le vigilant
Maintenant, nous arrivons au cœur du danger et au potentiel de mauvaise utilisation inhérente au projet de Svalbard de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller. Est-ce que le développement de semences brevetées pour la plupart des grandes cultures de subsistance telles que le riz, le maïs, le blé et les céréales fourragères telles que le soja peuvent être utilisées, en fin de compte, dans une horrible forme de guerre biologique?
Le but explicite du lobby eugéniste financé par les riches familles de l’élite telles que Rockefeller, Carnegie, Harriman et autres, depuis les années 1920, a incarné ce qu'ils appellent "l'eugénisme négatif", le massacre systématique de lignées sanguines indésirables. Margaret Sanger, une rapide eugéniste, fondatrice de l'International Planned Parenthood (société internationale de parentalité planifiée) et intime de la famille Rockefeller, créa en 1939 quelque chose appelé The Negro Project (« Le Projet Nègre »), basé à Harlem et qui, comme elle le confia dans une lettre adressée à un ami, concernait le fait tout entier selon lequel, comme elle l'a dit, "nous voulons exterminer la population nègre." 11
Une petite entreprise de biotechnologie située en Californie, Epicyte, a annoncé en 2001 la mise au point d’un maïs génétiquement modifié qui contient un spermicide qui rendait stérile le sperme des hommes qui le mangeaient. A ce moment-là, Epicyte avait un accord de coentreprise afin de répandre sa technologie avec DuPont et Syngenta, deux des sponsors de la réserve de semences du jugement dernier de Svalbard. Epicyte a depuis été acquise par une société de biotechnologie de Caroline du Nord. Le plus étonnant à apprendre est le fait qu’Epicyte avait développé son maïs OGM spermicide avec des fonds de recherche provenant du Département américain de l’Agriculture (USDA), le même qui, en dépit de l'opposition du monde entier, a continué à financer le développement de la technologie Terminator, actuellement détenue par Monsanto.
Dans les années 1990, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies lança une campagne afin de vacciner des millions de femmes au Nicaragua, au Mexique et aux Philippines, âgées de 15 à 45 ans, prétendument contre le tétanos, une maladie découlant de choses telles que marcher sur un clou rouillé. Le vaccin ne fut pas administré aux hommes ni aux garçons, en dépit du fait qu'ils étaient sans doute tout aussi susceptibles de marcher sur des clous rouillés en que les femmes.
En raison de cette curieuse anomalie, Comite Pro Vida de México (Le Comité pour la vie de Mexico), une organisation catholique romaine, est devenue suspicieuse et fit tester des échantillons du vaccin. Les tests révélèrent que ce vaccin contre le tétanos propagé par l'OMS uniquement pour les femmes en âge d’avoir des enfants contenait de la Gonadotrophine Chorionique ou hCG, une hormone naturelle qui, lorsqu'elle est combinée avec une le transporteur d’une anatoxine tétanique, stimule des anticorps qui rendent une femme incapable de garder une grossesse. Aucune des femmes n’avait été avertie.
Il en est ressorti plus tard que la Fondation Rockefeller, avec le Conseil de la population de Rockefeller, la Banque mondiale (qui abrite le CGIAR), et les Instituts nationaux de la santé des Etats-Unis avaient été impliqués dans un projet d’une durée de 20 ans et qui avait commencé en 1972 à développer un vaccin abortif avec un transporteur du tétanos pour l'OMS. De plus, le Gouvernement de la Norvège, l'hôte de la réserve de semences du jugement dernier de Svalbard, a fait don de $ 41 millions afin de développer le vaccin abortif spécial contre le tétanos.12
Est-ce une coïncidence que ces mêmes organisations, depuis la Norvège jusqu’à la Fondation Rockefeller, en passant par la Banque mondiale, soient également impliquées dans le projet de la banque de semences de Svalbard ? Selon le professeur Francis Boyle, qui a rédigé la loi antiterroriste sur les armes biologiques (Biological Weapons Anti-Terrorism Act) de 1989 promulguée par le Congrès américain, le Pentagone "se prépare désormais à se battre et à gagner la guerre biologique" dans le cadre de deux directives de stratégie nationale de Bush et adoptées, fait-il remarquer, "sans connaissance ni avis du public", en 2002. Boyle ajoute que, en 2001-2004 seul le gouvernement fédéral américain a dépensé $ 14,5 milliards pour le travail civil lié à la guerre biologique, ce qui constitue une somme stupéfiante.
Le biologiste Richard Ebright, de la Rutgers University, estime que plus de 300 institutions scientifiques et que quelque 12.000 individus aux USA aujourd’hui ont accès à des agents pathogènes qui conviennent pour la guerre biologique. Il y a seulement 497 bourses des instituts nationaux de la santé du gouvernement américain pour la recherche au niveau des maladies infectieuses ayant un potentiel de guerre biologique. Bien entendu, ceci est justifié sous le prétexte de se défendre contre des attaques terroristes potentielles, comme c’est souvent le cas de nos jours.
De nombreux dollars du gouvernement américain dépensés dans la recherche sur la guerre biologique impliquent le génie génétique. Le professeur de biologie Jonathan King, du Massachusetts Institute of Technology, dit que “ les programmes croissants de bioterrorisme représentent un danger émergent significatif pour nos propres populations ». King ajoute : “Alors que de tels programmes sont toujours appelés défensifs, avec les armes biologiques, les programmes défensifs et offensifs se chevauchent presque complètement.’ 13
Le temps nous dira si, à Dieu ne plaise, la réserve à Svalbard de semences du jugement dernier de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller fait partie d’une autre Solution Finale, impliquant l’extinction de la Grande et Défunte Planète Terre.
F. William Engdahl est l’auteur de “Seeds of Destruction, the Hidden Agenda of Genetic Manipulation” (“Semences de la Destruction : l’agenda cache des manipulations génétiques”) qui vient d’être publié par Global Research. Il est également l’auteur de “A Century of War: Anglo-American Oil Politics and the New World Order” (“Un siècle de guerre : la politique pétrolière anglo-américaine et le Nouvel Ordre Mondial”), Pluto Press Ltd. Pour le contacter par e-mail: info@engdahl.oilgeopolitics.net.
William Engdahl est un partenaire de recherche du Centre pour la recherche sur la mondialisation (Centre for Research on Globalization ou CRG). Ses écrits peuvent être consultés sur www.engdahl.oilgeopolitics.net ainsi que sur Global Research.
NOTES
1 F. William Engdahl,Seeds of Destruction, Montreal, (Global Research, 2007).
2 Ibid, pp.72-90.
3 John H. Davis, Harvard Business Review, 1956, cited in Geoffrey Lawrence, Agribusiness, Capitalism and the Countryside, Pluto Press, Sydney, 1987. See also Harvard Business School, The Evolution of an Industry and a Seminar: Agribusiness Seminar, http://www.exed.hbs.edu/programs/agb/seminar.html.
4 Engdahl, op cit., p. 130.
5 Ibid. P. 123-30.
6 Myriam Mayet, The New Green Revolution in Africa: Trojan Horse for GMOs?, May, 2007, African Centre for Biosafety, www.biosafetyafrica.net.
7 ETC Group, Green Revolution 2.0 for Africa?, Communique Issue #94, March/April 2007.
8 Global Crop Diversity Trust website, in http://www.croptrust.org/main/donors.php.
9 Engdahl, op. cit., pp.227-236.
10 Anders Legarth Smith, Denmark Bans Glyphosates, the Active Ingredient in Roundup, Politiken, September 15, 2003, in organic.com.au/news/2003.09.15.
11 Tanya L. Green, The Negro Project: Margaret Sanger’s Genocide Project for Black American’s, in www.blackgenocide.org/negro.html.
12 Engdahl, op. cit., pp. 273-275; JA Miller, Are New Vaccines Laced With Birth-Control Drugs?, HLI Reports, Human Life International, Gaithersburg, Maryland; June/July 1995, Volume 13, Number 8.
13 Sherwood Ross, Bush Developing Illegal Bioterror Weapons for Offensive Use,’ December 20, 2006, in www.truthout.org.
F. William Engdahl est un analyste de pointe du Nouvel Ordre Mondial, auteur du best-seller sur le pétrole et la géopolitique ”A Century of War: Anglo-American Oil Politics and the New World Order” (“Un siècle de guerre : la politique pétrolière anglo-américaine et le Nouvel Ordre Mondial”). Ses écrits ont été traduits dans plus d’une douzaine de langues.