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rusty james news
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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
energie libre
12 novembre 2014

1931 la voiture à énergie libre roulait à 120 km sans carburant ni polution

nikolateslaAu cours de l’été de 1931, le Dr. Nikola Tesla fit des essais sur route d’une berline Pierce Arrow haut de gamme propulsée par un moteur électrique à courant alternatif, tournant à 1.800 t/m, alimenté par un récepteur de l’énergie puisée dans l’éther partout présent.

Pendant une semaine de l’hiver 1931, la ville de Buffalo, au nord de l’état de New York, USA, fut témoin d’un événement extraordinaire. La récession économique, qui avait ralenti les affaires et l’industrie, n’avait cependant pas diminué l’activité grouillante de la ville. Un jour, parmi les milliers de véhicules qui sillonnaient les rues, une voiture de luxe s’arrêta le long du trottoir devant les feux à un carrefour. Un piéton observa cette toute nouvelle berline Pierce Arrow dont les coupelles de phares, d’un style typique de la marque, se fondaient joliment dans les garde-boue avant.

L’observateur s’étonna de ce que, par cette fraîche matinée, aucune vapeur ne semblait jaillir du pot d’échappement ; il s’approcha du conducteur et, par la fenêtre ouverte, lui en fit la remarque. Ce dernier salua le compliment et donna comme explication que la voiture ne «possédait pas de moteur». Cette réponse n’était pas aussi saugrenue ni malicieuse qu’il n’y paraissait, elle comportait un fond de vérité. La Pierce Arrow n’avait, en effet, pas de moteur à explosion, mais un moteur électrique. Si le conducteur avait été plus disert, il aurait ajouté que ce moteur fonctionnait sans batteries, sans «combustible» d’aucune sorte. Le conducteur s’appelait Petar Savo, et bien qu’il fut au volant de la voiture, il n’était pas l’inventeur de ses caractéristiques étonnantes. Celles-ci étaient dues à l’unique passager, que Petar Savo désignait comme son «oncle», et qui n’était autre que ce génie de l’électricité le Dr. Nikola Tesla (1856-1943). Vers 1890, Nikola Tesla révolutionna le monde par ses inventions en électricité appliquée, nous donnant le moteur électrique à induction, le courant alternatif (AC), la radiotélégraphie, la télécommande par radio, les lampes à fluorescence et d’autres merveilles scientifiques.

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Ce fut le courant polyphasé (AC) de Tesla, et non le courant continu (DC) de Thomas Edison, qui initia l’ère de la technologie moderne. Loin de s’endormir sur ses lauriers, Tesla continua à faire des découvertes fondamentales dans les domaines de l’énergie et de la matière. Des décennies avant Millikan, il découvrit les rayons cosmiques et fut un des premiers chercheurs sur les rayons X, les rayons cathodiques et autres tubes à vide. Mais la découverte la plus potentiellement significative de Nikola Tesla fut que l’énergie électrique pouvait être propagée à travers la Terre et autour de celle-ci dans une zone atmosphérique, appelée la cavité de Schumann, comprise entre la surface de la planète et l’ionosphère, à environ 80 km d’altitude. Des ondes électromagnétiques de très basses fréquences, autour de 8 Hz, (la résonance de Schumann ou pulsation du champ magnétique terrestre), se propagent pratiquement sans perte vers n’importe quel point de la planète. Le système de distribution de force de Tesla et son intérêt pour l’énergie libre impliquaient que n’importe qui dans le monde pouvait y puiser, à condition de s’équiper du dispositif électrique idoine, bien accordé à la transmission d’énergie.

Ce fut une menace insupportable pour les intérêts des puissants distributeurs et vendeurs d’énergie électrique. La découverte provoqua la suppression de financements, l’ostracisme de.l’establishment scientifique et le retrait progressif du nom de Tesla des livres d’histoire. En 1895, Tesla était une superstar de la science ; en 1917 il n’était virtuellement plus rien et dû se contenter de petites expériences dans un isolement quasi total. Avec son étique silhouette dans son pardessus ouvert de style d’avant ‘14, il annonçait ses découvertes et l’état de ses recherches aux journalistes lors de conféren- ces de presse annuelles données à l’occasion de son anniversaire. C’était un mélange d’ego et de génie frustré. En 1931, Nikola Tesla eut soixante-quinze ans. Le magazine Times lui fit, dans un rare épanchement d’hommage médiatique, l’honneur d’un portrait à la Une et d’un article biographique. L’ingénieur scientifique vieillissant, dont la maigreur n’impliquait pas qu’il fût malade, avait les cheveux noirs luisants et le regard lointain d’un visionnaire jamais oublié par l'histoire je rends hommage au plus grand génie

du 20e siècle un homme qui avait plus de 150 ans d'avance sur son temps ........


LA VOITURE À « ÉNERGIE LIBRE » DE NIKOLA TESLA. Par Igor Spajic 2004. c/- Nexus Magazine,

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18 avril 2014

Les cheminées COSMO-TELLURIQUES sont des entités du monde éthérique qui s'activent lorsque nous prions .

cheminé telurique vortex rusty james

Les Vortex sont les phénomènes les plus puissants répertoriés jusqu’à ce jour par les géobiologues. Ils ont été utilisés depuis la nuit des temps. Appartenant au monde éthérique, ils sont bien évidemment invisibles, et ne sont données ici que leur forme et leur explication au niveau géobiologique. Il n'est pas lieu ici d'une description exhaustive à leur sujet. Ils se présentent comme un grande spirale montant à plus de 100 mètres dans le ciel. Leur sommet forme un entonnoir, puis descend en une spirale qui se termine à plus de 50 mètres sous terre. Les vortex sont toujours en deux parties, deux spirales qui sont reliées par un lien d’une vingtaine de mètres de haut. Ils sont des entitées cosmo-telluriques. Comme vous le verrez par la suite, ils peuvent s’activer. Ils se placent sur les croisements de réseaux sacrés. Il n'est pas possible les déplacer, c'est pour cette raison, semblerait-il que les sites sacrés ont été construits autour d'eux.

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      Extrait de "Géométrie Sacrée" de Stephane Cardinaux


Sont répértoriés Deux sortes de Vortex :

- Les Vortex Lévogyres, tournant vers la gauche et activant essentiellement les premiers chakras. Fortement telluriques, ils se trouvent en générale dans les lieux de cultes à la Mère Divine, à Marie et à la Terre.

- Les Vortex Dextrogyres, tournant vers la droite, activant les charkras supérieurs, donc fortement cosmique. Nous les retrouvons dans tous les lieux de cultes au Père Divin, au Ciel. Les deux extrémités d'un Vortex tournent toujours dans le même sens.


Les géobiologues ont découvert 3 niveaux de Vortex :

Les Vortex de niveau 1 :
Leur spirale fait trois tours avant de partir vers l’autre extrémité du Vortex. Ils sont appelés Vortex à 3 spires. Leur diamètre est de 24m et les deux extrémités du Vortex sont espacées de 50 à 1500m. Ce type de Vortex inactivé vibre à 500%, activé à 1000%, c’est-à-dire qu’il multiplie le biochamp par 10. Si la bulle du champ vital va à 2 m autour de vous, dans le centre d’un Vortex, elle s’étant à 20 m ! Quelques fois il y en a plusieurs dans une même église. Il y en a près de chez vous.

Les Vortex de niveau 2 :
Ils ont 7 spires, ils ont 300m de diamètre, les deux extrémités du Vortex peuvent  s’espacer de 2 à 15 Km. Ce type de Vortex inactivé vibre à 1000%, activé à 2500%. Vous les trouverez en général sur les autels de toutes les cathédrales romanes. Ils sont un peu moins fréquents que les Vortex de niveau 1.

Les Vortex de niveau 3 :
La découverte que j'ai faite de mon temps de géobiologue. Vous en trouverez un dans la Cathédrale Notre Dame de Paris, il y en a un autre dans la Cathédrale de Bourges dont les plans seront dévoilés dans le prochain livre de Géobiologie Sacrée de Yann Lipnick. Ils ont 12 spires, plus de 450m de diamètre, inactivé ils vibrent à 3000% et activé à plus de 4500%.

 

vortex  Extrait de "Géométrie Sacrée" de Stephane Cardinaux



Utilisations et Activations


Depuis les origines, c’est les hommes ont souvent cherchés à vivre leur expériences transcendantales auprès des vortex. La raison en est très simple, ce sont essentiellement des lieux où l'on se sent bien. Ces phénomènes sont disséminés sur toute la surface du globe,  ils ont été côtoyé par tous les hommes de culte : les prêtres, les brahmans, les imams, les chamans ;  les moines de toutes les cultures en ont fait leur lieu de méditation et de cérémonie. Pour les activer et les désactiver, il suffit de Leur demander ou de le demander aux Présences Spirituelles qui s'en occupent. En général, Ils s'activent tout seuls lors qu'Ils entendent une prière sincère, car le vortex des vortex, le temple véritable se trouve non sur terre mais dans notre propre coeur. Il n'y a pas de plus beau lieu que notre poitrine pour appeler l'amour, il n'y a pas d'autre lieu pour aimer.

 
LES CHEMINÉES COSMO-TELLURIQUES

DESCRIPTION

Les cheminées sont des entités du monde éthérique. Nous les appelons cosmo-telluriques car elles vont à plus de 100 mètres au-dessus et en dessous du sol. Leur noyau se trouve dans le sol et elles se déploient en corolle comme une fleur à leur sommet.  Elles font entre 2 et 30 mètres de diamètre. Elles possèdent  entre 0 et 8 bras qui sont répartis de manière régulière autour de leur cœur. Le cœur est un tube de 60 cm de diamètre quelque soit la taille de la cheminée, même si les cheminées peuvent avoir des diamètres et des tailles très différentes.


En fait, elles s’étendent beaucoup plus largement dans l’espace. Ce que nous appelons « bord de la cheminée » n’est en fait que la première octave.  6 autres existent, ce qui fait qu’une cheminée pourrait s’étendre facilement sur 100m de diamètre. Mais sa vibration est si faible en s’éloignant, telle l’onde d’un caillou jeté dans l’eau, que nous avons préféré ne garder que les faits et mesures marquantes des cheminées, donc depuis son cœur jusqu’à sa première octave. Mais il est quand même bon de garder en tête qu’elles s’étendent dans l’espace beaucoup plus loin qu’on ne le pense.

Le cœur est, au niveau du sol, le lieu le plus puissant de la cheminée. Chaque cheminée a sa vibration propre, en fonction de sa maturité peut-être, qui varie entre 200 et 500%. Leurs bras sont toujours négatifs, ils dépassent environs  de 2,5 fois depuis le bord de la cheminée. Ils vibrent de 70% à 30%, le lieu le plus négatif étant le bout du bras.

 

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LA RESPIRATION DES CHEMINÉES

Elles respirent : pendant 3 minutes l’énergie tellurique monte au travers de son cœur, puis pendant 3 autres minutes, c’est l’énergie cosmique qui y descend. Par cette alternance, elle agit tel un régulateur de l’énergie cosmo-tellurique du lieu. La corolle de la cheminée donne un sens à la rotation de l’énergie. Lorsqu’elle descend, l’énergie tourne dans le sens des aiguilles d’une montre (dextrogyre), lorsqu’elle monte, elle tourne dans le sens inverse (lévogyre).

Il est possible de voir dans la végétation les traces des cheminées. Leurs propriétés font que l’herbe, quelques fois, y est plus verte et plus haute. Lorsque vous découvrez un tel cercle dans la nature, il est possible qu’il soit dû à la présence d’une cheminée.


LES CHEMINÉES NÉGATIVES   

Il existe des cheminées négatives. Elles sont en tout point identiques aux positives, sauf que leur vibration réduit notre champ vital (notez bien que les bras de cheminées sont toujours négatifs quelle que soit la polarité de celles-ci). Elles se situent en général sur des croisements de réseaux négatifs. L’autre possibilité est qu’elles soient attirées par une mémoire négative ou une entité négative. En général, lorsque nous dissolvons la mémoire négative ou que nous envoyons dans la lumière l’entité, la cheminée disparaît. Petite anecdote : bien que la plupart des mammifères fréquentes les phénomènes positifs tels que les réseaux sacrés, les vortex et les cheminées positives, les fourmilières sont très généralement placées sur le bout des bras des cheminées, c’est-à-dire à l’endroit le plus négatif !

UTILISATION

L’étude des sites sacrés nous enseigne l’utilisation que les anciens faisaient des cheminées.  La plus grosse cheminée d’une église est en général sur l’autel, lieu de connexion entre le ciel et la terre. Mais le plus étonnant est de découvrir que les initiés ont placé d’autres cheminées dans les édifices, très souvent en plaçant leurs bras sur des lieux très précis. Devant chaque porte se croisent des bras de cheminées, qui, par leurs négativités, créent ce que l’on appelle un effet de seuil. C’est un lieu négatif où l’on va pouvoir se décharger de tout notre stress, où notre quotidienneté va être absorbé, pour pénétrer nu et disponible dans l’espace sacré.

La répartition des cheminées est très aléatoire, d’autant plus qu’elles se déplacent et qu’on peut en appeler.  Les cheminées positives aiment les croisements de réseaux positifs, les lieux de prière et de méditation.

http://www.rentrer.fr/archives/2012/10/31/25435204.html

9 mars 2014

Nikolaï Kozyrev et les ondes de torsion etVitesses supraluminiques

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Qu'y a-t-il de commun entre l'énergie du point zéro, les ondes de torsion, la conscience et le temps ? Réponse: l'éther. Pressentie par les scientifiques depuis plus d'un siècle puis évacuée par la théorie de la relativité, cette énergie invisible et illimitée a été mise en évidence dans les années 1950 par l'astrophysicien russe Nikolai A. Kozyrev, l'un des chercheurs les plus controversés et censurés de l'époque soviétique.

Des modèles cosmologiques impliquant une "matière sombre", une "énergie sombre", des "particules virtuelles", un "flux du vide", une "énergie du point zéro" et quelques autres, ont contraint les scientifiques occidentaux à reconsidérer l'hypothèse d'un substrat énergétique invisible dans tout l'univers.



Les précurseurs


L'une des premières démonstrations de l'existence de l'éther nous vient d'un physicien très respecté, le Dr Hal Puthoff, qui s'appuie sur des expériences du début du XXe siècle - avant qu'il ne soit question de mécanique quantique - destinées à vérifier s'il y a de l'énergie dans "l'espace vide". Pour mettre cette hypothèse à l'épreuve en laboratoire, il fallait créer un espace complètement dépourvu d'air (un vide) et blindé avec du plomb contre toute radiation électromagnétique, c'est-à-dire une cage de Faraday. Ce vide était ensuite refroidi au zéro absolu, soit - 273 °C, température à laquelle s'arrête toute vibration de la matière, et donc toute production de chaleur. On s'aperçut alors qu'au lieu d'une absence totale d'énergie, il y en avait au contraire dans ce milieu une quantité énorme dont la source était complètement étrangère à l'électromagnétisme !
Le Dr Puthoff définissait souvent ce phénomène comme un "chaudron effervescent" d'énergie de très grande ampleur. Etant donné que cette énergie était décelable au zéro absolu, elle fut nommée "énergie du point zéro" ou "ZPE", et "vide physique" ou PV par les scientifiques russes.
Des physiciens universellement reconnus tels que John Wheeler et Richard Feynman calculèrent que la quantité d'énergie du point zéro contenue dans un espace équivalent au volume d'une ampoule électrique suffirait à porter à ébullition tous les océans de la planète !

 


Kozyrev, astronome maudit puis réhabilité


Nikolai Alesksandrovich Kozyrev (1908-1983) est peu connu du monde occidental. Pourtant loin d'être un scientifique farfelu, il est considéré comme l'un des penseurs russes les plus éminents du XXe siècle. A 17 ans, il publiait un premier "papier" scientifique qui surprit ses confrères par sa et la profondeur clarté de sa logique. Son domaine de prédilection était l'astrophysique et particulièrement l'étude des atmosphères du Soleil et des étoiles, les phénomènes des éclipses solaires et l'équilibre des radiations. A 20 ans, il était déjà diplômé en physique et mathématiques à l'université de Leningrad, et à 28 ans, en tant qu'astronome distingué et renommé, il donnait des cours dans plusieurs collèges.
La carrière féconde de Kozyrev prit une tournure tragique en 1936 lorsqu'il fut arrêté en vertu des lois répressives de Jozef Staline. En 1937, commencèrent pour lui onze années épouvantables marquées par toutes les horreurs des camps de concentration. Du fond de son enfer, il médita profondément sur les mystères de l'univers, s'absorba dans l'observation des schémas du vivant, relevant notamment que nombre d'organismes manifestent des asymétries et/ou des croissances en spirales. De ses observations éclairées, Kozyrev déduisit que, outre leurs aptitudes normales à prendre de l'énergie par l'alimentation, la respiration et la photosynthèse, toutes les formes de vie puisaient peut-être aussi dans une source d'énergie spiroïdale invisible.
Kozyrev postula que le sens de croissance spiralé d'un coquillage et la place du cœur à gauche du corps humain sont déterminés par le flux de cette énergie. S'il existait quelque part un lieu de l'espace-temps où ce flux d'énergie tourne dans la direction opposée, alors les coquillages y croîtraient dans l'autre sens et notre cœur s'implanterait à droite. Kozyrev suggéra que la vie ne peut se former d'une autre façon parce qu'elle puise sans cesse dans cette énergie spiralée pour se sustenter et se trouve donc contrainte d'en suivre constamment la direction. En ce sens, nous pouvons considérer le système osseux comme une "antenne" de captation de cette énergie.
En 1948, lorsqu'enfin libéré et réhabilité, Kozyrev put reprendre ses activités professionnelles, il émit à propos de la Lune, de Venus et de Mars, des prédictions qui furent confirmées oar les sondes spatiales soviétiques dix ans plus tard. Il devint ainsi un pionnier dans la course spatiales soviétique. En 1958, il provoqua une controverse à l'échelle mondiale en déclarant que la Lune manifeste une activité volcanique, précisément dans le cratère Alphonsus.
Comme une poignée de scientifique de l'époque, le prix Nobel américain Harold Urey soutenait la théorie volcanique de Kozyrev, et il suggéra la NASA une exploration lunaire. C'est ainsi que fut lancé le projet Moon Blink, qui mit en évidence des émissions de gaz sur la Lune, prouvant une fois encore les assertions de Kozyrev.



Vitesses supraluminiques


Selon notre perception, la "nature" du temps est le mécanisme qui fait apparaître des changements et produit des renouvellements dans le monde. Comprendre la nature du temps, c'est désigner ... un processus, un phénomène, un "véhicule" du monde matériel dont les propriétés correspondent à celles du temps.
En 1913, Einstein et Cartan posaient la base théorique de l'existence de champs de torsion; ils prédisaient qu'il y avait dans l'espace, suivant le lieu, des torsions dextrogyres (sens horaire ou rétrograde) ou lévogyres (sens trigo, géométrique ou direct); de la même manière qu'il existe le spin de l'électron. Kozyrev a prouvé que ces champs se déplacent à des vitesses "supraluminiques" (plus vite que la lumière). Or, s'il existe une impulsion qui se déplace à travers le tissu de l'espace-temps à des vitesses supraluminiques et indépendamment de la gravité et de l'électromagnétique, nous nous trouvons devant une découverte capitale en physique, car cela implique que le "vide physique", "l'énergie de point zéro", c'est-à-dire "l'éther" existe effectivement.

http://antigravity.over-blog.com/

26 janvier 2014

L 'enfance de Nicolas Tesla et ses premières découvertes partie 2

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À l'âge de dix ans, j'entrai au lycée, un bâtiment tout neuf et relativement bien équipé. Dans la salle de physique, il y avait plusieurs modèles d'appareils scientifiques classiques, des appareils électriques et mécaniques. Les enseignants nous faisaient de temps en temps des démonstrations et des expériences qui me fascinaient et qui furent un puissant aiguillon pour mes inventions. Par ailleurs, j'adorais les mathématiques et le professeur me félicitait souvent pour mes résultats en calcul mental. Je les devais à mon aptitude à visualiser facilement les nombres et à faire les opérations, non de la manière automatique classique, mais comme si les nombres existaient vraiment. Jusqu'à un certain degré de complexité, il importait peu que j'écrivisse les symboles sur le tableau ou que je les visualisasse mentalement. Néanmoins, mon emploi du temps comprenait plusieurs heures de dessin libre, une discipline qui m'ennuyait et que j'avais du mal à supporter. C'était d'autant plus étonnant que la majeure partie de ma famille excellait dans ce type d'activité. Peut-être mon aversion venait-elle tout simplement du fait que je ne voulais pas me perturber l'esprit. S'il n'y avait pas eu quelques garçons particulièrement stupides qui étaient incapables de quoi que ce soit, j'aurais eu les plus mauvaises notes de la classe. Toutefois, c'était un handicap sérieux car, dans le système éducatif d'alors, le dessin était obligatoire ; mon inaptitude représentait une menace pour toute ma carrière et mon père avait tout le mal du monde à me faire passer d'une classe à l'autre. Lors de ma seconde année de formation dans ce lycée, je devins obsédé par l'idée de produire un mouvement continu en maintenant la pression de l'air. L'incident de la pompe, dont j'ai parlé plus haut, avait enflammé mon imagination d'enfant et j'étais impressionné par les multiples possibilités qu'offrait le vide. Mon désir d'exploiter cette énergie inépuisable grandit avec moi ; j'avançai cependant dans l'obscurité pendant plusieurs années. Finalement, mes efforts prirent forme dans une invention qui allait me permettre de réaliser ce qu'aucun autre mortel n'avait osé faire jusque là. Imaginez un cylindre capable de tourner librement sur deux paliers et partiellement entouré d'une cuve rectangulaire parfaitement ajustée.

Le côté ouvert de la cuve est fermé par une cloison, de manière que le segment cylindrique à l'intérieur de la cuve divise le cylindre en deux compartiments, séparés par des joints coulissants hermétiques. Si un de ces compartiments est scellé et vidé de son air et si l'autre reste ouvert, il en résulte une rotation perpétuelle du cylindre. C'est du moins ce que je pensais. Je me mis à construire un modèle en bois et l'assemblai avec d'infinies précautions ; je branchai la pompe sur un des côtés et je remarquai qu'effectivement le cylindre avait tendance à se mettre à tourner : j'étais fou de joie ! Je voulais arriver à faire des vols mécaniques, malgré un douloureux souvenir d'une chute que j'avais faite en sautant d'un toit avec un parapluie. Je voyageais mentalement tous les jours dans les airs et j'allais dans des régions très éloignées, mais je ne savais pas comment m'y prendre pour que ces rêves deviennent réalité. Et voilà que j'avais obtenu quelque chose de concret, une machine volante constituée d'un simple arbre rotatif, d'ailes battantes, ... et d'un vide de puissance illimitée ! À partir de ce jour, je fis mes excursions journalières dans les airs, à bord d'un véhicule confortable et luxueux, digne du Roi Salomon. J'ai mis des années pour comprendre que la pression atmosphérique s'exerçait à angle droit sur la surface du cylindre et que le léger effet de rotation que j'avais remarqué était dû à une fuite ! Bien que j'en aie pris conscience étape par étape, j'allais éprouver un choc pénible. Je venais à peine de finir ma formation au lycée, lorsque je fus atteint d'une maladie très grave, ou plutôt de toute une flopée de maladies, et mon état physique devint tellement désespérant que tout le corps médical déclara forfait. À cette époque, j'avais le droit de lire des livres non répertoriés par la Bibliothèque Municipale ; elle me les confiait pour que je classe ces ouvrages, afin de les intégrer dans ses catalogues. Un jour, on me remit quelques volumes d'un genre littéraire tout à fait nouveau qui m'était totalement étranger ; ils furent tellement captivants que j'en oubliais complètement mon état désespéré. C'étaient les premiers ouvrages de Mark Twain, et je crois que je leur dois mon rétablissement miraculeux qui s'ensuivit. Vingt-cinq ans plus tard, je racontai cette expérience à M. Clemens avec lequel je m'étais lié d'amitié, et je fus très surpris de voir ce grand auteur de satires amusantes se mettre à pleurer. Je continuai mes études au lycée supérieur de Carlstadt en Croatie, où habitait une de mes tantes. C'était une femme distinguée, l'épouse d'un Colonel, un vétéran qui avait participé à plusieurs batailles.

Je n'oublierai jamais les trois années que j'ai passées chez eux. La discipline qui y régnait était plus sévère que celle d'une forteresse en état de siège. J'étais nourri comme un canari. Tous les repas étaient d'excellente qualité et délicieux, mais la quantité aurait pu être multipliée par dix. Ma tante découpait le jambon en tranches pas plus épaisses que du papier de soie. Et lorsque le Colonel voulait me servir de manière plus substantielle, elle l'en empêchait en disant d'un ton énervé : "Fais donc attention, Niko est très fragile !" J'avais un appétit d'ogre et je souffrais comme Tantale. Toutefois, je vivais dans une atmosphère de raffinement et de bon goût, ce qui était plutôt exceptionnel vu l'époque et les circonstances. Les terres étaient basses et marécageuses, et je fus victime du paludisme pendant toute la durée de mon séjour, malgré les nombreux médicaments que je prenais. À certaines périodes, le niveau du fleuve montait et déversait toute une armée de rats qui se précipitaient dans les maisons pour tout dévorer, jusqu'aux bottes de piments. Ce fléau fut pour moi un divertissement bienvenu. Je décimai les rats par toutes sortes de moyens, ce qui m'a valu la distinction peu enviable de meilleur chasseur de rats de toute la commune. Finalement, ma formation toucha à sa fin, la misère cessa, et j'obtins mon baccalauréat qui me conduisit à la croisée des chemins. Durant toutes ces années, mes parents n'ont jamais faibli dans leur décision de me voir embrasser une carrière dans le clergé ; cette seule idée me remplissait de terreur. J'étais devenu très intéressé par l'électricité sous l'influence stimulante de mon professeur de physique qui était un vrai génie, et qui nous démontrait les principes avec des dispositifs qu'il avait lui-même inventés. Je me souviens de l'un d'eux : c'était un appareil qui ressemblait à une ampoule susceptible de tourner librement, recouverte d'une feuille d'étain, qui commençait à tourner rapidement quand il le connectait avec une machine statique. Il m'est impossible de vous donner une idée précise de l'intensité de mes émotions lorsque je le vis obtenir ces phénomènes mystérieux. Chaque observation résonnait des milliers de fois dans ma tête. Je voulais en savoir plus sur cette force merveilleuse. Je n'avais qu'une envie, c'était faire moimême des expériences et des recherches, et c'est le coeur gros que je me pliai à l'inévitable. Alors que je me préparais au long voyage du retour à la maison, on me dit que mon père voulait que je participe à une expédition de chasse. Cette demande m'a paru bien étrange, parce que jusque là, mon père s'était toujours violemment opposé à ce type de sport. Mais quelques jours plus tard, j'appris que le choléra faisait rage dans son district, et profitant d'une opportunité, je rentrai à Gospic sans tenir compte du voeu de mes parents. Il est inouï à quel point les gens étaient ignorants des véritables causes de cette terreur qui frappait le pays tous les 15 à 20 ans. Ils pensaient que les agents mortels étaient véhiculés par l'air et ils vaporisaient des parfums irritants dans les pièces et les enfumaient. Pendant ce temps, ils buvaient de l'eau infectée et mouraient en masse.

J'ai attrapé cette maladie le jour même de mon arrivée, et bien qu'ayant surmonté la crise, je dus garder le lit pendant neuf mois durant lesquels je pus à peine bouger. Mon énergie était totalement épuisée, et je me retrouvais, pour la seconde fois, à l'article de la mort. Lors d'une de ces crises, dont tout le monde pensait qu'elle allait m'emporter, mon père fit irruption dans la pièce. Je me souviens encore de son visage blême alors qu'il tentait de me réconforter, mais le ton de sa voix trahissait son manque d'assurance. Je lui dis : "Peut-être que je vais me rétablir si tu me laisses faire mes études d'ingénieur." Il me répondit d'un ton solennel : "Tu iras dans le meilleur institut technologique du monde", et je savais qu'il était sincère. Il venait d'enlever un poids énorme de mes épaules ; toutefois, le soulagement serait arrivé trop tard pour permettre que je me rétablisse, si je n'avais pas déjà suivi une cure fabuleuse d'une décoction amère d'un type particulier de graine. Je me relevai, tel Lazare d'entre les morts, au grand étonnement de tous. Mon père insista pour que je passe une année à faire des exercices physiques au grand air, ce que j'acceptai à contrecoeur. Je passai la plupart de ce temps à me promener en montagne, vêtu d'une tenue de chasse et quelques livres en poche ; ce contact avec la nature me revigora physiquement et mentalement. J'inventai beaucoup de choses et je fis des plans, mais en règle générale, ils étaient loin de la réalité. Mon imagination était assez bonne mais ma connaissance des principes très limitée. Avec l'une de mes inventions, je voulais faire des envois transocéaniques de lettres et de colis à travers un tuyau sous-marin, dans des conteneurs sphériques capables de résister à la pression hydraulique. J'avais soigneusement conçu et dessiné la station de pompage qui devait envoyer l'eau dans le tuyau, et tous les autres détails étaient très bien étudiés. Il n'y eut qu'un détail insignifiant que j'ai traité à la légère. J'avais supposé une vitesse arbitraire de l'eau et, qui plus est, je m'amusais à l'augmenter encore, ce qui me permettait d'arriver à des résultats stupéfiants corroborés par mes calculs sans fautes. Toutefois, mes études ultérieures sur la résistance des tuyaux aux fluides, me décidèrent de laisser à d'autres le soin de perfectionner cette invention. Un autre de mes projets était la construction d'un anneau autour de l'équateur, capable de flotter librement et qui pouvait être arrêté dans son mouvement de rotation par des forces contraires, ce qui permettrait de voyager à raison de 1600 kilomètres par heure, une vitesse impensable en train. Le lecteur doit sourire. Je veux bien admettre que le plan était difficilement réalisable, mais moins que celui de ce professeur new-yorkais qui voulait pomper l'air des régions chaudes vers les régions plus froides, ignorant complètement que le Seigneur avait déjà créé un mécanisme géant dans ce même but. Un autre plan encore, beaucoup plus important et passionnant, était de puiser l'énergie du mouvement rotatif des corps terrestres. J'avais découvert que les objets, à la surface de la Terre, grâce à la rotation journalière du globe, sont emportés par lui alternativement vers et contre la direction du mouvement de translation. Cela entraîne un grand changement dans le moment, qui pourrait être utilisé de la manière la plus simple pour fournir une force motrice dans toute région habitée du globe.

Je ne peux pas trouver les mots pour dire combien j'ai été déçu, lorsque je découvris plus tard que j'étais dans la même situation fâcheuse qu'Archimède qui avait vainement cherché un point fixe dans l'univers. À la fin de mes vacances, je fus envoyé à l'École Polytechnique de Graz, en Styrie, que mon père considérait comme une des plus anciennes et des meilleures institutions. Ce fut un moment très attendu et j'entamai mes études sous de bons auspices, fermement décidé à réussir. Ma formation antérieure était au-dessus de la moyenne grâce à l'enseignement de mon père et à des opportunités qui m'avaient été offertes. J'avais appris un certain nombre de langues et potassé les livres de plusieurs bibliothèques, glanant des informations plus ou moins utiles. C'est alors que, pour la première fois, je pus choisir les disciplines que j'aimais, et le dessin à main levée ne devait plus m'ennuyer. J'avais décidé de faire une surprise à mes parents, et durant la première année, je commençais à étudier régulièrement à trois heures du matin pour finir vers onze heures le soir, les dimanches et les vacances inclus. Comme la plupart de mes camarades étudiants prenaient les choses à la légère, j'ai toujours obtenu facilement les meilleurs résultats. Au cours de cette année, je réussis neuf examens, et mes professeurs estimaient que je méritais plus que les meilleures notes. Armé de mes certificats très flatteurs, je rentrai à la maison pour un bref repos ; je m'attendais à un accueil triomphal et je fus vexé à mort lorsque mon père dévalua ces honneurs que j'avais eu tant de mal à obtenir. Toute mon ambition en fut presque anéantie. Toutefois, quelque temps après sa mort, j'ai été peiné de trouver toute une pile de lettres que mes professeurs lui avaient écrites pour le prévenir que s'il ne me retirait pas de l'Institut, j'allais mourir de surmenage. Je me suis alors consacré entièrement aux études de la physique, de la mécanique et des mathématiques, en passant tout mon temps libre dans les bibliothèques. Finir ce que j'avais commencé tournait à la manie, et m'a souvent créé bien des problèmes. Un jour, j'avais commencé à lire les oeuvres de Voltaire, lorsque j'appris, à ma grande consternation, que ce monstre avait rédigé pas moins de cent gros volumes imprimés en petits caractères, en buvant journellement 72 tasses de café noir. Il fallait que je les lise tous, mais lorsque je reposai le dernier livre, je fus très heureux et me dis : "Plus jamais ça !" Mes performances de la première année m'avaient valu l'estime et l'amitié de plusieurs professeurs. Parmi eux, il y avait le professeur Rogner qui enseignait l'arithmétique et la géométrie, le professeur Poeschl, qui tenait la chaire en physique théorique et expérimentale, et le Docteur Allé qui enseignait le calcul intégral et qui était spécialisé dans les équations différentielles. Ce scientifique fut le conférencier le plus brillant que j'aie jamais entendu. Il s'intéressa particulièrement à mes progrès et resta souvent une heure ou deux avec moi dans la salle de conférences pour me soumettre des problèmes que je résolvais à la perfection. C'est à lui que j'expliquai une de mes inventions de machine volante ; ce n'était pas une invention illusoire, mais basée sur des principes scientifiques intelligents ; elle est devenue réalisable grâce à ma turbine et fera bientôt son entrée dans le monde. Les professeurs Rogner et Poeschl étaient bizarres tous les deux. Le premier avait un tic dans sa façon de s'exprimer, dont les élèves se moquaient bruyamment à chaque fois ; suivait alors un silence long et embarrassant. Prof. Poeschl était un homme méthodique et typiquement allemand. Il avait des mains et des pieds énormes, comme les pattes d'un ours ; néanmoins, il menait ses expériences avec beaucoup d'adresse et une précision d'horloger, sans jamais faire la moindre erreur. C'est au cours de ma deuxième année à l'Institut que nous reçûmes une dynamo Gramme de Paris, qui avait un aimant inducteur laminé en forme de fer à cheval, et une armature entourée de fils avec un commutateur. Elle fut branchée et le Prof. Poeschl nous montra des effets variés du courant. Tandis qu'il faisait les démonstrations, la machine fonctionnant comme un moteur, les balais posèrent problème en lançant des étincelles ; je fis alors remarquer que l'on pouvait faire fonctionner un moteur sans ces dispositifs. Là-dessus, il déclara que j'avais tort, et il nous gratifia d'un cours particulier sur le sujet, à la fin duquel il observa : "M. teslaest peut-être capable de faire de grandes choses, mais il lui est impossible de réussir sur ce point. Cela reviendrait à convertir une force d'attraction constante, comme celle de la gravité, en mouvement de rotation, en d'autres termes en mouvement perpétuel, ce qui est inconcevable."

Toutefois, l'intuition est quelque chose qui transcende la connaissance. Nous possédons sans doute certains nerfs plus fins qui nous permettent de percevoir la vérité lorsque la déduction logique, ou tout autre effort volontaire du cerveau, est infructueuse. J'en fus troublé pendant quelque temps, impressionné par l'autorité du professeur, mais je fus bientôt convaincu que j'avais raison, et je me mis au travail avec toute l'ardeur et la confiance sans bornes de la jeunesse. 4. Un des premiers moteurs à induction polyphasé de tesla, présenté pour la première fois en 1888 devant l'Institut américain des ingénieurs en électrotechnique. Le champ magnétique en rotation obtenu dans ce moteur par des courants alternatifs "déphasés" dans les bobines stationnaires, fait tourner le rotor en induisant des courants secondaires dans le rotor : le champ magnétique secondaire créé par ces courants amène le rotor à rattraper le champ magnétique primaire en rotation ; bien que s'en approchant, il ne le rattrape jamais. Ce moteur est celui des moteurs existants qui a le moins de problèmes : son rotor, dépourvu de collecteurs créateurs d'étincelles, de bagues et autres connexions électriques, est la seule partie du moteur en mouvement, et de ce fait, seuls les roulements du rotor sont susceptibles de s'user. Je commençai à imaginer une machine à courant continu, à visualiser son fonctionnement et je suivis le flux changeant du courant électrique dans l'armature. Ensuite, j'imaginai une machine à courant alternatif (un alternateur) et je suivis son processus de fonctionnement de la même manière. Pour finir, je visualisai des systèmes comprenant des moteurs et des générateurs qui fonctionneraient de différentes manières. Les images que je voyais étaient parfaitement claires et tangibles. Tout le temps que je devais encore passer à Graz fut consacré à des efforts intenses mais stériles dans ce sens, et je commençais à baisser les bras, pensant que le problème était insoluble. En 1880, je me rendis à Prague, en Bohême, pour répondre au voeu de mon père de compléter mon éducation dans cette université. C'est dans cette ville que je fis une avancée certaine : je détachai le commutateur de la machine et étudiai le phénomène sous ce nouvel angle ; toutefois, les résultats n'étaient toujours pas concluants. L'année suivante, ma philosophie de la vie se modifia brusquement. Je réalisai que mes parents faisaient trop de sacrifices pour moi, et je décidai de les décharger de ce fardeau. La vague du téléphone américain venait de déferler en Europe et le système devait être installé à Budapest, en Hongrie. Cela me parut une opportunité idéale, d'autant plus qu'un ami de la famille se trouvait à la tête de l'entreprise. Ce fut alors que je fis ma plus grave dépression nerveuse, dont j'ai déjà parlé plus haut. Ce que j'ai dû endurer durant ma maladie dépasse toute imagination. Ma vue et mon ouïe ont toujours été exceptionnelles. Je pouvais clairement discerner des objets à une distance où les autres ne voyaient rien du tout. Dans mon enfance, j'ai souvent empêché que les maisons de nos voisins prennent feu, en appelant les secours dès que j'entendais les légers craquements et grésillements annonciateurs d'un incendie ; ces signes leur étaient inaudibles et ne perturbaient pas leur sommeil.

En 1899, lorsque, à plus de 40 ans, je menais mes expériences au Colorado, je pouvais entendre très nettement des coups de tonnerre à près de 900 km de là. Mes assistants plus jeunes avaient une ouïe qui ne dépassait guère les 250 km. Mon oreille avait donc une sensibilité treize fois supérieure. Pourtant, à cette époque, j'étais, pour ainsi dire, sourd comme un pot, en comparaison avec l'acuité auditive durant ma dépression nerveuse. À Budapest, je pouvais entendre le tic-tac d'une pendule qui se trouvait trois pièces plus loin. Une mouche venant se poser sur la table dans la pièce créait un bruit sourd dans mon oreille. Une voiture roulant à plusieurs kilomètres de moi faisait trembler tout mon corps. Le sifflement d'une locomotive, passant entre 30 et 50 km plus loin, faisait vibrer le banc ou la chaise sur lequel j'étais assis à un point tel que la douleur devenait insoutenable. Le sol sous mes pieds n'arrêtait pas de trembler. Si je voulais dormir tant soit peu, il fallait que je pose des coussinets en caoutchouc sous les pieds de mon lit. J'avais souvent l'impression que des grondements proches ou lointains devenaient des paroles qui auraient pu m'effrayer si je n'avais pas été en mesure d'en analyser les composants insignifiants. Lorsque j'interceptais périodiquement les rayons du soleil, je ressentais dans ma tête des coups d'une telle violence qu'ils m'étourdissaient. Il me fallait rassembler tout mon courage pour passer sous un pont ou toute autre structure, car j'avais alors l'impression qu'on enfonçait mon crâne. Dans l'obscurité, j'avais la sensibilité d'une chauve-souris, et un fourmillement bien spécifique sur mon front me permettait de détecter la présence d'objets à une distance de plus de 3,5 m. Mon coeur pouvait monter à plus de 260 pulsations par minute, mais le plus difficile à supporter, c'était les tremblements et les contractions nerveuses très douloureuses de tous les tissus de mon corps. Un médecin très réputé qui m'administrait journellement de fortes doses de bromure de potassium, déclara que j'étais atteint d'une maladie unique et incurable. Je regretterai toujours de ne pas avoir été, à cette époque, examiné par des spécialistes en physiologie et en psychologie. Je m'accrochais désespérément à la vie, mais je ne m'attendais pas à guérir. Peut-on imaginer qu'une telle épave physique se transformerait en un homme d'une ténacité et d'une force étonnantes, capable de travailler pendant trente huit ans sans pratiquement s'arrêter un seul jour, et toujours se sentir jeune et fort dans son corps comme dans son esprit ? Tel est mon cas. Un puissant désir de vivre et de continuer de travailler, associé à l'aide d'un ami et athlète dévoué, permirent ce miracle. Ma santé revint et avec elle la force mentale. Lorsque je ré-attaquai le problème, je regrettai presque que la bataille fût sur le point de se terminer. Il me restait tellement d'énergie. Lorsque je m'attelai à la tâche, ce n'était pas avec le type de résolution que les hommes prennent généralement ; pour moi, il s'agissait d'un voeu sacré, c'était une question de vie ou de mort. Si je devais échouer, je savais que je périrais. Maintenant, j'avais l'impression que j'avais gagné la bataille.

La solution se trouvait dans les recoins les plus profonds de mon esprit, mais je ne pouvais pas encore lui permettre de s'exprimer librement. Je me souviendrai toujours de cet après-midi où je me promenai avec un ami dans les jardins publics en récitant de la poésie. À cet âge-là, je connaissais plusieurs livres par coeur et étais capable de les réciter mot pour mot. L'un d'eux était le Faust de Goethe. Le soleil était en train de se coucher quand je me remémorai ce passage grandiose : ''Sie rückt und weicht,der Tag ist überlebt Dort eilt sie hin und fördert neues Leben, Oh, dass kein Flügel mich vom Boden hebt. Ihr nach und immer nach zu streben ! Ein schöner Traum indessen sie entweicht, Ach zu des Geistes Flügeln wird so leicht Kein körperlicher Flügel sich gesellen !'' ''Et le soleil descend dans le jour accompli ; Il fuit pour engendrer mille formes nouvelles. Ah ! pour l'accompagner que n'ai-je donc des ailes Qui m'enlèvent bien loin de ce sol avili ! Beau rêve dont déjà s'éteignent les accords. Pourquoi faut-il que ne réponde À l'aile de l'esprit aucune aile du corps !''* Lorsque je prononçai ces mots évocateurs, une idée me vint comme le flash d'un éclair et la vérité me fut instantanément révélée. Avec un bâton, je dessinai dans le sable les diagrammes que mon compagnon comprit sur-le-champ ; je devais les présenter six ans plus tard à l'Institut américain des ingénieurs en électrotechnique. Les images que je voyais étaient claires et nettes et avaient la solidité du métal et de la pierre, si bien que je lui dis : "Vois ce moteur, et regarde comment je vais l'inverser." Je ne peux pas vous décrire mes émotions. Pygmalion, lorsqu'il vit sa statue se mettre à bouger ne pouvait pas avoir été plus ému que moi. J'aurais donné mille secrets de la nature que j'avais découverts accidentellement pour celui que je venais de lui extorquer contre toute attente, et au péril de ma vie. *Extrait de FAUST de Goethe, Flammarion, Paris, 1984. Traduction de Jean Malaplate 5. Nikola tesla, âgé de 39 ans, à l'apogée de sa renommée. Un jeune marchand très entreprenant avait fondé une caserne de pompiers. On avait acheté une nouvelle voiture de pompiers et des uniformes, et les hommes furent entraînés à des exercices de sauvetage, et à défiler.

La voiture était en fait une pompe à incendie peinte en rouge et noir, que devaient faire marcher 16 hommes. Un après-midi, tout était fin prêt pour l'inauguration officielle, et le camion fut descendu à la rivière. Toute la population était là pour assister à ce grand spectacle. À la fin des discours et des cérémonies, l'ordre fut donné de pomper, mais il ne sortit pas une goutte d'eau du tuyau. Les professeurs et les experts essayèrent vainement de localiser la panne. C'était le fiasco total lorsque j'arrivai sur les lieux. Mes connaissances du mécanisme étaient nulles et je ne savais pratiquement rien en pneumatique, mais j'allai instinctivement inspecter le tuyau d'aspiration de l'eau dans la rivière, et je constatai qu'il était replié. Je m'avançai alors dans l'eau pour le déplier ; l'eau s'engouffra dans le tuyau et beaucoup d'habits du dimanche furent souillés. Lorsqu'Archimède courut tout nu dans la ville de Syracuse en hurlant "Eurêka !", il n'a pas pu faire une plus grosse impression que moi ce jour-là. On me porta sur les épaules et j'étais le héros du jour. Après notre installation dans cette ville, je commençai une formation de quatre ans à ce qu'on appelait l'école élémentaire secondaire, en préparation de mes études au lycée ou RealGymnasium. Durant toute cette période, mes efforts, mes exploits et mes ennuis allaient continuer. Je fus désigné, entre autres, champion national des pièges à corneilles. Ma manière de procéder était extrêmement simple. J'allais dans la forêt, je me cachais dans les fourrés et j'imitais le cri des oiseaux. D'habitude plusieurs me répondaient et un peu plus tard, une corneille descendait dans les buissons à côté de moi. Après quoi, il ne me restait plus qu'à lancer un bout de carton pour déjouer son attention, et de courir l'attraper avant qu'elle ait le temps de se dépatouiller des broussailles. C'est comme cela que j'en attrapais autant que je voulais. Toutefois, un jour, il se passa quelque chose qui me força à les respecter. J'avais attrapé un joli couple d'oiseaux et m'apprêtais à rentrer à la maison avec un ami. Lorsque nous quittâmes la forêt, des milliers de corneilles s'étaient rassemblées et faisaient un boucan effrayant. Elles nous prirent en chasse en quelques minutes et nous fûmes encerclés par les oiseaux. Soudain, je reçus un coup à l'arrière de ma tête qui m'a envoyé par terre. Les oiseaux alors m'attaquèrent de tous côtés ; je fus obligé de lâcher les deux oiseaux, et c'est avec soulagement que je pus rejoindre mon ami qui s'était réfugié dans une grotte. Dans la salle de classe, il y avait quelques modèles mécaniques qui piquèrent ma curiosité et qui sont à l'origine de mon intérêt pour les turbines à eau. J'en construisis toute une série et je m'amusai beaucoup à les faire fonctionner. Je vais vous raconter un incident pour illustrer combien ma vie était extraordinaire. Mon oncle n'avait aucune estime pour ce genre de passetemps et il me réprimandait souvent.

J'avais pris connaissance d'une description fascinante des chutes du Niagara et j'avais imaginé qu'une énorme roue tournait grâce à ces chutes. Je dis à mon oncle qu'un jour, j'irai en Amérique pour réaliser ce rêve. Trente ans plus tard, mon projet sur les chutes du Niagara devint réalité, et je m'émerveillais du mystère insondable de l'esprit humain. J'ai construit toutes sortes d'autres d'appareils et d'engins, mais les meilleurs que j'aie jamais réalisés étaient mes arbalètes. Quand je tirais mes flèches, elles disparaissaient de la vue et, à courte distance, elles pouvaient traverser une planche de pin de 2,5 cm d'épaisseur. Comme je me suis énormément exercé à tendre mes arcs, j'ai fini par avoir de la corne sur mon ventre, qui ressemble à une peau de crocodile, et je me demande souvent si c'est à cause de ces exercices que je suis, encore aujourd'hui, capable de digérer des petits cailloux ! Il faut que je vous dise aussi mes performances avec ma fronde qui m'auraient certainement permis d'obtenir un succès fou à l'Hippodrome. Laissez-moi vous raconter un de mes exploits que j'ai réalisé avec cet ancien dispositif de guerre, qui va mettre à l'épreuve la crédulité des lecteurs. Je jouais avec ma fronde pendant que je marchais avec mon oncle le long de la rivière. Les truites s'amusaient à la nuit tombante et, de temps en temps, il y en avait une qui sautait hors de l'eau ; son corps brillant se reflétait nettement sur un rocher émergé à l'arrière-plan. Évidemment, n'importe quel garçon aurait pu toucher un poisson dans des conditions aussi favorables, mais j'élaborai un plan beaucoup plus difficile ; je décrivis à mon oncle ce que je voulais faire, dans les moindres détails. Je comptais tirer une pierre qui devait toucher le poisson, l'envoyer contre le rocher et le couper en deux. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mon oncle me regarda et cria, en proie à une peur bleue Vade retro Satanas ! Il a fallu que j'attende quelques jours avant qu'il ne m'adressât de nouveau la parole. Je ne parlerai pas des autres exploits, quoique superbes ; j'ai le sentiment, cependant, que je pourrais tranquillement me reposer sur mes lauriers pendant mille ans. Chapitre IV La découverte de la Bobine- et du Transformateur-tesla J'allai me consacrer entièrement, et avec un immense plaisir, à imaginer des moteurs et à développer de nouveaux types. J'étais mentalement dans une félicité que je n'avais jamais connue auparavant. Les idées affluaient de manière ininterrompue, et mon seul problème était de les retenir. Les pièces des appareils que je concevais étaient pour moi parfaitement réelles et tangibles, jusque dans leurs moindres détails et je pouvais même relever leurs tout premiers signes d'usure. J'aimais imaginer les moteurs en fonctionnement perpétuel, car c'était un spectacle plus fascinant. Lorsqu'un penchant naturel se transforme en désir passionné, on avance vers son but chaussé de bottes de sept lieues. J'ai conçu, en l'espace de deux mois, pratiquement tous les types de moteurs et toutes les modifications des systèmes qui portent aujourd'hui mon nom. Les contingences de la vie ordonnèrent que j'arrête temporairement mes activités mentales stressantes, et je me demande si ce ne fut pas, tout compte fait, une providence. Une nouvelle prématurée, concernant l'administration des téléphones, m'a poussé à venir à Budapest et l'ironie du sort a voulu que j'accepte un poste de designer au Bureau Central des Télégraphes du gouvernement hongrois, pour un salaire dont je tairai le montant, car il serait inconvenant de le dévoiler ! Je sus, par bonheur, gagner la confiance de l'inspecteur en chef, qui me demanda d'effectuer les calculs, les plans et les estimations de nouvelles installations, jusqu'à ce que le réseau téléphonique soit opérationnel ; j'allai alors en prendre la direction. Les connaissances et les expériences pratiques que j'acquis durant cette fonction me furent très précieuses et j'eus beaucoup d'opportunités pour exercer mes talents d'inventeur. J'ai procédé à plusieurs améliorations des dispositifs du système central et j'ai mis au point un amplificateur téléphonique qui n'a jamais été déposé aux brevets et qui ne fut jamais décrit publiquement, mais qui aujourd'hui encore, me reviendrait. En reconnaissance de mes bons services, M. Puskas, l'administrateur de l'entreprise, lorsqu'il céda son affaire à Budapest, m'offrit un poste à Paris que j'acceptai avec joie. Je n'oublierai jamais la profonde impression que cette ville magique a gravée dans mon esprit. Après mon arrivée, je passai plusieurs jours à errer dans les rues complètement bouleversé par ce nouveau spectacle. Les tentations étaient nombreuses et irrésistibles et, hélas, toute ma paie fut dépensée sitôt que je l'eus empochée. Lorsque M. Puskas vint prendre de mes nouvelles, je lui décrivis la situation très nettement en disant que "ce sont les 29 derniers jours du mois qui sont les plus difficiles !" Je menai alors une vie très active qui ressemblait à ce qu'on appelle aujourd'hui "la mode Roosevelt". Quel que fût le temps, j'allais tous les matins de mon lieu de résidence, boulevard St Marcel à une piscine en bordure de la Seine ; je plongeais dans l'eau, en faisais vingt-sept fois le tour, puis je marchais pendant une heure jusqu'à Ivry, où se trouvait l'usine de la société. C'est là que je prenais un petit-déjeuner frugal à sept heures et demie puis, j'attendais impatiemment l'heure du déjeuner ; entre temps, je devais casser des cailloux pour le directeur de l'usine, M. Charles Batchellor, qui était aussi un ami intime et l'assistant d'Edison. Par ailleurs, c'est ici que je fus mis en contact avec quelques Américains qui ont failli tomber amoureux de moi, à cause de mon adresse au... billard ! J'ai expliqué mes inventions à ces hommes, et l'un d'eux, M. D. Cunningham, chef du département mécanique, m'a proposé de fonder une société anonyme. Cette proposition me parut des plus bizarres. Je n'avais pas la moindre idée de ce que cela voulait dire, sauf que c'était une manière de régler les choses à l'américaine. Je n'eus toutefois pas y donner suite, car durant les mois qui ont suivi, je fus souvent en déplacement en France comme en Allemagne, afin de réparer les pannes dans les centrales électriques. De retour à Paris, je soumis à l'un des administrateurs de la société, M. Rau, un projet pour perfectionner leurs dynamos qui fut accepté. Mon succès fut total et les directeurs réjouis m'accordèrent le privilège de développer des régulateurs automatiques qui étaient très attendus. Peu de temps après, il y eut quelques problèmes avec l'installation électrique de la nouvelle gare à Strasbourg, en Alsace. Les câbles étaient défectueux et lors de la cérémonie d'inauguration, en présence du vieil empereur Guillaume Ier, il y eut une explosion suite à un court-circuit, qui arracha une grande partie du mur.

Le gouvernement allemand ne voulut rien savoir, et pour la société française c'était une grosse perte. En raison de ma connaissance de l'allemand et de mes expériences passées, on me confia la tâche difficile d'arranger les choses, et c'est dans cette optique que je partis pour Strasbourg, au début de 1883. Il y eut certains incidents dans cette ville qui m'ont laissé des souvenirs indélébiles. Par une étrange coïncidence, plusieurs hommes qui par la suite allèrent devenir célèbres, vivaient alors dans cette ville. Plus tard je devais dire : " Le virus de la célébrité faisait rage dans cette vieille ville. D'aucuns en ont été infectés, mais je l'ai échappé belle !" Mes travaux sur les lieux, ma correspondance, et les conférences avec des officiels, occupaient mes jours et mes nuits ; toutefois, sitôt que je le pus, j'entrepris la construction d'un moteur simple dans un atelier de mécanique en face de la gare ; c'est dans ce but que j'avais apporté certains matériaux de Paris. Les expérimentations furent cependant repoussées jusqu'à l'été, et j'eus enfin la satisfaction de voir un effet de rotation obtenu avec des courants alternatifs de différentes phases et sans contacts glissants ou commutateur, exactement comme je l'avais conçu un an auparavant. Ce fut un vif plaisir, qui n'avait cependant rien à voir avec la joie délirante qui avait suivi ma première vision. Parmi mes nouveaux amis se trouvait l'ancien maire de la ville, M. Bauzin, auquel j'avais déjà, dans une certaine mesure, fait connaître cette invention et quelques autres, et que je me suis efforcé de rallier à ma cause. Il m'était sincèrement dévoué et il présenta mon projet à plusieurs personnalités très riches ; toutefois, à ma grande déception, il ne trouva aucun écho. Il a cherché à m'aider par tous les moyens possibles, et à l'approche de ce 1er juillet 1919, je me souviens avoir reçu une sorte "d'aide" de cet homme charmant, non pas financière mais néanmoins très appréciable. En 1870, lorsque les Allemands envahirent le pays, M. Bauzin avait enterré une grande quantité de vin de Saint-Estèphe de 1801, et il en était arrivé à la conclusion qu'il ne connaissait pas d'autre personne plus méritante que moi, à qui il pourrait offrir ce précieux breuvage.

C'est un de ces incidents inoubliables dont je parlais plus haut. Mon ami me pressa de rentrer à Paris au plus vite et d'y chercher des appuis. C'est bien ce qu'il me tardait de faire ; néanmoins, mes travaux et mes négociations prirent plus de temps, à cause de nombreux petits ennuis auxquels je dus faire face et, par moments, la situation semblait désespérée. Je vais vous raconter une expérience plutôt cocasse, ne serait-ce que pour donner une idée du sens de la perfection et de "l'efficacité" des Allemands. Il fallait placer une lampe à incandescence dans un hall, et après que j'eus choisi le bon endroit, j'appelai un monteur pour qu'il effectue le branchement. Il y travailla pendant un certain temps, lorsqu'il décida qu'il fallait demander son avis à un ingénieur, ce qui fut fait. Ce dernier émit plusieurs objections, et, finalement, admit que la lampe devait être placée à 5 cm de l'endroit que j'avais désigné. Suite à cela, les travaux de branchement reprirent. Mais voilà que l'ingénieur parut préoccupé et il me dit qu'il fallait en avertir l'inspecteur Averdeck. Ce personnage important arriva alors, examina la chose, discuta, et finalement décida que la lampe devait être reculée de 5 cm, soit placée à l'endroit même que j'avais choisi. Toutefois, Averdeck lui-même ne tarda pas à avoir la frousse ; il me signala qu'il en avait informé l'inspecteur en chef Hieronimus et qu'il fallait attendre sa décision. L'inspecteur en chef ne devait pas pouvoir se libérer avant plusieurs jours, ayant d'autres obligations urgentes, et ce fut une chance qu'il ait accepté de se déplacer ; il s'ensuivit un débat de deux heures, au terme duquel il décida de faire déplacer la lampe de 5 cm. J'espérai que nous en étions au dernier acte, quand soudain il se retourna et me dit : "Le haut fonctionnaire Funke est tellement maniaque, que je ne me permettrai pas de donner des ordres pour le placement de cette lampe sans son accord explicite." Par conséquent on s'attela aux préparatifs de la visite de cet éminent homme. Dès l'aube les travaux de nettoyage et d'astiquage commencèrent. Chacun se donna un coup de brosse, j'enfilai mes gants, et lorsque Funke arriva avec sa suite, il fut reçu en grande pompe. Après deux heures de délibération, il s'exclama soudain : " Il faut que j'y aille", et pointant un endroit au plafond, il m'ordonna de placer la lampe ici même. C'était exactement le point que j'avais choisi initialement. À quelques variantes près, c'est ce qui se passait chaque jour ; j'étais déterminé toutefois à atteindre coûte que coûte mes objectifs et, finalement, mes efforts furent récompensés. Au printemps 1884, tous les points litigieux étaient réglés, la centrale était agréée, et je retournai à Paris avec une impatience fébrile. Un des administrateurs m'avait promis, en cas de succès, une compensation généreuse ainsi qu'une récompense équitable pour les améliorations que j'avais apportées à leurs dynamos, et j'espérai obtenir une somme importante. Ils étaient trois directeurs que j'appellerai A, B et C, pour des raisons d'ordre pratique.

Lorsque j'appelai A, il me dit que B avait le dernier mot. Ce brave homme pensait que seul C pouvait décider, et ce dernier était presque sûr que A seul avait le pouvoir de décision. J'étais tombé dans un cercle vicieux, et je réalisai que ma récompense était un château en Espagne. L'échec total de mes tentatives pour obtenir des capitaux pour le développement de mon invention fut une nouvelle déception, et lorsque M. Batchellor me pressa de retourner en Amérique et de redessiner les plans des machines d'Edison, je décidai de tenter ma chance au pays qui promettait monts et merveilles. Mais j'ai failli rater cette chance. Je liquidai mes modestes biens, me fit prêter quelque argent et me retrouvai sur le quai de la gare lorsque le train avait déjà démarré. C'est alors que j'ai découvert que je n'avais plus ni argent, ni tickets. La question était de savoir comment réagir. Hercule, lui, avait beaucoup de temps pour tergiverser, mais moi, il fallait que je prenne une décision tout en courant à côté du train, la tête envahie par des émotions contraires, ressemblant à des oscillations dans un condensateur. Résolu, et grâce à mon habileté, je gagnai cette course contre la montre, et après avoir subi les expériences classiques, aussi banales que déplaisantes, je réussis à m'embarquer pour New York avec le restant de mes affaires, quelques poèmes et articles que j'avais rédigés, et un certain nombre de calculs se référant à la solution d'une intégrale insoluble et à ma machine volante. Durant le voyage, j'étais assis la plupart du temps à la poupe du bateau, attendant une occasion pour sauver quelqu'un d'une noyade, sans même penser au danger. Plus tard, lorsque j'eus intégré un peu du bon sens des Américains, je frémis à ce souvenir et m'émerveillai de mon ancienne folie. J'aimerais pouvoir décrire mes premières impressions dans ce pays. Dans les contes arabes, j'avais lu que des génies avaient transporté des gens dans un pays de rêves, pour y vivre des aventures heureuses. Mon cas était juste l'inverse. Les génies m'avaient transporté d'un pays de rêves dans celui de la réalité.

Je venais de quitter un monde de beauté et d'arts, fascinant à tous points de vue, pour un monde grossier et repoussant, où tout était gouverné par les machines. Un policier bourru agitait son bâton qui, pour moi, ressemblait plus à un rondin. Je l'abordai poliment, le priant de m'indiquer mon chemin. "Six blocs de maisons plus loin et à gauche", me dit-il, en me fusillant du regard. "C'est cela, l'Amérique ?" me demandai-je, désagréablement surpris. "Elle a un retard de cent ans sur l'Europe, pour ce qui est de sa civilisation." Mais lorsque je partis pour l'étranger en 1889 - cinq ans après mon arrivée ici - je fus convaincu qu'elle avait plus de cent ans D'AVANCE sur l'Europe et rien jusqu'à ce jour n'a pu me faire changer d'avis. Ma rencontre avec Edison fut un des événements mémorables de ma vie. J'étais stupéfié par cet homme admirable qui avait accompli tant de choses, sans antécédents fortunés et sans formation scientifique. J'avais appris une douzaine de langues, m'étais plongé dans la littérature et les arts, j'avais passé les plus belles années de ma vie dans des bibliothèques pour lire tous les manuels qui me tombaient entre les mains, des Principes de Newton aux romans de Paul de Kock, et j'eus le sentiment que j'avais gaspillé la majeure partie de mon temps. Toutefois, je ne fus pas long à reconnaître que c'était ce que j'avais eu de mieux à faire. J'ai gagné la confiance d'Edison en quelques semaines, et voilà comment cela s'est produit. Sur le S.S. Oregon, le paquebot à vapeur le plus rapide à l'époque, les deux dispositifs d'éclairage étaient tombés en panne et son départ avait été ajourné. Comme la coque avait été bâtie après leur installation, il était impossible de les démonter.

La situation était sérieuse et Edison très ennuyé. Le soir venu, je pris les outils nécessaires et montai à bord du bateau, où je devais rester toute la nuit. Les dynamos étaient en très mauvais état, car elles avaient plusieurs courts-circuits et coupures, mais l'équipage aidant, je réussis à les remettre en bon état. À cinq heures du matin, en passant par la 5e Avenue pour aller à l'atelier, je tombai sur Edison accompagné de Batchellor et de quelques autres qui rentraient se coucher. "Voilà notre Parisien à traîner dehors toute la nuit", dit-il. Lorsque je lui dis que je venais de l'Oregon où j'avais réparé les deux machines, il me regarda sans souffler mot et continua son chemin. Lorsqu'il se fut un peu éloigné, je l'entendis dire cependant : "Batchellor, cet homme est sacrément doué", et à partir de là, j'eus les mains libres dans mon travail. Pendant près d'un an, je travaillais tous les jours sans exception de 10.30 H jusqu'au lendemain matin 5 H. Edison me dit : "J'ai eu beaucoup d'assistants très besogneux, mais vous, vous battez tous les records !" Durant cette période, j'ai conçu 24 types de machines standards avec des noyaux courts, tous construits d'après le même modèle, pour remplacer les anciennes. Le manager m'avait promis 50 000 dollars à l'achèvement de ce travail, mais il s'avéra que ce n'était qu'une plaisanterie. Le coup fut très rude et je démissionnai. Immédiatement après cela, certaines personnes vinrent me trouver pour me proposer de fonder, à mon nom, une société de lampes à arc. J'acceptai, car j'y voyais une opportunité pour développer mon moteur. Toutefois, lorsque j'abordai ce sujet devant mes nouveaux associés, ils dirent : "Non, nous voulons des lampes à arc ; votre courant alternatif ne nous intéresse pas." En 1886, mon système à arc était au point et il fut adopté pour l'éclairage des usines et de la ville ; j'étais libre, mais je ne possédais rien d'autre qu'un joli certificat d'investissement en actions de valeur hypothétique. S'ensuivit alors une période de luttes dans un tout autre domaine pour lesquelles je n'étais pas préparé ; je fus finalement récompensé, et en avril 1887 fut fondée la teslaElectric Company, m'offrant un laboratoire complètement équipé. Les moteurs que j'y ai construits étaient exactement tels que je les avais imaginés. Je ne fis aucune tentative pour améliorer le design, et ne fis que reproduire les images telles qu'elles m'étaient apparues mentalement, et néanmoins le fonctionnement des moteurs répondait toujours à mes attentes. Au début de 1888, je conclus un arrangement avec la société Westinghouse pour la construction de ces moteurs à grande échelle. Il restait toutefois de nombreux points litigieux à résoudre. Mon système était basé sur l'utilisation de courant de basse fréquence, mais les experts de Westinghouse avaient choisi du courant de 133 Hz en raison de certains avantages lors de la conversion. Ils ne voulaient pas se défaire de leurs appareils de forme standard, et je dus faire le nécessaire pour adapter mon moteur à leurs exigences. Par ailleurs, il devint nécessaire de construire un moteur capable de marcher irréprochablement à cette fréquence avec deux fils, ce qui ne fut pas une mince affaire. À la fin de 1889, ma présence à Pittsburg n'était plus vraiment nécessaire, et je retournai à New York où je repris mes expérimentations dans un laboratoire dans Grand Street ; je commençai immédiatement à planifier des machines de hautes fréquences. Les problèmes de construction dans ce domaine jusque là inexploré furent nouveaux et plutôt singuliers, et je rencontrai de nombreuses difficultés. J'écartai celles à induction, craignant de ne pas pouvoir produire des ondes sinusoïdales parfaites, qui étaient d'une grande importance pour la résonance. Si cela n'avait pas été nécessaire, j'aurais pu m'épargner beaucoup de travail.

Une autre caractéristique décourageante avec cet alternateur de hautes fréquences, semblait être l'inconstance de sa vitesse qui menaçait d'imposer de sérieuses limitations à son utilisation pratique. J'avais déjà remarqué, lors de mes démonstrations devant l'Institut américain des ingénieurs en électrotechnique, qu'il se déréglait, qu'il fallait le réajuster, et je ne pensais pas à cette époque que j'allais trouver le moyen, des années plus tard, de faire fonctionner un tel moteur à vitesse constante, au point que les variations se limiteraient à une petite fraction d'un tour entre les charges extrêmes. Il devint souhaitable, pour bien d'autres raisons, d'inventer un appareil plus simple pour la production d'oscillations électriques.

En 1856, Lord Kelvin avait publié la théorie de la décharge du condensateur, mais personne ne mit jamais cette connaissance importante en application pratique. J'y ai vu des possibilités et ai entrepris le développement d'un appareil à induction basé sur ce principe. Mes progrès furent tellement rapides que je fus en mesure de montrer, lors de ma conférence en 1891, une bobine donnant des étincelles de près de 13 cm. C'est à cette occasion que j'ai franchement avoué aux ingénieurs qu'il y avait un défaut dans la transformation avec ce nouveau procédé, à savoir une perte dans la distance d'éclatement. Des recherches ultérieures ont montré que, quel que fut le milieu utilisé, l'air, l'hydrogène, la vapeur de mercure, l'huile ou un courant d'électrons, le rendement était le même. C'est une loi qui ressemble beaucoup à celle de la conversion de l'énergie mécanique. On peut faire tomber un poids à la verticale depuis une certaine hauteur, ou le transporter à un niveau inférieur par un moyen quelconque, cela ne joue pas sur le travail fourni. Toutefois et heureusement, ce problème n'est pas catastrophique, car si on détermine correctement les mesures des circuits de résonance, on peut obtenir un rendement de 85%. Depuis que j'ai publié sa découverte, cet appareil est entré dans l'usage courant et a révolutionné bien des secteurs d'activité. Cet appareil a encore un grand avenir devant lui. Lorsque j'obtins, en 1900, des décharges puissantes de plus de 30 m, et que je lançai un courant tout autour du globe, je me souvins de la toute petite étincelle qui fusa dans mon laboratoire dans Grand Street, et je frémis de plaisir, comme lorsque je découvris le champ magnétique en rotation. 

biotesla6

biotesla7Moyenne

Le transformateur oscillant de tesla(Bobine tesla) présenté par Lord Kelvin devant la British Association, en août 1897. Ce petit dispositif compact de 20 cm de haut, donnait des serpentins lumineux de 0,2 m2, en utilisant une puissance de 25 watts du circuit d'alimentation de 110 Volts continu. Il était constitué d'un tesla primaire et secondaire, d'un condensateur et d'une commande du circuit. 7. Schéma des connexions en circuit dans le transformateur oscillant (Bobine tesla, fig. 6) Le circuit secondaire qui se glisse dans le primaire est absent. Chapitre V Le Transmetteur Amplificateur En me remémorant les événements passés, je prends conscience que les influences qui déterminent notre destin sont bien subtiles.

Cet incident survenu dans ma jeunesse pourra en justifier. Un jour d'hiver, j'ai escaladé une montagne très raide en compagnie d'autres garçons. Le manteau neigeux était plutôt épais et un doux vent du sud était propice à nos jeux. Nous nous amusions à lancer des boules de neige sur la pente, qui roulaient alors jusqu'à une certaine distance en amassant toujours plus de neige ; c'était à qui réussirait à faire la boule la plus grosse. Soudain, une boule alla plus loin que les autres, grossissant dans des proportions énormes jusqu'à atteindre la taille d'une maison ; elle plongea dans un bruit de tonnerre dans la vallée, avec une telle force que le sol en trembla. J'étais stupéfait et incapable de comprendre ce qui avait bien pu se passer. L'image de cette avalanche devait me poursuivre pendant plusieurs semaines, et je me demandai comment une masse aussi petite pouvait se transformer en quelque chose d'aussi énorme. À partir de ce moment-là, je fus fasciné par l'amplification des actions de faible amplitude, et c'est avec beaucoup d'intérêt que j'entamai mes recherches expérimentales sur la résonance mécanique et électrique, quelques années plus tard. Il est probable que si je n'avais pas vécu cette première impression forte, je n'aurais pas poursuivi mes travaux après avoir obtenu la première petite étincelle avec ma bobine, et je n'aurais jamais développé ma meilleure invention, dont je vais maintenant et pour la première fois, raconter la véritable histoire. Les "chasseurs de célébrités" m'ont toujours demandé quelle était, selon moi, ma meilleure invention. Cela dépend du point de vue. Un grand nombre de techniciens, des hommes très doués dans leur propre spécialité mais dominés par un esprit pédant et myopes, ont prétendu que mis à part le moteur à induction, je n'aurais rien apporté d'autre qui soit utile à ce monde. C'est une erreur grossière. Il faut se garder de juger une nouvelle idée à ses résultats immédiats. Mon système de transmission de courant alternatif arriva à point nommé et fut accueilli comme une solution longtemps recherchée dans les milieux industriels ; et bien qu'il fallût surmonter certaines résistances féroces et concilier des intérêts opposés, comme d'habitude, son introduction commerciale n'allait pas tarder. Maintenant, comparez cette situation avec celle dans laquelle je me trouvai avec ma turbine, par exemple. On pourrait penser qu'une invention aussi simple et belle, possédant beaucoup de caractéristiques d'un moteur idéal, serait acceptée sur-le-champ ; cela aurait été effectivement le cas si les conditions l'avaient permis. Toutefois, les applications futures du champ magnétique n'allaient pas discréditer les machines existantes, bien au contraire, elles n'en eurent que plus de valeur. Le système se prêtait tout aussi bien pour les nouvelles initiatives que pour améliorer les anciens appareils. Ma turbine est une avancée d'un caractère tout à fait différent. Elle représente un changement radical, en ce sens que son succès signifierait l'abandon des moteurs vieillis pour lesquels on a dépensé des milliards de dollars. Dans de telles circonstances, les progrès sont nécessairement lents, et peut-être que le plus gros frein est dans les préjugés qu'une force d'opposition organisée a ancrés dans la tête des experts. L'autre jour encore, j'eus une amère déconvenue quand je rencontrai mon ami et ancien assistant, Charles F. Scott, qui est aujourd'hui professeur en ingénierie électrique à l'Université de Yale.

Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu et j'étais heureux de pouvoir bavarder avec lui dans mon bureau. Au cours de notre conversation, nous allions évidemment aborder le sujet de ma turbine, et mon enthousiasme était délirant. Je m'exclamai en pensant à son glorieux futur, "Scott, ma turbine va envoyer tous les autres moteurs thermiques dans le monde à la casse !" Scott se caressa le menton et détourna son regard, comme s'il était en train de faire un calcul mental. "Cela fera un sacré tas de ferraille", dit-il, et il partit sans ajouter un seul mot ! 

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La turbine sans ailettes de tesla. À l'intérieur du bâti central, en forme de crêpe, se trouvent plusieurs disques, ressemblant aux disques plats d'une charrue très peu espacés, qui sont fixés sur l'arbre moteur dont on voit les saillies sur les deux côtés. Lorsqu'on injecte de l'air, de la vapeur ou tout autre gaz sous pression entre les disques, l'adhérence en surface transfère régulièrement l'énergie cinétique du gaz aux disques, entraînant leur rotation. Lorsqu'on le fait marcher en sens inverse, l'appareil fonctionne comme un compresseur à gaz. (Musée tesla/ Institut Smithsonian) Toutefois, ces inventions, comme d'autres, n'étaient rien de plus qu'un pas en avant dans certaines directions. En les développant, je ne faisais rien d'autre que de suivre mon instinct inné à améliorer les appareils existants, sans porter un intérêt particulier à nos problèmes plus urgents. Le "Transmetteur Amplificateur" est le fruit de travaux qui ont duré des années, et dont l'objectif principal était de trouver une solution à des problèmes qui sont bien plus importants pour l'humanité que ne l'est le seul développement industriel. Si mes souvenirs sont exacts, c'est en novembre 1890 que je fis une expérimentation dans mon laboratoire, qui fut l'une des plus extraordinaires et spectaculaires jamais enregistrées dans les annales de la science. En faisant des recherches sur le comportement des courants de hautes fréquences, je fus convaincu que l'on pouvait produire, dans une pièce, un champ électrique d'une intensité suffisante pour allumer des tubes à vide sans électrodes. C'est pourquoi je construisis un transformateur pour tester ma théorie et les premiers essais furent un vrai succès. Il est difficile de se faire une idée de ce que ces phénomènes étranges représentaient à l'époque. On a des envies furieuses de sensations nouvelles, mais on a vite fait d'y devenir indifférent. Les miracles d'hier sont aujourd'hui des choses tout à fait banales. Lorsque j'ai montré mes tubes en public pour la première fois, les gens les regardaient avec un étonnement difficile à décrire. Des invitations pressantes me parvinrent de tous les coins du monde et on m'offrit de nombreuses distinctions honorifiques et autres flatteries que j'ai toutes déclinées. Toutefois, en 1892 la pression devint tellement forte que je partis pour Londres, où je fis une conférence devant l'Institut des ingénieurs en électrotechnique. J'avais l'intention de repartir immédiatement pour Paris où j'avais des obligations similaires, mais Sir James Dewar insista pour que je me présente à l'Institut Royal.

J'étais homme à tenir ses résolutions, mais je cédai facilement devant les arguments de poids de ce grand Écossais. Il me poussa dans un fauteuil et me versa un demi verre d'un joli liquide brun, qui pétillait de toutes sortes de couleurs chatoyantes et avait le goût d'un nectar. "Bien", dit-il, "vous êtes assis sur la chaise de Faraday et vous dégustez le whisky qu'il avait l'habitude de boire." C'est pour ces deux raisons que ma situation était très enviable. Le lendemain soir, je fis une démonstration devant cette institution, à la fin de laquelle Lord Rayleigh s'adressa au public et ses mots bienveillants furent l'aiguillon pour mes travaux de recherches. Je m'enfuis de Londres et plus tard de Paris, pour échapper à tous les honneurs envahissants, et allai passer quelque temps dans ma patrie où j'allais subir une épreuve et une maladie des plus éprouvantes. Après mon rétablissement, je commençai à formuler des plans pour reprendre mes travaux en Amérique. Je n'avais jamais réalisé jusque là que je possédais des dons d'invention particuliers, mais Lord Rayleigh qui représentait pour moi l'idéal du scientifique, l'avait affirmé et si tel était le cas, je sentis que je devais me concentrer sur quelque chose de grand. Un jour, alors que j'errai dans la montagne, je dus me mettre à la recherche d'un abri, car l'orage menaçait. Le ciel se couvrit de lourds nuages, toutefois la pluie ne tomba pas avant qu'un violent éclair ne déchirât le ciel ; quelques instants plus tard, ce fut le déluge. Ce spectacle me fit réfléchir. Il était manifeste que les deux phénomènes étaient intimement liés comme cause et effet, et j'en vins à conclure que l'énergie électrique impliquée dans la précipitation de l'eau était négligeable, l'éclair ayant une fonction ressemblant à celle d'un déclencheur sensible. Voilà un domaine qui offrait d'énormes possibilités de développement. Si on arrivait à produire des effets électriques de la qualité voulue, on pourrait transformer toute la planète et nos conditions de vie. Le soleil fait s'évaporer l'eau des océans et le vent l'emporte vers des régions lointaines, où elle reste dans un état d'équilibre précaire. Si nous avions le pouvoir de perturber cet équilibre où et quand bon nous semblera, nous pourrions manipuler à volonté cet énorme fleuve qui entretient la vie. Nous pourrions irriguer les déserts arides, créer des lacs et des rivières et obtenir une force motrice de puissance illimitée. Ce serait le moyen le plus efficace de mettre l'énergie solaire au service de l'humanité. La réalisation de tout ceci dépend de notre capacité à développer des forces électriques du même ordre que celles qui apparaissent dans la nature. L'entreprise semblait décourageante, mais je pris la résolution de la tenter ; dès mon retour aux États-Unis, en été 1892, je commençai mes travaux et cela avec d'autant plus de passion qu'il me fallait des moyens semblables si je voulais réussir à transmettre de l'énergie électrique sans fil.

J'obtins les premiers résultats satisfaisants au printemps de l'année suivante, lorsque je réussis à atteindre des tensions d'environ 1 000 000 volts avec ma bobine conique. Cela n'est pas beaucoup comparé aux performances actuelles, mais en ce temps-là, c'était un véritable exploit. Je n'ai cessé de faire des progrès jusqu'en 1895, à en juger par un article de T.C. Martin paru dans le magazine Century du mois d'avril ; cette année-là, mon laboratoire fut malheureusement détruit par un incendie. Cette catastrophe retarda mes travaux, et la majeure partie de l'année fut consacrée à sa réorganisation et à sa reconstruction. Toutefois, dès que les circonstances le permirent, je retournai à mon travail. Je savais que des forces électromotrices plus élevées pouvaient être obtenues avec un appareil plus gros, mais j'avais l'intuition que je pourrais arriver aux mêmes résultats à partir d'un transformateur relativement plus petit et plus compact, au design adéquat. Lors de mes tests avec un secondaire sous forme de spirale plate, comme le montrent les illustrations de mes brevets, je fus surpris de constater qu'il n'y avait pas de décharge sous forme de faisceau lumineux, et je ne tardai pas à découvrir que cela était dû à la position des spires et à leur action mutuelle. Fort de cette observation, je recourus à l'utilisation d'un conducteur de haute tension avec des spires d'un diamètre considérable, qui étaient suffisamment éloignées l'une de l'autre pour permettre de contrôler la capacité distribuée et, parallèlement, de prévenir une accumulation exagérée de la charge en tous points. La mise en pratique de ce principe me permit de produire des tensions de 4 000 000 de volts, ce qui était pratiquement l'extrême limite de ce que je pouvais obtenir dans mon nouveau laboratoire dans Houston Street, car les décharges s'étendaient jusqu'à près de 5 m. Une photo de ce transmetteur fut publiée au mois de novembre 1898 dans l'Electrical Review. Si je voulais faire d'autres progrès dans ce domaine, il fallait que je travaille en plein air, et c'est pourquoi, au printemps 1899, après avoir tout préparé pour la construction d'une centrale sans fil, je partis au Colorado où je devais rester pendant plus d'un an. J'y ai procédé à des améliorations et à des perfectionnements qui permirent de générer des courants de n'importe quel ampérage. a suivre

8 décembre 2013

La première soucoupe volante civile mise au point par John Searl.en 1968

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ÉNERGIE LIBRE
NEXUS n°54
janvier-février www.nexus.fr

En 1968, l’ingénieur britannique John Searl accomplissait devant les médias le premier vol d’une soucoupe volante civile,
montrant ainsi aux yeux du monde que la surunité et l’antigravité ne relevaient pas de la science-fiction. Quarante ans
plus tard, deux chercheurs russes ont vérifié ses travaux et déposé le brevet
international d’un système surunitaire accessible à tous. Un pas décisif dans l’avènement de l’énergie libre. Antigravité :
brevet_soucoupe
Le brevet international
du système magnétique
surunitaire Homopolar System
est mis à la disposition
de tous sur le Net.

Les tests expérimentaux

Les deux scientifiques russes ont construit un convertisseur d’énergie faisant appel aux rouleaux magnétiques
de Searl et ont pu vérifier expérimentalement l’affirmation de ce dernier : un disque peut voler
grâce à un générateur surunitaire convertissant l’énergie de l’espace environnant en électricité.
Quand Roschin et Godin ont lancé électriquement le rotor à 200 tours/minute, ils ont constaté que la
plateforme soutenant tout l’appareillage (350 kg !) se soulevait légèrement sur ses glissières verticales,
tandis que s’enregistrait une perte de poids de 35 % ! À 550 tours/minute, l’ampèremètre dans le
circuit du moteur indiquait que la consommation électrique de l’appareil était tombée à zéro ! Ils ont alors débranché le moteur de son alimentation électrique externe et ont relié le générateur à l’axe du convertisseur. Le rotor a alors accéléré
brusquement et n’a pas ralenti jusqu’à ce qu’ils aient relié le générateur à un chauffage de dix
kilowatts.

Ainsi, l’appareillage débranché de toute alimentation électrique externe fonctionnait
de manière autonome et fournissait dix kilowatts d’énergie en plus ! Lors d’une expérience dans l’obscurité, les chercheurs ont
observé une lumière rose et bleue autour de la machine et de l’ozone émanant de l’ionisation de l’air. L’air environnant se refroidissait et formait des anneaux concentriques de quinze mètres, anneaux que Searl avait lui-même observés et qu’il
avait appelés « murs magnétiques ». Des sondes hermiques ont révélé un net refroidissement de
l’air à l’intérieur de ces anneaux concentriques. Nouvelle physique en vue Aucune théorie de la physique classique ne peut
expliquer ces phénomènes. Ceci prépare donc le terrain pour une nouvelle physique. Le docteur
Anatoli Rykov, chef d’un laboratoire de séismologie à Moscou, a constaté que l’unité de Godin-Roschin
non alimentée électriquement avait fourni six kilowatts pendant quinze minutes. Rykov considère
que la perte de poids de l’unité intervient quand l’éther est déformé localement par la direction de la rotation du rotor. L’effet sur
la pesanteur est notable lors des expériences. Les pères de la surunité Tirer de l’énergie de l’éther ou de l’énergie du vide est depuis longtemps la préoccupation de nombreux chercheurs . On peut citer John Searl biensûr,
maisaussiMesyats,Baraboshkin, Koldomasov, Aleksandr Chernetskii, Alexandre Ilyanok, Harold Aspden, Gritskevitch et
Zlatko Loncar… sans oublier Nicolas Tesla à la fin du XIXe siècle. Quelque soit leur approche, tous constatent une surunité dans certaines conditions d’expérimentation. Une énergie propre Les premières grandes expériences civiles de surunité
s’ouvrent à un monde en quête de nouvelles sources d’énergie et offrent au nouveau millénaire
l’espoir d’une technologie respectueuse de l’environnement. Des générateurs qui fabriquent plus d’énergie
qu’ils n’en consomment sont à portée de main.
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Le grand public doit le savoir. Ceux qui estiment que
c’est chose impossible au vu de la physique actuelle ont raison. Mais ce qu’il y a à changer aujourd’hui
c’est la physique et non les résultats d’expériences obtenus par tous ces chercheurs. Au XIXe siècle, les académiciens prétendaient faire la démonstration rationnelle qu’un objet plus lourd que l’air ne pourrait jamais voler. C’était sans doute sans observer les oiseaux. Plus tard, certains affirmaient qu’aller sur la Lune était impossible, nous l’avons fait. Aujourd’hui, ils
affirment que produire plus d’énergie que l’on en consomme est impossible. C’est déjà fait, même si la « nouvelle
physique » n’est pas encore mathématiquement établie.

Toute vie est surunitaire ! D’ailleurs, tout observateur
du monde un peu perspicace constatera que toute forme vivante est surunitaire. Estce que la nourriture dégénérée
que nous ingurgitons tous les jours fournit assez d’énergie pour toutes nos fonctions métaboliques et autres ? Bien sûr que non ! Alors, d’où vient l’énergie qui permet à un homme de vivre 80 ans et plus? Certains l’appelleront Prana, d’autres énergie du vide, d’autres éther, peu importe le nom. Toute vie est surunitaire, et c’est en s’inspirant de la vie
elle-même que nous pourrons établir solidement les fondements d’une « nouvelle physique ».■

Voici les principaux phénomènes observés sur les engins volants de Searl :

1) Antigravité ou lévitation.
2) Champs électriques à très haut voltage.
3) Effet magnétique spécifique. Le générateur produit un champ électrique très dense, négatif sur les bords, positif au
centre. On constate aussi un champ magnétique qui s’étend autour de l’engin.
4) Mouvement perpétuel. Une fois que la machine a dépassé un certain potentiel, l’énergie sortante est supérieure à
l’énergie entrante. À partir de ce moment-là, l’énergie sortante est virtuellement infinie. Searl explique cela en affirmant que
la machine capte les électrons qui sont autour d’elle. La puissance théorique de l’énergie sortante se situe entre 1010 et 1014
watts.
5) Perte d’inertie. Une fois dépassée la limite potentielle, qui doit être entre 1010 et 1013 volts, le générateur et ce qui lui
est rattaché n’ont plus d’inertie. Ceci va à l’encontre de tout ce qui est communément admis quant à l’inertie.
6) Conduite. En modifiant la répartition de la puissance sur la surface de l’engin, il est possible de le propulser.
La meilleure direction pour aller à des vitesses ultra rapides est de quitter le sol à 90° du champ de gravité.
7) Ionisation de l’air. Elle vient de la décharge d’électrons dans le générateur. C’est ce qui donne l’effet de halo
translucide et de traces lumineuses autour de l’engin. Le champ d’énergie est si fort qu’il peut expulser l’air ionisé et faire
ainsi presque le vide autour de l’engin.
8) Fragmentation de la matière durant l’accélération. Cela se produit quand l’engin est au sol et qu’un
conducteur touchant le sol est solidaire, laissant à chaque fois un trou dans le sol..

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NB :Une machine surunitaire présente la caractéristique de produire en fonctionnement stable établi plus d'énergie utile en sortie que celle effectivement apportée et payée par l'opérateur. Le rapport entre ces deux énergies est par définition le coefficient de performance (COP).
Source
ÉNERGIE LIBRE
NEXUS n°54
janvier-février

http://www.nexus.fr/magazine/numero-54/

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16 novembre 2013

Tesla et Edison: La Guerre des courants

kemmler

La Guerre des courants

On retrouve Tesla et Edison à la fin des années 1880, lors de la « guerre des courants », un épisode de l’histoire industrielle mondiale pendant lequel deux formats se sont retrouvés en compétition pour l’alimentation des foyers en courant électrique : le courant continu, promu par Thomas Edison, et le courant alternatif, promu par son concurrent George Westinghouse, avec qui collaborait étroitement Nikola Tesla. La plupart des acteurs du domaine, notamment en Europe, penchaient pour le courant alternatif, car le courant continu imposait une distance très courte entre le producteur d’énergie et ses consommateurs : il aurait fallu une centrale électrique tous les deux kilomètres, ce qui rendait la technologie totalement inadaptée aux lieux de faible densité, notamment. Cette bataille acharnée a amené Edison et Westinghouse au bord de la faillite. Edison préférait la victoire d’un mauvais système breveté par lui-même que celle d’un bon système qui appartenait à un autre, au contraire de Tesla qui a tout simplement abandonné ses brevets à Westinghouse pour que ce dernier puisse survivre à cette bataille industrielle.
C’est ici qu’Edison montre sa face sombre : une grande partie de l’opinion scientifique et politique était contre lui, il a donc décidé — comme le font aujourd’hui Monsanto, Exxon, Philips Morris, etc. — de s’en tenir à convaincre l’opinion publique américaine puisque c’est ce qui se déciderait aux États-Unis qui deviendrait le standard mondial.

William Kemmler, premier homme à être exécuté sur la chaise électrique, en 1890, pour avoir assassiné sa concubine à l’aide d’une hache. Ses avocats avaient fait appel au prétexte que cette manière de donner la mort était cruelle et inhabituelle. George Westinghouse, le principal promoteur du courant alternatif, utilisé pour la chaise électrique, s’était publiquement opposé à cette exécution qui a pourtant bien eu lieu, sans doute grâce à l’appui de Thomas Edison qui voyait là un excellent moyen pour discréditer le courant alternatif et convaincre le public qu’il était dangereux.

Edison s’est lancé dans ce qui ressemble à une campagne de terreur, avec un mot d’ordre simple : le courant alternatif est dangereux, il tue. En fait, si il faut effectivement un ampérage plus important à du courant continu pour être potentiellement mortel, les deux types de courant peuvent tuer.

Pour démontrer la létalité du courant alternatif, Thomas Edison a électrocuté une grande quantité d’animaux et on dit que les chats et les chiens des voisins de ses laboratoires avaient tendance à disparaître mystérieusement. C’est pour marquer l’esprit du public qu’Edison a demandé à ses employés Harold Brown et Arthur Kennely d’utiliser le courant alternatif pour leur invention, la chaise électrique. En 1881, l’État de New York avait lancé un appel d’offres pour trouver un moyen d’exécution à mort plus humain que la pendaison. Edison, qui avait généralement l’habitude de signer les brevets des inventions de ses employés, a préféré faire le contraire, cette fois, et laisser Brown et Kennely breveter l’invention : il refusait de voir son nom associé à un outil destiné à tuer. En 1892, voyant que le combat du courant continu était perdu, Edison a commencé à investir dans le courant alternatif qu’il avait si ardemment combattu, mais il n’a pas abandonné sa campagne contre ses concurrents. Il a notamment tenté de populariser le verbe « westinghouser » pour dire « électrocuter ».

Le prix Nobel

En 1915, une rumeur lancée par l’agence Reuters a affirmé que le Prix Nobel de physique allait être remis conjointement à Edison et à Tesla. Le prix a finalement été remis à William Henri Bragg et à son fils William Lawrence Bragg pour leurs travaux sur l’étude de la structure des cristaux. Une seconde rumeur a alors affirmé que le comité Nobel avait été contraint d’abandonner son projet d’honorer les travaux de Tesla et d’Edison face au refus affirmé d’un des deux ou peut-être des deux, de partager la réception du prestigieux prix. À ce jour on ignore ce qui peut être exact dans cet histoire, mais il reste certain qu’Edison et Tesla ne s’aimaient pas beaucoup.
Au cours de ses dernières années, Edison a plusieurs fois fait savoir qu’il regrettait de ne pas avoir eu plus de respect pour la personne et le travail de Tesla.

Tesla Company

Une carte présentant la « Tesla Company », établie sur la 40e rue en 1915 et 1924. Au centre, on voit la tour de Wardenclyffe, dite « tour Tesla », construite en 1901 à Long Island dans le but de transmettre des communications transatlantiques sans fil (on peut lire « World wireless telephone transmitter »), et de transmettre de l’énergie à distance. Le lieu rappelle les laboratoires de savants fous des fictions populaires, et je suppose même qu’il a eu une influence sur ce type de lieu de fiction. Effrayés par les dépassements des coûts de construction, les investisseurs ont abandonné Tesla : au moment où cette carte a été éditée, la tour n’était plus utilisée. Elle a été abandonnée, puis détruite par l’armée américaine le 4 juillet 1917, car le gouvernement craignait qu’elle ne soit utilisée par les Allemands. Mais en 2012, plus d’un million de dollars ont été récoltés sur Internet par un auteur de bande dessinée, TheOatmeal, pour racheter le lieu et y fonder un Tesla Science center.

Lorsqu’Edison est mort, le 18 octobre 1931, Tesla a dit de lui qu’il n’avait pas de vie, pas de distraction5, qu’il n’avait pas la plus élémentaire forme d’hygiène et que sa méthode de travail était totalement inefficace, qu’il aurait eu dix fois moins de travail s’il avait eu recours à un peu de théorie et de calculs, mais il méprisait l’apprentissage par les livres et le savoir mathématique, ne se fiant qu’à son instinct d’inventeur et à son sens pratique américain.

Edison et le cinéma

Le 4 janvier 1903, alors que la guerre des courants était terminée depuis longtemps, Edison et son équipe ont réalisé un film terrible dans lequel on voit l’éléphante de cirque Topsy, âgée de vingt-huit ans, mourir électrocutée par leurs soins devant mille cinq cent badauds au célèbre parc d’attraction Luna Park, à Coney Island. Il s’agissait d’une énième démonstration des dangers du courant alternatif, mais aussi d’une punition pour l’éléphante, qui avait tué trois hommes, dont un dresseur cruel qui l’avait nourrie avec une cigarette allumée.

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Electrocuting an elephant, Thomas Alva Edison, film 1903-H26890

Quinze ans plus tôt, Edison avait rencontré Eadwaerd Muybridge, le pionnier du cinéma que l’on sait, et avait compris tout le potentiel de l’image en mouvement. Il a alors déposé un brevet préliminaire, avant même d’avoir mis au point l’invention, puis chargé son employé le britannique William Kennedy Laurie Dickson de développer un système permettant de réaliser et de diffuser des films. En 1894, Edison a dévoilé au public le Kinétoscope, une boite de plus d’un mètre de haut surplombée d’une optique binoculaire au travers de laquelle on pouvait voir des films très courts (l’éternuement d’une personne, par exemple), réalisés à l’aide d’un second appareil, le Kinétographe. Edison ne s’est pas contenté d’être le propriétaire du premier brevet d’une technologie cinématographique, il a accompagné cette création d’un système de production de films, avec le premier studio de cinéma, la « black Maria », et d’un modèle économique véritable : il fallait dépenser vingt-cinq cents pour regarder les films tournés avec le Kinétographe.

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La Black Maria, premier studio de cinéma au monde, qui pouvait pivoter afin d’adapter son orientation à la direction de la lumière du Soleil.

Le Kinétoscope a été montré à Paris en 1894 et a profondément impressionné Auguste et Louis Lumière, qui se sont lancés dans leur propre invention, le cinématographe, qui a été présenté au public dès 1895 et dont les atouts ont aussitôt rendu caduc le Kinétographe d’Edison. D’une part, la durée d’exposition des images était ajustable, ce qui permettait de s’adapter à des conditions d’éclairage plus variées. Ensuite, la caméra et le système de projection étaient un seul et même appareil. Pour finir, l’atout majeur du cinématographe est justement la projection : les films peuvent être montrés à plus d’une personne, et même à des dizaines ou à des centaines de personnes à la fois, pour un tarif individuel modique6. C’est bien le cinématographe qui a permis de faire naître le cinéma comme un mass-media. Plus tard, Edison adaptera son Kinétoscope à la projection publique7.

À gauche,

À gauche, un salon de Kinétoscopes à San Francisco. À droite, une variante du Kinétoscope, le kinétophone, ou phonokinétoscope (1895), qui associe le Kinétoscope au Phonographe et constitue donc le premier exemple de cinéma sonore.

Edison, bien entendu, n’a pas voulu se laisser faire, et a mené une guerre des brevets acharnée, tout particulièrement aux États-Unis où toute personne qui souhaitait réaliser des films sans passer par Edison était attaquée par une organisation qu’il avait créé, le Motion Picture Patents Company. De plus, Edison avait passé un accord avec Kodak ce qui lui permettait d’empêcher l’achat de pellicule par toute personne qui ne lui payait pas sa dîme mais aussi d’imposer la marque Kodak à toute personne qui voulait réaliser des films. L’organisation imposait aussi un unique distributeur, qui était une de ses filiales, la General Film Company. Edison avait recours à des détectives pour faire des inspections sur les plateaux de tournage et vérifier que tout s’y passait selon les règles imposées par le « Edison Trust », comme on surnommait la Motion Picture Patents Company.
L’épilogue de cette affaire est assez intéressant : pour échapper à l’avidité et aux tracasseries juridiques d’Edison, des producteurs de cinéma se sont réfugiés sur la côte Ouest où ils ont ont créé Hollywood : le berceau des grands studios de cinéma s’est donc construit pour contre un usage abusif du droit d’auteur.
L’abus de monopole a été reconnu en 1915 par la cour suprême et le « Edison Trust » a alors cessé ses activités.

Des héros de fiction

Un trait particulier d’Edison et de Tesla est qu’ils ont été très tôt, de leur vivant, même, des personnages de fiction. Le phonographe d’Edison avait été un véritable choc dans l’esprit du public, un choc plus profond peut-être que l’invention de la photographie, quarante ans auparavant. Presque aussitôt, Edison est devenu un objet de fantasmes, et on a fait de lui un inventeur de génie, capable de prodiges aux limites de la magie8. Il est, par exemple, le héros de L’Éve future, par Villiers de l’Isle Adam, où il crée un robot gynoïde autonome qui, on l’apprend plus tard, est animé par l’esprit de Sowana, l’assistante indienne d’Edison.

Deux exemples

Deux exemples de « dime novels » (romans à dix cents, ou dans ce cas, à cinq cents). Celui de gauche, très populaire; met en scène un robot à vapeur, le Steam Man of the Prairies. Bien qu’on le catégorise comme « édisonade », il ne fait pas référence à Edison, du moins à ses débuts, puisque ses aventures sont publiés à partir de 1868, époque à laquelle Edison n’était que spécialiste en télégraphie employé par la Western Union. À droite, on voit que le héros est Tom Edison Jr., fils de Tomas Edison.

Ce n’est qu’une référence parmi d’autres et de nombreux romans populaires américains ont pour héros un personnage inspiré de Thomas Edison, portant son nom, ou portant le nom de Tom Edison Jr. — le fils de l’auteur. Les historiens appellent les romans de cette période des Edisonades (comme Robinsonades pour les récits imités de Robinson Crusoë). Dans ces fictions, Edison ou ses alter-ego vivent des aventures extraordinaires et se tirent de tous les mauvais pas grâce à leurs inventions.
De manière assez piquante, Edison est présenté par les récits qui le mettent en scène comme un génie solitaire, ce qui était à l’opposé de sa méthode de travail, puisqu’il avait des milliers de collaborateurs.

En 1898, Edison est le héros de Edison’s Conquest of Mars, un roman de Garrett P. Serviss, une sorte de suite non-officielle et plutôt fantaisiste à la Guerre des mondes d’H.G. Wells, sauf qu’ici, suivant une certaine idéologie étasunienne, les Américains attaquent les martiens les premiers afin d’éviter d’être attaqués.

..

Deux récits concurrents qui envoient sur Mars les deux antagonistes de la Guerre des courants

Trois ans plus tard, en 1901, J. Weldon Cobb publie un roman nommé To Mars With Tesla, dans lequel le savant serbo-américain cherche à entrer en contact avec la planète Mars, curieusement assisté par Young Edison, le neveu (inventé) de Thomas Edison.

On trouve des récits plus récents qui mettent en scène Tesla, Edison, ou les deux, comme The Prestige (1995), de Christopher Priest, adapté au cinéma par Christopher Nolan en 2006, qui présente Tesla (David Bowie, dans le film) comme un presque-sorcier, et Edison (qu’on ne voit pas) comme un escroc mesquin.

...

Dans « Les Quatre Fantastiques » (1961) Jack Kirby et Stan Lee font s’affronter deux savants : Reed Richards (gauche), inventeur de génie américain dont le train de vie est assuré par les revenus perçus grâce à ses brevets. Son ennemi, le doctor Von Doom (en France : docteur Fatalis) est un inquiétant européen venu d’un petit pays inconnu, la Latvérie. Von Doom est un personnage tragique, atrabilaire, pétri de culture classique et de bonnes manières (imaginez qu’il mange à table, le monstre !), qui n’est pas spécialement sensible à l’humour américain. Je ne dispose pas d’indices pour le prouver mais ils me semblent faire écho à l’opposition Edison/Tesla.

Edison est parvenu à s’imposer dans les mémoires comme un représentant de la science positive, de l’esprit d’entreprise et comme un modèle d’astuce et d’inventivité. Il semble pourtant avoir été une personne plutôt antipathique.

Tesla quant à lui, est bien moins célèbre malgré son importante contribution à la science, mais il est lui aussi parvenu à imposer l’image qu’il voulait, grâce à son sens de la mise en scène et son goût pour les annonces mystérieuses. Il prétendait en effet régulièrement être sur le point de révéler une invention qui allait changer la face du monde, telle une source d’énergie illimitée et gratuite, ou une « arme à énergie dirigée » qui permettrait de frapper n’importe où sur Terre à distance et qui serait si puissante qu’elle rendrait la guerre inutile.
La maîtrise civile et militaire de l’énergie atomique après guerre a un peu détourné le public de ces fantasmes de puissance à base de rayons énergétiques, mais sur le web « complotiste », aujourd’hui, on trouve de nombreuses personnes pour affirmer que les inventions révolutionnaires ont bien été mises au point par Tesla et sont dissimulées au public par les gouvernements.

  1. Édouard-Léon Scott de Martinville et Charles Cros ont précédé Edison pour l’invention d’un système d’enregistrement du son ; quand à l’ampoule à incandescence, son histoire commence avec les travaux du britannique Humphrey Davy, dès 1802. []
  2. Hors quelques auteurs, les Américains semblent faire assez peu cas de Nikola Tesla. Je doute qu’il ait, en France, donné son nom à autant de rues que Thomas Edison (note dans la note : à la suite de cet article, Raphaël Fournier a compilé la base de données OpenStreetMaps et y a dénombré 152 voies Thomas Edison, et une seule dédiée à Nikola Tesla. Cette base de données n’est pas exhaustive, mais cela donne une idée). En revanche, il est une fierté de l’ex-Yougoslavie, notamment en Serbie et en Croatie, qui le revendiquent même si, juste après la guerre en Yougoslavie, les Croates ont rejeté la figure de Tesla, considéré comme un Serbe. Le retour en grâce de Tesla date de la réconciliation politique entre les deux pays, en 2003. Au sujet du nationalisme, Tesla a écrit : « aucune alliance ou acte parlementaire de quelque nature que ce soit ne pourra stopper ce fléau. Il ne s’agit que de nouveaux mécanismes mettant les faibles à la merci des puissants ». cf. cet article. []
  3. Il semble qu’il faille lire deux livres au sujet de Tesla : Mes inventions, son autobiographie, et Des éclairs, de Jean Echenoz (2010), qui est une biographie romancée et sans prétention à l’exactitude historique. Je n’ai lu ni l’un ni l’autre. On m’a aussi recommandé L’homme électrique et La tour de Wardenclyffe, de Martine Le Coz. []
  4. Tesla s’appuyait sur la théorie pour inventer, mais il n’est pas un théoricien au sens d’Albert Einstein, car comme le rappelle Dr. Goulu, il n’a laissé derrière lui aucun principe, aucune équation, aucune théorie. []
  5. Difficile de dire qui de Tesla et d’Edison était le plus « geek », l’un et l’autre étaient totalement dévoués à leur travail. Nikola Tesla est resté célibataire toute sa vie, tandis qu’Edison s’est marié deux fois, chaque fois avec une épouse nettement plus jeune que lui, et a eu six enfants en tout. On sait néanmoins qu’Edison a totalement négligé sa vie de famille et n’avait pas vraiment d’amis. Tesla menait une vie de vieux garçon maniaque, mangeait à heure fixe chaque jour, seul; dans le restaurant de l’hôtel Waldrorf-Astoria, où il vivait avant d’aménager la célèbre chambre 3327 de l’hôtel New Yorker, qu’il avait choisie en fonction des chiffres car il voulait un nombre divisible par trois. Il n’était pas forcément d’un abord sociable, mais ses amitiés semblent avoir été profondes et il a eu un certain nombre de prétendantes auxquelles il a renoncé parce qu’il était persuadé que la chasteté était bénéfique à son esprit scientifique. Ses meilleurs amis semblent avoir été les pigeons qu’il nourrissait au parc et recueillait chez lui, notamment une pigeonne dont la mort, en 1922, l’avait profondément atteint. []
  6. Aux États-Unis, les films étaient montrés dans des Nickelodeons, des salles de spectacles auxquelles on accédait pour un « nickel », c’est à dire cinq cents, soit le cinquième du tarif d’une projection individuelle avec le Kinétoscope d’Edison. []
  7. Jenkins et Armat, deux inventeurs américains, avaient développé un prototype de projecteur, le Phantascope, et sont venus voir Edison pour que celui-ci finance leurs recherches. Edison, qui avait besoin de répondre à la concurrence des frères Lumière, a accepté mais à une condition : le brevet devait être déposé sous son nom à lui et la communication qui entourait l’objet devait le créditer de son invention. L’appareil est donc sorti fin 1895 sous le nom de Vitascope. Aux États-Unis, il a été commercialisé avant le cinématographe Lumière. []
  8. La moindre annonce d’Edison excitait l’imagination du public, comme ce fut le cas avec le Telephonoscope, un brevet sans intérêt d’Edison mais dont le nom seul a fait imaginer à George du Maurier un système de visiophonie. Voir l’article Une grosse webcam SteamPunk. []
  9. http://hyperbate.fr/dernier/?p=26784
16 janvier 2013

Collapse (L’effondrement) est un documentaire sur l'orientation dramatique de l'humanité

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Collapse (L’effondrement) est un documentaire général qui traite de l’orientation de nos sociétés pour ne pas dire de l’humanité toute entière. Du pic pétrolier (peak oil) en passant par la guerre en Irak ou la démographie exponentielle de la planète, chaque courbe ascendante a forcement son inverse tôt ou tard, à plus forte raison dans un monde fini comme le notre, l’inévitable est pour Michael Ruppert, une évidence. Michael Ruppert ? C’est un ancien enquêteur de la police de Los Angeles, il a ensuite été journaliste d’investigation pendant 30 ans et c’est l’un des seuls à avoir prévu la crise financière quand tous les experts économiques rejetaient ce scénario. Le pic pétrolier sonnera, d’après lui, le glas de nos sociétés modernes, 90% de notre économie étant basé sur cette ressource (carburant, polymères, plastiques en tous genres, innombrables dérivés …).Cet homme apparemment sincère et d'une grande expérience sur le sujet, semble pourtant comme beaucoup d'autres oublier volontairement l'essentiel à savoir :

- Qui a volontairement mis en place un système entièrement basé sur une énergie fossile limitée conduisant inévitablement au chaos final...

- Qui a empêcher Nicolas Tesla de poursuivre ses recherches sur l'énergie des Neutrinos (Particules d'Éther (5ème élément pour les grecs))

- Qui a appuyé sur le bouton stop pour arrêter la chute de Wallstreet à exactement - 777,7(68) le 29 septembre 2008 jour de la fête des anges des chrétiens et jour du nouvel an juif faisant ainsi coïncider l'apocalypse selon saint jean et l'effondrement en cours de l'économie mondiale (Lire le livre 777 de Pierre Jovanovic)...

- Qui a payé et fait ériger les Georgia Guidestones où sont inscrit les 10 commandements pour l'humanité future avec comme premier commandement : "Il faudra maintenir le nombre d'individu sur la planète en dessous de 500 000 000.".....

- Qui a construit la suisse du dessous comme un gigantesque abri antinucléaire Bactériologique et Chimique à l'échelle du pays tout entier avec des villes et des hôpitaux souterrain...

- Qui a érigé les centaines d'obélisques, de hiéroglyphes du soleil et de pyramides architecturales sur la plupart des bâtiments d'État et demeures bourgeoises dans cette même Suisse

- Qui a créer la Suisse...

- Qui a construit des infrastructures également NBC du même type que la Suisse du dessous à l'aéroport de Denvers aux USA....

- Qui a rédiger et mis en circulation les protocoles des sages de Sion pour que les juifs payent bientôt et de nouveau de leur vie une politique mondialiste dont ils ne sont responsable que par ignorance de l'objectif final de ceux qui leur font croire qu'ils pourront un jour dominer le monde...

- Qui a érigé la cours suprême d'Israël (la plus haute juridiction de l'État Hébreu qui culmine sur l'un des sommets les plus haut du pays) sur le modèle d'un temple avec une pyramide et l'œil d'Horus sur son toit...

- Qui a érigé le parlement Européen sur le modèle architectural de la tour de Babel...

- Qui a mis en circulation la Prophétie de saint Malachie qui annonce la future et certaine chute de la nouvelle Babylone qu'est devenu le Vatican...

- Qui a permis au Vatican d'ériger L'observatoire du Mont Graham en Arizona où ce trouve aujourd'hui tourné vers le Ciel les deux yeux de Lucifer (noms des 2 télescopes)

- Qui a plastiquer le WTC7 (la troisième tour dont aucun politique ni média ne parle) qui s'est effondré comme les deux premières tours sans aucun dommage pouvant expliquer une telle chute le 11 septembre 2001....

- Qui a créer Al Qaïda et dans quel but...

- Qui est derrière les effondrements de l'histoire de l'économie moderne.

- Qui a permis à Hitler de faire sa guerre éclair en fournissant le pétrole que l'Allemagne n'avait pas pour faire fonctionner ses blindés

- Qui est derrière la mise en place des deux dernières guerres mondiales qui n'étaient en fait principalement que deux vastes programmes de réduction de la population mondiale.

- Qui est à la tête des institutions Européennes pour veiller à ce que cette structure politique incroyable de non sens atteigne son objectif le moment voulu.

- Qui est derrière l'idéologie New Age et la société Théosophie doctrine et courant de pensée de structures telles que l'ONU ou la future gouvernance mondiale...

- Qui sont derrière des groupes comme : Les Bilderberg, La Trilatérale, Le CFR, La Round Table, La société Fabienne, Les Skulls and Bones, Le club du siècle etc....

Pourquoi oublier de telles évidences qui défient les lois de la probabilité en matières de coïncidence ?

Je pose la question.... Pourquoi oublié de mentionner ne serait-ce qu'une de ses évidences des origines réelles du chaos qui s'en vient et surtout pour protéger qui ?

25 novembre 2012

HENDERSHOT LESTER le secret de l'inventeur qui permis à Lindbergh de traverser l'atlantique sans carburant

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HENDERSHOT LESTER

" Regarde, papa, ça ne marche pas ! " avait dit un jour un petit garçon de quatre ans, en mettant sur les genoux de son père un avion jouet. " Ne t’inquiète pas, nous en ferons un qui marche ! " Et c’est ce que L. Hendershot, alors jeune père a vraiment fait. Pourtant, son nom est tombé dans l’oubli. C’est un des mystères les plus déconcertants dans le domaine de l’invention : l’avion jouet n’avait ni propulseur, ni carburant, ni élastique, mais un moteur (le premier de l’inventeur) des plus stupéfiants sans aucune énergie d’entrée apparente.

 

Le premier moteur

En quelques semaines, il avait terminé le moteur de l’avion de son fils. Il l’avait fait avec des pièces venant d’une vieille radio donnée par son oncle. Mais, pour lui, il y avait un sérieux défaut, l'appareil fonctionnait toujours quand on l’orientait Nord - Sud mais pas Est-Ouest, problème surmonté après deux ans d’expérimentations.

Pendant des semaines ce petit moteur dans l’avion, est resté sur la table du salon chez les Hendershot. Un jour, D. Barr Peat de l’aérodrome postal de Bettisfield, près de McKeesport en entendit parler. Il rendit visite à l'inventeur et fut tout de suite enthousiasmé. Quelques jours après, ils étaient sur le terrain de Selfridge où ils avaient obtenu l’autorisation de construire un modèle suffisamment gros pour faire voler un avion. Les pilotes et mécaniciens qui ont participé à la construction du moteur ont déclaré qu’il s’agissait de la plus grande invention de l’époque. Pour eux, c'était une authentique démonstration d’énergie sans carburant. Ils étaient tous certains de son succès futur en tant que moteur d’avion et pensaient être au seuil d’une ère nouvelle.

L’affaire fit la Une des journaux, L. Hendershot, qui avait le soutien de Lindbergh, fut assailli de questions. Son invention aurait pu révolutionner tout le domaine de l’énergie motrice, pas seulement dans l’aviation, mais dans les transports et l’industrie. Et puis, curieusement, soudainement : plus aucun article.

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Charles A. Lindbergh a confirmé les essais positifs d’un moteur L. Hendershot sans carburant (qu’il avait d’abord vu à Bettis Field) à l’aérodrome militaire Selfridge près de Détroit. Il avait le même avis favorable que le major Thomas Lanphier, commandant l’aérodrome qui disait :

" Je suis convaincu que cette invention est bien davantage qu’une fiction comme je l’ai tout d’abord supposé. Il n’y a aucune batterie cachée, ni rien de semblable. On peut vérifier l’authenticité de l’appareil en tournant seulement un bouton. "

Le 25/02/1928, le Free Press de Detroit publia, dans un article à copyright que les puissants intérêts Guggenheim avaient tout de suite organisé une rencontre entre C. Lindbergh, le major Lanphier et L. Hendershot. D’autres grands groupes financiers auraient aussi été intéressés.


Des réactions de scientifiques et de journalistes face au moteur de L. Hendershot

Les scientifiques orthodoxes se sont moqués de l’idée au début. Ils disaient : " Si c’est vrai, c'est intéressant '' et " C’est pratiquement impossible ". Par la suite, ils ont violemment attaqué L. Hendershot.

Le Dr Michael Pupin, Pr d’Electro-mécanique à Columbia University a dit dans l’Associated Press du 26/02/1928 :

" Selon mes connaissances scientifiques, je ne peux comprendre comment on peut produire suffisamment d’énergie de cette manière pour faire fonctionner un objet pesant. Je ne le comprends pas et je ne réussis pas à y accorder une quelconque importance. "

William S. Knudsen, président de la Compagnie General Motors, dit de l'invention de L. Hendershot que " c'était une imposture peu réaliste et que l’on se servirait encore longtemps de l’essence dans les moteurs. "

Le Dr Frederick Hoffstetter, chef du laboratoire du même nom à Pittsburgh a été beaucoup plus loin en allant à New York et en louant une salle dans un grand hôtel. Il y était venu pour dénoncer l'imposture de Hendershot , apportant avec lui des modèles de moteur. Il démontra qu’ils ne pouvaient pas marcher, ajoutant qu’il avait découvert dans l’un d’eux une petite pile bâton. Sur Internet, le critique Eric Krieg dit qu'il y avait un aimant caché dans le générateur…(les résultats sont alors formidables pour un simple aimant NDLR)

Cette déclaration induisait en erreur. Il est vrai que, des années auparavant, L. Hendershot, qui n’avait aucune preuve de la bonne foi de ses visiteurs, avait placé dans son moteur des choses destinées à les éloigner de l'idée véritable sur laquelle il travaillait. Mais dans les essais de Selfridge, il n’y avait aucun moyen de cacher quoi que ce soit dans les moteurs construits par les mécanos du Major Lanphier.

C’est tout de suite après le retour de Hoffstetter à Pittsburgh que le nom de L. Hendershot disparut des journaux. Cela aurait pu être terminé, pour le grand public, bien sûr, mais pour des gens qui réfléchissaient plusieurs questions restaient sans réponses. Charles Fort qui ne faisait pas de réclame pour l’inventeur en avance certaines, des plus pertinentes, qui seraient restées négligées, dans son livre "Wild talents ". Il rappelle le soutien de Lindbergh et de Lanphier. Il rapporte que, lors des essais, un modèle avait produit suffisamment de courant pour allumer deux lampes de 110 watts et qu’un autre avait fait marcher une machine à coudre.

C. Fort dit encore :

" S’il y avait eu fraude, il semble qu’elle aurait du être évidente. N’était-il pas extraordinaire que Hoffstetter ait été si loin pour clamer la fraude et dire que cela pourrait démolir la foi dans la science pour des milliers d’années ? Une foi détruite par qui ? Un jeune type sans instruction dont personne n’avait entendu parler auparavant ? " C. Fort fait remarquer la peur, peu ordinaire, dans cette affaire.

Gaston Burridgs, correspondant de Fate dit que le major, devenu colonel et en retraite, lui a affirmé qu’il n’y avait pas eu de moteur construit sur le terrain qu’il commandait à ce moment-là. Le seul qui y ait jamais été avait été apporté par L. Hendershot. Il aurait ajouté que le laboratoire de l’Université de l’est a prouvé qu’il s’agissait d’un trucage. Pourtant, C. Fort affirme que le major Lanphier n’a jamais parlé de supercherie, répondant même à la suggestion que le moteur volait du courant à un gros émetteur de radio : ‘’Nous y avons pensé, mais sur les trente six heures où le moteur a fonctionné, les résultats ont été les mêmes que la station fonctionne ou pas.’’

L. Hendershot a affirmé à Burridgs ne pas comprendre les propos du colonel et dit que le moteur a bien été fait au terrain de Selfridge et y a fonctionné, lui-même n’ayant seulement fait qu’un bobinage. Voici comment naissent les mystères…Burridgs pense qu’il n’est pas correct de dire que c’est L. Hendershot lui-même qui a créé l’énigme, mais il pense qu'il n’a pas fait beaucoup pour l’éclaircir. D’après lui, ce mystère lui convenait car il ne savait pas vraiment comment marchait le moteur (pas davantage que les scientifiques qui l’avaient observé) ni comment le reproduire à plus grande échelle.

L. Hendershot a manifesté une certaine impatience face aux questions posées par Burridgs, sur les textes de Fort, sur ceux de Fleming parus dans Fate en 1950. Il paraissait mécontent à ce sujet. L’article l’avait plutôt désolé et il était harcelé par toutes sortes de gens, des hommes d’affaire aux fanatiques religieux qui l’accusaient de provoquer tremblements de terre, inondations et famines. Selon Skilling, vers la fin de sa vie, L. Hendershot a d’ailleurs subi plus de stress qu’il n’était capable d’en endurer.


Un inventeur oublié , bref aperçu de la vie de Lester Hendershot

A l'époque de son invention, Lester L. Hendershot avait 29 ans et demeurait dans une petite maison proche de la voie ferrée à Elizabeth, en Pennsylvanie. Il n’avait pas fait beaucoup d’études, mais il avait pris des cours de mécanique à l’Université Cornell. D’un naturel indépendant, il avait eu plusieurs emplois, pompier, chauffeur au service postal, ingénieur sur les voies ferrées, contrôleur dans les ciments. Il avait aussi travaillé dans l’électricité et dans les minoteries près de Pittsburgh. Lors de la première guerre mondiale, il était clairon dans une compagnie de canonniers, mais il n’est pas parti d’Amérique.

C’est vers l’âge de vingt ans que lui vint, en rêve, l’idée d’une machine qui fonctionnerait avec des courants terrestres. Mais ce n’est qu’en novembre 1927 qu’il put travailler pour que ce rêve devienne réalité.

Du petit matin à tard le soir, on pouvait le trouver dans son laboratoire et atelier : un établi sommaire dans la cave près de la chaudière. Ed. Skilling dit qu’en 1928, il avait construit 5 prototypes de générateurs (dont l’un pesait 10 kg). Mais du fait qu'il ne disposait d’aucune expérience technique, ni de diplôme, comme déjà indiqué précédemment, il fut violemment critiqué.

Le 09/03/1928, L. Hendershot fut victime d’un grave choc électrique (2000 volts ou 220 selon son fils) en faisant une démonstration de son appareil dans le bureau de son avocat Washington Loan & trust Building. Oublié des journalistes, il resta plusieurs semaines à l’hôpital de Washington dans un état critique, bras, jambes, palais et cordes vocales paralysées.

Burridgs affirme détenir une lettre d’un journaliste déclarant que L. Hendershot avait été conduit à l’hôpital pour un vérifier un état d’aliénation mentale, et libéré car on ne l’avait pas trouvé " coupable ".

Sa convalescence passée, nul n’entendit parler de lui pendant plus de trente ans


Le mystère L. Hendershot

N’est-il pas curieux, au regard des charges que les scientifiques ont fait peser sur lui qu’un éclair estimé être de 2000 volts pouvait avoir jailli du moteur et paralysé temporairement son inventeur ? De nos jours encore, il plane une question sur ce moteur, et ceux qui connaissent la vérité sur cette affaire ne sont pas susceptibles de parler.

En étudiant consciencieusement le sujet, on arrive à un certain nombre de conclusions dont n’importe laquelle peut être vraie.

 

  • Les fabricants de moteurs, voyant poindre leur ruine ont pu s’entendre et " acheter " L. Hendershot . D'ailleurs, lors de son séjour à l’hôpital, il avait reçu la visite d’un représentant d’une grande firme, dont il taira le nom, et qui l’avait amené à accepter de ne plus travailler sur son invention pendant vingt ans en échange de 25000 dollars. C'est aussi pendant cette hospitalisation que L. Hendershot reçut la visite de C. Lindbergh qui lui a offert une veste de soie de grande valeur.
  • Les scientifiques voyant certaines de leurs théories favorites prêtes à tomber en cendres peuvent avoir trouvé des moyens de le faire tenir tranquille.
21 septembre 2012

Einstein n'a pas découvert de théories, il se les est simplement appropriées.

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Einstein, c'était juste un imposteur qui a plagié les travaux de Poincarré (la relativité c'était  lui) et qui a contribué  à la ruine de l'authentique génie Nicolas Tesla, decouvreur d'une énergie gratuite non polluante.
D'ailleurs, si les inventions de Tesla avaient étés démocratisées, le projet d'empire énergétique sioniste n'aurait jamais pu voir le jour. les travaux d'Einstein s'inscrivent donc dans la continuité de ce projet.

Toutes ses belles citations qui fleurissent un peu partout (et qu'il a sans doute répétées tel un perroquet ) ne sauraient nous faire oublier que son influence a été l'une des plus néfastes que le genre humain ait eu à subir.
Des millions d'être humains meurent chaque année à cause de la pollution générée par les moteurs à combustions voir celle des centrales nucléaires, même la biosphère de notre planète en paye le prix fort.

Apparemment le jeu en vaut la chandelle et quand les goyim devront les implorer les sionistes pour obtenir un peu de pétrole ou de gaz, ces derniers auront sûrement une pensée émue pour l'un des plus grands charlatans que le monde ait jamais connu.



Video : Einstein a plagié Poincarré : />  Un article paru dans la revue Nexus :

Les défenseurs d'Einstein (1879-1955), ont agi d'une manière qui apparaît comme une falsification de l'histoire. Celui qui a été déclaré "L'Homme du Siècle" par Time Magazine a écrit un long traité sur la relativité restreinte ("Sur l'électrodynamique des Corps en Mouvement"), sans citer aucune référence. Avant qu'Einstein n'écrive ce fameux traité, beaucoup des idées présentées étaient connues de Lorentz (par exemple, la transformation de Lorentz) et de Poincaré.

C'est assez typique chez Einstein. Il n'a pas découvert de théories, il se les est simplement appropriées. Il a puisé un ensemble de connaissances existantes, il a cueilli et choisi les idées qui lui plaisaient et les a entremêlées ensemble pour fabriquer un conte sur sa contribution à la relativité restreinte. Ceci a été fait avec la connaissance pleine et entière et le consentement de ses pairs, et notamment des éditeurs des Annalen der Physik.
et de conspiration du silence; c'est en restant simplement spectateurs qu'ils ont permis la mise en place d'une hyperinflation de la réputation d'Einstein. Ce silence a bénéficié à tous les supporters d'Einstein.

Einstein, le Plagiaire

C'est maintenant le moment de dire carrément ce que fut Einstein : d'abord et surtout, il a été un plagiaire. Il n'a eu aucun scrupule de voler le travail des autres et de le publier comme si c'était le sien. Il semble évident que cela a été fait délibérément.

Prenez ce passage de Ronald W. Clark dans Einstein: The Life and Times (on n'y trouve aucune référence à Poincaré, juste quelques renvois mineurs). On y lit page 101: "Sur l'électrodynamique des Corps en Mouvement" ...est sous bien des aspects l'un des plus remarquables papiers scientifiques qui ait jamais été publié. Même dans sa forme et dans son style, il est inhabituel, avec l'absence de notes et de références qui donnent du poids aux plus sérieux développements" ...(!)

Pourquoi Einstein, avec son expérience de spécialiste de brevets, n'aurait-il pas éprouvé le besoin de citer des références dans son article sur la relativité ?  On aurait pu penser qu'Einstein, un néophyte, aurait surréférencé plutôt que sousréférencé.

N'aurait-on pas pu également attendre un meilleur sérieux de la part d'un éditeur placé devant un long manuscrit qui, de toute évidence, n'avait pas été contrôlé ? Apparemment, il n'y a eu aucune recherche de contrôle de qualité quand il a été publié dans les Annalen der Physik. Des éditeurs plus compétents auraient rejeté le papier sans même l'avoir lu. Au grand minimum, on aurait pu attendre de l'éditeur qu'il fasse une recherche dans la littérature existante pour déterminer si la prétention d'Einstein à la nouveauté était justifiée. 

Max Born a déclaré : "Le point qui choque est qu'il ne contient pas la moindre référence à la littérature antérieure" (Born, 1956). Il  indique clairement que l'absence de références est anormal et que, même avec les habitudes du début du 20ème siècle, ceci est des plus bizarres, on peut même dire non professionnel.

Einstein a biaisé et entortillé les choses pour éviter d'être accusé de plagiat, c'est transparent.

Bjerknes, en 2002, signale le passage suivant écrit par James MacKaye: "L'explication de la conduite d'Einstein est qu'il veut se cacher derrière Lorentz. Ainsi la théorie d'Einstein n'est ni le refus ni une alternative de celle de Lorentz : ça en est seulement la copie et le camouflage.  Einstein maintient continuellement que la théorie de Lorentz est bonne, et qu'il n'est en désaccord que sur son "interprétation". Il n'apparaît donc pas clairement si, dans ce cas comme dans d'autres, la théorie d' Einstein est simplement le déguisement de celle de  Lorentz, le désaccord sur l' "interprétation" étant en fait purement verbal.

Poincaré a écrit 30 livres et plus de 500 papiers sur la philosophie, les mathématiques et la physique. Einstein a écrit sur les mathématiques, la physique et la philosophie, mais prétend qu'il n'a jamais lu les contributions de Poincaré sur la physique.

Cependant, beaucoup des idées de Poincaré - par exemple, que la vitesse de la lumière est une limite et que la masse augmente avec la vitesse - refont surface dans le papier d'Einstein, "Sur l'électrodynamique des Corps en Mouvement" sans avoir été référencées.

L'attitude d'Einstein de voler la presque totalité de la littérature écrite par Lorentz et Poincaré pour écrire son document atteint le niveau du plagiat. Mais à l'âge de l'informatique cette sorte de plagiat ne peut jamais rester indéfiniment ignorée, bien que la communauté des physiciens n'en ait pas encore pris réellement conscience.

Dans son papier de 1907, Einstein exprime sa conception du plagiat : "Il m'apparaît qu'il est dans la nature des choses que ce qui suit ait déjà été partiellement solutionné par d'autres. Malgré celà, étant donné que le sujet concerné est ici traité d'un point de vue différent je me sens délié d'avoir à faire une recherche approfondie dans la littérature ..."

Avec cette déclaration, Einstein considère que le plagiat, lorsqu'il est convenablement camouflé est un acceptable outil de recherche.

Voici la définition du mot "plagier" extrait d'une source inattaquable : le Webster's New International Dictionary of the English Language, Second Edition, Unabridged, 1947, p. 1,878: "Voler ou détourner et faire passer comme étant siennes, les idées, mots, productions artistiques, etc. d'un autre; utiliser sans le signaler clairement les idées, expressions ou productions d'un autre. Commettre un plagiat". N'est-ce pas exactement ce qu'a fait Einstein ?

Reconnaître le mérite d'un autre comporte deux aspects ; dans le temps et dans la forme.  Dire 30 ans après les faits que Lorentz a établi les bases de la relativité restreinte (voir plus bas) n'est pas convenable et n'est pas une vraie reconnaissance. Rien de ce que Einstein a pu écrire, bien après coup, sur les contributions de Lorentz ne peut effacer la réalité du plagiat.

La vraie nature du plagiat d'Einstein apparaît dans son papier de 1935,  "Elementary Derivation of the Equivalence of Mass and Energy", où dans une discussion sur Maxwell il écrit : "La question est de savoir si l'indépendance de ces relations est naturelle, parce que la transformation de Lorentz, la véritable base de la théorie de la relativité restreinte...

Ainsi, Einstein avoue que la transformation de Lorentz était la véritable base de son papier de 1905.  Quiconque conserve un doute qu'il fut un plagiaire doit se poser la simple question :  "Que savait Einstein, et quand l'a-t-il su ?" Einstein a commis un plagiat prémédité, pas un plagiat accidentel qui peut toujours arriver (Moody, 2001).

 

L'histoire de  E = mc2

Qui est à l'origine du concept que la matière peut être transformée en énergie, et vice versa ? Cela remonte au moins à Sir Isaac Newton (1704).  Brown (1967) dit ce qui suit :   "Ainsi, progressivement, est apparue la formule E = mc2, suggérée sans preuves réelles par Poincaré en 1900".

Ce qui est certain, c'est qu'Einstein n'est pas l'auteur de l'équation E = mc2.

Et la question devient : "Qui est l'auteur ?"

Bjerknes (2002) a suggéré comme candidat possible S. Tolver Preston, qui " a formulé l'énergie atomique, la bombe atomique et la supra conductivité dans les années 1870, en se basant sur la formule E = mc2".

En plus de Preston, un acteur important dans l'histoire de E = mc2, qui mérite crédit, est Olinto De Pretto (1904). Ce qui rend cette date suspecte est le fait qu'Einstein parlait couramment l'italien, qu'il a revu des papiers écrits par des physiciens italiens et que son meilleur ami était Michele Besso, un Suisse italien. Il est clair qu'Einstein, en1905, aurait pu avoir accès à la littérature et qu'il pouvait la lire. Dans la phrase "la formule E = mc2 d'Einstein était une idée italienne" (Carroll, 1999), nous avons une évidence assez claire que De Pretto précédait Einstein en ce qui concerne la formule E = mc2.

En ce qui concerne la compréhension qu'une énergie considérable pouvait être dégagée d'une masse faible, Preston (1875) peut être crédité de l'avoir su avant même qu'Einstein soit né. Preston a utilisé la formule E = mc2 dans son travail, puisque la valeur qu'il a calculée - à savoir qu'un grain peut permettre de hisser un objet de 100 000 tonnes à une hauteur de 1.9 miles - satisfait à l'équation E = mc2.

Selon Ives (1952), l'exploitation qu'Einstein a tenté de faire de la formule E = mc2 était fatalement défectueuse car Einstein cherchait à prouver ce qu'il supposait. C'est la même chose pour le manque de soin avec lequel il a traité les équations de la décroissance de la radioactivité. Il en ressort qu'Einstein a mélangé cinématique et mécanique, et a éliminé le neutrino. Le neutrino peut être une particule mythique accidentellement créée par Einstein (Carezani, 1999). Nous avons deux choix pour ce qui est du neutrino : ou bien il y en a d'au moins 40 sortes, ou bien il y en a zéro.

 

L'éclipse de 1919

Il n'y a pas de plus clair exemple de fraude scientifique que celle venue des Tropiques le 29 Mai 1919. Ce qui est particulièrement clair, c'est que Eddington a falsifié les données de l'éclipse de soleil de manière à rendre les résultats conformes aux travaux d' "Einstein" sur la relativité générale. Poor (1930), Brown (1967), Clark (1984) et McCausland (2001), tous ont publié les résultats concernant cette éclipse.

Ce qui rend les expéditions à Sobral et à Principe si suspectes est le support zélé d'Eddington à Einstein, comme on peut le voir dans sa déclaration : "En faisant principalement des essais, et finalement en vérifiant la théorie ennemie, notre observatoire national a perpétué les plus belles traditions de la science ..." (Clark, 1984). Dans cette circonstance, Eddington n'était pas apparemment familier des principes de base du scientifique qui était de collecter les données et non de vérifier les théorie d'Einstein.

Une preuve supplémentaire de la fraude peut être déduite des propres déclarations d'Eddington et de la présentation qui en a été faite par Clark (ibid., p. 285): "Le 29 Mai débuta avec une forte pluie qui ne se calma seulement qu'aux environs de midi. Ce n'est pas avant 1h30 de l'après midi, alors que l'éclipse avait déjà commencé, que l'équipe put jeter son premier regard sur le soleil : Nous avions à exécuter notre programme de photographies à l'aveuglette...".   Eddington révèle son véritable préjudice : il était prêt à faire n'importe quoi pour prouver qu'Einstein avait raison. Mais Eddington n'était pas homme à se décourager : "Tout se passait comme si nos efforts, au moins pour ce qui concerne l'expédition de Principe, allaient devoir échouer";  "Nous developpâmes les photographies, deux chaque nuit pendant les six nuits suivant l'éclipse. Le temps nuageux avait contrarié mes plans et j'eus à traiter les mesures d'une manière différente de ce que j'avais prévu : en conséquence je n'avais pu faire aucune déclaration préalable du résultat" (Clark, ibid.).

En réalité, les mots d'Eddington concernant le résultat remplissent des volumes.  Dès qu'il a eu trouvé un fragment de preuve ayant quelque consistence avec la théorie de la relativité générale d'Einstein, il a immédiatement proclamé que c'était une preuve de la théorie. Est-ce cela la science ?

Où étaient les astronomes quand Eddington a présenté ses conclusions ? L'un d'entre eux a-t-il devant Eddington regardé réellement les plaques photographiques ? Poor le fit et il a complètement réfuté les conclusions d'Eddington. Cela aurait dû stopper n'importe quel scientifique honnête. 

Voici quelques citations prises dans le commentaire de Poor : "La formule mathématique avec laquelle Einstein a calculé sa déviation de 1.75 secondes des rayons lumineux passant au bord du soleil, est une formule simple et bien connue de l'optique physique";  "Il n'y a là dedans pas un seul concept fondamental de temps variable, d'espace déformé ou tordu, de simultanéité, ou de mouvement relatif qui soit de manière quelconque impliqué dans les prédictions ou les formules d'Einstein concernant la déviation de la lumière"; "On a donné une importance imaginaire aux nombreuses et minutieuses expéditions qui ont été organisées pour les éclipses. Leurs résultats ne peuvent ni prouver, ni désapprouver la théorie de la relativité"  (Poor, 1930).

Par Brown (1967), nous apprenons que Eddington n'avait pas pu attendre pour informer la communauté mondiale que la théorie d'Einstein était confirmée. Ce sur quoi Eddington se basait était un jugement prématuré des plaques photographiques. Tout d'abord, les étoiles "semblaient" se courber comme elles l'auraient dû, selon Einstein, mais  ensuite, selon Brown, l'imprévu arriva : quelques étoiles pouvaient être observées se courbant dans une direction perpendiculaire à celle prévue tandis que d'autres se courbaient même dans la direction opposée à celle prévue par la relativité.

L'absurdité des données collectées durant l'éclipse de 1919 fut démontrée par Poor (1930), qui attira l'attention sur le fait que 85% des données de l'éclipse Sud-Américaine avaient été éliminées au motif "d'erreurs accidentelles", c'est à dire contraires à Einstein. Par une étrange coïncidence les 15 % de bons résultats satisfaisaient aux lois d'Einstein.  En quelque sorte, les étoiles qui ne suivaient pas les lois d'Einstein étaient commodément mises hors jeu temporairement - et c'est ainsi que débuta le mythe.

C'est ainsi que, sur la base d'une poignée de données ambigües, 200 ans de théories, d'expérimentation et d'observations ont été mises au panier pour faire place à Einstein. Encore maintenant, les expériences discréditées d'Eddington sont toujours considérées comme l'Evangile pour Stephen Hawking (1999). On peut difficilement comprendre comment Hawking peut affirmer que " La nouvelle théorie de l'espace-temps courbe appelée relativité générale a été confirmée de manière éclatante en 1919, lorsqu'une expédition britannique en Afrique de l'Ouest a observé lors d'une éclipse un léger glissement dans la position des étoiles près du soleil. Leur lumière, comme Einstein l'avait prédit, fut incurvée lorsqu'elles passèrent derrière le soleil. Ce fut une preuve directe que l'espace et le temps se déforment". Hawking croit-il honnêtement qu'une poignée de données, plus soigneusement triturées que le flanc d'un boeuf de Kobé, peut constituer une base pour jeter par dessus bord un paradigme qui a survécu à deux siècles d'examens minutieux ?  

La véritable question, cependant, est : "Où était Einstein dans tout cela ?".  Au moment où il a écrit son papier de 1935 il avait sûrement connaissance du travail de Poor :  "Les réels déplacements d'étoiles, s'ils sont confirmés, n'ont pas la plus petite ressemblance avec les déviations prédites par Einstein :  ils ne sont conformes ni pour la direction, ni la taille, ni le taux de décroissance en fonction de leur distance au soleil". Pourquoi ne les a-t-il pas mentionnés et émis un papier sur ce qui contredisait complètement son travail ? Pourquoi les partisans d'Einstein n'ont-ils pas essayé de rectifier les fausses données de 1919 ?

Ce qui les rend si prudents est le fait que, à la fois les instruments et les conditions matérielles, ne permettent pas d'effectuer des mesures de grande précision. Ainsi que le British Institute of Precise Physics  l'a signalé dans un article Internet paru en 2002, les instruments de visées utilisés dans les expéditions n'étaient précis qu'à seulement 1/25ème de degré. Ceci pour les seuls instruments de visées, alors qu'Eddington prétendait lire des valeurs plus de 200 fois plus précises...

McCausland, en 2001, cite le précédent éditeur de Nature, Sir John Maddox: "Ils  [Crommelin and Eddington] étaient résolus à mesurer la déviation de la lumière";  "Ce qui n'est pas très connu, c'est que les mesures faites en 1919 n'étaient pas particulièrement précises ";  "En dépit du fait que les preuves expérimentales en faveur de la relativité semblent avoir été tout à fait fragiles en 1919, la renommée énorme d'Einstein est demeurée intacte et sa théorie a dès lors été tenue comme étant l'un des plus grands succès de la pensée humaine" 

Il est clair, d'après le contexte, que Eddington n'était en aucune façon intéressé à tester la théorie d'Einstein; il ne voulait que la confirmer.   L'un des facteurs qui a motivé Eddigton dans sa décision de promouvoir Einstein a été que tous deux partageaient une même vision politique : le pacifisme. Pour suggérer que la politique n'a tenu aucun rôle dans son chaleureux support d'Einstein, il suffit de poser une question: "Eddington aurait-il été si attentif pour supporter Einstein, si Einstein avait été un faucon ?  Ceci n'est pas une question innocente. Eddington a tenu très sérieusement son rôle de grand faiseur de paix. Il voulait rassembler les scientifiques Britanniques et Allemands après la première guerre mondiale. Quoi de mieux que d'élever l'"ennemi" théoricien Einstein à un statut élevé ? Dans son zèle de faiseur de paix, Eddington a perdu l'objectivité fondamentale qui est la conduite essentielle de tout vrai scientifique. Eddington a cessé d'être un scientifique et, à la place, est devenu un avocat d'Einstein.

La falsification évidente des données par Eddington et consorts est une subversion éhontée du progrès scientifique et peut avoir égaré la recherche scientifique pour une bonne part du siècle. Elle dépasse probablement l'Homme de Piltdown comme étant le plus grand canular de la science du 20ème siècle. On peut poser la question : "Quel a été le canular du siècle ?" et répondre "C'est le rapport de l'éclipse de 1919 de la Royal Society qui a dupé le monde pendant 80 ans!"  McCausland déclare que "Dans son opinion, l'annonce outrecuidante de la confirmation décisive de la théorie de la relativité générale d'Einstein en Novembre 1919 ne fut pas un moment glorieux pour la science, comme on la présente généralement, mais l'un des plus graves accidents dans l'histoire de la science du 20ème siècle."

22 avril 2011

John Keely un inventeur qui faisait des machines comme des instruments de musique

Aquatic_Symphony
John Ernst Worrell Keely
(1827-1898) de Philadelphie était musicien et charpentier, et travaillait avec le son et
d’autres formes vibratoires pour mettre des machines en route. Il réalisa des exploits
qui ont été publiés et que la science du vingtième siècle fut incapable de reproduire.
Par exemple, une des histoires, découverte par Dale Pond du Nebraska, lors de
recherches sur Keely, raconte qu’un apprenti passa six mois avec Keely pour apprendre
comment construire un moteur.
« Êtes-vous prêt à le faire marcher ? », demanda Keely après les derniers réglages.
« Alors allez-y, faites-le démarrer. »
L’apprenti actionna l’interrupteur, mais il ne se passa rien. Keely s’approcha de
lui, posa sa main sur l’épaule du gars, et le moteur démarra.
Était-ce un moteur conçu pour répondre au toucher d’une personne bien spécifique
? Ceci ne fut qu’une des réalisations attribuées à Keely par les écrivains de son
temps. À en croire les documents historiques, Keely aurait réussi d’autres exploits incroyables
• Il construisit une machine qui creusait un tunnel dans la roche en pulvérisant la
pierre. Son invention avait l’air de faire fondre la roche aussi vite que la machine
avançait.


• Il libéra l’énergie dans l’eau d’une manière similaire à celle des chercheurs d’aujourd’hui,
à savoir en créant avec des ondes sonores de toutes petites bulles dans l’eau,
qui, lorsqu’elles éclatent, libèrent de l’énergie. Des observateurs ont vu un moteur
fonctionner avec l’énergie libérée par cet appareil que Keely appelait son Libérateur.
Keely, qui avait une grande sensibilité musicale et de l’intuition, faisait ses découvertes
en expérimentant. Ses connaissances musicales lui permirent de construire des
machines comme on construit des instruments de musique – comme dans la construction
d’un violon, ses machines étaient construites pour répondre à des tons harmonieux,
et non discordants. Mais le fonctionnement des machines de Keely était largement
tributaire de ce qu’il appelait les « timbres vibratoires » du constructeur – les
rythmes de respiration et des ondes cérébrales de la personne. C’était comme si un
violon ne pouvait être joué que par celui qui l’avait fabriqué. C’est pourquoi la construction
de ses machines n’était pas seulement une simple affaire de réglage de bobines
électriques ; elles étaient beaucoup plus sensibles que des machines habituelles. Et
malgré ses connaissances avancées en science vibratoire, même Keely ne comprenait
pas pourquoi ses inventions marchaient. Il n’a pas réussi non plus à construire des machines
que d’autres personnes que lui pouvaient faire fonctionner.
Selon Pond, Keely découvrit plus de quarante de ce qu’il appelait les lois fondamentales
de la nature. Parmi d’autres réalisations attribuées à Keely, on compte aussi
la création de fréquences de portée extrêmement élevée, ainsi que des travaux dans les
domaines des moteurs acoustiques, de l’ultrason, et du contrôle des pressions extrêmes
et du vide. Parfois, il est difficile de se rappeler que ces travaux datent du dixneuvième
siècle.
Pourquoi ne connaît-on pas plus les travaux de Keely aujourd’hui, et pourquoi la
communauté scientifique ne s’y intéresse-t-elle pas ? Une des raisons est que Keely
n’utilisait pas une terminologie scientifique pour décrire son travail – il ne parlait pas
le langage de la science. Et aussi, il était tellement en avance sur la science de son
temps que, comme pour Tesla, ses travaux étaient tout bonnement ignorés par beaucoup
de scientifiques.
Une science atomique plus douce
La physique conventionnelle adopte la méthode du matraquage : on tape sur un
atome avec de l’énergie, on le casse et on voit ce qu’il y a dedans. C’est tout à l’opposé
de la conception de Keely. Il considérait l’atome comme un orchestre, un assortiment
de parties vibratoires qui produisent des sonorités différentes. Ce concept fait partie
aujourd’hui de la physique conventionnelle, mais ce fut une idée révolutionnaire à
l’époque de Keely.

wavecycle
Ce qui distinguait réellement Keely, était sa capacité de diriger cet orchestre atomique,
sa capacité de faire faire à l’atome ce qu’il voulait, lui. Pond raconte que Keely
a découvert comment réunir deux vibrations pour en faire naître une troisième, complètement
différente. Il utilise l’exemple d’une cantatrice d’opéra faisant éclater un
verre à vin avec sa voix, ce qui relève de la méthode du matraquage. À l’opposé, celle
de Keely serait de faire fondre le verre, puis de le remodeler en ajoutant une minuscule
quantité d’énergie pour l’ajuster à la sonorité exacte.
Des détracteurs profitèrent de l’histoire de Keely pour amuser leurs lecteurs en affublant
ses inventions de noms insolites – Désintégrateur, Transmetteur Sympathique,
Accumulateur Vibratoire, Résonateur Tubulaire – et se moquer de ses revendications
extraordinaires. Ils l’accusèrent également de fraude. Les journaux de l’époque considérèrent
l’affaire Keely close lorsqu’un enquêteur trouva, après la mort de Keely, une
grosse boule de métal enterrée dans le sous-sol de son laboratoire, et de minces tuyaux
qui parcouraient les murs en tous sens. Ils déclarèrent que Keely avait utilisé de l’air
comprimé pour faire ses expériences.
D’un autre côté, des chercheurs qui comprennent un peu mieux ce qu’il faisait,
expliquent que ceci est faux. Ils disent que la boule n’était pas une astuce cachée, mais
qu’elle avait fait partie d’une expérience et qu’elle avait été rangée plus tard sous le
sol. Ils disent aussi que Keely utilisait ses tuyaux – du reste trop petits pour laisser passer
de l’air comprimé – pour des expérimentations avancées.
Keely et les spéculateurs
Les problèmes de Keely tournaient autour du fait que des spéculateurs constituèrent
une entreprise et le pressèrent d’obtenir rapidement des résultats pour qu’ils puissent
se remplir les poches. Ils le pressèrent financièrement et psychologiquement.
L’histoire de la Motor Company de Keely est une des raisons principales pour lesquelles
Keely fut accusé de fraude.
Keely commença à expérimenter les vibrations et les énergies au début des années
1870. En 1874, il maîtrisait déjà un peu cette force qu’il appelait « l’éther », mais il
n’avait plus d’argent. Des connaissances proposèrent de fonder une entreprise afin que
Keely ait les fonds nécessaires pour le développement d’un moteur. Les commanditaires
de la Motor Company s’attendaient à des succès immédiats.
Cependant, les années passèrent sans que Keely fut capable de construire un moteur
fiable, tandis que ses partenaires commerciaux manipulaient et vendaient des actions.
En 1879, la compagnie était au bord de la faillite. Keely accepta un plan de
consolidation compliqué, qui voulait qu’il cède deux autres inventions à la compagnie,
en échange d’une partie des actions et d’une toute petite somme d’argent.
Trois ans plus tard, quelques actionnaires poursuivirent Keely pour non-respect
du contrat. Un des actionnaires qui ne faisait pas partie des poursuivants, écrivit une
lettre pour la défense de Keely au Philadelphia Evening Bulletin, qui disait que l’argent
que les actionnaires avaient investi n’était pas allé à Keely et à ses travaux, mais avait
permis à des promoteurs sans scrupules au sein de la société, de vendre des actions et
d’empocher les bénéfices. Cet avis fut partagé par Clara Bloomfield Moore, une riche
veuve, qui devint finalement le financier et le biographe de Keely. Elle écrivit que le
plan avait été « préparé par des intrigants » et que les « déclarations publiques qui disent
que M. Keely aurait été pourvu de grosses sommes d’argent de l’entreprise, sont
fausses. »
Malgré ce soutien, le fiasco de la Keely Motor Company envoya l’inventeur pour
quelque temps en prison en 1888. Moore écrivait : « Keely est lui-même son pire ennemi.
Suspecté de fraude, il agit comme s’il était un fraudeur. » Elle faisait alors référence
à une explosion émotionnelle de Keely, lors de laquelle il détruisit des instruments
qu’il avait mis des années à fabriquer. Moore dit que Keely avait réagi ainsi parce
qu’il ne supportait pas les suspicions insultantes de scientifiques arrogants, et que
son comportement fit croire à « la suspicion que ses instruments ne sont pas autre
chose que des appareils avec lesquels il trompe astucieusement ses mécènes. »
En 1890, une publication appelée New York Truth semblait refléter l’opinion du
moment. « Alors que Keely était embarrassé par de simples commerçants,... qui craignaient
plus pour leurs dividendes que pour les découvertes, il ne lui restait plus qu’à
refaire l’artiste et à exhiber son contrôle partiel des harmonies de la nature. »
Dale Pond dit que la science moderne soutient les travaux de Keely. Maintenant
qu’il est pris plus au sérieux, le mystère Keely s’amplifie. Qu’est devenue la masse de
ses écrits ? Personne ne sait vraiment. Mais des chercheurs comme Pond reconstruisent
les machines de Keely et continuent ses expériences.

cette inventeur de génie avait compris que rien n'est chaotique dans l'univers mais harmonie ,la science qui s'est éloigné de la lumière sème le désordre et professe le mensonge dans un seul but le contrôle RJames

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