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  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
etats-unis
7 avril 2016

William Morgan un martyr anti-maçonnique

Light on Masonry

William Morgan, un martyr anti-maçonnique

Assassiné le 13 septembre 1826

 

William Morgan était un journaliste de New-York. Il faisait partie de la Loge La Branche d’Olivier, établie à Batavia, comté de Genesee. Un jour, Morgan, se retirant de la société, publia à New-York même, sous le titre Free-masonry exposed and explained, un livre dans lequel il révélait les secrets de la mystérieuse institution et reproduisit tous les rituels maçonniques.

Il n’y avait pas grand mal à cela, allez-vous me dire. C’est possible ; mais la Franc-Maçonnerie ne l’entendait pas ainsi.

Les chefs de la Maçonnerie américaine se réunirent, et la mort de William Morgan fut décidée.

Seulement, on avait affaire à un homme qui se tenait sur ses gardes ; il s’agissait de s’emparer de lui adroitement et de la faire disparaître sans esclandre. Voici comment le coup fut exécuté :

Un maître d’hôtel, nommé Kinsley, prétendit tout à coup que Morgan lui avait dérobé du linge et des bijoux ; Morgan fut arrêté à Canandaigua. L’accusation était bête, absurde ; aucune preuve ne put être fournie contre le journaliste ; il fut donc bientôt relâché.

Mais Morgan, pendant sa détention, s’était dit :

« Mes anciens collègues tiennent à me faire incarcérer, et, quand je serai en prison, n’ayant pas le choix de mes aliments, on me glissera quelques mets empoisonné.

Cependant, le livre de l’ex-franc-maçon causait grand tapage aux Etats-Unis. De nombreuses personnes vinrent féliciter Morgan de sa conduite. Il eut des admirateurs, mêmes enthousiastes. Ainsi, il se créa plusieurs relations, notamment avec un certain Loton Lawson, qui devint son ami ; c’était un homme de bonnes manières, qui paraissait jouir de quelque fortune et se montrait, dans ses discours, très opposé à la Franc-Maçonnerie.

Morgan, Néanmoins, se tenait réservé envers ses nouvelles connaissances, attendant que l’occasion lui permît d’éprouver ses vrais amis.

Un beau jour, un individu présenta aux magistrats du comté de Genesee divers titres de créance, - faux, sans doute, - achetés, si par hasard ils étaient vrais, - et requit l’incarcération de Morgan comme son débiteur. A cette époque, la prison pour dettes existait encore.

Morgan fut donc de nouveau emprisonné.

« Allons ! disait-il à ceux de ses amis qui obtenaient la permission de le visiter ; décidément, c’est en prison que les Loges me feront mon affaire ! »

Comme il n’était pas riche, le pauvre garçon se désespérait. Il se défiait de tout aliment qui lui était présenté. Il était convaincu qu’il lui fallait sortir de là au plus tôt, sauf à discuter, une fois libre, la validité de la mesure prise contre lui. Mais qui serait assez dévoué pour lui servir de caution ?

Loto Lawson lui offrit ses bons offices. Morgan accepta, on comprend avec quelle joie ; Lawson, pour lui, était un sauveur !

Le lendemain de son offre généreuse, Loto Lawson revenait à la maison d’arrêt avec une voiture et quelques camarades, payait la somme pour laquelle Morgan était retenu, et celui-ci, se jetant au cou de l’excellent homme, consentait à ce que Lawson l’emmenât dans une de ses campagnes, pour être désormais à l’abri de ses persécuteurs.

La voiture partit dans la direction de Rochester, et, depuis, on ne revit jamais plus ni William Morgan ni Loton Lawson.

Cet enlèvement produisit une profonde sensation dans toute l’étendue des Etats-Unis. Beaucoup de personnes se dirent que la fameuse société le prenait trop à son aise, car ce fut à elle que la voix publique attribua la disparition de Morgan. Une certaine Ligue Anti-Maçonnique se constitua même pour aider les magistrats dans leurs recherches. Cette ligue n’avait pas tout à fait tort de vouloir se mêler de l’enquête. Il fut, en effet, démontré plus tard que les fonctionnaires de l’endroit ne déployaient pas un bien grand zèle dans l’instruction de l’affaire. Ces fonctionnaires avaient, du reste, une excellente raison pour penser que Morgan avait été justement châtié de son indiscrétion : Clinton, le gouverneur de l’Etat de New-York, et tous les magistrats du comté de Genesee étaient francs-maçons.

Bon gré, mal gré, pourtant, les autorités ne purent se dispenser de déclarer qu’une enquête était ouverte.

Un témoin se présenta, Edouard Giddins, garde-magasin du Fort-Niagara. Ce témoin avait vu, dans la nuit du 13 septembre 1826, une troupe d’individus conduisant un homme étroitement lié avec des cordes et dont la bouche était couverte d’un mouchoir fortement serré. Le signalement de cet homme se rapportait exactement à celui de Morgan ; les gens qui conduisaient le malheureux l’accusaient de trahison, l’insultaient et le maltraitaient. Giddins les entendit parler d’un jugement qui devait être exécuté dans des formes solennelles. Finalement, les inconnus enfermèrent leur prisonnier dans une maison isolée, située près du lac Ontario, à peu de distance du Fort-Niagara.

Le témoignage de Giddins fut corroboré par celui d’une femme noire : cette femme, étant venue puiser de l’eau tout près de la maison isolée, avait entendu une voix humaine poussant des cris inarticulés ; cette voix sortait précisément de la maison où Giddins avait vu enfermer Morgan.

Ni l’un ni l’autre de ces témoins n’avaient eu le courage de prévenir les autorités. Giddins avoua qu’il avait cru avoir affaire à une bande de brigands, infligeant un châtiment à l’un des siens, et qu’il avait trouvé dangereux pour lui d’intervenir.

Ces témoignages étaient bien précis. Les magistrats n’en tinrent pourtant aucun compte. Cependant, l’affaire en valait la peine ; car, il fut établi ensuite que les témoins avaient dit l’exacte vérité et que le malheureux Morgan avait été torturé pendant deux jours et trois nuits.

Un franc-maçon, de la Loge de Rochester, nommé Henri Brown, qui, dans un moment d’ivresse, avait laissé échapper quelques paroles compromettantes, fut considéré par le public comme un des principaux meurtriers ; les juges ne le firent même pas comparaître devant eux à titre d’information.

Alors, les citoyens du pays s’indignèrent. On cria au déni de justice. Le crime était indiscutable ; pourquoi les magistrats se renfermaient-ils dans une scandaleuse abstention ? Sur tous les points des Etats-Unis, des meetings s’organisèrent, ce fut un mouvement général. Partout, on déclarait que les Francs-Maçons devaient être exclus de toutes les fonctions civiles et politiques ; des mères jurèrent publiquement de ne jamais consentir à ce que leurs filles épousassent des francs-maçons, et des filles jurèrent, à leur tour, de ne jamais accepter des francs-maçons pour maris. Et l’indignation populaire grondait toujours, s’étendant de province en province.

Deux ans après l’assassinat de William Morgan, une assemblée solennelle d’anti-maçons se réunit à Leroy, le 4 juillet 1828. Là, cent trois Frères, cédant à un entraînement qui avait bien son mérite, se séparèrent de l’institution maçonnique, et, aux applaudissements d’une foule immense, déclarèrent que l’infortuné Morgan, dans ses révélations, causes de sa mort, n’avait rien publié qui ne fut scrupuleusement vrai.

Tous ces incidents, comme on pense, n’étaient pas de nature à plaire aux Francs-Maçons. Une société qui répand partout le bruit que, si elle se cache, c’est pour mieux pratiquer la bienfaisance, perd bien vite toute considération, quand il est démontré qu’elle est jalouse de sa modestie au point d’assassiner ceux qui en parlent. Force fut donc aux chefs de l’association de tenter quelques efforts pour paraître étrangers à la disparition de William Morgan.

Comment se disculper ? Comment se tirer de cette situation fâcheuse ?

Il ne suffisait pas de se prétendre calomniés. Il fallait au moins apporter quelque indice d’innocence.

Dans le but de regagner l’estime publique, les Loges furent d’abord publier, dans les journaux dirigés par leurs partisans, une note racontant que Morgan était un mauvais drôle, enclin à l’ivrognerie, et que, s’il était allé du côté du lac Ontario, il s’y était certainement noyé, pris de boisson, dans quelque partie de plaisir.

Mais les amis de Morgan protestaient. Le journaliste disparu était, au contraire, un homme très sobre.

Les Francs-Maçons, alors, apportèrent un cadavre, trouvé dans le lac Ontario, et les conditions de cette découverte pouvaient laisser croire à la véracité de leur dire.

Seulement, la malchance d’en mêla. Le cadavre fut reconnu ; son identité, établie. Ce n’était pas du tout William Morgan, mais un certain Monroë.

Comment les francs-maçons de New-York s’étaient-ils procuré ce cadavre ? C’est encore ce qu’on ne sut jamais.

L’incident n’était pas fait pour calmer les esprits. La Ligue Anti-Maçonnique fonctionna pendant plusieurs années ; les Loges, devant l’explosion de l’indignation publique, furent obligées de cesser leurs réunions dans toute l’étendue des Etats-Unis, au Canada et dans les autres colonies anglaises de l’Amérique.

Un candidat anti-maçon va jusqu’à se présenter aux élections pour le poste de gouverneur général de New-York, en 1830, et peu s’en faut qu’il ne soit élu.

Entre 1826 et 1846, la Grande Loge de New-York passe de 500 à 65 loges. Jamais la Franc-maçonnerie américaine ne fut soumise à pareille épreuve.

Toutefois, tout a une fin : peu à peu, la colère populaire s’apaisa.

Pour en finir, en 1832, les journaux partisans de la Franc-Maçonnerie insinuèrent que Morgan n’était pas mort, que tout le tapage fait autour de son nom était l’œuvre intéressée des ennemis de la société, et que des voyageurs l’avaient rencontré à Smyrne, où il vivait bien tranquillement, enrôlé parmi les disciples de Mahomet. Comme Smyrne, situé en Asie, à l’extrémité de la Méditerranée, est à plusieurs milliers de lieues de New-York, qui est sur les bords de l’Océan Atlantique, la vérification du racontar maçonnique était difficile à faire. L’opinion publique, du reste, était lassée. Ainsi, tout en resta là.

Et jamais la sépulture de William Morgan n’aurait été découverte, si, en août 1875, un organe indépendant, le New-York Herald, le plus important journal des Etats-Unis, célèbre par ses expéditions d’intérêt public (recherche de Livingstone, voyage au pôle Nord, etc.) ne s’était avisé de réveiller l’affaire.

Le New-York Herald, donc, réunit tous les documents de l’ancienne enquête, tous les témoignages apportés à l’instruction si mal menée, provoqua de nouvelles instigations, qui furent enfin couronnées de succès. En juillet 1881, la sépulture du malheureux Morgan fut découverte à Pembrocke, dans la province d’Ontario, Haut-Canada. Le crime a été officiellement reconnu. C’étaient les membres de la Loge de Rochester qui avaient assassiné l’indiscret journaliste. Dans la fosse où avait été enterré Morgan, on retrouva quelques débris de papier portant le nom du franc-maçon Henri Brown, celui-là même qui, en 1826, était considéré par l’opinion publique comme un des meurtriers.

La voix du peule, on le voit, n’avait pas accusé à tort.

Aujourd’hui, la statue de William Morgan s’élève sur l’une des places publiques de Batavia, Etat de New-York. Elle a été inaugurée solennellement en 1882. Il va sans dire que tous ceux de nos journaux européens qui louangent la Franc-Maçonnerie, se sont bien gardés de rendre compte de cette inauguration.

Cet assassinat maçonnique est un des évènements  se l’histoire des Etats-Unis ; car il a donné naissance à un parti spécial, l’Anti-Masonic Party, qui a joué, pendant une dizaine d’années, un rôle dans la politique de plusieurs Etats de l’Union. Quincy Adams, le plus honnête homme qui, après Washington, ait occupé la présidence des Etats-Unis, en fut le chef. En 1875, les révélations d’un des complices du crime, au lit de mort, ont achevé de faire entrer l’assassinat de Morgan dans le domaine des faits historiques absolument certains.

(Voir Letters on Masonic Institution, par John Quincy Adams, président des Etats-Unis d’Amérique, Boston, 1850 ; History of the abduction and murder of captain William Morgan, Chicago, 1881 ; Honor Thurlow weed on the Morgan abduction, Chicago, 1882 ; voir aussi la relation complète dans le New-York Herald des 9 et 11 août 1875, et le résumé dans le journal français Le Monde du 17 septembre 1875).

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5 janvier 2015

USA Usa, Caroline du Nord. Les Camps de concentration de la FEMA pour SDF - sans domicile fixe !

 

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Usa, Caroline du Nord.

Les camps de concentration Fema

pour les sans domiciles fixes

par Massimo Bonato

 

Nous disons souvent que, à la huitième année de crise économique, et face à d’inutiles tentatives globales de faire repartir « la croissance », il semble amplement démontré que nous naviguons dans une crise de surproduction. Nous rappelons aussi, avec la même fréquence, que cette expression classique doit être entendue exactement comme elle a été pensée par son inventeur : surproduction de capital. Soit non seulement de marchandises, mais surtout d’usines-ordinateurs-bureaux (capital fixe) et de force de travail humaine (capital variable).

 

Il nous arrive aussi d’écrire que le programme capitaliste pour gérer cette « surabondance » d’êtres humains est définissable comme un « vous devez mourir ». Il apparaît en effet évident que lorsque depuis le sommet du gouvernement ou de l’Union Européenne ou d’autres organismes supranationaux, on nous dit que « l’espérance de vie s’est allongée » et « donc » il faut augmenter l’âge de la retraite, couper la dépense sanitaire, flexibiliser les horaires et les roulements de travail et de repos, effacer les contrats à temps déterminé, éliminer les tutelles du travail, vendre les immeubles à loyer modéré, etc., on est en train de chercher à réduire les dimensions de la population.

 

Naturellement il est difficile de « montrer » — à une humanité désormais habituée à regarder des images plus qu’à raisonner au moyen des concepts — quelque chose qui découle nécessairement d’une série de faits, mais qui ne « se montre » pas encore dans la réalité de tous les jours. Nous ne remercierons donc jamais assez Massimo Bonato et TgValleSusa pour avoir publié l’article qui suit, corrélé par des photos et des références documentaires.

 

On y parle des États-Unis, soit de l’« empire de la liberté » et de l’initiative privée, le paradis des « opportunités », des « droits humains » et d’autres mots similaires qui ont pénétré de tout leur poids les lieux communs et sur lesquels il n’est plus nécessaire de raisonner ou de s’interroger.

 

Dans ce paradis, les « sans domiciles fixes » — les chômeurs qui ont perdu aussi leur maison et la possibilité d’avoir un revenu pour en louer une — sont enfermés dans des camps de concentration. En fait, similaires à ceux des nazis ou des camps d’enfermement des pays en guerre.

 

Le problème est qu’aux États-Unis il n’y a aucune guerre. Mais les sans domiciles fixes sont — tacitement ou explicitement — encadrés en tant qu’ennemis combattants. Et enfermés. Sans infraction, sans procès, sans limites temporelles.

 

Une force de travail en excès, pour le moment inemployable, donc « stockée » en attente de temps meilleurs. S’ils viennent. Et sinon laissée à macérer sous les aléas atmosphériques comme l’un des mille ghost town qui parsèment le panorama états-unien.

 

Il nous semble évident que le nombre imprécis d’emprisonnés dans les dizaines de camps de concentration Fema ne sont pas comptabilisés parmi les chômeurs et ne « pèsent » donc pas sur les statistiques officielles (le « taux de chômage » a beaucoup diminué dans les dernières années ; un peu de quantitative easing, un peu de camps et le jeu est fait).

 

Comme il apparaît important que beaucoup de ces camps fédéraux (soit « publics ») soient gérés par des contractors privés. Pour traiter un problème sans passer par la loi ordinaire, et en dehors de toute Constitution, qu’y a-t-il de mieux qu’une belle société privée et secrète ?

 

***

Voici l’article de Massimo Bonato.

Des camps Fema en Caroline du Nord, on n’en sort qu’en acceptant de se faire enfiler une micropuce sous la peau.

 

Aux sans-domiciles fixes détenus dans le camp Fema de la Caroline du Nord a été donné le choix de rester ou de s’en aller, mais seulement à condition que leur soit implantée une puce. La RFID (Radio-frequency identification) servirait à les mettre sous monitorage et à les maintenir sous contrôle, en échange du bénéfice de survie, nourriture, couvertures, vêtements.

 

La nouvelle s’est répandue, pour différentes raisons : d’abord le monitorage, et de fait la limitation des libertés personnelles d’hommes et de femmes détenus sans avoir commis d’infractions, mais seulement parce qu’il s’agit d’homeless, de sans domiciles fixes, et de sans emploi. Mais elle a fait réémerger à nouveau, aussi le problème de la gestion du chômage aux USA. Camps Fema. À ceux qui se souviennent du roman de John Steinbeck, Les raisins de la colère et le film qui s’en inspira il n’est pas difficile de s’en faire une idée.

 

 

Qu’est-ce que la Fema ?

 

La Fema est une agence gouvernementale (Federal Emergency Management Agency) destinée à assurer l’arrivée des secours humanitaires en situation d’urgence ; elle est née en 1978, sous la présidence Carter (Wikipedia). Une sorte de Protection civile sous la supervision du Département pour la sécurité nationale.

 

Après les Twin Towers de 2001, et précisément l’année d’après, le procureur général John Ashcroft annonça le désir d’avoir des camps pour les citoyens états-uniens qu’il considérait comme étant des « ennemis combattants », et que son plan « lui permettrait d’ordonner la détention pour un temps indéterminé de citoyens états-uniens et les destituer sommairement de leurs droits constitutionnels et l’accès aux tribunaux, en les déclarant ennemis combattants » (Los Angeles Times). En peu de temps elle se transforma en ce qu’elle est actuellement, et qui fait dire à truthisscary.com que la « Fema est un gouvernement secret, qui peut suspendre la loi, la constitution américaine, les droits civils ».

 

Son parcours est tracé par la paranoïa de la prévention : auparavant pour une attaque nucléaire, puis pour des calamités naturelles, puis pour les attaques terroristes. Aujourd’hui dans ses camps elle enferme des sans domiciles fixes.

 

 

Les camps Fema

 

La Fema a à sa disposition environ 800 camps délocalisés dans tous les États-Unis et peut détenir jusqu’à 2 millions de personnes : des réfugiés hypothétiques, selon sa mission. Mais pas qu’eux. La relative autonomie a conduit à une gestion pas toujours uniforme de ces camps, pour la plupart maintenus vides et prêts, par exemple en Caroline du Nord dans les années 70, pour une réclusion de masse d’activistes de couleur, au cas où ils se fussent soulevés. 

 

Escogitur.com rappelle les mots exprimés au sujet par le chef de la Fema en 1987, Alonzo Chardy, au « Miami Herald », lequel avait rédigé un ordre exécutif justement destiné à suspendre la Constitution avec la déclaration relative de la loi martiale s’il eut été nécessaire. Un Guantanamo en plus grand, prêt entre autres à accueillir aussi des personnes de foi islamique, après les faits du 11 septembre 2001.

 

Les camps Fema reviennent récemment à l’honneur des chroniques, lorsque la Caroline du Nord devient l’exemple de comment seulement le vagabondage pourrait être poursuivi. En août 2013 le Columbia City Council approuve le programme de création de forces spéciales de police qui poursuivent la « quality of life ».

 

De fait, il s’agit de patrouilles qui, depuis octobre de la même année ouvrent les portes du camp Fema de Columbia. Ils poursuivent les sans domiciles fixes accusés de vagabondage ou surpris dans le sommeil ou à uriner contre une plante, ils les chargent sur des véhicules et les conduisent dans le camp, à quelques kilomètres de la ville.

 

Des sites actifs sur le front des droits humains, comme trueactivist.com, en parlent, mais peu d’autres sites en font référence. La ségrégation s’accompagne du secret. Du moins jusqu’au début de novembre de cette année, quand une équipe de la NBC se retrouve à vouloir filmer une prison abandonnée dans les environs de New York, pour un service culturel, mais sans toutefois y parvenir. L’opérateur n’a pas le temps de commencer le tournage que depuis la prison sort un gradé, qui ordonne à la NBC de s’éloigner. C’est un contractor. La prison n’est pas abandonnée, on ne peut pas filmer, et elle n’est pas gérée par un Département d’État, mais par une police privée (globalresearch.ca).

 

Avec entre autres l’histoire de la puce qu’on veut implanter sous la peau des sans domiciles fixes de Columbia en Caroline du Nord, les Américains ont commencé à s’intéresser à ces lieux de détention, surtout à cause du fait que le Wall Street Journal claironne un jour sur deux et met en exergue la diminution du chômage qui permettrait l’augmentation des taux d’intérêt aux USA et en Angleterre.

 

On passe sous silence les paramètres par lesquels le taux de chômage sont établis (sous le gouvernement Thatcher en Angleterre ils changèrent jusqu’à 37 fois !), et pour ne pas rendre compte du phénomène économique et social. Pourtant ces paramètres résultent d’un dispositif d’accréditation politique, ils sont destinés à instiller plus de confiance à l’étranger, et maintenir la stabilité à l’intérieur du pays (« Tu ne vas tout de même pas faire la révolution maintenant qu’il y a du boulot ! »).

 

Mais on s’interroge aussi sur quel sens donner à la « quality of life » aujourd’hui et sur la gestion de cette misère passée dans les mains de polices urbaines privées, des contractors. Pour défendre non seulement une esthétique métropolitaine, un fossé social évident apparaît, des gens sont enfermés dans des résidences fermées, des quartiers équipés de surveillance armée, clôtures et barbelés, afin de les garder dehors et non au sein de la société. Il semble qu’on veuille ségréguer pour ne pas éveiller de malaise dans la population et pour garder les rues propres.

 

« Mais est-ce une telle Amérique que nous voulons ? » se demandent beaucoup de gens.

 

 

 

 Par Massimo Bonato - blogs.mediapart.fr – 

 

Source : 

http://www.tgvallesusa.it

http://www.tgvallesusa.it/2014/12/usa-north-carolina-campi-di-concentramento-fema-per-senza-fissa-dimora/

 

Source de l’introduction :

http://contropiano.org/internazionale/item/28010-usa-north-carolina-i-campi-di-concentramento-fema-per-i-senza-fissa-dimora

4 janvier 2015

États-Unis. Le drame des enfants sans domicile fixe

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Aux États-Unis, un enfant sur trente est sans-abri. Ce sont les données qui ressortent du récent rapport publié mi-novembre par le National Center of Family Homelessness (centre national de la famille sans-abri). On apprendra en le lisant que la pauvreté y a fait un bond de 8 % entre 2012 et 2013 et que plus de 2,5 millions d’enfants sont aujourd’hui sans domicile fixe. La rue, les voitures, les campings, les espaces confinés où règne la promiscuité font partie pour eux d’un quotidien qui les oblige à jongler avec les situations précaires.

Le rapport met en avant les effets potentiellement dévastateurs à long terme de la pauvreté et de l’itinérance des enfants. Près de 25 % d’entre eux souffrent ainsi à l’âge préscolaire de troubles de santé mentale… un pourcentage qui atteint jusqu’à 40 % chez les enfants scolarisés. La compilation des données rassemblées sur le terrain montre que ces enfants sans-abri sont plus exposés à la maladie et beaucoup plus susceptibles de rencontrer des problèmes émotionnels ou cognitifs.

« Dans une Nation qui ne manque ni de richesse, ni d’opportunités, cette situation est intolérable ».  Carmela J. DeCandia, directrice du centre, n’y va pas par quatre chemins. « Nous n’avons pas été assez attentifs, et il faut impérativement mettre un frein à cette situation avant qu’elle ne nous échappe ». Des raisons multiples et complexes expliquent une précarisation accrue de ces enfants. En effet, les situations de détresse augmentent de façon générale et notamment chez les personnes connaissant des ruptures dans leurs trajectoires, parmi lesquelles on trouve de nombreuses femmes élevant seules leurs enfants. Ce sont avant tout des événements liés à la vie familiale ou à l’emploi qui influent sur l’entrée dans la pauvreté. Les foyers monoparentaux sont ainsi plus fréquemment concernés par la pauvreté persistante. 39,9 % des familles monoparentales formées par la mère étaient en 2013 sous le seuil de pauvreté, contre 7,6 % des ménages composés d’un couple marié.

On remarquera aussi qu’aux États-Unis, l’origine raciale influence grandement les destins : le taux de chômage des Noirs est systématiquement au moins deux fois supérieur à celui des Blancs, indique l’Economic Policy Institute. En 2013, près d’un travailleur noir sur cinq s’est ainsi retrouvé au chômage. Et les Hispaniques ne sont guère mieux lotis. Des difficultés qui se répercutent concomitamment sur les jeunes générations. Quelque 50 % des enfants blancs nés aux États-Unis depuis 1980 passeront une partie de leur enfance dans une famille monoparentale ; la proportion s’élève aux alentours de 80 % pour les enfants noirs… une différence due surtout au nombre croissant des enfants noirs nés hors mariage. Cela s’explique par le fait que les pressions économiques ont pesé plus durement sur les Noirs. En 1955, la différence des taux de chômage chez les hommes jeunes noirs et blancs était à peu près négligeable.

Le United States Department of Housing and Urban Development (département du logement et du développement urbain des États-Unis) avait estimé en janvier 2013 à 610.042 le nombre de sans-abris. La plupart d’entre eux (65 %) vivaient dans des logements d’urgence, le reste (35 %) étant voué aux quatre vents. Près d’un quart de ces sans domicile fixe (23 %, soit 138.149) sont des enfants âgés de moins de dix-huit ans et 10 % (soit 61.141) avaient entre 18 et 24 ans. Des chiffres bien inférieurs à ceux du United States Department of Education (département de l’éducation) qui englobe les familles sans-abri séjournant épisodiquement dans des motels, en famille ou chez des amis.

Quel que soit le chiffre exact de ces jeunes livrés à eux-mêmes, il est clair, pour les associations d’éducation et d’aide aux démunis, que les jeunes les plus touchés durant la crise sont loin de sortir la tête de l’eau. Le mode de vie à l’américaine constituait jusqu’ici une promesse d’abondance, celle d’une consommation de masse marquée par la profusion et le renouvellement permanent des marchandises… jusqu’à l’overdose. Le moins que l’on puisse dire est que le mythe est désormais sérieusement écorné.

Capitaine Martin

Source : resistance-politique.fr

25 novembre 2014

Les gouvernements, les multinationales et les organisations criminelles ont un point commun : l'argent.

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Les hommes et les partis politiques, dont l'objectif premier est la conquête du pouvoir, se doivent d'avoir un soutien financier qui leur permette d'y accéder. Ce soutien, provenant soit de grandes entreprises soit de personnes possédants les dîtes entreprises, leur permettra de faire campagne. Ce sera aussi une garantie pour le donateur d'une fidélité du bénéficiaire aux engagements qu'il aura pris. L'homme politique qui sait que la victoire passe par une communication efficace, et donc onéreuse, dépend entièrement des milieux financiers qui peuvent faire ou défaire sa carrière à volonté.

 

La présidentielle à la corbeille

On peut encore en faire le constat cette année aux États-Unis, où John Mc Cain et Bill Bradley, pour des raisons qui doivent autant à la tactique qu'à leurs convictions, se sont engagés à réformer le système de financement des campagnes électorales, présidentielles et législatives. Mal leur en a pris dans un pays où même les parlementaires du congrès profitent de financements intéressés. Il nous est tout de même permis de douter de la sincérité des candidats susnommés quand on sait que le démocrate Bill Bradley a bénéficié de la manne de compagnies telle que Citigroup, Merrill Lynch, Goldman Sachs, et Morgan Stanley, et que le républicain JohnMc Cain, président du Senate Commerce Committee, a été commandité par US West, AT&T, Viacom, Boeing et Bank of America, des groupes en lien étroit avec le comité qu'il préside.
Al GoreGeorge W BushLes deux candidats restant en lice pour les présidentielles 2000 américaines étaient le vice-président Al Gore et le gouverneur du Texas, George W. Bush.

En 1999, George W Bush a soulevé 37 millions de dollars en quatre mois - avant une primaire simple - plus que l'ensemble de ce que Bill Clinton et Bob Dole ont levé pour leurs campagnes respectives de 1995 et de 1996.
Le démocrate Al Gore bénéficie principalement des largesses de la National Education Association, de la Walt Disney Company et de Loral Space and Communications. Cette dernière compagnie a tiré bénéfice du desserrement de l'administration de Clinton vis-à-vis des restrictions qui concernaient la vente d'équipement de haute technologie en Chine. On peut noter à ce sujet que dès 1996, Henry Kissingera été engagé auprès de la société Walt Disney comme consultant sur les activités liées à la Chine. Al Gore obtient également l'argent de Goldman Sachs et Citigroup, aussi bien que d'Ernst and Young et Bell South.
Le républicain Bush est soutenu par Philip Morris, AT&T, Atlantic Richfield, et Archer Daniels Midland pour ne citer que celle-là. Il n'est pas surprenant que les plus grands donateurs professionnels de G. W. Bush soient des compagnies de l'état du Texas, comprenant Enron Corporation et la famille Bass.

 

Finance, sociétés secrètes et terrorisme

On a la surprise de constater que des entreprises qui, à priori, ont des objectifs différents, puisqu'elles soutiennent des candidats de partis opposés, se retrouvent main dans la main à d'autres niveaux.

En 1996, les membres de l'organisation Bilderberg se réunissaient à Toronto. Andreas Dwayne (USA), président de Archer Daniels Midland, soutien des républicain, côtoiera Peter D.Sutherland, président de Goldman Sachs International, soutien desdémocrates. Henry Wendt, quand à lui, est un des directeurs de Atlantic Richfield, et il est membre du groupe frère des Bilderberg, la Commission trilatérale.
Le vice-président Al Gore est la marionnette obligeante de son patron, le Président Clinton. Ce dernier est un Trilateraliste à long terme quia été promu au groupe Bilderberg en 1991, à Baden Baden, en Allemagne.
George W. Bush a pour conseillers en politique étrangère Richard Pearle et Richard Armitage, tous deux membres de longue date des Bilderberg. Son père, l'ancien Président George Bush, avait une place de choix auprès de ces organismes plus ou moins secrets, secret garanti par la complicité des médias. Cette complicité n'est pas une faveur mais bien une mesure de précaution. Le journaliste américain Allan Francovich n'est plus là pour en témoigner. Il enquêtait sur l'assassinat du premier ministre suédois Olof Palme. Il est officiellement décédé le18 avril 1997 alors qu'il passait la douane de l'aéroport de Houston, en vue de rencontrer l'assassin du premier ministre qu'il avait réussi à retrouver. Olof Palme avait pour intention de poursuivre la démilitarisation de la Finlande et, entre autres choses, de fermer deux stations d'écoute électronique stratégiques pour l'OTAN. Le 25 février 1986, trois jours avant l'assassinat de Palme, le Grand maître de la Loge P2 Licio Gelli adresse un télégramme au Republican National Committee et au membre de la P2 Philip Guarino, indiquant : "L'arbre suédois va tomber. Dites-le à notre bon ami Bush. "
Mais le fils Bush a aussi ses amis. Le banquier saoudien Khaled Bin Mahfouz a effectué des versements au profit d'associations caritatives proches du "terroriste" Ussama Bin Laden. Il est aussi centre du scandale de la BCCI (Bank of Credit and Commerce International) qui a été mise en liquidation en 1991. Cette banque est accusée de corruption, de financements occultes et de blanchiment d'argent. Khaled BinMahfouz a détenu 20% des parts de cette banque où il occupait un rôle central entre 1986 et 1990. Son représentant aux Etats-Unis, Abdullah Taha Bakhsh, possédait 11,5% de la société dont George W Bush était directeur et conseiller : Harken Energy. Cette entreprise a bénéficié d'investissement provenant de la BCCI avec la bénédiction, et surtout la signature de Abdullah Taha Bakhsh.
George W Bush (le fils) a détenu, entre1990 et 1994, des parts de la société Caterair, une filiale du groupe Carlyle où siège George Bush (le père), et qui est l'une des principale sociétés contributrice à la campagne de George W Bush (le fils). Khaled Bin Mahfouz a une influence dans Carlyle puisqu'il y a des intérêts. En effet, il possède la Prime Commercial Bank, un établissement financier pakistanais implanté à Lahore, dont le directeur Sami Baarma figure au conseil de Carlyle.
Est-il besoin de poursuivre la démonstration sur l'interconnexion entre les différents milieux cités plus haut ?

 

L'éthique au panier

Mais la prise de pouvoir n'est pas le seul objectif du politicien. Le bon déroulement de sa carrière est une préoccupation bien plus essentielle. Dans ce métier, les hommes passent, mais doivent assurer leurs arrières quand ils ne sont plus sur le devant de la scène. Cela n'est possible que si leur action politique ne va pas à l'encontre de ceux qui sont à même de les embaucher par la suite. Mais comment peut-on rendre compatible l'action d'un mouvement politique sensé agir pour le bien du peuple qui élit ses représentants, et être en accord avec la logique libérale qui est loin d'être satisfaisante en ce qui concerne le bien-être de l'ensemble des habitants de la planète ? Comment un technocrate, employé dans le service publique le temps d'une majorité politique, peut avoir une action visant à améliorer ce dit service, ce qui, de toute évidence, est contraire à l'intérêt des compagnies privés ?
C'est la pirouette audacieuse que l'ancienne secrétaire générale adjointe de l'Elysée, Anne Lauvergeon , réussie en devenant associée gérante de Lazard Frères, membre du conseil de Pechiney, pour finir directrice générale adjointe d'Alcatel Télécom. Jean-Charles Naouri, ancien directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy, ministre des finances, devient, quant à lui, associé gérant de la banque Rothschild, un poste qu'occupe également  Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur.
ASPEN INSTITUTEEn ce qui concerne Françoise de Panafieu, Ambassadeur Délégué Permanent de la France auprès de l'UNESCO, Adjointe au Maire de Paris), ancienne candidate àl'élection pour la mairie de Paris, ces appuis pour la campagne autant que ses arrières en cas d'échec étaient assurés.
En effet, elle a le privilège de côtoyer de nombreuses personnalités du milieu économique français en tant que membre de l'ASPEN France.
Cette organisation est présidée par le membre créateur d'ASPEN France également membre d'ASPEN Institute aux États-Unis Olivier MELLERIO, et le poste de Vice-Président est occupé par Patrice VIAL, le Président Directeur Général de la banque Morgan Stanley SA dépendant de la famille Rothschild. D'autre part, existe au sein de l'ASPEN France, un conseil d'orientation rassemblant des Bilderbergers dont le bien connu moteur de l'Union Européenne Jacques Delors et le Président de Lafarge, Bertrand Collomb.
Les compagnies privées ne sont ni bienfaitrice, ni masochistes. Celui qui a perdu dans cette histoire ne peut être que le service public,et par delà la cohésion de la nation, la cohésion des peuples qui composent toutes les nations.
Mais tout cela serait compréhensible si les grandes associations criminelles n'assuraient pas le recyclage des fabuleux profits tirés de leurs activités avec la complicité des milieux d'affaires et l'opposition apparente de politiciens fantoches qui profitent de façon induite ou directe du système.
Les profits engendrés par les affaires du crime organisé, hors frais de blanchiment, sont estimés à 350 milliards de dollars par an. Cet argent est investit en bourse, là où les bénéfices seront rapides et élevés, contribuant à grossir une bulle financière déséquilibrant les unes après les autres les places financières de la planète.
Les activités de ces organisations sont hors la loi et leur action sur les milieux financiers est dangereuse pour la stabilité économique du monde. Mais on se doit de rajouter que l'action qu'elles ont sur l'argent qu'elles manipulent n'est même pas profitable au développement économique puisque les investissements qu'elles effectuent n'ont qu'un but : le profit maximum en un minimum de temps.

 

Offshore, of course !

La classe politique coupable de faire semblant d'agir contre ces pratiques nuisibles, a tout intérêt à laisser le système en l'état. Les pots-de-vin sont monnaie courante dans le milieu des grandes compagnies, comme nous l'a encore montré récemment l'affaire ELF, mais qu'en est-il des commissions occultes dans le milieu criminel ? Ces deux milieux sous les dorures des établissements qu'hébergent les paradis fiscaux. Les déclarations de principe pullulent sur la conduite à adopter devant les receleurs de l'argent du crime, de l'argent noir du sport, de l'industrie du spectacle ou de la mode, les complices de la fraude fiscale des particuliers ou des multinationales. Mais comme ce sont ces mêmes paradis qui servent d'intermédiaires au financement de certains partis politiques, ou qui profitent à des sociétés qui font travailler le peuple, garantissant ainsi la paix sociale, le statu quo est de rigueur.
Le FMI n'a de cesse d'intervenir pour contraindre certains pays à adopter les "bonnes" règles de conduites économiques,encourageant untel par un prêt conséquent, punissant tel autre par un embargo, et ce au mépris des populations. L'OMC ne se gêne pas pour contraindre l'Union Européenne à calquer sa réglementation sur la libérale Amérique. Les États-Unis, entre autres, ne se privent pas d'en référer au droit d'ingérence quand le comportement d'un pays n'est pas en accord avec l'idée qu'ils se font du nouvel ordre mondial.  
Il m'est difficile de croire que la mise au pas des paradis fiscaux dont 95 %sont d'anciens comptoirs ou colonies qui sont restés sous la protection des britanniques,des français, des espagnols, des néerlandais ou des américains est impossible. Tout comme il m'est difficile de croire que l'instauration de la taxe Tobin sur les échanges boursiers purement spéculatifs qui aurait pour effet de limiter ces derniers soit inefficace ou inapplicable. 

 

Conclusion

Notre société moderne court après cet argent qui nous donne l'illusion du pouvoir et de la liberté. Mais la vérité est que la majorité des gens, des nations, des compagnies sont prisonnières de leurs dettes et que nombre de médias, de politiciens ou de chercheurs sont redevables ou dépendant de ceux qui les soutiennent financièrement. C'est pour ces raisons qu'il me paraît évident que l'argent n'est en fait qu'un instrument de contrôle.
Le 21 novembre 1933, le président américain Franklin D. Roosevelt écrivit à un confident : « La vérité en ce domaine est, comme vous et moi le savons, que dans les grands centres un élément financier possède le gouvernement, et ce depuis le temps d'Andrew Jackson.»




Sources :

The Spotlight (Désormais disparu - remplacé par American Free Press - http://www.americanfreepress.net )
Le Monde Diplomatique,
février 2000 et avril 2000
Le Monde, 12-13/10/1997
The Buying of the President 2000, Charles Lewis
http://frenzy.chez.com/argent.htm#.VHPZVGe1bQI

23 mars 2014

TeselaGen a élaboré une plateforme de prototypage pour expérimentations de biologie synthétique

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Suite aux progrès du séquençage ADN, l’entreprise californienne TeselaGen a élaboré une plateforme de prototypage pour faciliter les expérimentations de biologie synthétique.

Depuis la récente chute des coûts de séquençage et de synthèse ADN, les startups de science informatique couplées à la biotechnologie surgissent dans la Silicon Valley. Parmi ces nouveaux acteurs, l’entreprise TeselaGen, dont le siège est basé à San Francisco, produit des middlewares (logiciels tiers qui créent des réseaux d'échange d'informations entre différentes applications informatiques) pour des laboratoires de biotechnologie qui veulent concevoir et itérer rapidement des nouvelles combinaisons d’ADN. Forte d'une subvention de 1 million de dollars offerte par la National Science Foundation, l’entreprise construit des outils pour aider les chercheurs à mettre en place et gérer des expériences sur un système informatique et interpréter les données récoltées en laboratoire. D’après le directeur général de TeselaGen, Mike Fero, en élaborant une plateforme de prototypage rapide de biologie synthétique, la vision de l’entreprise est de favoriser et faciliter pour les laboratoires d’analyse, le processus de conception, construction, test et évolution.

Une plateforme pour faciliter les expérimentations

La plateforme informatique élaborée par TeselaGen a donc pour objectif de raccourcir le délai nécessaire pour obtenir le séquençage ADN et exécuter facilement de nombreuses expériences. La plateforme comporte ainsi un ensemble d'outils pour aider à rendre le visionnage, la modification et la gestion des séquences, rapides et faciles. Elle permet également de combiner et assembler une multitude de gènes grâce à un canevas de conception intégré et transparent. De plus, elle fournit un protocole nommé J5 qui comporte un système économique d'assemblage génétique, permettant une rotation rapide du cycle de conception, construction, test et évolution. Enfin, TeselaGen a construit un modèle de conception qui s’appuie sur le Synthetic Biology Open Language, un ensemble ouvert de normes qui aide les biologistes synthétiques et les ingénieurs génétiques à partager des conceptions d'ADN. Comme d'autres sociétés dans le domaine, TeselaGen offre gratuitement son produit aux chercheurs universitaires, mais facture des frais d'abonnement annuels aux entreprises clientes.

L’innovation en biotechnologie grâce aux procédures automatisées

Un biologiste souhaite tester en général 10.000 variantes d'une conception ADN, avec des modifications mineures dans chaque. À l'heure actuelle, le coût de la synthèse de ces nombreuses constructions serait encore trop coûteux et Mike Fero espère pouvoir offrir à l’avenir, une solution pour réduire encore le coût de ces expérimentations. L’émergence de l'innovation des procédures d'automatisation dans le domaine de la Biotechnologie est représentée par le développement des entreprises telles que Transcriptic qui rend des laboratoires entièrement automatisés grâce à la robotique et des entreprises telles que TeselaGen ou Genome Compiler qui fournissent des outils de conception ou de fabrication assistée par ordinateur (CAM/CAD) pour les biologistes. A la différence que de TeselaGen, l’entreprise Genome Compiler ne s’appuie pas sur le Synthetic Biology Open Langage et ne fournit pas d’équivalent au protocole J5 (automation de l’assemblage et conception d’ADN). De la même façon que l’afflux de données modifie la manière dont nous résolvons les problèmes, la prochaine génération de biologistes pourrait se voir utiliser uniquement des interfaces de programmation pour réaliser leurs expérimentations biologiques.

http://www.atelier.net/trends/articles/teselagen-accelere-prototypage-de-adn-de-synthese_428069

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1 septembre 2013

Syrie : Les objectifs non avoués des potentielles frappes américaines

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Alors que la plupart des médias occidentaux font référence à la guerre de 1999 au Kosovo pour signaler la dernière occasion où les États-Unis auraient agi sans l'aval du Conseil de Sécurité de l'ONU pour protéger une population civile, on omet de parler de l'action unilatérale la plus couteuse de l'histoire de l'humanité. Celle qui coûta 1 trillion de dollars, qui envoya plus de deux millions de réfugiés en Syrie, qui selon les statistiques aurait tué plus d'un million d'individus sans parler de l'usage d'uranium appauvri qui crée des déformations et des maladies dégénératives chez les nouveau-nés jusqu'à ce jour. Il s'agit de la guerre d'Irak en 2003.

Attaquer les centres de commandements militaires, les systèmes de communications et les entrepôts d'armes ne peut pas être qualifié de punitif en soi et exclure le changement de régime de ses buts. On parle d'une attaque relativement éphémère comparativement à ce qu'on a pu voir dans le passé en Irak, en Afghanistan ou en Libye, soit deux ou trois jours de frappes. L'opération pourrait potentiellement lancer jusqu'à presque 400 missiles Tomahawk en territoire syrien.

Les rebelles perdent du terrain depuis presque un an et ils s'entretuent entre islamistes modérés et extrémistes. Une frappe d'une telle envergure n'aura pour effet que de renverser la vapeur en leur faveur ou du moins assurer un prolongement du conflit en nivelant vers le bas la puissance de l'armée syrienne après avoir refusé d'augmenter celle des rebelles en leur envoyant des armes plus sophistiquées que celles qu'ils envoient déjà. Ainsi, lors de la prochaine réunion à Genève II, si elle a lieu un jour, on en sera exactement là où on en était à Genève I, mais 60 000 morts plus tard.

Le changement de régime est le but poursuivi depuis le mois de mars 2011 et c'est toujours le cas, mais compte tenu du nombre important d'extrémistes et le danger qu'ils posent pour la région et les intérêts des États-Unis, les moyens pour y arriver doivent nécessairement être différents. Réduire la puissance de l'armée syrienne signifiera sans nul doute une moins bonne protection de certaines villes ou régions qui sont sous son contrôle actuellement. En misant sur une confrontation dans l'impasse, mais avec des capacités amoindries pour le gouvernement, plutôt qu'accrues pour les rebelles, les États-Unis espèrent faire fléchir le régime dans l'acceptation de ces diktats, en laissant place non pas à une démocratie à la canadienne, mais à une démocratie à la libanaise où chaque faction et parti politique seraient sous l'influence des États avoisinants et des grandes puissances.

Une fois le dernier État arabe séculier tombé, le prochain objectif est un peu plus à portée de main. L'Iran est en point de mire depuis des décennies; la Syrie n'est que la seconde barrière à franchir après avoir failli à se débarrasser de la première en 2006 lors de la guerre de 33 jours contre le Hezbollah.

Pour l'instant on assume et on ne cherche qu'à démontrer la culpabilité du régime. S'il advenait que ce soit en fait les rebelles qui ont utilisé les armes chimiques, les États-Unis et la «communauté internationale», c'est-à-dire la France, vont-ils mener des frappes contre les bailleurs de fonds régionaux de ces groupes extrémistes; l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie?

L'enjeu de la crise syrienne est plus grand que la question des armes chimiques et les ramifications, immensément plus importantes qu'un simple combat d'un peuple contre un dictateur. Presque cent ans après la Première Guerre mondiale, les conséquences de la colonisation et le découpage du territoire à travers les accords de Sykes-Picot, la région est en pleine reconfiguration. Une reconfiguration qui mise sur l'Islam obscurantiste de l'Arabie Saoudite contre l'Islam moderne de l'Iran. Une reconfiguration qui cherche à enterrer au niveau régional toute revendication du peuple palestinien, basée sur un rapport de force favorable. Une reconfiguration qui cherche à modifier sur l'échelle internationale des contrats déjà existants sur le passage et la livraison de gaz. Une reconfiguration qui de manière paradoxale est censée se produire dans un monde multipolaire avec l'émergence des pays du BRICS alors qu'on est à la veille d'assister à une action unilatérale des États-Unis.

http://quebec.huffingtonpost.ca/georges-chakour/potentielles-frappes-americaines-syrie_b_3845348.html

14 mai 2013

Des vagues de glace détruisent des maisons dans le sud du Canada

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Une tempête a provoqué un « tsunami de glace » sur les rives des lacs au Canada et dans le Nord du Minnesota ce lundi.
Un vent d’environ 50-60 m/s a fait déplacer l’eau qui a fait bouger d’énormes plaques de glace sur le rivage.

Dans certains endroits, la glace s'est déplacée de quelques dizaines de mètres à l’intérieur des terres, détruisant sur le passage des constructions et les jardins. Ainsi, 12 chalets sur les rives du lac Dauphin ont été presque entièrement détruits par la glace. La hauteur des vagues atteignait par endroits 10 mètres.

La tempête dévastatrice a duré seulement 15 minutes. Aucune victime parmi les riverains n’est à déplorer.

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