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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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24 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde 4e partie

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LE TRAITÉ DE VERSAILLES Nous avons déclaré précédemment que le Traité de Versailles fut un des docu- ments les plus iniques jamais signé par les représentants des soi-disant nations civi- lisées. L'injustice des clauses de ce «Traité de Paix», dont le peuple allemand fut la victime, rendait une autre guerre mondiale inévitable' 1261 . Il nous faut comprendre les circonstances qui entourèrent la signature de l'Armis- tice du 11 Novembre 1918. Le Haut Commandement Allemand ne demanda pas l'Ar- mistice parce que ses années étaient sur le point d'être défaites. Lorsque l'Armistice fut signé, les Armées allemandes n'avaient subi aucun revers définitif sur le champ de bataille. Le Haut Commandement Allemand demanda l'armistice de façon à pouvoir consacrer ses efforts à prévenir la Révolution Communiste. Rosa Luxemburg et son Spartacus Bund à direction Juive avaient prévu de repro- duire en Allemagne ce que Lénine avait réalisé en Russie une année auparavant. L'Armistice fut signé en tant que «prélude à une Paix négociée». Il est de la plus grande importance de se souvenir de ce fait, car un Armistice conclu selon ces termes est tout à fait différent d'une capitulation sans condition. Le Haut Commandement Allemand prit conscience du danger intérieur qui le me- naçait à la suite d'une grave série d'événements : les révolutionnaires de Rosa Luxem- burg avaient réussi à s'infiltrer dans la flotte allemande de Haute Mer et devinrent très actifs en 1918. Ils firent circuler des rumeurs selon lesquelles les bateaux et les équipages devaient être sacrifiés lors d'une ultime bataille (suicide) contre les marines britanniques et américaines. Les individus qui firent circuler ces rumeurs déclarèrent que l'objectif de la bataille serait d'immobiliser les flottes alliées de telle sorte qu'il leur serait impossible de défendre les côtes britanniques face à une invasion militaire, donnant ainsi la victoire aux Seigneurs de la Guerre Allemands. Les «Cellules» com- munistes poussèrent les marins allemands à la mutinerie, en clamant que l'invasion programmée de la Grande-Bretagne était vouée à l'échec, car les savants britanniques avaient fabriqué une aime secrète. Selon ces rumeurs, la force d'invasion se verrait cer- 126 — L'injustice perpétrée à Versailles ne fut dépassée que par les accords qui entrèrent en vigueur par la suite : Téhéran, Potsdam et Yalta. Nous prouverons que les mêmes influences maléfiques furent à l'œuvre dans toutes ces négociations (n.d.a.). - 143 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER née par une mer de flammes, produite à partir de compositions chimiques tirées grâce à des canons installés sur la terre ferme, ou lancés à partir d'avions. Le feu, la chaleur et le manque d'oxygène rendraient impossible la survie. Les subversifs prétendirent que la seule façon d'éviter un tel sort, c'était de faire une révolution qui mettrait un terme à la guerre. Les marins allemands se mutinèrent le 3 Novembre 1918. Le 7 Novembre un important Corps de marins déserta alors qu'il se rendait sur le Front de l'Ouest. On les avait persuadés qu'ils seraient utilisés comme «fer de lance» de la prétendue invasion de la Grande-Bretagne. Pendant ce temps, des soulèvements avaient entraîné des fermetures d'usines dans de nombreux centres industriels allemands. Les «subversifs» parlaient de défaitisme. La situation se détériora jusqu'à l'abdication du «Kaiser», le 9 Novembre 1918. Le Parti Social-Démocrate constitua immédiatement un Gouvernement Républi- cain et l'Armistice fut signé le 11 Novembre 1918. Les chefs communistes du Sparta- cus Bund avaient placé leurs «Cellules» en des endroits-clés à l'intérieur du nouveau gouvernement et parmi les forces armées. Leurs actions créèrent partout une situa- tion de chaos. Rosa Luxemburg joua alors son atout. Elle obligea le gouvernement socialiste à donner l'ordre de démobilisation immédiate des forces armées allemandes. Cette action empêcha le Haut Commandement Allemand d'utiliser ses troupes très disciplinées pour prévenir la révolution (imminente) qui éclata en Janvier 1919. Avant d'usurper le pouvoir en Allemagne, Rosa Luxemburg avait reçu la promesse d'une aide financière et militaire de la part des Banquiers Internationaux, aide qu'ils avaient accordée à Lénine et à Trotsky un an auparavant. Les phases préliminaires de son coup d'état révolutionnaire furent financées par le fonds qu'ils avaient consti- tué chez l'ambassadeur soviétique Joffe. Le coup d'état révolutionnaire ne put aboutir au résultat auquel Lénine était arrivé en Russie car l'aide promise ne lui parvint pas alors que Rosa Luxemburg déclenchait sa première attaque. Elle réalisa alors que les hommes qu'elle considérait comme ses amis avaient trahi son Spartacus Bund Juif. Ce simple incident prouverait que «le Pouvoir Occulte» derrière le Mouvement Révolu- tionnaire Mondial sert uniquement ce qui favorise ses intérêts et lâche qui il veut au moment où il veut. La majorité des directeurs du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial descend des Khazars, Tartares et autres races mongolo-asiatiques non-sémites qui adoptèrent entre le VIl ème et le VIII ème siècles la religion juive, celle-ci convenant à leurs desseins égoïstes [127] . Ces individus ont manipulé les Juifs et les Gentils comme des «Pions sur l'Échiquier». Le dessein de ces tristes personnages était double. Les hommes qui pensèrent et dirigèrent le Mouvement Révolutionnaire Mondial ne voulaient pas que lAllemagne fut «soviétisée» AVANT d'avoir utilisé le peuple allemand pour une autre guerre contre la Grande-Bretagne. Ils calculèrent qu'une Deuxième Guerre Mondiale épuiserait complètement les deux Empires, leur donnant ainsi la possibilité de les subjuguer facilement grâce aux ressources de l'U.R.S.S. qu'ils contrôlaient depuis la dictature de Lénine. Afin de pouvoir déclencher une Deuxième Guerre Mondiale, ils pensèrent qu'il était nécessaire d'instaurer 127 — Consulter «Thelron Curtain over America» (Le Rideau de Fer sur l'Amérique) du Prof. John Beaty. Wilkinson Publishing Compagnie, Dallas, Texas, pages 15-16 (n.d.a.). - 144 - LE TRAITE DE VERSAILLES en Allemagne une profonde haine antisémitique dans le but de diviser l'Europe en deux camps opposés : fascistes et antifascistes. Le Plan réclamait de tous les pays communisés qu'ils restent neutres, du point de vue militaire, pendant que leurs agents feraient tout leur possible pour aggraver la situation que des esprits supérieurs avaient créée chez l'adversaire. Après que la révolution, dominée par les Juifs ait échoué par manque d'aide, le peuple aryen allemand eut pleinement sa revanche sur le peuple Juif. Des milliers de Juifs, hommes, femmes et enfants furent rassemblés au cours de la nuit et exécutés. Rosa Luxemburg et son bras droit Karl Liebknecht furent capturés et tués d'une balle dans la tête comme des chiens enragés par un lieutenant allemand. Une fois de plus, un grand nombre de Juifs durent payer l'addition pour les crimes d'un petit groupe de «gangsters» internationaux qui les utilisaient comme des «pions» sur le jeu de l'in- trigue internationale. Afin de prolonger et d'intensifier la haine du peuple allemand envers les Juifs, la propagande les accusa d'avoir provoqué la défaite des armées allemandes ainsi que les termes injustes et humiliants imposés par le Traité de Versailles. La propagande ren- força en Allemagne la tendance vers le National-Socialisme en présentant la Grande- Bretagne, la France et les États-Unis comme des pays capitalistes avares influencés et contrôlés par les Banquiers Juifs Internationaux. Ainsi, la voie était préparée pour l'avènement d'Hitler. Peu après la signature de l'Armistice, les Banquiers Internationaux donnèrent comme instruction à Lénine de consolider l'acquit communiste et de préparer les États Soviétiques à se défendre contre une agression capitaliste. Lénine annonça que ce serait sa politique, mais Trotsky désapprouva fortement. Il recommanda la révolu- tion immédiate dans tous les pays européens qui n'avaient pas été subjugués. Il voulait aider le Spartacus Bund en Allemagne Afin de maintenir la flamme de l'esprit révolu- tionnaire. Lénine déclara fermement que leur premier devoir était d'établir la zone d'influence communiste dans tous les pays du monde situés entre les 35ème et 45ème parallèles de l'hémisphère Nord. Il annonça qu'il soutiendrait l'action révolutionnaire uniquement dans les pays compris entre ces limites. Les pays les plus importants étaient l'Espagne, l'Italie, la Grèce, certaines régions d'Asie Mineure comprenant la Palestine, certaines régions de la Chine et la zone comprise de part et d'autre de la frontière du Canada et des États-Unis. Lénine avertit la Troisième Internationale qu'il était du devoir des dirigeants révolutionnaires de tous ces pays d'organiser leurs partis Afin d'être prêts à renverser leurs gouvernements lorsque les forces extérieures auraient créé la situation propice à la révolution. L'échec de Rosa Luxemburg fut cité en exemple, montrant ce qui arriverait si l'on menait une action révolutionnaire indépendante. Le plan stratégique de Lénine est connu dans les cercles militaires sous le nom de «Plan du Bœuf Musqué» parce que ces animaux du Nord ont pu survivre aux attaques de leurs ennemis grâce au simple expédient qui consiste à former un cercle en se ras- semblant et à faire face aux ennemis. Les veaux étaient placés à l'intérieur du cercle. Les loups et les ours ne pouvaient attaquer le troupeau de flanc ou par l'arrière. S'ils avaient attaqué de face, ils auraient été blessés à mort par les cornes ou taillés en lam- - 145 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER beaux par les sabots des bœufs, tranchants comme des rasoirs 11281 . Lénine justifia son abandon de Rosa Luxemburg en prétextant qu'il avait pu ainsi organiser les Armées Soviétiques et résister aux redoutables attaques des pays capi- talistes de 1919 à 1921. En 1921, Lénine déclara aux membres de la Troisième In- ternationale que l'Espagne devait être le prochain pays «soviétisé» et accusa Rosa Luxemburg d'avoir été responsable de la vague d'anti-sémitisme qui avait déferlé sur l'Allemagne. La Troisième Internationale envoya alors Karl Radek en Allemagne pour diriger le mouvement communiste. Il avait l'autorisation d'agir selon ses propres initia- tives quant au recrutement, à l'organisation et à la formation du parti, mais on l'avertit de «ne pas entreprendre» d'action révolutionnaire sauf sur ordre du Komintern. Le Komintern était sous la coupe de Lénine et en conséquence, des Banquiers Interna- tionaux. Après avoir défini les lignes directrices pour que la situation intérieure en Alle- magne coïncide avec leur Plan à longue échéance, les «gangsters» internationaux por- tèrent ensuite leur attention sur la Palestine qui occupait une position géographique centrale dans leurs plans généraux de conquête mondiale. De plus, ils savaient que des géologues réputés avaient localisé d'énormes gisements de minéraux dans une zone qui englobait la Mer Morte. (Il s'agissait de Cunningham-Craig dont nous avons parlé précédemment.) Ils décidèrent pour cette raison de subventionner le Sionisme Poli- tique afin de favoriser leur double dessein : 1. Contraindre les nations du monde entier à faire de la Palestine un Foyer Natio- nal pour les Juifs qui disposeraient d'un «État Souverain» contrôlé par leur richesse et leur pouvoir. Si leur Plan à longue échéance aboutissait à une Troi- sième Guerre Mondiale, ils auraient la possibilité d'utiliser leur «État Souve- rain» pour étendre le contrôle qu'ils exerçaient sur les nations communisées, à l'ensemble du monde. Une fois cette opération accomplie, ils pourraient cou- ronner le «Roi de l'Univers, dieu sur la terre» 11291 . Le plan à longue échéance tel que nous l'avons exposé dans le chapitre 8 prouve que c'est bien là leur intention. 2. Assurer le contrôle de la richesse minérale estimé à cinq billions de dollars qu'ils savaient cachée dans et aux alentours des rivages de la Mer Morte. Les événements qui se produisirent montreront comment ils arrivèrent à leur double visée. Après que la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis eurent reçu la tâche de constituer un Foyer National pour les Juifs en Palestine, suite à la Déclaration Balfour d'Avril 1917, Lord Allenby reçut l'ordre de chasser les Turcs d'Asie Mineure et d'occuper la Terre Sainte. Le fait que la Palestine dût être cédée aux Juifs ne fut connu qu'après que les Arabes eurent aidé Allenby à accomplir sa tâche. De l'avis général, la Palestine ne pouvait devenir qu'un Protectorat britannique. Aussitôt après l'entrée triomphale de Lord Allenby à Jérusalem, les Banquiers In- ternationaux «persuadèrent» les gouvernements Alliés d'obliger leurs émissaires poli- 128 — Le temps avait bien fait mûrir ce plan à longue échéance et cela explique pourquoi la Chine est tombée aux mains des communistes (n.d.a.). 129 — A l'heure actuelle, il semblerait que ce personnage soit Maitreya (n.d.l.r.). - 146 - LE TRAITE DE VERSAILLES tiques à se constituer en Commission Sioniste. Officiellement, les membres de cette Commission étaient envoyés en Palestine pour maintenir une liaison entre l'adminis- tration militaire et les Juifs. Leur véritable dessein était de «conseiller» le général Clay- ton de façon à ce que son administration militaire puisse favoriser leurs plans secrets. La Commission Sioniste commença à fonctionner dès Mars 1918. Siégeaient parmi les membres de la Commission Sioniste : - Le Major Ormsby-Gore qui devint par la suite Lord Harlich. Le major était directeur de la Midland Bank, de la Standard Bank of South Africa et de l'Union Corporation [130] . Le Major James de Rothschild, fils d'Edmond de Rothschild, de Paris, qui possédait auparavant les colonies Rothschild en Palestine et fut membre Libéral au Parlement britannique. Il occupa cette fonction de 1929 à 1945, et fut nommé ministre parlementaire dans le Gouvernement de coalition Churchill/travaillistes . Le lieutenant Edwin Samuel qui devint par la suite le Chef de la censure du gouvernement britannique pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Il fut nommé directeur en chef de la Radiodiffusion de Palestine après la fonda- tion de l'État d'Israël, en 1948 [131] . - M. Israël Sieff, qui était directeur de «Marks and Spencers», les gigantesques magasins départementaux britanniques. Sieff était un proche associé des Banquiers Internationaux. Il fin nommé directeur du Comité de Planifica- tion Economique et Politique. Il était membre permanent du «Brain Trust» qui «conseilla» les Gouvernements britanniques successifs. Sa position en Grande-Bretagne fut comparable à celle de Bernard Baruch aux États-Unis d'Amérique de 1918 à ce jour. M. Sieff rendit aux Banquiers Internationaux des services si éminents qu'on le fit «Commandeur de l'Ordre des Macca- bées». Léon Simon, qui fut anobli par la suite et placé à la tête des Postes Générales britanniques, contrôlait tous les moyens télégraphiques, téléphoniques et les câblogrammes. Les autres membres de la Commission étaient le Dr Elder, M. Joseph Cowen et M. Chaïm Weizmann, tous amis intimes des richissimes Sionistes d'Amérique [132] . Sir R. Storrs déclara qu'on avait envoyé la Commission Sioniste en Palestine «avant» que la Conférence de la Paix ne débute ses travaux, ceci afin de créer une atmosphère 130 — Les directeurs de la Standard Bank aidèrent à provoquer la Guerre des Bœrs pour s'ar- roger le contrôle des gisements diamantaires et aurifères en Afrique (n.d.a.). 131 — Il attrait été beaucoup plus exact de lui attribuer le titre de «Directeur en chef de la Pro- pagande des Banquiers Internationaux» (n.d.a.). 132 — La Palestine revêt une telle importance dans les plans des dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial que plusieurs livres ont été écrits sur le sujet. Les lecteurs qui dé- sirent en apprendre davantage devraient lire : «La Palestine, la réalité» de J.M.N. Jeffries ; «Le Complot Palestinien» de B. Jensen ; «Le Sionisme et la Palestine» de Sir Ronald Storrs (qui fut le premier gouverneur de Jérusalem). ; «Genève contre la Paix» du Comte de St Aulaire (qui fut ambassadeur de France au Palais de St James en Angleterre). ; «La Conférence de la Paix, de Paris» du Dr Dillon, Londres 1919 ; «Dossier d'Accusation» du Major C. H. Douglas (n.d.a.). - 147 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER favorable à l'établissement d'un Foyer National pour les Juifs mais également pour sti- muler les financiers qui l'appuyaient. Les Banquiers Internationaux dominèrent la Conférence qui aboutit au Traité de Versailles. Nous en avons la preuve dans le fait qu'en Janvier 1919, M. Paul Warburg (qui avait instauré le Système de la Réserve Fédérale aux États-Unis) arriva à Paris à la tête de la délégation américaine. Son frère, Max, arriva à la tête de la délégation alle- mande. Le Comte de St Aulaire nous apprend : «Ceux qui cherchent la vérité ailleurs que dans les documents officiels savent que le Président Wilson, dont les élections avaient été financées par la Grande Banque de New York (Kuhn-Lœb et Compagnie), fit preuve d'une obéissance presque aveugle aux ordres des ces Messieurs». Le Docteur Dillon déclare : «La série d'expédients manigancés et imposés dans ce but, le fia par les Juifs (= représentants des Banquiers Internationaux) rassemblés à Paris dans le dessein d'exécuter leurs programmes méticuleusement élaborés. Ils réus- sirent en grande partie». Le Mandat de Palestine a été élaboré par le Professeur Félix Frankfurter, éminent Sioniste américain qui devint par la suite Conseiller en Chef du Président Roosevelt à la Maison Blanche. Il était secondé par le très Honorable Sir Herbert Samuel, le Dr Jacobson, le Dr Fiewel, M. Sacher, M. Landman, M. Ben Cohen et M. Lucien Wolfe [133] qui exerçait une influence terrible sur M. David Lloyd George. On disait qu'il avait en sa possession tous les secrets du ministère des Affaires Etrangères (Foreign Office) britannique 11341 . Aux conférences préparatoires, M. Mandel (dont le vrai nom était Rothschild) fut le secrétaire privé du français M. Clemenceau. M. Henry Morgenthau occupait dans la délégation des États-Unis la fonction de contrôleur général. Il était le père du futur ministre des Finances du Président Roosevelt. Un autre homme associé aux Banquiers Internationaux, M. Oscar Strauss, joua un rôle important dans la constitution de la Société des Nations et dans l'élaboration de ses politiques pour qu'elles coïncident avec le Plan à longue échéance des «gangsters» internationaux : la domination mondiale absolue. M. Lucien Wolfe nous dit à la page 408 de ses «Essais sur l'Histoire Juive» qu'un «petit groupe d'autres juifs éminents furent les signataires du Traité de Paix. Louis Klotz signa le Traité de Versailles pour la France (il fut impliqué par la suite dans des transactions financières louches et se retira de la vie publique), le Baron Sonino pour l'Italie etEdwin Montague pour l'Inde». M. Harold Nicolson, auteur de «La Construction de la Paix 1919-1944» déclare à la page 243 que Wolfe lui affirma que tous les Juifs bénéficieraient d'une protection internationale tout en conservant les droits nationaux. M. Georges Batault, quant à lui, nous apprend dans «Le Problème Juif, à la page 38 : «Nous devons accuser les Juifs de 133 — M. Lucien Wolfe publia en 1934 : «Essais sur l'Histoire Juive» (n.d.a.). 134 — Voir le Jewish Guardian, numéro de Juin 1920 ; « The Sunender ofan Empire» (La Capi- tulation d'un Empire) de Nesta H. Webster p. 357, 1933 ; «Le Complot Palestinien» de B. Jen- sen, p. 60 (n.d.a.). - 148 - LE TRAITE DE VERSAILLES l'entourage de Lloyd George, Wilson et Clemenceau, d'avoir créé une Paix Juive». Une fois de plus, la race Juive fut accusée des crimes de quelques financiers impitoyables. Au printemps de 1919, Bêla Kun usurpa le pouvoir en Hongrie et essaya de mettre en pratique les idées de Lucien Wolfe. La dictature de Bêla Kun dura seulement trois mois, mais au cours de ce laps de temps des dizaines de milliers de chrétiens furent expropriés et assassinés sauvagement. On compta parmi les victimes des ouvriers, des officiers, des marchands, des propriétaires fonciers, hommes et femmes, prêtres et laïcs. Le «Nouveau Livre International de l'armée 1919» déclare entre autres : «Le gou- vernement de Bêla Kun était composé presque exclusivement de Juifs qui occupaient aussi des postes administratifs. Les communistes s'étaient associés d'abord aux socia- listes qui ne constituaient pas un parti radical extrémiste mais ressemblait plutôt aux partis ouvriers ou aux groupes syndicalistes des autres pays. Toutefois Bêla Kun ne choisit pas son équipe chez eux mais se tourna vers les Aie et constitua en fait une bureaucratie juive». L'Histoire nous rapporte qu'après trois mois de pillage systématique, d'enlève- ments, d'assassinats en tous genres, Bêla Kun fut déposé. «Au lieu de l'exécuter on l'interna dans un asile d'aliénés». Des agents du groupe qu'il avait si bien servi s'arran- gèrent pour le faire libérer et il retourna en Russie. On le mit à la tête de la Tchéka qui terrorisait les Ukrainiens afin de les soumettre et ce, au moment où on donnait l'ordre à Staline de collectiviser l'agriculture des Soviets. Cinq millions de paysans moururent de faim pour avoir refusé d'obéir aux diktats. Plus de cinq autres millions furent en- voyés aux Travaux Forcés en Sibérie. Lorsque Staline essaya de transformer l'Espagne en une dictature communiste, en 1936, il choisit Bêla Kun pour y organiser «le Règne de la Terreur». Voici maintenant un bel exemple du pouvoir des Banquiers Internationaux. Il s'agit d'un incident qui se produisit au cours des conférences préparatoires à Paris, en 1919. Les négociateurs tendaient à s'écarter de la politique fixée par les Banquiers Inter- nationaux. Sur ce, Jacob Schiff de New- York adressa au Président Wilson qui était présent à la Conférence de Paris, un télégramme de deux mille mots. Il donnait des «instructions» au Président des États-Unis sur ce qu'il fallait faire quant au mandat de Palestine, aux réparations allemandes, à la Haute Silésie, à la Sarre, au Corridor de Dantzig et pour Fiume. Le câblogramme était daté du 28 Mai 1919. Schiff l'envoya au nom de l'Association de la Société des Nations Libres [135] . Dès qu'il reçut le câblogramme, le Président Wilson modifia aussitôt le sens des négociations. A propos de cet incident, le Comte de St Aulaire déclara : «Le Traité de Versailles, au sujet de ces cinq questions, fut dicté par Jacob Schiff et ses coreligion- naires» [136] . Nous devons remarquer à nouveau que le petit peuple Juif n'avait absolu- ment rien à voir quant à l'élaboration de la politique que les Banquiers Internationaux voulaient faire appliquer par Lloyd George, le Président Wilson et le Premier ministre Clemenceau. 135 — Cette Société était financée et sous la coupe de cinq Banquiers Américains (n.d.a.) 136 — Voir «Genève contre la Paix», page 90 (n.d.a.). - 149 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Dès qu'on eut «persuadé» les Gouvernements alliés de faire de la Palestine un Pro- tectorat britannique (comme le demandait le télégramme), les Banquiers Internatio- naux donnèrent comme instructions à leurs agents de rendre les tenues du Traité de Paix si rigoureux qu'il serait impossible au peuple allemand de les tolérer plus long- temps. Il s'agissait de la partie du plan qui visait à susciter chez les Allemands une haine des Britanniques, des Français, des Américains et des Juifs de façon à ce qu'ils fussent de nouveau prêts à se battre pour récupérer ce qui leur appartenait de droit. Aussitôt le Traité de Versailles signé, la drôle de guerre «Capitalistes contre Bol- cheviks» commença. Cette guerre permit à Lénine de justifier sa politique d'aban- don des révolutionnaires allemands et de consolider les résultats auxquels il était déjà arrivé en Russie. On ne permit jamais à la guerre contre le Bolchevisme de mettre en danger la dictature de Lénine. Elle se termina en 1921, et le résultat fut que les Bolche- viks s'en tirèrent avec un énorme prestige, tandis que les pays capitalistes perdaient de leur crédibilité. Cette situation prépara le chemin aux agents des Banquiers Interna- tionaux qui suggérèrent d'admettre les États Soviétiques à la Société des Nations dans «l'intérêt d'une paix stable». Le gouvernement britannique, toujours enclin à obéir aux «exigences» des Ban- quiers Internationaux, fut le premier à se conformer à la nouvelle «requête». La France le suivit le 28 Octobre 1924. Après que l'infâme Litvinov eut travaillé Henry Morgenthau et Dean Acheson (tous deux sous la coupe de Félix Frankfurter et de Louis D. Brandeis), le Président Roosevelt reconnut les Soviétiques le 16 Novembre 1933. La Société des Nations les accepta alors comme membres. A partir de ce moment-là, la Société des Nations ne fut, plus ou moins, qu'un instrument entre les mains de Staline. Ses agents façonnèrent sa politique et ses activités pour qu'elles cadrent avec les Plans à longue échéance des dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial [137] . Une fois que les pays communistes eurent été admis à la Société des Nations, les Francs-Maçons du Grand Orient qui étaient délégués ou faisaient partie du personnel, s'en chargèrent 11381 Henry Wickham Steed, ancien rédacteur-en-chef du Tintes de Londres, qui était considéré comme l'un des hommes les mieux informés du monde, mentionna à plu- sieurs reprises le fait que les Banquiers Internationaux dominaient les affaires mon- diales. Il fit la déclaration suivante aussitôt après la signature du Traité de Versailles : «J'affirme que les premiers instigateurs (qui obligèrent les Puissances Alliées à recon- naître la dictature bolchevik) étaient Jacob Schiff; Warburg et d'autres financiers inter- nationaux qui souhaitaient par dessus tout soutenir les Bolcheviks Juifs de la Russie « [139] . 137 — Pour de plus amples détails, lire «Le Jour Mémorable de Moscou dans l'Histoire Améri- caine» par Wm La Varre ; numéro d'Août de la revue de la Légion Américaine. Et aussi le livre de Trotsky intitulé «Staline» (n.d.a.). 138 — Lire «The Hidden Hand» (La Main cachée) du Colonel A.H. Lane, page 28. Nahum Sokolov qui était Président du Comité Exécutif du Congrès Sioniste fit cette déclaration le 25 Août 1952 : «La Société des Nations est une idée Juive» 139 — Lire «Ihrough thirty years» (Trente années de vie politique en Europe) de Henry Wic- kham Steed ; Londres, Tome II, pages 301-302 (n.d.a.). - 150 - LE TRAITE DE VERSAILLES Léo Maxse écrivait dans le numéro d'Août 1919 de la «Revue Nationale» : «Quel que soit celui qui tient le pouvoir à Downing Street: conservateur, radical, ligueur ou pseudo-bolchevik, les Juifs internationaux font la loi. Voilà le mystère de la «Main ca- chée» que personne n'a expliqué intelligemment». Une fois de plus, le mot «Juif» aurait pu être remplacé par celui de «Banquier» ou de «Gangster». Dans le même genre, il aurait été aussi injuste d'accuser tous les catholiques romains des crimes perpétrés par certains chefs de la «Mafia romaine» qui avaient abandonné depuis longtemps la pratique de leur religion [140] . Lorsque M. Winston Churchill visita la Palestine en Mars 1921, on lui demanda de recevoir une délégation de dirigeants musulmans. Ils protestèrent parce que l'objectif final du Sionisme Politique était de donner les ressources naturelles de la Palestine aux seuls Juifs. Ils firent remarquer que les Arabes occupaient la Palestine depuis plus de mille ans et demandèrent (à Churchill) qu'il usât de son influence pour réparer ce qu'ils considéraient comme une grande injustice. On rapporte que Churchill leur au- rait répondu : « Vous me demandez de désapprouver la Déclaration Balfour et d'arrêter l'immigration (Juive). Ce n'est pas en mon pouvoir... et ce n'est pas dans mes intentions... Nous pensons que c'est bon pour le monde, pour l'Empire britannique et aussi pour les Arabes... et nous veillerons à ce que cela soit» [141] . Lorsque Churchill fit cette réponse aux Arabes, il pensait selon toute probabilité à la menace qu'avait proférée Chaïm Weizmann, agent des Banquiers Internationaux depuis de nombreuses années. Un an avant là visite de Churchill en Palestine, Weiz- mann avait fait une déclaration officielle, publiée dans le «Judische Rundschau», nu- méro 4 de 1920 qui avertissait : «Nous nous établirons en Palestine que vous le vouliez ou non... Vous pouvez hâter notre arrivée ou aussi bien la retarder. Il est toutefois dans votre intérêt de nous aider pour que notre puissance constructrice ne se transforme pas en une puissance destructrice qui renverserait le monde». Nous devons étudier cette déclaration de Weizmann en relation avec une autre déclaration, celle d'un Banquier International lors d'un rassemblement de Sionistes à Budapest en 1919. Le Comte de St Aulaire en fait mention en évaluant les chances d'un gouvernement mondial : «Dans l'aménagement du Monde Nouveau, nous donnons les preuves de notre organisation à la fois pour la révolution et pour la construction, par la S.D.N qui est aussi notre oeuvre. Le bolchevisme est l'accélérateur, l'autre le frein de la mécanique dont nous sommes le moteur et la direction... Le but ? Il est marqué par notre mission» [142] . C'est le Gouvernement Mondial. 140 — Ce furent les allusions à la «Puissance Secrète» et à la «Main cachée» faites par Steed, Léon de Poncins, Mme Webster, Maxse et d'autres qui me poussèrent à enquêter sur le sujet afin de trouver la bonne réponse (n.d.a.). 141 — L'auteur n'appréciera le sens de cette déclaration qu'en 1954 lorsque le Premier ministre Churchill -au cours de sa visite à Bernard Baruch déclara : «Je suis un Sioniste et j'ai toujours encouragé le Sionisme» et poursuivit en recommandant fortement la «coexistence pacifique avec les Nations communistes». Comme les États communistes ne sont en fait que des dic- tatures soutenues par la Finance Internationale, nous devons supposer qu'en 1921 comme en 1954, Churchill savait déjà secrètement que ces États étaient les mieux adaptés, les plus capables de fonctionner sous la loi [communiste] de notre époque (n.d.a.). 142 — Voir «Genève contre la Paix» à la page 91 (n.d.a.). - 151 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Ces deux déclarations réunies nous font comprendre l'extension internationale de leurs visées secrètes. Huit ans après avoir terminé ce chapitre du manuscrit originel, je reçus des Services de Renseignements Canadiens, le rapport qui va suivre. Les décla- rations faites à la Conférence de Budapest du 12 Janvier 1952 corroborent parfaite- ment mes affirmations de 1944 et confirment les conclusions auxquelles j étais arrivées en 1924. J'insère donc ici le discours prononcé en 1952, mot pour mot. Il fut originelle- ment publié dans une revue américaine «Common Sensé» de M. Eustace Mullins, une autorité en matière de conspiration marxiste [143] . « Un rapport en provenance d'Europe cite le discours suivant du Rabbin Emmanuel Rabinovitch lors d'une réunion spéciale du Conseil d'Urgence des Rabbins Européens tenue à Budapest (Hongrie), le 12 Janvier 1952 : Salutations, mes enfants. Nous vous avons appelé ici afin de récapituler les princi- pales étapes de notre nouveau programme. Comme vous le savez, nous avions espéré disposer de vingt années entre les deux guerres afin de consolider les gains énormes que nous avons réalisés grâce à la Deuxième Guerre Mondiale. Mais l'accroissement de notre population dans certaines zones vitales provoque une opposition contre nous. Nous devons maintenant travailler en usant de tous les moyens mis à notre disposition pour précipiter la Troisième Guerre Mondiale dans un délai de cinq ans. Le but pour lequel nous avons tant halé, tous unis, depuis trois mille ans, est enfin à notre portée et son accomplissement est d'une telle évidence qu'il est dans notre intérêt d'accroître nos efforts et notre prudence davantage encore. Je puis sans crainte vous promettre qu'avant dix ans, notre race aura pris la place qui lui revient dans le monde, à savoir que tout Juif sera Roi, et tout Gentil, esclave [U4] . (Applaudissements dans l'assistance) Vous vous rappelez du succès de notre campagne de propagande dans les années 1930 qui exacerba les passions anti-américaines en Allemagne et les passions anti-al- lemandes en Amérique et qui aboutit à la Deuxième Guerre Mondiale. Une campagne de propagande semblable est menée de façon intensive dans le monde, actuellement. Nous développons une fièvre guerrière en Russie par une incessante campagne anti- américaine pendant qu'une panique anticommuniste à l'échelle de la nation déferle sur l'Amérique. Cette campagne oblige toutes les petites nations à choisir entre une associa- tion avec la Russie ou une alliance avec les États-Unis. Notre problème le plus urgent, en ce moment, est d'enflammer l'esprit militariste «à la traîne» des Américains. L'échec de la Loi de Service Militaire fut un grand revers pour nos plans, mais nous sommes assurés qu'une mesure appropriée set-a prise par le Congrès aussitôt après les élections de 1952. Les Russes, aussi bien que les peuples asiatiques sont tout à fait sous notre contrôle et ne s'opposeront pas à la guerre. Mais nous devons attendre pour circonve- nir les Américains. Nous espérons le faire grâce à la résurgence de l'antisémitisme qui travailla si bien à unifier les Américains contre l'Allemagne. Nous comptons fortement sur des rapports de violences antisémites en Russie [U5] pour nous aider à susciter une 143 — Eustace Mullins est l'auteur de «La Conspiration de la Réserve Fédérale", Publiée par Common Sensé, New Jersey, États-Unis (n.d.a.). 144 — Ce plan est en voie de réalisation, et ce dans tous les domaines : religieux, politique, économique, social, artistique (n.d.l.r.). 145 — Cet éclairage expliquerait-il pourquoi le leader russe Jirinovski (pourtant d'origine - 152 - LE TRAITE DE VERSAILLES indignation aux États-Unis et amener un front de solidarité contre la puissance sovié- tique. Simultanément, afin de démontrer aux Américains la réalité de l'antisémitisme, nous prêterons, grâce à de nouvelles sources, d'importantes sommes d'argent aux éléments fortement antisémites d'Amérique, pour augmenter leur efficacité. Puis nous provoquerons des réactions antisémites dans plusieurs de leurs grandes villes qui serviront notre double dessein qui consiste à révéler les mouvements réactionnaires en Amérique — nous leur imposerons alors le silence — et de souder les États-Unis en un bloc homogène anti-russe. En l'espace de cinq ans, l'objectif de ce programme sera atteint : une Troisième Guerre Mondiale qui surpassera en destruction tous les conflits antérieurs. Israël bien sûr, res- tera neutre, et lorsque les deux partis seront dévastés et épuisés, nous nous poserons en arbitres, grâce à notre Commission de Contrôle qui visitera tous les pays ruinés. Cette guerre mettra fin une fois pour toutes à notre combat contre les Gentils. Nous révélerons au grand jour notre identité et celles des races d'Asie et d'Afrique. Je peux déclarer avec assurance que la dernière génération d'enfants blancs vient de naître. Nos commissions de contrôle, dans l'intérêt de la paix et dans celui d'effacer les tensions inter-raciales, interdiront aux Blancs de se marier avec des Blancs. Les femmes Blanches devront co- habiter avec des hommes de Races Foncées, et les hommes Blancs avec des Femmes Noires. Ainsi, la race Blanche disparaîtra car mélanger le Noir avec le Blanc signifie la fin de l'homme Blanc [U6] . Notre ennemi le plus dangereux ne sera plus qu'un souve- nir. Nous nous embarquerons pour une ère de dix mille ans de paix et d'abondance, la Pax Judaïca, et notre Race exercera un contrôle absolu sur le monde. Notre intelligence supérieure nous permettra facilement de régner en Maîtres sur un monde de peuples foncés». Question de l'assistance : «Rabbi Rabinovitch, qu'en sera-t-il des différentes reli- gions après la Troisième Guerre Mondiale ?» Rabinovitch : «Il n'y aura plus de religions. Non seulement l'existence d'une classe de prêtres demeurerait un danger perpétuel pour notre domination, niais la croyance en une vie après la mort donnerait une force spirituelle aux éléments inconciliables dans de nombreux pays et leur permettrait de nous résister. Nous maintiendrons toutefois les rites et les coutumes du Judaïsme en tant que signe de notre caste dirigeante héré- ditaire, et nous renforcerons les lois raciales de façon à ce qu'aucun Juif ne se marie en dehors de notre race et qu'aucun étranger ne soit accepté. Nous pourrions être amenés à laisser se reproduire les jours sinistres de la Deuxième Guerre Mondiale — lorsque nous fûmes obligés de laisser les bandits hitlériens sacrifier une partie de notre peuple — pour disposer des prétextes ou des témoignages adéquats et justifier ainsi dans la légalité les procès et les exécutions des dirigeants d'Amérique et de Russie, jugés en tant que criminels de guerre, après que nous ayons dicté la paix. juive) a obtenu un large financement après un voyage éclair à New York au début des années 90 ? (n.d.l.r.). 146 — Il est évident que le déclin démographique de la population blanche, accompagné d'une politique d'immigration massive en Occident, d'une perversion des mœurs et de l'apostasie religieuse, s'est développé avec célérité depuis le début des années 80... La mise en pratique d'une telle politique exécutée par les gouvernants répond bien à l'exécution d'un Plan (datant au moins de 1952). ! Voir l'ouvrage 2000 : L'année charnière (n.d.l.r.). - 153 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Je suis sûr que vous avez, que vous aurez besoin d'un peu de I préparation pour un tel ouvrage, car le sacrifice a toujours été le mot d'ordre de notre peuple et «la mort de quelques milliers de Juifs en échange de la domination mondiale est vraiment un prix infime à payer. » Afin de vous convaincre de la certitude de cette domination, laissez-moi vous faire remarquer comment nous avons transformé toutes les inventions de l'homme blanc en amies qui se sont retournées contre lui. Ses imprimeries et ses radios sont les porte- paroles de nos désirs, «et ses industries lourdes, les instruments avec lesquels il arme l'Asie et l'Afrique contre lui». Nos intérêts à Washington soutiennent magnifiquement les Programmes en quatre points concernant le développement de l'industrie dans les zones reculées du monde de façon à ce qu'après la destruction des industries et des villes d'Europe et d'Amérique par la guerre atomique, les Blancs ne puissent résister aux importantes masses de peuples de couleurs qui maintiendront une supériorité techno- logique incontestée 11 " 1 . Ainsi, en ayant la vision de la victoire mondiale devant vos yeux, retournez dans vos pays et intensifiez votre admirable travail jusqu'à ce jour proche où Israël se révélera dans sa destinée glorieuse comme la Lumière du Monde». Le mot Illuminati a pour signification «porteur de lumière» ! Ce discours confirme bien ce que j'ai toujours dit, à savoir que le Pouvoir Occulte a délibérément suscité l'antisémitisme, et aussi l'anticommunisme, pour l'accomplis- sement de ses desseins. Il prouve également que les Illuminati ont utilisé le commu- nisme, le Sionisme et le Fascisme pour favoriser leurs visées secrètes. Et ils utilise- ront, s'ils le peuvent, la Démocratie Chrétienne contre le communisme pour amener la phase suivante de leur Plan à longue échéance : la Troisième Guerre Mondiale ! Mais le trait le plus éclairant du discours est celui qui dévoile la façon dont les Illuminati se servent d'un Rabbin Juif pour convaincre d'autres coreligionnaires qu'ils seront la classe dirigeante du Nouvel Ordre Mondial, fait très douteux comme nous le montrera l'Histoire... C'est le Luciférianisme qui dirigera et non pas les Juifs ! Par les termes du Traité de Versailles, en 1919, les Banquiers Internationaux ob- tinrent le contrôle du réarmement de l'Allemagne et de son redressement économique. Une fois cette tâche accomplie, ils passèrent des accords («Abmachungen») avec le Haut Commandement Allemand et acceptèrent que les Soviétiques fournissent secrè- tement aux généraux allemands toutes les armes et munitions dont ils avaient besoin pour équiper une armée moderne de plusieurs millions d'hommes. Ils obtinrent égale- ment du dictateur soviétique de grandes facilités pour l'entraînement de leurs années mais aussi pour leur permettre de former les officiers et les sous-officiers dont ils au- raient besoin pour encadrer cette nouvelle armée qu'ils voulaient constituer lorsqu'ils jugeraient le moment opportun. Les grands projets en cours d'élaboration issus des «Abmachungen», étaient finan- cés par les Banquiers Internationaux [148] . Ils permirent ainsi aux pays communistes et fascistes de bâtir leur économie et de constituer leur potentiel militaire. Ces mêmes 147 — Étudiez cette déclaration en relation avec le rassemblement des dirigeants de toutes les races «foncées» et «Noires» qui eut lieu à Bandung en Avril 1955 et avec la politique d'envois d'armes à Israël et à l'Egypte (n.d.a.). 148 — Cela se passait avant l'avènement d'Hitler (n.d.a.). - 154 - LE TRAITE DE VERSAILLES Banquiers Internationaux permirent de ce fait au Haut Commandement Allemand, d'échapper à toutes les restrictions militaires imposées par le Traité de Versailles [149] . Les gigantesques usines de munitions et d'armements Krupp, construites chez les Soviétiques, derrière les montagnes de l'Oural, reçurent pour nom de Code «Manych», et les firmes d'armements allemandes eurent toutes les concessions qu'elles deman- daient. L'intrigue internationale à une telle échelle ne pouvait signifier qu'une seule chose. Ceux qui étaient impliqués se préparaient pour la Deuxième Guerre Mondiale. Les gouvernements des soi-disant nations alliées furent parfaitement informés de ce qui se tramait dans les coulisses comme je le découvris lorsque je visitai Londres pen- dant la Conférence sur le Désarmement Naval en 1930. Voilà une preuve supplémen- taire qui confirme le mot de Disraeli : «Les gouvernements élus ne gouvernent pas». L'Histoire révèle que de 1920 à 1934, le Pouvoir Occulte dirigea l'intrigue interna- tionale de telle manière que les dirigeants du communisme à direction présumée juive, en Russie, travaillèrent la main dans la main avec les dirigeants du nazisme à direction présumée aryenne, en Allemagne. Cette phase de l'Histoire est assez compliquée et le simple citoyen éprouvera de la difficulté à la comprendre [150]. Le communisme et le nazisme ont de nombreux points en commun : tous les deux sont athées, tous les deux nient l'existence d'un Dieu Tout Puissant, tous les deux ont recours la guerre, à la haine et à la force. Les dirigeants des deux idéologies athées et matérialistes ne peuvent être en conséquence que les agents du démon. Ils favorisent la conspiration diabolique qui vise à détourner les âmes humaines de la fidélité et de l'obéissance envers notre Dieu Tout Puissant. Ils utilisent tous les deux une sorte de Franc-Maçonnerie du Grand Orient à des fins de propagande' 1511 . Le Chef du Conseil des Trente-Trois est le Président du Conseil Exécutif des Treize auxquels nous avons fait référence précédemment. Les cérémonies d'initiation de toutes les Loges du Grand Orient exigent du candidat de jurer qu'il ne reconnaîtra aucun autre mortel au-dessus du Chef de l'organisation ; ce «Chef» est par conséquent «Dieu sur terre». Les Banquiers Internationaux ont toujours été, au Sommet, les Chefs de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient, depuis 1770. Les Seigneurs de la Guerre Aryens ont toujours été, au Sommet, les Chefs des Loges allemandes. Ils ont choisi respectivement leurs propres successeurs. Une analyse des événements historiques de 1914 à 1934 indique que les Banquiers Internationaux ont bien fomenté la Première Guerre Mondiale : 1. afin d'amener une situation favorable à l'action révolutionnaire et leur per- mettre ainsi d'obtenir le contrôle absolu de l'Empire Russe ; 149 — Il a été prouvé que les généraux allemands et les officiers haut placés qui négocièrent les «Abmachungen» furent condamnés à mort au procès de Nuremberg en tant que «criminels» de guerre... Ils en savaient beaucoup trop (n.d.a.). 150 — Toutefois, la lumière a été faite en grande partie sur ce sujet grâce à M. Cecil F. Melville auteur d'une étude sérieuse sur cette phase particulière du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial : «La façade russe de l'Allemagne» (n.d.a.). 151 — Les Loges du Grand Orient allemand n'ont jamais admis les Juifs pour la raison évidente que les Puissances Secrètes n'auraient jamais pu mettre à exécution un complot internatio- nal de la nature et des dimensions des «Abmachungen» si leur politique avait été différente (n.d.a.). - 155 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 2. afin de destituer les Têtes Couronnées d'Europe. Ces dirigeants devaient être destitués avant qu'un des groupes n'impose ses visées totalitaires ; 3. afin d'obliger les gouvernements britannique et français à accepter l'établisse- ment d'«un Foyer National pour les Juifs, en Palestine». Le gouvernement de Grande-Bretagne fut obligé d'apporter son aide au plan des Banquiers Internationaux (la Révolution Bolchevique de 1917, en Russie), afin d'obte- nir, selon leur promesse, l'entrée en guerre de l'Amérique aux côtés des Alliés. Nous pouvons présumer que le «Lusitania» fut coulé pour fournir l'incident nécessaire à la justification du changement de politique américaine, comme Pearl Harbour fut l'ex- cuse de l'Amérique pour entrer dans la Deuxième Guerre Mondiale. Le projet originel du mandat de Palestine portait en titre : «transformer la Pa- lestine en un foyer national pour les juifs». Il fut changé à la dernière minute en foyer national du juif en Palestine. Ainsi les ambitions des Sionistes étaient masquées. Les Banquiers Internationaux dissimulèrent de façon délibérée la vérité quant aux énormes gisements minéraux que les géologues avaient découverts en Palestine jusqu'à ce que les gouvernements de Grande-Bretagne, de France et des États-Unis aient accepté leur Mandat sur la Palestine [152] . Les Banquiers Internationaux ont utilisé le Sionisme pour obtenir le contrôle d'un État souverain occupant une position centrale, à partir duquel il leur serait possible d'étendre au monde entier le contrôle qu'ils exercent actuellement sur l'U.R.S.S. Les conspirateurs ont dirigé les affaires internationales de 1921 à 1934 et réussi à diviser l'Europe en deux camps opposés — fascistes et antifascistes — en prévision de la Deuxième Guerre Mondiale. 152 — On ne permit pas à la vérité de filtrer quant à la valeur des ressources minérales. Il fal- lut attendre que les Nations Unies aient démembré la Palestine en 1948 de telle façon... que les minéraux représentant une valeur supérieure à cinq billions de dollars se trouvent dans le sous-sol de l'État d'Israël. Le Comte Bernadotte, de Suède, proposa que les Juifs abandonnent tout le Sud et reçoivent la Galilée de l'Ouest, au Nord. On rejeta son plan et en Septembre 1947 le Comte Bernadotte fut assassiné par des extrémistes Juifs (n.d.a.). - 156 - CHAPITRE XI Staline Staline — Joseph Vissarionovitch Djougachvili — naquit dans le village monta- gnard de Gori, province de Géorgie, en 1879. Son père était un paysan originaire de Dido-Lilo. Sa mère, Ekaterine Geladze, était une femme très dévote dont les ancêtres avaient été serfs au village de Gambarouli. On sait très peu de choses au sujet du père de Staline, sauf qu'il travaillait parfois comme manœuvre et de temps en temps comme cordonnier dans une usine de chaus- sures, à Adelkhanov. Il a laissé l'impression d'un individu nonchalant aimant bien boire. La mère de Staline était toutefois une femme dévouée qui travaillait dur. Elle lavait du linge pour gagner un peu plus d'argent pour la famille. Son ambition était que Staline devienne prêtre. Chiche, elle économisait tout ce qu'elle pouvait pour lui donner une bonne éducation. Le jeune Staline suivit l'école élémentaire à Gori pendant quatre ans et acquit une bourse qui lui permit d'entrer au Séminaire Théologique de Tiflis. Mais Staline n'était pas fait pour la vie religieuse. Il avait continuellement des ennuis avec les autorités du séminaire et en fut exclu au bout de quatre années d'études [153] . Il rejoignit alors un groupe de jeunes révolutionnaires. Staline se maria d'abord avec Ekaterina Svanidze qui lui donna un fils : Yasha Jacob Djougachvili. Ce garçon ne fut jamais très doué ; son père devenu dictateur, il tra- vaillait comme électricien et mécanicien. La deuxième femme de Staline, Nadya Alliluyeva, lui donna deux enfants : un fils, Vassili et une fille, Svetlana. Vassili devint Général de Division dans l'Armée de l'Air Soviétique. Il dirigeait habituellement les manifestations aériennes lors des cérémo- nies étatiques après l'accession de son père au pouvoir dictatorial. A la mort de Staline, il fut exécuté. Staline et sa deuxième femme, Nadya, ne semblent guère s'être entendus : il eut une liaison avec une belle Juive, Rosa Kaganovitch qui aurait vécu avec lui après le suicide de sa deuxième épouse. Dans le chapitre «affaires de cœur» de Staline, il faut ajouter que Nadya sombra dans la dépression, sans doute après les impitoyables massacres de ses coreligionnaires qu'il accusait de déviationnisme. 153 — En fait, Staline est devenu un révolutionnaire athée à la lecture de Darwin et de sa théo- rie diabolique de levolutionnisme. En parcourant les écrits de Darwin il eut, en effet, l'impres- sion que l'homme n'était pas une créature de Dieu (n.d.l.r.). - 157 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le frère de Rosa, Lazar Kaganovitch, était un grand ami de Staline. Il fut membre du Politburo et occupa ce poste jusqu'à la mort du dictateur. Kaganovitch donna des preuves de ses capacités de Commissaire à l'Industrie lourde lorsqu'il développa les champs pétrolifères du bassin du Donetz et construisit le métro de Moscou. Le fils de Kaganovitch, Mikhaël, épousa Svetlana, la fille de Staline. LAssociated Press du 15 Juil- let 1951 fit mention du mariage de Svetlana Staline avec Mikhaël Kaganovitch. Ce qu'il advint du premier mari de Svetlana demeure un mystère. Il apparaîtrait que le premier époux de Svetlana était parti ou qu'on l'aurait aidé à partir afin de permettre au fils de Kaganovitch d'épouser la fille de Staline. De la même façon, la deuxième femme de Staline était partie ou aurait été «aidée» à partir pour que Staline puisse épouser la sœur de Kaganovitch, Rosa. On rapporte que Staline épousa Rosa après le suicide de sa femme. Molotov, vice-Premier ministre de Staline, avait épousé une Juive Américaine, sœur de Sam Karp, propriétaire de la Karp Exporting Company de Bridgeport dans le Connecticut. La fille de Molotov, elle, se fiança avec le fils de Staline en 1951 ; le Politburo ressemblait d'une certaine manière à un «Conseil de famille». Comme nous l'avons montré et mentionné précédemment, Staline était devenu un membre du gratin du Parti Révolutionnaire Russe uniquement parce qu'au cours des phases préparatoires de la Révolution Russe, beaucoup de dirigeants parmi les plus connus étaient en prison. Staline n'occupa jamais de poste de première importance à l'intérieur du Parti Communiste pendant la dictature de Lénine. Au moment de la der- nière maladie de Lénine, Staline manœuvra pour s'emparer d'une position de choix. Alors bien placé, il put éliminer Trotsky et d'autres concurrents Juifs. Une fois les rênes du pouvoir saisis, il ne les lâcha plus jusqu'à sa mort. Comment Staline a-t-il pu arriver au pouvoir ? L'histoire mérite d'être rapportée. Lénine subit une attaque en Mai 1922 qui lui paralysa la parole et les réflexes moteurs. En Décembre de cette année-là, il nomma un triumvirat composé de Zinoviev, de Kamenev et de Staline, qui devait s'occuper des problèmes du gouvernement. Peu de temps après, il eut une nouvelle attaque et mourut. Trotsky a suggéré, et ses adeptes le croient volontiers, que Staline aurait «hâté» la mort de Lénine, parce qu'il s'irritait de la maladie prolongée et de l'incapacité de son chef. Lorsque le triumvirat commença à exercer ses fonctions à Moscou, le Politburo comprenait Lénine, Zinoviev, Kamenev, Trotsky, Boukharine, Tomsky et Staline. Zi- noviev et Kamenev, bras droits de Lénine depuis le moment où il était devenu dicta- teur, se considérèrent naturellement comme les membres principaux du triumvirat et logiquement comme ses successeurs. Zinoviev traitait Staline avec condescendance et Kamenev le considérait toujours avec ironie [154] . Zinoviev et Kamenev virent en Trotsky leur véritable concurrent pour la dictature, après la mort de Lénine. Dans son livre «Staline», Trotsky rapporte que Zinoviev et Kamenev utilisèrent Staline comme un contrepoids vis à vis de lui, et dans une moindre mesure par les autres membres du Politburo. A ce moment-là, aucun membre du Po- litburo ne pensait que Staline s'élèverait un jour au-dessus de leurs têtes. 154 — Lire «Staline» de Trotsky, page 337 (n.d.a.). - 158 - Staline Zinoviev était considéré comme le membre principal du triumvirat ; il fut donc dé- légué à l'ouverture du douzième Congrès du Parti, fonction que Lénine s'était réservée lors des précédentes cérémonies. Zinoviev n'alla pas bien loin car Staline prit rapide- ment l'avantage. Avant la fin du Congrès, Staline contrôlait la machine du Parti Com- muniste et occupait une position dominante dans le triumvirat. Telle était la situation lorsque Lénine mourut en 1924. En avril 1925, Staline écarta Trotsky du poste de Commissaire à la Guerre. Il cessa alors toute relation avec Zinoviev et Kamenev, et s'allia à Boukharine, Rykov, Tomsky. Zinoviev, Kamenev et Trotsky s'unirent pour s'opposer à Staline, mais ils avaient ma- nœuvré trop tard. En Février 1926, Staline exclut Zinoviev du Politburo, puis de la pré- sidence du Soviet de Petersburg (Leningrad) et enfui de la présidence de la Troisième Internationale. En Octobre 1926, Staline exclut Kamenev et Trotsky du Politburo. L'année suivante, Staline écarta ses trois ennemis du Comité Central du Parti Com- muniste et peu de temps après, les exclut élu Parti. En 1927, Trotsky essaya de provoquer une révolte contre Staline, au motif qu'il s'écartait de l'idéologie marxiste et substituait une dictature totalitaire impérialiste à une authentique Union des Républiques Socialistes Soviétisées. Ce que l'on ne semble pas avoir remarqué, c'est le fait que Staline agissait avec l'accord des Banquiers Inter- nationaux pour diriger les Soviétiques. Il dut épurer la Russie de tous les hommes qui pouvaient faire obstruction à leurs Plans à longue échéance. Pendant la purge, plusieurs millions de personnes furent massacrées et à peu près un nombre équivalent envoyées en travail forcé. De nombreux hommes qui avaient été des dirigeants du mouvement révolutionnaire depuis la constitution de la Première Internationale furent traqués jusqu'à la mort ou emprisonnés. Parmi les dirigeants qui subirent l'épuration de Staline, on trouvait Trotsky, Zinoviev, Kamenev, Martynov, Za- sulich, Deutch, Parvus, Axelrod, Radek, Uritzky, Sverdlov, Dan, Lieber et Martov. Les seuls Juifs qui vivaient dans une relative intimité avec Staline, à l'époque de sa mort, étaient Kaganovitch, son beau-frère, et Rosa, sa troisième femme. Staline poursuivit la politique de Lénine, à savoir l'établissement d'une zone d'in- fluence communiste, entre les 35 ème et 45 ème parallèles, enserrant l'hémisphère Nord. De nombreux dirigeants révolutionnaires d'autres pays Rirent convaincus que Sta- line avait conçu des idées impérialistes et avait des velléités d'exercer les fonctions de dictateur totalitaire à l'échelle du monde. Ils avaient raison. Staline prit ses ordres, comme Lénine l'avait fait, auprès des hommes qui sont «Le Pouvoir Occulte» derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial, et ce jusqu'en 1936. A partir de ce moment- là, il commença à ignorer leurs commandements, comme nous le prouverons. Staline ne voulait pas impliquer ses années dans des guerres contre d'autres na- tions. Sa politique était d'entretenir des feux révolutionnaires dans tous les pays du Sud, entre les 35 ème et 45 ème parallèles. Tactique qui s'avéra extrêmement rentable. Au moment de sa mort, l'influence communisante s'exerçait sur la moitié du territoire de l'hémisphère Nord ; la moitié de la population mondiale, environ, avait été asservie. Lénine avait déclaré en 1921 que l'Espagne devait être le prochain pays soviétisé. Staline hérita de l'idée de la soviétisation de l'Espagne comme d'un pieux legs. Une fois l'Espagne transformée en une dictature - 159 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER prolétarienne, il serait facile d'asservir la France et la Grande-Bretagne. L'Allemagne serait alors dans la situation du casse-noix. Si par malchance l'asservissement de l'Espagne échouait, la manœuvre servirait à provoquer la Deuxième Guerre Mondiale. Tandis qu'il se préparait à la Révolution Espagnole, Staline reçut des Banquiers Internationaux l'ordre de prendre part activement à une guerre économique qu'ils avaient projetée en 1918, aussitôt après la signature de l'armistice. A vrai dire, les peuples qui ne s'étaient pas engagés activement dans le combat avaient prospéré au cours de la Première Guerre Mondiale. Lorsque les hostilités prirent fin, les peuples des pays alliés jouirent de deux années de prospérité. Ensuite, lorsque les investisse- ments spéculatifs eurent atteint des sommets, on retira d'énormes sommes d'argent de la circulation. On limita les crédits et l'on fit des rappels de fonds sur les emprunts. En 1922-25 on ressentit une dépression de peu d'importance 11551 . Cette jonglerie éco- nomique fut une expérience préliminaire avant que le Pouvoir Occulte provoque la grande dépression de 1930. Après 1925, on renversa la politique financière et on dopa constamment la situation jusqu'à ce que la prospérité eût atteint un niveau jamais vu en Amérique, en Grande- Bretagne, au Canada et en Australie. La spéculation sur les titres (actions et obliga- tions) et sur les biens immobiliers devint sauvage. Puis, vers la fin de 1929, arriva brus- quement le Krach et la plus grande dépression jamais connue s'abattit sur le «monde libre». Des millions de personnes se retrouvèrent dans l'indigence. Des milliers se sui- cidèrent. On accusa le «mauvais» gouvernement du bouleversement économique qui avait réduit à l'indigence des dizaines de millions de personnes et avait transformé «en milliardaires trois cents personnes qui étaient déjà millionnaires». En 1925, Staline démarra ses plans industriels quinquennaux pour accroître la croissance intérieure des pays soviétisés. Le plan prévoyait l'exploitation des res- sources naturelles, la transformation des matières premières en produits de première nécessité et la modernisation des machines dans l'agriculture et dans l'industrie. Ce vaste plan quinquennal était financé grâce aux prêts des Banquiers Internationaux. Ce programme, ajouté au développement du potentiel de guerre allemand et russe prévu par les accords («Abmachungen») auxquels nous avons fait référence précédemment, donna un sérieux coup de fouet à l'économie soviétique. Les dirigeants de la Russie avaient ainsi la possibilité d'employer des millions d'hommes et de femmes, véritables esclaves, ce qui leur donna un avantage supplé- mentaire par rapport aux nations qui payaient leurs employés et maintenaient un haut niveau de vie. L'objectif suivant fut la collectivisation des fermes. Pendant des siècles, les Serfs russes eurent un statut proche de l'esclavage. Lénine avait réussi à obtenir leur soutien en leur promettant de plus grandes concessions que celles accordées sous le «règne» bienveillant du Premier ministre Peter Arkadyevitch Stolypine, de 1906 à 1914. Plus de 2.000.000 de familles paysannes avaient quitté les «Villages-Mir» et étaient devenues propriétaires terriens. Au 1 er Janvier 1916, le nombre de familles s'était accru jusqu'à atteindre le nombre de 6.200.000. 155 — Ceci est expliqué dans les chapitres 1 et 2 de «Red Fog over America» (n.d.a.). - 160 - Staline Mais afin de garantir les emprunts qu'ils avaient concédés lors des «Abmachun- gen» et des programmes de développement industriel, les Banquiers Internationaux exigèrent le contrôle du commerce d'import-export des nations soviétisées. Ils récla- mèrent également la collectivisation des fermes en tant qu'unique moyen d'augmenter de façon appréciable la production agricole. On sait ce qui arriva lorsque Staline imposa par la force ces décrets. On l'a tou- jours accusé personnellement des atrocités inhumaines qui obligèrent les paysans à se conformer aux lois. On a écrit de nombreux ouvrages sur cette terrible période. La vé- rité, telle que je l'ai présentée aux Journaux Américains en 1930 n'a jamais été publiée à ce jour. Plus de 5.000.000 de paysans furent exécutés ou condamnés systématiquement à mourir de faim car ils refusaient d'obéir ou essayaient d'échapper aux décrets de col- lectivisation. Plus de 5.000.000 d'autres furent envoyés aux travaux forcés en Sibérie. Ce qui est généralement très peu connu c'est le fait que le blé confisqué aux paysans russes s'en alla grossir les énormes quantités de blé achetées par les agents des Ban- quiers Internationaux partout dans le monde sauf au Canada et aux États-Unis. Après avoir accaparé le blé, les Banquiers Internationaux achetèrent des quantités colossales de viandes traitées et congelées en Argentine et dans d'autres pays producteurs de viandes. Résultat : le Canada et les États-Unis ne purent trouver de débouchés pour leur bétail ou leur blé dans des marchés saturés de produits... Au cours de la période 1920-1929, les Banquiers Internationaux subventionnèrent les marines marchandes de la plupart des pays à l'exception des marines de Grande- Bretagne, du Canada et des États-Unis. Le résultat de cette piraterie commerciale fut que les bateaux de Grande-Bretagne, du Canada et des États-Unis ne purent concur- rencer les bateaux des autres pays. Des milliers de navires restèrent immobilisés dans leurs ports d'attache et les exportations chutèrent de façon vertigineuse. On n'avait jamais vu une telle chose auparavant. La chute des exportations des nations alliées s'accompagna d'une augmentation des importations de denrées fabriquées à bon marché en Allemagne, au Japon et dans les pays d'Europe Centrale. Pour vivre dans une aisance normale, cinq salariés sur huit, au Canada, doivent recevoir leur paye, directement ou indirectement du commerce d'exportation. Dès que les exportations chutent, les cinq-huitièmes de la population connaissent une baisse de leur pouvoir d'achat, baisse qui affecte plus gravement et plus rapidement les personnes qui travaillent dans les services. Si les exportations se maintiennent à la baisse, la récession se transforme alors en dépression. Pour s'assurer que les cales des navires étaient bien verrouillées par les structures économiques des pays alliés, les hommes qui avaient accumulé le blé et la viande commencèrent à déverser leurs stocks sur les marchés mondiaux à des prix large- ment inférieurs aux coûts de production du Canada, de l'Amérique et de l'Australie. Cette action amena la situation suivante : les greniers à blé des pays alliés pendant la Première Guerre Mondiale, regorgeaient de blé qu'ils ne pouvaient vendre alors que les peuples d'autres pays mouraient de faim par manque de pain et de viande. La Grande-Bretagne devait encaisser £85.000.000 par an grâce à ses services maritimes. Ces rentrées compensaient chaque année sa balance commerciale déficitaire. L'écono- mie britannique reçut un choc violent lorsque la concurrence déloyale ne lui permit pas de gagner cet argent et le peuple britannique dut acheter son pain et sa viande sur - 161 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER les marchés les moins intéressants. Les hommes qui étaient les maîtres de l'intrigue internationale utilisèrent cet état de confusion économique artificiel pour provoquer de graves malentendus parmi les différentes nations du Commonwealth Britannique et réduire ainsi les liens à l'intérieur de l'Empire [156] . Le résultat de cette guerre économique fut que les activités maritimes, industrielles et agricoles des pays alliés ou capitalistes se retrouvèrent de fait en quasi-stagnation tandis que les États Soviétiques et les Puissances de l'Axe travaillaient à plein rende- ment. Une fois de plus, nous devons toujours avoir en mémoire le principe fondamen- tal suivant : les guerres se «terminent» en dépressions et «préparent la voie» à l'action révolutionnaire dans les pays qui ne sont pas encore asservis. Cela dit, il était essentiel pour l'avancement de leur Plan à Longue Échéance, d'organiser les affaires internatio- nales de telle façon qu'ils puissent provoquer la Deuxième Guerre Mondiale lorsqu'ils le jugeraient bon. Lénine et Staline avaient indiqué que l'Espagne occupait une posi- tion-clé; en conséquence, nous étudierons dans le chapitre suivant la manière dont ils tentèrent d'asservir l'Espagne. 156 — Cette phase de l'Histoire sera étudiée plus en détail ailleurs (n.d.a.). - 162 - CHAPITRE XII LA REVOLUTION ESPAGNOLE Le Plan à Longue Échéance pour l'asservissement complet de l'Espagne commença, comme pour beaucoup d'autres pays, peu après la mort du Christ. Voulant écraser la puissance de l'Église chrétienne en Espagne, les prêteurs d'argent ordonnèrent à leurs agents de s'infiltrer dans les congrégations et de se faire passer pour des chrétiens 11571 . Ces hommes se trouvèrent de la sorte en position de détruire les organisations ecclé- siastiques de l'intérieur. Lorsque cette conspiration devint manifeste au XIII ème siècle, le Pape Innocent III institua l'Inquisition. Le dessein de l'Inquisition était de détecter et de questionner les infidèles suspectés de se faire passer pour des chrétiens 11581 . L'Espagne avait été particulièrement bienveillante pour les Juifs qui avaient été autorisés à exercer des emplois publics et à être percepteurs. Mais comme cela se produisit dans tous les pays d'Europe, on accusa l'ensemble de la population juive des crimes des banquiers et de leurs agents. Entre 1475 et 1504, sous le règne d'Isabelle et de Ferdinand, l'Inquisition repéra et supprima tous les traîtres qui complotaient pour renverser la puissance de l'Église et de l'État. Les Inquisiteurs, sous la direction de Torquemada, découvrirent que l'« Underground» subversif était si étendu et si organisé qu'en 1492 l'Espagne suivit l'exemple d'autres pays européens et expulsa tous les Juifs. Cette action donna à certains extrémistes l'occasion de susciter des violences populaires à l'encontre des israélites et de nombreux massacres regrettables eurent lieu. Ces tueries illégales furent condamnées publiquement par les Autorités Ecclésiastiques à Rome. Les Banquiers Internationaux, qui s'étaient réorganisés au cours des années 1600, et leurs agents, s'infiltrèrent dans le Ministère du Trésor espagnol. Ayant été parti- culièrement actifs lors des révolutions anglaise et française, ils essayèrent ensuite de détruire l'économie espagnole pour préparer la voie aux actions révolutionnaires dans ce pays. 157 — Rappelons-nous des prescriptions adressées en 1489 par le Sanhédrin de Constanti- nople à Chamor, Rabbin d'Arles-en-Provence (n.d.a.). 158 — De nombreux Juifs ont, en effet, simulé des conversions au catholicisme pour s'intro- duire dans les séminaires et devenir ecclésiastiques de haut rang. Si, en public, ils donnaient l'impression d'être des catholiques très pieux, en revanche, ils continuaient à pratiquer la reli- gion juive dans le secret (lire l'ouvrage Histoire des Marranes, de Cecil Roth.) De telles per- sonnes ont été qualifiées de marranes. On compte aujourd'hui plusieurs de ces Juifs, introduits dans le sein de l'Église catholique pour mieux la détruire (n.d.l.r.). - 163 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Il est utile d'étudier l'intrigue politique qui sévit en Espagne de 1839 à 1939, car elle nous offre une vue très claire de la technique révolutionnaire mise en oeuvre pour réaliser l'asservissement de tous les pays. Dans toutes les tentatives révolutionnaires, on observe trois phases : 1. l'infiltration d'agents du parti révolutionnaire dans le gouvernement, les ad- ministrations, les forces années, les syndicats ouvriers, afin d'être en mesure de détruire le Gouvernement de l'intérieur lorsqu'on donnera le signal de la révolte. 2. l'association du parti révolutionnaire avec le parti socialiste ou le parti libéral de centre gauche afin de renverser le gouvernement établi, qu'il s'agisse d'une monarchie ou d'une république. 3. les activités subversives pour instaurer l'anarchie, en vue de discréditer le Gou- vernement de Front Populaire et de fournir une justification à la mise en place de la Dictature Prolétarienne. Une fois le programme réalisé, des purges la transforment en une Dictature Totalitaire, comme nous l'avons vu en Russie en 1917. Les agents de Karl Marx organisèrent la première grève politique générale en 1865. En 1868, les directeurs du M.R.M. expédièrent le «Senior Fanelli» en Espagne pour af- filier les anarchistes aux révolutionnaires marxistes. Fanelli était un ami intime de Ba- kounine, lui-même proche associé de Marx et d'Engels. En 1878, Bakounine se brouilla avec Marx sur la politique et on l'exclut de la Première Internationale du M.R.M. [159] . En 1872, Bakounine réussit à influencer les dirigeants révolutionnaires espagnols et leur fit constituer l'Alliance Socialiste-Démocratique' 1601 . Le gouvernement espagnol décréta que les organisations extrémistes de Bakounine étaient illégales, mais elles continuèrent à exister souterrainement, d'autant plus que les Loges du Grand Orient constituaient de parfaits quartiers généraux. Lors d'un congrès tenu à Saragosse, la section espagnole de l'Internationale Marxiste accepta de s'allier à l'Internationale Anarchiste. A la suite de cette association, les deux groupes s'appliquèrent à réunir les différents Organismes Ouvriers en une grande «Camorra». Leurs efforts combinés aboutirent à une révolution qui instaura la Première République Espagnole, en 1873. Le coup de force des dirigeants révolutionnaires fut accompagné comme d'habi- tude du règne de la terreur. L'Anarchie se développa sauvagement et l'on assista à de nombreux excès. Finalement, le général Pavia réussit un «Coup d'État» et les révolu- tionnaires retournèrent dans l'«Underground». Afin de pouvoir revenir à l'air libre, les membres de l'« Underground» révolution- naire soutinrent les «dirigeants» d'un mouvement Libéral modéré de façon à récupé- rer le pouvoir politique. Les dirigeants révolutionnaires profitèrent de la querelle entre les partisans de Don Carlos et ceux d'Isabelle pour provoquer une guerre civile. Cette guerre se termina par la défaite des Carlistes en 1876. [161] 159 — Lire «Bakounine» par le Professeur E.H. Carr, livre qui donne beaucoup de détails (n.d.a.). 160 — L'ouvrage «La Quiebra Fraudulenta de la Republica» de C. Domi donne des précisions sur cette période de l'Histoire espagnole (n.d.a.). 161 — Voilà un exemple typique qui nous montre comment on se sert de n'importe quelle - 164 - LA REVOLUTION ESPAGNOLE Les Ouvriers espagnols désiraient vraiment organiser leur propre défense, mais la majorité n'acceptait pas la politique extrémiste que recommandaient les Anarchistes. Les anti-révolutionnaires organisèrent en conséquence 1' «Association des Ouvriers» mais les révolutionnaires s'attaquèrent aussitôt à ces modérés' 1621 . Cette persécution continua jusqu'en 1888 lorsque Pablo Iglesia proposa aux modérés d'adopter le nom d'Union Générale des Ouvriers», en espagnol, l'U.G.T. Mais les membres de cette organisation ne reçurent pas plus de soutien, même après que le gouvernement eut déclaré hors la loi la Fédération Anarchiste Ibérique. Les éléments syndicalistes collaborèrent avec le parti républicain radical jusqu'en 1908. Ils constituèrent alors la «Solidaridad Obrera» (Solidarité Ouvrière), et fon- dèrent deux ans plus tard, en 1910, la Fédération Régionale du Travail, en espagnol, la C.R.T. Aussitôt après, ils constituèrent la Fédération Nationale du Travail (C.N.T.). En 1913, la C.R.T. et la C.N.T furent suspendues pour avoir provoqué de nom- breuses grèves. Le gouvernement ne s'opposait pas aux principes de la convention collective, mais à la politique extrémiste et aux actions révolutionnaires des dirigeants. Toutes les organisations de défense des travailleurs furent alors interdites, parce que les extrémistes cherchaient à obtenir les postes de décision dans les Organisations (Unions). La réaction fut exactement celle qu'espéraient les conspirateurs de la Révolution Mondiale. Leur mouvement syndicaliste révolutionnaire acquit une puissance consi- dérable et combattit contre tous les partis politiques et même contre l'État. La poli- tique de ces extrémistes était «l'action directe», dans la plus grande violence. En 1916, le C.R.T. fut réorganisée par Angel Pestana et Salvador Segui. En 1918, ces deux diri- geants ouvriers constituèrent à Barcelone un seul Grand Syndicat. Au cours de la Première Guerre Mondiale, l'Espagne en tant que pays neutre se constitua d'importantes réserves monétaires, mais à vrai dire, les classes ouvrières ne reçurent pas la moindre miette de la prospérité nationale. Cet incident fut peut-être le facteur qui jeta les classes ouvrières des organisations ouvrières modérées dans les bras des dirigeants révolutionnaires, c'est-à-dire des groupes ouvriers extrémistes. Toutefois, les dirigeants ouvriers de haut niveau et plus modérés n'abandonnèrent pas le combat contre les radicaux et le résultat de leurs efforts fut qu'ils mirent sur pied un nouvel organisme ouvrier en 1920 : «Le Syndicat Libre». Au cours des trois années suivantes, on assista à une lutte continuelle entre les organisations ouvrières de «Droite» et celles de «Gauche» : grèves locales, grèves générales, destruction de propriétés, meurtres à grande échelle pour réduire la force des organisations adverses, assassinats discrets afin de remplacer les dirigeants ouvriers. Tous ces crimes furent commis au nom de la «Liberté». En 1923, la situation avoisinait le chaos. Afin d'em- pêcher le Parti Communiste de provoquer une nouvelle révolution, le Roi d'Espagne demanda au général Primo de Rivera de prendre la tête d'une Dictature Militaire. situation pour diviser les citoyens d'une nation et les obliger à se combattre. Le principe est que toutes les guerres préparent le chemin à la révolution (n.d.a.). 162 — Cet exemple nous montre comment les agents des Banquiers Internationaux sont im- plantés dans le secteur privé, afin d'aider leurs dirigeants révolutionnaires à évincer les diri- geants modérés qu'ils ne peuvent acheter ou contrôler d'une autre façon (n.d.a.). - 165 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Un des premiers résultats de la dictature de Primo de Rivera fut la victoire et la fin de la guerre au Maroc. Ce fut au cours des phases ultimes de cette guerre que le général Franco se signala particulièrement sur le champ de bataille. II transforma ce qui allait rapidement devenir une déroute militaire en une brillante victoire. Alliant la justice à la pitié il s'acquit l'admiration et la fidélité d'un grand nombre de marocains et se fit remarquer par le peuple, en Espagne. Mais les ennemis de Primo de Rivera l'accu- sèrent d'avoir fait tout ce qu'un homme ne devrait pas faire. Signalons avec objectivité qu'il restaura la loi et l'ordre, et institua nombre de réformes sociales. Il coopéra avec Largo Caballero pour améliorer les conditions de travail et se dépensa tellement que seules ses difficultés de santé de 1929 peuvent expliquer les erreurs de jugement qu'il fit en 1930. Fatigué et épuisé, et comme pour se décharger rapidement de ses respon- sabilités, il appela deux «dirigeants socialistes» : Beisteiro et Saborit. Il leur confia la tâche de réorganiser le système électoral de la nation pour que le peuple puisse décider entre une monarchie ou un gouvernement républicain. Les raisons qui déterminèrent De Rivera à confier à Besteiro et Saborit la tâche de réorganiser le système électoral en Espagne ne seront probablement jamais connues. Les deux socialistes fabriquèrent un système électoral sur mesure pour instaurer un Gouvernement Républicain Socialiste. A Madrid seulement, le nombre de votants fictifs dépassa les 40.000 [163] . La corruption était présente dans toutes les grandes villes. Les Loges du Grand Orient souhaitaient la disparition de la monarchie en Es- pagne ; elles organisèrent en conséquence une «Union Fraternelle Militaire» parti- culière, grâce à laquelle elles obtinrent de vingt et un généraux espagnols sur vingt trois la promesse de soutenir la cause républicaine. Le général Mola qui était le Chef de la Sécurité Intérieure Espagnole nous informe dans son livre « Tempestad Calma, Intriga YCrisis» que les généraux furent initiés au Grand Orient et «reçurent un mil- lion et demi de pesetas pour les aider à fuir à l'étranger au cas où le mouvement répu- blicain échouerait». Franco fut l'un des deux généraux qui refusèrent de se joindre à l'Union Fraternelle Militaire». Confirmant la déclaration de Mola, Cano Lopez décla- ra au Cortes Espagnol (Parlement) : «Depuis 1925 la Franc-Maçonnerie a regroupé sous la dénomination «Union Fraternelle Militaire» la plupart des officiers supérieurs de l'armée. Parmi les membres on trouve Cabanellas, Sanjurjo, Goded, Mola, Lopez, Ochoa, Queipo de Llana et d'autres... Sur vingt trois généraux divisionnaires, vingt et un étaient francs-maçons... Tous avaient prêté serment au Grand Orient». («Je jure une obéissance inconditionnelle au Chef du Conseil des Trente-Trois... Je jure de ne reconnaître aucun mortel au-dessus de lui».) Lopez ajouta : «A deux reprises, en 1929 pour l'abolition de la dictature de ce Rivera et en 1931 pour l'abolition de la monarchie, le Grand Orient ordonna et les généraux obéirent» [164] . Le général Mola raconta comment lui et la plupart des autres généraux rompirent leur serment au Grand Orient lorsqu'ils furent convaincus qu'on ne les utilisait que pour favoriser les plans secrets de Staline et transformer l'Espagne en une autre dicta- ture communiste 11651 . 163 — Voir «LArène Espagnole», page 56 (n.d.a.). 164 — Voir Jean Daurays : «L'Oeuvre Latine», Janvier 1937 (n.d.a.). 165 — Ce que le général Mola déclara fut confirmé par une émission radiophonique en prove- - 166 - LA REVOLUTION ESPAGNOLE Les Banquiers Internationaux aidèrent à financer l'effort révolutionnaire en Es- pagne, sans être impliqués pour autant. En Février 1932, le «Journal» rapporta que Staline avait promis $200.000 d'aide pour financer les Écoles d'Entraînement Révolu- tionnaire d'Espagne. Les compte-rendus financiers présentés au Congrès de l'Internationale Commu- niste de 1931 nous révèlent qu'ils avaient reçu £240.000. C'était l'aide destinée aux révolutionnaires espagnols' 1661 . Ajoutons à tout cela que deux millions et demi de pesetas furent allouées pour l'achat d'armes et de munitions. Le général Mola déclara qu'en 1938 plus de deux cents dirigeants révolutionnaires arrivèrent en Espagne après avoir suivi un entraînement à l'Institut Lénine de Moscou. De 1930 à la date des élections, on orchestra une campagne d'«Infamies» contre le Roi d'Espagne et la Famille Royale de la même façon qu'on avait procédé vis-à-vis de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Un des mensonges les plus ridicules jamais inven- tés, que l'on faisait partout circuler, racontait que chaque jour, on saignait à mort un soldat espagnol pour maintenir en vie le Prince d'Asturie, qui souffrait d'hémophilie. D'autres calomnies accusaient le Roi d'être libertin, comme de la même façon on avait faussement accusé l'Impératrice de Russie d'être la «maîtresse» de Raspoutine. Les bulletins de vote (tamponnés) des grands centres industriels balayèrent le vote rural massif en faveur de la monarchie. Après la publication des résultats déclarant l'instauration d'un gouvernement républicain, le Roi Alphonse XIII d'Espagne fit sa dernière déclaration publique en déclarant : «Les élections qui ont eu lieu dimanche m'ont prouvé que je n'ai plus l'amour et l'affection de mon peuple. Ma conscience m'incline à penser que ce ne sera pas pour toujours pat- ce que je me suis toujours efforcé de servir l'Espagne et mon peuple, de tout mon cœur. Un Roi peut commettre des erreurs. J'en ai sans doute fait à l'occasion, mais je sais que notre pays s'est toujours montré généreux vis-à-vis de ceux qui ont commis des fautes sans malveillance. Je suis le Roi de tous les Espagnols et je suis espagnol. Je pourrais trouver de nom- breux moyens pour maintenir mes «prérogatives royales» et résister efficacement à ceux qui les attaquent, mais je préfère me tenir résolument de côté plutôt que de provoquer un conflit qui pourrait jeter mes compatriotes l'un contre l'autre dans une guerre civile et une lutte parricide. Je ne renonce à aucun de mes droits qui, plutôt que d'être miens, ne sont qu'une accumulation de legs de l'Histoire pour une tutelle dont j'aurai strictement à rendre compte un jour. J'attendrai la véritable et entière expression de la conscience collective nance de Moscou, le 13 Mars 1938. Le présentateur, qui expliquait pourquoi la guerre civile ne penchait pas en faveur des communistes (Loyalistes) déclara : «La Grande Œuvre en Espagne a été sérieusement compromise par les généraux félons lorsqu'ils ont rompu leur engagement au Grand Orient» (n.d.a.). 166 — Nous prouverons dans les passages et chapitres suivants que les dirigeants révolution- naires ont répandu de faux billets de banque anglais pour financer la révolution dans les autres pays (n.d.a.). - 167 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER et jusqu'à ce que la nation pat-le, je suspends délibérément l'exercice de mes «préroga- tives royales» et quitte l'Espagne, reconnaissant par là qu'elle est seule maîtresse de ses destinées. Je persiste à croire, aujourd'hui même, que j'accomplis le devoir que me dicte l'amour de mon pays. Je prie Dieu pour que les Espagnols puissent sentir et accomplir leur devoir aussi sincèrement que je le fais» [167] . Des nombreux socialistes qui instaurèrent le gouvernement républicain espagnol, beaucoup étaient sincères dans leurs convictions. Ils ne voulaient aucune participation du communisme «rouge» ou du nazisme «noir». Mais ils s'avérèrent impuissants à empêcher les communistes et les anarchistes de mettre à exécution la deuxième partie de leur programme révolutionnaire. La tactique adoptée par les dirigeants révolutionnaires fut de doubler les socialistes à chaque occasion. Les «Cellules Rouges» infiltrées dans le gouvernement l'obligèrent à commettre des erreurs stupides. Les «Rouges» de l'extérieur condamnèrent alors le gouvernement et le qualifièrent d'incompétent de corrompu et d'inefficace. Les com- munistes et les anarchistes déclarèrent que seule une dictature du prolétariat serait en mesure de mettre en place un gouvernement stable... Et les agents de Moscou com- mirent toutes sortes de crimes pour jeter le discrédit sur les responsables de la sécurité intérieure. Le général Primo de Rivera avait souvent eu recours aux services de Largo Ca- ballero afin de réduire les inégalités entre les «ouvriers» et les «employeurs», pen- dant sa dictature. A l'avènement du gouvernement républicain, Largo Caballero jeta le masque. En 1935, il se vanta ouvertement d'avoir placé «des dizaines de milliers de cellules communistes dans toute l'Espagne». Au Onzième Plénum de l'Exécutif de l'Internationale Communiste, les délégués espagnols reçurent des félicitations parce que les «conditions préalables d'une crise révolutionnaire étaient en train d'être mises en place à grande vitesse en Espagne» [168] . Au Douzième Plénum, le libellé de félicitations aux délégués espagnols était rédigé comme suit : «En Espagne, nous avons pu observer de vigoureux efforts dégrève révolu- tionnaire menés sans interruption pendant de nombreux mois. Le prolétariat espagnol n'avait jamais expérimenté de telles choses auparavant. Ce qui est en train de se réaliser grâce à ces luttes, c'est l'avancée de la Révolution Espagnole». Un vieux dicton nous apprend que «la vérité surgit lorsque les voleurs se que- rellent». C'est exactement ce qui se produisit en Espagne. Les trois dirigeants de l'Un- derground» moscovite en Espagne étaient Joaquin Maurin, Victor Serges et Andres Ninn. Tous trois avaient reçu une formation spéciale aux activités révolutionnaires à l'Institut Lénine de Moscou. On leur confia ensuite la direction de ces activités en 167 — Ce document nous prouve que la Presse Internationale mentait à ses lecteurs lorsqu'elle rapportait que le Roi d'Espagne avait abdiqué. Le Roi d'Espagne n'a jamais abdiqué. D'autre part, si le général Franco a la haute main sur le gouvernement, c'est parce que les conspirateurs internationaux ont toujours l'intention de transformer l'Espagne en une Dictature Totalitaire (n.d.a.). 168 — Voir l'édition anglaise du rapport du Onzième Plénum page 11 et du Douzième Plénum page 37 (n.d.a.). - 168 - LA REVOLUTION ESPAGNOLE Espagne. Maurin était impliqué dans le mouvement séparatiste, en Catalogne, depuis lage de seize ans. A dix-sept ans, cet «intellectuel» avait reçu l'ordre d'enseigner au peuple espagnol la solution soviétique pour résoudre les difficultés économiques mondiales. A l'âge de vingt-et-un ans il fut placé à la tête des anarchistes. Il prêcha et pratiqua la religion de la haine et de la violence. En 1914, il fut condamné à vingt ans d'emprisonnement, mais il n'avait pas atteint l'âge légal pour une telle peine. Maurin fut délégué au Troisième Congrès de l'Internationale Communiste qui eut lieu à Mos- cou en 1921. Il s'y fit remarquer en bien. A la chute de Primo de Rivera, Maurin retourna en Espagne. Il avait vécu en exil en France et à Moscou. Il était allé en prison, en était sorti, s'était évadé, avait été blessé en 1925, enfermé à la citadelle Montjuich, etc., ... On dit que le seul moment de tran- quillité dont il put jouir furent les trois années qu'il passa avec sa jeune femme, à Paris, de 1927 à 1930. Maurin écrivit un livre, en 1936, dont Victor Serges rédigea la préface. Dans ce livre — «Hacia la Segunda Révolution» — il révélait que Staline avait dévié de l'idéologie marxiste et l'accusait de se servir des forces du communisme pour hâter ses propres visées impérialistes, totalitaires et secrètes 11691 . Bien que Maurin, Serges et Ninn aient rompu ouvertement avec Staline, en 1936, leur pouvoir et leur influence sur les classes ouvrières étaient si importants que Staline donna l'ordre de laisser en vie jusqu'à ce qu'ils aient servi au grand œuvre. . . Il les utilisa jusqu'au début de la guerre civile espagnole puis les fit disparaître. Il donna comme instruction de «camoufler leur mort de telle façon que la population penserait que tous les trois étaient tombés comme martyrs de la cause communiste». Maurin fut trahi, livré aux forces de Franco, jugé et exécuté. Serges fut tué par les Loyalistes tandis qu'il combattait ; Ninn subit le même traitement. On attribua leur mort, avec grand tapage, aux violences commises par les ennemis du communisme. Victor Serges écrivit que «l'évolution du Communisme Soviétique s'acheva en 1936... passant de l'internationalisme révolutionnaire à un nationalisme de grande puissance militaire, appuyé dans de nombreux pays par un des partis qu'il avait sous sa coupe. Après Juillet 1936, les Staliniens constituèrent un Parti Socialiste Unifié, affilié à la Troisième Internationale... L'objectif du Stalinisme consistait à établir un nouveau pou- voir à caractère fasciste pour encercler la France, alliée probable de la Russie dans la guerre qui se préparait». Maurin précisa : «La politique traditionnelle de l'Angleterre est de ruiner ses adver- saires pour se poser ensuite en protectrice et rendre impossible la renaissance du vassal conquis. L'Espagne est d'abord la victime de l'Angleterre puis aussitôt après, celle de la France. Lorsque l'Espagne hésite, l'Angleterre et la France l'attaquent farouchement. Si elle penche du côté de l'Angleterre, la France accroît la persécution. Aussi longtemps que la France et l'Angleterre seront des pays capitalistes, ils ne pourront être les alliés naturels de l'Espagne. L'axe logique pourrait passer par le Portugal, l'Allemagne, l'Italie et la Russie. Un «bloc» de cette nature neutraliserait la France et l'Angleterre» im . 169 — Maurin et Serges eux-mêmes n'ont pas suspecté que Lénine et Staline ne faisaient que véhiculer les ordres des banquiers internationaux, qui à leur tour obéissent aux Illuminati (n.d.a.). 170 — Là encore nous avons un exemple typique de la façon dont les Banquiers Internationaux - 169 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Serges explique bien pourquoi on voyait une intense propagande «loyaliste» dans la presse «universelle», alors qu'on faisait si peu de place aux communiqués de Fran- co : «on n'a jamais confronté des méthodes aussi basses et démoralisantes, des mé- thodes utilisées par Staline et son instrument, la Troisième Internationale, véritable flot ininterrompu de propagande à long terme et sans aucun souci pour la vérité. La méthode de la répétition et du cynisme est devenue presque mécanique... La bureau- cratie soviétique est en train de d'instituer cette procédure à l'échelle internationale. Toute «ineptie» inventée par un correspondant des «Izvestia» à Valence est aussitôt reprise en chœur par les journaux très spéciaux de Paris, Stockholm, Oslo, Bruxelles, Londres, New-York, Melbourne et Buenos Aires... Des millions d'exemplaires colpor- tant des mensonges infâmes sont diffusés et constituent la seule information que des millions d'ouvriers soviétiques reçoivent. Les journaux anglais, américains, chinois et néo-zélandais reproduisent ces mensonges (sur ordre). Des intellectuels avancés, anti- fascistes, arriveront à les croire. On voit qu'une formidable entreprise de démoralisa- tion est à l'œuvre dans l'univers et je comprends combien est juste le mot impitoyable de Trotsky qualifiant la propagande du Kominterm Stalinien de «Syphilis du Mouvement Ouvrier»» (Victor Serges dans l'ouvrage de Maurin : «Révolution et Contre révolution en Espagne»). Ce que Maurin et Serges écrivirent en 1936 ne fait que confirmer ce que le Pape Pie XI déclarait dans son encyclique «Divini Redemptoris» paru en Mars 1937. Un chapitre de ce document célèbre nous apprend qu «il y a une autre explication pour la diffusion rapide des idées communistes... une propagande dirigée par un «centre unique» et qui s'adapte très habilement aux conditions des différents peuples ; pro- pagande qui dispose de «grands moyens financiers», d'organisations gigantesques, de Congrès Internationaux, de forces nombreuses et bien disciplinées ; propagande qui se fait par des tracts et des revues, par le cinéma, le théâtre et la radio, dans les écoles et même dans les universités, qui envahit peu à peu tous les milieux même les meilleurs, si bien que le poison pénètre presque insensiblement et toujours davantage les esprits et les cœurs. Un facteur puissant contribue largement à la diffusion du communisme, c'est la conjuration du silence dans une grande partie... de la «presse mondiale» non catholique... Nous disons «conjuration» car on ne saurait expliquer autrement le fait qu'une presse aussi avide de commenter les menus incidents de la vie quotidienne ait pu si longtemps garder le silence au sujet des horreurs commises en Russie, au Mexique et dans une grande partie de l'Espagne, qu'elle parle relativement peu d'une organisa- tion mondiale aussi vaste que le communisme dirigé par Moscou. Cette conjuration est due en partie à des raisons inspirées par une politique à courte vue ; elle est favorisée par diverses organisations secrètes (forces occultes) qui depuis longtemps cherchent à détruire l'Ordre Social Chrétien. Cependant les douloureux effets de cette propagande sont sous nos yeux. Là où le communisme a pu s'affirmer et dominer — et ici Nous songeons avec une particulière attention paternelle aux peuples de la Russie et du Mexique — il s'est efforcé par tous gardent parfaitement leur secret. Maurin accusa les gouvernements d'Angleterre et de France des crimes internationaux perpétrés contre l'humanité par les Banquiers, sous la direction des Illuminati. Par ailleurs, ceci confirme ce que nous avons révélé précédemment, à savoir qu'une fois établie la Zone d'Influence entre les 35 ème et 45 ème parallèles, les pays compris dans ce périmètre seront asservis (n.d.a.). - 170 - LA REVOLUTION ESPAGNOLE les moyens de détruire (et il le proclame ouvertement) la civilisation et la religion chré- tiennes jusque dans leurs fondements, d'en effacer tout souvenir du cœur des hommes, spécialement de la jeunesse... En Espagne, ce n'est pas l'une ou l'autre église, tel ou tel couvent qu'on a abattus, mais quand ce fut possible, ce sont toutes les églises et tous les couvents et toute trace de la religion chrétienne qu'on a voulu détruire. La fureur communiste ne s'est pas contentée de tuer des évêques et des milliers de prêtres, de religieux et de religieuses, s'en prenant plus particulièrement à ceux et à celles qui juste- ment s'occupaient avec plus de zèle des ouvriers et des pauvres, mais elle fit un nombre beaucoup plus grand de victimes parmi les laïcs de toute classe... destruction perpé- trée avec une haine, une barbarie, une sauvagerie qu'on n'aurait pas cru possible en notre temps. Aucun particulier de jugement sain, aucun homme d'État, conscient de sa responsabilité, ne peut, sans frémir d'horreur, penser que les événements d'Espagne pourraient se répéter demain en d'autres nations civilisées... Un frein est nécessaire à l'homme pris individuellement comme à l'homme vivant en société... Mais lorsque du cœur des hommes l'idée même de Dieu s'efface, leurs passions débridées les poussent à la barbarie la plus sauvage». Nous allons examiner les événements d'Espagne sur lesquels le Pape Pie XI essaya en vain d'attirer l'attention du inonde chrétien dès 1937. - 171 - CHAPITRE XIII LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE Le général Mola nous apprit que «suite à l'élection du gouvernement socialiste en Espagne, et au départ du Roi, un nombre considérable de personnalités sollicitèrent leur admission dans les Loges du Grand Orient. Elles pensaient qu'elles pourraient ainsi échapper à la persécution des Francs-Maçons du gouvernement. Leur but était de mon- trer leur attachement à la République et défaire en sorte que leurs carrières ne soient point brisées». Aussitôt après le départ du Roi, Franco déclara aux membres de l'Académie Mili- taire qu'il commandait : «la République a été proclamée en Espagne. Il est maintenant du devoir de tous de coopérer avec discipline et fidélité pour que la paix puisse régner et que la nation ait la possibilité de se gouverner par les voies juridiques habituelles. Jusqu'à présent, à l'Académie, il y a toujours eu de la discipline et un parfait accomplis- sement du devoir. Aujourd'hui, ces qualités sont plus que nécessaires ; l'Armée a besoin, avec sérénité et dans un esprit d'union, de sacrifier toute pensée idéologique au bien de la nation et à la tranquillité de lapatrie». Cette proclamation nous montre que Franco n'était point un Nazi «Noir» comme a bien voulu le faire croire au grand public la pro- pagande communiste. Mais le «Pouvoir Occulte» ne voulait pas que le gouvernement républicain gou- verne de façon efficace et démocratique. Churchill nous en donne la preuve : «Les communistes aidèrent à son établissement non seulement pour le renverser de nouveau mais surtout pour amplifier le chaos politique et économique. Lorsqu'ils eurent amené le pays et le peuple à l'anarchie, les dirigeants recommandèrent avec raison la solution de la dictature du prolétariat qui, seule pourrait restaurer la loi, l'ordre, et sauver la situation». La Monarchie renversée en Espagne, la suite logique ne pouvait être que le combat contre la religion du peuple. On introduisit la laïcisation dans les écoles et on lança une campagne destinée à détruire l'autorité parentale et celle de l'Église. Ayant formé des milliers de jeunes Bolcheviks antireligieux et antisociaux, il suffisait d'attendre l'occa- sion de jeter ces masses déboussolées contre les forces de l'ordre lors d'une révolte bien préparée à l'avance. Le 14 Mai 1931, une réunion fut organisée au Club Ateno à Madrid et la discus- sion porta sur le nouveau programme politique. Les huit points examinés étaient les suivants : - 173 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 1. La création d'une dictature républicaine. 2. La punition immédiate de toutes les personnes responsables d'agissements illé- gaux en temps de dictature. 3. La dissolution de la Garde Civile, de l'Armée, de la Police, etc. et la substitution de groupes républicains armés choisis dans les classes ouvrières et dans les Clubs républicains. 4. La confiscation des propriétés des Ordres Religieux. 5. La nationalisation de la terre. 6. L'interdiction de toutes les agences de presse hostiles à la cause républicaine. 7. L'utilisation des écoles techniques et d'autres bâtiments en vue du bien public. 8. L'ajournement des séances du Cortès jusqu'à ce que ce programme ait été adopté. Le libéral intellectuel Azatia, le socialiste Prieto et le communiste Caballero étaient trois des plus éminents dirigeants politiques du moment. En public, Azafia s'opposa avec une légère ironie à des mesures aussi radicales bien qu'il les approuvât secrète- ment. Et lorsqu'il arriva au pouvoir, il mit ce programme à exécution. En fin de compte les «Cortes Constituyentes» furent élus. Sous couvert d'une «Loi pour la défense de la République» fut mise en place une dictature impitoyable ; son seul caractère démocratique en était le nom : «La République des Ouvriers». Un révo- lutionnaire formé à Moscou, Jiminez Asua, prépara le projet de Nouvelle Constitu- tion' 1711 . Azana concentra alors tous ses efforts sur la destruction des églises et sur la persécution envers les ordres religieux. En décembre 1932, il fonda la «Ligue de l'Athéisme» dont le périodique «Sin Dios» (Sans Dieu) était financé par les deniers publics. Tous ces mauvais coups étaient accomplis au nom de la Démocratie. Les diri- geants déclarèrent au peuple qu'il serait libéré de la tutelle des ordres religieux et du clergé qui restaient les alliés des monarques féodaux et tyranniques. En Catalogne, les activités révolutionnaires que le général Primo de Rivera avait ju- gulées, reprirent de plus belle. En Janvier 1933, un correspondant londonien du Mor- ningPost rapporta que «la police avait découvert de gigantesques dépôts de bombes, de fusils et de munitions dans toute l'Espagne et qu'on dépensait de très importantes sommes d'argent pour appuyer la cause révolutionnaire. De nombreuses personne arrê- tées, qui ne «payaient pas de mine» si l'on se fiait à leur aspect extérieur, transportaient des mallettes pleines de billets de banque» ll72] . On organisa ensuite un soulèvement en Asturie, et le 14 Septembre 1934, un rap- port mentionnait que des fonctionnaires du ministère de la guerre et des officiers de l'Année étaient impliqués dans des ventes d'armes. Le général Franco fit un effort désespéré pour essayer de réorganiser l'Armée Es- pagnole et pour mettre fin à l'anarchie, mais il fut très peu soutenu par les autorités gouvernementales. Pour montrer à quel point la subversion communiste était bien organisée, on mit le feu à plus de trois cents églises au même moment, dans une cen- 171 — Tout comme les agents du M.R.M. avaient rédigé la législation bancaire de la Fédéral Reserve aux États-Unis en 1910 et en 1913, ainsi que le «Mandat de Palestine» en Angleterre, en 1916 (n.d.a.). 172 — La Police saisit 90.000 fusils, 33.000 revolvers, 500.000 cartouches et une quantité astro- nomique d'argent falsifié (n.d.a.). - 174 - LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE taine de villes et de villages différents. Les assassinats de personnes dont les révolu- tionnaires voulaient prendre la place devinrent si courants qu'il y eut concurrence entre les «Pistoleros» professionnels. Il était possible de faire liquider un ennemi pour 50 pesetas (un peu plus de 5 dollars U.S. de 1967). Les agents de Moscou exploitèrent cette situation de confusion pour appliquer la sentence de Lénine : «La légalité chez les communistes consiste à baser le terrorisme sur des principes fondamentaux» [173] . La torture, les mutilations, les viols, les enlèvements, les incendies, les effusions de sang et la mort furent les méthodes qu'employa le communisme pour tenter d'arriver au pouvoir. La situation se détériora de mal en pis. Au début de l'année 1936, le pays dans son ensemble était en état d'agitation. Le Président Alcala Zamora prononça la dissolution des Cortes. Le 16 Février fut la date de l'élection générale. Gil Robles et Calvo Sotelo haranguèrent le pays sous l'étiquette anticommuniste. La propagande Bolchevik, pour cette élection, était dirigée quant à elle par «Les Amis de la Russie». Largo Caballero était en prison à ce moment-là pour le rôle qu'il avait joué lors d'un enlèvement qui impliquait des révolutionnaires. M. Edward Knoblaugh qui écrivit par la suite «Correspondant in Spain» l'interviewa : «Nous remporterons au moins 265 sièges. Tous les règlements existants seront changés. Azatia jouera le rôle de Kérensky face à Lénine (moi-même). En l'espace de cinq ans la république sera si bien organisée que mon parti pourra l'utiliser facilement comme tremplin pour notre objectif: Une Union des Républiques Ibériques... voilà notre but. La Péninsule Ibérique sera de nouveau un seul pays. Le Portugal y entrera paisiblement, nous l'espérons, mais par la force s'il le faut. Vous voyez derrière ces barreaux le futur maître de l'espagne. Lénine déclarait que l'Espagne serait la Deuxième République Soviétique en Europe. La prophétie de Lénine va se vérifier. Je serai le deuxième Lénine et je ferai de cette prophétie une réalité». Suite à cette élection foncièrement malhonnête — l'Espagne n'en avait jamais connu de telle — le Président Zamora écrivit : «Le Front Populaire se hissa au pou- voir le 16 Février, grâce à un système électoral aussi absurde que déloyal, qui donnait un avantage extraordinaire à une majorité relative qui aurait très bien pu être une minorité. Ainsi, dans une certaine circonscription électorale, le Front Populaire, avec 30.000 votes «de moins» par rapport à l'opposition fut néanmoins capable de rempor- ter 10 sièges sur les 13, alors qu'en aucun autre endroit de la circonscription électorale le nombre de votes dépassait déplus de 2% ceux de son plus grand adversaire. Des cas paradoxaux de ce type étaient assez répandus». Malgré l'illégalité des moyens employés, le premier dépouillement ne donna que 200 sièges sur 465 au Front Populaire qui devint en conséquence le plus important groupe «minoritaire» du parlement : L'objectif suivant des membres du Front Popu- laire fut de combiner leurs forces avec celles des Basques et autres groupes minori- taires. Ils élirent un Comité de vérification des élections dans chaque circonscription électorale et s'assurèrent que l'examen final des votes serait favorable au Parti du Front Populaire. A plusieurs reprises, on disqualifia des candidats de Droite et on élit à leur place des candidats du Front Populaire aux sièges de députés. Lorsque le «battage» fut ter- miné, le Front Populaire avait les 265 sièges que Caballero lui avait prédits... Mais 173 — Consulter «Le Bolchevik», numéro d'Octobre 1930 (n.d.a.). - 175 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER après la proclamation de ce résultat, le décompte final des votes révéla : Pour les partis de «Centre» et de Droite : 4.910.000 votes. Pour le «Front Populaire» : 4.356.000 votes. Ce qui faisait apparaître une Majorité de «Centre Droit» de 554.000 votes. Il est bien évident que les candidats du Front Populaire élus aux Cortes espagnols représentaient un éventail allant du socialiste inoffensif au Bolchevik forcené. Les Staliniens créèrent un tel chaos qu'une situation infernale se répandit par toute l'Espagne. Avant les élections de Février 1936, le rapport gouvernemental espagnol mentionna ce qui suit : A partir de la chute de la dictature de Primo de Rivera en 1931, il se produisit une révolution qui tua 2.500 personnes, sept révoltes, 9.000 grèves, cinq «prorogations du budget» ; il y eut deux milliards de pesetas de supplément de dépenses publiques, un millier de municipalités furent mises en sommeil, 114 journaux interdits, deux années et demi d'État d'exception» (équivalent de notre état de Loi Martiale). Après six semaines de Front Populaire sous la direction d'Azafia, Caballero et Prie- to, le rapport faisait les comptes : Agressions et vols : Aux quartiers généraux politiques, 50 ; dans des établissements privés et publics, 105 ; dans les églises, 36. Incendies : Aux quartiers généraux politiques, 12 ; dans les établissements privés et publics, 60 ; dans les églises, 106. Troubles : Grèves générales, 11 ; soulèvements et révoltes, 169 ; personnes tuées, 76 ; blessées, 346. Caballero, parlant à Zaragoza, déclara : «Nous devoirs détruire l'Espagne de façon à la refaire selon nos vues. Le jour de la vengeance, nous ne laisserons pas pierre sur pierre». Caballero avoua également : «Avant les élections nous demandons ce que nous voulons. Après les élections nous prendrons ce que !rom voudrons, par n'importe quel moyen «la Droite» ne doit pas espérer-de pitié de la part des «ouvriers». Nous n'épar- gnerons pas de nouveau la vie de nos ennemis». Azafia proclama tout heureux : «L'Espagne a cessé d'être catholique». La dirigeante communiste Marguerite Nelken annonça : «Nous réclamons une révolution. Celle qui a eu lieu en Russie ne nous sera d'aucune aide. Nous voulons des flammes que l'on apercevra par toute la planète et un déluge de sang qui rougira les mers». Le correspondant du Times, quant à lui, nota la situation à Barcelone. En Février 1936, il rapporta : «Un Comité de Vigilance a averti le 20 courant un certain nombre de hauts fonctionnaires d'abandonner leurs postes. Le Comité a été obéi». Un mois plus tard, il écrivit : «La dictature du prolétariat est maintenant le but évident de tous les «Rouges». Et un peu plus tard : «Le socialisme espagnol s'est vu entraîner vers le communisme et c'est parmi la jeune génération que Marx et Lénine ont recruté la plu- part de leurs disciples. Ces jeunes gens croient que la conquête du pouvoir est l'exigence immédiate du socialisme espagnol; la violence, le seul moyen pour l'obtenir ; et la dic- tature du prolétariat, la seule façon de garder le pouvoir. La doctrine subversive est inlassablement prêchée». En Mars 1936, il rapporta : «Des députés du Cortes (Parle- - 176 - LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE ment espagnol), les poings serrés pour le salut communiste, ont chanté l'hymne national soviétique en ce lieu même». Pourquoi la jeunesse espagnole s'est-elle tournée en si grand nombre vers le com- munisme ? Si nous avons compris la technique des dirigeants du M.R.M., la réponse est à notre portée : c'est parmi les classes ouvrières et la jeunesse de la nation que les dirigeants révolutionnaires tirent leurs troupes de choc. Une enquête a révélé qu'Azarla se prenait pour un intellectuel qui croyait sincère- ment au socialisme. Il était ouvertement antireligieux mais protesta toutefois et montra son désaccord face au terrorisme que recommandaient et pratiquaient les anarchistes et les communistes. Une fois qu'il eut en main le pouvoir politique... il l'employa et fit abolir par le gouvernement républicain les règlements d'enseignement religieux dans les écoles et chargea Francisco Ferrer de les laïciser. Au lieu de commencer la journée d'école par une prière au Dieu Tout Puissant, les nouveaux enseignants laïcs commen- çaient leur classe en faisant chanter aux élèves : «Nous sommes les fils de la révolution, nous sommes les fils de la liberté. Avec nous pointe l'aube d'une nouvelle humanité». Voici la traduction d'un autre «hymne» chanté au début et à la fin des journées de classe dans les écoles de Barcelone : «Lance la bombe; dispose bien la mine; tient solidement le pistolet. Fais circuler le mot de la révolution... Aide les anarchistes. Résiste jusqu'à la mort avec tes armes ; détruis le gouvernement avec l'essence et la dynamite». Les rédacteurs-en-chef des journaux britanniques et américains refusèrent de publier la vérité tant elle leur semblait hallucinante. Moscou diffusa par la radio des «hymnes» très semblables en langue anglaise pour l'instruction des communistes an- glais en 1937-1938. La preuve la plus accablante des méthodes systématiques employées pour retour- ner et pervertir les jeunes et en faire des révolutionnaires, c'est Francisco Ferrer lui- même qui nous la fournit. Dans une lettre adressée à un camarade révolutionnaire, il écrit : «Afin de ne pas effrayer le peuple et de ne pas donner au gouvernement (républi- cain) un prétexte pour fermer mes établissements, je les appelle «Ecole Modernes» et non pas Ecoles pour Anarchistes. Nous voulons provoquer la révolution. En ce moment, toutefois, nous devons nous préoccuper d'enraciner l'idée d'un soulèvement violent dans les esprits des jeunes. Ils doivent apprendre que contre la police et le clergé, il n'y a qu'un seul moyen d'action... la bombe et le poison» [174] . Lorsque les forces de Franco capturèrent Ferrer au cours de la Guerre Civile, il fut jugé comme traître à l'Espagne et la lettre que nous avons citée un peu plus haut fut versée au dossier comme charge. Reconnu coupable, il fut exécuté. Le Suprême Conseil du Grand Orient de France protesta auprès de toutes les Loges Maçonniques du monde, prétendant que l'on avait assassiné Ferrer à cause de ses activités anti-ca- tholiques. Une enquête sur le programme d'entraînement destiné à la jeunesse nous révèle également les méthodes employées pour corrompre la morale chez les jeunes. Lénine avait bien dit que «Le meilleur révolutionnaire est un jeune dénué de toute morale». 174 — Ce fut pour financer les «Ecoles d'Entraînement» pour la jeunesse, de Ferrer, que Mos- cou versa les $200.000 auxquels nous avons fait référence précédemment. A Toronto, en 1954, il y avait dix-sept «Ecoles d'Entraînement» de ce type. Il y en avait plusieurs à Sudbury, Onta- rio. Tous les grands centres urbains en sont dotés (n.d.a). - 177 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Son mot d'ordre était devenu une loi dans les Organisations Communistes et tous les membres travaillaient secrètement à faire des jeunes gens des deux sexes, des asociaux et des débauchés. On enseigna ouvertement aux adolescents la rébellion envers la discipline fami- liale. On fit croire aux enfants que leurs parents étaient des personnes vieux-jeu et l'autorité parentale fut objet de risée. Les démolisseurs prétendaient que les parents avaient menti à leurs enfants depuis le moment où ils avaient été en âge de com- prendre, prenant comme exemples le Père Noël et l'«origine» des bébés. Les subversifs prétendirent que les parents avaient été victimes des enseignements réactionnaires et de l'exploitation capitaliste et l'enfant éduqua ses parents dans les idées modernes et progressistes. On les avertit que, pour leur propre bien, ils devaient refuser la domina- tion et la discipline enseignée par les parents. Le dessein de cette campagne subversive était de détruire le caractère sacré et l'unité de la famille qui est le fondement de notre civilisation. Pour que les enfants n'aient plus de respect envers les ministres du culte, les sub- versifs les présentèrent d'abord comme les personnes de leurs familles les moins intel- ligentes et les moins bien bâties physiquement. Puis ils les ridiculisèrent, les présen- tant comme des mollusques, des efféminés et des serviteurs des classes dirigeantes. Citant Marx à l'appui, on raconta aux enfants que «la Religion est l'opium du peuple parce qu'elle enseigne que l'acceptation de la pauvreté, de la maladie et des travaux pénibles est un bien pour l'âme». On monta l'enfant chrétien contre les prêtres catholiques en lui racontant les ca- lomnies les plus extravagantes à leur sujet, notamment sur leur vie privée. Ils étaient présentés comme des «loups déguisés en moutons», comme des «corbeaux noirs» se repaissant de la jobardise de leurs paroissiens. Si un ministre ou un prêtre était impli- qué dans un scandale, comme cela arriva, on en tirait tout ce qu'il était possible d'en tirer pour la cause révolutionnaire. On ridiculisa la religion chrétienne de la façon la plus écœurante qui soit. Le Christ était présenté comme un fils illégitime de Marie, une jeune Juive qui pour sauver la face, attrapa Joseph et lui fit croire que son enfant avait été conçu par le Saint-Esprit. Le Christ adulte était dépeint comme un falsificateur. Ses miracles n'étaient que des illusions, des tours savamment exécutés comme les magiciens savent en faire de nos jours. Les douze Apôtres étaient tout simplement ses complices. On fit souvent usage de la soi-disant bande dessinée «Mandrake le Magicien» pour illustrer les procédés employés par les hypnotiseurs et les magiciens afin de berner le public. Une de ces ritournelles expliquait aux enfants chrétiens que le Christ fut un contre- bandier (en alcools) dès son plus jeune âge. Les subversifs affirmaient qu'il avait fait semblant de réaliser un miracle aux noces de Cana pour vendre son vin de contre- bande. Ils accusèrent même le Christ et tous les catholiques romains d'être des canni- bales, en s'appuyant sur la citation évangélique du Christ lorsqu'il exhorta ses disciples en ces termes : «A moins que vous ne mangiez ma chair et ne buviez mon sang, vous n'aurez point la vie éternelle». Les jeunes adolescents étaient présentés à des compagnons qui leur enseignaient le libéralisme. Celui-ci tournait bien vite au dévergondage. On leur enseignait la concep- tion anarchiste de la vie : «Moins il y a de lois, mieux c'est. Faites ce que vous voulez». - 178 - LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE D'après les enseignants subversifs, il n'y avait qu'un «seul» péché, à savoir la désobéis- sance aux ordres des dirigeants expérimentés et «deux» crimes irrémissibles : l'aban- don de poste et la divulgation des secrets du «parti». La phase suivante consista à lancer la jeunesse antisociale dans un véritable conflit avec la police. Ils commencèrent par l'impliquer dans des «gangs». Les jeunes diri- geants communistes «incitaient» les autres membres à agir en dehors de la loi. Ils les obligeaient à se battre pour démontrer leur courage, les entraînaient dans des crimes sans importance et les conduisaient alors encore plus loin dans la jungle de l'«Unde- rworld» communistes [175] . La publication de bandes dessillées axées sur le Crime et le Sexe est une des nom- breuses cordes de l'arc de la guerre psychologique communiste. Ces bandes dessinées sont calculées de façon à réveiller les tendances sadiques cachées et réprimées chez l'enfant et à affaiblir la «barrière» morale des enfants par ailleurs normaux. Tout «pro- fesseur» qui prétend que les bandes dessinées sur le Crime et le Sexe n'influencent pas les enfants, selon les décisions des Illuminati, est un fou ou bien un valet de ces individus. Les jouets qui représentent des fusils, des soldats, des revolvers et les films farcis de crimes et d'exécutions sont tous calculés de façon à ébranler les sentiments les plus délicats des enfants chrétiens normaux et à les accoutumer à l'utilisation d'armes ainsi qu'aux scènes de violence et de mort violente. Les livres et les revues pornographiques sont diffusés abondamment et à bas prix car cette littérature est destinée à faire sauter la fine couche de vertu et de décence, principes moraux que la civilisation chrétienne nous avait inculqués. Peu de gens ont conscience du rôle important que joue le cinéma moderne dans le retournement de la jeunesse, l'éloignant de ses foyers, de son pays et de sa religion. De nombreux cinémas projettent des films dans lesquels, pendant une «heure», des criminels «dangereux», hommes et femmes, font tout ce qui est interdit par nos lois et nos principes moraux puis consacrent une «minute» à leurs démêlés avec la justice ou à leur mort, suite logique de leurs «crimes». Des prises de vues de combats qui se produisirent pendant la Révolution mexicaine en 1913, furent présentées à Galveston au Texas. Le spectacle d'hommes tués au combat ou entraînés de force hors de leurs maisons et massacrés par les révolutionnaires fit hurler et évanouir les femmes tandis que les hommes vomissaient, si bien que l'opinion publique fit interdire ces exhibi- tions. Aujourd'hui, de telles scènes sont présentées couramment dans des films desti- nés «aux enfants» lors des séances du samedi après-midi 11761 . Cette simple illustration 175 — L'orgie sexuelle qui eut lieu à l'Hôtel Ford, de Toronto, le 23 Octobre 1954, à la suite du Match de football de la «Plume Rouge» impliquait des douzaines d'adolescents des deux sexes. Exemple typique de l'influence communiste, exercée secrètement, sur la jeunesse d'une nation (n.d.a.). 176 — Que dirait l'auteur aujourd'hui alors que la jeunesse est dans une fange d'immoralisme sans commune mesure avec le passé ? Ce lamentable processus qui entraîne ces jeunes âmes en enfer est aujourd'hui alimenté par l'abandon des parents, soucieux de plaire à l'esprit du inonde ; la trahison des pasteurs ; la télévision ; le comportement des adultes ; la perversion des familles ; et surtout par ce vecteur essentiel pour les communistes maquillés en mondia- listes sociaux, démocrates : l'école ! Un châtiment terrible nous menace, car nous sommes maintenant en guerre contre Dieu lui-même (n.d.l.r.). - 179 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER nous montre comment on a systématiquement endurci le grand public et particuliè- rement les enfants, comment on leur a fait accepter le spectacle de la violence ou bien de morts sanglantes, spectacle que l'on a fait passer pour tout à fait normal. Tout ceci corrobore la devise révolutionnaire selon laquelle «on ne peut provoquer rapidement les réformes urgentes que par l'action révolutionnaire». Dans chaque pays qui n'est pas encore asservi, les directeurs du Mouvement Révo- lutionnaire Mondial ont monté des Agences Cinématographiques privées qui diffusent les images les plus obscènes dans le cadre de réunions privées. Ces films montrent toutes les sortes de dépravations sexuelles dont l'homme est capable. De tels films sont conçus pour démoraliser la jeunesse et pour mieux la circonvenir dans les organisa- tions révolutionnaires. Ces révélations sont confirmées par le fait qu'en U.R.S.S. les lois qui interdisent ces exhibitions sont strictement respectées. Les jeunes asociaux, antireligieux, endurcis et abrutis sont envoyés à Moscou et on leur enseigne «la Guerre Révolutionnaire ainsi que l'Art du Combat de Rue». Il s'agit d'un enseignement différent par rapport à celui qui est dispensé aux dirigeants ouvriers et aux intellectuels en vue. La Guerre Psychologique Révolutionnaire travaille, en Occident, à l'accomplisse- ment de ses objectifs comme elle le fit en Espagne. La preuve en est qu'aujourd'hui per- sonne ne perd son sommeil après avoir entendu des nouvelles traitant de catastrophes aériennes, d'accidents d'automobiles, de crimes et de massacres. Une série d'informa- tions de ce type aurait fortement perturbé le sommeil, il y a seulement cinquante ans. Personne n'entreprend plus d'action lorsque les journaux rapportent sans broncher que des milliers de Juifs ont été massacrés et des milliers de chrétiens martyrisés par Bêla Kuhn ou des Chinois sadiques, à cause de leurs convictions anticommunistes. On accepte maintenant de telles horreurs comme de simples accidents de la vie quo- tidienne. Nous avons été immunisés et n'avons plus les mêmes réactions qu'autrefois face aux violences de toute sorte. Nous ne sommes plus troublés par les coups d'état. Si nous l'avions été, nous aurions fait quelque chose pour mettre fin à ces impostures. Les hommes écoutent ceux qui ne cessent crier — comme en Espagne — que «le com- munisme ne pourra jamais provoquer une révolution ici». Ils écoutent ceux qui leur procurent un sentiment de fausse sécurité. La majorité des citoyens est comparable aux enfants qui dissimulent leurs têtes sous les couvertures lorsqu'ils sentent le danger. On devrait pourtant savoir que tirer les draps et les couvertures au-dessus de sa tête n'a jamais protégé d'un assassin, d'un violeur ou de l'explosion d'une bombe. Quelques faits nous montreront comment la guerre psychologique a procédé en Espagne. A ce sujet, nous devons toujours garder en mémoire ce mot de Lénine : «Une des phases de l'entraînement de tous les jeunes révolutionnaires doit comprendre le cam- briolage d'une banque, la destruction d'un poste de police et l'élimination d'un traître ou d'un espion. Tant qu'un jeune n'aura pas été sevré du lait de la bonté humaine et de tout sentiment de philanthropie, nous ne le considérerons pas digne «d'être membre du parti». Voilà un statut tout à fait différent de celui de «Compagnon de Route» (du communisme). Au fur et à mesure que la date choisie pour la Révolution, en Espagne, approchait, les pourvoyeurs de littérature pornographique et en images obscènes devenaient si hardis qu'ils plaçaient leurs «stands» à l'entrée des églises et offraient leur marchan- - 180 - LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE dise aux personnes qui entraient et sortaient. Les couvertures de ces publications re- présentaient généralement des prêtres et des religieuses dans des activités que nous ne nommerons pas. M. Edward Knoblaugh, grand spécialiste en matière de Guerre Civile espagnole fut tellement sidéré par cette campagne anticléricale qu'il rapporta quelques faits : «De temps en temps, des délégués Protestants venaient en Espagne Loyaliste afin d'enquêter sur les histoires d'activités anticléricales dont ils avaient entendu parler. Ces délégations étaient chaleureusement accueillies. On faisait alors de grands efforts pour les persuader qu'ils avaient été scandaleusement abusés. Des guides «choisis» leur étaient affectés et conduisaient les visites. Ils ne voyaient que ce que les autorités com- munistes voulaient bien qu'ils vissent. Un ou deux jours plus tard, ils étaient renvoyés chez eux, impressionnés dans le bon sens». [177] Mais un jour, il se produisit une bévue. Une délégation d'ecclésiastiques protes- tants s'arrêta devant un stand de livres pour admirer quelques ouvrages rares et an- ciens. Avant que le guide ait pu intervenir, ils aperçurent également des exemplaires de «La Trace» et de «Bicharracos Cléricales» [«Sales Bêtes Cléricales»]. Les couvertures représentaient des orgies ecclésiastiques et l'on y voyait des religieuses à moitié nues. Les deux revues étaient illustrées à profusion d'images obscènes. M. Knoblaugh com- menta : «Les délégués s'en retournèrent fort kritës ». La situation en Espagne basque, entre 1923 et 1936, était très semblable à celle qui existe actuellement au Canada parmi les populations de langue française et de langue anglaise. Le peuple basque a sa propre langue, sa propre culture et ses propres tradi- tions qui remontent à l'antiquité. Il est profondément religieux et très fier. Comme de nombreux Canadiens Français, les Basques croyaient qu'ils méritaient l'Indépen- dance Nationale. Pour hâter cet objectif, ils organisèrent un Mouvement Séparatiste afin de libérer le peuple Basque du joug de l'Espagne. Comme on pouvait s'en douter, les conspirateurs du mouvement révolutionnaire espagnol ne perdirent pas de vue une telle situation. Le peuple Basque était catholique romain à fond. Il croyait qu'il était en droit de combattre pour son indépendance politique s'il le fallait. La grande majorité, toutefois, ne se serait jamais associée au parti communiste, «en connaissance de cause», pour réaliser cette opération. C'est pourtant ce qui arriva. Les «Cellules» marxistes s'étaient infiltrées dans la société Basque et dissimulèrent leur véritable identité avec une telle maestria qu'elles dirigèrent les «Séparatistes» comme elles l'entendirent. Elles menèrent alors les Basques au massacre. Sous le couvert d'un patriotisme et d'une fer- veur religieuse intenses, les dirigeants Basques — le Président Aguirre, Giral et Negrin — firent fondre et frappèrent sur une croix massive, le «pistolet» de l'Anarchisme ainsi que la «faucille» et le «marteau» du communisme. Lorsque la révolution éclata, les masses furent abandonnées à leur sort. Aguirre devint «Chef» de l'État Basque et «Generalissimo» des années Basques. Pendant qu'il travaillait dans son bureau à Bil- bao, on assassinait des centaines de prêtres catholiques et d'autres dirigeants Basques. Leur martyre accrut naturellement la haine qui existait entre Basques et Espagnols. EJ. Olondriz, qui rédigea la préface du livre de José Echendis : «La persécution Rouge au Pays-Basque» écrivit: «Lorsque le jour arriva, les Séparatistes Basques, aveuglés par la colère — beaucoup d'entre eux oubliant leur foi et leurs sentiments de catholiques — se retrouvèrent étroitement et solidement unis aux communistes, aux 177 — M. Knoblaugh fut «Correspondant en Espagne». Il écrivit un livre qui portait ce titre (n.d.a.). - 181 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER athées et aux anarchistes... Ils se jetèrent dans la guerre, firent responsables de mas- sacres et crurent que tous les moyens étaient licites, oubliant dans leur révolte les mots péremptoires de leur chef religieux, le Pape Pie XI, qui avertissait dans son Encyclique «Divini Redemptoris» que «Le Communisme est intrinsèquement pervers et que l'on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne». Combien nos grands hommes d'État auraient dû se souvenir de ces paroles de sagesse alors qu'ils coopéraient avec Staline pendant la Deuxième Guerre Mondiale !... Une autre vérité que les chefs de Gouvernements ne devraient jamais oublier, c'est le fait que les communistes et «tous» les autres mou- vements internationaux sont manipulés par les Illuminât! pour faire progresser leurs visées et leurs plans secrets. - 182- CHAPITRE XIV Franco Pour comprendre ce qui se produisit en Espagne en 1936, il nous faut d'abord sa- voir quelques éléments caractéristiques de sa vie. Franco entra dans l'Année Espa- gnole avec l'intention d'y faire carrière. Sa vie professionnelle est un véritable roman : il se distingue dès sa nomination dans la Légion Espagnole en transformant la défaite infligée par les Maures au général Sylvestre en une victoire éclatante. Non seulement il mena ses troupes avec courage, mais il leur inspira une grande confiance par son génie stratégique. Il gagna aussi le respect de ses ennemis par ses victoires militaires et sa remarquable politique administrative au Maroc si bien que les Maures le consi- dérèrent presque comme «un dieu». Ils finirent par l'appeler le «Victorieux», le «Chef des Chefs», «Brave comme un Lion». Toutes ces raisons permettent de comprendre pourquoi les marocains se rallièrent à lui lorsqu'en Juillet 1936, il leur demanda s'ils lui étaient fidèles. Franco ne fut jamais très bien vu des autres généraux, mais il bénéficiait toutefois de l'estime de la plupart d'entre eux. Cette raison, importante, fit que le gouvernement de Front Populaire ne se transforma jamais en une Dictature Totalitaire. La situation politique au début de 1936 était la suivante : Azaila, Caballero et Car- los Prieto dominaient le gouvernement de Front Populaire. Gil Robles et Calvo Sotelo étaient à la tête de l'opposition de Droite. Le jour des élections, en Février 1936, le général Franco avait téléphoné au général Pozas qui commandait alors la Garde Civile. Il le prévint que les communistes élus aux Cortes avaient projeté d'exciter la foule dans l'intention de provoquer un coup d'état révolutionnaire et de renverser le gouvernement républicain. Le général Pozas déclara au général Franco que ses craintes lui paraissaient exagérées. Le général Éranco télé- phona ensuite au général Molero, Ministre de la Guerre et l'informa du danger mena- çant. Franco suggéra qu'il fallait lui donner la permission de déclarer la Loi Martiale. Il rédigea ensuite les instructions qui lui donneraient le pouvoir de faire face aux excès et à la violence de la foule. Seules les signatures du Conseil des Ministres étaient indis- pensables pour lui permettre de maintenir la loi et l'ordre, et de protéger le gouverne- ment républicain de l'action révolutionnaire. Mais Portela qui exerçait alors la fonc- tion de Premier Ministre allégua qu'il était trop âgé pour faire appliquer la décision du ministère. Franco répliqua : « Vous avez mis l'Espagne dans cette triste situation. Il est maintenant de votre devoir d'essayer de l'en sortir». - 183 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le général Franco reçut l'ordre de se rendre aux Iles Canaries. Cet :ordre signifiait en clair son exil d'Espagne. Avant de partir, il eut une réunion avec les généraux Mola et Varela. Ils lui certifièrent qu'ils étaient absolument certains que lorsque les autres généraux qui avaient rejoint les Loges Militaires du Grand Orient, connaîtraient la vérité, la plupart d'entre eux rompraient avec le Grand Orient et l'accepteraient à leur tête. Avant de se quitter, Mola et Franco mirent au point un moyen de communication secret. Dès que Franco fut parti aux Iles Canaries, les agents de Staline redoublèrent d'activité. Le 23 Juin 1936, Franco écrivit une longue lettre au Ministre de la Guerre dans laquelle il insistait à nouveau sur les dangers du moment [178] . Mais ces avertissements tombèrent comme lettre morte. Il était évident que les membres communistes du gou- vernement républicain imprimaient leur politique et agissaient en conséquence. Lorsque Sotelo révéla aux «Cortes» qu'entre Février et Juin 1936, il y avait eu 113 grèves générales, 218 grèves partielles, 284 bâtiments, 171 églises, 69 clubs et 10 lo- caux de journaux incendiés, et plus de 3.300 assassinats, Casares Quiroga, Premier ministre de l'époque, sursauta et lui répliqua avec emportement : «On vous tiendra personnellement responsable de l'émoi que suscitera votre discours». Dolores Ibarruri, une communiste dénommée la «Pasionaria» à cause de ses dis- cours incendiaires et de ses actions fanatiques était aussi membre du Cortes espagnol. Elle aussi sursauta et, pointant son doigt en direction de Sotelo, hurla littéralement : «Cet homme a prononcé son dernier discours». C'était vrai. Le 13 Juillet 1936, Sotelo fut traîné hors de sa maison par une quinzaine de Gardes d'Assaut sous le commande- ment du Capitaine Don Angel Moreno. On l'emmena dans un cimetière tout proche et on l'assassina. Ce fut cet événement qui incita de nombreux généraux espagnols à rompre leurs serments vis à vis du Grand Orient et qui les poussa à demander à Franco de prendre le pouvoir en Espagne. Dolores Ibarruri était un agent de Staline : on lui avait confié la tâche de corrompre les «raids» sur les fabriques d'armes gouvernemen- tales et d'équiper en armements les forces révolutionnaires espagnoles. Elle s'acquitta de ces différentes tâches avec beaucoup de compétence. Les Gardes d'Assaut firent des descentes dans les maisons des anticommunistes notoires et nombreux, suite à l'assassinat de Sotelo. Mais la plupart d'entre eux avaient été avertis et avaient fui. Le meurtre de Calvo Sotelo, le 13 Juillet 1936, décida Franco. Il envoya un message codé aux généraux qui avaient juré de se battre pour sauver l'Espagne et l'empêcher de devenir un État satellite de la Russie. Parnii les généraux que Franco avaient contac- tés, figuraient Mola, Goded, Fanjul, Sanjurjo, Saliquet, quelques officiers de la Marùie Espagnole et Queipo de Llano. Aussitôt le message envoyé, Franco s'envola des Cana- ries et se rendit à Tetuan où il savait qu'il pouvait compter sur la fidélité des troupes marocaines. Le 21 Juillet 1936, Franco fit une courte proclamation qui définissait l'enjeu du combat, en un langage concis : «il est du devoir de tout homme de participer à ce com- bat évident entre la Russie et l'Espagne». Ainsi commença la Guerre Civile. Le profes- seur Unamuno résuma la situation d'une autre façon, plus succincte : «C'est le combat du christianisme contre la barbarie». Il aurait dû préciser «Contre l'Illuminisme». 178 — Voir les détails dans l'ouvrage d'Arrara : «Franco» (n.d.a.). - 184 - Franco D'autres faits ont prouvé que le Komintern de Staline conspirait pour asservir l'Es- pagne et provoquer une guerre totale entre la Grande-Bretagne et ses alliés d'un côté, et l'Allemagne et ses alliés, de l'autre. Il existe un rapport d'une réunion du Secrétariat Politique du Komintern qui eut lieu le 25 Janvier 1938. Le but de la réunion était «de discuter des différents moyens d'accroître l'effort révolutionnaire en Espagne et en Afrique du Nord». Les représentants du Profintern assistaient à la réunion ainsi que les Branches Etrangères du G. PU. (la Police Secrète Soviétique). La plupart des diri- geants révolutionnaires expérimentés de Moscou étaient présents : Iejov, chef de la section secrète du Komintern ; Georges Dimitrov, l'incendieur du Reichstag ; le chef de la Ligue des Sans-Dieu et celle des Libres-Penseurs ; le Secrétaire de l'Internatio- nale Communiste d'alors ; Schick, Manuilsky et Lozovsky du Profintern ; Popescu, Weintrauben, Gourovitch, Liémann, Turrini, Adami et Valdez qui représentaient le Soviet des Affaires Etrangères au Bureau Politique du Komintern. Ce sont les noms des hommes qui ont travaillé activement à étendre la zone d'influence communiste dans le monde ces dernières années — [1958/1967] — Dès l'ouverture de la réunion, Dimitrov prononça un discours enflammé. Il dénonça le manque d'énergie missionnaire parmi les envoyés spéciaux militaires qui avaient été «parachutés» en Espagne pour aider à corrompre le Gouvernement du Front Populaire et pour diriger les opérations mili- taires des années loyalistes. Il déclara que leur action «n'avait pas engendré l'énergie nécessaire et l'élan révolutionnaire propres à convaincre les masses européennes. Les résultats obtenus n'ont pas justifié les risques importants qui ont été pris. Le combat primordial qui est de provoquer un conflit armé entre les deux groupes d'États capita- listes n'est pas arrivé à terme. » Il en vint à ordonner ensuite «que le Commandant Mi- litaire Soviétique en Espagne soit placé, comme les ambassadeurs, sous le contrôle des Emissaires du Komintern qui sauraient lui imprimer les sentiments révolutionnaires adéquats». (Rapporté dans «Gringoire», numéro du 11 Février 1938.) Pendant la Guerre Civile d'Espagne, la propagande tenta de persuader «l'homme- de-la-rue» qu'un petit groupe de généraux avait organisé une révolte pour renverser le Gouvernement Républicain de Front Populaire et mettre en place une dictature mili- taire. Les Forces du Front Populaire s'étaient intitulées «Loyalistes» et celles de Fran- co, «Nationalistes». Les «Loyalistes» comprenaient tous les groupements politiques à partir du Centre «Gauche» et les «Nationalistes» comprenaient tous les mouvements à partir du Centre «Droit». Les communistes espagnols étaient divisés en deux groupes : ceux qui voulaient transformer la Dictature Prolétarienne en un État Totalitaire Stalinien, et ceux qui souhaitaient faire du Soviet Espagnol une composante de l'Internationale des Répu- bliques Soviétiques comme le recommandait la Théorie Marxiste. Les Forces Natio- nalistes comprenaient des hommes qui avaient soutenu le Mouvement Carliste qui, depuis 1837 avait l'intention de restaurer le Trône d'Espagne au profit des descendants de Don Carlos. Les Carlistes étaient surtout présents dans la Province de Navarre et soutinrent l'Armée Nationaliste de Franco parce qu'ils ne voulaient pas que le commu- nisme s'installe en Espagne. Parmi les Forces de «Droite», il y avait aussi les Phalangistes, les mouvements d'Ex- trême Droite» où figuraient sans aucun doute des hommes de tendance «Nazie» qui pensaient subjuguer leurs ennemis de «Gauche», grâce à la «Guerre Totale». Pour- tant, malgré toutes ces factions, les gens simplifiaient : les gens de «Droite» accusaient - 185 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER les gens de «Gauche» d'être des communistes et les gens de «Gauche» accusaient tous ceux de «Droite», même s'ils étaient du «Centre» d'être des «Fascistes». Les commu- nistes commirent les atrocités les plus horribles : tortures, mutilations, viols, assassi- nats par milliers de victimes innocentes. Tout cela faisait partie du plan revu et corrigé de Règne de la Terreur. Quelques extrémistes de chez Franco commirent également des atrocités. Toutes les guerres civiles en arrivent à transformer un grand nombre d'hommes en brutes inhumaines qui deviennent des «bêtes» dès qu'on a excité en elles le désir du sang. On ne peut justifier en aucun cas la Guerre Civile et l'on devrait exé- cuter tous ceux qui recommandent les guerres révolutionnaires. Les témoignages les plus dignes de foi nous démontrent que le Roi d'Espagne, en 1931, et le Général Franco en 1936, firent tout ce qui était en leur pouvoir pour éviter la guerre civile. Franco n'invita pas les citoyens Espagnols à se rallier à lui avant qu'il ait épuisé tous les autres moyens d'empêcher le coup d'état communiste du 26 Juillet 1936. Le Gouvernement du Front Populaire avait fortement diminué les effectifs de l'Armée de métier espagnole, qui avait été quasiment remplacée par une Force de Police Natio- nale que contrôlait le gouvernement de «Gauche». Il est extraordinaire de constater que la promesse de Franco de réduire le complot communiste n'ait pas échoué car des enquêtes effectuées après la guerre révélèrent qu'en 1936, les forces années étaient minées par les traîtres, officiers et soldats, que les agents de Moscou, présents à l'inté- rieur du gouvernement de Front Populaire espagnol, avaient placés à des postes-clés. - Le 21 Juillet 1936, l'organisation dirigée par Moscou pour mettre la main sur l'Espagne était fin prête. Franco savait que Julio Alvarez del Vayo, Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement républicain et Commissaire Général, avait nommé des centaines de commissaires politiques dans l'année républicaine. La majorité de ces hommes était communiste et Vayo avait agi sans consulter le Premier Ministre. Les commissaires obligeaient les soldats à rejoindre le Parti Communiste, leur offraient des avantages et des promotions s'ils acceptaient, et les menaçaient de toutes les sanctions qui étaient en leur pouvoir s'ils ne s'exécutaient pas. Luis Araquistain, ex-ambassadeur de la Ré- publique Espagnole à Paris, publia ces faits dans le New-York Times du 19 Mai 1939. Personne ne les contesta. Indalecio Prieto, député Socialiste Espagnol, Ministre de la Défense Nationale pendant la Guerre Civile d'Espagne, mena la guerre contre Franco. Dans un rapport publié à Paris en 1939 et intitulé «Comment et pourquoi j'ai quitté le Ministère de la Défense Nationale», il déclarait : «Il était difficile d'être sur ses gardes parce que des communistes occupaient certains postes confidentiels et afin de ne pas être suspectés, avaient reçu l'ordre de dissimuler leur appartenance et parfois même, de s 'affilier à d'autres partis pour la réalisation de leurs objectifs. Le Dr Juan Negrin était de ceux-là. Il fut l'un des hommes les plus puissants en Espagne pendant la Guerre Civile». Prieto écrivit à son sujet : «Parce que je refusais .d'obéir aux ordres de Moscou, Juan Negrin m'exclut du gouvernement qu'il présidait le 5 Avril 1938. J'occupais le poste de Ministre de la Défense Nationale dans son gouvernement. On entreprit deux actions simultanées contre moi : l'une fut confiée à la police secrète russe et aux militaires qui opéraient dans notre pays ; l'autre, aux communistes espagnols... Les Russes donnaient les ordres et les communistes espagnols obéissaient». - 186 - Franco Le Dr Juan Negrin certifiait qu'il n'était pas communiste, mais ce fut lui qui donna l'ordre de livrer les 7.000 caisses d'or espagnol à Staline. Les caisses furent chargées sur les bateaux «Kine», «Neve» et «Vôlgiles» ; tous les trois arborant le pavillon sovié- tique. José Velasco et Arturo Candela accompagnèrent le chargement à Odessa, en tant qu'hommes de confiance. Tout cela se fit avec la plus grande discrétion et les «autres membres du gouvernement de Front Populaire ne firent pas au courant de cette affaire». Pendant que Negrin exerçait ses fonctions, on nomma trois communistes aux postes de sous-secrétaires à la défense, qui furent les véritables maîtres de l'armée de terre, de la marine et de l'armée de l'air républicaines 11791 . Largo Caballero était un communiste notoire, mais lorsqu'il refusa d'obéir aux ordres des émissaires de Moscou, ceux-ci gouvernèrent pratiquement à sa place «alors même qu'il exerçait les fonctions de Président». Quand il essaya de rectifier ses erreurs, il s'aperçut qu'il était trop tard. Comment les agents de Moscou pouvaient-ils exercer un contrôle aussi absolu sur les dirigeants de «Gauche» dans un pays étranger ? Prieto nous l'explique : «La quasi totalité des postes de commandement dans l'armée du gou- vernement de Front Populaire furent occupés en fait par des communistes ; ils avaient entre leurs mains tous les rênes du «pouvoir». Comment un tel phénomène a-t-il pu se produire ? Par le biais d'un système coercitif ponctué d'avancement individuel pour ceux qui courbaient la tête, d'assassinat pour ceux qui se révoltaient». Théo Rogers dans son «Espagne, un voyage tragique» fait référence à une saisie de documents qui prouvaient irréfutablement qu'une révolution à grande échelle avait été programmée et devait éclater en Juillet 1936. Rogers écrivait : «La découverte chez des Miliciens, Militants Communistes et Anarchistes, de documents et de plans montra qu'un complot soigneusement préparé avait été mûri en vue d'un soulèvement qui renverserait jusqu'au gouvernement central de Madrid et établirait une Dictature Soviétique». On ne peut qu'y voir la griffe des Illuminati. La déclaration de Rogers s'avéra tout à fait exacte. Des documents confirmèrent que les généraux Franco et Mola savaient dès Avril 1936 qu'un Coup d'État commu- niste était prévu, d'abord pour le 1 er Mai, reporté ensuite au 29 Juin et remis à nouveau au 22 Juillet. On repoussa les délais pour permettre à ceux qui avaient la tâche de déclencher la Révolution, de disposer d'un peu plus de temps pour mettre au point les ultimes et indispensables détails. Le monde entier aurait dû être au courant du complot dirigé par Moscou contre l'Espagne parce que les ordres ultimes furent interceptés au moment où ils étaient adressés par le Komintern aux dirigeants du mouvement révolutionnaire espagnol. Les Documents furent livrés à l'Echo de Paris qui les publia en Avril 1936. L'article de l'Echo de Paris informait : «Instructions destinées a la milice rouge. Ces instructions destinées aux chefs de la Milice Rouge Espagnole... n'émanent pas d'une Organisation Centrale Espagnole, mais des «Services Techniques» de Paris qui les ont envoyées en Espagne à cette époque. Ces «Services Techniques» sont ceux du Parti Communiste français qui travaille en étroite coopération avec le Komintern et ses délé- 179 — Le vol de cet or est encore un problème international en 1955, puisque Franco exige, encore aujourd'hui que les Soviétiques le lui restituent (n.d.a.). - 187 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER gués en France. Le document que nous publions «est actuellement entre les mains du gouvernement» ; mais nous ne lui avons communiqué en aucune façon. Nous sommes convaincus que M. Daladier, Ministre de la Guerre et de la Défense a donné des ordres pour qu'on prenne des mesures préventives de défense et de protection». Le texte abrégé est le suivant : (1) Renforcer les troupes de choc et la garde dans les casernes et leur fournir des pistolets automatiques. «Ces troupes de choc et ces gardes sont membres du Parti Com- muniste et servent dans les forces gouvernementales permanentes ainsi que dans la réserve». (2) Ces troupes seront mises en relation avec les «groupes» qui investiront les ca- sernes. «Ces derniers seront en uniforme et sous les ordres de nos officiers en lesquels nous avons une entière confiance». (3) Lorsque le combat commencera, nos officiers pourront entrer en contact secrète- ment avec leurs groupes. Ils prendront contact avec les comités respectifs et mettront à exécution le «plan d'attaque programmé à l'avance, à l'intérieur des casernes». (4) Les comités provisoires, dans les casernes, devront renouveler tous les deux jours leurs listes d'ennemis, de neutres, de sympathisants et d'experts. Lorsque les casernes auront été investies, les personnes classées comme ennemies — c'est-à-dire en priorité tous les commandants et officiers» — seront rapidement éliminées et sans hésitation. (5) Chaque membre des comités recevra une liste de noms répertoriant les individus qu'il devra exécuter. (6) Après avoir exécuté tous les ennemis, on soumettra les neutres à des tests sévères pour éliminer en eux cette habitude que l'on rencontre chez les caractères indécis : l'hési- tation. (7) Les comités qui traiteront les neutres feront le nécessaire pour que les groupes de vigilance, à l'extérieur, puissent entrer dans les casernes.. Le prétexte sera «l'aide à apporter pour mettre fin à la rébellion». (8) [Consigne sans importance}. (9) Les groupes qui auront pour fonction de liquider les généraux d'activé se com- poseront de dix hommes armés de revolvers. Les généraux ont à leur disposition deux adjudants-majors et un secrétaire que l'on devra exécuter chez eux. Ceux qui seront chargés de les éliminer ne se déroberont pas, quels que soient les obstacles ou l'opposi- tion, «l'âge ou le sexe». (10) Les groupes qui auront pour fonction d'éliminer des généraux «qui ne sont pas en situation d'activé» seront constitués dégroupes de trois hommes et mèneront à terme leur mission telle qu'elle a été définie dans le paragraphe précédant. (11) & (12) Précisions sur la façon dont les habitations et les emplacements situés sur des positions stratégiques doivent être occupés par les militants communistes pour être secrètement armés et fortifiés afin de tendre des embuscades aux troupes qui pourraient réussir à s'échapper des casernes. Les instructions mentionnent: «Puisque des officiers de l'armée disposent de voitures blindées, certains groupes de nos militants devront se rendre aux points stratégiques tels que les carrefours dans des voitures et des camions armés de mitrailleuses afin d'empêcher qu'une aide soit apportée aux personnes qui résident au centre des villes. Les camions devront transporter des stocks de grenades». (13) Nos militants mettront rapidement les uniformes qu'ils auront obtenus aupré- - 188 - Franco diable et recevront des fusils. (14) Lorsque la révolte éclatera, nos groupes de militants revêtus des uniformes de la Garde Civile et de la Garde d'Assaut, dotés de l'équipement qui a déjà été préparé à leur intention, arrêteront les dirigeants de tous les partis politiques. Ils brandiront le prétexte de la protection personnelle pour justifier leur façon d'agir. Une fois en déten- tion, le processus d'élimination des généraux qui ne sont pas en situation d'activé sel-a appliqué. Les groupes en uniforme arrêteront également et mettront en prison les capi- talistes importants dont les noms sont mentionnés dans l'appendice «B» de la Circu- laire numéro 32. (15) Nous n'emploierons pas la violence contre ces capitalistes «sauf s'ils résistent» ; nous les obligerons toutefois à nous livrer le solde de leurs comptes courants bancaires et leurs valeurs. En cas de dissimulation nous les éliminerons sans exception, y compris leur famille. Il est nécessaire que les «Cellules» travaillent à leur service en tant que domestiques ou ouvriers, là où ils peuvent nous être très utiles ll80] . (16) Insignifiant. (17) En ce qui concerne les membres des forces arillées qui se prétendent sympathi- sants, nous emploierons la même tactique qui fût employée en Russie. D'abord, utiliser leurs services et ensuite les éliminer comme des ennemis. Pour le succès de notre cause et sa pérennité, un officier ou un soldat neutre est préférable à un officiel ou à un soldat qui a abandonné son uniforme parce qu'il craignait pour sa vie. Il est probable qu'un homme agissant ainsi n'hésiterait pas à nous trahir si l'occasion se présentait. (18) Les Instructions à notre milice relatives à la mobilisation, aux mouvements de transports, à l'utilisation des armes et à l'habileté au tir doivent être intensifiées^ 1 ^. (19) La milice postée aux carrefours doit éliminer les troupes qui viennent d'être défaites et qui essayent de s'échapper. (20) Les nids de mitrailleuses seront situés dans des bâtiments sur la ligne de front et derrière les arsenaux, les postes de police, les casernes de pompiers, aux abords et aux sorties des villes. Si, malgré ces consignes l'ennemi arrive à sortir, nous devrons l'atta- quer à la grenade à main. (21) D'autres miliciens attendront dans des véhicules blindés, placés en des positions stratégiques dans les villes à une distance n'excédant pas un kilomètre. Ils seront égale- ment armés de mitrailleuses. (22) Les liaisons se feront par voitures express et par cyclistes armés de revolvers. (23) Non significatif. (24) Les détails les plus intimes concernant la vie et la réputation des neutres et des sympathisants doivent être collectés et soigneusement répertoriés, y compris leurs besoins familiaux et le poids que l'amour de leurs enfants et le désir de leurs besoins nécessaires peuvent exercer sur eux. Si des membres de notre milice, des neutres ou des sympathisants font preuve d'un quelconque signe de faiblesse ou de résistance aux ordres, ils doivent être dénoncés au Comité le plus élevé de l'organisation comme coupables de complicité et/ou de réaction. 180 — Cet ordre de protéger les Banquiers et les capitalistes qui travaillaient en tant qu'agents des Illuminati fut en tous points comparables à ceux qu'on donna pour protéger les Rothschild pendant la Révolution Française (n.d.a.). 181 — En 1947, l'auteur rapporta aux autorités concernées qu'on avait importé au Canada 303 fusils (armes réformées).. De la même façon, le Cabinet des Ministres du Canada permit l'ex- portation d'armes reformées au Moyen-Orient en 1956 (n.d.a.). - 189 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER (25) Nos miliciens doivent être organisés de façon à pouvoir travailler loin de leurs foyers et lieux d'origine : l'expérience nous a enseigné qu'au dernier moment, par senti- mentalisme, les hommes qui travaillent clans leurs propres villages, au milieu de leurs familles et de leurs amis ne peuvent mener à terme nos instructions et manquent d'en- thousiasme. (26) Tous les propriétaires de dépôts de marchandises seront considérés comme des capitalistes importants. Ces dépôts devront être organisés pour subvenir aux besoins du prolétariat par le biais des groupes administratif s [1&2] . (27) Diverses instructions concernant l'utilisation de l'arme de la famine, capable de réduire rapidement l'opposition et confirmant ce qui a été dit quant à son emploi dans les conflits nationaux et la guerre internationale. Il précise : «Au cours de la Pre- mière Semaine et jusqu'à ce que la situation soit devenue normale, la fourniture de boisson et de nourriture aux bourgeois est interdite». (28) Les stocks de vivres dans les casernes et ceux qui sont aux mains de nos enne- mis, mais qui ne peuvent être saisis, devront être rendus inutilisables par adjonction de paraffine, pétrole ou d'autres substances. Depuis que ces ordres ont été donnés, les dirigeants révolutionnaires de tous les pays ont reçu des instructions spéciales pour établir des plans méticuleux et agir parmi les membres de la police et des pompiers, car l'expérience a montré que la majorité de ces employés municipaux restaient fidèles à leurs patrons bourgeois». L'action que nous recommandons vise à : 1 . S'infiltrer dans les deux partis. 2. Corrompre les hommes de la base. 3. Faire rapidement acheter ou louer par les membres du Parti des propriétés si- tuées aux abords (faisant face ou placées à l'arrière) des postes de police et des casernes de pompiers de façon à ce que leurs membres puissent être éliminés s'ils «changent de chemise». L'heure de la révolte devra coïncider avec le moment où la police changera de camp. Les ordres adressés aux dirigeants du Parti Communiste Espagnol précisaient comment ils devaient occuper toutes les fonctions, les services publics ainsi que les administrations civiles. L'objectif était d'obtenir dans les plus brefs délais le contrôle absolu de tous les dépôts de vivres et des moyens de communication. Des consignes révolutionnaires interceptées à Majorque en Octobre 1936 furent traduites par Jacques Bardoux, qui écrivit par la suite «Le Chaos en Espagne». Elles étaient destinées aux dirigeants révolutionnaires d'Espagne. 182 — Cet ordre nous montre clairement que les Illuminati sont les véritables dirigeants dans toute Révolution. Ils sont toujours placés aux postes les plus importants dans les gouverne- ments, dans la société, dans l'industrie et dans les forces armées. Les ouvriers, la foule ne sont que des «Pions sur l'Échiquier». Ils sont utilisés et ensuite subjugués. Prouvez-leur la réalité de cette conspiration et le complot communiste échouera (n.d.a.). - 190 - Franco Document espagnol Afin de pouvoir contrôler les plus petits détails du mouvement à partir du 8 Mai, seuls les agents de liaison auront la possibilité de donner des ordres et communique- ront entre eux au moyen du Code chiffré E.L.M. 54-22. Les dirigeants locaux devront donner des instructions verbales au comité à l'aide du code suivant : 1.2.1. Ordre de commencer la Mobilisation. 2.1.2. Ordre de commencer la révolte. 2.2.1.1.1. Ordre d'attaquer des points déterminés à l'avance. 3.3.3. S'occuper des contre-révolutionnaires. 2.4.3. Mobilisation des syndicats. 2.5.5. Grève Générale. 2.6.5. Actes de Sabotage, par ex. Faire sauter des voies ferrées, etc.. 1.3.2. Signal pour retarder la révolte. 1.1.0. Ordre de ravitaillement. 1.0.0. La Réorganisation est terminée. 0.0. Fermer les frontières et les ports. 1.1. Exécution de ceux dont les noms sont sur la liste noire. Tous ces ordres seront diffusés le jour qui précédera la révolte, le 1er Mai ou le 29 à minuit, par l'émetteur installé à la Casa del Pueblo, à Madrid, dont la longueur d'onde est presque la même que celle de la Radio Générale de Madrid [183] . 'Organisation de Madrid' : La ville doit être divisée de la façon suivante : A.B. Chamartin de la Rosa, Quartier Général (Q.G.) à la Casa del Pueblo — Mai- son du Peuple — de ce district. CD. Cuatro Caminos, Q.G. au Club Socialiste du district. E.F District du Palais, Q.G. aux imprimeries du Mundo Obrero (Monde Ouvrier). G. H. District de l'université, Q.G. aux bureaux de la rédaction d'«El Socialista». I. J. Quartier Latina, Q.G. à la Casa del Pueblo. M.N. Quartier Inclusa, Q.G. au Centre Socialiste. N.O. Quartier Pardinas, Q.G. au Garage Castello 19. PQ. District du Sud, Q.G. au Centre Socialiste de Vallecas. R.S. District de Carabanchel, Q.G. au Club Socialiste. T.U.V. Centre de Madrid, Q.G. à la Casa del Pueblo. secrétariat. X.Y.Z. Bureaux numéros 2,3,4,6,8,10,12 (pièce du balcon). Plan de Campagne de Madrid — La révolte sera annoncée par l'explosion de cinq bombes à l'heure du crépus- cule. Aussitôt, nous simulerons une attaque Fasciste sur l'un des centres du C.N.T. (Ouvrier). Ensuite, une grève générale sera déclenchée ; les soldats et les chefs qui nous soutiendront accentueront la révolte. Les groupes entreront en action. — Ceux qui sont affectés à "T.U.V." investiront le Centre des Communications, 183 — Ce fut après la diffusion de ces ordres que la date de la révolte fut reportée au 22 Juillet (n.d.a.). - 191 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER la présidence et le ministère de la Guerre. Ceux qui sont affectés au district attaque- ront les commissariats (intendance militaire) et la section "X.Y.Z." investira la Sécurité Publique. — Un groupe spécial composé exclusivement de mitrailleurs doté de grenades à main se rendra aux quartiers généraux du Gouvernement et les attaquera par les routes suivantes : Carretas, Montera, Mayor, Correos, Paz, Alcala, Arena !, Preciados, Carmen et San Jeronimo. Les groupes, composés de cinquante cellules de 10 hommes chacune, entreront en action dans les rues de deuxième et troisième importance. Les groupes composés de deux cellules seulement combattront dans les rues de première importance et dans les avenues. — Les ordres stipulent l'exécution immédiate de tous les contre-révolutionnaires arrêtés. — Nous demanderons aux républicains du Front Populaire de soutenir le mouve- ment ; et dans le cas d'un refus de leur part, nous les expulserons d'Espagne. Document français — Secret. — Aux Chefs de Groupes et de Sections. — Cellule de St George du Bois, Poste de Guet. Premier groupe : Q.G. Hôtel de Ville. Chef de Groupe, A. Président. Première Section : B. 4 volontaires, 5 fusils, 1 revolver, 70 cartouches pour les fusils, 20 pour les revol- vers, 15 grenades. Deuxième Section : C. 6 volontaires, 4 fusils, 3 revolvers, 70 cartouches pour les fusils, 20 pour les revol- vers. Troisième Section : D. Chef, C. 4 volontaires pour distribuer les armes et les munitions et pour fabriquer des mu- nitions, 6 revolvers, 15 bidons d'essence, 25 bidons (de 5 litres chacun) de réserve destinés au Camarade C. Deuxième groupe : Q.G. Gare de Chemin de Fer. Chef, D.E.P 7 volontaires, 8 fusils, 80 cartouches, 20 bâtons de dynamite destinés au Camarade E. Troisième groupe : A la Gare. Chef, FE. 5 volontaires (2 experts), 6 fusils, 1 revolver, 60 cartouches pour les fusils, 20 pour les revolvers, 1500 mètres de fil de téléphone isolé destinés au Camarade F. Quatrième groupe : (d'attaque) Q.G. Sous-sol de l'Hôtel de Ville. Chef, G. Première Section : H. 4 volontaires, 4 fusils, 50 cartouches, 10 couteaux, 12 cordes. Deuxième Section : I. 4 volontaires, 4 fusils, 50 cartouches, 10 couteaux, 10 cordes. - 192- Franco Instructions Spéciales Deuxième groupe : Faire sauter les voies ferrées et les convois fascistes. Troisième groupe : Relier immédiatement les Centraux Téléphoniques, la Poste, la Gare et l'Hôtel de Ville. A tous les groupes : Economiser les munitions dès qu'arriveront les armes et les munitions en provenance de la Cellule de Rochefort. Premier groupe : doit s'occuper de toutes les provisions, des animaux et du fourrage dès l'arrivée des instructions en provenance de Rochefort, en vue de la dis- tribution [184] . Le camarade Président. Commentaire de l'auteur : Des événements historiques récents ont prouvé que les instructions données par les Illuminati via Moscou pour passer l'Espagne en coupe réglée ont été mises à jour et appliquées dans tous les pays d'Europe asservis depuis 1936. Il n'y a aucune raison de croire que la Sème Colonne n'est pas aussi bien organisée et structurée au Canada et aux États-Unis, ni qu'elle ne soit prête à exécuter les ordres des Illuminati dès que les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial jugeront le moment opportun. De nombreux indices nous portent à croire que les membres du Parti Communiste, au Canada et aux États-Unis, ont pratiqué depuis 1948 des exercices d'évacuation rapide des grandes villes et des zones industrielles, de façon à pouvoir être en rase campagne lorsqu'arriveront les premières vagues de bombardiers soviétiques 11851 . Les prétextes invoqués étaient incontournables. Ils prévoyaient de revenir et de tout investir lorsque la situation serait dans un chaos indescriptible et que les habitants seraient encore en état de choc. Puisqu'il est nécessaire de mettre un terme à l'illuminisme en Europe et en Asie, ce serait une grave et coûteuse erreur de ne pas avoir conscience du danger que repré- sente leur 5 ème Colonne. Nous devons éloigner ce danger interne ou bien tous nos plans de défense civique d'urgence seront inutiles. Nous devons d'abord nous occuper de l'ennemi pour que nos plans de défense et nos solutions soient parfaitement à l'abri des traîtres et des saboteurs. Nous devons nous rappeler que les communistes sont utilisés pour déclencher la révolte. Ceux qui dirigent les communistes constituent ensuite une Dictature du Prolétariat qui, à son tour, est investie par les agents des Illuminati. 184 — L'information présentée ci-dessus fut communiquée à la «Presse indépendante du. Monde {Libre).» par des écrivains non-conformistes et des correspondants accrédités, dès qu'elle fut en leur possession — après avoir été contrôlée -, mais elle ne fut jamais publiée. Pourquoi ? (n.d.a.). 185 — A l'époque, cette perspective était la plus probable. Aujourd'hui, comme on peut le lire dans l'ouvrage intitulé Maitreya, les choses vont se faire, très probablement, différemment (n.d.l.r.).
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19 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde 3e Partie

esoterisme


Léon Blum naquit à Paris en 1872 de parents Juifs. On le remarqua pour le rôle qu'il joua dans l'affaire Dreyfus et on l'élit Premier ministre en Juin 1936. Il occupa ce poste jusqu'en Juin 1937. Il fut réélu en Mars et le resta jusqu'en Avril 1937. Ses partisans le firent revenir dans la politique comme Vice-Premier ministre de Juin 1937 jusqu'à Janvier 1938. On utilise de nos jours Mendès-France de la même façon. Pendant toute cette époque, la tâche de Léon Blum fut de modeler la politique Gouvernementale française de façon à ce qu'elle soutint les plans des dirigeants du M.R.M. vis-à-vis de l'Espagne. Pour jeter la suspicion sur leurs ennemis, les conspi- rateurs firent ressortir que Franco et ses militaires avaient machiné et comploté les événements qui conduisirent à la Guerre Civile d'Espagne. Il est maintenant prouvé que Staline et ses experts en révolution, du Commintern, étaient les conspirateurs qui avaient exécuté les plans du Pouvoir Occulte derrière le M.R.M. Ils avaient prévu de recommencer ce qu'ils avaient accompli lors de la Révolution Française de 1789 et de la Révolution Russe de 1917. Dès 1929, M. Gustave publiait dans son journal «La Victoire» la vérité sur Léon Blum et ses associés. Il avait le courage de désigner «Le Parti Collectiviste» de Léon Blum comme la deuxième succursale de la Franc- Maçonnerie... ce parti n'est pas seule- ment antireligieux ; c'est le parti de la lutte des classes et de la révolution sociale». Léon Blum mit à exécution les plans des dirigeants du M.R.M. visant à ravitailler les «Loyalistes» espagnols en armes, en munitions et en finances. Il contribuait à gar- der les Pyrénées «ouvertes» mais suivait une politique partiale de non-intervention... qui s'adressait uniquement aux Nationalistes des forces de Franco. Nous en apporterons des preuves dans les chapitres traitant de la révolution en Espagne et nous établirons irréfutablement que les Loges du Grand Orient espagnoles et françaises étaient le moyen de communication entre les directeurs du M.R.M. et leurs agents à Moscou, Madrid et Vienne [77] . Le lecteur pourrait penser que nous accordons beaucoup trop d'importance à l'in- fluence de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient dans les Affaires Internationales. A. G. Michel, auteur de «La Dictature de la Franc-Maçonnerie sur la France» produit nombre de preuves établissant que le Grand Orient de France avait décrété en 1924 de faire de la Société des Nations «Un outil international de la Franc-Maçonnerie». 77 — Tous les événements politiques qui ont eu lieu en France du début de la Deuxième Guerre Mondiale jusqu'au refus de Mendès-France de faire partie de la C.E.D. (Communauté Européenne de Défense) doivent être étudiés avec une scrupuleuse attention en liaison avec le Plan à longue échéance des Illuminati. Leurs agents, les Francs-Maçons du Grand Orient, sont membres à tous les niveaux, du gouvernement français, et de tous les partis politiques. Au dernier recensement, plus d'une centaine de membres du Parlement français étaient des Francs-Maçons du Grand Orient (n.d.a.). Ce recensement date de l'époque de la publication de l'ouvrage, c'est-à-dire de 1958 (n.d.l.r.). - 80 - LA FIN DE LA REVOLUTION — NAPOLEON — LES DICTATURES Trotsky écrivit dans son livre «Staline» : «Aujourd'hui il y a une Tour de Babel au ser- vice de Staline et un de ses principaux centres se trouve à Genève, ce nid d'intrigues «. L'importance de ce que Trotsky déclarait, réside dans le fait que les accusations qu'il portait, visaient l'influence maléfique des Francs-Maçons du Grand Orient à l'intérieur de la Société des Nations. Nous pouvons l'appliquer de nouveau à la mauvaise in- fluence qu'ils exercent aux Nations Unies (O.N.U.) de nos jours. L'étudiant qui s'efforce de rechercher une explication au comportement actuel des Nations Unies verra son action dans les politiques étranges qui ne paraissent avoir aucun sens pour l'homme de la rue. Mais ces étranges politiques s'éclairent lorsque nous constatons combien elles favorisent le plan à longue échéance du M.R.M. Pour en prendre conscience nous devons seulement nous rappeler un ou deux faits importants. Premièrement : les Illu- minati pensent qu'il est nécessaire de détruire toutes les formes existantes de gouver- nement constitutionnel, que ce soit monarchie ou république ; deuxièmement, ils ont l'intention de constituer une dictature mondiale dès qu'ils seront en position d'usurper le contrôle absolu. Voici maintenant l'avis d'un grand spécialiste de ces questions, M. Jean Marqués-Rivière : «Le Centre des Francs-Maçons Internationaux est à Genève. Les bureaux de l'Association Maçonnique Internationale sont à Genève. C'est le lieu de réunion des délégués de presque toutes les obédiences maçonniques du monde. La qua- lification de la S.D.N. et de l'A.M.I est facile, visible etavouée» [7&] . Nous pouvons donc comprendre l'explication du Frère Garcia, Ancien Grand Maître du Grand Orient d'Espagne en 1924, au Convent du Grand Orient alors qu'il revenait de Genève : «J'ai assisté aux travaux des commissions. J'ai entendu Paul Boncour, Jouhaux, Loucheur, de Jouvenel. Tous les Français avaient le même esprit. A côté de moi, il y avait les représentants de la Franc- Maçonnerie américaine qui se demandaient : «Sommes-nous dans une assemblée laïque ou dans un Convent Maçon- nique ?... Le Frère Joseph Avenal est le Secrétaire Général de la S.D.N. ». Souvenons-nous bien que les Illuminati Internationaux avaient choisi Genève en tant que quartier général presque un siècle avant le fait rapporté ci-dessus. Ils avaient fait de la Suisse, en accord avec leur politique, une nation neutre à l'écart de tous les conflits internationaux afin de disposer d'un endroit où ils pourraient se rencontrer et instruire leurs agents qui exécutaient leurs ordres et leurs politiques secrètes. Le Gouvernement des États-Unis refusa de faire partie de la Société des Nations. Cer- tains intérêts recommandaient une «Politique Isolationniste». Le. Pouvoir Occulte était décidé à soutenir ceux qui maintenaient honnêtement l'idée d'un Super-Gouver- nement Mondial, garant de la paix et .la prospérité : il décida donc saborder la Socié- té des Nations et de lui substituer les Nations Unies (O.N.U). La Deuxième Guerre Mondiale lui en fournit l'occasion. En 1946, on rassembla puis on utilisa les débris de la Société des Nations pour la constitution de cet organisme piégé — Les Nations Unies — qui incluait l'UR.S.S. et les États-Unis, les deux membres les plus puissants. Les Nations Unies donnèrent Israël aux Sionistes Politiques qui réclamaient ce terri- toire depuis un demi-siècle, et sur le conseil des mêmes hommes, déstabilisèrent la Chine, la Corée du Nord, la Mandchourie, la Mongolie, les Indes Orientales Hollan- daises et des Régions de l'Indochine, au profit des dictatures communistes, preuve que 78 — M. Jean Marqués-Rivière est l'auteur de «Comment la Franc-Maçonnerie fait une Révo- lution» (n.d.l.r.). - 81 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER c'est bien le même Pouvoir Occulte qui avait conçu et exécuté leur plan avec succès. Nous devons nous rappeler que Lénine avait prédit que les forces du communisme se répandraient selon toute probabilité sur le Monde Occidental à partir de l'Est. Les personnes qui connaissent la «projection Mercator» sur le globe n'arrivent pas à comprendre comment les nations d'Extrême-Orient pourraient balayer les nations du Monde Occidental comme un raz-de-marée. Lorsqu'on étudie la Guerre Totale, les déclarations de Lénine sont transparentes comme du cristal. Plus important encore, lorsque Lénine ne s'avéra plus d'une grande utilité, il «mourut» ou on le supprima. Peu de personnes arrivent à comprendre pourquoi Staline, en quelques coups impitoyables et meurtriers, éloigna tous ceux qui en raison de leurs activités pendant la Révolution Russe étaient très qualifiés pour exercer le pouvoir en U.R.S.S. et l'usurpa à son profit. Ceux qui étudieront le M.R.M. à partir des preuves présentées dans ce livre, com- prendront pourquoi l'on a choisi Staline pour succéder à Lénine. Ce fut de nouveau la mise en œuvre du vieux principe de la Société Anonyme. Les Officiers des Services de Renseignements Britanniques et Américains avaient démontré pour leurs gouverne- ments le rôle qu'avaient joué les Banquiers Internationaux dans la Révolution Russe. En Avril 1919, le gouvernement britannique avait édité un «Livre Blanc» sur ce sujet. Il fut rapidement étouffé mais il avait causé suffisamment de dommages : on avait ac- cusé les Banquiers Internationaux de financer la Juiverie Internationale pour mettre à exécution leurs plans de Dictature Internationale. Les Banquiers Internationaux furent dans l'obligation de trouver quelques moyens pour contrecarrer ces décla- rations et ces idées. Impitoyables, ils choisirent «Staline», un «Gentil» qui, suivant leurs instructions, écarta Trotsky du pouvoir et commença à éliminer des centaines de milliers de Juifs Russes lors des «purges» qui lui assurèrent un pouvoir fort après la mort de Lénine. Cette façon d'agir devrait prouver aux gens sincères, mais égarés, que les Banquiers Internationaux ainsi que leurs agents et leurs amis soigneusement choisis, considèrent les Masses populaires de toute race, couleur ou croyance comme des pions interchangeables sur l'échiquier. Il est vrai que beaucoup de Juifs étaient devenus communistes et disciples de Karl Marx. Ces juifs travaillèrent et combattirent pour mettre en pratique les théories que Karl Marx avait publiées en faveur d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques. Mais comme beaucoup de «Gentils», on les trompa. A l'époque où Staline était solidement implanté à Moscou en tant qu'agent principal des Banquiers Internationaux, il était difficile de trouver encore en vie des membres des Première et Deuxième Internationales. La façon dont les super-conspirateurs utilisèrent les Francs-Maçons du Grand Orient et les firent éliminer ensuite dès qu'ils eurent accompli leur dessein est une autre illustration du caractère impitoyable de ces hommes qui ont pour unique dieu Satan. Ainsi, le seul intérêt des Banquiers Internationaux est d'accaparer pour le compte de leur petit groupe très sélectionné, le contrôle absolu et incontesté des richesses, des ressources naturelles [79] et du potentiel humain du monde entier : nous allons conti- 79 — Nous révélerons la raison pour laquelle les Banquiers Internationaux soutinrent le Sio- nisme Politique de 1914 à aujourd'hui dans un autre chapitre traitant des événements qui conduisirent à la Deuxième Guerre Mondiale. Disons seulement ici que l'intérêt des Banquiers Internationaux était de s'arroger le contrôle des minéraux et du pétrole, d'une valeur de cinq billions de dollars, que le géologue Cunningham-Craig, Conseil du gouvernement britan- - 82 - LA FIN DE LA REVOLUTION — NAPOLEON — LES DICTATURES nuer à fournir des faits irréfutables à ce sujet. Leur seule «honnêteté», c'est évidem- ment de croire qu'ils sont tellement supérieurs, intelligents, par rapport au reste de l'humanité qu'ils sont plus aptes que tout autre groupe à diriger les affaires du monde. Ils sont convaincus qu'ils peuvent produire un plan de Gouvernement Mondial meil- leur que le plan de Dieu. Pour cette raison ils ont décidé en dernier lieu d'extirper des cerveaux toute connaissance de Dieu et de Ses Commandements et de leur substituer leur propre «Nouvel Ordre», théorie selon laquelle l'État étant souverain en toutes choses, le dirigeant de l'État ne peut être en conséquence que le Dieu tout puissant sur cette terre. La tentative de déification de Staline est l'illustration de cette affirmation. Une fois que tous les hommes seront convaincus de cette grande vérité, ils réaliseront que l'on a utilisé et que l'on utilise encore les hommes de toutes races, couleurs et croyances comme «Des Pions sur un Échiquier». nique, et d'autres scientifiques, avaient découvert en Palestine avant 1918. On garda secret ces rapports géologiques et en 1939 on rappela Cunningham-Craig du Canada pour qu'il fasse une autre expertise au Moyen-Orient. Il mourut dans des circonstances mystérieuses aussitôt qu'il eût achevé son travail. Aujourd'hui, en 1954, les sicaires de la Haute Finance concluent tranquillement des accords afin d'exploiter ces ressources. - 83 - CHAPITRE V LA REVOLUTION AMERICAINE Nous devons percer le secret des hommes qui ont obtenu le contrôle de la Banque d'Angleterre, de la dette nationale britannique et se sont arrogés aussi le contrôle des échanges, du commerce et du système monétaire des colonies américaines de la Grande-Bretagne. Nous nous contenterons donc de relever les fils conducteurs de l'histoire à l'époque où Benjamin Franklin (1706-1790) arriva en Angleterre en tant que représentant des intérêts des hommes qui s'étaient associés à lui pour établir une certaine prospérité dans les colonies américaines. Robert L. Owen, ancien président du Comité sur la Banque et la Monnaie du Sénat des États-Unis explique ce point à la page 98 du document du Sénat numéro 23. Il y dé- clare que lorsque les associés des Rothschild demandèrent à Franklin comment il expli- quait la prospérité dans les colonies, il répliqua : «C'est simple ; dans les colonies nous émettons notre propre argent. Nous l'appelons «émission coloniale». Nous l'émettons en des proportions convenables selon les exigences du commerce et de l'industrie». Robert L. Owen remarqua que peu de temps après, les Rothschild, qui avaient eu connaissance de cela, eurent l'occasion d'exploiter la situation, réalisant un profit considérable. La mesure évidente qu'il fallait prendre c'était de promulguer une loi interdisant aux Officiels des Colonies d'émettre leur propre monnaie et de les obliger à passer par l'intermédiaire des Banques pour obtenir l'argent nécessaire. Amschel Mayer Rothschild était encore en Allemagne, mais il fournissait au Gouvernement Britannique des troupes mercenaires à £8 de solde par homme. Son influence était telle qu'en 1764 il réussit, grâce aux Dirigeants de la Banque_d'Angleterre à faire pro- mulguer des lois selon ses conceptions. Les autorités des colonies durent retirer leur Monnaie d'Émission et hypothéquer les actifs et les valeurs coloniales en faveur de la Banque d'Angleterre, puis emprunter l'argent dont ils avaient besoin pour faire marcher leurs affaires. En faisant référence à ces faits, Benjamin Franklin déclara : «En une année, la situation fut renversée, l'ère de prospérité prit fin et une dépression s'installa, si considérable que les rues des colo- nies étaient bondées de chômeurs». Franklin ajouta : «La Banque d'Angleterre refusa de donner plus de 50% de la valeur nominale de l '«Émission» lorsqu'on la lui envoya comme l'exigeait la loi. On réduisit donc de moitié le moyen d'échange». (Les citations tirées du document du Sénat numéro 23 confirment ces déclarations). - 85 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER M. Franklin révéla la cause originelle de la Révolution lorsqu'il déclara : «Les colo- nies auraient volontiers supporté un petit impôt sur le thé ou sur d'autres produits si l'Angleterre ne leur avait pas retiré leur argent, ce qui engendra le chômage et l'insatis- faction». L'insatisfaction devint générale, mais bien peu de coloniaux réalisèrent que l'im- position et les autres sanctions économiques résultaient des manigances d'un petit groupe de Gangsters Internationaux qui avait réussi à obtenir le contrôle du Trésor Britannique après avoir obtenu celui de la Banque d'Angleterre. Nous avons déjà mon- tré comment ils firent grimper la dette nationale de la Grande-Bretagne de £1,250.000 en 1694, à £16.000.000 en 1698, et l'accrurent progressivement jusqu'à £885.000.000 en 1815 et £22.503.532.372 en 1945. Le 19 Avril 1775 eurent lieu les premiers affrontements armés entre les Britanniques et les coloniaux à Lexington puis à Concord. Le 10 Mai, le deuxième Congrès Continental se réunit à Philadelphie et George Washington fut placé à la tête des Forces Navales et Militaires. Il en prit le commandement à Cambridge et le 4 Juillet 1776, le Congrès adopta la Déclaration d'Indépendance. Au cours des sept années qui suivirent, les prêteurs d'argent Internationaux pré- conisèrent et financèrent la Guerre Coloniale. Les Rothschild amassèrent un argent considérable en fournissant aux Britanniques des soldats allemands de Hesse pour combattre les colons. Le Britannique n'avait aucune animosité envers ses «cousins» américains. Il sympathisa secrètement avec eux [80] . Le 19 Octobre 1781 le Commandant-en-chef Britannique, le Général Cornwallis, capitulait avec son année, y compris ce qui restait des mercenaires de Hesse. Le 3 Septembre 1783, le Traité de paix de Paris reconnaissait l'Indépendance des États-Unis. Le seul vrai perdant, c'était le peuple britannique. On avait terriblement accru sa dette nationale et les banquiers internationaux (qui étaient en réalité le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial) avaient réussi la première étape du plan à longue échéance qui nécessitait la liquidation de l'Empire Britanniques 1811 . Les agents des Banquiers Internationaux travaillèrent avec application pour em- pêcher l'unité de se faire. En maintenant les différents États de l'Amérique dans la désunion, il était beaucoup plus facile de les exploiter. Afin de prouver l'immixtion continuelle des prêteurs d'argent étrangers dans les affaires de n'importe quelle nation, nous citerons simplement le fait suivant : Les Pères fondateurs des États-Unis réunis à Philadelphie en 1787 parlèrent de l'importance d'instituer une législation qui les pro- tégerait de l'exploitation des Banquiers Internationaux. 80 — Le Comte de Chatham et son fils William Pitt (1759-1806) dénoncèrent tous les deux la politique des Banquiers Internationaux vis-à-vis des colonies avant 1783. Le Roi George III choisit le jeune William Pitt et en fit son Premier ministre parce qu'il l'avait convaincu en lui expliquant que les prêteurs d'argent entraînaient les pays Européens dans des guerres afin de servir leurs propres intérêts (n.d.a.). 81 — Depuis cette époque, les progrès qu'ils ont fait pour accomplir cette partie-de leurs plans ont été gigantesques. Jefferson et John Adams (parent de Roosevelt) étaient devenus tous deux de fervents Illuministes. Ce qui expliquerait la politique de Roosevelt. (n.d.a.). - 86 - LA REVOLUTION AMERICAINE Ceux-ci organisèrent par le biais de leurs agents un «lobby» actif et firent même usage de l'intimidation. Mais en dépit de tous leurs efforts, le paragraphe 5 de la Section 8 de l'Article Premier de la Nouvelle Constitution Américaine stipula : «Le Congrès aura le pouvoir de frapper la Monnaie et d'en fixer la valeur». La grande majorité des citoyens des États-Unis considère la Constitution comme un document honorifique et presque sacré. Toutes les lois promulguées depuis lors sont supposées conformes aux clauses de la Constitution. Le fait qu'une législation postérieure' 821 traitant de la finance et de la monnaie ait violé les clauses formulées dans l'article 1, Section 8, paragraphe 5 suffit à prouver la puissance des Banquiers dans le domaine politique. Les banquiers internationaux obtinrent ensuite le contrôle économique des États- Unis ainsi que leur plan le prévoyait, d'une façon particulièrement efficace. En utilisant le bon vieux système — sur lequel ils pouvaient compter — de la Socié- té Anonyme, les Directeurs de la Banque d'Angleterre confièrent à un de leurs hommes de paille, Alexander Hamilton, le soin de représenter leurs intérêts aux États-Unis. En 1780, cet homme que l'on supposait patriote, proposa la constitution d'une Banque Fédérale, bien entendu aux mains d'intérêts privés. C'était la solution de rechange que préconisaient certaines personnes. Et elles insistaient pour que l'émission et le contrôle de l'argent restât aux mains du Gouvernement élu par le peuple. Alexander Hamilton suggéra de constituer un capital de $12.000.000 pour son projet de Banque Fédérale. La Banque d'Angleterre fournirait $10.000.000 et les $2.000.000 restant, de riches per- sonnalités d'Amérique s'en chargeraient. En 1783, Alexander Hamilton et son associé en affaires, Robert Morris, créèrent la Bank of America. En tant que Directeur Finan- cier du Congrès Continental, Morris réduisit le Trésor des États-Unis à l'indigence, au terme de sept années de guerre. Voilà comment le «Pouvoir Occulte» utilise les guerres pour favoriser son plan de M.R.M. Afin de bien s'assurer que les Réserves Financières des États-Unis avaient «fondu», Hamilton transféra les derniers $250.000 du minis- tère du Trésor et les investit dans le capital de la Banque. Les Directeurs de la Bank of America étaient des agents de la Banque d'Angleterre. Les Illuminati les contrôlaient toutes deux. Ils avaient vendu leurs âmes à Satan afin de s'accaparer le monde : voilà la vérité qu'ils souhaitaient dissimuler. Les Pères de l'Indépendance Américaine réalisèrent que si les Directeurs de la Banque d'Angleterre obtenaient un contrôle monopolisateur du système monétaire de l'Amérique, ils récupéreraient tout l'argent qu'ils avaient perdu par le simple jeu des hypothèques et des saisies. Le résultat de ce combat pour le contrôle économique d'une nation fut que le Congrès refusa d'accorder un privilège à la Banque d'Amérique. Benjamin Franklin mourut en 1790 et les agents des Banquiers Juifs Internatio- naux firent immédiatement une autre tentative pour obtenir le contrôle des finances de l'Amérique. Ils réussirent à faire nommer Alexander Hamilton Secrétaire du Trésor. Hamilton fit alors accorder par le Gouvernement une charte à la Banque, charte qui avait été réclamée à cor et à cri. Ce fut ensuite très simple d'usurper les droits de frap- per la Monnaie fondée sur les dettes publiques et privées. 82 — Notamment par la création de la «Réserve Fédérale» en 1913, Banque Centrale à capi- taux privés (voir le chapitre qui traite de cette question) (n.d.t.). - 87 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les arguments les plus consistants que les agents des Banquiers avaient invoqués pour démonter l'opposition étaient que l'argent émis par le Congrès sur le crédit de la Nation serait sans valeur pour le commerce avec l'étranger alors que l'argent emprunté aux Banquiers, avec intérêt, serait accepté comme garantie légale dans toutes les tran- sactions. Ainsi, le public se retrouva exploité par des hommes qui se prétendaient ses amis. Alexander Hamilton et Morris étaient plus que jamais des mercenaires des ban- quiers internationaux. On porta le capital de la nouvelle Banque à $35.000.000 dont $28.000.000 souscrits par des Banquiers Européens que les Rothschild contrôlaient. Quelques malintention- nés suspectèrent les Banquiers Internationaux d'avoir conclu que Hamilton en savait beaucoup trop et qu'on ne pouvait lui faire confiance plus longtemps. Aaron Burr, un expert en duel, l'entraîna dans un combat et procéda à son exécution. Pendant que les Banquiers Internationaux utilisaient les américains comme «vi- trine», ils décidaient leur politique en Europe. Les intérêts des Rothschild exigeaient des Banquiers Américains d'étendre leurs crédits jusqu'à la limite nécessaire pour une sécurité optimale et de mettre en circulation une grande masse d'argent. Les moyens de propagande firent campagne pour un optimisme béat et la prospérité s'instaura. Les Américains allaient devenir le plus grand peuple de la terre ; on les engagea à investir rapidement pour le futur de leur grande nation. Lorsque les personnes possédant quelques valeurs eurent hypothéqué leurs biens plus qu'il ne fallait, des ordres furent donnés pour réduire les crédits, annuler les em- prunts à recouvrer et diminuer la masse d'argent en circulation. On créa donc une dépression artificielle. Les citoyens ne purent rembourser leurs obligations financières et les Rois de l'Argent s'adjugèrent des millions de dollars de biens et de garanties pour un montant largement inférieur à leur valeur normale. Si tout cela avait été suivi d'un procès en bonne et due forme, Al Capone et ses gangsters auraient été considérés comme des «gentlemen» en comparaison des Banquiers Internationaux. Des Américains compétents ont commenté cette phase de l'Histone des États- Unis, mais leurs opinions sur la question ne semblent pas avoir empêché leurs succes- seurs de tomber dans les mêmes pièges. John Adams (1735-1826) écrivit à Thomas Jefferson en 1787 et lui dit : « Toutes les perplexités, les confusions et les afflictions ne viennent pas des défauts de la Constitution, ni du mauvais accueil ou du manque de mérite, mais aussi de l'ignorance quant à la nature de l'argent, de sa circulation et du crédit. « Thomas Jefferson déclara : «Je crois que les institutions bancaires sont plus dange- reuses pour nos libertés que des armées régulières. Elles ont déjà constitué une aristo- cratie de l'argent qui défie les gouvernements. Le pouvoir d'émettre l'argent devrait être retiré aux banques et redonné au peuple à qui il appartient de droit». Andrew Jackson déclara : «Si le Congrès a le droit par la Constitution d'émettre le papier-monnaie, il leur a été donné de l'utiliser et non de le déléguer à des individus ou à des sociétés». Ces commentaires explicites signifièrent aux Banquiers Internationaux qu'ils de- vaient s'attendre à une sérieuse opposition lorsque leur Charte pour la Banque des - 88 - LA REVOLUTION AMERICAINE États-Unis sortirait en 1811. Afin de se préparer à cette éventualité, Amschel Mayer Rothschild exerça une mainmise absolue sur la Banque d'Angleterre pour renforcer son contrôle de l'économie mondiale. Son fils Nathan avait été particulièrement exercé pour entreprendre ce terrible ouvrage, comme nous l'avons signalé auparavant. Na- than révéla ses capacités et son talent exceptionnels dans les affaires financières. Il s'entraîna pour ne penser qu'en terme de profit tout comme un politicien profession- nel ne pense qu'en terme de votes. En 1798, dès l'âge de 21 ans, il quitta l'Allemagne afin de s'assurer le contrôle de la Banque d'Angleterre. On lui avait confié la modeste somme de £20.000. Démontrant son génie financier, il spécula et en un temps relati- vement court, tripla son capital. En 1811, lorsque la question du renouvellement de la Charte concernant la Bank of America fut examinée, Nathan Rothschild contrôlait les Banquiers Internationaux. Il présenta son ultimatum : «Ou la demande de renou- vellement de la Charte était accordée ou bien les États-Unis seraient impliqué dans la guerre la plus désastreuse». Beaucoup de patriotes américains ne purent croire que les Banquiers Internatio- naux fomenteraient une guerre et décidèrent de révéler leur «bluff. C'était l'intention d'Andrew Jackson qui les avertit par la suite : « Vous êtes une caverne de voleurs, un nid de vipères. J'ai l'intention de vous mettre en déroute et par le Dieu Eternel je vous mettrai en déroute !» Or les nations sont tenues par les guerres et Nathan Rothschild donna des ordres : «Donnez une leçon à ces Américains impudents. Ramenez-les au Statut Colonial». Le gouvernement britannique, toujours subordonné à la Banque d'Angleterre se lança dans la guerre de 1812. On avait calculé cette guerre de façon à appauvrir les États-Unis jusqu'à un tel point que les législateurs en viendraient à demander la paix et à rechercher une aide financière. Nathan Rothschild avertit qu'on n'accorderait aucune aide financière s'il n'y avait pas de renouvellement de la charte pour la Bank of Ame- rica. Le plan de Nathan Rothschild marcha à la perfection. Peu lui importait que beau- coup d'hommes fussent tués et blessés, que beaucoup de femmes deviennent veuves, beaucoup d'enfants orphelins, et un grand nombre de personnes ruinées. Il se réjouis- sait avec les autres conspirateurs de ce qu'ils avaient atteint leur objectif et avaient ainsi créé de plus en plus d'insatisfaction parmi le peuple qui blâmait les politiques inco- hérentes de leurs propres gouvernements pendant que «Le Pouvoir Occulte», dans les coulisses, restait à l'abri de toute suspicion. Seul un petit nombre de personnes connaissait la vérité. En 1816, le Congrès des États-Unis accorda le renouvellement de la Charte pour la Banque des États-Unis comme on le lui demandait. Des autorités en la matière ont affirmé carrément qu'on avait corrompu ou menacé les membres du Congrès pour le vote de la législation qui, de nouveau, allait enserrer le peuple américain dans des liens financiers. Franklin, Adams et Jefferson étaient devenus tous trois membres des Illuminât! Voilà pourquoi le Grand Sceau dAmérique est en fait l'insigne des Illuminati, et voilà la preuve de la puissance de la Synagogue de Satan. - 89 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les hommes qui conspirent et projettent de s'assurer le contrôle économique et politique du inonde n'hésitent pas à prostituer «l'amour» pour arriver à leurs fins, comme ils n'hésitent pas à ordonner des assassinats pour se débarrasser des hommes qui constituent un obstacle sur leur chemin. En 1857, le mariage de Lénora, fille de Lionel Rothschild, avec son cousin Alphonse de Paris (ils pensent que l'on doit tout garder en famille) amena de nombreux personnages internationaux à Londres où l'on célébra la cérémonie. Benjamin Disraeli, homme d'État anglais connu, qui fut nommé Premier ministre en 1868 et de nouveau en 1874 y fut invité. On rapporte que Disraeli aurait dit pen- dant son discours, lors de cette mémorable occasion : «Sous ce toit nous trouvons les chefs de la famille des Rothschild, un nom célèbre dans toutes les capitales d'Europe et en tout endroit du globe. Si vous voulez, nous diviserons les États-Unis en deux zones ; une pour vous, James ; et une pour vous, Lionel. Napoléon fera de même; il fera tout ce que je lui conseillerai. Quant à Bismarck, nous l'intoxiquerons de telle façon que nous en ferons notre esclave abject». L'Histoire nous apprend que Judah P. Benjamin, parent des Rothschild, fut leur stratège attitré en Amérique. La guerre civile américaine qui divisa l'Union en deux camps adverses devint un fait accompli. Les Banquiers persuadèrent Napoléon III d'étendre son Empire français jusqu'à Mexico. On assura également le gouvernement britannique qu'il était possible de faire à nouveau une colonie des États du Nord. La guerre civile américaine fut une guerre économique provoquée par les Banquiers Internationaux. En appliquant une pression économique, il était très simple d'aggraver les difficultés que les États du Nord avaient expérimentées après que l'on eût accordé la liberté aux esclaves. Abraham Lincoln lui- même le reconnut : «Aucune nation ne peut supporter longtemps d'être à moitié libre et à moitié esclave» [83] . Les Banquiers Internationaux accordèrent un crédit illimité à toutes les forces que le Sud avait engagées pour combattre celles du Nord et prêtèrent à Napoléon III 201.500.000 francs pour sa campagne mexicaine. Lorsque la Confédération eut besoin d'aide en 1863, les Véritables Puissances offrirent à Napoléon le Texas et la Louisiane en échange d'une intervention française contre les États Nordistes. Le Tsar de Russie eut vent de ces offres absurdes et déclara aux gouvernements d'Angleterre et de France que s'ils intervenaient activement et accordaient une aide militaire aux États du Sud, la Russie interpréterait une telle action comme une décla- ration de guerre contre l'Empire de Russie. Pour appuyer son ultimatum, il envoya des navires de guerre Russes à New-York et à San Francisco, et les mit à la disposition de Lincoln [84] . 83 — De même qu'il est impossible à une société qui emploie des salariés et jouit d'un haut niveau de vie, d'entrer en compétition avec une autre société qui utilise des esclaves ; exemple : la dictature (n.d.a.). 84 — A la suite de cette intervention, les Banquiers Internationaux décidèrent de renverser le gouvernement russe. - 90 - LA REVOLUTION AMERICAINE Lorsque les autorités Nordistes se retrouvèrent dans les difficultés financières, les Banquiers Internationaux ne refusèrent pas de prêter de l'argent. Ils stipulèrent sim- plement que le taux d'intérêt pour les États Nordistes serait de 28%. Après tout, ils faisaient des affaires en tant que prêteurs d'argent. Selon toute probabilité la guerre civile américaine aurait pu être conclue en quelques mois si les prêteurs d'argent inter- nationaux n'avaient pas accordé de nouveaux prêts. Ces prêts n'étaient que de l'usure. Ils étaient fixés à des conditions et à des taux d'intérêts calculés de telle façon qu'ils donnaient aux Banquiers Internationaux le contrôle de l'économie du pays. Lorsqu'ils jugèrent le moment opportun, ils mirent un terme à la guerre. Lincoln essaya de briser les liens financiers qui enserraient les États Nordistes. A son avis, l'article 1, Section 8, paragraphe 5 de la Constitution était suffisante. Il méprisa les avances des Banquiers, fit imprimer $450.000.000 d'argent «honnête» et plaça cet argent sous la garantie de l'Actif la Nation. Les Banquiers Internationaux rendirent coup pour coup en faisant passer un projet de loi au Congrès qui stipula que l'on n'accepterait pas «les Dollars en papier de Lincoln» («Greenbacks») en paiement des intérêts sur les obligations du gouvernement et des taxes d'importation. Les Ban- quiers dévalorisèrent presque l'argent de Lincoln en refusant d'accepter les «Dollars en papier» sauf à un escompte élevé. Ayant ramené la valeur des Dollars en papier à 30 cents, ils les achetèrent en totalité. Puis ils se retournèrent et achetèrent les titres du gouvernement en exigeant un dollar pour un dollar. De cette façon, ils surmontèrent une menace sérieuse et gagnèrent 70 cents par dollar. Un article inspiré par les Banquiers Internationaux parut dans le London Times. Il concernait l'émission des «Dollars en papier» d'Abraham Lincoln : «Si cette méchante politique financière qui a son origine en Amérique du Nord devait être soutenue in- conditionnellement, alors ce gouvernement produirait son propre argent sans coût. Il paierait ses dettes et serait sans dettes. Il aurait tout l'argent nécessaire pour commer- cer et deviendrait prospère. Ce serait sans précédant dans l'Histoire du monde. Les cerveaux et la richesse de tous les pays iraient en Amérique du Nord. Ce pays doit ÊTRE DÉTRUIT OU IL DÉTRUIRA TOUTE MONARCHIE SUR CE GLOBE» [85] . On adressa la «Hazard Circular» à tous les intérêts bancaires d'outre-mer. On y lisait : «Il est probable que l'on doit abolir l'esclavage par la force armée. Mes amis eu- ropéens et moi sont tout à fait pour, car l'esclavage n'est que la possession de la main- d'œuvre et comporte la protection des travailleurs tandis qu'avec le système européen instauré par l'Angleterre, le capital contrôlera la main-d'œuvre tout en contrôlant les salaires. Les capitalistes sauront reconnaître l'immense dette que nous réaliserons sans guerre et que nous utiliserons pour contrôler la valeur de l'argent. Pour hâter sa réa- lisation, nous devons utiliser les titres du gouvernement comme base bancaire. Nous attendons maintenant le ministre du Trésor des États-Unis pour lui faire cette recom- mandation. Nous n'autoriserons pas la circulation des «Dollars en papier» — comme on les appelle — aussi longtemps que nous ne pourrons les contrôler. Mais nous pou- vons contrôler les emprunts et par la-même, les émissions bancaires». Les Banquiers financèrent les campagnes électorales de suffisamment de Sénateurs et d'hommes du Congrès, pour que le Projet de Banque Nationale se transformât en 85 — Voici un exemple typique du langage à double sens des Illuminati. «Monarchie» signifie en vérité «Prêteur d'Argent» (n.d.a.). - 91 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Loi. ; ce qui arriva en 1863 en dépit des vigoureuses protestations du Président Lin- coln. Ainsi, les Banquiers Internationaux remportèrent un autre «round» et la popu- lation mondiale se retrouva encore plus près de l'esclavage religieux, politique et éco- nomique. Le passage suivant fut écrit sur une lettre à en-tête des Rothschild Brothers, Ban- quiers à Londres, le 25 Juin 1863, à Messieurs Ikelheimer, Norton et Vandergould, numéro 3 à Wall Street (New-York) : Chers Messieurs, Un certain M. John Sherman nous a écrit d'une ville de l'Ohio (États-Unis) pour nous indiquer les profits qui pourraient être réalisés dans les affaires bancaires natio- nales, selon une décision récente de votre Congrès ; un exemplaire de cette loi figurant en annexe. Apparemment, on a élaboré cette loi d'après un plan formulé par l'Association des Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos amis Américains — elle s'avérerait, si elle était promulguée, hautement rentable pour la fraternité bancaire dans le monde entier. M. Sherman nous déclare que les capitalistes n'ont jamais eu une telle occasion d'ac- cumuler de l'argent comme le fait entendre cette loi. Elle accorde à la Banque Nationale un contrôle presque absolu sur les Finances Nationales. Les seules personnes qui com- prennent le système, dit-il, seront tellement intéressés par ces profits — ou bien en dépendront d'une façon ou d'une autre — qu'il n'y aura aucune opposition de cette classe tandis que de l'autre côté, la masse populaire, incapable de saisir les avan- tages terribles que le capital tire du système supportera ce fardeau sans se plaindre et peut-être sans même suspecter que le système est hostile envers ses intérêts. Vos respectueux serviteurs, Rothschild frères En réponse à la lettre publiée ci-dessus, les Messieurs Ikelheimer, Norton et Van- dergould répondirent par la lettre suivante : Chers Messieurs, Nous accusons réception de votre lettre du 25 Juin dans laquelle vous faites référence à une communication que vous avez reçue de l'Honorable John Sherman de l'Ohio, en citant les avantages et les bénéfices que l'on pourrait espérer d'un investissement améri- cain, selon les articles de la loi sur les activités bancaires nationales. M. Sherman possède au plus haut degré les caractéristiques types du financier pros- père. Son tempérament est tel que quels que soient ses sentiments, ils ne lui font jamais perdre de vue le point essentiel. Il est jeune, rusé et ambitieux. Il a fixé ses yeux sur la présidence des États-Unis et est déjà membre du Congrès (il a également des ambitions financières). Il pense avec raison qu'il a tout à gagner en étant amical s financières qui parfois ne sont pas négligeables pour obtenir une aide gouverne- mentale ou bien pour se protéger d'une législation hostile. Quanta l'organisation de la Banque Nationale, à la nature etqiOC* bénéfices de tels investissements, nous vous prions de consulter rias circulaires imprimées envoyées dans notre pli. C'est-à-dire: - 92 - LA REVOLUTION AMERICAINE Tout groupe de cinq personnes au minimum a la possibilité d'organiser une So- ciété Bancaire Nationale. Une banque nationale ne peut pas avoir moins de $1.000.000 de capital sauf dans les villes de moins de 6.000 habitants. Ce sont des sociétés privées organisées en vue d'un profit privé et qui sélectionnent elles-mêmes leurs cadres et leurs employés. Elles ne sont pas soumises au contrôle des Lois de l'État sauf à celles que le Congrès peut promulguer de temps à autre. - Elles peuvent recevoir des dépôts et prêter de même pour leur propre bénéfice. Elles peuvent acheter et vendre des titres, escompter du papier et réaliser toutes sortes d'affaires bancaires. - Pour constituer une Banque Nationale de l'ordre de $1.000.000, il set-a néces- saire d'acheter ce montant (de même valeur) en Titres (Obligations) du gouver- nement des États-Unis. On peut acheter en ce moment les Titres des États-Unis à 50% d'escompte si bien qu'il est possible de constituer une Banque au capital de $ 1.000.000 pour seulement $500.000. On doit déposer ces Titresau Trésor des États-Unis à Washington en tant que garantie pour la monnaie de la Banque Nationale que le gouvernement fournira à la Banque. Le gouvernement des États-Unis paiera 6% d'intérêts sur tous les titres-or, les intérêts étant payés tous les six mois. Constatons qu'au prix actuel des titres, les intérêts payés par le gouvernement seront de 12% en or sur tout l'argent investi. Le gouvernement des États-Unis ayant déposé les titres susdits au Trésor Public, fournira en monnaie nationale, à la Banque ayant déposé ces avoirs, un intérêt annuel de 1%, en rémunération de la forte garantie réelle prise. La monnaie sera imprimée par le gouvernement des États-Unis et aura exactement l'aspect des dollars-papier si bien que le peuple ne verra aucune différence, bien que la monnaie ne soit qu'un engagement de payer de la banque. La demande d'argent est si importante qu'on peut immédiatement prêter cet argent au peuple au guichet des banques à un taux d'escompte de 10%, à 30 ou 60 jours, réalisant dans les 12%o d'intérêt sur la monnaie. L'intérêt sur les titres, plus l'intérêt sur la monnaie que le titre garantit, plus les accessoires en affaires, devraient donner à la Banque des gains énormes de l'ordre de 28% à 33 1/3%. - Les Banques Nationales ont le privilège d'accroître et de réduire leur monnaie à volonté, et bien sûr peuvent autoriser ou refluer des prêts si elles le jugent oppor- tun. Comme les Banques ont une Organisation nationale et peuvent facilement agir de concert en refusant des prêts ou en les autorisant, il en résulte qu'elles peuvent, en combinant leur action et en refusant d'accorder des prêts, provoquer un resserrement :du marché de l'argent et une baisse de tous les produits du pays en une semaine ou même en un seul jour. Les Banques Nationales ne paient pas d'impôts sur leurs titres, sur leur capital et sur leurs dépôts. En vous priant de considérer cela comme strictement confidentiel, Vos Très Respec- tueux, Ikelheimer, Norton et Vandergould - 93 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Suite à l'échange de ces lettres, les Banquiers Américains se lancèrent une fois de plus dans les manipulations dont nous venons de parler. Ils firent une riche moisson en exerçant des saisies sur les biens et les garanties qu'on leur avait laissés pour les prêts accordés et que leurs clients ne pouvaient rembourser car les Banquiers, agissant de concert, avaient retiré la monnaie et restreint les crédits dans des proportions telles qu'il était impossible à la grande majorité des emprunteurs d'honorer leurs obligations financières. Abraham Lincoln sentit qu'après cette cruelle et coûteuse expérience le peuple américain serait prêt à l'écouter et de nouveau il attaqua publiquement les Banquiers. Dans un discours il déclara : «Je vois dans un proche avenir une crise approcher qui me consterne et méfait trembler pour la sécurité de mon pays. Les sociétés sont quasi- ment «sur un piédestal» et une vague de corruption dans les hautes sphères va déferler et la puissance monétaire de ce pays s'efforcera de prolonger son règne en causant un préjudice au peuple jusqu'à ce que la richesse soit accaparée par quelques mains et la République détruite». Peu après avoir prononcé cet important discours, Abraham Lincoln fut réélu Prési- dent, mais avant qu'il eût pu promulguer une législation qui aurait mis un frein aux pra- tiques usuraires des Banquiers, John Wilkes Booth l'exécuta alors qu'il assistait à une représentation théâtrale dans la nuit du 14 Avril 1865. Peu d'Américains connaissent la raison pour, laquelle on assassina le Président Lincoln. La véritable raison fut connue lorsque les enquêteurs repérèrent un message codé dans les effets de Booth Judah P. Benjamin possédait la clé de ce message codé car il était l'agent des Rothschild en Amérique. Le message codé n'avait aucune relation avec le meurtre, mais il établissait formellement les liens de Booth avec les Banquiers Internationaux. Une fois de plus, ils restèrent tapis dans les coulisses pendant que le Juif Booth était accusé de la mort d'un grand homme. Si Abraham Lincoln avait vécu, il aurait très probablement «rogné et émondé les ailes» des prêteurs d'argent internationaux. Avant que Lincoln ne fût assassiné, Salmon P. Chase, qui était le ministre du Trésor des États-Unis (il le fut de 1861 à 1864) déclara publiquement : «Mon action destinée à promouvoir l'acceptation du Projet de Banque Nationale fia la plus grande erreur financière de ma vie. Elle a amené la constitution d'un monopole qui touche à tous les intérêts du pays. On devrait l'abroger, niais avant qu'il en soit ainsi, nous disposerons le peuple d'un côté et les Banquiers de l'autre; la compétition sera terrible et on n'aura jamais vu une telle bagarre dans cepays> 5» [86] . En 1866, il y avait $1.906.637.770 en circulation aux États-Unis, représentant $50,46 par habitant (per capita). A la fin de l'année 1876, il y avait seulement dans les $605.250.000 en circulation, représentant une somme par habitant de $14,60. Les re- traits bancaires avaient réduit la masse monétaire de la nation de plus de $ 1 .300.000.000. L'importance de ces chiffres, nous la saisirons mieux lorsque nous saurons que le ré- sultat de la politique des Banquiers fut d'avoir provoqué 56.446 faillites financières 86 — Pour davantage de précisions quant à cet aspect du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial, lire «Lightning over the Treasury Building» (Lumière sur la fondation du Trésor)., de John R. Elsom ; et «The Fédéral Reserve Conspiracy» (La Conspiration de la Réserve Fédérale)., de Eustace Mullins. - 94- LA REVOLUTION AMERICAINE représentant une perte de plus de $2.245.105.000 d'investissements en espèces. La plus grande partie de ces pertes était couverte par des hypothèques. En d'autres mots, en réduisant la masse monétaire et en limitant les crédits, les Banquiers s'étaient enri- chis de plus de $2.000.000.000 en un peu plus de 10 ans. On peut prouver par quantité de faits que les Banquiers Américains et les Ban- quiers Européens ont toujours été de mèche et que les périodes de dépression furent créées par des manipulations financières semblables. C'est ce que nous allons voir maintenant. - 95 - CHAPITRE VI MANIPULATIONS MONETAIRES Lorsque les Rothschild obtinrent le contrôle de la Banque d'Angleterre à la suite du spectaculaire «Assassinat» financier commis par Nathan en 1815, lui et ses asso- ciés insistèrent pour que l'Or devint la seule base d'émission de papier-monnaie. En 1870, les Banquiers Européens durent faire face à un petit ennui dans leur système de contrôle : en Amérique on utilisait un nombre considérable de pièces en Argent. Les Banquiers Européens décidèrent que l'on devait démonétiser l'Argent aux États-Unis. A cette époque, l'Angleterre avait beaucoup d'Or et très peu d'Argent ; l'Amérique avait beaucoup d'Argent et très peu d'Or [87] . Les Banquiers des deux côtés de l'Atlantique savaient que tant qu'il y aurait cette différence entre l'or et l'argent, ils ne pourraient obtenir le contrôle absolu de l'écono- mie de la nation, car le contrôle absolu est essentiel au succès d'une manipulation à grande échelle. Les Banquiers Internationaux Européens envoyèrent Ernest Seyd en Amérique et mirent à sa disposition $500.000 dans les Banques Américaines pour corrompre les membres-clés de la législature américaine. En 1873, à l'instigation des Banquiers, certains agents soumirent un «Projet de Loi» qualifié innocemment de «Projet pour réformer la frappe de la monnaie et les lois sur la monnaie». Il était intelligemment rédigé et de nombreuses pages de cet écrit dissimulaient le véritable dessein du Projet. Le sénateur John Sherman, dont nous avons cité la lettre adressée à la Maison Roths- child, appuya seul ce projet de loi. Sherman était soutenu par le congressiste Samuel Hooper. Le sénateur Shermann donna une explication très plausible mais trompeuse du dessein du Projet qui fut adopté à l'unanimité. Trois années passèrent avant que l'on commence à réaliser l'importance de ce Projet de Loi camouflé dont l'objectif était de démonétiser l'Argent. Le Président Grant le signa sans lire le contenu, après qu'on l'eût assuré que c'était simplement une question de routine pour des réformes nécessaires dans le domaine de la frappe de la monnaie et des lois monétaires. Selon les Archives du Congrès, au- 87 — Ce fut pour aggraver cette situation que les agents des conspirateurs internationaux en Amérique constituèrent les «gangs» de dévaliseurs de diligences, et de trains, afin d'intercep- ter les chargements d'or envoyés des différentes mines au Trésor des États-Unis. Cette asso- ciation des Banquiers Internationaux avec «IUnderworld» (Monde souterrain) existe encore de nos jours (n.d.a.). - 97 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cun des membres, sauf ceux du Comité qui soutinrent le Projet de Loi, ne comprirent sa signification. Les Banquiers Internationaux considéraient la promulgation du Projet comme essentielle pour leurs plans qui ne visaient à rien moins qu'obtenir le contrôle absolu du système monétaire des États-Unis. Ils instruisirent Ernest Seyd de façon à ce qu'il se présentât comme un expert dans la frappe de la monnaie. Après avoir présidé la constitution d'un comité favorable aux objectifs de ses maîtres, il siégea dans le dit Comité, exerçant la fonction de conseiller. Puis il aida à la rédaction du Projet de Loi, suivant les instructions des Rothschild. Le congressiste Samuel Hooper soumit le Projet à la Chambre le 9 avril 1872. On rapporte qu'il aurait déclaré : «M. Ernest Seyd, de Londres, est un écrivain distingué qui a traité avec grand soin la question de la monnaie et de la frappe de la monnaie. Après avoir examiné la première rédaction du Projet, il a donné de nombreuses et précieuses suggestions que l'on a incorporées dans le Projet de Loi». M. John R. Elsom dans son livre «Lumières sur la fondation du Trésor» déclare à la page 49 : «Selon les déclarations (celles de Seyd) qu'il fit à son ami, M. Frederich A. Luckenbach de Denver, dans le Colorado, qui nous a révélé l'histoire sous serment, il (Seyd) déclara : J'ai vu le Comité de la Chambre et du Sénat, distribué l'argent et je suis resté en Amérique jusqu'à ce que je sois sûr que j'avais donné la bonne mesure». En 1878, un nouveau retrait de la masse monétaire et une limitation des crédits provoqua 10.478 faillites bancaires et faillites d'affaires aux États-Unis. En 1879, l'émis- sion d'argent supplémentaire sur l'insistance du Congrès, mit un frein à la récession artificiellement créée et réduisit les faillites d'affaires à 6.658. Mais en 1882, le «Pouvoir Occulte» derrière les affaires internationales donna des ordres, stipulant qu'il ne devait plus y avoir de compromissions. Ils rappelèrent à leurs associés banquiers, des États- Unis, qu'il n'y avait plus de place pour le sentiment dans les affaires. Les avertissements énergiques donnèrent des résultats spectaculaires. Entre 1882 et 1887, lamonnaie en circulation aux États-Unis fut réduite à $6,67 par tête. Cette action porta le nombre total de faillites d'entreprises de 1878 à 1892 à 148.703, avec évidemment un nombre proportionné de saisies sur les fermes et les biens privés. Seuls en bénéficièrent les Banquiers et leurs agents qui accordaient les prêts et prenaient des mesures de saisie. Les Banquiers Internationaux créaient délibérément des conditions de pauvreté et de désespoir aux États-Unis afin d'amener la situation qui permettrait à leur ins- trument, «le Parti Révolutionnaire Mondial», de recruter des forces révolutionnaires. Cette accusation est confirmée par une lettre destinée à tous les banquiers améri- cains et provenant de l'Association des Banquiers Américains. Il fut prouvé que cette Association était intimement liée au Monopole Européen des Rothschild, même si elle n'était pas contrôlée effectivement par la Maison Rothschild à cette époque. Voici la teneur de la lettre : «Le 11 Mars 1893, Cher Monsieur, Les intérêts des Banques Nationales nécessitent une législation financière immé- diate de la part du Congrès. La Monnaie en Argent et les billets du Trésor doivent être retirés et l'on doit émettre des billets de banque nationaux basés sur l'Or, unique étalon. - 98 - MANIPULATIONS MONETAIRES Cela nécessitera l'autorisation de nouvelles mises en place de prêts d'un montant de $500.000.000 à $1.000.000.000 comme norme de circulation. Vous retirerez de suite un tiers de votre masse monétaire en circulation et rappellerez la moitié de vos prêts. Veillez à créer un resserrement monétaire chez vos clients, et particulièrement chez les hommes d'affaires influents. La vie des Banques Nationales en tant qu'investissements fixes et sûrs dépend d'une action immédiate, car il y a un sentiment sans cesse crois- sant en faveur de la monnaie légale du gouvernement et de la frappe de la monnaie en Argent». Cet ordre fut exécuté aussitôt et la panique de 1893 en découla. William Jennings Bryan essaya de contrecarrer la conspiration des Banquiers, mais une fois de plus la population crut aux fausses accusations diffusées dans la Presse, par la propagande des Banquiers. L'homme de la rue accusa le gouvernement. Le citoyen ne suspecta ce chaos pour renforcer leurs positions. William Jennings Bryan ne put rien faire de constructif. Sa voix, comme les voix de beaucoup d'autres citoyens honnêtes et loyaux, criait dans le désert. En 1899, J.P. Morgan et Anthony Drexel se rendirent en Angleterre pour assister à une réunion des Banquiers Internationaux. Lorsqu'ils revinrent, J.P. Morgan avait été nominé représentant en chef des intérêts Rothschild aux États-Unis. On l'avait proba- blement choisi à cause de l'ingéniosité dont il avait fait preuve en vendant des fusils de l'Armée de l'Union à son Gouvernement. Ces fusils avaient déjà été confisqués et il réalisa une fortune [88] . Le résultat de la Conférence de Londres fut que J.P. Morgan & Co de New-York, Drexel & Co de Philadelphie, Grenfell & Co de Londres, Morgan Harjes & Co de Paris, les Warburg d'Allemagne et d'Amsterdam et la Maison Rothschild s'associèrent. La Coalition Morgan-Drexel organisa en 1901 la Northern Securities Corpora- tion dans le dessein d'écarter des affaires le Groupe Heinze-Morse. Les Heinze-Morse contrôlaient d'importantes affaires bancaires, de navigation, des aciéries et d'autres in- dustries. Ils devaient être écartés des affaires de façon à ce que le duo Morgan-Drexel put contrôler la prochaine élection fédérale. Les Morgan-Drexel réussirent à placer le candidat Théodore Roosevelt en 1901, ce qui eut pour résultat de différer les poursuites qu'avait lancées contre eux le Ministère de la Justice pour les méthodes illégales qu'ils avaient employées pour se débarrasser de toute compétition. Les Morgan-Drexel s'associèrent ensuite avec Kuhn-Lœb & Co. Pour tester leur puissance, ils décidèrent de monter un autre «assassinat» financier et créèrent la «Panique de Wall Street de 1907». La réaction publique envers de telles méthodes de gangstérisme légalisé s'avéra suffisante pour décider le gouvernement à agir, mais les preuves qui vont suivre établissent clairement comment le peuple fut trahi. 88 — Gustave Myers révèle les liens de J.P. Morgan et de son père avec la Maison Rothschild en apportant beaucoup plus de précisions. Les Américains qui souhaitent éviter que l'his- toire soit un éternel recommencement devraient savoir comment ils furent trahis au milieu du siècle dernier il est expliqué dans un autre chapitre comment les Banquiers Internationaux se rencontrèrent dans un quartier de Londres et mirent au point leur politique pendant que les dirigeants révolutionnaires se rencontraient dans un autre quartier et mettaient au point les phases de l'intrigue. Ces étapes étaient prévues pour déclencher les guerres et les révolutions mises au point par les Cerveaux (n.d.a.). - 99 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le gouvernement constitua «une Commission Monétaire Nationale». Le Sénateur Nelson Aldrich en fut nommé directeur ; il était chargé de faire une étude rigoureuse des pratiques financières et ensuite de formuler des réformes monétaires et bancaires en soumettant au Congrès la législation adéquate. Aldrich, on le découvrit par la suite, avait des intérêts financiers dans les puissants Trusts du caoutchouc et du tabac. Il était vraiment le dernier homme du Sénat à qui l'on aurait dû confier ce travail. Aussi- tôt après sa nomination, Aldrich se choisit un petit groupe de fidèles lieutenants et ils partirent tous pour l'Europe. Pendant qu'ils étaient en Europe, on leur accorda toutes les facilités pour étudier la façon dont les Banquiers Internationaux contrôlaient l'éco- nomie des pays européens. Ayant passé deux années en Europe et dépensé plus de $300.000 de l'argent des contribuables américains, Aldrich retourna aux États-Unis. Le peuple n'eut pas grand chose pour son argent : Aldrich lui déclara qu'il n'avait pu établir un plan précis pour empêcher les paniques financières de se reproduire, de renverser les affaires, de créer le chômage et de détruire depuis la Guerre Civile amé- ricaine d'innombrables petites fortunes. Aldrich était si intime avec les Rockfeller que J.D. Junior épousa sa fille Abby Avant la tournée en Europe, on avait conseillé à Aldrich de s'entretenir avec Paul Warburg. Ce Paul Moritz Warburg était une personnalité exceptionnelle. Il avait im- migré aux États-Unis sous la nationalité «allemande» vers 1902. Il devint par la suite membre de la Maison Financière Européenne de M.M. Warburg & Co de Hambourg et Amsterdam. Cette Compagnie était, comme nous l'avons vu, associée à la Mai- son Rothschild. Paul Warburg avait étudié la Finance Internationale en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Hollande et dans d'autres pays avant d'entrer en Amérique en tant qu'immigrant. Les États-Unis prouvèrent qu'ils étaient le pays de l'occasion en or car en un rien de temps, il acheta une participation chez Kuhn-Lœb & Co de New-York et se fit voter un salaire de $500.000 par an. Un de ses nouveaux associés était Jacob Schiff qui avait acheté une participation dans la firme avec de l'or à Rothschild. Ce Jacob Schiff était l'homme, nous le démontrerons, qui finança le mou- vement terroriste en Russie de 1883 jusqu'à 1917. Schiff n'avait pas trop mal travaillé pour lui-même et ses bailleurs de fonds. Il s'était arrangé pour obtenir le contrôle absolu des moyens de transport, des systèmes de communication et des voies de ravitaillement aux États-Unis. Or, nous en avons la preuve aujourd'hui, ces contrôles sont absolument nécessaires pour toute réussite ré- volutionnaire dans n'importe quel pays [89] . Dans la nuit du 22 Novembre 1910, une voiture de chemin de fer, privée, attendait à la Gare de Hoboken dans le New- Jersey. Le Sénateur Aldrich arriva en compagnie de A. Piatt Andrews, économiste de profession et Haut Représentant du Trésor que l'on avait invité et régalé en Europe. Shelton, le secrétaire privé d'Alrich se présenta éga- 89 — Des recherches dans de nombreux pays déjà «accaparés» prouvent que les grands ma- gnats de la Finance qui possédaient et contrôlaient les moyens de transport sur terre et sur mer ainsi que les industries liées à ces entreprises, ont provoqué délibérément les situations qui ont conduit aux grèves générales, préludes au moment choisi pour le coup d'état révolu- tionnaire. Il est évident que ces magnats internationaux de la Finance ne peuvent établir des dictatures, comme ils le firent en Russie, que lorsque les gouvernements et les institutions en place ont été renversés. Notre livre prouve que ces visées ont été réalisées en Russie et de quelle façon (n.d.a.). - 100 - MANIPULATIONS MONETAIRES lement. Il était suivi de Frank Vanderlip, président de la National City Bank de New- York ; banque qui représentait les intérêts pétroliers des Rockeffeller et les intérêts ferroviaires des Kuhn-Lœb. On avait publiquement confié aux directeurs de la Natio- nal City Bank la tâche d'aider à fomenter une guerre entre les États-Unis et l'Espagne en 1898. Quelle qu'ait pu être la vérité ou les responsabilités, le fait est qu'une fois la guerre terminée, la National City Bank possédait et contrôlait l'industrie sucrière cubaine. Les autres personnes qui rejoignirent Aldrich étaient H.P. Davison, associé principal de J.P. Morgan & Co et Charles D. Norton, président de la First National Bank de Morgan, à New York. Ces trois derniers furent accusés par la législation amé- ricaine de contrôler toute la monnaie et le crédit des États-Unis. Les derniers qui se présentèrent furent Paul Warburg et Benjamin Strong. Warburg était si riche et si puissant à cette époque qu'il aurait inspiré la célèbre bande dessinée «Annie l'orphe- line» dans laquelle on dépeignait Warburg — « Warbucks» — comme l'homme le plus riche et le plus influent du monde, un homme qui pouvait, lorsqu'il le souhaitait, faire usage de pouvoirs surhumains ou préternaturels afin de se protéger, lui et ses intérêts. Benjamin Strong prit de l'importance au cours des manipulations de haute finance qui conduisirent à la panique de 1907 à Wall Street. Il était un des lieutenants de J.P. Morgan et s'était acquis une certaine réputation en exécutant les ordres sans poser de question, et avec une efficacité impitoyable. La voiture privée d'Aldrich était rattachée au train. Des journalistes eurent vent du rassemblement des hommes qui contrôlaient le pétrole, les finances, les moyens de communication et de transport ainsi que les industries lourdes de l'Amérique. Ils arrivèrent en foule comme des sauterelles à proximité de la voiture privée... Mais ils ne purent discuter avec quiconque. M. Vanderlip mit définitivement un terme aux ques- tions des journalistes par cette explication : «Nous nous en allons passer un «week- end» au calme». Il fallut de nombreuses années pour découvrir ce qui s'était passé au cours de ce week-end tranquille. Une réunion secrète s'était tenue sur l'Ile Jekyl en Géorgie. Ce «pied-à-terre» appartenait à J.P. Morgan et à un petit nombre de ses associés en fi- nance. Les questions sur lesquelles porta la réunion concernaient «les moyens et les méthodes de s'assurer que la législation proposée pour mettre un frein aux escroqueries financières et aux manipulations financières aux États-Unis, serait sabotée, et qu'une législation favorable serait substituée pour les intérêts de ceux qui assistaient à la réunion secrète». La réalisation de ces deux objectifs importants n'était pas un travail facile. On demanda à M. Paul Warburg de proposer des solutions et l'on accepta ses conseils. Le même groupe tint par la suite des réunions à New-York pour peaufiner les dé- tails. Les conspirateurs donnèrent le nom de «The First Name Club» (Club du Pré- nom) à leur groupe car, lorsqu'ils se rencontraient, ils s'adressaient toujours entre eux par leurs prénoms afin de se protéger des étrangers qui auraient pu s'intéresser de plus près à leurs personnes s'ils avaient entendu prononcer les noms de financiers natio- naux et internationaux. Afin de raccourcir les délais, Aldrich, Warburg & Co rédi- gèrent la législation monétaire qu'Aldrich présenta par la suite comme l'œuvre de son comité particulier. Il la fit voter par le Congrès en 1913 sous l'appellation de «Loi de la Réserve Fédérale de 1913». - 101 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER La grande majorité des citoyens américains a franchement cru que cette loi proté- gerait leurs intérêts et placerait dans les mains du gouvernement fédéral, le contrôle de l'économie de la nation. Rien n'est plus éloigné de la vérité. Le Système de Réserve Fédérale mettait les Ban- quiers associés d'Amérique et d'Europe en position de provoquer et de contrôler la Première Guerre Mondiale. Nous prouverons cette affirmation. La Première Guerre Mondiale fut provoquée afin de permettre aux conspirateurs internationaux de dé- clencher la Révolution Russe en 1917. Ces faits illustrent la façon dont l'Histoire se répète et pourquoi elle se répète. Au moyen de complots et d'intrigues comparables, les Banquiers Internationaux avaient provoqué la Révolution Anglaise en 1648-1649 et la Grande Révolution Française de 1789 [90]_ En 1914, le Réseau de la Réserve Fédérale comprenait douze Banques qui avaient acheté pour $134.000.000 de Fonds de la Réserve Fédérale. Selon le rapport du Congrès en date du 29 Mai 1939, ils avaient réalisé un profit de $23.141.456.197. En 1940, les avoirs de la Réserve Fédérale s'élevaient à $5.000.000.000. En 1946, on annonça qu'ils se montaient à $45.000.000.000. Les Banquiers réalisèrent $40.000.000.000 de profit par leurs transactions au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. La majorité des citoyens, aux États-Unis, croit que le Système de Réserve Fédérale profite à toute la Nation, qu'il protège l'argent des déposants en rendant impossible les faillites bancaires et que les profits réalisés par les banques de Réserve Fédérale sont reversés au Trésor Public. Toutes leurs suppositions sont fausses. A l'origine, le Système de Réserve Fédérale était sensé accomplir ce que la majorité des citoyens avait en vue, mais la législation arrêtée à l'Ile Jekyl (Géorgie) en 1910, puis votée par le Congrès américain en 1913, ne profita pas au peuple ou au gouvernement des États-Unis. Elle profita uniquement aux Banquiers Américains qui étaient associés aux Banquiers Internationaux d'Europe. Le Président des États-Unis choisit quatre des hommes qui avaient Our fonction de diriger le Système de Réserve Fédérale et leur attribua des appointements de $15.000 par an. Les rapports du Congrès prouveront que les Banques membres ont partagé illégalement les bénéfices réalisés dès le commencement. Ce ne fut qu'à partir de 1922 que la Loi originelle fut amendée de façon à ce que les Banquiers prissent part aux bénéfices en toute légalité. Reste l'illusion suivante à dissiper : «Le Système de Réserve Fédérale protège les personnes qui déposent leur argent pour qu'il soit en sûreté dans les Banques améri- caines contre d'éventuelles faillites bancaires». Or, les statistiques montrent que depuis l'entrée en fonction du Système de Réserve Fédérale en 1913, plus de 14.000 banques ont fait faillite. Les déposants légitimes ont perdu pour des millions d'argent durement gagné. Comme l'argent, ou la richesse, est indestructible en général, quelqu'un a dû recevoir ce que d'autres ont perdu. C'est ce que l'on appelle de nos jours «l'intelligence dans les affaires». 90 — Pour de plus amples détails sur la «Conspiration de la Réserve Fédérale», lire le livre portant le même titre, écrit par Eustace Muffins et publié par «Common Sensé» ; Union, New- Jersey en 1954 (n.d.a.). - 102 - CHAPITRE VII * r ^ LES EVENEMENTS QUI PRECEDERENT LA RÉVOLUTION RUSSE LÉNINE L'invasion de la Russie par Napoléon en 1812 ébranla profondément le peuple Russe. Le Tsar Alexandre I er entreprit de restaurer la situation. Dans l'espoir de réaliser l'union dans tout l'Empire Russe, il desserra l'étau des restrictions imposées aux Juifs dans le Secteur de Colonisation dès 1772. Des concessions particulières furent accor- dées aux artisans et autres professions. On essaya avec détermination de faire travail- ler les Juifs dans l'agriculture et sous Alexandre I er on les encouragea à l'assimilation selon le mode de vie Russe. Nicolas I er succéda à Alexandre I er en 1825. Il était moins décidé à favoriser les Juifs, car il constata avec effroi leurs rapides avancées dans l'économie russe. Son gouver- nement vit d'un très mauvais œil la détermination des Juifs à maintenir leur culture à part, de même que leur langue, leur façon de s'habiller... Pour essayer d'assimiler les Juifs dans la société russe, Nicolas 1er rendit obligatoire en 1804 l'école publique aux enfants Juifs. Le Tsar pensait que si l'on pouvait convaincre les jeunes Juifs qu'ils se- raient bien accueillis dans la société russe, cela permettrait de dissiper un tant soit peu les malentendus. Son intention était d'effacer l'histoire des persécutions religieuses qu'on enfonçait dans l'esprit des jeunes juifs dès la prime enfance. Le résultat de l'expérience russe ne fut pas celui que l'on escomptait. L'Instruction des enfants non-Juifs n'était pas obligatoire. Les Juifs devinrent les personnes les plus instruites en Russie' 911 . Alexandre II suivit Nicolas I er sur le trône de Russie en 1855. Benjamin Disraeli qualifiait Alexandre I er de «Prince le plus bienveillant qui régna jamais sur la Russie». Alexandre consacra sa vie à améliorer les conditions de vie des paysans, des classes plus pauvres et des Juifs. En 1861, il affranchit 23.000.000 de serfs. On avait obligé 91 — Tout cela est significatif et à mettre en relation avec la destination finale de la Puissance Tsariste qui se termina par le meurtre du Tsar Nicolas II et de toute famille dans la maison d'Ekaterinenburg, le 17 Juillet 1918, exécutés par nommé Yorovrest. On changea par la suite le nom d'Ekaterinenburg en Sverdlovsk, en honneur du Juif Yakov Sverdlov qui était le Président de la République Soviétique à l'époque des exécutions. On dessina même les symboles des Illuminati sur les murs de la cave de la mort (n.d.a.). - 103 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cette classe malheureuse à travailler la terre. Ces serfs étaient quasiment des esclaves. Ils pouvaient être cédés d'un propriétaire à un autre lors des ventes (ou des baux) de propriétés terriennes. De nombreux Juifs, qui avaient tiré avantage de l'instruction obligatoire, s'inscri- virent dans les universités. Il leur était très difficile de trouver un emploi lorsqu'ils sortaient diplômés. Afin de réparer cette injustice, Alexandre II décréta que tous les diplômés Juifs auraient la possibilité d'exercer leurs professions dans le gouvernement de la Grande Russie. En 1879, des pharmaciens, des infirmières, des sages-femmes, des dentistes, des distillateurs et des artisans qualifiés, tous juifs, eurent l'autorisation d'exercer leur profession et de résider partout en Russie. Mais les dirigeants révolutionnaires Juifs étaient décidés à poursuivre leur mouve- ment de Révolution Mondiale Populaire. Leurs groupes terroristes commirent provo- cations sur provocations, travaillèrent pour s'assurer le soutien d'intellectuels Russes aigris et pour enraciner l'idée de révolution violente dans les esprits de la population ouvrière. En 1866, ils attentèrent une première fois à la vie du Tsar Alexandre II et essayèrent de l'assassiner une deuxième fois en 1879. Les deux attentats échouèrent de façon miraculeuse. Il fut alors décidé, et l'on s'y employa particulièrement, de destituer Alexandre. Son règne bienveillant bouleversait complètement leurs revendications : «on ne pouvait instituer rapidement les réformes nécessaires que par une action révo- lutionnaire rapide». Les conspirateurs préparèrent le complot suivant contre la vie d'Alexandre II dans la maison de la Juive Hesia Helfman, et le Tsar fut assassiné en 1881. Pendant que les Forces Révolutionnaires de Russie essayaient de gêner le Gou- vernement par tous les moyens, en commettant toutes sortes de provocations dont l'assassinat, le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. essaya une fois de plus d'entraîner la Grande-Bretagne dans une guerre contre la Russie, depuis ses Quartiers Généraux d'Angleterre, de Suisse et des États-Unis. Aucun des deux Empires n'aurait pu tirer de profits appréciables d'une telle guerre. Le résultat final aurait été l'affaiblissement des deux Empires sur le plan matériel, et aurait constitué alors une proie très facile pour une action révolutionnaire ultérieure. Dans le numéro d'octobre 1881 du «Dix-neu- vième siècle», Goldwyn Smith, professeur d'Histoire Moderne à l'Université d'Oxford, écrivait : «Lorsque j'étais dernièrement en Angleterre, on était au bord de la guerre avec la Russie, ce qui attrait entraîné l'Empire tout entier. Les intérêts Juifs en Europe et leur organe principal, la Presse Juive de Vienne, faisaient leur possible pour nous y pousser» l92] . L'assassinat du «Petit Père» des Russes en 1881 suscita un ressentiment général qui se traduisit par une explosion spontanée de violence envers la population juive dans de nombreux endroits de Russie. Le gouvernement russe promulgua «Les Lois de Mai» 92 — Voilà une autre illustration qui nous montre comment un professeur d'Histoire peut tomber dans les pièges de l'antisémitisme, piège disposé par les conspirateurs. La majorité des personnes croit en général que tous les Banquiers Internationaux et les Magnats de la Finance sont Juifs ; c'est inexact. La majorité n'est pas constituée ; de Juifs que ce soit par le sang, l'ori- gine raciale ou la religion. Ils encouragent en fait l'antisémitisme parce qu'ils utilisent tous les «mouvements anti» pour servir leurs intérêts (n.d.a.). - 104 - LÉNINE qui étaient très sévères car les officiels russes défenseurs de ces lois, prétendirent «que si la politique bienveillante d'Alexandre II ne pouvait satisfaire et réconcilier les Juifs, il serait alors évident que seule la domination absolue de la Russie pourrait les satis- faire». Et de nouveau, la Race Juive tout entière fut punie pour les crimes de quelques dirigeants révolutionnaires patentés. Le 23 Mai 1882, une délégation Juive, conduite par le Baron Ginzberg, rendit visite au nouveau Tsar Alexandre III et protesta officiellement contre les Lois de Mai [93] . Le Tsar promit une enquête approfondie sur la question du conflit entre les factions Juives et non-Juives dans la population de l'Empire. Le 3 Septembre il prononça le discours suivant : «Pendant un certain temps le gouvernement s'est consacré aux Juifs, à leurs problèmes et à leurs relations avec le reste de la population de l'Empire. Il a constaté les tristes conditions de vie que la conduite des Juifs dans les questions finan- cières avaient imposées à la population chrétienne. Au cours des vingt dernières années, les Juifs ne se sont pas seulement immiscés dans toutes les branches du commet-ce et des affaires. Ils ont également accaparé une grande partie de la terre par achat ou fermage. A quelques exceptions près, ils ont connue un seul homme, consacré leurs efforts non pas à enrichir ou faire bénéficier le pays, mais à frustrer le peuple russe grâce à leurs ruses. Les pauvres ont particulièrement souffert de cette conduite qui a provoqué les protestations justifiées du peuple ainsi que des actes de violence envers les Juifs. D'un côté, le gouvernement faisait de son mieux pour supprimer ces troubles et délivrer les Juifs de l'oppression et des massacres ; d'un autre côté, il considérait qu'il était urgent et juste d'adopter des mesures radicales pour mettre fin à l'oppression des Juifs vis-à- vis des autres habitants et pour débarrasser le pays de leurs malversations qui étaient, nous le savons bien, l'origine des agitations anti-Juives. Le Gouvernement n'avait pas seulement promulgué les Lois de Mai comme acte de représailles pour l'assassinat du Tsar Alexandre II, mais également parce que les économistes russes avaient averti de façon pressante le Gouvernement que l'économie nationale était en danger de ruine si l'on ne prenait pas des mesures pour réduire les activités illégales des Juifs. Les économistes firent remarquer que les Juifs ne représen- taient que 4,2% de la population globale mais s'étaient si bien incrustés dans l'écono- mie russe que la nation se trouvait face à un désastre économique. Ou peut constater la justesse de leurs vues par les actions qui furent prises après que la députation du Baron Ginzberg ait échoué dans sa tentative de faire annuler les Lois de Mai. Les Ban- quiers Internationaux imposèrent des sanctions économiques contre l'Empire Russe et acculèrent presque la nation à la banqueroute. Ils exercèrent un embargo sur les échanges et le commerce russe. En 1904, après qu'ils eussent entraîné l'Empire Russe dans une guerre désastreuse contre le Japon, la Maison Bancaire Anglaise des Roths- child répudia ses promesses d'aide financière et essaya d'amener l'Empire Russe à la banqueroute, pendant que la Kuhn-Lceb & Co de New-York octroyait au Japon tous les crédits qu'il demandait. L' «Encyclopedia Britannica», à la page 76 de son tome 2 (édition de 1947) déclare à propos des Lois de Mai : «Les Lois de Mai Russes furent le plus remarquable monu- ment législatif qu'ait réalisé l'antisémitisme moderne... Leur résultat immédiat fut une 93 — Ginzberg était le représentant officiel de la Maison Rothschild en Russie (n.d.a.). - 105 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER dépression commerciale ruineuse ressentie par tout l'Empire et qui affecta profondé- ment la confiance en l'économie du pays. Le ministre russe ne savait plus comment faire pour trouver de l'argent et l'on entreprit des négociations avec la Maison Rothschild pour un gros emprunt. Un projet de contrat venait d'être signé lorsqu'on déclara au ministre des Finances que si les persécutions contre les juifs ne prenaient pas fin, la grande maison bancaire se verrait obligée de se désister... L'antisémitisme qui avait déjà si profondément influencé les politiques nationales européennes imprima ainsi sa marque sur les relations internationales, car ce furent et le besoin pressant du Trésor Russe et la conclusion du traité secret de neutralité mutuelle du Prince Bismarck, qui amenèrent l'Alliance Franco-Russe». De nombreux Juifs orthodoxes étaient navrés du terrorisme impitoyable que pra- tiquaient leurs compatriotes. Ils savaient qu'on instaurait une politique similaire en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Les Juifs moins radicaux se tourmen- taient, redoutant qu'une poursuite de ce terrorisme entraînât une vague immense d'antisémitisme qui se traduirait par l'extermination de la race Juive. Un Juif allemand, Théodore Herzl, confirma leurs plus grandes craintes en les informant de la politique antisémite de Karl Ritter, et en leur signalant qu'elle se répandait avec rapidité en Alle- magne. Il proposa l'organisation d'unMouvementJuifde retour en Israël sur la requête de Juifs Orthodoxes. Ce fut le commencement du Mouvement Sioniste [94] . Après que le Tsar Alexandre III eût rendu son verdict accusant les Juifs avares d'être la cause des troubles et de la ruine économique de l'Empire, les agents révolution- naires organisèrent le «Parti Social-Révolutionnaire». On nomma à sa tête un homme tout à fait impitoyable — Gershuni — qui fut l'organisateur des Groupes Terroristes. Un tailleur du nom de Yevno Azev eut la charge de mettre sur pied les «Sections Com- battantes». Les dirigeants du Parti Social-Révolutionnaire insistèrent également sur l'importance d'enrôler des Gentils dans le mouvement. Les Gentils qui réussirent aux tests auxquels on les soumit, devinrent membres à part entière. Ce fut cette décision qui amena Alexandre Ulyanov dans le Parti. Avant d'être admis par les dirigeants révo- lutionnaires comme membre à part entière, on lui ordonna de prendre part au com- plot visant à assassiner le Tsar Alexandre III. L'attentat contre la vie du Tsar échoua et Alexandre Ulyanov fut arrêté, jugé et condamné à mort. Son exécution fut l'origine du dévouement de son plus jeune frère, Vladimir, à la cause révolutionnaire. Vladimir escalada les marches du pouvoir jusqu'à devenir dirigeant du Parti Bolchevik. Il prit le nom de Lénine et devint par la suite le premier dictateur de l'UR.S.S. Entre 1900 et 1906, le Parti Révolutionnaire provoqua de graves troubles dans le inonde du travail et créa de profonds malentendus entre les classes de la société russe. Il exacerba aussi la bigoterie religieuse jusqu'à en faire un «bouillon de culture». On servit ce bouillon à la Russie tout en lui prescrivant de sérieux remèdes qui consistaient en meurtres et assassinats à grande échelle. Le bouillon se répandit sous la forme de la révolution de 1905. La Section Terroriste des Révolutionnaires Sociaux assassina des officiels en 1901, dont le ministre de l'Instruction, Bogolepov. On perpétra cet assassinat afin de prendre en compte le ressentiment Juif vis-à-vis de la clause sur l'instruction dans les Lois de 94 — Le Mouvement Sioniste fut à son tour contrôlé par les Banquiers Internationaux et utilisé à leur profit. Lire «The Palestine Plot» (Le Complot Palestinien) de B. Jensen (n.d.a.). - 106 - LÉNINE Mai. Cette clause limitait le nombre de Juifs s'inscrivant dans les écoles et les universi- tés subventionnées par l'État, en fonction du pourcentage que représentait la popula- tion Juive par rapport à l'ensemble de la population russe. On vota cette mesure parce que les étudiants Juifs avaient envahi les écoles financées par l'État, puis on confia à un groupe de jeunes Juifs qui avaient souffert de la clause sur l'instruction des Lois de Mai (de 1882) — lorsqu'ils étaient enfants — la tâche d'assassiner le ministre de l'Instruc- tion. Ils devaient faire la preuve de leur courage et montrer leur capacité à accomplir leurs devoirs dans la Section Terroriste du Parti Social Révolutionnaire. L'année suivante, en 1902, le ministre de l'Intérieur — Sipyagin — fut assassiné pour accentuer le ressentiment Juif envers les Lois de Mai qui avaient retourné la poli- tique bienveillante d'Alexandre II et interdit aux Juifs de vivre en dehors de la Zone de Colonisation. Les Juifs qui avaient été expulsés de leurs habitations dans la Grande Russie, lorsqu'ils étaient enfants sous les Lois de Mai, se virent confier cette «exécu- tion». Ils ne commirent aucune faute. En 1903, on assassina Bogdanovitch, Gouverneur d'Ufa ; en 1904, on tua le Pre- mier ministre russe, Vischelev von Plehve. En 1905, la première révolution russe à grande échelle éclata. Le 17 Février on assassina l'oncle du Tsar, le Grand Duc Serge. En Décembre 1905, le Général Dubrassov élimina les révolutionnaires mais en 1906, la Section Terroriste l'assassina. Après que le Tsar eut accusé les Juifs de la triste situation en Russie, le Baron Ginzberg reçut la mission d'œuvrer pour la destruction de l'Empire Russe — Pour déclencher la guerre Russo-Japonnaise, les Rothschild d'Europe feraient mine d'être agréable à la Russie. Ils financeraient la guerre du côté russe pendant que les associés des Rothschild, Kuhn-Lœb & Co de New-York, financeraient secrètement le gouvernement japonais. On rendrait la défaite russe effective lorsque les Rothschild retireraient leur aide financière au moment où elle serait nécessaire et on créerait le chaos et la confusion dans les forces armées russes en Extrême-Orient par le sabotage des voies de communication et de transport qui traversaient la Sibérie. Ceci conduisit la Marine et l'Armée russe à manquer de ravitaillement et de renforts' 951 . C'est alors qu'un officier de la marine russe parti de la Baltique et en route vers Port Arthur en Extrême-Orient, donna l'ordre à ses navires de faire feu sur une flottille de chalutiers britanniques qui péchait dans le «Dogger Bank» en Mer du Nord. Aucune raison valable ne fut apportée pour expliquer cet acte gratuit de cruauté envers une puissance supposée alliée. La réaction de la population, en Angleterre, fut telle que l'on évita la guerre de justesse. C'est à cause de cet incident que de nombreux officiers de la marine britannique et de la marine marchande offrirent leurs services au Japon. Les prêts internationaux accordés par Jacob Schiff, de New-York, financèrent le gouvernement japonais. Schiff était l'associé principal de Kuhn-Lœb & Co. Il coopéra 95 — Mon père, le Capitaine F.H. Carr, fut l'un des officiers britanniques qui servirent aux côtés des Japonais en 1904 et 1905. J'ai en ma possession une très belle sculpture en ivoire re- présentant un bûcheron Japonais appréciant une cigarette après son repas. Le gouvernement Japonais fit cadeau de cette pièce de musée à mon père en remerciement des services rendus. Mon père me donna de très précieuses informations quant aux intrigues «dans les coulisses» qui menèrent à la guerre Russo-Japonaise (n.d.a.). - 107 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER avec Sir Ernest Cassels, d'Angleterre et avec les Warburg de Hambourg. Jacob Schiff justifia le financement des Japonais en guerre avec la Russie dans une lettre qu'il écrivit au Comte Witte, émissaire du Tsar, qui assistait aux négociations pour la paix à Ports- mouth (E-U.) en 1905 : «Peut-on s'attendre à ce que l'influence du Juif américain sur l'opinion publique s'exerce en faveur du pays qui persécutait systématiquement ses frères de race ?... Si le gouvernement qui vient de se constituer ne réussissait pas à assurer la sécurité et un statut égal dans tout l'Empire vis à vis de la population Juive, alors le moment serait vraiment venu pour les Juifs de Russie de quitter leur patrie inhospitalière. Le problème auquel le monde civilisé devra faire face sera considérable, mais il sera résolu. Vous n'êtes pas seulement un homme d'État prévoyant et clairvoyant, mais aussi un grand économiste ; vous savez très bien que le destin de la Russie et son avenir seront scellés». On peut encore mieux apprécier l'hypocrisie de Jacob Schiff lorsqu'on sait que depuis 1897 il finançait les terroristes en Russie. En 1904, il participa au financement de la révolution qui éclata en Russie en 1905. Il aida aussi à l'organisation, à l'échelle internationale, du financement de la Révolution russe qui éclata dès 1917, donnant à ses associés et à lui-même leur première occasion de mettre en pratique les théories totalitaires 1961 . Les Banquiers Internationaux fomentèrent la Guerre Russo-Japonaise afin de créer les conditions souhaitées pour le succès d'un coup d'état révolutionnaire destiné à ren- verser le pouvoir des Tsars. Les plans des Banquiers Internationaux furent déjoués lorsque les Mencheviks, dirigés par des Juifs, déclenchèrent de leur propre autorité une révolution en Russie, celle de 1905. Lorsque les Banquiers Internationaux accor- dèrent leur soutien financier, la révolution échoua au moment même où il semblait qu'elle allait réussir. Les Mencheviks, dirigés par des Juifs, avaient agi de leur propre initiative. Les Banquiers Internationaux décidèrent que Lénine dirigerait «leur» pro- gramme révolutionnaire en Russie dès ce moment-là. Lénine naquit à Simbirsk, ville située sur les rives de la Volga. Il était le fils d'un haut fonctionnaire du Gouvernement qui portait le titre de «Conseiller d'État». Il n'avait pas hérité de ce titre, mais il lui avait été octroyé pour service éminent lorsqu'il était inspecteur scolaire. Lénine reçut une instruction universitaire et put s'occuper de questions juridiques, mais il ne se consacra jamais aux affaires. Des étudiants Juifs l'avaient persuadé qu'il était temps de renverser la puissance des classes privilégiées, les masses devant prendre la direction de leur pays. Au moment où Lénine considérait que «les réformes nécessaires ne pouvaient être mises en place rapidement que par l'action révolutionnaire», son frère fut arrêté par la police et exécuté. On reconnut très vite un intellectuel en Lénine. Il s'était associé aux dirigeants du Parti Révolutionnaire dès l'âge de vingt ans. Nous avons déclaré précédemment que les opulents et influents prêteurs d'argent internationaux avaient participé au finan- cement et à la direction des activités révolutionnaires dans la Zone de Colonisation. 96 — François Coty dans Le Figaro du 20 Février 1932 disait : «Les subsides accordes à cette époque aux Nihilistes (de 1905 à 1914) par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de gé- nérosité isolée. Une véritable organisation terroriste russe a été constituée aux États-Unis à ses frais dans le but d'assassiner des ministres, des gouverneurs, des chefs de la police, etc. (n.d.a.). - 108 - LÉNINE Lénine voulut savoir tout ce qui lui était possible de connaître des hommes qui diri- geaient les nombreux groupes révolutionnaires nationaux unis dà.tis leur but com- mun de révolution populaire. En 1895, à l'âge de vingt-cinq ans, il s'en alla en Suisse et rejoignit Plekhanov, qui avait fui la Russie afin d'échapper au destin du frère aîné de Lénine, Alexandre. En Suisse, Lénine et Plekhanov, qui étaient des «Gentils», rejoignirent des forces qui ne comprenaient que des Juifs : Vera Zasulich, Léo Deutch, B. Axelrod et Jules Tsederbaum. Ils constituèrent un mouvement marxiste à l'échelle mondiale qu'ils inti- tulèrent «Groupe pour l'Emancipation du Travail». Tsederbaum était un jeune homme comme Lénine ; il s'était acquis une réputation de terroriste impitoyable et d'agitateur accompli dans «la Zone de Colonisation». Il changea son nom en celui de Martov et devint le dirigeant des Mencheviks. Lénine dirigea les Bolcheviks en Russie. L'échec de révolution des Mencheviks, en 1905, convainquit Lénine que la seule façon de réussir une révolution, c'était d'organiser un Comité de Direction Internatio- nal qui étudierait d'abord et dirigerait ensuite l'effort révolutionnaire. Lénine mit sur pied le «Komintern», Comité Central de Direction Révolutionnaire International et les Banquiers Internationaux le choisirent comme leur agent au plus haut niveau, en Russie. Lénine avait très sérieusement étudié la Grande Révolution Française de 1789. Lorsqu'il apprit que «Le Pouvoir Occulte» qui avait provoqué la Révolution Française était encore très actif, il décida d'avoir partie liée avec lui. Son plan était de faire croire aux membres du Komintern qu'ils étaient les «Cerveaux» mais aussi d'influencer leurs pensées de façon à leur faire poursuivre les Plans à Longue Echéance des Banquiers Internationaux. Lorsqu'on ne pourrait plus contrôler les dirigeants révolutionnaires, il leur serait alors possible de les liquider. Nous produirons les preuves qui vous démon- treront comment cela se fit réellement. Ayant fixé sa politique, Lénine revint en Russie avec Martov pour organiser sa Campagne de Collecte d'argent, ramassis de chantages, de vols dans les banques, d'ex- torsions et de toutes sortes de pratiques illégales. Lénine prétendit qu'il était tout à fait logique de prendre l'argent du peuple et de comploter le renversement du gouverne- ment. Il établit un principe dans son parti : tous les jeunes gens qui aspiraient à en être membres devraient, comme son frère aîné Alexandre, révéler leur courage physique et leur vivacité mentale. Lénine insista sur le fait que chaque stade d'entraînement révo- lutionnaire de jeunes comprendrait le cambriolage d'une banque, la destruction d'un poste de police et l'élimination d'un traître ou d'un espion. Lénine recommanda également à tous les «dirigeants» révolutionnaires des autres pays de mettre en place une organisation souterraine («Underground»). En discutant de ce sujet et en écrivant à ce propos, Lénine déclara : «Tout ce qui est légal et illé- gal et qui favorise le mouvement révolutionnaire est justifié». Il avertit toutefois que «le parti légal serait toujours sous le contrôle du parti illégal. Cette pratique est en vigueur aujourd'hui, particulièrement au Canada et aux États-Unis. Les communistes qui affichent ouvertement leur adhésion au Parti Progressiste Ouvrier prennent bien soin de ne pas être impliqués dans les activités criminelles illégales de l'organisation souterraine du Parti Communiste. Mais «l'appareil» dirige secrètement les opérations et en profite financièrement. - 109 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER C'est une constante que bien peu des premiers dirigeants du communisme étaient issus du prolétariat. La plupart d'entre eux étaient des intellectuels très instruits. En 1895, ils provoquèrent une série de grèves. Quelques-unes se transformèrent avec succès en émeutes. IL. instituèrent ainsi un des principes fondamentaux de la tech- nique révolutionnaire : «transformer un trouble mineur en une émeute et amener les citoyens à lutter physiquement contre la police». Lénine, Martov et d'autres révolutionnaires furent arrêtés et condamnés à la pri- son. Lénine purgea sa peine de prison en 1897. Le grand public ne sait généralement pas qu'à ce moment-la en Russie, les dé- linquants politiques exilés en Sibérie n'étaient pas emprisonnés si l'on n'avait pas la preuve d'un autre délit criminel. En conséquence, Lénine emmena avec lui en exil sa belle jeune femme Juive, et sa mère qui parlait le yiddish. Pendant sa peine d'exil, Lénine touchait chaque mois une allocation de «sept roubles quarante kopecks» du gouvernement russe. C'était juste assez pour payer la chambre et la table, et Lénine travaillait comme comptable afin de gagner un peu plus d'argent. Ce fut au cours de l'exil que Lénine, Martov et un complice du nom de Potresov décidèrent qu'à leur libération ils publieraient un journal dans le but de réunir les cerveaux et les énergies du mouvement révolutionnaire dans sa totalité, car il était à cette époque, divisé en de multiples factions. En février 1900, Lénine avait purgé sa peine d'exil. On lui donna la permission de retourner en Suisse pour effectuer une visite et il rejoignit les autres dirigeants révolu- tionnaires ainsi que les agents du «Pouvoir Occulte». Ils approuvèrent son idée et on fit paraître l'«Iskra» — «L'Etincelle» -. Le conseil éditorial comprenait parmi les vieux dirigeants révolutionnaires Plekhanov, Zasulich et Axelrod, avec Lénine, Potresov et Martov qui représentaient les jeunes membres. La femme de Lénine était secrétaire du conseil. Trotsky, lui, rejoignit l'équipe éditoriale deux ans plus tard. Pendant un moment, le journal fut imprimé en fait à Munich et le conseil éditorial se rencontrait à Londres 1971 . En 1903, on installa le journal à Genève. Les exemplaires étaient passés en contrebande en Russie et dans d'autres pays grâce à «l'organisation souterraine» mise en place par les Francs-Maçons du Grand Orient. Le journal portant le titre d'Iskra», les révolutionnaires qui adhérèrent à la Ligne du Parti définie par le conseil éditorial furent connus sous le nom d'Iskristes». Le journal réclamait la convocation d'un Congrès d'Unification à Bruxelles pour 1903, dans le but de réunir les différents groupes marxistes. Les sociaux-démocrates russes, les sociaux-démocrates polonais de Rosa Luxemburg, le Groupe pour l'Eman- cipation du Travail et le Groupe Maximaliste y furent représentés. Dès le mois d'août, la police belge agissait et les délégués partirent pour Londres «en masse». Ce Congrès fut d'une importance historique capitale, car au cours de son déroulement un fossé idéologique se creusa parmi les 'existes. Lénine devint le dirigeant des Bolcheviks (ou groupe majoritaire) tandis que Martov devenait celui des Mencheviks (ou groupe mi- noritaire). 97 — L'influence que les Rothschild exerçaient sur les directeurs de la Banque d'Angleterre était considérable. Ces directeurs contrôlaient la politique du gouvernement britannique, ce qui explique que les révolutionnaires ont toujours pu trouver asile en Angleterre lorsqu'ils étaient exclus d'un autre pays. Karl Marx et Engels en sont des exemples types (n.d.a.). - 110 - LÉNINE Lorsque les Mencheviks encaissèrent la révolution avortée de 1905 (en Russie), Trotsky fit montre de ses capacités de dirigeant. Il est difficile pour le non-initié de comprendre ce qui brisa la tentative car les révolutionnaires eurent le contrôle de St Petersburg de Janvier à Décembre 1905, et instaurèrent le Soviet de Petersburg. Lénine et de nombreux dirigeants révolutionnaires de haut vol restèrent à l'écart et laissèrent le Parti Menchevik s'occuper de cette révolution. Lénine était allé à Genève consulter le «Pouvoir Occulte» lorsque la révolution éclata, suite à la tragédie du Dimanche Sanglant de St Petersburg en Janvier 1905. Il ne revint pas en Russie jusqu'en Octobre. On accusa le Tsar d'intolérance pour la tra- gédie du Dimanche Sanglant, mais ceux qui scrutèrent les événements, trouvèrent de nombreuses preuves qui les convainquirent de la provocation. L'incident du Dimanche Sanglant avait été concocté par le groupe terroriste dans le dessein d'exacerber la co- lère et la haine dans le cœur des ouvriers non-Juifs vis-à-vis du Tsar. L'incident per- mit aux dirigeants du Mouvement Révolutionnaire de s'assurer le soutien de milliers d'hommes et de femmes non-Juifs qui, jusqu'à ce triste jour, étaient restés fidèles au Tsar et parlaient de lui comme le «Petit Père». Le Dimanche Sanglant a une grande importance historique. En Janvier 1905, la Russie était en guerre avec le Japon. Les transports par voie fer- rée passant au travers des grandes étendues russes d'Ouest en Est avaient été sabotés. Les renforts et les ravitaillements n'avaient pu rejoindre le front de l'Est pour cause de sabotage. Le 2 Janvier, le peuple russe fut stupéfait d'apprendre par les journaux que Port Arthur était tombé aux mains des Japonais. Ils avaient perdu la guerre contre ce qu'ils appelaient une puissance de deuxième ordre. Le Gouvernement impérial, dans sa tentative de se concilier les faveurs de . la popu- lation ouvrière, avait adopté une politique d'encouragement dans la constitution de syndicats légaux. Les révolutionnaires connus devaient en être exclus. Un prêtre or- thodoxe russe, le Père Gapon, fut un des dirigeants les plus actifs dans la constitution de Syndicats Légaux. Les réformes libérales qu'avaient obtenues des citoyens non-ra- dicaux ne plurent pas aux dirigeants du parti révolutionnaire qui proclamaient «qu'on ne pouvait obtenir des réformes nécessaires que par la révolution et rapidement». Le Père Gapon s'était acquis une telle respectabilité que le Tsar et ses ministres le reçurent chaque fois qu'il souhaitait les entretenir d'un grave problème lié aux conditions de travail. Le 2 janvier, lorsque les mauvaises nouvelles de la guerre se répandirent dans tout l'Empire, des émeutes ouvrières organisées éclatèrent dans les énormes usines Puti- lov à St Petersburg. On appela à la grève mais du fait de la situation générale, le Père Gapon déclara qu'il réglerait ces questions conflictuelles en en appelant directement au Tsar. La proposition toucha la majorité des ouvriers, mais les «radicaux» s'y oppo- sèrent. Toutefois, le dimanche après-midi du 22 Janvier 1905, des milliers d'ouvriers, leurs femmes et leurs enfants, formèrent un cortège pour accompagner le Père Gapon aux portes du Palais. Selon des rapports authentiques, le cortège était tout à fait en bon ordre. Des pétitionnaires portaient des bannières faites à la hâte exprimant leur fidélité au «Petit Père». Aux portes du Palais, sans le moindre avertissement, une dé- charge foudroyante de fusils et de mitrailleuses dispersa le cortège dans la plus grande confusion. Des centaines d'ouvriers et leurs familles furent massacrés. La place qui faisait face au Palais se transforma en une place de chaos et d'agonie. Le 22 Janvier - 111 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 1905 est connu depuis cet événement sous le nom de «Dimanche Sanglant». Nicolas II était-il responsable ? C'est un fait établi qu'il n'était pas au Palais ou dans la ville à ce moment-la. On sait également qu'un officier de la garde ordonna aux troupes de faire feu. Il est tout à fait possible qu'il fut une «Cellule» véhiculant la politique terroriste de ses supérieurs. Cet acte fut l'«étincelle» qui mit le feu à l'amadou» fourni par les dirigeants révolutionnaires. La «flamme» d'une révolution à grande échelle suivit. Sans prendre en considération le fait de savoir qui était responsable de cet acte, nous devons constater que des dizaines de milliers d'ouvriers de l'industrie autrefois fidèles, rejoignirent le Parti Révolutionnaire Socialiste et le mouvement s'étendit aux autres villes. Le Tsar essaya de refouler cette vague de rébellion. Dès Février il ordonna de procéder à une enquête sur les événements de St Petersburg, qu'il confia à la Com- mission Chidlovsky. En Août, il annonça qu'on avait pris des dispositions pour l'éta- blissement d'un Corps Législatif représentatif démocratique qui devint la Douma. Il amnistia tous les délinquants politiques et ce fut au cours de cette amnistie que Lénine et ses dirigeants Bolcheviks revinrent de Suisse au mois d'Octobre, ainsi que d'autres pays étrangers. Mais rien de ce que fit le Tsar ne put entraver la marée révolutionnaire. Le 20 Octobre 1905, l'Union des Chemins de Fer Russes tenue par les Mencheviks se mit en grève. Le 25 Octobre, des grèves générales efficaces eurent lieu à Moscou, Smolensk, Koursk ainsi que dans d'autres villes. Le 26 Octobre, le Soviet Révolution- naire de Petersburg fut constitué et assuma les fonctions de gouvernement national. Le gouvernement soviétique était dominé par la faction Menchevik du Parti Travailliste Social-Démocratique Russe bien que le Parti Social-Révolutionnaire y eut une repré- sentation. Le premier Président fut le Menchevik Zborovisk qui fut rapidement rem- placé par Georgi Nosar. A son tour, il fut supplanté par Lev Trotsky qui en devint Président le 9 Décembre 1905. Le 16 Décembre, un groupe de militaires arrêta Trotsky et trois cents membres du Gouvernement soviétique. Il n'y eut pas un seul Bolchevik «important» parmi les personnes arrêtées, ce qui prouve que Lénine avait pris ses dispositions, grâce à la protection des Puissances Secrètes qui agissaient derrière le Gouvernement. La révolution n'était pas tout à fait terminée. Le 20 Décembre, un Juif du nom de Parvus assuma la direction du nouvel exécutif soviétique. Il appela à la grève géné- rale à St Petersburg et 90.000 ouvriers y répondirent. Le jour suivant 150.000 ouvriers firent grève à Moscou. Des insurrections éclatèrent à Chita, Kansk et Rostov. Le 30 Décembre, les troupes et des personnalités du gouvernement qui étaient restées fi- dèles au Tsar reprirent le contrôle d'une façon quasi «miraculeuse» et mirent fin à la révolution 1981 . Le Tsar Nicolas II tint ses promesses. La Douma fut constituée et un parlement fut élu. En 1907, le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocratique Russe eut 98 — Si Lénine et les Banquiers Internationaux étaient intervenus en faveur des Mencheviks à ce moment-la, rien n'aurait pu entraver les actions révolutionnaires. Il n'y a aucune explication an fait qu'ils permirent aux forces gouvernementales de reprendre le contrôle à moins qu'ils n'aient eu des plans secrets qu'ils ne pouvaient mettre à exécution à ce moment-la. La seule conclusion qui semble être logique, c'est qu'ils se préparaient à la Première Guerre mondiale et souhaitaient que la Russie restât une monarchie jusqu'à ce que la guerre éclate. Les événe- ments qui se produisirent indiquèrent que c'était la leur plan (n.d.a.). - 112 - LÉNINE lieu à Londres. Lénine représentait le Parti Bolchevik avec 91 délégués ; les Menche- viks dirigés par Martov avaient 89 délégués ; Rosa Luxemburg dirigeait ses Démo- crates-Sociaux Polonais et amenait 44 délégués ; le «Bund» Juif dirigé par Rafaël Abra- movitch en avait 55 ; les Démocrates Sociaux Lettons dirigés par le camarade Herman (Danishevsky) complétaient la panoplie. Il y avait en tout 312 délégués dont 116 étaient ou avaient été ouvriers On avait convoqué ce Congrès pour tirer toutes les leçons de l'échec de 1905. Lé- nine imputa l'échec du coup d'état révolutionnaire au manque de coopération entre les Mencheviks et les dirigeants des autres groupes. Il déclara aux 312 délégués que les Mencheviks en avaient assumé toute la direction et que toutes les occasions avaient généralement tourné au gâchis. Il en appela à une unité de politique et d'action Mais il déclara que l'on devrait préparer l'action révolutionnaire bien à l'avance et qu'il fallait jouer, en en tirant tous les avantages, sur l'élément de surprise. Martov accusa Lénine de ne pas avoir accordé à l'effort révolutionnaire Menche- vik tout le soutien qu'il aurait dû lui donner. Il l'accusa particulièrement d'avoir cessé toute aide financière. Martov et les autres groupes Juifs dirigés par Rosa Luxemburg et Abramovich étaient irrités par le fait que Lénine avait pu financer la présence du plus grand nombre de délégués. Ils l'accusèrent de financer son Parti Bolchevik grâce aux enlèvements, aux contrefaçons, aux vols et ils le réprimandèrent pour avoir refu- sé de contribuer dans une proportion équitable, grâce à ses ressources mal acquises, au financement de l'organisation centrale fédérative. Un long rire secoua l'assistance lorsqu'un des Mencheviks accusa Lénine d'avoir marié un de ses agents les plus élevés à une riche veuve pour alimenter la trésorerie de son parti. On allègue que Lénine aurait reconnu avoir agi de la sorte pour le bien de la cause. Il soutint que le camarade qu'il avait marié à une veuve était «un représentant sain et fort de l'humanité». Il pensait que la veuve avait acquis une bonne valeur pour son argent. Ce fut à ce Congrès qu'un personnage de moindre importance, à cette époque — Staline — se lia avec Lénine. Le Congrès décida finalement que les diri- geants des différents groupes révolutionnaires devraient coopérer plus étroitement et choisit le groupe qui éditerait leurs journaux révolutionnaires. Ils mirent fortement l'accent sur la propagande et décidèrent à ce congrès de réorganiser complètement leur machine de propagande : les publications devraient adopter la même politique éditoriale, celle de la «Ligne du Parti». En 1908, les Bolcheviks entamèrent la publication du «Proletarie». Lénine, Du- brovinsky, Zinoviev et Kamenev en étaient les rédacteurs en chef. Les Mencheviks publièrent «Golos Sotsial-Demokrata». Plekhanov, Axelrod, Martov, Dan et Martynov (Pikel) en étaient les rédacteurs-en-chef. Tous les rédacteurs-en-chef étaient Juifs sauf Lénine et Plekhanov. Trotsky fit sortir une publication semi-indépendante : « Vienna Pravda». En 1909, Lénine obtint le soutien inconditionnel de deux dirigeants Juifs, Zino- viev et Kamenev. Ils constituèrent «La Troïka» et cette amitié dura jusqu'à la mort de Lénine en 1924. Après le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier des Sociatix7, Démocrates Russes - 113 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qui se tint à Londres en 1907, Lénine voulut savoir si son nouveau disciple nommé Staline était courageux et digne de confiance. Il souhaitait également convaincre les dirigeants des autres groupes révolutionnaires qu'il était financièrement indépendant. Afin de mener à bon terme son double dessein, il instruisit Staline en vue du Cambrio- lage de la Banque de Tiflis. Staline s'adjoignit pour complice l'Arménien Pretroyan qui changea par la suite son nom en celui de Kemp. Ils apprirent que la Banque allait trans- férer une importante somme d'argent par transport en commun. Ils attirèrent le véhi- cule dans une embuscade et Petroyan lança une bombe. Le véhicule et les passagers furent pulvérisés sauf la solide cassette qui contenait l'argent liquide : 250.000 roubles. Une trentaine de personnes y perdirent la vie et le butin revint à Lénine. Staline avait prouvé qu'il était un dirigeant potentiel. Les Bolcheviks rencontrèrent des difficultés pour utiliser les roubles volés au profit du Parti, car une bonne part de l'argent consistait en billets de .500 roubles. Lénine conçut alors l'idée de distribuer les billets de 500 roubles aux Bolcheviks dignes de confiance présents dans différents pays étrangers. On leur donna pour instruction de se débarrasser d'autant d'argent qu'ils le pourraient à une date fixée. Cette instruction fut exécutée mais deux des agents de Lénine rencontrèrent la police au cours de la transaction. L'un d'entre eux était Olga Ravich qui épousa par la suite Zinoviev, le grand ami de Lénine. L'autre était Meyer Wallach dont le véritable nom était Fink- lestein qui changea de nouveau son nom par la suite en celui de Maxime Litvinov et fut connu dans le monde entier en tant que Commissaire des Affaires Etrangères de Staline de 1930 à 1939. [99] La Révolution de 1905 terminée, le Tsar Nicolas II entreprit de faire des. réformes nombreuses et radicales, entre autres de transformer la monarchie absolue Russe en Monarchie Constitutionnelle à l'image de la monarchie britannique. Dès que la Douma commença à fonctionner, le Premier ministre Peter Arkadyevich Stolypine s'avéra grand réformiste. Il domina la politique russe et fit le Projet de «Constitution Stolypine» qui garantissait les droits civils aux paysans qui représentaient alors dans les 85% de la population Russe. Ses réformes agraires accordaient une aide financière aux paysans de façon à ce qu'ils pussent acheter leurs propres fermes. Son idée était que la solution logique pour contrecarrer ceux qui recommandaient un mode de vie collectif, devait encourager la propriété individuelle. Mais les dirigeants révolutionnaires voulaient usurper le pouvoir politique et éco- nomique. Ils ne furent pas du tout satisfaits des réformes. En 1906, le Groupe Terro- riste essaya d'assassiner Stolypine en détruisant sa maison au moyen d'une bombe. On fomenta de nombreux complots afin de supprimer le Premier ministre le plus pro- gressiste que les Russes pouvaient espérer. Par une sombre nuit de Septembre 1911, le Grand Emancipateur fut mortellement blessé d'un coup de feu alors qu'il assistait à une représentation de gala au théâtre de Kiev. L'assassin était un homme de loi Juif, un certain Mordecai Bogrov. En 1907, les Banquiers Internationaux organisèrent la panique de Wall Street pour se rembourser de l'argent dépensé lors des guerres et des révolutions russes. Ils étaient également en train de financer les stades préliminaires de la révolution chinoise qui 99 — Ce «gangster» joua un rôle important dans les affaires internationales en Angleterre et en Allemagne, à la Société des Nations et aux Nations Unies, jusqu'à sa mort (n.d.a.). - 114 - LÉNINE éclata en 1911. De nombreuses réformes parmi celles qui furent proposées par Stoly- pine furent poursuivies après sa mort. En 1912, une loi sur les assurances dans l'indus- trie donna aux ouvriers de ce secteur des indemnités en cas de maladie et d'accident, les remboursant aux deux tiers pour la maladie et aux trois quarts pour les accidents. On donna pour la première fois depuis qu'on les imprimait un statut légal aux jour- naux des partis révolutionnaires, et on développa les écoles publiques. On révisa les lois sur les élections afin d'assurer un gouvernement plus représentatif. Et en 1913, le gouvernement du Tsar accorda une amnistie générale à tous les prisonniers politiques. Dès qu'ils furent sortis de prison, ils recommencèrent à comploter avec une énergie décuplée le renversement du gouvernement russe. Les terroristes recommandèrent l'élimination de la famille impériale. Mais les réformes avaient séduit la grande majo- rité du peuple russe. La Révolution ressemblait, à ce moment-la, à une voie sans issue. Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire décidèrent qu'ils accorderaient provi- soirement un sursis à la Russie. Ils concentrèrent leurs efforts sur les autres pays ; le Portugal et l'Espagne se signalèrent à leur attention. A la suite du Brouillard Rouge créé par la Propagande Communiste et d'une cam- pagne d'«Infamies» organisée et menée en Russie comme cela l'avait été en France et en Angleterre avant les révolutions dont elles furent le théâtre, il était difficile de ne pas croire que les Tsars et les Nobles russes n'étaient rien d'autre que de grands monstres barbus dont l'activité principale consistait à réduire les paysans en escla- vage, à violer leurs jeunes femmes et à embrocher les jeunes enfants à la pointe de leurs épées en galopant à travers les villages... Afin de prouver que le dernier des Tsars était un réformiste, nous citerons Bertram Wolfe, anti-tsariste et pro-révolutionnaire notoire. Wolfe déclare à la page 360 de son livre : «Three who made a Révolution» (Trois qui firent une Révolution) : «Entre 1907 et 1914, au moment des lois de réforme agraire de Stolypine, 2.000.000 de paysans et leurs familles s'en allèrent des villages «MIR» et devinrent propriétaires individuels. Tout au long de la guerre (1914-1917) le mouvement s'étendit, si bien qu'au 1er Janvier 1916, 6.200.000 familles de paysans sur environ 16.000.000, qui étaient devenues éligibles, sollicitèrent une séparation. Lénine comprit qu'il s'agissait d'une course contre la montre entre les réformes de Stolypine et le prochain soulèvement révolutionnaire. Si le soulèvement devait être remis à plus tard, pour une vingtaine d'années, les nouvelles mesures agraires transformeraient la campagne qui ne pourrait devenir une force révolutionnaire. Lénine cerna de près le problème comme en fait foi la révélation suivante : en 1917 lorsqu'il demanda aux pay- sans de prendre la terre, ils en possédaient déjà plus des trois-quarts». Il est malheureusement vrai que Raspoutine exerça une influence maléfique sur certains hommes et sur certaines femmes à la Cour Impériale de Russie. Je sais, grâce à des dames attachées à la Cour, à cette époque, que Raspoutine exerçait une influence terrible sur l'Impératrice, car son jeune fils souffrait d'hémophilie et il était la seule personne qui pouvait arrêter les saignements. Or, Raspoutine avait certainement des pouvoirs mesmériques (cf. de EA. Mesmer, c'est à dire hypnotiques) qui ne sont pas rares chez certains sujets russes. Il avait la faculté d'amener l'Impératrice sous son influence, non pas à la manière d'un amant, mais dans le but d'obliger le Tsar à accom- plir ce qu'il voulait qu'il fit. Il n'est pas exagéré de dire que Raspoutine, grâce au pou- voir qu'il exerçait sur le Tsar par le biais de l'Impératrice, dirigeait en fait la Russie à la - 115 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER consternation du peuple russe. Il est également vrai que Raspoutine introduisit dans les Cercles de la Cour, des hommes et des femmes qui pratiquaient les rites païens dont on usait secrètement au Palais Royal avant qu'éclata la Révolution Française en 1789. Ces orgies rituelles reposaient sur la prétention ridicule que le peuple ne pouvait être sauvé tant qu'ils n'auraient pas sondé les bas fonds de la dégradation dans le péché. Il introduisit des subversifs jusque dans la maison du Tsar et ces hommes obtinrent des renseignements qui permirent à leurs maîtres de faire chanter de nombreuses personnes influentes et de leur imposer leur volonté. Raspoutine faisait sans aucun doute partie des Illuminati et de la Synagogue de Satan. - 116- CHAPITRE VIII LA RÉVOLUTION RUSSE : 1917 En janvier 1910, dix-neuf dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial se rencontrèrent à Londres. Cette réunion est connue sous le nom de «Plénum de Janvier du Comité Central». On y discuta des différents moyens d'arriver à une plus grande unité. De nouveau on insista auprès de Lénine pour qu'il abandonne sa politique d'indé- pendance financière. Il répondit en brûlant les derniers billets de banque de cinq cents roubles qui provenaient du cambriolage de la banque de Tiflis. Lénine était convaincu qu'il était presque impossible d'encaisser les billets sans se faire prendre par la police. Le Plénum décida de faire du journal «Sotsial Demokrata» la publication officielle du Parti et les Bolcheviks nommèrent Lénine, Zinoviev et les Mencheviks Martov et Dan rédacteurs-en-chef. Kamenev se vit assigner la tâche d'assister Trotsky dans l'édi- tion de la «Vienna Pravda». Le Plénum discuta également de la tactique que devait adopter le mouvement révolutionnaire mondial. Les délégués considérèrent les réper- cussions possibles qui pourraient résulter de certains assassinats politiques que l'on projetait. La politique du Parti était mise en place et on donna l'ordre au Comité Cen- tral de préparer les Temples et les Loges du Grand Orient pour l'action. Les membres devaient faire un actif prosélytisme pour leur idéologie révolutionnaire et athée. La ligne du Parti était d'unifier tous les groupuscules révolutionnaires dans le des- sein de provoquer une guerre entre tous les grands pays capitalistes : les terrifiantes pertes endurées, les impositions énormes et les malheurs subis par les populations fe- raient que la majorité de la classe ouvrière réagirait favorablement à l'éventualité d'une révolution qui mettrait fin aux guerres. Une fois que tous les pays seraient Soviétisés, les Puissances Secrètes seraient en mesure de constituer une Dictature Totalitaire et n'auraient plus besoin de cacher leur identité 11001 , il est possible que Lénine ait connu les visées secrètes et les ambitions des Illuminât! qui modelaient l'action révolution- naire pour qu'elle s'adapte à leurs desseins. Les dirigeants révolutionnaires devaient organiser leurs réseaux souterrains dans 100 — Ce n'est pas une surprise si, aujourd'hui, tous les pays démocratiques sont dirigés par des gouvernements socialistes. Seuls, en effet, des gouvernements dits «de gauche» pouvaient, avec la complicité bienveillante des forces dites «de droite», appliquer une politique ultra-libé- rale en vue d'aboutir, in fine, à l'instauration du mondialisme qui n'est rien d'autre que le tota- litarisme/communisme. Cette politique ultra-libérale, appliquée par des gouvernements «de gauche», et le plan qui en est à l'origine, font l'objet d'une explication détaillée dans l'ouvrage Maitreya (n.d.l.r.). - 117 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER tous les pays de façon à être prêts à accaparer le système politique et l'économie de leur nation. Les Banquiers Internationaux devaient étendre les ramifications de leurs réseaux d'influence dans le monde entier. Nous avons montré que Lénine était devenu actif dans les cercles révolutionnaires en 1894 et qu'il avait décidé d'avoir partie liée avec les Banquiers Internationaux car il doutait de la capacité des hommes qui diri- geaient les partis révolutionnaires nationaux — à dominance Juive — à consolider les victoires acquises. Avec ces déclarations en mémoire, il est nécessaire de passer en revue les événements révolutionnaires qui se sont déroulés de 1895 à 1917. On assassina l'Impératrice d'Autriche en 1898 (Sissi) ; le Roi Humbert d'Italie en 1900 ; le Président McKinley en 1901 ; le Grand Duc Serge de Russie en 1905 ; le Roi et le Prince de la Couronne de Portugal en 1908. Afin de prouver que les Illuminât!, qui agissaient par le biais des Francs-Maçons du Grand Orient, étaient responsables de ces assassinats politiques, nous livrons les faits suivants : Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial qui se rencontrèrent à Genève en Suisse, pensèrent qu'il était utile de renverser le Roi Carlos de Portugal de façon à ce qu'ils établissent une République dans ce pays et en 1907, ils donnèrent l'ordre de l'assassiner. En Décembre de cette année-la, Magalhaes Lima, Grand Maître du Grand Orient du Portugal vint à Paris pour faire des conférences dans les Loges Maçonniques. Son sujet était «Portugal: le renversement de la Monarchie et la néces- sité d'une forme républicaine de gouvernement». Quelques semaines plus tard, le Roi Carlos et son fils, le Prince de la Couronne, étaient assassinés. Les Francs-Maçons du continent se vantèrent de ce succès. Furnemont, Grand Orateur du Grand Orient de Belgique déclara le 12 Février 1911 : « Vous rappelez-vous du profond sentiment de fierté que nous ressentîmes tous lors de la brève annonce de la Révolution Portugaise ? En quelques heures le trône avait été abattu, le peuple triom- phait, et la république était proclamée. Pour le non-initié, ce fut un éclair dans un ciel limpide... mais nous, mes frères; nous avons compris. Nous savions la merveilleuse or- ganisation de nos frères Portugais, leur zèle et leur travail incessants. Nous possédions le secret de ce glorieux événement». (Extrait du Bulletin du Grand Orient de Belgique 5910, page 92). Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial et les Hauts Gradés de la Franc-Maçonnerie continentale se rencontrèrent en Suisse en 1912. Ce fut au cours de cette réunion qu'ils prirent la décision d'assassiner l'Archiduc François-Ferdinand afin de provoquer la Première Guerre Mondiale. La date réelle à laquelle on devait com- mettre le crime fut laissée en suspens parce que les conspirateurs, qui opéraient de sang froid, considérèrent que le moment opportun pour ce meurtre n'était pas encore venu, et ne fournirait pas le maximum de répercussions politiques. Le 5 Septembre 1912, la «Revue Internationale des Sociétés Secrètes», éditée par Mgr Jouin, publia les passages suivants aux pages 787-788 : «Peut-être la lumière se fera-t-elle un jour sur cette parole d'un haut franc-maçon suisse au sujet de l'héritier du trône d'Autriche : «L'Archiduc est un homme remarquable. C'est dommage qu'il soit condamné. Il mourra sur les marches du trône».» La lumière sur ces mots, on la fit au procès des assassins qui tuèrent l'héritier du trône d'Autriche et sa femme, le 28 Juin 1914. Cet acte de violence commis à Sarajevo - 118 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 fut l'étincelle qui mit le feu à la Première Guerre Mondiale. Les notes sténographiques de Pharos, prises au Procès Militaire sont un document des plus éclairants. Elles four- nissent des preuves précises établissant que les Banquiers Internationaux avaient ma- nipulé les Loges du Grand Orient afin de provoquer la Première Guerre Mondiale comme ils les avaient manipulés en 1787-1789, afin de provoquer la Révolution Fran- çaise. Le 12 Octobre 1914, le président de la cour militaire interrogea Cabrinovic, le terroriste qui avait lancé la première bombe dans la voiture de l'Archiduc. Le président : «Dites-m'en plus au sujet des motifs. Avez-vous su avant l'atten- tat, que Tankovic et Ciganovic étaient Francs-Maçons ? Le fait que vous et eux étiez Francs-Maçons a-t-il eu une influence sur votre décision ?» [101] Cabrinovic : «Oui». Le président : «Avez-vous reçu d'eux la mission d'exécuter l'Archiduc ?» Cabrinovic : «Je n'ai reçu de personne la mission de perpétrer l'assassinat. La Franc- Maçonnerie a à y voir parce qu'elle a renforcé mon intention. En Franc-Maçonnerie, il est permis de tuer. Ciganovic m'a dit que les Francs-Maçons avaient condamné l'Archi- duc François-Ferdinand à mort plus d'une année auparavant». Ajoutons à cette évidence, le témoignage du Comte Czerin, ami intime de l'Archi- duc qui écrit dans son livre «Guerre Mondiale» que «LArchiduc savait très bien que le risque d'un attentat à sa vie était imminent. Une année avant la guerre il m'avait informé que les Francs-Maçons l'avaient condamné à more'. Après avoir réussi à provoquer une Guerre Mondiale, les dirigeants du Mouve- ment Révolutionnaire Mondial agitèrent le fait même pour convaincre les ouvriers de l'industrie et les soldats que la guerre était une guerre capitaliste. Ils ne cessèrent de faire de l'agitation et critiquèrent tout ce qu'il était possible de critiquer. Ils accusèrent les différents gouvernements de tout ce qui tournait mal. Les «Capitalistes» Internationaux étaient manipulés par les Illuminati qui restaient discrètement à l'arrière-plan, à l'abri de toute suspicion et de tout risque [102] . La Russie, venant à peine d'émerger de sa guerre désastreuse contre le Japon, quelques années auparavant, il fut relativement simple aux agitateurs patentés qu'étaient les Mencheviks de créer une atmosphère de doute, de suspicion et d'in- quiétude dans les esprits des ouvriers russes et finalement des troupes, en 1914-1916. En Janvier 1917, les Armées Impériales Russes avaient perdu pratiquement 3.000.000 d'hommes ; le meilleur de la Russie avait disparu. Lénine et Martov étaient en Suisse, terrain neutre sur lequel tous les complots internationaux sont ourdis. Trotsky était en train d'aguerrir les centaines de révolu- tionnaires ex-Russes qui avaient trouvé refuge aux États-Unis. Il était particulièrement actif dans l'«East Side» de NewYork 11031 . 101 — Tankovic et Ciganovic étaient des Francs-Maçons de plus haut grade que Cabrinovic. Il a été antérieurement déclaré au procès que Ciganovic avait dit à Cabrinovic que les Francs- Maçons ne pourraient trouver des hommes pour exécuter l'Archiduc (n.d.a.). 102 — C'était certainement une guerre capitaliste mais les ouvriers ne réalisèrent pas qui était derrière. Ce fut par la propagande mise en œuvre par la presse que les Banquiers Internatio- naux contrôlaient chaque pays du monde. 103 — Des membres importants de la police et des débats au Congrès ont montré que ces en- trées illégales ont lieu même aujourd'hui dans des proportions toujours plus importantes. Les - 119 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les dirigeants Mencheviks amenèrent leur politique subversive en Russie et leur premier objectif fut de renverser le pouvoir des Tsars. L'occasion arriva en Janvier 1917. Des sabotages savamment exécutés dans les systèmes de communication, au Ministère des Transports et au Ministère du Ravitaillement, provoquèrent une sé- rieuse pénurie de vivres à St Petersburg. Ces exactions eurent lieu à un moment où la population s'était accrue démesurément du fait de l'affluence dans la ville d'ouvriers de l'industrie dont on avait besoin pour l'effort de guerre. Février 1917 fut un mauvais mois : on introduisit le rationnement de la nourriture. Le 5 Mars, le malaise général était évident. Les queues devant les boulangeries grossissaient. Le 6 Mars, les rues se remplirent de chômeurs et des troupes Cosaques arrivèrent dans la ville. Le Tsar visi- tait encore les troupes au front [104] . Le 7 Mars, les dirigeants Juifs du Parti Menchevik rassemblèrent les femmes pour qu'elles manifestent dans la rue et protestent contre le manque de pain [105] . Le 8 Mars, les femmes organisèrent une manifestation. Les dirigeants révolution- naires les prirent alors en main. Des groupes choisis conduisirent des manifestations de diversion. Des bandes apparurent ici et la, chantant des chants révolutionnaires et hissant des drapeaux rouges. A l'angle de la perspective Nevsky et du Canal Ste Cathe- rine, la Police Montée et les Cosaques dispersèrent les foules sans infliger de pertes. Les foules qui s'étaient réunies autour de ceux qui hissaient les drapeaux rouges et en appelaient à la Révolution ne reçurent pas un seul coup de feu. Il semblait qu'on avait donné des ordres précis pour éviter à tout prix une répétition du Dimanche Sanglant de 19 05 [io6] Le 9 Mars, la perspective Nevsky, du Canal Ste Catherine à la Gare Nicolas, fut in- vestie par des foules d'ouvrières qui devenaient plus hardies sous la pression des agita- teurs. La Cavalerie Cosaque éclaircit la rue. Quelques personnes furent piétinées mais les troupes employaient seulement le plat de leurs sabres. A aucun moment les armes à feu ne furent utilisées. Cette patience exaspéra les dirigeants révolutionnaires et les agitateurs durent concentrer leurs efforts pour obliger le peuple à entrer en conflit physique avec la police et les troupes. Au cours de la nuit, les dirigeants révolution- naires déployèrent des mitrailleuses en des endroits discrets, dans toute la ville. Le 10 Mars, un incident malheureux fournit la minuscule étincelle nécessaire pour la mise à feu de l'explosif révolutionnaire. Le feu se répandit alors à la vitesse de l'éclair. Une foule énorme s'était rassemblée près de la Gare Nicolas. Vers quatorze heures, un homme lourdement habillé de fourrures, afin de se protéger du froid, s'en allait vers la place juché sur son traîneau. Il était impatient et donna l'ordre à son conducteur de se nervis de F «Underground» trouvèrent également des facilités d'accès au Canada. Le danger réside dans le fait que l'«Underworld» et F «Underground» révolutionnaire sont reliés entre eux. L'un n'aurait jamais pu survivre sans l'autre et les hommes qui sont la «Puissance Secrète» manipulent les deux. Les Seigneurs de la Guerre Aryens ont utilisé la Mafia, les Magnats de la Finance Internationale et les terroristes Juifs. Ceci explique les guerres de «gangs» (n.d.a.). 104 — Les troupes avaient un fusil pour six hommes en Février 1917 ; et pour un jour de muni- tions (n.d.a.). 105 — On avait usé de la même tactique sous la Révolution : des hommes déguisés en femmes avaient marché sur les Tuileries (n.d.a.). 106 — Un des meilleurs ouvrages traitant des événements qui menèrent à la Révolution Russe est celui de Frank Britton : «Behind Communism» — «Derrière le Communisme» (n.d.a.). - 120 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 frayer un passage dans la foule mais il se trompa sur l'humeur des manifestants. On extirpa l'homme du traîneau et on le battit. Il s'enfuya à pied et trouva refuge dans une voiture à chevaux. Une partie de la foule le suivit et un révolutionnaire lui fracassa la tête avec une petite barre de fer. Ce pur acte de violence excita la foule qui recouvrit et descendit la Perspective Nevsky, détruisant des fenêtres. Des rires écla- tèrent. Le désordre devint peu à peu général. Les dirigeants révolutionnaires, en vertu d'un accord préalable, tirèrent sur la foule de leurs positions cachées. La foule attaqua la police et l'accusa d'avoir tiré sur elle, puis elle massacra chaque policier jusqu'au dernier 11071 . Les détenus des prisons furent alors relâchés pour exciter la foule. Les conditions nécessaires au Règne de la Terreur étaient mises en place. Le 11 Mars, les pillages commis par les criminels qui venaient d'être relâchés conduisirent à une émeute générale. La Douma tenta encore d'arrêter la marée mon- tante de révolte. Elle envoya un message urgent au Tsar lui disant que la situation était sérieuse. Le télégramme, d'une longueur considérable, expliquait l'état d'anarchie qui régnait. Les «Cellules» Terroristes — Communistes — infiltrées dans les moyens de communication envoyèrent un autre message. Le Tsar, à la lecture du télégramme qu'il reçut, exigea la dissolution de la Douma. Il se priva ainsi du soutien de la majorité des membres qui lui étaient fidèles. Le 12 Mars, le Président de la Douma qui venait d'être dissoute envoya un dernier message, désespéré, au Tsar. Il concluait en ces mots : «La dernière heure a sonné. Le destin de la patrie et de la dynastie est en train de se décider». On rapporte que le Tsar ne reçut jamais ce dernier message. Ce contrôle des moyens de communication par les «Cellules» infiltrées en des positions-clés fut largement développé au cours des mois suivants [108]. Le 12 Mars, plusieurs régiments se révoltèrent et tuèrent les officiers. C'est alors qu'à l'improviste, la garnison de la forteresse St Pierre et St Paul se rendit et la plupart des soldats rejoignirent les forces de la révolution. Immédiatement après la reddition de la garnison, un Comité de la Douma se constitua, qui comprenait 12 membres. Ce gouvernement provisoire survécut jusqu'à ce qu'il soit renversé par les Bolcheviks de Lénine en Novembre 1917. Les dirigeants révolutionnaires qui étaient pour la plupart des Mencheviks, constituèrent le Soviet de Petersburg. Ils furent d'accord pour autoriser le Gouvernement Provisoire à fonction- ner avec un semblant d'autorité légale. St Petersburg n'était qu'une simple ville dans un Empire considérable. Il n'y avait aucun moyen de savoir exactement comment les citoyens des autres villes se compor- 107 — J'ai en ma possession des preuves précises et indiscutables de personnes qui étaient à St Petersburg, bien placées pour savoir que les mitrailleuses utilisées ne furent en aucune manière mises en place ou servies par la police car elle avait reçu des ordres précis de lie pas recourir à la violence, (n.d.a.). 108 — Afin de démoraliser les troupes qui combattaient les Allemands sur le front, en No- vembre 1917, Lénine fit envoyer de faux messages aux officiers supérieurs, censés venir du Haut Commandement russe. Un général reçut des ordres pour avancer sur l'ennemi alors que deux autres qui étaient placés sur chaque flanc de la première armée reçurent l'ordre de se retirer. Il n'est pas étonnant que les troupes s'en soient prises à leurs propres officiers, (n.d.a.). - 121 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER teraient. Kérensky, un Socialiste, était un homme très dur. On l'appelait le «Napoléon de la Russie». Par l'entremise des bons auspices des Banquiers Internationaux, M.M. Warburg et Fils, Lénine fut mis en relation avec les dirigeants militaires allemands. Il leur expliqua que la politique du Gouvernement Provisoire de Kérensky et celle du Soviet Révolu- tionnaire Menchevik était de maintenir la Russie en guerre contre l'Allemagne 11091 . Lénine entreprit de réduire le pouvoir des dirigeants révolutionnaires Juifs en Rus- sie. Il promit de retirer les armées Russes de la guerre contre l'Allemagne à condition que le gouvernement allemand l'aide à renverser le Gouvernement Provisoire russe et à obtenir le contrôle économique et politique du pays. Ce marché fut accepté et Lé- nine, Martov, Radek, ainsi qu'un détachement de trente et quelques Bolcheviks furent transportés secrètement à travers l'Allemagne en direction de la Russie dans un wagon plombé. Ils arrivèrent à St Petersburg le 3 Avril. Les Warburg d'Allemagne et les Ban- quiers Internationaux de Genève avaient procuré les fonds nécessaires. Le Gouvernement Provisoire russe signa sa propre condamnation à mort en 1917 lorsqu'immédiatement après sa constitution, il promulgua un décret accordant une amnistie inconditionnelle à tous les prisonniers politiques. L'amnistie comprenait ceux qui avaient été exilés en Sibérie et ceux qui avaient trouvé refuge dans les pays étrangers. Ce décret permit à plus de 90.000 révolutionnaires, pour la plupart extré- mistes, de revenir en Russie. Beaucoup d'entre eux étaient des dirigeants capables. Lénine et Trotsky enrôlèrent cette gigantesque affluence de révolutionnaires dans leur Parti Bolchevik. Dès qu'il fut en Russie, Lénine employa la propagande pour attaquer le Gouverne- ment Provisoire qui lui avait accordé le pardon, à lui ainsi qu'à ses adeptes. Au début du mois d'Avril, le Soviet de Petersburg (cela signifie «Conseil des Ouvriers») était domi- né par les Mencheviks. Les «Essars» (Sociaux-Révolutionnaires) arrivaient en seconde position et les Bolcheviks pour une fois étaient minoritaires. La politique du Gou- vernement Provisoire visait à poursuivre l'effort de guerre car la majorité des Russes considérait que les ambitions totalitaires des Seigneurs de la Guerre «Nazis Noirs» allemands constituaient une menace directe pour la souveraineté russe. Tcheidze qui soutint avec vigueur cette politique assumait la présidence du Soviet de Petersburg en l'absence de Martov. Le Vice-Président du Soviet, Skobelev, qui était également membre du Gouvernement Provisoire soutint aussi l'effort de guerre. Il pensait que si les révolutionnaires pouvaient provoquer la défaite des forces armées allemandes, il leur serait possible d'aider les groupes révolutionnaires Allemands et Polonais à ren- verser le gouvernement allemand au moment de la défaite. L'unique objectif de Lénine à ce moment-la, était d'accaparer la direction. Il atta- qua la politique du Gouvernement Provisoire et accusa ses membres d'être des instru- ments de la bourgeoisie. Il recommanda ouvertement son renversement immédiat par des moyens violents mais ne voulut pas s'opposer aux Mencheviks du Soviet de Peters- burg. Lénine donna des instructions à ses agitateurs Bolcheviks et leur fit prêcher la 109 — J'ai des preuves qui établissent formellement que le frère de Paul Warburg de New-York était un officier des Services de Renseignements de l'Armée Allemande. Il négocia avec Lénine pour le compte du Haut Commandement Allemand et se chargea du sauf-conduit pour passer d'Allemagne en Russie (n.d.a.). - 122 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 destruction du Gouvernement Provisoire aux ouvriers des usisnes et aux garnisons militaires. Ils utilisèrent le slogan « Tout le pouvoir aux Soviets», ce qui signifiait : tout le pouvoir aux conseils des ouvriers. Parmi les milliers de révolutionnaires qui revinrent en Russie, suite à l'amnistie générale, il y avait bien sûr Trotsky. Il amenait avec lui, du Canada et des États-Unis, plusieurs centaines de révolutionnaires qui avaient fui la Russie bien avant. La grande majorité était constituée de Juifs parlant le yiddish, originaires de l'«East End» de New-York [110] . Ces révolutionnaires aidèrent Lénine à accéder au pouvoir. Une fois qu'ils eurent servi à ce dessein, la plupart d'entre eux furent condamné à l'exil ou à la mort. Il se pas- sa alors un temps très court entre ce moment et la mort, l'exil ou la mise en prison des premiers membres de la Première Internationale. L'histoire des dictatures de Lénine et de Staline devrait convaincre toute personne dénuée de tout préjugé qu'on a uti- lisé les populations du monde, sans considération de couleur ou de croyance, comme des «Pions sur un jeu d'échecs international» dont les joueurs étaient les Banquiers Internationaux «Rouges» et les Seigneurs de la Guerre Nazis Aryens «Noirs», le tout manipulé par les Illuminati. Une autre preuve que les Banquiers Internationaux étaient responsables de l'action de Lénine dans la Révolution Russe, nous est donnée par «Le Livre Blanc», publié sur ordre du Roi d'Angleterre en Avril 1919 {Russia number 1). Mais les Banquiers Interna- tionaux, par le truchement des directeurs de la Banque d'Angleterre, «persuadèrent» le gouvernement britannique de retirer le document original et de lui en substituer un autre dans lequel toutes les références aux Juifs Internationaux étaient supprimées 11111 . François Coty déclare dans Le Figaro du 20 Février 1932 : «Les subsides accordés aux Nihilistes en Russie et ailleurs à cette période par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de générosité isolée. Une véritable organisation Terroriste Russe avait été constituée aux États-Unis, à ses frais, et était chargée d 'assassiner les ministres, les gouverneurs, les chefs de la police, etc.» Les Illuminati qui utilisent le communisme et le nazisme pour favoriser leurs visées secrètes totalitaires prévoient l'action révolu- tionnaire en trois phases ou trois mouvements 11121 : 1. Le remplacement de la forme existante de gouvernement (sans considérer le fait qu'il s'agisse d'une monarchie ou d'une république) en un État socialiste si possible par des voies constitutionnelles. 2. Le remplacement de l'État socialiste par une dictature prolétarienne par l'ac- tion révolutionnaire. 110 — Le Père Denis Fahey, C.SSp, dans son livre «772e Rulers of Russia» (Les dirigeants de la Russie) donne aux pages 9 à 14 les noms de tous ces dirigeants révolutionnaires, leur nationa- lité, leur origine raciale et les situations qu'ils occupèrent dès que Lénine eût usurpé le pouvoir et que Trotsky eût consolidé sa position en Russie en Novembre 1917 (n.d.a.). 111 — Le Capitaine A. H. M. Ramsay, membre du Parlement pour le Midlothian et le Pleeble- shire de 1931 à 1945, déclare à la page 96 de son livre «The Nameless War» (La Guerre sans Nom). : «On m'a montré les Deux Livres Blancs... l'original et la version expurgée, en parallèle. Les passages cruciaux avaient été supprimés dans l'édition expurgée» (n.d.a.). 112 — Pour davantage de détails quant à cette question, lire « The Last Days ofthe Romanov» (Les Derniers Jours des Romanov)., de Robert Wilton, correspondant russe du London Times pendant quinze ans et «Les Derniers Jours des Mevanov», de Thornton Butterworth (n.d.a.). - 123 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 3. Le remplacement de la dictature prolétarienne par une Dictature Totalitaire avec suppression de toutes les personnes influentes qui peuvent s'y opposer. Après 1918, tous les Juifs russes furent, ou bien des Juifs révolutionnaires se cram- ponnant avec ténacité aux théories marxistes et œuvrant pour l'établissement d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques (Trotskystes), ou bien des Juifs Sionistes qui préférèrent retourner en Palestine. Mademoiselle B. Baskerville, dans son livre «Le Juif Polonais» publié en 1906, déclare à propos des ghettos, aux Pages 117 et 118 : «Le Social-Sionisme vise à convertir les Sionistes au Socialisme avant qu'ils aillent en Palestine pour faciliter l'établissement d'un gouvernement socialiste... et clans le même temps, ils font leur possible pour renverser ces gouvernements européens qui ne considèrent pas leur programme politique... leur programme qui regorge d'idées socia- listes... qui comprend l'organisation de grèves, d'actes de terreur, et les organisateurs étant très jeunes, des actes de sottise aussi bien...» Le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. contrôle également le Sionisme Politique ; cependant, la grande majorité des Juifs qui œuvre en faveur du Sionisme est totalement ignorante du fait qu'on l'utilise comme des «Pions sur un Jeu d'Echec International». - 124- CHAPITRE IX INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1919 La façon dont on employa l'intrigue internationale pour déposer le très Honorable H.H. Asquith alors qu'il était Premier Ministre de Grande Bretagne en 1916, me fut expliquée par un homme qui était extrêmement bien informé. Je le rencontrai en 1917, alors que j'exerçais les fonctions de Courrier du Roi. Nous étions dans ma chambre d'hôtel. Au cours de la conversation, je lui déclarai que je suspectais fortement un groupe relativement restreint d'hommes richissimes d'utiliser la puissance de leur ri- chesse pour influencer les affaires nationales et internationales en vue de conduire un plan secret et des ambitions personnelles. Mon interlocuteur répliqua : «Si vous parlez de telles choses, vous risquez de ne pas vivre assez longtemps pour constater la justesse de vos vues». Il me parla alors de la façon dont M. Asquith avait été déposé en Décembre 1916, et continent on avait mis au pouvoir, en Angleterre, M. David Lloyd George, Winston Churchill et le Très Hon. Arthur James Balfour. L'histoire qu'il me raconta avait une remarquable ressemblance avec le complot du «Pouvoir Occulte» qui avait dirigé la campagne d'«Infamies» juste avant le démarrage de la Révolution Française en 1789. On se rappellera à ce propos la lettre destinée à at- tirer le Cardinal Prince de Rohan au Palais Royal pour le compromettre avec une pros- tituée déguisée en Marie-Antoinette. La version modernisée de cette méthode est la suivante. Peu après la déclaration de guerre en Août 1914, un petit groupe d'hommes richissimes permit à un certain agent de transformer une vieille mais très spacieuse maison de maître en un luxueux club privé. Les personnes qui acceptèrent de financer une entreprise aussi coûteuse insistèrent pour qu'on garde leur identité secrète. Elles expliquèrent qu'elles souhaitaient simplement soutenir et réconforter les officiers des Forces Armées qui risquaient leur vie polir le Roi et le Pays. Le Club pourvoyait à toutes sortes de divertissements, de facilités, de plaisirs, dans le luxe le plus éclatant. La fréquentation du club était uniquement réservée à des offi- ciers en permission à Londres. Un nouveau membre devait être introduit par un frère officier. Mon interlocuteur m'apprit son nom : le «Glass Club» [1131 . 113 — Une copie conforme de ce club existait juste à la périphérie de Montréal pendant la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 125 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER A leur arrivée, les officiers invités étaient interrogés par un responsable qui, s'il était satisfait de leurs lettres de créance, leur expliquait la façon dont fonctionnait le club. On demandait à l'officier qui attendait son admission de donner sa parole d'hon- neur de ne pas révéler les noms des personnes qu'il rencontrerait au cours de son sé- jour au club, ou après l'avoir quitté. Ayant satisfait solennellement à cette demande, on expliquait à l'invité qu'il rencontrerait un certain nombre de femmes très connues de la meilleure société Londonienne. Elles portaient toutes des masques et on demandait à l'officier de ne pas essayer d'identifier ces dames. Il devait jurer de garder leur secret s'il venait à en identifier quelques-unes par accident. Une fois que ces recommandations étaient faites, on conduisait l'officier dans sa chambre privée qui était meublée et pourvue de la façon la plus riche qui soit. Elle était équipée d'un lit spacieux, d'une armoire de toilette, d'une garde-robe, d'un bar bien garni de vins et de liqueurs, d'une tabatière ainsi que de toilettes et d'une salle de bain. On priait le nouvel invité de faire comme chez lui et on l'informait qu'il aurait la visite d'une dame. Elle porterait une broche, un bijou qui comportait le numéro de sa chambre. Si après avoir fait connaissance, il souhaitait l'emmener dîner, il le pouvait. La salle de réception dans laquelle les invités et leurs hôtesses se réunissaient en buvant des cocktails avant le dîner ressemblait à celle du Palais du Roi. La salle à man- ger était suffisamment grande pour contenir mie cinquantaine de couples. Il y avait même une salle de bal. Des tapisseries, des éclairages indirects, de jolies femmes fas- tueusement vêtues, de la musique douce, des senteurs de parfums rares constituaient le décor dans un cadre des plus coûteux et faisaient de cet endroit un Paradis tel que les Arabes se l'imaginent. L'atmosphère du club était ainsi faite que les officiers en per- mission se reposaient d'abord puis participaient à de véritables fêtes romaines. Il n'y avait rien de grossier ou de vulgaire au «Glass Club». Tout en cet endroit était beau, délicat, doux et accommodant... tout à fait l'opposé des horreurs, de la violence et de la brutalité d'une guerre moderne. Entre les danses, es personnes procuraient des diver- tissements destinés à susciter des sentiments de bien-être. Lorsque la soirée s'avançait on dressait un grand buffet littéralement chargé de plats succulents comportant pois- son et gibier. Un bar pourvoyait à toutes sortes de boissons, du Champagne au simple whisky. Entre minuit et une heure, cinq filles splendides interprétaient la «Danse des sept voiles». La danse représentait une scène au Harems du Sultan. Lorsqu'ils étaient fatigués du divertissement, de la danse et de la compagnie des autres personnes, les couples se retiraient dans leurs appartements privés. Le jour suivant, ils avaient la possibilité d'apprécier la baignade à l'intérieur, le ten- nis, le badminton, le billard ou bien la salle de jeux qui était un Monte-Carlo en minia- ture. Vers Novembre 1916, on attira un très haut personnage pour lui faire visiter le Club. Il reçut une note lui disant qu'il y obtiendrait des informations de la plus haute importance pour le gouvernement britannique. Il se rendit au Club dans sa voiture personnelle et donna l'ordre à son chauffeur de l'attendre. Après avoir été admis, on le conduisit dans une des plus luxueuses salles de séjour. Une daine vint le rejoindre et lorsqu'elle le vit, elle en défaillit presque. C'était sa femme ; beaucoup plus jeune que son mari, elle jouait ce rôle d'hôtesse auprès des officiers en permission depuis long- temps. C'était une situation des plus embarrassantes. - 126 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç La femme ne savait rien du complot et n'avait pas d'informations secrètes à révé- ler. Elle fut persuadée qu'elle et son mari cherchaient à flirter et pensa que seule cette chance malheureuse leur avait permis cette réunion et ce face à face. Il y eut une scène. Le mari se fit informer du rôle que jouaient les hôtesses au Club mais ses lèvres étaient scellées comme celles d'un mort car il faisait partie du gouvernement. Il ne pouvait se permettre d'être impliqué dans un scandale. Chaque employé du Club, masculin ou féminin, était un espion. Ils rapportaient tout ce qui s'y passait à leurs maîtres. L'identité des personnes impliquées leur était connue. L'information ainsi obtenue était inscrite dans ce qui devint «Le Livre Noir». «Le Livre Noir» mentionnait leurs «péchés» par action et par omission, leurs vices par- ticuliers, leurs faiblesses et le degré d'affection envers leurs parents et leurs amis, leurs liens avec, et leur influence sur les hommes politiques, les industriels et les hommes d'église influents. Tout était soigneusement noté. En Novembre 1916, un membre du Parlement essaya d'exposer ce qui se passait au «Glass Club». Trois officiers de l'armée, qui avaient protégé le Club, suspectèrent qu'il s'agissait d'un énorme réseau d'espionnage après qu'on eût tenté de les faire chanter en leur demandant des informations qui se seraient avérées d'une grande valeur pour l'ennemi. Leur aventure impliquait une dame australienne, son chauffeur, ainsi que les femmes et les filles de plusieurs personnages hauts placés dans le Gouvernement 11141 . Les tentatives que l'on fit pour connaître la vérité furent stoppées net mais on fit mention du «Livre Noir» au Parlement et dans la grande presse. On déclara que la politique du gouvernement était à la merci d'un scandale gigantesque qui s'avérerait calamiteux à un moment où les forces armées sur mer, sur terre et dans l'air subis- saient de terribles revers. La presse «libérale» commença à attaquer le Premier ministre. On l'accusa de don- ner asile, dans son gouvernement, à des hommes qui étaient incapables d'en assumer les charges et d'avoir fait des affaires considérables avec les industriels et les financiers allemands avant la guerre. On l'accusa d'avoir été amical envers le Kaiser et d'avoir été incapable de prendre des décisions rapides et fermes. On le ridiculisa en le quali- fiant d'«Asquith-qui-attend-de-voir». Mon interlocuteur me raconta que les preuves amassées contre les hauts officiels impliqués dans le scandale du «Glass Club» entraî- nèrent la démission du gouvernement. Ainsi, selon les explications de mon interlocu- teur, l'Empire Britannique dut changer de Gouvernement en plein milieu d'une Guerre Mondiale. Lorsque M. Asquith démissionna en Décembre 1916, une coalition gou- vernementale dirigée par David Lloyd George le supplanta. Winston Churchill et M. Balfour en étaient deux des membres les plus éminents. Peu de temps après avoir entendu cette histoire je fus stupéfait de constater que les trois officiers qu'on avait mentionnés, étaient signalés dans les listes officielles comme «tués au combat». En temps de guerre, une telle chose est tout à fait possible. Mais peu après je reçus une brève note mentionnant qu'on avait emprisonné la Dame aus- tralienne et son chauffeur en vertu de la Loi du Royaume sur la Défense Nationale. Vint enfin l'annonce qu'un membre du Parlement impliqué dans l'affaire s'était retiré de la vie publique. Quelques semaines plus tard, on me retira ma fonction de Courrier 114 — Ceci est à mettre en relation avec le paragraphe 8 du complot tel qu'il est exposé dans le chapitre III (n.d.a.). - 127 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER du Roi et on me nomma officier navigant dans la flotte des sous-marins britanniques. Nous perdîmes 33% de nos officiers et de nos hommes, mais je fils parmi ceux qui survécurent. Ce fut bien après la guerre, lorsque j'étudiais l'Histoire Moderne et, les religions comparées, que je commençai à prendre conscience de la grande importance du Sio- nisme Politique dans le Complot visant à obtenir le contrôle absolu de l'économie mondiale. Les événements historiques qui vont suivre parlent d'eux-mêmes. Lorsque la guerre éclata en 1914, le très Honorable H.H. Asquith était Premier Ministre. C'était un anti-Sioniste. Les Banquiers Internationaux décidèrent le rempla- cement du gouvernement Asquith par une coalition gouvernementale dans laquelle David Lloyd George et Winston Churchill useraient de leur grande influence. Lloyd George avait été durant des années l'Avocat du Mouvement Sioniste dirigé et financé par les Rothschild. Winston Churchill avait été partisan du Sionisme Politique dès son entrée en politique. En 1917, les Banquiers Internationaux soutenaient les Mouvements Bolchevik et Sioniste. Il semble incroyable que le Gouvernement Britannique n'ait pas su ce qui se tramait, surtout lorsqu'on sait qu'il dut intervenir pour faire libérer Trotsky et ses diri- geants révolutionnaires emprisonnés à Halifax alors qu'ils étaient en transit de New- York vers la Russie. La chute de l'Empire russe devait entraîner le retrait des puissantes années russes de la guerre aux côtés des Puissances alliées. Les armées allemandes que l'on avait engagées sur le front de l'Est pouvaient venir renforcer celles qui se battaient contre les forces alliées sur le front de l'Ouest. Bien qu'il les ait connus, le gouvernement ne fit rien pour contrecarrer les plans des Banquiers Internationaux, avant qu'ils arrivent à échéance. Le gouvernement britannique était conscient de la situation préoccupante qui se développait en Russie. Nous en avons la preuve par le fait qu'il discuta de cette ques- tion et qu'il prit la décision d'envoyer Lord Kitchener en Russie pour réorganiser les années russes. Lord Kitchener partit de Scapa Flow à bord du H. M. S. Hampshire qui fut mystérieusement coulé dans la nuit du 5 Juin 1916. On mentionna la disparition de Lord Kitchener et de tout l'équipage à l'exception d'une douzaine de marins qui regagnèrent la terre ferme à bord d'un radeau. Le gouvernement britannique annonça que le H.M.S. Hampshire avait été coulé par un sous-marin allemand ou par une mine allemande mais nous avons la preuve que c'était un mensonge. J'ai enquêté sur cet événement à fond. Dans un précédent ouvrage publié en 1932, «Les Anges de l'Enfer des Profondeurs» — «Hell's Angels ofthe Deep» — j'ai donné la preuve que le H.M.S. Hampshire n'avait pas été coulé par une mine ou une torpille allemande mais par un acte de sabotage ou suite à une erreur de jugement de l'officier navigant. Les preuves techniques que j'ai rassemblées m'ont convaincu que le H.M.S. Hampshire avait som- bré après avoir heurté des récifs immergés des bas-fonds du Nord. Il est difficile de croire qu'un navigateur expérimenté et qualifié ait pu commettre une telle erreur de jugement. Je persiste à croire qu'un saboteur a déréglé les aimants du compas de na- vigation : les gyros-compas ne constituaient pas alors l'équipement réglementaire et même les bateaux qui en possédaient, considéraient les modèles du type «Sperry» comme dangereux. Je le sais de ma propre expérience. - 128 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Le général Erich von Ludendorff (qui était chef d'État Major et partageait avec le général Lindenburg le Commandement des Forces Militaires Allemandes) étudia éga- lement les circonstances relatives à la perte du H.M.S. Hampshire, ainsi que la mort de Lord Kitchener. Il déclara formellement «qu'aucune action d'Unités Navales Alle- mandes, de sous-marins ou bien de poseurs de mines, n'était responsable de la perte du navire». Il déclara être arrivé à la conclusion que la mort de Lord Kitchener ne pouvait être «qu'un acte de Dieu parce-que s'il avait vécu, il attrait sans aucun doute réorganisé les Armées Russes et en aurait fait les Armées les plus redoutables». Le général remarqua alors que «s'il avait pu réaliser cet objectif les Bolcheviks se- raient entrés en possession d'une des plus redoutables machines de guerre que le monde ait jamais connu. Une telle force aurait permis au communisme de déferler sur le monde entier». Je maintiens que les Banquiers Internationaux ne pouvaient se permettre d'accep- ter la réorganisation des Armées Russes qu'APRÈs le soulèvement Menchevik et après le renversement du Gouvernement Provisoire de Kérensky en 1917. Lénine et Trotsky n'auraient jamais réalisé ce qu'ils accomplirent si Lord Kitchener avait pu réorgani- ser, discipliner et entraîner les Armées Russes en 1916. L'Histoire rapporte aussi que Winston Churchill et Lord Kitchener s'étaient sérieusement brouillés à propos de la politique militaire au cours des années 1914-1916. Lord Kitchener s'était âprement opposé à la volonté de W. Churchill d'envoyer une escadre navale à Anvers en 1914 et au plan d'occupation des Dardanelles. Deux entreprises qui s'étaient avérées de coû- teuses erreurs. L'aventure des Dardanelles aurait pu réussir et aurait probablement mit fin à la guerre en 1916 si Churchill avait attendu que l'armée et la marine, fussent prêtes à entrer en opération conjointement. Lorsque Churchill insista pour que les forces navales, seules, attaquent les Dar- danelles, l'ennemi saisit immédiatement la stratégie qu'il projetait d'appliquer sur le terrain. Après avoir commis cette première bévue, Churchill donna l'ordre à l'armée de terre d'y prendre part. On passa outre aux objections de Lord Kitchener et on ignora ses conseils. Les forces militaires alliées destinées à prendre d'assaut les Dardanelles étaient insuffisantes en nombre, mal entraînées, pauvrement équipées pour une telle entreprise et mal assistées en renforts, en vivres et en aide médicale. Elles furent obli- gées d'attaquer des troupes de première classe dont les chefs avaient été mis au cou- rant du danger que représentait le projet allié. Nos forces militaires et navales durent affronter des obstacles qui n'existaient pas lorsque Churchill avait ordonné le premier assaut naval. La campagne des Dardanelles était vouée à l'échec dès le commencement. Plus nous étudions les méthodes qu'emploient les «Puissances Secrètes» derrière les affaires internationales, plus il est évident — et nous le constatons dans tous les cas — qu'elles font passer des assassinats isolés pour des accidents ou des suicides ; des sabotages pour des négligences ou des erreurs de jugement, et des bévues involon- taires pour des circonstances atténuantes. La seule considération qui pouvait justifier la politique de coalition gouvernemen- tale en 1916 à propos de la Russie est la suivante : le gouvernement savait qu'il ne pourrait obtenir d'aide financière ou militaire de l'Amérique qu'APRÈs le renversement du gouvernement russe. Une telle déclaration semble absurde, mais elle est corroborée par les faits suivants : - 129 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les Mencheviks déclenchèrent la Révolution Russe en février 1917. Le Tsar abdiqua le 15 Mars 1917. Jacob M. Schiff, associé principal de Kuhn-Lœb & Co de New-York, annula im- médiatement les restrictions qu'il avait imposées quant à la prorogation d'une aide financière aux Alliés. Mortimer Schiff reçut alors de son père Jacob, l'ordre de télégraphier à Sir Ernest Cassels : «Du fait de l'action récente en Allemagne et des événements en Russie, nous ne nous abstiendrons pas plus longtemps de financer les gouvernements alliés». Le 5 Avril, le gouvernement britannique annonça qu'il envoyait le Très Hono- rable Arthur James Balfour, Ministre des Affaires Etrangères, aux États-Unis, afin de faire savoir aux Banquiers Américains que le gouvernement britannique était prêt à soutenir officiellement leurs plans vis-à-vis du Sionisme Politique, à condition qu'ils fassent entrer l'Amérique en guerre aux côtés des Alliés. L'Amérique entra aussitôt en guerre : le 7 Juin 1917, les premières troupes amé- ricaines débarquaient sur le sol de France. Le 18 Juillet 1917, Lord Rothschild écrivit à M. Balfour ce qui suit : «Cher M. Balfour, Je puis enfin vous envoyer les conditions que vous me demandiez. Si le gouvernement de Sa Majesté m'envoie un message les acceptant et que vous les approuviez également, je le transmettrai à la Fédération Sioniste lors d'une réunion qu'on organisera pour en discuter. Les conditions étaient les suivantes : 1. «Le gouvernement de Sa Majesté accepte le principe selon lequel la Palestine sera transformée en un foyer national pour le peuple juif [115] ». 2. «Le gouvernement de Sa Majesté fera tout son possible pour garantir la réali- sation de cet objectif et discutera des méthodes et des moyens à employer avec l'organisation Sioniste [116] M. Balfour et le gouvernement britannique acceptèrent les termes dictés par Lord Rothschild et ses confrères Sionistes. On en a la preuve par le fait que le 28 Août, Sir Herbert Samuel (qui fut nommé Vicomte par la suite), Sir Alfred Mond (qui devint Lord) et Lord Rothschild persuadèrent le Gouvernement Britannique d'envoyer Lord Reading aux États-Unis en tant que Chef de la Mission Economique. Lord Reading, lorsqu'il était Sir Rufus Isaacs, avait été mêlé au scandale Marconi. Les détails de l'accord qu'il négocia avec le gouvernement des États-Unis en Sep- tembre 1917 n'ont jamais fait l'objet d'un compte-rendu public. On sait toutefois que la «négociation» avait trait à la Banque d'Angleterre car elle fut complètement réorgani- sée, sous contrôle américain, et matériellement reconstruite après 1919 [117] . En Septembre, Jacob Schiff de Kuhn-Lœb & Co écrivit une longue lettre traitant de la question Sioniste à un certain M. Friedman. On y trouvait le passage suivant : «Je crois vraiment qu'il faudrait s'assurer la bonne volonté de l'Amérique, de la Grande-Bretagne 115 — Remarquez que le mot employé est Palestine et non israel, (n.d.a). 116 — M. Stokes, membre du Parlement, cita cette lettre au Parlement Britannique au cours du débat sur la Palestine, le 11 Décembre 1947 (n.d.a.). 117 — Lire «Programme for the Third World War» (Programme pour la Troisième Guerre Mondiale)., de C.H. Douglas, Liverpool, 1944 (n.d.a.). - 130 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç et de la France, [118] quels que soient les événements, pour que notre peuple puisse s'établir en grand nombre en Palestine... ensuite pour qu'il soit possible d'obtenir de ces Puissances l'assurance formelle que la Palestine deviendra indépendante dès que sa population se sera accrue en des proportions suffisantes pour la justifier». Le 26 Septembre 1917, Louis Marshall, représentant légal de Kuhn-Lœb & Co écrivit à son ami Max Senior — autre Sioniste important — ce qui suit : «Le Major Lionel de Rothschild, de la Société des Juifs britanniques m'informe que son organisa- tion est en plein accord avec le Comité Juif américain... La Déclaration Balfour, avec le consentement des Puissances, est un acte de la plus haute diplomatie. Le Sionisme n'est qu'une étape d'un plan à longue échéance : c'est un piédestal sur lequel on peut installer une arme puissante. Toutes les protestations que les opposants pourraient faire seront vaines et les soumettraient individuellement à des sanctions détestables et concrètes, mais très impressionnantes. Je préfère ne pas penser aux conséquences qui pourraient en résulter. » Nous avons ici un aveu brutal de la part de Louis Marshall, que «le Sionisme n'est qu'une étape d'un plan à longue échéance... c'est un piédestal sur lequel on peut ins- taller une arme puissante». Le plan à longue échéance auquel il fait référence ne peut être que le Plan à longue échéance dont nous avons déjà parlé et auquel nous avons continuellement fait référence. C'est un Plan au moyen duquel les Financiers Interna- tionaux espèrent remporter le contrôle absolu des richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Voici quelques événements historiques parmi les plus importants qui confirment la déclaration que nous venons de citer : Le 28 Janvier 1915, M. Asquith, Premier Ministre d'Angleterre écrivit dans son journal : «Je viens de recevoir de Herbert Samuel un mémorandum intitulé «L'Avenir de la Palestine»... Il pense que nous devrions implanter sur ce territoire à peu près trois ou quatre millions de Juifs européens. On a presque l'impression de lire une nouvelle édition mise à jour de «Tancred». Je confesse ne point être séduit par cette proposition d accroissement de nos responsabilités. ..etc.». Le Premier ministre Asquith se présentait donc comme antisémite. Des Sionistes éminents possédaient la plupart, sinon la totalité des principales in- dustries de guerre en Grande-Bretagne. Sans aucune raison valable, en 1915-1916, la Grande-Bretagne se trouva subitement à court de produits chimiques dans la fabrica- tion d'explosifs si bien que les canons et les munitions qu'on avait promis à nos alliés Russes ne purent être fabriqués. Les obus destinés à nos canons étaient devenus telle- ment rares que nous fûmes contraints de les rationner et le gouvernement Asquith fut accusé de saboter l'effort de guerre. Mais examinons les faits. Sir Frederik Nathan était le responsable de la production chimique. M.M. Brunner et Mond reçurent la tâche de faire tout ce qui était en leur possible pour redresser cette situation délicate. Utilisant les fonds du gouvernement, ils construisirent une grande usine chimique à Silverstown. Sir Alfred Mond, pendant ce temps-la, fia nommé Com- missaire des Ateliers de Sa Majesté et devint par la suite Chef de l'Agence Juive en Palestine. 118 — M. Cambon, du Ministère des Affaires Étrangères français, accepta dès cette époque la Déclaration Balfour en ce qu'elle soutenait le Sionisme (n.d.a.). - 131 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER On lança le travail à toute vapeur dans l'usine et elle revint au niveau de production en un temps record. Les félicitations ne manquèrent pas et l'on gratina d'honneurs les richissimes financiers Sionistes qui, soi-disant, œuvraient pour l'effort de guerre britannique. Mais, dès que l'usine de Silverstown se mit à produire, elle «sauta», cau- sant la mort de quarante personnes. Plus de huit cents bâtiments et habitations furent détruits. (Pour des précisions supplémentaires sur cet aspect de la guerre, lire « The Brieffor the Prosecution» (Le Dossier d'Accusation), de C.H. Douglas.) La Grande-Bretagne ne put fournir des armes et des munitions à la Russie comme elle le lui avait promis et cette dernière expérimenta de sérieux revers militaires sur le front de l'Est. Les journaux rapportèrent que les troupes russes combattaient avec des bâtons et à poings nus avant d'être massacrées par des troupes allemandes bien armées. Une lettre du Professeur Bernard Pares (qui fut anobli par la suite) destinée à Lloyd George sous-entendait que les canons et les munitions promis au gouvernement impérial russe furent délibérément gardés afin de créer les conditions favorables à la révolution que complotaient alors les Banquiers Internationaux à Genève et à New- York. La lettre du Professeur Pares écrite en 1915 révèle en partie : «Je dois déclarer à mon humble avis que l'échec malheureux de M. M. Vickers-Maxim & Co quant à la fourniture de munitions à la Russie, qui auraient dû arriver dans ce pays il y a cinq mois, met gravement en danger les relations entre les deux pays et en particulier leur coopération dans la guerre actuelle. Je déclare formellement que jusqu'ici, aucun ravi- taillement en provenance d'Angleterre a atteint la Russie». David Lloyd George, à l'époque où la lettre fut écrite, était Chancelier de l'Échiquier (Ministre des Finances) et responsable du financement de la guerre. Sir Ernest Cassels contrôlait MM. Vickers-Maxim & Co et était associé aux affaires de Kuhn-Lceb & Co de New-York, eux-mêmes associés aux Rothschild et aux Banquiers Internationaux d'Angleterre, de France, d'Allemagne, etc. Lorsqu'on parla de la lettre du Professeur Pares au Gouvernement, Lloyd George aurait pris la défense de sa politique en déclarant que «charité bien ordonnée com- mence par soi-même. Nos soldats britanniques qui combattent en France ont seulement quatre mitrailleuses par bataillon. On ferait mieux de les équiper avant d'exporter des armes en Russie». Lord Kitchener aurait répondu : «Je considère que c'est un luxe d'avoir plus de quatre mitrailleuses par bataillon alors que nous ne pouvons fournir les armes pro- mises à la Russie. Le résultat, c'est que les Russes n'ont qu'un fusil en état de fonction- nement pour six hommes». Les agents des conspirateurs internationaux reçurent l'ordre de salir Lord Kitche- ner et ils firent circuler la rumeur suivante dans le monde entier : Lord Kitchener au- rait déclaré qu'il considérait que plus de quatre mitrailleuses par bataillon de soldats britanniques combattant en France était un luxe ! Cette atteinte à la réputation de Lord Kitchener, véritable contre-vérité, a eu la vie dure jusqu'à aujourd'hui. On la trou- vait encore dans la biographie de David Lloyd George publiée récemment et dans un compte-rendu de biographie publié il y a quelque temps dans le Toronto Star Weekly. J'ai envoyé au rédacteur-en-chef du Star Weekly tous les renseignements véridiques concernant cet important événement historique. Il me répondit que c'était de la dyna- mite, beaucoup trop dangereuse à manier pour lui et me signala qu'il avait transmis ma correspondance au Daily Star. Inutile de dire qu'on ne publia jamais la vérité. - 132 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç C'est un exemple typique qui nous montre comment les conspirateurs internatio- naux salissent la réputation d'hommes honnêtes, même décédés, afin de dissimuler leurs propres agissements nuisibles, exemple qui illustre parfaitement comment leurs agents influencent la presse du monde entier pour informer la population dans le mau- vais sens, pour l'inciter à accuser des hommes innocents, jusqu'au gouvernement de leur pays, le rendant responsable de malheurs qui sont le résultat de leurs conspira- tions. Afin de prouver que Vickers-Maxim & Co étaient sous la coupe de Kuhn-Lceb & Co, à cette époque, Boris Brazol déclare : «Le 4 Février 1916, le Parti Révolutionnaire Russe d'Amérique tint une réunion à New-York à laquelle assistaient 62 délégués... On y révéla que des rapports secrets venaient juste de parvenir au siège du Parti en prove- nance de Russie et signalaient que le moment était propice... On donna l'assurance à l'assemblée que des fonds substantiels seraient accordés par des personnes sensibles à la libération du peuple russe. A ce sujet, on mentionna fréquemment le nom de Jacob Schiff»™. Jacob Schiff était à cette époque associé principal de Kuhn-Lœb & Co de New- York. Une cinquantaine de révolutionnaires sur les soixante deux qui assistèrent à la réunion du 4 Février 1916 étaient des hommes qui avaient eu un rôle actif lors de la Révolution de 1905. On les utilisa une fois de plus pour fomenter des troubles révolu- tionnaires, mais Jacob Schiff avait prévu que Lénine usurperait les fruits de la victoire dans l'intérêt des Banquiers Internationaux. Y! Encyclopédie du Savoir Juif déclare à propos du Sionisme : «La Guerre Mondiale eut pour conséquence l'abandon de Berlin en tant que centre d'organisation, et l'autorité suprême fut transférée au Comité d'Urgence Sioniste Provisoire établi à New-York sous la direction de «Justice» L.D. Brandeis». Jacob de Haas écrivit dans son livre «Louis Deinbitz Brandeis» : «Le Service (Sio- niste) des Transferts... ses ramifications s'étendaient dans toutes les zones militaires occupées par les Alliés, en Turquie, en Syrie, en Palestine et en TransJordanie ainsi qu'à Bagdad. Pas un seul «cent» (US.) sur les millions brassés ne fut perdu... En com- mençant par utiliser les services des bureaux adéquats du Département d 'État des États-Unis (Ministère des Affaires étrangères) comme moyen de communication et de cautionnement, ce service obtint le succès et l'efficacité nécessaires si bien que le Trésor des États-Unis l'employa pour transmettre des fonds et des messages que le gouvernement ne pouvait communiquer avec succès... les ambassades des capitales européennes avançaient du liquide à la demande du ministre de l'Exécutif (Sioniste) de New-York». L. Fry déclare à ce propos, à la page 51 de son livre «Le Retour des Flots vers l'Orient» ( Waters flowing Eastward) : «A partir de ce moment, on ressentit de plus en plus leur influence dans les cercles politiques d'Europe et d'Amérique. En particulier le «Zionist Transfer Department» comme on l'appelait, avait la possibilité de transférer des fonds et des informations aux éléments subversifs des pays ennemis». Ensuite nous retrouvons les Loges du Grand Orient sur la scène du Mouvement 119 — Boris Brasol est l'auteur de «The World ofthe Cross Roads» — Un monde à la croisée des chemins (n.d.a). - 133 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Révolutionnaire Mondial. M. Erzberger déclare aux pages 145-146 de «Mon expé- rience de la Guerre Mondiale» : «le 16 Mars 1916, l'Alliance Israélite versa au Grand Orient de Paris la somme de 700.000 francs et dans les archives du Grand Orient de Rome, on peut constater que «le 18 Mars 1916 eut lieu le transfert d'un million de lires au Grand Orient de Rome». Je ne suis pas assez naïf pour imaginer que «l'Alliance Israélite» utilise les deux Grands Orients uniquement dans le dessein défaire parvenir un million de lires aux Juifs italiens». Sur les événements qui suivirent la démission d'Asquith en 1916, A.N. Fields déclare à la page 104 de «AU Thèse Things» (Toutes ces choses) que «l'influence juive dans la politique britannique se fit davantage ressentir après l'accession au pouvoir de M. Lloyd George». L. Fry, à la page 55 du «Retour des Flots vers l'Orient», déclare : «La première réunion officielle du... Comité Politique eut lieu le 7 Février 1917 dans la demeure du Dr Moses Gaster. Etaient présents Lord Rothschild, James de Rothschild (fils d'Edmond de Rothschild de Paris ; ancien propriétaire des Colonies Rothschild en Palestine), Sir Mark Sykes (dont la maison aux portes de Buckingham était le quartier général de la Cause Sioniste, centre parfaitement équipé en appareils télégraphiques, etc.), Sir Her- bert Samuel, Herbert Bentwich (par la suite Procureur Général de Palestine), Harry Sacher, Joseph Cowen, Chaïm Weizmann et Nahum Sokolov [120] . On y discuta tous les aspects du programme Sioniste qui devait servir de base aux négociations officielles englobant les futurs mandats, Palestine, Mésopotamie et Royaume du Hedjaz». J.M.N. Jeffries (Op. cit.) vient corroborer cette information : «Les minutes de cette réunion furent chiffrées et communiquées sur le champ à l'Organisation Sioniste des États-Unis... A partir de ce moment-là, sa branche Politique des États-Unis commença à façonner et à diriger la politique britannique et les affaires britanniques». Afin de démontrer la réalité du pouvoir qu'exercent les Banquiers Internationaux dans les affaires du gouvernement britannique, nous citerons Samuel Landmann [mI . Landman écrivait : «Un accord fut conclut entre Sir Mark Sykes, Weizmann et Sokolov fut alors décidé d'envoyer un message secret à «Justice» Brandeis stipulant que le Cabi- net britannique aiderait les Juifs à acquérir la Palestine en échange, Outre-Atlantique, d'un actif soutien Juif en faveur de la Cause Alliée. Il fallait susciter aux États-Unis un soutien à une aussi noble cause. On expédia ce message chiffré, via le ministère des Affaires Etrangères britannique. On expédia également des messages secrets aux dirigeants Sionistes de Russie par le biais du général Mac Donogh... Le Dr Weizmann (un des fondateurs du Sionisme Politique) put s'assurer du gouvernement le service d'une demi-douzaine de jeunes Sionistes en vue d'œuvrer activement pour le Sionisme. A cette époque, la conscription était en vigueur et seuls ceux qui exerçaient une profes- sion d'intérêt national pouvaient être retirés du service actif du service au front. Je me souviens du Dr Weizmann écrivant une lettre au général Mac Donogh (directeur des opérations militaires) et invoquant son appui pour obtenir l'exemption du service actif de Léon Simon, de Harry Sacher, de Simon Marks, de Hyamson, de Tolkowsky et de moi- même. A la demande du Dr Weizmann, on me transféra du Ministère de la Guerre... au ministère de la Propagande... et plus tard au Bureau Sioniste... vers Décembre 1916. A 120 — Le même Sokolov qui écrivit «Histoire du Sionisme» (n.d.a.). 121 — Son livre «La Juiverie Mondiale» parut à Londres le 22 Février 1936. Nous verrons que l'intrigue internationale a créé une situation semblable au commencement de la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 134 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç19 partir de ce moment-là, et pendant plusieurs années, on considéra le Sionisme comme un allié du gouvernement britannique... Les problèmes de déplacement et de passeport n'existaient pas lorsqu'un homme était recommandé par notre bureau. Par exemple, un certificat qui portait ma signature était reconnu par le Ministère de l'Intérieur et un Juif Ottoman devait être considéré comme un allié de notre cause et non pas comme un ennemi, ce qui était le cas pour les simples sujets Turcs». Une étude de la vie de Disraeli nous apprend qu'il passa de nombreux dimanches soirs en compagnie des Rothschild de Londres. Il y est révélé que lorsque Kuhn-Lœb & Co de New-York financèrent les révolutionnaires Juifs en Russie, les Rothschild de Londres furent les gestionnaires de l'Administration tsariste à Londres. Nous appre- nons aussi que les Rothschild londoniens étaient «libéraux» et que de 1840 à 1917 la «Presse Libérale» contrôlée par eux était évidemment anti-russe, Disraeli nous in- forme qu'en Allemagne on considérait les dirigeants de la politique et de la finance comme réactionnaires, car ils ne permettaient pas aux Banquiers Internationaux de faire exactement ce qu'ils voulaient, Le Baron von Bleichroeder, de Berlin, et les War- burg de Hamburg étaient les représentants des Rothschild en Allemagne. En Russie, les Weinstein d'Odessa secondaient les Ginzberg de St Petersburg dans la protection des intérêts des Rothschild. Un autre homme très actif pour la cause des Banquiers Internationaux fut Otto Kahn. Il dissimula soigneusement ses véritables couleurs de révolutionnaire mondial derrière les drapeaux de plusieurs pays dans lesquels il vécut et dont il se prétendit «citoyen patriote». Otto Kahn était né en Allemagne et émigra aux États-Unis comme Paul Warburg. Comme lui, il devint associé de Kuhn-Lœb & Co dès son arrivée en Amérique, et obtint un emploi de clerc chez Speyer & Co afin de ne pas attirer l'atten- tion. Il épousa par la suite la petite fille de M. Wolf, un des fondateurs de Kuhn-Lœb & Co. Lorsque M me Kahn visita Moscou en 1931, le gouvernement soviétique la reçut officiellement et donna en son honneur un grand dîner et plusieurs réceptions fas- tueuses. L'Armée Rouge de Staline se mettait au garde-à-vous sur les routes lorsqu'elle passait et les soldats présentaient les armes 11221 . Le 2 Avril 1934, dans un article du Daily Herald, M. Hannen Swaffer écrivit : «Je connaissais depuis de nombreuses années Otto Kahn, le multimillionnaire. Je l'ai connu lorsqu'il était un allemand patriote et lorsqu'il fut un américain patriote. Naturelle- ment, lorsqu'il voulut faire partie de la Chambre des Communes (britannique), il rejoi- gnit le «Parti Patriotique». M. Otto Kahn serait devenu Président de l'Union des Pays de langue anglaise si l'on n'avait accidentellement dévoilé ses activités révolutionnaires : il fut prouvé que sa demeure était le centre de réunion d'agents soviétiques tels que Nina Smorodine, Claire Sheridan, Louis Bryant et Margaret Harrisson». Au cours de l'été 1917, il devint impératif de savoir qui financerait Lénine et Trots- ky pour leur coup d'état révolutionnaire. Les Banquiers Internationaux décidèrent que leurs représentants se rencontreraient à Stockholm (Suède) parce que ce pays était neutre et relativement peu fréquenté par les espions internationaux. Parmi les per- sonnes qui assistèrent à la réunion, se trouvaient des hommes qui représentaient les intérêts bancaires de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de France, de Russie et des États- 122 — Lire «Toutes ces choses» de A.N. Fields (n.d.a.). - 135 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Unis d'Amérique. M. Protopopoff, le ministre russe de l'Intérieur y était, de même que M. Warburg de Hamburg, frère de Paul Warburg, associé de Kuhn-Lœb & Co de New- York, qui avait mis au point la législation du Système de Réserve Fédérale en 1910. Nous verrons que dans le but de savoir comment on s'entendrait sur le financement de Lénine et de Trotsky pour renverser le gouvernement russe, des délégués vinrent de toutes les nations en guerre. Il fut décidé finalement que Kuhn-Lœb de New-York mettrait $50.000.000 à la disposition de Lénine et de Trotsky à la Banque de Suède. En 1917, les officiers des Renseignements britanniques et américains rapportèrent ces faits à leurs Gouvernements respectifs. Ce fut à ce moment tragique que le Com- mander E.N. Cromie mourut en repoussant une foule de révolutionnaires qui attaquait le Consulat de Grande-Bretagne à St Petersburg. Il retint ces enragés afin de donner à ses collègues le temps de brûler des documents qui avaient trait à ces questions et à d'autres sujets 11231 . Le gouvernement américain expédia au gouvernement britannique les rapports qu'il avait reçus de ses officiers des services de renseignement. M. Oudendyke, ministre des Pays-Bas à Petrograd (qui veillait sur les intérêts bri- tanniques en Russie après que le Commander Cromie ait été assassiné), avertit égale- ment le gouvernement britannique. Son avertissement fut publié en Avril 1919 dans le «Livre Blanc» sur la révolution bolchevique édité par les imprimeurs du Roi. Les plans que Jacob Schiff avait dressés pour permettre à Trotsky et à sa cohorte de révolutionnaires professionnels de revenir à St Petersburg via New York «tombèrent à l'eau» lorsque Trotsky fut emprisonné par le gouvernement canadien à Halifax (Nou- velle Ecosse). Le pouvoir que les Banquiers Internationaux exercent sur les gouverne- ments constitutionnels est ainsi prouvé par le fait qu'ils protestèrent aussitôt auprès des gouvernements concernés. Trotsky et son «gang» de révolutionnaires furent relâ- chés et ils reçurent un sauf-conduit pour traverser la Zone de blocus britannique. Nous avons une preuve supplémentaire de la complicité des politiciens britan- niques dans la Révolution Russe de 1917, grâce à D. Petrovsky qui nous expose le rôle joué par Sir G. Buchanan, ambassadeur de Grande-Bretagne 11241 . Petrovsky prouve que bien que parfaitement informé de tout ce qui se tramait dans les coulisses, le gouver- nement de Lloyd George aida les Banquiers Internationaux à faire entrer Trotsky et ses révolutionnaires en Russie pendant qu'au même moment le Haut Commandement allemand aidait les Banquiers Internationaux à faire passer Lénine et son «gang» de révolutionnaires de Suisse à Petrograd. On fournit à Lénine ainsi qu'à ses hommes de main un wagon de chemin de fer privé pour leur voyage à travers l'Allemagne. M. Petrovsky révèle que Milioukoff, qui avait été nommé ministre des Affaires étrangères par le gouvernement républicain russe au printemps de 1917, fut l'homme qui négocia cette intrigue qui impliquait des nations en guerre. Il est aussi mentionné qu'en remerciement de la coopération du Haut-État-Major allemand, le gouvernement de Grande-Bretagne accepta la requête de Milioukoff, à savoir la libération de M. M. 123 — Le Commander Cromie servit dans les sous-marins britanniques à la même époque que l'auteur. Ses exploits en faveur des Russes sont rapportés dans «By Guess and by God», livre que nous avons publié en 1931 (n.d.a).. 124 — Lire «La Russie sous les Juifs», pages 25-26 et 34-35 (n.d.a.). - 136 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Litvinov. Ce dernier avait été arrêté par les officiers du renseignement britannique en tant qu'espion de l'Allemagne. Les origines de M. Litvinov s'avèrent d'un grand intérêt ; ses parents portaient le nom de Finkelstein. Lorsqu'il rejoignit le Mouvement Révo- lutionnaire Mondial, il changea son nom en celui de Meyer Wallach. Lorsqu'il décida de s'associer avec Lénine et son parti bolchevique, il changea de nouveau son nom en celui de Maxim Litvinov. C'est le même homme qui fut l'espion des Allemands et c'est encore le même homme qui sera arrêté lorsqu'il essayera de changer les billets de banque de 500 roubles qu'il avait dérobés après avoir lancé une bombe lors du cam- briolage de la Banque de Tiflis. Après sa libération par les autorités britanniques, Litvinov retourna en Russie. Il aida Lénine à renverser le Gouvernement Provisoire de Kérensky et le Soviet Men- chevik instauré à St Petersburg avant octobre 1917. Litvinov fut le Commissaire des Affaires étrangères de Staline de 1930 à 1939 et fut nommé membre dû Comité Cen- tral du Parti Communiste en 1935. Assassin, receleur d'argent volé, espion, gangster international et Chef d'orchestre des menées révolutionnaires dans de nombreux pays, toutes ces qualités furent acclamées par les nations du monde lorsqu'il fut élevé à la fonction de Président du Conseil des Nations Unies. Seul un groupe international, tel que les Banquiers Internationaux, pouvait sauver la vie de cet homme et lui assurer la liberté lorsqu'il exécutait les mots d'ordre criminels des comploteurs internationaux. Seuls le pouvoir et l'influence des Banquiers Internationaux ont pu le faire élire Pré- sident du Conseil des Nations Unies. Voici une bonne preuve pour montrer que les Illuminati contrôlent les hommes qui dirigent les Nations Unies ! Une autre preuve qui vaut la peine d'être citée établit que les Banquiers Internatio- naux du Royaume-Uni, des États-Unis, d'Allemagne et de Russie travaillèrent ensemble même après que l'Allemagne et la Grande-Bretagne se soient déclaré la guerre. Nous trouvons cette preuve dans une brochure intitulée «Trotsky» (Defender Publishers, Wichita, Kansas), citant une lettre de J.M. Dell et adressée personnellement à Lloyd George. Mais pourquoi continuer ? Il faudrait des livres entiers pour citer toutes les preuves établissant que les Banquiers Internationaux organisèrent, financèrent et diri- gèrent la Révolution Russe afin d'obtenir le contrôle d'un énorme territoire pour que les Illuminati puissent y tester à fond leurs théories totalitaires. En pratiquant des ex- périences sur un territoire aussi gigantesque que la soi-disant U.R.S.S., ils pouvaient déceler les erreurs et les faiblesses du procédé par tâtonnements. Il aurait été vraiment stupide de leur part d'essayer de diriger le monde entier avant d'avoir accompli cette expérience qui coûta des millions de vies humaines. De telles actions ont toujours fait partie de leur Plan à longue échéance. Ce plan a commencé il y a cinq mille ans et fut remis à jour lors de la réunion qui eut lieu dans l'Orfèvrerie Bauer à Francfort en 1773. «A moins que l'on ne décide d'agir en commun, il est probable que ce plan arrivera à échéance lorsqu'ils auront obtenu le contrôle économique et politique après la Troi- sième Guerre Mondiale». Nous verrons que le gouvernement de coalition qui avait accusé le Premier Mi- nistre Asquith pendant la Première Guerre, en Décembre 1916 ne fit aucun effort pour arrêter les Banquiers Internationaux dans l'exécution de leurs plans, qui concernaient la Révolution Russe alors que ce gouvernement savait que leur succès entraînerait le retrait des Armées russes de la guerre. Les Sionistes de Grande-Bretagne acceptèrent - 137 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER le renversement du gouvernement impérial russe, nous en avons la preuve dans le fait suivant : dès que Lénine eut annoncé qu'il venait d'établir sa dictature, en Novembre 1917, Lloyd George annonça également que la politique du gouvernement britannique appuierait le Plan Rothschild pour l'établissement d'un Foyer National du Peuple Juif en Palestine. Lloyd George n'éprouvait donc aucun ressentiment vis-à-vis des Ban- quiers Internationaux qui avaient pourtant retiré la Russie de la guerre, pays allié de la Grande-Bretagne. Les révolutionnaires Mencheviks dirigés par les Juifs, en Russie, avaient combattu lors de la révolution avortée de 1905. Les mêmes révolutionnaires déclenchèrent la révolution en Février 1917. Une fois de plus, ils allèrent au devant de grands succès au cours des premières phases du coup d'état révolutionnaire. Ils constituèrent de fait un Soviet à Petersburg. Les Banquiers Internationaux ne se soucièrent pas de qui menait ce soviet jusqu'à ce qu'il soit près du but ; mais dès qu'il fut en position de marquer, ils s'interposèrent et prirent la partie en main. Leur but était de mettre en place une Dictature Totalitaire fonctionnant selon le principe de la société anonyme. On fit de Lénine un «dictateur» et le soviet retourna dans les coulisses. Ensuite, on accusa la foule communiste de leurs crimes contre l'humanité... Le 17 Juillet 1917, les Bolcheviks, sous la direction de Lénine, lancèrent une agi- tation anti-gouvernementale en Russie. Il en résulta un soulèvement de la population échauffée des villes, qui était composée d'ouvriers et de soldats. Cette révolte sans lendemain prit le nom de «Journées de Juillet». Kérensky fit face à la situation avec fermeté. Il fit tirer sur les foules ; plusieurs centaines de personnes furent tuées niais on restaura l'ordre. Les dirigeants Bolcheviks s'enfuirent et quelques-uns d'entre eux furent arrêtés. Lénine et Zinoviev se cachèrent à Sestroretsk. Trotsky, Kamenev et Lu- natcharsky faisaient partie des révolutionnaires arrêtés. Staline qui était à cette époque rédacteur-en-chef de la «Pravda» ne fut pas malmené. Après la révolte, le Prince Lvov abdiqua et Kérensky, le «Napoléon Juif» devint Premier ministre. Kérensky, qui était un grand orateur, essaya de relancer l'enthousiasme pour l'effort de guerre parmi les soldats et les ouvriers. Toutes les tentatives oratoires de Kérensky échouèrent. L'influence de Kérensky commença à décliner régulièrement. Lénine était affairé et convoqua le Sixième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocrate Russe pour le 8 Août. Ce congrès dura jusqu'au 16 Août. Il en sortit responsable des groupes révolu- tionnaires unifiés. C'est pendant cette année-là que le parti révolutionnaire uni prit le nom de Parti Communiste. Au Congrès, un comité secret se constitua et s'intitula Comité Central d'Octobre. Il comprenait 26 membres qui devaient préparer la Révo- lution d'Octobre, et diriger ensuite le coup d'état révolutionnaire dans toutes ses diffé- rentes phases. Staline se montra à la hauteur de la situation, et à la clôture du Congrès on l'élut au Praesidium du Sixième Congrès du Parti. Les étudiants, en leur majorité, croient qu'on n'aurait jamais remarqué Staline si de nombreux autres dirigeants révo- lutionnaires expérimentés n'avaient été emprisonnés. Mais la vérité, c'est que Lénine agissait comme Agent Principal du Pouvoir Occulte qui avaient des vues sur Staline : il devait supplanter les autres à terme. Le Comité Central, en organisant la Révolution d'Octobre, voulait devancer le Gouvernement Provisoire et en appeler à une élection générale où l'on emploierait le bulletin secret pour élire un gouvernement constitutionnel représentatif qui dirige- - 138 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç rait l'Empire Russe. La tentative de prise du pouvoir par Lénine devait, pour réussir, être accomplie avant que l'Assemblée Constitutionnelle ne se réunisse en Janvier pour mettre au point cette élection à l'échelle de la nation. Si cette élection venait à être organisée, la population aurait des représentants au gouvernement. Il sentit qu'il serait plus difficile d'obtenir le soutien nécessaire pour le renversement d'un gouvernement du peuple que de renverser le Gouvernement Provisoire. Son raisonnement s'avéra juste. Aussi étrange que cela puisse paraître, à la lumière des événements qui se dérou- lèrent par la suite, Kamenev fut libéré le 17 Août et Trotsky, un mois plus tard. Le 24 Septembre, Trotsky fut élu Président du Soviet de Petersburg à la place de Cheidze. Le 26 Septembre, le Soviet de Petersburg vota le transfert du pouvoir militaire à un Comité Révolutionnaire Militaire dirigé par Trotsky. La véritable révolution de Lé- nine n'était alors qu'une question de jours. Lénine démontrait ce qu'une préparation minutieuse et une précision d'horlogerie, soutenue par des moyens financiers illimités pouvaient accomplir. Il savait comment utiliser à son avantage l'élément de surprise et convainquit rapidement de nombreux dirigeants d'autres groupes révolutionnaires qu'il était l'homme de la guerre révolutionnaire. Il eut bientôt tout le monde sous sa coupe et les chefs durent obéir à ses ordres avec efficacité et sans poser de question. Les dirigeants révolutionnaires firent circuler une rumeur qui disait que le Deu- xième Congrès Pan-Russe des Soviets aurait lieu le 7 Novembre. C'était pour détourner l'attention et faire croire au grand public qu'il n'y avait aucune action révolutionnaire prévue à court terme. Le 4 Novembre, toutefois, le Comité Révolutionnaire Militaire organisa de gigantesques manifestations de masse, sorte de préparation à la véritable révolte. Le jour suivant, le 5 Novembre, la garnison de Pierre et Paul choisit de prendre le parti des Bolcheviks. Le 6 Novembre, Kérensky fit un effort désespéré pour prévenir la révolution en ordonnant l'arrestation du Comité Révolutionnaire Militaire. Il inter- dit toutes les publications des Bolcheviks et ordonna à des troupes fraîches de rempla- cer la garnison de Pierre et Paul. Mais Lénine avait trop bien organisé sa Cinquième Colonne. Les ordres de Kérensky ne furent jamais transmis. Les officiels en qui il avait confiance le laissèrent tomber. Lénine sortit discrètement de son repaire. 11 rejoignit le Comité Révolutionnaire Militaire à l'Institut Smolny dès qu'il sut l'échec des mesures contre-révolutionnaires de Kérensky. L'Institut servait de quartier général aux révolutionnaires. Le 7 Novembre à 14 heures, on donna le signal pour le déclenchement de la révolution. La nuit arri- vée, Lénine avait bien en main St Petersburg. A 15 heures, il fit un discours enflammé au Soviet de Petersburg. A 21 heures, les troupes Bolcheviques assiégèrent le quar- tier général du Gouvernement Provisoire au Palais d'Hiver. A 23 heures, le Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets se réunit et les Bolcheviks s'assurèrent la majorité. Le Congrès devint ainsi le Gouvernement Officiel de la Russie. Kamenev en fut élu pre- mier Président et Lénine, Premier ministre. Trotsky devint Commissaire aux Affaires étrangères. Le 21 Novembre, un Juif du nom de Sverdlov succéda à Kamenev. Il était dans le Parti Bolchevik depuis six mois seulement et on le considérait comme un élé- ment de peu d'importance, mais après avoir été élu Président, il exerça rapidement un contrôle absolu sur l'économie russe. Sverdlov était un expert financier formé dans un but particulier, en fait un agent des Banquiers Internationaux. - 139 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER De nombreux événements dont on ne sut jamais l'explication se déroulèrent dans les cercles révolutionnaires. Sverdlov, qui était très jeune, mourut deux années seule- ment après avoir réorganisé l'économie intérieure russe. Il avait accompli sa «tâche» et il en savait beaucoup trop. En conséquence, il «mourut». L'Histoire ne fait que se répéter... Lénine appliqua la théorie selon laquelle une organisation implacable de terreur, comportant des souffrances physiques, des angoisses mentales et une dégradation morale, représente une valeur économique précise : les Bolcheviks obtinrent en effet le contrôle absolu de Petersburg après quelques jours de batailles sanglantes qui méritent le nom de massacres universels et d'impitoyable «Terreur». Lénine ne se laissa pas gri- ser par le succès. L'Empire Russe était grand. Il décida avec habileté que les élections programmées par le Gouvernement Provisoire auraient lieu le 25 Novembre. Ce Gouvernement avait prévu que la convocation de l'Assemblée des représentants librement élus serait organisée par une Commission spéciale. Lénine laissa tout se dérouler selon les prévisions puis il arrêta les membres de cette Commission spéciale et lui substitua un «commissaire à l'Assemblée Constitutionnelle». La seule différence entre les deux assemblées, c'était que les Bolcheviks dirigés par Uritzky dominaient l'assemblée qu'avait constituée Lénine. Grâce à cette action, les Bolcheviks étaient en position d'exercer leur autorité sur l'Assemblée nouvellement élue, dès qu'elle serait convoquée. Lorsqu'enfin l'Assemblée fut réunie, Sverdlov prit en main les débats, bien qu'il ne fût point délégué. Les Bolcheviks eurent alors recours à des tactiques qui met- taient les délégués aux prises à un tumulte constant et instituèrent un désordre com- plet. Au bout d'une dizaine d'heures, tous les Bolcheviks sortirent brusquement et leurs troupes firent irruption. Elles éjectèrent les délégués qui restaient et bouclèrent les portes du bâtiment. Ce fut la fin du Gouvernement Constitutionnel en Russie. En Mars 1918, les Bolcheviks et leur «Parti Ouvrier Social-Démocate Russe» par- tirent pour Moscou, changèrent le nom de leur parti et l'intitulèrent Parti Commu- niste. Le Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets devint alors le conseil d'adminis- tration officiel. Le Parti Social-Révolutionnaire contrôlé par des Juifs ne voulut pas de Lénine comme numéro Un en Russie. Le 30 Août 1918, deux membres Juifs de ce groupe essayèrent de l'assassiner. Lénine fut blessé et Uritzky, qu'il avait nommé chef de sa «Tchéka», fut tué. Cet incident servit de prétexte à Lénine pour supprimer ceux qui le gênaient. Il nettoya le pays à fond. Les «raids» nocturnes devinrent fréquents. Aucune personne ne savait lorsqu'elle allait se coucher si elle serait en vie le lendemain matin. David Shub, dans son livre pro-marxiste «Lénine», déclare : «On ne perdait pas de temps à passer au crible les faits ou à trier les personnes prises dans une rafle lors de ces raids nocturnes... Les prisonniers étaient généralement poussés dans le vieux poste de police à proximité du palais d'Hiver et fusillés». Le meurtre, la torture, les mutilations, les viols, l'incendie et tous les autres attentats à l'honneur et à la pudeur furent les pierres de touche sur lesquelles on fonda la République Socialiste Soviétique. Des mil- lions de citoyens russes moururent. On estime que plus de 12.000.000 d'autres furent condamnés à servir l'État par les Travaux Forcés. Seule la mort les en délivrait... - 140 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Pendant que les Alliés, exténués, combattaient le Bolchevisme sur quatre fronts, Lénine réorganisait le Mouvement Révolutionnaire Mondial. En Mars 1919, il convo- qua la Troisième Internationale et la présida. Zinoviev fut élu Président. Le but de la réunion était de renforcer les partis révolutionnaires dans chaque pays du monde et de prendre des dispositions pour fournir une aide financière aux dirigeants, les conseiller et les aider en de nombreux autres points considérés comme nécessaires au succès de la Révolution Mondiale Populaire' 1251 . 125 — On peut disposer d'une information beaucoup plus abondante, du côté russe, en lisant «Bellind Communism» (Derrière le Communisme)., de Franck Britton (n.d.a.).
21 janvier 2015

Nos chers amis américains : des origines à l'extermination des indiens

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L'Agence Info Libre vous propose de vous replonger dans l'histoire de la création des États-Unis d'Amérique. Comment ce peuple qui n’a qu’une histoire de deux siècles est-il parvenu à contrôler la politique mondiale de nos jours ? En quoi ces idées de liberté et d’égalité peuvent être considérées comme fallacieuses et iniques au vu des différents éléments de l’histoire sciemment occultés par les élites depuis la création des États-Unis ?
Pourquoi ce pays est-il devenu le chantre du mondialisme, gouverné par des gens élus par personne au nom des valeurs démocratiques ?

13 janvier 2015

Doc : Le choix de la défaite française de 1940 et l’engagement des banquiers et industriels dans la " collaboration

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Quelles sont les causes de la défaite française de 1940 ? Comment comprendre l’engagement des banquiers et industriels dans la " collaboration économique " avec les Allemands entre la défaite et la libération de Paris sans s’interroger sur la phase précédente ? Les classes dirigeantes françaises ont-elles planifié dans la décennie 1930, comme leurs homologues belges guidées par la Banque nationale de Belgique, l’occupation prochaine de leur pays par l’Allemagne de Hitler ?
À la lumière d’archives françaises et étrangères, pour la plupart jamais encore dépouillées, Annie Lacroix-Riz revient sur les origines de Vichy. Un essai très engagé, qui bouleverse notre connaissance de cette période de l’histoire de France et au-delà, des relations internationales. Cet ouvrage défend la thèse que les hommes de Vichy ont préparé leur arrivée au pouvoir et que la transformation des institutions, rendue nécessaire par la crise, passait par la défaite française. L’ouvrage montre ainsi, dans une approche nouvelle, que les causes de l’Occupation sont avant tout intérieures. Il aborde la question de la nature des actions menées de 1933 à 1939 en faveur de l’axe Rome-Berlin. Surtout, il met en exergue le caractère déterminant de l’économie dans le fonctionnement de la société française des années 30.

DVD original disponible sur : www.historiographie.info


Le choix de la défaite. par worldhistoria

27 décembre 2014

PACTES AVEC LE DIABLE - USA ET 3ème REICH

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Pactes avec le diable, est un documentaire (0h53) qui enquête sur les relations entre les Etats-Unis et le régime nazi d'Hitler lors de la Seconde Guerre mondiale, de l'implication des banques et industries américaines, et de cette période noire de notre histoire, l'Holocauste, qu'ils connaissaient déjà dès le début.

 

Des dizaines d'années après la dernière Guerre mondiale, Fabrizio Calvi, journaliste d'investigation spécialisé dans les affaires de criminalité organisée et des services secrets, enquête sur ceux qui étaient au courant de l'existence des camps de concentrations avant la découverte par le grand public. Des documents déclassifiés par la CIA fournissent des éléments de réponses et indiquent que dès 1941, les Alliés connaissaient la situation mais se refusaient à la divulguer.
Les relations entre les Alliés et les nazis pendant et après la Seconde Guerre mondiale n'ont-elles pas parfois relevé d'un pacte avec le diable ? Oui, si l'on se réfère à l'utilisation de criminels de guerre lors des jeux troubles de la guerre froide. Si le silence et l'inaction valent complicité, l'absence de réaction des Alliés face à l'Holocauste, qu'ils connaissaient pourtant dès les premières heures, tient elle aussi du pacte.

Ce documentaire exceptionnel puise ses sources au cœur des archives secrètes rendues publiques par les américains. Fabrizio Calvi, spécialiste de l'histoire du renseignement, démonte les mécanismes de la conspiration du silence qui s'est établie autour de la destruction des juifs d'Europe, notamment lors de la conférence des Bermudes sur les réfugiés d'avril 1943. Avec Steeve Baumann, reporter et réalisateur, ils se sont plongés dans 250.000 pages de dossiers tout juste déclassifiés de la CIA, du FBI et des services secrets de l'armée américaine, le tout recouvrant une période allant de la fin des années 1930 jusqu'au début des années 1980. Les services secrets auraient ainsi entretenu des rapports avec les nazis.
Pourquoi les américains ont laissé faire l'inimaginable sans réagir ? Quels ont été les enjeux politiques et humains de cette entreprise sans nom ? Que cachait le mystère du train de l'or hongrois ? Quelle était l'ampleur de l'infiltration soviétique des réseaux nazis pendant la guerre froide, notamment les réseaux dormants de Martin Bormann ? Une somme de révélations sur le cynisme des dits "vainqueurs."

Point de départ de l'enquête, le 8 octobre 1998. Bill Clinton signe à Washington D.C le Nazi war crimes diclosure act. Après des années de pression, l’Amérique accepte d’ouvrir ses archives sur la Seconde Guerre mondiale, mais aussi sur une période bien plus longue pour tout ce qui concerne les criminels de guerre. Un groupe d’historiens a dépouillé ces 8 millions d’archives. Fabrizio Calvi et Steeve Baumann se sont glissés dans leurs pas pour nous révéler à leur tour les secrets troublants qui dormaient depuis 60 ans dans les coffres des archives américaines. Trois axes majeurs se dégagent de cette enquête. Premièrement, la période de l’holocauste : Que savaient les alliés de la préparation puis de l’exécution de la solution finale ? Deuxièmement, biens juifs volés, nazis et banquiers américains. Troisièmement, le grand retournement de l’après guerre, dont les témoins et acteurs de ce retournement d’espions nazis par les nouveaux maîtres américains, ont été retrouvés, et témoignent. L’entremêlement de ces nouveaux documents d’archives et de la parole des témoins encore vivants fait redécouvrir une période noire de notre histoire.

Les énormes capitaux américains qui furent transférés en Allemagne depuis 1924 sous la couverture du "plan Dawes et du plan Young" constituaient la base sur laquelle Hitler allait construire toute sa machinerie de guerre.
Ainsi que l'expose le Dr Anthony C. Sutton dans, Wall Street and the Rise of Hitler, l'apport fourni à l'Allemagne avant 1940 par le capitalisme américain en vue de préparer la guerre, ne peut être qualifié que de phénoménal. Il fut, sans aucun doute, décisif pour la préparation militaire de l'Allemagne.
Des preuves permettent de comprendre que l'économie américaine était lucide sur la nature du nazisme, prêt à l'aider et à le soutenir financièrement par intérêt personnel, et pleinement conscient que cela finirait par une guerre où seraient impliqués l'Europe et les Etats-Unis...

En connaissant les faits, il est impossible de plaider l'ignorance. Les preuves très soigneusement établies qui attestent que les milieux bancaires et industriels américains étaient largement impliqués dans la montée du troisième Reich sont maintenant accessibles au public. On peut les trouver dans les comptes rendus et les rapports sur les auditions du gouvernement publiés entre 1928 et 1946 par les différentes commissions du Sénat et du Congrès américain.
Une partie de cette histoire accablante est dévoilée par l'historien G. Edward Griffin : "Les années précédant la Deuxième Guerre mondiale virent naître un cartel international qui avait son siège central en Allemagne. C'était une force politique et économique puissante."
Ce cartel s'appelait I.G. Farben. Il avait développé, en1926, une méthode pour obtenir de l'essence à partir du charbon et conclut donc en 1939 un contrat de licence avec la Standard Oil de Rockefeller. Cette dernière donna à I.G. Farben 546.000 de leurs actions ordinaires d'une valeur de plus de 30 millions de $. Plus tard, I.G.Farben construisit des raffineries juste à côté des camps de concentration. Les prisonniers furent contraints d'y travailler comme des forçats pendant qu'on produisait dans les raffineries le gaz pour les chambres à gaz. Le groupe I.G. Farben était contrôlé par les Rothschild et écoulait des sommes d'argent énormes dans l'économie allemande, et particulièrement aux futurs SS.

Plus de 100 firmes américaines furent impliquées dans la construction de la machinerie de guerre allemande. Entre autres, la General Motors, ITT, Ford, International Harvester, Bayer, etc. Les investisseurs ne visaient pas des affaires à court terme puisque le contrat entre ces firmes et le gouvernement allemand stipulait que celles-ci n'avaient pas le droit de sortir un pfennig, subdivision du Deutsche Mark, d'Allemagne. De toute évidence, tout cela avait déjà été préparé dans les moindres détails. Cependant, seuls les initiés étaient au courant.
Griffin résume les derniers événements ainsi : "Les banquiers et leurs agents sont à l'origine de la situation qui a conduit à la première guerre. Ils en retirèrent un bon butin, financèrent la révolution russe et obtinrent le contrôle de ce grand pays. Ils manipulèrent les événements en Europe d'après guerre de façon à provoquer une situation qui les amena, financièrement parlant, au septième ciel. Ils utilisèrent des fonds américains qui leur permirent d'empocher d'énormes commissions pour équiper l'industrie allemande d'installations techniques de pointe..."

Quand de plus en plus de personnes parlent de mafia de la finance, de complots, de non respect des lois et de crimes contre l'humanité, l'histoire confirme que ces mots sont vérités, même encore pour notre époque. Tout le reste n'est qu'endoctrinements, propagandes, faux récits historiques, lamentations éternelles...
Des témoignages de spécialistes et d'anciens responsables viennent étoffer les recherches d'un documentaire explosif sur cette sombre partie de l'Histoire américaine et de la Deuxième Guerre mondiale.

 

 

http://www.inexplique-endebat.com/2014/08/pacte-avec-le-diable-usa-et-3eme-reich.html

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28 novembre 2014

Anomalie survenue a un journaliste reptilien se metamorphose en plein direct

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ce journaliste a ete pris de metamorphose en plein direct ne sachant pas quoi faire il se retourne brutalement et pretexte que une mouche lui est rentré dans la bouche meme au ralenti aucune mouche ne volait alors pourquoi a t il menti je vous laisse seul juge Les reptiliens sont le résultat du croisement entre un djinn mâle et d'une femme humaine, l'enfant qui ressort de cette relation est un reptilien, mi djinn, mi humain, qui en apparence est humain mais qui jouit de tout un tas de capacités issues des djinns comme le morphing, la télépathie et le fait de pouvoir être possédé par les djinns de manière beaucoup plus efficace que les simples êtres humains...dans le sens ou le djinn qui possède l'être humain sera limité aux limites du corps humain, alors que le djinn qui possède un reptilien pourra utiliser tous ses pouvoirs à partir du corps du reptiliens SANS LIMITATIONS. Ainsi les djinns se servent des reptiliens pour agir au niveau physique et afin de manipuler notre société comme ils l'entendent et nous conduire à notre propre perte. La race des reptiliens est totalement au service des djinns, extraterrestres, diables, la descendance de Satan et ils occupent les premières places dans tous les domaines: ils monopolisent les médias, le cinéma, la musique, la politique, les instituions, la tête des grandes entreprises et fondations, ils sont littéralement au sommet de la pyramide nous manipulant nous autres humains, nous soumettant à l'esclavage, nous égarant afin que le châtiment de Dieu tombe sur nous... Les diables sous forme humaines sont partout autour de nous, ces créatures qui peuplaient la terre avant l'homme et a qui l'ont doit probablement les monuments pyramidales et temples construit pour les honorer à savoir que le chef de ces djinn se nomme satan pour memo et non un ange déchu comme aime à le dire l'eglise catholique romaine .....


Ces invisibles hantent l'esprit humains depuis la nuit des temps vous les retrouvé dans les manifestations de polteigeist fantomes ovnis et possession pour faire simple

Genie (en arabe: djinn, ou djinn) est une créature surnaturelle dans la mythologie pré-islamique et islamique, qui (selon la mythologie) occupe un monde parallèle à celui de l'humanité, et ensemble avec les humains et les anges qui constitue les trois créations sensibles de Dieu (Allah). Selon le Coran, il ya deux créations qui ont le libre arbitre: les humains et les djinns. sources religieuses ne mentionnent pas grand-chose, mais le Coran mentionne que les djinns sont faits de la flamme sans fumée, et leur forme étant tout proche de l'homme, qui peut aussi être bon ou mauvais.

voila un court passage traduit du livre écrit par Rosemary Ellen Guiley and Philip Imbrogno.

Les djinns ont la capacité de prendre de nombreuses formes et de changer d'apparence, ils peuvent prendre une forme humaine ou animale, comme une vache, un scorpion, un serpent, un oiseau
faites vos recherches avant de nier sans preuves ne soyez pas imbus de vos préjuges accumulés lors de votre éducation (conditionnement)

qui a fait de votre intelligence un serviteur docile et de votre intuition un aveugle hostile.R James.

 

16 novembre 2014

Histoire et révélation sur le bioterrorisme : Le cancer arme fatale pour les opposants aux usa

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Les autorités américaines ont réagi aux accusations du gouvernement du Venezuela selon lesquelles le grand leader de la Révolution bolivarienne, Hugo Chavez, a été éliminé par l’infection d’un virus du cancer.

 

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Toutefois, les experts estiment qu’un si grand nombre de dirigeants latino-américains atteints de cancers (et comme par hasard, ceux de gauche !), à peu près en même temps, ne peut pas être expliqué par des causes naturelles. Parmi eux, en même temps que Chavez, le président argentin Nestor Kirchner, Cristina Kirchner qui l’a remplacé à son poste, le président brésilien Lula da Silva, Dilma Rousseff qui est arrivée au pouvoir après lui, le président paraguayen Fernando Lugo (qui a été renversé pendant le coup d’État de la droite en 2012 orchestré par la CIA, et peu de temps après, on lui a diagnostiqué un cancer du système immunitaire). Le dirigeant cubain Fidel Castro, c’est à peine qu’il soit resté en vie après une affection mystérieuse oncologique de l’intestin qui l’a frappé après le "Sommet des peuples" qui s’est tenu en 2006 dans la ville argentine de Córdoba.

 

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Il est connu de peu de gens que, bien avant les expériences bestiales dans les camps de concentration de mort allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, les Américains réalisèrent des expériences similaires sur les habitants de l’Amérique latine sous l’égide de "l’Institut de Recherche Médicale" de Rockefeller.


Un des fanatiques, Cornelius Rhoads en 1931, écrit à son ami :

« Ici, à Porto Rico, tout va bien, sauf pour les Portoricains. Ils sont certainement les imbéciles les plus sales et les plus paresseux de la race des voleurs peuplant cet hémisphère. La santé publique, il faut un moyen quelconque pour les éliminer tous. Et j’ai tout fait pour accélérer le processus – j’en ai tué huit au cours d’expériences, et j’en ai infecté beaucoup par des cancers. L’assurance-maladie et les prestations sociales n’existent pas ici – et cela suscite de l’admiration chez les médecins qui peuvent librement soigner jusqu’à la mort et torturer leurs patients malchanceux ».

Le "Docteur" administrait par voie intraveineuse des substances biologiques qui provoquent le cancer, et au moins 13 patients sont décédés à la suite de ces expériences cruelles.


Dans les années 50, Rhoads est devenu directeur des programmes de recherche sur les armes chimiques et biologiques dans le centre de l’armée de Fort Detrick (Maryland), des terrains d’essais dans le désert de l’Utah et sur le territoire du canal de Panama. Il s’est ensuite rendu à la Commission des États-Unis sur l’énergie, et y a soumis des Américains ne soupçonnant rien à des irradiations radioactives pour déterminer le niveau de "radiation de sûreté" et l’incidence des tumeurs malignes dues à ces expériences.


Après la mort de Rhoads, l’Association américaine des oncologues a créé un prix en son nom. Cependant, en 2004, à la suite de révélations scandaleuses de ses expériences monstrueuses, le président de l’association, S. Horwitz, a déclaré que la plus haute distinction des oncologues des États-Unis ne serait plus associée au nom de Rhoads en raison de la "nature controversée de ses activités".


De tels gredins de la science aux États-Unis, il y en a treize à la douzaine, et ils ont testé presque toutes les saletés inventées au début en Amérique latine (sans oublier les expériences sur leurs propres citoyens). Après la guerre, le champ a été réduit en raison du fait que beaucoup de gens ont commencé à demander de l’aide médicale et scientifique à l’URSS. Mais après l’effondrement de l’Union soviétique devant ces écorcheurs de vastes perspectives se sont vraiment ouvertes.


Obama, à maintes reprises, a été contraint de présenter ses excuses auprès des pays d’Amérique latine pour les expériences sur des gens dans les années 40 – 50, qui ont conduit à la propagation de la syphilis et d’autres maladies sexuellement transmissibles, à la stérilité en masse et aux diverses épidémies. Cependant, de telles excuses (attention ! seulement après la publication de preuves irréfutables) ne rendront pas la vie à des millions de morts et de victimes du bioterrorisme des États-Unis, aussi bien que ne conduiront pas à la fin de ces "expériences" dans l’avenir (selon le principe "pas vu, pas pris").
Depuis la fin des années 60, le développement et la création accélérés de différentes mutations du virus du cancer ont démarré. Les travaux ont été coordonnés avec "l’Institut National d’Oncologie", qui officiellement mettait au point le traitement de la "maladie du siècle", et officieusement était impliqué dans les projets de la CIA par l’utilisation du virus du cancer à des fins militaires et politiques.
En dépit de la signature solennelle, en 1972, à Moscou, à Londres et à Washington, de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction (CABT), le travail à Fort Detrick allait d’arrache-pied et, vers 1977, 60 000 litres de virus cancérigènes et immunosuppresseurs ont été produits.

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Dans ces travaux ont activement participé les professeurs R. Purcell, M. Hillerman, S. Krugman et R. McCollum, qui ont utilisé un "cocktail" de virus de l’hépatite B en combinaison avec une substance oncogène pour des expériences non seulement sur des macaques rhésus et des chimpanzés, mais aussi sur des étudiants américains de l’école publique pour enfants handicapés mentaux de Willowbrook.


En 1971, la société pharmaceutique américaine "Litton Bionetics" a signé des contrats avec un certain nombre de pays africains pour l’étude de patients atteints de cancer avec le lymphome de Burkitt lié au virus d’Epstein-Barr, ainsi que de la leucémie et du sarcome. Curieusement, le lymphome de Burkitt a été diagnostiqué pour la première fois dans l’ouest de l’Ouganda après le travail des laboratoires du "Centre National de Cancer des États-Unis", ainsi que d’autres institutions médicales sponsorisées par Rockefeller.
Un des experts, R. King, a déclaré dans les années 80 que des experts des États-Unis infectaient des personnes de sarcome pour « identifier le génome viral par la remise en culture, l’hybridation, la recombinaison de virus, de mutations et d’autres techniques. »

Lors des audiences à la commission sénatoriale Church en 1975, le Dr Charles Senseni, qui avait travaillé dans le laboratoire de Fort Detrick, a avoué que, pour l’élimination des indésirables, la CIA utilisait des substances biologiquement actives qui provoquaient des maladies cardiaques et le cancer galopants. Il a montré des échantillons d’armes au moyen desquels les victimes désignées étaient infectées. Parmi ceux-ci, il y avait un parapluie tirant des fléchettes minuscules lors de son ouverture, ainsi qu’un pistolet à air comprimé tirant avec des aiguilles traitées avec du poison surgelé. Étant aussi épaisses qu’un cheveu humain et ayant la longueur de quelques millimètres, ces aiguilles passaient à travers le tissu des vêtements, sans être endommagées, l’injection provoquait une douleur pas plus forte qu’une piqûre de moustique, en fondant instantanément sous la peau.


Parmi les "nouveautés", des bioterroristes américains ont également montré des aérosols pour infecter les "cibles" de maladies mortelles après la pulvérisation par avion, ainsi que des "virus sautants" se propageant par les insectes (puces, araignées, moustiques) qui sautent ou volent d’animaux infectés à l’homme. La CIA était le "pionnier" dans les moyens de contagion par injection, inhalation, contact de la peau avec les vêtements contaminés, à travers le système digestif lors de la prise de nourriture, de boissons et même en utilisant du dentifrice.

Certains experts estiment que l’un des premiers leaders politiques indésirables aux USA, infecté par la nouvelle arme biologique du cancer, était le président d’Angola, Agostinho Neto. Il est décédé à l’hôpital clinique central de Moscou en 1979 à l’âge de 57 ans d’une forme fulminante de cancer inconnue jusqu’ici. Une autre victime était l’ancien président chilien Eduardo Frei, qui s’est opposé ouvertement au protégé des États-Unis, le général Pinochet. Frei est mort à l’hôpital de Santiago en janvier 1982, après avoir contracté une maladie passagère inconnue après avoir passé une visite médicale ordinaire.
Alors, peut-être que dans 50 ans, les archives de la CIA seront déclassifiées, et les mystères de la mort d’Hugo Chavez et d’autres dirigeants internationaux seront connus. Il existe une telle quantité de documents sur l’utilisation des virus du cancer par les services américains de renseignement, que l’existence de cette arme ne vient même pas en question. La seule question qui se pose – c’est comment il a été "introduit" et qui était l’exécutant direct.

"Virus absolu— SIDA
« Dans les 5 à 10 prochaines années, il sera possible de créer un virus synthétique qui n’existe pas dans la nature, et qui ne peut pas être réprimé par le système immunitaire humain ; de nouveaux virus créés artificiellement seront inabordables pour les médicaments, il est inutile d’utiliser contre ces derniers des moyens conventionnels de traitement des maladies infectieuses, les antibiotiques, les vaccins et les antidotes ».

Cette déclaration sensationnelle a été faite par le chef expert-virologue militaire D. MacArthur en 1969 devant les commissions du Congrès ("Commission Sykes"), qui était chargé de donner les recommandations sur l’allocation des fonds budgétaires pour l’armée. Et il n’a pas demandé beaucoup – environ 10 millions de dollars seulement !


L’argent a été accordé et des centaines de scientifiques et d’experts ont été mobilisés pour le travail. L’un des créateurs du virus du SIDA, apparemment, était le Dr RobertGallo, qui en 1987 a même reçu du ministère de la Santé américain le brevet établissant sa priorité dans l’invention du "virus réprimant le système immunitaire de l’homme".
La maladie s’est échappée des laboratoires et pour la première fois a été constatée au printemps 1981 en Californie (USA). Et elle n’avait rien à voir (comme les Américains essayent de nous convaincre) avec l’Afrique ni avec les "petits singes verts".

En mai 1987, Times de Londres a publié un article affirmant que la vaccination contre la variole en Afrique (à l’initiative des "humanistes" du ministère de la Santé des États-Unis) a causé une épidémie du SIDA. Et des millions de personnes ont été vaccinées ! Ensuite, une telle "vaccination" a été réalisée à Haïti, au Brésil et dans d’autres pays.


Les accusations des États-Unis dans la fabrication du virus du SIDA ont déjà commencé depuis le milieu des années 80. Le professeur berlinois de l’Université Humboldt, Jakob Segal, a affirmé que ce virus est un « produit de l’expérience, réalisée en laboratoire dans le but de créer des armes biologiques ». Dans les médias américains, tout cela était présenté comme de "la propagande soviétique". Mais dans les années 90, le docteur Gallo en personne a annoncé qu’il avait testé encore une souche "alternative" du SIDA, qui peut pénétrer dans l’organisme par les cellules épithéliales (c’est-à-dire, à travers la peau), ce qui augmente le risque de maladie par pulvérisation de la substance active dans l’atmosphère.

Dr Stan Monteith a été parmi les premiers qui encore en 1981 a décrit l’énorme potentiel épidémique de ce nouveau virus, les conséquences potentiellement catastrophiques de son utilisation par "l’élite mondiale" et a également prouvé son caractère artificiel.
La principale différence avec le "virus absolu" est qu’il ne détruit pas seulement le système immunitaire. Il transforme les anticorps (produits par le système immunitaire pour lutter contre les virus) en propagateurs du virus, c’est-à-dire, les principaux défenseurs du corps en ses destructeurs ! Le virus parasite les anticorps et naît à l’intérieur de ceux-ci. De telles caractéristiques n’ont jamais été observées dans aucun des virus ou des bactéries connus de la science.
Et cette nouvelle propriété empêche jusqu’à présent toute tentative de créer un vaccin contre le SIDA. C’est pourquoi, au fil des ans, aucun médicament efficace contre cette maladie n’a été trouvé.
Le nombre de personnes infectées par le SIDA n’est toujours pas connu, car même aux États-Unis le gouvernement empêche toutes les initiatives visant au moins une estimation approximative. Selon de diverses estimations, entre 50 à 100 millions de personnes sont infectées du SIDA. Surtout en Afrique – dans certains pays (Ouganda, Kenya), plus de 50 % de la population souffrent de cette terrible maladie.

Il est considéré que jusqu’ici quelque 40 millions de personnes sont mortes du SIDA – presque autant de morts que dans la Seconde Guerre mondiale !

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« Nous sommes toujours près des victimes »
Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé, à l’ouest du "continent noir" sont déjà mortes plus de 600 personnes infectées par le virus Ebola. (Près de 2000 début septembre 2014)

L’épidémie actuelle est devenue la plus importante de l’histoire des observations médicales.

Au Nigéria, Libéria et d’autres pays africains, sur les frontières, des cordons sanitaires spéciaux sont installés, les médecins soumettent à un contrôle très méticuleux tous les arrivants et partants. La fièvre Ebola est considérée comme une maladie mortelle, dont les hommes, les primates et les cochons sont les plus sensibles. Le vaccin contre celle-ci n’existe pas.
L’épidémie a commencé en Guinée en mars de cette année. Depuis ce jour, la maladie se répand sur de nouveaux territoires en Sierra Leone, au Libéria et au Mali. Il est à craindre qu’elle se propagera non seulement dans toute l’Afrique de l’Ouest, mais aussi pénétrera en Europe.

Il est curieux que, dans les foyers de l’épidémie, soient devenues très fréquentes les attaques de la population locale contre les bureaux de l’organisation internationale "Médecins Sans Frontières". Les habitants locaux accusent les médecins que c’est justement eux qui ont amené le virus dans cette région. Il y a eu des manifestations massives de protestation contre le gouvernement des pays africains qui ne font rien pour remédier à la situation.

Les pogroms des bureaux de "l’organisation internationale très respectable" sont présentés dans la presse occidentale à titre d’exemple de "l’irrationalité et l’absurdité". Surtout que "Médecins Sans Frontières" vantent toujours leurs principes éthiques, assurant qu’ils "sont toujours proches des victimes". Mais est-ce que ce ne sont pas leurs propres victimes – comme le considèrent les Africains "déraisonnables" ?

Pourquoi les médecins occidentaux obstinément ne quittent-ils pas la Guinée, le Libéria, le Mali et la Sierra Leone ? Après tout, ces pays sont gagnés par le chaos des guerres civiles et des conflits dans lesquels les pays occidentaux et les États-Unis participent très activement. Rien que la France, à elle seule, a dépensé des centaines de millions d’euros pour les opérations militaires au Mali.

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Tout cela – pour restaurer le pouvoir colonial en Afrique de l’Ouest et du Nord. Et c’est justement ces zones qui sont "ratissées" de la population locale pendant des épidémies d’Ebola et autres maladies infectieuses. Mais miraculeusement n’en souffrent que les habitants du pays, et jamais les "Casques Bleus" français.

Cependant, les "Médecins Sans Frontières" ne transmettent pas les médicaments et le matériel aux autorités locales et ne quittent pas la zone de conflit. C’est ce qui donne des raisons valables aux habitants de soupçonner les "esculapes" étrangers (très bon médecin – NDT) que ce sont eux qui propagent de nouvelles souches d’infection parmi les Africains.

Selon de nombreux experts, on y essaie une nouvelle arme "ethnique" qui agit sélectivement – seulement sur les Africains. Mais apparemment, il y a des modifications pour d’autres groupes raciaux et ethniques. En 2006, l’un des principaux virologues américains Éric Pianka, lors d’une audience solennelle à l’Université du Texas, a déclaré que, grâce à une nouvelle souche du virus Ebola (selon ses propres termes, « ayant un taux de mortalité fantastique ») il est possible « pour le bien de la planète » de réduire l’humanité à 90 %. Les virologues américains présents dans la salle se sont levés dans un élan unanime et lui ont fait une ovation debout…
Armes ethnique et génétique

Depuis les années 70, les États-Unis menaient des recherches accélérées des "armes ethniques". Et, selon l’opinion de nombreux experts, à ce jour sont créées de nouvelles souches de virus mortels qui peuvent se propager seulement à un environnement ethnique défini.
Ainsi, la "pneumonie atypique" affecte le plus les Chinois et les habitants de l’Asie du Sud-Est, le virus Ebola et le SIDA – les Africains. Des chercheurs israéliens tentent de créer une arme biologique semblable visant les Arabes.

L’Association Médicale Britannique a récemment déclaré que « le développement progressif de la génétique est capable déjà dans un avenir proche d’être à l’origine de nettoyages ethniques d’envergure sans précédent. »
L’idée d’instaurer une "domination biologique du monde" mûrit déjà, non seulement dans les têtes des cannibales-virologues fous, mais aussi dans les calculs des politiciens, stratèges militaires et experts ! Ainsi, récemment, cette idée a été exprimée par des politiciens néoconservateurs respectables des États-Unis dans le rapport « Les nouvelles lignes de défense de l’Amérique. »
Il y est écrit que, naturellement, la domination militaire du monde doit, en premier lieu, être assurée par des missiles balistiques et de croisière, des avions radiocommandés ("drones") et des sous-marins, des armes par satellite. Mais, par ailleurs, « dans les prochaines années, l’art de la guerre dans l’air, sur terre et sur mer sera complètement différent du présent, et les combats se dérouleront dans de nouvelles dimensions – dans l’espace, le "cyber espace", ainsi qu’au niveau intracellulaire et microbien ». Et il poursuit que « les formes avancées des armes biologiques qui sauront choisir comme cibles certains génotypes humains, seront en mesure d’amener ce domaine du monde de la terreur à sa juste place parmi les moyens politiquement justifiés » !
La terreur parmi les biologistes

Les autorités américaines ont bien appris les leçons du "Projet Manhattan", en particulier, le transfert par de grands physiciens internationaux de données sur les armes atomiques à l’Union soviétique. Des chercheurs américains l’ont fait non pas pour l’argent, mais en se basant sur une évaluation réaliste de leur gouvernement, qui sans hésiter aurait bombardé l’Union soviétique et tous les autres concurrents potentiels sur le chemin de l’hégémonie mondiale.
Alors maintenant, les chercheurs de nouveaux virus sont soumis à des règles les plus cruelles d’élimination des "témoins gênants". La mortalité parmi ces derniers est de dizaines de fois plus élevées par rapport aux taux moyens.
Les experts américains indépendants ont compté quelques centaines de morts "mystérieuses" (dans des accidents d’avion et de la route, de maladies "inconnues", de "sinistres") parmi les virologues et microbiologistes ayant travaillé sous contrat pour la CIA et le ministère de la Défense.

En 2001, immédiatement après l’explosion des "tours-jumelles", tous les Américains ont été excités par le message sur les lettres contenant des spores de la fièvre charbonneuse (anthrax) qui avaient été envoyées dans les rédactions des journaux, magasines, chaînes de télévision et aux politiciens. 17 personnes ont été infectées dont cinq sont mortes. Ces lettres ont servi de principal prétexte au changement politique qui a dirigé l’agression des États-Unis contre l’Irak. "Al-Qaïda" se retira dans l’ombre, et dans tous les médias a résonné que « la plus grande attaque biologique dans l’histoire des États-Unis » a été organisée par Saddam Hussein.

Lorsque ce changement a été conforté (et utilisé plus tard pour accuser Saddam Hussein dans le développement des armes biologiques, ce qui est devenu l’un des arguments pour l’invasion de l’Irak), il s’est avéré très rapidement que la souche du virus ne pourrait être obtenue que du laboratoire de la CIA à Fort Detrick. C’est là qu’a été trouvé le "maillon faible" – le virologue BruceIvins qui, comme fervent catholique, se plaignait souvent que, pour des raisons religieuses, il n’aimait pas ce travail. Et en juillet 2008, il se serait suicidé en avalant de puissants médicaments. Après cela, le FBI a fait de lui un "terroriste dément" qui envoyait des lettres infectées. L’autopsie n’a pas été faite, l’enquête n’a pas été engagée, et puis l’affaire a été très rapidement classée.
Curieusement, il a reproduit le sort de l’un des plus grands microbiologistes des années 50, Frank Olson, qui avait également travaillé sur la fièvre charbonneuse et qui avait présenté sa démission de Fort Detrick, ne voulant pas participer à la recherche sur l’arme meurtrière. Et quelques jours plus tard, en novembre 1953, selon le rapport du FBI, « dans un état de dépression nerveuse, il a sauté du 10e étage de l’hôtel Pennsylvanie. »

L’un des cas les plus célèbres était le "suicide" du plus grand expert britannique des armes biologiques David Kelly. Des dizaines de fois, lors de diverses missions de l’ONU, il a visité l’Irak pour des inspections. Après l’invasion, il a fait une déclaration (étant le premier !) sensationnelle affirmant que tous les "documents" selon lesquels Saddam Hussein avait des armes chimiques et biologiques, présentés par les autorités des États-Unis et la Grande-Bretagne à l’Organisation des Nations Unies et qui ont servi de prétexte à la guerre – étaient de la "vulgaire forgerie". Il a été convoqué au Parlement, où pendant l’audience sur le fond, on ne lui a même pas permis d’ouvrir la bouche en s’en prenant à lui avec reproches et accusations.

Et quelques jours plus tard, le 17 juillet 2003, il est parti, comme d’habitude, pour une promenade matinale, et son corps a été retrouvé le lendemain à environ un mile de sa maison. Dans le rapport officiel, il a été révélé qu’il s’était suicidé en avalant 30 comprimés de somnifère, ensuite avec un couteau il s’est tranché les veines du poignet gauche. Cependant, les médecins de "l’ambulance" (apparemment, ne sachant rien de la "commande") ont fait remarquer que sous le cadavre il n’y avait pas de sang. Donc, Kelly s’est empoisonné, s’est coupé les veines, et puis s’est vidé de son sang, et est arrivé par lui-même à l’endroit où il a été trouvé !

Aux États-Unis, l’un des événements les plus retentissants était l’accident d’avion en mars 2002, dans lequel a péri Steven Mostow – le leader virologue qui a travaillé dans le centre médical de Colorado. On l’appelait "Monsieur Grippe", car il s’était surtout spécialisé dans cette maladie.

Parmi les victimes, il y en a beaucoup originaires de notre pays (Russie – NDT) qui, pour diverses raisons, sont partis à "la recherche du bonheur" en Occident. Le plus notable était la "crise cardiaque" en 2001 chez le microbiologiste Vladimir Pasechnik, qui se distinguait par sa santé enviable. L’Occident l’avait utilisé (comme beaucoup d’autres Russes) à 200 % – aussi bien en tant que professionnel, que comme un « dénonciateur des conspirations horribles du Kremlin contre les États-Unis et tout le monde libre. »

En 1989, il est parti pour l’Angleterre et il a travaillé dans l’un des centres de virologie. Par la même occasion, il gagnait de l’argent par des bavardages sur des "armes biologiques binaires des Soviets" appelées "Novitchok", que tous les virus connus étaient depuis longtemps assimilés dans les laboratoires secrets du KGB, et qu’il y en avait déjà de nouveaux. Ils peuvent causer chez les Américains ne soupçonnant rien de "terribles maladies", comme la sclérose et l’arthrite.

Ces histoires d’horreur ont été utiles parce qu’elles donnaient une raison pour restreindre les fonds du budget pour la "biosécurité" (en fait, pour le développement de nouvelles souches mortelles). Mais, ensuite, ils ont décidé que Pasechnik est trop bavard au sujet du centre de la virologie à Salisbury, où il avait travaillé pendant 10 ans, et a il a été envoyé dans un autre monde...
La destruction du Boeing : de nouvelles versions
Le "missile de Poutine", la "main de Moscou", "Poutine, tu as tué mon fils !" – de tels titres ont émaillé les journaux et magazines de l’Occident après que dans le ciel de l’Ukraine le 17 juillet de cette année, a été abattu l’avion de ligne "Boeing" au départ des Pays-Bas à Melbourne. Cette hystérie a commencé immédiatement après le discours du président Obama, qui avait déclaré que c’était « un crime d’une envergure inconcevable » et avait accusé la Russie. Directement après, dans les mains des secrétaires de presse de la Maison-Blanche et du Département d’État apparaissent des photos floues, qui ont été transmises par la CIA et représentaient des "preuves irréfutables" que l’avion a été abattu par le missile russe "Bouk".

Cet événement a servi de prétexte à la mise en place de sanctions économiques sans précédent contre la Russie, à l’implication de l’Union européenne (avant la catastrophe, ils hésitaient s’il fallait soutenir ou non les États-Unis), à l’utilisation de presque tous les moyens de guerre interdits pour écraser la résistance en Novorussie (y compris les bombes au phosphore, les missiles balistiques, les ogives à fragmentation et autres.), à la réalisation des plans de l’alliance militaire antirusse avec la participation de l’Ukraine, de la Moldavie, de la Pologne, de la Géorgie et des pays baltes.

Seulement, un mois plus tard ont commencé à paraître des informations que les trous dans le cockpit et le fuselage prouvaient que l’avion avait été abattu dans l’air, le plus probablement par un avion de chasse des Forces de l’Air ukrainiennes. Cette version confirme le changement soudain de l’itinéraire du Boeing juste avant le crash. Cependant, c’était une chose déjà faite, tous les médias occidentaux ont immédiatement oublié cet avion, mais les sanctions et la guerre d’envergure contre le peuple russe dans l’est de l’Ukraine, non seulement ont été lancées, mais elles continuent à croître.

Tous les signes de "l’événement déclencheur" (trigger event) ou de "l’incident sous fausse bannière" (false flag incident) – c’est ainsi que les maîtres des provocations de la CIA appellent les attentats qui sont appelés à tourner l’opinion publique dans la bonne direction pour les États-Unis, pour lancer une chaîne d’événements qui mèneront à la réalisation des objectifs de "l’empire". Cela a toujours été ainsi dans l’histoire des États-Unis – l’explosion de leur propre cuirassé "Maine", qui est devenu le prétexte pour déclarer la guerre à l’Espagne en 1898 ; le naufrage planifié du paquebot "Lusitania" pour entrer au moment propice dans la Première Guerre mondiale ; la dissimulation délibérée d’informations à propos de l’attaque japonaise imminente sur la base américaine de Pearl Harbor en 1941 pour entrer dans la Seconde Guerre mondiale ; la provocation avec la destruction du contre-torpilleur américain "Maddox" dans le golfe du Tonkin pour commencer la guerre du Vietnam en 1964 ; l’explosion des tours-jumelles en 2001 pour lancer la "guerre contre le terrorisme" et se préparer à l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan.

Comme il arrive souvent dans de tels actes de terrorisme sont poursuivis non pas un, mais plusieurs objectifs. Dans ce cas, l’information d’un grand intérêt est qu’à bord du MH17 il y avait plus d’une centaine de microbiologistes, qui allaient au Congrès international sur le SIDA en Australie. Et parmi eux – Joep Lange, un éminent virologue de l’Université d’Amsterdam.
« Une perte irréparable du plus grand prophète et génie dans les recherches sur le SIDA », « la mort tragique d’un grand expert de renommée mondiale dans le traitement de la maladie du siècle » – c’est ce qui avait été écrit dans les nécrologies publiées dans les revues scientifiques.

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Et, en effet, le laboratoire de Lange était en tête de file dans les études sur le SIDA et son traitement, y compris l’utilisation combinée des médicaments de la thérapie antirétrovirale, et avait développé des méthodes de prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant. Depuis plusieurs années (2002-2004), il a dirigé l’organisation internationale pour la lutte contre le SIDA. Avec lui à bord il y avait ses collègues néerlandais Jacqueline van Tongeren, M. Adriana De Schutter, L. Van Mens et d’autres chercheurs. Il est possible qu’ils amenaient avec eux les résultats de plusieurs années de travail, et qui sait, peut-être même un remède tant attendu contre cette terrible maladie – en fait, c’est peu de temps avant la conférence que le personnel de Lange savait que son intervention devrait faire sensation dans le monde scientifique.

Dans le même Boeing (soi-disant, par une coïncidence malheureuse), il y avait aussi le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Glenn Thomas, qui "était en faute" du fait de son interview où sa langue lui a fourché à propos du rôle criminel de son organisation dans la propagationde l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.
En éliminant des chercheurs européens sur le SIDA, ainsi qu’un fonctionnaire honnête de l’OMS, de cette façon les Américains ont donné la leçon à tous ceux qui sincèrement cherchent à trouver un traitement contre le SIDA et Ebola : « Il ne faut pas traiter et prévenir ces maladies, elles nous sont très utiles pour éliminer la foisonnante racaille humaine. »

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Ce n’est pas par hasard que dans une série d’articles on se rappelait qu’en 1998 un avion de Swissair s’était écrasé au-dessus de l’Atlantique, à bord duquel se trouvait l’un des chercheurs les plus brillants sur le SIDA Jonathan Mann et son épouse M.L Clements, elle aussi un virologue connue. Mann était en tête d’une structure de l’OMS affectée à lutter contre le SIDA, et, comme l’avaient écrit ses collègues, sa mort a porté un coup puissant sur tous les projets de l’organisation dans la lutte contre cette terrible maladie. Les causes de l’accident ne sont toujours pas élucidées à ce jour (aucun des experts sérieux ne croit à la version officielle que l’un des pilotes a fait tomber le mégot de la cigarette, ce qui a provoqué un incendie de l’intérieur de l’avion).
La Russie à la croisée des chemins
Les États-Unis utilisent contre nous (la Russie – NDT) un énorme arsenal d’armes biologiques : les OGM et les plantes et les organismes transgéniques (dont la plupart, selon le témoignage des experts occidentaux, provoquent la suppression du système immunitaire, le cancer, l’infertilité et les maladies du cerveau), chaque année, ils organisent des dizaines de nouvelles épidémies du virus de la grippe, de maladies d’animaux ("grippe porcine" et "grippe aviaire") et de plantes, propagent diverses maladies allergiques, vendent des médicaments et des vaccins dont les "effets secondaires" nous sont inconnus, des additifs alimentaires et ainsi de suite. Ils développent encore de nouveaux virus : "l’hantavirus" mortel, "le virus – tueur australien" se recombinant sur base de la variole, une nouvelle génération de maladies "non létales" (seulement avec "une atteinte totale"), les "biorégulateurs" capables de créer une dépression à grande échelle, de changer le rythme cardiaque, de provoquer l’insomnie. Il n’est pas exclu qu’on crée les "signets" biologiques – les virus latents, qui doivent s’activer après un certain temps.

Autour de la Russie ont été créés des biolaboratoires militaires américains : en Géorgie (d’où, selon les experts, en 2013 s’est propagée l’épidémie de la "grippe porcine"), au Kazakhstan, en Kirghizie, dans les États baltes. Les autorités américaines allouent d’énormes fonds aussi bien pour le développement des nouveaux virus, que pour la bioprotection (uniquement pour le programme "BioShield" ils dépensent annuellement plus de 6 milliards de dollars).

Chez nous, après l’effondrement de l’Union Soviétique pendant une longue période, presque aucune attention n’a été accordée à cet important aspect de la protection du pays. Les instituts et les centres (de recherche, NDT) se fermaient, les jeunes professionnels partaient pour l’Occident. Il ne reste plus que les enthousiastes et les chercheurs âgés qui travaillent pour un salaire de misère (18 000 roubles pour les chercheurs en chef, 27 000 – pour les professeurs et docteur en sciences).

Des bâtiments délabrés, de l’équipement désuet, et "l’étranglement" par les responsables libéraux. On en était arrivé à ce que, en 2000, le "Mossenergo" de Tchoubaïs pour "défaut de paiement" a essayé de couper l’électricité à l’Institut de virologie d’Ivanovsky. Non seulement cela aurait détruit une collection unique de micro-organismes, mais aussi une partie des échantillons de virus aurait pu s’échapper dans l’atmosphère ! À cette époque, c’est par miracle qu’ils ont réussi à se débattre avec les "managers efficaces". Et le dernier dans le temps était le coup infligé par la "réforme" de l’ASR (académie des sciences russe, NDT) – en fait, sa liquidation et le transfert de la gestion aux mains du comptable "efficace" de Krasnoyarsk.

Personne n’a empêché la vraie chasse aux chercheurs par des agents de la CIA – chercheurs, patriotes qui étaient simplement éliminés sur le territoire de notre propre pays ! En janvier 2002, a été abattu à coups de battes de base-ball (pour savoir d’où vient l’ordre de liquidation !) et étranglé dans son propre immeuble à Moscou, le membre correspondant de l’ASR, directeur de l’Institut de psychologie A. Bruchlinsky, psychologue et biologiste, auteur d’ouvrages sur la reconnaissance des terroristes. Deux ans après sa mort, son adjoint, le professeur V. Droujinine, a été tué.

En novembre 2002, a été tué par balle le professeur B. Sviatsky – l’expert en infections et maladies infantiles de l’Université nationale russe de recherches en médecine de Pirogov. Le membre correspondant de l’Académie russe des sciences médicales, le plus grand virologue et microbiologiste, expert en armes biologiques, L. Stratchounsky, a été abattu en 2005 par battes de base-ball dans sa chambre d’hôtel "Slavianka" à Moscou. En 2006, le généticien et biologiste, membre correspondant de l’ASR, L. Korotchkine a été tué.

Une perte énorme pour la microbiologie nationale a été la mort du chef de la chaire de microbiologie de l’Université nationale russe de recherches en médecine, le professeur V.Korchounov, l’un des plus grands virologues de renommée mondiale, l’expert reconnu en "contre-arme" biologique. En 2002, des "hooligans inconnus" ont abattu par battes de base-ball le chercheur âgé de 56 ans, quelques jours après la publication d’un article de journal qui disait que le chercheur était sur le point de la plus grande découverte – un vaccin universel contre toutes les armes biologiques ! Suite à la mort de Korchounov, le travail dans cet important domaine de la science a été arrêté. Des centaines, si ce n’est pas des milliers de personnes en Russie se sont retrouvées condamnées à mort en raison de l’arrêt des recherches.

Les pages tragiques de l’histoire moderne nous persuadent que les États-Unis sont capables de toutes les actions les plus barbares et criminelles dans leur quête maniaque pour la domination du monde.
Il est très révélateur que les pays qu’ils envahissent sous prétexte de la "défense des droits de l’homme", de "l’humanisme", de la "démocratie" deviennent non seulement le théâtre des guerres civiles les plus graves, mais aussi soient accompagnés des épidémies de diverses nouvelles maladies, inconnues jusque-là.
D’énormes masses de personnes au Vietnam, en Yougoslavie et en Irak ont été exposées à des substances mutagènes qui ont conduit à des conséquences désastreuses. Des difformités terribles chez les nourrissons, la création de toute une génération de dégénérés, des changements irréversibles au niveau génétique, ce qui affectera toutes les générations futures – ce sont quelques-unes des conséquences des "actions humanitaires".
Et en outre, toutes les organisations internationales, y compris l’ONU, étant maintenant sous le contrôle total des États-Unis, jouent le rôle de la "couverture" dans la mise en œuvre de ce génocide. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les "Médecins Sans Frontières" et d’autres organismes, autre fois ayant autorité, écrivent leurs "rapports objectifs" sous la dictée de l’Occident, et, maintenant, on ne peut plus leur faire confiance. Ils ont agi dans la même équipe que les agresseurs en Irak, en Afghanistan et en Libye.

La veille de l’invasion en Irak, ils ont docilement donné la conclusion que Saddam Hussein possédait « d’énormes stocks d’armes biologiques et chimiques », ce qui a servi pour les États-Unis d’un des principaux arguments pour déclencher la guerre. L’année dernière, ils ont accusé le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques et biologiques contre son propre peuple, quand environ 300 personnes ont été tuées en août par du gaz neuroparalytique sarin dans une banlieue de Damas. Bien qu’à cette époque, les preuves irréfutables ont été fournies que le sarin avait été utilisé par les militants d’al-Qaïda, et qu’il n’a pas été obtenu d’autre part que des entrepôts américains.
La solution – antimondialisation
L’élimination impitoyable des concurrents et, au fond, la tyrannie biologique des États-Unis détruisent la souveraineté des pays périphériques du monde, les contraignent à dépendre de l’aide, de l’expertise, des médicaments de l’étranger. Cette dépendance coloniale porte atteinte à la sécurité des nations, ce qui les rend otages de l’Occident, "cobayes" pour diverses expériences médicales et biologiques dirigées contre leur santé et leur vie.

Le contrepoids à l’empire de bioterrorisme ne peut être que le rejet de la "mondialisation" vicieuse, la construction d’un monde multipolaire. Tous les pays devraient, étape par étape, refuser de coopérer avec les États-Unis et l’OTAN, les organisations internationales pro-américaines existantes.
Il est nécessaire de conclure des accords au niveau international. Par exemple, en Afrique, les états doivent travailler ensemble pour lutter contre les nouvelles souches du virus Ebola importées. Dans le Sud-Est asiatique – contre un nouveau syndrome très aigu de la "pneumonie atypique". C’est au niveau national que nous devons prendre soin de notre science, créer nos propres instituts et laboratoires nationaux, des centres de recherche puissants pour lutter contre les armes virales et génétiques.
Source : « Contrôle national »
http://bendeko.blogspot.fr/p/bioterreur.html

Traduction : GalCha
30 octobre 2014

Les apparitions de vierge ne sont que des manipulations de démons

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Les apparitions de vierge  ne sont que des manipulations de démons qui veulent augumenter le nombre de pécheur et quel péché ? L'idolatrie et l'association ,  deux des plus grands péchés ,alors ils ont mis en place un stratagème très efficace les apparitions , et ensuite le bouche à oreille des fervents croyants arriveront par millier détournant de bons et loyaux fidèles vers de vaines  prières détournées de leur source unique et divine , ainsi ils détournent le culte vers des idoles de bons croyants qui dans leur amour se font tromper ,les miracles sont que de la magie de ces entités qui sont responsables des phénomènes ovnis et d'aparitions ( de nombreuse maladie sont des sorts jetés par ces djinns alors ils les enlèvent très facilement ce n'est que de la magie faites a votre corps ,aucun miracle la dedans ,comme les exorcismes pratiquaient avec des bibles falsifiés ,le demon complice fait semblant de partir pour credibiliser le livre alors qu'il na plus aucun effet sur lui seul la foi du croyant sincère peut le géner . bref je comprends que cela peut etre violent a accepter pour des fervents catholique ,et j'en suis franchement désolé mais la vérité reste la vérité à vous de la chercher comme je le fais non pour opposer et détruire mais pour aider et guider toutes mes excuses a ceux qui se seront sentis offensés ,les actions ne valent que par leurs intentions  .


comme le révèle un exorciste sur les phénomènes d'apparition de vierge : "

L'évêque exorciste d'Isernia-Venafro

Mgr Andrea Gemma est l'unique évêque exorciste au monde, il dirige le diocèse d'Isernia-Venafro, dans la région Molise (Italie). Interrogé par le quotidien en ligne Petrus, le 6 mai 2008, il déclare : « C'est un phénomène absolument diabolique, autour duquel gravitent de nombreux intérêts souterrains. La Sainte Église, la seule à avoir son mot à dire par la bouche de l'Évêque de Mostar, a déjà déclaré publiquement, et officiellement, que la Vierge n’est jamais apparue à Medjugorje et que toute cette imposture est l'œuvre du Démon. »Note 14,39. Il déplore à plusieurs reprises l'argent qui gravite autour du phénomène : « A Medjugorje tout se passe en fonction de l'argent : pèlerinages, nuitées, ventes de gadgets. »

.Dans beaucoup de cas le djinn prend la forme de celui que l'humain appelle dans ses invocations comme ceux qui appellent les saints à leurs secours ou comme le font ces chrétiens croyant parlaient à Jésus ou autre saint.Ces visionnaires tombent facilement dans ce piège démoniaque.


Un hebdomadaire international catholique, publie dans son numéro du 21 septembre 1996 un article qui avance que la Vierge Marie est apparue dans le petit village de Nsimalen, près de Yaoundé, la capitale du Cameroun, en 1996.

Des centaines de personnes se rendent, chaque nuit, à l'église de l'Immaculée Conception, à San Francisco, pour y contempler une image de la Vierge apparue sur le comble du pignon de l'église. Cette image s'est manifestée à l'époque où deux adolescents du quartier ont été tués, dans un parc voisin. L'image apparaît après la tombée de la nuit et reste visible toute la nuit.  la religion interdit les images et la vierge marie apparait en image jamais elle ferait une telle erreur seul l'adversaire a ce but .......

Des milliers de personnes affluent vers une maison de Floride pour écouter une femme délivrer des messages de la Vierge. Rosa Lopez(posséder par un djinn) déclare qu'elle reçoit quotidiennement des messages dans lesquels la Vierge exhorte à davantage de prière et de dévotion. Rosa Lopez offre ces messages au public une fois par mois.

Le premier mardi de chaque mois, de très nombreuses personnes se rendent à Sara Piqui, au Costa Rica, pour assister à l'apparition de la Vierge dans le ciel. Lors de ces apparitions miraculeuses, il arrive parfois que des paillettes se manifestent sur les bras des personnes présentes. Elles affirment que ce scintillement est très réel et qu'elles peuvent saisir les paillettes avec les doigts.

Des images de saints sont apparues sur des pétales de roses aux Etats-Unis et le visage du Christ sur un rocher en Australie. Pendant trois jours, en septembre 1995, dans le monde entier, des statues hindoues ont « bu » le lait que leur offraient des fidèles.

D'autres signes et visions sont apparus aussi chez les bouddhistes , les juifs et les Indiens d'Amérique. Par ailleurs, on ne compte plus le nombre de statues dans chaque communauté et religion qui versent des larmes de sang ou d'huile, ou qui bougent.

Selon un article paru en 1996 dans le Dallas Morning News, « un regain d'attrait pour la spiritualité s'est développé en territoire navajo après que l'on ait annoncé que des divinités étaient apparues, en mai, à deux femmes respectées de la tribu. »

et chez les musulmans .
Bref à son époque Sheikh Al Islam Ibn Taymiya a mis les musulmans en garde contre ces pièges démoniaques.Que les démons avaient la possibilité de prendre toutes les formes qu'ils voulaient pou apparaitre aux humains .Il avait dit :Un jour lorsque j'étais en prison,certains de mes amis qui combattaient les Tatars m'appellèrent à l'aide et ils dirent à Ibn Taymiya tu arriva à temps et tu nous avait bien aidé.Ibn Taymiya leur dit :Ce jour là j'étais en prison,de meme ce n'est pas un ange que vous avez vu parceque ce que vous avez vu a dit qu'il est Ibn Taymiya.Ce qui fait qu'il a menti et un ange ne ment pas.Ce n'est qu'un djinn(démon) qui a pris mon apparence pour vous faire tomber dans un piège.

un non sens dans le catholicisme romain ,comment ne pas comprendre que le culte des idoles est flagrant et antichrist.

« 4.Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. 5 Tu ne te prosterneras (1) point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 6 et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements » Exode 20). Pourquoi cet avertissement ? Parce que tout simplement d’un point de vue bible même Satan peut se déguiser en « ange de lumière » et en lisant un livre apocryphe comme « l’apocalypse d’Adam et Eve » (que j’ai bien sûr lu) cela y apparait comme une terrible évidence. Dans ce livre non seulement Satan est décrit comme un être qui peut changer d’apparence, mais aussi comme « quelqu’un » à l’imagination très fertile et qui voue une haine sans borne au genre humain.

Le culte de la "Vierge" est d'origine Babylonienne et le mot "Damnation" sonne comme "Dame-nation".

28 octobre 2014

Pourquoi les athées sont-ils plus nombreux en France qu’ailleurs ?

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Atlantico : Selon une récente étude internationale de WIN/Gallup, la France serait le 4ème pays le plus athée au monde avec 29% de ses habitants qui se déclarent "athées convaincus" derrière la Chine, le Japon et la République tchèque. Comment expliquer cette caractéristique française ? Est-ce uniquement dû à notre passé révolutionnaire ?

 Jean-Sébastien Philippart : Il est certain que la volonté des Lumières de rejeter tout fondement religieux afin d’établir les principes fondamentaux d’une morale non confessionnelle et universelle constitue l’un des traits caractéristiques de l’"esprit" français. A cet égard, la laïcité "à la française" s’est toujours assimilée facilement à un combat en faveur de la liberté de conscience et de connaissance que toute religion semblerait menacer par nature.

Toutefois, il ne faut pas oublier qu’aux yeux d’une partie des Lumières, l’athéisme, certes moins meurtrier que le fanatisme religieux, devait être condamné pour cause d’immoralisme (l’athée n’étant pas jugé digne de foi). Alors que les Lumières défendaient la perfectibilité humaine — et donc admettaient une déchéance toujours possible de l’homme —, c’est au positivisme et au comtisme en particulier que l’esprit français doit l’idée assurée que la religion (l’"état théologique") constitue un moment dépassé par l'"état métaphysique", puis par l’"état positif" émanant des sciences les plus abstraites pour s’emparer ensuite des sciences humaines. Or Jules Ferry, dont on connaît l’importance dans la constitution de l’identité républicaine, fut le promoteur de cette doctrine. Pour lui, la science s’oppose désormais victorieusement à la religion dont les illusions théologiques ne tiennent plus debout. Si, aujourd’hui, le positivisme a été à son tour dénoncé à titre de mythologie (par les mêmes sciences qu’il a lui-même promues), son spectre ne cesse d’être efficient et explique selon moi que le phénomène perdure.   

Quels sont les autres facteurs politico-historiques et sociologiques qui nous différencient des pays "comparables" à la France ? 

L’explication tourne toujours autour du concept de laïcité que seuls des pays comme la France et les Pays-Bas ont inscrit dans leur constitution. Si la laïcité espagnole a ceci de commun avec le modèle français de présenter une déconfessionnalisation de l’Etat, les conditions dans lesquelles elle s’est opérée vont en donner une autre figure. Dans la mesure en effet où l’Eglise, par souci de réalisme, s’est montrée plutôt conciliante vis-à-vis du processus de sécularisation, elle jouit aujourd’hui encore en Espagne d’une grande liberté organisationnelle et d’expression. Comme l’Italie, l’Espagne reste sous un régime concordataire. Malgré le passé compromettant de l’Eglise de part et d’autre sur le plan politique (accords du Latran, appui au régime franquiste), les deux pays n’ont jamais véritablement remis en cause le rôle de la religion. Le catholicisme demeure la religion d’une grande majorité des italiens, tandis que l’Etat finance les écoles religieuses et maintient l’enseignement religieux dans les écoles publiques. Et face aux plaintes devant l’ostension d’un crucifix dans une classe, le Conseil d’Etat italien a souvent justifié son maintien par la valeur culturelle de l’objet. Il semble donc que l’enjeu soit le rapport au passé, en l’occurrence, à la religion historique. Il y a peut-être en France quelque chose du passé qui ne veut pas passer. Quant au Royaume-Uni, le concept de laïcité y paraît bien étranger. Pour des raisons historiques en effet, le chef d’Etat est gouverneur suprême de l’Eglise d’Angleterre tandis que le Parlement contrôle la doctrine, le culte et nomme le personnel dirigeant. Et paradoxalement, c’est au nom de cette union que l’Angleterre tolère l’expression des autres religions. 

Dans quelle mesure déclarer que l’on est "athée convaincu" relève-t-il d’une posture sociale plutôt que d’une conviction ? Ce chiffre reflète-t-il une réalité ? 

 L’athéisme est une forme de croyance : celle qui affirme que l’au-delà n’existe pas. Or dès le moment où elle s’exprime — et comment une affirmation pourrait-elle ne pas devoir s’exprimer ? —, la croyance tombe dans le domaine public et se confronte à d’autres convictions face auxquelles elle se maintient, se renforce ou se déforce. Mais il y a plusieurs manières d’être athée. L’athéisme peut se confondre avec le laïcisme (militant) comme il peut assumer pacifiquement l’héritage religieux en y reconnaissant des valeurs essentielles. Et de la même manière que des catholiques s’affirment aujourd’hui "non-pratiquants", on peut imaginer des athées non-pratiquants, c’est-à-dire ne cherchant pas à convaincre. Eu égard au contexte français évoqué plus haut et à la forte augmentation statistique (en 2005,  l’étude comptait 14% d’athées en France), je dirais qu’il doit y avoir une bonne part d’athéisme qui s’exprime ici en guise de conscience citoyenne. Devant notamment les affaires de pédophilies qui ont fortement sali l’Eglise et devant un islam qui ne fait pratiquement parler de lui que de manière négative, la posture athée s’impose comme un devoir contre la violence extrême dont peut être génératrice la religion. 

La France est-elle en avance ou en retard sur l’histoire ? Diriez-vous que le reste de l’Occident a déjà traversé cette étape d’athéisme ou qu’il va la traverser ?

Votre question est bien française en ce qu’elle suppose une marche linéaire de l’histoire à la manière positiviste. La synchronie nous révèle tout autre chose : un ensemble complexe de tensions. Le développement de l’islam, sans organisation véritable, oblige le christianisme en Europe à repenser les modalités de son affirmation au risque de diviser un peu plus les chrétiens ou de les agglomérer dans l’identitarisme. Face à ce retour du religieux, les progressistes montent au créneau et le besoin de laïcité se fait toujours plus pressant çà et là, mais en se confrontant par la même occasion à l’identité historique et culturelle du pays que ce besoin ne manque pas de réveiller. Tensions également entre les nations et les institutions européennes, lesquelles défendent une vision strictement contractuelle du lien social, au mépris de l’histoire et des histoires à travers lesquelles les hommes se reconnaissent les uns les autres. A cet égard, l’Europe ultra-libérale défendant un universalisme abstrait où les préférences de n’importe qui vaudraient les préférences de n’importe qui d’autre, dans les limites de la simple tolérance, cette Europe déracinée donc, réduite aux bruits et aux cris d’un gigantesque marché, rejoint les aspirations les plus progressistes. Toutes ces tensions se croisent et se recroisent en direction d’un avenir incertain…  

Propos recueillis par Jean-Baptiste Bonaventure 

L’athéisme est une pensée irrationnelle magique

 Ce constat de la contingence de l’univers et des choses créées, les sciences positives auxquelles notre société athée et les penseurs matérialises attachent tant d’importance [3], nous enseignent que l’Univers a commencé d’exister ; qu’il fut un temps où il n’existait pas ; un temps où tous les éléments matériels qui le composent, et qui seuls existent, puisque seule existe la matière, n’existaient pas. L’Univers, selon cette thèse, se serait donc donné l’être tout seul – puisque lui seul existe. C’est l’univers lui-même qui aurait provoqué le Big Bang. C’est l’univers lui-même qui aurait décidé un jour : « Tiens ? Je n’existe pas. Il faudrait quand même que j’existe. Donc : Big Bang ! et me voilà, j’existe ! »

Pour Karl Marx,

l’univers ne doit son existence qu’à lui-même…

Or ce petit scénario enfantin ne marche pas car il y a un problème, un tout petit problème en apparence mais immense dans ses conséquences, c’est que si un être était capable de se donner l’être à lui-même, cela voudrait dire qu’il existait déjà avant d’exister, ce qui logiquement est impossible. Et s’il existait déjà, il n’aurait pas eu besoin de se donner l’être qu’il possédait déjà. Autrement dit, si l’univers était le seul être, l’être unique et incréé, il devrait nécessairement être éternel et sans changement car un être unique et incréé qui commence d’exister est impensable, absurde. Pourtant ce que les astronomes nous apprennent aujourd’hui de l’univers c’est qu’il n’a pas toujours existé ; qu’il a eu un commencement –  ils nous donnent même approximativement son âge : environ 15 milliards d’années…On est donc conduit à affirmer contre toute raison, dans la perspective athée si l’on veut tenir à cette fable, la génération spontanée de l’univers puisque lui seul existe. L’univers s’est créé tout seul. Il n’a pas de géniteur. Il est l’être merveilleux qui se donne l’être à lui-même. Le seul qui soit capable d’une telle prouesse.

L’athéisme ne peut donc être considéré comme une opposition sérieuse aux métaphysiques croyantes. Non seulement l’athée ne démontre pas l’inexistence de Dieu, mais beaucoup plus gênant : il ne nous montre pas comment l’univers pourrait être ce qu’il est comme il est, sans Dieu. C’est pourtant le minimum qu’on serait en droit d’attendre de la part d’un interlocuteur non croyant ! Qu’il nous explique comment l’univers peut exister et évoluer comme il le fait sans Dieu ; qu’il remplace l’explication « Dieu » par une autre explication, au moins aussi satisfaisante sur le plan rationnel ! Il ne suffit pas de rejeter en bloc un système de pensée en le jugeant – hâtivement – non valide ; il faut encore proposer un autre système de pensée plus satisfaisant. C’est bien là le moindre. Détruire, tout le monde sait le faire. Mais rebâtir sur les ruines que l’on a soi-même provoquées, c’est une autre paire de manche ! Or, si les athées excellent dans l’art de chercher à détruire toute croyance religieuse, force est de constater qu’ils sont dans l’incapacité de proposer la moindre explication alternative à l’être du monde – sauf à verser dans le panthéisme ou dans l’irrationalisme.

L’athéisme n’existe donc pas sur le plan philosophique. Il a peut-être l’apparence de la philosophie – mais il n’en a pas la réalité, puisqu’un système philosophique, pour être valide, doit fournir à la raison humaine une réponse satisfaisante à l’être du monde – qui est la première des questions métaphysiques, celle dont tout le reste découle ! En rejetant la doctrine de la Création – au nom d’un athéisme radical arbitrairement proclamé – les philosophes matérialistes privent l’univers de toute raison d’être. Et comme l’univers n’a pas de raison d’être du tout, il devrait, pour bien faire, ne pas exister, pourtant le problème, c’est qu’il existe !

 

Conclusion

 Dire qu’il n’y a pas de Dieu revient à dire que l’univers possède les caractères de la divinité. Mais alors, si les mots ont un sens, nous ne sommes plus dans l’athéisme ; nous sommes dans le panthéisme. C’est donc aux athées de nous expliquer comment ce qui est contingent, mortel, dépendant a pu se donner l’existence ? Par quelle manière magique un être qui ne détient son être que d’un autre, et il en va pour les êtres vivants comme pour l’univers dans son ensemble, a-t-il bien pu se donner la vie à lui-même ? L’athéisme n’a donc aucun sens, et sa pseudo-rationnalité est une totale illusion.

C’est pourquoi, devant son impuissance à pouvoir rendre raison de l’existence du monde, l’athéisme aboutit fatalement à un barrage d’ordre dogmatique. Et quel est ce dogme ?  Un dogme païen : l’univers est divin !

 

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L’athéisme aboutit fatalement à un dogme païen : l’univers est divin !

 


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11 septembre 2014

Découverte d'un champ antigravitationnel et d'invisibilité naturel de Grebennikov

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Découverte du Cavern Structures Effect

Tout ce que nous pouvons dire sur la vie et sur les découvertes de Viktor Stepanovich Grebennikov est révélé dans deux publications de celui-ci.

 

La première est un article sur les « Propriétés physiques et biologiques des nids d’abeilles pollinisatrices », publié en 1984 dans le Bulletin des Sciences Agricoles de Sibérie n°3. Grebennikov y explique avoir observé des phénomènes bio-physiques anormaux produits par de vieux nids d'abeilles : une sensation de chaleur semble s'en dégager sans qu'aucun instrument de mesure ne puisse relever la moindre anomalie. Après avoir reproduit ces nids dans différents matériaux, Grebennikov arrive à la conclusion que ses observations ne sont pas dues à la nature des nids, mais bien à leur structure formée d'alvéoles hexagonales et symétriques.

 

Il caractérise l'Effet des Structures en Cavités ainsi :

 

  • Il en rayonne un champ d'énergie qui se ressent comme une impression de chaleur.

  • Les montres mécaniques et électroniques placées dans un champ CSE puissant commencent à fonctionner de manière « imprécise ».

  • À forte concentration, et dans certaines conditions, il peut étourdir, rendre nauséeux, accélérer le rythme cardiaque et donne à la bouche un goût métallique, comme si on avait placé sa langue sur une pile, nous dit l'auteur.

  • Aucun matériau ne peut lui faire écran.

  • Le champ CSE ne diminue pas avec la distance, mais reste enclavé dans une enceinte invisible.

  • Même après déplacement de la source émettrice, les effets persiste longtemps.

  • Il inhibe la croissance de bactéries du sol saprophyte (qui se nourrit de matières organiques en décomposition), des levures et la germination du blé.

 

Profitant des caractéristiques supposées du CSE, il construit une chaise antidouleur constituée d'un chapiteau comportant six rangées superposées de rayons vides, mais intacts, d’abeilles à miel. Elle est exposée au musée d’écologie agricole proche de Novosibirsk.

 

En outre, Grebennikov pense avoir percé le secret qui permet aux abeilles de retrouver leur nid sans peine à des kilomètres de distance. Celui-ci, de par sa structure unique, génèrerait un champ CSE qui s'apparente à une « balise d'onde ». De la même manière, Grebennikov explique que les fleurs – en plus de leurs couleurs, odeurs, nectars – utilisent leurs formes comme balise spécifique afin d'attirer les insectes pollinisateurs.

 

Mais, ses observations étant réalisées en dehors de toute mesure sérieuse, basées sur des impressions et des sensations ressenties, elles ne sont pas tenues pour scientifiques.

 

 

Découverte d'un champ antigravitationnel et d'invisibilité naturel

 

 

Amère et déçu de l'accueil fait à sa thèse, Grebennikov publie en 1997 « Mon monde ». Le livre n'est plus disponible en librairie et aucune réédition n'est attendue pour le moment. L'entièreté de l'ouvrage est uniquement accessible, en russe, sur le site http://bronzovka.ru/oglav.html. Cependant, face à l'intérêt croissant que lui porte le milieu de la physique underground, des traductions partielles sont présentes sur le net. Celles-ci se limitent exclusivement au cinquième chapitre : « Vol ».

En réponse aux critiques passées, Grebennikov y présente un instrument de mesure destiné à manifester la présence d'un CSE. Le dispositif mis au point est assez rudimentaire : il s'agit d'un récipient de verre, scellé, contenant une paille - ou un fusain brûlé - suspendu à un fil d'araignée. Mis en présence d'un champ CSE, la paille suspendue ferait une lente rotation de quelques dizaines de degrés.

Grebennikov explique ce déplacement comme la répulsion mutuelle de deux corps à cavités multiples, résultant du scintillement des électrons hors de ces corps. Il justifie sa théorie en se basant sur certains aspects de la mécanique ondulatoire. Entre autre, sur les découvertes de Louis de Broglie (1892-1987) ; qui a émis en 1924 l'hypothèse que toute particule est transportée par une onde et que la masse de ces particules n'est pas constante, mais variable.

Plus loin, il affirme avoir vérifié ces pistes théoriques de manière spectaculaire, au cours de l'été 1988. Il manipulait alors deux enveloppes de chitine prélevées au bas du logement de l'aile d'un « gros » insecte sibérien, dont l'identité est gardée secrète. En opposant les deux morceaux, il affirme en avoir vu un s'élever et léviter au dessus de l'autre. Les enveloppes de chitine observées - caractérisées par l'auteur de microstructures spongieuses, extrêmement bien ordonnées et tridimensionnelles aux formes étoilées – semblent donc avoir opposé une force répulsive, générant un phénomène naturel d'antigravité. En liant solidement entre-elles plusieurs couches de cette mystérieuse chitine, Grebennikov dit obtenir un agglomérat capable, non seulement de faire léviter une punaise, mais en plus de la rendre quelques instants invisible.

Grâce à ces étonnantes observations, il explique avoir mis au point une plateforme volante capable d'atteindre une altitude maximale de 300 mètres et de se déplacer à une vitesse moyenne de 25km/min. Le dispositif est décrit comme invisible, sans ombre projetée et silencieux, ne provocant presque pas de friction d'air. Il est mut par la génération d'un champ qui est supposé l'englober. Celui-ci est qualifié de « colonne invisible s’évasant vers le haut et qui annule l’attraction de la gravité terrestre ».

L'engin est constitué d'une planche sur laquelle on se place debout et d'un manche télescopique directionnel. Les seules indications techniques distillées par l'auteur est qu'il a disposé sous la planche un système de « panneaux » et de « masques ». On peut déterminer la présence d'au moins deux panneaux disposés à droite et à gauche dessous la plateforme. Ceux-ci se constituent de deux blocs de filtres microcellulaires plus ou moins indépendants les uns des autres, qui permettent d'orienter le système. Les masques viennent se glisser et se croiser sous les panneaux afin de diminuer ou d'annuler la poussée du champ antigravitationnel. Cela permettrait à Grebennikov de réduire sa vitesse de déplacement ou d'effectuer un atterrissage.

 
 
 

 

 

Comme si cela n'était pas suffisant, Grebennikov indique que le mystérieux champ pourrait être à l'origine de plusieurs phénomènes surnaturels :

  • Un champ CSE puissant émanerait des mains, capables de donner une forte poussée à un objet léger sur une table, de le maintenir en suspension dans l'air ou de le coller « magnétiquement ». Ce qui impliquerait que tout le monde dispose de capacités kinesthésique et radiesthésiste.
  • Si l'engin est dit « invisible et sans ombre », cela ne l'empêche pas d'être aperçu par certaines personnes de façon déformée.

Il apparait donc comme une sphère de lumière ou un disque ou une sorte de nuage oblique avec des bords pointus. [...] Les pilotes eux-mêmes sont « transformés » et on les observe comme des humanoïdes en vêtements argentés, que ce soit petit et vert, ou plat comme s’ils étaient en carton, etc. Ainsi, il se peut très bien que ce ne soient pas des hommes d’équipage d’OVNI aliens, mais des pilotes terrestres et des constructeurs de petites plateformes comme la mienne, qui ont rendu leurs inventions fiables et qui temporairement apparaissent déformés.[...] Je suis sûr qu’une partie des descriptions d’OVNIs correspond réellement à celles de plateformes, de quartiers de panneau et d’autres grosses pièces d’appareils sorties délibérément ou accidentellement du champ actif par ceux qui les ont conçues ou fabriquées.

''Viktor Stepanovich Grebennikov, « Mon monde », chapitre cinq « Vol »''

 

  • Lors de ses vols, Grebennikov affirme avoir observé un fonctionnement anormal de sa montre. Ce qui lui fait dire que l’appareil ne voyage peut-être pas uniquement dans l’espace. Il appuie ses dires en expliquant qu'il n'est jamais parvenu à ramener de ses escapades un seul insecte. Soit le tube à essai dans lequel il les capturait s'écrasait, soit il était troué, soit l'insecte était redevenu chrysalide.

 

  • Les trous relevés sur les tubes à essai, de 3 à 5mm, ressembleraient à ceux présents dans les vitres d'habitations sibériennes. Les bords de ces trous semblent avoir fondus et sont colorés de brun. L'explication avancée officiellement fait référence à des microplasmoïdes à vie courte. Grebennikov affirme quant à lui qu'il s'agit là de petits grains tombés par inadvertance de machines volantes similaires à la sienne.
 
 


 

 

  • En outre, Grebennikov ajoute que les ruptures temporelles engendrées par son système peuvent provoquer un effet « poltergeist ».

 

[...] avec des mouvements inexpliqués d’objets domestiques, des commutateurs d’appareils électriques qui s’allument et s’éteignent et même mettent le feu.

 

''Viktor Stepanovich Grebennikov, « Mon monde », chapitre cinq « Vol »''

 

  • Pour finir, à l'occasion d'une chute libre accidentelle, la plateforme ne s'est pas écrasée au sol. Elle s'est contentée de creuser un puits profond dans la terre ; d’abord à la verticale puis à l’horizontale. La particularité du tunnel ainsi créé est qu'il ne présente pas de déblais à l'entrée. Grebennikov explique ainsi l'observation de trous similaires le 24 Octobre 1989 dans les champs du district de Khvorostyansk dans la région de Samara. Ce fait divers est rapporté par le journal Komsomol'skaya Pravda du 6 décembre 1989.

 

Analyse critique des révélations de Grebennikov

 

Il est essentiel, tout d'abord, de faire une distinction entre le Cavern Structures Effect explicité dans le premier article de Grebennikov et le champ antigravitationnel présenté dans son livre. Si, de manière intuitive, le lecteur aura associé les deux, l'auteur ne réalise jamais explicitement ce rapprochement. D'ailleurs, lorsqu'il raconte son observation au microscope du morceau de chitine, il ne fait que se poser la question sans y répondre :

 

Pourquoi un insecte a besoin de ça ? De plus, à part au moment du vol cette structure au bas du logement de l’aile n’est jamais visible. Était-ce peut-être la balise d’onde avec « mon » effet de structures à cavité multiples ?

''Viktor Stepanovich Grebennikov, « Mon monde », chapitre cinq « Vol »''

 

 

C'est sans doute dans le même esprit qu'il parle très peu de « son » CSE lorsqu'il fait mention des vols, mais bien d'un champ antigravitationnel. Ainsi, plusieurs indices laissent à penser que Grebennikov a intentionnellement laissé planer le doute. Est-ce dans le but de ne rien révéler sur son système de propulsion ou pour ne pas associer sa vraie grande découverte avec quelque chose de fantasque ?

 

Dans tous les cas, Grebennikov a essayé de justifier davantage le CSE que ses vols, pour lesquels il n'a apporté aucune preuve concluante et qu'il a gardé suffisamment obscurs pour ne pas être confrontés.

 

Tout d'abord, Grebennikov affirme n'avoir pu saisir ni en dessin, ni en photo la structure tridimensionnelle des morceaux de chitine qu'il a observés. Il affirme qu'il n'existe rien de comparable, aucun élément qui puisse servir de référent pour approcher sa structure.

 

Ensuite, il n'a jamais pu retrouver la trace de l'insecte d'où provenaient les morceaux de chitine. Il affirme ne les avoir rencontrés qu'une et une seule fois de nuit et en avoir capturé beaucoup. Aucune identification n'a donc été possible et l'auteur ne donne aucun élément susceptible d'y parvenir. Il prétend ainsi protéger l'espèce en voie d'extinction et met en garde ceux qui souhaiteraient retrouver l'insecte que ce serait chose impossible.

Enfin, seule une série de photographies prouve l'existence matérielle du dispositif. Grebennikov prétexte un problème d'obscurateur qui ne lui permettait pas de prendre en photographie ses déplacements aériens. Il propose cependant une photographie de son décollage.

 
 

 

 

L'unique élément visuel qui nous permet d'affirmer que l'engin est bien en train de planer est son ombre portée au sol. Comble de l'absurde pour cette machine supposée voler grâce à un champ qui annule son ombre.

 

 

 

Tentative d'explication


Que penser de tous ces phénomènes surnaturels que Grebennikov explique par sa découverte.

Je l'affirme sur base de ma propre expérience, amère, quand je voulais obtenir la reconnaissance de mes précédentes découvertes, y compris d’une aussi évidente que celle de l’effet CSE ; dont vous êtes maintenant, vous, lecteurs, bien convaincus de la réalité. Voici le fruit de mes efforts prolongés et assidus pour obtenir que le CSE soit reconnu scientifiquement :

 « Toute correspondance ultérieure avec vous au sujet de votre application de brevet aurait des effets contraires » 

Je connais personnellement certains des Grands Prêtres de la Science et je suis certain que si j’avais pu obtenir une audience avec l’un d’entre eux [et démontrer que son dispositif pouvait voler] il n’aurait  pas été impressionné – ou pire encore, il aurait donné l’ordre de jeter hors du bureau cet escroc. J’espère voir un temps où des jeunes remplaceront ces « prêtres ». 

''Viktor Stepanovich Grebennikov, « Mon monde », chapitre cinq « Vol »''

 

Dans ce passage, Grebennikov apparaît comme un homme aigris par son vain combat. Ce cinquième chapitre consacré au vol n'est-il pas une tentative désespérée pour justifier et prouver l'importance de son CSE ? Une provocation lancée à ces scientifiques bornés pour qu'ils comprennent qu'ils sont passés à côté de quelque chose.

Grebennikov avance une date à ses débuts de vols expérimentaux : le 17 mars 1990. À cette époque, des vagues d'observations d'OVNI secouent alors la Sibérie. Grebennikov s'y intéresse. Il fait mention d'articles sur le sujet parus dans la Pravda et le Komsomol'skaya Pravda et à quelques observations spectaculaires comme le crash d'OVNI à Dalnegorsk, le 29 janvier 1986 et la supposée rencontre du troisième type de Voronezh en 1989.

Sans doute a-t-il remarqué l'attitude crédule et passionnée de la « nouvelle génération » face au phénomène ; alors qu'elle délaisse royalement la sauvegarde des parcs et réserves naturelles. Même le milieu scientifique s'en mêle sans avoir eu besoin de la moindre preuve ou mesure objective.

 

 

Quand je vole je n’ai pas le même ressenti que lors d’un vol en rêve. C’était avec le vol en rêve que j’avais commencé ce livre il y a un certain temps.

 

''Viktor Stepanovich Grebennikov, « Mon monde », chapitre cinq « Vol »''

 

Dans son écriture, Grebennikov est ainsi passé d'envolées oniriques à des déplacements sur plateforme antigravitationnelle. Mais si sa véritable motivation est d'attirer l'attention, de faire du bruit, ce n'est ni pour obtenir la postérité, ni pour approcher l'admiration : il désir sauvegarder la Nature en lui rendant son voile de mystère, en suggérant un regain d'intérêt pour se monde délaissé.

 

L’Académie d’Agriculture (toujours plus obsédée par la chimie que par autre chose) pas plus que de Comité de Protection de l’Environnement ne souhaitaient vraiment me voir sauver ces petites réserves des gens ignorants et malveillants. [...]

Je ne sais pas si je vous ai persuadé, cher lecteur, que des appareils similaires seront bientôt disponibles pour pratiquement tout le monde, alors que la Nature Vivante, elle, sans laquelle les humains ne peuvent survivre, ne serait plus disponible pour personne, si nous ne la préservons pas. [...]

Seulement, cette clairière peut disparaître si je ne fais pas en sorte – et il y a personne d’autre sur qui compter – de la protéger pour mes descendants des plus proches aux plus lointains d’entre eux. [...]

C’est pourquoi, maintenant, qu’est-ce qui est le plus valable pour l’Humanité : la préservation des insectes ou l’appareil fait maison capable de développer l’attraction vers le zénith d’au moins 100 kg et la vitesse horizontale de 30 à 40 km/min ? Je vous le demande cher lecteur… Mais réfléchissez bien avant de donner une réponse sérieuse et responsable. [...]

Par conséquent laissez donc pour de la science fiction tout ce que j’ai raconté dans ce chapitre et l’annexe. Puisse la nature elle-même ne jamais révéler son secret.

''Viktor Stepanovich Grebennikov, « Mon monde », chapitre cinq « Vol »''


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