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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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2012
15 janvier 2014

Le Mystere de la déclaration des droits de l'homme

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10 janvier 2014

Le "Projet Jugement dernier" et les événements profonds : JFK, le Watergate, l’Irangate et le 11-Septembre

 

Le "Projet Jugement dernier" et les événements profonds


Dans cette analyse en deux parties, l’ancien diplomate et professeur de sciences politiques Peter Dale Scott montre comment, par quelles étapes successives depuis l’assassinat de John Kennedy, les États-Unis ont basculé dans la situation que le président Eisenhower redoutait et à propos de laquelle il avait mis en garde ses compatriotes. Depuis le 26 octobre 2001 et l’instauration du Patriot Act, c’est l’État profond, une structure secrète au-delà des apparences démocratiques, qui gouverne désormais le pays.

 
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Le 22 novembre 1963 à 13h, JFK est officiellement déclaré mort. A 14h38, le vice-président Lyndon B. Johnson prête serment dans l’avion présidentiel Air Force One. A ses côtés se tient Jacqueline Kennedy, qui porte encore son costume Chanel éclaboussé par le sang de son époux. Dans un entretien qu’elle accordera quelques mois après l’assassinat à l’historien Arthur Schlesinger Jr, elle soupçonne Johnson d’avoir orchestré l’assassinat de son mari en lien avec des lobbies pétroliers du Texas.

« Je suis conscient de la possibilité d’instaurer une véritable tyrannie aux États-Unis. Nous devons donc nous assurer que cette agence [la National Security Agency], et toutes celles qui possèdent ces technologies, opèrent dans un cadre légal et sous une supervision appropriée, de sorte que nous ne tombions jamais dans cet abîme. Y sombrer serait sans retour. » – Sénateur Frank Church (1975)

Dans cet article, je vais discuter de quatre événements importants et toutefois mal compris : l’assassinat de John F. Kennedy, le Watergate, l’Irangate et le 11-Septembre. J’analyserai ces événements profonds comme faisant partie d’un processus politique encore plus profond qui les relie entre eux, un processus qui a favorisé la construction d’un pouvoir répressif aux États-Unis, au détriment de la démocratie.

Ces dernières années, je me suis référé à une force obscure derrière ces événements – une force que j’ai maladroitement appelée « l’État profond » (n’ayant pas trouvé mieux) qui évolue à la fois à l’intérieur et en dehors de l’État public. Aujourd’hui, pour la première fois, je vais tâcher d’identifier une partie de cette force obscure, qui a fonctionné depuis au moins cinq décennies en marge de l’État public. Celle-ci porte un nom que je n’ai pas inventé : le Projet «  Jugement dernier  » (Doomsday Project). C’est le nom donné par le Département de la Défense aux planifications d’urgence visant « à assurer le fonctionnement de la Maison Blanche et du Pentagone pendant et après une guerre nucléaire, ou toute autre crise majeure. » [1]

L’objectif de ce travail est simple mais important : il consiste à démontrer que le Projet Jugement dernier des années 1980, ainsi que les planifications de crise antérieures qui ont mené à ce projet, ont joué un rôle déterminant dans les coulisses des événements profonds que je vais analyser.

De manière plus explicite, cette planification a été un facteur majeur derrière les trois phénomènes préoccupants qui menacent aujourd’hui la démocratie états-unienne. Le premier d’entre eux a été la conversion de notre économie en une « plouto-nomie », une économie à visée ploutocratique, marquée par une scission grandissante des États-Unis en deux classes – les nantis et les défavorisés, les « 1 % » et les « 99 % ». Le second phénomène est la militarisation croissante des États-Unis, et principalement sa tendance à mener ou à provoquer des guerres dans des régions lointaines, ce qui est devenu de plus en plus courant et prévisible. Il est clair que les opérations de cette machine de guerre US ont servi les intérêts du percentile au sommet de la pyramide. [2]

Le troisième phénomène, qui est le sujet de cet essai, est l’influence considérable des événements profonds structurels sur l’Histoire des États-Unis, une influence de plus en plus néfaste : des événements mystérieux, (comme l’assassinat de JFK, l’effraction du Watergate ou le 11-Septembre, qui affectent brutalement la structure sociale états-unienne), ont un impact majeur sur la société de ce pays. Par ailleurs, ils impliquent constamment des actes criminels ou violents. Enfin, bien souvent, ils sont générés par une force obscure inconnue.

De nombreuses analyses ont été menées sur la décomposition actuelle des États-Unis en termes d’écarts de revenus et de disparités de richesse, ou au sujet de sa militarisation comme de sa tendance belliciste croissante. Mon approche dans cet essai est selon moi inédite : elle consiste à faire valoir que les disparités de revenus – autrement dit, la « plouto-nomie » – autant que les tendances guerrières des États-Unis ont été considérablement favorisées par des événements profonds.

Il faut comprendre que les disparités de revenus dans l’économie US n’ont pas résulté d’une action des forces entrepreneuriales indépendamment de l’intervention politique. Au contraire, ces inégalités furent en grande partie engendrées par un processus politique continuel et délibéré, datant des années 1960 et 1970 – période durant laquelle les individus les plus riches de ce pays craignaient d’en perdre le contrôle.

À cette époque, dans son mémorandum de 1971, le futur juge à la Cour Suprême Lewis Powell avertit que la survie du système de la libre-entreprise dépendait de « la planification et [de] l’application soigneuses, sur le long terme », de réponses abondamment financées contre les menaces incarnées par la gauche. [3] Cette mise en garde engendra une virulente offensive de la droite, coordonnée par quelques cercles de réflexion et généreusement financée par un petit groupe de fondations familiales. [4] Il faut garder à l’esprit que tout cela répondait à de graves émeutes à Newark, à Detroit et dans d’autres villes, et que la gauche lançait alors un nombre croissant d’appels à la révolution (en Europe autant qu’aux États-Unis). Je me concentrerai ici sur la réponse de la droite à ce défi, et sur le rôle des événements profonds dans la facilitation de cette réponse.

Ce qui importait vraiment dans le Manifeste Powell était moins le document en lui-même que le fait qu’il ait été commandé par la Chambre de Commerce des États-Unis, l’un des groupes de pression les plus influents et des plus discrets. Par ailleurs, ce mémorandum était seulement un signe parmi bien d’autres qu’une guerre de classes prenait forme durant les années 1970, un processus plus vaste qui se déroulait à l’intérieur autant qu’à l’extérieur du gouvernement (et qui comprenait ce qu’Irving Kristol qualifia de « contre-révolution intellectuelle »), et mena directement à la soi-disant « Révolution Reagan ». [5]

Il apparaît clairement que ce plus large processus a été mené pendant pratiquement cinq décennies, la droite injectant des milliards de dollars dans le système politique des États-Unis. Ce que je désire démontrer ici est que les événements profonds ont eux aussi fait partie intégrante de ces efforts de la droite, depuis l’assassinat de John F. Kennedy jusqu’au 11-Septembre. Le résultat du 11-Septembre fut la mise en œuvre de plans pour la « continuité du gouvernement » (COG pour « Continuity of Government »), qui furent qualifiés de plans préparant « la suspension de la Constitution des États-Unis » durant les auditions d’Oliver North relatives à l’Irangate en 1987. Ces plans de la COG, élaborés sur la base de planifications antérieures, ont été soigneusement développés depuis 1982 dans le cadre de ce que l’on appelle le Projet Jugement dernier (Doomsday Project) par une équipe secrète nommée par Reagan. Celle-ci était composée de personnalités publiques et également privées, dont Donald Rumsfeld et Dick Cheney.

Je vais tenter de prouver que, dans cette perspective, le 11-Septembre ne fut que l’aboutissement d’une séquence d’événements profonds remontant à l’assassinat de Kennedy, voire plus loin encore, et que les germes du Projet Jugement dernier peuvent être décelés derrière chacun d’eux.

Plus précisément, je vais tenter de démontrer, au sujet de ces événements profonds :

1) que des comportements malveillants à la CIA et dans d’autres agences similaires ont contribué à l’assassinat de Kennedy et au 11-Septembre ;

2) que les conséquences de chaque événement profond inclurent un accroissement du pouvoir répressif autoritaire en faveur de ces agences, au détriment du pouvoir démocratique persuasif ; [6]

3) qu’il existe des recoupements symptomatiques de personnel entre les auteurs de ces différents événements profonds ;

4) que l’on observe dans chacun de ces événements l’implication d’éléments liés au trafic de drogue international – ce qui suggère que notre « plouto-nomie » actuelle soit aussi, dans une certaine mesure, une « narco-nomie » ;

5) que derrière chaque événement, on peut observer le Projet Jugement dernier (qui joue un rôle de plus en plus important au fil des années), c’est-à-dire la structure alternative de planification d’urgence ayant ses propres réseaux de communication, opérant comme un réseau de l’ombre en dehors des canaux gouvernementaux réguliers.

Les comportements bureaucratiques malveillants comme facteur contribuant à l’assassinat de JFK ainsi qu’au 11-Septembre

L’assassinat de JFK autant que le 11-Septembre furent facilités par la manière avec laquelle la CIA et le FBI manipulèrent leurs dossiers sur les auteurs présumés de chaque événement (Lee Harvey Oswald dans ce que j’appellerai l’affaire JFK, et les pirates de l’air présumés Khaled al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi dans le 11-Septembre). La décision prise le 9 octobre 1963 par Marvin Gheesling, un agent du FBI, d’effacer Oswald de la liste de surveillance du FBI fait partie de cette facilitation. Cette décision fut mise en œuvre peu après l’arrestation d’Oswald à la Nouvelle-Orléans en août 1963 et son voyage présumé au Mexique en septembre. De toute évidence, ces événements auraient normalement dû faire d’Oswald un candidat pour une surveillance renforcée. [7]

Ce comportement malveillant constitue un paradigme si on l’associe avec les agissements d’autres agences, en particulier ceux de la CIA, dans l’affaire JFK et le 11-Septembre. En effet, le comportement de Gheesling va nettement dans le sens d’une coupable rétention d’information de la part de la CIA, durant ce même mois d’octobre [1963] – information dissimulée au FBI, et selon laquelle Oswald aurait rencontré à Mexico Valeriy Kostikov, un agent présumé du KGB. [8] Cette dissimulation contribua également à assurer qu’Oswald ne serait pas surveillé. En effet, dans ses mémoires, l’ancien directeur du FBI Clarence Kelley se plaignit que la rétention d’informations de la CIA fût la principale raison expliquant pourquoi Oswald n’était pas sous surveillance le 22 novembre 1963. [9] La provocation des Renseignements militaires en 1963 fut encore plus alarmante. En effet, l’une de ses unités ne se contenta pas seulement de retenir des informations sur Lee Harvey Oswald, mais elle fabriqua aussi de faux renseignements qui semblaient destinés à provoquer une riposte [militaire] contre Cuba. Je qualifie de telles provocations de récits primaires, en l’occurrence des tentatives de dépeindre Oswald comme un comploteur communiste (au contraire des récits secondaires ultérieurs, également faux, le décrivant comme un loup solitaire révolté). Un câble du commandement de la IVe Armée, situé au Texas, peut être considéré comme un exemple frappant de récit primaire. Il fait état d’une information donnée par un policier de Dallas, qui appartenait aussi à une unité de réserve des Renseignements militaires :

« Le premier assistant Don Stringfellow, section des Renseignements, Département de la Police de Dallas, a notifié le 112e Groupe INTC [des renseignements], [rattaché à] ce quartier général, que les informations obtenues d’Oswald ont révélé sa défection pour Cuba en 1959 et sa qualité de membre du Parti communiste, dont il possède une carte. » [10]

Le 22 novembre [1963, jour de l’assassinat de JFK], ce câble fut envoyé directement au Commandement US des Frappes militaires à Fort MacDill en Floride, la base prête à lancer une éventuelle attaque de représailles contre Cuba. [11]

Ce câble ne représentait pas une aberration isolée. En effet, il était appuyé par d’autres faux récits primaires venant de Dallas concernant le fusil qu’aurait utilisé Oswald. Ces faux récits se basaient en particulier sur une série de traductions erronées du témoignage de Marina Oswald. Ces falsifications visaient à suggérer que le fusil d’Oswald à Dallas était une arme qu’il s’était procurée en Russie. [12]

Ces derniers rapports falsifiés concernant Marina Oswald, apparemment sans lien avec les précédents, peuvent néanmoins nous ramener à la 488e unité de réserve des Renseignements militaires à laquelle appartenait Don Stringfellow. [13] Ilya Mamantov, l’interprète qui fournit initialement la fausse traduction des témoignages de Marina Oswald, fut choisi par Jack Crichton, un magnat du pétrole de Dallas, et par George Lumpkin, le directeur adjoint de la police de cette même ville. [14] Crichton et Lumpkin étaient [respectivement] le chef et le premier adjoint de la 488e unité de réserve des Renseignements militaires. [15] Dans la communauté des pétroliers de Dallas, Crichton était aussi un sympathisant d’extrême droite : administrateur de la Fondation H.L. Hunt, il fut également membre du Comité américain d’aide aux combattants de la liberté du Katanga (American Friends of the Katanga Freedom Fighters), une organisation d’opposition aux politiques de Kennedy au Congo.

Nous devons garder à l’esprit que certains membres du Comité des chefs d’États-majors interarmées [JCS pour Joint Chiefs of Staff] étaient extrêmement irrités par le fait que la crise des missiles de 1962 n’avait pas conduit à une invasion de Cuba. Par ailleurs, en mai 1963, sous la direction de son nouveau chef Maxwell Taylor, le JCS était encore persuadé « qu’une intervention militaire des États-Unis à Cuba [serait] nécessaire ». [16] Nous étions six mois après que Kennedy eût donné des garanties explicites à Khrouchtchev afin de résoudre la crise des missiles en octobre 1962, lui assurant que les États-Unis n’envahiraient pas Cuba – bien que ces garanties fussent soumises à d’importantes conditions. [17] Ces initiatives présidentielles n’empêcheront pas le J-5 du Comité des chefs d’États-majors interarmées (la Direction des planifications et des politiques du JCS) d’élaborer une liste de « provocations fabriquées pour justifier une intervention militaire ». [18] (L’un des exemples de « provocations fabriquées » envisageait d’« utiliser des avions de type MiG pilotés par des aviateurs US pour […] attaquer des navires commerciaux ou l’armée des États-Unis ».) [19]

Les tromperies sur Oswald qui émanaient de Dallas furent lancées immédiatement après l’assassinat [de JFK] ; de ce fait, elles ne suffisent pas à établir que l’assassinat ait constitué un complot impliquant la tromperie et la provocation. En revanche, elles en disent long sur l’état d’esprit anticastriste qui prévalait au sein de la 488e unité de réserve des Renseignements militaires à Dallas ; et elles nous confirment que cet état d’esprit était remarquablement similaire à celui du J-5 au mois de mai 1963 – c’est à dire l’état d’esprit qui produisit une liste de « provocations fabriquées » pour attaquer Cuba. (Selon Crichton, « [la 488e unité de réserve] comptait une bonne centaine d’hommes, dont environ 40 à 50 étaient originaires du Département de la Police de Dallas. ») [20]

Ces comportements malveillants au sein des bureaucraties de la CIA, du FBI et de l’armée – les trois agences avec lesquelles Kennedy avait eu de sérieux désaccords durant sa présidence tronquée [21] – peuvent difficilement s’expliquer par le seul hasard. Dans cet article, j’établirai ultérieurement un lien entre le pétrolier de Dallas Jack Crichton et la planification de crise de 1963, qui devint le Projet Jugement dernier.

Le même type de comportements malveillants au sein de la bureaucratie autour du 11-Septembre

En 2000 et 2001, avant le 11-Septembre, la CIA s’est de nouveau abstenue de divulguer des preuves accablantes au FBI – des informations qui, si elles avaient été partagées, auraient conduit le FBI à surveiller Khaled al-Mihdhar et Nawaz al-Hazmi, deux des pirates de l’air présumés. Cette importante rétention d’informations a amené un agent du FBI à prédire avec exactitude, en août 2001, qu’« un jour, des gens perdront la vie ». [22] Suite au 11-Septembre, un autre agent du FBI déclara au sujet de l’Agence : « Ils [la CIA] ne voulaient pas que le Bureau se mêle de leurs affaires – c’est pourquoi ils ne dirent rien au FBI. […] Et c’est pourquoi le 11-Septembre eut lieu. C’est pourquoi cet événement s’est déroulé. […] Ils ont du sang sur les mains. Ils sont responsables de la mort de 3 000 personnes. » [23] Dans cette affaire, la rétention d’informations cruciales avant le 11-Septembre – que l’Agence se devait de transmettre au FBI en vertu de ses propres règles – était comparable aux dissimulations de la NSA. [24]

En d’autres termes, sans ces rétentions de preuves, ni l’assassinat de Kennedy ni le 11-Septembre n’auraient pu se dérouler ainsi. Comme je l’ai écrit dans mon livreAmerican War Machine, il semblerait qu’à un moment donné,

« Oswald, et plus tard Al-Mihdhar, avaient été présélectionnés comme sujets désignés pour une opération. L’objectif initial n’aurait pas forcément été celui de commettre un crime contre les États-Unis. Au contraire, des démarches furent probablement entreprises afin de préparer Oswald en lien avec une opération contre Cuba et al-Mihdhar pour une opération contre Al-Qaïda [comme je le suspecte]. Mais à mesure que les mythes [exploitables] commençaient à s’accumuler autour de ces deux personnages, il devenait possible pour des individus mal intentionnés de subvertir l’opération autorisée en un plan meurtrier qui aurait ensuite été dissimulé. À ce stade, Oswald (et par analogie al-Mihdhar) n’était plus un simple sujet désigné, mais également un coupable désigné. » [25]

Kevin Fenton, dans son ouvrage très complet intituléDisconnecting the Dots [« Semer le trouble »], en est arrivé à la même conclusion au sujet du 11-Septembre, à savoir qu’« à partir de l’été 2001, l’objectif de la rétention d’informations était dorénavant de permettre le déroulement des attaques ». [26] Il a également identifié le principal responsable de ce comportement administratif malveillant : l’officier de la CIA Richard Blee, directeur de l’Unité ben Laden de l’Agence. Alors que Clinton était encore Président, Blee avait fait partie d’une faction de la CIA qui militait activement pour une implication plus belliciste de l’Agence en Afghanistan, en conjonction avec l’Alliance du Nord afghane. [27] Ces projets se réalisèrent immédiatement après le 11-Septembre, et Blee lui-même fut promu chef de station [de la CIA] à Kaboul. [28]

Comment la rétention de preuves par la CIA et la NSA lors du deuxième incident du golfe du Tonkin a contribué à déclencher la guerre avec le Nord-Vietnam

Je vous épargnerai les détails de cette rétention d’informations, qui est expliquée dans mon livre American War Machine, (à paraître en français, en août 2012). Néanmoins, l’incident du golfe du Tonkin est comparable à l’assassinat de Kennedy ainsi qu’au 11-Septembre, car cette manipulation de preuves a contribué à diriger les États-Unis vers la guerre (très rapidement, dans le cas présent).

Aujourd’hui, des historiens comme Fredrik Logevall sont d’accord avec l’évaluation du sous-secrétaire d’État George Ball, selon laquelle la mission des contre-torpilleurs US dans le golfe du Tonkin – qui déclencha les incidents du même nom – « relevait principalement de la provocation ». [29] La planification de cette mission provocatrice venait du J-5 du Comité des chefs d’États-majors interarmées [JCS], la même équipe qui avait avancé en 1963, concernant Cuba, que « la fabrication d’une série de provocations visant à justifier une intervention militaire [était] réalisable ». [30]

La dissimulation de la vérité par la NSA et la CIA le 4 août 1964 se produisit dans un contexte marqué par une détermination avérée (mais controversée), aux plus hauts niveaux de l’État, d’attaquer le Nord-Vietnam. À cet égard, l’incident du golfe du Tonkin est remarquablement similaire à la dissimulation de la vérité par la CIA et la NSA qui conduisit directement au 11-Septembre, alors qu’existait de nouveau une détermination gouvernementale pour partir en guerre (même si elle était aussi controversée).

[1] Peter Dale Scott, Deep Politics and the Death of JFK, p.280.

[2] Public Law 90-331 (18 U.S.C. 3056) ; analysé dans Peter Dale Scott, Paul L. Hoch et Russell Stetler, The Assassinations : Dallas and Beyond (Random House, New York, 1976), pp.443-46.

[3] Les agents des Renseignements militaires étaient détachés auprès du Secret Service et à l’époque, leur nombre s’agrandissait nettement. Le Washington Star expliqua plus tard que « la forte montée en puissance de la collecte d’information [à l’armée] […] n’a commencé qu’après le meurtre par balles du révérend Martin Luther King » (Washington Star, 6 décembre 1970 ; réimprimé dans Federal Data Banks Hearings, p.1728).

[4] George O’Toole, The Private Sector (Norton, New York, 1978), p.145, cité dans Scott, Deep Politics and the Death of JFK, pp.278-79.

[5] Scott, La Route vers le Nouveau Désordre Mondial, pp.89-91.

[6] Ibidem, pp.90-92.

[7] Ibidem, pp.87-101.

[8] Peter Dale Scott, « Northwards without North », Social Justice (été 1989). Réactualisé sous le titre « North, Iran-Contra, and the Doomsday Project : The Original Congressional Cover Up of Continuity-of-Government Planning », Asia-Pacific Journal : Japan Focus, 21 février 2011.

[9] Scott, La Route vers le Nouveau Désordre Mondial, p.190.

[10] Jonathan Marshall, Peter Dale Scott et Jane Hunter, The Iran-Contra Connection, p.13 (les Contras) ; Richard Coll, Ghost Wars, pp.93-102 (les moudjahidines).

[11] Steve Coll, Ghost Wars, pp.457-59, pp.534-36.

[12] Selon un témoignage de Vernon Walters, le directeur adjoint de la CIA, seuls « Hunt et McCord avaient été des employés à plein temps de la CIA. Les autres [incluant Sturgis] étaient des employés contractuels pour des durées variables » (Auditions sur le Watergate, p.3427). Cf. Marshall, Scott et Hunter, The Iran-Contra Connection, p.45 (propriétaires de casinos).

[13] Peter Dale Scott, « From Dallas to Watergate », Ramparts, décembre 1973 ; réimprimé dans Peter Dale Scott, Paul L. Hoch et Russell Stetler, The Assassinations : Dallas and Beyond, p.356, p.363.

[14] Peter Dale Scott, Crime and Cover-Up, p.20.

[15] Peter Dale Scott et Jonathan Marshall, Cocaine Politics, pp.25-32, etc.

[16] Alexander Cockburn et Jeffrey St. Clair, Whiteout : The CIA, Drugs, and the Press (Verso, Londres, 1998), pp.308-09 ; Martha Honey, Hostile Acts : U.S. Policy in Costa Rica in the 1980s (University Press of Florida, Gainesville, FL, 1994), p.368 (Frigorificos).

[17] Tad Szulc, Compulsive Spy : The Strange Career of E. Howard Hunt (Viking, New York, 1974), pp.96-97.

[18] Scott, American War Machine, pp.51-54. Howard Hunt a contribué à mettre sur pieds ce qui devint la Ligue Anticommuniste Mondiale [WACL pour World Anti-Communist League] liée au trafic de drogue. La base d’Artime au Costa Rica était située sur des terres appartenant à des membres de la branche locale de la WACL (Scott et Marshall, Cocaine Politics, p.87, p.220).

[19] Woodward et Bernstein, All the President’s Men (Simon and Schuster, New York, 1974), p.23.

[20] Jim Hougan, Secret Agenda (Random House, New York, 1984), p.16, citant la Directive 5230.7 du Département de la Défense, 25 juin 1965, amendée le 21 mai 1971.

15 juin 2013

Projet pour créer des âmes électromagnétiques artificielles.

35616432_pDes créations embryonnaires «d'âme» seraient expérimentés sous forme de flux électromagnétique. Or, une énergie groupée, participant à l'intercommunication
de cellules artificielles survivrait un temps à la destruction physique de la forme artificielle de vie. Enregistrer ce flux afin de le réutiliser sur unautre modèle de cellules artificielles, semble donc à la portée de nos éminentsscientifiques. Ils affirment dans Indiadaily : «Nous devons vraiment gagner du terrain dans le domaine de la création, de la gestion et de la réutilisationdes formes électromagnétiques d'énergie et de la conception du mécanisme hiérarchique recyclable de l'énergie groupée. le miracle final de la science n'est pas trop lointain». En clair, l'objectif est de créer des âmes électromagnétiques artificielles, enregistrables et recyclables à souhait dans des machines dotées de cellules mi-biologiques mi-artificielles. Le miracle final de la science consiste à réaliser une âme artificielle suffisamment élaborée et hiérarchisée pour créer un homme artificiel et pourquoi pas, pour proposer une âme de rechange en cas de mort subite. Bill Gates est peut-être déjà sur une étude de marché pour vendre des âmes en boite, intégrées aux
nouvelles générations d'ordinateur WIFI ? Allez savoir?

L'âme gigogne
Selon Boris Iskakov (voir Morphéus N°10) l'homme est entouré d'hologrammes énergétiques et d'ondes absorbées et émises par des centaines de points biologiquement actifs se superposant de façon à former une série d'ondes stationnaires. Le corps est un noyau dense entouré d'hologrammes énergétiques. Le premier hologramme imite les contours du corps et contient, toute l'information de celui-ci. Cette information est accumulée le long de l'enveloppe quantique servant de limite au premier hologramme. Un deuxième hologramme enveloppe le premier, un troisième enveloppe le second et ainsi de suite jusqu'à former un sorte d'âme gigogne. Plus l'on s'éloigne du premier hologramme plus l'information est faible et diffuse. La puissance énergétique de la première enveloppe correspond à quelques fractions d'électron-volt. Cette approche nous amène à penser que l'âme tout ou partie est une substance matérielle. L'enveloppe serait un bioplasma froid qui renferme toute l'information sur le noyau à savoir l'homme physique. Pensées et
sentiments seraient matériels et transmis par les impulsions extra-faibles des champs électromagnétiques. Les images visuelles, auditives et autres, existeraient sous forme d'amas de particules élémentaires extrêmement légères. Il en va de même pour toutes les fonctions métaboliques conscientes et inconscientes enregistrées dans les champs quantiques de l'enveloppe holographique.2009_12_20p_forge_des_ames

Au moment de la mort, ces champs informationnels et hologrammes gigognes sedésintègrent progressivement. Selon Iskakov la période de demi-vie deshologrammes relativement lourds serait de 7 à 9 jours. A l'expiration d'unequarantaine de jours, ils se désagrègent à 99%. Seules des fractions trèslégères existeraient éternellement : l'âme est immortelle selon la tradition.
roy_blade_runnerfilm Blade runner un répliquant

18 mai 2013

Islam, Antéchrist et jambon beurre: voyage au coeur de la machine anti-Islam

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Excellent reportage mené par Paul Moreira ! Depuis les attentats de New York en 2001, la paranoïa de certains Américains envers les musulmans ne cesse de croître. Celle-ci est notamment alimentée par des réseaux profitant de ce terreau pour propager des idées d'extrême droite. Ainsi, l'organisation «Stop the Islamisation», qui relaie moult rumeurs, comme celle annonçant la construction par les djihadistes d'une mosquée sur les ruines du World Trade Center. L'organisation a maintenant ses propres ramifications en Europe, entretenant un climat de haine. En France aussi, la peur de l'Islam a généré des manifestations regrettables. En 2010, sous prétexte qu'il n'était plus possible d'acheter du jambon dans un quartier parisien, une opération «apéro saucisson et pinard» était ainsi organisée.

 

28 février 2013

La synchronicité code de l'unité du monde

Concomitance d’événements reliés par le sens et non par la cause. » Derrière la définition austère, se cache un phénomène lumineux que nous avons tous   expérimenté            .concorde_obelisque_bleue

Les coïncidences  fascinent les hommes depuis l’An­tiquité, mais elles n’ont pris le nom de synchronicités – lorsqu’elles sont hau­tement signifiantes –, que suite aux tra­vaux de Carl G. Jung avec le physicien Wolfgang Pauli. L’épisode qui a mené le grand psychologue suisse sur la piste des synchronicités est connu : une pa­tiente lui rapporte un rêve dans lequel elle reçoit en cadeau un scarabée d’or. Jung entend alors un léger choc contre sa fenêtre ; il ouvre et recueille dans sa main un scarabée (cétoine) doré.

Il précise dans Synchronicité et Paracelsica qu’un tel événement ne s’était jamais présenté à lui avant, ni ne s’est repro­duit ensuite. Précisément ! pointent les sceptiques : Jung attribue du sens à ce qui n’est qu’une coïncidence, entière­ment due au hasard. Qui n’a fait l’ex­périence de s’intéresser aux synchro­nicités et d’en voir soudain partout ? C’est donc bien que l’on projette du sens sur ce qui n’en a pas. Autrement dit, c’est de la « pensée magique » ou du « délire d’interpréta­tion ». À moins que le monde se mette réellement à « faire sens » quand on le regarde autrement. Certaines synchro­nicités peuvent en effet relever d’une forme de « miracle », lorsqu’elles permettent par exemple de débloquer une si­tuation, de répondre à une question fondamentale, ou d’in­diquer un chemin à suivre

Anges encyclopédiques
J’ai personnellement trouvé dans une foire aux livres d’occasion un ouvrage auquel j’avais pensé le matin même, tout en ayant oublié le titre. N’y pen­sant plus l’après-midi, je suis allé di­rectement au fond de la salle et ce livre est le premier que j’ai sorti d’un car­ton. L’écrivain Arthur Koestler parlait d’« anges encyclopédiques » à propos de ces aides inattendues qui nous mettent entre les mains l’information livresque que l’on recherche. Ainsi, un livre tom­be parfois ouvert à la bonne page ! De façon générale, beaucoup voient l’in­tervention de leur « ange gardien » ou de leur « guide » dans ces coïncidences signifiantes.

Auteur de plusieurs ouvrages sur le su­jet, Jean Moisset donne des exemples pour distinguer coïncidence, sérialité et synchronicité. Au cours de vos va­cances, vous rencontrez un ami : c’est une coïncidence. En plus de cet ami, vous rencontrez deux autres connais­sances pendant votre séjour : c’est la sérialité. Mais, vous rendant sur votre lieu de vacances à Arcachon, vous voyez une affiche des Antilles qui vous fait penser à des amis par­tis vivre à la Martinique et dont vous êtes sans nouvelles depuis quinze ans. Arrivés sur place, vos voisins immé­diats sont ces mêmes amis : synchronicité. Autre exemple, d’avant l’ère des téléphones portables : vous passez devant une cabine téléphonique et le téléphone sonne. Vous décrochez et avez au bout du fil un ami qui cherchait à vous joindre mais s’est trompé de numéro !

« Tout me parle »
Il faut tout de même prendre garde à ne pas voir des signes là où il n’y en a pas. L’écrivain Michel Cazenave a ainsi proposé que la syn­chronicité soit à l’ori­gine de la somatisation, c’est-à-dire la « symbiose » corps-esprit qui fait que nous tombons malades apparemment sans cause. Dans son livre Ce qui est caché aux sages et aux intelligents, Thierry Salmeron met en garde contre les faux signes, produits du mental, et les vrais qui sont le ré­sultat d’une présence consciente. Il cite les propos d’un grand chef indien : « Tout ce qui passe près de moi, me parle ». « Vous êtes guidés vers le meilleur pour vous, par des signes acces­sibles à vos sens », ajoute-t-il. Mais il va très (trop ?) loin en expliquant que le libre arbitre est néfaste, puisqu’il nous donne des choix permanents alors qu’il suffirait de suivre des signes qui nous sont « destinés ». Le libre arbi­tre serait ainsi à l’origine de la chute d’Adam et Ève.
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Lâcher-prise et intuition
Le psychologue Jean-François Vézina, qui a publié Les Hasards nécessaires (Éditions L’Hom­me 2002), estime avec Michel Cazenave que « les synchronicités se produisent plus fréquem­ment en période de tension psychique, alors que la forme symbolique habituelle du rêve n’a pas réussi à se faire entendre. » Il ajoute : « La synchronicité vue sous cet angle n’est pas nécessairement “un cadeau magique” comme elle est parfois décrite dans le langage populaire. Encore que la souf­france peut être perçue comme une grâce. Je suis toujours amusé lorsque je lis dans un livre ou un article cette phrase : “Provoquez la synchronicité dans vos vies !” En réalité, la synchronicité échap­pe au contrôle du moi. On ne peut que se rendre disponible aux messages de l’inconscient qui empruntent cette voie. »
Être disponible aux messages de l’inconscient, cela revient à développer son intuition, peut-être en « lâchant prise ». La « lueur vacillante de notre intuition », comme l’ap­pelle Jean-François Vézina, peut nous permettre de recon­naître des proces­sus symboliques qui se déploient sous la forme de motifs, de « pentes qui nous attirent et nous conduisent imperceptiblement vers telle person­ne, tel travail, tel auteur ou encore tel pays. » L’identifica­tion de ces processus et motifs est un apport majeur de Jung, selon J.-F. Vézina.
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Lien quantique
Mais Jung y voyait plus encore qu’un cheminement. Les synchronicités ma­nifestaient selon lui l’unité du monde, l’Unus Mundus, à travers des relations « acausales » (sans relations de cause à effet) dont il voyait un écho certain dans les propriétés déroutan­tes de la physique quantique. C’est pourquoi il a travaillé sur le sujet avec Wolfgang Pauli, prix Nobel de physique en 1945. On sait en effet aujourd’hui de façon certaine que des particu­les élémentaires ayant interagi – par exemple des photons - restent connectées via un lien mystérieux et acausal. Toute mesure sur l’une des particules modifie instantanément l’état de l’autre, mais sans transfert d’information. Il n’y a pas de « communication » entre elles, mais la physique contemporaine est obligée d’accepter qu’elles forment un seul et même système phy­sique, non local, même si elles se trouvent éloi­gnées de plusieurs milliards d’années-lumière l’une de l’autre.

L’aspect initiatique des synchronicités a été mis en exergue dans des romans tels que La Prophétie des Andes (James Redfield) ou L’Alchimiste (Paulo Coelho). Être davantage à l’écoute, plus conscient, plus pré­sent au monde, voilà qui ne saurait nuire. La coïncidence renvoie au hasard, mais le hasard, comme le miracle, n’est qu’une question de point de vue. Souvenons-nous que l’idéogramme chinois qui traduit le mot « hasard » désigne en fait la notion d’appariement, de couplage. Ainsi le Yi Jing (Livre des Transformations) reposait tout entier selon Jung sur un « principe synchronistique », qui fut sa première proposition de l’idée même de synchronicité. ●

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29 octobre 2012

Les villes chinoises du nouvel ordre mondiale se construisent dans le plus grand silence .

Une ville fantôme construite par la Chine en plein cœur de l’Angola

Nova Cidade de Kilamba est une ville flambant neuve, faites de bâtiments aux couleurs vives et impeccables, construite en moins de trois ans à une trentaine de kilomètres de Luanda, capitale de l'Angola. Nova Cidade de Kilamba est également à peu près vide, une ville fantôme bâtie par une compagnie d'Etat chinoise – China International Trust and Investment Corporation (Citic) – pour la modique somme de 3,5 milliards de dollars. Où sont passés les 500 000 personnes que peut accueillir ce complexe urbain qui détonne tant aux alentours de la capitale angolaise ?

Une journaliste de la BCC a visité Nova Cidade de Kilamba, décrivant un endroit "étonnamment silencieux, les voix rebondissant sur les murs de béton tout frais et les routes vides. Il n'y a guère de voitures et encore moins de personnes, juste des dizaines de rangées d'appartements colorés se répétant à l'infini, les volets fermés et les balcons vides. Après avoir conduit pendant quinze minutes, nous n'avons rien vu à part des ouvriers chinois, dont beaucoup vivaient dans des préfabriqués autour du site."

La ville nouvelle déserte est l'œuvre de l'Etat chinois qui, en contrepartie, a été payé, comme c'est souvent le cas en Afrique, par un accès prioritaire aux ressources naturelles du pays, le pétrole dans le cas de l'Angola.

Techniquement, le projet pharaonique a donc été amorti par le gouvernement angolais. Le problème, c'est que personne ne vient. Sur les 2 800 appartements disponibles dans un premier temps dans les 750 bâtiments de huit étages, seuls 220 ont été vendus. Sur la dizaine d'écoles du complexe, seule une poignée fonctionne.

Le projet est défendu bec et ongles par le gouvernement du président José Eduardo dos Santos, qui avant le début de son mandat avait promis de construire un million de maisons en quatre ans. Le problème actuel étant que les résidences de Nova Cidade de Kilamba – dont le prix oscille entre 120 000 et 200 000 dollars – sont inaccessibles pour la grande majorité de la population, dont les deux tiers vivent avec moins de 2 dollars par jours, selon les estimations des organisations internationales.

"Il n'y a tout simplement pas de classe moyenne en Angola, uniquement les très pauvres et les très riches. Et donc, il n'y a personne pour acheter ce type de logement", résume Elias Isaac, membre de l'Open Society Initiative of Southern Africa (OSISA), cité par la BBC. Le gouvernement angolais promet de faciliter les emprunts-logements et de prévoir une part de logements sociaux dans le parc immobilier.

le seul soucis c'est que ces logement destinés à une classe moyenne inexistante en Angola ne serait qu'une diversion la chine construit des villes désertes depuis 5 ans a travers le monde et sur sont sol pourquoi la réponse se trouve peut être dans le nom de sa fameuse ville déserte ordos oui vous ne révez pas ils l'ont appelé ordos il semble que les plans chinois coïncident avec ceux des élites ordo ab chaos etant leur slogan ,la chine dispose de plus de 65 millions de logements vides qui attendent un évènement majeurs pour y loger les élites  d'Asie la question est que feront les autres

ou ils seront et à quoi ils devront faire face épidemie imtempérie, big one  guerre krack economique et émeutes RJames ,

aucun chinois que j'ai interrogé ne connaissez l'existence de ces villes silence radios ,juste quelques commentaire economique , ils construisent ces villes désertes pour creer de la croissance haha mdr elle est pas mal celle là ,c'est dans les journaux economiques  version des plus douteuses..

ce sont les villes du nouvel ordre mondiale comme celle de denver avec le cheval de l'apocalypse regardez cette statue dans ordos

 

ordos-china-ghost-town-5statue sur la place de Ordos en Chine

3038376295_1_5_b49hpUJxaeroport de Denver

denver-international-airports-spooky-32-foot-must-20031-123lmustang à Denver aéroport

24 octobre 2012

Coton OGM : plus de 250 000 paysans se sont donné la mort en Inde

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La domination du coton Bt sur le secteur cotonnier


L’Inde est le quatrième producteur mondial de cultures GM, derrière les États-Unis, le Brésil et l'Argentine. L’industrie des biotechnologies
vante les mérites du pays, pour sa « croissance remarquable, permise par les 6,3 millions de paysans cultivant 9,4 millions d’hectares
de coton Bt ».
En juillet 2011, le gouvernement indien a annoncé que 90 % de la surface totale consacrée à la production de coton
Combattre Monsanto Résistance populaire au pouvoir de l’industrie agroalimentaire à l’heure de
‘l’économie verte’ et du changement climatique était plantée de coton Bt, ce qui signifie un quasi-monopole de la technologie génétique de Monsanto.
Le géant américain contrôle 60 entreprises semencières indiennes, par le biais de contrats de licence.
Les semences du coton Bt (Bacillus thuringiensis) sont modifiées par la toxine Cry, afin de résister aux insectes.

Le coton Bt connu sous le nom de « Bollgard » a été spécifiquement modifié pour contrôler le ver de la capsule. Cependant, ce ravageur a développé
une résistance au coton Bt, ce qui a exigé le développement d'une nouvelle version de coton Bt. Le « Bollgard II » contient deux gènes
toxiques supplémentaires. Ce cycle est voué à se perpétuer : les organismes nuisibles devenant toujours plus tolérants, un plusgrand
nombre de caractéristiques toxiques devra être développé.
Le coton Bt, seule culture GM autorisée en Inde, a entraîné une vague de suicides qui a déferlé sur l’ensemble du pays. Ces décès
trouvent leur cause dans une crise agraire nationale qui affecte des millions de petits paysans. Ces deux dernières décennies, l'Inde
a vu son agriculture s'ouvrir aux marchés mondiaux, ce qui a augmenté les coûts sans apporter de bénéfices en termes de rémunération
et plongé de nombreux paysans dans des cycles vicieux d’endettement. Les taux de suicide les plus élevés coïncident avec les régions
produisant les plus grandes quantités de coton.

La spirale de la dette continue de provoquer des suicides
Ces 16 dernières années, plus de 250 000 paysans se sont donné la mort en Inde, phénomène qui constitue la plus grande vague
de suicides jamais enregistrée dans l’histoire de l’humanité. Les difficultés économiques insurmontables auxquelles sont confrontés
les paysans ont entraîné une vague massive de suicides, par ingestion des pesticides toxiques pulvérisés sur le coton Bt, générant
de lentes agonies. Malgré son statut d’état le plus riche du pays, l’état du Maharastra a enregistré à lui seul plus de 50 000 suicides de paysans,
de 1995 à 2010.

En 2010, les chiffres officiels indiquaient que 15 964 paysans avaient mis fin à leurs jours. Combattre Monsanto Résistance populaire au pouvoir de l’industrie agroalimentaire à l’heure de ‘l’économie verte’ et du changement climatique
Ces statistiques constituent probablement une sous-estimation significative, si l’on tient compte notamment du fait que les femmes
sont souvent exclues de ces chiffres faute de disposer de titres fonciers, titres généralement exigés pour une reconnaissance officielle
en tant que paysan.
La réorientation de l’économie agraire indienne vers les cultures de rente a entraîné la domination croissante des entreprises
multinationales et donné lieu à une hausse des coûts encourus par les petits paysans. Dans la mesure où le gouvernement indien
a encouragé cette transition vers les cultures de rente, les entreprises multinationales étrangères telles que Monsanto ont commercialisé
leurs biotechnologies onéreuses, et les ont présentées comme étant la solution permettant aux paysans de rivaliser sur le marché
mondial. C’est ainsi que l’entreprise américaine a vanté les mérites du coton Bt comme générant des rendements supérieurs à ceux
des autres semences de coton, en raison de sa résistance aux parasites agricoles, prétendant qu’il nécessite la pulvérisation d’une
quantité inférieure d’insecticide.
Cependant, une étude menée par Navdanya (un réseau de conservateurs de semences et d'agriculteurs biologiques de 16 états de
l'Inde) dans la région du Vidarbha, dans l’Est de l’état du Maharashtra, a montré que l’utilisation de pesticides avait été multipliée
par 13 depuis l’introduction du coton Bt .Ces résultats ont été corroborés par une étude récente, publiée dans la Review of
Agrarian Studies, indiquant également que les pesticides appliqués au coton Bt s’accompagnent de coûts supérieurs.79
En termes de rendements, Monsanto a été dénoncée pour avoir considérablement exagéré le potentiel du coton Bt.

Cependant, les graines de coton Bt de Monsanto, plus onéreuses, et ses intrants, incluant des pesticides, ont supplanté les semences locales bon
marché, ce qui a entraîné le déclin des connaissances traditionnelles relatives aux semences. Les semences de coton GM dominant
le marché ne laissent à de nombreux paysans d’autre choix que d’opter pour des semences GM plus onéreuses, les autres semences
pouvant s’avérer difficiles à trouver. De plus, des paysans ont indiqué que les semences de coton Bt exigent de plus grandes quantités
de ressources en eau, en comparaison avec les semences autochtones.
Elles sont également plus vulnérables à la détérioration des conditions climatiques.
Les coûts supérieurs associés au coton Bt ont sans nul doute contribué à précipiter les paysans pratiquant l’agriculture de subsistance
dans une spirale de la dette, en les forçant à demander l’aide financière de prêteurs. Les mauvaises récoltes de coton, qui ne couvraient
pas les coûts des semences, des pesticides et des autres intrants, ont alourdi l’endettement des paysans. Il est important de noter
que la plupart des suicides sont le fait de paysans travaillant dans le secteur des cultures de rente, un secteur vulnérable aux
vicissitudes du marché mondial.
Ces paysans souffrent également d’un manque de soutien de la part de l’état, sous la forme, par exemple, de versement de subventions au secteur.

Lutte contre les partenariats public-privé de Monsanto


Monsanto a adopté une nouvelle stratégie afin d’élargir la portée de ses cultures, en instaurant des partenariats public-privé avec
certains gouvernements. C’est ainsi que plusieurs états indiens, tels que le Jammu-et-Cachemire, le Rajasthan, l’Orissa, l’Himachal
Pradesh et le Gujarat, ont signé des protocoles d’accord avec le géant américain.
Cependant, ces ententes ayant suscité l’indignation du public, certains accords ont été suspendus.

En juillet 2010, l’état indien du Rajasthan a signé un protocole d’accord pour un partenariat public-privé avec Monsanto  et six autres sociétés de semences biotechnologiques nationales et étrangères. Cette initiative sans précédent, qui réunissait quatre universités agricoles d’état, la
Rajasthan State Seed Corporation et le gouvernement du Rajasthan, représenté par le Département d’Horticulture et le Département
d’Agriculture, ouvrait les portes des centres de recherche nationaux aux entreprises de biotechnologie. Cependant, face à la protestation
des organisations paysannes, le protocole d’accord n’est jamais entré en vigueur.

De la même manière, dans l'état d'Orissa, sous la pression exercée par les paysans et les organisations de la société civile, le
gouvernement national a décidé de ne pas mettre en application son partenariat public avec Monsanto.
Face à la forte opposition du public, d’autres gouvernements, tels que ceux de Kerala, Bihar, Chhattisgarh, Karnataka et Madhya Pradesh, ont mis fin aux parcelles expérimentales d’OGM.

23 octobre 2012

La plaque tectonique indo-australienne se déchirerait littéralement en deux au large de Sumatra

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Ce sont des études préoccupantes qui viennent d'être publiées dans la revue Nature. Selon ces travaux, la plaque tectonique indo-australienne se déchirerait littéralement en deux au large de Sumatra. Or, cette fracture serait à l’origine des colossaux séismes qui ont frappé le nord-est de l'océan Indien le 11 avril 2012. D'une magnitude de 8,6 et 8,2, ces séismes jumeaux se sont révélés particulièrement exceptionnels.

  

En effet, le premier tremblement de terre a été causé par la rupture d'au moins quatre failles sous-marines en l'espace de seulement 2 minutes et 40 secondes. La seconde secousse est intervenue deux heures plus tard, lorsqu’une cinquième faille s’est rompue. C’est ce qu’expliquent Thorne Lay, de l'Université de Californie à Santa Cruz, et ses collègues dans leur étude. Ce qui est extrêmement rare, c’est que ces secousses frappent au cœur-même de la plaque indo-australienne, près de l'île indonésienne de Sumatra, et non pas à la jonction de deux plaques comme c'est ordinairement le cas. "Ce qu'on est en train de voir ici, c'est la plaque indo-australienne qui se fragmente en deux plaques distinctes", résume Thorne Lay cité par l'AFP.

 

"Ce processus géologique va mettre des millions d'années, et il va vraisemblablement nécessiter des milliers d'autres séismes aussi puissants" pour finalement aboutir à la séparation de la plaque indienne d'avec la plaque australienne, souligne Keith Hoper, de l'Université de l'Utah, co-auteur de l'étude. Globalement, la plaque indo-australienne se déplace vers le nord-est mais son mouvement n'est pas uniforme. Ainsi, tandis que le versant indien de la plaque entre en collision avec l'Eurasie au nord-ouest (au niveau de la chaîne de l'Himalaya et depuis environ huit millions d'années), le versant australien, lui, progresse plus facilement car il plonge sous l'île de Sumatra.

D'autres puissants séismes à venir

  

C'est dans cette zone de subduction au large de Sumatra que sont survenus les "mégaséismes" d'Aceh (magnitude 9,3) et de l'île de Nias (magnitude 8,7) respectivement le 26 décembre 2004 et en 2005. La secousse d'Aceh avait été à l’origine d’un tsunami qui avait causé la mort de 220.000 personnes dans une dizaine de pays voisins. En avril 2012, en revanche, seules quelques petites vagues avaient été enregistrées, les failles ayant coulissé horizontalement l'une contre l'autre, sans mouvement vertical suffisamment important pour créer une lame de fond. Mais elles ont tout de même provoqué un très grand nombre de secousses de par le monde, selon une autre étude publiée dans Nature.

 

Comme le rapportent Fred Pollitz, de l'US Geological Survey (USGS), et ses collègues, la fréquence des séismes d'une magnitude supérieure à 5,5 a été multipliée par cinq dans les six jours qui ont suivi ces séismes jumeaux. Certaines ont même atteint une magnitude de 7 au Mexique. Une puissance et une distance telles que les chercheurs américains excluent qu'ils puissent s'agir de répliques classiques.

 

Soures : MAXISCIENCES

 

 

 

 

5 octobre 2012

Le nouveau rapport webbot de septembre 2012

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Le webbot n'existe que par nos pensées qui sont systématiquement orientées par le Web alors nous créons nous même ces évènements sur la terre d(ou l'importance de la spiritualité pour purifier la terre et nos pensée mais

surtout ils ne le vous diront jamais  car ils ont besoin de vos émotions pour accomplir leur nouveau monde.

La terre est une cellule vivante et spirituelle elle résonne sur la fréquence de nos coeurs ,nous la nourrissons de nos pensée qui se fixent dans sa toile éthérique lorsque nous serons suffisamment purifiés alors ce monde du mensonge et de la haine cessera nous créons notre propre purgatoire par nos egregores néfastes tout le mal que nous faisons nous le faisons qu'à nous même là et le secret et notre plus grande force .

Vous pensiez que le cinéma servait juste a vous divertir ,il permet aux évènements futurs de s'accomplir c'est de la magie pour cette raison que dieu a interdit l'imagerie :

v15 : « Elle  reçut le pouvoir d’animer la bête, afin que cette image puisse parler et faire tuer tous ceux qui ne l’adoreraient pas. »


Prévisions Webbot de septembre 2012 (rapport... par Vternet-TV

2 octobre 2012

L'histoire cachée des drogues psychiatriques

Excellent documentaire. Si vous voulez en savoir plus sur la face cachée des drogues prescrites par des psy.

Les drogues psychiatriques. C'est une histoire de gros sous: des psychotropes qui alimentent une industrie psychiatrique de 330 milliards de dollars, sans le moindre traitement efficace. Le coût en vies humaines est encore plus dévastateur: ces drogues psychiatriques tuent à l'heure actuelle près de 42000 personnes par an. Et le bilan ne cesse d'empirer.
Ce documentaire prenant, qui contient plus de 175 interviews avec des avocats, des experts de la santé mentale, des familles de victimes et d'anciens patients rescapés, révèle l'horreur des drogues psychiatriques et dénonce une entreprise commerciale très lucrative, sans pitié et bien huilée.

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