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rusty james news
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rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
25 juillet 2021

un rituel royal organisé par la Grande Loge Franc-Maçon unie d'Angleterre

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14 octobre 2015

Les sept métaux alchimiques, l’ADN et l’iatrochimie

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Des travaux réalisés par Etienne Guillé dans le Département de Biologie Moléculaire d’Orsay et à l’Institut Curie apportent un éclairage nouveau sur la tradition alchimique.

Parmi les métaux capables de se fixer sur l’ADN, on retrouve très précisément les sept métaux dits alchimiques, à savoir le plomb, l’étain, le fer, l’or, le cuivre, le mercure, l’argent, et le soufre. Ces métaux peuvent ouvrir ou fermer une chaîne d’ADN selon le site sur lequel ils se fixent. L’argent et le mercure ne peuvent eux qu’ouvrir de nouvelles chaînes d’ADN d’une grande spécificité. Les recherches de Guillé montrent par exemple que le plomb ouvre la séquence CA AG CG - CA TC GG, le soufre la séquence AT AG AC AA ou TT TC TG TA (voir tableau). Les lettres représentent ici les quatre bases azotées qui assurent la complémentarité des deux brins d’ADN, il s’agit de l’Adénine (A), Guanine (G), Thymine (T), Cytosine (C). On pourrait d’ailleurs à ce propos se demander si l’Azoth alchimique ne concerne pas directement les quatre bases azotées constituant notre ADN.

Selon Guillé, l’ADN fonctionnait à l’origine avec les sept métaux traditionnels de l’alchimie mais au cours de l’évolution, par manque de mercure et d’or, l’ADN s’est adapté pour fonctionner avec des métaux ayant des propriétés voisines mais moins intenses et moins spécifiques. Ses expériences en laboratoire ont démontrées que des cellules privées d’un certain métal, sont capables au prix de grandes destructions, d’apprendre à se développer avec l’aide d’un métal très voisin. Certains métaux toxiques peuvent se substituer à un métal manquant. Cependant, ils introduisent une information pathologique dans la chaîne d’ADN au détriment de la cellule puisque cette information va se transmettre aux gènes des cellules filles.

Alors qu’en est-il des remèdes alchimiques ou iatrochimiques ? S’il s’agit de réintroduire dans un organisme les sept métaux permettant une saine réplication de l’ADN, on peut comprendre qu’il s’agisse d’un remède universel. Il pénètre au plus profond de notre système cellulaire et le ré-informe grâce à l’énergie vibratoire des métaux. De plus si ce remède est composé d’azote (Azoth), utilisé sous une forme associée, on peut imaginer que par sympathie il vient agir directement sur les bases azotées de l’ADN et optimise harmonieusement la réplication cellulaire. Si c’est bien là l’étonnante composition iatrochimique, alors, on peut parler de remède universel dont le mystère reste entier à ce jour.

Nous n’en sommes qu’au stade de redécouverte de données qui nous ont été transmises par la tradition. Par exemple, la tradition orale du Yi King établie il y a plus de 3 000 ans, symbolise par 64 hexagrammes, la connaissance des lois de mutation de l’énergie. Or, on sait aujourd’hui qu’il existe 64 combinaisons nucléotidiques. Que penser du chiffre 22 que l’on retrouve dans toute la tradition sachant que nous sommes constitués de 22 acides aminés. Contes, symboles, chiffres, mythes et textes religieux devraient être relus à la lumière des sciences actuelles, en toute humilité et sans préjugés…

Enfin nous ne pouvons que conclure sur le conte qui berça notre enfance à tous : Blanche-Neige et les Sept Nains. Vous l’aurez compris il s’agit bien entendu des sept métaux alchimiques et de l’œuvre au blanc, remède iatrochimique blanc comme la neige. Nous laissons au lecteur le soin de reprendre ce livre d’enfance et d’en analyser plus avant la nature alchimique dont Walt Disney nous fit l’honneur.

Sources : L’alchimie de la Vie, Biologie et Tradition de Etienne Guillé aux éditions du Rocher, 1983.

8 mai 2015

christianisme et mystère du Chi-Rô

XP se prononce Ki Ro, car le P est en réalité un « R » !..

 Un peu d’histoire : l’Empire romain est, à cette

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époque, divisé en deux territoires – l’Orient et l’Occident – et dirigé par une tétrarchie. Concrètement, deux Augustes, secondés par deux Césars logiquement appelés à leur succéder, règnent chacun sur une partie de l’Empire. Mais la tétrarchie, qui semble une bonne idée en théorie, ne survivra pas longtemps dans les faits… En 311, après d’interminables conflits et écharpages en règle, la situation est la suivante :

En Orient, Galère est Auguste et Maximin II Daia est César ; Maxence, le beau-frère de Constantin, déclaré ennemi public, domine l’Italie et l’Afrique du Nord sans aucune légitimité. A la mort de Galère (311), Maximin II devient donc Auguste d’Orient. Pendant ce temps, Constantin  attaque Maxence en Italie, et les deux hommes s’affrontent lors de la bataille du Pont Milvius, près de Turin, ce fameux 28 Octobre Et c’est alors que… Il dit que, dans l’après-midi, alors que le soleil commençait déjà à décliner, il vit de ses propres yeux le trophée d’une croix de lumière dans les cieux, au-dessus du soleil qui portait l’inscription « Par ce signe, tu vaincras ». (« In hoc signo vinces ») A cette vue, il fut frappé de stupeur de même que l’ensemble de l’armée qui l’accompagnait au cours de cette expédition et qui fut témoin du miracle. Il ajouta qu’il douta en lui-même de la signification à donner à cette apparition. Tandis qu’il continuait à s’interroger et à spéculer sur son sens, la nuit tomba brutalement. Ensuite, le Christ de Dieu lui apparut dans son sommeil avec le même signe que celui vu dans les cieux et lui ordonna de réaliser l’image de ce signe qu’il avait vu dans les cieux et de s’en servir comme image lors de tous ses engagements contre ses ennemis. » Eusèbe de Césarée, l’évêque auteur de ces lignes, affirme que c’est Constantin lui-même qui lui aurait relaté les faits, bien plus tard. Le signe en question, c’est ce qu’on appelle le chrisme, constitué de deux lettres grecques superposées : le khi (qui se note X) et le rhô (Ρ), premières lettres du mot grec Christos – le Christ. Ni une, ni deux : Constantin fait inscrire le signe sur son étendard, sur les armures et les boucliers de ses soldats. Précisons que, adorateur de Sol Invictus, comme bon nombre de ses prédécesseurs, il avait déjà fait un pas vers le monothéisme, qui ne lui paraissait donc sans doute pas tellement incongru. Le combat s’engage : bien que ses troupes soient en sous-effectif, Constantin écrase les adversaires, qui s’enfuient ; le corps de Maxence, qui s’est noyé dans le Tibre, est rejeté sur la rive. Aussitôt, Constantin s’empresse de se faire fabriquer un chrisme en or et pierres précieuses.

La conquête de l’empire

Maxence éliminé, Constantin peut alors tourner son regard vers l’Orient : outre qu’il compte bien se débarrasser de Maximin II, ce second rival tente de surcroît d’imposer la religion païenne, y compris en persécutant les Chrétiens. Constantin a beau lui demander gentiment d’arrêter, rien n’ y fait ! Et là, attention : les choses se compliquent un chouïa… Entre temps, Constantin ayant été désigné Auguste d’Occident par le Sénat, Licinius a reconnu son autorité et, en échange, a accepté de diriger l’Orient : Maximin II attaque donc Licinius. Vous suivez toujours ?! De toute façon, peu importe : défait en Thrace, Maximin parvient à prendre la fuite, mais il trouve la mort en 313, laissant Licinius et Constantin seuls maîtres de l’Empire, respectivement en Orient et Occident. Dans la foulée, Lucinius et Constantin se retrouvent à Milan. Le second épouse la demi-sœur du premier, et ils promulguent ensemble l’édit de Milan, qui annonce que toutes les religions sont désormais tolérées dans l’Empire, et que les biens confisqués aux Chrétiens leur seront restitués. Si le Christianisme n’est pas encore reconnu comme seule religion officielle, il s’agit néanmoins d’un premier pas dans cette direction, qui aboutira à l’interdiction du paganisme.

 En 322, Constantin pénètre en Orient, au prétexte de repousser les Goths. Pour Lucinius, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et la guerre éclate. Mais l’Auguste d’Orient subit une succession de défaites, jusqu’en Décembre 324, où il est capturé puis exécuté lors de la bataille de Chrysopolis. Le christianisme n’ayant plus d’ennemi devant soi deviendra la religion de l’Empire.

Histoire d’un « N » inversé ou

introduction aux mystères du Chi-Rô

 

D’une inversion de lettre, le « N » inversé, le « A » isolé et le « S » serpentin

On a pu remarquer le A isolé qui possède le sens d’unité (de pôles terrestres Arctique et Antarctique). Il va donc être question des pôles et la lettre S exprimera de ce fait un phénomène solaire (cab. = polaire) hélicoïdal qui précipitera le Pôle nord Arctique (A) vers le Pôle sud (S).

Ce Pôle Sud s’abrège par les initiales PS qui ne sont pas l’abréviation de post scriptum mais indiquent bel et bien le basculement du nord vers le sud.

C’est la raison pour laquelle ces deux lettres furent gravées par des initiés (de l’inversion du N ou du nord) sur certaines dalles en étroite relation avec l’énigme du boule-versement annoncé.

Cette tradition s’est traduite, au XIXe siècle par l’inverse de la lettre N ou И. C’est la raison pour laquelle on trouve ce caractère inversé sur la croix (IИRI) surmontant la pierre tombale du curé de Rennes le château, (village d’où l’on voit les sommets des Pyrénées). Elle figure aussi dans certaines inscriptions normales, montrant sur un linteau de porte par exemple, la présence d’un initié à la Gnose (= connaissance).

Parmi les occultistes se trouvent des ésotéristes.  Ainsi l’un d’eux a réédité le tarot de Marseille à sa manière en inversant les N du titre de deux cartes alors que le jeu en comporte huit contenant la lettre N : La Tempérance, La Maison-Dieu, La Lune, Le monde, Le pendu et La roue de Fortune. Ici le choix est révélateur puisque furent choisies, pour inverser le N, les deux cartes qui montrent une incontestable inversion ou rotation : le Pendu dont la tête est en bas et la Roue de fortune en rotation. Pour ces deux cartes voir le site w.w.w.regnabit.com. Son auteur par ailleurs affirme :

« Nous l’avons vérifié, aucune autre carte de ce jeu de tarot n’a de N inversé. Les autres N sont tous à l’endroit. Nous en déduisons donc que l’inversion du N a été associée à ces deux cartes pour des raisons précises. »

Il convient de porter toute notre attention sur la 10ème carte, la roue de fortune toujours marquée du X chiffre romain correspondant à la croix de saint André, gravée au sommet de la branche verticale de la croix cyclique d’Hendaye. Le X confirme donc ici la rotation puis inversion de l’axe terrestre.

 

Inversion du N du nom des cartes LE PENDU et de la ROUE DE FORTUNE qui sont la dixième et la douzième du jeu de tarot. Elles symbolisent l’inversion du Pôle nord (N) devenant S (sud).

Exemples d’inversion

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21 octobre 2014

DOC/Occultisme et hindouisme, les bases du Nazisme (La Société secrète de Thulé)

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Les bases du nazisme sont fondées sur la secte de la "Société de Thulé", inspirées de la magie noire, de l'hindouisme, de l'ésotérisme, de cultes germaniques etc... Initiateurs principaux avec Hitler, Alfred Rosenberg, dietrich eckart, un poète maçon raciste, Alister Crowley, un des précurseurs du parti national socialiste...Un des intervenants, dans le reportage, Miguel Serrano, porte parole du nazisme ésotérique, dit qu'il attend le retour d'Hitler son sauveur.....On connaît l'œuvre des nazis durant la 2° Guerre mondiale, mais le rôle joué par des sociétés secrètes dans l'élaboration du régime hitlérien est plus méconnu, ainsi que les recherches d' Hitler pour retrouver les soi-disant descendants des Hyperboréens. Plusieurs expéditions en Antarctique ont visé à découvrir les entrées d'un royaume souterrain extraterrestre. La société secrète qui s'épanouit à cette époque en Allemagne est le groupe de Thulé. Son nom vient de l'ultima Thule romaine, contrée mythique localisée dans le Grand Nord, et prétendument habitée par une race supérieure. Comme l'Atlantide, Thulé aurait sombré dans la mer, mais quelques uns de ses habitants auraient échappé au cataclysme et engendré la race Aryenne. La secte de Thulé voit dans la race nordique, et particulièrement les Allemands, grands athlétiques, blonds aux yeux bleus, les descendants des survivants de Thulé. La Société Thulé prétend tirer ses origines de la terre mythique hyperboréenne de Thulé où les Aryens seraient arrivés après la dernière ère glacière, et de la tradition magique de l'Asie centrale. Pour certaines sociétés occultes, les maîtres inconnus étaient des demi-dieux qui contrôlaient les destinées du monde, cachés dans les entrailles de la terre, dans des galeries creusées dans l'Himalaya, ou dans des lieux mythiques et inaccessibles. Pour la "Société des Vril", les maîtres inconnus se trouvaient dans les entrailles de la terre, et il n'était possible de devenir semblable à eux qu'en purifiant la race. Les enseignements de la secte Thulé s'inspirent de traditions religieuses diverses, dont celles des jésuites et comportent aussi des références au Graal, à l'ordre du Temple, et à la supériorité de la race Aryenne. ; Ils se réfèrent à d'anciens cultes runiques, à la magie méditative, à la géomancie, aux chakras, au yoga runique. Cette idéologie mystique est à l'origine de "prêtres soldats" Ils passent des heures à réciter des mantras, contrôlant leur souffle en visualisant des runes ; pour eux c'est là que se crée le vrai Aryen. Le nouveau dieu serait Hitler (l'homme soleil) et ses moines guerriers seraient les SS d'Himmler.

L'anarchie a rendu possible l'instauration de la République Révolutionnaire Socialiste, mais elle a été suivie par une révolution ultranationaliste derrière laquelle se trouvait, à côté de loges maçonniques, la société secrète Thulé. Les personnages clés de l'époque ont en commun leur appartenance aux différentes loges maçonniques ou groupements occultes. L'ordre Thulé peut être considéré comme la "progéniture" de l'Ordre Allemand créé en 1912 et dirigé par Von Sebottendorf, qui est en même temps l'auteur d'une brochure sur les rituels maçonniques. La société Thulé a posé les bases de l'idéologie du 3°Reich ou l'on retrouve l'attente d'un "Messie" qui redonne ses droits à la race allemande, la conduisant à la suprématie planétaire. Adolf Hitler a vite été identifié comme ce Messie, étant également assimilé à l'Antéchrist.
La société Thulé croyait dans "la communication avec une hiérarchie des Supra hommes, Les Chefs Secrets du 3° Ordre". La qualité qui rendait ces êtres des "supra hommes" était leur spiritualité occulte. Même le nom "Thulé" provient de la dénomination d'un centre spirituel secret où est supposée être stockée la spiritualité planétaire et où sont sensés vivre les grands sages qui veillent sur notre planète. Ils croyaient donc aussi en la Doctrine Secrète de Mme Blavatsky, qui affirme que certains "supra hommes" ont survécu à la destruction de l'Atlantide, en gardant le haut niveau de conscience qu'ils possédaient à l'époque. Ces "supra hommes" étaient les "Aryens". Ces deux croyances ont été combinées en une seule.

* La croix gammée issue du Svastiska, un ancien symbole solaire aryen, choisie par Hitler pour emblème du 3° Reich : L'emblème est inversé par rapport au sens réel du symbole oriental. La terminaison des rayons de la croix est orientée de sorte à former un cercle tournant de la gauche vers la droite et affiche un idéal maléfique qui est celui de la "race des seigneurs", alors que le Svastika pivote dans le sens contraire et est le symbole d'une force positive. Pour les nazis, le svastika inversé est un signe noir. C'est le symbole du "paradis perdu de Thulé" et de son peuple de "surhommes aryens"

19 février 2014

Les illusions et dangers du VOYAGE ASTRAL et du CHANNELING

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Les illusions et dangers

du VOYAGE ASTRAL et du CHANNELING
( Aussi appelé : dédoublement astral, sortie astrale, projection astrale, décorporation, sortie hors du corps ... )

Et de l'évocation d'esprits, anges, démons, génies et autres entités


Note : Channeling s'écrit indifféremment avec un ou deux L

 

Le dédoublement nocturne

Extrait des enseignements GNOSTIQUES

On trouve tout d’abord le corps physique, bien connu. Celui-ci est entouré, interpénétré par un corps fait de matière bien plus subtile, invisible à l’œil ordinaire, le corps éthérique ou double.
Ce corps subtil peut être vu comme formé de l’ensemble des ramifications de plus en plus ténues de notre système nerveux. Dépassant légèrement le corps physique, il relie le système nerveux physique et le milieu extérieur dans lequel il puise les forces éthériques nécessaires à la vie matérielle.
C’est donc dans ce corps éthérique que commence tout déséquilibre physiologique, toute maladie, avant de se manifester dans le corps physique (ce qui explique les manipulations de certains magnétiseurs pour tenter de rétablir un équilibre au moyen de leur propre état éthérique).

Un troisième corps, plus subtil encore, interpénètre les deux premiers. C’est le corps astral, ou corps des désirs. La matière subtile qui le forme a une vibration plus élevée que les deux autres. Ce corps, que l’on peut voir comme un nuage susceptible de prendre diverses apparences, dont celle de la personnalité physique, donne forme aux désirs et convoitises de toutes sortes, qu’il transmet au corps éthérique et physique en vue de leur satisfaction.

C’est dans ce corps astral que, la nuit, notre conscience fait des expériences dans les domaines de l’astral terrestre, les domaines invisibles de notre planète, dont certains rêves nous rapportent des bribes de souvenirs.

C’est au moyen de ce corps que l’occultiste pratique le « dédoublement », tâchant ainsi de soulever le voile qui masque l’au-delà, et que certains décédés, encore fort liés à la matière, provoquent apparitions et phénomènes divers, cause de maints récits relatifs à cet aspect peu connu de notre monde.
Par l’ensemble des désirs qui s’y manifestent (car les désirs forment la base de notre ego), le corps astral exerce une influence dominante sur l’orientation de notre vie.

Il existe enfin un quatrième corps, le corps mental, foyer de forces lumineuses centrées sur la tête, en rapport avec le véritable pouvoir mental, encore embryonnaire chez l’homme ordinaire.

A ces quatre corps, ces quatre aspects de l’homme terrestre, aspects de subtilité croissante, il faut ajouter trois foyers de conscience :
- le foyer de conscience de la tête, siège de la vie intellectuelle
- le foyer de conscience du cœur ( le soleil intérieur ), qui régit la vie sentimentale et affective, en relation avec le corps astral
- le foyer de conscience du bassin, relié au plexus solaire, qui forme l’ego de base, animal, dirigé par les instincts ordinaires.

L’être uniquement intéressé par le monde matériel fera tout pour s’opposer à la volatilisation de son corps éthérique, au moyen duquel il garde quelque contact avec le monde des vivants. Il tentera même de combler ses pertes d’éthers pour prolonger artificiellement son séjour dans le domaine de passage.

Telle est l’origine de la sphère réflectrice, la cause du spiritisme et de tous les phénomènes annexes : apparitions, transes, cultes magiques du type vaudou et chamanisme, langage médiumnique, channeling

Il ne s’agit pas d’autre chose que du parasitage des êtres vivants par ces êtres désincarnés, ces entités liées à la terre, en vue capter les éthers dont ils ont besoin pour ne pas disparaître. Ils recherchent essentiellement les deux éthers « supérieurs », l’éther lumineux (ou éther du sentiment) et l’éther réflecteur (ou éther de la pensée).

En effet, tout sentiment, d’autant plus s’il est puissant tel la colère, l’angoisse, la haine, l’envie, comme aussi le romantisme, l’émotivité … provoque une dépense d’éthers lumineux (nettement sensible au niveau du sternum dans les peurs soudaines). De même toute pensée, activité mentale débridée, rêverie, obsession, provoquent une émission d’éther réflecteur par le cerveau.
Or certaines entités de la sphère réflectrice ont intérêt à exciter ces activités (elles créent des situations dans ce but) jusqu’à faire perdre à l’individu tout ou partie du contrôle de soi. C’est ce qui se passe en particulier dans les groupes spirites et autres, qui se servent de la médiumnité, c’est-à-dire de la grande sensibilité naturelle au domaine de l’astral.

Si la médiumnité est un état assez général, elle se développe surtout dans l’homme qui cultive certaines possibilités dans lesquelles il se complaît, artistiques, scientifiques, occultes ou religieuses. Il recherchera divers moyens – songes, dédoublements, drogues – pour accroître cette sensibilité médiumnique. Ces influences sont très nettes dans les cercles spirites, où on les recherche volontairement.
Le médium le plus apte au contact est relié par les centres cérébraux à un « esprit contrôle », celui-ci est alors en mesure de lire dans l’éther réflecteur des personnes présentes et provoque facilement un intérêt et une émotion intense en évoquant des événements de la vie personnelle des assistants, en transmettant des « messages » de la part de défunts, en faisant des promesses ou des prédictions.
Il s’ensuit une forte émission d’éthers et une liaison accrue entre ces parasites de l’au-delà et les participants, dont l’intense fatigue nerveuse montre bien les dangers de ces séances de « pillage » pour la santé physique et psychique. Mais il faut bien considérer que ces activités existent en fait pratiquement partout, dans tous les domaines.

Elles sont en particulier très nettes dans les divers milieux occultes, dans les sectes et religions de cette nature. Bien entendu, on évoque ici des êtres élevés. On ne parlera que de contact avec des Sages, des maîtres, des anges et des génies, avec Christ, avec l’Esprit Saint.

Par l’utilisation de rythmes, de chants modulés, de répétitions, d’un cérémonial prenant, on suscite chez le fidèle l’émotion recherchée. Elle peut culminer dans des phénomènes comme la transe, la glossolalie, qui accentue encore l’atmosphère bien particulière ainsi créée.

Ces phénomènes prennent actuellement de l’ampleur, et après avoir touché de petits groupes, gagnent progressivement certains milieux religieux totalement inconscients de l’emprise à laquelle ils soumettent leurs fidèles lors de tels rassemblements.

Dans un tout autre domaine, les manifestations politiques, nationalistes et raciales donnent lieu à des rassemblements où l’orateur talentueux sait faire « vibrer » la foule et l’amener au point où chacun perd plus ou moins le contrôle de lui-même et est poussé à des sentiments et des actes qui ne seraient pas normalement les siens. On imagine facilement l’intérêt de mener et d’entretenir un tel « troupeau » grâce à toutes sortes d’idéologies.

 

 http://www.magicphotons.com/voyageastral.html

Que tous les adeptes et fans de dédoublement
de voyage astral et de channeling
méditent ces enseignements

 

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18 février 2014

Histoire de l'origine de la Maçonnerie et de leur alphabet secret

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Histoire de l'origine de la Maçonnerie

 

Cet Ordre fut institué par Godefroi de Bouillon, dans la Palestine en 1330, après la décadence des Armées Chrétiennes et n'a été communiqué aux François Maçons, que du temps après, et à un très petit nombre, en récompense des obligeans services qu'ils ont rendus à plusieurs de nos Chevaliers Anglois et Ecossois, dont la vraie Maçonnerie est tirée. Leur Métropole Loge est située sur la montagne d'Hérédon , où s'est tenue la premiere Loge en Europe, et qui existe dans toute sa splendeur. Le Conseil général s'y tient toujours, et c'est le siège du souverain Grand-Maître en exercice. Cette Montagne est située entre l'Ouest et le Nord de l'Ecosse, à soixante milles d'Edimbourg.

II est d'autres secrets dans la Maçonnerie qui n'ont jamais été connus parmi les François , et qui n'ont aucun rapport à l'Apprentis, Compagnons et Maîtres, Grades qui ont été faits pour la généralité des Maçons, et qui ont paru, en public sous le titre des Maçons trahis, et autres. Ces hauts Grades qui vous développent le vrai but pour lequel la Maçonnerie a été faite , et les vrais secrets qui n'ont jamais été sçus, ne sont autre chose que ce qui suit.

Les Sarrasins s’étant emparés des Lieux Saints, autrement dits la Palestine où se sont passés tous les mystères de notre Ordre auguste , qu'ils faisoient servir aux exercices les plus profanes; les Chrétiens se liguèrent pour conquérir ce beau Pays et chasser ces barbares d'une terre aussì respectable.

 Ils réussirent à aborder en ces Iieux à la faveur des Armées nombreuses que tous les Princes Chrétiens avoient envoyées, et qui avoient pris le nom de Croisés de la Guerre Sainte; mais les pertes considérables qu'ils firent , les obligerent de vivre, et de rester confondus parmi cette Secte ; ce qui occasionnoit tous les jours des disputes , dont la fin étoit tragique aux fidèles Croisés ; la fureur de ces barbares fut même portée si loin,. qu'au seul nom de Chrétien, ils massacroient tous ceux qui en faisaient leur bonheur.

 Ce fut ce qui détermina Godefroi de Bouillon , leur Chef, vers la fin du troisième siècle , à cacher et à couvrir les mystères de la Religion sous les figures qui sont tracées dans les Estampes ci-jointes, où l'on a eu soin de faire graver, avec l'attention la plus scrupuleuse, ces emblèmes et ces allégories. On voit par là que ce fut le motif qui fit que les zélés Chrétiens choisirent le Temple de Salomon, qui a tant de rapport à l'Eglise Chrétienne, dont cet édifice sacré si superbe est vraiment l'emblème et le symbole. C'est donc par cette raison que les Chrétiens cacherent le mystère de l'édification de l'Eglise sous celui de la construction du Temple, et qu'ils se donnèrent le nom de Maçons, d'Architectes ou Bâtisseurs, puisqu'ils s'occupoient à édifier la foi; ils firent donc un tableau semblable à l'Estampe, page i , et s'assembloient, sous le prétexte de lever des plans d'Architecture , afin de suivre la Religion Chrétienne, par tous les emblèmes et toutes les allégories que la Maçonnerie pouvoit fournir, et pour mettre leur vie à l'abri des cruautés du peuple Sarrasin.

 Comme les mystères de la Maçonnerie n'étoient dans leur principe , et ne sont encore autre chose que ceux de la Religion Chrétienne; on fut extrêmement scrupuleux à ne confier ce secret important qu'à ceux dont la discrétion étoit éprouvée, et dont on étoit bien sûr. C’est pourquoi on imagina de faire des Grades pour éprouver ceux à qui l’on vouloit les confier, et on ne leur donnoit d'abord que le secret symbolique d'Hiram , sur lequel est fondé tout le mystère de la Maçonnerie bleue , tant pour l'Apprenti, le Compagnon que pour le Maître; ce qui est, au vrai, le seul secret de cet Ordre connu du Public, et qui ne consiste que dans le mot Macbenac , qui n'a aucun rapport à la vraie Maçonnerie.

 On ne leur expliquoit pas autre chose, crainte d'être trahis, et on leur avoit seulement conféré ces Grades comme un moyen propre pour se reconnoître entre eux, malgré la confusion où ils étoiernt parmi les barbares. Pour y réussir plus efficacement, il fut résolu qu'on se serviroit de signes, de paroles et de marques différentes à chaque Grade , pour les distinguer non-seulement des profanes Sarrasins; mais pour marquer les differens Grades, qui furent fixés au nombre de sept, à l'exemple du Grand Architecte qui bâtit l'Univers en six jours, et se reposa le septième, de même qu'on demeura sept ans à construire le Temple de Salomon, qu'on avoit choisi pour base figurative de la Maçonnerie, et sous le nom d'Hiram, dont la Maîtrise ne donne qu'une fausse explication, le vrai secret n'étant dévoilé que dans cet ouvrage ici.

 

EXPLICATION DES- EMBLEMES DES ESTAMPES.

 L'ACACIA, figure I, si renommé dans la Maîtrise est pour rappeller la mémoire de la Croix du Sauveur du monde, parce qu'elle fut faite de ce bois, dont la Palestine est remplie; c'est la raison pourquoi le Bijou du Grand-Maître est tel qu'il est ici tracé, Fig. IV.

 Figure II. La captivité, en. Maître Ecossois, désigne la persécution, les tribulations de l’Eglise sous les Empereurs Romains , et la liberté sous le grand Constantin.

Figure IIL Le Songe de Cyrus expliqué dans les Chevaliers de l'Epée, page 100.

Figure IV. L'Equerre et le Compas qui forment le Bijou, représentent l'union de l’Ancien Testament et du Nouveau

Figure V. L'Arche d'Alliance qui contenoit les Tables de la Loi , la "Verge d’Aron », etc.

Figure VI. Le triple Triangle représente la Gloire de l'Eternel, emblème des trois .Unités de la Trinité.

 Figure VII. Les sept Sceaux qui sont ce livre, désignent les sept Grades de la Maçonnerie; et l'Agneau couché dessus, qui est le Stekènna, nous montre que, comme il est seul digne de lever ces sceaux , il n'y a de même que le vrai Rose-Croix qui jouisse du privilège de lire dans le livre qui contient la doctrine complette des Maçons, et d'en pénétrer les plus secrets mystères. Voyez les pages 91 et 92.

 .Figure VIII. L'Autel qui contient le Pains de Proposition , désigne l'union qui doit régner entre les Frères qui participent au même banquet.

Figure IX. L'Autel des Parfums représente les vœux d'un parfait Maçon, toujours purs, et s'élevant jusqu'au Ciel.

Figure X. Le Chandelier à sept branches représente les sept Sacremens.

Figure XI. Les dix Cuves représentent les dix Commandemens de Dieu.

Figure XII. L'Autel des sacrifices est l'emblême du sacrifice sanglant du Sauveur.

Figure XIII. La Navette qui renferme l'encens, représente un cœur pur, qui ne doit être rempli que d'un zèle vif et d'un amour ardent, dignes d'être offerts au Seigneur.

Figure XIV. L'urne remplie de manne représente un coeur rempli de la grâce divine.

 Figure XV. Les douze Bouvillons qui soutenoient la Mer d'airain»

Figure XVI. Les douze Apôtres qui ont triomphé de tous les obstacles, et qui ont forcé les passages les mieux défendus pour porter la foi partout.

Figure XVII. Les trois lettres qui sont sur le pont signifient que les obstacles sont détruits, et liberté de passer.

Figure XVIII. Le Sanctuaire représente nos cœurs, renfermant les mystères de la Loi.

XIX. L'enceinte des murailles signifie le soin que l'on doit avoir à ne pas se laisser surprendre, et à ne laisser rien transpirer des Mystères qui doivent être ignorés des Profanes.

Figure XX. Voyez l'explication de ceci au passage du Fleuve qui est décrit, page 116, dans le Chevalier de l'Epée.

Figure XXL. La Tour où furent enfermés les meurtriers d'Hiram.

Figure XXII. Quarré de la Loge du Chevalier de l'Epée, fermé par une muraille de carreaux, garnie de sept Tours, six plus basses et une plus élevée.

Les autres Figures dont on ne parle point ici, ont paru si intelligibles, que l'on n'a pas cru devoir en donner une explication particulière.

PREMIER GRADE DE LA MACONNERIE

 

PARFAIT MACON ELU

QUI A CONSERVE LA FORMULE ORIGINAIRE DE LA MACONNERIE

ORNEMENS NECESSAIRES.

LA Loge qui représente le Cabinet de Salomon, doit être proprement décorée. La tapisserie peut être de plusieurs couleurs. L'orient doit être assez large pour contenir deux fauteuils dessous. Sur la même ligne au pied du trône à la droite, on placera un petit autel couvert d'un tapis qui portera trois bougies de cire jaune placées en équerre, et le Livre de la Sagesse. La Loge doit être éclairée par neuf bougies jaunes suspendues dans un lustre,ou placées indistinctement dans des flambeaux à terre, mais il faut qu'il y en ait une séparée des autres au moins d'un pied. Si on veut l'éclairer davantage, on peut représenter le Buisson ardent avec des feuilles et des branches d'arbres qu'on éclairera par des lampions. La Loge doit être craïonnée sur le carreau de la salle, comme elle est représentée ci-après. Tout autour seront des siéges sur lesquels s'asseoient les Frères. Cette Loge étant le conseil des neuf, on ne peut absolument la tenir qu'on ne soit neuf, dont les deux premiers sont Salomon et Hiram Roi de Tyr, qui tous deux occupent le Trône, mais Salomon préside à la droite. Ces deux Rois doivent avoir la couronne en tête. Celle de Salomon est enrichie de pierreries; il n'y en aura point à celle du Roi deTyr; il portera seulement un sceptre bleu doré â filets et surmonté d'un triangle lumineux, emblème de la Sagesse et de la perfection. Le Roi de Tyr tiendra en main un grand poignard. Le reste de l'habillement sera semblable à celui des Frères, excepté que Salomon aura des gands garnis d'une frange, et le tablier bordé d'une dentelle d'argent. Tous les Frères seront vêtus de noir et porteront un petit plastron sur le côté gauche, sur lequel sera brodée une tête de mort avec un os et un poignard en sautoir en argent, le tout entouré de la devise « vaincre ou mourir ». Ils auront un grand cordon noir-moiré large de quatre doigts pendant de droite à gauche, portant sur le devant cette devise, « vaincre ou mourir », brodée en argent. Au bas du cordon il doit y avoir une rosette de ruban blanc au bout de laquelle pend un petit poignard dans son fourreau. Le tablier doit être de peau blanche doublée de noir; sur la bavette sera brodée une tête de mort avec un os et une épée en sautoir, soumise à une équerra brodée en or. Sur la poche du tablier sera une grosse larme, au bas et sur les côtés huit autres larmes plus petite; au bout de la poche une branche d acacia. Les gands seront doublés de taffetas noir et bordés de même.

TITRES

Le Maître se nomme très-Sage, le Roi de Tyr très-Puissant, et les Frères très-Respectables. lí n'y a point de Surveillant; mais le-très-Sage, aussitôt qu'il est monté au trône, nomme un Frère, qu'on appelle l'Intime du Conseil.

COMMENCEMENT DU TRAVAIL

Le très-Sage, la couronne en tête, étant assis, dit au Roi de Tyr, qui se présente au pied du trône : « Très-puissant Roi de Tyr, que venez vous faire ici » ? Le Roi de Tyr répond : «Très Sage, je viens vous demander vengeance de la mort de l'Architecte du Temple, laquelle jusqu'à ce jour est restée impunie». Le très-Sage dit : «Prenez place , mon Frère, et soyez témoin des recherches que je vais ordonner de faire du meurtrier». Le Roi de Tyr monte au trône et se place. Salomon nomme un Frère, qui, à l'instant, vient mettre un genou en terre au pied du trône. Salomon prend son sceptre, et le lui pose sur la tête, en lui disant : » Frère, je vous constitue l'Ancien du Conseil., pour veiller à la sûreté de la loge; commencez vos fonctions par vous assurer des qualités des Frères ici présens ». Le Frère se lève, salue les deux Rois, puis va prendre le signe, l’attouchement et la parole de chaque Frère; de retour au pied du trône, il dit en s'inclinant très-profondément : » Très-Sage, le Conseil n'a que des sujets fidèles ».

Salomon se lève, et dit: » Mes Frères , que le grand Architecte nous éclaire, que l'équité nous dirige, et que la vérité prononce. Frère ancien, écartez tous les Profanes , et souvenez-vous que sous ce nom nous comprenons les Maçons qui ne sont pas honorés du nom de Maître élu.

Le Frère ancien va visiter tous les environs, place un Frère en sentinelle en-dedans de la porte, l'épée à la main, et revient au pied du trône, où s’étant incliné, il dit : » Tout est couvert : les gardes environnent les portes du Palais , et nul Profane ne peut pénétrer nos mystères ». Salomon fait signe au Frère ancien d'aller aux extrémités des ouvrages. Sitôt qu'il y est arrivé, le très-Sage dit : « Quelle heure est-il ? La pointe, ou le commencement du jour « ? Salomon frappe sept coups égaux et deux précipités, en disant N. N. M. qui signifie « vengeance ». Les Frères répètent de même N. N. M. et frappent neuf coups dans leurs mains. Après quoi Salomon dit : « Mes très-respectables Frères, la Loge est ouverte ». II fait le signe de demande, et les Frères celui de réponse ; puis il continue : » Vous savez avec quelle douleur j'ai appris la perte du grand homme que j'avois commis à la. direction de nos ouvrages; en vain j'ai tout mis en œuvre pour découvrir les malheureux qui ont commis ce crime détestable, tout doit nous porter à sa vengeance, le Roi de Tyr vient ici la réclamer; je lui laisse le soin de vous inspirer de justes sentimens qui vous animent pour venger la mort funeste d'un homme qui étoit si digne de ma confiance ».

Le Roi de Tyr descend du trône, vient sur le tableau, tire son épée, et montre avec la pointe le fils d'Hiram, qui y est représenté , et dit : » Voilà , mes Frères, le gage sacré que vous a laissé ce grand homme. Il doit s’attendre que si sa mémoire vous est chère, les cris de cet enfant, ses larmes et ses prières vous toucheront. II vous demande vengeance, de la mort de son père, qui étoit votre compagnon et votre ami. Unissons donc nos efforts pour découvrir l'assassin. Qu'il éprouve ce qu'il mérite». Alors tous les Frères mettent la main sur leur poignard, le tirent, et s'écrient N. N. M. Le Roi de Tyr remonte au trône, et comme Salomon se lève pour recueillir les voix, l'on entend un grand bruit à la porte, qui se termina par neuf coups que frappe le Récipiendaire , averti.par un coup qu'a donné en dedans le Frère sentinelle : Salomon paroît s'en indigner, et dit avec colère: » Frère Intime, voyez qui occasionne ce bruit, et comment mes ordres sont exécutés».

Le Frère sort, et rentrant tout-à-coup d'un air surpris dit : « Très-Sage, le Conseil est trahi ». Tous les Frères mettent l'épée à la main, et disent N. N. M. Salomon en impose en disant, le sceptre levé : » Que notre indignation cède un instant à la nécessité d'entendre le Frère Intime en son rapport. Dites-nous, Frère Intime, qui a causé cette rumeur, et qui a eu l'audace de troubler notre auguste Conseil ? » Le Frère ancien au signe de réponse dit : « Je viens de voir avec surprise qu'un Frère s'est glissé clandestinement dans l'extérieur de cet appartement. II est à craindre qu'il n'ait entendu les secrets du Conseil. Je dirai même en tremblant qu'il est à présumer qu'il est souillé de quelque grand crime : ses mains sont teintes de sang, et le glaive tranchant qu'il tient dépose contre lui, et tout excite mes soupçons ».

Salomon lève son poignard, et dit, « qu'il soit sacrifié aux mânes d'Hiram ». Le Roi de Tyr se lève, et dit : » Mon Frère, écoutez votre sagesse ordinaire, et ne précipitons rien. Si j'en crois mes soupçons et mon coeur, cet homme est le meurtrier que nous cherchons, ou du moins pourra-t-il nous en donner quelques nouvelles. Mon avis seroit qu'il fût désarmé et introduit, le col, le corps et les mains liés, les yeux couverts d'un bandeau , afin que dans cet état il répondît aux interrogations que votre sagesse vous inspirera ». Salomon levant son sceptre dit : » Mes très-respectables Frères, vous avez entendu les motifs de confiance du très puissant Roi de Tyr , les précautions que sa sagesse et sa prudence lui suggèrent ; êtes-vous d'avis qu'on suive son sentiment »?
Tous les Frères qui veulent consentir étendent la main à la manière accoutumée; ensuite Salomon dit: « Frère ancien, vous avez entendu ce que le Conseil vient de décider. Allez trouver le téméraire, inspirez-lui de la confiance et de la terreur; amenez-le au pied de notre trône dans l'état dit ». Le Frère Intime sort pour aller chercher le Candidat.

PREPARATION DU RECIPIENDAIRE.

Le Frère Ancien en arrivant se saisit de son épée, la lui ôte, et l'envoie à la Loge par un Frère qu'il a eu soin d'emmener avec lui. Ce Frère en le présentant au trés-Sage , lui dit : « Il est désarmé ». Le Frère Ancien le mène au bout de la Loge, il lui passe un cordon ou ruban rouge pardessus le col, avec lequel on lui attache les mains, et dans lequel on lui enferme le corps. Après on lui fait ôter tout-à-fait ses souliers, on lui met un bandeau fort épais sur les yeux, et des gands ensanglantés dans les mains, ayant son chapeau ôté et son tablier mis en Maçon. Quand il est en état, le Frère Ancien lui dit : « Sondez votre cœur, mon Frère , on vous soupçonne d'un grand crime digne d'un châtiment capable d'épouvanter le coeur le plus féroce. Vous pouvez cependant espérer de l'indulgence, si la sincérité guide vos paroles. Si vous êtes innocent, suivez moi avec confiance ». Ensuite le Frère Ancien met son poignard sur le cœur du Récipiendaire, le mène à la porte de la Loge, il en doit avoir la clef, il ouvre , il introduit le Candidat, et le met à l'occident. Lorsqu'il y est, et que tous les Frères sont assis, Salomon dit au Récipiendaire : « Que cherches-tu? » Le Frère Ancien lui dicte ses réponses : « La récompense qu'il m’est dûe ».

D. Crois-tu que les Maçons autorisent le crime et le meurtre ? Tremble plutôt du juste châtiment qui t'est réservé! Qui es-tu ?

R. Le meilleur des Maçons , le plus zélé de tous les Frères, ou du moins le plus digne de ce titre.

D. Vil assassin ! Qu'oses - tu dire quand tu te présentes dans ce lieu sacré, les mains teintes d'un sang sans doute innocent ? Tout dépose contre toi, tout annonce le meurtre.

R. Je me soumets à tout, si je suis coupable.

Le Roi deTyr dit : « Hiram Abif soit vengé ».

Tous les Frères disent N. N. M.

Mes Frères,soyez contens, le meurtrier d'Hiram est découvert,

D. L'imposture est trop grossière, il est déjà coupable, puisqu'il cherche à nous tromper ; que réponds-tu ?

R. Que c'est à tort qu'on me soupçonne du meurtre d'un Maître dont je respecte la mémoire; je ne viens qu'à dessein de vous en donner des nouvelles, par les découvertes que j'ai faites.

D. Quelles sont donc ces nouvelles?

R. Une caverne, un buisson ardent, une fontaine jaillissante, un chien pour guide, m'ont indiqué le lieu de sa retraite.

D. Quels en sont les garants ?

R. Mes mains trempées dans le sang de trois animaux, le lion, le tigre et l'ours, qu'il avoit apprivoisés pour garder l'entrée de sa caverne et que j'ai détruits pour y parvenir.

D. Que viens-tu demander ?

R. Me jetter aux pieds du Roi pour prendre ses ordres, et s'il veut que je lui livre Abiram mort ou vif.

D. Quelle preuve donnes-tu de ta foi ?

R. Les promesses les plus sacrées seront le garant de mon innocence, et les supplices les plus rigoureux auxquels je consens d'être exposé, si je suis reconnu criminel.

« Frère Intime, puisque ce Frère commence à calmer nos soupçons, faites-le avancer par neuf pas, trois d'Apprenti, trois de Compagnon et trois de Maître, jusqu'au trône, pour y venir prêter son obligation entre nos mains ».

Le Frère Intime fait avancer le Récipiendaire, ainsi qu'il est ordonné, jusqu'au trône , où étant arrivé, il met le genou droit á terre, la main droite nue sur le livre de la Sagesse, lequel tenant de la gauche le compas qui embrasse un maillet, Salomon lui pose son poignard sur le front, et le Frère Intime lui met une épée nue sur le dos; puis le très-Sage en frappant un coup de son sceptre sur l'autel, pour que tous les Frères se lèvent, il lui dit : « Prenez garde à ce que vous allez faire. Le moment est critique. Si vous cherchez à nous tromper, notre indulgence augmentera la rigueur des supplices qui la suivront. Si vous êtes sincère, prononcez avec nous :

OBLIGATION.

« Je promets foi d'honnête homme, et devant cette auguste assemblée, au pied de la plus haute puissance de la Maçonnerie, de ne jamais révéler à aucun homme qui n’ait pas fait ce que j'ai fait , les secrets qui font parvenir et donnent le titre sublime de Maître Elu. Je promets d'en remplir scrupuleusement les obligations au péril de mon sang, en telle rencontre que ce puisse être, de sacrifier aux mânes d'Hiram les parjures qui pourroient révéler quelqu'un de nos secrets aux Profanes. Je tiendrai mes engagemens ; ou que la mort la plus affreuse soit l'expiation de mon parjure ; après que mes yeux auront été privés de la lumière par le fer rouge, que mon corps devienne la proie des vautours, que ma mémoire soit en exécration aux enfans de la veuve par toute la terre. Ainsi soit-il ».

Salomon dit N. N. M. ce que tous les Frères répètent ensemble. Ensuite il dit : « Mes respectables Frères, vous avez entendu, jugez-vous à propos que ce Frère achève maintenant la vengeance » ? Tous les Frères marquent leur acquiescement par le signe de réponse.

Alors Salomon relève le Récipiendaire , et dit : « Frère Intime, faites retourner le Frère à l'extrémité de la Loge, comme il est venu au Trône en arrière, pour lui apprendre qu'on n'a rien sans peine, et qu'il ne doit jamais s'offenser des mortifications ordonnées par le jugement de la Loge, l'humilité étant le véritable chemin de la perfection maçonne ». Ensuite le très-Sage adresse la parole au Roi de Tyr en lui disant : « Très-puissant Monarque, êtes-vous satisfait » ?

R. Je le serai lorsque l'Inconnu aura rempli ses obligations, en poursuivant Abiram mort ou vif.

Salomon dit : « Frère Intime, déliez les mains à l'Inconnu, armez-le de son glaive, et le mettez en état d'aller effectuer ses promesses ». Après qu'il est délié, que le Frère Intime lui a remis son chapeau et son épée, Salomon lui dit : « Consomme ton ouvrage à la faveur des ténèbres, et te rends digne du choix que nous avons bien voulu faire de toi pour faire expirer sous tes coups le meurtrier d'Hiram; mais tâche de nous le livrer vivant ».

Le Frère Intime prenant le Récipiendaire par les mains le fait voyager par sept tours lents et deux précipités; au neuvième on ouvre la porte de la Loge doucement, et on le conduit, s'il se peut, sans qu'il s'en aperçoive, à la chambre obscure, qui doit être ainsi disposée.

CHAMBRE OBSCURE.

Cette Chambre doit être tendue de noir. Au fond d'un côté doit être une espèce d'antre ou caverne couverte de branches d'arbre. L'entrée ni le fond n'en doivent pas être éclairés. Dans la caverne doit être un phantôme assis dans les branches; la tête doit être garnie de cheveux, et seulement posée sur le reste du corps. On la met dans une attitude convenable dans la Chambre tendue de noir; il doit y avoir une table et un tabouret devant; en face doit être un tableau en transparent, représentant un bras tenant un poignard, et ce.mot écrit, « vengeance ». Sur la table doit être un gobelet; à terre doivent être un grand poignard et une lampe qui puisse se prendre à la main, et qui fasse une faible lumière. A l'autre côté doit être une fontaine avec de l'eau, et quelque chose dessous pour la recevoir, parce qu'il faut la laisser couler.

Lorsque tout est ainsi disposé, et que le Frère Intime a conduit le Récipiendaire dans cet appartement, il le place sur le tabouret devant la table, sa tête appuyée sur un de ses poignets ; en cet état, il lui dit : « Ne bougez pas, mon Frère, de cette situation, que vous n'entendiez frapper trois coups, qui vous serviront de signal pour vous découvrir les yeux. Suivez exactement ce que je vous prescris, sans cela vous ne pourriez jamais être admis dans l'auguste Loge de Maître Elu ».

Le Frère Intime après ce discours sort, ferme la porte avec force, on abandonne le Récipiendaire quelques instans à ses réflexions; puis on frappe trois coups , et on lui donne le temps d'examiner ce qui est autour de lui. Ensuite le Frère Intime rentre avec un air très-sérieux, et lui dit : « Courage , mon Frère, voyez-vous cette fontaine ? Prenez ce gobelet, puisez de l'eau et buvez; car il vous reste bien de l'ouvrage à faire ».

Quand le Récipiendaire a bu : « Prenez, lui dit le Frère Intime, cette lampe ; armez- vous de ce poignard, entrez au fond de cette caverne, et frappez tout ce que vous trouverez qui vous résistera. Défendez-vous, vengez votre Maître, rendez-vous digne d'être élu ».

Le Récipiendaire entre le poignard levé, la lampe de la main gauche. Le Frère Intime le suit en en lui montrant le phantôme ou la tête, il lui crie : « Frappez, vengez Hiram; voilà son assassin». Le Récipiendaire frappe de son poignard, ensuite le Frère Intime lui dit : « Quittez cette lampe, prenez cette tête par les cheveux, levez votre poignard, et suivez-moi ».

source : http://legende-hiram-bis.blogspot.fr/

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2 décembre 2013

Aleister Crowley & la Franc-Maçonnerie

aleister crowley canalblog

Nous vous proposons d’étudier avec nous les connexions entre Aleister Crowley et la Franc-Maçonnerie, débat qui fait rage entre les disciples actuels de la Grande Bête 666 et les Maçons « réguliers » ou même « irréguliers ». Nous allons essayer de donner quelques éléments de réflexion tendant à prouver l’affiliation de Crowley à la Maçonnerie « irrégulière » et de cerner les raisons qui l’ont poussé à y rechercher une quelconque reconnaissance.

La Franc-Maçonnerie n’est pas un ensemble homogène, mais un groupe hétérogène de degrés et de rites. La Maçonnerie est un ordre fraternel et tous les Maçons doivent au moins appartenir à une Loge Bleue qui regroupe les trois premiers grades : Apprenti, Compagnon et Maître. Il y a en outre une multitude de degrés additionnels (que l’on nomme les Hauts Grades) dont le but est de prodiguer un enseignement plus ésotérique et de faire le lien avec des traditions autres que celle des Métiers : la gnose, la Rose-Croix, les Templiers… Seuls les Maîtres Maçons peuvent prétendre à rejoindre ces hauts degrés et l’admission se fait uniquement par cooptation. La Maçonnerie est souvent liée à d’illustres noms ou filiations : Chevalier du Temple, Rose-Croix, Ordre Royal d’Écosse, etc. Il n’est donc pas surprenant que Crowley avec son goût pour le faste et les titres glorieux se soit senti attiré par cette école initiatique.

Crowley nous dit, dans ses « Confessions », qu’en 1904 il a été élevé à la Maîtrise (c’est-à-dire qu’il a été initié au 3e degré) au sein de la Loge Bleue anglo-saxonne N° 343 à Paris. Cette Loge avait au départ été ouverte pour des Anglais expatriés qui ne pouvaient pas s’affilier à la Grande Loge Unie d’Angleterre du fait des standards appliqués à la sélection des candidats (il n’est cependant pas prouvé que cette Loge aurait été un magasin à titres maçonniques bien qu’elle octroyait les trois degrés en l’espace d’un seul week-end).

À cette époque, cette Loge était gouvernée par le Grand Orient de France. Cet organe maçonnique irrégulier n’était pas reconnu par la Grande Loge d’Angleterre et donc ses membres n’étaient pas reconnus par elle comme Maçons. Crowley clama qu’il avait été introduit là par un Passé Grand Chapelain Provincial d’Oxforshire (qui n’aurait jamais participé aux travaux d’une loge irrégulière). Cependant, il n’y a aucune documentation qui puisse servir de preuve pour affirmer ce fait, & il n’a sans doute jamais été initié en Angleterre non plus. Il essayera plus tard d’entrer dans une Loge de Londres mais on lui en refusa l’entrée sur le fait qu’il appartenait à une Loge non reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre et donc « irrégulière » selon les landmarks.

En 1914 Crowley écrivit à la GLUA en demandant le droit de rejoindre & de participer aux travaux des Loges anglaises, & ceci sur la base de son initiation en France. La réponse fut un refus catégorique du fait, à nouveau, de l’irrégularité de sa Loge mère française.

La raison de ces essais d’entrer dans les Loges régulières anglaises n’est pas très claire. On peut supposer que cela viendrait d’une période critique dans ses activités magickes ou également de l’entrée de l’Equinoxe dans sa phase de « silence », comme cela avait été imposé par Crowley à l’A.·.A.·. suivant un cycle de cinq années. Il se pourrait tout aussi bien que Crowley voulait légitimer ses activités au sein de cercles magickes qu’il visitait – à cette période la Franc-Maçonnerie était un des supports de la monarchie dont certains membres étaient affiliés à la GLUA et offrait donc une couverture honorable. Ainsi, il aurait voulu donner l’impression qu’il avait le soutien et la reconnaissance des autorités de son pays afin de redorer son blason et gagner plus de disciples proches de la GLUA. Ainsi, la reconnaissance de son statut de maçon régulier aurait pu donner un aval à ses activités en « marges » de la maçonnerie.

Il est fort peu probable que Crowley ait vraiment voulu prendre une place régulière au sein de la Maçonnerie car quelques-uns de ses Ordres magickes étaient déjà basés sur un ensemble de Hauts Grades assez complexes & portant des titres ronflants et pompeux que la Maçonnerie ne possédait pas. Il est plus vraisemblable que pour Crowley son entrée au sein de la GLUA était une porte ouverte qui lui permettait d’avoir accès à des degrés de « marges » qu’il aurait pu ajouter à ses titres & qualités, & aussi apporter de nouveaux rituels qu’il aurait pu utiliser pour ses propres besoins. À cette époque, le matériel rituel imprimé était rare voire quasi inexistant et la seule manière de se les procurer était d’entrer dans les Ordres qui les possédaient.

De plus, une activité régulière au sein d’une Loge bleue prend beaucoup de temps libre, pour remplir les offices en Loge il est nécessaire de mémoriser de nombreux morceaux de rituels ce qui, à moins qu’il n’ait été vraiment dévoué à sa tâche, ne l’aurait jamais attiré. En outre, il est parfois assez onéreux de participer activement aux activités des nombreux grades maçonniques et cela n’aurait pu convenir à Crowley au vu de ses problèmes financiers de l’époque.

Il y a un élément qui consolide le fait que Crowley ne considérait pas la Franc-Maçonnerie comme réellement valable si ce n’est pour se procurer des rituels « clé-sur-porte ». Cet élément concerne le Royal Arch, degré additionnel, le seul reconnu par la GLUA et considéré comme le complément du degré de Maître Maçon. Si Crowley considérait les grades bleus comme utile au niveau psycho-spirituel, alors ce grade aurait dû être un des plus essentiels, car il fait table rase des enseignements des 3 premiers degrés et révèle une nouvelle « vérité » occulte & supérieure. Et ceci a été largement répandu par la GLUA qui décrivait le Royal Arch comme la composante essentielle du degré de Maître Maçon. L’ignorance totale de Crowley quant à ce degré dans une optique « orthodoxe » donne crédit à l’argument que son intérêt pour la Franc-Maçonnerie n’était donc qu’une recherche des « signes & attouchements » plutôt que de l’illumination que l’on peut retirer de ses enseignements. En fait, il est fait mention du Royal Arch dans le Liber II de l’OTO où l’on dit que les « secrets » du RA sont compris dans les enseignements de l’OTO. Selon d’autres sources d’information, Crowley aurait pu avoir accès aux rituels du Royal Arch au sein de l’OTO, car il en constitue un des éléments d’un de ses Hauts Grades et comme Crowley était le Grand Maître de l’OTO, il est probable qu’il ait pu accéder à ces rituels. Cependant Crowley ne sera jamais initié aux Hauts Grades de l’OTO du fait de la possession de ses autres qualités maçonniques, qui bien qu’irrégulières selon les standards de la GLUA étaient reconnus par Reuss alors Grand Maître de l’Ordo Templi Orientis. Donc, Crowley n’a jamais reçu les enseignements du Royal Arch sous la lumière de l’initiation et ils sont sans doute restés d’un impact peu important dans son système.

En 1900, Crowley prétend dans ses Confessions qu’il a été initié au 33° degré maçonnique du Rite Écossais Ancien et Accepté. Il semble que cela ait eu lieu à Mexico, par un Suprême Conseil dont on sait peu de choses. À cette époque, en Amérique du Sud, il y avait de nombreuses organisations maçonniques parfois à la vie aussi brève que ténébreuse & aux activités parfois assez diffuses. Me problème avec cette prétention porte sur les dates. En effet, pour être coopté au sein des Hauts Grades, le Maçon doit déjà être en possession du grade de Maître Maçon. Et à cette époque, en 1900, Crowley n’était même pas encore entré comme Apprenti dans une Loge bleue (cfr supra) il y a donc une contradiction – soit Crowley a pris les trois grades avant et ont lui a accordé le 33° sans respecter les délais d’usage ou il a inventé toute cette affaire.

L’histoire de ces événements est relatée dans ses Confessions et Crowley prétend qu’il reçut les initiations suite à une aide apportée à un individu au sein d’un autre ordre mystiqueconnu sous le nom de L.I.L.. Et l’on ne sait rien de plus que ce qu’il en est dit dans ses Confessions pour confirmer ou infirmer ce fait.

Crowley aura toutefois au moins un autre contact avec la Maçonnerie, au travers de John Yarker (1833 – 1913). En 1872, Yarker, un chercheur maçon de renommée, membre de la Loge Quatuor Coronati N°2076, avait constitué un Ordre Maçonnique appelé Rite Ancien & Primitif au travers de la création d’un Grand Conseil des Rites & s’être installé lui-même en tant que Grand Maître.

La Rite Ancien & Primitif était un amalgame de trois différents rites maçonniques : l’Ancien & Accepté, avec ses 33 degrés, le Rite Oriental de Memphis avec ses 96 degrés & le Rite de Mishraïm avec ses 90 degrés. La RA&P sous Yarker était simplifié en 33 degrés qui synthétisaient les 219 degrés des trois Rites de base.

Ce Rite n’était pas reconnu comme régulier par les autres corps maçonniques, mais il n’en continuait pas moins ses activités. Comme résultat, Yarker sera expulsé du Suprême Conseil « officiel » du RA&A mais resta au sein de la Maçonnerie bleue. Le but de cet ordre était, comme il le dit lui-même, « de donner à chaque maçon la chance d’obtenir les hautes initiations maçonniques à un prix raisonnable ».

En 1909, Crowley entra en contact avec Yarker & il en résulta que celui-ci octroya à Crowley les 33°, 90° et 95° degrés par poste ! On ne sait trop si Yarker vendit ces degrés à Crowley comme cela semblait être son habitude. Le diplôme de 33° de Crowley a survécu et on peut le consulter sur le site de PR König.

Yarker était à la fin de sa vie et on a supposé qu’il veuille trouver une personne qui continue son oeuvre au sein du RA&P après sa mort. Bien que l’on ait déjà soulevé le problème du monnayage des grades, on ne peut nier l’intérêt primordial de Yarker pour la Maçonnerie, dans son ensemble, & pour le RA&P en particulier. Donc, nous pouvons supposer qu’il cherchait bien quelqu’un qui puisse reprendre le flambeau après sa mort, personne avec les qualifications, qualités & intérêts dans le RA&P.

Le décès de Yarker le 20 mars 1913 est rapporté dans l’Oriflamme, l’organe officiel de l’OTO sous Reuss et par Crowley dans son Equinox.

Dans le studio de Crowley au 76 Fulham Road à Londres, le 30 juin 1913, une réunion fut tenue par le Souverain Sanctuaire du RA&P. Il devait décider de l’avenir du Rite après la mort de Yarker. Ceux qui étaient présents : Crowley, Reuss, Henri Meyer, Leon Angers Kennedy & William Quilliam. Henry Meyer fut élu valablement à la dignité de Souverain Grand Maître Général du RA&P pour la Grande-Bretagne et l’Irlande. Il semble que Crowley fut élevé au 96° degré du Rite de Memphis et élevé à la dignité de Patriarche Grand Administrateur Général.

Selon la notice nécrologique de Yarker dans l’Equinox, Crowley se donnera pour 97° du Rite de Memphis… Mais il n’y a aucun document qui puisse avaliser cette prétention.

Pour finir dans ce registre, John Symonds rapporte un incident dans sa biographie dédié à Crowley, The King of the Shadow Realm. Il nous dit qu’en 1914, Crowley quitta l’Angleterre pour les USA, porteur d’une Charte qui le proclamait Honorus Magus de la SRIA. Toutefois, Crowley n’était pas membre de la SRIA, ce qui est prouvé par l’absence de son nom dans la Livre d’Or de l’Ordre, un registre qui reprend tous les membres de la SRIA. De plus, le titre d’Honorus Magus ne pouvait être donné que par le Mage Suprême de la SRIA & Crowley n’était pas à cette époque en relations amicales avec personne de la SRIA. Crowley était bien connu de la SRIA mais ses « chefs » le tenait lui & son oeuvre en piètre considération. Cependant, il semblerait que cette patente lui ait été transmise par un ordre américain qui se prétendait être issu la SRIA mais sans aucune charte lui donnant ce droit.

Wynn Westcotttenait la position de Mage Suprême à cette époque, mais il n’a jamais été en termes amicaux avec Crowley & il ne lui aurait jamais donné un quelconque document émanant de la SRIA. Bien que Mathers soit un membre de la SRIA, à cette époque il se battait contre Crowley au sujet du matériel de la GD que celui-ci venait de publier dans son Equinox & il n’aurait jamais aidé Crowley à se procurer un tel certificat. Une preuve supplémentaire peut encore être donnée par le fait que le titre d’Honorus Magus était véritablement un grade honorifique donné comme gage de reconnaissance à d’illustres maçons. Ainsi, F. Hockley, un maçon de haut grade & expert en crystalomancie ne se verra octroyé qu’un IV° grade honoraire pour des conférences données au sein de l’Ordre. Crowley, qui n’avait aucun contact avec l’Ordre, n’aurait jamais reçu un tel honneur.

Les citations suivantes sont tirées des Confessions p. 700 et suivantes. Elles concernent les motifs de Crowley à utiliser ses connaissances maçonniques lors de la révision des rituels de l’OTO.

« Qu’est-ce que la Franc-Maçonnerie ? J’en ai recueilli les rituels et les secrets, comme j’en avais fait avec les religions du monde entier, avec leurs fondements magickes et mystiques… J’ai décidé de définir la Franc-Maçonnerie comme un système de communication de la vérité – religieuse, philosophique, magicke et mystique ; & indiquant les procédés adéquats qui permettent de développer les facultés humaines au moyen d’un langage particulier dont l’alphabet en est le symbolisme de ses rituels. Une Fraternité Universelle & de grands principes moraux, indépendants des préjudices personnels, raciaux & autres, ont formé un coussin qui assure la sécurité individuelle & la stabilité sociale pour tous ses membres ».

« La question se pose alors : Quelles vérités doivent être communiquées et par quels moyens peut-on les promulguer ? Mon premier objectif était d’éliminer des centaines de rituels à ma disposition tous les éléments exotériques. Beaucoup de degrés contiennent des affirmations (souvent fausses) sur des matières bien connues de nos écoliers modernes, bien qu’elles aient pu être importantes quand les rituels furent écrits… Je ne vis aucune raison de surcharger le système avec des informations superflues ».

« Un autre point essentiel était de réduire la masse monstrueuse de matériel à un système compact & cohérent. Je pensais que tout ce qui valait la peine d’être préservé pouvait & devait être présenté sous la forme d’une douzaine de cérémonies tout au plus & que cela devait être à la portée de n’importe quel officier d’apprendre par coeur sa partie durant les heures de loisirs à sa disposition, en un mois tout au plus ».

Afin de donner une idée de l’importance des contacts entre Crowley et la Franc-Maçonnerie, nous devons prendre en considération plusieurs points. Le premier est qu’il pressentait que ce courant mystique pouvait être d’un quelconque bénéfice pour son développement spirituel & psychologique. Mais cela ne semble pas tenir la route si l’on pense qu’il ne prit jamais aucun rôle actif dans aucun de ces ordres & qu’il le progressa jamais comme c’est la norme jusqu’au vénéralat afin d’évoluer vers les autres degrés et rites. Cependant, on peut objecter que Crowley était un personnage assez peu conventionnel & qu’il se considérait lui-même comme au-dessus du commun des mortels & au-dessus des règles mondaines édictées pour les masses. Sa progression & la manière peu orthodoxe dont il reçut ses grades en Maçonnerie peut lui sembler parfaitement acceptable. Peut-être qu’il ne ressentait pas le besoin de suivre le cheminement habituel du fait qu’il était capable d’assimiler l’essence de la Maçonnerie de sa propre manière. Il ne prit certainement jamais à coeur les grands principes de la Franc-Maçonnerie, Amour Fraternel, Charité & Vérité. Il n’a jamais été particulièrement chaleureux avec les autres maçons et il a même eu des réactions hostiles à leur encontre. Ses actes de charité sont quasi inexistants & sa prétention à être un martyr de la vérité, risible. La citation quant au caractère de Fraternité Universelle, bien que louable, était uniquement idéale et Crowley ne la prit jamais à coeur, ou ne la mit activement en pratique.

Le second point est qu’il ressentait le besoin de faire partie de la Maçonnerie afin de se glorifier lui-même & de s’élever aux yeux de ses critiques & acolytes. Comme nous l’avons déjà fait remarquer, la Maçonnerie était très honorable pour un gentleman et il a pu croire que cette facette de ses activités mystiques légitimerait ses activités plus controversées. On peut peut-être en douter si l’on pense que Crowley s’est toujours défendu de donner crédit à ses détracteurs et on peut difficilement croire qu’il a choisi cette voie simplement pour se justifier de ses critiques. Toutefois, on peut estimer que l’image de marque que pouvait conférer la Maçonnerie n’a pas dû laisser Crowley indifférent, d’une part pour lui-même et d’autre part vis-à-vis de ses disciples. Mais on ne peut raisonnablement dire que Crowley voulait utiliser ses qualités maçonniques pour recruter dans le cercle des Loges, car l’irrégularité même de ses initiations maçonniques aurait alors joué contre lui.

Troisièmement, nous devons considérer que la Franc-Maçonnerie et ses différents rites donnaient à Crowley une grande quantité de matériels rituels déjà utilisables pour les cérémonies. Bien que l’A.·.A.·. utilisait les rituels de la GD et de la Maçonnerie pour quelques-uns de ses degrés, ceux-ci n’en représentaient qu’une infime partie. Avec la révision des rituels de l’OTO qui suivit sa nomination en tant que Grand Maître pour le Royaume-Uni, on peut voir que la part prise par les rituels maçonniques est peu importante. Les rituels de l’OTO avaient déjà été basés sur des thèmes maçonniques, le plus bas degré étant repris des Rites de Memphis & Misraïm, et la révision des rituels tendait plus à introduire du matériel qabalistique dans les cérémonies qu’y ajouter des éléments maçonniques. Son utilisation de ses connaissances maçonniques était minime et négligeable & nous pouvons dire qu’il a pu désirer l’initiation maçonnique en vue d’une utilisation potentielle future. Ce qu’il ne fit jamais.

Enfin, il y a le désir d’obtenir des « mots, signes & attouchements » pour le bénéfice de son propre ego ou pour donner à penser qu’il était un maître en toutes matières. Les sectateurs de Crowley vont crier au scandale à la lecture de cette affirmation en prétendant que Crowley n’a jamais fait d’utilisation de ses titres & grades maçonniques de façon régulière et qu’il y ait d’autres raisons à son intérêt envers la Franc-Maçonnerie. Mais l’on sait l’amour que Crowley portait aux « signes, mots & attouchements », ainsi qu’aux autres signes de reconnaissance dans ses correspondances. Cela reste avec l’auto-glorification l’hypothèse la plus valable. Si l’on n’oublie pas les liens actifs de Crowley avec le monde de l’espionnage et du renseignement. Car il est tout aussi possible d’affirmer que Crowley, poussé par Reuss – qui renseignait la police secrète prussienne sur le milieu anarchiste – ait pu vouloir entrer dans cette Maçonnerie qui tissait des liens entre tous les continents du globe. Crowley, à l’instar d’autres « espions », a pu vouloir utiliser le réseau maçonnique dans les années 1914-1918 pour remplir une quelconque obscure mission. Il n’a jamais infirmé de manière absolue que Crowley n’avait pas été un agent des services de renseignements britanniques – certains l’ont même accusé d’être un agent double au service de l’Allemagne. L’hypothèse reste ouverte…

Pour conclure, les chartes reçues par Crowley de Yarker sont valides et le Rite Ancien & Primitif est toujours maçonné dans cette maçonnerie « irrégulière » qui reste un mouvement philosophique majeur en Europe continentale & ailleurs. L’irrégularité maçonnique porte sur le non-respect de certaines règles édictées par la GLUA, règles qui sont refusées par des corps maçonniques comme le Grand Orient de France, la Grande Loge de France, le Rite Ancien Primitif de Memphis & Misraïm & autres… Donc, Crowley était un Maçon même s’il n’en respectait pas du tous les préceptes et il était irrégulier qu’aux yeux des Maçons de la GLUA qui ne représentent qu’une branche de la famille Maçonnique.

Source : http://www.esoblogs.net/4351/aleister-crowley-la-franc-maconnerie/

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