Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
Le gros sel agit sur la sphère astrale et psychique, comme un stérilisateur. Il purifie l’environnement des énergies négatives et il crée une barrière invisible et très puissante contre les énergies nocives. Le sel est un conducteur électrique qui absorbe les ions négatifs. En contact avec la peau, sa fonction est d’enlever l’énergie négative dans l’aura.
La puissance de Gros Sel
Le sel est considéré comme un purificateur puissant d’environnements. Le sel est un cristal et envoie donc des ondes électromagnétiques qui peuvent être mesurés par la radiesthésie. Il a la même longueur d’onde que la couleur violette, capable de neutraliser les champs électromagnétiques néfastes. Les personnes qui ont déjà étudié la chromo-thérapie savent que la couleur violette est l’une des plus puissantes couleurs et sa fonction est d’éliminé toute la négativité de notre corps subtils.
Un peu d'histoire
Depuis l'Antiquité, le sel est utilisé par les hommes et il est considéré comme un bien très précieux. Le mot sel vient du vocabulaire grec “hals" et "halos", ce qui signifi le sel que vient de les mers. Dans la Rome antique, sa valeur monétaire et le coût est comparable à l'or, de la soie et des épices. Les gens recevaient en paiement en sel en fonction de leur travail effectué. Ainsi l’origine du mot salaire vient de la langue latine “Salarium”, qui signifie “argent pour acheter du sel” ou “ration de sel”.
L'utilisation du sel dans les différentes cultures
Dans l'Antiquité, le sel a été utilisé comme une offrande pour les Dieux afin obtenir une protection spirituelle.
Les Assyriens - dans les rituels religieux.
L’Egypte – le sel a été considéré comme un produit sacré et offert aux Dieux. De plus, le sel était utilisé dans le processus d'embaumement des personnes importants.
Rome- il signifit le symbole de la sagesse et il est utilisé dans les rituels du baptême.
Grèce- c’est un symbole de purification et de destruction.
Hébreux – C’est une offrande pour les Dieux et il est le symbole de purification. Dans les rituels, le sel a été utilisé pour faire l'alliance de Dieu avec le peuple juif.
Christianisme: C’est symbole de la purification et le rituel du baptême était de placer du sel sur les lèvres de l’enfant.
Moyen Age, Il était utilisé pour éloigner les mauvais esprits. Les personnes mettaient du sel dans les cheminées des maisons pour empêcher les démons d'entrer.
Africains – Lorsque quelqu’un change de maison, il la lave avec de l'eau et du sel pour enlever les énergies négatives.
Japon – C’est un symbole de purification, ils jetent du sel près de la porte d'entrée de leurs maisons pour éliminer l'énergie négative.
La puissance de Gros Sel
Comme vous avez vu ci-dessus, le sel est utilisé depuis l'antiquité comme un puissant outil de nettoyage des énergie négatives dans toutes les grandes civilisations du monde.
Le sel est considéré comme un purificateur puissants d'environnements. Le sel est un cristal et émet donc des ondes électromagnétiques qui peuvent être mesurés par la radiesthésie. Il a la même longueur d'onde de la couleur violette, capable de neutralise les champs électromagnétiques néfastes. Les personnes qui ont déjà étudié la chromothérapie sait que la couleur violette est l'une des plus puissants couleur et sa fonction est d’élimine toute la négativité de notre corps subtils.
Comment utiliser du gros sel
Vous pouvez éliminer les énergies négatives de votre maison en suivant ces conseils:
Conseils pour l'harmonisation de l'environnement avec du gros sel:
1) un verre d'eau avec du sel derrière la porte d'entrée de votre maison. Mettez de l'eau dans un verre et ajouter 3 pincées de sel raffiné.
Il faut changer l'eau chaque semaine, de sorte que votre maison sera propre d'énergie négative.
2) Essayez de vous débarrasser de choses que vous n'utilisez plus, comme des vêtements, des objets, des magazines, etc.
3) Après une fête, laver toutes les tasses et assiettes avec du gros sel pour neutraliser l'énergie de vos invités.
4) Mettez un peu de sel dans les quatre coins de chaque pièce de la maison et remplacer le sel une fois par mois. Cette tasse avec du sel promouvoir l'ajustement de l'énergie et va filtrer l'environnement.
Chaque fois que le gros sel commence à former une croûte sur le bord ou les bulles, il faut jeté le contenu de la tasse dans l’évacuation de l'évier. Le mélange de sel avec de l'eau ou de l'alcool absorbe tout le mal qui est dans l'air, et aide à purifier et à empêcher la jalousie, le mauvais œil et d'autres sentiments inférieurs de pénétrer dans votre maison.
Nettoyage de votre champ aurique de sel:
Le sel est recommandé pour nettoyer l'aura qui est le champ de lumière qui entoure le corps humain. Lorsque l'aura est saturé, le sel est le seul composé qui reconstitue rapidement. Selon l'ésotérisme, l'eau du bain et le sel est idéal pour l'expansion de notre aura. Mettre un bol de sel de garande sous le lit et le laisser 5 jours puis le changer ...
1) Vous devez prendre une douche à votre habitude. Aprés prennez un grand verre d’eau et trois cuillères de sel. Mélangez tous. Quand vous finissez votre bain, vous allez prendre le verre d’eau et de sel et vider le sur votre corps (de l'épaule droite vers le bas et la gauche vers le bas ).
2) Le bain avec du sel de l’herbe “la rue” de nom latin “Ruta Graveolens” est un bain de se décharger des énergies négatives. C'est très bon quand vous avez plusieurs symptômes de l'excès de "poids espritual", qui se traduisent par de graves maux de dos, sensation de malaise, d’être toujours endormi et d’avoir des maux de tête.
Comment: préparer un thé avec de l'herbe. Prennez un bol d'eau chaude, versez le thé infusé avec la plante « la rue » et ajoutez deux poignées de sel. Prenez votre bain normal et lorsque vous avez terminé, prenez le contenu du bol et versez de l'épaule vers le bas.
3) Lorsque vous arrivez à une réunion d'affaires, ou toutes manifestations publiques prennez un cristal de sel et toucher le avec le bout de la langue pendant quelques secondes (Ne pas le faire pour les personne qui ont une pression artérielle élevée), le cristal va absorber toutes les énergies négatives.
Inhalation :
1 cuillerée à café de gros sel pour un bol d’eau chaude, à respirer environ 5 minutes.
Cette utilisation du sel n’est pas sans rappelé le sérum physiologique utilisé pour dégager les sinus, (composition du sérum physiologique: 9 g de chlorure de sodium pour 1 litre d’eau bouillie).
Le sérum physiologique est aussi utilisé pour nettoyer les plaies variqueuses et contre certains eczémas.
Nettoyage de votre champ aurique
Le sel est recommandé pour nettoyer l’aura qui est le champ de lumière qui entoure le corps humain. Lorsque l’aura est saturée, le sel est le seul composé qui le reconstitue rapidement. En ésotérisme, l’eau du bain et le sel est idéal pour l’expansion de notre aura.
Vous devez prendre une douche comme d’ habitude. Ensuite prenez un grand verre d’eau et trois cuillères de sel … Mélangez …. Quand vous finissez votre bain, prenez le verre d’eau et de sel et videz le sur votre corps (des épaules vers le bas).
Le sel comme protection dans la maison
Le sel est l’élément purificateur le plus puissant, il permet de neutraliser les énergies négatives et de purifier votre habitation.
Pour éloigner les pensées parasites et les présences indésirables pendant votre sommeil, déposez une poignée de gros sel dans une coupelle blanche et neutre (sans inscription) et placez-là sous votre lit. Changez le sel tout les 21 jours en le jetant dans les toilettes.
Pour protéger votre habitation contre des mauvaises énergies ou des menaces éventuelles, faites une ligne de sel devant votre porte et une ligne devant chaque fenêtre sur toute la longueur. Changez le sel tout les 7 jours en le jetant dans les toilettes.
Une bassine avec du sel et de l’eau pour les pieds
Prenez régulièrement un bain de pieds avec des produits naturels et vous serez certain d’avoir toujours des pieds en bonne santé.
Avantages Physiologiques : Aide à désintoxiquer le corps et éliminer les virus – Stimule notre sang naturellement – Aide à soulager les callosités – Détend tous votre système musculaire – Aide à soulager les rhumatismes et l’arthrite.
Avantages Esthétiques
Élimine les impuretés de la peau.
Apaise les irritations de la peau comme le psoriasis / eczéma.
Soulage les démangeaisons, brûlures et picotements.
Fait ramollir la peau – Aide à guérir les cicatrices – Apporte l’équilibre de l’humidité de la peau.
Avantages de la vie quotidienne : Soulage la fatigue, les pieds endoloris et les muscles de la jambe – Soulage la tension dans les mains et les poignets – Aide à soulager les blessures sportives
Avantages Psychophysiques : Procure une relaxation profonde – Aide à soulager le stress et la tension
Conclusion :
Ainsi, nous voyons bien comment les éléments de la nature sont là pour nous aider à améliorer notre santé physique, émotionnelle, mentale et spirituelle. C’est le cas du sel, car il peut bien nous aider à rétablir le flux d’énergie et d’éliminer toutes négativités imprégnées dans notre champ aurique ou dans notre environnement proche…
Voici une vieille histoire japonaise (où apparaît un acte de psychomagie):
“Agonisante, une femme dit à son mari: ‘Je veux que tu sois fidèle à mon souvenir. Si tu te maries avec une autre, mon fantôme viendra te déranger !’ Il jura lui être fidèle. Quand elle mourut, il garda le deuil. Mais au bout d’un an il tomba amoureux d’une autre femme. La fantôme apparut pour lui dire : ‘Je te surveille ! Je sais ce que tu dis, quels cadeaux tu lui donnes et je peux répéter les mots avec lesquels tu lui fais la cour ! Je t’interdis de continuer à la voir !’ Se sentant ainsi surveillé, le pauvre homme ne pouvait rien faire. Il alla consulter un moine. Le moine lui dit: ‘Le fantôme dit savoir tout ce que tu fais. Alors, la prochaine fois qu’il apparaîtra, prends une poignée de riz et demande-lui combien de grains tu as dans la main. S’il te répond exactement, c’est un véritable fantôme. S’il ne te répond pas, ça signifie que tu l’as inventé’. Quand le fantôme apparut, l’homme lui demanda combien de grains de riz il avait dans son poing. Le fantôme s’est dissous !”
Nous croyons vivre libres dans le présent et cependant nous sommes conditionnés, ligotés, inhibés par les souvenirs. Ces souvenirs, imprimés dans notre cerveau, se manifestent à nous dans la vie sous la forme de fantômes. Nous croyons voir la réalité alors qu’en vérité nous ne voyons que des images de notre mémoire. Il faut défier ces fantômes ! Voir ce qui est réel et ce qui est produit par notre peur de désobéir aux interdictions. Nous ne pouvons être un adulte complet si nous n’abandonnons pas ces fantômes infantiles. Ces spectres intérieurs nous disent à chaque moment: “La vie est dangereuse, attention, fuis, ne l’affronte pas telle qu’elle est, déguise-la!”. Et c’est ainsi que la plupart de nous, par crainte du monde, le transforme en illusions, par des mensonges, drogues, activités superficielles, conscience endormie. Le moine de cette vieille histoire nous dit: “Dans ton poing tu as un nombre précis, objectif, de grains de riz : tu dois savoir combien de grains tu as”, c’est à dire, en triomphant sur ta subjectivité, tu dois savoir quelle est la réalité objective, l’affronter, travailler dans ce que tu aimes, aimer ce que tu fais et construire une vie véritable, sans crainte d’être ce que tu es en réalité. Pour vivre dans le “monde”, comme a dit le philosophe Bertrand Russell, tu dois accepter qu’il est horrible, horrible, horrible… En acceptant l’“horrible” du monde, tu peux lutter en lui, sans t’enfuir, en commençant à le transformer en le paradis que doit être tout présent réel.
Alejandro Jodorowsky : Il y a plusieurs phrases qui m’ont aidé à vivre. Comme par exemple: “Ce que je donne je me le donne, ce que je ne donne pas je me l’enlève”. “Ce que tu donnes fructifie, ce que tu ne donnes pas pourrit”. “Je ne veux rien pour moi qui ne soit pas pour les autres”. “On ne peut changer le monde, mais on peut commencer à le changer”
Tout est vivant ”. Non seulement tout est vivant, mais tout change aussi, aucune forme n’est permanente, tout grandit, se maintient, se fane, se transforme en autre chose. Les objets qui nous entourent établissent, à leur manière, des liens avec nous. Ces liens nous aident à grandir, à nous maintenir vivant, et ensuite nous dépérissons de manière équilibrée pour faire place à une nouvelle forme de vie. Si vous vous comportez ainsi, vous êtes positifs, mais si vous persistez à demeurer sans accepter le changement, vous êtes néfastes… Grandir et seulement grandir, essayant de ne jamais cesser de se développer, conduit à des catastrophes. Se maintenir dans ce qu’on considère qu’on est, éliminant de nouveaux apports et pertes nécessaires, conduit à la pétrification. Se donner à la destruction sans laisser naître la nouveauté, est néfaste… Ce que nous avons de plus précieux c’est la vie. Nous devons la respecter, pas seulement la nôtre, mais la vie de tout ce que naît continuellement, se maintient un temps, puis périt… Nous devons apprendre à traiter les objets personnels avec la même délicatesse que celle avec laquelle nous traitons un enfant. Les objets inutiles sont des envahisseurs, ils dévorent une partie de notre énergie. Les objets que nous traitons de manière distraite, brusquement, se vengent en nous causant des accidents. Mais si nous les traitons avec respect, ils deviennent nos alliés, nous octroyant des valeurs. La cérémonie japonaise du thé, est un acte magique basé sur le respect des objets et la reconnaissance de leur vie secrète. Le Maître du Thé, devant quelques invités, fait bouillir de l’eau et avec des gestes précis, essentiels, fabrique un thé simple, qui par l’intense attention avec laquelle il le fait, devient un élixir sacré. À l’époque où je travaillais avec le mime Marcel Marceau, j’ai assisté à une de ces cérémonies. Voir la beauté avec laquelle le Maître manipule ses cuillers en bois, son fouet pour mélanger le thé vert en poudre avec l’eau bouillante, sa manière révérencielle de lever la bouilloire, la tendresse avec laquelle il prit la tasse qu’il m’offrit, ont changé à jamais ma conception de la vie. Cette même attention intense et respectueuse pouvait se percevoir dans les objets qui accompagnaientt le Maître dans la pièce, une fleur exquise, un paysage peint avec de sobres traits noirs sur une simple feuille de bon papier, jamais d’ornement superflu, aucune lumière blessante, et, en tout, le calme guérisseur d’un temps perçu comme éternel. Je te recommande cet exercice : Parcours l’endroit où tu habites. Imagine que tous les meubles et les objets sont vivants, désireux de communiquer avec toi. Dis quelques phrases à chacun d’eux les remerciant de leur aide et en leur expliquant en quoi ils te sont utiles. Aux objets ou aux meubles qui sont de trop ou te sont inutiles, demande-leur pardon de les forcer à vivre sur un territoire qui ne leur correspond pas et le plus vite possible, donnes-les à qui les appréciera et les utilisera bien. Fais la même chose avec tes vêtements, avec tes livres, tes disques, tes accessoires de cuisine… Je te l’assure : si tu te détaches de ce qui ne te sert pas et gardes seulement ce qui t’es utile, tu apprendras à faire de même avec les personnes qui t’entourent, ensuite ton esprit, et ta mémoire. Sans objets inutiles, ton foyer devient immédiatement un temple. Sans vêtements et décorations inutiles, ton aspect devient celui d’une personne sacrée. Sans pensées, ni sentiments, ni désirs inutiles, tu acquiers la santé physique et mentale, tu connais la joie de vivre.
3.- “Tout est connecté avec tout”. Ce que tu fais ici provoque un écho là bas. Des liens invisibles nous unissent à toutes les choses de cette planète et du Cosmos. Tout ce qui arrive dans le monde t’affecte. Il n’y a pas une seule personne, du présent du passé ou du futur, avec laquelle tu n’es pas en relation. Ce que tu donnes ou fais aux autres, tu te le donnes ou fais à toi-même. Cependant, pour pouvoir vivre ta propre vie, il t’est nécessaire de créer ton “jardin secret”. Si tu ne le fais pas, tu es envahi par tes parents, tes amis, ton chef, n’importe quel intrus, profiteur ou égo charismatique. Rempli de ces personnages, tu cesses d’être toi-même. Quand en amour tu poursuis la symbiose totale, tu commets une erreur. La solitude intérieure est absolument nécessaire. Tu dois apprendre à te défendre psychiquement et matériellement pour ne pas être envahi. Ce n’est pas de l’égoïsme mais de la survie. Tu dois avoir quelque chose qui soit seulement à toi, même si, pour commencer, c’est n’est qu’un petit objet, un coin, un animal, une plante. J’ai connu un guérisseur mexicain, Carlos Said, qui, avant de guérir ses patients avec des rites, fumigations et herbes, leur enroulait autour du cou une grosse corde avec un nœud coulant en leur disant : “Ce nœud t’indique que cette maladie est la tienne et pas la mienne. Ce n’est pas moi qui vais la guérir, elle t’appartient. Tu comprends ? Tu es malade car tu n’as pas su soigner ce qui est à toi”. La maladie est la recherche désespérée pour avoir un territoire personnel. La première chose que tu dois faire pour donner quelque chose aux autres, c’est d’être capable de te le donner à toi-même.
4. “Tout est possible”. Certes, pour que tout te soit possible il est nécessaire que les autres croient que ceci est vrai. Si tu veux qu’une chose soit possible, tu dois faire croire aux autres que tu peux le faire. Si les autres ne le croient pas, tu n’y parviendras pas. Ton travail alors, te rendant compte que l’énergie cosmique )est partout, consistera en te convaincre que ce que tu fais est bien. Réunissant toutes tes forces, faisant des provisions de toute ta volonté, te coupant de l’inertie du passé, des nombreuses répétitions dans lesquelles s’embourbe ta famille, des angoisses que te provoque le futur, tu te submergeras dans le présent en te disant : “Si ce n’est pas maintenant, quand ? ; si ce n’est pas ici, où ? ; si ce n’est pas moi, qui ? Maintenant, ici-même est mon pouvoir. Je l’accepte et je l’absorbe. (attention l'auteur essaye de vous faire glisser dans une doctrine satanique ici est maintenant nous sommes des dieux et tout le cinemas habituel ,tout ce quil dit avant est exact cest ainsi que lon vous piège en melangeant le vrai avec un faux dissimulés dans de belles paroles qui enchantent )Ce présent dans lequel je vis est le même présent pour tous les êtres de l’univers, toute la matière cosmique. Cet immense pouvoir vital est en moi, dans mon corps et dans mon esprit. Je peux changer immédiatement ce qui est un poids, une habitude inutile qui me submerge dans le passé , toute défense d’être ce qu’en vérité je suis par peur de perdre, à cesser d’avoir, à être exclu(e). Je prendrai de toutes mes forces, maintenant, la décision de cesser de fumer, de dépendre émotionnellement de personne qui reconnaissent mes valeurs, de me plaindre que personne ne m’aime parce que j’ai le cœur fermé, de chercher des chefs, de mendier du travail au lieu de créer mes propres activités, etc… C’est à ce moment que je commence à me respecter… Avec qui je vis ? Qui est-ce que je fréquente ? Me rendent-ils la vie plus joyeuse ? Je me séparerai de ceux qui par leurs paroles ou leurs actes m’enlèvent la joie de vivre. Si une “amie” vient me voir pour remplir son temps et me parler d’elle-même pendant des heures, sans s’intéresser à moi, j’interromprai son bavardage en lui disant : “Il y a bon moment que tu ne me parles que de toi, tu m’as déjà vampirisé trop de temps, assez !, je romps avec toi, vas-t’en, je ne te saluerai plus”. Si tu ne sens pas avec l’autorité suffisante pour atteindre le pouvoir personnel, fais cet exercice : Donne des ordres anticipés à ce qui va naturellement arriver. Lève-toi très tôt et avant le lever du soleil, crie vers l’horizon: “J’ordonne que le soleil se lève !”(c'est bien pour se gonfler un ego a bloque et proclamer sa propre divinité )( Dès que tu sentiras tomber quelques gouttes, regarde vers le ciel et dit : “J’ordonne qu’il commence à pleuvoir”. Place-toi dans une rue achalandée et regarde passer les voitures en disant: “J’ordonne que les voitures avancent”. Si un patron te parle mal, pense : “J’ordonne que ce patron soit désagréable !” C’est ainsi comment tu apprendras à croire en toi-même. Après un certain temps, te sentant sûr de toi, tu pourras te dire : “Je m’ordonne de bien réaliser ceci ! La réalité peut m’obéir !”. Et la réalité t’obéira.
« Ainsi, vous aurez la confirmation et vous ne serez plus illusionnés d'avoir en vous cette humilité lorsque vous serez remplis d’une indicible lumière et lorsque vous sentirez un amour inexprimable pour la prière. Mais surtout, vous serez vraiment humble quand vous garderez votre cœur pur, que vous ne direz pas du mal de votre voisin même si vous voyez qu’il fait encore des fautes. Tout ce que vous dites doit être accompagné d’un détachement complet de la vaine gloire. »
C'est ainsi que Saint Jean Climaque parle de l’humilité dans L’échelle vers le Ciel. Sur la voie chrétienne, l’humilité est mise à la place d’honneur parmi les vertus : elle est considérée comme la plus grande d’entre elles.
L’humilité est celle qui montre le plus exactement le degré d’évolution de l’aspirant spirituel. Lorsque sur un chemin spirituel, l’aspirant est encore intéressé à être apprécié, récompensé, reconnu par les autres comme leur étant supérieur, tel un saint ou même un surhomme, de manière ouverte ou en secret et inavouée même à lui-même, ses résultats restent subordonnés à l’ego, au faux « moi » qui prend la place de la réalité tous les jours. Saint Jean Damascène ajoute : « Toute joie et tout don de Dieu, s'ils ne sont pas toujours accompagnés d’humilité, sont comme une maison construite sur des sables mouvants. Elle va s’écrouler même si elle est faite en or. »
« Qu’est-ce donc que ce merveilleux oubli de soi pour glorifier Dieu en nous? », se demande à son tour Sainte Thérèse d’Avila. L’humilité est une attitude spirituelle qui apparaît sur le fond d’un très bon équilibre intérieur et d'une compréhension correcte de la relation naturelle avec les autres êtres. L’humilité apparaît chez les êtres humains qui ont mûris spirituellement. Par conséquent, dans ceux qui ne sont pas encore « mûrs » dans leur mental et leur âme, l’humilité n’est pas si fréquente. L’inverse est également vrai : le manque d’humilité montre en fait que l’aspirant n’a pas dépassé ses premiers pas dans son évolution spirituelle, quel que soit les années de yoga ou les TAPAS qu’il a fait. Les vertus intérieures s’expriment par des actes extérieurs et non par nos paroles.
Être humble, c’est savoir et surtout pratiquer le vécu que nous sommes tous des miettes de Dieu. L’humilité n’est pas une faiblesse ou de la servilité. La faiblesse et la servilité sont ressenties comme un fardeau, comme une soumission non souhaitée devant une puissance humaine, tandis que l’humilité est la puissance de reconnaître Dieu en toutes choses, même si quelque chose d’extérieur a tendance à ordonner notre vie autrement qu'on le voudrait. L’humilité provient de la compréhension, de l’ouverture du cœur, de la soumission devant la puissance de Dieu. Lorsque nous sommes en mesure de sentir cette puissance de Dieu à l’œuvre dans chaque être, nous pouvons clairement distinguer entre l’individualité de l’homme et ce qui se trouve au-delà. La force intérieure pour faire cette différence est appelée humilité.
Acquérir cette vertu, unanimement considérée comme la plus importante sur le chemin spirituel se fait de plusieurs façons. Saint Jean Climaque donne quelques indices : • « Certains deviennent humbles à cause des maux qu’ils ont commis et qui les ont fait franchir les lois de la nature. S’ils se sont remis et ne se laissent plus trompés pour entrer en conflit avec le monde, à la fin ils vont acquérir l’humilité. » • « D'autres méditent sur le sacrifice du Christ, puis comptent qu’ils lui sont éternellement redevables » • « D’autres ont acquis l’humilité - qui est la mère de tous les dons – par les tentations auxquelles ils ont été soumis, par les maladies et les échecs qu’ils ont endurés et qu’avec l’aide de Dieu, ils ont surmontés. » • « Enfin, il y en a d’autres, bien que je ne peux pas dire s’il y en a encore aujourd’hui, qui, plus ils reçoivent des cadeaux riches de Dieu, plus ils deviennent humbles. »
L’un des moyens les plus efficaces d’éveiller en nous l’humilité est de nous placer aussi souvent que possible à l’unisson avec la volonté de Dieu. La consécration d’une action au Divin, faite avec sincérité et aspiration nous met en contact direct avec la volonté de Dieu. En consacrant aussi souvent que possible nos actions à Dieu, l’humilité augmentera en nous en proportion directe. Cela permettra d’attirer de nombreuses réalisations spirituelles qui, si l’humilité reste en nous, seront préservées. Si l’humilité disparaît, ces dons divins disparaîtront comme s’ils n’avaient jamais été là.
Voilà pourquoi il ne suffit pas d’être persévérants et de faire notre TAPAS suite auquel nous obtenons certains résultats. Il faut apprendre à garder ces résultats et le plus facile à faire cela, c’est en cultivant l’humilité. La technique secrète de paratonnerre, connue par les initiés, a aussi une grande efficacité pour nous conduire à une compréhension complète du concept d’humilité. En fin de compte, tout procédé spirituel peut nous révéler la véritable relation entre Dieu et nous. Il faut juste être vraiment intéressé en cela, dans les profondeurs de notre être, et pas seulement au niveau du mental. « Quand tu vois ou tu entends que quelqu’un a acquis une pureté très élevée en quelques années, prends compte qu’il y est parvenu en suivant la voie courte et heureuse de l’humilité, et non pas par une autre », nous dit toujours Saint Jean Climaque.
L’humilité est le contraire de la fierté, de l’arrogance et de l’orgueil. Cette plaie du monde d’aujourd’hui, l’orgueil, est devenue presque une seconde nature de l’homme. La quête de la gloire à tout prix, la compétition dont le seul but est l’argent, l’engouement de se croire supérieur à son voisin, voilà ce que l’on trouve généralement chez l’homme moderne. Pratiquer les vertus, être humble en particulier dans un monde du « parvenisme » semble de la folie au premier abord. Mais ce n'est qu'en apparence et seulement pour ceux qui comprennent l’humilité comme une soumission aveugle devant n’importe qui. En fait, l’humilité est l’obéissance à Dieu que nous reconnaissons être tout autour de nous. Et le degré d’humilité présent en nous est directement proportionnel à notre capacité de reconnaître Dieu en tout ce qui nous entoure à travers ses attributs de l’amour, de la compassion, de la beauté, de l’harmonie et de la paix.
Nous ne pouvons pas pratiquer l’humilité si nous manifestons toujours la tendance à subordonner ou à traiter les autres avec malice, avec dureté ou si nous restons froids à leurs besoins. L’humilité prend naissance dans un être dont le cœur est vivant, chaud et pur, et qui a ce grand amour de Dieu qui le détermine par lui-même de se soumettre à Lui. Par conséquent, malgré toutes les vertus qu’on prétend avoir, la vérification est simple. Si en plus de ces vertus nous avons aussi de l’humilité, cela signifie que ces vertus sont réelles et que l’aspirant se dirige dans la bonne direction. Ces vertus vont le servir dans la connaissance de Dieu. Si, toutefois, nous remarquons d’après les réactions des autres et d’après certains signes intérieurs que l’humilité est réduite ou qu’elle existe seulement de temps en temps, nous pouvons être sûrs d’une chose : que ces vertus appartiennent à l’ego et qu'elles nous éloignent de Dieu parce qu’elles servent le pharisien qui existe en nous.
Il y a des signes d’après lesquels chacun peut se rendre compte s’il a dévié de la voie de l’humilité ou non. Le premier consiste à conscientiser le but pour lequel on fait une certaine action. Si le but est, témoigné ou non, autre chose que Dieu, ou si Dieu se trouve sur une place inférieure, alors cette action ne reflète pas l’humilité, ne la développe pas, elle fait de l’homme en question un prisonnier et renforce la chaîne qui le lie au monde illusoire.
Plus les résultats obtenus par un tel yogi sont grands, plus la tentation de se croire supérieur aux autres est grande. C’est pourquoi l'obtention de pouvoirs paranormaux peut être pour certains l’occasion de grands défis. Dans les situations où il y a de l’humilité, nous allons les surmonter avec succès. Si le yogi développe sa force mentale, il va accumuler une énergie énorme. Mais s'il manque d’humilité, il peut être facilement pris en charge par une entité maléfique, démoniaque ou satanique. Celle-ci va le tenter de façon à orienter l’énergie obtenue pour qu'il soit immergé dans l’illusion par le complexe de supériorité qui va apparaître en lui, par le sentiment de pouvoir immense sur les autres, et parce qu'il considérera à tort qu’il est fusionné avec Dieu, alors qu’en réalité, dans ce cas, ce n’est qu’une prétention d’un mental faible et errant.
Saint Jean Climaque dit à ce sujet : « Personne n’entrera dans la chambre nuptiale du Ciel sans humilité, car elle est la gardienne des découvertes, des signes et des prodiges divins qui nous ont souvent été montrés et qui ont tué cette dernière dans ceux qui n’étaient pas fort dans leur vertu. »
Une autre clef pratique et efficace consiste à renoncer chaque jour à quelque chose auquel on est très attaché : soit une idée, soit un objet, soit un être humain. L’exercice sera en mesure de nous faire comprendre la relation correcte avec l’aspect envers lequel nous manifesterons aussi naturellement de l’humilité après un certain temps.
Il est également nécessaire de se prémunir contre la fausse humilité, qui exige une soumission formelle à la Volonté Divine, sans rien sentir. Sinon, nous devenons comme les Pharisiens qui prononçaient le nom de Dieu avec leurs lèvres, mais dont le cœur est resté de pierre.
Les channels - les «canaux» en français - sont des médiums qui transmettent des messages de l'au-delà. Le public est supposé croire que ces informations émanent d'êtres spirituels prestigieux, mais la vérité est toute autre. En réalité, il s'agit d'une opération de conditionnement et de propagande qui est sous le contrôle d'entités qui se sont fait connaître en tant que «Maîtres de la Grande Loge Blanche» au 19ème siècle. Par l'intermédiaire d'un initié appelé «le Tibétain», cette Loge a annoncé son intention d'instaurer «le nouvel ordre mondial du nouvel âge». Derrière sa façade d'ouverture, le nouvel âge est une entreprise d'essence totalitaire contrôlée par les illuminati des hauts grades.
C'est à partir de centres secrets du Tibet que cette confrérie occulte a oeuvré au cours des siècles, utilisant le Lamaïsme tibétain comme couverture. Le Dalaï lama est placé à l'avant scène pour dissimuler le véritable pouvoir du Tashi Lama - le pape noir de l'ordre tibétain. Ces occultistes disposent de pouvoirs télépathiques permettant d'influencer le monde par la technique de «focalisation sur un point». C'est ainsi qu'ils ont répandu nombre d'idées que nous croyons modernes par l'emploi des rites répétitifs du lamaïsme qui servent d'amplificateur et de caisse de résonance. Ils projettent leurs pensées dans l'atmosphère à partir des hauteurs du Tibet et les martèlent par des rythmes magiques jusqu'à ce qu'elles se fixent dans nos consciences. Un pacte relie la Loge orientale à l'ordre des Jésuites, mais on ne sait lequel contrôle l'autre.
En se manifestant sous le nom flatteur de Grande Loge Blanche, ces initiés ont influencé des médiums pour répandre la propagande du nouvel âge. Cette opération de subversion spirituelle veut fondre toutes les religions dans la «nouvelle religion mondiale» annoncée par la médium Alice Bailey, disciple du Maître Tibétain. Le new age prépare la religion unique du nouvel ordre mondial par la confusion des principes et l'inversion de la révélation originelle en un culte rendu au monde et à l'homme. C'est le satanisme spirituellement correct. Le new age est entièrement luciférien.
L'enseignement jésuitique du Tibétain alimente les messages des channels et les théories des gourous du new age. Le discours démagogique s'organise autour de l'idéal de «sauver la planète» et de «s'unir dans l'amour». Mais le but réel de cette surenchère de «bonne volonté mondiale» échappe au public qui ne peut comprendre que des paroles de sagesse puissent avoir un sens politique. L'opération nouvel âge rencontre un succès dans tous les milieux car elle répond à l'espérance d'un âge d'or succédant à l'âge noir actuel. Or, rien de tel n'est annoncé dans les annales cosmiques. Selon la chronologie hindoue, l'âge noir - qu'on appelle le Kali Yuga – a commencé 3000 ans avant le Christ, et il doit durer encore 600 000 ans. Malgré l'imposture, les propagandistes du new age ne renonceront pas à leur illusion car ces marchands de rêves ont fait de l'âge d'or leur fond de commerce.
Le but final de cette stratégie est de réaliser la plus grande imposture de tous les temps : livrer le gouvernement mondial à un sauveur providentiel, en jouant habilement sur l'attente messianique enracinée dans les traditions religieuses. Curieusement, ce plan est connu de longue date en Occident, puisqu'il a été prophétisé dans le Livre de l'Apocalypse.
Depuis un siècle, la propagande de la Grande Loge Blanche a parfaitement fonctionné. Grâce aux réseaux financiers et politiques sous le contrôle des cercles d'illuminati, les circuits culturels et scientifiques sont préparés. Les channels abreuvent la sphère spiritualiste de messages qui répondent au besoin de compensation d'un public perturbé par les manipulations politiques et qui souffrent dans l'étouffoir matérialiste. Peu à peu, les croyances new age s'imposent dans tous les milieux, car elles proposent une ligne directe vers le monde invisible (guides, êtres de lumière, anges...). Or, ces entités faussement élevées ne sont que des désincarnés rétrogrades en perte de vitalité, et qui recherchent des proies. Certains channels illuminés ont subi un développement occulte négatif qui les a connectés à leur « surmoi karmique » - le « gardien du seuil » - d'où leur prétention et leurs titres aussi prestigieux que grotesques. Victimes d'un mirage colossal, ils trompent en toute bonne foi. Confrontés à la contradiction, ils se réfugient dans une attitude de supériorité spirituelle qui interdit le débat.
Ces messages de désinformation dont nul ne peut vérifier la provenance, mais qu'on présente comme émanant des «plans subtils», sont en réalité des injonctions hypnotiques pour empêcher le public de prendre conscience de la véritable situation mondiale. Car les choses ne vont pas bien pour les maîtres de l'opération nouvel âge. La force de leur propagande est à la mesure de la déstructuration de leur empire sur les plans invisibles. Pour faire face à la crise qui les menace, ils doivent mettre le paquet, au risque de se voir éjecter par de puissantes forces cosmiques. C'est pourquoi, les channels rivalisent d'imagination pour détourner les chercheurs de vérité vers un au-delà fantasmatique peuplé de guides spirituels, d'êtres de lumière et de maîtres ascensionnés, qui ne sont que des vampires menacés d'expulsion par les puissantes forces de renouvellement de l'ère du Verseau. Difficile à croire pour ceux qui sont intoxiqués par les rêves et les châteaux en Espagne des plans subtils ! Depuis ces dernières décennies, la propagande a d'abord mis en valeur le «plan astral», puis au fur et à mesure que des expérimentateurs ont visité ces domaines où séjournent les morts et les rétrogrades des anciennes initiations, on est monté de niveau, en passant au plan mental, puis au plan intuitif et jusqu'au plan causal. Aujourd'hui, des channels prétendent être en contact avec les dimensions non-manifestées, mais les informations qui proviendraient de ces plans ne pourraient pas être mises dans des mots! Toutefois, ne perdons pas de vue qu'il existe d'authentiques initiés qui disposent d'une conscience inter-dimensionnelle. Il ne faut pas confondre ces visionnaires avec les voyageurs de l'astral et autres pèlerins du Shamballah d'opérette. Il est difficile de faire le tri.
Pourquoi les « dieux » siégeant à la frontière de notre univers seraient-ils concernés par nos affaires, et pourquoi ordonneraient-ils des mesures politiques pour changer le monde? Il faut vraiment méconnaître les lois métaphysiques pour croire que le destin karmique de l'humanité pourrait être modifié pour plaire aux idéalistes du nouvel âge qui exigent de vivre dans un monde à leur convenance, alors qu'ils ont généré eux-mêmes leur malheur depuis des millions d'années! La mystification saute aux yeux de quiconque sait que l'homme est une âme vivante qui s'est projetée dans la matière dense en s'écartant volontairement du centre de l'univers divin. Dans cette situation, au lieu d'admettre humblement que notre vraie patrie est ailleurs, nous préférons nous accrocher au monde et invoquer le ciel pour qu'il transforme la Terre en un paradis. L'idéologie nouvel âge est une aberration qui ne correspond à rien dans l'univers. C'est pourquoi elle se réfère à des autorités prestigieuses pour masquer sa vanité : Christ, Bouddha ou les grands sages de l'Antiquité. «On n'accorde de l'importance à ce qui est dit qu'en fonction de l'autorité qu'on prête à celui qui le dit.» C'est la devise des channels.
Le channel se croit en sécurité puisqu'il ne fait que transmettre des messages. Il ne se sent pas responsable des dégâts psychiques qu'il cause. Mais ses mensonges tuent des âmes.
Les prétentions des channels sont aussi grandiloquentes dans la forme qu'elles sont creuses dans le fond. C'est ainsi qu'un channel se proclame l'incarnation de Saint Michel pour mieux vendre son «eau de la vie» chargée en «ADN christique», et cela en dégoisant des sentences de l'inévitable Tibétain, le grand manipulateur jésuito-oriental du new age.
On ne parle plus explicitement de la venue du Christ-Maitreya, mais on propose une ascension de la Terre vers une autre dimension ! On parle beaucoup moins des Maîtres de Sagesse et de la Grande Loge Blanche qui commence à faire ringard, mais on se gargarise avec la «Hiérarchie Cosmique» et les «Maîtres Ascensionnés». Les «êtres de lumière» font toujours recette, or, ces «guides» s'alimentent de la lumière qu'ils dérobent! Comme notre monde, l'au-delà ne donne rien gratuitement. Il faut savoir que les démons viennent comme des anges de lumière, et que Satan vient comme un homme de paix. Et vous êtes libre de le croire.
Une anecdote. «L'archange Michaël» soi-disant incarné dans une femme nous a tancé pour que nous reconnaissions qui Elle Est (ces personnages mettent une majuscule quand ils disent «Moi»). Nous lui avons rétorqué que ses messages sont indignes de Saint Michel qui combat le Dragon-serpent encerclant notre système solaire, et que nous avons un petite idée de leur provenance. Bien entendu, on ne peut pas convaincre une victime de l'occulte qu'elle est dans l'illusion car un orgueil supérieur la possède. De plus, les entités qui la contrôlent sont des maîtres inflexibles. La mafia occulte veille sur ses casinos et ses filles de saloon.
La nuisance générée par les channels, ces aventuriers des limbes, serait dérisoire s'ils n'étaient au service d'une entreprise de subversion spirituelle dont le but est de mettre la confusion dans l'esprit des chercheurs de vérité. Ceux-ci, souvent purs et sincères, mais ignorant ce qui touche aux plans invisibles, reçoivent tout ce qui vient du «ciel» comme parole d'évangile. Or, l'invisible auquel l'homme a accès n'est rien d'autre que l'envers du monde visible. La parole «nul n'a vu Dieu» est explicite. Les royaumes célestes supérieurs sont hors d'atteinte pour ceux qui ne sont pas libérés. Le monde divin est inaccessible. C'est une dimension qui se situe au-delà des sept plans de notre univers qui est le seul connu des occultistes. Dès qu'un explorateur de l'occulte entrevoit une faible lueur au-dessus de sa tête, il a tendance à se croire au devachan, trop vite baptisé «monde spirituel» par certains clairvoyants. La lueur de la chandelle peut cacher le soleil. Innombrables sont les dupes qui ont oublié le proverbe : «Si tu vois le Bouddha, tue-le car ce ne peut être qu'une illusion en travers de ta route». Si tu vois un «maître ascensionné», tue-le avant qu'il ne te mange la tête et le coeur.
Le nouvel âge est vénal, et c'est pourquoi son emprise se renforce dans notre société de consommation. Les marchands distribuent les innombrables productions dont le new age a inondé le marché des spiritualités. Qui aurait le courage de dire «ça suffit!» sans risquer la faillite ? Dans un moment de découragement, un libraire parisien nous déclara : «Regardez, ces livres étalés dans mon magasin, c'est de la m... ! Je me prostitue en vendant ces débilités new age». Ce libraire honnête a fermé boutique. Quant aux thérapeutes des médecines douces, ils ont adopté le consensus imposé par le new age. On ne va jamais contre la mode quand on est commerçant. Tout le monde a donc adopté le culte de «l'énergie» et de «l'ouverture des chakras». Or, cela n'est pas sans danger.
La rencontre du yoga et de la psychologie californienne a produit le développement personnel et ses multiples méthodes. Comme son nom l'indique, le développement personnel est le règne de l'ego décomplexé. Il faut «s'aimer soi-même», «aimer son corps», «développer ses pouvoirs latents», «s'harmoniser avec les plans subtils», «faire vivre son moi profond», ou bien «s'unir dans la paix et l'unité», «vivre dans l'amour inconditionnel», et tout ce fatras sirupeux qu'on lit dans la littérature new age. On distribue généreusement de belles paroles creuses mais on n'oublie jamais de passer à la caisse. La lumière, c'est de l'argent.
Parlons un peu de ces chakras qui fascinent tant les profanes depuis que le yoga les a fait connaître dans les années soixante. Compte tenu de l'usage qui a été fait de ces connaissances, les yogis auraient mieux fait de rester dans leurs retraites himalayennes.
Dans les civilisations traditionnelles, les initiés préservaient leurs connaissances en parsemant leurs écrits d'erreurs volontaires afin d'écarter les importuns et «tromper les imbéciles», selon le dicton zen. Une connaissance ésotérique digne de ce nom demeure secrète. C'est pourquoi les écritures sacrées telle que la Bible sont codées. Cela est vrai pour les écrits magico-techniques de l'Inde dont les aphorismes dissimulent des clés qui peuvent signifier le contraire de ce qu'ils semblent vouloir dire. Cela a pour but d'écarter les indésirables vers de fausses pistes, où ils risquent un moindre mal.
Une technique pour élever le taux vibratoire de l'organisme est l'usage du souffle rythmique - le pranayama. Se basant sur les traités en circulation, l'adepte peut parvenir à se soulever jusqu'au plan éthérique. Cette accélération de la rotation des chakras attire une quantité de prana solaire plus importante, d'où un sentiment de bien-être qu'on peut confondre avec une expérience spirituelle authentique, laquelle n'est jamais conditionnée par des techniques magiques mécaniques.
La sphère du new age s'est donc jetée avec avidité sur les méthodes d'éveil des chakras, pour vendre des trucs faciles à un public occidental qui veut des résultats rapides en échange du moindre effort. Compte tenu de leurs méthodes dérisoires, les chakras de nos yogis de salon ne risquent pas d'exploser et leur kundalini peut dormir tranquille, ou au minimum stimuler des crises sexuelles qualifiées hâtivement «d'expérience tantrique».
Pourquoi les véritables initiés ont-ils mis des embûches pour égarer les curieux? Parce qu'un mystère sacré doit rester à l'abri des «mains sales» - expression pour signifier que celui qui s'approche du sacré avec indignité s'empoisonne et peut se rendre malade.
Les écrits hermétiques qui traitent de la transmutation du corps ont voilé les secrets de cette transformation dans un langage alchimique obscur. La vraie Lumière est intérieure mais on la cherche au dehors, dans le ciel où ne brillent que les néons de l'illusion.
Il y a un secret sur les chakras et leur mode de rotation. Les chakras, qui sont des «roues» attirant les énergies subtiles dans le corps, tournent toujours dans le même sens dans les conditions naturelles. Lorsque l'âme immortelle est éveillée en l'homme, alors le sens de rotation des chakras s'inverse. Cette «conversion» permet d'attirer dans l'organisme des énergies nouvelles provenant des dimensions divines. Ces forces sacrées sont donc protégées de toute captation par des profanes qui n'auraient pas accompli le processus régulier de purification qu'on appelle la «mort de l'ego». Ni le développement personnel, ni le pseudo yoga ne peuvent inverser la rotation des chakras, car ce renversement énergétique dépend de la naissance effective de l'âme divine. A l'opposé, l'ouverture des chakras par amplification de la puissance énergétique naturelle ne conduit qu'à une liaison plus forte avec les plans invisibles des basses hiérarchies. C'est le piège occulte.
Les channels, comme les médiums sont des êtres qui se sont livrés durant une vie précédente à un développement magique rétrograde. Comme les médiums, ils disposent parfois d'un don de prédiction mais c'est une infirmité sur le chemin spirituel. Ils captent des informations mais à la manière des envoûtés. Ils ne maîtrisent rien. Ce sont des sangsues. Ils ont besoin de faire de la publicité pour trouver toujours plus de victimes, et élargir le cercle d'influence des « coques » qui les manipulent. (Les coques sont des entités désincarnées qui restent attachées à la Terre)
Leur ego est branché sur leur surmoi subconscient qu'ils confondent avec le Soi. Ils ont une habileté de dissimulation qui leur permet de se faire passer pour des «serviteurs de la lumière». Ce sont des faux prophètes quoiqu'ils puissent être sincères, car ils sont éblouis par la lumière de Lucifer. Aveugles, ils guident les aveugles et orientent leurs disciples sur la «voie large» des mirages de Maya, le reflet de la Réalité.
Ils manifestent leur égotisme par des titres prestigieux comme cette femme qui se présente en tant qu'incarnation de l'archange Michaël pour vendre ses grigris.
Comment peut-on déchoir jusqu'à se prendre pour l'archange Saint Michel ? Dès le départ, il faut brûler du désir de devenir quelqu'un dans la pyramide luciférienne. Or, les places au sommet sont rares et il est difficile de se frayer un chemin jusqu'à la cour du «Prince». En réalité, lorsqu'on observe les channels, ils remplissent des rôles peu honorables, comme les rabatteurs de foire qui haranguent les badauds. Ils sont eux-mêmes exploités mais ils aiment se croire au-dessus du panier. Le channel n'est qu'une péripatéticienne qui travaille pour les souteneurs de l'au-delà.
En résumé, les channels sont contrôlés par une Loge occulte qui poursuit un but politique la confusion spirituelle. Ces channels sont investis de la mission de diffuser des messages à caractère pseudo-spirituel. Ces révélations creuses n'offrent jamais de perspective libératrice mais au contraire, elles brident la découverte de la vérité. Elles brouillent les ondes de l'ère du Verseau par une caricature de spiritualité, afin de faire barrage à la vérité.
source : tiré du livre de joel la bruyère Dixit Satanas
D'après l'enseignement du Nouvel Age le verseau va maintenant verser de l'eau sur le monde, l'eau étant le symbole d'un nouvel esprit. Cet esprit doit amener les hommes à un "élargissement de la conscience" au moyen de la méditation et du yoga, l'illumination ainsi acquise rendant les hommes capables de mener une vie sans difficulté. (NEW AGE, M.Basilea Schlink p 13)
Il s’agit d’une doctrine astrologique des années 1980, proclamant que la race humaine est au bord "d'un saut gigantesque quantique ", qui permettra la prise de conscience nouvelle : chaque homme est Dieu...
Et quand cela arrivera, nous serons dans "le Nouvel Âge", un temps glorieux avec une unique famille humaine de la terre, une unique langue, un unique gouvernement, une religion unifiante et unifiée, un système monétaire commun ... Ne règnera que l’amour sur la terre, un âge d'or sans haine ni violence, ni guerres, ni crime, le racisme enfin éradiqué du cœur des hommes, et enfin une vie sans maladie voire même victorieuse de la mort!...
... Cette "utopie" est un défi évident qui se dresse face au christianisme, plus que tout autre culte.
Le Nouvel Age : un défi pour la foi chrétienne : critères internes
LE NOUVEL AGE : UNE PRIERE FIXEE SUR L’HOMME "La prière est la forme d’énergie la plus puissante que l’on puisse susciter, une forme aussi réelle que la gravitation universelle" ( Alexis Carrel ). " La matière y apparaît elle-même comme un tissu de vibrations, un tissu de radiations, un tissu de lumière"… De sorte que le Nouvel Age utilisera la prière dans un système mystique qu’on peut appeler " spiritualité ou mystique des énergies". Il ne s’agit pas tant de se relier à Dieu, ni de communier aux grâces du Rédempteur, que d’une nostalgie de retour aux plénitudes originelles de l’homme. La référence aux mythologies brahmaniques de l’homme primordial reste sous-jacente à cette mystique de prétention au retour à l’état de grâce originelle. D’après H.von GLASENAPP ( Brahma et Bouddha ), l’antique image du monde indique " que les premiers hommes avaient l’aspect d’êtres lumineux rayonnants, leurs corps étaient un plasma spirituel… ils ne possédaient point de sexe. La joie était leur seule nourriture ; ils planaient au-dessus des eaux. Petit à petit la terre se forma comme la crème se rassemble à la surface du lait ; ils prirent l’habitude d’en manger : leur organisme glissa ainsi de la transparence à l’opacité et ils perdirent l’habitude d’émettre des rayons de lumière".
A l’envers du conseil de Jésus : "celui qui regarde en arrière, ayant mis la main à la charrue, est impropre au Royaume des Cieux", le Nouvel Age propose une dynamique de prise de possession des pouvoirs adamiques perdus. Comme toute nostalgie, elle recherche le "Bien" dans le "Beau" et dans "l’Harmonie". Cette confusion entre Beauté et Bonté est sa première erreur ( les créatures les plus belles ne sont pas les meilleures ! ). De plus, la nécessité du Salut par le Christ, dynamique de mort et de résurrection par la grâce, est totalement perdue : le Nouvel Age accroche tout ce qui est beau et bon à la fois : compassion, bonté diffuse, guérisons extraordinaires, impressions sensibles du divin ou du sacré, saveur, chaleur et lumière intérieures, mais contourne de son mieux les trois colonnes du Christianisme que Saint Jean Bosco et Saint Pie X ont récapitulé à travers ce que nous appelons avec eux "les TROIS BLANCHEURS" ( la Vierge Marie, les Sacrements et l’Eucharistie, l’Eglise Apostolique ) car Marie, Jésus-Hostie et le Pape témoignent trop ouvertement l’impossibilité pour l’homme de se sauver tout seul et par lui-même.
- Les méthodes de méditation, à travers les postures ( empruntées généralement au yoga ), le contrôle du souffle ( pranayama ), le retrait sensoriel ( se "débrancher" de l’emprise de tout objet ou personne extérieurs ), permettent de saisir en soi " le corps subtil " pour localiser et structurer l’énergie de la personne. Cet éveil et maîtrise de l’énergie va faire du corps subtil la partie essentielle de l’individualité, remplaçant ainsi la dignité de la Personne dans l’union substantielle de l’âme et du corps.
- Les capacités de concentration accentuées par exaltation du système organo-végétatif, ouvrent la voie à " l’élargissement de la conscience ", la réalisation de "soi" ( trouver " une unité " en soi, une certaine paix ), la rencontre de la conscience universelle à travers cette unité ( l’universalité des créatures ), l’assimilation magique au cosmos, à la divinité causale qui règne maternellement, ou au " principe non manifesté ".
- Cette excitation méthodique met le corps subtil au dessus des sens externes, l’Imaginaire devant la Raison, provoquant ainsi des sortes d’extases, avant que l’esprit et la chair ne soient suffisamment purifiés pour les maîtriser effectivement : le Nouvel Age met ici la charrue avant les bœufs , c’est une technique d’Inversion : Recueillir les fruits de l’oraison divine sans prier Dieu !
- Les moyens utilisés : auto-hypnose ( sons, mantras indéfiniment répétés ), développement de la chaleur interne, pénétration des rêves, sentiment d’élévation, lévitation corporelle, maîtrise des transmissions télépathiques, régressions et réminiscences, sorties astrales métapsychiques etc.. , sont finalisées par une recherche " d’auto réalisation " : les forces "divines" cachées en nous, réutilisées, sont en sympathie avec les "forces divines" qui donnent l’unité à l’univers. On devient Maître de Soi, Dieu de l’univers, l’idéal du Surhomme apparaît à l’horizon du réalisable !
C’est essentiellementl’humilité.Malgré le désintéressement et l’austérité, la pauvreté intérieure ( avec ses qualités de service désintéressé, de don total de soi, de sens du péché et de la faute ), la croix et la souffrance à assumer et à aimer fidèlement, le réalisme du jugement d’existence, sont très curieusement évacués. Le sens de l’Adoration au Créateur, de la Contemplation de la Vérité en Dieu, du sacrifice de tout par amour au Père de la Vie, sont mis entre parenthèses. Enfin, les trois Blancheurs : supplication et confiance à la Vierge Marie, accueil des Sacrements, Ecoute de la Doctrine Apostolique, sont perçus comme autant de voies restrictives et contraignantes.
- D’abord les groupes d’auto expérience ( origine : Elisabeth K.ROSS ), à partir de l’observation de l’approche de la mort ( " La vie après la vie " du Pr. MOODY ) : il s’agit d’aider les malades à mourir ( techniques d’accompagnement en soins palliatifs ), les vivants à accepter leurs blessures et leurs deuils, en faisant remonter ces brisures profondes à la surface…. Deux sortes de méthodes : dynamique de groupe thérapeutique où tout est permis sauf l’agression directe d’autrui d’une part, et/ou enveloppement de lumière cosmique pour y déposer toutes les énergies négatives.
- Les groupes thérapeutiques ("énergo-cristal" par exemple ) où la guérison passe par le mouvement des sons et des couleurs perçues dans le "corps subtil", par un jeu de purification et de maîtrise des vibrations des centres corporels.
- Les techniques de régression ou de réminiscence ( Patrick Drouot par exemple ) : par dédoublement et refuge dans "un être de lumière", le malade revit dans une soi-disant "vie antérieure" l’origine de sa névrose ou psychose. Revenu en son corps, les troubles du comportement ont disparu…
- Les groupes de prière "christiques" ( ex. Maguy LEBRUN, ou les groupes I.V.I. d’Yvonne …), ordinairement pour ne pas dire toujours réincarnationnistes, permettant de puiser les "énergies positives du Christ", la "conscience christique universelle". Le Nouvel Age captera, par exemple, même à travers l’Eucharistie, non la Communion à Son Corps réellement présent, mais les forces et énergies qu’il rayonne. Au lieu de se donner à Jésus, au Seigneur, on réutilise ces forces. Ou, à travers la récitation scandée et insistante du rosaire marial, on ne pénètrera pas dans le monde fécond et surnaturel de la Présence de la Mère immaculée de Dieu, mais on puisera les énergies qui se dégagent de ce mantra marial collectif, sans se laisser toucher par la vivante pénétration de la grâce personnelle qui est la sienne…
- Notons ici que la Réincarnation, transmigration des âmes, est une erreur condamnée par le Christ Jésus, notre Seigneur, par l’Ecriture et la Doctrine de la Foi. L’esprit de l’Antéchrist, mystification universelle, devra être clairement démasqué dans ses séductions et ses mensonges.
- Les programmes d’entreprise pour leurs employés, de manière à les orienter, sous prétexte de réveil de leur potentiel personnel, vers les doctrines du NOUVEL Age : par exemple ce programme d'enseignement enregistré sur vidéo-cassettes qui s'intitulait "la pensée du Nouvel Age" mais qui vient d'être rebaptisé "L'investissement par excellence". Cours utilisé par la CIA, US Air Force, la Nasa, Général Motors ... qui est obligatoire pour les cadres. Exemple du contenu: "Tout le monde a un potentiel infini de développement" … "on nous a trop longtemps dit que si nous ne croyons pas nous irions en enfer ... il est temps de cesser de penser de la sorte". ( Les dieux du Nouvel Age, C. Matrisciana p 147) - Les stages visent très particulièrement les personnels de la santé, ils sont souvent obligatoires …pour introduire les infirmières, et personnels médicaux à l’occultisme en Médecine : On s’y réfère de plus en plus aux techniques de concentration hypnotique, au biofeedback, à la méditation et à l'imagination guidée. Le Service National de Santé anglais recommande la Méditation transcendantale pour réduire le stress et apprendre à vaincre la douleur. Le psychologue sera formé insensiblement à être une forme occidentale de guru mettant sous sa dépendance motrice ceux qui s'adressent à lui : Guérison par la visualisation, pensée positive, imposition des mains, hypnose ... Le courant général est de soigner l'individu de façon holistique, globale, entière, en accord avec l'environnement, le cosmos. Pour cela on fait appel à des "médecines" dites parallèles dont certaines s'appuient plus sur la philosophie hindoue ou chinoise que sur les données vérifiables de la science. Toutes ces pratiques font intervenir la même "énergie" sous des titres différents: Le Prana (le souffle) dans l'hindouisme, le Ch'i dans le Taoisme et la médecine chnoise (acupuncture), l'infus selon Palmer fondateur de la Chiropraxie, l'énergie vitale selon Hahnemann fondateur de l'homéopathie, ou le bioplasme selon les parapsychologues soviétiques ..
- Sans oublier la réforme des méthodes éducatives dans les écoles publiques, à l’insu des parents : les écoles laïques deviennent le vecteur où l'on propage un enseignement religieux hindou sans que les parents puissent en mesurer les conséquences dans la déstructuration de l’autonomie et du sentiment du moi de leur enfant:Yoga , arts martiaux, méditation, livres de magie… ; depuis l’embrigadement obligatoire dans l’identification aux démons de Halloween, les prêtres qui confessent les petits enfants découvrent leurs aveux inavouables et horrifiants sur leurs combats continuels contre le blasphème et vociférations contre Dieu, phénomène généralisé inconnu chez nos enfants pendant des millénaires !! Un article intitulé "Religion pour un Nouvel Age" indique : "les enseignants qui perçoivent avec justesse leur rôle en tant qu'apôtres d'une nouvelle foi doivent gagner la bataille pour l'avenir de l'humanité qui va se jouer dans les salles de classes des écoles publiques... La salle de classe doit devenir et deviendra l'arène d'une lutte entre l'ancien et le nouveau - le corps pourrissant du christianisme ... et la nouvelle foi humaniste."( Les dieux du Nouvel Age, C. Matrisciana p 141)
Parce que la nouvelle messe n’est pas une profession de foi catholique sans équivoque (ce qu’est la messe traditionnelle), elle est ambiguë et protestante. Donc puisque nous prions selon ce que nous croyons, il s’en suit que nous ne pouvons pas prier avec la nouvelle messe à la manière protestante et croire encore comme des catholiques !
Parce que les changements n’étaient pas de petits détails mais avaient en fait « trait à une rénovation fondamentale… un changement total… une nouvelle création ». (Mgr A. Bugnini, co-auteur de la nouvelle messe)
Parce que la nouvelle messe nous amène à croire « que les vérités… peuvent changer ou être traitées comme si elles n’existaient pas, sans qu’il y ait infidélité envers le dépôt sacré de la doctrine à laquelle la foi catholique est liée à jamais. »*
Parce que la nouvelle messe « s’éloigne de façon impressionnante de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu’elle a été formulée à la XXIIème session du Concile de Trente » qui, en fixant les « canons », a fourni une « barrière insurmontable pour toute hérésie qui s’attaquerait à l’intégrité des Saints Mystères. »*
Parce que la différence entre les deux messes n’est pas purement de détail ou de simple modification de cérémonie, mais « tant de choses éternelles s’y trouvent reléguées à une place mineure (dans la nouvelle messe), – pour autant qu’elles y trouvent encore une place. »*
Parce que les « récentes réformes ont suffisamment démontré que de nouveaux changements dans la liturgie ne pourront pas se faire sans conduire au désarroi le plus total des fidèles qui déjà manifestent des signes de troubles et de diminution de la foi. » *
Parce qu’en des temps de confusion tels que les nôtres, nous sommes guidés par les paroles de Notre-Seigneur : « Vous les connaîtrez à leurs fruits ».
Les fruits de la nouvelle messe sont : une baisse de 30% dans l’assistance à la messe du dimanche aux USA (NY Times 24/5/75), 43% de baisseen France (cardinal Marty), 50% de baisse en Hollande (NY Times 5/1/76).
Parce que « dans la meilleure part du clergé le résultat pratique (de la nouvelle messe) est une torturante crise de conscience… »*.
Parce que, moins de 7 ans après l’introduction de la nouvelle messe, les prêtres dans le monde sont passés de 413’438 à 243’307 … une baisse de près de 50% ! (Statistiques du Saint-Siège).
Parce que « les raisons pastorales avancées pour justifier une telle rupture avec la tradition… ne nous semblent pas suffisantes. »*
Parce que la nouvelle messe ne manifeste pas la foi dans la présence réelle de Notre-Seigneur, la messe traditionnelle la manifeste sans équivoque.
Parce que la nouvelle messe établit une confusion entre la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie et sa présence MYSTIQUE parmi nous (se rapprochant de la doctrine protestante).
Parce que la nouvelle messe brouille ce qui devrait être une différence bien marquée entre le sacerdoce hiérarchique et le sacerdoce commun des fidèles (comme le fait le protestantisme).
Parce que la nouvelle messe favorise la théorie hérétique que c’est laFOI du peuple et non LES PAROLES DU PRÊTRE qui rend le Christ présent dans l’Eucharistie.
Parce que l’insertion de la « Prière des fidèles » luthérienne dans la nouvelle messe suit et met en avant l’erreur que tous les fidèles sont des prêtres.
Parce que la nouvelle messe supprime le Confiteor du prêtre – le rend collectif avec le peuple -, promouvant ainsi le refus de Luther d’accepter l’enseignement catholique selon lequel le prêtre est juge, témoin et intercesseur avec Dieu.
Parce que la nouvelle messe nous donne à entendre que le peuple concélèbre avec le prêtre, ce qui va à l’encontre de la théologie catholique !
Parce que six ministres protestants ont collaboré à l’élaboration de la nouvelle messe : George, Jasper, Shepher, Kunneth, Smith et Thurian.
Parce que de même que Luther a supprimé l’offertoire – parce qu’il exprimait très clairement le caractère sacrificiel et propitiatoire de la messe – de même les inventeurs de la nouvelle messe l’ont supprimé, le réduisant à une simple préparation des oblats.
Parce qu’on en a retiré suffisamment de théologie catholique que lesprotestants peuvent utiliser le texte de la nouvelle messe sans difficulté, tout en gardant leur antipathie pour la véritable Église Catholique romaine.
Le ministre protestant Thurian (co-consulteur pour le projet de la nouvelle messe) a dit qu’un fruit de la nouvelle messe « sera peut-être que des communautés non-catholiques pourront célébrer la Cène du Seigneur en utilisant les mêmes prières que l’Eglise catholique. » (La Croix, 4/30/69)
Parce que le ton narratif de la consécration dans la nouvelle messe implique que c’est seulement un mémorial et non un vrai sacrifice (thèse protestante).
Parce que par de graves omissions, la nouvelle messe nous amène à croire que c’est seulement un repas (doctrine protestante) et non pas un sacrifice pour la rémission des péchés (doctrine catholique).
Parce que les changements tels que : la table au lieu de l’autel, l’orientation face au peuple au lieu du tabernacle ; la communion dans la main, etc. accentuent des doctrines protestantes (par ex. la messe n’est qu’un repas ; le prêtre n’est qu’un président de l’assemblée ; l’Eucharistie N’EST pas le Corps, le Sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ, mais simplement un morceau de pain, etc.)
Parce que les protestants eux-mêmes ont dit :
« les nouvelles prières eucharistiques catholiques ont abandonné la fausse (sic) perspective d’un sacrifice offert à Dieu ». (La Croix, 10/12/69)
Parce que nous sommes confrontés avec le dilemme :
soit nous devenons protestants en rendant un culte avec la nouvelle messe,
soit nous préservons la foi catholique en adhérant fidèlement à la messe traditionnelle, la messe de toujours.
Parce que la nouvelle messe a été faite selon la définition protestante de la messe :
« La Cène du Seigneur ou messe est la synaxe sacrée ou assemblée du peuple de Dieu qui se rassemble sous la présidence du prêtre pour célébrer le mémorial du Seigneur. » (§7 de l’Instructio generalis, définissant la nouvelle messe 6/4/69).
Parce qu’au moyen d’ambiguïtés, la nouvelle messe prétend plaire aux catholiques tout en plaisant aux protestants ; ainsi elle parle undouble langage et elle offense Dieu qui a en horreur cette sorte d’hypocrisie :
« Maudits soient… les hommes au langage double car ils détruisent la paix d’un grand nombre. » (Sirach)
Parce que les beaux hymnes catholiques si familiers aux peuples qui les avaient inspiré pendant des siècles, ont été mis aux ordures et remplacé par de nouveaux hymnes de tendance fortement protestante, accentuant encore davantage l’impression que l’on n’assiste plus à un service catholique.
Parce que la nouvelle messe contient des ambiguïtésqui favorisent de façon subtile l’hérésie, ce qui est plus dangereux que si elle était clairement hérétique puisque une semi-hérésie ressemble à moitié à la Vérité !
Parce que le Christ n’a qu’une seule Epouse, l’Église catholique, et son culte ne peut pas servir également des religions qui lui sont hostile.
Parce que la nouvelle messe suit la forme de la messe anglicane hérétique de Cranmer, et que les méthodes utilisées pour la promouvoir calquent précisément les méthodes des hérétiques anglais.
Parce que notre Sainte Mère l’Église a canonisé les nombreux martyrs anglais qui furent tués pour avoir refusé de participer à une messe semblable à la nouvelle messe !
Parce que les protestants qui se sont convertis au catholicisme sont scandalisés de voir que la nouvelle messe est la même que celle à laquelle ils assistaient en tant que protestants. L’un d’eux, Julien Green, demande : « Pourquoi nous sommes-nous convertis ? »
Parce que les statistiques montrent une grande baisse des conversions au catholicisme à la suite de l’utilisation de la nouvelle messe.
Les conversions qui atteignaient les 100.000 par an aux USA, ont diminué jusqu’à moins de 10.000 !
Et le nombre de gens qui quittent l’Eglise excède de beaucoup ceux qui y entrent.
Parce que la messe traditionnelle a forgé de nombreux saints.
« Des saints innombrables ont été nourris abondamment avec la piété convenable envers Dieu par elle… » (Pape Paul VI, Const. Apost. Missale Romanum).
Parce que la nature de la nouvelle messe est telle qu’elle facilite les profanations de la sainte Eucharistie, qui se produisent avec une fréquence jamais connue avec la messe traditionnelle.
Parce que la nouvelle messe, en dépit des apparences, véhicule une foi nouvelle, et non la foi catholique.
Elle véhicule le modernisme et suit exactement les tactiques du modernisme, utilisant une terminologie vague pour insinuer et faire avancer l’erreur.
Parce qu’en introduisant des variations à options, la nouvelle messe sape l’unité de la liturgie, chaque prêtre étant sujet à des déviations selon son gré sous prétexte de créativité.
Le désordre résulte inévitablement, accompagné par un manque de respect et de l’irrévérence.
Parce que beaucoup de bons théologiens catholiques, de canonistes et de prêtres n’acceptent pas la nouvelle messe, et affirment qu’ils ne peuvent la célébrer en bonne conscience.
Parce que la nouvelle messe a éliminé des choses telles que : les génuflexions (il n’en reste que trois), la purification des doigts des prêtres dans le calice, la préservation de tout contact profane des doigts du prêtre après la consécration, les pierres d’autels consacrées et les reliques, les trois nappes d’autel (réduites à une), tout ce qui « sert seulement à accentuer à quel point la foi dans le dogme de la présence réelle est outrageusement et implicitement répudiée. »*
Parce que la messe traditionnelle, enrichie et mûrie par ces siècles de tradition sacrée, a étécodifiée (non pas inventée) par un pape qui était un saint, Pie V ;
tandis que la nouvelle messe a été artificiellement fabriquée par six ministres protestants et unfranc-maçon du 33ème degré, à savoir Mgr A. Bugnini qui fut plus tard exilé du Vatican à cause de ses liens avec la franc-maçonnerie.
Parce que les erreurs de la nouvelle messe qui se trouvent accentuées dans la version vernaculaire sont présentes même dans le texte latin de la nouvelle messe.
Parce que la nouvelle messe, avec ses ambiguïtés et son esprit permissif, nous expose à la colère de Dieu en facilitant le risque de consécrations invalides.
« Les prêtres dans un avenir proche, qui n’auront pas reçu la formation traditionnelle, et qui comptent sur le Novus ordo Missæ avec l’intention de « faire ce que l’Église fait », consacreront-ils validement ? Il est permis d’en douter ! »
Parce que l’abolition de la messe traditionnelle rappelle la prophétie de Daniel (8, 12) : « Et il lui fut donné pouvoir contre le sacrifice perpétuel à cause des péchés du peuple » et la remarque de St Alphonse de Liguori : « parce que la messe est la meilleure et la plus belle des choses qui existe dans l’Église ici-bas, le diable a toujours cherché au moyen des hérétiques, à nous en priver. »
Parce que dans les endroits où la messe traditionnelle est préservée, la foi et la ferveur des gens sont plus grandes. Tandis que l’opposé est vrai là où règne la nouvelle messe (Rapport sur la messe, diocèse de Campos, Roma, Buenos Aires n° 69, 8/81).
Parce qu’avec la nouvelle messe viennent aussi un nouveau catéchisme, une nouvelle morale, de nouvelles prières, un nouveau code de droit canon, un nouveau calendrier, – en un mot, une NOUVELLE ÉGLISE, une complète révolution par rapport à ce qui était.
« La réforme liturgique… ne vous laissez pas tromper, c’est là que commence la révolution ». (Mgr Dwyer, archevêque de Birmingham, porte-parole du synode épiscopal).
Parce que la beauté intrinsèque de la messe traditionnelle attire les âmes par elle-même, tandis que la nouvelle messe dépourvue d’attirance en elle-même, doit inventer des nouveautés et des spectacles pour attirer les gens.
Parce que la nouvelle messe rassemble de nombreuses erreurs condamnées par le pape Pie XII (ex. : l’autel en forme de table. Voir Mediator Dei).
Parce que la nouvelle messe tente de transformer l’Église catholique en une nouvelle église œcuménique embrassant toutes les idéologies et toutes les religions – le bien et le mal, la vérité et l’erreur – un but dont ont longtemps rêvé les ennemis de l’Église catholique.
Parce que la nouvelle messe, en retirant les saluts et la bénédiction finale quand le prêtre célèbre seul, manifeste un refus et une absence de foi dans le dogme de la communion des saints.
Parce que l’autel et le tabernacle sont maintenant séparés, marquant ainsi une division entre le Christ dans son prêtre et dans son sacrifice sur l’autel et sa présence réelle dans le tabernacle « deux choses qui par leur nature même doivent rester ensemble » (Pie XII).
Parce que la nouvelle messe ne constitue plus un culte vertical entre Dieu et l’homme, mais plutôt un culte horizontal entre l’homme et l’homme.
Parce que la nouvelle messe, bien que se conformant en apparence aux dispositions du Concile Vatican II, s’oppose en réalité à ses instructions, puisque le concile lui-même a déclaré son désir de conserver et de promouvoir le rite traditionnel.
Parce que la messe traditionnelle latine du pape St Pie V n’a jamais été légalement abrogée et en conséquence demeure un véritable rite de l’Église Catholique Romaine au moyen duquel les fidèles peuvent remplir leur obligation dominicale.
Parce que le pape St Pie V a accordé un indult à perpétuité, valide « pour toujours », pour célébrer la messe traditionnelle librement, licitement, sans scrupule de conscience, sans punition, sentence ou censure (Bulle papale « Quo primum » ).
Parce que le pape Paul VI, en promulguant la nouvelle messe, a déclaré lui-même : «Le rite… en lui-même n’est pas une définition dogmatique. » (19/11/69)
Parce que le pape Paul VI, quand le Cardinal Heenan d’Angleterre lui a demandé s’il abrogeait ou interdisait la messe tridentine, a répondu : « Ce n’est pas notre intention d’interdire absolument la messe tridentine.»
Parce que « dans le Libera nosde la nouvelle messe, la Sainte Vierge, les apôtres ettous les saints ne sont plus mentionnés, leur intercession n’étant ainsi plus demandée, même en temps de péril. »
Parce que dans aucune des trois nouvelles prières eucharistiques (de la nouvelle messe) il n’y a de référence… à l’état de souffrance de ceux qui sont morts, dans aucune d’elles il n’y a la possibilité d’un Mémento particulier ; on sape ainsi la foi dans la nature rédemptrice du Sacrifice.
Parce que nous reconnaissons l’autorité suprême du Saint-Père dans son gouvernement universel de la Sainte Église, mais que nous savons que même cette autorité ne peut pas nous imposer une pratique qui est si CLAIREMENT contre la foi : une messe qui est équivoque et qui favorise l’hérésie et en conséquence qui déplaît à Dieu.
Parce que, comme l’a affirmé le concile Vatican I, « le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre, pour qu’ils fassent connaître sous sa révélation une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi. » (DzH 3070)
Parce que l’hérésie, ou tout ce qui favorise clairement l’hérésie, ne peut pas être matière à obéissance.
L’obéissance est au service de la foi et non la foi au service de l’obéissance !
Ainsi donc, dans le cas concerné, « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5, 29).
* Note : toutes les citations suivies d’un astérisque sont tirées de la lettre des cardinaux A. Ottaviani et A. Bacci au Pape Paul VI, datée du 25 septembre 1969, qui incluait « une étude critique du Nouvel Ordo Missæ ».
“Le système solaire, dans son ensemble, est un vaste instrument de musique désigné, dans la mythologie grecque, sous le nom de “Lyre à sept cordes d’Apollon”. On peut dire des signes du zodiaque qu’ils sont la table d’harmonie de la harpe cosmique et que les sept planètes en sont les cordess; elles émettent des sons différents en traversant chaque signe et influencent l’humanité de diverses manières. Si l’harmonie faisait défaut un seul instant, s’il y avait la plus petite dissonance dans l’orchestre céleste, l’univers tout entier s’écroulerait”. — Max Heindel
(...)
Les échos de cette musique divine nous atteignent ici, dans le Monde Physique. Ils sont notre bien le plus précieux, même s’ils sont aussi insaisissables qu’un feu follet et ne peuvent être créés de façon définitive. Dans le Premier Ciel, ces échos sont, bien sûr, beaucoup plus beaux et ont plus de permanence. Dans le Monde de la Pensée, où sont situés les Deuxième et Troisième Ciels, se trouve la sphère du son.
Au cours de notre vie sur la Terre, nous sommes tellement immergés dans les petits bruits et les sons de notre environnement immédiat que nous sommes incapables d’entendre la musique produite par la marche de ces sphères. Cependant, le véritable musicien, consciemment ou non, se met en accord, pour ainsi dire, avec la région de la Pensée Concrète où il peut entendre toute une sonate, ou une symphonie, dans son ensemble, comme un seul et rayonnant accord, qu’il traduira ensuite en une oeuvre orchestrale d’une harmonie superbe de grâce et de beauté. L’homme a été assimilé à un monocorde — un instrument de musique à une seule corde qui s’étirerait de la Terre jusqu’aux confins du zodiaque.
La volonté de l’homme tire son origine de la Volonté de Dieu, et le musicien, par son propre pouvoir de volonté, “entend” le pouvoir de la Volonté de Dieu qui interpénètre le système solaire et s’exprime en sons et en tonalités. De par sa propre capacité créatrice, née de la volonté et de l’imagination, il peut reproduire en sons et en tonalités à la fois, les tonalités du Pouvoir de la Volonté de Dieu qui a créé le système solaire et celle de Sa conception imaginative par laquelle Il l’a matérialisé.
L’architecture, la sculpture et la peinture ont toutes été imprimées dans l’homme par de grands Etres spirituels et ces arts sont devenus une partie de sa nature. Mais c’est grâce au pouvoir de la volonté de l’homme que le musicien est devenu capable de percevoir les tonalités exprimées par la Volonté de Dieu et, dans une certaine mesure, de les reproduire lui-même. Ceci est l’origine de la musique de notre monde physique, laquelle est une création propre à l’homme.
La musique produit des sonorités du plus grand pouvoir de Dieu et de l’hommes: la volonté. C’est pourquoi on voit sans peine quelle terrible conséquence l’homme est en train de s’attirer en la profanant, quand il y introduit toutes sortes de discordances, de crissements, de sons perçants, de gémissements et de dissonances, de qui “scient” les nerfs. Un philosophe inspiré a exprimé une grande vérité cosmique quand il a dit: “Laissez-moi écrire la musique d’une nation et peu importe qui fera ses lois”. Le terme “musicien” employé ici ne concerne pas le chanteur de variétés ni l’interprète mais les maîtres comme Beethoven, Mozart, Wagner, Lizt, Chopin et autres musiciens de la même classe.
L’architecture peut être assimilée à une musique figée, la sculpture à une musique emprisonnée, la peinture à une musique qui lutte pour se libérer et la musique à une manifestation libre et ondoyante du son.
(...)
Dans la Bible, on remarque que la harpe à sept cordes de David représente astrologiquement les toniques de la chaîne planétaire septuple. La tonique de chaque planète est formée de la quintessence de ses sons fusionnés. Un amalgame des peines et des joies de notre Terre, les sons de ses vents et de ses mers, le rythme de toutes les forces vivantes combinées forment sa tonique. De la même manière, et sur une échelle toujours ascendante, résonnent les notes de toute la chaîne planétaire. Leur union constitue la sublime Musique des Sphères. “Peu importe que la sphère que tu vois soit plus petite, son mouvement chante comme un ange” écrivait Shakespeare, le grand poète initié. Cette musique est la production du Verbe, à propos duquel St Jean a écrit: “Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu... et sans lui rien de ce qui est fut créé ne l’aurait été (JEAN 1, 1-3)
LE POUVOIR DE LA MUSIQUE
Ainsi, dans son expression normale, la musique enseigne l’ordre parfait ; elle est la voix de l’obéissance aux Anges et le compagnon de route des sphères célestes. Mais, dans sa perversion, elle est l’instigatrice du parfait désordre et de la désobéissance. — Ruskin
En musique, entre la mélodie et le rythme se trouve l’harmonie qui peut, soit élever pour une fusion avec la vibration de la Pensée pure — c’est la mélodie — soit descendre et se mêler à un mouvement de pure activité — c’est l’impulsion. Si l’élément de mélodie pure, qui transporte la vibration de la Volonté de Dieu et de l’Esprit de la musique, est omis dans une composition, alors le pouvoir de guider n’est plus là pour contrôler les ativités des corps physique et du Désir. En conséquence, les désirs qui se complaisent dans l’excitation prédominent et, le contrôle de la raison faisant défaut, le résultat a de grandes chances d’être désastreux. C’est probablement le mélange d’harmonie et d’impulsion qui explique comment a pu arriver à l’existence la pseudo-musique moderne, qui tend à apporter la confusion au lieu d’unifier dans la cohérence.
Même avant la Première Guerre mondiale, les conditions psychiques étaient si mauvaises que les émotions humaines avaient inconsciemment atteint un haut degré d’excitation. Elles ne pouvaient trouver d’exutoire qu’en quelque intense forme d’action. Comme les Esprits Lucifer s’en réjouissaient et prenaient plus d’importance par l’intensité de ces sentiments, c’était l’occasion pour eux d’intervenir et d’insinuer dans la conscience humaine une forme accrue d’activité rythmique. L’apparition du ragtime en fut le résultat. Puis la Guerre vint. Les émotions s’exacerbèrent et les conditions générales déroutantes virent apparaître le blues avec ses plaintes, ses lamentations et ses gémissements, toujours déferlant avec fièvre. La tendance à la chute, étant alors en pleine extension, le jazz apparut dans cette pseudo-musique, témérairement fantastique et grotesque dans son délire. Un degré plus bas, le swing suivit le jazz. Puis, le jitterburg, dans toute son hystérie de masse, furieuse et tourbillonnante, a balayé le pays. Depuis lors, des sons vulgaires, plus ou moins démoniaques, ont graduellement remplacé la musique céleste. Les nerfs à vif et surstimulés des victimes de ces bruits atroces se sont détraqués, au point de donner lieu à nombre de formes désespérées de démence. A présent, à moins que quelque force ne vienne secouer les masses vers des dispositions d’esprit plus calmes et plus réfléchies, des conditions pires prévaudront. Si cela ne peut être fait, ou serait considéré comme imprudent, par les grands Etres qui dirigent l’évolution de l’homme, alors une forme quelconque de sauvetage devra être fournie à ceux qui en sont dignes. Les autres seront simplement balayés par quelque formidable déflagration cosmique et, plus tard — probablement dans un autre Jour de manifestation — il sera donné à ces infortunés une occasion de se racheter.
Devant des perspectives aussi épouvantables, est-il possible que, en recherchant soit dans le passé, soit dans l’avenir, quelqu’un ne puisse découvrir quelque chose pour sauver la situation?
L’Histoire est un éternel recommencement. La Lémurie a été détruite par des cataclysme volcaniques quand l’ensemble de sa population a cessé de progresser. L’Atlantide le fut par les eaux quand ses populations étaient tellement enfoncées dans le mal qu’elles n’étaient plus réceptives aux instructions de leurs sages dirigeants. Aryana s’est élevée des grandes profondeurs et l’humanité a bénéficié d’une nouvelle occasion de poursuivre son évolution. Maintenant, de nouveau, l’homme est en train de glisser dangereusement vers la bas.
Pythagore, un des plus grands visionnaires, disait à ses étudiants que la lyre était le symbole secret de la construction humaine: le cadre représentait le corps physique, les cordes, les nerfs, et le musicien qui en joue était l’esprit de l’homme. “En jouant sur ses nerfs, disait-il, l’Esprit a créé un fonctionnement normal et harmonieux qui, cependant, peut, à tout moment, être facilement changé en dissonance si la nature de l’homme se souille”. Remarquez l’avertissement implicite.
De même Platon, un grand philosophe grec et un étudiant des Mystères, réfute l’idée que l’objet de la musique est de créer des émotions gaies et agréables et soutient plutôt qu’elle devrait inculquer l’amour de tout ce qui est noble et l’aversion de tout ce qui est sordide, avilissant et bas ; rien ne peut plus puissamment influencer l’homme au plus profond de son être, si ce n’est la mélodie et le rythme. Il en était tellement convaicu qu’il affirmait que l’introduction d’une nouvelle gamme, supposée débilitante, mettrait en péril l’avenir d’une nation entière, et qu’il n’était pas possible d’altérer une tonique sans ébranler les fondations d’un Etat. Plus tard, Platon affirmera que la musique qui ennoblit l’esprit (la mélodie) est d’une qualité supérieure à celle qui séduit simplement les sens. Il insistera fortement sur le fait qu’il est du devoir suprême du législateur de supprimer toute musique à caractère lascif et d’encourager seulement celle qui est pure et anoblissante. Le plus grand soin devrait être apporté dans le choix des instruments car en l’absence de paroles, rendant la signification de la mélodie plus ou moins douteuse, il était difficile de prévoir si son influence sur le peuple serait salutaire ou funeste. Les goûts populaires étant portés vers le sensuel et le tapageur, devraient être traités avec le mépris mérité. Nous avons là la réponse à un judicieux changement de conditions indésirables: remplace de mauvaises pratiques qui amènent des résultats plus ou moins désastreux par des activités de vibrations élevées qui induisent le plus grand bien pour le plus grand nombre.
En renonçant au ragtime, au jazz, au swing, au bebop et autres bruits, rien ne serait perdu de la véritable musique.
Dans leur appel aux désirs sensuels et à la sentimentalité, à travers une profusion de combinaisons soi-disant harmoniques, de successions discordantes d’intervalles entre des notes issues de la complexité des relations modernes entre les tonalités, et les accords aberrants qui en résultent, aucun nouvel élément n’a vraiment été introduit, si ce n’est une confusion et une surélaboration des anciens. Dans la musique populaire de batterie, le vrai ressenti musical ne peut se traduire par l’harmonie en création artistique mais est, pour ainsi dire, ravalé en des girations purement physiques, inélégantes à l’extrême.
Les trois divisions primaires de la musique — mélodie, harmonie et rythme — sont en corrélation avec les trois pouvoirs primaires de Dieu: volonté, amour-sagesse et activité. La volonté, qui comprend l’intellect et la raison, unie à l’amour-sagesse, donne un mode d’activité en relation avec le rythme céleste (activité) équilibré et mesuré de Dieu, qui ordonne les atomes de notre système solaire dans la matrice des diverses formes préparées pour eux par les pouvoirs de l’énergie-amour du Créateur.
Séparer la volonté (mélodie) de l’amour (harmonie) et unir l’amour à l’activité (rythme), peut produire n’importe quelle monstruosité que les forces du mal pourraient vouloir amener à l’existence, si l’ensemble est dépossédé du pouvoir dirigeant de la volonté. Si leurs malveillantes activités ne sont pas tenues en échec, elles finiront par détruire une nation. Aucune tentative révolutionnaire dans l’art de la musique ne pourra amener le résultat désiré, à moins qu’elle ne commence dans l’application des principes artistiques de cohérence et de juste équilibre entre les trois éléments dont est faite la musique, à savoir la mélodie, l’harmonie et le rythme.
LA CORRÉLATION DE LA MUSIQUE AVEC LE DIEU SOLAIRE
MUSIQUE DIEU POUVOIR EXPRESSION 1. Mélodie 1. le Père 1. Volonté 1. Intelligence 2. Harmonie 2. le Christ 2. Amour 2. Sentiments 3. Rythme 3. Jéhovah 3. Activité 3. Mouvement
La mélodie — le plus haut pouvoir de la musique - inclut la raison, l’intellect et le discernement. Quand l’harmonie et le rythme s’unissent sans la mélodie, il en résulte une succession de sons échappant au contrôle de l’intelligence, lesquels éveillent des sentiments (harmonie) qui s’exprimeront dans toute une série de mouvements sensuels effarants et de tourbillons (mouvement). Ceci peut conduire à la forme la plus basse d’excès émotionnels (activité). Certains d’entre eux ont été décrits par le chef d’orchestre de jazz, Benny Goodman, comme le coup de pied au lustre, le voyou casseur de bouteilles, la danse de St Guy, crier en tapant des pieds, taper des pieds à contre-temps avec les bras se détendant en cadence, tournoyer comme un moulin-à-vent dans la tempête et le cauchemar d’une hystérie collective — tout cela en réaction à une soi-disant musique jouée dans certaines de nos écoles, dans la plupart de nos lieux publics et partout dans les salles de danse. Ceci est exactement la forme dégénérée de la musique (amoindrissant le mental et la vigeur morale) dont parlait Platon comme d’un danger pour l’avenir de toute nation. M. Goodman raconte particulèrement comment, quand Ziggy Elman soufflait dans sa trompette, en direction de quelqu’un “une longue note violente à vous donner des picotements dans la colonne vertébrale”, les danseurs perdaient le contrôle d’eux-mêmes, et quand Gene Krupa martelait une série de notes-mitraillette à la batterie, ils se secouaient, les yeux exorbités, la tête donnant des coups de bec et les bras dans tous les sens.
Même du point de vue physique, il y a un grand danger à jouer une note forte et prolongée sur un instrument. Chaque être a sa tonique, située à la partie inférieure de l’arrière de la tête, à la base du cerveau. Si cette note est frappée lentement et doucement, elle sera constructrice, reposera le corps, harmonisera ou tonifiera les nerfs et restaurera la santé. D’autre part, si la note est frappée de manière agressive, forte et suffisamment longtemps, elle tuera aussi sûrement qu’une balle de fusil. Dans une grande foule, il n’y a pas moyen de connaître les toniques individuelless; aussi, il y a toujours danger à jouer une note forte, dominante et prolongée sur un quelconque instrument. Et la continuelle répétition de braillements du jazz sur le tympan des enfants pourrait bien entraîner le développement d’une race de névrosés.
Remarquons que la pseudo-musique de jazz, est une profanation de la force christique (harmonie) et de l’énergie créatrice de Jéhovah (rythme). La première profanation de la force de Jéhovah s’est produite au cours de l’Epoque Lémurienne, elle est appelée la “chute de l’homme”. Cet écart du sentier d’évolution méthodique conduite par Jéhovah a été provoquée par les Esprits Lucifer qui — notez-le — se divertissent et évolent par l’intensité de nos sentiments. La nature d’une émotion ne leur est pas aussi essentielle que son intensité, du moment qu’il s’agit de leur but. C’est pourquoi, ils excitent les passions humaines les plus basses qui sont plus intenses que les sentiments de joie et d’amour à notre stade d’évolution. En conséquence, ces être n’hésitent pas à profaner les forces divines d’amour (Christ) et de Vie (Jéhovah) pour réaliser leurs desseins. Et cela, ils sont assez habiles pour le faire en introduisant intelligemment des dissonances masquées dans notre musique et en les accentuant, grâce à des instruments tapageurs et désagréables comme le cor, la trompette, le trombone, le saxophone, la batterie, les cymbale et autres. Une fois qu’ils se sont frayé une voie d’infiltration, on peut voir leur infâme influence se manifester partout. Dans notre littérature, on la trouve dans des récits concernant le sexe et toutes sortes d’histoires criminelles à sensation. En peinture, on la découvre dans toutes sortes de personnages grotesques et distordus; en sculpture, dans des statues inutilement dénudées aux formes incongrues. La beauté, l’art, l’esthétique sont partout rabaissés au vulgaire et au mauvais goût — approchant souvent la grossièreté et la plus basse forme d’indécence.
Comme la vision spirituelle de l’homme devient plus claire et sa volonté individuelle plus forte, il va graduellement se libérer de l’influence des Esprits Lucifer et se mettre en harmonie avec la force christique qui est l’Amour. Alors, la volonté (mélodie) et l’amour (harmonie) développeront l’activité (rythme) et un nouveau pouvoir (l’Epigénèse): la force grâce à laquelle l’homme va réaliser un progrès spirituel à une vitesse inconnue jusqu’ici.
Les Esprits Lucifer réalisent que l’humanité, grâce au pouvoir combimé de la volonté et de l’amour, va être capable de se libérer à temps de leur influence et de leur contrôle partiel. Ils savent aussi que le corps humain est construit et soutenu par le pouvoir de la musique. A présent, s’ils peuvent suffisamment dénaturer cette musique pour dérégler le corps humain à travers son système nerveux, de manière à ce qu’il ne soit plus capable de se procurer la qualité d’essence de l’âme consciente nécessaire au développement de son pouvoir de volonté, ils peuvent continuer à le maintenir dans cet asservissement partiel et l’utiliser à leur propre bénéfice; c’est d’ailleurs exactement ce qu’ils ont fait. Ce n’est pas que ces êtres aient un quelconque désir de nuire à l’humanité, mais ils ont besoin des corps humains pour y travailler. Donc, ils n’ont aucune intention de lâcher prise, aussi longtemps qu’ils en auront besoin et qu’ils auront le pouvoir d’y accéder. Ceux qui acceptent cette nouvelle pseudo-musique et la laissent pénétrer en eux-même, pour ainsi dire, retarderont leur développement spirituel. Ceux qui la refusent, et la maintiennent autant que possible hors de leur conscient, trouveront mince leur développement spirituel, ou entravé s’il a lieu. Ceux qui sont responsables de sa production, et ceux dont les nerfs ont été mis à vif sans espoir, pourront être autorisés à faire la guerre comme soldats et infirmiers, de manière à être retirés des conditions terrestres actuelles et avoir une occasion de tout recommencer, plus tard, dans un meilleur environnement.
(...)
La volonté mélodique du Père, unie à l’amour harmonique du Christ, a le pouvoir de produire une vibration d’activité rythmique. Une telle force ne peut aucunement être arrêtée, pas plus que l’objectif de sa destinée ne peut être dévié, car, c’est cette même manifestation de l’Energie du Dieu de notre système solaire qui a créé tout ce qui EST et qui a le pouvoir, à tout instant, de tout renvoyer au CHAOS, s’Il le désire. En définitive, il est donc absolument impossible à quelque créature, de la plus avancée de Ses vagues de vie à la plus jeune en évolution parmi les créatures de Dieu, de contrecarrer l’échéance de Ses plans, car ils sont, dans leurs processus, aussi éternels et inébranlables que Dieu lui-même.
(...) Le système solaire tout entier est un vaste instrument de musique qui est Dieu. Au cours de la Période de Saturne, les sons émis par Lui et Ses aides sont représentés par ceux de l’octave la plus grave de la gamme. Ce sont ces notes, en commençant par la plus basse, qui ont successivement construit les sept globes sur lesquels toute vie a existé et commencé son lent développement. Les notes blanches de toutes les octaves produisent des notes constructives, positives; les notes noires produisent des notes assimilatives, négatives. Les deux sont indispensables pour obtenir des résultats (volonté, amour, activité-père, mère, enfants; ce qui est en haut est comme ce qui est en bas).
(...)
L'HARMONIE DES SPHÈRES
L’harmonie des sphères n’est pas un son unique. Elle varie de jour en jour et de mois en mois, en même temps que le Soleil et les planètes passent d’un signe à l’autre. Il y a aussi des variations annuelles avec les différentes époques, dues à la précession des équinoxes. Il y a véritablement une variété infinie dans le Chant des Sphères, comme il se doit, car le changement constant de vibration spirituelle est la base de toute évolution physique ou spirituelle. Au printemps, les notes du Bélier et de Mars stimulent et activent la germination, le renouveau de la vie et la croissance de tous les règnes, de l’homme aux plantes incluses.
(...) Tout ceci démontre clairement que notre musique terrestre n’existe pas par hasard, mais qu’elle a été établie sur une base qui se trouve dans les mondes spirituels supérieurs, dont l’origine est le mot parlé de Dieu, créateur de notre système solaire.
(...)
LE POUVOIR CURATIF DE LA MUSIQUE
La vibration est la vie manifestée et elle est à l’origine de toute chose créée ou ayant existé. L’inertie, son opposé, se résoudra en séparation, désintégration, décomposition. La musique et la couleur sont, toutes deux, le produit du pouvoir de certains taux vibratoires. Les taux vibratoires sont harmonieux, sains, constructifs et édificateurs, mais les taux discordants sont destructeurs et désintégrateurs, même jusqu’à la dissolution. Le son est à l’origine de la couleur et seul un son clair et mélodieux peut produire une belle couleur, attirante et inspiratrice.
Le spectre solaire se réfracte en sept couleurs distinctes: rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Une octave du piano, en ne prenant que les touches blanches, comprend sept notes. Do correspond au rouge, Ré à l’orange, Mi au jaune, Fa au vert, Sol au bleu, La à l’indigo, Si au violet. Quand une octave musicale est terminée, une autre commence et se déploie avec exactement le double des vibrations de la précédente. C’est-à-dire que les même notes se répètent, mais dans une gamme plus subtile. Il en est de même pour la gamme des couleurs. Quand la gamme des couleurs visibles à l’oeil nu est terminée avec le violet, une autre octave de couleurs plus subtiles, invisibles et de vibration double, commence et se poursuit selon la même loi.
On y pense pas forcément, et pourtant c’est logique : les parfums ne sont pas quelque chose à remettre en question uniquement parce qu’ils sont testés sur les animaux.
En effet, les parfums sont nés dans les pays européens comme un produit exotique, précieux, utilisant des produits d’origine animale. Tout comme pour la nourriture, il faut savoir révolutionner ses goûts, et bannir un « goût » : celui issu du meurtre.
Un meurtre considéré comme ayant de la « valeur » ; on peut penser aux lignes de Baudelaire, dans son poème-manifeste « Correspondances » :
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, – Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
Citons ici wikipédia, présentant les six produits d’origine animale qui sont le plus utilisés, Baudelaire parlant justement de l’ambre et du musc:
Le musc, sécrétion produite par un cervidé mâle appelé chevrotin porte-musc. Le musc est produit par le chevrotin du Tibet pour attirer la femelle (c’est une substance qui peut être sentie à plus de 1 km aux alentours). Pour protéger l’espèce, la chasse a été interdite et l’exportation de musc est sévèrement réglementée : autrefois il fallait tuer le chevrotin pour récupérer ses glandes et désormais les muscs de synthèse sont beaucoup moins chers.
Le castoréum, excrétion sébacée du castor. Le castoréum est issu des glandes situées entre l’anus et les parties génitales du castor du Canada (mâle et femelle). Cette substance est un produit huileux qui sert à imperméabiliser la fourrure du castor.
La civette, sécrétion de l’animal du même nom. Le produit recherché s’obtient par curetage des glandes situées sous la queue de l’animal.
L’ambre gris, calcul intestinal issu du cachalot, qui erre sur les flots pendant de long mois avant d’être recueilli sur les plages des océans indien ou pacifique, le plus souvent.
La cire d’abeille, sécrétion produite par les abeilles dans la ruche, on l’extrait sous forme d’absolue (produit final) au moyen de solvants volatils produisant une concrète qui, lavée à l’alcool, donne l’absolue de cire d’abeille ou absolue de brèche d’abeille.
L’hyraceum est produite par le Daman du Cap (procavia capensis), un petit mammifère d’Afrique du Sud ayant l’apparence d’un gros rongeur. L’hyraceum est de l’urine riche en phéromones déposées par les membres d’une colonie, toujours au même endroit. Après plusieurs siècles de vieillissement, l’urine est pétrifiée. Elle prend alors la forme d’une pierre d’un brun sombre. Ce produit est alors traité sous forme de teinture, ou par dissolution dans des solvants comme l’alcool. L’hyraceum est utilisé en parfumerie et en médecine traditionnelle.
Et maintenant, citons un article publié il y a deux semines sur le net par « Next Magazine » (« Les premiers samedis du mois, retrouvez notre magazine mensuel mode et lifetime »). Il s’agit d’une publication liée au quotidien Libération.
Nous ne le citons pas en entier mais nous mettons en gras les passages les plus parlants pour ce qui nous intéresse ici : le fait que l’idéologie dominante accorde une valeur culturelle à l’exploitation animale.
Jus interdits
Par AYME THÉE
Bref : l’effluve de perlimpinpin marche depuis la nuit des temps. Du coup, on se pose la question : y aurait-il quelque fondement à cette réputation ? Se pourrait-il, contre toute vraisemblance scientifique, que les odeurs manufacturées aient un effet réel sur la libido ? Voyons voir.
Hypothèse numéro 1 : l’évidence
Un corps, ça sent. Les aisselles sentent le foin. Les pieds sentent le bois ou le cantal, c’est selon. Les cheveux aussi: l’encre ou le cuir. Le sexe, fût-il propre comme un sou neuf, sent, s’il est masculin, quelque chose à la fois lacté, poivré et vaguement fade, ou s’il est féminin, un accord plus salé-sucré dominé par l’iode et l’algue.
En extrapolant, le sexe sent la bête. Un peu l’ammoniaque, beaucoup le gras, voire le caca. « Là où ça sent la merde, ça sent l’être », disait Artaud. D’où, bien sûr, en parfumerie, la réputation des matières « animales » extraites de vrais bestiaux. Civette, castoréum, ambre et musc. La première, une sorte d’hémorroïde prélevée de la poche périanale d’un petit félin africain, est particulièrement agressive, violente, fécale et entêtante.
Convenablement utilisée, elle fait pourtant merveille dans les compositions qui, selon le site osMoz.fr, l’utilisent encore (Jicky de Guerlain, Coco de Chanel, Diorissimo de Dior, KL de Lagerfeld). La deuxième, sécrétée par le castor des rivières, sent la fourrure humide, la terre et, encore, la ménagerie. Épatant dans Magie Noire de Lancôme (vintage 1978) ou Dzing! de l’Artisan Parfumeur.
en pensant a la memoire de leau que pensez vous quil vous arrive lorsque vous vous aspergez de ces parfums aux nom evocateurs cidessous le parfum de madonna avec des symboles kabbalistiques de magie sigilum
sympas le compas et l'équerre sur le A
des noms evocateurs sachant que lurine creera des breches dans votre aura il est facile de comprendre a qui on facilitera le travaille d'emprise .......sachant que les parfums sont très utilisés dans la magie noire et cela depuis sumer Les parfums magiques étaient connus dès les Sumériens. Tous les peuples antiques les ont utilisé, notamment les Égyptiens. Les parfums magiques étaient surtout utilisés lors de pratiques religieuses
(offrandes aux dieux, embaumement des corps). Les techniques de production étaient rudimentaires, et le resteront jusqu'à la fin du Moyen Âge : les produits étaient broyés, pilés, bouillis, imprégnés de
matières grasses, et on utilisait surtout des écorces, des résines, des racines ou des matières animales . Les effluves de ces parfums magiques créent un climat propice à la réalisation de tous vos désirs. Ils sont conçus selon les règles de Haute Magie. Sur vous ou dans un diffuseur, ils provoqueront un halo
vibratoire negatif qui attirera les entités sur vousvotre comportement sera plus agressif plus pressé sans raison ,saut dhumeur ,votre ego vous dominera plus facilement et cela eteindra votre spiritualité ne cherchant plus que les besoins hedonistes marchand un esclave a temps complet ne travaillant que pour se payer son elixir qui lui donne lillusion du charme qui opère secrètement .........
dès lors qu'une structure équilibrée est aboutie de manière harmonieuse ou remarquable en termes d'application ou de fonction, alors nous pouvons y chercher une fonction du Nombre d'Or... Le Nombre d'Or n'est pas le produit d'une imagination mathématicienne, mais un principe naturel lié aux lois de l'équilibre. (1)
On peut se demander ce qu'ont en commun les pyramides d'Egypte, le portrait de Mona Lisa par Léonard de Vinci, les tournesols, les escargots, la pomme de pin et nos doigts.
La réponse se trouve dans une séquence de nombres découverte par le mathématicien italien Fibonacci. Ces nombres, qu'on appelle également les nombres de Fibonacci, sont caractérisés par le fait que chacun d'entre eux représente la somme des deux nombres qui le précèdent. (2)
Les nombres de Fibonacci ont une propriété très intéressante. Lorsque vous divisez en séquence un nombre par le nombre qui le précède, vous obtenez deux nombres qui sont très proches l'un de l'autre. En fait, ce nombre après le 13ème de la suite devient invariable, et on l'appelle "la proportion dorée".
La proportion dorée = 1.618
233 / 144 = 1.618
377 / 233 = 1.618
610 / 377 = 1.618
987 / 610 = 1.618
1597 / 987 = 1.618
2584 / 1597 = 1.618
Le corps humain et la proportion dorée
Lorsque les artistes, les scientifiques et les designers mènent leurs recherches ou conçoivent leurs travaux, ils utilisent le corps humain, dont les proportions sont établies d'après la proportion dorée, comme mesure de référence. Léonard de Vinci et le Corbusier aussi ont utilisé le corps humain comme unité de mesure pour réaliser leurs œuvres. C'est pour cette même raison que le Neufert, un ouvrage de référence majeur de l'architecture moderne, est basé sur les proportions du corps humain.
Leonardo de Vinci a utilisé la proportion dorée lorsqu'il a décrit les proportions du corps humain.
La proportion dorée dans le corps humain
Les rapports proportionnels "idéaux" suggérés comme existant parmi les nombreuses parties d'un corps humain moyen et correspondant approximativement aux valeurs de la proportion dorée peuvent être définis comme ci-dessous : (3)
Le niveau M/m dans le schéma ci-dessous est toujours équivalent à la proportion dorée. M/m = 1,618
Le premier exemple de la proportion dorée dans un corps humain moyen est lorsque la distance du nombril à la plante des pieds est considérée comme une unité, la hauteur de l'être humain est équivalente à 1,618. D'autres proportions dorées dans un corps moyen sont:
La distance entre les extrémités des doigts et le coude / la distance entre le poignet et le coude, La distance entre la ligne de l'épaule et le sommet de la tête / la longueur de la tête, La distance du nombril au sommet de la tête / la distance de la ligne de l'épaule au sommet de la tête, La distance du nombril au genou / la distance du genou à la plante des pieds.
La main
Lâchez la souris de votre ordinateur et observez votre index. Vous avez toutes les chances d'y contempler une proportion dorée.
Nos doigts sont composés de trois parties. La proportion des deux premières sur la longueur totale du doigt donne la proportion dorée (à l'exception des pouces). Vous verrez que la proportion du majeur à l'auriculaire est également une proportion dorée. (4)
Vous avez deux mains, dont les doigts de chacun sont divisés en trois parties. Chaque main est composée de cinq doigts, et seulement huit d'entre eux sont articulés selon le nombre d'or: 2, 3, 5, 8 correspondent aux nombres de Fibonacci.
La proportion dorée sur le visage de l'homme
Il y a sur le visage humain plusieurs proportions dorées. Cependant inutile d'aller chercher une règle et d'essayer de mesurer les faciès des gens, car elles correspondent au "visage humain idéal" décrit par les scientifiques et les artistes.
Par exemple, la largeur totale des deux incisives centrales de la mâchoire supérieure par rapport à leur hauteur donne la proportion dorée. La largeur de la première dent, depuis le centre jusqu'à la seconde dent, correspond également à la proportion dorée. C'est ce qui peut être considéré par les dentistes comme des proportions idéales. Les autres proportions dorées du visage humain sont les suivantes:
La longueur du visage/la largeur du visage, La distance des lèvres à l'endroit où se croisent les sourcils/la longueur du nez, La longueur du visage / la distance des extrémités de la mâchoire à l'endroit où se croisent les sourcils, La longueur de la bouche/la largeur du nez, La largeur du nez/la distance entre les narines, La distance entre les pupilles / la distance entre les sourcils.
La proportion dorée dans les poumons
Dans des recherches menées de 1985 à 1987 (5), le physicien américain B. J. West et le Dr. A. L. Goldberger ont révélé l'existence d'une proportion dorée dans la structure du poumon. Le réseau des bronches qui constitue le poumon est caractérisé par une asymétrie. Par exemple, la trachée se divise en deux bronches principales, une longue (gauche), et une petite (droite). Cette division asymétrique se retrouve dans les subdivisions internes des bronches. (6) It was determined that in all these divisions the proportion of the short bronchus to the long was always 1/1.618.
Le rectangle d'or et la structure de la spirale
Un rectangle d'or est un rectangle dont le rapport longueur sur largeur est égal à la proportion dorée. Supposons qu'un carré est dessiné sur la longueur de la largeur du rectangle, traçons un rayon de cercle entre les deux coins du carré. Puis dessinons un carré et un rayon de cercle dans le dernier coin, et répétons l'opération pour tous les autres rectangles dans le rectangle principal. On finira par obtenir une spirale.
L'esthéticien britannique William Charlton nous explique pourquoi nous sommes autant captivés par la spirale, qui est utilisée depuis des millénaires, et affirme que notre fascination pour les spirales est due au fait que nous pouvons facilement en visualiser la structure. (7)
Dans la nature on trouve des spirales basées sur la proportion dorée, et qui ont toutes des structures tout à fait particulières. Les spirales des tournesols et de la pomme de pin en sont des exemples parfaits. Un autre exemple de la toute puissance de Dieu et du fait qu'Il crée toute chose avec mesure est le fait qu'on retrouve ce processus de développement en spirale logarithmique chez de nombreux êtres vivants. Quelles que soient les formes des créatures en fin de développement, les courbes de la spirale sont toujours les mêmes et la forme principale ne varie jamais. En mathématiques aucune autre forme ne possède une telle propriété. (8)
La structure des coquilles
La structure parfaite de la coquille du nautile contient la proportion dorée.
Alors qu'ils faisaient des recherches sur les coquilles de ces créatures appelées mollusques, vivant au fond des mers, les scientifiques ont été intrigués par la forme et la structure des surfaces externe et interne des coquilles:
La surface interne est lisse, tandis que l'extérieur est cannelé. Le corps du mollusque est à l'intérieur de la coquille et la surface interne des coquilles devrait être lisse. Les bords extérieurs de la coquille augmentent la rigidité de la coque et en renforcent ainsi la solidité. Les formes des coquilles surprennent par leur perfection et l'efficacité des moyens utilisés pour sa création. L'idée de la spirale dans les coquilles est exprimée par une forme géométrique parfaite, avec une conception d'une beauté stupéfiante. (9)
Les coquilles de la plupart des mollusques se développent à la manière d'une spirale logarithmique. Bien sur il ne fait aucun doute que ces animaux sont totalement inconscients du calcul mathématique le plus simple, sans parler des spirales logarithmiques. Alors comment ces créatures en question peuvent-elles savoir que c'est là la meilleure façon pour elles de se développer? Comment ces animaux, que quelques scientifiques décrivent comme "primitifs", peuvent-ils connaître leur forme idéale? Il est impossible qu'un tel développement se réalise en l'absence de toute forme de conscience ou d'intelligence. Malgré ce que disent certains scientifiques, une telle conscience n'existe ni chez les mollusques, ni même dans aucun autre élément de la nature. Il est absolument absurde de chercher à expliquer de telles choses par le hasard. Cette structure ne peut être que le fruit d'une intelligence et d'un savoir supérieur, et sa conception appartient à Dieu Tout Puissant, Créateur de toutes choses :
Mon Seigneur embrasse tout dans Sa science. Ne vous rappelez-vous donc pas? (Coran, 6: 80)
Sir D'Arcy Thompson, éminent biologiste dans ce domaine, qui a décrit ce genre de développement comme un "développement gnomique", a déclaré qu'il était impossible d'imaginer un système plus simple, pendant le développement de la coquille, que celui basé sur l'élargissement et l'extension conformément à des proportions identiques et invariables. Comme il l'a souligné, la coquille évolue régulièrement, mais la forme demeure la même. (10)
L'un des meilleurs exemples de ce type de développement est celui du nautile qui ne mesure que quelques centimètres de diamètre. C. Morrison décrit ce processus de développement, lequel est exceptionnellement difficile à programmer même pour l'intelligence humaine, en affirmant que le long de la coquille du nautile, s'étend une spirale interne consistant en un certain nombre de chambres avec des parois de nacre. Lorsque l'animal grandit, il construit au niveau de l'entrée de la coquille une seconde chambre plus grande, puis il se déplace vers cette dernière en fermant la porte derrière elle avec une couche de nacre. (11)
Les noms scientifiques d'autres créatures marines avec des spirales logarithmiques, contenant différentes proportions de développement dans leurs coquilles sont:
Les ammonites qui sont des créatures marines qu'on ne retrouve plus que sous la forme fossilisée, avaient également des coquilles qui de développaient en forme de spirale logarithmique.
Les mollusques ne sont pas les seules créatures vivantes chez qui on retrouve ce développement en forme de spirale. Les cornes des animaux tels que les antilopes, les chèvres et les béliers finissent leur croissance en forme de spirale sur le principe de la proportion dorée. (12)
La proportion dorée dans l'organe de l'audition
La cochlée dans l'oreille interne humaine sert à transmettre les vibrations sonores. Cette structure osseuse, remplie de liquide, a une forme spirale logarithmique avec un angle fixe de ?=73°43´ comprenant la proportion dorée.
Les cornes et les dents qui croissent en forme de spirale
On peut trouver des exemples de courbes basées sur la spirale logarithmique dans les défenses d'éléphants et de mammouths maintenant disparus, dans les griffes des lions et les becs de perroquets. L'araignée eperia tisse toujours ses toiles en forme de spirale logarithmique. Parmi les micro-organismes connus comme le plancton, la globigérine, les planorbes, le vortex, les terebras, les turitelles et les trochidés, tous sont structurés en spirale.
La proportion dorée et le monde microscopique
Le nombre d'Or, la beauté mesurée
Les formes géométriques ne se limitent en aucun cas aux triangles, aux carrés, aux pentagones ou aux hexagones. Ces formes peuvent également se regrouper ensemble de diverses façons pour engendrer de nouvelles formes géométriques tridimensionnelles. On peut par exemple en premier lieu citer le cube et la pyramide. En plus de ceux-ci, cependant, il y a aussi de telles formes tridimensionnelles comme le tétraèdre (avec quatre faces égaux), l'octaèdre, le dodécaèdre et l'icosaèdre, que nous ne rencontrerons probablement jamais dans notre quotidien et dont nous n'avons peut-être jamais entendu les noms. Le dodécaèdre comporte 12 faces pentagonales et l'icosaèdre 20 faces. Les scientifiques ont découvert que ces formes peuvent toutes se substituer mathématiquement les unes aux autres, et que cette transformation se fait avec des proportions liées à la proportion dorée.
Les formes tridimensionnelles qui contiennent la proportion dorée sont très répandues parmi les micro-organismes. Nombreux sont les virus qui ont une forme icosaèdre. Le plus célèbre d'entre eux est l'adénovirus qui se compose de 252 sous-unités protéiques, qui sont toutes présentées de façon régulière. Les 12 sous-unités dans les coins de l'icosaèdre ont la forme de prismes pentagonaux. De ces coins apparaissent des structures semblables à des tiges.
Aaron Klug et Donald Caspar de l'Université Birbeck à Londres ont été les premiers, dans les années 50, à découvrir que les virus apparaissaient avec des formes contenant la proportion dorée. Le virus polio fut le premier auquel cette caractéristique fut attribuée. Le rhinovirus a la même forme que le virus polio.
Pourquoi ces virus ont-ils des formes basées sur la proportion dorée, des formes que mentalement il nous est très difficile de visualiser? A. Klug, qui a découvert ces formes explique:
Mon collègue Donald Caspar et moi avons montré que la structure de ces virus pouvait être expliquée en termes de généralisation de symétrie icosaédrique permettant de relier des unités identiques d'une façon quasi-équivalente avec une petite mesure de flexibilité interne. Nous avons listé toutes les structures possibles, ayant des similitudes avec les dômes géodésiques conçues par l'architecte R. Buckminster Fuller. Néanmoins, tandis que les dômes de Fuller doivent être assemblés en suivant un code plutôt complexe, la structure du virus lui permet de se construire seul. (14)
Une fois de plus la description de Klug révèle une vérité évidente. Même dans les virus, qui sont considérés par les scientifiques comme étant "les êtres vivants les plus simples et les plus petits", on retrouve une structure organisée avec intelligence et perspicacité. (15) Cette structure a rencontré plus de succès, et est supérieure à celles de Buckminster Fuller, l'un des architectes les plus éminents au monde.
Le dodécaèdre et l'icosaèdre apparaissent également dans les squelettes en silice des radiolaires, des micro-organismes marins unicellulaires.
Les structures basées sur ces deux formes géométriques, comme le dodécaèdre régulier avec des structures en forme de pied surgissant de chaque coin, et les nombreuses formations sur leurs surfaces forment les corps d'une beauté changeante des radiolaires. (16)
Le Circigonia Icosahedra, de forme icosaèdre, avec un squelette dodécaèdre est un autre exemple de ces organismes qui mesurent moins d'un millimètre. (17)
La proportion dorée dans l'ADN
Tous les êtres vivants sont individuellement caractérisés par cette molécule qui a été créée avec une forme basée sur la proportion dorée. La molécule d'ADN, qui contient le programme génétique de toute une vie, est basée sur la proportion dorée. Elle est constituée d'une double hélice perpendiculaire enroulée. La longueur de la courbe de chaque hélice est de 34 angstr¶ms tandis que la largeur est de 21 angstrœms. (Un angstrœm, c'est un cent millionième de centimètre). Les chiffres 21 et 34 sont deux nombres consécutifs de Fibonacci.
La proportion dorée dans les cristaux de neige
On retrouve également la proportion dorée dans les structures cristallines. La plupart de ces structures sont trop minuscules pour pouvoir être observées à l'œil nu. Toutefois vous pouvez les voir dans les flocons de neige. Les nombreuses variations, courtes et longues, les pointes qui composent le flocon de neige, tout se rapporte à la proportion dorée. (18)
La proportion dorée dans l'espace
Dans l'univers il y a beaucoup de galaxies en spirales, dont les structures renvoient à la proportion dorée.
La proportion dorée et la physique
On rencontre les suites de Fibonacci et la proportion dorée dans les domaines qui se rapportent à la physique. Lorsque qu'on projette de la lumière sur deux couches de verres contiguës, une partie de cette lumière traverse le verre, une autre partie est absorbée, tandis que le reste est reflété. Ce phénomène est appelé "réflexion multiple". Le nombre de chemins empruntés par le rayon lumineux à l'intérieur du verre avant qu'il n'en ressorte dépend du nombre de réflexions auquel il est soumis. En conclusion, lorsque nous déterminons le nombre de rayons qui en ressort, nous trouvons qu'il correspond aux nombres de Fibonacci.
Dans la nature on peut ainsi observer des structures vivantes, ou non, appartenant à des espèces très différentes, mais qui sont toutes formées selon une même formule mathématique bien spécifique. C'est là une preuve évidente que toutes ces créatures ont été spécifiquement conçues. Les artistes connaissent cette règle esthétique qu'est la proportion dorée, et l'utilisent pour leurs travaux. Les œuvres d'art basées sur cette proportion représentent la perfection en esthétisme. Les végétaux, les galaxies, les micro-organismes, les cristaux, et les êtres vivants conçus d'après cette règle, que les artistes imitent, sont tous des exemples de la supériorité créatrice de Dieu. Dieu nous révèle dans le Coran qu'Il a créé toute chose avec mesure, comme par exemple dans les versets suivants :
(...) et Dieu a assigné une mesure à chaque chose (Coran, 65: 3)
(…) Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. (Coran, 13: 8)
1- Mehmet Suat Bergil, Do?ada/Bilimde/Sanatta, Altyn Oran (La Proportion Dorée dans la Nature/Sciences/Arts), Arkeoloji ve Sanat Yayinlari, 2nde édition, 1993, p. 155. 2- Guy Murchie, The Seven Mysteries of Life, First Mariner Boks, New York, pp. 58-59. 3- J. Cumming, Nucleus: Architecture and Building Construction, Longman, 1985. 4- Mehmet Suat Bergil, Do?ada/Bilimde/Sanatta, Altyn Oran (La Proportion Dorée dans la Nature/Sciences/Arts ), Arkeoloji ve Sanat Yayinlari, 2nde édition, 1993, p. 87. 5- A. L. Goldberger, et al., "Bronchial Asymmetry and Fibonacci Scaling." Experientia, 41 : 1537, 1985. 6- E. R. Weibel, Morphometry of the Human Lung, Academic Press, 1963. 7- William Charlton, Aesthetics: An Introduction, Hutchinson University Library, London, 1970. 8- Mehmet Suat Bergil, Do?ada/Bilimde/Sanatta, Altyn Oran (La Proportion Dorée dans la Nature/Sciences/Arts), Arkeoloji ve Sanat Yayinlari, 2nde édition, 1993, p. 77. 9- "The 'Golden' spirals and 'pentagonal' symmetry in the alive Nature," online at: http://www.goldenmuseum.com/index_engl.html 10- D'Arcy Wentworth Thompson, On Growth and Form, C.U.P., Cambridge, 1961. 11- C. Morrison, Along The Track, Withcombe and Tombs, Melbourne. 12- "The 'Golden' spirals and 'pentagonal' symmetry in the alive Nature", online at: http://www.goldenmuseum.com/index_engl.html 13- J. H. Mogle, et al., "The Stucture and Function of Viruses," Edward Arnold, London, 1978. 14- A. Klug, "Molecules on Grand Scale," New Scientist, 1561: 46, 1987. 15- Mehmet Suat Bergil, Do?ada/Bilimde/Sanatta, Altyn Oran (La Proportion Dorée dans la Nature/Sciences/Arts), Arkeoloji ve Sanat Yayinlari, 2nde édition, 1993, p. 82. 16- Mehmet Suat Bergil, Do?ada/Bilimde/Sanatta, Altyn Oran (La Proportion Dorée dans la Nature/Sciences/Arts), Arkeoloji ve Sanat Yayinlari, 2nde édition, 1993, p. 85. 17- For bodies of radiolarians, see H. Weyl, Synnetry, Princeton, 1952. 18- Emre Becer, "Biçimsel Uyumun Matematiksel Kuraly Olarak, Altyn Oran" (La proportion Dorée, loi mathématique d'une harmonie formelle), Bilim ve Teknik Dergisi (Magazine des Sciences et de la Technologie), janvier 1991, p. 16. 19- V.E. Hoggatt, Jr. and Bicknell-Johnson, Fibonacci Quartley, 17: 118, 1979.
Le New-Age propose à l'adepte "d'élargir sa conscience". Il trouvera en même temps mieux-être personnel et accès à la Connaissance.
Quelques techniques de base lui sont proposées pour cela : méditation, relaxation, yoga, sophrologie… Le danger de la contemplation narcissique y est évident. Est-il besoin de préciser que la sérénité naturelle induite par ces techniques (yoga, zen, etc.) - qui provoquent la dissolution de la conscience personnelle - n'a rien à voir avec la Paix surnaturelle de l'Esprit ? Celle-ci ne nécessite pas un recours à des "techniques" humaines pour être accueillie. Et il n'y a pas plus de yoga chrétien qu'il n'y a d'oraisonhindoue ou bouddhiste. Par ailleurs, les sensations du corps éprouvées lors de ces séances de "relaxation" sont volontairement ou non confondues par les pratiquants avec de soi-disant phénomènes spirituels…
Le New-Age ayant largement puisé dans les philosophies bouddhiste et hindouiste les éléments constitutifs de ces techniques de méditation, il semble important d'étudier succinctement mais précisément ce qu'il en est véritablement en Orient.Pour le bouddhiste, la vie en ce monde est douleur. La seule quête spirituelle possible consiste donc à s'en échapper. Dans son premier sermon à Bénarès, Siddharta Gautama devenu Buddha (= éveillé) dira qu'il faut arracher les hommes à la souffrance, le seul moyen efficace pour parvenir à ce but étant l'extinction du désir : "L'extinction du désir, l'extinction de la haine, l'extinction de l'illusion (causes ou fruits du désir), cela, ô moines, est appelé l'absolu. [...] Ne te laisse pas abuser, Ananda, la vie est une longue agonie. [...] N'attendez rien des dieux impitoyables... Attendez tout de vous-mêmes, en n'oubliant pas que chaque homme crée sa prison, et que chacun peut acquérir un pouvoir supérieur à celui d'Indra lui-même." (Indra est le Roi des dieux dans le védisme-hindouisme). L'homme étant défini comme son propre maître, c'est donc par son effort personnel qu'il supprimera la souffrance, en passant par l'extinction du désir.
Ashvaghosa, l'un des maîtres actuels du bouddhisme tibétain en France, explicite ainsi l'idée de l'impermanence des choses, et de l'illusion de la vie : "Toute existence est comme une réflexion dans un miroir, sans substance, un simple fantôme de l'esprit. [...] Les idées cessant, le monde se termine aussi [...]. Tous les phénomènes ont leur origine dans l'esprit et n'ont réellement aucune forme extérieure : c'est une erreur de croire que quelque chose est là." Rien n'existerait donc en dehors de l'esprit.
Nagarjuna, autre maître du bouddhisme en France, va encore plus loin : "L'océan du sans formes est à la base de toutes les formes... Il n'y a ni naissance ni mort, ni unité ni pluralité. Tout est illusion, tout est Vide. Cette vacuité n'est ni l'être ni le non-être, ni le néant..." Il y a là identification du Vide et de l'esprit pur, dans l'unique Réalité.
On retrouve cette approche de la Réalité bouddhique dans le Livre des Morts tibétains (Bardo-Thödol) : "Tu vas connaître la Réalité, dans l'état de Bardo où toutes choses sont comme le ciel vide sans nuages (la Sagesse du Miroir), et où l'intelligence nue et sans tache est comme une vacuité transparente sans circonférence ni centre (la Sagesse du Vide)..." Dans ce monde d'illusion, les dieux mêmes ne sont que création de l'esprit de l'homme : "Puisses-tu reconnaître que toute apparition (toute déité) est une réflexion de ta propre conscience. [...] Puisses-tu ne pas craindre les troupes des divinités paisibles et irritées qui sont tes propres formes-pensées."
Une dernière citation permettra de situer parfaitement la pensée bouddhique relative à la nature de l'esprit. Nous l'emprunterons au Lama Denis Teundroup, disciple européen de Kalou Rinpoche, et "père-abbé" du monastère de Karma-ling (cité in "Les Racines du Monde", de Jean Denis, 1993) : "L'enseignement bouddhique propose la compréhension de ce qui est intérieur à nous-mêmes : l'esprit. Le bouddhisme est donc ce qu'on peut appeler une voie d'intériorité. [...] Cette pratique est fondée sur la méditation, c'est-à-dire l'expérience d'une relation juste à notre vécu intérieur et extérieur, à toutes nos expériences. [...] Nous portons en nous la racine de nos conditionnements et de nos souffrances, tout comme nous portons en nous l'éveil, la nature du Buddha, l'état fondamental de l'esprit au-delà du jeu des projections de l'ego. [...] Dans la méditation bouddhique, il n'y a plus ni sujet ni objet, mais l'expérience immédiate d'une réalité non dualiste. Car ne n'est plus l'intellect qui perçoit, mais une qualité énergétique particulière, permettant l'unification de l'esprit par la libération des projections conditionnées de l'ego. La connaissance transcendante est la découverte de l'expérience non dualiste en laquelle l'esprit est auto-connaissant, il est le sujet et l'objet de sa propre connaissance. [...] Cette connaissance est au-delà des concepts et au-delà de toutes les formulations. Le pur esprit irradiant en lui-même est le corps de la divinité, une luminosité vide, l'absence de toute fixation, tout comme l'expérience de la lune dans l'eau. Son mode d'être essentiel est vacuité, liberté vis-à-vis de toutes les catégories du mental. [...] Sans origine, sans fin et sans localisation spatiale, elle est immortelle, c'est l'intelligence fondamentale, la merveille des merveilles."
Ne perdons jamais de vue la différence entre ces deux termes : fusion et union, celui-ci supposant deux objets à unir, principe de la dualité. On voit donc ici affirmée le principe de la non dualité, associé à l'état de vacuité qui caractérise la pureté acquise de l'esprit. Nous sommes bien aux antipodes du christianisme. Mais retenons ces formulations : elles seront reprises (et déformées) par tous les gourous new-age...
L'Hindouisme ensuite.
Nous retrouvons la notion de non-dualité, mais cette fois dans l'intime identification entre le Soi (le moi profond de l'être humain, l'âtman selon le terme hindou sanskrit) et l'Esprit immortel, le Principe Unique, l'Absolu : le Brahman. L'Upanishad, écrit du VIII° siècle avant Jésus-Christ, définissait ainsi cette double "qualité" du Brahman : "Il y a en vérité deux aspects du Brahman : le corporel et l'incorporel, le mortel et l'immortel, le fixe et le mobile, le sensible et le transcendant." (2, 3, 1).
Pour parvenir à saisir cette unicité au plus profond de lui-même, l'hindou est appelé à pratiquer le yoga, discipline qui lui ouvre le chemin de l'intériorité. Shankara écrit ainsi au VIII° siècle de notre ère : "Le Soi est Brahman [...] le Soi est tout cet univers. Rien d'autre n'existe que le Soi... Je suis Brahman !" ("Shankara et le Vedanta" de Paul Martin-Dubost, Paris, Le Seuil, 1973). Et cette identification à l'Absolu atteint son sommet dans les lignes qui suivent, extraites d'un poème de Shankara : "Je ne connais ni la mort, ni le doute, ni les distinctions de castes. Point de père, point de mère. Je n'ai jamais pris naissance. Je n'ai aucun ami, aucun parent, point de maître, point de disciple. Je suis Intelligence et Félicité pures..." (op. cit.) Etre, Intelligence et Félicité (Sac-Cid-Ananda), triple qualité du Brahman, unifié ici au Soi de Shankara.
Un autre élément de la croyance hindoue est à prendre en compte : le samsara, principe de la réincarnation. Dans la Bhagavad-Gita, Vishnu - créateur et destructeur des cycles du monde - s'exprime ainsi :"Les mondes sont assujettis aux retours [..]. Quand on sait que la durée complète d'un "jour de Brahman" est de mille éons, et de mille éons sa nuit, on connaît vraiment ce qu'est un cycle cosmique. [...] Cette multitude des êtres, lorsqu'elle est venue encore et encore à l'existence, se résorbe malgré soi, quand vient "la nuit" ; elle surgit à nouveau quand revient "le jour"." (VIII, 16-19). Cycle des mondes, cycle de la vie des êtres. Toujours dans la Bhagavad-Gita, est explicité ce retour incessant à l'existence : "En vérité, jamais ne fut le temps où je n'étais point, et plus tard ne viendra pas celui où je ne serai pas. Comme l'âme passe physiquement à travers enfance et jeunesse et vieillesse, ainsi passe-t-elle à travers les changements de corps. Le sage ne s'y trompe pas. [...] Les corps ont une fin ; l'esprit qui s'y incarne est éternel, indestructible, incommensurable. [...] A la façon d'un homme qui a rejeté ses vêtements usagés et en prend d'autres, neufs, l'âme incarnée, rejetant son corps usé, voyage dans d'autres qui sont neufs. [...] En vérité, pour qui est né, la mort est certaine et certaine la renaissance pour qui est mort..." (II, 12-13, 18, 22, 27)
Notons au passage que pour ce qui concerne la connaissance de ces vies antérieures, très en vogue dans tous les mouvements New-Age, hindouistes et bouddhistes restent extrêmement réservés. Tel le LamaDenis Teundroup déjà cité, qui rappelle que "en ce qui concerne les souvenirs des vies antérieures que prétendent avoir les êtres ordinaires, le bouddhisme demeure très réservé. Il n'est pas possible de distinguer ce qui peut être authentique de la pure affabulation ou hallucination. Dans le doute, mieux vaut traiter ce genre de phénomènes comme des projections illusoires, ce qui évite de délirer." (cité in "Les Racines du Monde", de Jean Denis, 1993). Les Maîtres du New-Age n'étant pas des "êtres ordinaires", il est bien évident qu'ils peuvent ne pas se sentir concernés par cette prudente mise en garde...
On l'aura compris, cette perspective de réincarnations infinies n'a rien de réjouissant. Les philosophies orientales ont donc axé la quête de l'être humain sur la Délivrance de cet enchaînement (au sens strict du terme) des réincarnations. Cette délivrance est appelée moksha. Reprenons la Bhagavad-Gita : "Les sages adonnés à la vigilance, détachés du fruit des actes, sont libérés du lien des renaissances [...]. L'homme qui, abandonnant tout ses désirs, va et vient, libre d'attachement, ne dit plus : C'est à moi, ni Je ; celui-là accède à la paix [...], ne s'égare plus [...] ; à l'heure ultime il atteint le Brahman." (II, 51, 71-72) "Ceux pour qui la connaissance détruit l'inconnaissance, pour eux la connaissance tel un soleil, illumine la réalité suprême. Tendus vers elle d'un esprit vigilant, s'identifiant à elle, ayant en elle leur fin ultime, ils arrivent à l'état où il n'y a plus de retour [...]. Le Sage, tendu vers la Délivrance, sa fin ultime, est dépris du désir, de la crainte, de la colère ; il est libéré à jamais." (V, 16-17, 27-28).
La quête spirituelle de l'oriental consiste donc à échapper à la roue des réincarnations. Au bout du voyage : le Vide pour le bouddhisme, et la fusion avec le Brahman pour l'hindouisme.
Il peut évidemment sembler étrange qu'une telle perspective ait pu trouver écho en Occident, mais comme nous avons commencé à le voir, pour masquer la lourdeur de cette loi implacable, les porte-parole du mouvement New-Age n'ont pas manqué d'arguments... tous aussi fallacieux que trompeurs.
Revenons donc à leur écoute.
Méditations Nouvel Age
L'individualisme spirituel qui caractérise ces pratiques de méditation présentées par les groupements New-Age, est toujours masqué par un vocabulaire chatoyant, qui enveloppe d'un papier cadeau rutilant ces méditations "unifiantes", censées agir pour le mieux-être de la planète tout entière. Un succédané de charité, passive, édulcorée, et de surcroît pratiquée à distance !
En voici un exemple, avec la "Méditation du Pissenlit" proposée par Daniel Meurois sur son site internet (http://pro.wanadoo.fr/bdvrevue/Pissenlit.html). On y retrouve les incontournables références au passé lointain et inconnu (les "peuples du soleil"), les termes empruntés à l'Orient ("prâna", mot qui désigne dans le monde hindouiste l'ensemble des énergies qui circulent en l'homme), et les formulations habituelles du New-Age ("ouvrez votre âme", "l'écran de votre conscience", "visualisation", "harmonie", etc.) : "Voici une vieille façon d'agir utilisée autrefois chez les peuples du Soleil. Ce n'est pas une technique mais un moyen d'ouvrir la nouvelle ère du Don. Nous la nommons la Méditation du pissenlit. Elle voyagera à nouveau de poitrine en poitrine. Voici : asseyez-vous à même le sol et les pieds déchaussés. Lorsque vous serez calme et relaxé, ouvrez votre âme, écoutez le silence et sentez la lumière du prana tourner autour de vous. Ensuite, commencez à projeter sur l'écran de votre conscience la sphère duveteuse d'un pissenlit prêt à essaimer. Visualisez bien les milles graines dans toute leur perfection et chargez chacune d'elles de toutes les qualité dont la Terre a soif. Ainsi rayonneront la graine de l'harmonie, celle de la tolérance, de l'amour inconditionnel, de la Paix et de tous les trésors qu'un cœur peut contenir et générer. Lorsque la sphère duveteuse sera ainsi chargée de ces messages, avec votre "souffle intérieur", éparpillez-les et voyez-les se disséminer à travers les cieux des cent contrées de la Terre et y déverser leur suc..."
Cette émission à distance de "bonnes vibrations", "d'ondes harmonieuses", "d'énergie positive"… remplace ainsi avantageusement pour l'adepte du New-Age l'épuisante charité du christianisme, qui a fait se dévouer depuis des siècles auprès des plus pauvres des St Vincent de Paul, Mère Teresa, curé d'Ars et tant d'autres encore… "Moi d'abord" : si je vais bien, le monde ira mieux, donc je ne m'occupe que de moi. Voilà ce dont on a convaincu l'adepte, qui ne doit avoir pour seule préoccupation que son bien-être, son évolution spirituelle, son destin. Et plongé dans cet égocentrisme spirituel, le "new-ager" est bien persuadé d'aimer l'humanité entière…
Par ailleurs, notez qu'au cours de cette méditation, c'est le cœur qui génère de lui-même les trésors d'amour qu'il va diffuser autour de lui… L'homme est considéré comme un petit dieu, capable de toutes les merveilles, de toutes les réalisations, de tous les "possibles". Cette auto-déification est une constante nous l'avons dit de la philosophie New-Age. Elle rejoint ici la philosophie hindouiste, qui recherche la fusion du Moi et du Soi, refusant toute idée de dualité (d'altérité), et donc d'un rapport Créateur – créature. C'est la raison pour laquelle il n'est jamais question de Dieu dans les doctrines New-Age, mais tout au plus de la "Divinité", vaste concept indéfinissable, que les différents "gourous" se gardent d'ailleurs bien de préciser davantage…
Egalement empruntée à l'Orient, une affirmation telle que "Ce que vous vivez sur terre, n'est qu'illusion", trouvée sur le site de L'éveil à la conscience (http://net.addr.com/eveil/index.htm) (dont le logo est un magnifique arc-en-ciel…). Sur ce même site, on trouve d'autres citations telles que : "Au sujet de vos croyances : Vous croyez à certaines choses mais des quantités de gens croient complètement autre chose et même le contraire. Les croyances ne sont pas la réalité. Tous ceux qui deviennent conscients découvrent la réalité." Autrement dit, votre foi ne vaut rien, puisque d'autres personnes ont une foi différente de la vôtre…
"Jésus leur dit : « Je suis le pain de vie. Qui vient à moi n'aura jamais faim ; qui croit en moi n'aura jamais soif »." (Jean 6, 35) "« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle »." (Jean 6, 47) "Jésus l'a dit, il l'a clamé : « Qui croit en moi, ce n'est pas en moi qu'il croit, mais en celui qui m'a envoyé. […] Moi, lumière, je suis venu dans le monde pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres »." (Jean 12, 44-46)
On y lit aussi : "La connaissance est pratique, concrète et vécue. La connaissance est l'expérience d'une certaine réalité. La connaissance vécue par l'expérience directe procure la conscience." … Comment ne pas avoir pitié de cet auteur, qui ignore que "l'amour du Christ surpasse toute connaissance" (Ep 3, 18) !
Ce même site propose tout un panel de méditations ("méditation sur l'opulence", "méditation sur la lumière dorée", "méditation avec le symbole de la pyramide"), et de nombreuses méditations suggérées par les "Etres de Lumière"… Particulièrement remarquable est la "Méditation Merkabah", qui permet, après une longue séance de "toucher de doigt" et de respirations cadencées en 7 secondes, de pénétrer dans les "vibrations de la 5° dimension" (la quatrième dimension est complètement dépassée !). mais parvenu à ce degré, "L'Energie est multipliée par mille, mais attention aux pensées, elles sont très puissantes."… Ah, la puissance de la pensée, voilà décidemment un appât bien classique, sous couvert de charabia ésotérico-magique !
Sur le site Shakti (http://perso.wanadoo.fr/revue.shakti/pres.htm), "Revue encyclopédique de spiritualité, élaborée dans le respect de toutes les religions et à la lumière des enseignements ésotériques" (mais typiquement New-Age !), il nous est proposé cette citation de Saï Baba : "Si l'homme désire transformer sa vie intérieure comme extérieure en une vie de splendeur, la méditation est la meilleure discipline spirituelle qu'il puisse adopter." Notez bien : la méditation, pas la prière. Sur ce même site, l'on nous rappelle que méditer, c'est "simplement être, sans activité, sans pensée, sans émotion." (Osho Rajneesh, in "Techniques de méditation"). Et la citation suivante de Benjamin Creme (né en 1922, l'une des références incontournables aujourd'hui du Nouvel Age), précise ce qu'il en est (in "La Transmission, une méditation pour le Nouvel Age") : "La prière dans sa forme ordinaire est l'expression d'une supplication habituellement manifestée par l'intermédiaire du plexus solaire. Dans sa forme la plus élevée, la prière est aspiration ; plus l'aspiration est élevée, plus elle fait appel à l'activité du cœur. La méditation est une méthode visant à faire passer la personnalité sous le contrôle de l'âme. Par la méditation, un pont est édifié entre le cerveau physique et l'âme". La prière, acte d'amour. La méditation, oubli du cœur. Au-delà du jargon ésotérico-new-age de l'auteur, on ne pouvait mieux résumer l'antinomie de la pratique chrétienne et de celle du Nouvel Age ! On retrouve également sur cette page internet de nombreuses allusions au "Traité sur la Magie Blanche" d'Alice Bailey, qui fait également référence dans ce milieu.
Plus instructive sur ce site est la présentation des différentes formes de méditations : "méditation Zen", "Kriya Yoga", "méditation transcendantale", "méditation de transmission", "méditation sur la Lumière", etc.. Notons au passage que le Yoga semble avoir été introduit en France dès les années 1930 par un certain Félix Guyot (1880-1960), qui venait de publier à Londres sous le pseudonyme de C. Kerneiz un ouvrage intitulé "Yoga for the West" (Rieder, London). Il publie à Paris des articles dans la revue "Le Lotus bleu" (organe de liaison de la Société Théosophique), et tient la rubrique astrologique du "Journal de la Femme". C'est à la même époque que Jean Herbert (1897-1980) fait connaître en France les "Maîtres" de l'Hindouisme. Les cours dispensés par Kerneiz rencontrent un grand succès, cours destinés comme il le déclare lui-même dans la préface de son livre "à celui qui, en désaccord fondamental avec son milieu, douloureusement insatisfait de la vie tant dans ce qu’elle lui donne de bon que dans ce qu’elle lui donne de mauvais, a ressenti l’appel de l’Absolu"… L'expression "douloureusement insatisfait de la vie" sera reprise par les marchands de stages, ateliers, conférences et initiations de tout poils, nous le verrons au chapitre "maladie-guérison".
L'on apprend donc sur ce site internet cité plus haut que dans la "Méditation transcendantale", "l'énergie provient d'un Maître de la Hiérarchie, comme Guru Dev par exemple", qu'elle a été introduite en occident par Maharishi Mahesh Yogi, et qu'elle aurait 4 millions d'adeptes dans le monde entier, dont 50.000 en France… On devient pratiquant à la suite d'une cérémonie d'initiation, au cours de laquelle est attribuée "les yeux dans les yeux" un "mantra", qui sera aussi personnel que secret… "Initiation", "secret", voilà les mots choisis pour attirer l'adepte potentiel. Mais pour compléter l'attirail, l'accès aux pouvoirs surnaturels est indispensable :La méditation peut, selon le niveau du méditant, engendrer des phénomènes "surnaturels" décrits par Patanjali (puissance, omniscience, invisibilité, lévitation..."Vous serez comme des dieux…" (Gn 3,5) !
Dans la "Méditation de transmission" signalée plus haut – "méditation de service tournée vers l'humanité dans son ensemble", "L'énergie est contrôlée par les Maîtres de la Hiérarchie. Elle est disponible dès la récitation de la Grande Invocation... L'essentiel du travail est accompli par les Maîtres." Nous expliciterons cette référence à la "Hiérarchie" un peu plus loin. Qu'est-ce que cette "Grande Invocation" ? Un ersatz de prière, divisé en strophes, où l'on lit des phrases telles que "Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu, que la lumière afflue dans la pensée des hommes", "Que le dessein guide le faible vouloir des hommes, le Dessein que les Maîtres connaissent et servent", "Que Lumière, Amour et Puissance restaurent le Plan sur la Terre."… Et Benjamin Creme de conseiller, en récitant la Grande Invocation,"de visualiser le Bouddha pour la 1ère strophe, le Christ pour la seconde et une boule de lumière blanche pour la troisième"… On voit apparaître pour la première fois cette "Invocation" dans "L'état de disciple dans le Nouvel Age" d'Alice Bailey, livre qu'elle a rédigé comme tous les autres sous la dictée d'un "Guide spirituel invisible", Djawhal Kuhl, "grand esprit de la Fraternité Blanche Universelle". Cette invocation y est présentée comme étant appelée à remplacer le "Notre Père"… Le dernier ouvrage qu'Alice Bailey écrit sous la dictée de D.K. se termine par cet appel : "Puissent la lumière, l'amour et le pouvoir briller sur votre chemin, et puissiez-vous, en temps voulu et le plus tôt possible, vous tenir devant l'Initiateur…" "Initiation", "pouvoir" : nous sommes toujours dans ce même schéma d'une ascension forcée, où sous couvert d'amour universel, on amène l'adepte sur ce terrible chemin de l'orgueil spirituel… Peut-être plus grave encore – mais il semble n'y avoir pas de limite dans ce domaine que nous avons abordé… - est la "Méditation sur la lumière", proposée par Saï Baba. Inutile de détailler le long déroulement de cette méditation. Signalons seulement que le méditant la conclut par cette affirmation, énoncée lentement : "Le Père et Moi sommes un, Je suis un avec Jésus et avec le Père, Je suis Divin, Je suis Celui qui Suis : SO-HAM SO-HAM SO-HAM, JE-SUS JE-SUS JE-SUS." Est-il nécessaire de rappeler que "Je suis celui qui suis" est la traduction (si tant est que cette traduction soit possible…) des quatre lettres hébraïques du Tétragramme sacré, du Nom imprononçable de Dieu, qu'entendit Moïse sur le Mont Sinaï ? Nous reparlerons de Saï Baba un peu plus loin.
"Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis qu'airain qui sonne et cymbale qui retentit. Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien…" (1 Cor 13, 1-3)
Signalons encore le "site de Jésus-Christ" (http://www.lechrist.net/siteFRF/sitechristFR.htm), site "purement divin", qui "vous propose de vivre un moment énergétique privilégié avec celui qui 2000 ans après fait encore parler de lui tellement son passage a marqué les humains". Sur ce site est proposée une méditation mensuelle, "face à l'est, séance vibratoire de 20 mn maximum. Ne manquez pas de rendre Grâces à la Divinité pour ce moment Divin". Le texte de la méditation est court, tel celui-ci Merci Christ de m'avoir libéré de toutes mes illusions", texte sous lequel est précisé que "L'année 2002 correspond à l'année chinoise, Cheval Eau, l'année la plus prospère de l'astrologie chinoise. Cette année Cheval Eau ne revient que chaque 59 ans." A noter que l'on retrouve ces même phrases sur le site internet (http://www.eileen-caddy.net/francais/) d'Eileen Caddy (voir plus loin), dont celui-ci dépend directement… Avec une adresse internet qui mentionne explicitement le Christ (lechrist.net), le piège est plus grand encore…
Quelques sites s'annonçant comme "catholiques" n'échappent pas à cette tentation du syncrétisme, et aux pièges tendus par la vague du Nouvel Age. Témoin ce site (http://perso.wanadoo.fr/famille.delaye/Textes/fenetre_ouverte.htm) où l'on trouve après des pages d'Evangile, des Psaumes et des citations de saint Jean de la Croix, d'autres textes bien loin du catholicisme, parmi lesquels "Bouddha vivant, Christ vivant" de Thich Nhat Hanh ("le bouddhisme n'est fait que d'éléments non-bouddhiques, dont les éléments chrétiens, et le christianisme est fait d'éléments non-chrétiens, dont des éléments bouddhistes" … "Quand nous sommes calmes, quand nous regardons profondément en touchant la source de notre vraie sagesse, nous touchons le Bouddha vivant et le Christ vivant en nous-mêmes et en chaque personne que nous rencontrons"…), quelques "logions" de l'Evangile apocryphe de Thomas, ou encore ce texte de Krishnamurti (1895-1986) dont nous reparlerons plus loin, concernant précisément la méditation : "Ecoutez le mouvement de vos pensées ; ne les contrôlez pas, ne les façonnez pas, ne dites pas : "Celle-ci est bonne, celle-là est mauvaise." Mais accompagnez-en le mouvement. C'est cela, la conscience dénuée de tout choix, de toute condamnation, comparaison ou interprétation, et qui n'est qu'observation. Voilà qui rend l'esprit hautement sensitif."Nous sommes là dans une autre constante du New-Age : si le Bien et le Mal sont reconnus dans l'Absolu, ils n'ont aucune existence sur le plan relatif. Voilà qui explicite un peu mieux encore le succès rencontré par cette philosophie du Nouvel Age… Mais à qui peut profiter cette suppression de la distinction entre le bien et le mal, sinon au maître du Mal lui-même…?
"Les exercices corporels, eux, ne servent pas à grand-chose : la piété au contraire est utile à tout, car elle a la promesse de la vie, de la vie présente comme de la vie future." (1 Tim 4, 8)
Il y a, c'est exact, bien des étapes, des degrés, sur le chemin de l'amour. Mais nul besoin d'initiation pour les parcourir : ce cheminement – qui est aussi un "dépouillement" - s'accomplit au fur et à mesure de notre abandon confiant entre les mains du Père, sur les pas de Jésus-Christ sur le chemin de la Croix. Ce n'est pas la connaissance qui fait grandir, c'est l'Amour ! "Si tu es unifié, tu seras unifiant ; si tu es pacifié, tu seras pacifiant. Aime-toi humblement et fièrement de l'amour dont Dieu t'aime, et à partir de là, aime ton prochain comme toi-même. Aime-toi jusqu'à l'oubli de toi. Il y a l'amour qui reçoit, l'amour qui partage, l'amour qui donne, l'amour qui se donne, et enfin l'amour qui s'immole. Dieu t'attend jusque là." (Frère Pierre Marie, Supérieur des Fraternités monastiques de Jérusalem, in "Le Livre de Vie").
"Qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera" (Mat 10, 39 & 16, 25 – Marc 8, 35 – Luc 9, 24 & 17, 33). "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis" (Jean 15, 13).
Il est également important de bien noter la différence entre l'extase et l'enstase, telle que les définissait très bien Mircea Eliade : dans l'extase, le mystique est "ravi" hors de lui-même vers le Bien-Aimé. Dans l'enstase, l'adepte rentre complètement en lui-même, pour atteindre l'expérience impersonnelle du pur acte d'exister. L'extase appartient à la mystique chrétienne, l'enstase est spécifiquement "new-age".
"Apprends à rechercher toutes les réponses en toi" lit-on dans "La petite voix" d'Eileen Caddy (titre original : "Opening Doors Within"). "Eileen Caddy est une référence pour tous ceux qui veulent accéder à une nouvelle conscience" lit-on sur la page d'accueil de son site internet. On y trouve surtout une véritable invitation à rejoindre le Nouvel Age : "Un nouveau concept est comme une graine plantée dans la chaleur de ta maison. La graine ne peut être retirée directement de cette atmosphère tant qu'elle n'est pas assez forte pour être plantée là où elle doit résister aux éléments extérieurs. Il en est de même avec un nouveau concept: il ne peut être sorti comme un lapin d'un chapeau par un prestidigitateur. Lui donner substance et forme prend du temps. Il doit être testé sur un petit nombre avant de pouvoir être donné à tous. Cela demande un grand amour et une grande patience; cela demande de la consécration et du dévouement. Ce processus est ce qui se passe en ce moment avec le Nouvel Age. C'est tout neuf. Beaucoup de nouvelles idées et de nouveaux concepts sont en train de naître, et chacun doit être testé, compris, aimé et chéri. Si tu es un pionnier du Nouvel Age, tu dois être prêt à aller de l'avant sans peur et être prêt à essayer le plus neuf du neuf." Tout tenter, et ne rien craindre dans le domaine de l'expérimentation… Voilà la porte ouverte à tous les dangers, sous couvert de "dévouement" à la cause de l'ère nouvelle. A qui profite le crime ?
De même Paolo Coelho invite-t-il son lecteur à suivre sa "légende personnelle" dans "L'Alchimiste" (1994), livre vendu à près de 10 millions d'exemplaires et traduit en trente-quatre langues... Vous noterez au passage que la première scène de ce livre se déroule devant une petite église en ruine, image bien révélatrice de la pensée de l'auteur : "Le toit s'était écroulé depuis longtemps et un énorme sycomore avait grandi à l'emplacement où se trouvait autrefois la sacristie…" Et un peu plus loin il ajoute : "Il avait étudié la théologie, mais connaître le monde, c'était là quelque chose de bien plus important que de connaître Dieu ou les péchés des hommes." Voilà l'intention clairement posée ! Revenons à la "Légende personnelle" : "Le jeune homme ne savait pas ce que voulait dire "Légende Personnelle". "C'est ce que tu as toujours souhaité faire. Chacun de nous, en sa prime jeunesse, sait quelle est sa Légende Personnelle. A cette époque de la vie, tout est clair, tout est possible, et l'on n'a pas peur de rêver et de souhaiter tout ce qu'on aimerait faire de sa vie. Cependant, à mesure que le temps s'écoule, une force mystérieuse commence à essayer de prouver qu'il est impossible de réaliser sa Légende Personnelle. […] Il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c'est que ce désir est né dans l'âme de l'Univers. C'est ta mission sur la Terre.[…].Accomplir sa Légende Personnelle est la seule et unique obligation des hommes. Tout n'est qu'une seule chose. Et quand tu veux quelque chose, tout l'Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir..."Voilà le seul chemin offert à l'homme : assouvir ses désirs… Tel est le condensé de ce message qui a fait le tour du monde… terrifiant ! "Relâche-toi et laisse-Moi prendre les rênes. Pourquoi ne pas jouir de la vie ?" insiste la "Petite Voix" d'Eileen Caddy. Comment résister à une philosophie aussi permissive, qui prône la jouissance passive et l'autosatisfaction ? L'hédonisme reste sous-jacent dans bien des aspects de la philosophie Nouvel-Age : priorité accordée au plaisir et à la liberté sans frein, au mépris de toute morale, naturelle ou chrétienne. Et tandis que les médias se pâment d'admiration devant ces livres, l'on s'étonne de voir la jeunesse braver toute forme d'autorité et réclamer toujours plus de liberté et moins de contraintes… On pourra lire avec intérêt sur ce sujet "Hédonisme ou Christianisme ?" de Maurice Caillet, médecin, chirurgien, et ancien franc-maçon, qui a vécu à 50 ans un retournement "inattendu" de sa vie en découvrant le message libérateur de l'Evangile…
Sainte Thérèse de Lisieux disait de la prière qu'elle est un "dialogue d'amour avec Dieu", et le Padre Pio "un cœur à cœur avec Dieu". Est-il besoin de techniques pour apprendre à aimer ?