maudissent sont dans l’erreur.

Certains parmi eux croient qu’après s’être libéré de son corps, ‘Ali habite dans les nuages. Au passage des nuages, ils disent : Que la paix soit sur toi, ô Abou al-Hassan. Ils disent que le tonnerre est sa voix et que les éclaires sont son fouet.

Ils croient que ‘Ali a créé Mohamed (saws), que Mohamed a créé Salman al-Farisi et que Salman al-Farisi a créé les cinq orphelins :

  1. Al-Miqdad ibn al-Aswad, considéré comme le seigneur et le créateur des hommes. Il est chargé des tonnerres.
  2. Abou Dhar al-Ghifari : chargé de l’évolution des planètes et des étoiles.
  3. Abdoullah ibn Rawaha : chargé des vents et de la reprise des âmes.
  4. Othman ibn Madh’oun : chargé de l’estomac, de la température du corps et des maladies humaines.
  5. Qunbur ibn Kadan : chargé d’insuffler l’âme dans les corps.

Ils vénèrent le vin et les vignes. Arracher une vigne est un sacrilège. Il donne au vin le nom de lumière.

Ils prient cinq fois par jour, mais d’une manière différente de la Prière ordinaire. Le nombre de rak’a est différent. Leur prière ne contient pas de prosternation, même si elle contient une sorte d’inclinaison (roukou’).

Ils n’accomplissent pas la Prière du vendredi, et ne se tiennent pas aux ablutions ni aux grandes ablutions pour lever l’état de janaba avant l’accomplissement de la prière.

Ils n’ont pas de mosquées. Ils prient chez eux.

Ils ne reconnaissent pas le Pèlerinage. Ils prétendent qu’accomplir le Pèlerinage à la Mecque est de l’incroyance et de l’idolâtrie.

Ils ne reconnaissent pas la zakat légale. Ils paient une taxe à leurs hommes religieux qui s’élèvent au cinquième de ce qu’ils possèdent.

Pour eux, le jeûne consiste uniquement à s’abstenir de toute relation sexuelle pendant le mois du Ramadan.

Ils éprouvent une haine viscérale envers les compagnons. Ils maudissent Abou Bakr et ‘Omar.

Ils prétendent que la législation « shari’a » a un sens apparent et un sens ésotérique (mystique) que seuls les alaouites connaissent. Ainsi :

  • L’état de janaba est le fait de s’allier aux antagonistes et d’ignorer la science ésotérique.
  • La pureté rituelle (tahara) consiste à désavouer les antagonistes et à connaître la science ésotérique
  • Le jeûne : il s’agit de garder le secret de trente hommes et de trente femmes.
  • La zakat symbolise la personne de Salman.
  • Le jihad, c’est le fait de maudire les adversaires et ceux qui violent les secrets.
  • L’alliance (wilaya) correspond à faire preuve de loyauté envers la famille nouçayrite et à haïr ses opposants.
  • L’attestation de foi consiste à formuler les trois lettres « ‘ayn », « mim », « sin ».
  • Le Coran est une introduction à l’enseignement de la loyauté envers ‘Ali. C’est Salman (sous le nom de Gabriel) qui l’a enseigné à Mohamed (saws).
  • La Prière est assimilée à l’évocation de cinq noms : ‘Ali, Hassan, Housseïn, Mouhassin et Fatima. Mohassin étant le secret caché car ils prétendent que Fatima le perdit suite à une fausse couche. L’évocation de ces noms remplace les grandes ablutions et les petites ablutions.

Ils célèbrent plusieurs fêtes qui résument leur doctrine :

  1. La fête de an-nayrouz, le 4 avril, qui correspond au début de l’année perse.
  2. La fête de al-ghadir (commémoration du dernier sermon de Mohammad, dans lequel il aurait désigné ‘Ali comme son successeur. La fête a lieu le 18 du mois de Dhoul-Hajja).
  3. Ashoura, commémorant le martyre d’al-Housseïn.
  4. La fête du sacrifice qui a lieu le 12 du mois de dhoul-hajja.
  5. Ils célèbrent les fêtes chrétiennes telles que : Noël, baptême de Jésus, dimanche des Rameaux, Pâques, Pentecôte, fêtes de Saint Jean Chrysostome, de Ste Barbe et de Sainte Catherine.
  6. Ils célèbrent, par réjouissance, le jour de « dalam », le neuvième jour du mois de Rabi’ I, commémorant l’assassinant de ‘Omar ibn al-Khattab.

Ils croient à la métempsycose. Ainsi, les âmes bonnes s’installeront dans les étoiles et les âmes mauvaises dans les corps des animaux impurs.

Situation géographique :

Les nouçayrites peuplent les montagnes de la ville de Lattaquié (ladhiqiyya) en Syrie. Ils se sont répandus récemment dans les autres villes voisines. Un grand nombre parmi eux se trouve également à l’Est de l’Anatolie (appelés al-takhtajiyyah et al-hattaboun) et à l’Ouest de l’Anatolie (appelés Quzl Bashih). Ils sont connus dans d’autres régions de la Turquie et d’Albanie sous le nom de Bektâchî.

Des nouçayrites se trouvent également en Iran et au Pakistan, connus sous le nom de « ‘ali ilahiyya ». D’autres vivent au Liban et en Palestine.

Revenons en arrière sur l'histoire des Alaouites :

 

Pendant de nombreux siècles, les Alaouites ont été les gens les plus faibles, les plus pauvres, les plus campagnards, les plus méprisés, les plus arriérés de la Syrie. Or ces dernières années, ils se sont transformés en l'élite dirigeante de Damas. Aujourd'hui, les Alaouites dominent le gouvernement, détiennent les postes militaires clés, profitent d'une part disproportionnée des ressources pédagogiques, et sont en train de devenir riches. Comment ce changement spectaculaire s'est-il produit? Quand les Alaouites ont-ils réussi à sortir de leur enfermement traditionnel, et comment s'explique leur ascension?

Les Sunnites et les autres qui sont hostiles au régime d'Assad répondent à cette question en accusant les Alaouites d'une conspiration élaborée et à long terme pour prendre le pouvoir en Syrie. Annie Laurent suggère que «déterminés à prendre leur revanche » après l'échec d'un chef rebelle, Sulayman Murshid, « les Alaouites mirent en œuvre une stratégie de mise en place de cellules dans l'armée et dans le parti Baath, et cela leur permit de gagner le pouvoir à Damas. »Les tenants de cette vision des choses font remonter l'ascension alaouite à 1959, l'année où le Comité Militaire du Parti Ba'th a été formé. Pourquoi, demandent-ils, les dirigeants de ce groupe ont-ils gardé son existence secrète : loin de l'administration du parti? Ce caractère secret suggère que le Comité militaire depuis le début avait un programme lié à la secte des Alaouites. Matti Moosa a fait valoir qu '«il est presque certain que les agents ont agi non pas comme ba'thistes, mais comme Nusayris* (Noseïris) [Alaouites], avec l'intention d'utiliser le Ba'th et les forces armées pour accéder au pouvoir en Syrie. La formation du comité militaire fut le début de leur plan pour une future prise de pouvoir du gouvernement. "

Cette hypothèse est confirmée par la réunion clandestine de 1960 de leaders religieux et d' officiers alaouites(y compris Hafez el-Assad) qui aurait eu lieu à Qardaha, village natal d'El-Assad. « L'objectif principal de cette réunion était de planifier la façon de faire passer des officiers Noseïris dans les rangs du Parti Ba'th. Ils pourraient alors tirer parti de cela en en faisant un moyen d'arriver au pouvoir en Syrie. » Trois ans plus tard, une autre réunion des Alaouites à Homs, aurait, dit-on, suivi les initiatives antérieures. Parmi d'autres mesures, on eut recours à la mise en place de plus d'Alaouites dans le parti Ba'th et dans l'armée. D'autres réunions secrètes de leaders Alaouites semblent avoir eu lieu plus tard dans les années 1960.

Des analystes mieux disposés envers Assad ont tendance à ne pas tenir compte seulement de ces réunions et d'une conduite des choses préméditée en vue du pouvoir, mais de tenir compte du facteur sectaire, de façon plus générale. John F. Devlin, par exemple, nie que la disproportion des Alaouites dans l'armée implique la domination alaouite de la Syrie. Il est contre le fait de voir « chaque désaccord interne en termes de conflit sunnite-alaouite. » Pour lui, le fait que des Alaouites soient au pouvoir est essentiellement fortuit: « Le Ba'th est un parti laïc, et les minorités pèsent lourd» Alasdair Drysdale appelle «réductionniste» le fait de mettre l'accent sur l'appartenance ethnique, faisant valoir qu'il s'agit d'un des nombreux facteurs- géographique, classe, âge, éducation, profession - qui définissent l'élite dirigeante. Selon. Yahya M. Sadowski, «La loyauté à l'appartenance religieuse jouer un rôle insignifiant dans le Ba'th, et même les obligations confessionnelles ne sont qu'un des nombreux moyens par lesquels le népotisme s'étend. »

La vérité se situe entre complot et caractère fortuit. Les Alaouites ne planifièrent pas pour « prendre le pouvoir dans le futur» des années à l'avance, et ce n'est pas non plus un pur hasard si dans le parti Ba'th « les minorités ont pesé lourd ». " Le pouvoir alaouite a été la conséquence d'une transformation non prévue, mais religieuse de la vie publique en Syrie. Michael van Dusen explique: «De 1946 à 1963, la Syrie a assisté à l'érosion progressive du pouvoir politique national et finalement même en dessous du national, de l'élite traditionnelle, non pas tant par l'émergence d'élites nouvelles et particulièrement dynamiques, mais plutôt par un conflit interne ». Traduit du jargon de la science politique, ce que van Dusen dit c'est que les divisions internes ont conduit les civils sunnites non-Ba'thistes à perdre le pouvoir. Cela a donné une ouverture que les officiers ba'thistes d'origine alaouite ont exploitée.

Comment ce processus est survenu est le sujet que je traite ici. Mais d'abord, quelques informations de base sur le contexte des Alaouites et leur place dans la société syrienne traditionnelle, suivi d'une esquisse de leur ascension.

L'HERESIE ALAOUITE JUSQU'EN 1920

Les gens et la religion

« Alaouites» est le terme que les Alawis (également appelés Alaouites) s'appliquent habituellement à eux-mêmes ; mais jusqu'en 1920 ils étaient connus du monde extérieur comme Nusayris ou Ansaris. Le changement de nom - imposé par les Français lors de leur prise de contrôle de la Syrie - a une signification. Considérant que "Nusayri», souligne les différences du groupe par rapport à l'islam »,« Alawi » suggère un partisan d'Ali (le gendre du prophète Mahomet) et accentue les similitudes de la religion avec l'islam chiite. Par conséquent, les opposants au régime d'Assad ont l'habitude d'utiliser le premier terme, les partisans du régime, de faire usage du deuxième.

Les Alaouites aujourd'hui sont approximativement au nombre d'1,3 millions, dont environ un million vivent en Syrie. Ils constituent aux alentours de 12 pour cent de la population syrienne. Trois-quarts des Syriens alaouites vivent dans Latakia, une province au nord-ouest de la Syrie, où ils représentent près des deux tiers de la population.

Les doctrines alaouites datent du IXe siècle et sont issues de la branche des duodécimains ou imamites de l'islam chiite (la secte qui prédomine en Iran). Aux environs de 859 après J.-C., un Ibn Nusayr se déclara le Bab ("porte de la vérité"), un personnage clé dans la théologie chiite. Sur la base de cette autorité, Ibn Nusayr proclama une foule de nouvelles doctrines qui, pour faire court, firent de l'Alaouisme, une religion distincte. Selon Ibn Kathir (mort en 1372), là où les musulmans proclament leur foi avec la phrase "Il n'y a de divinité que Dieu et Mahomet est son prophète", les Alaouites affirment « Il n'y a pas de divinité à part Ali, pas de voile, mais Muhammad, et pas de bab sauf Salman ». Les Alaouites rejettent les grands principes de l'Islam; sous tous les angles, ils doivent être considérés comme non musulmans.

Certains doctrines alaouites semblent provenir du paganisme phénicien, du Mazdéisme et du Manichéisme. Mais de loin la plus grande affinité est avec le Christianisme. Les cérémonies religieuses alaouites impliquent du pain et du vin ; en effet, boire du vin a un rôle sacré dans l'Alaouisme, car cela représente Dieu. La religion tient Ali, le quatrième calife, comme l'incarnation (comme Jésus) de la divinité. Elle a une sainte trinité, composé de Mahomet, Ali, et Salman al-Farisi, un esclave affranchi de Mahomet. Les Alaouites célébrent de nombreuses fêtes chrétiennes, y compris Noël, le Nouvel An, l'Epiphanie, Pâques, la Pentecôte et le dimanche des Rameaux. Ils honorent de nombreux saints chrétiens: Sainte-Catherine, Sainte-Barbe, Saint-Georges, Saint-Jean-Baptiste, saint Jean Chrysostome et de Sainte-Marie-Madeleine. Les équivalents arabes de noms de personnes chrétiens comme Gabriel, John, Matthew, Catherine, et Hélène, sont d'usage courant. Et les Alaouites ont tendance à montrer plus de gentillesse pour les chrétiens que pour les musulmans.

Pour ces raisons, de nombreux observateurs - notamment des missionnaires - ont soupçonné les Alaouites d'un penchant secret pour les chrétiens. Même T.E Lawrence les a décrits comme « ces disciples d'un culte de la fécondité, purs païens, anti-étrangers, se méfiant de l'islam, assimilés par moments au christianisme par la persécution commune. » Le jésuite érudit Henri Lammens sans équivoque a conclu de ses recherches que «les Nusayris étaient chrétiens» et leurs pratiques combinent des éléments chrétiens avec des éléments chiites.

Les détails de la foi alaouite sont cachés non seulement aux gens de l'extérieur, mais même à la majorité des Alaouites eux-mêmes. Contrairement à l'islam, qui est fondée sur des relations directes entre Dieu et le croyant, l'alaouisme permet seulement aux gens de sexe msculins nés de deux parents Alaouites d'apprendre les doctrines religieuses. Lorsqu'ils sont jugés dignes de confiance, ceux-ci sont initiés à quelques-uns des rites, à 16-20 ans; d'autres mystères sont révélés plus tard et seulement peu à peu. Le secret religieux est strictement maintenu, sous peine de mort et d'être incarné dans un vil animal. Si cette dernière menace est valable, les mortels ne peuvent pas en juger, mais la première l'est certainement. Ainsi, l'apostat le plus renommé de l'Alaouisme, Sulayman Efendi al-Adhani, a été assassiné pour avoir divulgué des mystères de la secte. Encore plus impressionnant, à un moment de tension sectaire dans le milieu des années 1960, la suggestion que les officiers alaouites qui dirigeaient le pays publient les livres secrets de leur religion a poussé Salah Jadid à répondre avec horreur, disant que, si cela était fait, le leaders religieux « nous écraseraient. »

Les femmes font la plupart des durs travaux ; elles sont appréciées « précisément à cause que le travail qu'elles font, les hommes ne le feraient pas sauf à contrecoeur, trouvant cela incompatible avec leur dignité. » Les femmes ne sont jamais admises dans les secrets («Devrions-nous s leur apprendre ce que nous utilisons, notre sainte foi? »); En effet, leur malpropreté nécessite leur exclusion de tous les rituels religieux. Les femmes sont pensées pour conserver le culte païen des arbres, prairies et collines cultes, et n'ont pas d'âme. Dans l'ensemble, les femmes sont traitées abominablement, mais une conséquence de ce manque de respect, c'est qu'elles ne doivent pas être voilées et elles ont une plus grande liberté de mouvement que les femmes musulmanes.

Les femmes non voilées et plusieurs autres pratiques alaouites- en particulier, que la consommation de vin est autorisée, et que certaines cérémonies ont lieu la nuit – tout cela a longtemps dirigé les soupçons des musulmans sur le comportement des Alaouites. Puis aussi, l'obsession du secret inhérent à la religion a suggéré à de nombreux Sunnites que les Alaouites avaient quelque chose à cacher. Mais quoi? Au cours des siècles, l'imagination des sunnites a fourni une réponse très évocatrice: abandon sexuel et perversion.

Ainsi, le théologien al-Ash'ari (874-936) a jugé que l'Alaouisme encourageait la sodomie masculine et les mariages incestueux et le fondateur de la doctrine religieuse druze, Hamza ibn 'Ali (m.en 1021), a écrit que les Alaouites considèrent«le membre masculin entrant dans la nature féminine comme l'emblème de leur doctrine spirituelle ». En conséquence, les hommes alaouites partagent librement leurs épouses avec des coreligionnaires. Ces accusations et d'autres ont survécu intactes à travers les siècles et ont même circulé parmi les Européens. Un voyageur anglais du début des années 1840, qui était probablement en train de répéter des rumeurs locales, a écrit que «l'institution du mariage est inconnue. Quand un jeune homme grandit, il achète sa femme. » Même les Alaouites croyaient au«communisme conjugal» de leurs chefs religieux. De telles calomnies restent un des piliers de la propagande anti-Alaouite circulant dans la Syrie d'aujourd'hui.

Bien que les accusations soient fausses, les Alaouites rejettent la loi sacrée de l'Islam, la charia, et donc se permettent toutes sortes d'activités que la doctrine islamique interdit formellement. Les Alaouites ignorent les pratiques sanitaires, les restrictions alimentaires, les mœurs sexuelles, et les rituels religieux. De même, ils accordent peu d'attention au jeûne, à l'aumône, et aux cérémonies de pèlerinage de l'islam ; en effet, ils considèrent le pèlerinage à la Mecque comme une forme d'idolâtrie. Les «mariages spirituels» entre les jeunes (hommes) initiés et leurs mentors religieux se trouvent probablement à l'origine des accusations d'homosexualité.

Le plus frappant de tout, les Alaouites n'ont pas de prières ou de lieux de culte ; en effet ils n'ont pas de structures religieuses autres que les sanctuaires tombes. Les prières ont lieu dans des maisons privées, généralement celles des chefs religieux. Le voyageur du XIVe siècle, Ibn Battuta décrit comment ils ont répondu à un décret du gouvernement ordonnant la construction de mosquées:.. «Chaque village a construit une mosquée loin des maisons, dans laquelle les villageois n'entrent pas pour y rester. Ils y abritent souvent des bovins et des ânes . Souvent un étranger arrive et va à la mosquée pour réciter l'appel [islamique]à la prière, alors ils lui crient, «Arrêtez de braire, votre fourrage va venir. ». Cinq siècles plus tard une autre tentative a été faite pour construire des mosquées pour les Alaouites, cette fois par les autorités ottomanes ; malgré la pression officielle, celles-ci ont été désertées, abandonnées, même par les fonctionnaires religieux, et encore une fois utilisées comme étables.

Au-delà des divergences spécifiques, la non-conformité à la charia signifie que la vie alaouite suit son propre rythme, fondamentalement différente de celles des musulmans. Les Alaouites n'agissent pas comme des musulmans sunnites, avec lesquels il y aurait seulement des légères différences, mais plutôt, ils ressemblent à des chrétiens et des juifs dans leur manière de vivre totalement distincte. Matti Moosa fait remarquer que, «comme les autres chiites extrémistes... les Nusayris avaient un mépris total pour les obligations religieuses musulmanes." Ignaz Goldziher le résume succintement: «Cette religion n'est l'Islam qu'en apparence. » Il est important de rendre ce point très clair: « Les Alaouites n'ont jamais été des musulmans et ne le sont pas maintenant.

Pourtant, comme le compte-rendu d'Ibn Battuta le laisse entendre, il y a une incohérence permanente dans le souhait alaouite d'être considéré comme musulman. Dans le cas qu'il cite, des mosquées furent construites et négligées, d'autres fois il s'agit de l'adoption en demi-teinte des façons islamiques. Les Alaouites ont une longue histoire de revendiquer l'Islam quand cela convient à leurs besoins et de l'ignorer à d'autres moments. En bref, comme d'autres sectes d'origine chiite, les Alaouites pratiquent la taqiya(dissimulation religieuse). Cela peut signifier, par exemple, prier côte à côte avec les musulmans sunnites, mais en silence en maudissant les califes sunnites. L'apostat alaouite, Sulayman Efendi al-Adhani, a raconté avoir dû jurer de dissimuler les mystères de sa religion. Un Alaouite explique le sentiment derrière la taqiya: «Nous sommes l'organisme et les autres sectes ne sont que les vêtements. Toutefois, l'habit ne change pas l'homme. Donc nous restons toujours des Nusayris, même si à l'extérieur nous adoptons les pratiques de nos voisins. Celui qui ne... dissimule pas est un imbécile, car aucune personne intelligente va nue sur le marché. » Une autre phrase alaouite exprime ce sentiment de façon succincte:« La dissimulation est notre guerre juste! " (al-kitman jihadna)).

Un voyageur anglais a observé en 1697 que les Alaouites sont

d'un caractère étrange et singulier. Car c'est leur principe de n'adhérer à aucune religion définie, mais comme un caméléon, ils ont pris la couleur de la religion, quelle qu'elle soit, qui se reflète sur eux à partir des personnes avec lesquelles ils conversent.... Personne n'a jamais été capable de découvrir ce qu'ils étaient vraiment au fond d'eux-mêmes. Tout ce qui est certain à leur sujet, c'est qu'ils font beaucoup de vin et du bon vin, et que ce sont de grands buveurs.

Cent cinquante ans plus tard, Benjamin Disraeli a décrit les Alaouites dans une conversation dans le roman de Tancrède:

"Sont-ils Moslemîn?"[musulmans]
« Il est très facile de dire ce qu'ils ne sont pas, et c'est dû à toute la connaissance que nous avons d'eux ; ils ne sont pas Moslemîn, ils ne sont pas chrétiens, ils ne sont pas druzes, et ils ne sont pas juifs, et certainement ils Guèbres [zoroastriens]. »

Sulayman Efendi al-Adhani expliqué cette flexibilité de l'intérieur:

Ils prennent les pratiques de l'extérieur de toutes les sectes. S'ils rencontrent des musulmans [sunnites], ils leur disent sous la foi du serment: «Nous sommes comme vous, nous jeûnons et nous prions». Mais ils jeûnent mal. S'ils entrent dans une mosquée avec des musulmans, ils ne récitent aucune prière, mais au lieu de cela, ils s'inclinent et se relèvent comme les musulmans, tout en maudissant Abu Bakr, 'Umar,' Uthman, et d'autres [figures majeures de la tradition sunnite] .

La taqiya a permis aux Alaouites d'aller dans le sens du vent. Lorsque la France a gouverné , eux-mêmes se sont dépeints comme des chrétiens perdus. Lorsque le panarabisme a été en faveur, ils sont devenus des Arabes fervents. Plus de 10.000 "alaouites vivant à Damas ont fait semblant d'être sunnites dans les années précédant l'arrivée d'Assad au pouvoir, ne révélant leur véritable identité que lorsque cela est devenu politiquement utile. Durant la présidence de Assad, des efforts concertés ont été faits pour dépeindre les Alaouites comme des chiites duodécimains.

Relations avec les Sunnites

La majorité des musulmans, sunnites comme chiites, traditionnellement ne prennent pas en considération les efforts des Alaouites pour se dissimuler ; ils ont vu les Alaouites comme au-delà des bornes de l'Islam – comme des non musulmans. Hamza ibn Ali, qui a vu l'attrait de la religion résider dans sa perversité, a énoncé clairement ce point de vue: «La première chose qui favorise les méchants Nusayris est le fait que toutes les choses normalement interdites à l'homme - assassiner, voler, mentir, calomnier, forniquer, être pédéraste- cela est autorisé à celui ou celle qui accepte [les doctrines alaouites] ». Abu Hamid al-Ghazali (1058-1111), le Thomas d'Aquin de l'Islam, a écrit que les Alaouites « apostasient en matière de sang, d'argent, de mariage, et de boucherie, c'est donc un devoir de les tuer. »

Ahmad ibn Taymiya (1268-1328), l'écrivain sunnite d'origine syrienne encore très influent, a écrit dans une fatwa (décision religieuse) que «les Nusayris sont plus infidèles que les juifs ou les chrétiens, encore plus infidèles que de nombreux polythéistes. Ils ont causé plus de préjudice à la communauté de Mohamed saw que les infidèles belligérants comme les Francs, les Turcs, et d'autres. Aux musulmans ignorants ils prétendent être chiites, bien qu'en réalité ils ne croient pas en Dieu, en Son prophète ou à Son livre. " Ibn Taymiya a averti du mal que leur hostilité peut faire: «Chaque fois qu'ils le peuvent, ils font couler le sang des musulmans. Ils sont toujours les pires ennemis des musulmans». En conclusion, il a soutenu que "la guerre et le châtiment contre eux, conformément à la loi islamique sont parmi les plus grands actes de piété et les obligations les plus importantes" pour un musulman. Depuis le XIVe siècle, les sunnites ont utilisé le terme «Nusayri» pour signifier paria.

Les Alaouites n'ont pas eu de position reconnue dans système confessionnel (millet) de l'Empire ottoman. Un décret ottoman de 1571 note qu'une «ancienne coutume » exigeait des Alaouites qu'ils paient des impôts supplémentaires aux autorités et justifiait cela au motif que les Alaouites « ne pratiquent pas le jeûne [du Ramadan], ni les prières rituelles, et ne respectent aucun des préceptes de la religion islamique ». Les Sunnites ont souvent vu les denrées alimentaires produites par les Alaouites comme impures, et ne les mangeaient pas. Selon Jacques Weulerrse, "Aucun Alaouite n 'oserait entrer dans une mosquée musulmane. Autrefois, aucun de leurs chefs religieux n'était en mesure d'aller à la ville le jour de la prière publique [vendredi], sans risque d'être lapidé. Toute manifestation publique de l'identité distincte des communautés était considérée comme un défi [par les sunnites]. "

Les sunnites ne furent pas seuls à comprendre les Alaouites comme hors de l'islam. – le courant majoritaire chiite a fait de même. Et les Alaouites, à leur tour ont vu les deux groupes comme ayant des manques.

Les spécialistes des hérésies sunnites ont condamné les croyances alaouites et vu les Alaouites comme des mécréants (kuffar) et des idolâtres (mushrikun). Les hérésiographes chiites duodécimains étaient seulement légèrement moins virulents et considéraient les Alaouites comme ghulat, "ceux qui dépassent" les limites dans leur déification de Ali. Les Alaouites, à leur tour, ont qualifié les chiites duodécimains de muqassira, "ceux qui sont loin" de sonder la divinité d'Ali.

Il y avait une exception à ce consensus que les Alaouites ne sont pas musulmans. Vers la fin du XIXe siècle, comme les missionnaires chrétiens ont commencé à considérer avec intérêt les Alaouites, les autorités ottomanes ont essayé de les mettre en Islam. Les Français avait déjà des attaches spéciales avec leurs concitoyens catholiques, Maronites, et les autorités à Istanbul ont craint qu'un lien semblable semblable ne soit en cours de création avec les "Alaouites. Alors ils ont construit des mosquées dans les zones alaouites, construit des écoles pour enseigner l'islam, fait pression sur les leaders religieux alaouites pour adopter des pratiques sunnites, et ils ont généralement essayé de faire que les Alaouites agissent comme de vrais musulmans. Ce cas isolé a pris fin après quelques décennies et eut très peu d'impact sur le comportement des Alaouites.

La religion islamique garde une hostilité particulière envers les Alaouites. Comme les autres sectes post-islamiques (tels que les bahaïs et les Ahmadis), on voit qu'ils sont en contradiction avec le principe clé islamique que la dernière révélation de Dieu est allée à Mohamed, et les musulmans trouvent cela tout à fait inacceptable. La loi islamique reconnaît la légitimité du judaïsme et du christianisme, parce que ces religions ont précédé l'islam et, partant, les juifs et les chrétiens peuvent maintenir leurs croyances. Mais les Alaouites sont privés de ce privilège. En effet, les préceptes de l'Islam commandent que les apostats comme les Alaouites soient vendus comme esclaves ou exécutés. Au XIXe siècle, un cheikh sunnite, Ibrahim al-Maghribi, a émis une fatwa annonçant que les musulmans peuvent prendre librement la propriété et la vie des Alaouites ; et un voyageur britannique rapporte ce on dit, « ces Ansayriés, c'est mieux d'en tuer un que de prier toute une journée. »

Fréquemment persécutés, quelque 20.000 furent massacrés en 1317 et la moitié de ce nombre en 1516, les Alaouites se sont isolés géographiquement du reste du monde en restant dans leurs propres régions rurales. Jacques Weulersse a expliqué leur situation difficile:

Défaites et persécutées, les sectes hétérodoxes ont disparu ou, pour survivre, ont renoncé au prosélytisme .... Les Alaouites en silence se sont retranchés dans leurs montagnes .... Isolés dans une région accidentée, entourés par une population hostile, désormais sans communications avec le monde extérieur, les Alaouites ont commencé à vivre leur existence solitaire dans le secret et la répression. Leur doctrine, entièrement constituée, n'a pas évolué davantage.

E. Janot a décrit le problème: « persécuté par les Turcs, victime d'un ostracisme déterminé, rançonné par son propriétaire musulman, l' Alaouite osait à peine sortir de sa zone de montagne, où l'isolement et la pauvreté même l'ont protégé." Dans la fin des années 1920, moins de la moitié de un pour cent vivait dans les villes: seulement 771 Alaouites, sur une population de 176.285. En 1945, juste 56 Alaouites ont été enregistrés vivant à Damas (bien que beaucoup d'autres ont pu cacher leur identité). Pour une bonne raison, « le nom Nusayri est devenu synonyme de paysan. » Les quelques Alaouites qui vivaient loin de leur montagne ont couramment pratiqué la taqiya. Même aujourd'hui, les Alaouites dominent les zones rurales de Lattaquié, mais ne représentent que 11 pour cent des habitants de la capitale de cette région.

Des siècles d'hostilité ont fait des ravages sur le psychisme alaouite. En plus de prier pour la damnation de leurs ennemis sunnites, les Alaouites ont attaqué des étrangers. Ils ont acquis une réputation de gens de la montagne féroces et indisciplinés qui ont se sont opposés à payer les impôts qu'ils devaient aux autorités et ont souvent pillé les villageois sunnites dans les plaines. John Lewis Burckhardt a observé en 1812 que les villageois "tenaient les Anzeyrys [Ansaris] dans le mépris de leur religion, et les craignaient , parce que souvent ils descendent des montagnes dans la nuit, traversent l'Aaszy[la rivière Asi, ou Oronte], et volent, ou enlèvent de force, le bétail de la vallée. "

Les choses semblaient être encore pires en 1860, lorsque Samuel Lyde a ajouté que « cela est considéré comme rien qu'ils tuent un mussulman comme un ennemi naturel, ou un chrétien comme une chose impure. » Ecrivant à peu près en même temps, un écrivain britannique guide de voyage a averti de la réception fraîche à laquelle il faut s'attendre de la part des Alaouites: « Ils sont une race sauvage et quelque peu féroce, enclin au pillage, et même avec effusion de sang, quand leurs passions sont excitées ou la suspicion réveillée. »Avec une magnifique litote , l'auteur guide a conclu, « leur pays doit donc être parcouru avec prudence. »

Les Alaouites se retirèrent dans les montagnes à cause des persécutions, puis ils restèrent là, à l'abri de l'ensemble du monde, faute de pouvoir politique au-delà des limites de leur région, loin des administrations plus importantes, presque en dehors des limites du changement historique. La survie dans le vingtième siècle de pratiques archaïques fait de la «région alaouite (pour utiliser l'expression de Jacques Weulersse) un« pays fossile ». Peu a changé dans ce pays parce que «ce n'est pas la montagne qui s'est humanisée;.c'est plutôt l'homme qui est devenu sauvage » ; les Alaouites en ont souffert :« le refuge qu'ils avaient conquis est devenu une prison, bien que maîtres de la montagne, ils ne pouvaient pas la quitter. »

Les gouvernements ont eu des difficultés à dompter le territoire alaouite. En effet, il ne tombe sous contrôle ottoman qu'à la fin des années 1850. La pacification de la région a ensuite mené à des percées économiques sunnites et à la formation d'une sous-classe alaouite". Comme des paysans mal éduqués manquant d'organisation politique ou de force militaire, les Alaouites généralement travaillé dans des fermes appartenant à des propriétaires arabes sunnites, ne recevant qu'un cinquième de la production. Les agents ottomans ont souvent exigé le double ou le triple des impôts dûs dans la région de Lattaquié.

"Les Alaouites ont été tellement dans la gêne, après la Première Guerre mondiale, que beaucoup de jeunes ont quitté leur patrie pour aller travailler ailleurs. Les fils ont quitté pour trouver un travail de subalterne ou rejoindre les forces armées. Les filles sont parties à l'âge de sept ou huit ans pour travailler comme domestiques en milieu urbain pour les Arabes sunnites. Parce que beaucoup d'entre elles finirent comme maîtresses (une estimation tient qu'un quart de tous les enfants Alawi dans les années 1930 et 1940 avaient un père sunnite), les musulmans et les Alaouites ont vu cette pratique comme profondément honteuse. Dans certains cas, les filles étaient même vendues. Il n'est pas exagéré de dire, comme le fait un historien autochtone, que les Alaouites « furent parmi les plus pauvres de l'Orient » Le révérend Samuel Lyde est allé encore plus loin, écrivant en 1860 que «l'état de la société[alaouite] était un parfait enfer sur la terre. »

Les effets politiques de la pauvreté ont été exacerbés par la nature de ces divisions, qui ont suivi les lignes géographiques et communautaires. Les Sunnites qui vivaient dans les villes ont connu une bien plus grande richesse et dominé les paysans Alaouites. Jacques Weulersse a décrit en 1934 la manière dont chaque communauté « vit à part avec ses propres coutumes et ses propres lois. Non seulement ils sont différents mais ils sont hostiles ... l'idée des mariages mixtes semble inconcevable." En 1946, il a ajouté que «l'antagonisme entre les populations urbaines et rurales est si profond que l'on peut presque parler de deux populations différentes qui coexistent dans un seul cadre politique." Une génération plus tard, Nikolaos van Dam a observé, «les contrastes urbain-rural sont parfois si grands que les villes semblaient comme des colonies d'étrangers qui étanchent la population pauvre en milieu rural .... Au cours du temps, la communauté alaouite a mis au point un forte méfiance des sunnites qui avaient été si souvent leurs oppresseurs. " Ce ressentiment 'Alawi des sunnites a donné d'excellents conséquence, ces dernières années.

LA MONTEE EN PUISSANCE DES ALAOUITES, 1920-1970

L'ascension des alaouites a pris un demi-siècle. En 1920, ils étaient encore la minorité humble qui vient d'être décrite ; en 1970, ils régissaient de main de maître la Syrie. Cette transformation étonnante a eu lieu en trois étapes: le mandat français (1920-1946), la période de domination sunnite (1946-1963), et l'ère de la consolidation alaouite (1963-1970).

Le mandat français, 1920-1946

Selon Yusuf al-Hakim, un éminent homme politique syrien, les Alaouites ont adopté une attitude pro-française, même avant la conquête française de Damas en juillet 1920. « Les Alaouites se voyaient dans un état de grâce après l'enfer ; en conséquence, ils se consacrèrent au mandat français et n'envoyèrent pas une délégation au Congrès [général]syrien. « Ils s'opposaient si intensément au Prince Faysal, le chef sunnite arabe de la Syrie en 1918-1920 qu'ils soupçonnaient de vouloir les dominer, qu'ils lancèrent une rébellion contre son régime en 1919, en utilisant des armes françaises. Selon un observateur bien informé, les Alaouites maudissaient l'islam et priaient « pour la destruction de l'Empire ottoman ». Le général Gouraud reçut un télégramme à la fin de 1919, émanant de 73 chefs Alaouites représentant différentes tribus, qui demandaient « la création d'un syndicat indépendant Nusayri sous notre totale protection. »

Deux ans plus tard, les Alaouites se rebellèrent contre la domination française sous la direction de Salih al-'Ali, un événement que le gouvernement Asad montre fièrement comme un des titres d' anti-impérialisme. Mais un examen attentif pousse à croire que la révolte avait plus à voir avec le fait que les Ismaéliens avaient pris parti pour la France et, compte tenu de l'état des relations Ismaéliens-Alaouites, cela a conduit à des hostilités entre les Alaouites et les Français. Dès que les autorités françaises ont accordé l'autonomie aux Alaouites, elles ont gagné le soutien alaouite.

En effet, l'établissement de la domination française après la Première Guerre mondiale bénéficia aux Alaouites plus qu'à toute autre communauté. Les efforts français pour coopérer avec les minorités signifiaient que les Alaouites accédaient à l'autonomie politique et échappaient au contrôle sunnite ; l'Etat de Lattaquié a été créé le 1er juillet 1922. Ils ont également acquis une autonomie juridique ; une décision de 1922 pour mettre fin au contrôle sunnite d'affaires judiciaires impliquant des Alaouites a transféré ces cas aux juristes alaouites. L'état alaouite a bénéficié d'imposition basse et d'une importante subvention française. Il n'est pas étonnant que les Alaouites aient accepté tous ces changements avec enthousiasme. Comme un historien anti-Alaouite a dit plus tard, « Au moment où des mouvements de résistance prenaient de l'ampleur contre le mandat français, alors que Damas, Alep, et le Hauran connaissaient des rébellions continues au nom de l'unité et de l'indépendance syriennes, les Nusayris bénissaient la division du pays en petits États minuscules. «

En échange, les Alaouites ont contribué à maintenir la domination française. Ils se sont déplacés en grand nombre lorsque la plupart des Syriens ont boycotté les élections parrainées par la France, de janvier 1926. Ils ont fourni un nombre disproportionné de soldats pour le gouvernement, formant près de la moitié des huit bataillons d'infanterie constituant les Troupes Spéciales du Levant, servant en tant que police, et fournissant des renseignements. Pas plus tard qu'en mai 1945, la grande majorité des Troupes Spéciales demeurait fidèle à leurs commandants français. Les Alaouites brisaient les manifestations sunnites, arrêtaient les grèves, et réprimaient les révoltes. Les Alaouites ont été ouvertement favorables à la poursuite de la domination française, craignant que le départ de la France ne conduise à une reprise du contrôle sunnite sur eux. Henri de Jouvenel, haut-commissaire français pour la Syrie (1925-1927), a cité un homme politique alaouite de premier plan lui disant: « Nous avons réussi en trois ou quatre ans à faire plus de progrès que nous n'avions fait en trois ou quatre siècles. Laissez-nous donc dans notre situation actuelle ». "

Les sentiments pro-français ont été exprimés de façon particulièrement claire en 1936, quand l'incorporation temporaire de l 'État alaouite dans la Syrie a suscité de vives protestations. Une pétition de mars 1936 parla de l'union avec les Sunnites comme d'un « 'esclavage». Le 11 juin 1936, un leader alaouite écrivit une lettre au Premier ministre de la France, Léon Blum, lui rappelant « la profondeur de l'abîme qui nous sépare des Syriens [sunnites], »et lui demandant« d'imaginer la catastrophe désastreuse qui suivrait » l'incorporation.

Quelques jours plus tard, six notables alaouites (y compris Sulayman Asad, qui serait, dit-on, le grand-père de Hafez al-Assad) envoyèrent une autre lettre à Léon Blum dans laquelle ils faisaient plusieurs remarques : les Alaouites diffèrent des Sunnites religieusement et historiquement; les Alaouites refusent d'être rattachés à la Syrie , car c'est un État sunnite et les Sunnites les considèrent comme des non-croyants (kafirs); la fin du mandat exposerait les Alaouites à un danger mortel;« l'esprit de féodalité religieuse »rend le pays inapte pays à l'autonomie ;par conséquent, la France devrait assurer la la liberté et l'indépendance des Alaouites en restant en Syrie.

Une note alaouite au gouvernement français en juillet 1936 demandait:" Est-ce que les Français aujourd'hui sont ignorants que les croisades aurait réussi si leurs forteresses avaient été dans le nord-est de la Syrie, dans la terre des Nusayris ?.... Nous sommes les personnes les plus fidèles à la France. « Encore plus fermement formulée fut la pétition de septembre 1936, signée par 450.000 Alaouites, Chrétiens et Druzes, dans laquelle on lit :

Les Alaouites croient qu'ils sont des êtres humains, pas des bêtes prêtes à l'abattage. Aucune puissance au monde ne peut les forcer à accepter le joug de leurs ennemis traditionnels et héréditaires en étant leurs esclaves pour toujours .... Les Alaouites regretteraient profondément la perte de leur amitié et de leur attachement fidèle à la noble France, qui jusqu'à présent a été tant aimée, admirée et adorée par eux.

Bien que Lattaquié ait perdu son statut autonome en décembre 1936, la province a continué de bénéficier d'un «régime administratif et financier particulier »"

La résistance alaouite au pouvoir sunnite a pris un nouveau tournant en 1939 avec le lancement d'une rébellion armée menée par Sulayman al-Murshid, la « mi-sinistre, mi-ridicule figure du « dieu », obèse, illettré, thaumaturge». Murshid, un bandit qui se proclamait lui-même divin, a contesté la règle sunnite avec des armes françaises et quelque 5.000 partisans alaouites. Selon les mots d'un rapport consulaire britannique de 1944: « Les dirigeants locaux Alaouites, dont la conception du nouvel ordre en Syrie est un gouvernement nationaliste qui va les traiter à la manière des Français, confirmant leur autorité et fermant les yeux sur leurs excès, font de leur mieux pour tout combiner, et le mouvement semble être soutenu par les Français. » Murshid réussi à maintenir l'autorité de Damas hors des territoires alaouites.

Jusqu'à l'indépendance, les dirigeants alaouites ont continué de présenter des pétitions aux Français pour que le mécénat français continue. Par exemple, un manifeste signé par douze chefs de file en mars 1945 a appelé tous les soldats alaouites à rester sous le commandement français et l'arbitrage français des différends entre le gouvernement alaouite et Damas.

Prédominance sunnite, 1946-1963

Ce furent les Sunnites , et spécialement l'élite sunnite urbaine, qui

héritèrent du gouvernement lorsque le mandat français prit fin en 1946. Même après l'indépendance, les Alaouites continuèrent à s'opposer à la soumission au gouvernement central. Sulayman al-Murshid mena une seconde révolte en 1946, se terminant par son exécution. Un troisième soulèvement manqué, dirigé par le fils de Murshid eut lieu en 1952. L'échec de ces efforts conduisit les Alaouites à envisager la possibilité de rattacher Lattaquié au Liban ou à la Transjordanie - tout pour éviter l'absorption dans la Syrie. Ces actes de résistance ternissaient encore plus, parmi les Sunnites, la réputation déjà lamentable des Alaouites.

Quand ils arrivèrent au pouvoir, les dirigeants sunnites à Damas ne ménagèrent aucun effort pour intégrer Lattaquié dans la Syrie (en partie parce que cette région offre le seul accès à la mer). Surmontant la résistance armée, ils ont aboli l 'Etat alaouite, les unités militaires alaouites, les sièges des Alaouites au parlement, et les tribunaux qui appliquaient les lois alaouites de statut personnel. Ces mesures ont eu un certain succès ; les Alaouites se réconcilièrent avec la citoyenneté syrienne après l'écrasement de la révolte druze en 1954 et, désormais, abandonnèrent l'idée d'un Etat séparé. Ce changement de perspective, qui semblait être une question d'importance relativement mineure à l'époque, en fait a inauguré une nouvelle ère de la vie politique syrienne: l'ascension politique des Alaouites.

Une fois qu'ils eurent reconnu que leur avenir était au sein de la Syrie, les Alaouites commencèrent une rapide ascension vers le pouvoir. Deux institutions clés, les forces armées et le parti Ba'th, eurent une importance particulière dans leur transformation.

Même si les circonstances particulières qui les avaient amenés dans l'armée devenaient caduques avec le départ des Français, les Alaouites et d'autres minorités continuèrent après l'indépendance à être surreprésentés dans l'armée. De vieux soldats restèrent en service et de nouveaux continuèrent à venir. Etant donné l'attitude sunnite envers les Alaouites, la persistance d'un grand nombre d'Alaouites dans les forces armées est surprenante. Cette anomalie résulte de plusieurs facteurs. Tout d'abord, l'armée conservait sa réputation de place pour les minorités. Patrick Seale a fait observer que les familles de l'aristocratie terrienne sunnite, «étant principalement nationalistes, méprisaient l'armée comme profession : la rejoindre en cas de guerre était servir les Français. Homs [l'Académie militaire] était à leurs yeux un endroit pour les paresseux, les rebelles, les arriérés sur le plan universitaire, ou sur le plan social des gens quelconques. » Cependant pour les non-sunnites, Homs a été une chance pour les ambitieux et talentueux.

Deuxièmement, les dirigeants sunnites ont pratiquement ignoré l'armée comme outil de l'Etat, craignant sa puissance dans la politique intérieure ; ils ont rechigné à la financer, l'ont gardée petite, et rendu peu attractive la carrière militaire. Troisièmement, la situation économique désastreuse des Alaouites et d'autres populations rurales signifiait qu'ils ne pouvaient pas payer les frais pour exempter leurs enfants du service militaire. Plus positivement, ces enfants ont vu le service militaire comme un moyen de mener une vie décente.

En conséquence, bien que la proportion d'Alaouites entrant à l'Académie militaire de Homs ait diminué après 1946, les Alaouites sont restés surreprésentées dans le corps des officiers. Un rapport de 1949 a déclaré que «les personnes originaires des minorités » commandaient « toutes les unités de quelque importance» dans l'armée syrienne. (Cela ne signifie pas seulement Alaouites ; par exemple, la garde du corps du président Hosni az-Za'im en 1949 était entièrement circassienne.) Les Alaouites formaient une majorité parmi les soldats et environ les deux tiers des sous-officiers.

Les dirigeants sunnites ont apparemment cru que réserver des postes de haut niveau pour eux-mêmes suffirait à contrôler les forces militaires. En conséquence, les minorités ont rempli les rangs inférieurs et pendant quelques années trouvèrent des difficultés à s'élever au-dessus du niveau commun. Comble de l'ironie, cette discrimination les a bien servis, comme les officiers supérieurs étaient engagés dans d'innombrables coups d'Etat militaires entre 1949 et 1963, chaque changement de gouvernement était accompagné par de ruineuses luttes de pouvoir entre Sunnites, conduisant à la démission et à l'épuisement des rangs sunnites. Des plaisantins ont prétendu, avec raison, qu'il y avait plus d'officiers à l'extérieur de l'armée syrienne qu'à l'intérieur. Se tenant en dehors de ces conflits, les non sunnites, et les Alaouites en particulier, ont bénéficié de ces purges répétées. Comme les officiers sunnites s'éliminaient les uns les autres , les Alaouites héritèrent de leur positions. Avec le temps, les Alaouites ont obtenu des postes de plus en plus élevés, et, quand un Alaouite gravissait les échelons, il apportait ses parents avec lui.

Purges et contre purges pendant la période 1946-1963 ont engendré une profonde méfiance parmi les officiers. Ne sachant jamais qui peut préparer un complot et contre qui le complot est préparé, les officiers supérieurs ont souvent contourné la hiérarchie normale de commandement en faveur des liens de parenté. Comme la peur de la trahison est venue à dominer les relations entre les militaires, avoir des liens ethniques fiables a donné aux officiers issus de minorités un grand avantage. Dans des circonstances de suspicion presque universelle, les officiers au sein des réseaux fiables pourraient agir beaucoup plus efficacement que ceux sans réseau. Les Sunnites entraient dans l'armée en tant que personnes individuelles, tandis que les Alaouites entraient en tant que membres d'une secte; ceuxci, donc, ont prospéré. La solidarité ethnique alaouite a offert une base beaucoup plus durable de coopération que les alliances changeantes formées par des officiers sunnites.

En plus de l'armée, les Alaouites ont également acquis le pouvoir à travers le parti Ba'th. Dès les premières années, le Ba'th a particulièrement attiré les Syriens de milieux ruraux et des minorités, y compris les Alaouites, qui ont adhéré en nombre disproportionné (en particulier à la branche de Lattaquié du parti Ba'th). Les migrants ruraux qui se rendaient à Damas à des fins éducatives constituaient la majorité des membres du Parti Ba'th. Ils avaient tendance à être des étudiants des basses classes, les fils d"ex-paysans nouvellement arrivés dans les villes. Par exemple, à Alep, le Ba'ath a revendiqué autant de membres que les trois quarts des élèves du secondaire dans certaines écoles. L'un des fondateurs du parti était un Alaouite, Zaki al-Arsuzi, et il a apporté avec lui plusieurs de ses (ruraux) coreligionnaires au Ba'th.

En particulier, deux doctrines ont attiré les Alaouites : le socialisme et la laïcité. Le socialisme offrait des possibilités économiques pour les plus pauvres de la Communauté du pays. (Cependant le socialisme du Ba'th ne fut pas clair, jusqu'aux années 1960 ; c'est seulement lorsque les minorités ont pris le pouvoir que cette caractéristique devint importante). La laïcité - le retrait de la religion de la vie publique –offrait la promesse de moins de préjugés à une minorité méprisée. Quoi de plus attrayant pour les membres d'une communauté religieuse opprimée que cette combinaison de ces deux idéologies? En effet, ces aspects ont attiré les Alaouites (et d'autres minorités rurales pauvres) au Ba'th plus de son nationalisme panarabe.

Le seul rival pour le Ba'th était le PSNS [Parti Social Nationaliste Syrien], qui offrait sensiblement les mêmes attraits. Les deux furent en compétition assez uniformément pendant une décennie, jusqu'à ce que le Ba'th ait éliminé le PSNS à travers l'affaire Maliki en 1955. A partir de là, en particulier en Syrie, les Alaouites furent liés principalement au Ba'th.

La consolidation alaouite, 1963-1970

Trois changements dans le régime ont marqué la consolidation alaouite du pouvoir: le coup d'État du Ba'th de mars 1963, le coup d'Etat alaouite de février 1966, et le coup d'Etat d'Assad de novembre 1970.

Les Alaouites ont eu un rôle majeur dans le coup d'Etat du 8 mars 1963 et ont pris de nombreux postes clés du gouvernement dans le régime Ba'th qui a suivi. Entre 1963 et 1966, des batailles sectaires opposant les minorités contre les sunnites ont eu lieu au sein de l'armée et du parti Ba'th.

D'abord l'armée: pour s'opposer au président Amin al-Hafiz, un sunnite, et consolider leur position nouvelle, les dirigeants Alaouites ont inondé l'armée avec des coreligionnaires. De cette façon, les officiers de la minorité sont venus à dominer les effectifs de l'armée syrienne. Lorsque sept cents postes furent proposés dans l'armée peu après le coup d'Etat de mars 1963, les Alaouites remplirent la moitié des postes. Si restreints étaient les sunnites, que quelques élèves officiers diplômés furent privés de leurs nominations au corps des officiers. Alors que les Alaouites, Druzes et Ismaéliens occupaient des postes politiquement sensibles dans la région de Damas, les Sunnites furent envoyés dans des régions éloignées de la capitale. Bien que l'appartenance communautaire ne soit pas le moteur de toutes les alliances, elle a fourni la base pour la plupart des relations durables. Les leaders alaouites comme Muhammad 'Umran ont construit des unités clés de membres de leur propre communauté religieuse. Les officiers sunnites sont souvent devenus des figures de proue, occupant des postes élevés, mais disposant de peu de pouvoir. En représailles, Hafiz est venu à voir presque chaque Alaouite comme un ennemi et a suivi d'honteuses politiques sectaires, par exemple, l'exclusion des Alaouites de certaines positions sur la seule base de l'appartenance communautaire.

Même les officiers alaouites qui avaient résisté au confessionnalisme finalement y succombèrent. Les événements politiques renforcèrent les liens entre les Alaouites, réduisant les différences tribales, sociales et religieuses qui, historiquement, les avait divisés . Itamar Rabinovich, un des premiers étudiants de cette période, explique comment le confessionnalisme avait acquis une dynamique propre:

J'did [Salah Jadid, gouverneur de Syrie 1966-1970] fut parmi ceux qui (pour des raisons politiques) dénoncèrent 'Umran pour promouvoir le « sectarisme » (ta'ifiyya) mais, ironiquement, il eut le soutien de nombreux officiers alaouites qui devaient leur avancement à 'Umran.... Les officiers alaouites promus par 'Umran ont réalisé que leur surreprésentation dans les échelons supérieurs de l'armée déplaisait fortement à la majorité, et ils semblent s'être ralliés autour de J'did, à ce moment là, les plus éminent officier dans l'armée syrienne et la personne considérée comme la plus susceptible de préserver leur position élevée, mais précaire. Il fut également tout à fait naturel pour [Amin al-] Hafiz ... de tenter de rassembler des officiers sunnites autour de lui en accusant J'did de se livrer à des politiques «sectaires».... La solidarité des supporters alaouites de[Jadid]»semble avoir été encore renforcée par le sentiment que la question avait pris un caractère confessionnel et que leurs positions personnelles et collectives étaient en jeu.

Les mêmes facteurs ont poussé les officiers druzes - également surreprésentés dans les hautes fonctions militaires – à unir leur sort avec les Alaouites en 1965.

Une dynamique similaire s'était produite dans le parti Ba'th. Juste au moment où les Alaouites avaient rempli plus de la moitié des sept cents postes militaires, alors ils entrèrent en nombre dans le parti. Pour rendre possible leur recrutement, les exigences idéologiques d'admission furent assouplies pendant deux ans après mars 1963. Beaucoup d'officiers du parti apportèrent avec eux les membres de leur famille, tribu, village, ou secte. Comme un document interne du parti Ba'th document de 1966 a expliqué le problème, « amitié, lien familial et même parfois connaissance purement personnelle furent à la base » de l'admission au parti, ce qui conduisit « à l'infiltration d'éléments étrangers à la logique aux points de départ du parti. Alors que les Alaouites introduisaient d'autres Alaouites, beaucoup de sunnites furent éliminés. L'adhésion a quintuplé en un an après son accession au pouvoir, transformant le parti d'une affiliation idéologique à une appartenance sectaire. Le Ba'ath est devenu une institution tout à fait différente au cours de ses deux premières années et demie au pouvoir (Mars 1963 à fin 1965).

Ces changements ont abouti à la décision de Hafez en février 1966 d'éliminer 30 officiers issus de groupes minoritaires de l'armée. En entendant parler de son plan, un groupe constitué principalement d'officiers ba'thistes alaouites ont devancé Hafiz et prit le pouvoir le 23 février dans le changement de gouvernement le plus sanglant jamais vu en Syrie. Une fois au pouvoir, ils ont éliminé les officiers rivaux appartenant à d'autres groupes religieux - d'abord les Sunnites et les druzes, les Ismaéliens -, aggravant encore les tensions entre communautés. Les officiers alaouites ont reçu les affectations les plus importantes, et acquis une puissance sans précédent. Le commandement régional du parti Ba'th, un centre de prise de décisions clés, ne comprenait pas de représentants du tout durant la période 1966-1970 à partir des zones sunnites urbaines de Damas, Alep, Hama. Cependant deux-tiers de ses membres furent recrutés dans les populations rurales et les populations des minorités à Lattaquié, le Hauran, et Dayr az-Zur. L'inclination fut encore plus apparente chez les officiers militaires du commandement régional; pendant 1966-1970, 63 pour cent provenaient de Lattaquié seule.

La mainmise alaouite sur le pouvoir a provoqué des plaintes amères de la part d'autres communautés. Un leader militaire druze, Salim Hatum, a déclaré à la presse après avoir fui la Syrie que les Alaouites dans l'armée étaient plus nombreux que les autres communautés religieuses dans une proportion de 5-à -1. Il a noté que « la situation en Syrie était menacée par une guerre civile en raison de la croissance de l'esprit sectaire et tribal. » Il a également fait observer que «chaque fois qu'un homme de l'armée syrienne est interrogé sur ses officiers libres, sa réponse sera qu'ils ont été licenciés et chassés, et que seuls les officiers de Alawi sont restés." Jouant sur le slogan du parti Ba'th, "Une nation arabe avec une mission éternelle», Hatum s'est moqué des dirigeants à Damas, en disant qu'ils croient à «Un Etat alaouite avec une mission éternelle. »

La domination alaouite n'assura pas la stabilité. Deux chefs Alaouites Salah Jadid et Hafiz al-Asad, s'affrontèrent pour la suprématie en Syrie vers la fin des années 1960, une rivalité qui n'a pris fin que lorsque Asad l'emporta en 1970. En plus des différences dans les perspectives - Jadid était plus l'idéologue et Asad plus le pragmatique – ils représentaient diverses sectes alaouites. La guerre de septembre 1970 entre l'OLP et le gouvernement jordanien fut l'événement décisif dans l'ascension au pouvoir Asad. Jadid envoya des forces au sol syriennes pour aider les Palestiniens mais Asad refusa d'envoyer une couverture aérienne. La défaite de l'armure syrienne précipita le coup d'Etat sans effusion de sang d'Assad, deux mois plus tard. Cela, qui était le dixième coup d'Etat militaire en dix-sept ans, devait être le dernier pour une longue période à venir. Il a également pratiquement mis fin aux hostilités entre Alaouites

L'homme qui a remporté la longue lutte pour le contrôle de la Syrie, Hafiz ibn 'Ali ibn Sulayman al-Assad, est né le 6 octobre 1930 à Qardaha, un village non loin de la frontière turque et le siège du chef religieux alawite. Hafiz était le deuxième de cinq enfants (Bayat, Hafiz, Jamil, Rifaat, Bahija); en outre, son père a eu un fils aîné avec une autre femme. La famille appartient à la branche Numaylatiya de la tribu Matawira. (Cela signifie que les ancêtres d'Assad vinrent d'Irak vers 1120.)

Les récits diffèrent si son père était un pauvre paysan, un agriculteur avec une certaine aisance financière, ou d'un notable. Il y a des chances que la famille ait été à l'aise, car tandis que Qardaha se composait essentiellement de maisons de boue séchée, les Assads vivait dans une maison en pierre. Cependant, des années plus tard, Assad cultivé une histoire de pauvreté, racontant aux visiteurs, par exemple, 'avoir à abandonner l'école jusqu'à ce que son père ait trouvé les 16 livres syriennes pour payer ses frais de scolarité.

Vrai ou pas, Hafiz fut un étudiant de qualité supérieure et, en fonction de son dossier académique, il déménagea à la ville voisine de Latakia en 1940, où il intégra une grande école, le Collège de Lattaquié. Puis, quelque temps après 1944, il semble qu'il a changé son nom de Wahsh, qui signifie «bête sauvage» ou «monstre» à El-Assad, qui signifie «lion». En 1948, quand il avait seulement 17 ans, il se rendit à Damas et se porta volontaire dans l'armée syrienne pour aider à détruire l'Etat d'Israël naissant, doit seulement être rejeté comme mineur. Néanmoins, au moins selon son propre témoignage, Assad avait combattu.. Il s'inscrivit à l'Académie militaire de Homs en 1950, diplômé en 1952, et a commencé à fréquenter l'école de l'air d'Alep en 1952. Il est devenu un pilote de combat en 1954 et se distingua dans cette capacité. (Il a abattu un avion britannique au cours de l'opération de Suez.) Assad étudia en Egypte, puis, pendant onze mois en 1958, en Union soviétique, où il a appris comment faire voler un MiG 15s et 17s et apprit un peu de langue russe . Au cours des années RAU, il commandait un escadron de chasse de nuit, près du Caire.

Assad a été actif en politique dès 1945, d'abord en tant que président du Comité des étudiants au Collège de Lattaquié, puis comme président de l'Union nationale des étudiants. Alors qu'il était encore étudiant, Assad a été emprisonné par les autorités françaises pour des activités politiques. Il a rejoint le parti Ba'th peu de temps après sa création en 1947 (faisant de lui l'un des plus anciens membres du parti). Même s' il a gravi les grades militaires, il est demeuré actif dans le parti Ba'th. En 1959, pendant son exil en Egypte, El-Assad a aidé à fonder le Comité militaire et à organiser ses activités. A ce moment là il avait également entamé le long processus d'une décennie pour consolider sa position au sein des forces armées syriennes.

Assad fut un personnage puissant en 1961, aussi les dirigeants conservateurs qui avaient pris le pouvoir à Damas à la fin de cette année là (après la dissolution de la RAU) l'obligèrent à donner sa démission en tant que capitaine et à prendre un poste mineur au ministère des Transports. Mais Assad continua à participer aux activités du Comité militaire, se joignant à un putsch manqué, le 29 mars 1962, après quoi il s'enfuit à Tripoli, au Liban, où il fut appréhendé par les autorités et emprisonné pendant neuf jours, puis extradé vers la Syrie. Nonobstant cette mésaventure, il a joué un rôle important dans le coup d'État de 1963 et a été récompensé par un rappel à revenir dans l'armée et une ascension fulgurante dans les rangs, passant de major au début de 1963 à major-général fin 1964 et à maréchal en 1968. (Il a démissionné de l'armée en 1970 ou 1971.) Assad a pris le commandement de l'armée de l'air en 1963 et fait de celle-ci la base de son pouvoir pour prendre le contrôle de toute l'armée pendant les années de tourmente qui ont suivi..

Le soutien d'Assad à la rébellion en février 1966 a été décisive dans le coup d'Etat qui a porté les Alaouites au pouvoir; sa récompense fut d'être nommé ministre de la Défense une vingtaine de minutes après le que le nouveau régime avait été proclamé. Cette nouvelle position donna à Assad l'occasion d'étendre son autorité au-delà de la force aérienne, en particulier aux forces de combat de l'armée. Puis le coup d'Etat d'Assad de novembre 1970 fut le point culminant de la l'ascension des Alaouites vers le pouvoir en Syrie.

Conclusion

La manière dont les Alaouites accédèrent au pouvoir en dit beaucoup sur la culture politique de la Syrie, montrant les liens complexes entre l'armée, les partis politiques, et la communauté ethnique. Le parti Ba'th, l'armée, et les Alaouites ont avancé en tandem, mais lequel de ces trois a eu le plus d'importance? Les nouveaux dirigeants ba'thistes qui étaient arrivés à être des soldats alaouite, ou des soldats alaouites qui se trouvaient être des ba'thistes? En fait, une troisième formulation est plus précise: ils étaient des Alaouites qui se trouvaient être ba'thistes et soldats.

Certes, le parti et l'armée furent d'une importance cruciale, mais à la fin ce fut le transfert d'autorité des Sunnites aux Alaouites qui compta le plus. Sans dénigrer le rôle important du Parti et de l'armée, l' affiliation alaouite a finalement défini les gouvernants de la Syrie. Parti et de carrière ont compté, mais, comme c'est souvent le cas en Syrie, l'appartenance ethnique et religieuse en fin de compte a servi à définir l'identité. Voir le régime Assad principalement en termes de nature ba'thiste ou militaire, est ignorer la clé de la politique syrienne. L'affiliation confessionnelle demeure d'une importance vitale ; comme à travers les siècles, les questions d'appartenance confessionnelle d'une personne importe plus que tout autre attribut.

La réponse sunnite aux nouveaux dirigeants, qui a pris une forme essentiellement communautaire, confirme ce point de vue. L'opposition généralisée des Sunnites - qui représentent environ 69 pour cent de la population syrienne - à un gouvernant alaouite a poussé l'organisation des Frères musulmans à défier le gouvernement avec des méthodes violentes et même terroristes. Bien que sans succès jusqu'à présent, les Frères ont à plusieurs reprises été près de renverser le régime.

Il semble inévitable que les Alaouites – qui restent une minorité petite et méprisée, en dépit de toute leur puissance actuelle - finiront par perdre leur contrôle sur la Syrie. Lorsque cela se produira, il est probable que les conflits qui à tous les niveaux seront communautaires les abattront, avec la bataille décisive ayant lieu entre les dirigeants alaouites et la majorité sunnite. En ce sens, la chute des Alaouites- que ce soit par des assassinats de hautes personnalités, un coup d'Etat de palais, ou une révolte régionale - est susceptible de ressembler à leur ascension.

 

La secte des alaouites

Version originale anglaise: The Alawi Capture of Power in Syria
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

http://fr.danielpipes.org/9655/conquete-alaouite-syrie

26 avril 2016

Histoire secrète : Les Amerindiens musulmans avant christophe colomb

 

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Saviez-vous que plus de 500 lieux en amérique portent des noms de racine arabe? Qu'il y avait des tribus amériendiennes dont les femmes portaient le voile comme l'enseigne l'Islam? Qu'un chef amérindien Cherokees s'appellait Ramadhan Ibn Wati? Qu'un Algérien, nommé Salem, fils d'une famille royale d'Alger du 18ème siècle fu pris comme esclave par les Espagnols et amené en amérique et a vécu parmis une tribu amérindienne de l'état de Virginie? etc...

La théorie selon laquelle il y aurait eu des musulmans en Amérique avant les conquistadores n'est pas nouvelle. Il est déja évident que Colomb ne fut pas le premier navigateur de l'ancien monde ayant mis les pieds en amérique: L'histoire des vikings est déja connu, mais moins connu, des navigateurs du royaume du mali, envoyé par le roi abou bakar II, ont déja traversé l'atlantique.

De même il est permis de penser, puisque Colomb aurait utilisé des cartes établis par les andalous musulmans, que ceux ci l'auraient précédé.

Témoins de la présence de musulmans, il semblerait que la ville de Mecca dans l'Indiana viendrait du nom de Mecca en arabie. De meme pour Medina dans l'Ohio, le texas... Ces noms sont d'origine amérindienne, et non institué par les colons.
Pour la plupart des musulmans et non-Musulmans d'aujourd'hui, ce type d'information est inconnu et n'a été jamais mentionné dans n'importe lequel de ces livres d'histoire. Il y a beaucoup de documents, traités, législation et résolutions qui ont été passées entre 1600s et 1800s qui prouvent que les musulmans étaient en fait ici et étaient très en activité dans les communautés dans lesquelles ils ont vécu. Traités tels que la paix et l'amitié qui a été signée sur le fleuve du Delaware dans l'ours de l'année 1787 les signatures d'Abdel-khak et de Muhammed Ibn Abdullah. Ce traité détaille notre droite continue à existent en tant que communauté dans les secteurs du commerce, maritime, embarquant, forme courante de gouvernement à ce moment-là qui était accord de I avec l'Islam. Selon une affaire en jugement fédérale du congrès continental, nous aidons avons mis le souffle de la vie dans la constitution nouvellement encadrée. Tous les documents sont actuellement dans les archives nationales aussi bien que la bibliothèque du congrès.

Si vous avez accès aux disques dans l'état de la Caroline du Sud, lisez amarre la Loi diverse de 1790. Dans un futur article, Inshallah, j'entrerai dans plus de détails au sujet des diverses tribus, leurs langues; dans ce que certains sont influencés par l'Arabe, Persan, les mots hébreu presque tout le vocabulaire de tribus incluez le mot "Allah" que le code traditionnel de robe pour les femmes indiennes inclut le kimah et les longues robes. Pour les hommes, le prix standard est des turbans et de longs dessus qui descendent aux genoux. Si vous deviez regarder un quelconque des vieux livres sur l'habillement Cherokee vers le haut jusqu'à la période de 1832, vous verrez les hommes porter des turbans et les femmes portant de longues bâches principales. Le dernier chef Cherokee qui a eu un nom musulman était Ramadan Ibn Wati du Cherokee en 1866.

 

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Les mensonges entourant notre histoire ont été écartés à chaque coin du globe; que nous étions et sommes (?) des barbares, pas meilleurs que des animaux. La vérité est que bien qu'il y ait eu certaines parties d'histoire qui prouvent que certains de nos palpeurs étaient impitoyables et brutal (comme l'empire de tabouret), ceci ne sont pas à la différence de chaque nation et pays dans le monde. Et nous avons des choses beaucoup plus dignes à focaliser dessus.
Avant que l'ouest se soit déclaré les grands scientifiques de la terre, avant leur la propre Renaissance, musulmans déjà faisaient des découvertes en science qui a pris les centaines occidentales d'années pour commencer même pour imaginer. Quelle honte qui peuplent en Europe étaient persécuté par l'église pour leurs suppositions que la terre était en rond; elles devraient être venues au monde islamique --- un musulman afghan avait prouvé cela dans 793 C.e.!
Cependant, étudier de l'univers a apporté plus de questions, et plus de curiosité. Les musulmans en Afrique occidentale étaient ainsi intrigué par ce qui était de l'autre côté de la grande mer, cela ils ont commencé leurs expéditions dans le grand inconnu. Les rapports tôt de ces voyages sont peu précis, mais nous pouvons être sûrs qu'ils ont croisé l'Océan atlantique par 889 C.e.
C'était de 603 ans avant Columbus. Et cela ne compte pas l'évidence physique réelle aux Etats-Unis aujourd'hui qui remontent 2'encore autre; cependant, nous connaissons, comme De Lacy O'Leary a précisé, que les musulmans ont certainement eu la connaissance et la compétence scientifiques pour faire des voyages à travers l'Océan Atlantique.
Nous étions en Amériques, centaines d'années avant Columbus, et de cela nous pouvons être sûrs.
Hivers De Clyde-Ahmad. Barry Est tombé. Alexander Von Wuthenau. Ivan Van Sertima. Qu'ont-elles en commun? Beaucoup. Elles toutes ont fourni l'évidence au rapport ci-dessus; et c'est un rapport de fait, pas une opinion, bien que beaucoup aient choisi de l'ignorer dans le passé.
Maintenant, nous nous rendons tous compte de la tragédie grave qui a arrivé aux divers africains après la découverte de l'Amérique. Beaucoup de gens de là ont été avec force portées de leurs maisons en Amérique, pour servir le peuple qui avait succédé cette terre. Esclavage noir. Nous savons également, pour un fait, que plusieurs de ces personnes étaient en effet des musulmans; est-ce que ce n'a jamais été dans le conflit, ni devrait il être. Les hivers de Clyde Ahmad nous a donné des détails de la façon dont des nombres énormes des musulmans ont été apportés en Amérique latine dans une issue 1978 d'Al-Ittihad: Un journal trimestriel des études islamiques , bien que plus tard dans 1543, des musulmans dans les colonies espagnoles aient été éjectés d'elles par le gouvernement résident.
Dr. Barry Fell, un archéologue remarquable de Nouvelle-Zélande et linguiste d'université de Harvard a montré l'évidence existante détaillée dans son travail, "Saga Amérique" cette des musulmans étaient non seulement en Amériques avant Columbus est arrivé, mais très actif là aussi bien. La langue des personnes de Pima dans l'ouest du sud et la langue d'Algonquian ont eu beaucoup de mots dans leur vocabulaire qui étaient arabes d'origine, et des pétroglyphes islamiques ont été trouvées dans les endroits tels que la Californie.
Dans le comté d'Inyo de l'état de la Californie, selon est tombé, là est une autre pétroglyphe qui énonce, casier Maria "qui signifie en arabe," Jésus, fils le "de Yasus de Mary". Ce n'est pas une expression chrétienne; en fait, l'expression doit être trouvée dans les vers et des ayahs du Quran saint. Ce glyph, comme est tombé croit, est des siècles plus que les USA. Dans les états occidentaux des USA il a trouvé des textes, diagrammes et les diagrammes gravés sur les roches qui ont été employées pour instruire cela ont remonté à 700-800 C.e. Instruire était dans les sujets tels que des mathématiques, l'histoire, la géographie, l'astronomie et la navigation de mer. La langue de l'instruction était l'arabe de Kufic, d'Afrique du Nord.
L'historien allemand d'art, Alexander Von Wuthenau , fournit également l'évidence que les peuples islamiques étaient en Amérique, dans le temps entre 300 et 900 C.e. C'était au moins moitié par millénium avant que Columbus ait été soutenu! Ont été découpées des têtes, celle ont été décrites comme "Moorish-regardant" daté entre des 300 et 900 C.e. et un groupe différent de têtes datées entre 900 et 1500 C.e. Un objet façonné trouvé dans le groupe plus tôt a été photographié, et une fois plus tard examiné s'est avéré ressembler à un vieil homme à Fez, comme les Egyptiens.
Ivan Van Sertima est largement renommé pour son travail, "ils sont venus avant que Columbus" qui a prouvé qu'il y avait certainement contact entre les africains antiques et premiers avec les Américains indigènes. Ceci et des autres de ses travaux, "présence africaine en Amérique tôt" toutes les deux montrent qu'il y avait des règlements musulmans africains en Amériques, avant que l'expédition de Columbus ait été même conçue. Sa recherche a prouvé que le commerce arabe de musulmans était en activité en Amérique et on peut seulement imaginer que la culture merveilleuse que les Américains indigènes ont fait partager cela tellement avec des enseignements islamiques était de grande attraction aux musulmans qui ont trouvés jusqu'ici par hasard la mer.
Et pour mémoire, Christopher Columbus, l'homme que la prétendue Amérique découverte, lui-même a déclaré que son impression des personnes de Carib (c.-à-d., personnes des Caraïbes) étaient "Mohemmedans." Il a su de la présence de Mandinka dans le nouveau monde (musulmans) et que les musulmans de la côte occidentale de l'Afrique s'étaient établis le Carribean, le central, le sud et en Amérique du Nord. À la différence de Columbus, ils n'étaient pas venus pour asservir les populations ou pour piller la terre; ils étaient venus pour commercer et ils se sont mariés parmi les indigènes. Encore de Columbus admis que le 21 octobre, 1492, pendant qu'il naviguait après Gibara sur la côte du Cuba, il a vu un mosquée, et des restes d'autres masjids ont été trouvés au Cuba, au Mexique, le Texas et au Nevada.
Sur le deuxième voyage Columbus a pris en Indes occidentales, le peuple du Haïti lui a dit que les personnes de "noir" avaient été là avant lui. Elles lui ont montré des lances de ces visiteurs, et plus loin l'étude des métaux a impliqué dans leur construction a prouvé qu'elles pourraient avoir été faites seulement dans un endroit: Guinée.
Un autre historien, P.v. Ramos, également montré dans son essai en "présence africaine en Amérique tôt" qui les règlements diététiques du Carib étaient semblables aux enseignements islamiques.
Mais disons que nous avons tort. Peut-être il est tout juste une coïncidence; après tout, là aucun survivant vivant n'est-il des musulmans américains indigènes, n'est-ce pas?
Mal. Et cette dernière partie est ce qui m'a à l'origine dessiné dans cette recherche pour la connaissance: un exposé écrit par un musulman indigène.
Le EL de Mahir Abdal-Razzaaq de frère a écrit dans son compte, récemment signalé sur l'Internet, au sujet des Américains indigènes qui étaient des musulmans. Il est de la tribu Cherokee; connu en tant que le marcheur du soleil d'aigle, et guerrier de porteur de pipe du Cherokee à New York. Il raconte les voyageurs musulmans qui sont venus à sa terre sur il y a mille ans, et ce qui est une évidence plus importante et plus existante de la législation, des traités et des résolutions qui s'avèrent, au delà de l'ombre d'un doute que les musulmans étaient en Amériques et très actif. Bien que ces documents n'aient pas été écrits après 1492, il intéresse toujours pour noter que l'Islam était en fait là. Le Traité de la paix et de l'amitié de 1787 ont les signatures du casier Abdulla d'Abdel-Khak et de Mohammed. Selon une affaire en jugement fédérale du congrès continental,
Les musulmans indigènes ont aidé la vie mise dans la constitution.
Ce sont une question de disque; elles ne peuvent pas être contestées. Allez aux archives nationales ou à la bibliothèque du congrès et voyez pour vous-même; le festin de l'exposition 1987 que les indigènes ont respecté un système islamique dans le commerce, l'expédition maritime et le gouvernement. Les disques de l'état de la Caroline a amarre la Loi diverse de 1790. Le chef cherokee de 1866 était un homme appelé Ramadhan Bin Wati. L'habillement indigène vers le haut jusqu'en 1832 était complètement usage islamique. De nom de Tallahassee les moyens réellement, "Allah vous livreront autrefois à l'avenir." En Amérique du Nord, il n'y a aucun moins de 565 noms des tribus, des villages, des villes, des montagnes et d'autres emplacements de terres des racines islamiques ou arabes.
La vérité de l'Islam et la vérité de la culture américaine indigène est une et identique; beaucoup de centaines de personnes d'il y a années réalisées cela. La protection de la terre et des animaux; le non-gaspillage des ressources et de la non-pollution de la nature sont toutes des concepts islamiques.
Je finis cet article avec quelques énonciations indigènes. Et puis, je veux que vous me disiez que l'Islam n'est pas consolidé aux coeurs de ces personnes.
"notre croyance est que le grand esprit a créé toutes les choses. L'humanité non simplement mais les animaux, toutes les usines, toutes bascule, tous sur terre et parmi les étoiles avec l'âme vraie. Pour nous, toute la vie est sainte. Toute la nature est chez nous et nous faisons partie de toute la nature." Nuage Blanc En chef
"quelle est la vie? C'est le flash d'une luciole la nuit." Rallonge coudée
"dans la vie of de de l'Indien il y avait seulement un devoir inévitable le devoir de la prière - l'identification quotidienne l'invisible et l'éternel." Ohiyesa

 

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En 1492 Christophe Colomb découvre l'Amérique", c'est encore l'un de ces raccourcis historiques qui demeure bien ancré dans la conscience collective. En 1492 Christophe Colomb était loin d'être le premier navigateur à avoir traverser l'Atlantique pour venir fouler le sol de l'Amérique. L'arrivée de Colomb sur le sol du "nouveau continent" allait marquer une nouvelle étape franchit par l'impérialisme occidental. Immédiatement suivit de pillages, de la déportation d'une centaine de millions d'esclaves africains dans un voyage sans retour durant lequel seulement la moitié des esclaves survivait, et bien sûr du massacre des indigènes qui habitaient cette terre depuis des millénaires, c'est les plus grands génocides de l'humanité que célèbre cette phrase : "1492 Christophe Colomb découvre l'Amérique."Avant cette date des peuples explorateurs avaient déjà effectué ce long voyage de l'autre côté de l'Atlantique. C'est précisément à ces peuples : les scandinaves, les navigateurs du monde arabo-musulman et les ouest africains qu'est consacré cet article puisqu'ils ont "découvert l'Amérique" plus de 500 ans avant Christophe Colomb.Concernant le peuplement originel du continent américains la théorie qui faisait référence, il y a encore quelques années était que des tribus venues d'Asie aient franchi le détroit de Béring (à l'ouest de l'Amérique et à l'est de l'Asie) à pied, à la fin de l'ère glaciaire vers -10 000 avant JC, alors que le niveau des eaux était plus bas. Cette théorie a été remise en cause depuis par des découvertes d'ossements humains antérieurs à l'ouverture du glacier, qui prouvent qu'avant l'arrivée des émigrants venus d'Asie à la fin de l'ère glaciaire, le continent américain était déjà habité. De nombreuses nouvelles théories ont été avancées sur les origines anthropologiques diverses de ces habitants originels. Quoi qu'il en soit les groupes humains, venus d'Asie à la fin de l'ère glaciaire, représentent la composante ethnique dominante qui peupla l'ensemble du continent américain, formant ainsi le peuple que nous appelons en France : Indien d'Amérique (amérindien), ou plus justement Américain d'origine (Native American) (1).Divisés en plusieurs tribus et nations, partout sur le continent, les Américains d'origines donnèrent naissance à une civilisation brillante que les ravages de la colonisation occidental post-colombienne ont détruit. Mais quand était-il avant cela.A partir du 10e siècle après JC, en Europe du Nord, les Vikings, peuple conquérant et grands navigateurs, entreprirent de longs voyages partout en Europe et en Afrique du nord. En 861, ils découvrent et colonisent l'Island (Iceland = pays des glaces).En 985-986, partis de l'Island, les vikings sous la direction d'Erik le rouge, émigrèrent jusqu'à la terre appelé aujourd'hui Groenland (Greenland = pays vert), et c'est du Groenland, que partie une expédition maritime en vue de mettre pied sur la terre mystérieuse que Bjarni Herjolfsson avait découverte la même année que fut fondée la colonie scandinave du Groenland : l'Amérique.En 1001, mené par Leif Eriksson, surnomé Leif L'Heureux, fils d'Erik le rouge, cette expédition sur le sol de l'Amérique du nord, fut un succès. Les scandinaves firent une première halte dans un lieu qu'ils appelèrent Helluland (= pays de pierre), puis à deux jours de navigation plus au sud, ils créèrent la Colonie de Markland (pays des forêts), puis encore à deux jours de navigations plus au sud, ils arrivèrent à Vinland (pays du vin). Ils créèrent dans les localités où ils firent halte de petites colonies et firent plus tard rapport des conditions dans lesquels ils vivaient. Vinland était une terre riche, au climat accueillant comparé à celui auquel ils étaient habitués au Groenland et en Island.Mais Vinland était une terre habitée, et des conflits éclatèrent entre colons scandinaves et américains d'origines. Thorvald, le frère de Leif Eriksson mourut dans un affrontement avec les amérindiens.Suite à ces évènements une grande partie des Vikings quittèrent leurs colonies. De manière générale l'occupation de ces lieux par les scandinaves fut courte, tout au plus quelques dizaines d'années. De retour en Island les vikings firent récit de leurs expéditions, et la tradition scandinave transmit le récit des voyages des Vikings en Amérique du nord.Les récits de ces expéditions des scandinaves, en Amérique, furent traduits et publiés au 19e siècle, ce qui permit à quelques historiens d'étudier les faits. Ces derniers commencèrent des recherches pour localiser les lieux que les voyageurs Vikings avaient décris dans leurs récits.En 1960, l'écrivain norvégien Helge Ingstand et sa femme découvrir les traces de colonies Scandinaves, datant du 11e siècle, dans la région de "L'Anse aux Meadows", aux nord de l'île de Newfoundland (latitude 51° en face de Belle Isle). Si les fouilles ont permis de mettre en évidence la présence des Vikings sur cette île, de nombreux indices, laissent penser qu'ils avaient pénétré encore plus au sud du continent américain, et que l'Anse aux Meadows et l'île de Newfoundland, n'était qu'une halte pour les navigateurs dans leur route pour Vinland plus au sud. Certains chercheurs situent Vinland comme étant l'actuelle Nouvelle-Angleterre ou même la Caroline.Les Vikings découvrirent donc l'Amérique vers l'an 1000, soit prèsque 500 ans avant Christophe Colomb.Quelques années avant Leif Erickson, les grands navigateurs du monde arabo-musulman avaient eux aussi voyagé jusqu'aux Amériques. En 956, Al-Masoudi dans son ouvrage "Mourouj Ad-Dahah" (Les prairies d'or) relate le voyage de Khashkhash Ibn Saïd, l'explorateur qui a traversé "l'océan des ténèbres" jusqu'en Amérique avant de revenir en Espagne.Le monde arabo-musulman à cette époque comptait les meilleurs savants et géographe. L'un d'entre eux était un savant Maure (2), né au Maroc : Al-Idrisi (1099-1166 J.C.) (3). La science de Al-Idrisi s'exerçait dans tous les domaines, il affirmât que la terre était ronde plus de 400 ans avant Galilée (qui étudia auprès de professeurs Maures et donc n'avait rien découvert) et esquissa même le principe de la force de gravité (qui sera théorisé plus de 500 ans plus tard par Isaac Newton en 1687). Al-Idrisi écrivit : "le monde est rond comme une sphère, à laquelle les eaux adhèrent et sont maintenu à sa surface par un équilibre naturel. Elle est entourée par de l'air et toutes les créatures sur terre se tiennent en position stable, la terre attirant vers elle tout ce qui est lourd de la même manière qu'un aimant attire le fer vers lui." Al-Idrisi était aussi un grand voyageur qui explora le monde et rendit compte de ses périples dans son ouvrage : "Kitab nuzhat al-mushtaq fi ikhtiraq Al-afaq". De passage en Europe il offrit au roi normand Roger II, un globe sur lequel il a tracé chacun des sept continents, indiqué mers, fleuves, rivières, montagnes, villes et routes commerciales. Son ouvrage "Al-Kitab al-Rujari" synthétise ses découverts géographiques. Christophe Colomb lui-même engagea sur ses navires pour ses expéditions des équipages Maure. Ainsi Pietro Alonzo, un Maure, fut l'amiral de la flotte de Colomb qui le mena en Amérique. (4)L'historien Basil Davidson, dans son livre "Le royaume Africain" évoque aussi l'arrivé des musulmans d'Afrique de l'ouest en Amérique où ils créèrent des comptoirs commerciaux, dès le 10e siècle. L'influence du monde arabo-musulman contribua à l'essor des civilisations africaines qui elles aussi voyagèrent jusqu'en Amériques et même s'y installèrent. La présence des Africains en Amérique fut telle qu'ils influencèrent la civilisation amérindienne dans certains domaines. On trouve en Amérique centrale et en Amérique du sud, notamment dans les anciennes cités commerçantes du Mexique, des gravures représentant des hommes de type négroïde, commerçant avec les indigènes. Des têtes d'africains et d'africaines furent aussi sculptées sur la roche en Amérique centrale, sur certaines pièces figurent même les signes tribaux de quelques tribus africaines. L'organisation sociale mexicaine de l'époque comporte d'ailleurs de nombreux points communs avec celle pratiquée dans les Etats musulmans d'Afrique de l'ouest, lois contre l'adultère et la consommation d'alcool, le droit à la propriété pour chaque individu, larges possibilités et incitations à l'élévation sociale pour les esclaves notamment en achetant leur liberté, ou bien en se mariant avec un(e) conjoint(e) non-esclave. Certains récits de ces voyages ont été précisément rapportés, notamment par le Géographe arabe Al-Omari.En 1324, l'empereur Mandingo (du Mali) : Mansa Musa, lors de son hajj (pèlerinage à La Mecque), puis lors de son voyage en Egypte, raconta le détail des expéditions outre-atlantique dont il avait connaissance : en 1312 l'empereur prédécesseur de Mansa Musa : Abu Bakr entreprit le voyage vers l'Amérique avec plusieurs centaines de navires, alors qu'une première expédition, quelques années auparavant avait en grande partie échouée.C'est à la suite du départ d'Abu Bakr, que Mansa Musa devint empereur des Mandingo. L'expédition menée par Abu Bakr débarqua en Amérique à l'embouchure du fleuve Amazone.La présence des Mandingos en Amérique du sud, a laissé des traces visibles : des inscriptions d'écriture Mandingue ont été découvertes dans les cités de Bahia et Minas Geraïs au Brésil. Certains dialectes amérindiens contiennent également des mots d'origines Mandingo comme le signal Léo Weiner dans son ouvrage "Le rôle de l'Afrique dans la découverte de l'Amérique".Des comptoirs commerciaux furent donc établis par des voyageurs africains sur le continent américain, principalement dans les caraïbes et en Amérique du Sud. Les Africains s'installèrent définitivement en Amérique et créèrent des Etats-cités, dont certains résistèrent longtemps à la colonisation du continent. De nos jours, les traces archéologiques de certaines de ces villes africaines d'Amérique ont été retrouvées. Quand Christophe Colomb puis les autres colons qui suivirent débarquèrent en Amérique en octobre 1492, ils furent en contact avec ces africains qui avaient émigré des centaines d'années plus tôt. Colomb découvrit des plans de coton ainsi que de l'or d'Afrique de l'ouest (utilisée par les amérindiens pour fabriquer des lances), que les indigènes obtinrent lors d'échanges commerciaux avec les africains. Colomb signala aussi dans son carnet de bord la présence de coutumes rappelant celles des Arabes d'Espagne. (5) Les échanges commerciaux entre africains et indiens d'origine créèrent des liens entre ces deux peuples, et un métissage s'opéra dans certaines communautés. Après l'arrivée massive des colons européens, la traite négrière commença et des Africains capturés commencèrent à être déportés en Amérique comme esclave. Les cités africaines fondées il y a plusieurs centaines d'années furent des refuges pour certains esclaves qui réussirent à s'enfuir. Mais ces derniers commencèrent à être attaqués par les colons. La république islamique de Palmarès (6), l'un de ces Etats-cités, au Brésil, fut l'un des seul à pouvoir résister aux assauts des colons européens. De nombreuses autres théories évoquent des voyages aux Amériques encore antérieurs, notamment à l'époque des grandes dynasties égyptiennes. Mais voici donc exposé succinctement, des faits établis, concernant les voyages sur le continent Américain de peuples divers, plusieurs centaines d'années avant Christophe Colomb. Par Ben (1) Quand Christophe Colomb pris le large, venant d'apprendre que la terre était ronde suite à la publication des travaux de Galiléo Galilée, il espérait trouver une route vers l'Inde. Quand il aperçut les côtes des Caraïbes, il pensait donc être arrivé en Inde, c'est pour cela que les indigènes furent appelé indiens. Christophe Colomb débarqua le 12 octobre 1492 à Guanahani (San Salvador) une des Lucayes, puis aborda à Cuba et Haïti. Après son retour en Espagne, il entreprit 3 autres voyages vers les Amériques.(2) Les Maures sont un peuple musulman venant à l'origine du Yémen, qui émigrèrent en Afrique de nord et en Espagne.(3) Al-Idrisi était un descendant de Mohamed, saw, par son petit-fils Al-Hassan Ibn Ali.(4) A l'instar de Colomb, Vasco De Gama entreprit son voyage sur la route des Indes guidés par un navigateur musulman africain nommé Ibn Majid. Les musulmans ont énormément contribué au développement de la marine, les mots : amiral, arsenal, capitaine sont d'origines arabes. Et les navigateurs musulmans ont inventé le compas, le sextant et le quadrant (instruments de mesure).(5) Le nom créole de la Martinique : Madinina, vient de l'arabe Madinâh qui veut dire "ville". Médine est bien sur le surnom de Yathrib, une ville d'Arabie, 2e lieu saint de l'Islam. Yathrib/Médine fut la ville où les musulmans persécutés à La Mecque trouvèrent refuge en 622 et y créèrent la première cité de l'Islam. Le surnom de Yathrib : Médine, vient de "Al-Madinat al-Mounawara" (= La ville fleurie), c'est ainsi que Yathrib fut appelée.(6) Le professeur Decio Freitas écrit dans son livre "Palmarès : la guerre des esclaves" que "Palmarès n'était pas une république du genre de celles que le monde a connues depuis la Révolution Française ; cette république ne peut être décrite par aucun concept historique ou politique Européen. C'était une république égalitaire, fraternelle et libre, création originale de Noirs qui, en Amérique, luttèrent contre toutes les tentatives faites pour les réduire en esclavage."Certaines sources sont issues de :- "L'Islam, âme de l'humanité" par Adbullah Bilal Omowale (ex. Andy Thomas), Edition Maison de la sagesse. Bilal Omowale est un ancien prisonnier politique à Trinidad.- "Apport des musulmans à la civilisation" par Haïdar Bammate, Edition Tawhid.- Planetarabia.com- L'illustration de Mansa Musa est issue de "Malcolm X on Afro-American History" Pathfinder 1967.


In fact, some writing in the 17 century Cherokee community- 7 were found embedded in rocks in Nevada is very similar to the word "Muhammad" in Arabic.

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Les villes à travers les Etats-Unis et le Canada portent les noms qui sont de dérivation indienne et islamique. Vous êtes-vous jamais demandés ce que signifie le Tallahassee nommé? Il signifie qu'il Allah  vous libérera tôt ou tard



There are 565 names of places (villages, towns, cities, mountains, lakes, rivers, etc.) in USA (484) and Canada (81) which are derived from Islamic and Arabic roots. These places were originally named by the natives in pre-Columbian period. Some of these names carried holy meanings such as: Mecca (Indiana) - 720 inhabitants, Makkah Indian tribe (Washington), Medina (Idaho) - 2100, Medina (NY) - 8500, Medina and Hazen (North Dakota) - 1100 and 5000, respectively, Medina (Ohio) - 12,000, Medina (Tennessee) - 1100, Medina (Texas) - 26,000, Medina (Ontario) -1200, Mahomet (Illinois) - 3200, Mona (Utah) - 1100, Arva (Ontario) - 700, and many others. A careful study of the names of the native Indian tribes revealed that many names are derived from Arab and Islamic roots and origins, i.e. Anasazi, Apache, Arawak, Arikana, Chavin Cherokee,Cree, Hohokam, Hupa, Hopi, Makkah, Mahigan, Mohawk, Nazca, Zulu, Zuni, etc.

4 avril 2016

1943 : une lettre incendiaire de l’Allemagne nazie adressée au Maréchal Pétain

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Lettre du 29 novembre 1943 adressée au Maréchal Pétain par Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich – Citée dans Histoire élémentaire de Vichy – Amiral Auphan (1971)

(Après avoir résumé en une page les faits qui avaient abouti à la crise de novembre 1943, la lettre se poursuit dans les termes suivants)
Ces informations, en même temps que l’évolution de la situation en France, m’ont amené à présenter un rapport au Führer. Après quoi, le Führer m’a chargé de vous faire savoir, Monsieur le Maréchal, ce qui suit :
1. Le projet de révision de la Constitution qui nous a été soumis tend à mettre la désignation futur du Chef de l’Etat français, même pendant la guerre, entre les mains d’un organisme qui a déjà été constitué une fois dans le passé, l’Assemblée nationale française.
Il semble, Monsieur le Maréchal, que vous ayez en cela totalement omis de tenir compte du fait que cette assemblée nationale est la même assemblée qui, en septembre 1939, a déclaré sans le moindre motif la guerre à l’Allemagne. Cela malgré les assurances solennelles de paix échangées entre l’Allemagne et la France encore le 6 décembre 1938.
Au surplus, une partie non négligeable des membres de cette assemblée, violant encore une fois de manière flagrante l’accord intervenu entre nos deux pays, c’est-à-dire l’armistice, lutte à nouveau contre l’Allemagne [Note de l’Amiral Auphan : allusion à l’Assemblée consultative instituée trois mois plus tôt par le général de Gaulle à Alger, avec de nombreux anciens parlementaires, dont les communistes réhabilités].
Le gouvernement du Reich doit repousser avec indignation et comme une prétention impossible l’intention du Chef de l’Etat français de remettre en fonction une pareille assemblée par l’acte constitutionnel projeté et pour ainsi dire de légaliser par là une nouvelle activité de traîtres et de violateurs de la loi.
2. Aujourd’hui, l’ancienne Assemblée nationale n’est plus d’aucune manière la représentation légale de la volonté du peuple français. Pendant la guerre les élections sont impossibles ainsi que dans d’autres Etats, a fortiori dans la France actuelle. Quant à une assemblée nationale constituée d’une autre façon, elle ne saurait exprimer légalement la volonté du peuple français. En conséquence, il n’existe en ce moment aucun corps légal susceptible d’exercer la fonction que le discours à radiodiffuser voudrait lui attribuer et qui, pour cette fin, pourrait être reconnu par l’Allemagne.
3. Cet incident donne au Führer l’occasion de faire en toute clarté sur l’opinion politique en France, pendant ces derniers temps, les constatations suivantes :
L’Allemagne pouvait espérer, au moins depuis Montoire, que vous, Monsieur le Maréchal, en répondant à la politique généreuse du Führer, vous consolideriez de plus en plus la situation en France après la guerre perdue et que vous rendriez toujours plus féconde la collaboration, tant de fois promise, avec l’Allemagne.
Or, si l’on jette un regard sur les trois dernières années des rapports franco-allemands, on ne peut que constater que cet espoir n’a été réalisé que partiellement et que les mesures que vous avez prises, Monsieur le Maréchal, en votre qualité de chef de l’Etat français, n’ont eu malheureusement que trop souvent le résultat de rendre plus difficile la collaboration amicale qui était, sans aucun doute, sérieusement désirée par nos deux peuples et certainement poursuivie par le gouvernement français.
Le Coup d’Etat anticonstitutionnel tenté le 13 décembre 1940, par lequel monsieur Laval devait être éliminé comme chef du gouvernement sur le reproche de la collaboration avec l’Allemagne et même sur l’inculpation d’avoir conspiré avec les services allemands contre vous, monsieur le Maréchal, afin de vous attirer dans un guet-apens à l’occasion du transfert de la dépouille mortelle du duc de Reichstadt à Paris et de vous destituer ; plus tard encore la trahison de vos généraux et amiraux en Afrique du Nord et la participation indirecte à cette trahison de certaines personnalités parmi les plus haut placées à Vichy, la preuve de la violation de nombreuses dispositions militaires du traité d’armistice, et finalement le récent essai d’une révision constitutionnelle, en fin de compte dirigée contre l’Allemagne et apparemment destinée, par la remise en activité de l’ancienne Assemblée nationale, devenue entièrement illégale, à ménager l’avenir par une prise de contact avec le Comité d’Alger, et par là avec les Anglais et les Américains… tout cela caractérise les étapes d’un chemin qui s’éloigne de plus en plus de Montoire.
Cette lutte constante contre tout travail positif de reconstruction a eu comme conséquence de rendre impossible, par votre résistance permanente, monsieur le Maréchal, la nomination aux postes décisifs du gouvernement et de l’administration française d’hommes dont l’attitude loyale aurait permis l’exécution d’une politique raisonnable de consolidation intérieure de la France et d’éliminer, à tout le moins, les pires manifestations d’injustice sociale.
Pour toutes ces raisons, vous ne serez pas surpris, Monsieur le Maréchal, si le gouvernement du Reich a observé votre activité comme Chef de l’Etat avec une réserve toujours croissante.
Les difficultés constantes qui ont été opposées à la mise en œuvre d’une politique de collaboration véritable avec l’Allemagne et qui, ainsi qu’il résulte de mes informations, ont sans cesse provoqué pendant les derniers mois de nouvelles crises intérieures, montrent clairement une prise de position dont les motifs et les buts ne laissent plus guère de doutes.
Toute cette évolution prouve, en tout cas, une chose, à savoir que la politique de la direction suprême de l’Etat français à Vichy s’est engagée dans une voie que le gouvernement du Reich ne saurait approuver et qu’il n’est pas disposé non plus à accepter dans l’avenir en tant que puissance occupante, responsable du maintien de l’ordre et du calme publics en France.
4. Pour mettre fin à l’état des choses actuel qui est devenu intolérable, le gouvernement du Reich se trouve aujourd’hui dans l’obligation de demander à la direction suprême de l’Etat Français :
– que, désormais, toutes les modifications de lois projetées soient soumises à temps à l’approbation du gouvernement du Reich ;
– qu’en outre, monsieur Laval soit chargé de remanier, sans délai, le cabinet dans un sens acceptable pour le gouvernement allemand et garantissant la collaboration. Ce cabinet devra jouir de l’appui sans réserve de la direction suprême de l’Etat ;
– enfin, la direction suprême de l’Etat sera responsable des mesures prises en vue d’éliminer immédiatement tous les éléments gênant le travail sérieux de redressement dans les postes de l’administration ainsi que la nomination à ces postes de personnalités sûres.
5. L’exécution rapide de ces demandes est en premier lieu dans l’intérêt du peuple français lui-même, qui souffre aujourd’hui pour une part du manque de stabilité gouvernementale et, pour une autre part, d’une absence grave de justice sociale. A ce sujet, il me suffira de vous signaler la situation intolérable à plus d’un point de vue dans le domaine de la répartition des vivres, le développement du marché noir et de nombreux autres faits fâcheux.
Le but du nouveau cabinet devra être de faire disparaître cet état de choses par une activité gouvernementale très ferme et par la mise en place dans l’administration de personnalités dignes de confiance. En tant que puissance occupante, l’Allemagne, de son côté, est aussi légitimement intéressée à ce que l’ordre et la justice règnent dans les zones de l’arrière de son armée et elle espère que le gouvernement français prendra toutes les mesures nécessaires pour leur assurer cet ordre et cette justice.
Si le gouvernement français n’était pas en mesure de le faire, le gouvernement du Reich devrait se réserver de prendre d’autres décisions au sujet de la situation intérieure de la France.
Si, après la victoire sur la France, le Führer s’est montré disposé à laisser subsister dans ce pays occupé par l’armée allemande un gouvernement français et à entretenir avec lui des relations, la seule raison en est l’attitude généreuse adoptée par le Führer vis-à-vis de la France dès sa défaite, ce que vous, monsieur le Maréchal ne contesterez pas.
L’Allemagne mène aujourd’hui un dur combat contre le bolchevisme et les autres puissances anti-européennes pour l’existence de l’Europe, combat qui servira également, et non en dernier lieu, à la sauvegarde du peuple français. Dans cette lutte, dont les sacrifices sanglants sont presque exclusivement à la charge du peuple allemand, les gouvernement allemand doit exiger catégoriquement que les dirigeants de l’Etat Français engagent activement l’autorité qu’ils ne tiennent que de la générosité allemande, afin que cette lutte de l’Allemagne au profit de l’Europe ne soit pas aggravée par la France, mais soit, au contraire, facilité à tous point de vue.
A ce sujet, je vous prie, Monsieur le Maréchal, de ne pas perdre de vue ceci : aujourd’hui, le seul et unique garant du maintien du calme et de l’ordre public à l’intérieur de la France et par là aussi de la sécurité du peuple français et de son régime contre la révolution et le chaos bolcheviques, c’est la Wehrmacht allemande.
Elle a assuré cette tâche dans le passé sous le signe de la collaboration franco-allemande. En tout cas, je vous prie de prendre acte de ce que l’Allemagne saura sauvegarder ses intérêts dans toutes les circonstances d’une façon ou d’un autre.
Je ne puis supposer, monsieur le Maréchal, que vous refuserez de reconnaître les nécessités qui s’ensuivent.
Si cependant vous vous jugiez hors d’état de donner suite aux demandes allemandes indiquées plus haut ou si le rejet par nous de votre projet de loi dirigé contre les intérêts allemands vous décidait à vous considérer, après comme avant, comme empêché d’exercer vos fonctions, je tiens à vous faire savoir, au nom du Führer, qu’il vous laisse entièrement libre d’en tirer les conclusions qui vous paraîtront utiles.
Agréez, Monsieur le Maréchal, l’expression de ma haute considération.
J. von Ribbentrop

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22 février 2016

Le Mythe de "Jack l'Eventreur" ou les assassinats maçonniques de la Couronne Britannique

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Entre Août et Novembre 1888,5 prostituées occasionnelles ont été tuées à coup de couteau dans un des quartiers les plus misérables de Londres..

Ces victimes étaient:

Marie Anne Nichols

Annie Chapman

Elisabeth Stride

Catherine Eddowes

Marie-Jeanne Kelly

Un mystérieux inconnu envoya plusieurs lettres à la police en revendiquant ces crimes sous le nom de Jack l'Eventreur (Jack the Ripper)

Mais la police n'a jamais pu mettre la main sur ce fameux Jack ni même sur le moindre suspect..

Un journaliste britannique Stephen Knight,dans son livre :"Jack the Ripper,the final solution",sur les sources que lui a donné un certain Joseph Gorman connu sous le nom de Joseph Sickert établit un complot entre la franc maçonnerie et la famille royale.

Stephen Knight est mort à 33 ans et pour l'écrivain Makow,Knight est mort empoisonné..

Knight,en plus d'avoir révélé le complot maçonnique de la famille royale avait aussi écrit un autre ouvrage:"The Brotherhood" (La fraternité).dans lequel il révélait l'infiltration de la franc maçonnerie dans tous les rouages de l'économie,de la police et de la justice.en Angleterre.Tout débute avec le Prince Albert Victor de Galles,fils aîné du Roi Edouard VII , Grand Maitre de la Grande Loge Unie d'Angleterre,marié à la reine Victoria.

Albert Victor fréquentait les prostituées,puis il tomba amoureux,d'une jeune vendeuse du nom d'Annie Crook.Son ami peintre ,Walter Sickert trouva comme nourrice de son enfant illégitime une certaine Marie Kelly qui était aussi une prostituée occasionnelle.Marie Kelly avec d'autres prostituées tentèrent de faire chanter le premier ministre Lord Salisbury.Ceci à un moment ou la Couronne britannique subissait maintes critiques,ce scandale aurait pu faire vaciller la monarchie britannique.Toutes les victimes égorgées se connaissaient et le mode opératoire révèle des signes maçonniques:

La gorge tranchée:punition des apprentis qui révèlent des secrets maçonniquesAnnie Chapman fut éventrée et tous ses bijoux,anneaux,pièces de monnaie,posés à ses pieds::initiation maçonnique du 2° degré,on enlève tous les objets métalliques qu'on porte..Sur un mur au pied duquel on a retrouvé Elisabeth Stride il y avait écrit:

"Les juifs ne seront pas accusés pour rien"

Knight a relevé une curieuse corrélation entre la mauvaise orthographe du mot jwwes au lieu de jews (juifs) et le nom de jubelo,jubela,jubellum,les assassins dans la légende d'Hiram.Le directeur de la police et chargé de l'enquête fut un certain Charles Warren,un franc maçon de haut grade.Warren a fait effacer l'inscription sans l'avoir photographiée.

Le nom de Sir Charles Warren apparait dans la création de la première loge maçonnique en Israël.Par ailleurs dans la mutilation des corps,on observe la précision d'un chirurgien et Sir William Gull,chirurgien de la reine qui avait déja pratiqué en outre des avortements a été soupçonné.

Ce chirurgien Gull était aussi franc maçon.

Il s'ensuit que ces lettres du soit disant "Jack l'Eventreur" sont des faux fabriqués pour égarer les curieux et couvrir ces crimes de la monarchie.

Le directeur de l'enquête étant franc maçon,et plus même,membre de de la judéo-maçonnerie,il est bien évident qu'il ne trouva aucun coupable et pour cause !On ne peut que rapprocher ce crime de la monarchie anglaise à celui de Lady Diana épouse du prince Charles.Lady Diana était enceinte du musulman Doddy Al Fayed et elle trouva la mort à Paris sous le pont de l'Alma,soit disant victime d'un accident.Le père de Doddy Al Fayed n'a jamais cru à l'accident mais à un complot.Je pense qu'il a entièrement raison.On incrimine le chauffeur André Paul d'avoir bu et d'avoir fait un excès de vitesse.Il aurait perdu le contrôle de sa voiture pour s'encastrer dans un pilier du pont.Il est fort possible qu'on ait fait boire André Paul et qu'on ait versé un narcotique dans son verre.Par ailleurs la voiture a fort bien pu être trafiquée.

En effet,si Lady Diana,avait épousé Doddy Al Fayed,la couronne anglaise aurait pu vaciller.Aujourd'hui,l'Angleterre est prête à déclarer la guerre à la Syrie et à y entraîner la France.Tout ceci ne peut intéresser que les intérêts de la puissance financière de la City anglaise,la perfide Albion.Le général de Gaulle ne voulait pas les Anglais dans l'Europe..

Ce grand homme dans tous les sens du terme avait mille fois raison.

La judéo maçonnerie,c'est à dire la ploutocratie mondiale est en ordre de bataille,pour le plus grand malheur des

citoyens.http://qui.est.yehoshoua.over-blog.com/le-mythe-de-jack-l-eventreur-ou-les-assassinats-ma%C3%A7onniques-de-la-couronne-britannique

2 février 2016

Indiens Hopis : Les prophéties du 5ème monde (Doc) [VF]

 

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Ce documentaire retrace l'histoire de la civilisation des Indiens Hopis et Pueblos du Sud Ouest des Etats Unis.

En compagnie de Marcel KAHN, spécialiste des Hopis, nous visitons les grands sites archéologiques Hopis : le canyon de Mesa Verde avec ses habitations troglodytes (Cliff palace) , ses pièces servant au rituel religieux (kivas), le Chaco Canyon et ses gravures rupestres.Les Indiens Hopis contemporains sont évoqués à travers les images du village d'Oraibi, des danseurs et des poupées Kachina.

Les Hopis sont une tribu d'indiens qui vivent en Arizona (États-Unis), sur de hauts-plateaux désertiques. Leur nom signifie les pacifiques. Leurs anciens sont des chefs spirituels porteurs de la sagesse et des traditions. Longtemps, ils n'ont partagé avec les blancs que des bribes de leurs connaissances, puisqu'ils n'étaient pas respectés. Les temps ont changé et certains délivrent leurs messages de paix et appellent l'humanité entière à choisir de changer de mentalité et de façon de vivre.

En 1946, après l'explosion des deux bombes nucléaires au Japon, 4 chefs Hopi (Dan Katchongva, Thomas Banyacya, David Monongye et Dan Evehema) ont décidé ou ont été mandatés pour révéler publiquement la sagesse et les enseignements traditionnels Hopi, y compris les prophéties hopi concernant le futur.

Indiens Hopi Les propheties du 5è monde

 

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