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rusty james news
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rusty james news
  • Dans la tradition secrète, le corps humain est considéré comme le symbole ultime de l'univers. Chaque partie du corps correspond à un idéal spirituel, une constellation étoilée ou un élément alchimique. De cette manière, les anciens philosophes se connectaient directement à toutes les choses, et par cette connexion, ils pouvaient influencer le monde qui les entourait, rusty james blog
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Archives
franc-maconnerie
23 juillet 2015

réunion secrète : Des francs-maçons s expriment devant l ONU

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CLIPSAS de déclaration écrite – ECOSOC 2015
«Comment comprendre la notion de progrès en vue de permettre un développement durable ce qui contribue à un sentiment de solidarité sociale?
Introduction
Au cours des 50 dernières années, les humains ont multiplié par 2, 4, 10 ou plus, leur population, leur physique possessions, et le flux de marchandises et de l’énergie qu’ils utilisent. Et l’humanité espère que cette croissance va continuer.
En effet, beaucoup de gens pensent que la croissance permet également de fournir les ressources nécessaires à la
la protection et l’amélioration de l’environnement. Mais, si la croissance a été en mesure de résoudre certains problèmes,
il peut en créer d’autres.
Nos sociétés sont trop dépendants des énergies fossiles, et de rencontrer les limites de notre monde. Le exponentielle
la croissance de la demande est devenu synonyme de marchandises superflues destructrices inutiles. L’économie doit évidemment avoir une place dans nos sociétés, mais juste une petite place. Et malheureusement,
l’économie a désormais pris toute la place; Néanmoins, l’humanité ne peut pas être à son service.
D’ailleurs, toute l’histoire enregistrée de notre espèce a eu lieu dans la période géologique appelée Holocène
– Le bref intervalle qui remonte à 10.000 ans. Mais nos actions collectives nous ont apporté dans Uncharted
territoire en moins de 250 ans! Un nombre croissant de scientifiques pense que nous sommes entrés dans une nouvelle
époque géologique qui a besoin d’un nouveau nom – l’Anthropocène – qui est une formation géologique informelle
terme chronologique pour l’époque proposé qui a commencé lorsque les activités humaines et la révolution industrielle a
eu un impact global significatif sur les écosystèmes de la Terre.
Depuis les années 1970, la crise est régulièrement au centre de toutes les politiques et tous les discours médiatiques. la dernière
conséquences du néolibéralisme conduisent à des plans d’austérité qui renforcent les inégalités sociales. La «crise» est le
la société de la croissance dans son incapacité à imaginer des alternatives à la productivité élevée et le capitalisme, qui sont
les causes de la crise. «Décroissance soutenable» est aussi un moyen de sortir de la crise sociale, économique et écologique
affectant nos sociétés.
reconventionnelles de la décroissance
Le développement durable est une idéologie réformiste qui ne remet pas en cause le principe de l’économie
croissance et maintient l’espoir qu’il est possible de concilier l’accumulation capitaliste, justice sociale et
préservation de la planète. Malheureusement, depuis les années 70, en dépit de la qualité de l’analyse et de la pertinence de la
des propositions, des discussions, des réflexions et des pratiques ne conduisent pas à la réorientation souhaitée. Le Western
modèle de société est insupportable en tant que telle, il est urgent d’arrêter d’essayer de l’exporter vers le reste du monde,
en particulier dans les sociétés du tiers monde.
De l’autre côté, les options technologiques ne entrer dans un territoire terriblement incertaine. Une nouvelle technologique
matrice énergétique est une invention rare dans l’histoire de l’humanité. Et il n’y a aucune garantie qu’une nouvelle
la technologie durable est sur ​​le point d’apparaître. Imaginaire démiurgique Les scientifiques face à la loi de l’entropie. La
fin de l’ère industrielle peut être retardée en raison de l’évolution technologique, mais le miracle technologique
ne sera probablement pas se produire.
Page 2
Et enfin, le trans-humanisme, ce projet prométhéen axée sur la performance de la création d’un homme nouveau
existe déjà. Cette réinventé l’homme serait capable de survivre et de prospérer dans un polluée et socialement,
monde écologiquement dégradés. En attendant, le lecteur technophile qui nous ronge vient avec:
- une externalisation de notre capacité cognitive dans les machines;
- un moyen d’empêcher les craintes, la solitude et l’abandon grâce au réseau;
- et enfin, la technologie remplit les interstices de nos doutes existentiels.
En fin de compte, la technologie nous donne l’espoir de dépasser notre finitude et devient le bras armé de notre ancienne
désir de surmonter un dieu, et ainsi être en parfait contrôle de notre nature et de la nature. Le transhumanisme
donne l’homme la possibilité d’externaliser dans la technique tout ce que l’homme se sent pour être un handicap. et le
religiosité sordide de transhumanisme est enfin demandé de nous éloigner de vieillissement et de nous libérer de la mort.
L’augmentation de la capacité humaine par la technique sera payé avec une diminution de notre puissance humaine et
une forme de dévitalisation de l’humain. Ce saut de mutation de l’humanité serait une excroissance de
la bio-évolution. Mais la prudence éthique et morale d’un individu émancipé reste largement
Interrogé par un tel leader humanité d’approche dans des territoires inconnus et dangereux.
Ce retrait contre l’humanité peut-être déjà sur le point de réussir. Pendant ce temps, le plus visible et
plus résultat tangible est la transformation du monde réel, celui dans lequel nous vivons, comme une énorme poubelle
vider.
Décroissance durable, un moyen de sortir de la crise
Le coût du miracle industrielle réside dans le paradoxe d’un modèle de civilisation avec tant favorable
facteurs mais néanmoins impossible de mondialiser sans une faillite à l’échelle de la planète:
 Le dogme de consommer et de produire des sociétés de l’hémisphère Nord construit un sans âme
monde sans avenir;
 La crise du modèle de consommateur de la semelle hémisphère nord, basée sur l’utilisation de
désir pensé par Edward Bernays génère une crise à l’échelle planétaire;
 Le comportement impulsif des spéculateurs et des consommateurs crée une logique de « jetable », court
terme, et à la fin, un désinvestissement massif dans l’avenir.
Crise financière Post, la logique de l’infini « toujours plus » n’a pas encore fourni une solution à la plus
nécessités humaines de base. Et il est déraisonnable d’hypothéquer les ressources des générations futures suivantes
une logique individualiste.
La bifurcation essentielle à entrer dans l’Anthropocène est la rentabilité non durable des onéreux
machines de production, en se concentrant sur ​​la quantité plutôt que la qualité ou la durabilité des produits manufacturés.
En raison de l’absence de l’éthique et de l’intelligence généreuse dans la mise en œuvre de grandes innovations techniques
et de progrès, nous assistons à fragmentations d’une réalité, unitaire dans la nature, économique et financière
dysfonctionnements, et les nuisances dues au modèle dominant.
Décroissance durable est présenté comme un moyen de sortir de crises sociales, économiques et écologiques qui touchent notre
sociétés. Il est basé sur une idée forte: la croissance économique ne sont pas une solution, mais un problème qui doit donc
cesser de continuer.
Décroissance soutenable signifie un outil de la décolonisation de l’imaginaire visage à la religion de la croissance,
considérant que la crise économique continue et de nombreux économistes reconnaissent maintenant sa caractéristique permanente,
en plus de l’improbable retour invariant à la croissance durable comme solution.

Page 3
Ce terme, par opposition à «développement durable», ne sont pas facilement récupérable, et non éventuellement réutilisables
par le marketing, la publicité et la communication de la société de croissance. Temporaire, le mot
«Décroissance» persistera aussi longtemps que la religion de la croissance va continuer d’exister. «Décroissance» est le mot
donné à la transition d’une société de la croissance, à une société sans croissance, à une société post-croissance.
Parler de décroissance durable nous permet de dénoncer les incohérences de la croissance et à la question
cette «religion» particulier. L’objectif consiste à explorer et à mettre des limites, à la fois individuelles et collectives,
à l’excès. Cela ne signifie pas une quelconque croissance négative, mais une absence de croissance, en laissant la religion de
la croissance, d’une manière durable. Parce que tout ralentissement ne diminue pas, un ralentissement dans le 1/5 e
de l’humanité qui consomme 4/5 e de ressources est nécessaire pour permettre une accélération de l’autre 5.4 e
de l’humanité, dans une logique de développement durable.
Conclusion
Décroissance soutenable ne signifie pas une quelconque diminution de tous et pour tous, ou vers l’arrière. Décroissance durable
signifie que nous récupérons la religion toxiques de l’économie, nous protéger de la peur du lendemain, la peur de
L’autre. L’objectif est de construire une société capable de survivre pendant de nombreuses générations après nous, ce qui est suffisamment
clairvoyante, flexible et réfléchie pour éviter d’affaiblir les systèmes physiques et sociaux qui sous-tendent notre
société.
Destructeur, injuste et aliénante. Ce sont les accusations portées contre la croissance. Ces critiques sont fondées sur
les valeurs fondamentales de la modernité occidentale: Liberté, Égalité, Fraternité. Liberté n’a rien à voir avec
l’égoïsme prônée par les tenants du libéralisme économique. En outre, la préoccupation pour l’égalité
visant non seulement la génération actuelle des êtres humains; il est étendu aux générations futures et d’autres
les êtres vivants, animaux en particulier. Ainsi, ce sera l’occasion d’embrasser collectivement au sein de la Fraternité,
nos propres normes, nos propres lois. Le désir de préserver «l’amour du monde» remet en question la
anthropocentrique caractéristique de la modernité occidentale.
Parce que les francs-maçons apporter des réponses dans le domaine philosophique, apte à favoriser l’éveil de
L’humanité, en réponse à la liberté de conscience, nous appelons la communauté internationale à radicalement
laissant derrière les modèles de sociétés fondées sur la croissance que, indépendamment de ses convictions politiques, et
inventer de nouveaux chemins pour vivre ensemble, dans une véritable démocratie, respectueux des valeurs d’égalité et de liberté,
basée sur le partage et la coopération, et suffisamment simple, matériellement, pour être durable.
CLIPSAS francs-maçons exhortons tous les États membres à promouvoir dès le départ d’un nouveau modèle économique en évitant
la «erreur» de notre modèle basé sur la consommation.
 Eviter l’application d’une commercialisation qui renforce un mode uniforme de vie et de pensée processus;
Eviter la montée d’un système ultra-libéral promotion de la domination de la spéculation à court terme
sans responsabilité éthique pour le long terme;
 Eviter la mondialisation d’un système consumériste qui provoque le gaspillage énorme que tout le monde maintenant
comprend insoutenable;
promouvoir de nouveaux modèles d’économies d’contribution contre un capitalisme financier devenu
spéculative et toxiques, bien que toujours séduisante.
Une décroissance soutenable choisi, au lieu d’une croissance négative imposée, est l’approche noble de revisiter
la notion de progrès en vue de permettre un développement durable qui contribue à un sentiment de sociale
Les membres du CLIPSAS :
Grand Orient de France

Fondateur/Rentré en Mai 2010

 Grand Orient de Belgique
Fondateur/Rentré en Mai 2008
Fondateur
 Grand Orient de Suisse
Fondateur/Rentré en Mai 2004
Fondateur
Fondateur
Fondateur
25/09/1970
08/02/1976
02/02/1979
 Grand Rite Malgache
13/03/1981
 Omega Grand Lodge of the State of New York
12/03/1982
 Grands Orient & Loge Unis du Cameroun
12/03/1982
11/03/1983
 Grand Orient du Congo
03/03/1984
09/03/1984
08/03/1985
08/03/1985
08/05/1985
 Grande Loge de Haïti
15/05/1987
15/05/1987
 Gran Oriente Latino Americano
15/05/1987
 Grand Bénin de la République du Bénin
13/05/1988
 Großloge Humanitas Austria
28/04/1989
 Grands Orient & Loge Associés du Congo
28/04/1989
28/04/1989
10/05/1991
10/05/1991
 Grande Eburnie
29/05/1992
12/05/1994
 Gran Loggia Massonica Femminile d’Italia
26/05/1995
26/05/1995
 Séréníssime Grand Orient de Grèce
17/05/1996
 Grande Loge de la Caraïbe
17/05/1997
17/05/1997
23/05/1998
15/04/2000
26/05/2001
26/05/2001
 Grande Loge Centrale du Liban
11/05/2002
 Grand Orient Mixte de Grèce
11/05/2002
 Grande Loja Unida de Pernambuco
11/05/2002
31/05/2003
31/05/2003
 Grande Loge de Cèdres
31/05/2003
 Grande Loge Symbolique Masculine d'Afrique
31/05/2003
 Grand Rite Malagasy Féminin
31/05/2003
 Gran Logia Femenina de Argentina 22/05/2004
 Grande Oriente Masónico Chileno
22/05/2004
14/05/2005

 Grande Loge Bet-El

14/05/2005
 Grande Loge Féminine de Roumanie
13/05/2006

 Gran Logia Benjamim Herrera

13/05/2006

 Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis

24/05/2008
 Gran Oriente de la Francmasonaria Mixta Universal 24/05/2008
 Grande Loge du Maroc 24/05/2008
 Gran Logia Constitucional del Perú 23/05/2009
 Gran Oriente Federal de la Republica Argentina 23/05/2009
 Gran Oriente de El Salvador 23/05/2009
 Gran Logia Hiram Habif 23/05/2009
 Gran Oriente de Rumania 23/05/2009
 Gran Logia Nacional Unida de Rumania 23/05/2009
 Federación Colombiana de Logias Masónicas 22/05/2010
 Grande Loja Feminina do Brasil 22/05/2010

 

 

° Zoom sur le CLIPSAS :

Né le 22 janvier 1961, le Centre de liaison et d'information des puissances maçonniques signataires de l'appel de Strasbourg est une organisation internationale d'obédiences maçonniques libérales.

 

Emus par l'intransigeance et les exclusives qu'ils estimaient abusives de certaines autres obédiences, le Grand Orient de France et onze autres puissances maçonniques lancèrent un appel à toutes les maçonneries du monde afin de les réunir dans le respect de leur souveraineté, de leurs rites et de leurs symboles.

 

Composé de 40 Obédiences représentant 21 pays, le CLIPSAS réunit les Franc-maçons du monde entier et étudie les problèmes relatifs à l’avenir de l’homme. Pour cela, il organise un colloque annuel afin d’examiner les questions posées par le monde moderne, lesquelles questions ont été au centre des discussions dans les obédiences membres pendant toute l’année. Ces rencontres de Francs-maçons de différents pays et cultures aboutissent à analyses inédites.

http://www.jlturbet.net/article-colloque-annuel-du-clipsas-a-strasbourg-du-19-au-21-mai-2011-73997312.html

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19 mars 2015

Histoire du pouvoir occulte, d'inspiration satanique, qui lutte pour la Domination du Monde 3e Partie

esoterisme


Léon Blum naquit à Paris en 1872 de parents Juifs. On le remarqua pour le rôle qu'il joua dans l'affaire Dreyfus et on l'élit Premier ministre en Juin 1936. Il occupa ce poste jusqu'en Juin 1937. Il fut réélu en Mars et le resta jusqu'en Avril 1937. Ses partisans le firent revenir dans la politique comme Vice-Premier ministre de Juin 1937 jusqu'à Janvier 1938. On utilise de nos jours Mendès-France de la même façon. Pendant toute cette époque, la tâche de Léon Blum fut de modeler la politique Gouvernementale française de façon à ce qu'elle soutint les plans des dirigeants du M.R.M. vis-à-vis de l'Espagne. Pour jeter la suspicion sur leurs ennemis, les conspi- rateurs firent ressortir que Franco et ses militaires avaient machiné et comploté les événements qui conduisirent à la Guerre Civile d'Espagne. Il est maintenant prouvé que Staline et ses experts en révolution, du Commintern, étaient les conspirateurs qui avaient exécuté les plans du Pouvoir Occulte derrière le M.R.M. Ils avaient prévu de recommencer ce qu'ils avaient accompli lors de la Révolution Française de 1789 et de la Révolution Russe de 1917. Dès 1929, M. Gustave publiait dans son journal «La Victoire» la vérité sur Léon Blum et ses associés. Il avait le courage de désigner «Le Parti Collectiviste» de Léon Blum comme la deuxième succursale de la Franc- Maçonnerie... ce parti n'est pas seule- ment antireligieux ; c'est le parti de la lutte des classes et de la révolution sociale». Léon Blum mit à exécution les plans des dirigeants du M.R.M. visant à ravitailler les «Loyalistes» espagnols en armes, en munitions et en finances. Il contribuait à gar- der les Pyrénées «ouvertes» mais suivait une politique partiale de non-intervention... qui s'adressait uniquement aux Nationalistes des forces de Franco. Nous en apporterons des preuves dans les chapitres traitant de la révolution en Espagne et nous établirons irréfutablement que les Loges du Grand Orient espagnoles et françaises étaient le moyen de communication entre les directeurs du M.R.M. et leurs agents à Moscou, Madrid et Vienne [77] . Le lecteur pourrait penser que nous accordons beaucoup trop d'importance à l'in- fluence de la Franc-Maçonnerie du Grand Orient dans les Affaires Internationales. A. G. Michel, auteur de «La Dictature de la Franc-Maçonnerie sur la France» produit nombre de preuves établissant que le Grand Orient de France avait décrété en 1924 de faire de la Société des Nations «Un outil international de la Franc-Maçonnerie». 77 — Tous les événements politiques qui ont eu lieu en France du début de la Deuxième Guerre Mondiale jusqu'au refus de Mendès-France de faire partie de la C.E.D. (Communauté Européenne de Défense) doivent être étudiés avec une scrupuleuse attention en liaison avec le Plan à longue échéance des Illuminati. Leurs agents, les Francs-Maçons du Grand Orient, sont membres à tous les niveaux, du gouvernement français, et de tous les partis politiques. Au dernier recensement, plus d'une centaine de membres du Parlement français étaient des Francs-Maçons du Grand Orient (n.d.a.). Ce recensement date de l'époque de la publication de l'ouvrage, c'est-à-dire de 1958 (n.d.l.r.). - 80 - LA FIN DE LA REVOLUTION — NAPOLEON — LES DICTATURES Trotsky écrivit dans son livre «Staline» : «Aujourd'hui il y a une Tour de Babel au ser- vice de Staline et un de ses principaux centres se trouve à Genève, ce nid d'intrigues «. L'importance de ce que Trotsky déclarait, réside dans le fait que les accusations qu'il portait, visaient l'influence maléfique des Francs-Maçons du Grand Orient à l'intérieur de la Société des Nations. Nous pouvons l'appliquer de nouveau à la mauvaise in- fluence qu'ils exercent aux Nations Unies (O.N.U.) de nos jours. L'étudiant qui s'efforce de rechercher une explication au comportement actuel des Nations Unies verra son action dans les politiques étranges qui ne paraissent avoir aucun sens pour l'homme de la rue. Mais ces étranges politiques s'éclairent lorsque nous constatons combien elles favorisent le plan à longue échéance du M.R.M. Pour en prendre conscience nous devons seulement nous rappeler un ou deux faits importants. Premièrement : les Illu- minati pensent qu'il est nécessaire de détruire toutes les formes existantes de gouver- nement constitutionnel, que ce soit monarchie ou république ; deuxièmement, ils ont l'intention de constituer une dictature mondiale dès qu'ils seront en position d'usurper le contrôle absolu. Voici maintenant l'avis d'un grand spécialiste de ces questions, M. Jean Marqués-Rivière : «Le Centre des Francs-Maçons Internationaux est à Genève. Les bureaux de l'Association Maçonnique Internationale sont à Genève. C'est le lieu de réunion des délégués de presque toutes les obédiences maçonniques du monde. La qua- lification de la S.D.N. et de l'A.M.I est facile, visible etavouée» [7&] . Nous pouvons donc comprendre l'explication du Frère Garcia, Ancien Grand Maître du Grand Orient d'Espagne en 1924, au Convent du Grand Orient alors qu'il revenait de Genève : «J'ai assisté aux travaux des commissions. J'ai entendu Paul Boncour, Jouhaux, Loucheur, de Jouvenel. Tous les Français avaient le même esprit. A côté de moi, il y avait les représentants de la Franc- Maçonnerie américaine qui se demandaient : «Sommes-nous dans une assemblée laïque ou dans un Convent Maçon- nique ?... Le Frère Joseph Avenal est le Secrétaire Général de la S.D.N. ». Souvenons-nous bien que les Illuminati Internationaux avaient choisi Genève en tant que quartier général presque un siècle avant le fait rapporté ci-dessus. Ils avaient fait de la Suisse, en accord avec leur politique, une nation neutre à l'écart de tous les conflits internationaux afin de disposer d'un endroit où ils pourraient se rencontrer et instruire leurs agents qui exécutaient leurs ordres et leurs politiques secrètes. Le Gouvernement des États-Unis refusa de faire partie de la Société des Nations. Cer- tains intérêts recommandaient une «Politique Isolationniste». Le. Pouvoir Occulte était décidé à soutenir ceux qui maintenaient honnêtement l'idée d'un Super-Gouver- nement Mondial, garant de la paix et .la prospérité : il décida donc saborder la Socié- té des Nations et de lui substituer les Nations Unies (O.N.U). La Deuxième Guerre Mondiale lui en fournit l'occasion. En 1946, on rassembla puis on utilisa les débris de la Société des Nations pour la constitution de cet organisme piégé — Les Nations Unies — qui incluait l'UR.S.S. et les États-Unis, les deux membres les plus puissants. Les Nations Unies donnèrent Israël aux Sionistes Politiques qui réclamaient ce terri- toire depuis un demi-siècle, et sur le conseil des mêmes hommes, déstabilisèrent la Chine, la Corée du Nord, la Mandchourie, la Mongolie, les Indes Orientales Hollan- daises et des Régions de l'Indochine, au profit des dictatures communistes, preuve que 78 — M. Jean Marqués-Rivière est l'auteur de «Comment la Franc-Maçonnerie fait une Révo- lution» (n.d.l.r.). - 81 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER c'est bien le même Pouvoir Occulte qui avait conçu et exécuté leur plan avec succès. Nous devons nous rappeler que Lénine avait prédit que les forces du communisme se répandraient selon toute probabilité sur le Monde Occidental à partir de l'Est. Les personnes qui connaissent la «projection Mercator» sur le globe n'arrivent pas à comprendre comment les nations d'Extrême-Orient pourraient balayer les nations du Monde Occidental comme un raz-de-marée. Lorsqu'on étudie la Guerre Totale, les déclarations de Lénine sont transparentes comme du cristal. Plus important encore, lorsque Lénine ne s'avéra plus d'une grande utilité, il «mourut» ou on le supprima. Peu de personnes arrivent à comprendre pourquoi Staline, en quelques coups impitoyables et meurtriers, éloigna tous ceux qui en raison de leurs activités pendant la Révolution Russe étaient très qualifiés pour exercer le pouvoir en U.R.S.S. et l'usurpa à son profit. Ceux qui étudieront le M.R.M. à partir des preuves présentées dans ce livre, com- prendront pourquoi l'on a choisi Staline pour succéder à Lénine. Ce fut de nouveau la mise en œuvre du vieux principe de la Société Anonyme. Les Officiers des Services de Renseignements Britanniques et Américains avaient démontré pour leurs gouverne- ments le rôle qu'avaient joué les Banquiers Internationaux dans la Révolution Russe. En Avril 1919, le gouvernement britannique avait édité un «Livre Blanc» sur ce sujet. Il fut rapidement étouffé mais il avait causé suffisamment de dommages : on avait ac- cusé les Banquiers Internationaux de financer la Juiverie Internationale pour mettre à exécution leurs plans de Dictature Internationale. Les Banquiers Internationaux furent dans l'obligation de trouver quelques moyens pour contrecarrer ces décla- rations et ces idées. Impitoyables, ils choisirent «Staline», un «Gentil» qui, suivant leurs instructions, écarta Trotsky du pouvoir et commença à éliminer des centaines de milliers de Juifs Russes lors des «purges» qui lui assurèrent un pouvoir fort après la mort de Lénine. Cette façon d'agir devrait prouver aux gens sincères, mais égarés, que les Banquiers Internationaux ainsi que leurs agents et leurs amis soigneusement choisis, considèrent les Masses populaires de toute race, couleur ou croyance comme des pions interchangeables sur l'échiquier. Il est vrai que beaucoup de Juifs étaient devenus communistes et disciples de Karl Marx. Ces juifs travaillèrent et combattirent pour mettre en pratique les théories que Karl Marx avait publiées en faveur d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques. Mais comme beaucoup de «Gentils», on les trompa. A l'époque où Staline était solidement implanté à Moscou en tant qu'agent principal des Banquiers Internationaux, il était difficile de trouver encore en vie des membres des Première et Deuxième Internationales. La façon dont les super-conspirateurs utilisèrent les Francs-Maçons du Grand Orient et les firent éliminer ensuite dès qu'ils eurent accompli leur dessein est une autre illustration du caractère impitoyable de ces hommes qui ont pour unique dieu Satan. Ainsi, le seul intérêt des Banquiers Internationaux est d'accaparer pour le compte de leur petit groupe très sélectionné, le contrôle absolu et incontesté des richesses, des ressources naturelles [79] et du potentiel humain du monde entier : nous allons conti- 79 — Nous révélerons la raison pour laquelle les Banquiers Internationaux soutinrent le Sio- nisme Politique de 1914 à aujourd'hui dans un autre chapitre traitant des événements qui conduisirent à la Deuxième Guerre Mondiale. Disons seulement ici que l'intérêt des Banquiers Internationaux était de s'arroger le contrôle des minéraux et du pétrole, d'une valeur de cinq billions de dollars, que le géologue Cunningham-Craig, Conseil du gouvernement britan- - 82 - LA FIN DE LA REVOLUTION — NAPOLEON — LES DICTATURES nuer à fournir des faits irréfutables à ce sujet. Leur seule «honnêteté», c'est évidem- ment de croire qu'ils sont tellement supérieurs, intelligents, par rapport au reste de l'humanité qu'ils sont plus aptes que tout autre groupe à diriger les affaires du monde. Ils sont convaincus qu'ils peuvent produire un plan de Gouvernement Mondial meil- leur que le plan de Dieu. Pour cette raison ils ont décidé en dernier lieu d'extirper des cerveaux toute connaissance de Dieu et de Ses Commandements et de leur substituer leur propre «Nouvel Ordre», théorie selon laquelle l'État étant souverain en toutes choses, le dirigeant de l'État ne peut être en conséquence que le Dieu tout puissant sur cette terre. La tentative de déification de Staline est l'illustration de cette affirmation. Une fois que tous les hommes seront convaincus de cette grande vérité, ils réaliseront que l'on a utilisé et que l'on utilise encore les hommes de toutes races, couleurs et croyances comme «Des Pions sur un Échiquier». nique, et d'autres scientifiques, avaient découvert en Palestine avant 1918. On garda secret ces rapports géologiques et en 1939 on rappela Cunningham-Craig du Canada pour qu'il fasse une autre expertise au Moyen-Orient. Il mourut dans des circonstances mystérieuses aussitôt qu'il eût achevé son travail. Aujourd'hui, en 1954, les sicaires de la Haute Finance concluent tranquillement des accords afin d'exploiter ces ressources. - 83 - CHAPITRE V LA REVOLUTION AMERICAINE Nous devons percer le secret des hommes qui ont obtenu le contrôle de la Banque d'Angleterre, de la dette nationale britannique et se sont arrogés aussi le contrôle des échanges, du commerce et du système monétaire des colonies américaines de la Grande-Bretagne. Nous nous contenterons donc de relever les fils conducteurs de l'histoire à l'époque où Benjamin Franklin (1706-1790) arriva en Angleterre en tant que représentant des intérêts des hommes qui s'étaient associés à lui pour établir une certaine prospérité dans les colonies américaines. Robert L. Owen, ancien président du Comité sur la Banque et la Monnaie du Sénat des États-Unis explique ce point à la page 98 du document du Sénat numéro 23. Il y dé- clare que lorsque les associés des Rothschild demandèrent à Franklin comment il expli- quait la prospérité dans les colonies, il répliqua : «C'est simple ; dans les colonies nous émettons notre propre argent. Nous l'appelons «émission coloniale». Nous l'émettons en des proportions convenables selon les exigences du commerce et de l'industrie». Robert L. Owen remarqua que peu de temps après, les Rothschild, qui avaient eu connaissance de cela, eurent l'occasion d'exploiter la situation, réalisant un profit considérable. La mesure évidente qu'il fallait prendre c'était de promulguer une loi interdisant aux Officiels des Colonies d'émettre leur propre monnaie et de les obliger à passer par l'intermédiaire des Banques pour obtenir l'argent nécessaire. Amschel Mayer Rothschild était encore en Allemagne, mais il fournissait au Gouvernement Britannique des troupes mercenaires à £8 de solde par homme. Son influence était telle qu'en 1764 il réussit, grâce aux Dirigeants de la Banque_d'Angleterre à faire pro- mulguer des lois selon ses conceptions. Les autorités des colonies durent retirer leur Monnaie d'Émission et hypothéquer les actifs et les valeurs coloniales en faveur de la Banque d'Angleterre, puis emprunter l'argent dont ils avaient besoin pour faire marcher leurs affaires. En faisant référence à ces faits, Benjamin Franklin déclara : «En une année, la situation fut renversée, l'ère de prospérité prit fin et une dépression s'installa, si considérable que les rues des colo- nies étaient bondées de chômeurs». Franklin ajouta : «La Banque d'Angleterre refusa de donner plus de 50% de la valeur nominale de l '«Émission» lorsqu'on la lui envoya comme l'exigeait la loi. On réduisit donc de moitié le moyen d'échange». (Les citations tirées du document du Sénat numéro 23 confirment ces déclarations). - 85 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER M. Franklin révéla la cause originelle de la Révolution lorsqu'il déclara : «Les colo- nies auraient volontiers supporté un petit impôt sur le thé ou sur d'autres produits si l'Angleterre ne leur avait pas retiré leur argent, ce qui engendra le chômage et l'insatis- faction». L'insatisfaction devint générale, mais bien peu de coloniaux réalisèrent que l'im- position et les autres sanctions économiques résultaient des manigances d'un petit groupe de Gangsters Internationaux qui avait réussi à obtenir le contrôle du Trésor Britannique après avoir obtenu celui de la Banque d'Angleterre. Nous avons déjà mon- tré comment ils firent grimper la dette nationale de la Grande-Bretagne de £1,250.000 en 1694, à £16.000.000 en 1698, et l'accrurent progressivement jusqu'à £885.000.000 en 1815 et £22.503.532.372 en 1945. Le 19 Avril 1775 eurent lieu les premiers affrontements armés entre les Britanniques et les coloniaux à Lexington puis à Concord. Le 10 Mai, le deuxième Congrès Continental se réunit à Philadelphie et George Washington fut placé à la tête des Forces Navales et Militaires. Il en prit le commandement à Cambridge et le 4 Juillet 1776, le Congrès adopta la Déclaration d'Indépendance. Au cours des sept années qui suivirent, les prêteurs d'argent Internationaux pré- conisèrent et financèrent la Guerre Coloniale. Les Rothschild amassèrent un argent considérable en fournissant aux Britanniques des soldats allemands de Hesse pour combattre les colons. Le Britannique n'avait aucune animosité envers ses «cousins» américains. Il sympathisa secrètement avec eux [80] . Le 19 Octobre 1781 le Commandant-en-chef Britannique, le Général Cornwallis, capitulait avec son année, y compris ce qui restait des mercenaires de Hesse. Le 3 Septembre 1783, le Traité de paix de Paris reconnaissait l'Indépendance des États-Unis. Le seul vrai perdant, c'était le peuple britannique. On avait terriblement accru sa dette nationale et les banquiers internationaux (qui étaient en réalité le Pouvoir Occulte derrière le Mouvement Révolutionnaire Mondial) avaient réussi la première étape du plan à longue échéance qui nécessitait la liquidation de l'Empire Britanniques 1811 . Les agents des Banquiers Internationaux travaillèrent avec application pour em- pêcher l'unité de se faire. En maintenant les différents États de l'Amérique dans la désunion, il était beaucoup plus facile de les exploiter. Afin de prouver l'immixtion continuelle des prêteurs d'argent étrangers dans les affaires de n'importe quelle nation, nous citerons simplement le fait suivant : Les Pères fondateurs des États-Unis réunis à Philadelphie en 1787 parlèrent de l'importance d'instituer une législation qui les pro- tégerait de l'exploitation des Banquiers Internationaux. 80 — Le Comte de Chatham et son fils William Pitt (1759-1806) dénoncèrent tous les deux la politique des Banquiers Internationaux vis-à-vis des colonies avant 1783. Le Roi George III choisit le jeune William Pitt et en fit son Premier ministre parce qu'il l'avait convaincu en lui expliquant que les prêteurs d'argent entraînaient les pays Européens dans des guerres afin de servir leurs propres intérêts (n.d.a.). 81 — Depuis cette époque, les progrès qu'ils ont fait pour accomplir cette partie-de leurs plans ont été gigantesques. Jefferson et John Adams (parent de Roosevelt) étaient devenus tous deux de fervents Illuministes. Ce qui expliquerait la politique de Roosevelt. (n.d.a.). - 86 - LA REVOLUTION AMERICAINE Ceux-ci organisèrent par le biais de leurs agents un «lobby» actif et firent même usage de l'intimidation. Mais en dépit de tous leurs efforts, le paragraphe 5 de la Section 8 de l'Article Premier de la Nouvelle Constitution Américaine stipula : «Le Congrès aura le pouvoir de frapper la Monnaie et d'en fixer la valeur». La grande majorité des citoyens des États-Unis considère la Constitution comme un document honorifique et presque sacré. Toutes les lois promulguées depuis lors sont supposées conformes aux clauses de la Constitution. Le fait qu'une législation postérieure' 821 traitant de la finance et de la monnaie ait violé les clauses formulées dans l'article 1, Section 8, paragraphe 5 suffit à prouver la puissance des Banquiers dans le domaine politique. Les banquiers internationaux obtinrent ensuite le contrôle économique des États- Unis ainsi que leur plan le prévoyait, d'une façon particulièrement efficace. En utilisant le bon vieux système — sur lequel ils pouvaient compter — de la Socié- té Anonyme, les Directeurs de la Banque d'Angleterre confièrent à un de leurs hommes de paille, Alexander Hamilton, le soin de représenter leurs intérêts aux États-Unis. En 1780, cet homme que l'on supposait patriote, proposa la constitution d'une Banque Fédérale, bien entendu aux mains d'intérêts privés. C'était la solution de rechange que préconisaient certaines personnes. Et elles insistaient pour que l'émission et le contrôle de l'argent restât aux mains du Gouvernement élu par le peuple. Alexander Hamilton suggéra de constituer un capital de $12.000.000 pour son projet de Banque Fédérale. La Banque d'Angleterre fournirait $10.000.000 et les $2.000.000 restant, de riches per- sonnalités d'Amérique s'en chargeraient. En 1783, Alexander Hamilton et son associé en affaires, Robert Morris, créèrent la Bank of America. En tant que Directeur Finan- cier du Congrès Continental, Morris réduisit le Trésor des États-Unis à l'indigence, au terme de sept années de guerre. Voilà comment le «Pouvoir Occulte» utilise les guerres pour favoriser son plan de M.R.M. Afin de bien s'assurer que les Réserves Financières des États-Unis avaient «fondu», Hamilton transféra les derniers $250.000 du minis- tère du Trésor et les investit dans le capital de la Banque. Les Directeurs de la Bank of America étaient des agents de la Banque d'Angleterre. Les Illuminati les contrôlaient toutes deux. Ils avaient vendu leurs âmes à Satan afin de s'accaparer le monde : voilà la vérité qu'ils souhaitaient dissimuler. Les Pères de l'Indépendance Américaine réalisèrent que si les Directeurs de la Banque d'Angleterre obtenaient un contrôle monopolisateur du système monétaire de l'Amérique, ils récupéreraient tout l'argent qu'ils avaient perdu par le simple jeu des hypothèques et des saisies. Le résultat de ce combat pour le contrôle économique d'une nation fut que le Congrès refusa d'accorder un privilège à la Banque d'Amérique. Benjamin Franklin mourut en 1790 et les agents des Banquiers Juifs Internatio- naux firent immédiatement une autre tentative pour obtenir le contrôle des finances de l'Amérique. Ils réussirent à faire nommer Alexander Hamilton Secrétaire du Trésor. Hamilton fit alors accorder par le Gouvernement une charte à la Banque, charte qui avait été réclamée à cor et à cri. Ce fut ensuite très simple d'usurper les droits de frap- per la Monnaie fondée sur les dettes publiques et privées. 82 — Notamment par la création de la «Réserve Fédérale» en 1913, Banque Centrale à capi- taux privés (voir le chapitre qui traite de cette question) (n.d.t.). - 87 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les arguments les plus consistants que les agents des Banquiers avaient invoqués pour démonter l'opposition étaient que l'argent émis par le Congrès sur le crédit de la Nation serait sans valeur pour le commerce avec l'étranger alors que l'argent emprunté aux Banquiers, avec intérêt, serait accepté comme garantie légale dans toutes les tran- sactions. Ainsi, le public se retrouva exploité par des hommes qui se prétendaient ses amis. Alexander Hamilton et Morris étaient plus que jamais des mercenaires des ban- quiers internationaux. On porta le capital de la nouvelle Banque à $35.000.000 dont $28.000.000 souscrits par des Banquiers Européens que les Rothschild contrôlaient. Quelques malintention- nés suspectèrent les Banquiers Internationaux d'avoir conclu que Hamilton en savait beaucoup trop et qu'on ne pouvait lui faire confiance plus longtemps. Aaron Burr, un expert en duel, l'entraîna dans un combat et procéda à son exécution. Pendant que les Banquiers Internationaux utilisaient les américains comme «vi- trine», ils décidaient leur politique en Europe. Les intérêts des Rothschild exigeaient des Banquiers Américains d'étendre leurs crédits jusqu'à la limite nécessaire pour une sécurité optimale et de mettre en circulation une grande masse d'argent. Les moyens de propagande firent campagne pour un optimisme béat et la prospérité s'instaura. Les Américains allaient devenir le plus grand peuple de la terre ; on les engagea à investir rapidement pour le futur de leur grande nation. Lorsque les personnes possédant quelques valeurs eurent hypothéqué leurs biens plus qu'il ne fallait, des ordres furent donnés pour réduire les crédits, annuler les em- prunts à recouvrer et diminuer la masse d'argent en circulation. On créa donc une dépression artificielle. Les citoyens ne purent rembourser leurs obligations financières et les Rois de l'Argent s'adjugèrent des millions de dollars de biens et de garanties pour un montant largement inférieur à leur valeur normale. Si tout cela avait été suivi d'un procès en bonne et due forme, Al Capone et ses gangsters auraient été considérés comme des «gentlemen» en comparaison des Banquiers Internationaux. Des Américains compétents ont commenté cette phase de l'Histone des États- Unis, mais leurs opinions sur la question ne semblent pas avoir empêché leurs succes- seurs de tomber dans les mêmes pièges. John Adams (1735-1826) écrivit à Thomas Jefferson en 1787 et lui dit : « Toutes les perplexités, les confusions et les afflictions ne viennent pas des défauts de la Constitution, ni du mauvais accueil ou du manque de mérite, mais aussi de l'ignorance quant à la nature de l'argent, de sa circulation et du crédit. « Thomas Jefferson déclara : «Je crois que les institutions bancaires sont plus dange- reuses pour nos libertés que des armées régulières. Elles ont déjà constitué une aristo- cratie de l'argent qui défie les gouvernements. Le pouvoir d'émettre l'argent devrait être retiré aux banques et redonné au peuple à qui il appartient de droit». Andrew Jackson déclara : «Si le Congrès a le droit par la Constitution d'émettre le papier-monnaie, il leur a été donné de l'utiliser et non de le déléguer à des individus ou à des sociétés». Ces commentaires explicites signifièrent aux Banquiers Internationaux qu'ils de- vaient s'attendre à une sérieuse opposition lorsque leur Charte pour la Banque des - 88 - LA REVOLUTION AMERICAINE États-Unis sortirait en 1811. Afin de se préparer à cette éventualité, Amschel Mayer Rothschild exerça une mainmise absolue sur la Banque d'Angleterre pour renforcer son contrôle de l'économie mondiale. Son fils Nathan avait été particulièrement exercé pour entreprendre ce terrible ouvrage, comme nous l'avons signalé auparavant. Na- than révéla ses capacités et son talent exceptionnels dans les affaires financières. Il s'entraîna pour ne penser qu'en terme de profit tout comme un politicien profession- nel ne pense qu'en terme de votes. En 1798, dès l'âge de 21 ans, il quitta l'Allemagne afin de s'assurer le contrôle de la Banque d'Angleterre. On lui avait confié la modeste somme de £20.000. Démontrant son génie financier, il spécula et en un temps relati- vement court, tripla son capital. En 1811, lorsque la question du renouvellement de la Charte concernant la Bank of America fut examinée, Nathan Rothschild contrôlait les Banquiers Internationaux. Il présenta son ultimatum : «Ou la demande de renou- vellement de la Charte était accordée ou bien les États-Unis seraient impliqué dans la guerre la plus désastreuse». Beaucoup de patriotes américains ne purent croire que les Banquiers Internatio- naux fomenteraient une guerre et décidèrent de révéler leur «bluff. C'était l'intention d'Andrew Jackson qui les avertit par la suite : « Vous êtes une caverne de voleurs, un nid de vipères. J'ai l'intention de vous mettre en déroute et par le Dieu Eternel je vous mettrai en déroute !» Or les nations sont tenues par les guerres et Nathan Rothschild donna des ordres : «Donnez une leçon à ces Américains impudents. Ramenez-les au Statut Colonial». Le gouvernement britannique, toujours subordonné à la Banque d'Angleterre se lança dans la guerre de 1812. On avait calculé cette guerre de façon à appauvrir les États-Unis jusqu'à un tel point que les législateurs en viendraient à demander la paix et à rechercher une aide financière. Nathan Rothschild avertit qu'on n'accorderait aucune aide financière s'il n'y avait pas de renouvellement de la charte pour la Bank of Ame- rica. Le plan de Nathan Rothschild marcha à la perfection. Peu lui importait que beau- coup d'hommes fussent tués et blessés, que beaucoup de femmes deviennent veuves, beaucoup d'enfants orphelins, et un grand nombre de personnes ruinées. Il se réjouis- sait avec les autres conspirateurs de ce qu'ils avaient atteint leur objectif et avaient ainsi créé de plus en plus d'insatisfaction parmi le peuple qui blâmait les politiques inco- hérentes de leurs propres gouvernements pendant que «Le Pouvoir Occulte», dans les coulisses, restait à l'abri de toute suspicion. Seul un petit nombre de personnes connaissait la vérité. En 1816, le Congrès des États-Unis accorda le renouvellement de la Charte pour la Banque des États-Unis comme on le lui demandait. Des autorités en la matière ont affirmé carrément qu'on avait corrompu ou menacé les membres du Congrès pour le vote de la législation qui, de nouveau, allait enserrer le peuple américain dans des liens financiers. Franklin, Adams et Jefferson étaient devenus tous trois membres des Illuminât! Voilà pourquoi le Grand Sceau dAmérique est en fait l'insigne des Illuminati, et voilà la preuve de la puissance de la Synagogue de Satan. - 89 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les hommes qui conspirent et projettent de s'assurer le contrôle économique et politique du inonde n'hésitent pas à prostituer «l'amour» pour arriver à leurs fins, comme ils n'hésitent pas à ordonner des assassinats pour se débarrasser des hommes qui constituent un obstacle sur leur chemin. En 1857, le mariage de Lénora, fille de Lionel Rothschild, avec son cousin Alphonse de Paris (ils pensent que l'on doit tout garder en famille) amena de nombreux personnages internationaux à Londres où l'on célébra la cérémonie. Benjamin Disraeli, homme d'État anglais connu, qui fut nommé Premier ministre en 1868 et de nouveau en 1874 y fut invité. On rapporte que Disraeli aurait dit pen- dant son discours, lors de cette mémorable occasion : «Sous ce toit nous trouvons les chefs de la famille des Rothschild, un nom célèbre dans toutes les capitales d'Europe et en tout endroit du globe. Si vous voulez, nous diviserons les États-Unis en deux zones ; une pour vous, James ; et une pour vous, Lionel. Napoléon fera de même; il fera tout ce que je lui conseillerai. Quant à Bismarck, nous l'intoxiquerons de telle façon que nous en ferons notre esclave abject». L'Histoire nous apprend que Judah P. Benjamin, parent des Rothschild, fut leur stratège attitré en Amérique. La guerre civile américaine qui divisa l'Union en deux camps adverses devint un fait accompli. Les Banquiers persuadèrent Napoléon III d'étendre son Empire français jusqu'à Mexico. On assura également le gouvernement britannique qu'il était possible de faire à nouveau une colonie des États du Nord. La guerre civile américaine fut une guerre économique provoquée par les Banquiers Internationaux. En appliquant une pression économique, il était très simple d'aggraver les difficultés que les États du Nord avaient expérimentées après que l'on eût accordé la liberté aux esclaves. Abraham Lincoln lui- même le reconnut : «Aucune nation ne peut supporter longtemps d'être à moitié libre et à moitié esclave» [83] . Les Banquiers Internationaux accordèrent un crédit illimité à toutes les forces que le Sud avait engagées pour combattre celles du Nord et prêtèrent à Napoléon III 201.500.000 francs pour sa campagne mexicaine. Lorsque la Confédération eut besoin d'aide en 1863, les Véritables Puissances offrirent à Napoléon le Texas et la Louisiane en échange d'une intervention française contre les États Nordistes. Le Tsar de Russie eut vent de ces offres absurdes et déclara aux gouvernements d'Angleterre et de France que s'ils intervenaient activement et accordaient une aide militaire aux États du Sud, la Russie interpréterait une telle action comme une décla- ration de guerre contre l'Empire de Russie. Pour appuyer son ultimatum, il envoya des navires de guerre Russes à New-York et à San Francisco, et les mit à la disposition de Lincoln [84] . 83 — De même qu'il est impossible à une société qui emploie des salariés et jouit d'un haut niveau de vie, d'entrer en compétition avec une autre société qui utilise des esclaves ; exemple : la dictature (n.d.a.). 84 — A la suite de cette intervention, les Banquiers Internationaux décidèrent de renverser le gouvernement russe. - 90 - LA REVOLUTION AMERICAINE Lorsque les autorités Nordistes se retrouvèrent dans les difficultés financières, les Banquiers Internationaux ne refusèrent pas de prêter de l'argent. Ils stipulèrent sim- plement que le taux d'intérêt pour les États Nordistes serait de 28%. Après tout, ils faisaient des affaires en tant que prêteurs d'argent. Selon toute probabilité la guerre civile américaine aurait pu être conclue en quelques mois si les prêteurs d'argent inter- nationaux n'avaient pas accordé de nouveaux prêts. Ces prêts n'étaient que de l'usure. Ils étaient fixés à des conditions et à des taux d'intérêts calculés de telle façon qu'ils donnaient aux Banquiers Internationaux le contrôle de l'économie du pays. Lorsqu'ils jugèrent le moment opportun, ils mirent un terme à la guerre. Lincoln essaya de briser les liens financiers qui enserraient les États Nordistes. A son avis, l'article 1, Section 8, paragraphe 5 de la Constitution était suffisante. Il méprisa les avances des Banquiers, fit imprimer $450.000.000 d'argent «honnête» et plaça cet argent sous la garantie de l'Actif la Nation. Les Banquiers Internationaux rendirent coup pour coup en faisant passer un projet de loi au Congrès qui stipula que l'on n'accepterait pas «les Dollars en papier de Lincoln» («Greenbacks») en paiement des intérêts sur les obligations du gouvernement et des taxes d'importation. Les Ban- quiers dévalorisèrent presque l'argent de Lincoln en refusant d'accepter les «Dollars en papier» sauf à un escompte élevé. Ayant ramené la valeur des Dollars en papier à 30 cents, ils les achetèrent en totalité. Puis ils se retournèrent et achetèrent les titres du gouvernement en exigeant un dollar pour un dollar. De cette façon, ils surmontèrent une menace sérieuse et gagnèrent 70 cents par dollar. Un article inspiré par les Banquiers Internationaux parut dans le London Times. Il concernait l'émission des «Dollars en papier» d'Abraham Lincoln : «Si cette méchante politique financière qui a son origine en Amérique du Nord devait être soutenue in- conditionnellement, alors ce gouvernement produirait son propre argent sans coût. Il paierait ses dettes et serait sans dettes. Il aurait tout l'argent nécessaire pour commer- cer et deviendrait prospère. Ce serait sans précédant dans l'Histoire du monde. Les cerveaux et la richesse de tous les pays iraient en Amérique du Nord. Ce pays doit ÊTRE DÉTRUIT OU IL DÉTRUIRA TOUTE MONARCHIE SUR CE GLOBE» [85] . On adressa la «Hazard Circular» à tous les intérêts bancaires d'outre-mer. On y lisait : «Il est probable que l'on doit abolir l'esclavage par la force armée. Mes amis eu- ropéens et moi sont tout à fait pour, car l'esclavage n'est que la possession de la main- d'œuvre et comporte la protection des travailleurs tandis qu'avec le système européen instauré par l'Angleterre, le capital contrôlera la main-d'œuvre tout en contrôlant les salaires. Les capitalistes sauront reconnaître l'immense dette que nous réaliserons sans guerre et que nous utiliserons pour contrôler la valeur de l'argent. Pour hâter sa réa- lisation, nous devons utiliser les titres du gouvernement comme base bancaire. Nous attendons maintenant le ministre du Trésor des États-Unis pour lui faire cette recom- mandation. Nous n'autoriserons pas la circulation des «Dollars en papier» — comme on les appelle — aussi longtemps que nous ne pourrons les contrôler. Mais nous pou- vons contrôler les emprunts et par la-même, les émissions bancaires». Les Banquiers financèrent les campagnes électorales de suffisamment de Sénateurs et d'hommes du Congrès, pour que le Projet de Banque Nationale se transformât en 85 — Voici un exemple typique du langage à double sens des Illuminati. «Monarchie» signifie en vérité «Prêteur d'Argent» (n.d.a.). - 91 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Loi. ; ce qui arriva en 1863 en dépit des vigoureuses protestations du Président Lin- coln. Ainsi, les Banquiers Internationaux remportèrent un autre «round» et la popu- lation mondiale se retrouva encore plus près de l'esclavage religieux, politique et éco- nomique. Le passage suivant fut écrit sur une lettre à en-tête des Rothschild Brothers, Ban- quiers à Londres, le 25 Juin 1863, à Messieurs Ikelheimer, Norton et Vandergould, numéro 3 à Wall Street (New-York) : Chers Messieurs, Un certain M. John Sherman nous a écrit d'une ville de l'Ohio (États-Unis) pour nous indiquer les profits qui pourraient être réalisés dans les affaires bancaires natio- nales, selon une décision récente de votre Congrès ; un exemplaire de cette loi figurant en annexe. Apparemment, on a élaboré cette loi d'après un plan formulé par l'Association des Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos Banquiers Britanniques — et par cette Association recommandée à nos amis Américains — elle s'avérerait, si elle était promulguée, hautement rentable pour la fraternité bancaire dans le monde entier. M. Sherman nous déclare que les capitalistes n'ont jamais eu une telle occasion d'ac- cumuler de l'argent comme le fait entendre cette loi. Elle accorde à la Banque Nationale un contrôle presque absolu sur les Finances Nationales. Les seules personnes qui com- prennent le système, dit-il, seront tellement intéressés par ces profits — ou bien en dépendront d'une façon ou d'une autre — qu'il n'y aura aucune opposition de cette classe tandis que de l'autre côté, la masse populaire, incapable de saisir les avan- tages terribles que le capital tire du système supportera ce fardeau sans se plaindre et peut-être sans même suspecter que le système est hostile envers ses intérêts. Vos respectueux serviteurs, Rothschild frères En réponse à la lettre publiée ci-dessus, les Messieurs Ikelheimer, Norton et Van- dergould répondirent par la lettre suivante : Chers Messieurs, Nous accusons réception de votre lettre du 25 Juin dans laquelle vous faites référence à une communication que vous avez reçue de l'Honorable John Sherman de l'Ohio, en citant les avantages et les bénéfices que l'on pourrait espérer d'un investissement améri- cain, selon les articles de la loi sur les activités bancaires nationales. M. Sherman possède au plus haut degré les caractéristiques types du financier pros- père. Son tempérament est tel que quels que soient ses sentiments, ils ne lui font jamais perdre de vue le point essentiel. Il est jeune, rusé et ambitieux. Il a fixé ses yeux sur la présidence des États-Unis et est déjà membre du Congrès (il a également des ambitions financières). Il pense avec raison qu'il a tout à gagner en étant amical s financières qui parfois ne sont pas négligeables pour obtenir une aide gouverne- mentale ou bien pour se protéger d'une législation hostile. Quanta l'organisation de la Banque Nationale, à la nature etqiOC* bénéfices de tels investissements, nous vous prions de consulter rias circulaires imprimées envoyées dans notre pli. C'est-à-dire: - 92 - LA REVOLUTION AMERICAINE Tout groupe de cinq personnes au minimum a la possibilité d'organiser une So- ciété Bancaire Nationale. Une banque nationale ne peut pas avoir moins de $1.000.000 de capital sauf dans les villes de moins de 6.000 habitants. Ce sont des sociétés privées organisées en vue d'un profit privé et qui sélectionnent elles-mêmes leurs cadres et leurs employés. Elles ne sont pas soumises au contrôle des Lois de l'État sauf à celles que le Congrès peut promulguer de temps à autre. - Elles peuvent recevoir des dépôts et prêter de même pour leur propre bénéfice. Elles peuvent acheter et vendre des titres, escompter du papier et réaliser toutes sortes d'affaires bancaires. - Pour constituer une Banque Nationale de l'ordre de $1.000.000, il set-a néces- saire d'acheter ce montant (de même valeur) en Titres (Obligations) du gouver- nement des États-Unis. On peut acheter en ce moment les Titres des États-Unis à 50% d'escompte si bien qu'il est possible de constituer une Banque au capital de $ 1.000.000 pour seulement $500.000. On doit déposer ces Titresau Trésor des États-Unis à Washington en tant que garantie pour la monnaie de la Banque Nationale que le gouvernement fournira à la Banque. Le gouvernement des États-Unis paiera 6% d'intérêts sur tous les titres-or, les intérêts étant payés tous les six mois. Constatons qu'au prix actuel des titres, les intérêts payés par le gouvernement seront de 12% en or sur tout l'argent investi. Le gouvernement des États-Unis ayant déposé les titres susdits au Trésor Public, fournira en monnaie nationale, à la Banque ayant déposé ces avoirs, un intérêt annuel de 1%, en rémunération de la forte garantie réelle prise. La monnaie sera imprimée par le gouvernement des États-Unis et aura exactement l'aspect des dollars-papier si bien que le peuple ne verra aucune différence, bien que la monnaie ne soit qu'un engagement de payer de la banque. La demande d'argent est si importante qu'on peut immédiatement prêter cet argent au peuple au guichet des banques à un taux d'escompte de 10%, à 30 ou 60 jours, réalisant dans les 12%o d'intérêt sur la monnaie. L'intérêt sur les titres, plus l'intérêt sur la monnaie que le titre garantit, plus les accessoires en affaires, devraient donner à la Banque des gains énormes de l'ordre de 28% à 33 1/3%. - Les Banques Nationales ont le privilège d'accroître et de réduire leur monnaie à volonté, et bien sûr peuvent autoriser ou refluer des prêts si elles le jugent oppor- tun. Comme les Banques ont une Organisation nationale et peuvent facilement agir de concert en refusant des prêts ou en les autorisant, il en résulte qu'elles peuvent, en combinant leur action et en refusant d'accorder des prêts, provoquer un resserrement :du marché de l'argent et une baisse de tous les produits du pays en une semaine ou même en un seul jour. Les Banques Nationales ne paient pas d'impôts sur leurs titres, sur leur capital et sur leurs dépôts. En vous priant de considérer cela comme strictement confidentiel, Vos Très Respec- tueux, Ikelheimer, Norton et Vandergould - 93 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Suite à l'échange de ces lettres, les Banquiers Américains se lancèrent une fois de plus dans les manipulations dont nous venons de parler. Ils firent une riche moisson en exerçant des saisies sur les biens et les garanties qu'on leur avait laissés pour les prêts accordés et que leurs clients ne pouvaient rembourser car les Banquiers, agissant de concert, avaient retiré la monnaie et restreint les crédits dans des proportions telles qu'il était impossible à la grande majorité des emprunteurs d'honorer leurs obligations financières. Abraham Lincoln sentit qu'après cette cruelle et coûteuse expérience le peuple américain serait prêt à l'écouter et de nouveau il attaqua publiquement les Banquiers. Dans un discours il déclara : «Je vois dans un proche avenir une crise approcher qui me consterne et méfait trembler pour la sécurité de mon pays. Les sociétés sont quasi- ment «sur un piédestal» et une vague de corruption dans les hautes sphères va déferler et la puissance monétaire de ce pays s'efforcera de prolonger son règne en causant un préjudice au peuple jusqu'à ce que la richesse soit accaparée par quelques mains et la République détruite». Peu après avoir prononcé cet important discours, Abraham Lincoln fut réélu Prési- dent, mais avant qu'il eût pu promulguer une législation qui aurait mis un frein aux pra- tiques usuraires des Banquiers, John Wilkes Booth l'exécuta alors qu'il assistait à une représentation théâtrale dans la nuit du 14 Avril 1865. Peu d'Américains connaissent la raison pour, laquelle on assassina le Président Lincoln. La véritable raison fut connue lorsque les enquêteurs repérèrent un message codé dans les effets de Booth Judah P. Benjamin possédait la clé de ce message codé car il était l'agent des Rothschild en Amérique. Le message codé n'avait aucune relation avec le meurtre, mais il établissait formellement les liens de Booth avec les Banquiers Internationaux. Une fois de plus, ils restèrent tapis dans les coulisses pendant que le Juif Booth était accusé de la mort d'un grand homme. Si Abraham Lincoln avait vécu, il aurait très probablement «rogné et émondé les ailes» des prêteurs d'argent internationaux. Avant que Lincoln ne fût assassiné, Salmon P. Chase, qui était le ministre du Trésor des États-Unis (il le fut de 1861 à 1864) déclara publiquement : «Mon action destinée à promouvoir l'acceptation du Projet de Banque Nationale fia la plus grande erreur financière de ma vie. Elle a amené la constitution d'un monopole qui touche à tous les intérêts du pays. On devrait l'abroger, niais avant qu'il en soit ainsi, nous disposerons le peuple d'un côté et les Banquiers de l'autre; la compétition sera terrible et on n'aura jamais vu une telle bagarre dans cepays> 5» [86] . En 1866, il y avait $1.906.637.770 en circulation aux États-Unis, représentant $50,46 par habitant (per capita). A la fin de l'année 1876, il y avait seulement dans les $605.250.000 en circulation, représentant une somme par habitant de $14,60. Les re- traits bancaires avaient réduit la masse monétaire de la nation de plus de $ 1 .300.000.000. L'importance de ces chiffres, nous la saisirons mieux lorsque nous saurons que le ré- sultat de la politique des Banquiers fut d'avoir provoqué 56.446 faillites financières 86 — Pour davantage de précisions quant à cet aspect du Mouvement Révolutionnaire Mon- dial, lire «Lightning over the Treasury Building» (Lumière sur la fondation du Trésor)., de John R. Elsom ; et «The Fédéral Reserve Conspiracy» (La Conspiration de la Réserve Fédérale)., de Eustace Mullins. - 94- LA REVOLUTION AMERICAINE représentant une perte de plus de $2.245.105.000 d'investissements en espèces. La plus grande partie de ces pertes était couverte par des hypothèques. En d'autres mots, en réduisant la masse monétaire et en limitant les crédits, les Banquiers s'étaient enri- chis de plus de $2.000.000.000 en un peu plus de 10 ans. On peut prouver par quantité de faits que les Banquiers Américains et les Ban- quiers Européens ont toujours été de mèche et que les périodes de dépression furent créées par des manipulations financières semblables. C'est ce que nous allons voir maintenant. - 95 - CHAPITRE VI MANIPULATIONS MONETAIRES Lorsque les Rothschild obtinrent le contrôle de la Banque d'Angleterre à la suite du spectaculaire «Assassinat» financier commis par Nathan en 1815, lui et ses asso- ciés insistèrent pour que l'Or devint la seule base d'émission de papier-monnaie. En 1870, les Banquiers Européens durent faire face à un petit ennui dans leur système de contrôle : en Amérique on utilisait un nombre considérable de pièces en Argent. Les Banquiers Européens décidèrent que l'on devait démonétiser l'Argent aux États-Unis. A cette époque, l'Angleterre avait beaucoup d'Or et très peu d'Argent ; l'Amérique avait beaucoup d'Argent et très peu d'Or [87] . Les Banquiers des deux côtés de l'Atlantique savaient que tant qu'il y aurait cette différence entre l'or et l'argent, ils ne pourraient obtenir le contrôle absolu de l'écono- mie de la nation, car le contrôle absolu est essentiel au succès d'une manipulation à grande échelle. Les Banquiers Internationaux Européens envoyèrent Ernest Seyd en Amérique et mirent à sa disposition $500.000 dans les Banques Américaines pour corrompre les membres-clés de la législature américaine. En 1873, à l'instigation des Banquiers, certains agents soumirent un «Projet de Loi» qualifié innocemment de «Projet pour réformer la frappe de la monnaie et les lois sur la monnaie». Il était intelligemment rédigé et de nombreuses pages de cet écrit dissimulaient le véritable dessein du Projet. Le sénateur John Sherman, dont nous avons cité la lettre adressée à la Maison Roths- child, appuya seul ce projet de loi. Sherman était soutenu par le congressiste Samuel Hooper. Le sénateur Shermann donna une explication très plausible mais trompeuse du dessein du Projet qui fut adopté à l'unanimité. Trois années passèrent avant que l'on commence à réaliser l'importance de ce Projet de Loi camouflé dont l'objectif était de démonétiser l'Argent. Le Président Grant le signa sans lire le contenu, après qu'on l'eût assuré que c'était simplement une question de routine pour des réformes nécessaires dans le domaine de la frappe de la monnaie et des lois monétaires. Selon les Archives du Congrès, au- 87 — Ce fut pour aggraver cette situation que les agents des conspirateurs internationaux en Amérique constituèrent les «gangs» de dévaliseurs de diligences, et de trains, afin d'intercep- ter les chargements d'or envoyés des différentes mines au Trésor des États-Unis. Cette asso- ciation des Banquiers Internationaux avec «IUnderworld» (Monde souterrain) existe encore de nos jours (n.d.a.). - 97 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cun des membres, sauf ceux du Comité qui soutinrent le Projet de Loi, ne comprirent sa signification. Les Banquiers Internationaux considéraient la promulgation du Projet comme essentielle pour leurs plans qui ne visaient à rien moins qu'obtenir le contrôle absolu du système monétaire des États-Unis. Ils instruisirent Ernest Seyd de façon à ce qu'il se présentât comme un expert dans la frappe de la monnaie. Après avoir présidé la constitution d'un comité favorable aux objectifs de ses maîtres, il siégea dans le dit Comité, exerçant la fonction de conseiller. Puis il aida à la rédaction du Projet de Loi, suivant les instructions des Rothschild. Le congressiste Samuel Hooper soumit le Projet à la Chambre le 9 avril 1872. On rapporte qu'il aurait déclaré : «M. Ernest Seyd, de Londres, est un écrivain distingué qui a traité avec grand soin la question de la monnaie et de la frappe de la monnaie. Après avoir examiné la première rédaction du Projet, il a donné de nombreuses et précieuses suggestions que l'on a incorporées dans le Projet de Loi». M. John R. Elsom dans son livre «Lumières sur la fondation du Trésor» déclare à la page 49 : «Selon les déclarations (celles de Seyd) qu'il fit à son ami, M. Frederich A. Luckenbach de Denver, dans le Colorado, qui nous a révélé l'histoire sous serment, il (Seyd) déclara : J'ai vu le Comité de la Chambre et du Sénat, distribué l'argent et je suis resté en Amérique jusqu'à ce que je sois sûr que j'avais donné la bonne mesure». En 1878, un nouveau retrait de la masse monétaire et une limitation des crédits provoqua 10.478 faillites bancaires et faillites d'affaires aux États-Unis. En 1879, l'émis- sion d'argent supplémentaire sur l'insistance du Congrès, mit un frein à la récession artificiellement créée et réduisit les faillites d'affaires à 6.658. Mais en 1882, le «Pouvoir Occulte» derrière les affaires internationales donna des ordres, stipulant qu'il ne devait plus y avoir de compromissions. Ils rappelèrent à leurs associés banquiers, des États- Unis, qu'il n'y avait plus de place pour le sentiment dans les affaires. Les avertissements énergiques donnèrent des résultats spectaculaires. Entre 1882 et 1887, lamonnaie en circulation aux États-Unis fut réduite à $6,67 par tête. Cette action porta le nombre total de faillites d'entreprises de 1878 à 1892 à 148.703, avec évidemment un nombre proportionné de saisies sur les fermes et les biens privés. Seuls en bénéficièrent les Banquiers et leurs agents qui accordaient les prêts et prenaient des mesures de saisie. Les Banquiers Internationaux créaient délibérément des conditions de pauvreté et de désespoir aux États-Unis afin d'amener la situation qui permettrait à leur ins- trument, «le Parti Révolutionnaire Mondial», de recruter des forces révolutionnaires. Cette accusation est confirmée par une lettre destinée à tous les banquiers améri- cains et provenant de l'Association des Banquiers Américains. Il fut prouvé que cette Association était intimement liée au Monopole Européen des Rothschild, même si elle n'était pas contrôlée effectivement par la Maison Rothschild à cette époque. Voici la teneur de la lettre : «Le 11 Mars 1893, Cher Monsieur, Les intérêts des Banques Nationales nécessitent une législation financière immé- diate de la part du Congrès. La Monnaie en Argent et les billets du Trésor doivent être retirés et l'on doit émettre des billets de banque nationaux basés sur l'Or, unique étalon. - 98 - MANIPULATIONS MONETAIRES Cela nécessitera l'autorisation de nouvelles mises en place de prêts d'un montant de $500.000.000 à $1.000.000.000 comme norme de circulation. Vous retirerez de suite un tiers de votre masse monétaire en circulation et rappellerez la moitié de vos prêts. Veillez à créer un resserrement monétaire chez vos clients, et particulièrement chez les hommes d'affaires influents. La vie des Banques Nationales en tant qu'investissements fixes et sûrs dépend d'une action immédiate, car il y a un sentiment sans cesse crois- sant en faveur de la monnaie légale du gouvernement et de la frappe de la monnaie en Argent». Cet ordre fut exécuté aussitôt et la panique de 1893 en découla. William Jennings Bryan essaya de contrecarrer la conspiration des Banquiers, mais une fois de plus la population crut aux fausses accusations diffusées dans la Presse, par la propagande des Banquiers. L'homme de la rue accusa le gouvernement. Le citoyen ne suspecta ce chaos pour renforcer leurs positions. William Jennings Bryan ne put rien faire de constructif. Sa voix, comme les voix de beaucoup d'autres citoyens honnêtes et loyaux, criait dans le désert. En 1899, J.P. Morgan et Anthony Drexel se rendirent en Angleterre pour assister à une réunion des Banquiers Internationaux. Lorsqu'ils revinrent, J.P. Morgan avait été nominé représentant en chef des intérêts Rothschild aux États-Unis. On l'avait proba- blement choisi à cause de l'ingéniosité dont il avait fait preuve en vendant des fusils de l'Armée de l'Union à son Gouvernement. Ces fusils avaient déjà été confisqués et il réalisa une fortune [88] . Le résultat de la Conférence de Londres fut que J.P. Morgan & Co de New-York, Drexel & Co de Philadelphie, Grenfell & Co de Londres, Morgan Harjes & Co de Paris, les Warburg d'Allemagne et d'Amsterdam et la Maison Rothschild s'associèrent. La Coalition Morgan-Drexel organisa en 1901 la Northern Securities Corpora- tion dans le dessein d'écarter des affaires le Groupe Heinze-Morse. Les Heinze-Morse contrôlaient d'importantes affaires bancaires, de navigation, des aciéries et d'autres in- dustries. Ils devaient être écartés des affaires de façon à ce que le duo Morgan-Drexel put contrôler la prochaine élection fédérale. Les Morgan-Drexel réussirent à placer le candidat Théodore Roosevelt en 1901, ce qui eut pour résultat de différer les poursuites qu'avait lancées contre eux le Ministère de la Justice pour les méthodes illégales qu'ils avaient employées pour se débarrasser de toute compétition. Les Morgan-Drexel s'associèrent ensuite avec Kuhn-Lœb & Co. Pour tester leur puissance, ils décidèrent de monter un autre «assassinat» financier et créèrent la «Panique de Wall Street de 1907». La réaction publique envers de telles méthodes de gangstérisme légalisé s'avéra suffisante pour décider le gouvernement à agir, mais les preuves qui vont suivre établissent clairement comment le peuple fut trahi. 88 — Gustave Myers révèle les liens de J.P. Morgan et de son père avec la Maison Rothschild en apportant beaucoup plus de précisions. Les Américains qui souhaitent éviter que l'his- toire soit un éternel recommencement devraient savoir comment ils furent trahis au milieu du siècle dernier il est expliqué dans un autre chapitre comment les Banquiers Internationaux se rencontrèrent dans un quartier de Londres et mirent au point leur politique pendant que les dirigeants révolutionnaires se rencontraient dans un autre quartier et mettaient au point les phases de l'intrigue. Ces étapes étaient prévues pour déclencher les guerres et les révolutions mises au point par les Cerveaux (n.d.a.). - 99 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Le gouvernement constitua «une Commission Monétaire Nationale». Le Sénateur Nelson Aldrich en fut nommé directeur ; il était chargé de faire une étude rigoureuse des pratiques financières et ensuite de formuler des réformes monétaires et bancaires en soumettant au Congrès la législation adéquate. Aldrich, on le découvrit par la suite, avait des intérêts financiers dans les puissants Trusts du caoutchouc et du tabac. Il était vraiment le dernier homme du Sénat à qui l'on aurait dû confier ce travail. Aussi- tôt après sa nomination, Aldrich se choisit un petit groupe de fidèles lieutenants et ils partirent tous pour l'Europe. Pendant qu'ils étaient en Europe, on leur accorda toutes les facilités pour étudier la façon dont les Banquiers Internationaux contrôlaient l'éco- nomie des pays européens. Ayant passé deux années en Europe et dépensé plus de $300.000 de l'argent des contribuables américains, Aldrich retourna aux États-Unis. Le peuple n'eut pas grand chose pour son argent : Aldrich lui déclara qu'il n'avait pu établir un plan précis pour empêcher les paniques financières de se reproduire, de renverser les affaires, de créer le chômage et de détruire depuis la Guerre Civile amé- ricaine d'innombrables petites fortunes. Aldrich était si intime avec les Rockfeller que J.D. Junior épousa sa fille Abby Avant la tournée en Europe, on avait conseillé à Aldrich de s'entretenir avec Paul Warburg. Ce Paul Moritz Warburg était une personnalité exceptionnelle. Il avait im- migré aux États-Unis sous la nationalité «allemande» vers 1902. Il devint par la suite membre de la Maison Financière Européenne de M.M. Warburg & Co de Hambourg et Amsterdam. Cette Compagnie était, comme nous l'avons vu, associée à la Mai- son Rothschild. Paul Warburg avait étudié la Finance Internationale en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Hollande et dans d'autres pays avant d'entrer en Amérique en tant qu'immigrant. Les États-Unis prouvèrent qu'ils étaient le pays de l'occasion en or car en un rien de temps, il acheta une participation chez Kuhn-Lœb & Co de New-York et se fit voter un salaire de $500.000 par an. Un de ses nouveaux associés était Jacob Schiff qui avait acheté une participation dans la firme avec de l'or à Rothschild. Ce Jacob Schiff était l'homme, nous le démontrerons, qui finança le mou- vement terroriste en Russie de 1883 jusqu'à 1917. Schiff n'avait pas trop mal travaillé pour lui-même et ses bailleurs de fonds. Il s'était arrangé pour obtenir le contrôle absolu des moyens de transport, des systèmes de communication et des voies de ravitaillement aux États-Unis. Or, nous en avons la preuve aujourd'hui, ces contrôles sont absolument nécessaires pour toute réussite ré- volutionnaire dans n'importe quel pays [89] . Dans la nuit du 22 Novembre 1910, une voiture de chemin de fer, privée, attendait à la Gare de Hoboken dans le New- Jersey. Le Sénateur Aldrich arriva en compagnie de A. Piatt Andrews, économiste de profession et Haut Représentant du Trésor que l'on avait invité et régalé en Europe. Shelton, le secrétaire privé d'Alrich se présenta éga- 89 — Des recherches dans de nombreux pays déjà «accaparés» prouvent que les grands ma- gnats de la Finance qui possédaient et contrôlaient les moyens de transport sur terre et sur mer ainsi que les industries liées à ces entreprises, ont provoqué délibérément les situations qui ont conduit aux grèves générales, préludes au moment choisi pour le coup d'état révolu- tionnaire. Il est évident que ces magnats internationaux de la Finance ne peuvent établir des dictatures, comme ils le firent en Russie, que lorsque les gouvernements et les institutions en place ont été renversés. Notre livre prouve que ces visées ont été réalisées en Russie et de quelle façon (n.d.a.). - 100 - MANIPULATIONS MONETAIRES lement. Il était suivi de Frank Vanderlip, président de la National City Bank de New- York ; banque qui représentait les intérêts pétroliers des Rockeffeller et les intérêts ferroviaires des Kuhn-Lœb. On avait publiquement confié aux directeurs de la Natio- nal City Bank la tâche d'aider à fomenter une guerre entre les États-Unis et l'Espagne en 1898. Quelle qu'ait pu être la vérité ou les responsabilités, le fait est qu'une fois la guerre terminée, la National City Bank possédait et contrôlait l'industrie sucrière cubaine. Les autres personnes qui rejoignirent Aldrich étaient H.P. Davison, associé principal de J.P. Morgan & Co et Charles D. Norton, président de la First National Bank de Morgan, à New York. Ces trois derniers furent accusés par la législation amé- ricaine de contrôler toute la monnaie et le crédit des États-Unis. Les derniers qui se présentèrent furent Paul Warburg et Benjamin Strong. Warburg était si riche et si puissant à cette époque qu'il aurait inspiré la célèbre bande dessinée «Annie l'orphe- line» dans laquelle on dépeignait Warburg — « Warbucks» — comme l'homme le plus riche et le plus influent du monde, un homme qui pouvait, lorsqu'il le souhaitait, faire usage de pouvoirs surhumains ou préternaturels afin de se protéger, lui et ses intérêts. Benjamin Strong prit de l'importance au cours des manipulations de haute finance qui conduisirent à la panique de 1907 à Wall Street. Il était un des lieutenants de J.P. Morgan et s'était acquis une certaine réputation en exécutant les ordres sans poser de question, et avec une efficacité impitoyable. La voiture privée d'Aldrich était rattachée au train. Des journalistes eurent vent du rassemblement des hommes qui contrôlaient le pétrole, les finances, les moyens de communication et de transport ainsi que les industries lourdes de l'Amérique. Ils arrivèrent en foule comme des sauterelles à proximité de la voiture privée... Mais ils ne purent discuter avec quiconque. M. Vanderlip mit définitivement un terme aux ques- tions des journalistes par cette explication : «Nous nous en allons passer un «week- end» au calme». Il fallut de nombreuses années pour découvrir ce qui s'était passé au cours de ce week-end tranquille. Une réunion secrète s'était tenue sur l'Ile Jekyl en Géorgie. Ce «pied-à-terre» appartenait à J.P. Morgan et à un petit nombre de ses associés en fi- nance. Les questions sur lesquelles porta la réunion concernaient «les moyens et les méthodes de s'assurer que la législation proposée pour mettre un frein aux escroqueries financières et aux manipulations financières aux États-Unis, serait sabotée, et qu'une législation favorable serait substituée pour les intérêts de ceux qui assistaient à la réunion secrète». La réalisation de ces deux objectifs importants n'était pas un travail facile. On demanda à M. Paul Warburg de proposer des solutions et l'on accepta ses conseils. Le même groupe tint par la suite des réunions à New-York pour peaufiner les dé- tails. Les conspirateurs donnèrent le nom de «The First Name Club» (Club du Pré- nom) à leur groupe car, lorsqu'ils se rencontraient, ils s'adressaient toujours entre eux par leurs prénoms afin de se protéger des étrangers qui auraient pu s'intéresser de plus près à leurs personnes s'ils avaient entendu prononcer les noms de financiers natio- naux et internationaux. Afin de raccourcir les délais, Aldrich, Warburg & Co rédi- gèrent la législation monétaire qu'Aldrich présenta par la suite comme l'œuvre de son comité particulier. Il la fit voter par le Congrès en 1913 sous l'appellation de «Loi de la Réserve Fédérale de 1913». - 101 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER La grande majorité des citoyens américains a franchement cru que cette loi proté- gerait leurs intérêts et placerait dans les mains du gouvernement fédéral, le contrôle de l'économie de la nation. Rien n'est plus éloigné de la vérité. Le Système de Réserve Fédérale mettait les Ban- quiers associés d'Amérique et d'Europe en position de provoquer et de contrôler la Première Guerre Mondiale. Nous prouverons cette affirmation. La Première Guerre Mondiale fut provoquée afin de permettre aux conspirateurs internationaux de dé- clencher la Révolution Russe en 1917. Ces faits illustrent la façon dont l'Histoire se répète et pourquoi elle se répète. Au moyen de complots et d'intrigues comparables, les Banquiers Internationaux avaient provoqué la Révolution Anglaise en 1648-1649 et la Grande Révolution Française de 1789 [90]_ En 1914, le Réseau de la Réserve Fédérale comprenait douze Banques qui avaient acheté pour $134.000.000 de Fonds de la Réserve Fédérale. Selon le rapport du Congrès en date du 29 Mai 1939, ils avaient réalisé un profit de $23.141.456.197. En 1940, les avoirs de la Réserve Fédérale s'élevaient à $5.000.000.000. En 1946, on annonça qu'ils se montaient à $45.000.000.000. Les Banquiers réalisèrent $40.000.000.000 de profit par leurs transactions au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. La majorité des citoyens, aux États-Unis, croit que le Système de Réserve Fédérale profite à toute la Nation, qu'il protège l'argent des déposants en rendant impossible les faillites bancaires et que les profits réalisés par les banques de Réserve Fédérale sont reversés au Trésor Public. Toutes leurs suppositions sont fausses. A l'origine, le Système de Réserve Fédérale était sensé accomplir ce que la majorité des citoyens avait en vue, mais la législation arrêtée à l'Ile Jekyl (Géorgie) en 1910, puis votée par le Congrès américain en 1913, ne profita pas au peuple ou au gouvernement des États-Unis. Elle profita uniquement aux Banquiers Américains qui étaient associés aux Banquiers Internationaux d'Europe. Le Président des États-Unis choisit quatre des hommes qui avaient Our fonction de diriger le Système de Réserve Fédérale et leur attribua des appointements de $15.000 par an. Les rapports du Congrès prouveront que les Banques membres ont partagé illégalement les bénéfices réalisés dès le commencement. Ce ne fut qu'à partir de 1922 que la Loi originelle fut amendée de façon à ce que les Banquiers prissent part aux bénéfices en toute légalité. Reste l'illusion suivante à dissiper : «Le Système de Réserve Fédérale protège les personnes qui déposent leur argent pour qu'il soit en sûreté dans les Banques améri- caines contre d'éventuelles faillites bancaires». Or, les statistiques montrent que depuis l'entrée en fonction du Système de Réserve Fédérale en 1913, plus de 14.000 banques ont fait faillite. Les déposants légitimes ont perdu pour des millions d'argent durement gagné. Comme l'argent, ou la richesse, est indestructible en général, quelqu'un a dû recevoir ce que d'autres ont perdu. C'est ce que l'on appelle de nos jours «l'intelligence dans les affaires». 90 — Pour de plus amples détails sur la «Conspiration de la Réserve Fédérale», lire le livre portant le même titre, écrit par Eustace Muffins et publié par «Common Sensé» ; Union, New- Jersey en 1954 (n.d.a.). - 102 - CHAPITRE VII * r ^ LES EVENEMENTS QUI PRECEDERENT LA RÉVOLUTION RUSSE LÉNINE L'invasion de la Russie par Napoléon en 1812 ébranla profondément le peuple Russe. Le Tsar Alexandre I er entreprit de restaurer la situation. Dans l'espoir de réaliser l'union dans tout l'Empire Russe, il desserra l'étau des restrictions imposées aux Juifs dans le Secteur de Colonisation dès 1772. Des concessions particulières furent accor- dées aux artisans et autres professions. On essaya avec détermination de faire travail- ler les Juifs dans l'agriculture et sous Alexandre I er on les encouragea à l'assimilation selon le mode de vie Russe. Nicolas I er succéda à Alexandre I er en 1825. Il était moins décidé à favoriser les Juifs, car il constata avec effroi leurs rapides avancées dans l'économie russe. Son gouver- nement vit d'un très mauvais œil la détermination des Juifs à maintenir leur culture à part, de même que leur langue, leur façon de s'habiller... Pour essayer d'assimiler les Juifs dans la société russe, Nicolas 1er rendit obligatoire en 1804 l'école publique aux enfants Juifs. Le Tsar pensait que si l'on pouvait convaincre les jeunes Juifs qu'ils se- raient bien accueillis dans la société russe, cela permettrait de dissiper un tant soit peu les malentendus. Son intention était d'effacer l'histoire des persécutions religieuses qu'on enfonçait dans l'esprit des jeunes juifs dès la prime enfance. Le résultat de l'expérience russe ne fut pas celui que l'on escomptait. L'Instruction des enfants non-Juifs n'était pas obligatoire. Les Juifs devinrent les personnes les plus instruites en Russie' 911 . Alexandre II suivit Nicolas I er sur le trône de Russie en 1855. Benjamin Disraeli qualifiait Alexandre I er de «Prince le plus bienveillant qui régna jamais sur la Russie». Alexandre consacra sa vie à améliorer les conditions de vie des paysans, des classes plus pauvres et des Juifs. En 1861, il affranchit 23.000.000 de serfs. On avait obligé 91 — Tout cela est significatif et à mettre en relation avec la destination finale de la Puissance Tsariste qui se termina par le meurtre du Tsar Nicolas II et de toute famille dans la maison d'Ekaterinenburg, le 17 Juillet 1918, exécutés par nommé Yorovrest. On changea par la suite le nom d'Ekaterinenburg en Sverdlovsk, en honneur du Juif Yakov Sverdlov qui était le Président de la République Soviétique à l'époque des exécutions. On dessina même les symboles des Illuminati sur les murs de la cave de la mort (n.d.a.). - 103 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER cette classe malheureuse à travailler la terre. Ces serfs étaient quasiment des esclaves. Ils pouvaient être cédés d'un propriétaire à un autre lors des ventes (ou des baux) de propriétés terriennes. De nombreux Juifs, qui avaient tiré avantage de l'instruction obligatoire, s'inscri- virent dans les universités. Il leur était très difficile de trouver un emploi lorsqu'ils sortaient diplômés. Afin de réparer cette injustice, Alexandre II décréta que tous les diplômés Juifs auraient la possibilité d'exercer leurs professions dans le gouvernement de la Grande Russie. En 1879, des pharmaciens, des infirmières, des sages-femmes, des dentistes, des distillateurs et des artisans qualifiés, tous juifs, eurent l'autorisation d'exercer leur profession et de résider partout en Russie. Mais les dirigeants révolutionnaires Juifs étaient décidés à poursuivre leur mouve- ment de Révolution Mondiale Populaire. Leurs groupes terroristes commirent provo- cations sur provocations, travaillèrent pour s'assurer le soutien d'intellectuels Russes aigris et pour enraciner l'idée de révolution violente dans les esprits de la population ouvrière. En 1866, ils attentèrent une première fois à la vie du Tsar Alexandre II et essayèrent de l'assassiner une deuxième fois en 1879. Les deux attentats échouèrent de façon miraculeuse. Il fut alors décidé, et l'on s'y employa particulièrement, de destituer Alexandre. Son règne bienveillant bouleversait complètement leurs revendications : «on ne pouvait instituer rapidement les réformes nécessaires que par une action révo- lutionnaire rapide». Les conspirateurs préparèrent le complot suivant contre la vie d'Alexandre II dans la maison de la Juive Hesia Helfman, et le Tsar fut assassiné en 1881. Pendant que les Forces Révolutionnaires de Russie essayaient de gêner le Gou- vernement par tous les moyens, en commettant toutes sortes de provocations dont l'assassinat, le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. essaya une fois de plus d'entraîner la Grande-Bretagne dans une guerre contre la Russie, depuis ses Quartiers Généraux d'Angleterre, de Suisse et des États-Unis. Aucun des deux Empires n'aurait pu tirer de profits appréciables d'une telle guerre. Le résultat final aurait été l'affaiblissement des deux Empires sur le plan matériel, et aurait constitué alors une proie très facile pour une action révolutionnaire ultérieure. Dans le numéro d'octobre 1881 du «Dix-neu- vième siècle», Goldwyn Smith, professeur d'Histoire Moderne à l'Université d'Oxford, écrivait : «Lorsque j'étais dernièrement en Angleterre, on était au bord de la guerre avec la Russie, ce qui attrait entraîné l'Empire tout entier. Les intérêts Juifs en Europe et leur organe principal, la Presse Juive de Vienne, faisaient leur possible pour nous y pousser» l92] . L'assassinat du «Petit Père» des Russes en 1881 suscita un ressentiment général qui se traduisit par une explosion spontanée de violence envers la population juive dans de nombreux endroits de Russie. Le gouvernement russe promulgua «Les Lois de Mai» 92 — Voilà une autre illustration qui nous montre comment un professeur d'Histoire peut tomber dans les pièges de l'antisémitisme, piège disposé par les conspirateurs. La majorité des personnes croit en général que tous les Banquiers Internationaux et les Magnats de la Finance sont Juifs ; c'est inexact. La majorité n'est pas constituée ; de Juifs que ce soit par le sang, l'ori- gine raciale ou la religion. Ils encouragent en fait l'antisémitisme parce qu'ils utilisent tous les «mouvements anti» pour servir leurs intérêts (n.d.a.). - 104 - LÉNINE qui étaient très sévères car les officiels russes défenseurs de ces lois, prétendirent «que si la politique bienveillante d'Alexandre II ne pouvait satisfaire et réconcilier les Juifs, il serait alors évident que seule la domination absolue de la Russie pourrait les satis- faire». Et de nouveau, la Race Juive tout entière fut punie pour les crimes de quelques dirigeants révolutionnaires patentés. Le 23 Mai 1882, une délégation Juive, conduite par le Baron Ginzberg, rendit visite au nouveau Tsar Alexandre III et protesta officiellement contre les Lois de Mai [93] . Le Tsar promit une enquête approfondie sur la question du conflit entre les factions Juives et non-Juives dans la population de l'Empire. Le 3 Septembre il prononça le discours suivant : «Pendant un certain temps le gouvernement s'est consacré aux Juifs, à leurs problèmes et à leurs relations avec le reste de la population de l'Empire. Il a constaté les tristes conditions de vie que la conduite des Juifs dans les questions finan- cières avaient imposées à la population chrétienne. Au cours des vingt dernières années, les Juifs ne se sont pas seulement immiscés dans toutes les branches du commet-ce et des affaires. Ils ont également accaparé une grande partie de la terre par achat ou fermage. A quelques exceptions près, ils ont connue un seul homme, consacré leurs efforts non pas à enrichir ou faire bénéficier le pays, mais à frustrer le peuple russe grâce à leurs ruses. Les pauvres ont particulièrement souffert de cette conduite qui a provoqué les protestations justifiées du peuple ainsi que des actes de violence envers les Juifs. D'un côté, le gouvernement faisait de son mieux pour supprimer ces troubles et délivrer les Juifs de l'oppression et des massacres ; d'un autre côté, il considérait qu'il était urgent et juste d'adopter des mesures radicales pour mettre fin à l'oppression des Juifs vis-à- vis des autres habitants et pour débarrasser le pays de leurs malversations qui étaient, nous le savons bien, l'origine des agitations anti-Juives. Le Gouvernement n'avait pas seulement promulgué les Lois de Mai comme acte de représailles pour l'assassinat du Tsar Alexandre II, mais également parce que les économistes russes avaient averti de façon pressante le Gouvernement que l'économie nationale était en danger de ruine si l'on ne prenait pas des mesures pour réduire les activités illégales des Juifs. Les économistes firent remarquer que les Juifs ne représen- taient que 4,2% de la population globale mais s'étaient si bien incrustés dans l'écono- mie russe que la nation se trouvait face à un désastre économique. Ou peut constater la justesse de leurs vues par les actions qui furent prises après que la députation du Baron Ginzberg ait échoué dans sa tentative de faire annuler les Lois de Mai. Les Ban- quiers Internationaux imposèrent des sanctions économiques contre l'Empire Russe et acculèrent presque la nation à la banqueroute. Ils exercèrent un embargo sur les échanges et le commerce russe. En 1904, après qu'ils eussent entraîné l'Empire Russe dans une guerre désastreuse contre le Japon, la Maison Bancaire Anglaise des Roths- child répudia ses promesses d'aide financière et essaya d'amener l'Empire Russe à la banqueroute, pendant que la Kuhn-Lceb & Co de New-York octroyait au Japon tous les crédits qu'il demandait. L' «Encyclopedia Britannica», à la page 76 de son tome 2 (édition de 1947) déclare à propos des Lois de Mai : «Les Lois de Mai Russes furent le plus remarquable monu- ment législatif qu'ait réalisé l'antisémitisme moderne... Leur résultat immédiat fut une 93 — Ginzberg était le représentant officiel de la Maison Rothschild en Russie (n.d.a.). - 105 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER dépression commerciale ruineuse ressentie par tout l'Empire et qui affecta profondé- ment la confiance en l'économie du pays. Le ministre russe ne savait plus comment faire pour trouver de l'argent et l'on entreprit des négociations avec la Maison Rothschild pour un gros emprunt. Un projet de contrat venait d'être signé lorsqu'on déclara au ministre des Finances que si les persécutions contre les juifs ne prenaient pas fin, la grande maison bancaire se verrait obligée de se désister... L'antisémitisme qui avait déjà si profondément influencé les politiques nationales européennes imprima ainsi sa marque sur les relations internationales, car ce furent et le besoin pressant du Trésor Russe et la conclusion du traité secret de neutralité mutuelle du Prince Bismarck, qui amenèrent l'Alliance Franco-Russe». De nombreux Juifs orthodoxes étaient navrés du terrorisme impitoyable que pra- tiquaient leurs compatriotes. Ils savaient qu'on instaurait une politique similaire en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Les Juifs moins radicaux se tourmen- taient, redoutant qu'une poursuite de ce terrorisme entraînât une vague immense d'antisémitisme qui se traduirait par l'extermination de la race Juive. Un Juif allemand, Théodore Herzl, confirma leurs plus grandes craintes en les informant de la politique antisémite de Karl Ritter, et en leur signalant qu'elle se répandait avec rapidité en Alle- magne. Il proposa l'organisation d'unMouvementJuifde retour en Israël sur la requête de Juifs Orthodoxes. Ce fut le commencement du Mouvement Sioniste [94] . Après que le Tsar Alexandre III eût rendu son verdict accusant les Juifs avares d'être la cause des troubles et de la ruine économique de l'Empire, les agents révolution- naires organisèrent le «Parti Social-Révolutionnaire». On nomma à sa tête un homme tout à fait impitoyable — Gershuni — qui fut l'organisateur des Groupes Terroristes. Un tailleur du nom de Yevno Azev eut la charge de mettre sur pied les «Sections Com- battantes». Les dirigeants du Parti Social-Révolutionnaire insistèrent également sur l'importance d'enrôler des Gentils dans le mouvement. Les Gentils qui réussirent aux tests auxquels on les soumit, devinrent membres à part entière. Ce fut cette décision qui amena Alexandre Ulyanov dans le Parti. Avant d'être admis par les dirigeants révo- lutionnaires comme membre à part entière, on lui ordonna de prendre part au com- plot visant à assassiner le Tsar Alexandre III. L'attentat contre la vie du Tsar échoua et Alexandre Ulyanov fut arrêté, jugé et condamné à mort. Son exécution fut l'origine du dévouement de son plus jeune frère, Vladimir, à la cause révolutionnaire. Vladimir escalada les marches du pouvoir jusqu'à devenir dirigeant du Parti Bolchevik. Il prit le nom de Lénine et devint par la suite le premier dictateur de l'UR.S.S. Entre 1900 et 1906, le Parti Révolutionnaire provoqua de graves troubles dans le inonde du travail et créa de profonds malentendus entre les classes de la société russe. Il exacerba aussi la bigoterie religieuse jusqu'à en faire un «bouillon de culture». On servit ce bouillon à la Russie tout en lui prescrivant de sérieux remèdes qui consistaient en meurtres et assassinats à grande échelle. Le bouillon se répandit sous la forme de la révolution de 1905. La Section Terroriste des Révolutionnaires Sociaux assassina des officiels en 1901, dont le ministre de l'Instruction, Bogolepov. On perpétra cet assassinat afin de prendre en compte le ressentiment Juif vis-à-vis de la clause sur l'instruction dans les Lois de 94 — Le Mouvement Sioniste fut à son tour contrôlé par les Banquiers Internationaux et utilisé à leur profit. Lire «The Palestine Plot» (Le Complot Palestinien) de B. Jensen (n.d.a.). - 106 - LÉNINE Mai. Cette clause limitait le nombre de Juifs s'inscrivant dans les écoles et les universi- tés subventionnées par l'État, en fonction du pourcentage que représentait la popula- tion Juive par rapport à l'ensemble de la population russe. On vota cette mesure parce que les étudiants Juifs avaient envahi les écoles financées par l'État, puis on confia à un groupe de jeunes Juifs qui avaient souffert de la clause sur l'instruction des Lois de Mai (de 1882) — lorsqu'ils étaient enfants — la tâche d'assassiner le ministre de l'Instruc- tion. Ils devaient faire la preuve de leur courage et montrer leur capacité à accomplir leurs devoirs dans la Section Terroriste du Parti Social Révolutionnaire. L'année suivante, en 1902, le ministre de l'Intérieur — Sipyagin — fut assassiné pour accentuer le ressentiment Juif envers les Lois de Mai qui avaient retourné la poli- tique bienveillante d'Alexandre II et interdit aux Juifs de vivre en dehors de la Zone de Colonisation. Les Juifs qui avaient été expulsés de leurs habitations dans la Grande Russie, lorsqu'ils étaient enfants sous les Lois de Mai, se virent confier cette «exécu- tion». Ils ne commirent aucune faute. En 1903, on assassina Bogdanovitch, Gouverneur d'Ufa ; en 1904, on tua le Pre- mier ministre russe, Vischelev von Plehve. En 1905, la première révolution russe à grande échelle éclata. Le 17 Février on assassina l'oncle du Tsar, le Grand Duc Serge. En Décembre 1905, le Général Dubrassov élimina les révolutionnaires mais en 1906, la Section Terroriste l'assassina. Après que le Tsar eut accusé les Juifs de la triste situation en Russie, le Baron Ginzberg reçut la mission d'œuvrer pour la destruction de l'Empire Russe — Pour déclencher la guerre Russo-Japonnaise, les Rothschild d'Europe feraient mine d'être agréable à la Russie. Ils financeraient la guerre du côté russe pendant que les associés des Rothschild, Kuhn-Lœb & Co de New-York, financeraient secrètement le gouvernement japonais. On rendrait la défaite russe effective lorsque les Rothschild retireraient leur aide financière au moment où elle serait nécessaire et on créerait le chaos et la confusion dans les forces armées russes en Extrême-Orient par le sabotage des voies de communication et de transport qui traversaient la Sibérie. Ceci conduisit la Marine et l'Armée russe à manquer de ravitaillement et de renforts' 951 . C'est alors qu'un officier de la marine russe parti de la Baltique et en route vers Port Arthur en Extrême-Orient, donna l'ordre à ses navires de faire feu sur une flottille de chalutiers britanniques qui péchait dans le «Dogger Bank» en Mer du Nord. Aucune raison valable ne fut apportée pour expliquer cet acte gratuit de cruauté envers une puissance supposée alliée. La réaction de la population, en Angleterre, fut telle que l'on évita la guerre de justesse. C'est à cause de cet incident que de nombreux officiers de la marine britannique et de la marine marchande offrirent leurs services au Japon. Les prêts internationaux accordés par Jacob Schiff, de New-York, financèrent le gouvernement japonais. Schiff était l'associé principal de Kuhn-Lœb & Co. Il coopéra 95 — Mon père, le Capitaine F.H. Carr, fut l'un des officiers britanniques qui servirent aux côtés des Japonais en 1904 et 1905. J'ai en ma possession une très belle sculpture en ivoire re- présentant un bûcheron Japonais appréciant une cigarette après son repas. Le gouvernement Japonais fit cadeau de cette pièce de musée à mon père en remerciement des services rendus. Mon père me donna de très précieuses informations quant aux intrigues «dans les coulisses» qui menèrent à la guerre Russo-Japonaise (n.d.a.). - 107 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER avec Sir Ernest Cassels, d'Angleterre et avec les Warburg de Hambourg. Jacob Schiff justifia le financement des Japonais en guerre avec la Russie dans une lettre qu'il écrivit au Comte Witte, émissaire du Tsar, qui assistait aux négociations pour la paix à Ports- mouth (E-U.) en 1905 : «Peut-on s'attendre à ce que l'influence du Juif américain sur l'opinion publique s'exerce en faveur du pays qui persécutait systématiquement ses frères de race ?... Si le gouvernement qui vient de se constituer ne réussissait pas à assurer la sécurité et un statut égal dans tout l'Empire vis à vis de la population Juive, alors le moment serait vraiment venu pour les Juifs de Russie de quitter leur patrie inhospitalière. Le problème auquel le monde civilisé devra faire face sera considérable, mais il sera résolu. Vous n'êtes pas seulement un homme d'État prévoyant et clairvoyant, mais aussi un grand économiste ; vous savez très bien que le destin de la Russie et son avenir seront scellés». On peut encore mieux apprécier l'hypocrisie de Jacob Schiff lorsqu'on sait que depuis 1897 il finançait les terroristes en Russie. En 1904, il participa au financement de la révolution qui éclata en Russie en 1905. Il aida aussi à l'organisation, à l'échelle internationale, du financement de la Révolution russe qui éclata dès 1917, donnant à ses associés et à lui-même leur première occasion de mettre en pratique les théories totalitaires 1961 . Les Banquiers Internationaux fomentèrent la Guerre Russo-Japonaise afin de créer les conditions souhaitées pour le succès d'un coup d'état révolutionnaire destiné à ren- verser le pouvoir des Tsars. Les plans des Banquiers Internationaux furent déjoués lorsque les Mencheviks, dirigés par des Juifs, déclenchèrent de leur propre autorité une révolution en Russie, celle de 1905. Lorsque les Banquiers Internationaux accor- dèrent leur soutien financier, la révolution échoua au moment même où il semblait qu'elle allait réussir. Les Mencheviks, dirigés par des Juifs, avaient agi de leur propre initiative. Les Banquiers Internationaux décidèrent que Lénine dirigerait «leur» pro- gramme révolutionnaire en Russie dès ce moment-là. Lénine naquit à Simbirsk, ville située sur les rives de la Volga. Il était le fils d'un haut fonctionnaire du Gouvernement qui portait le titre de «Conseiller d'État». Il n'avait pas hérité de ce titre, mais il lui avait été octroyé pour service éminent lorsqu'il était inspecteur scolaire. Lénine reçut une instruction universitaire et put s'occuper de questions juridiques, mais il ne se consacra jamais aux affaires. Des étudiants Juifs l'avaient persuadé qu'il était temps de renverser la puissance des classes privilégiées, les masses devant prendre la direction de leur pays. Au moment où Lénine considérait que «les réformes nécessaires ne pouvaient être mises en place rapidement que par l'action révolutionnaire», son frère fut arrêté par la police et exécuté. On reconnut très vite un intellectuel en Lénine. Il s'était associé aux dirigeants du Parti Révolutionnaire dès l'âge de vingt ans. Nous avons déclaré précédemment que les opulents et influents prêteurs d'argent internationaux avaient participé au finan- cement et à la direction des activités révolutionnaires dans la Zone de Colonisation. 96 — François Coty dans Le Figaro du 20 Février 1932 disait : «Les subsides accordes à cette époque aux Nihilistes (de 1905 à 1914) par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de gé- nérosité isolée. Une véritable organisation terroriste russe a été constituée aux États-Unis à ses frais dans le but d'assassiner des ministres, des gouverneurs, des chefs de la police, etc. (n.d.a.). - 108 - LÉNINE Lénine voulut savoir tout ce qui lui était possible de connaître des hommes qui diri- geaient les nombreux groupes révolutionnaires nationaux unis dà.tis leur but com- mun de révolution populaire. En 1895, à l'âge de vingt-cinq ans, il s'en alla en Suisse et rejoignit Plekhanov, qui avait fui la Russie afin d'échapper au destin du frère aîné de Lénine, Alexandre. En Suisse, Lénine et Plekhanov, qui étaient des «Gentils», rejoignirent des forces qui ne comprenaient que des Juifs : Vera Zasulich, Léo Deutch, B. Axelrod et Jules Tsederbaum. Ils constituèrent un mouvement marxiste à l'échelle mondiale qu'ils inti- tulèrent «Groupe pour l'Emancipation du Travail». Tsederbaum était un jeune homme comme Lénine ; il s'était acquis une réputation de terroriste impitoyable et d'agitateur accompli dans «la Zone de Colonisation». Il changea son nom en celui de Martov et devint le dirigeant des Mencheviks. Lénine dirigea les Bolcheviks en Russie. L'échec de révolution des Mencheviks, en 1905, convainquit Lénine que la seule façon de réussir une révolution, c'était d'organiser un Comité de Direction Internatio- nal qui étudierait d'abord et dirigerait ensuite l'effort révolutionnaire. Lénine mit sur pied le «Komintern», Comité Central de Direction Révolutionnaire International et les Banquiers Internationaux le choisirent comme leur agent au plus haut niveau, en Russie. Lénine avait très sérieusement étudié la Grande Révolution Française de 1789. Lorsqu'il apprit que «Le Pouvoir Occulte» qui avait provoqué la Révolution Française était encore très actif, il décida d'avoir partie liée avec lui. Son plan était de faire croire aux membres du Komintern qu'ils étaient les «Cerveaux» mais aussi d'influencer leurs pensées de façon à leur faire poursuivre les Plans à Longue Echéance des Banquiers Internationaux. Lorsqu'on ne pourrait plus contrôler les dirigeants révolutionnaires, il leur serait alors possible de les liquider. Nous produirons les preuves qui vous démon- treront comment cela se fit réellement. Ayant fixé sa politique, Lénine revint en Russie avec Martov pour organiser sa Campagne de Collecte d'argent, ramassis de chantages, de vols dans les banques, d'ex- torsions et de toutes sortes de pratiques illégales. Lénine prétendit qu'il était tout à fait logique de prendre l'argent du peuple et de comploter le renversement du gouverne- ment. Il établit un principe dans son parti : tous les jeunes gens qui aspiraient à en être membres devraient, comme son frère aîné Alexandre, révéler leur courage physique et leur vivacité mentale. Lénine insista sur le fait que chaque stade d'entraînement révo- lutionnaire de jeunes comprendrait le cambriolage d'une banque, la destruction d'un poste de police et l'élimination d'un traître ou d'un espion. Lénine recommanda également à tous les «dirigeants» révolutionnaires des autres pays de mettre en place une organisation souterraine («Underground»). En discutant de ce sujet et en écrivant à ce propos, Lénine déclara : «Tout ce qui est légal et illé- gal et qui favorise le mouvement révolutionnaire est justifié». Il avertit toutefois que «le parti légal serait toujours sous le contrôle du parti illégal. Cette pratique est en vigueur aujourd'hui, particulièrement au Canada et aux États-Unis. Les communistes qui affichent ouvertement leur adhésion au Parti Progressiste Ouvrier prennent bien soin de ne pas être impliqués dans les activités criminelles illégales de l'organisation souterraine du Parti Communiste. Mais «l'appareil» dirige secrètement les opérations et en profite financièrement. - 109 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER C'est une constante que bien peu des premiers dirigeants du communisme étaient issus du prolétariat. La plupart d'entre eux étaient des intellectuels très instruits. En 1895, ils provoquèrent une série de grèves. Quelques-unes se transformèrent avec succès en émeutes. IL. instituèrent ainsi un des principes fondamentaux de la tech- nique révolutionnaire : «transformer un trouble mineur en une émeute et amener les citoyens à lutter physiquement contre la police». Lénine, Martov et d'autres révolutionnaires furent arrêtés et condamnés à la pri- son. Lénine purgea sa peine de prison en 1897. Le grand public ne sait généralement pas qu'à ce moment-la en Russie, les dé- linquants politiques exilés en Sibérie n'étaient pas emprisonnés si l'on n'avait pas la preuve d'un autre délit criminel. En conséquence, Lénine emmena avec lui en exil sa belle jeune femme Juive, et sa mère qui parlait le yiddish. Pendant sa peine d'exil, Lénine touchait chaque mois une allocation de «sept roubles quarante kopecks» du gouvernement russe. C'était juste assez pour payer la chambre et la table, et Lénine travaillait comme comptable afin de gagner un peu plus d'argent. Ce fut au cours de l'exil que Lénine, Martov et un complice du nom de Potresov décidèrent qu'à leur libération ils publieraient un journal dans le but de réunir les cerveaux et les énergies du mouvement révolutionnaire dans sa totalité, car il était à cette époque, divisé en de multiples factions. En février 1900, Lénine avait purgé sa peine d'exil. On lui donna la permission de retourner en Suisse pour effectuer une visite et il rejoignit les autres dirigeants révolu- tionnaires ainsi que les agents du «Pouvoir Occulte». Ils approuvèrent son idée et on fit paraître l'«Iskra» — «L'Etincelle» -. Le conseil éditorial comprenait parmi les vieux dirigeants révolutionnaires Plekhanov, Zasulich et Axelrod, avec Lénine, Potresov et Martov qui représentaient les jeunes membres. La femme de Lénine était secrétaire du conseil. Trotsky, lui, rejoignit l'équipe éditoriale deux ans plus tard. Pendant un moment, le journal fut imprimé en fait à Munich et le conseil éditorial se rencontrait à Londres 1971 . En 1903, on installa le journal à Genève. Les exemplaires étaient passés en contrebande en Russie et dans d'autres pays grâce à «l'organisation souterraine» mise en place par les Francs-Maçons du Grand Orient. Le journal portant le titre d'Iskra», les révolutionnaires qui adhérèrent à la Ligne du Parti définie par le conseil éditorial furent connus sous le nom d'Iskristes». Le journal réclamait la convocation d'un Congrès d'Unification à Bruxelles pour 1903, dans le but de réunir les différents groupes marxistes. Les sociaux-démocrates russes, les sociaux-démocrates polonais de Rosa Luxemburg, le Groupe pour l'Eman- cipation du Travail et le Groupe Maximaliste y furent représentés. Dès le mois d'août, la police belge agissait et les délégués partirent pour Londres «en masse». Ce Congrès fut d'une importance historique capitale, car au cours de son déroulement un fossé idéologique se creusa parmi les 'existes. Lénine devint le dirigeant des Bolcheviks (ou groupe majoritaire) tandis que Martov devenait celui des Mencheviks (ou groupe mi- noritaire). 97 — L'influence que les Rothschild exerçaient sur les directeurs de la Banque d'Angleterre était considérable. Ces directeurs contrôlaient la politique du gouvernement britannique, ce qui explique que les révolutionnaires ont toujours pu trouver asile en Angleterre lorsqu'ils étaient exclus d'un autre pays. Karl Marx et Engels en sont des exemples types (n.d.a.). - 110 - LÉNINE Lorsque les Mencheviks encaissèrent la révolution avortée de 1905 (en Russie), Trotsky fit montre de ses capacités de dirigeant. Il est difficile pour le non-initié de comprendre ce qui brisa la tentative car les révolutionnaires eurent le contrôle de St Petersburg de Janvier à Décembre 1905, et instaurèrent le Soviet de Petersburg. Lénine et de nombreux dirigeants révolutionnaires de haut vol restèrent à l'écart et laissèrent le Parti Menchevik s'occuper de cette révolution. Lénine était allé à Genève consulter le «Pouvoir Occulte» lorsque la révolution éclata, suite à la tragédie du Dimanche Sanglant de St Petersburg en Janvier 1905. Il ne revint pas en Russie jusqu'en Octobre. On accusa le Tsar d'intolérance pour la tra- gédie du Dimanche Sanglant, mais ceux qui scrutèrent les événements, trouvèrent de nombreuses preuves qui les convainquirent de la provocation. L'incident du Dimanche Sanglant avait été concocté par le groupe terroriste dans le dessein d'exacerber la co- lère et la haine dans le cœur des ouvriers non-Juifs vis-à-vis du Tsar. L'incident per- mit aux dirigeants du Mouvement Révolutionnaire de s'assurer le soutien de milliers d'hommes et de femmes non-Juifs qui, jusqu'à ce triste jour, étaient restés fidèles au Tsar et parlaient de lui comme le «Petit Père». Le Dimanche Sanglant a une grande importance historique. En Janvier 1905, la Russie était en guerre avec le Japon. Les transports par voie fer- rée passant au travers des grandes étendues russes d'Ouest en Est avaient été sabotés. Les renforts et les ravitaillements n'avaient pu rejoindre le front de l'Est pour cause de sabotage. Le 2 Janvier, le peuple russe fut stupéfait d'apprendre par les journaux que Port Arthur était tombé aux mains des Japonais. Ils avaient perdu la guerre contre ce qu'ils appelaient une puissance de deuxième ordre. Le Gouvernement impérial, dans sa tentative de se concilier les faveurs de . la popu- lation ouvrière, avait adopté une politique d'encouragement dans la constitution de syndicats légaux. Les révolutionnaires connus devaient en être exclus. Un prêtre or- thodoxe russe, le Père Gapon, fut un des dirigeants les plus actifs dans la constitution de Syndicats Légaux. Les réformes libérales qu'avaient obtenues des citoyens non-ra- dicaux ne plurent pas aux dirigeants du parti révolutionnaire qui proclamaient «qu'on ne pouvait obtenir des réformes nécessaires que par la révolution et rapidement». Le Père Gapon s'était acquis une telle respectabilité que le Tsar et ses ministres le reçurent chaque fois qu'il souhaitait les entretenir d'un grave problème lié aux conditions de travail. Le 2 janvier, lorsque les mauvaises nouvelles de la guerre se répandirent dans tout l'Empire, des émeutes ouvrières organisées éclatèrent dans les énormes usines Puti- lov à St Petersburg. On appela à la grève mais du fait de la situation générale, le Père Gapon déclara qu'il réglerait ces questions conflictuelles en en appelant directement au Tsar. La proposition toucha la majorité des ouvriers, mais les «radicaux» s'y oppo- sèrent. Toutefois, le dimanche après-midi du 22 Janvier 1905, des milliers d'ouvriers, leurs femmes et leurs enfants, formèrent un cortège pour accompagner le Père Gapon aux portes du Palais. Selon des rapports authentiques, le cortège était tout à fait en bon ordre. Des pétitionnaires portaient des bannières faites à la hâte exprimant leur fidélité au «Petit Père». Aux portes du Palais, sans le moindre avertissement, une dé- charge foudroyante de fusils et de mitrailleuses dispersa le cortège dans la plus grande confusion. Des centaines d'ouvriers et leurs familles furent massacrés. La place qui faisait face au Palais se transforma en une place de chaos et d'agonie. Le 22 Janvier - 111 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 1905 est connu depuis cet événement sous le nom de «Dimanche Sanglant». Nicolas II était-il responsable ? C'est un fait établi qu'il n'était pas au Palais ou dans la ville à ce moment-la. On sait également qu'un officier de la garde ordonna aux troupes de faire feu. Il est tout à fait possible qu'il fut une «Cellule» véhiculant la politique terroriste de ses supérieurs. Cet acte fut l'«étincelle» qui mit le feu à l'amadou» fourni par les dirigeants révolutionnaires. La «flamme» d'une révolution à grande échelle suivit. Sans prendre en considération le fait de savoir qui était responsable de cet acte, nous devons constater que des dizaines de milliers d'ouvriers de l'industrie autrefois fidèles, rejoignirent le Parti Révolutionnaire Socialiste et le mouvement s'étendit aux autres villes. Le Tsar essaya de refouler cette vague de rébellion. Dès Février il ordonna de procéder à une enquête sur les événements de St Petersburg, qu'il confia à la Com- mission Chidlovsky. En Août, il annonça qu'on avait pris des dispositions pour l'éta- blissement d'un Corps Législatif représentatif démocratique qui devint la Douma. Il amnistia tous les délinquants politiques et ce fut au cours de cette amnistie que Lénine et ses dirigeants Bolcheviks revinrent de Suisse au mois d'Octobre, ainsi que d'autres pays étrangers. Mais rien de ce que fit le Tsar ne put entraver la marée révolutionnaire. Le 20 Octobre 1905, l'Union des Chemins de Fer Russes tenue par les Mencheviks se mit en grève. Le 25 Octobre, des grèves générales efficaces eurent lieu à Moscou, Smolensk, Koursk ainsi que dans d'autres villes. Le 26 Octobre, le Soviet Révolution- naire de Petersburg fut constitué et assuma les fonctions de gouvernement national. Le gouvernement soviétique était dominé par la faction Menchevik du Parti Travailliste Social-Démocratique Russe bien que le Parti Social-Révolutionnaire y eut une repré- sentation. Le premier Président fut le Menchevik Zborovisk qui fut rapidement rem- placé par Georgi Nosar. A son tour, il fut supplanté par Lev Trotsky qui en devint Président le 9 Décembre 1905. Le 16 Décembre, un groupe de militaires arrêta Trotsky et trois cents membres du Gouvernement soviétique. Il n'y eut pas un seul Bolchevik «important» parmi les personnes arrêtées, ce qui prouve que Lénine avait pris ses dispositions, grâce à la protection des Puissances Secrètes qui agissaient derrière le Gouvernement. La révolution n'était pas tout à fait terminée. Le 20 Décembre, un Juif du nom de Parvus assuma la direction du nouvel exécutif soviétique. Il appela à la grève géné- rale à St Petersburg et 90.000 ouvriers y répondirent. Le jour suivant 150.000 ouvriers firent grève à Moscou. Des insurrections éclatèrent à Chita, Kansk et Rostov. Le 30 Décembre, les troupes et des personnalités du gouvernement qui étaient restées fi- dèles au Tsar reprirent le contrôle d'une façon quasi «miraculeuse» et mirent fin à la révolution 1981 . Le Tsar Nicolas II tint ses promesses. La Douma fut constituée et un parlement fut élu. En 1907, le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocratique Russe eut 98 — Si Lénine et les Banquiers Internationaux étaient intervenus en faveur des Mencheviks à ce moment-la, rien n'aurait pu entraver les actions révolutionnaires. Il n'y a aucune explication an fait qu'ils permirent aux forces gouvernementales de reprendre le contrôle à moins qu'ils n'aient eu des plans secrets qu'ils ne pouvaient mettre à exécution à ce moment-la. La seule conclusion qui semble être logique, c'est qu'ils se préparaient à la Première Guerre mondiale et souhaitaient que la Russie restât une monarchie jusqu'à ce que la guerre éclate. Les événe- ments qui se produisirent indiquèrent que c'était la leur plan (n.d.a.). - 112 - LÉNINE lieu à Londres. Lénine représentait le Parti Bolchevik avec 91 délégués ; les Menche- viks dirigés par Martov avaient 89 délégués ; Rosa Luxemburg dirigeait ses Démo- crates-Sociaux Polonais et amenait 44 délégués ; le «Bund» Juif dirigé par Rafaël Abra- movitch en avait 55 ; les Démocrates Sociaux Lettons dirigés par le camarade Herman (Danishevsky) complétaient la panoplie. Il y avait en tout 312 délégués dont 116 étaient ou avaient été ouvriers On avait convoqué ce Congrès pour tirer toutes les leçons de l'échec de 1905. Lé- nine imputa l'échec du coup d'état révolutionnaire au manque de coopération entre les Mencheviks et les dirigeants des autres groupes. Il déclara aux 312 délégués que les Mencheviks en avaient assumé toute la direction et que toutes les occasions avaient généralement tourné au gâchis. Il en appela à une unité de politique et d'action Mais il déclara que l'on devrait préparer l'action révolutionnaire bien à l'avance et qu'il fallait jouer, en en tirant tous les avantages, sur l'élément de surprise. Martov accusa Lénine de ne pas avoir accordé à l'effort révolutionnaire Menche- vik tout le soutien qu'il aurait dû lui donner. Il l'accusa particulièrement d'avoir cessé toute aide financière. Martov et les autres groupes Juifs dirigés par Rosa Luxemburg et Abramovich étaient irrités par le fait que Lénine avait pu financer la présence du plus grand nombre de délégués. Ils l'accusèrent de financer son Parti Bolchevik grâce aux enlèvements, aux contrefaçons, aux vols et ils le réprimandèrent pour avoir refu- sé de contribuer dans une proportion équitable, grâce à ses ressources mal acquises, au financement de l'organisation centrale fédérative. Un long rire secoua l'assistance lorsqu'un des Mencheviks accusa Lénine d'avoir marié un de ses agents les plus élevés à une riche veuve pour alimenter la trésorerie de son parti. On allègue que Lénine aurait reconnu avoir agi de la sorte pour le bien de la cause. Il soutint que le camarade qu'il avait marié à une veuve était «un représentant sain et fort de l'humanité». Il pensait que la veuve avait acquis une bonne valeur pour son argent. Ce fut à ce Congrès qu'un personnage de moindre importance, à cette époque — Staline — se lia avec Lénine. Le Congrès décida finalement que les diri- geants des différents groupes révolutionnaires devraient coopérer plus étroitement et choisit le groupe qui éditerait leurs journaux révolutionnaires. Ils mirent fortement l'accent sur la propagande et décidèrent à ce congrès de réorganiser complètement leur machine de propagande : les publications devraient adopter la même politique éditoriale, celle de la «Ligne du Parti». En 1908, les Bolcheviks entamèrent la publication du «Proletarie». Lénine, Du- brovinsky, Zinoviev et Kamenev en étaient les rédacteurs en chef. Les Mencheviks publièrent «Golos Sotsial-Demokrata». Plekhanov, Axelrod, Martov, Dan et Martynov (Pikel) en étaient les rédacteurs-en-chef. Tous les rédacteurs-en-chef étaient Juifs sauf Lénine et Plekhanov. Trotsky fit sortir une publication semi-indépendante : « Vienna Pravda». En 1909, Lénine obtint le soutien inconditionnel de deux dirigeants Juifs, Zino- viev et Kamenev. Ils constituèrent «La Troïka» et cette amitié dura jusqu'à la mort de Lénine en 1924. Après le Cinquième Congrès du Parti Ouvrier des Sociatix7, Démocrates Russes - 113 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER qui se tint à Londres en 1907, Lénine voulut savoir si son nouveau disciple nommé Staline était courageux et digne de confiance. Il souhaitait également convaincre les dirigeants des autres groupes révolutionnaires qu'il était financièrement indépendant. Afin de mener à bon terme son double dessein, il instruisit Staline en vue du Cambrio- lage de la Banque de Tiflis. Staline s'adjoignit pour complice l'Arménien Pretroyan qui changea par la suite son nom en celui de Kemp. Ils apprirent que la Banque allait trans- férer une importante somme d'argent par transport en commun. Ils attirèrent le véhi- cule dans une embuscade et Petroyan lança une bombe. Le véhicule et les passagers furent pulvérisés sauf la solide cassette qui contenait l'argent liquide : 250.000 roubles. Une trentaine de personnes y perdirent la vie et le butin revint à Lénine. Staline avait prouvé qu'il était un dirigeant potentiel. Les Bolcheviks rencontrèrent des difficultés pour utiliser les roubles volés au profit du Parti, car une bonne part de l'argent consistait en billets de .500 roubles. Lénine conçut alors l'idée de distribuer les billets de 500 roubles aux Bolcheviks dignes de confiance présents dans différents pays étrangers. On leur donna pour instruction de se débarrasser d'autant d'argent qu'ils le pourraient à une date fixée. Cette instruction fut exécutée mais deux des agents de Lénine rencontrèrent la police au cours de la transaction. L'un d'entre eux était Olga Ravich qui épousa par la suite Zinoviev, le grand ami de Lénine. L'autre était Meyer Wallach dont le véritable nom était Fink- lestein qui changea de nouveau son nom par la suite en celui de Maxime Litvinov et fut connu dans le monde entier en tant que Commissaire des Affaires Etrangères de Staline de 1930 à 1939. [99] La Révolution de 1905 terminée, le Tsar Nicolas II entreprit de faire des. réformes nombreuses et radicales, entre autres de transformer la monarchie absolue Russe en Monarchie Constitutionnelle à l'image de la monarchie britannique. Dès que la Douma commença à fonctionner, le Premier ministre Peter Arkadyevich Stolypine s'avéra grand réformiste. Il domina la politique russe et fit le Projet de «Constitution Stolypine» qui garantissait les droits civils aux paysans qui représentaient alors dans les 85% de la population Russe. Ses réformes agraires accordaient une aide financière aux paysans de façon à ce qu'ils pussent acheter leurs propres fermes. Son idée était que la solution logique pour contrecarrer ceux qui recommandaient un mode de vie collectif, devait encourager la propriété individuelle. Mais les dirigeants révolutionnaires voulaient usurper le pouvoir politique et éco- nomique. Ils ne furent pas du tout satisfaits des réformes. En 1906, le Groupe Terro- riste essaya d'assassiner Stolypine en détruisant sa maison au moyen d'une bombe. On fomenta de nombreux complots afin de supprimer le Premier ministre le plus pro- gressiste que les Russes pouvaient espérer. Par une sombre nuit de Septembre 1911, le Grand Emancipateur fut mortellement blessé d'un coup de feu alors qu'il assistait à une représentation de gala au théâtre de Kiev. L'assassin était un homme de loi Juif, un certain Mordecai Bogrov. En 1907, les Banquiers Internationaux organisèrent la panique de Wall Street pour se rembourser de l'argent dépensé lors des guerres et des révolutions russes. Ils étaient également en train de financer les stades préliminaires de la révolution chinoise qui 99 — Ce «gangster» joua un rôle important dans les affaires internationales en Angleterre et en Allemagne, à la Société des Nations et aux Nations Unies, jusqu'à sa mort (n.d.a.). - 114 - LÉNINE éclata en 1911. De nombreuses réformes parmi celles qui furent proposées par Stoly- pine furent poursuivies après sa mort. En 1912, une loi sur les assurances dans l'indus- trie donna aux ouvriers de ce secteur des indemnités en cas de maladie et d'accident, les remboursant aux deux tiers pour la maladie et aux trois quarts pour les accidents. On donna pour la première fois depuis qu'on les imprimait un statut légal aux jour- naux des partis révolutionnaires, et on développa les écoles publiques. On révisa les lois sur les élections afin d'assurer un gouvernement plus représentatif. Et en 1913, le gouvernement du Tsar accorda une amnistie générale à tous les prisonniers politiques. Dès qu'ils furent sortis de prison, ils recommencèrent à comploter avec une énergie décuplée le renversement du gouvernement russe. Les terroristes recommandèrent l'élimination de la famille impériale. Mais les réformes avaient séduit la grande majo- rité du peuple russe. La Révolution ressemblait, à ce moment-la, à une voie sans issue. Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire décidèrent qu'ils accorderaient provi- soirement un sursis à la Russie. Ils concentrèrent leurs efforts sur les autres pays ; le Portugal et l'Espagne se signalèrent à leur attention. A la suite du Brouillard Rouge créé par la Propagande Communiste et d'une cam- pagne d'«Infamies» organisée et menée en Russie comme cela l'avait été en France et en Angleterre avant les révolutions dont elles furent le théâtre, il était difficile de ne pas croire que les Tsars et les Nobles russes n'étaient rien d'autre que de grands monstres barbus dont l'activité principale consistait à réduire les paysans en escla- vage, à violer leurs jeunes femmes et à embrocher les jeunes enfants à la pointe de leurs épées en galopant à travers les villages... Afin de prouver que le dernier des Tsars était un réformiste, nous citerons Bertram Wolfe, anti-tsariste et pro-révolutionnaire notoire. Wolfe déclare à la page 360 de son livre : «Three who made a Révolution» (Trois qui firent une Révolution) : «Entre 1907 et 1914, au moment des lois de réforme agraire de Stolypine, 2.000.000 de paysans et leurs familles s'en allèrent des villages «MIR» et devinrent propriétaires individuels. Tout au long de la guerre (1914-1917) le mouvement s'étendit, si bien qu'au 1er Janvier 1916, 6.200.000 familles de paysans sur environ 16.000.000, qui étaient devenues éligibles, sollicitèrent une séparation. Lénine comprit qu'il s'agissait d'une course contre la montre entre les réformes de Stolypine et le prochain soulèvement révolutionnaire. Si le soulèvement devait être remis à plus tard, pour une vingtaine d'années, les nouvelles mesures agraires transformeraient la campagne qui ne pourrait devenir une force révolutionnaire. Lénine cerna de près le problème comme en fait foi la révélation suivante : en 1917 lorsqu'il demanda aux pay- sans de prendre la terre, ils en possédaient déjà plus des trois-quarts». Il est malheureusement vrai que Raspoutine exerça une influence maléfique sur certains hommes et sur certaines femmes à la Cour Impériale de Russie. Je sais, grâce à des dames attachées à la Cour, à cette époque, que Raspoutine exerçait une influence terrible sur l'Impératrice, car son jeune fils souffrait d'hémophilie et il était la seule personne qui pouvait arrêter les saignements. Or, Raspoutine avait certainement des pouvoirs mesmériques (cf. de EA. Mesmer, c'est à dire hypnotiques) qui ne sont pas rares chez certains sujets russes. Il avait la faculté d'amener l'Impératrice sous son influence, non pas à la manière d'un amant, mais dans le but d'obliger le Tsar à accom- plir ce qu'il voulait qu'il fit. Il n'est pas exagéré de dire que Raspoutine, grâce au pou- voir qu'il exerçait sur le Tsar par le biais de l'Impératrice, dirigeait en fait la Russie à la - 115 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER consternation du peuple russe. Il est également vrai que Raspoutine introduisit dans les Cercles de la Cour, des hommes et des femmes qui pratiquaient les rites païens dont on usait secrètement au Palais Royal avant qu'éclata la Révolution Française en 1789. Ces orgies rituelles reposaient sur la prétention ridicule que le peuple ne pouvait être sauvé tant qu'ils n'auraient pas sondé les bas fonds de la dégradation dans le péché. Il introduisit des subversifs jusque dans la maison du Tsar et ces hommes obtinrent des renseignements qui permirent à leurs maîtres de faire chanter de nombreuses personnes influentes et de leur imposer leur volonté. Raspoutine faisait sans aucun doute partie des Illuminati et de la Synagogue de Satan. - 116- CHAPITRE VIII LA RÉVOLUTION RUSSE : 1917 En janvier 1910, dix-neuf dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial se rencontrèrent à Londres. Cette réunion est connue sous le nom de «Plénum de Janvier du Comité Central». On y discuta des différents moyens d'arriver à une plus grande unité. De nouveau on insista auprès de Lénine pour qu'il abandonne sa politique d'indé- pendance financière. Il répondit en brûlant les derniers billets de banque de cinq cents roubles qui provenaient du cambriolage de la banque de Tiflis. Lénine était convaincu qu'il était presque impossible d'encaisser les billets sans se faire prendre par la police. Le Plénum décida de faire du journal «Sotsial Demokrata» la publication officielle du Parti et les Bolcheviks nommèrent Lénine, Zinoviev et les Mencheviks Martov et Dan rédacteurs-en-chef. Kamenev se vit assigner la tâche d'assister Trotsky dans l'édi- tion de la «Vienna Pravda». Le Plénum discuta également de la tactique que devait adopter le mouvement révolutionnaire mondial. Les délégués considérèrent les réper- cussions possibles qui pourraient résulter de certains assassinats politiques que l'on projetait. La politique du Parti était mise en place et on donna l'ordre au Comité Cen- tral de préparer les Temples et les Loges du Grand Orient pour l'action. Les membres devaient faire un actif prosélytisme pour leur idéologie révolutionnaire et athée. La ligne du Parti était d'unifier tous les groupuscules révolutionnaires dans le des- sein de provoquer une guerre entre tous les grands pays capitalistes : les terrifiantes pertes endurées, les impositions énormes et les malheurs subis par les populations fe- raient que la majorité de la classe ouvrière réagirait favorablement à l'éventualité d'une révolution qui mettrait fin aux guerres. Une fois que tous les pays seraient Soviétisés, les Puissances Secrètes seraient en mesure de constituer une Dictature Totalitaire et n'auraient plus besoin de cacher leur identité 11001 , il est possible que Lénine ait connu les visées secrètes et les ambitions des Illuminât! qui modelaient l'action révolution- naire pour qu'elle s'adapte à leurs desseins. Les dirigeants révolutionnaires devaient organiser leurs réseaux souterrains dans 100 — Ce n'est pas une surprise si, aujourd'hui, tous les pays démocratiques sont dirigés par des gouvernements socialistes. Seuls, en effet, des gouvernements dits «de gauche» pouvaient, avec la complicité bienveillante des forces dites «de droite», appliquer une politique ultra-libé- rale en vue d'aboutir, in fine, à l'instauration du mondialisme qui n'est rien d'autre que le tota- litarisme/communisme. Cette politique ultra-libérale, appliquée par des gouvernements «de gauche», et le plan qui en est à l'origine, font l'objet d'une explication détaillée dans l'ouvrage Maitreya (n.d.l.r.). - 117 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER tous les pays de façon à être prêts à accaparer le système politique et l'économie de leur nation. Les Banquiers Internationaux devaient étendre les ramifications de leurs réseaux d'influence dans le monde entier. Nous avons montré que Lénine était devenu actif dans les cercles révolutionnaires en 1894 et qu'il avait décidé d'avoir partie liée avec les Banquiers Internationaux car il doutait de la capacité des hommes qui diri- geaient les partis révolutionnaires nationaux — à dominance Juive — à consolider les victoires acquises. Avec ces déclarations en mémoire, il est nécessaire de passer en revue les événements révolutionnaires qui se sont déroulés de 1895 à 1917. On assassina l'Impératrice d'Autriche en 1898 (Sissi) ; le Roi Humbert d'Italie en 1900 ; le Président McKinley en 1901 ; le Grand Duc Serge de Russie en 1905 ; le Roi et le Prince de la Couronne de Portugal en 1908. Afin de prouver que les Illuminât!, qui agissaient par le biais des Francs-Maçons du Grand Orient, étaient responsables de ces assassinats politiques, nous livrons les faits suivants : Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial qui se rencontrèrent à Genève en Suisse, pensèrent qu'il était utile de renverser le Roi Carlos de Portugal de façon à ce qu'ils établissent une République dans ce pays et en 1907, ils donnèrent l'ordre de l'assassiner. En Décembre de cette année-la, Magalhaes Lima, Grand Maître du Grand Orient du Portugal vint à Paris pour faire des conférences dans les Loges Maçonniques. Son sujet était «Portugal: le renversement de la Monarchie et la néces- sité d'une forme républicaine de gouvernement». Quelques semaines plus tard, le Roi Carlos et son fils, le Prince de la Couronne, étaient assassinés. Les Francs-Maçons du continent se vantèrent de ce succès. Furnemont, Grand Orateur du Grand Orient de Belgique déclara le 12 Février 1911 : « Vous rappelez-vous du profond sentiment de fierté que nous ressentîmes tous lors de la brève annonce de la Révolution Portugaise ? En quelques heures le trône avait été abattu, le peuple triom- phait, et la république était proclamée. Pour le non-initié, ce fut un éclair dans un ciel limpide... mais nous, mes frères; nous avons compris. Nous savions la merveilleuse or- ganisation de nos frères Portugais, leur zèle et leur travail incessants. Nous possédions le secret de ce glorieux événement». (Extrait du Bulletin du Grand Orient de Belgique 5910, page 92). Les dirigeants du Mouvement Révolutionnaire Mondial et les Hauts Gradés de la Franc-Maçonnerie continentale se rencontrèrent en Suisse en 1912. Ce fut au cours de cette réunion qu'ils prirent la décision d'assassiner l'Archiduc François-Ferdinand afin de provoquer la Première Guerre Mondiale. La date réelle à laquelle on devait com- mettre le crime fut laissée en suspens parce que les conspirateurs, qui opéraient de sang froid, considérèrent que le moment opportun pour ce meurtre n'était pas encore venu, et ne fournirait pas le maximum de répercussions politiques. Le 5 Septembre 1912, la «Revue Internationale des Sociétés Secrètes», éditée par Mgr Jouin, publia les passages suivants aux pages 787-788 : «Peut-être la lumière se fera-t-elle un jour sur cette parole d'un haut franc-maçon suisse au sujet de l'héritier du trône d'Autriche : «L'Archiduc est un homme remarquable. C'est dommage qu'il soit condamné. Il mourra sur les marches du trône».» La lumière sur ces mots, on la fit au procès des assassins qui tuèrent l'héritier du trône d'Autriche et sa femme, le 28 Juin 1914. Cet acte de violence commis à Sarajevo - 118 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 fut l'étincelle qui mit le feu à la Première Guerre Mondiale. Les notes sténographiques de Pharos, prises au Procès Militaire sont un document des plus éclairants. Elles four- nissent des preuves précises établissant que les Banquiers Internationaux avaient ma- nipulé les Loges du Grand Orient afin de provoquer la Première Guerre Mondiale comme ils les avaient manipulés en 1787-1789, afin de provoquer la Révolution Fran- çaise. Le 12 Octobre 1914, le président de la cour militaire interrogea Cabrinovic, le terroriste qui avait lancé la première bombe dans la voiture de l'Archiduc. Le président : «Dites-m'en plus au sujet des motifs. Avez-vous su avant l'atten- tat, que Tankovic et Ciganovic étaient Francs-Maçons ? Le fait que vous et eux étiez Francs-Maçons a-t-il eu une influence sur votre décision ?» [101] Cabrinovic : «Oui». Le président : «Avez-vous reçu d'eux la mission d'exécuter l'Archiduc ?» Cabrinovic : «Je n'ai reçu de personne la mission de perpétrer l'assassinat. La Franc- Maçonnerie a à y voir parce qu'elle a renforcé mon intention. En Franc-Maçonnerie, il est permis de tuer. Ciganovic m'a dit que les Francs-Maçons avaient condamné l'Archi- duc François-Ferdinand à mort plus d'une année auparavant». Ajoutons à cette évidence, le témoignage du Comte Czerin, ami intime de l'Archi- duc qui écrit dans son livre «Guerre Mondiale» que «LArchiduc savait très bien que le risque d'un attentat à sa vie était imminent. Une année avant la guerre il m'avait informé que les Francs-Maçons l'avaient condamné à more'. Après avoir réussi à provoquer une Guerre Mondiale, les dirigeants du Mouve- ment Révolutionnaire Mondial agitèrent le fait même pour convaincre les ouvriers de l'industrie et les soldats que la guerre était une guerre capitaliste. Ils ne cessèrent de faire de l'agitation et critiquèrent tout ce qu'il était possible de critiquer. Ils accusèrent les différents gouvernements de tout ce qui tournait mal. Les «Capitalistes» Internationaux étaient manipulés par les Illuminati qui restaient discrètement à l'arrière-plan, à l'abri de toute suspicion et de tout risque [102] . La Russie, venant à peine d'émerger de sa guerre désastreuse contre le Japon, quelques années auparavant, il fut relativement simple aux agitateurs patentés qu'étaient les Mencheviks de créer une atmosphère de doute, de suspicion et d'in- quiétude dans les esprits des ouvriers russes et finalement des troupes, en 1914-1916. En Janvier 1917, les Armées Impériales Russes avaient perdu pratiquement 3.000.000 d'hommes ; le meilleur de la Russie avait disparu. Lénine et Martov étaient en Suisse, terrain neutre sur lequel tous les complots internationaux sont ourdis. Trotsky était en train d'aguerrir les centaines de révolu- tionnaires ex-Russes qui avaient trouvé refuge aux États-Unis. Il était particulièrement actif dans l'«East Side» de NewYork 11031 . 101 — Tankovic et Ciganovic étaient des Francs-Maçons de plus haut grade que Cabrinovic. Il a été antérieurement déclaré au procès que Ciganovic avait dit à Cabrinovic que les Francs- Maçons ne pourraient trouver des hommes pour exécuter l'Archiduc (n.d.a.). 102 — C'était certainement une guerre capitaliste mais les ouvriers ne réalisèrent pas qui était derrière. Ce fut par la propagande mise en œuvre par la presse que les Banquiers Internatio- naux contrôlaient chaque pays du monde. 103 — Des membres importants de la police et des débats au Congrès ont montré que ces en- trées illégales ont lieu même aujourd'hui dans des proportions toujours plus importantes. Les - 119 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les dirigeants Mencheviks amenèrent leur politique subversive en Russie et leur premier objectif fut de renverser le pouvoir des Tsars. L'occasion arriva en Janvier 1917. Des sabotages savamment exécutés dans les systèmes de communication, au Ministère des Transports et au Ministère du Ravitaillement, provoquèrent une sé- rieuse pénurie de vivres à St Petersburg. Ces exactions eurent lieu à un moment où la population s'était accrue démesurément du fait de l'affluence dans la ville d'ouvriers de l'industrie dont on avait besoin pour l'effort de guerre. Février 1917 fut un mauvais mois : on introduisit le rationnement de la nourriture. Le 5 Mars, le malaise général était évident. Les queues devant les boulangeries grossissaient. Le 6 Mars, les rues se remplirent de chômeurs et des troupes Cosaques arrivèrent dans la ville. Le Tsar visi- tait encore les troupes au front [104] . Le 7 Mars, les dirigeants Juifs du Parti Menchevik rassemblèrent les femmes pour qu'elles manifestent dans la rue et protestent contre le manque de pain [105] . Le 8 Mars, les femmes organisèrent une manifestation. Les dirigeants révolution- naires les prirent alors en main. Des groupes choisis conduisirent des manifestations de diversion. Des bandes apparurent ici et la, chantant des chants révolutionnaires et hissant des drapeaux rouges. A l'angle de la perspective Nevsky et du Canal Ste Cathe- rine, la Police Montée et les Cosaques dispersèrent les foules sans infliger de pertes. Les foules qui s'étaient réunies autour de ceux qui hissaient les drapeaux rouges et en appelaient à la Révolution ne reçurent pas un seul coup de feu. Il semblait qu'on avait donné des ordres précis pour éviter à tout prix une répétition du Dimanche Sanglant de 19 05 [io6] Le 9 Mars, la perspective Nevsky, du Canal Ste Catherine à la Gare Nicolas, fut in- vestie par des foules d'ouvrières qui devenaient plus hardies sous la pression des agita- teurs. La Cavalerie Cosaque éclaircit la rue. Quelques personnes furent piétinées mais les troupes employaient seulement le plat de leurs sabres. A aucun moment les armes à feu ne furent utilisées. Cette patience exaspéra les dirigeants révolutionnaires et les agitateurs durent concentrer leurs efforts pour obliger le peuple à entrer en conflit physique avec la police et les troupes. Au cours de la nuit, les dirigeants révolution- naires déployèrent des mitrailleuses en des endroits discrets, dans toute la ville. Le 10 Mars, un incident malheureux fournit la minuscule étincelle nécessaire pour la mise à feu de l'explosif révolutionnaire. Le feu se répandit alors à la vitesse de l'éclair. Une foule énorme s'était rassemblée près de la Gare Nicolas. Vers quatorze heures, un homme lourdement habillé de fourrures, afin de se protéger du froid, s'en allait vers la place juché sur son traîneau. Il était impatient et donna l'ordre à son conducteur de se nervis de F «Underground» trouvèrent également des facilités d'accès au Canada. Le danger réside dans le fait que l'«Underworld» et F «Underground» révolutionnaire sont reliés entre eux. L'un n'aurait jamais pu survivre sans l'autre et les hommes qui sont la «Puissance Secrète» manipulent les deux. Les Seigneurs de la Guerre Aryens ont utilisé la Mafia, les Magnats de la Finance Internationale et les terroristes Juifs. Ceci explique les guerres de «gangs» (n.d.a.). 104 — Les troupes avaient un fusil pour six hommes en Février 1917 ; et pour un jour de muni- tions (n.d.a.). 105 — On avait usé de la même tactique sous la Révolution : des hommes déguisés en femmes avaient marché sur les Tuileries (n.d.a.). 106 — Un des meilleurs ouvrages traitant des événements qui menèrent à la Révolution Russe est celui de Frank Britton : «Behind Communism» — «Derrière le Communisme» (n.d.a.). - 120 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 frayer un passage dans la foule mais il se trompa sur l'humeur des manifestants. On extirpa l'homme du traîneau et on le battit. Il s'enfuya à pied et trouva refuge dans une voiture à chevaux. Une partie de la foule le suivit et un révolutionnaire lui fracassa la tête avec une petite barre de fer. Ce pur acte de violence excita la foule qui recouvrit et descendit la Perspective Nevsky, détruisant des fenêtres. Des rires écla- tèrent. Le désordre devint peu à peu général. Les dirigeants révolutionnaires, en vertu d'un accord préalable, tirèrent sur la foule de leurs positions cachées. La foule attaqua la police et l'accusa d'avoir tiré sur elle, puis elle massacra chaque policier jusqu'au dernier 11071 . Les détenus des prisons furent alors relâchés pour exciter la foule. Les conditions nécessaires au Règne de la Terreur étaient mises en place. Le 11 Mars, les pillages commis par les criminels qui venaient d'être relâchés conduisirent à une émeute générale. La Douma tenta encore d'arrêter la marée mon- tante de révolte. Elle envoya un message urgent au Tsar lui disant que la situation était sérieuse. Le télégramme, d'une longueur considérable, expliquait l'état d'anarchie qui régnait. Les «Cellules» Terroristes — Communistes — infiltrées dans les moyens de communication envoyèrent un autre message. Le Tsar, à la lecture du télégramme qu'il reçut, exigea la dissolution de la Douma. Il se priva ainsi du soutien de la majorité des membres qui lui étaient fidèles. Le 12 Mars, le Président de la Douma qui venait d'être dissoute envoya un dernier message, désespéré, au Tsar. Il concluait en ces mots : «La dernière heure a sonné. Le destin de la patrie et de la dynastie est en train de se décider». On rapporte que le Tsar ne reçut jamais ce dernier message. Ce contrôle des moyens de communication par les «Cellules» infiltrées en des positions-clés fut largement développé au cours des mois suivants [108]. Le 12 Mars, plusieurs régiments se révoltèrent et tuèrent les officiers. C'est alors qu'à l'improviste, la garnison de la forteresse St Pierre et St Paul se rendit et la plupart des soldats rejoignirent les forces de la révolution. Immédiatement après la reddition de la garnison, un Comité de la Douma se constitua, qui comprenait 12 membres. Ce gouvernement provisoire survécut jusqu'à ce qu'il soit renversé par les Bolcheviks de Lénine en Novembre 1917. Les dirigeants révolutionnaires qui étaient pour la plupart des Mencheviks, constituèrent le Soviet de Petersburg. Ils furent d'accord pour autoriser le Gouvernement Provisoire à fonction- ner avec un semblant d'autorité légale. St Petersburg n'était qu'une simple ville dans un Empire considérable. Il n'y avait aucun moyen de savoir exactement comment les citoyens des autres villes se compor- 107 — J'ai en ma possession des preuves précises et indiscutables de personnes qui étaient à St Petersburg, bien placées pour savoir que les mitrailleuses utilisées ne furent en aucune manière mises en place ou servies par la police car elle avait reçu des ordres précis de lie pas recourir à la violence, (n.d.a.). 108 — Afin de démoraliser les troupes qui combattaient les Allemands sur le front, en No- vembre 1917, Lénine fit envoyer de faux messages aux officiers supérieurs, censés venir du Haut Commandement russe. Un général reçut des ordres pour avancer sur l'ennemi alors que deux autres qui étaient placés sur chaque flanc de la première armée reçurent l'ordre de se retirer. Il n'est pas étonnant que les troupes s'en soient prises à leurs propres officiers, (n.d.a.). - 121 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER teraient. Kérensky, un Socialiste, était un homme très dur. On l'appelait le «Napoléon de la Russie». Par l'entremise des bons auspices des Banquiers Internationaux, M.M. Warburg et Fils, Lénine fut mis en relation avec les dirigeants militaires allemands. Il leur expliqua que la politique du Gouvernement Provisoire de Kérensky et celle du Soviet Révolu- tionnaire Menchevik était de maintenir la Russie en guerre contre l'Allemagne 11091 . Lénine entreprit de réduire le pouvoir des dirigeants révolutionnaires Juifs en Rus- sie. Il promit de retirer les armées Russes de la guerre contre l'Allemagne à condition que le gouvernement allemand l'aide à renverser le Gouvernement Provisoire russe et à obtenir le contrôle économique et politique du pays. Ce marché fut accepté et Lé- nine, Martov, Radek, ainsi qu'un détachement de trente et quelques Bolcheviks furent transportés secrètement à travers l'Allemagne en direction de la Russie dans un wagon plombé. Ils arrivèrent à St Petersburg le 3 Avril. Les Warburg d'Allemagne et les Ban- quiers Internationaux de Genève avaient procuré les fonds nécessaires. Le Gouvernement Provisoire russe signa sa propre condamnation à mort en 1917 lorsqu'immédiatement après sa constitution, il promulgua un décret accordant une amnistie inconditionnelle à tous les prisonniers politiques. L'amnistie comprenait ceux qui avaient été exilés en Sibérie et ceux qui avaient trouvé refuge dans les pays étrangers. Ce décret permit à plus de 90.000 révolutionnaires, pour la plupart extré- mistes, de revenir en Russie. Beaucoup d'entre eux étaient des dirigeants capables. Lénine et Trotsky enrôlèrent cette gigantesque affluence de révolutionnaires dans leur Parti Bolchevik. Dès qu'il fut en Russie, Lénine employa la propagande pour attaquer le Gouverne- ment Provisoire qui lui avait accordé le pardon, à lui ainsi qu'à ses adeptes. Au début du mois d'Avril, le Soviet de Petersburg (cela signifie «Conseil des Ouvriers») était domi- né par les Mencheviks. Les «Essars» (Sociaux-Révolutionnaires) arrivaient en seconde position et les Bolcheviks pour une fois étaient minoritaires. La politique du Gou- vernement Provisoire visait à poursuivre l'effort de guerre car la majorité des Russes considérait que les ambitions totalitaires des Seigneurs de la Guerre «Nazis Noirs» allemands constituaient une menace directe pour la souveraineté russe. Tcheidze qui soutint avec vigueur cette politique assumait la présidence du Soviet de Petersburg en l'absence de Martov. Le Vice-Président du Soviet, Skobelev, qui était également membre du Gouvernement Provisoire soutint aussi l'effort de guerre. Il pensait que si les révolutionnaires pouvaient provoquer la défaite des forces armées allemandes, il leur serait possible d'aider les groupes révolutionnaires Allemands et Polonais à ren- verser le gouvernement allemand au moment de la défaite. L'unique objectif de Lénine à ce moment-la, était d'accaparer la direction. Il atta- qua la politique du Gouvernement Provisoire et accusa ses membres d'être des instru- ments de la bourgeoisie. Il recommanda ouvertement son renversement immédiat par des moyens violents mais ne voulut pas s'opposer aux Mencheviks du Soviet de Peters- burg. Lénine donna des instructions à ses agitateurs Bolcheviks et leur fit prêcher la 109 — J'ai des preuves qui établissent formellement que le frère de Paul Warburg de New-York était un officier des Services de Renseignements de l'Armée Allemande. Il négocia avec Lénine pour le compte du Haut Commandement Allemand et se chargea du sauf-conduit pour passer d'Allemagne en Russie (n.d.a.). - 122 - LA REVOLUTION RUSSE : 1Ç17 destruction du Gouvernement Provisoire aux ouvriers des usisnes et aux garnisons militaires. Ils utilisèrent le slogan « Tout le pouvoir aux Soviets», ce qui signifiait : tout le pouvoir aux conseils des ouvriers. Parmi les milliers de révolutionnaires qui revinrent en Russie, suite à l'amnistie générale, il y avait bien sûr Trotsky. Il amenait avec lui, du Canada et des États-Unis, plusieurs centaines de révolutionnaires qui avaient fui la Russie bien avant. La grande majorité était constituée de Juifs parlant le yiddish, originaires de l'«East End» de New-York [110] . Ces révolutionnaires aidèrent Lénine à accéder au pouvoir. Une fois qu'ils eurent servi à ce dessein, la plupart d'entre eux furent condamné à l'exil ou à la mort. Il se pas- sa alors un temps très court entre ce moment et la mort, l'exil ou la mise en prison des premiers membres de la Première Internationale. L'histoire des dictatures de Lénine et de Staline devrait convaincre toute personne dénuée de tout préjugé qu'on a uti- lisé les populations du monde, sans considération de couleur ou de croyance, comme des «Pions sur un jeu d'échecs international» dont les joueurs étaient les Banquiers Internationaux «Rouges» et les Seigneurs de la Guerre Nazis Aryens «Noirs», le tout manipulé par les Illuminati. Une autre preuve que les Banquiers Internationaux étaient responsables de l'action de Lénine dans la Révolution Russe, nous est donnée par «Le Livre Blanc», publié sur ordre du Roi d'Angleterre en Avril 1919 {Russia number 1). Mais les Banquiers Interna- tionaux, par le truchement des directeurs de la Banque d'Angleterre, «persuadèrent» le gouvernement britannique de retirer le document original et de lui en substituer un autre dans lequel toutes les références aux Juifs Internationaux étaient supprimées 11111 . François Coty déclare dans Le Figaro du 20 Février 1932 : «Les subsides accordés aux Nihilistes en Russie et ailleurs à cette période par Jacob Schiff n'étaient en aucun cas des actes de générosité isolée. Une véritable organisation Terroriste Russe avait été constituée aux États-Unis, à ses frais, et était chargée d 'assassiner les ministres, les gouverneurs, les chefs de la police, etc.» Les Illuminati qui utilisent le communisme et le nazisme pour favoriser leurs visées secrètes totalitaires prévoient l'action révolu- tionnaire en trois phases ou trois mouvements 11121 : 1. Le remplacement de la forme existante de gouvernement (sans considérer le fait qu'il s'agisse d'une monarchie ou d'une république) en un État socialiste si possible par des voies constitutionnelles. 2. Le remplacement de l'État socialiste par une dictature prolétarienne par l'ac- tion révolutionnaire. 110 — Le Père Denis Fahey, C.SSp, dans son livre «772e Rulers of Russia» (Les dirigeants de la Russie) donne aux pages 9 à 14 les noms de tous ces dirigeants révolutionnaires, leur nationa- lité, leur origine raciale et les situations qu'ils occupèrent dès que Lénine eût usurpé le pouvoir et que Trotsky eût consolidé sa position en Russie en Novembre 1917 (n.d.a.). 111 — Le Capitaine A. H. M. Ramsay, membre du Parlement pour le Midlothian et le Pleeble- shire de 1931 à 1945, déclare à la page 96 de son livre «The Nameless War» (La Guerre sans Nom). : «On m'a montré les Deux Livres Blancs... l'original et la version expurgée, en parallèle. Les passages cruciaux avaient été supprimés dans l'édition expurgée» (n.d.a.). 112 — Pour davantage de détails quant à cette question, lire « The Last Days ofthe Romanov» (Les Derniers Jours des Romanov)., de Robert Wilton, correspondant russe du London Times pendant quinze ans et «Les Derniers Jours des Mevanov», de Thornton Butterworth (n.d.a.). - 123 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER 3. Le remplacement de la dictature prolétarienne par une Dictature Totalitaire avec suppression de toutes les personnes influentes qui peuvent s'y opposer. Après 1918, tous les Juifs russes furent, ou bien des Juifs révolutionnaires se cram- ponnant avec ténacité aux théories marxistes et œuvrant pour l'établissement d'une Internationale des Républiques Socialistes Soviétiques (Trotskystes), ou bien des Juifs Sionistes qui préférèrent retourner en Palestine. Mademoiselle B. Baskerville, dans son livre «Le Juif Polonais» publié en 1906, déclare à propos des ghettos, aux Pages 117 et 118 : «Le Social-Sionisme vise à convertir les Sionistes au Socialisme avant qu'ils aillent en Palestine pour faciliter l'établissement d'un gouvernement socialiste... et clans le même temps, ils font leur possible pour renverser ces gouvernements européens qui ne considèrent pas leur programme politique... leur programme qui regorge d'idées socia- listes... qui comprend l'organisation de grèves, d'actes de terreur, et les organisateurs étant très jeunes, des actes de sottise aussi bien...» Le «Pouvoir Occulte» derrière le M.R.M. contrôle également le Sionisme Politique ; cependant, la grande majorité des Juifs qui œuvre en faveur du Sionisme est totalement ignorante du fait qu'on l'utilise comme des «Pions sur un Jeu d'Echec International». - 124- CHAPITRE IX INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1919 La façon dont on employa l'intrigue internationale pour déposer le très Honorable H.H. Asquith alors qu'il était Premier Ministre de Grande Bretagne en 1916, me fut expliquée par un homme qui était extrêmement bien informé. Je le rencontrai en 1917, alors que j'exerçais les fonctions de Courrier du Roi. Nous étions dans ma chambre d'hôtel. Au cours de la conversation, je lui déclarai que je suspectais fortement un groupe relativement restreint d'hommes richissimes d'utiliser la puissance de leur ri- chesse pour influencer les affaires nationales et internationales en vue de conduire un plan secret et des ambitions personnelles. Mon interlocuteur répliqua : «Si vous parlez de telles choses, vous risquez de ne pas vivre assez longtemps pour constater la justesse de vos vues». Il me parla alors de la façon dont M. Asquith avait été déposé en Décembre 1916, et continent on avait mis au pouvoir, en Angleterre, M. David Lloyd George, Winston Churchill et le Très Hon. Arthur James Balfour. L'histoire qu'il me raconta avait une remarquable ressemblance avec le complot du «Pouvoir Occulte» qui avait dirigé la campagne d'«Infamies» juste avant le démarrage de la Révolution Française en 1789. On se rappellera à ce propos la lettre destinée à at- tirer le Cardinal Prince de Rohan au Palais Royal pour le compromettre avec une pros- tituée déguisée en Marie-Antoinette. La version modernisée de cette méthode est la suivante. Peu après la déclaration de guerre en Août 1914, un petit groupe d'hommes richissimes permit à un certain agent de transformer une vieille mais très spacieuse maison de maître en un luxueux club privé. Les personnes qui acceptèrent de financer une entreprise aussi coûteuse insistèrent pour qu'on garde leur identité secrète. Elles expliquèrent qu'elles souhaitaient simplement soutenir et réconforter les officiers des Forces Armées qui risquaient leur vie polir le Roi et le Pays. Le Club pourvoyait à toutes sortes de divertissements, de facilités, de plaisirs, dans le luxe le plus éclatant. La fréquentation du club était uniquement réservée à des offi- ciers en permission à Londres. Un nouveau membre devait être introduit par un frère officier. Mon interlocuteur m'apprit son nom : le «Glass Club» [1131 . 113 — Une copie conforme de ce club existait juste à la périphérie de Montréal pendant la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 125 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER A leur arrivée, les officiers invités étaient interrogés par un responsable qui, s'il était satisfait de leurs lettres de créance, leur expliquait la façon dont fonctionnait le club. On demandait à l'officier qui attendait son admission de donner sa parole d'hon- neur de ne pas révéler les noms des personnes qu'il rencontrerait au cours de son sé- jour au club, ou après l'avoir quitté. Ayant satisfait solennellement à cette demande, on expliquait à l'invité qu'il rencontrerait un certain nombre de femmes très connues de la meilleure société Londonienne. Elles portaient toutes des masques et on demandait à l'officier de ne pas essayer d'identifier ces dames. Il devait jurer de garder leur secret s'il venait à en identifier quelques-unes par accident. Une fois que ces recommandations étaient faites, on conduisait l'officier dans sa chambre privée qui était meublée et pourvue de la façon la plus riche qui soit. Elle était équipée d'un lit spacieux, d'une armoire de toilette, d'une garde-robe, d'un bar bien garni de vins et de liqueurs, d'une tabatière ainsi que de toilettes et d'une salle de bain. On priait le nouvel invité de faire comme chez lui et on l'informait qu'il aurait la visite d'une dame. Elle porterait une broche, un bijou qui comportait le numéro de sa chambre. Si après avoir fait connaissance, il souhaitait l'emmener dîner, il le pouvait. La salle de réception dans laquelle les invités et leurs hôtesses se réunissaient en buvant des cocktails avant le dîner ressemblait à celle du Palais du Roi. La salle à man- ger était suffisamment grande pour contenir mie cinquantaine de couples. Il y avait même une salle de bal. Des tapisseries, des éclairages indirects, de jolies femmes fas- tueusement vêtues, de la musique douce, des senteurs de parfums rares constituaient le décor dans un cadre des plus coûteux et faisaient de cet endroit un Paradis tel que les Arabes se l'imaginent. L'atmosphère du club était ainsi faite que les officiers en per- mission se reposaient d'abord puis participaient à de véritables fêtes romaines. Il n'y avait rien de grossier ou de vulgaire au «Glass Club». Tout en cet endroit était beau, délicat, doux et accommodant... tout à fait l'opposé des horreurs, de la violence et de la brutalité d'une guerre moderne. Entre les danses, es personnes procuraient des diver- tissements destinés à susciter des sentiments de bien-être. Lorsque la soirée s'avançait on dressait un grand buffet littéralement chargé de plats succulents comportant pois- son et gibier. Un bar pourvoyait à toutes sortes de boissons, du Champagne au simple whisky. Entre minuit et une heure, cinq filles splendides interprétaient la «Danse des sept voiles». La danse représentait une scène au Harems du Sultan. Lorsqu'ils étaient fatigués du divertissement, de la danse et de la compagnie des autres personnes, les couples se retiraient dans leurs appartements privés. Le jour suivant, ils avaient la possibilité d'apprécier la baignade à l'intérieur, le ten- nis, le badminton, le billard ou bien la salle de jeux qui était un Monte-Carlo en minia- ture. Vers Novembre 1916, on attira un très haut personnage pour lui faire visiter le Club. Il reçut une note lui disant qu'il y obtiendrait des informations de la plus haute importance pour le gouvernement britannique. Il se rendit au Club dans sa voiture personnelle et donna l'ordre à son chauffeur de l'attendre. Après avoir été admis, on le conduisit dans une des plus luxueuses salles de séjour. Une daine vint le rejoindre et lorsqu'elle le vit, elle en défaillit presque. C'était sa femme ; beaucoup plus jeune que son mari, elle jouait ce rôle d'hôtesse auprès des officiers en permission depuis long- temps. C'était une situation des plus embarrassantes. - 126 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç La femme ne savait rien du complot et n'avait pas d'informations secrètes à révé- ler. Elle fut persuadée qu'elle et son mari cherchaient à flirter et pensa que seule cette chance malheureuse leur avait permis cette réunion et ce face à face. Il y eut une scène. Le mari se fit informer du rôle que jouaient les hôtesses au Club mais ses lèvres étaient scellées comme celles d'un mort car il faisait partie du gouvernement. Il ne pouvait se permettre d'être impliqué dans un scandale. Chaque employé du Club, masculin ou féminin, était un espion. Ils rapportaient tout ce qui s'y passait à leurs maîtres. L'identité des personnes impliquées leur était connue. L'information ainsi obtenue était inscrite dans ce qui devint «Le Livre Noir». «Le Livre Noir» mentionnait leurs «péchés» par action et par omission, leurs vices par- ticuliers, leurs faiblesses et le degré d'affection envers leurs parents et leurs amis, leurs liens avec, et leur influence sur les hommes politiques, les industriels et les hommes d'église influents. Tout était soigneusement noté. En Novembre 1916, un membre du Parlement essaya d'exposer ce qui se passait au «Glass Club». Trois officiers de l'armée, qui avaient protégé le Club, suspectèrent qu'il s'agissait d'un énorme réseau d'espionnage après qu'on eût tenté de les faire chanter en leur demandant des informations qui se seraient avérées d'une grande valeur pour l'ennemi. Leur aventure impliquait une dame australienne, son chauffeur, ainsi que les femmes et les filles de plusieurs personnages hauts placés dans le Gouvernement 11141 . Les tentatives que l'on fit pour connaître la vérité furent stoppées net mais on fit mention du «Livre Noir» au Parlement et dans la grande presse. On déclara que la politique du gouvernement était à la merci d'un scandale gigantesque qui s'avérerait calamiteux à un moment où les forces armées sur mer, sur terre et dans l'air subis- saient de terribles revers. La presse «libérale» commença à attaquer le Premier ministre. On l'accusa de don- ner asile, dans son gouvernement, à des hommes qui étaient incapables d'en assumer les charges et d'avoir fait des affaires considérables avec les industriels et les financiers allemands avant la guerre. On l'accusa d'avoir été amical envers le Kaiser et d'avoir été incapable de prendre des décisions rapides et fermes. On le ridiculisa en le quali- fiant d'«Asquith-qui-attend-de-voir». Mon interlocuteur me raconta que les preuves amassées contre les hauts officiels impliqués dans le scandale du «Glass Club» entraî- nèrent la démission du gouvernement. Ainsi, selon les explications de mon interlocu- teur, l'Empire Britannique dut changer de Gouvernement en plein milieu d'une Guerre Mondiale. Lorsque M. Asquith démissionna en Décembre 1916, une coalition gou- vernementale dirigée par David Lloyd George le supplanta. Winston Churchill et M. Balfour en étaient deux des membres les plus éminents. Peu de temps après avoir entendu cette histoire je fus stupéfait de constater que les trois officiers qu'on avait mentionnés, étaient signalés dans les listes officielles comme «tués au combat». En temps de guerre, une telle chose est tout à fait possible. Mais peu après je reçus une brève note mentionnant qu'on avait emprisonné la Dame aus- tralienne et son chauffeur en vertu de la Loi du Royaume sur la Défense Nationale. Vint enfin l'annonce qu'un membre du Parlement impliqué dans l'affaire s'était retiré de la vie publique. Quelques semaines plus tard, on me retira ma fonction de Courrier 114 — Ceci est à mettre en relation avec le paragraphe 8 du complot tel qu'il est exposé dans le chapitre III (n.d.a.). - 127 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER du Roi et on me nomma officier navigant dans la flotte des sous-marins britanniques. Nous perdîmes 33% de nos officiers et de nos hommes, mais je fils parmi ceux qui survécurent. Ce fut bien après la guerre, lorsque j'étudiais l'Histoire Moderne et, les religions comparées, que je commençai à prendre conscience de la grande importance du Sio- nisme Politique dans le Complot visant à obtenir le contrôle absolu de l'économie mondiale. Les événements historiques qui vont suivre parlent d'eux-mêmes. Lorsque la guerre éclata en 1914, le très Honorable H.H. Asquith était Premier Ministre. C'était un anti-Sioniste. Les Banquiers Internationaux décidèrent le rempla- cement du gouvernement Asquith par une coalition gouvernementale dans laquelle David Lloyd George et Winston Churchill useraient de leur grande influence. Lloyd George avait été durant des années l'Avocat du Mouvement Sioniste dirigé et financé par les Rothschild. Winston Churchill avait été partisan du Sionisme Politique dès son entrée en politique. En 1917, les Banquiers Internationaux soutenaient les Mouvements Bolchevik et Sioniste. Il semble incroyable que le Gouvernement Britannique n'ait pas su ce qui se tramait, surtout lorsqu'on sait qu'il dut intervenir pour faire libérer Trotsky et ses diri- geants révolutionnaires emprisonnés à Halifax alors qu'ils étaient en transit de New- York vers la Russie. La chute de l'Empire russe devait entraîner le retrait des puissantes années russes de la guerre aux côtés des Puissances alliées. Les armées allemandes que l'on avait engagées sur le front de l'Est pouvaient venir renforcer celles qui se battaient contre les forces alliées sur le front de l'Ouest. Bien qu'il les ait connus, le gouvernement ne fit rien pour contrecarrer les plans des Banquiers Internationaux, avant qu'ils arrivent à échéance. Le gouvernement britannique était conscient de la situation préoccupante qui se développait en Russie. Nous en avons la preuve par le fait qu'il discuta de cette ques- tion et qu'il prit la décision d'envoyer Lord Kitchener en Russie pour réorganiser les années russes. Lord Kitchener partit de Scapa Flow à bord du H. M. S. Hampshire qui fut mystérieusement coulé dans la nuit du 5 Juin 1916. On mentionna la disparition de Lord Kitchener et de tout l'équipage à l'exception d'une douzaine de marins qui regagnèrent la terre ferme à bord d'un radeau. Le gouvernement britannique annonça que le H.M.S. Hampshire avait été coulé par un sous-marin allemand ou par une mine allemande mais nous avons la preuve que c'était un mensonge. J'ai enquêté sur cet événement à fond. Dans un précédent ouvrage publié en 1932, «Les Anges de l'Enfer des Profondeurs» — «Hell's Angels ofthe Deep» — j'ai donné la preuve que le H.M.S. Hampshire n'avait pas été coulé par une mine ou une torpille allemande mais par un acte de sabotage ou suite à une erreur de jugement de l'officier navigant. Les preuves techniques que j'ai rassemblées m'ont convaincu que le H.M.S. Hampshire avait som- bré après avoir heurté des récifs immergés des bas-fonds du Nord. Il est difficile de croire qu'un navigateur expérimenté et qualifié ait pu commettre une telle erreur de jugement. Je persiste à croire qu'un saboteur a déréglé les aimants du compas de na- vigation : les gyros-compas ne constituaient pas alors l'équipement réglementaire et même les bateaux qui en possédaient, considéraient les modèles du type «Sperry» comme dangereux. Je le sais de ma propre expérience. - 128 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Le général Erich von Ludendorff (qui était chef d'État Major et partageait avec le général Lindenburg le Commandement des Forces Militaires Allemandes) étudia éga- lement les circonstances relatives à la perte du H.M.S. Hampshire, ainsi que la mort de Lord Kitchener. Il déclara formellement «qu'aucune action d'Unités Navales Alle- mandes, de sous-marins ou bien de poseurs de mines, n'était responsable de la perte du navire». Il déclara être arrivé à la conclusion que la mort de Lord Kitchener ne pouvait être «qu'un acte de Dieu parce-que s'il avait vécu, il attrait sans aucun doute réorganisé les Armées Russes et en aurait fait les Armées les plus redoutables». Le général remarqua alors que «s'il avait pu réaliser cet objectif les Bolcheviks se- raient entrés en possession d'une des plus redoutables machines de guerre que le monde ait jamais connu. Une telle force aurait permis au communisme de déferler sur le monde entier». Je maintiens que les Banquiers Internationaux ne pouvaient se permettre d'accep- ter la réorganisation des Armées Russes qu'APRÈs le soulèvement Menchevik et après le renversement du Gouvernement Provisoire de Kérensky en 1917. Lénine et Trotsky n'auraient jamais réalisé ce qu'ils accomplirent si Lord Kitchener avait pu réorgani- ser, discipliner et entraîner les Armées Russes en 1916. L'Histoire rapporte aussi que Winston Churchill et Lord Kitchener s'étaient sérieusement brouillés à propos de la politique militaire au cours des années 1914-1916. Lord Kitchener s'était âprement opposé à la volonté de W. Churchill d'envoyer une escadre navale à Anvers en 1914 et au plan d'occupation des Dardanelles. Deux entreprises qui s'étaient avérées de coû- teuses erreurs. L'aventure des Dardanelles aurait pu réussir et aurait probablement mit fin à la guerre en 1916 si Churchill avait attendu que l'armée et la marine, fussent prêtes à entrer en opération conjointement. Lorsque Churchill insista pour que les forces navales, seules, attaquent les Dar- danelles, l'ennemi saisit immédiatement la stratégie qu'il projetait d'appliquer sur le terrain. Après avoir commis cette première bévue, Churchill donna l'ordre à l'armée de terre d'y prendre part. On passa outre aux objections de Lord Kitchener et on ignora ses conseils. Les forces militaires alliées destinées à prendre d'assaut les Dardanelles étaient insuffisantes en nombre, mal entraînées, pauvrement équipées pour une telle entreprise et mal assistées en renforts, en vivres et en aide médicale. Elles furent obli- gées d'attaquer des troupes de première classe dont les chefs avaient été mis au cou- rant du danger que représentait le projet allié. Nos forces militaires et navales durent affronter des obstacles qui n'existaient pas lorsque Churchill avait ordonné le premier assaut naval. La campagne des Dardanelles était vouée à l'échec dès le commencement. Plus nous étudions les méthodes qu'emploient les «Puissances Secrètes» derrière les affaires internationales, plus il est évident — et nous le constatons dans tous les cas — qu'elles font passer des assassinats isolés pour des accidents ou des suicides ; des sabotages pour des négligences ou des erreurs de jugement, et des bévues involon- taires pour des circonstances atténuantes. La seule considération qui pouvait justifier la politique de coalition gouvernemen- tale en 1916 à propos de la Russie est la suivante : le gouvernement savait qu'il ne pourrait obtenir d'aide financière ou militaire de l'Amérique qu'APRÈs le renversement du gouvernement russe. Une telle déclaration semble absurde, mais elle est corroborée par les faits suivants : - 129 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Les Mencheviks déclenchèrent la Révolution Russe en février 1917. Le Tsar abdiqua le 15 Mars 1917. Jacob M. Schiff, associé principal de Kuhn-Lœb & Co de New-York, annula im- médiatement les restrictions qu'il avait imposées quant à la prorogation d'une aide financière aux Alliés. Mortimer Schiff reçut alors de son père Jacob, l'ordre de télégraphier à Sir Ernest Cassels : «Du fait de l'action récente en Allemagne et des événements en Russie, nous ne nous abstiendrons pas plus longtemps de financer les gouvernements alliés». Le 5 Avril, le gouvernement britannique annonça qu'il envoyait le Très Hono- rable Arthur James Balfour, Ministre des Affaires Etrangères, aux États-Unis, afin de faire savoir aux Banquiers Américains que le gouvernement britannique était prêt à soutenir officiellement leurs plans vis-à-vis du Sionisme Politique, à condition qu'ils fassent entrer l'Amérique en guerre aux côtés des Alliés. L'Amérique entra aussitôt en guerre : le 7 Juin 1917, les premières troupes amé- ricaines débarquaient sur le sol de France. Le 18 Juillet 1917, Lord Rothschild écrivit à M. Balfour ce qui suit : «Cher M. Balfour, Je puis enfin vous envoyer les conditions que vous me demandiez. Si le gouvernement de Sa Majesté m'envoie un message les acceptant et que vous les approuviez également, je le transmettrai à la Fédération Sioniste lors d'une réunion qu'on organisera pour en discuter. Les conditions étaient les suivantes : 1. «Le gouvernement de Sa Majesté accepte le principe selon lequel la Palestine sera transformée en un foyer national pour le peuple juif [115] ». 2. «Le gouvernement de Sa Majesté fera tout son possible pour garantir la réali- sation de cet objectif et discutera des méthodes et des moyens à employer avec l'organisation Sioniste [116] M. Balfour et le gouvernement britannique acceptèrent les termes dictés par Lord Rothschild et ses confrères Sionistes. On en a la preuve par le fait que le 28 Août, Sir Herbert Samuel (qui fut nommé Vicomte par la suite), Sir Alfred Mond (qui devint Lord) et Lord Rothschild persuadèrent le Gouvernement Britannique d'envoyer Lord Reading aux États-Unis en tant que Chef de la Mission Economique. Lord Reading, lorsqu'il était Sir Rufus Isaacs, avait été mêlé au scandale Marconi. Les détails de l'accord qu'il négocia avec le gouvernement des États-Unis en Sep- tembre 1917 n'ont jamais fait l'objet d'un compte-rendu public. On sait toutefois que la «négociation» avait trait à la Banque d'Angleterre car elle fut complètement réorgani- sée, sous contrôle américain, et matériellement reconstruite après 1919 [117] . En Septembre, Jacob Schiff de Kuhn-Lœb & Co écrivit une longue lettre traitant de la question Sioniste à un certain M. Friedman. On y trouvait le passage suivant : «Je crois vraiment qu'il faudrait s'assurer la bonne volonté de l'Amérique, de la Grande-Bretagne 115 — Remarquez que le mot employé est Palestine et non israel, (n.d.a). 116 — M. Stokes, membre du Parlement, cita cette lettre au Parlement Britannique au cours du débat sur la Palestine, le 11 Décembre 1947 (n.d.a.). 117 — Lire «Programme for the Third World War» (Programme pour la Troisième Guerre Mondiale)., de C.H. Douglas, Liverpool, 1944 (n.d.a.). - 130 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç et de la France, [118] quels que soient les événements, pour que notre peuple puisse s'établir en grand nombre en Palestine... ensuite pour qu'il soit possible d'obtenir de ces Puissances l'assurance formelle que la Palestine deviendra indépendante dès que sa population se sera accrue en des proportions suffisantes pour la justifier». Le 26 Septembre 1917, Louis Marshall, représentant légal de Kuhn-Lœb & Co écrivit à son ami Max Senior — autre Sioniste important — ce qui suit : «Le Major Lionel de Rothschild, de la Société des Juifs britanniques m'informe que son organisa- tion est en plein accord avec le Comité Juif américain... La Déclaration Balfour, avec le consentement des Puissances, est un acte de la plus haute diplomatie. Le Sionisme n'est qu'une étape d'un plan à longue échéance : c'est un piédestal sur lequel on peut installer une arme puissante. Toutes les protestations que les opposants pourraient faire seront vaines et les soumettraient individuellement à des sanctions détestables et concrètes, mais très impressionnantes. Je préfère ne pas penser aux conséquences qui pourraient en résulter. » Nous avons ici un aveu brutal de la part de Louis Marshall, que «le Sionisme n'est qu'une étape d'un plan à longue échéance... c'est un piédestal sur lequel on peut ins- taller une arme puissante». Le plan à longue échéance auquel il fait référence ne peut être que le Plan à longue échéance dont nous avons déjà parlé et auquel nous avons continuellement fait référence. C'est un Plan au moyen duquel les Financiers Interna- tionaux espèrent remporter le contrôle absolu des richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. Voici quelques événements historiques parmi les plus importants qui confirment la déclaration que nous venons de citer : Le 28 Janvier 1915, M. Asquith, Premier Ministre d'Angleterre écrivit dans son journal : «Je viens de recevoir de Herbert Samuel un mémorandum intitulé «L'Avenir de la Palestine»... Il pense que nous devrions implanter sur ce territoire à peu près trois ou quatre millions de Juifs européens. On a presque l'impression de lire une nouvelle édition mise à jour de «Tancred». Je confesse ne point être séduit par cette proposition d accroissement de nos responsabilités. ..etc.». Le Premier ministre Asquith se présentait donc comme antisémite. Des Sionistes éminents possédaient la plupart, sinon la totalité des principales in- dustries de guerre en Grande-Bretagne. Sans aucune raison valable, en 1915-1916, la Grande-Bretagne se trouva subitement à court de produits chimiques dans la fabrica- tion d'explosifs si bien que les canons et les munitions qu'on avait promis à nos alliés Russes ne purent être fabriqués. Les obus destinés à nos canons étaient devenus telle- ment rares que nous fûmes contraints de les rationner et le gouvernement Asquith fut accusé de saboter l'effort de guerre. Mais examinons les faits. Sir Frederik Nathan était le responsable de la production chimique. M.M. Brunner et Mond reçurent la tâche de faire tout ce qui était en leur possible pour redresser cette situation délicate. Utilisant les fonds du gouvernement, ils construisirent une grande usine chimique à Silverstown. Sir Alfred Mond, pendant ce temps-la, fia nommé Com- missaire des Ateliers de Sa Majesté et devint par la suite Chef de l'Agence Juive en Palestine. 118 — M. Cambon, du Ministère des Affaires Étrangères français, accepta dès cette époque la Déclaration Balfour en ce qu'elle soutenait le Sionisme (n.d.a.). - 131 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER On lança le travail à toute vapeur dans l'usine et elle revint au niveau de production en un temps record. Les félicitations ne manquèrent pas et l'on gratina d'honneurs les richissimes financiers Sionistes qui, soi-disant, œuvraient pour l'effort de guerre britannique. Mais, dès que l'usine de Silverstown se mit à produire, elle «sauta», cau- sant la mort de quarante personnes. Plus de huit cents bâtiments et habitations furent détruits. (Pour des précisions supplémentaires sur cet aspect de la guerre, lire « The Brieffor the Prosecution» (Le Dossier d'Accusation), de C.H. Douglas.) La Grande-Bretagne ne put fournir des armes et des munitions à la Russie comme elle le lui avait promis et cette dernière expérimenta de sérieux revers militaires sur le front de l'Est. Les journaux rapportèrent que les troupes russes combattaient avec des bâtons et à poings nus avant d'être massacrées par des troupes allemandes bien armées. Une lettre du Professeur Bernard Pares (qui fut anobli par la suite) destinée à Lloyd George sous-entendait que les canons et les munitions promis au gouvernement impérial russe furent délibérément gardés afin de créer les conditions favorables à la révolution que complotaient alors les Banquiers Internationaux à Genève et à New- York. La lettre du Professeur Pares écrite en 1915 révèle en partie : «Je dois déclarer à mon humble avis que l'échec malheureux de M. M. Vickers-Maxim & Co quant à la fourniture de munitions à la Russie, qui auraient dû arriver dans ce pays il y a cinq mois, met gravement en danger les relations entre les deux pays et en particulier leur coopération dans la guerre actuelle. Je déclare formellement que jusqu'ici, aucun ravi- taillement en provenance d'Angleterre a atteint la Russie». David Lloyd George, à l'époque où la lettre fut écrite, était Chancelier de l'Échiquier (Ministre des Finances) et responsable du financement de la guerre. Sir Ernest Cassels contrôlait MM. Vickers-Maxim & Co et était associé aux affaires de Kuhn-Lceb & Co de New-York, eux-mêmes associés aux Rothschild et aux Banquiers Internationaux d'Angleterre, de France, d'Allemagne, etc. Lorsqu'on parla de la lettre du Professeur Pares au Gouvernement, Lloyd George aurait pris la défense de sa politique en déclarant que «charité bien ordonnée com- mence par soi-même. Nos soldats britanniques qui combattent en France ont seulement quatre mitrailleuses par bataillon. On ferait mieux de les équiper avant d'exporter des armes en Russie». Lord Kitchener aurait répondu : «Je considère que c'est un luxe d'avoir plus de quatre mitrailleuses par bataillon alors que nous ne pouvons fournir les armes pro- mises à la Russie. Le résultat, c'est que les Russes n'ont qu'un fusil en état de fonction- nement pour six hommes». Les agents des conspirateurs internationaux reçurent l'ordre de salir Lord Kitche- ner et ils firent circuler la rumeur suivante dans le monde entier : Lord Kitchener au- rait déclaré qu'il considérait que plus de quatre mitrailleuses par bataillon de soldats britanniques combattant en France était un luxe ! Cette atteinte à la réputation de Lord Kitchener, véritable contre-vérité, a eu la vie dure jusqu'à aujourd'hui. On la trou- vait encore dans la biographie de David Lloyd George publiée récemment et dans un compte-rendu de biographie publié il y a quelque temps dans le Toronto Star Weekly. J'ai envoyé au rédacteur-en-chef du Star Weekly tous les renseignements véridiques concernant cet important événement historique. Il me répondit que c'était de la dyna- mite, beaucoup trop dangereuse à manier pour lui et me signala qu'il avait transmis ma correspondance au Daily Star. Inutile de dire qu'on ne publia jamais la vérité. - 132 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç C'est un exemple typique qui nous montre comment les conspirateurs internatio- naux salissent la réputation d'hommes honnêtes, même décédés, afin de dissimuler leurs propres agissements nuisibles, exemple qui illustre parfaitement comment leurs agents influencent la presse du monde entier pour informer la population dans le mau- vais sens, pour l'inciter à accuser des hommes innocents, jusqu'au gouvernement de leur pays, le rendant responsable de malheurs qui sont le résultat de leurs conspira- tions. Afin de prouver que Vickers-Maxim & Co étaient sous la coupe de Kuhn-Lceb & Co, à cette époque, Boris Brazol déclare : «Le 4 Février 1916, le Parti Révolutionnaire Russe d'Amérique tint une réunion à New-York à laquelle assistaient 62 délégués... On y révéla que des rapports secrets venaient juste de parvenir au siège du Parti en prove- nance de Russie et signalaient que le moment était propice... On donna l'assurance à l'assemblée que des fonds substantiels seraient accordés par des personnes sensibles à la libération du peuple russe. A ce sujet, on mentionna fréquemment le nom de Jacob Schiff»™. Jacob Schiff était à cette époque associé principal de Kuhn-Lœb & Co de New- York. Une cinquantaine de révolutionnaires sur les soixante deux qui assistèrent à la réunion du 4 Février 1916 étaient des hommes qui avaient eu un rôle actif lors de la Révolution de 1905. On les utilisa une fois de plus pour fomenter des troubles révolu- tionnaires, mais Jacob Schiff avait prévu que Lénine usurperait les fruits de la victoire dans l'intérêt des Banquiers Internationaux. Y! Encyclopédie du Savoir Juif déclare à propos du Sionisme : «La Guerre Mondiale eut pour conséquence l'abandon de Berlin en tant que centre d'organisation, et l'autorité suprême fut transférée au Comité d'Urgence Sioniste Provisoire établi à New-York sous la direction de «Justice» L.D. Brandeis». Jacob de Haas écrivit dans son livre «Louis Deinbitz Brandeis» : «Le Service (Sio- niste) des Transferts... ses ramifications s'étendaient dans toutes les zones militaires occupées par les Alliés, en Turquie, en Syrie, en Palestine et en TransJordanie ainsi qu'à Bagdad. Pas un seul «cent» (US.) sur les millions brassés ne fut perdu... En com- mençant par utiliser les services des bureaux adéquats du Département d 'État des États-Unis (Ministère des Affaires étrangères) comme moyen de communication et de cautionnement, ce service obtint le succès et l'efficacité nécessaires si bien que le Trésor des États-Unis l'employa pour transmettre des fonds et des messages que le gouvernement ne pouvait communiquer avec succès... les ambassades des capitales européennes avançaient du liquide à la demande du ministre de l'Exécutif (Sioniste) de New-York». L. Fry déclare à ce propos, à la page 51 de son livre «Le Retour des Flots vers l'Orient» ( Waters flowing Eastward) : «A partir de ce moment, on ressentit de plus en plus leur influence dans les cercles politiques d'Europe et d'Amérique. En particulier le «Zionist Transfer Department» comme on l'appelait, avait la possibilité de transférer des fonds et des informations aux éléments subversifs des pays ennemis». Ensuite nous retrouvons les Loges du Grand Orient sur la scène du Mouvement 119 — Boris Brasol est l'auteur de «The World ofthe Cross Roads» — Un monde à la croisée des chemins (n.d.a). - 133 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Révolutionnaire Mondial. M. Erzberger déclare aux pages 145-146 de «Mon expé- rience de la Guerre Mondiale» : «le 16 Mars 1916, l'Alliance Israélite versa au Grand Orient de Paris la somme de 700.000 francs et dans les archives du Grand Orient de Rome, on peut constater que «le 18 Mars 1916 eut lieu le transfert d'un million de lires au Grand Orient de Rome». Je ne suis pas assez naïf pour imaginer que «l'Alliance Israélite» utilise les deux Grands Orients uniquement dans le dessein défaire parvenir un million de lires aux Juifs italiens». Sur les événements qui suivirent la démission d'Asquith en 1916, A.N. Fields déclare à la page 104 de «AU Thèse Things» (Toutes ces choses) que «l'influence juive dans la politique britannique se fit davantage ressentir après l'accession au pouvoir de M. Lloyd George». L. Fry, à la page 55 du «Retour des Flots vers l'Orient», déclare : «La première réunion officielle du... Comité Politique eut lieu le 7 Février 1917 dans la demeure du Dr Moses Gaster. Etaient présents Lord Rothschild, James de Rothschild (fils d'Edmond de Rothschild de Paris ; ancien propriétaire des Colonies Rothschild en Palestine), Sir Mark Sykes (dont la maison aux portes de Buckingham était le quartier général de la Cause Sioniste, centre parfaitement équipé en appareils télégraphiques, etc.), Sir Her- bert Samuel, Herbert Bentwich (par la suite Procureur Général de Palestine), Harry Sacher, Joseph Cowen, Chaïm Weizmann et Nahum Sokolov [120] . On y discuta tous les aspects du programme Sioniste qui devait servir de base aux négociations officielles englobant les futurs mandats, Palestine, Mésopotamie et Royaume du Hedjaz». J.M.N. Jeffries (Op. cit.) vient corroborer cette information : «Les minutes de cette réunion furent chiffrées et communiquées sur le champ à l'Organisation Sioniste des États-Unis... A partir de ce moment-là, sa branche Politique des États-Unis commença à façonner et à diriger la politique britannique et les affaires britanniques». Afin de démontrer la réalité du pouvoir qu'exercent les Banquiers Internationaux dans les affaires du gouvernement britannique, nous citerons Samuel Landmann [mI . Landman écrivait : «Un accord fut conclut entre Sir Mark Sykes, Weizmann et Sokolov fut alors décidé d'envoyer un message secret à «Justice» Brandeis stipulant que le Cabi- net britannique aiderait les Juifs à acquérir la Palestine en échange, Outre-Atlantique, d'un actif soutien Juif en faveur de la Cause Alliée. Il fallait susciter aux États-Unis un soutien à une aussi noble cause. On expédia ce message chiffré, via le ministère des Affaires Etrangères britannique. On expédia également des messages secrets aux dirigeants Sionistes de Russie par le biais du général Mac Donogh... Le Dr Weizmann (un des fondateurs du Sionisme Politique) put s'assurer du gouvernement le service d'une demi-douzaine de jeunes Sionistes en vue d'œuvrer activement pour le Sionisme. A cette époque, la conscription était en vigueur et seuls ceux qui exerçaient une profes- sion d'intérêt national pouvaient être retirés du service actif du service au front. Je me souviens du Dr Weizmann écrivant une lettre au général Mac Donogh (directeur des opérations militaires) et invoquant son appui pour obtenir l'exemption du service actif de Léon Simon, de Harry Sacher, de Simon Marks, de Hyamson, de Tolkowsky et de moi- même. A la demande du Dr Weizmann, on me transféra du Ministère de la Guerre... au ministère de la Propagande... et plus tard au Bureau Sioniste... vers Décembre 1916. A 120 — Le même Sokolov qui écrivit «Histoire du Sionisme» (n.d.a.). 121 — Son livre «La Juiverie Mondiale» parut à Londres le 22 Février 1936. Nous verrons que l'intrigue internationale a créé une situation semblable au commencement de la Deuxième Guerre Mondiale (n.d.a.). - 134 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç19 partir de ce moment-là, et pendant plusieurs années, on considéra le Sionisme comme un allié du gouvernement britannique... Les problèmes de déplacement et de passeport n'existaient pas lorsqu'un homme était recommandé par notre bureau. Par exemple, un certificat qui portait ma signature était reconnu par le Ministère de l'Intérieur et un Juif Ottoman devait être considéré comme un allié de notre cause et non pas comme un ennemi, ce qui était le cas pour les simples sujets Turcs». Une étude de la vie de Disraeli nous apprend qu'il passa de nombreux dimanches soirs en compagnie des Rothschild de Londres. Il y est révélé que lorsque Kuhn-Lœb & Co de New-York financèrent les révolutionnaires Juifs en Russie, les Rothschild de Londres furent les gestionnaires de l'Administration tsariste à Londres. Nous appre- nons aussi que les Rothschild londoniens étaient «libéraux» et que de 1840 à 1917 la «Presse Libérale» contrôlée par eux était évidemment anti-russe, Disraeli nous in- forme qu'en Allemagne on considérait les dirigeants de la politique et de la finance comme réactionnaires, car ils ne permettaient pas aux Banquiers Internationaux de faire exactement ce qu'ils voulaient, Le Baron von Bleichroeder, de Berlin, et les War- burg de Hamburg étaient les représentants des Rothschild en Allemagne. En Russie, les Weinstein d'Odessa secondaient les Ginzberg de St Petersburg dans la protection des intérêts des Rothschild. Un autre homme très actif pour la cause des Banquiers Internationaux fut Otto Kahn. Il dissimula soigneusement ses véritables couleurs de révolutionnaire mondial derrière les drapeaux de plusieurs pays dans lesquels il vécut et dont il se prétendit «citoyen patriote». Otto Kahn était né en Allemagne et émigra aux États-Unis comme Paul Warburg. Comme lui, il devint associé de Kuhn-Lœb & Co dès son arrivée en Amérique, et obtint un emploi de clerc chez Speyer & Co afin de ne pas attirer l'atten- tion. Il épousa par la suite la petite fille de M. Wolf, un des fondateurs de Kuhn-Lœb & Co. Lorsque M me Kahn visita Moscou en 1931, le gouvernement soviétique la reçut officiellement et donna en son honneur un grand dîner et plusieurs réceptions fas- tueuses. L'Armée Rouge de Staline se mettait au garde-à-vous sur les routes lorsqu'elle passait et les soldats présentaient les armes 11221 . Le 2 Avril 1934, dans un article du Daily Herald, M. Hannen Swaffer écrivit : «Je connaissais depuis de nombreuses années Otto Kahn, le multimillionnaire. Je l'ai connu lorsqu'il était un allemand patriote et lorsqu'il fut un américain patriote. Naturelle- ment, lorsqu'il voulut faire partie de la Chambre des Communes (britannique), il rejoi- gnit le «Parti Patriotique». M. Otto Kahn serait devenu Président de l'Union des Pays de langue anglaise si l'on n'avait accidentellement dévoilé ses activités révolutionnaires : il fut prouvé que sa demeure était le centre de réunion d'agents soviétiques tels que Nina Smorodine, Claire Sheridan, Louis Bryant et Margaret Harrisson». Au cours de l'été 1917, il devint impératif de savoir qui financerait Lénine et Trots- ky pour leur coup d'état révolutionnaire. Les Banquiers Internationaux décidèrent que leurs représentants se rencontreraient à Stockholm (Suède) parce que ce pays était neutre et relativement peu fréquenté par les espions internationaux. Parmi les per- sonnes qui assistèrent à la réunion, se trouvaient des hommes qui représentaient les intérêts bancaires de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de France, de Russie et des États- 122 — Lire «Toutes ces choses» de A.N. Fields (n.d.a.). - 135 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER Unis d'Amérique. M. Protopopoff, le ministre russe de l'Intérieur y était, de même que M. Warburg de Hamburg, frère de Paul Warburg, associé de Kuhn-Lœb & Co de New- York, qui avait mis au point la législation du Système de Réserve Fédérale en 1910. Nous verrons que dans le but de savoir comment on s'entendrait sur le financement de Lénine et de Trotsky pour renverser le gouvernement russe, des délégués vinrent de toutes les nations en guerre. Il fut décidé finalement que Kuhn-Lœb de New-York mettrait $50.000.000 à la disposition de Lénine et de Trotsky à la Banque de Suède. En 1917, les officiers des Renseignements britanniques et américains rapportèrent ces faits à leurs Gouvernements respectifs. Ce fut à ce moment tragique que le Com- mander E.N. Cromie mourut en repoussant une foule de révolutionnaires qui attaquait le Consulat de Grande-Bretagne à St Petersburg. Il retint ces enragés afin de donner à ses collègues le temps de brûler des documents qui avaient trait à ces questions et à d'autres sujets 11231 . Le gouvernement américain expédia au gouvernement britannique les rapports qu'il avait reçus de ses officiers des services de renseignement. M. Oudendyke, ministre des Pays-Bas à Petrograd (qui veillait sur les intérêts bri- tanniques en Russie après que le Commander Cromie ait été assassiné), avertit égale- ment le gouvernement britannique. Son avertissement fut publié en Avril 1919 dans le «Livre Blanc» sur la révolution bolchevique édité par les imprimeurs du Roi. Les plans que Jacob Schiff avait dressés pour permettre à Trotsky et à sa cohorte de révolutionnaires professionnels de revenir à St Petersburg via New York «tombèrent à l'eau» lorsque Trotsky fut emprisonné par le gouvernement canadien à Halifax (Nou- velle Ecosse). Le pouvoir que les Banquiers Internationaux exercent sur les gouverne- ments constitutionnels est ainsi prouvé par le fait qu'ils protestèrent aussitôt auprès des gouvernements concernés. Trotsky et son «gang» de révolutionnaires furent relâ- chés et ils reçurent un sauf-conduit pour traverser la Zone de blocus britannique. Nous avons une preuve supplémentaire de la complicité des politiciens britan- niques dans la Révolution Russe de 1917, grâce à D. Petrovsky qui nous expose le rôle joué par Sir G. Buchanan, ambassadeur de Grande-Bretagne 11241 . Petrovsky prouve que bien que parfaitement informé de tout ce qui se tramait dans les coulisses, le gouver- nement de Lloyd George aida les Banquiers Internationaux à faire entrer Trotsky et ses révolutionnaires en Russie pendant qu'au même moment le Haut Commandement allemand aidait les Banquiers Internationaux à faire passer Lénine et son «gang» de révolutionnaires de Suisse à Petrograd. On fournit à Lénine ainsi qu'à ses hommes de main un wagon de chemin de fer privé pour leur voyage à travers l'Allemagne. M. Petrovsky révèle que Milioukoff, qui avait été nommé ministre des Affaires étrangères par le gouvernement républicain russe au printemps de 1917, fut l'homme qui négocia cette intrigue qui impliquait des nations en guerre. Il est aussi mentionné qu'en remerciement de la coopération du Haut-État-Major allemand, le gouvernement de Grande-Bretagne accepta la requête de Milioukoff, à savoir la libération de M. M. 123 — Le Commander Cromie servit dans les sous-marins britanniques à la même époque que l'auteur. Ses exploits en faveur des Russes sont rapportés dans «By Guess and by God», livre que nous avons publié en 1931 (n.d.a).. 124 — Lire «La Russie sous les Juifs», pages 25-26 et 34-35 (n.d.a.). - 136 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Litvinov. Ce dernier avait été arrêté par les officiers du renseignement britannique en tant qu'espion de l'Allemagne. Les origines de M. Litvinov s'avèrent d'un grand intérêt ; ses parents portaient le nom de Finkelstein. Lorsqu'il rejoignit le Mouvement Révo- lutionnaire Mondial, il changea son nom en celui de Meyer Wallach. Lorsqu'il décida de s'associer avec Lénine et son parti bolchevique, il changea de nouveau son nom en celui de Maxim Litvinov. C'est le même homme qui fut l'espion des Allemands et c'est encore le même homme qui sera arrêté lorsqu'il essayera de changer les billets de banque de 500 roubles qu'il avait dérobés après avoir lancé une bombe lors du cam- briolage de la Banque de Tiflis. Après sa libération par les autorités britanniques, Litvinov retourna en Russie. Il aida Lénine à renverser le Gouvernement Provisoire de Kérensky et le Soviet Men- chevik instauré à St Petersburg avant octobre 1917. Litvinov fut le Commissaire des Affaires étrangères de Staline de 1930 à 1939 et fut nommé membre dû Comité Cen- tral du Parti Communiste en 1935. Assassin, receleur d'argent volé, espion, gangster international et Chef d'orchestre des menées révolutionnaires dans de nombreux pays, toutes ces qualités furent acclamées par les nations du monde lorsqu'il fut élevé à la fonction de Président du Conseil des Nations Unies. Seul un groupe international, tel que les Banquiers Internationaux, pouvait sauver la vie de cet homme et lui assurer la liberté lorsqu'il exécutait les mots d'ordre criminels des comploteurs internationaux. Seuls le pouvoir et l'influence des Banquiers Internationaux ont pu le faire élire Pré- sident du Conseil des Nations Unies. Voici une bonne preuve pour montrer que les Illuminati contrôlent les hommes qui dirigent les Nations Unies ! Une autre preuve qui vaut la peine d'être citée établit que les Banquiers Internatio- naux du Royaume-Uni, des États-Unis, d'Allemagne et de Russie travaillèrent ensemble même après que l'Allemagne et la Grande-Bretagne se soient déclaré la guerre. Nous trouvons cette preuve dans une brochure intitulée «Trotsky» (Defender Publishers, Wichita, Kansas), citant une lettre de J.M. Dell et adressée personnellement à Lloyd George. Mais pourquoi continuer ? Il faudrait des livres entiers pour citer toutes les preuves établissant que les Banquiers Internationaux organisèrent, financèrent et diri- gèrent la Révolution Russe afin d'obtenir le contrôle d'un énorme territoire pour que les Illuminati puissent y tester à fond leurs théories totalitaires. En pratiquant des ex- périences sur un territoire aussi gigantesque que la soi-disant U.R.S.S., ils pouvaient déceler les erreurs et les faiblesses du procédé par tâtonnements. Il aurait été vraiment stupide de leur part d'essayer de diriger le monde entier avant d'avoir accompli cette expérience qui coûta des millions de vies humaines. De telles actions ont toujours fait partie de leur Plan à longue échéance. Ce plan a commencé il y a cinq mille ans et fut remis à jour lors de la réunion qui eut lieu dans l'Orfèvrerie Bauer à Francfort en 1773. «A moins que l'on ne décide d'agir en commun, il est probable que ce plan arrivera à échéance lorsqu'ils auront obtenu le contrôle économique et politique après la Troi- sième Guerre Mondiale». Nous verrons que le gouvernement de coalition qui avait accusé le Premier Mi- nistre Asquith pendant la Première Guerre, en Décembre 1916 ne fit aucun effort pour arrêter les Banquiers Internationaux dans l'exécution de leurs plans, qui concernaient la Révolution Russe alors que ce gouvernement savait que leur succès entraînerait le retrait des Armées russes de la guerre. Les Sionistes de Grande-Bretagne acceptèrent - 137 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER le renversement du gouvernement impérial russe, nous en avons la preuve dans le fait suivant : dès que Lénine eut annoncé qu'il venait d'établir sa dictature, en Novembre 1917, Lloyd George annonça également que la politique du gouvernement britannique appuierait le Plan Rothschild pour l'établissement d'un Foyer National du Peuple Juif en Palestine. Lloyd George n'éprouvait donc aucun ressentiment vis-à-vis des Ban- quiers Internationaux qui avaient pourtant retiré la Russie de la guerre, pays allié de la Grande-Bretagne. Les révolutionnaires Mencheviks dirigés par les Juifs, en Russie, avaient combattu lors de la révolution avortée de 1905. Les mêmes révolutionnaires déclenchèrent la révolution en Février 1917. Une fois de plus, ils allèrent au devant de grands succès au cours des premières phases du coup d'état révolutionnaire. Ils constituèrent de fait un Soviet à Petersburg. Les Banquiers Internationaux ne se soucièrent pas de qui menait ce soviet jusqu'à ce qu'il soit près du but ; mais dès qu'il fut en position de marquer, ils s'interposèrent et prirent la partie en main. Leur but était de mettre en place une Dictature Totalitaire fonctionnant selon le principe de la société anonyme. On fit de Lénine un «dictateur» et le soviet retourna dans les coulisses. Ensuite, on accusa la foule communiste de leurs crimes contre l'humanité... Le 17 Juillet 1917, les Bolcheviks, sous la direction de Lénine, lancèrent une agi- tation anti-gouvernementale en Russie. Il en résulta un soulèvement de la population échauffée des villes, qui était composée d'ouvriers et de soldats. Cette révolte sans lendemain prit le nom de «Journées de Juillet». Kérensky fit face à la situation avec fermeté. Il fit tirer sur les foules ; plusieurs centaines de personnes furent tuées niais on restaura l'ordre. Les dirigeants Bolcheviks s'enfuirent et quelques-uns d'entre eux furent arrêtés. Lénine et Zinoviev se cachèrent à Sestroretsk. Trotsky, Kamenev et Lu- natcharsky faisaient partie des révolutionnaires arrêtés. Staline qui était à cette époque rédacteur-en-chef de la «Pravda» ne fut pas malmené. Après la révolte, le Prince Lvov abdiqua et Kérensky, le «Napoléon Juif» devint Premier ministre. Kérensky, qui était un grand orateur, essaya de relancer l'enthousiasme pour l'effort de guerre parmi les soldats et les ouvriers. Toutes les tentatives oratoires de Kérensky échouèrent. L'influence de Kérensky commença à décliner régulièrement. Lénine était affairé et convoqua le Sixième Congrès du Parti Ouvrier Social-Démocrate Russe pour le 8 Août. Ce congrès dura jusqu'au 16 Août. Il en sortit responsable des groupes révolu- tionnaires unifiés. C'est pendant cette année-là que le parti révolutionnaire uni prit le nom de Parti Communiste. Au Congrès, un comité secret se constitua et s'intitula Comité Central d'Octobre. Il comprenait 26 membres qui devaient préparer la Révo- lution d'Octobre, et diriger ensuite le coup d'état révolutionnaire dans toutes ses diffé- rentes phases. Staline se montra à la hauteur de la situation, et à la clôture du Congrès on l'élut au Praesidium du Sixième Congrès du Parti. Les étudiants, en leur majorité, croient qu'on n'aurait jamais remarqué Staline si de nombreux autres dirigeants révo- lutionnaires expérimentés n'avaient été emprisonnés. Mais la vérité, c'est que Lénine agissait comme Agent Principal du Pouvoir Occulte qui avaient des vues sur Staline : il devait supplanter les autres à terme. Le Comité Central, en organisant la Révolution d'Octobre, voulait devancer le Gouvernement Provisoire et en appeler à une élection générale où l'on emploierait le bulletin secret pour élire un gouvernement constitutionnel représentatif qui dirige- - 138 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç rait l'Empire Russe. La tentative de prise du pouvoir par Lénine devait, pour réussir, être accomplie avant que l'Assemblée Constitutionnelle ne se réunisse en Janvier pour mettre au point cette élection à l'échelle de la nation. Si cette élection venait à être organisée, la population aurait des représentants au gouvernement. Il sentit qu'il serait plus difficile d'obtenir le soutien nécessaire pour le renversement d'un gouvernement du peuple que de renverser le Gouvernement Provisoire. Son raisonnement s'avéra juste. Aussi étrange que cela puisse paraître, à la lumière des événements qui se dérou- lèrent par la suite, Kamenev fut libéré le 17 Août et Trotsky, un mois plus tard. Le 24 Septembre, Trotsky fut élu Président du Soviet de Petersburg à la place de Cheidze. Le 26 Septembre, le Soviet de Petersburg vota le transfert du pouvoir militaire à un Comité Révolutionnaire Militaire dirigé par Trotsky. La véritable révolution de Lé- nine n'était alors qu'une question de jours. Lénine démontrait ce qu'une préparation minutieuse et une précision d'horlogerie, soutenue par des moyens financiers illimités pouvaient accomplir. Il savait comment utiliser à son avantage l'élément de surprise et convainquit rapidement de nombreux dirigeants d'autres groupes révolutionnaires qu'il était l'homme de la guerre révolutionnaire. Il eut bientôt tout le monde sous sa coupe et les chefs durent obéir à ses ordres avec efficacité et sans poser de question. Les dirigeants révolutionnaires firent circuler une rumeur qui disait que le Deu- xième Congrès Pan-Russe des Soviets aurait lieu le 7 Novembre. C'était pour détourner l'attention et faire croire au grand public qu'il n'y avait aucune action révolutionnaire prévue à court terme. Le 4 Novembre, toutefois, le Comité Révolutionnaire Militaire organisa de gigantesques manifestations de masse, sorte de préparation à la véritable révolte. Le jour suivant, le 5 Novembre, la garnison de Pierre et Paul choisit de prendre le parti des Bolcheviks. Le 6 Novembre, Kérensky fit un effort désespéré pour prévenir la révolution en ordonnant l'arrestation du Comité Révolutionnaire Militaire. Il inter- dit toutes les publications des Bolcheviks et ordonna à des troupes fraîches de rempla- cer la garnison de Pierre et Paul. Mais Lénine avait trop bien organisé sa Cinquième Colonne. Les ordres de Kérensky ne furent jamais transmis. Les officiels en qui il avait confiance le laissèrent tomber. Lénine sortit discrètement de son repaire. 11 rejoignit le Comité Révolutionnaire Militaire à l'Institut Smolny dès qu'il sut l'échec des mesures contre-révolutionnaires de Kérensky. L'Institut servait de quartier général aux révolutionnaires. Le 7 Novembre à 14 heures, on donna le signal pour le déclenchement de la révolution. La nuit arri- vée, Lénine avait bien en main St Petersburg. A 15 heures, il fit un discours enflammé au Soviet de Petersburg. A 21 heures, les troupes Bolcheviques assiégèrent le quar- tier général du Gouvernement Provisoire au Palais d'Hiver. A 23 heures, le Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets se réunit et les Bolcheviks s'assurèrent la majorité. Le Congrès devint ainsi le Gouvernement Officiel de la Russie. Kamenev en fut élu pre- mier Président et Lénine, Premier ministre. Trotsky devint Commissaire aux Affaires étrangères. Le 21 Novembre, un Juif du nom de Sverdlov succéda à Kamenev. Il était dans le Parti Bolchevik depuis six mois seulement et on le considérait comme un élé- ment de peu d'importance, mais après avoir été élu Président, il exerça rapidement un contrôle absolu sur l'économie russe. Sverdlov était un expert financier formé dans un but particulier, en fait un agent des Banquiers Internationaux. - 139 - DES PIONS SUR L ECHIQUIER De nombreux événements dont on ne sut jamais l'explication se déroulèrent dans les cercles révolutionnaires. Sverdlov, qui était très jeune, mourut deux années seule- ment après avoir réorganisé l'économie intérieure russe. Il avait accompli sa «tâche» et il en savait beaucoup trop. En conséquence, il «mourut». L'Histoire ne fait que se répéter... Lénine appliqua la théorie selon laquelle une organisation implacable de terreur, comportant des souffrances physiques, des angoisses mentales et une dégradation morale, représente une valeur économique précise : les Bolcheviks obtinrent en effet le contrôle absolu de Petersburg après quelques jours de batailles sanglantes qui méritent le nom de massacres universels et d'impitoyable «Terreur». Lénine ne se laissa pas gri- ser par le succès. L'Empire Russe était grand. Il décida avec habileté que les élections programmées par le Gouvernement Provisoire auraient lieu le 25 Novembre. Ce Gouvernement avait prévu que la convocation de l'Assemblée des représentants librement élus serait organisée par une Commission spéciale. Lénine laissa tout se dérouler selon les prévisions puis il arrêta les membres de cette Commission spéciale et lui substitua un «commissaire à l'Assemblée Constitutionnelle». La seule différence entre les deux assemblées, c'était que les Bolcheviks dirigés par Uritzky dominaient l'assemblée qu'avait constituée Lénine. Grâce à cette action, les Bolcheviks étaient en position d'exercer leur autorité sur l'Assemblée nouvellement élue, dès qu'elle serait convoquée. Lorsqu'enfin l'Assemblée fut réunie, Sverdlov prit en main les débats, bien qu'il ne fût point délégué. Les Bolcheviks eurent alors recours à des tactiques qui met- taient les délégués aux prises à un tumulte constant et instituèrent un désordre com- plet. Au bout d'une dizaine d'heures, tous les Bolcheviks sortirent brusquement et leurs troupes firent irruption. Elles éjectèrent les délégués qui restaient et bouclèrent les portes du bâtiment. Ce fut la fin du Gouvernement Constitutionnel en Russie. En Mars 1918, les Bolcheviks et leur «Parti Ouvrier Social-Démocate Russe» par- tirent pour Moscou, changèrent le nom de leur parti et l'intitulèrent Parti Commu- niste. Le Deuxième Congrès Pan-Russe des Soviets devint alors le conseil d'adminis- tration officiel. Le Parti Social-Révolutionnaire contrôlé par des Juifs ne voulut pas de Lénine comme numéro Un en Russie. Le 30 Août 1918, deux membres Juifs de ce groupe essayèrent de l'assassiner. Lénine fut blessé et Uritzky, qu'il avait nommé chef de sa «Tchéka», fut tué. Cet incident servit de prétexte à Lénine pour supprimer ceux qui le gênaient. Il nettoya le pays à fond. Les «raids» nocturnes devinrent fréquents. Aucune personne ne savait lorsqu'elle allait se coucher si elle serait en vie le lendemain matin. David Shub, dans son livre pro-marxiste «Lénine», déclare : «On ne perdait pas de temps à passer au crible les faits ou à trier les personnes prises dans une rafle lors de ces raids nocturnes... Les prisonniers étaient généralement poussés dans le vieux poste de police à proximité du palais d'Hiver et fusillés». Le meurtre, la torture, les mutilations, les viols, l'incendie et tous les autres attentats à l'honneur et à la pudeur furent les pierres de touche sur lesquelles on fonda la République Socialiste Soviétique. Des mil- lions de citoyens russes moururent. On estime que plus de 12.000.000 d'autres furent condamnés à servir l'État par les Travaux Forcés. Seule la mort les en délivrait... - 140 - INTRIGUE POLITIQUE 1914 ~ 1Ç1Ç Pendant que les Alliés, exténués, combattaient le Bolchevisme sur quatre fronts, Lénine réorganisait le Mouvement Révolutionnaire Mondial. En Mars 1919, il convo- qua la Troisième Internationale et la présida. Zinoviev fut élu Président. Le but de la réunion était de renforcer les partis révolutionnaires dans chaque pays du monde et de prendre des dispositions pour fournir une aide financière aux dirigeants, les conseiller et les aider en de nombreux autres points considérés comme nécessaires au succès de la Révolution Mondiale Populaire' 1251 . 125 — On peut disposer d'une information beaucoup plus abondante, du côté russe, en lisant «Bellind Communism» (Derrière le Communisme)., de Franck Britton (n.d.a.).
23 janvier 2015

DMI La destruction des valeurs spirituelles par Albert Pike texte rare

bougies-21

La D. M. I., et nous l'expliquons ésotériquement par : Destruction, Matérialisation, Imposition. En d'autres termes, il faut Imposer, par le travail maçonnique, la Destruction de tout ce que la Matérialisation n'atteint pas.

Les trois points qui suivent chacune de ces trois initiales signifient que le travail maçonnique de Destruction, de Matérialisation et d'im­position est triple.

I. DESTRUCTION :

1° de la Superstition; - 2° de la Tyrannie Po­litique; - 3° de l'Anti-Maçonnisme.

II. MATÉRIALISATION :

1° de la Conscience; - 2° de l'Etat; - 3° de l'Enseignement.

III. IMPOSITION :

1° à la Famille ; - 2° à la Nation; -3° à l’Humanité.

C'est pourquoi, le travail maçonnique doit consister, par tous les moyens quels qu'ils soient, à Imposer pratiquement à la Famille d'abord, à la Nation ensuite, et àl'humanité enfin, la Destruction : de la Superstition, là où la Ma­térialisation n'a pu faire son oeuvre sur la Conscience; de la Tyrannie Politique, là où l'Etat n'a pu être matérialisé ; de l'Anti-Maçonnisme, là où l'Enseignement n'a pu être atteint par la matérialisation.

Tel est l'ordre de mise en pratique du D. M. I. qui résume en trois lettres notre loi.

Il est absolument nécessaire de ne laisser parvenir au grade de Chevalier Kadosch que des Frères choisis parmi ceux qui sont intimement convaincus de l'existence d'une Cause Première. Retenez au grade de Rose-Croix tous ceux dont l'âme vous paraît s'ouvrir à la Vraie Lumière, mais qui ont néanmoins de la lenteur à compren­dre ; instruisez-les graduellement, soumettez leur intelligence à des épreuves, exposez-leur surtout le rôle du feu, agent actif de la nature ; mais ne les pressez pas.

Les athées nous sont bons comme auxiliaires, mais dans les Loges Symboliques seulement. Il faut leur dire que, si, par le premier article de la Déclaration de Principes du 22 septembre 1875, nous avons proclamé l'existence d'un prin­cipe Créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers, c'est uniquement pour attirer à l'Ordre l'adhésion des croyants libéraux et faire preuve de tolérance envers tous les cultes. Mais n'agissez qu'avec la plus grande prudence vis-à-vis des athées ; ils sont plus difficiles à convaincre que les hommes qui, croyant à la divi­nité, en ont une fausse idée. L'idée de ceux-ci peut à la longue se rectifier; l'athée, au contraire, s'obstine dans sa négation. Ne vous servez donc des athées que pour les oeuvres politiques, et ne leur confiez jamais le soin de faire en loge des conférences sur les questions philosophiques.

 

C'est avec le plus grand soin qu'il est néces­saire de choisir les adeptes. Dans beaucoup d'orients, on les prend trop au hasard ; aussi tar­dons-nous à atteindre le but.

Ne conférez la Maîtrise qu'au Compagnon qui se connaît lui même. Sur le fronton des anciens temples érigés au Dieu de la Lumière, on lisait cette inscription en deux mots : « Connais-toi ». Nous donnons le même conseil à tout homme qui veut s'approcher de la science.

N'initiez jamais au troisième degré l'homme qui, malgré les enseignements reçus aux deux grades précédents, est demeuré esclave des préjugés du monde profane. Il ne parviendra jamais tant qu'il ne se réformera pas. Au grade de Com­pagnon, vous lui ouvrez les portes des Loges d'Adoption ; là, vous le jugerez bien. Vous ver­rez si ses préjugés tombent. S'il reste esclave de ses passions, s'il s'attache exclusivement à une femme, ne vous préoccupez plus de lui, vous perdriez votre temps. Il ne saurait être un adepte; car le mot « adepte » signifie celui qui est parvenu par sa volonté et par ses oeuvres, qui mé­prise les préjugés et qui triomphe de ses pas­sions.

L'homme qui a peur de perdre ses idées ; celui qui redoute les vérités nouvelles et qui n'est pas disposé à douter de tout plutôt que d'admettre quelque chose au hasard, celui-là n'est point pour nous. S'il soupçonnait notre secret, il le comprendrait mal ; son âme timide en serait troublée. Il deviendrait dangereux. Aussi, dès que vous sentez que vous vous êtes mépris sur le caractère et le tempérament d'un homme à qui vous avez conféré le premier grade et même le second, excluez-le adroitement, mais impitoya­blement, en faisant naître des prétextes quelconques d'élimination.

On ne montre pas la lumière aux oiseaux de nuit. La leur montrer, c'est la leur cacher; car elle les aveugle et devient pour eux plus obscure que les ténèbres.

Notre science est la science traditionnelle des secrets de la nature ; elle nous vient des mages, adorateurs d'Ormudz, nom persan du Principe du Bien, du Génie de la Lumière. Il ne faut donc la communiquer qu'à bon escient et avec des précautions infinies, attendu qu'au moyen de cette science, l'adepte se trouve investi d'une sorte de toute-puissance et peut agir surhumai­nement, c'est-à-dire d'une manière qui passe la portée commune des hommes.

Pour parvenir au sanctuaire de notre Dieu, quatre qualités sont indispensables : 1° une intelligence éclairée par l'étude; 2° une audace que rien n'arrête; 3° une volonté que rien ne brise ; 4° une discrétion que rien ne puisse corrompre ou enivrer.

SAVOIR, OSER, VOULOIR, Se TAIRE, voilà les quatre verbes du mage qui sont écrits dans les quatre formes symboliques du sphinx.

La première science étant la connaissance de soi-même, la première aussi de toutes les oeuvres de la science, celle qui renferme toutes les autres, c'est la création de soi-même. L'adepte doit dé­pouiller le vieil homme profane et se créer une humanité nouvelle. De même que l'homme ne devient le roi des animaux qu'en les domptant ou en les apprivoisant, sous peine d'en devenir la victime ou l'esclave, de même l'homme doit vaincre ses passions, dont les animaux sont la figure, doit commander à toutes les forces ins­tinctives de la nature, sous peine d'être broyé par elles.

Celui qui aspire à devenir un vrai Maçon doit être, dirons-nous, l'héritier du sphinx ; il doit en avoir la tête humaine pour posséder la parole, les ailes d'aigle pour conquérir les hauteurs, les flancs de taureau pour labourer les profondeurs, et les griffes de lion pour se faire place à droite et à gauche, en avant et en arrière.

A la science de Faust, le vrai Maçon joindra l'impassibilité de Job. Il piétinera la superstition dans son coeur. Il sera sans indécision et sans caprices. Il n'acceptera le plaisir que lorsqu'il le voudra, et il ne le voudra que lorsqu'il le devra.

Nous recommandons très instamment de multiplier les Loges d'Adoption. Elles sont indispensables pour former des Maçons bien maî­tres d'eux-mêmes. Le prêtre essaye de dompter sa chair en s'astreignant au célibat ; il commet là un crime social, et, en même temps, il entreprend contre la nature une lutte impossible. Le vrai Maçon, au contraire, arrive à la perfection, c'est-à-dire à se dominer, en employant son zèle dans les Loges d'Adoption à se soumettre aux épreuves naturelles. Le commerce avec la femme commune à tous ses Frères lui fait une cuirasse contre les passions qui égarent le coeur. Celui-là seul peut vraiment posséder la volupté de l'amour, qui a vaincu, par l'usage fréquent, l'a­mour de la volupté. Pouvoir, à volonté, user et s'abstenir, c'est pouvoir deux fois. La femme t'enchaîne par tes désirs, dirons-nous à l'adepte ; eh bien, use des femmes souvent et sans passion ; tu deviendras ainsi maître de tes désirs, et tu enchaîneras la femme. D'où il résulte que le vrai Maçon parviendra facilement à résoudre le problème de la chair, que le prêtre ne résou­dra jamais ; et c'est lui qui sera le vainqueur et le sage, parce qu'il aura pris, contrairement au prêtre, l'épée triomphante et raisonnable de l'ac­tion, au lieu du bouclier absurde de l'abstention systématique, arme défensive vouée d'avance à la défaite.

Dans la question du choix des adeptes, la Maîtrise est le premier degré important. Les grades d'Apprenti, Compagnon et Maître sont dans tous les rites : les deux premiers ont leur signification au point de vue doctrinal, et l'on ne saurait les supprimer ; mais ils sont avant tout les grades préparateurs de la Maîtrise. Aussi, les officiers qui confèrent le troisième degré à un Frère peu disposé à comprendre et incapable de se vaincre, sont impardonnables.

Evidemment il n'est pas de nécessité absolue que l'homme que vous allez diriger vers les hauts gra­des soit immédiatement parfait et ait compris notre secret dès son entrée dans la Maçonnerie. Ce que Nous vous demandons, c'est de l'observer avec le plus grand soin pendant son Apprentissage, d'abord, et de faire, ensuite, de la Loge d'Adop­tion, où il pénétrera quand il sera Compagnon, votre critérium, votre instrument de contrôle infaillible. L'Atelier de Frères, qui ne s'annexe pas une Loge de Soeurs, est un Atelier incom­plet, destiné fatalement à ne jamais perfection­ner ses membres ; il ne produira que des Maçons, dont la politique sera le principal souci, qui se préoccuperont surtout des intrigues et des compé­titions, qui s'agiteront dans le vide, qui avance­ront tantôt de trois pas pour reculer après d'autant, en un mot, qui feront du mauvais travail et dont la politique sera incohérente.

Ce qui est indispensable, aussi, c'est de faire élire comme officier de Loge, au moins au Vénéralat et aux fonctions d'Orateur, des Frères pourvus des hauts grades ; car le Vénérable et l'Orateur sont les conducteurs des Apprentis et des Compagnons vers la lumière de la Maîtrise, qui n'est elle-même qu'un pâle reflet de la Vraie Lumière. Or, des aveugles ne peuvent conduire des aveugles, et le chemin de la lumière est perdu, quand les guides portent encore un ban­deau sur les yeux. Pour faire quelque chose, il faut savoir ce que l'on veut faire ou du moins avoir foi en quelqu'un qui le sait; mais com­ment risquerait-on sa vie à l'aventure et suivrait-on au hasard celui qui ne sait pas lui-même où il va ?

Une fois que, par l'observation, vous aurez acquis la certitude que votre homme peut, sans inconvénient, être conduit à la parfaite initia­tion du Chevalier Kadosch, conférez-lui la Maîtrise, commencez à soulever pour lui un coin du voile ; et si vraiment vous le jugez digne de rece­voir un jour la révélation, vous lui ferez connaître le Verbe, au grade de Rose-Croix.

Nous appelons Verbe ou Parole le voile es­sentiel de l'être et le signe caractéristique de la vie. Toute forme est le voile d'un verbe, parce que l'idée mère d'un verbe est l'unique raison d'être des formes. Toute figure est un carac­tère, tout caractère appartient et retourne à un verbe. C'est pourquoi les anciens sages avaient formulé leur dogme unique en ces termes : « Ce qui est au-dessus est comme ce qui est au-des­sous, et ce qui est au-dessous est comme ce qui est au-dessus.» Notre Dieu est comme le Dieu des prêtres, et pourtant celui-là n'est pas celui-ci ; ils sont semblables, quant à leur éternité et à leur puissance surnaturelle; mais il n'y a pas iden­tité entre eux. A telle lumière répond telle obs­curité ; au feu s'oppose l'eau ; l'ordre n'est l'ordre, que parce qu'il a contre lui le chaos qui lutte pour l'absorber. Mais, logiquement, la lumière remportera le triomphe final sur les té­nèbres, en les repoussant et les enchaînant à jamais aux extrêmes confins de l'immensité ; le feu sortira vainqueur de sa lutte contre l'eau, en la dissolvant et reculant les limites de son do­maine ; l'ordre régnera sur le chaos écrasé, non détruit. Telle est la loi suprême, le destin iné­luctable.

Mais il faut néanmoins reconnaître que les deux opposés sont semblables, comme essence. La forme est proportionnelle à l'idée ; l'ombre est la mesure du corps calculée avec sa relation au rayon lumineux ; le fourreau est aussi profond que l'épée est longue ; la négation est proportionnelle à l'affirmation contraire ; la produc­tion est égale à la destruction dans le mouve­ment qui conserve la vie, et il n'y a pas un point dans l'espace infini qui ne soit le centre d'un cercle dont la circonférence s'agrandit et recule indéfiniment dans l'espace.

Ce qui est dans le surnaturel est reproduit dans l'humanité, en des proportions moindres, il est vrai. Toute individualité est donc indéfiniment perfectible, puisque le moral est analogique à l'ordre physique, et puisqu'on ne saurait con­cevoir un point qui ne puisse se dilater, s'agrandir et jeter des rayons dans un cercle philo­sophiquement infini. Par conséquent, le Com­pagnon éprouvé dont vous aurez fait un Maître, et qui, Maître, aurait été jugé digne de devenir Rose-Croix, est perfectible entre vos mains et sera le Kadosch de la sainte initiation, l'Elu qui connaîtra la Vraie Lumière, parce que le regard de ses yeux lucides aura traversé le voile du Verbe.

Pour distinguer le futur Elu, le futur Kadosch, dès le grade de Maître, vous vous attacherez à discerner les Frères doués d'une imagination ardente, et vous négligerez les esprits terre à terre. L'imagination est, en effet, comme l'oeil de l'âme. L'homme, dont le cerveau ne travaille pas à la découverte des grands mystères, pos­sède une âme incomplète, une âme irrémédiablement frappée de cécité. C'est l'imagination qui est la plus forte puissance intellectuelle, et c'est elle qui fait triompher même physiquement. Etes-vous en danger dans une bataille ? Croyez-vous invulnérables comme Achille, et vous serez vraiment invulnérables. La peur attire les balles, et le courage fait rebrousser chemin aux boulets. Le vrai Maçon est audacieux, et il triomphera, parce que, grâce à son imagination ardente, il verra la vérité avant même qu'elle ait paru devant les yeux de son corps. Toute la question est de diriger vers la saine raison l'i­magination de l'adepte. Le prêtre qui obscurcit la conscience du fidèle en lui imposant des dog­mes que la raison ne peut expliquer, fait de ce fidèle, s'il a une imagination ardente, un fou. Au contraire, l'imagination appliquée à la raison, c'est le génie.

En résumé, Nous ne saurions trop insister sur ce point : le succès dépend du choix des adeptes, et, pour bien choisir les adeptes, pour avoir de bons Maîtres qui seront ensuite d'excellents Rose-Croix et enfin de parfaits Kadosch, il faut que les Ateliers pratiquent la Maçonnerie dans son intégralité, chaque Atelier ayant sa Loge d'Adoption, qui est le meilleur moyen de contrôle de la perfectibilité des Compagnons, et il faut que les Ateliers aient, en outre, à leur tête, au moins un Chevalier Kadosch, c'est-à-dire un Maçon ayant reçu la Vraie Lumière.

 

 

Nous avons examiné avec très grand soin les Annuaires du Grand Orient de France, que le Grand Collège des Rites nous envoie régulièrement, et Nous avons constaté que, dans les Loges Symboliques du Rite Français, le Véné­rable est souvent un Maître, très rarement un Rose-Croix, presque jamais un Chevalier Ka­dosch. Nous voyons là la cause des agitations stériles, qui condamnent le Rite Français à pié­tiner sur place. Aussi, dans la Maçonnerie Française, où ce rite possède 379 Ateliers, tandis que le Rite Ecossais en a 116 seulement, le progrès est d'une lenteur désolante, et les Loges sont, Nous avons le devoir de le dire, envahies par les brouillons politiques. Les résultats acquis sur le terrain gouvernemental de la nation manquent de stabilité ; l'ennemi peut, sans cesse, préparer un retour offensif ; une bonne loi, dont le vote parlementaire a été amené par le concert ma­çonnique, est mal appliquée ou même ne tarde pas à tomber en désuétude. Cela tient à ce que, dans le Rite Français, l'orient de l'Atelier, au lieu d'être, comme cela est indispensable, un foyer de lumière, est occupé, neuf fois sur dix, par des officiers dont les yeux sont encore cligno­tants.

En cette année (1889), le Conseil de l'Ordre, au Grand Orient de France, compte 15 Maîtres, 3 Rose-Croix, 2 Chevaliers Kadosch, et 13 Sou­verains Grands Inspecteurs Généraux. Il y a là un progrès sur les années précédentes ; mais, au sein de ce conseil administratif, les Frères ayant reçu la parfaite initiation, c'est à dire les Che­valiers Kadosch et les Souverains Grands Ins­pecteurs Généraux, sont encore en nombre égal à celui des simples Maîtres ; de sorte que la majorité dépend des 3 Rose-Croix, c'est à dire de 3 Frères dont l'instruction maçonnique n'est pas terminée. Cette situation est profondément re­grettable.

Il faut absolument que le Rite Français s'ins­pire mieux des traditions de l'Ordre. Sinon, il végétera dans l'impuissance, et les temples des autres rites, dans les contrées autres que la France, continueront avec douleur, à fermer leurs portes aux imparfaits initiés de ce Grand Orient.

D'autre part, il faut éviter aussi de passer d'un extrême à un autre. En France, - du moins, dans la plupart des Loges du Rite Français, - on a trop de tendances à professer un scepticisme absolu. C'est ainsi qu'on Nous a communiqué des planches de convocation d'Ateliers, où ne figure pas la formule : A la gloire du Grand Architecte de l'Univers. Dès 1877, nous avions malheureusement prévu qu'on en viendrait là. Jusqu'en cette année 1877, le premier article de la Constitution du Rite Fran­çais portait : « La Franc-Maçonnerie a pour principes l'existence de Dieu, l'immortalité de l'âme et la solidarité humaine. » Le Convent de septembre 1877, au Grand Orient de France, supprima l'affirmation de la divinité, et vota que l'article premier de la Constitution du Rite Fran­çais porterait : « La Franc-Maçonnerie a pour principes la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine. » En 1884, le Convent annuel des Loges du Rite Français aggrava en­core cette suppression de l'affirmation de la divinité, en introduisant ceci dans la rédaction du dit premier article : « Considérant les conceptions métaphysiques comme étant du domaine exclu­sif de l'appréciation individuelle de ses membres, la Franc-Maçonnerie se refuse à toute affirmation dogmatique. » Voilà certainement un excès, que Nous réprouvons de toutes nos forces.

Mais, par contre, en Italie et en Espagne, de nombreux Frères, - bien intentionnés, sans doute, - pèchent par l'excès contraire, et leur erreur mérite d'être relevée.

En effet, ces Frères, mûs par une légitime haine contre le Dieu des prêtres, glorifient son adversaire sous le nom de Satan, et en lui conservant la situation et le rôle d'un ange déchu, révolté. Il y a là une hérésie manifeste. Le mot de Satan, ayant été inventé par l'imposture sacerdotale et s'appliquant à un être surnaturel subalterne ou diable, ce mot n'a pas lieu d'être prononcé, ne doit pas être prononcé en Maçon­nerie.

On Nous a signalé une Loge de Gènes qui a poussé l'inconscience jusqu'à arborer dans une manifestation publique une bannière portant : Gloire à Satan! A Milan, des Frères Maçons ont, dans une fête, fait exécuter et ont chanté un Hymne à Satan. D'Espagne, on Nous a fait hommage d'une poésie signée par le Frère Bartrina, poésie dont voici le texte :

REHABILITACION

 

Solo estaba Satan en el infierno

Siglos hacia, cuando entro Caïn ;

Ambos a Dios juraron odio eterno

Y dar juraron a su imperio fin.

- Soy la revolucion, por Dios maldita,

Desterrada por Dios, dijo Satan.

- Soy et trabajo que a ese Dios irrita,

Dijo et terrible Vastago de Adan.

Miraronse : en la luz de la mirada

Brillo rayo de colera en los dos.

Y la raza de Abel tremblo asustada,

Y hasta en su trono estremeciose Dios.

La maldicion divina con su peso

No los hundio. - Raza de Abel, atras!

Plaza al triunfante carro del progreso,

Quo arrastra Caïn y empuja Satanas !

 

H. JOAQUIN-MARIA BARTRINA.

 

Certes, ces vers sont animés par un souffle généreux ; mais ils sont en opposition directe à l'orthodoxie maçonnique.

Les égarés qui glorifient Satan considèrent, en général, que le Dieu des prêtres a manqué à de prétendues promesses faites par lui à l'humanité, et, en présence de la désertion de ce Dieu, ils font appel au diable. Tel est le système de la goétie, qui est une aberration, qui est la démonomanie.

Existe-t-il un diable ? - Les prêtres disent : Oui. - Nous répondons : Non.

Qu'est-ce que le diable ? - C'est, disent les prêtres, le prince des anges, qui s'est révolté par orgueil contre Dieu, et qui, ayant été vaincu par l'archange Mikaël, a été, pour son châtiment, précipité en enfer, où il est condamné à rôtir éternellement en la compagnie d'autres anges, ses complices, devenus des démons, et de ceux d'entre les humains qui n'ont pas vécu selon la loi des prêtres.

Or, cette légende sacerdotale est un infâme mensonge, et nos Frères qui glorifient Satan n'aboutissent, en réalité, qu'à consacrer l'im­posture et à nous nuire maladroitement dans l'opinion de la multitude ignorante.

C'est pourquoi, Nous condamnons, de la façon la plus formelle, la doctrine du Satanisme, qui est une divagation de nature à faire le jeu des prêtres. Les Francs-Maçons satanistes donnent, sans s'en douter, des armes contre la Franc-Maçonnerie.

Ce que nous devons dire à la foule, c'est : - Nous adorons un Dieu, mais c'est le Dieu que l`on adore sans superstition.

A vous, Souverains Grands Inspecteurs Géné­raux, Nous disons, pour que vous le répétiez aux Frères des 32e, 31e et 30e degrés : - La reli­gion maçonnique doit être, par nous tous, initiés des hauts grades, maintenue dans la pureté de la doctrine luciférienne.

Car le Dieu Lucifer de la théurgie moderne n'est pas le démon Satan de la vieille goétie. Nous sommes Ré-Théurgistes Optimates, et non praticiens de la magie noire.

Les prêtres, en inventant Satan, ont créé les sorciers, leurs sanglants sacrifices du Moyen-Âge, leurs folles assemblées, leurs criminels et horri­bles conventicules de goules et de striges. Mais il y a deux magies : la magie lumineuse, et la magie des ténèbres. Il est vrai que les prêtres, lorsqu'ils ont eu l'omnipotence, ont persécuté également les mages de la sagesse et les mages de la folie, ont brûlé les Templiers, nos pères, aussi bien que les sorciers, oubliant que ces der­niers, sans eux, n'eussent pas existé.

La magie créatrice du démon, cette magie qui a dicté le Grimoire du pape Honorius, 1'Enchiri­dion de Léon III, les exorcismes de l'église catholique, les réquisitoires des Laubardemont, les sentences de Torquemada, cette magie n'est pas la nôtre ; cette horreur, cette démence, avec son cortège de turpitudes et de cauchemars, c'est la Rome papale qui doit en porter la res­ponsabilité.

Elle a été enfantée par Adonaï, calomniateur de Lucifer. Dans sa rage contre son éternel et magnanime antagoniste, le Dieu Mauvais a bouleversé chez les hommes superstitieux la notion des choses saintes, Il a nié la divinité du Père du Bien et l'a appelé le Mal. Il a voulu écraser la raison sous les pieds de la crédulité aveugle. Il a perverti le sens de toutes choses, il a porté son chaos jusque dans la logique des mots. L'hypocrisie a été par lui transformée en sainteté ; le vice, en vertu ; le mensonge, en vé­rité ; le caprice et l'arbitraire, en justice ; la diva­gation et la foi de l'absurde, en science théolo­gique. La nuit a osé appeler nuit le jour; ténèbres, la lumière ; licence, la liberté ; erreur, la philoso­phie. L'orgueil, qui se prétend infaillible et se cantonne dans l'obscurité de ses dogmes illogi­ques et anti-naturels, l'orgueil superbe a eu le cynisme de nommer orgueil l'humble raison qui doute, qui ne croit que lorsqu'elle est sûre, qui n'émet une affirmation que lorsque la preuve des faits a été irrévocablement donnée par la science ; oui, Adonaï et ses prêtres ont jeté au ciel de notre Dieu toutes les boues de leur impudence, en qualifiant d'orgueilleuse l'intelligence raisonnable, qui cherche la solution des grands problèmes, qui marche sans cesse à une découverte nouvelle, qui est toujours insatiable de vérité.

Si Lucifer n'était point Dieu, Adonaï, dont tous les actes attestent la cruauté, la perfidie, la haine de l'homme, la barbarie, la répulsion pour la science, si Lucifer n'était point Dieu, Adonaï et ses prêtres le calomnieraient-ils ?

Oui, Lucifer est Dieu, et malheureusement Adonaï l'est aussi. Car la loi éternelle est qu'il n'y a pas de splendeur sans ombre, pas de beauté sans laideur, pas de blanc sans noir ; car l'absolu ne peut exister que comme deux ; car les ténèbres sont nécessaires à la lumière pour lui servir de repoussoir, comme le piédestal est nécessaire à. la statue, comme le frein à la locomotive.

En dynamique analogique et universelle, on ne s'appuie que sur ce qui résiste. Aussi l'univers est-il balancé par deux forces qui le maintiennent en équilibre : la force qui attire et celle qui repousse. Ces deux forces existent en phy­sique, en philosophie et en religion. Et la réalité scientifique du dualisme divin est démontrée par les phénomènes de la polarité et par la loi uni­verselle des sympathies et des antipathies. C'est pourquoi les disciples intelligents de Zoroastre, ainsi qu'après eux les Gnostiques, les Manichéens, les Templiers ont admis, comme seule concep­tion métaphysique logique, le système des deux principes divins se combattant de toute éternité, et l'on ne peut croire l'un inférieur à l'autre en puissance.

Donc, la doctrine du Satanisme est une hérésie; et la vraie et pure religion philosophique, c'est la croyance en Lucifer, égal d'Adonaï, mais Lucifer Dieu de Lumière et Dieu du Bien, luttant pour l'humanité contre Adonaï Dieu des Ténèbres et Dieu du Mal....

 

... Donné au Grand Orient de Charleston, le quatorzième jour du cinquième mois de l'an 000889 de la Vraie Lumière (14juillet 1889, ère vulgaire). ALBERT PIKE, 33e.

 Extraits de cette instruction de Pike ont été publié par Domenico Margiotta dans ses ouvrages : Souvenirs d’un trente-troisième. Adriano Lemmi chef suprême des Francs-Maçons (Delhomme et Briguet, 1894) et : Le Palladisme culte de Satan-Lucifer dans les Triangles Maçonniques (H. Falque, 1895, pages 61 à 66).

 

2 janvier 2015

Albert pike l'ancien grand maitre gnostique et Pontife of Universal freemasonery

Alchimie-chrétienne

"Le général Albert Pike considéré comme l'un des plus grands francs-maçons a écrit le livre Moral and Dogmas. Jusqu'à récemment, ce livre était donné à chaque franc-maçon initié au plus haut niveau de la franc-maçonnerie.
Dans un circulaire franc-maçon, il est écrit à propos de Pike: "Il n'y a pas d'homme plus pur et plus noble qui s'est tenu à l'autel de la franc-maçonnerie. Il fut le plus éminent maçon du monde".
Pike a écrit quelques uns des rituels et il a réécrit les autres, du 4e au 33e degré. Pike a occupé la position de Pontife of Universal freemasonery (tête de la franc-maçonnerie mondiale) et il a été à la tête des illuminatis durant les années 1870. Il fut grand prêtre de l'église satanique et l'un des
fondateurs du Ku Klux Klan.


Entre 1859 et 1871, il mit sur papier, les détails d'un plan militaire. Ce plan devait servir de base pour l'organisation de trois guerres mondiales et de trois révolutions majeures, qu'il considérait comme étant nécessaire pour faire aboutir la conspiration à son stade final dans le cours du 20e siècle.
Pike fut celui qui organisa The New and Reformed Paladian Rite C'est un rite secret où l'on est invité à adorer Lucifer, où on pratique l'occultisme et qui réunit l'élite des différentes divisions maçonniques mondiales. Lorsque les illuminatis et les loges du Grand Orient devinrent suspects à cause des
activités révolutionnaires d'un certain Mazzini en Europe, Pike établit alors trois conseils suprêmes. L'un est situé à Charleston en Caroline du Sud, un autre à Rome en Italie et le dernier à Berlin en Allemagne.
Par la suite, il fit établir par Mazzini vingt-trois sous-conseils, surtout dans des endroits stratégiques à travers le monde. Ces endroits devinrent les quartiers généraux, les points centraux secrets du mouvement révolutionnaire mondial et le sont depuis lors. Bien avant l'invention de la radio par Marconi, des scientistes eux-mêmes des illuminatis, avaient mis au point un tel système pour Pike et les chefs directeurs des différents sous conseil afin de leur permettre de communiquer secrètement entre eux.


Ce fut la découverte de ces communications secrètes qui permirent à des officiers du service d'intelligence de comprendre comment des événements, en apparence sans liens entre eux, avaient pris place en même temps, et avaient aggravé des situations au point de les transformer en guerres et
révolutions.
Le plan de Pike pour provoquer les trois guerres et les trois révolutions mondiales était simple. Il requérait que le communisme, le nazisme et le sionisme politique, ainsi que d'autres mouvements internationaux soient organisés et utilisés pour fomenter les trois guerres globales et les trois révolutions majeures.
La première guerre mondiale devait permettre aux illuminatis de renverser le pouvoir des tsars en Russie et ainsi faire de ce pays le château fort du communisme athé. Les différences entre les britanniques et les empires allemands furent mises en évidence et exagérés par les Argentures (agents
espions des illuminatis) dans le but secret de fomenter cette guerre. Une fois la guerre terminée, le communisme devait être érigé en vue de détruire d'autres gouvernements et d'affaiblir les religions.
La deuxième guerre mondiale devait pour sa part, démarrer à partir des différences mises en évidence par les illuminatis, et ces différences existaient déjà entre le Fascism et le Sionisme Politique. Cette guerre devait détruire le Nazisme au profit de l'accroissement de la force Sioniste Politique; ce qui, par conséquent, devait permettre, selon le plan de Pike écrit dans la deuxième moitié du 19e siècle, l'établissement de l'état d'Israël en Palestine. Durant cette même guerre, le communisme international devait, de son côté, s'accroître de manière à devenir aussi fort que les nations chrétiennes réunies, c'est-à-dire l'occident chrétien,ou l'ouest. Arrivé à ce point de croissance, le communisme
devait être retenu, tout en étant gardé en échec, jusqu'au jour où il devait servir à la réalisation du CATACLISME SOCIAL FINAL. Quelqu'un pourra-t-il nier, ici, que le président Roosevelt des États-Unis et le premier ministre Churchill de Grande-Bretagne, tous deux des francs-maçons, se concertèrent pour mettre en application une telle politique?


La troisième guerre mondiale fut pensée pour se faire à partir de l'amplification des différences, fomentée par les Argentures (agents espions) des illuminatis, et existant déjà entre le Sionisme Politique, Israël, et les chefs du monde musulman. D'après les plans écrits entre 1859 et 1871, cette "
guerre " devait être dirigée de manière à ce que l'Islam, le monde arabe incluant le mahométisme, et le Sionisme Politique, incluant l'État d'Israël, et par conséquent, les États-Unis, se détruiraient les uns les autres. Les nations restantes, divisées et donc belligérantes seraient forcées, à l'issue de cette "guerre", de se battre entre elles jusqu'à un état complet d'épuisement physique, moral, spirituel et économique.
Le 15 août 1871, Albert Pike confia à Mazzini qu'une fois que seraient terminées les trois guerres mondiales, ceux qui aspiraient à mettre sur pied une "DOMINATION MONDIALE INCONTESTÉE" provoqueraient un des plus grands cataclysmes sociaux que le monde n'ait jamais connus.
Pour renforcer ce qu'il avançait, il cita ses propres écrits. Pour référence, son catalogue des lettres conservées à la Bibliothèque du Musée de Londres en Angleterre. "Nous allons lâcher, libérer les nihilistes et les athéistes et, nous allons provoquer un formidable cataclysme social final qui, dans toutes
ses horreurs, démontrera clairement aux nations, l'effet d'un athéisme absolu, origine de la barbarie et du désordre, ainsi que du tumulte le plus sanglant. Puis, partout, les citoyens obligés de se défendre contre les minorités mondiales de révolutionnaires, extermineront eux-mêmes ces destructeurs de civilisations.


Par la suite, la multitude, désillusionnée avec la chrétienté, et dont les esprits déistes, laissés sans direction à partir de ce moment-là, mais demeurant tout de même anxieuse d'un idéal sans pour autant savoir à qui exprimer son adoration, recevra alors la vraie lumière à travers la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer. Cette pure doctrine de Lucifer apportée à la vue de tous, est une manifestation qui résultera, finalement, du mouvement réactionnaire généralisé, qui suivra la destruction du christianisme et de l'athéisme, les deux conquis et exterminés en même temps."
Quand Mazzini mourut en 1872, Pike fit d'un autre révolutionnaire italien Adrien Lemmi, le successeur de celui-ci. Plus tard, Lemmi sera suivi par Lénine et Trotsky. Les activités de tous ces hommes furent financées par des "BANQUIERS INTERNATIONAUX", anglais, français, allemands et américains."

20 août 2014

Les sociétés secrètes et le Carbonarisme

The-Paradise_Salvatore-Di-Giovanna

The Paradise, Salvatore Di Giovanna, 2008. Huiles sur toile et sur bois visionnaires surréalistes réalisées avec les techniques des maitres anciens.

 

En 1946, Husson (sous le nomen de Geoffroy de Charnay) publie la Synarchie politique dans laquelle il distingue 3 catégories de sociétés secrètes :

  1. Les sociétés secrètes "inférieures" : ce sont les sociétés publiques telles la FM bleue, la Société Théosophique, les groupuscules extrèmistes politiques...On retrouve dans ces sociétés les militants de base, souvent sincères et désinteressés. Ce sont des viviers dans lesquels on puisera les "gros poissons" pour les mener vers d'autres cercles plus élevés. Ces sociétés représentent un paravent et , si besoin est, un bouclier pour les vrais initiés.
  2. Les sociétés de cadres ou intermédiaires : ce sont des sociétés authentiquement secrètes car elles ne sont connues que par un cercle restreint de personnes. Les membres en sont cooptés et doivent se soumettre entièrement à l'autorité de la société. On peut citer le martinisme et les Illuminés de Bavière. Ces sociétés contrôlent, ou tentent de contrôler les rouages de l'état. De plus, elles jouent un rôle de gestion et d'exécution.
  3. Les sociétés secrètes "supérieures" : elles sont totalement secrètes, ignorées des sociétés inférieures et contrôlent les sociétés intermédiaires. Leurs buts sont la domination du monde et la réalisation d'objectifs qui nous sont inconnnus.

L'Initiation

"Pour arriver à l'initiation, il faut s'enfoncer au plus profond de soi" Louis-Claude de Saint-Martin

Selon Gurdieff, l'homme ordinaire est constamment dans un état d'inconscience analogue au sommeil, il n'est qu'une machine qui ne contrôle ni ses actes ni ses pensées. Pour s'éveiller, il faut comprendre que l'on ne sait rien de soi-même et que le rappel de soi est la première étape vers le véritable éveil.

Gurdieff classe les hommes en quatre groupes :

  1. le cercle intérieur qui réunit les humains éveillés
  2. le cercle mésotérique qui regroupe les humains "théoriquement" éveillés
  3. le cercle exotérique qui regroupe les humains qui se réveillent
  4. le cercle extérieur qui regroupe les humains endormis

Où nous classons-nous ? Où vous classez-vous ?


Les règles d'Alynski

En 1970, Saul Alynski, provocateur hippy, publiait un manuel énonçant des règles tactiques pour survivre en société ou pour la combattre :

  1. le pouvoir n'est pas ce que l'on a mais ce que les autres croient que l'on a
  2. il faut sortir du champ d'expérience de son adversaire, il faut inventer de nouveaux terrains de lutte
  3. il faut combattre son ennemi avec ses propres armes. Utiliser les éléments de son propre livre de référence pour l'attaquer
  4. l'humour est l'arme la plus efficace, si on ridiculise ou si on pousse son adversaire à se ridiculiser, il lui est plus difficile de se battre
  5. une tactique ne doit jamais devenir une routine
  6. il faut maintenir l'adversaire en état de défense
  7. ne jamais bluffer si on n'est pas capable de passer aux actes
  8. les handicaps apparents peuvent devenir des atouts
  9. si l'on obtient la victoire, il faut être capable de l'assurer et d'occuper le terrain durablement. Sinon, il vaut mieux abandonner
  10. il faut focaliser sa cible et ne plus en changer durant la bataille. Ne jamais courir deux lièvres à la fois.

Buonarroti Philippe (1761-1837)

Buonarroti Né à Pise d’une noble famille toscane , Philippe Buonarroti fait à l’université de Pise de bonnes études littéraires et juridiques. Fervent admirateur de Rousseau, il publie un journal, Gazetta universale , ce qui le fait attentivement surveiller par la police toscane. Franc-maçon, il est affilié aux Illuminés de Bavière. Enthousiasmé par la Révolution, il accourt en France et va propager l’esprit révolutionnaire en Corse ; expulsé de Corse, il se rend en Toscane (où il est emprisonné quelque temps) ; il retourne en Corse et se retrouve à Paris en 1793 après la victoire des paolistes. Robespierre, qui l’estime et l’admet parmi ses familiers, le charge de former des agitateurs révolutionnaires pour l’Italie ; les militants qu’il forme dans une sorte d’école de cadres à la frontière de Nice prouveront leur valeur dans les années suivantes.

Arrêté à Menton comme robespierriste après le 9-Thermidor, transféré à Paris, Buonarroti se lie en prison avec Babeuf ; le premier croit en l’Être suprême avec ferveur et continue à vénérer l’Incorruptible ; le second, antirobespierriste de longue date, a applaudi à la chute du tyran et fait profession d’athéisme. Les deux hommes deviennent pourtant inséparables ; ensemble ils seront l’âme de cette conspiration que le vieux Buonarroti retracera en un ouvrage désormais classique : Histoire de la Conspiration de l’égalité (1828). Ils sont arrêtés le même jour par la police de Carnot ; condamné à la déportation, Buonarroti voit sa peine commuée en de nombreuses années de détention puis de résidence surveillée. En 1806, Fouché, qui continue de protéger les babouvistes, obtient pour lui le droit de se fixer à Genève ; Buonarroti y retrouve le jeune frère de Marat et y commence une nouvelle activité clandestine de révolutionnaire.

Les trente dernières années de sa vie ne sont ni les moins étonnantes ni les moins fécondes. Sous le couvert de la franc-maçonnerie (il fonde successivement entre autres les loges des Sublimes Maîtres Parfaits et de la Charbonnerie française), il organise sans relâche des réseaux de sociétés secrètes à travers la France et l’Italie, et même à travers toute l’Europe, sans jamais perdre de vue l’idéal babouviste du communisme égalitaire. Trait d’union entre l’Italie et la France, trait d’union entre la révolution démocratique de Robespierre et la révolution sociale de Babeuf, trait d’union entre l’ancienne maçonnerie des Lumières et le carbonarisme dont il est l’un des créateurs et des chefs secrets, trait d’union entre la révolution du XVIIIe siècle et celle du XIXe (sa rencontre exercera une influence décisive sur le jeune Blanqui, de l’aveu de ce dernier), Buonarroti est le type même de ces semi-obscurs qui rendent possible un grand avenir. Changeant de séjour au gré des curiosités policières qu’il vaut mieux déjouer, passant de Genève à Bruxelles et de Bruxelles à Paris (où il mourra), il est en outre le premier à inaugurer vraiment ce type de métier que le XXe siècle nous rendra familier : celui du révolutionnaire professionnel.

Les recommandations de Buonarroti :

  1. pousser le pouvoir à des répressions iniques qui soulèveront le peuple
  2. utiliser les sociétés secrètes existantes pour sélectionner et forger des révolutionnaires
  3. dérouter la police politique, démasquer les mouchards en multipliant les sociétés secrètes protéiformes. Intoxiquer le pouvoir
  4. laisser dans l'ombre les vrai dirigeants des sociétés secrètes
  5. après la révolution ne confier le pouvoir au peuple qu'après l'avoir éduqué

 

 

Le carbonarisme est une société secrète qui s’est répandue dans divers états européens au début du XIXème siècle. Dissimulée derrière le compagnonnage artisanal des producteurs de charbon de bois, la charbonnerie se fondra dans certaines loges maçonniques. Elle comportait neuf degrés et était cloisonnée en ventes regroupées en ventes mères.

 En France, le carbonarisme sera implanté par Benjamin Buchez qui sera à l’origine de la Société Diablement Philosophique. En 1818, celle-ci est transformée en loge maçonnique sous le vocable des Amis de la Vérité. L’année 1833 voit, sous la direction de Buonarroti, la création de la Charbonnerie Démocratique Universelle à Bruxelles. Elle était en correspondance avec la Societa Dei Veri Italiani d’inspiration babouviste. Le vocable de vente sera remplacé par celui de « phalanges », celles-ci avaient, souvent, sous leur direction occulte des loges de Misraïm. Le plus haut degré connu de cette société secrète est le « Frère de la Racine ».

 Parmi les couvertures de la charbonnerie on peut citer tout d’abord les réseaux de conspirateurs connus sous les noms de « Philadelpes » et d’ »Adelphes » Les Philadelphes sont issus d’une résurgence des Illuminés de Bavière. Leur programme est voisin de ceux-ci et des Égaux de Babeuf. Les Adelphes et Philadelphes étaient coiffés par une autre société secrète : le Grand Firmament, qui se subdivisait en Églises, Synodes et Académies.

 Parmi les couvertures de la charbonnerie, il faut citer les Familles et les Saisons. Les Familles comptaient 5 initiés dirigés par un Chef de Famille. A une certaine époque, la société des Familles se scinda en deux groupes : la société des Saisons et les Phalanges Démocratiques. La société des Saisons se subdivisait en Semaines qui regroupaient 6 hommes et un chef. Quatre semaines formaient un Mois (comptant 28 initiés et un chef). Trois Mois constituaient une Saison et quatre Saisons formaient une Année. Il existait au moins trois Années dirigées par Blanqui, Barbes et Martin Bernard. Les Phalanges Démocratiques étaient dirigées par Mathieu D’Épinal, Pornin et Vilcocq. Leur programme : abolition de la propriété et de la famille, communauté des femmes, éducation gratuite, destruction des objets de luxe, dictature populaire…

« Le carbonarisme, lui, est un groupement de révolutionnaires français et italiens utilisant le secret, le serment et le corpus symbolique de la passion du Christ pour lier entre eux des individus de milieux hétérogènes qui se vouent à l’instauration de la république empêchée par Bonaparte. » (Martine Watrelot, « Le rabot et la plume. Le Compagnonnage littéraire au temps du romantisme populaire, Thèse de doctorat en littérature », Revue d’histoire du XIXe siècle, URL : http://rh19.revues.org/index293.html)

Les Quatre Sergents de La Rochelle.

 Les Quatre Sergents de La Rochelle

Les Quatre Sergents de La Rochelle

La Charbonnerie se répandit en France vers 1818. De type politique, elle s’opposa à la Restauration de la Monarchie. Très active de 1820 à 1823, elle se signale notamment lors de l’affaire des quatre sergents de La Rochelle (Bories, Pommier, Raoulx et Goubin, âgés respectivement de 26, 25, 24 et 20 ans), jeunes soldats français accusés sous la Restauration d’avoir voulu renverser la monarchie  Ils avaient fondé leur vente au sein du 45e régiment d’infanterie en garnison à Paris. Ce régiment suspect aux yeux du pouvoir sera transféré à La Rochelle, les jeunes imprudents seront dénoncés, arrêtés, mis en jugement et guillotinés en 1822.

Honoré de Balzac évoque leur souvenir dans La Peau de chagrin, Les Employés ou la Femme supérieure, ainsi que dans La Rabouilleuse:

« …la conspiration jugée, fut, comme on sait, la dernière tentative de l’ancienne armée contre les Bourbons, car le procès des sergents de La Rochelle appartint à un autre ordre d’idées. A partir de 1822, éclairés par le sort de la conspiration du 19 août 1820, par les affaires Berton et Caron, les militaires se contentèrent d’attendre les événements. Cette dernière conspiration, la cadette de celle du 19 août, fut la même, reprise avec de meilleurs éléments. Comme l’autre, elle resta complètement inconnue au Gouvernement royal. Encore une fois découverts, les conspirateurs eurent l’esprit de réduire leur vaste entreprise aux proportions mesquines d’un complot de caserne. Cette conspiration, à laquelle adhéraient plusieurs régiments de cavalerie, d’infanterie et d’artillerie, avait le nord de la France pour foyer. On devait prendre d’un seul coup les places fortes de la frontière. En cas de succès, les traités de 1815 eussent été brisés par une fédération subite de la Belgique, enlevée à la Sainte-Alliance, grâce à un pacte militaire fait entre soldats. Deux trônes s’abîmaient en un moment dans ce rapide ouragan. Au lieu de ce formidable plan conçu par de fortes têtes, et dans lequel trempaient bien des personnages, on ne livra qu’un détail à la Cour des Pairs. ».

L’Alta Vendita.

Le document La Formation Permanente de la Alta Vendita (Haute Vente) dressait un plan d’infiltration et de corruption de l’Église catholique. Ces papiers tombèrent entre les mains de Grégoire XVI. Ce document fut publié à la requête du Pape Pie IX par Jacques Crétineau-Joly dans son livre: L’Eglise Romaine en face de la Révolution en 1859. Après cette affaire, l’abbé George Dillon dénoncera les liens entre la Franc-maçonnerie et les carbonari et contribuera à populariser le thème de la Haute Vente dans l’espace anglophone. Parmi les documents mis à la disposition de Crétineau-Joly pour écrire son livre figure une lettre d’un membre de la Haute-Vente, nommé Piccolo-Tigre, fondateur lui-même d’une Vente, qui écrivait à ses membre le 18 janvier 1922 des instructions sur les moyens à prendre pour racoler des membres importants [Paul Copin-Albancelli, Le drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908, p.56-57].

Carbonarisme à la française.

Dans l’Histoire de dix ans, Louis Blanc s’exprime sur la naissance de la Charbonnerie française :

« Le 1er mai 1821, trois jeunes gens, messieurs Bazard, Flottard et Buchez, se trouvaient assis devant une table ronde, rue Copeau. Ce fut des méditations de ces trois hommes inconnus, et dans ce quartier, l’un des plus pauvres de la capitale, que naquit cette Charbonnerie qui, quelques mois après, embrasait la France.

« Les troubles de juin 1820 avaient eu pour aboutissement la conspiration militaire du 19 août, conspiration étouffée la veille même du combat. Le coup frappé sur les conspirateurs avait retenti dans la loge des Amis de la Vérité dont les principaux membres se dispersèrent. Messieurs Joubert et Duguied partirent pour l’Italie. Naples était en pleine révolution. Les deux jeunes Français offrirent leurs services et ne durent qu’à la protection de cinq membres du gouvernement napolitain l’honneur de jouer leur tête dans cette entreprise. On sait de quelle sorte avorta cette révolution, et avec quelle triste rapidité l’armée autrichienne démentit les brillantes prédictions du général Foy. Duguied revint à Paris, portant sous son habit le ruban tricolore, insigne du grade qu’il avait reçu dans la Charbonnerie italienne. Monsieur Flottard apprit de son ami les détails de cette initiation à des pratiques jusqu’alors ignorées en France. Il en parla au conseil maçonnique des Amis de la Vérité, et les sept membres dont le conseil se composait résolurent de fonder la Charbonnerie française, après s’être juré l’un à l’autre de garder inviolablement ce redoutable secret.

« Messieurs Limpérani et Duguied furent chargés de traduire les règlements que ce dernier avait rapportés de son voyage. Ils étaient merveilleusement appropriés au caractère italien, mais peu propres à devenir en France un code à l’usage des conspirateurs. La pensée qu’ils exprimaient était essentiellement religieuse, mystique même. Les carbonari n’y étaient considérés que comme la partie militante de la Franc-Maçonnerie, que comme une armée dévouée au Christ, le patriote par excellence. On dut songer à des modifications; et messieurs Buchez, Bazard et Flottard furent choisis pour préparer les bases d’une organisation plus savante.

« La pensée dominante de l’association n’avait rien de précis, de déterminé: les considérants, tels que messieurs Buchez, Bazard et Flottard les rédigèrent, se réduisaient à ceci: Attendu que force n’est pas droit, et que les Bourbons ont été ramenés par l’étranger, les Charbonniers s’associent pour rendre à la nation française le libre exercice du droit qu’elle a de choisir le gouvernement qui lui convient. C’était décréter la souveraineté nationale sans la définir. Mais plus la formule était vague, mieux elle répondait à la diversité de la haine et des ressentiments. On allait donc conspirer sur une échelle immense, avec une immense ardeur, et cela sans idée d’avenir, sans études préalables, au gré de toutes les passions capricieuses.

« Il fut convenu qu’autour d’une association « mère », appelée la Haute Vente, on formerait sous le nom de Ventes centrales, d’autres associations, au-dessous desquelles agiraient des Ventes particulières. On fixa le nombre des membres à vingt par association, pour échapper au code pénal. La Haute Vente fut originairement composée des sept fondateurs de la Charbonnerie: Bazard, Flottard, Buchez, Duguied, Carriol, Joubert et Limpérani. Elle se recrutait elle-même.

« Pour former les Ventes centrales, on adopta le mode suivant: deux membres de la Haute Vente s’adjoignaient un tiers sans lui faire confidence de leur qualité et ils le nommaient président de la Vente future, en y prenant eux-mêmes, l’un le titre de député, l’autre celui de censeur. La mission du député était de correspondre avec l’association supérieure, et celle du censeur de contrôler la marche de l’association secondaire. La Haute Vente devenait par ce moyen, comme le cerveau de chacune des Ventes qu’elle créait, tout en restant, vis-à-vis d’elles, maîtresse de son secret et de ses actes.

« Les Ventes particulières n’étaient qu’une subdivision administrative, ayant pour but d’éviter la complication que les progrès de la Charbonnerie pourraient amener dans les rapports entre la Haute Vente et les députés des Ventes centrales. Du reste, de même que celles-ci procédaient de la société mère, de même les sociétés inférieures procédaient des sociétés secondaires. Il y avait dans ces combinaisons une admirable élasticité. Bientôt les Ventes se multiplièrent à l’infini.

« On avait bien prévu l’impossibilité de déjouer complètement les efforts de la police: pour en diminuer l’importance, on convint que les Ventes agiraient en commun, sans cependant se connaître les unes les autres, et de manière à ce que la police ne pût, en pénétrant dans la Haute Vente, saisir tout l’ensemble de l’organisation. Il fut conséquemment interdit à tout Charbonnier appartenant à une Vente de chercher à s’introduire dans une autre. Cette interdiction était sanctionnée par la peine de mort.

« Les fondateurs de la Charbonnerie avaient compté sur l’appui des troupes. De là l’organisation double donnée à la Charbonnerie. Chaque Vente fut soumise à une hiérarchie militaire, parallèle à la hiérarchie civile. À côté de la Charbonnerie de la Haute Vente, des Ventes centrales, des Ventes particulières, il y eut la légion, les cohortes, les centuries, les manipules. Quand la Charbonnerie agissait civilement, la hiérarchie militaire était comme non avenue; quand elle agissait militairement, la hiérarchie civile disparaissait. Indépendamment de la force qui résultait du jeu de ces deux pouvoirs et de leur gouvernement alternatif, il y avait, dans les dénominations qu’ils nécessitaient, un moyen de faire perdre à la police les traces de la conspiration.

« Les devoirs des Charbonniers étaient d’avoir un fusil et cinquante cartouches, d’être prêt à se dévouer, d’obéir aveuglément aux ordres des chefs inconnus.

« Ainsi constituée, la Charbonnerie s’étendit en fort peu de temps dans tous les quartiers de la capitale. Elle envahit toutes les écoles. Je ne sais quel feu pénétrant circula dans les veines de la jeunesse. Les membres de chaque Vente se reconnaissaient à des signes particuliers, et l’on passait des revues mystérieuses. Des inspecteurs furent chargés dans plusieurs Ventes de veiller à ce que nul ne se dispensât d’avoir des cartouches et un fusil. Les affiliés s’exerçaient dans leur demeure au maniement des armes; plus d’une fois l’on fit l’exercice sur un parquet recouvert de paille. Et pendant que cette singulière conspiration s’étendait, protégée par une discrétion sans exemple, et nouant autour de la société mille insensibles liens, le gouvernement s’endormait dans l’ombre!

« Les fondateurs de la Charbonnerie, on l’a vu, étaient des jeunes gens obscurs, sans position officielle, sans influence reconnue. Quand il fut question pour eux d’agrandir leur oeuvre et de jeter sur la France entière le réseau dont ils avaient enveloppé tout Paris, ils se recueillirent et se défièrent d’eux-mêmes. Il existait alors un comité parlementaire dont monsieur de Lafayette faisait partie. Lié intimement avec le général, Bazard demanda un jour à ses amis l’autorisation de lui confier le secret de leurs efforts. Les objections ne pouvaient manquer: pourquoi cette confidence que le caractère facile de Lafayette rendait pleine d’inconvénients et de périls? S’il consentait à entrer dans la Charbonnerie, et à y porter, ainsi que tous, sa tête comme enjeu, à la bonne heure! Lafayette, averti, n’hésita pas; il entra dans la Haute Vente, et parmi ses collègues de la Chambre, les plus hardis le suivirent. Les directeurs de la Charbonnerie se trompaient s’ils jugeaient cette adjonction indispensable. Les Charbonniers, ayant toujours ignoré de quelle main partait l’impulsion qui leur était donnée, n’avaient jamais cru qu’obéir qu’à ces mêmes notabilités libérales, tardivement appelées au partage d’un ténébreux pouvoir. La présence effective de ces hauts personnages dans la Haute Vente n’ajoutait rien à l’effet moral qu’avait jusqu’alors produit leur présence supposée. Quand à la portée de ce qu’ils pourraient ou oseraient, c’était le secret de l’avenir. »

LE CHANT DES ÉGAUX :

 Chant de ralliement au Club du Panthéon sous le Directoire.

PREMIER COUPLET

Un code infâme a trop longtemps

Asservi les hommes aux hommes.

Tombe le règne des brigands !

REFRAIN

Réveillez-vous à notre voix

Et sortez de la nuit profonde.

Peuple ! Ressaisissez vos droits :

Le soleil luit pour tout le monde !

DEUXIÈME COUPLET

Tu nous créas pour être égaux,

Nature, ô bienfaisante mère !

Pourquoi des biens et des travaux

L’inégalité meurtrière ?

TROISIÈME COUPLET

Pourquoi mille esclaves rampant

Autour de quatre ou cinq despotes ?

Pourquoi des petits et des grands ?

Levez-vous, braves sans-culottes !

Drapeau carbonari

Drapeau carbonari

Spartakus FreeMann, issu de Morgane’s World.

 

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14 juillet 2014

Gurdjieff sur les pièges de divers enseignements spirituels et développement personnel .

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Extrait de Gurdjieff parle à ses élèves, par G.I. Gurdjieff, p. 71

(Emphases et [commentaires] Zone-7)

 

(…) le développement de soi. Voyons un peu comment les choses se présentent ici. Il va de soi que, livré à lui-même, un homme ne peut pas apprendre de son petit doigt comment se développer lui-même, et encore moins ce qu’il doit au juste développer.

Pourtant peu à peu, en rencontrant des gens qui cherchent, en leur parlant, en lisant des livres sur le développement de soi, il se trouve attiré dans la sphère de ces questions.

Mais que va-t-il donc y trouver ? D’abord un abîme de charlatanisme éhonté, entièrement basé sur l’avidité, le désir de se faire une vie facile en mystifiant les gens crédules qui cherchent à sortir de leur impuissance spirituelle.

[Zone-7 : Un exemple flagrant parmi tant d'autres : Le Secret]et loi d'attraction

Avant qu’il ait appris à séparer le bon grain de l’ivraie, il s’écoulera beaucoup de temps, pendant lequel son besoin de découvrir la vérité risque de vaciller et de s’éteindre, ou de se pervertir. Privé de son flair, il peut alors se laisser entraîner dans un labyrinthe qui débouche tout droit sur les cornes du diable. Si l’homme parvient à se tirer de ce premier bourbier, il risque de tomber dans un nouveau marécage, celui de la pseudo-connaissance.

La vérité lui sera servie sous une forme si vague et si indigeste qu’elle produira l’impression d’un délire pathologique. On lui indiquera la manière de développer des pouvoirs et des capacités cachés qui, on le lui promet, à condition qu’il persévère, lui donneront sans trop de mal la puissance et la domination sur tout, aussi bien sur les créatures animées que sur la matière inerte et sur les éléments. Tous ces systèmes fondés sur les théories les plus diverses sont extraordinairement séduisants, sans doute en raison même de leur caractère vague. Ils attirent tout particulièrement les personnes « semi-éduquées », à moitié instruites en matière de connaissance positive.

Étant donné que la plupart des questions étudiées du point de vue des théories occultes ou ésotériques dépassent les limites des notions accessibles à la science moderne, ces théories considèrent celle-ci de haut. Si bien que, tout en rendant justice à la science positive, elles minimisent par ailleurs son importance et laissent entendre que la science est un échec, et bien pis encore. (…)

Mais il est une chose importante que l’étude de ces théories ne donne pas : elle n’engendre pas l’objectivité en matière de connaissance, encore moins que la science elle-même. Elle tend à embrumer le cerveau de l’homme et à diminuer sa capacité à raisonner et penser sainement, le conduisant à un déséquilibre mental. Tel est l’effet de ces théories sur l’homme à demi éduqué qui les prend pour d’authentiques révélations. D’ailleurs, leur action n’est pas tellement différente sur les savants eux-mêmes lorsqu’ils ont été touchés, si légèrement que ce soit, par le poison de l’insatisfaction des choses telles qu’elles existent.

[Zone-7 : Ceci est un concept de la plus haute importance : le poison de l'insatisfaction des choses telles qu'elles existent. C'est une autre façon d'exprimer le détachement si cher à bien des systèmes de pensées et philosophies. Certes, nous voulons tous "changer le monde", en éradiquer la souffrance, les guerres, etc., mais il nous vient rarement à l'esprit que toutes ces choses ont une raison d'être, elles sont comme elles sont - et ce, avec ou sans notre accord - et qu'il serait beaucoup plus important de comprendre ces raisons plutôt que de faire croisade contre des moulins à vent.]

Notre machine-à-penser a la propriété d’être persuadée de tout ce que vous voudrez, pour peu qu’elle soit influencée de façon répétée et persistante dans la direction voulue. Une chose qui peut, au départ, sembler absurde finira par paraître rationnelle pourvu qu’on la répète avec une insistance et une conviction suffisantes. Un certain type d’homme redira des phrases toutes faites qui lui sont restées dans l’esprit, un autre ira chercher des preuves et des paradoxes sophistiqués pour justifier ses assertions. Tous deux sont également à plaindre. Toutes ces théories énoncent des affirmations qui, tels des dogmes, ne peuvent être vérifiées – en tout cas pas par des moyens dont nous disposons.

[Zone-7 : La répétition est une méthode bien connue, et ô combien utilisée, pour court-circuiter notre discernement. C'est ainsi qu'on nous persuade que faire la guerre apporte paix et sécurité, que le bonheur se trouve dans la consommation et que participer à un marathon aide la lutte contre le cancer, par exemple.]

Certains moyens et certaines méthodes de développement de soi sont alors suggérés, qui sont censés conduire à un état dans lequel ces affirmations peuvent être vérifiées. En principe, il n’y aurait rien à redire à cela. Mais en fait la pratique prolongée de ces méthodes risque de conduire le chercheur trop zélé à des résultats très indésirables. Un homme qui adhère aux théories occultes et qui se croit doué dans ce domaine sera incapable de résister à la tentation de mettre en pratique les méthodes qu’il a étudiées, c’est-à-dire qui, selon lui, comportent des risques, et en choisissant les moyens les plus sûrs et les plus authentiques. Peut-être les examinera-t-il avec le plus grand soin. Cependant, la tentation qu’il aura de les employer, l’insistance mise autour de lui sur la nécessité d’en faire usage, sur la nature miraculeuse de leurs résultats, tandis que leurs mauvais côtés sont soigneusement dissimulés, tout cela l’amènera à les essayer.

[Zone-7 : Reiki, chanelling et substances miracles sont en premier sur cette liste. Sans les connaissances objectives de chacune de ces sphères, leur utilisation est plus que hasardeuse.]

Peut-être qu’en les essayant il découvrira des méthodes inoffensives pour lui. Peut-être même en tirera-t-il un bénéfice. Mais le plus souvent, les méthodes de développement de soi qui se proposent à l’expérience, soit comme moyens, soit comme fins, sont contradictoires et incompréhensibles. Comme elles s’appliquent à une machine aussi complexe et aussi mal connue que l’organisme humain, et en même temps à ce côté de notre vie qui lui est intimement lié, que nous appelons notre psychisme, la moindre erreur d’application, la moindre maladresse, le moindre excès de pression, peuvent causer d’irréparables dommages à la machine. Heureux qui s’échappera à peu près indemne d’un tel guêpier !

Malheureusement, la plupart de ceux qui s’adonnent au développement des pouvoirs et des facultés spirituels terminent leur carrière dans un asile d’aliénés, ou ruinent leur santé et leur psychisme au point d’être réduits à être des infirmes, incapables de s’adapter à la vie. Leurs rangs sont grossis de ceux que la nostalgie du mystère et du miraculeux attire au pseudo-occultisme. Il y a encore les individus à la volonté exceptionnellement faible qui sont des ratés dans la vie, et qui, en vue de gains personnels, rêvent de développer en eux-mêmes la puissance et la capacité de subjuguer les autres. Et finalement, il y a ceux qui cherchent tout simplement du nouveau dans la vie, un moyen d’oublier leurs soucis, ou encore de trouver une diversion à leur ennui, à la routine quotidienne et d’échapper ainsi à tout conflit.

[Zone-7 : Étrange forme d'identification, l'ennui est source de plusieurs fausses routes et égarements.]

Au fur et à mesure que leurs espoirs d’atteindre aux qualités sur lesquelles ils comptaient s’évanouissent, ils versent facilement dans un charlatanisme plus ou moins délibéré. Je me rappelle l’exemple classique d’un certain chercheur de pouvoir psychique, un homme aisé, fort instruit, qui avait couru le monde en quête de miraculeux. Pour finir, il s’était ruiné et en même temps avait été complètement désillusionné par ses recherches.

Pour trouver de nouveaux moyens d’existence, l’idée lui vint d’utiliser la pseudo-connaissance qui lui avait coûté tant d’argent et d’énergie. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il écrivit un livre, portant un de ces titres qui ornent les couvertures des livres sur l’occultisme, quelque chose dans le genre de « Méthode de développement des forces cachées de l’homme ».

L’ouvrage se présentait sous la forme de sept conférences et constituait une courte encyclopédie des méthodes secrètes de développement du magnétisme, de l’hypnotisme, de la télépathie, de la voyance, de la claire audience, des sorties dans le monde astral, de la lévitation, et autres séduisantes facultés. Lancée avec une large publicité, cette méthode fut mise à vente à un prix excessivement élevé, bien que pour finir un rabais appréciable (jusqu’à 95%) fût accordé aux acheteurs les plus récalcitrants ou les plus regardants, à condition qu’ils en recommandent la lecture à leurs amis.

[Zone-7 : Ceci n'est pas sans nous rappeler le nombre impressionnant d'ouvrages de la sorte disponibles, à n'en plus finir, dans les librairies dites ésotériques et sur la Toile. Gurdjieff n'aurait probablement pas été surpris par l'ampleur du phénomène "New Age" tel qu'il a prospéré et tel que nous le connaissons encore de nos jours en cette période de regain de popularité, 2012 oblige.]

En raison de l’intérêt général suscité par ces questions, le succès dépassa toutes les attentes de l’auteur.

Il reçut bientôt de nombreuses lettres d’acheteurs qui, en termes enthousiastes, respectueux, déférents, s’adressaient à lui comme « Cher Maître », et « Très Sage Initiateur », exprimant la plus profonde gratitude pour son remarquable exposé des très précieuses instructions qui leur avaient permis de développer diverses facultés occultes de manière étonnamment rapide.

Il en eut bientôt une collection considérable, et chacune d’entre elles était une surprise pour lui. Pour finir arrive une lettre l’informant que, grâce à sa méthode, quelqu’un était parvenu en moins d’un mois à faire de la lévitation. Ce qui fit déborder la coupe de son étonnement.

Voici mot pour mot ce qu’il dit alors :

Je suis stupéfait de l’absurdité de ce qui se passe. Moi, je suis l’auteur de cette méthode, je n’ai déjà pas une idée claire de la nature des phénomènes que j’enseigne. Et ces idiots non seulement s’y retrouvent dans ce galimatias, mais s’arrangent pour en tirer quelque chose. Et maintenant, voici qu’un super-idiot a même appris à voler. Quelle ineptie… Qu’il aille au diable ! On lui passera bientôt la camisole de force en pleine lévitation et ce sera bien fait. On n’en vivra que mieux sans de pareils imbéciles.

Messieurs les occultistes, appréciez-vous bien les conclusions de l’auteur de ce manuel de psycho-développement? En pareil cas, il n’est pas exclu qu’on puisse accidentellement trouver quelque chose dans un ouvrage de ce genre, car il arrive souvent qu’un homme, bien qu’ignorant lui-même, soit capable de parler avec une singulière justesse de diverses choses, sans savoir comment. À côté de cela, il est vrai, il dit tant de sottises que toutes les vérités qu’il a pu exprimer se trouvent complètement ensevelies et qu’il est tout à fait impossible d’extraire la perle de vérité de ce monceau de balivernes.

« Comment comprendre cette énigme? », demanderez-vous. La raison en est simple. Comme je l’ai déjà dit, nous n’avons pas de connaissances qui nous soient propres, c’est-à-dire pas de connaissances données par la vie elle-même, et qui ne puissent nous être enlevées. Toutes nos connaissances, qui ne sont que de simples informations, peuvent avoir une valeur ou ne pas en avoir. En les absorbant comme une éponge, nous pouvons facilement les restituer, et en parler d’une façon logique et convaincante, tout en n’y comprenant rien. Il est également facile de les perdre, car elles ne sont pas à nous, mais ont été déversées en nous comme un liquide dans un récipient. Des miettes de vérité sont éparpillées partout, et pour ceux qui savent et comprennent il est étonnant de voir combien les gens vivent près de la vérité, et combien cependant ils sont aveugles et impuissants à la pénétrer. Pour l’homme qui la cherche, il est bien préférable de ne pas s’engager du tout dans les sombres labyrinthes de la stupidité et de l’ignorance humaines que de s’y aventurer tout seul. Car sans directives de quelqu’un qui sait, il peut subir à chaque pas une dislocation imperceptible de sa machine, qui l’obligerait par la suite à passer beaucoup plus de temps à la réparer qu’il n’en a mis pour l’endommager.

[Zone-7 : Bien que l'apprentissage d'une quelconque technique (de l'éveil spirituel jusqu’à la cuisine) demande l'aide de "quelqu'un qui sait" afin de se développer harmonieusement, le domaine de la psyché humaine et de ses capacités est tout particulièrement hasardeux pour l'aventurier intrépide. Une seule erreur peut être fatale et conduire de la maladie physique à la démence et passant par toutes sortes d'autres joyeusetés de la sorte. La rigueur, le discernement et une approche précautionneuse sont de mise. "Passer beaucoup plus de temps à réparer que le temps nécessaire à endommager" est un énoncé qui ne ment pas, une règle d'or en quelque sorte, et ce, dans tous les domaines - surtout en ce qui a trait à "l'invisible".]

Que penseriez-vous d’un solide gaillard qui se présenterait comme un « être d’une douceur angélique », ajoutant que « personne autour de lui n’est à même de juger de son comportement, étant donné qu’il vit sur un plan mental auquel les normes de la physique ne s’appliquent pas »? En fait, il y a longtemps que ce comportement aurait dû être soumis à l’examen d’un psychiatre : voilà un homme qui avec conscience et persévérance « travaille » sur lui-même tous les jours pendant des heures, c’est-à-dire qui consacre tous ses efforts à approfondir et renforcer une déformation psychique déjà si sérieuse que, j’en suis convaincu, il sera bientôt dans un asile de fous.

Je pourrais citer des centaines d’exemples de recherches mal dirigées, et vous montrer où cela mène. Je pourrais vous nommer des gens bien connus dans la vie publique qui ont été détraqués par l’occultisme, qui vivent parmi nous et nous étonnent par leurs excentricités. Je pourrais vous dire exactement quelle méthode les a désaxés, c’est-à-dire dans quel domaine ils ont « travaillé » et se sont « développés », comment ces méthodes ont affecté leur psychique et pourquoi.

Mais cette question constituerait par elle-même le sujet d’une longue conversation et, faute de temps, je ne me permettrai pas de m’y attarder maintenant.

[Zone-7 : Il est probablement de mise ici de faire le lien avec les diverses "sociétés secrètes" et "sociétés occultes" dont la vaste majorité de nos dirigeants font partie. Skull and Bones, Franc-maçonnerie et Rose-Croix, pour ne nommer que celles-ci. Ce sont des "écoles" où l’on apprend le "développement de soi", la "spiritualité" et… le pouvoir qu'il nous est ensuite permis d'exercer en fonction de notre avancement. Quiconque aura lu un tant soit peu la littérature maçonnique, rosicrucienne ou autre n'en aura aucun doute.]

22 juin 2014

Les artistes illuminati en France : La programmation Mk ultra des lolitas

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 J'ai commencé à mener une enquête sur les chanteuses les plus connues en France et j'ai utilisé Google Images pour chacune d'elle. Quelquefois en ajoutant le mot-clé "disque" pour obtenir uniquement leurs couvertures d'album, dans le but de rechercher des symboles flagrantes ou références au contrôle mental ou au symbolisme occulte. J'ai très vite été impressionné d'autant plus que j'ai plus de 40 ans aujourd'hui et que je ne suis plus à la page en ce qui concerne la culture pop aujourd'hui. Je connaissais leurs noms, mais pas leurs techniques marketing actuelles. J'étais si impressionné  Nous allons observer ici : Alizée, Lorie, Ophelie Winter, Jenifer Bartoli, Nolwenn Leroy et Loana. Si vous êtes français et que vous avez des enfants, vous avez sans doute un poster d'au moins une de ces célébrités dans la chambre de vos enfants. L'une des toutes premières promotions de Alizée. Remarquez qu'elle possède un "noeud-papillon", un noeud-Papillon? Commençons avec Alizée, qui a commencé dans une télé-réalité sur M6 (Connais ton ennemi, ce groupe télévisé possède une autre chaîne qui se nomme W9, donc M6 à l'envers). Elle était encadrée, propulsée et popularisée par Mylene Farmer et probablement Laurent Boutonnat, que je vais d'abord tous les deux présenter:  Le papillon dans le mk mind control joue un role important. En fait, il y a ceux qui pensent que les célébrités sont contrôlés mentalement par un procédé qu'on appelle le Monarch, vous verrez donc beaucoup de Blogs anglophones particulièrement, qui parlent du MK programming, MK ultra, etc... C'est une forme de contrôle mentale qui a pour but de créer des personnalités alternatives aux artistes, ces personnalités se déclenchent par des procédés plus ou moins complexes, ce qui fait des artistes des agents doubles, voire des agents multiples, d'où le nom 'Alter'. Un alter est le nom qu'on donne à une personnalité précise d'une dite célébrité, selon cette théorie, une célébrité peut donc avoir plusieurs personnalités (Alter) différentes qui se déclenchent sous des conditions particulières. Pour dire vrai, moi je ne suis pas du même avis que ces théories, parce que ça exclut l'existence des forces maléfiques qui agissent au travers des célébrités pour anéantir la planète, de plus, ça ne nous sert à rien parce qu'on continue à passer du temps dans la recherche des symboles occultes au lieu d'améliorer la relation que nous entretenons avec notre Père qui est dans les cieux. Donc tous les liens que j'ai laissé et qui parlent du MK Ultra, c'est juste pour que vous ayez un aperçu de la manipulation satanique qui s'opère en France. Selon les théoriciens du MK, le Papillon est un des symboles par excellence du contrôle mentale. N'ayant pas fait de recherches à ce sujet (Puisque ce courant de pensées ne m’intéresse pas plus que ça) de mes propres recherches j'ai compris que le papillon représente la nouvelle naissance dans le sens démoniaque du terme. Il représente également le passage d'un état inférieur vers un état supérieur 

Mylène en papillon
Un tandem de choc

Mylene Farmer est une très populaire chanteuse des années 80-90 de musique pop qui a popularisé le genre gothique/romantique, en mixant l'esthétique de Marquis de Sade, abus sexuels, vampires, etc sans utiliser très explicitement des choses sataniques/occultes ou autres. Mylène est ainsi devenue une icone pour les clubs échangistes, les scènes de sexisme, de fetichisme ou de transsexuelles. Un de ces plus recents singles, "Sextonic" est également le nom d'un sex-toy (jouet sexuel) qu'elle vend sur internet. Elle est néanmoins une artiste très populaire, parfois vu à la télévision,  et récemment invitée au chateau de Nicolas Sarkozy pour une fête donnée pour l'arrivée du président Russe  Dmitry Medvedev (Qui l'aime beaucoup, autant que plusieurs russes puisqu'elle est si populaire).  Les vidéos de Mylene ont été réalisées en majeur partie par Laurent Boutonnat, qui a commencé sa carrière à 17 ans avec son film nommé "Ballade de la Féconductrice", trois jeux de mots autour de Féconductrice. Nous avons "fée", "féconder" et "conductrice". Le film commence avec une fée qui éléctrocute un garçon dans son bain, puis il advient une émasculation, un viol, etc... Dans les spectacles et les vidéos de Mylene, il utilise fréquemment les symboles occultes et les symboles dans le style Nazi (le rouge/noir/blanc est très commun dans son travail). Le point principal ici est que ce type utilise Mylène pour créer quelque chose, elle est sa "chose", et il l'a clairement déclaré à plusieurs reprises .

Une poupée manipulée

 

Une affiche lugubre à mon goût

 Une image du premier film de Laurent Boutonnat - chocs éléctriques, , viols, exterminations de masse, controle d'enfants comme des poupées; c'est carrément présente en 1979.

Ainsi sois-je...

On y voit un oeil avec une larme, le fameux oeil omniscient de la franc-maçonnerie qui représente leur dieu à eux qui n'est autre que Lucifer. Cette affiche dégage quelque chose de très malsain.Si donc Laurent est au service de Lucifer, ça vous donne une belle idée de ce que Mylène Farmer représente. En tout cas, ce jeune homme prometteur a connu le privilège d'avoir son fim projeté lors du festival de Cannes de 1979 , le poster du festival de Cannes est au-dessus. En 1984 il a propulsé la carrière de Mylene avec  'Mum is wrong' qui contient un abus sur mineur, dans une ambiance psychiatrique, commençant avec le portrait de Sigmund Freud.

 

'Sans Contrefaçon', un morceau dans lequel elle parle d'une femme qui se prend pour un homme, l'histoire de la vidéo étant qu'un collectionneur de poupées, voulant se faire de l'argent avec la poupée de Mylène (comme Mylène l'était avec Laurent) qui est ventriloque , qui ensuite vient à la vie (le scénario typique de Pinocchio/Golem/etc).   Mais Mylene n'est plus une poupée, dans un sens occulte, elle est maintenant assimilable à une prêtresse de grande envergure.

 

 

 

 Une image de son 'Mylenium Tour', tenu en 1999, qui incluait une statue animée d'Isis de 9 mètres de haut, conçue par HR Giger, au sujet duquel elle a déclaré: "J'ai choisi Isis parce qu'elle possède plusieurs visages. J'ai donné naissance à une créature qui est, pour moi, la mère de la nature vivante. Elle évoque les quatre éléments, et elle est le cinquième."  On pousse les gens à adorer les idoles comme toujours, l’idolâtrie est plus que présente aujourd'hui dans ces multiples médias. Et on pousse les gens à adorer des dieux, des statues, des images taillées de toutes sortes.  Une de ses dernières vidéos "Degeneration" explique clairement ce qui ressemble à une plateforme expérimentale nazi de contrôle mentale . Ce n'est pas simplement un studio tournage: Le building dans lequel la vidéo a été filmée est l'institut psychiatrique de Prague-Bohnice, dans lequel "Depuis 1937, les comas à l'insuline étaient pratiqués, après la guerre des chocs électriques et la lobotomie." Je suppose que ce choix est un pur hommage ou bien c'est juste un choix artistique pour le soucis du détail ? Les premières paroles peuvent être clairement comprises comme étant  "Sexy coma, sexy trauma" (Sexy Coma, Sexy Traumatisme). Vous pouvez parcourir toute la vidéo mais moi (Benjamin) je jugé bien d'ajouter uniquement quelques unes. 'Comme j'ai mal' fait référence explicitement à la programmation Monarch, dans la mesure où on montre une personne qui est supposé être son papa, violant une jeune fille (la jeune fille représente Mylène, sa mémoire d'enfance dissociée) avec plusieurs photos symboliques de poupées, insectes et autres, autant que Mylène qui est enfermée dans un cocon et transformée en papillon: Je ne connais pas grand chose à cette programmation Monarch, mais de toutes les façons ça va dans le même sens que la possession démoniaque dans la mesure où les nombreux Alters sont les différents démons qui investissent les corps des célébrités lorsqu'ils jouent un rôle précis. Il faut savoir que ces stars nous conduisent toujours vers de nombreux dieux/démons, vous verrez souvent une même célébrité porter une tenue de prêtresse egyptienne, ailleurs vous la verrez avec des vêtements de druides, ailleurs vous la verrez avec des vêtements gothiques, tout ça c'est pour conduire la masse vers différents dieux/démons.  Fuck Them All contient Mylène qui ressemble à un oiseau encagé autant que plusieurs autre motifs pertinants:  Et sa vidéo 'Je te rends ton amour' contient de très claires notes sataniques

Au-dessus d'une cage mais piégée par les eaux


Mylène Farmer
La Cage représente la prison spirituelle dans laquelle elle se trouve.Vous verrez ça dans de nombreux clips télévisés. Ces clips au final sont des rituels sataniques dans lesquels on vous implique sans que vous ne le vouliez, et vous finissez par prendre part à leurs oeuvres des ténèbres et vous faire contaminer par leurs envoûtements.

 
 
 

Dans sa vidéo 'California' elle joue le rôle d'une prostituée à Hollywood (la programmation de l'archétype de la prostituée renforcée par la peau de léopard), le symbolisme standard du MK (Mind Kontrol ou contrôle mental) comme sa personnalité célèbre se regarde elle-même depuis sa voiture avant d'aller à un évènement; la prostituée Mylène est assassinée, par son proxénète qui joue le même rôle que le petit ami de la célébrité (Elle le tue à la fin de tout ça après avoir changé ses vêtements pour ressembler plus à une prostituée).

 

Sa vidéo pour 'My Soul is Slashed', réalisé par Luc Besson contient également quelques thèmes intéressants (Dieu comme businessman assis sur une pyramide noire et inversée, Mylene son ange qui est envoyé sur terre pour comprendre ce qui est arrivé à 'l'amour', elle est immédiatement séduite par le côté 'obscur', la dualité symbolisée par son changement de vêtements de la couleur blanche à la couleur noire).

 
 
 

   Vous avez l'image à laquelle un article entier pourrait être dédicacé, dans la mesure où chaque vidéo est symbolique d'une manière ou d'une autre, mais ceci n'est pas l'objet de notre article, retournons chez Alizée, sa protégée. Il faut toujours que ces stars prennent une photo dans laquelle on ne voit qu'un seul oeil, ce qui fait référence à l'oeil (l'oeil des illuminati ou Satan ou Lucifer) omniscient qu'on n'a plus besoin de présenter.  Alizée avait seulement 15 ans lorsqu'elle a commencé à travailler avec (...a commencé à être modelée  plus exactement) par ses deux compagnons. La première vidéo ('Moi...Lolita') qui définit son style pour les années à venir: une fille provocatrice à l'allure de jeune prostituée. "Lolita" est naturellement celui de Nabokov, de qui Stanley Kubrick a fait un movie. Le synopsis de la musique en-dessus: Une jeune fille de campagne, batue par sa maman s'enfui en ville, entre dans une boîte de nuit, effectue une dance en transe, les paroles du clip sont : "C'est pas ma faute, si lorsque je donne ma langue au chat (expression française qui signifie abbandonner lorsque tu ne trouves pas la réponse à une énigme), Je vois les autres tout prêts à se jeter sur moi". C'est la formule occulte de Mylène, mais conçue pour les enfants.

 

 La couverture de la seconde chanson de Alizée ('Au-dessous d'un talon d'une gigantesque chaussure, ratatinée comme Alice au Pays des merveilles; le nom Alizée est plutot similaire à Alice puis, elle est originaire de Corse comme Laetitia Casta aussi). Le titre: Mes courants électriques. Au-dessous c'est le plus récent spectacle dans lequel elle est vêtue d'une robe suggestive de sa programmation mentale de prostitution.

 

   D'autres lyriques qui évoquent la personnalité floue MK (Mind Kontrolled ou controlée mentalement) dans son premier album peut être assimilé à Abracadabra: Mon humeur et moi / Changeons de peau à / Chaque fois

 

 

 

Le troisième enregistrement de Alizée (de retour 3 ans après Lolita) La couverture de "Psychédélices" utilise plusieurs thèmes différents: une jeune collégienne, dépendante de la nourriture et allumeuse (Alizée est connue pour aimer ses chaussures Louboutin), apparemment contente de voir son alter-ego succomber à la tentation - un papillon est dans la lettre violette. Le lumineux vert/rose/orange représentent probablement les couleurs qui déclenchent les alters (alter 'attends/arrête/avance'). Alizée possède un grand tatouage de la fée clochette sur son dos, ici elle est filmée sur une chaîne télévisée nationale.

 

   Maintenant elle est une marque internationale (particulièrement au Japon et au Mexique, mais aussi en France), elle a migré vers une style musical électronique, à l'aide d'un des plus grands DJ parisiens, avec un pop-art retro. Sa dernière vidéo contient une grande quantité de symbolisme MK: plusieurs occurrences de la personne, perdue dans les couloirs d'un hotêl (rapidement, à 0:32), et elle réapparaît "grandie" et s'apparente plus à une femme responsable plutôt que la jeune lolita qu'elle a toujours été.

 
 
 

Pour finir avec Alizée, elle joue dans uen vidéo plus ancienne 'Fifty-Sixty' en hommage à la muse de Andy Warhol's: Edie Sedgwick, qui possède tous les attributs d'une personne contrôlée mentalement. C'est plein de plusieurs symboles, chaussures Louboutin volantes et magiques, ailes de papillon (en référence au tatouage de la fée clochette) dans sa salle de bain (1:40). ça commence avec une vue de Chrysler tower à New York. Au sujet d'Alizée, il existe quelques autres vidéos que je (Benjamin) trouve très représentatives du contrôle mental et qui méritent votre attention.  'Mademoiselle Juliette' (couverture de son single au-dessus, remarquez la cage d'oiseau sur la chaine, le pentagramme au doigt, le chien qui représente la déshumanisation,etc), sorti en 2007 vous pousse à croire qu'il s'agit d'une autre version de Romeo et Juliette, cependant les choses tournent assez vite vers une toute autre direction jonchée de symboles occultes.

 
 

 Après que Roméo lui ai joué une serenade, le côté obscur de Alizée (remarquez le tatouage de la fée clochette), portant un masque noir, apparaît en lui donnant un déclancheur silencieux et la conduit dans une salle (Remarquez la statue de la fée clochette; la fée clochette est préférablement utilisée dans la programmation mentale, d'où le tatouage dans son dos, dans le control mental Monarch, Fée clochette est cet alter qui n'a jamais grandi, crée par la programmation de Peter Pan, cet alter est très lié à la personne originale de Lolita) loin de Romeo.

 
 
 

Alizée au masque noir conduit l'autre dans plusieurs scènes là où des filles masquées observent et sont debout sans émotions comme en trance (Alizée dance autour d'elles et soulève la main d'une de ces filles et ce bras redescend en montrant leur état de trance ) et un sol en damier représentant la dualité symbolique où deux filles partagent un bain dans un liquide blanc suggestif, la dualité est accentuée par les filles en noir qui font tomber le liquide et les bougies noires et blanches sur le sol en damier. Rien qu'à voir le sol avec les damiers partout, on sait tout de suite qu'on se trouve dans un cercle ésotérique, c'est très commun dans la franc-maçonnerie ce genre de sol.En plus il y a des cierges, ce qui démontre le caractère occulte/satanique du milieu.

 
 
 

Les masques sont très souvent portés dans les milieux hermétiques, souvent les membres de loges se réunissent avec des masques, tout le monde porte un masque mais ils se reconnaissent tous, c'est simplement un aspect rituel, si vous avez vu le film Eyes Wide Shut avec Tom Cruise, vous comprendrez de quoi je parle. Remarquez qu'elle est conduite par une petit Mickey noir avec un crane et des os blancs sur son buste. (Dans la forme d'un oeil), Ceci est une salle dans laquelle les filles habillées en noir sont assises à la ronde comme des statues qui fument; ce qui contraste avec la première salle dans laquelle elle entre et y trouve des filles en rose, qui l'accueillent avec plaisir, un gâteau, des guitares et bien d'autres.

 
 

Le DJ (qui porte quelque chose qui ressemble à un damier sur sa tête) commence à tourner les platines en jouant la musique, déclenchant les filles en transe pour les faire danser et entrer dans un état double (certaines sont de couleur rose clair, d'autres sont de couleur noir foncé). Je pense que ce sont les filles en noir qui ont gagné, puisque une d'elle a fait un baiser à une fille en rose, et elles sont toutes tombées par terre et ont disparu (les filles en rose), laissant les noires, et alizée masquée pour retirer son masque pour Roméo (Un alter différent de celui avec lequel il était précédemment; ainsi, tout cela symbolisait probablement sa transformation dans sa tête en un autre alter). La musique peut aussi être jouée dans ces milieux pour donner une certaine ambiance aux invités.

 

Le triomphe du mal sur le bien est encouragé comme d'habitude, ce qu'ils ont intention d'accomplir sur nos jeunes filles dans le monde entier avec leur gouvernement mondial.

Esaïe 5:20 Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume! 5:21 Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, Et qui se croient intelligents!


La dernière vidéo de Alizée je voudrai en parler plus rapidement que le dernier qui est 'Parler Tout Bas', sorti en 2001, produit par Farmer/Boutonnat, la vidéo est réalisée par Boutonnat également et inclus du symbolisme de contrôle mental sous la forme de poupées brisées et éparpillées sur un sol boueux ; ces poupées brisées sont un thème qui représente l'abus sexuel des enfants. Plus spécifiquement une poupée en porcelaine est mise en évidence de la meme manière que Alizée puisqu'elle est couchée sur un lit avec son nounours et les poupées sous une pluie tombante et aussi l'immeuble n'a pas de toit (symbolisme du non-secours pour les traumatismes subis) . Le plus terrifiant ce sont les filles, représentant Alizée (probablement des alters) et qui portent des masques de jouets en porcelaine qui la suivent partout et qui la regardent tout en étant assis sur un arbre (sa structure interne?) pendant qu'elle entière son nounours avant que son petit ami n'arrive et ils s'embrassent pendant que les filles poupées les regardent depuis les arbres.

 

 Quelques images supplémentaires que je mets concernant Alizée.

 

 Remarquez les papillons Monarch ajoutées à l'image  dans cette photo promotionnelle.

 

 Alizee avec le Prince Albert de Monaco au World Music Awards à Monaco.    

 

 

 
Lorie
Parlant de la fée clochette, l'interprète français de la dernière aventure de Disney est Lorie (Que l'on compare souvent à la Briney Spears française), une autre fille qui a également commencé à chanter à 15 ans, elle a signé chez Sony à 18 ans - au-dessus et à gauche, c'est l'une de ses premières images promotionnelles avec un masque de papillon. Elle a épousé Billy Crawford. Après quelques années dans la musique romantique, autant que ses collègues, son style a pris une envergure electro-pop (La photo du dessus et à droite), et désormais elle a tous les symboles des illuminati dans ses vidéos:

Voici Lorie qui fait son salut cornu satanique
Lorie dans une pyramide en fond
 

 Dans la vidéo "Je vais vite", l'univers présenté rappelle celui du film 'The Fifth Element' de  Luc Besson. Remarquez la scène du miroir fracturé et infini en desssus

 

 Lorie est sortie pendant 3 ans avec Garou, (loup-Garou?), qui a été cité, parmi tant d'autres, par la top-modèle Karen Mulder (Précédante "relation officielle de Garou) à avoir été impliquée dans un lavage de cerveau pour devenir esclave sexuelle le jour où elle a essayé de dire son histoire à la télévision française. Ces paroles ont été censurées, un spectateur qui filmait l'interview a conservé un enregistrement, mais malheureusement cet enregistrement a été effacé par les agents de sécurité, mais cette histoire a été revealée sur le web. Elle a déclaré que Garou était pleinement au courant que Ophelie Winter est une victime de la programmation MK. Cliquer le lien de Karen Mulder pour mon article dans la rubrique où je parle également d'Ophélie.
Ophelie Winter

 

 


Ophélie Winter, une autre musicienne a été invité sur une émission télévisée, Karen Mulder dans son témoignage officiel a dit qu'elle peut confirmer tout ce qu'elle disait. Mais Ophélie s'est introduite dans le studio une seule fois, Karen s'en est allée fâchée, et n'a fait aucun commentaire et a effectué son interview comme-ci de rien n'était. Fille Daughter du chanteur hollandais et mannequin,Ophélie, est un grand sex-symbol en France, qui maintenant possède son propre nom (W dans O). On la voit également dans les films, talk-shows, etc. Ophélie Winter a également été arrêtée pendant une enquête policière sur le réseau de trafic de cocaine. Ceci correspond bien aux esclaves MK qui sont connus pour être utilisés dans ce genre de contrebandes. Revenons à nos MK artistes françaises, nous avons Jenifer Bartoli et Nolwenn Leroy, les deux provenant de l'industrie de production des filles MK : Les télé-réalité.

Le triangle dans l'oeil, ils ont tous prêté allégence à
Lucifer, c'est la règle.

Jenifer Bartoli, qui effectue "un signe cool" dans la photo en dessus, provient de la Star Academy, mais a également joué dans les "Graines de Star" en 1997, avec Alizée. Son troisième album se nomme 'Lunatique' et possède un papillon Monarch sur la couverture de l'album.

Le papillon en arrière-plan
J'ai tellement parlé du symbolisme de la femme et du serpent, c'est de la
magie pure, c'est un symbole de rebellion radicale, donc si vous continuez
à suivre ces artistes, sachez que vous ne suivez que d'autres dieux par leur
entremise directe.

Cette photo de Bartoli et les serpents est très typique, le même genre de serpent (Python jaune) avec lequel Britney Spears et d'autres ont dancé de manière séductive dans les scènes psycho-sexuelles et ésotériques Je n'ai cessé de parler de la femme et du serpent dans ce Blog


Nolwenn Leroy
Nolwenn Leroy, provient également de la Star Academy, Jenifer a gagné les premières séries, Nolwenn la seconde. Dans la couverture en-dessus, remarquez le hiboux, le lapin blanc/noir (more Alice bits follow), le chat et le cygne. Sur la figure à gauche en dessus, remarquez les plumes de paon qui présentent un symbolisme des yeux. Dans la photo au-dessus à droite, elle a le câble du micro autour de son pied comme une laisse. Ceci me rappelle une lolita française bien connue que j'ai mentionnée plus haut, Vanessa Paradis (Dont la carrière a commencé à exploser à 14 ans). Elle est connue pour la Video publicitaire de Channel dans laquelle est un oiseau dans une cage (remarquez également la corde rouge autour de sa cheville comme une laisse). Nolwenn a également utilisé la cage d'oiseau très fréquemment dans sa carrière (quelques images en dessous, des images de son single pour 'Nolwenn Ohwo!')

Je me souviens d'avoir parlé de Nolwenn Leroy et son titre sur la sirène des eaux, vous voyez à quel point ces artistes font le tour des références sataniques? Ils sont souvent des sirènes, souvent des serpents, souvent des hiboux, etc... 

Nolwenn

Nolwenn
Nolwenn a utilisé le thème Monarch dans son second enregistrement 'Histoire Naturelle' et dans le single du même nom, avec le clip musical la présentant comme un papillon mort épinglé dans une boite de musée. Les paroles: "Je suis un papillon perdu au milieu des lions", "J'aime voler dans toutes les directions", "les darwiniens voudraient me déshabiller, me disséquer sans aucune émotion", "Mon histoire est celle qui parle de l'apparition des espèces".

 

 Dans la vidéo, la camera présente quelques papillons accrochés dans un musée, ensuite nous la voyons dans un cocon (se transformant en papillon, très commun au control mental et utilisé dans la programmation monarch) vous pouvez également la voir en tant qu'araignée (ou avec les mains de Shiva, comme vous voulez).

 
 
 

Les ailes qui poussent, elle est devenue un papillon, elle a donc gravi un échelon dans sa connaissance des choses cachées (Sa connaissance de l'occultisme)

 
 
 
 

La déesse de la destruction et de la mort Kali, une représentation symbolique. Finalement les théoriciens du MK Ultra devraient plutôt comprendre que ces artistes doivent représenter autant de démons que possible dans leur domaine d'activité, pour exercer un pouvoir maléfique sur les fans en retour à l'adoration que les fans leur concèdent.

 

Le dernier album de Nolwenn Leroy qui se nomme 'Me and the Cheshire Cat'. Comme peu en France contient une référence au Chester (Nous appellons cela simplement le chat de Alice au Pays des merveilles), Je suppose que c'est un moyen de relier le fossé du langage pour les références culturelles.

 

 La première vidéo de cet album ('faut-il, faut-il pas'?) possède pas mal de symbooles. Le papillon est évoqué dans une lampe, à droite au tout début du morceau:

 
 

 Les paroles ne parlent que du contrôle mental: "ça fait longtemps que j'ai décidé de ne plus rien décider", "Pourquoi choisir entre le cancer et le Choléra" , "Il me tente et m'attire sans cesse". Un autre thème est la dualité avec une balance, et deux jumeaux (blanc/noir) qu'elle a du mal à choisir

 

La voici à Paris pour la présentation de Alice au Pays des merveilles, avec la robe blanc/noir (le damier, qui est un symbole très utilisé dans le film de Disney) et le collier du Chester. Nolwenn est très populaire en France. Dernière chose: Un morceau de 2003 de Nolwenn
pour  'Suivre une étoile'. Au début elle semble déposer une carte de Tarot sur la table, ça ressemble à une version dela carte 'Etoile' qui bien entendu correspond au thème de 'Suivre une étoile. Une étoile à huit branches et régulièrement présentée subliminalement dans la vidéo. Ce symbole, si en surface semble représenter le le Soleil, c'est plus précisément l'étoile Sumerienne/Babyloniènne de Inanna/Ishtar (Liée à Venus, l'astre brillant qui représente Lucifer le porteur de lumière du monde occulte), à 0:26 sur le soleil, à 1:40 comme l'ondulation d'une vague d'eau, puis enterrée dans un couple de pierres, la réflexion de la lumière du soleil sur le lac à 02:51. Ainsi vous voyez par vous-même combien cette vidéo est totalement occulte en nature, puisque Nolwenn 'suit l'étoile' de Ishtar (Venus/Lucifer) avant de s'enfoncer dans l'eau.

Voilà par contre une analyse qui est très interressante, il faut savoir que finalement nous sommes devant des personnes qui célèbrent des divinités et ils nous le font savoir assez subtilement, il faut avoir les yeux grands ouverts pour s'en rendre compte

 
 

 Une autre poupée de M6 (dans Loft Story) a fait parler d'elle il y a quelques années: Loana Petrucciani, une ancienne danseuse qui jouait le rôle d'allumeuse avec de gros seins et aucune cervelle dans les télé réalité, ce qui a contribué à propulser le programme en France. En 2009 elle a été retrouvée inconsciente et battue dans ses toilettes. La police a retrouvé le GBL (Je ne fais qu'une traduction, donc je ne sais pas de quoi il s'agit le GBL) dans la maison et, après leur avoir dit que son copain était impliqué, elle a changé de version à son histoire, disant aux médias qu'elle ne se souvient de rien. Elle a tenté plusieurs fois de se suicider depuis lors, et a été conduite dans un hopital psychiatrique à deux occasions .
La première image en dessous a été utilisée dans les informations lorsque son accident s'est produit, le second est de la vidéo d'un morceau de Brigitte Bardot qu'elle a faite.

Loana

Loana
Durant ses récents troubles elle a des activités publiques très restreintes mais en Aout de cette année (2010) elle a été photographiée faisant les choses habituelles qu'elles ont tant l'habitude de faire.

Le symbolisme de la femme et du serpent est toujours présent
 

Le soutien-gorge papillon est de sa vidéo 'Comme Je T'aime' (au dessus) qui inclut quelque symbolisme MK, le papillon de Loana et elle est aussi masquée avec, le carousel (dissociation mentale, utilisé dans les structures internes) et d'autres cirques faisant allusion à la programmation MK

 

 Une dernière qui a également utilisé le thème du contrôle mental MK dans un cirque est la chanteuse française de RnB nommée Shy'm, qui est plutôt récent. Je mets ici sa vidéo Je suis moi qui contient un tas de symboles pertinents (dualité, damiers et bandes noires et blanches sont constantes) et les paroles qui connotent une personnalité/identité confuse. Shy'm dance sur un socle comme une poupée avec cordes, autant que deux alters, qui portent toutes des bandes noires et blanches sur un pied.

Shy'm dance comme une poupée, controlée par une personne/entité supérieure
Les damiers en fond et le visage pâle, les damiers à eux seuls donnent une
bonne indication sur le lieu dans lequel Shy'm se trouve
Voici ce qu'ils veulent faire des jeunes filles à travers ces clips: Des filles
dévergondées (La femme en rouge) emprisonnée dans des cages, leur prison
sprituelle matérialisre, on en reparle si Dieu le veut.


Shy'm
Je projetais justement d'écrire un article sur le clip "Je sus moi" de Shy'm, j'avais personnellement analysé ce clip il y a deux ans, mais à titre personnel, je comptais rédiger mon analyse ici cela depuis bientôt un mois, et par hasard je suis tombé sur cet article en anglais alors je me suis dit que je pouvais d'abord mettre cet article-ci avant d'écrire le mien. Vous remarquerez que ce clip possède les mêmes références Kabalistiques de Britney Spears dans son clip nommé Circus. Shy'm fait allusion à son affiliation aux ordres ésotériques, On en reparlera si Dieu le veut! 

Source: http://pseudoccultmedia.blogspot.com/2010/09/mind-controlled-lolitas-french-touch.html J'ai commencé à mener une enquête sur les chanteuses les plus connues en France et j'ai utilisé Google Images pour chacune d'elle. Quelquefois en ajoutant le mot-clé "disque" pour obtenir uniquement leurs couvertures d'album, dans le but de rechercher des symboles flagrantes ou références au contrôle mental ou au symbolisme occulte. J'ai très vite été impressionné d'autant plus que j'ai plus de 40 ans aujourd'hui et que je ne suis plus à la page en ce qui concerne la culture pop aujourd'hui. Je connaissais leurs noms, mais pas leurs techniques marketing actuelles. J'étais si impressionné  Nous allons observer ici : Alizée, Lorie, Ophelie Winter, Jenifer Bartoli, Nolwenn Leroy et Loana. Si vous êtes français et que vous avez des enfants, vous avez sans doute un poster d'au moins une de ces célébrités dans la chambre de vos enfants. L'une des toutes premières promotions de Alizée. Remarquez qu'elle possède un "noeud-papillon", un noeud-Papillon? Commençons avec Alizée, qui a commencé dans une télé-réalité sur M6 (Connais ton ennemi, ce groupe télévisé possède une autre chaîne qui se nomme W9, donc M6 à l'envers). Elle était encadrée, propulsée et popularisée par Mylene Farmer et probablement Laurent Boutonnat, que je vais d'abord tous les deux présenter:  Le papillon dans le mk mind control joue un role important. En fait, il y a ceux qui pensent que les célébrités sont contrôlés mentalement par un procédé qu'on appelle le Monarch, vous verrez donc beaucoup de Blogs anglophones particulièrement, qui parlent du MK programming, MK ultra, etc... C'est une forme de contrôle mentale qui a pour but de créer des personnalités alternatives aux artistes, ces personnalités se déclenchent par des procédés plus ou moins complexes, ce qui fait des artistes des agents doubles, voire des agents multiples, d'où le nom 'Alter'. Un alter est le nom qu'on donne à une personnalité précise d'une dite célébrité, selon cette théorie, une célébrité peut donc avoir plusieurs personnalités (Alter) différentes qui se déclenchent sous des conditions particulières. Pour dire vrai, moi je ne suis pas du même avis que ces théories, parce que ça exclut l'existence des forces maléfiques qui agissent au travers des célébrités pour anéantir la planète, de plus, ça ne nous sert à rien parce qu'on continue à passer du temps dans la recherche des symboles occultes au lieu d'améliorer la relation que nous entretenons avec notre Père qui est dans les cieux. Donc tous les liens que j'ai laissé et qui parlent du MK Ultra, c'est juste pour que vous ayez un aperçu de la manipulation satanique qui s'opère en France. Selon les théoriciens du MK, le Papillon est un des symboles par excellence du contrôle mentale. N'ayant pas fait de recherches à ce sujet (Puisque ce courant de pensées ne m’intéresse pas plus que ça) de mes propres recherches j'ai compris que le papillon représente la nouvelle naissance dans le sens démoniaque du terme. Il représente également le passage d'un état inférieur vers un état supérieur 

Mylène en papillon
Un tandem de choc

Mylene Farmer est une très populaire chanteuse des années 80-90 de musique pop qui a popularisé le genre gothique/romantique, en mixant l'esthétique de Marquis de Sade, abus sexuels, vampires, etc sans utiliser très explicitement des choses sataniques/occultes ou autres. Mylène est ainsi devenue une icone pour les clubs échangistes, les scènes de sexisme, de fetichisme ou de transsexuelles. Un de ces plus recents singles, "Sextonic" est également le nom d'un sex-toy (jouet sexuel) qu'elle vend sur internet. Elle est néanmoins une artiste très populaire, parfois vu à la télévision,  et récemment invitée au chateau de Nicolas Sarkozy pour une fête donnée pour l'arrivée du président Russe  Dmitry Medvedev (Qui l'aime beaucoup, autant que plusieurs russes puisqu'elle est si populaire).  Les vidéos de Mylene ont été réalisées en majeur partie par Laurent Boutonnat, qui a commencé sa carrière à 17 ans avec son film nommé "Ballade de la Féconductrice", trois jeux de mots autour de Féconductrice. Nous avons "fée", "féconder" et "conductrice". Le film commence avec une fée qui éléctrocute un garçon dans son bain, puis il advient une émasculation, un viol, etc... Dans les spectacles et les vidéos de Mylene, il utilise fréquemment les symboles occultes et les symboles dans le style Nazi (le rouge/noir/blanc est très commun dans son travail). Le point principal ici est que ce type utilise Mylène pour créer quelque chose, elle est sa "chose", et il l'a clairement déclaré à plusieurs reprises .

Une poupée manipulée

 

Une affiche lugubre à mon goût

 Une image du premier film de Laurent Boutonnat - chocs éléctriques, , viols, exterminations de masse, controle d'enfants comme des poupées; c'est carrément présente en 1979.

Ainsi sois-je...

On y voit un oeil avec une larme, le fameux oeil omniscient de la franc-maçonnerie qui représente leur dieu à eux qui n'est autre que Lucifer. Cette affiche dégage quelque chose de très malsain.Si donc Laurent est au service de Lucifer, ça vous donne une belle idée de ce que Mylène Farmer représente. En tout cas, ce jeune homme prometteur a connu le privilège d'avoir son fim projeté lors du festival de Cannes de 1979 , le poster du festival de Cannes est au-dessus. En 1984 il a propulsé la carrière de Mylene avec  'Mum is wrong' qui contient un abus sur mineur, dans une ambiance psychiatrique, commençant avec le portrait de Sigmund Freud.

 

'Sans Contrefaçon', un morceau dans lequel elle parle d'une femme qui se prend pour un homme, l'histoire de la vidéo étant qu'un collectionneur de poupées, voulant se faire de l'argent avec la poupée de Mylène (comme Mylène l'était avec Laurent) qui est ventriloque , qui ensuite vient à la vie (le scénario typique de Pinocchio/Golem/etc).   Mais Mylene n'est plus une poupée, dans un sens occulte, elle est maintenant assimilable à une prêtresse de grande envergure.

 

 

 

 Une image de son 'Mylenium Tour', tenu en 1999, qui incluait une statue animée d'Isis de 9 mètres de haut, conçue par HR Giger, au sujet duquel elle a déclaré: "J'ai choisi Isis parce qu'elle possède plusieurs visages. J'ai donné naissance à une créature qui est, pour moi, la mère de la nature vivante. Elle évoque les quatre éléments, et elle est le cinquième."  On pousse les gens à adorer les idoles comme toujours, l’idolâtrie est plus que présente aujourd'hui dans ces multiples médias. Et on pousse les gens à adorer des dieux, des statues, des images taillées de toutes sortes.  Une de ses dernières vidéos "Degeneration" explique clairement ce qui ressemble à une plateforme expérimentale nazi de contrôle mentale . Ce n'est pas simplement un studio tournage: Le building dans lequel la vidéo a été filmée est l'institut psychiatrique de Prague-Bohnice, dans lequel "Depuis 1937, les comas à l'insuline étaient pratiqués, après la guerre des chocs électriques et la lobotomie." Je suppose que ce choix est un pur hommage ou bien c'est juste un choix artistique pour le soucis du détail ? Les premières paroles peuvent être clairement comprises comme étant  "Sexy coma, sexy trauma" (Sexy Coma, Sexy Traumatisme). Vous pouvez parcourir toute la vidéo mais moi (Benjamin) je jugé bien d'ajouter uniquement quelques unes. 'Comme j'ai mal' fait référence explicitement à la programmation Monarch, dans la mesure où on montre une personne qui est supposé être son papa, violant une jeune fille (la jeune fille représente Mylène, sa mémoire d'enfance dissociée) avec plusieurs photos symboliques de poupées, insectes et autres, autant que Mylène qui est enfermée dans un cocon et transformée en papillon: Je ne connais pas grand chose à cette programmation Monarch, mais de toutes les façons ça va dans le même sens que la possession démoniaque dans la mesure où les nombreux Alters sont les différents démons qui investissent les corps des célébrités lorsqu'ils jouent un rôle précis. Il faut savoir que ces stars nous conduisent toujours vers de nombreux dieux/démons, vous verrez souvent une même célébrité porter une tenue de prêtresse egyptienne, ailleurs vous la verrez avec des vêtements de druides, ailleurs vous la verrez avec des vêtements gothiques, tout ça c'est pour conduire la masse vers différents dieux/démons.  Fuck Them All contient Mylène qui ressemble à un oiseau encagé autant que plusieurs autre motifs pertinants:  Et sa vidéo 'Je te rends ton amour' contient de très claires notes sataniques

Au-dessus d'une cage mais piégée par les eaux


Mylène Farmer
La Cage représente la prison spirituelle dans laquelle elle se trouve.Vous verrez ça dans de nombreux clips télévisés. Ces clips au final sont des rituels sataniques dans lesquels on vous implique sans que vous ne le vouliez, et vous finissez par prendre part à leurs oeuvres des ténèbres et vous faire contaminer par leurs envoûtements.

 
 
 

Dans sa vidéo 'California' elle joue le rôle d'une prostituée à Hollywood (la programmation de l'archétype de la prostituée renforcée par la peau de léopard), le symbolisme standard du MK (Mind Kontrol ou contrôle mental) comme sa personnalité célèbre se regarde elle-même depuis sa voiture avant d'aller à un évènement; la prostituée Mylène est assassinée, par son proxénète qui joue le même rôle que le petit ami de la célébrité (Elle le tue à la fin de tout ça après avoir changé ses vêtements pour ressembler plus à une prostituée).

 

Sa vidéo pour 'My Soul is Slashed', réalisé par Luc Besson contient également quelques thèmes intéressants (Dieu comme businessman assis sur une pyramide noire et inversée, Mylene son ange qui est envoyé sur terre pour comprendre ce qui est arrivé à 'l'amour', elle est immédiatement séduite par le côté 'obscur', la dualité symbolisée par son changement de vêtements de la couleur blanche à la couleur noire).

 
 
 

   Vous avez l'image à laquelle un article entier pourrait être dédicacé, dans la mesure où chaque vidéo est symbolique d'une manière ou d'une autre, mais ceci n'est pas l'objet de notre article, retournons chez Alizée, sa protégée. Il faut toujours que ces stars prennent une photo dans laquelle on ne voit qu'un seul oeil, ce qui fait référence à l'oeil (l'oeil des illuminati ou Satan ou Lucifer) omniscient qu'on n'a plus besoin de présenter.  Alizée avait seulement 15 ans lorsqu'elle a commencé à travailler avec (...a commencé à être modelée  plus exactement) par ses deux compagnons. La première vidéo ('Moi...Lolita') qui définit son style pour les années à venir: une fille provocatrice à l'allure de jeune prostituée. "Lolita" est naturellement celui de Nabokov, de qui Stanley Kubrick a fait un movie. Le synopsis de la musique en-dessus: Une jeune fille de campagne, batue par sa maman s'enfui en ville, entre dans une boîte de nuit, effectue une dance en transe, les paroles du clip sont : "C'est pas ma faute, si lorsque je donne ma langue au chat (expression française qui signifie abbandonner lorsque tu ne trouves pas la réponse à une énigme), Je vois les autres tout prêts à se jeter sur moi". C'est la formule occulte de Mylène, mais conçue pour les enfants.

 

 La couverture de la seconde chanson de Alizée ('Au-dessous d'un talon d'une gigantesque chaussure, ratatinée comme Alice au Pays des merveilles; le nom Alizée est plutot similaire à Alice puis, elle est originaire de Corse comme Laetitia Casta aussi). Le titre: Mes courants électriques. Au-dessous c'est le plus récent spectacle dans lequel elle est vêtue d'une robe suggestive de sa programmation mentale de prostitution.

 

   D'autres lyriques qui évoquent la personnalité floue MK (Mind Kontrolled ou controlée mentalement) dans son premier album peut être assimilé à Abracadabra: Mon humeur et moi / Changeons de peau à / Chaque fois

 

 

 

Le troisième enregistrement de Alizée (de retour 3 ans après Lolita) La couverture de "Psychédélices" utilise plusieurs thèmes différents: une jeune collégienne, dépendante de la nourriture et allumeuse (Alizée est connue pour aimer ses chaussures Louboutin), apparemment contente de voir son alter-ego succomber à la tentation - un papillon est dans la lettre violette. Le lumineux vert/rose/orange représentent probablement les couleurs qui déclenchent les alters (alter 'attends/arrête/avance'). Alizée possède un grand tatouage de la fée clochette sur son dos, ici elle est filmée sur une chaîne télévisée nationale.

 

   Maintenant elle est une marque internationale (particulièrement au Japon et au Mexique, mais aussi en France), elle a migré vers une style musical électronique, à l'aide d'un des plus grands DJ parisiens, avec un pop-art retro. Sa dernière vidéo contient une grande quantité de symbolisme MK: plusieurs occurrences de la personne, perdue dans les couloirs d'un hotêl (rapidement, à 0:32), et elle réapparaît "grandie" et s'apparente plus à une femme responsable plutôt que la jeune lolita qu'elle a toujours été.

 
 
 

Pour finir avec Alizée, elle joue dans uen vidéo plus ancienne 'Fifty-Sixty' en hommage à la muse de Andy Warhol's: Edie Sedgwick, qui possède tous les attributs d'une personne contrôlée mentalement. C'est plein de plusieurs symboles, chaussures Louboutin volantes et magiques, ailes de papillon (en référence au tatouage de la fée clochette) dans sa salle de bain (1:40). ça commence avec une vue de Chrysler tower à New York. Au sujet d'Alizée, il existe quelques autres vidéos que je (Benjamin) trouve très représentatives du contrôle mental et qui méritent votre attention.  'Mademoiselle Juliette' (couverture de son single au-dessus, remarquez la cage d'oiseau sur la chaine, le pentagramme au doigt, le chien qui représente la déshumanisation,etc), sorti en 2007 vous pousse à croire qu'il s'agit d'une autre version de Romeo et Juliette, cependant les choses tournent assez vite vers une toute autre direction jonchée de symboles occultes.

 
 

 Après que Roméo lui ai joué une serenade, le côté obscur de Alizée (remarquez le tatouage de la fée clochette), portant un masque noir, apparaît en lui donnant un déclancheur silencieux et la conduit dans une salle (Remarquez la statue de la fée clochette; la fée clochette est préférablement utilisée dans la programmation mentale, d'où le tatouage dans son dos, dans le control mental Monarch, Fée clochette est cet alter qui n'a jamais grandi, crée par la programmation de Peter Pan, cet alter est très lié à la personne originale de Lolita) loin de Romeo.

 
 
 

Alizée au masque noir conduit l'autre dans plusieurs scènes là où des filles masquées observent et sont debout sans émotions comme en trance (Alizée dance autour d'elles et soulève la main d'une de ces filles et ce bras redescend en montrant leur état de trance ) et un sol en damier représentant la dualité symbolique où deux filles partagent un bain dans un liquide blanc suggestif, la dualité est accentuée par les filles en noir qui font tomber le liquide et les bougies noires et blanches sur le sol en damier. Rien qu'à voir le sol avec les damiers partout, on sait tout de suite qu'on se trouve dans un cercle ésotérique, c'est très commun dans la franc-maçonnerie ce genre de sol.En plus il y a des cierges, ce qui démontre le caractère occulte/satanique du milieu.

 
 
 

Les masques sont très souvent portés dans les milieux hermétiques, souvent les membres de loges se réunissent avec des masques, tout le monde porte un masque mais ils se reconnaissent tous, c'est simplement un aspect rituel, si vous avez vu le film Eyes Wide Shut avec Tom Cruise, vous comprendrez de quoi je parle. Remarquez qu'elle est conduite par une petit Mickey noir avec un crane et des os blancs sur son buste. (Dans la forme d'un oeil), Ceci est une salle dans laquelle les filles habillées en noir sont assises à la ronde comme des statues qui fument; ce qui contraste avec la première salle dans laquelle elle entre et y trouve des filles en rose, qui l'accueillent avec plaisir, un gâteau, des guitares et bien d'autres.

 
 

Le DJ (qui porte quelque chose qui ressemble à un damier sur sa tête) commence à tourner les platines en jouant la musique, déclenchant les filles en transe pour les faire danser et entrer dans un état double (certaines sont de couleur rose clair, d'autres sont de couleur noir foncé). Je pense que ce sont les filles en noir qui ont gagné, puisque une d'elle a fait un baiser à une fille en rose, et elles sont toutes tombées par terre et ont disparu (les filles en rose), laissant les noires, et alizée masquée pour retirer son masque pour Roméo (Un alter différent de celui avec lequel il était précédemment; ainsi, tout cela symbolisait probablement sa transformation dans sa tête en un autre alter). La musique peut aussi être jouée dans ces milieux pour donner une certaine ambiance aux invités.

 

Le triomphe du mal sur le bien est encouragé comme d'habitude, ce qu'ils ont intention d'accomplir sur nos jeunes filles dans le monde entier avec leur gouvernement mondial.

Esaïe 5:20 Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume! 5:21 Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, Et qui se croient intelligents!


La dernière vidéo de Alizée je voudrai en parler plus rapidement que le dernier qui est 'Parler Tout Bas', sorti en 2001, produit par Farmer/Boutonnat, la vidéo est réalisée par Boutonnat également et inclus du symbolisme de contrôle mental sous la forme de poupées brisées et éparpillées sur un sol boueux ; ces poupées brisées sont un thème qui représente l'abus sexuel des enfants. Plus spécifiquement une poupée en porcelaine est mise en évidence de la meme manière que Alizée puisqu'elle est couchée sur un lit avec son nounours et les poupées sous une pluie tombante et aussi l'immeuble n'a pas de toit (symbolisme du non-secours pour les traumatismes subis) . Le plus terrifiant ce sont les filles, représentant Alizée (probablement des alters) et qui portent des masques de jouets en porcelaine qui la suivent partout et qui la regardent tout en étant assis sur un arbre (sa structure interne?) pendant qu'elle entière son nounours avant que son petit ami n'arrive et ils s'embrassent pendant que les filles poupées les regardent depuis les arbres.

 

 Quelques images supplémentaires que je mets concernant Alizée.

 

 Remarquez les papillons Monarch ajoutées à l'image  dans cette photo promotionnelle.

 

 Alizee avec le Prince Albert de Monaco au World Music Awards à Monaco.    

 

 

 
Lorie
Parlant de la fée clochette, l'interprète français de la dernière aventure de Disney est Lorie (Que l'on compare souvent à la Briney Spears française), une autre fille qui a également commencé à chanter à 15 ans, elle a signé chez Sony à 18 ans - au-dessus et à gauche, c'est l'une de ses premières images promotionnelles avec un masque de papillon. Elle a épousé Billy Crawford. Après quelques années dans la musique romantique, autant que ses collègues, son style a pris une envergure electro-pop (La photo du dessus et à droite), et désormais elle a tous les symboles des illuminati dans ses vidéos:

Voici Lorie qui fait son salut cornu satanique
Lorie dans une pyramide en fond
 

 Dans la vidéo "Je vais vite", l'univers présenté rappelle celui du film 'The Fifth Element' de  Luc Besson. Remarquez la scène du miroir fracturé et infini en desssus

 

 Lorie est sortie pendant 3 ans avec Garou, (loup-Garou?), qui a été cité, parmi tant d'autres, par la top-modèle Karen Mulder (Précédante "relation officielle de Garou) à avoir été impliquée dans un lavage de cerveau pour devenir esclave sexuelle le jour où elle a essayé de dire son histoire à la télévision française. Ces paroles ont été censurées, un spectateur qui filmait l'interview a conservé un enregistrement, mais malheureusement cet enregistrement a été effacé par les agents de sécurité, mais cette histoire a été revealée sur le web. Elle a déclaré que Garou était pleinement au courant que Ophelie Winter est une victime de la programmation MK. Cliquer le lien de Karen Mulder pour mon article dans la rubrique où je parle également d'Ophélie.
Ophelie Winter

 

 


Ophélie Winter, une autre musicienne a été invité sur une émission télévisée, Karen Mulder dans son témoignage officiel a dit qu'elle peut confirmer tout ce qu'elle disait. Mais Ophélie s'est introduite dans le studio une seule fois, Karen s'en est allée fâchée, et n'a fait aucun commentaire et a effectué son interview comme-ci de rien n'était. Fille Daughter du chanteur hollandais et mannequin,Ophélie, est un grand sex-symbol en France, qui maintenant possède son propre nom (W dans O). On la voit également dans les films, talk-shows, etc. Ophélie Winter a également été arrêtée pendant une enquête policière sur le réseau de trafic de cocaine. Ceci correspond bien aux esclaves MK qui sont connus pour être utilisés dans ce genre de contrebandes. Revenons à nos MK artistes françaises, nous avons Jenifer Bartoli et Nolwenn Leroy, les deux provenant de l'industrie de production des filles MK : Les télé-réalité.

Le triangle dans l'oeil, ils ont tous prêté allégence à
Lucifer, c'est la règle.

Jenifer Bartoli, qui effectue "un signe cool" dans la photo en dessus, provient de la Star Academy, mais a également joué dans les "Graines de Star" en 1997, avec Alizée. Son troisième album se nomme 'Lunatique' et possède un papillon Monarch sur la couverture de l'album.

Le papillon en arrière-plan
J'ai tellement parlé du symbolisme de la femme et du serpent, c'est de la
magie pure, c'est un symbole de rebellion radicale, donc si vous continuez
à suivre ces artistes, sachez que vous ne suivez que d'autres dieux par leur
entremise directe.

Cette photo de Bartoli et les serpents est très typique, le même genre de serpent (Python jaune) avec lequel Britney Spears et d'autres ont dancé de manière séductive dans les scènes psycho-sexuelles et ésotériques Je n'ai cessé de parler de la femme et du serpent dans ce Blog


Nolwenn Leroy
Nolwenn Leroy, provient également de la Star Academy, Jenifer a gagné les premières séries, Nolwenn la seconde. Dans la couverture en-dessus, remarquez le hiboux, le lapin blanc/noir (more Alice bits follow), le chat et le cygne. Sur la figure à gauche en dessus, remarquez les plumes de paon qui présentent un symbolisme des yeux. Dans la photo au-dessus à droite, elle a le câble du micro autour de son pied comme une laisse. Ceci me rappelle une lolita française bien connue que j'ai mentionnée plus haut, Vanessa Paradis (Dont la carrière a commencé à exploser à 14 ans). Elle est connue pour la Video publicitaire de Channel dans laquelle est un oiseau dans une cage (remarquez également la corde rouge autour de sa cheville comme une laisse). Nolwenn a également utilisé la cage d'oiseau très fréquemment dans sa carrière (quelques images en dessous, des images de son single pour 'Nolwenn Ohwo!')

Je me souviens d'avoir parlé de Nolwenn Leroy et son titre sur la sirène des eaux, vous voyez à quel point ces artistes font le tour des références sataniques? Ils sont souvent des sirènes, souvent des serpents, souvent des hiboux, etc... 

Nolwenn

Nolwenn
Nolwenn a utilisé le thème Monarch dans son second enregistrement 'Histoire Naturelle' et dans le single du même nom, avec le clip musical la présentant comme un papillon mort épinglé dans une boite de musée. Les paroles: "Je suis un papillon perdu au milieu des lions", "J'aime voler dans toutes les directions", "les darwiniens voudraient me déshabiller, me disséquer sans aucune émotion", "Mon histoire est celle qui parle de l'apparition des espèces".

 

 Dans la vidéo, la camera présente quelques papillons accrochés dans un musée, ensuite nous la voyons dans un cocon (se transformant en papillon, très commun au control mental et utilisé dans la programmation monarch) vous pouvez également la voir en tant qu'araignée (ou avec les mains de Shiva, comme vous voulez).

 
 
 

Les ailes qui poussent, elle est devenue un papillon, elle a donc gravi un échelon dans sa connaissance des choses cachées (Sa connaissance de l'occultisme)

 
 
 
 

La déesse de la destruction et de la mort Kali, une représentation symbolique. Finalement les théoriciens du MK Ultra devraient plutôt comprendre que ces artistes doivent représenter autant de démons que possible dans leur domaine d'activité, pour exercer un pouvoir maléfique sur les fans en retour à l'adoration que les fans leur concèdent.

 

Le dernier album de Nolwenn Leroy qui se nomme 'Me and the Cheshire Cat'. Comme peu en France contient une référence au Chester (Nous appellons cela simplement le chat de Alice au Pays des merveilles), Je suppose que c'est un moyen de relier le fossé du langage pour les références culturelles.

 

 La première vidéo de cet album ('faut-il, faut-il pas'?) possède pas mal de symbooles. Le papillon est évoqué dans une lampe, à droite au tout début du morceau:

 
 

 Les paroles ne parlent que du contrôle mental: "ça fait longtemps que j'ai décidé de ne plus rien décider", "Pourquoi choisir entre le cancer et le Choléra" , "Il me tente et m'attire sans cesse". Un autre thème est la dualité avec une balance, et deux jumeaux (blanc/noir) qu'elle a du mal à choisir

 

La voici à Paris pour la présentation de Alice au Pays des merveilles, avec la robe blanc/noir (le damier, qui est un symbole très utilisé dans le film de Disney) et le collier du Chester. Nolwenn est très populaire en France. Dernière chose: Un morceau de 2003 de Nolwenn
pour  'Suivre une étoile'. Au début elle semble déposer une carte de Tarot sur la table, ça ressemble à une version dela carte 'Etoile' qui bien entendu correspond au thème de 'Suivre une étoile. Une étoile à huit branches et régulièrement présentée subliminalement dans la vidéo. Ce symbole, si en surface semble représenter le le Soleil, c'est plus précisément l'étoile Sumerienne/Babyloniènne de Inanna/Ishtar (Liée à Venus, l'astre brillant qui représente Lucifer le porteur de lumière du monde occulte), à 0:26 sur le soleil, à 1:40 comme l'ondulation d'une vague d'eau, puis enterrée dans un couple de pierres, la réflexion de la lumière du soleil sur le lac à 02:51. Ainsi vous voyez par vous-même combien cette vidéo est totalement occulte en nature, puisque Nolwenn 'suit l'étoile' de Ishtar (Venus/Lucifer) avant de s'enfoncer dans l'eau.

Voilà par contre une analyse qui est très interressante, il faut savoir que finalement nous sommes devant des personnes qui célèbrent des divinités et ils nous le font savoir assez subtilement, il faut avoir les yeux grands ouverts pour s'en rendre compte

 
 

 Une autre poupée de M6 (dans Loft Story) a fait parler d'elle il y a quelques années: Loana Petrucciani, une ancienne danseuse qui jouait le rôle d'allumeuse avec de gros seins et aucune cervelle dans les télé réalité, ce qui a contribué à propulser le programme en France. En 2009 elle a été retrouvée inconsciente et battue dans ses toilettes. La police a retrouvé le GBL (Je ne fais qu'une traduction, donc je ne sais pas de quoi il s'agit le GBL) dans la maison et, après leur avoir dit que son copain était impliqué, elle a changé de version à son histoire, disant aux médias qu'elle ne se souvient de rien. Elle a tenté plusieurs fois de se suicider depuis lors, et a été conduite dans un hopital psychiatrique à deux occasions .
La première image en dessous a été utilisée dans les informations lorsque son accident s'est produit, le second est de la vidéo d'un morceau de Brigitte Bardot qu'elle a faite.

Loana

Loana
Durant ses récents troubles elle a des activités publiques très restreintes mais en Aout de cette année (2010) elle a été photographiée faisant les choses habituelles qu'elles ont tant l'habitude de faire.

Le symbolisme de la femme et du serpent est toujours présent
 

Le soutien-gorge papillon est de sa vidéo 'Comme Je T'aime' (au dessus) qui inclut quelque symbolisme MK, le papillon de Loana et elle est aussi masquée avec, le carousel (dissociation mentale, utilisé dans les structures internes) et d'autres cirques faisant allusion à la programmation MK

 

 Une dernière qui a également utilisé le thème du contrôle mental MK dans un cirque est la chanteuse française de RnB nommée Shy'm, qui est plutôt récent. Je mets ici sa vidéo Je suis moi qui contient un tas de symboles pertinents (dualité, damiers et bandes noires et blanches sont constantes) et les paroles qui connotent une personnalité/identité confuse. Shy'm dance sur un socle comme une poupée avec cordes, autant que deux alters, qui portent toutes des bandes noires et blanches sur un pied.

Shy'm dance comme une poupée, controlée par une personne/entité supérieure
Les damiers en fond et le visage pâle, les damiers à eux seuls donnent une
bonne indication sur le lieu dans lequel Shy'm se trouve
Voici ce qu'ils veulent faire des jeunes filles à travers ces clips: Des filles
dévergondées (La femme en rouge) emprisonnée dans des cages, leur prison
sprituelle matérialisre, on en reparle si Dieu le veut.


Shy'm
Je projetais justement d'écrire un article sur le clip "Je sus moi" de Shy'm, j'avais personnellement analysé ce clip il y a deux ans, mais à titre personnel, je comptais rédiger mon analyse ici cela depuis bientôt un mois, et par hasard je suis tombé sur cet article en anglais alors je me suis dit que je pouvais d'abord mettre cet article-ci avant d'écrire le mien. Vous remarquerez que ce clip possède les mêmes références Kabalistiques de Britney Spears dans son clip nommé Circus. Shy'm fait allusion à son affiliation aux ordres ésotériques, On en reparlera si Dieu le veut! 
http://maranatha21.blogspot.fr/2013/03/les-artistes-illuminati-en-france-la.html
Source: http://pseudoccultmedia.blogspot.com/2010/09/mind-controlled-lolitas-french-touch.html

20 mars 2014

Fritz Springmeier : un prisonnier politique qui en savait trop !

2914Fritz Springmeier (né Victor Earl Schoof, le 24 septembre 1955 à Garden City), est un écrivain conspirationniste et conférencier américain. Il se décrit lui-même comme un religieux chrétien. Il change officiellement de nom en 1987.

À partir de 1973, il passa deux ans comme cadet à l'Académie militaire de West Point qu'il quitta pour « ne plus obéir à l'armée mais à Dieu ».

Il a écrit plus de dix livres, tourné de nombreuses vidéos et donné plusieurs conférences portant notamement sur le projet de la CIA MKULTRA de contrôle mental où il fait témoigner Cisco Wheeler, une victime de ces programmes.

Dans l'un de ses premiers livres intitulé The Watchtower & the Masons, Springmeier s'intéresse aux liens qui existeraient, selon lui, entre les Témoins de Jéhovah et la Franc-maçonnerie. Il soutient que Charles Taze Russell, le fondateur de ce mouvement religieux, serait lié à la maçonnerie et à l'establishment politico-financier de la côte est américaine.
Par la suite, il élabore une théorie à propos de ceux qui, selon lui, contrôleraient vraiment le monde en s'appuyant sur de nombreux témoignages. Il nomme ces derniers les Illuminati qu'il associe à 13 familles qu'il nomme « bloodlines » ou « lignées héréditaires » dont il décrit la fortune et l'influence personnelle de chacun de ses membres. Présentées comme pratiquant une forme de satanisme, ces familles sont également accusées de pratiquer le contrôle mental. Selon Springmeier, ces 13 familles seraient les: Astor, Bundy, Collins, Dupont, Freeman, Kennedy, Li, Onassis, Reynolds, Rockefeller, Rotshchild, Russell et Van Duyn.

Il est convaincu que le pouvoir des symboles est suffisamment fort pour qu'un emploi massif répétitif de ceux-ci soit capable de réduire l'humanité en esclavage. C'est pourquoi, selon Springmeier, le pouvoir politique emploie la culture de masse pour y distiller une forme d'imagerie symbolique liée à des programmes de contrôle mental.

De même, il est persuadé qu'Al Gore n'est pas hémophile, mais qu'il transporterait du sang dans sa mallette (tel que cela a été exposé dans les médias américains), en raison de sa dépendance à l'adrénaline, laquelle est présente en grandes quantités dans le sang de victimes sacrifiées rituellement qui, terrorisées, ont secrété énormément de cette substance dans le sang. Cette opinion se rapproche de celles de David Icke sur les sacrifices rituels accomplis par les reptiliens.

Il pense que la technologie sur Terre est bien plus avancée qu'il n'y paraît, mais que l'élite ne la diffuse qu'au compte-goûte afin d'en garder le contrôle sur son utilisation et sa diffusion. Il s'interroge sur les vol spatiaux en direction de Mars qui ont « tous » échoués à obtenir l'information afin de savoir s'il y a ou non de la vie sur cette planète. Non seulement pense-t-il que ces vols ont tous abouti, mais que désormais il y a des colonies d'esclaves humains là-bas qui y travaillent pour le Nouvel Ordre Mondial, rejoignant en celà les thèses de Richard Hoagland.

En 2003 Springmeier a été condamné à 9 ans de prison pour une prétendue implication dans un vol ayant eu lieu à Portland (Oregon) en 1997. Sa participation est sujette à controverse. Il purge actuellement sa peine à Sheridan, dans l'Oregon et attend les résultats de sa procédure en appel.


Fritz Springmeier - La Lignée des illuminati 1.7
Fritz Springmeier La Lignée des illuminati 2.7
Fritz Springmeier La Lignée des illuminati 3.7
Fritz Springmeier La Lignée des illuminati 4.7
Fritz Springmeier La Lignée des illuminati 5.7
Fritz Springmeier La Lignée des illuminati 6.7 par kodemon2
Fritz Springmeier La Lignée des illuminati 7.7 

28 février 2014

Une liturgie roumaine inversée utilisée comme invocation satanique dans un film avec Tom Cruise

6162_1par Alina Istrate
Article tiré de la Revue des Mystères n °. 66/

« Eyes Wide Shut » ou, en traduction, « Les yeux grands fermés » (diffusé en Roumanie en DVD) peut être considéré comme le film-testament du célèbre réalisateur américain Stanley Kubrick.

Classés par les critiques comme un thriller érotique ou un drame psychologique, le film a été suivi par une série d’événements néfastes: Kubrick est décédé d’une crise cardiaque avant d’avoir terminé le montage, et le couple d’acteurs Tom Cruise - Nicole Kidman a éclaté après 10 ans de mariage. L’interprétation donnée est que la mort du réalisateur a été une punition reçue en raison de la révélation de certains secrets des organisations occultes sataniques. L’interprétation est allée si loin avec cette hypothèse que la séparation de l’un des des plus célèbres couples de Hollywood a été attribuée à la participation des deux à l’orgie sexuelle satanique présentée dans le film.

Certes, personne ne peut prouver que toutes ces conséquences négatives sont dues au sombre scénario. Mais l’abondance des symboles maléfiques du film, que nous dévoilons en avant-première, démontre hors de tout doute que les pratiques sataniques génèrent des effets terribles, aussi bien pour ceux qui les ont pratiqués en connaissance de cause, que chez ceux qui y assistent inconsciemment.

Le chant du cygne de Stanley Kubrick, Eyes Wide Shut, maudit par certains critiques et élevé au rang d’un chef-d’œuvre par d’autres, est apparu dans une zone située à la frontière entre rêve et réalité. De toute évidence, le film n’a pas été pas fait pour nous donner des moments de détente et de confort, mais il est plutôt un cri terrible, un avertissement visant à nous éveiller du sommeil de l’esprit, de nous faire comprendre la réalité dans laquelle nous vivons. Et comme le sommeil de la raison fait naître des monstres, le film abonde en images hideuses où les femmes sont davantage perçues comme des outils sexuels, que vous pouvez acheter pour un prix, et les hommes en tant que vendeurs et acheteurs de ces « poupées ». Ce ne pas par hasard que le film commence avec l’image d’Alice Harford (Nicole Kidman) en face d’un miroir nue et vêtue d’une robe élégante de cocktail, demandant à son mari: « Je suis bien ? ». Il est donc suggéré l’idée de marchandise qui doit être présentable. En réponse, le personnage de Tom Cruise, le Dr Bill Harford, apparaît pour la première fois à la recherche de son portefeuille, ce qui le définit dans une position d’acheteur.

« Eyes Wide Shut »

La vie du couple Harford prend une tournure inattendue après avoir participé à une fête de Noël donnée par l’un des clients fortunés de Bill, Victor Ziegler. Lors de la soirée, où le couple connaissait peu de gens, Bill et Alice flirtent avec des gens qui leur proposent de façon voilée des relations extraconjugales. Là aussi, dans une somptueuse salle de bains, meublée, avec des peintures sur les murs, Bill est appelé par Ziegler pour ranimer une femme nue (avec qui, selon toute vraisemblance, Ziegler vient juste d’avoir des rapports sexuels), inconsciente après une surdose de drogue. Bien sûr, tout devait rester secret.

De retour chez eux, Bill et Alice sont sur le point de faire l’amour et fument de « l’herbe », mais Alice a un soudain accès de jalousie (en pensant au flirt de Bill avec deux modèles, lors de la soirée) et de la colère - parce et il lui semble être considérée par les hommes comme un objet sexuel. A cette occasion, elle avoue à Bill un de ses fantasmes érotiques, avec un officier de marine qu’elle avait rencontré dans un hôtel. Les images en noir et blanc de la trahison imaginaire de sa femme accompagneront le Dr. Harford tout au long du film. Malade de jalousie, sentiment qu’il n’avait pas vécu jusqu’alors vis à vis d’Alice, il va à la recherche d’aventures sexuelles. Il appelle à une prostituée, Domino, qui s’avère finalement être infectée par le sida, puis par son ami, le pianiste rencontré à la soirée de Ziegler, il réussit à assister à un des rituels sexuels secrets, qui évoquent les cérémonies des organisations occultes : les participants doivent porter des longs manteaux à capuche et des masques, tout est absolument secret, et Bill est averti par une femme qu’il est en grand danger. Ironiquement, le mot de passe pour l’accès à la cérémonie, à laquelle tous s’accouplaient, est "Fidelio" (fidélité). Découvert comme intrus, le médecin s’échappe de cette orgie à l’aide de la femme masquée qui l’avait averti auparavant et qui accepte de « se sacrifier » pour lui.

En arrivant chez lui après cette aventure nocturne, où il n’a pas trompé sa femme, Harford la trouve en plein cauchemar... Alice se réveille et lui dit, terrifiée, qu’elle rêvait d’une réunion à laquelle tous les participants étaient nus, et elle a d’abord eu des rapports sexuels avec l’officier de marinede son fantasme, et puis des centaines d’hommes desquels elle ne se souvient plus. La même histoire, dans des mondes différents, et la ligne entre le plan réel et l’imaginaire devient plus mince. L’enquête de Bill Harford sur ces réunions ne le mènent pas très loin : dans la presse il apprend que Mandy (la prostituée qu’il avait sauvé lors de la soirée de Ziegler et qu’il soupçonne de s’être sacrifiée pour lui à l’orgie occulte) est morte d’une overdose ; de son ami, le pianiste, il apprend qu’il est disparu dans des circonstances mystérieuses, avec deux « gorilles » à sa poursuite et une ecchymose sur le visage. Une tentative de visite au château où a eu lieu l’étrange rituel satanique se termine par une lettre de menace où il est averti que, s’il poursuit son enquête inutile, lui et sa famille vont en souffrir. Enfin, il est appelé par son client Ziegler, qui lui avoue qu’il était présent lors de l’orgie et essaye de lui faire abandonner ses recherches et lui demande de garder le silence sur ce qu’il a vu.

Secrets qui tuent

Une synchronicité qui peut nous donner matière à réflexion: Kubrick, le père du film « 2001 L’odyssée de l’espace» (1968) est mort 666 jours avant le Janvier 1, 2001. Kubrick, à travers ce film, met en garde que toute personne qui révèle les secrets des hommes puissants peut être « terminée », sans pénalité. Était-ce une prédiction (et avertissement) de sa disparition ?

Il n’est cependant pas le seul que l’on soupçonne d’avoir été assassiné à la suite de la divulgation des secrets des organisations occultes. Comme Uri Dowbenko le dit dans son commentaire du film publié par Steamshovel Press, la mort mystérieuse du brillant compositeur Mozart et la soudaine disparition des écrivains Stephen Knight et William Morgan étaient due à la révélation de ce genre de secrets.

Dans le cinéma, le dernier film qui a exposé des activités occultes maléfiques, avant Eyes Wide Shut, avait été « Rosemary’s Baby » de Roman Polanski. Peu de temps après la première, la femme de Polanski, enceinte, a été assassinée par le sataniste Charles Manson.

Le rituel satanique sexuel du film de Kubrick a est inspiré par les cérémonies du Hellfire Club, une loge maçonnique anglaise fondée au XVIIIe siècle par Sir Francis Dashwood. Il ressemble aux rituels orgiaques de magie noire pratiqués par le controversé Aleister Crowley au sein de son organisation satanique, Ordo Templi Orientis (OTO).

Terribles expériences de la CIA

Le message de Kubrick est assez difficile à déchiffrer, car il n’était plus présent lors du montage final du film. Cependant, pour les esprits lucides et attentifs, il y a encore beaucoup d’indices qui montrent le mode d’action perfide des organisations occultes sataniques

En outre, comme l’indique Adam Gorightly dans le magazine The Konformist (mai 2000), dans le film sont introduits de nombreuses allusions voilées aux expériences de contrôle du mental menées par la CIA, le programme MK-ULTRA et la programmation des esclaves sexuels du type Monarch.

Selon le témoignage des victimes du programme Monarch, il semble que leur nombre serait de plusieurs milliers et qu’elles sont été utilisées, sous l’influence des drogues, en tant qu’esclaves sexuels et d’assassins programmés. Selon diverses sources, la programmation Monarch commence immédiatement après la naissance et se déroule au tout au long des vies des victimes, qui sont utilisées par les agences de renseignement et des organisations occultes jusqu’à ce qu’ils remplissent les finalités pour lesquelles elles ont été prévues, après quoi elles sont éliminées (lire tuées) de sorte que tout ressemble à un accident ou à un suicide. Au-delà de la désinformation qui est délibérément cultivée quant au contrôle mental, les témoignages des victimes parlent d’eux-mêmes.

Le journaliste Per SEWEN de Illuminati News rapporte qu’il a vu le film Eyes Wide Shut en compagnie d’une femme qui avait été victime d’un rituel satanique. Elle a dit que le rituel orgiaque du film était très semblable à celui auquel elle avait été soumise. Aucune de ces deux ne savaient rien de ce film, ils ont donc été terrifiés. Les films de ce genre peuvent engendrer des traumatismes psychologiques et des émotions négatives troublantes peuvent être déclenchées chez les victimes de ces abus sexuels rituels leur . La femme en question a subi un choc après avoir vu le film.

« Où se termine l’arc en ciel »

Une première indication sur le programme Monarch est présentée juste au début du film, la scène de la fête de Ziegler où le personnage de Tom Cruise, le Dr Bill Harford, est séduit par deux beaux modèles qui l’ont pris par le bras et le conduisent vers un apparent ménage-à-trois. Lorsque Bill demande aux deux belles de lui dire exactement où elles ntl’emmener, elles lui répondent en plaisantant: "Où se termine l’arc en ciel." Considéré dans le contexte des événements à suivre du film, ce morceau de dialogue est une référence claire à la programmation Monarch, dans laquelle sont utilisés comme outil de programmation du mental, des thèmes et des images de contes pour enfants tel que Le Magicien d’Oz (qui contient la chanson "Au-delà de l’Arc en Ciel ") (selon le livre Trance Formation en Amérique par Mark Phillips et Kathy O’Brien).

On soupçonne que même Judy Garland, l’actrice qui jouait Dorothy dans la version cinématographique du Magicien d’Oz d’avoir été elle-même victime du programme Monarch (elle a été toxicomane durant toute sa vie et est décédée d’une overdose de barbituriques à seulement 47 ans).

Plus tard dans le film, Bill loue une cape et un masque dans une boutique de costumes "Rainbow" ("Arc-en-ciel"). Dans la première scène du magasin, le propriétaire du magasin surprend sa fille mineure presque nue avec deux hommes et fait du scandale, menaçant les deux hommes de prévenir la police. Dans une scène plus tard, le même propriétaire, non seulement vend sa fille aux deux mêmes hommes auprès desquels il a fait du scandale, mais il suggère aussi au Dr Bill qu’il peut avoir accès aux services de l’adolescente, à tout moment, bien sûr, pour un prix « raisonnable »...

Tous ces « détails » sont très importants, parce que, dans la programmation d « Magicien d’Oz », de très jeunes enfants se retrouvent dans une position d’esclaves Monarch, molestés et traumatisés lors de rituels sataniques sexuels, après un arrangement (contrat) fait par leurs parents avec des soi-dits agents Monarch. L’agent est un programmateur et en même temp un intermédiaire entre les parents et les dirigeants de l’organisation Monarch. En tout cas, le changement radical d’attitude du père, de l’image de défenseur de l’honneur de sa fille à celle de « maquereau », ainsi que l’hypostase de prostituée mineure de la fille s’inscrivent dans la symbolique du papillon Monarch, la chenille qui se transforme en papillon. Le terme « Monarch » est trompeur dans ce cas, parce qu’il renvoit à la métamorphose du papillon Monarque en une très belle créature. C’est le mensonge et l’illusion de ce programme : tromper les victimes en leur faisant croire qu’elles se sont transformées en quelque chose de magique, de merveilleux, alors qu’en fait, elles deviennent des esclaves par le contrôle de l’esprit. Dans le film, la chenille qui devient papillon est la fille d’un propriétaire de magasin de costumes.

Mannequins présidentiels, jouets de sexe pour les hommes politiques

Une autre allusion aux programmes MK-ULTRA et Monarch se trouve dans la scène avec les deux modèles qui séduisent le médecin à la soirée de Noël de Ziegler. Les deux peuvent être associées à ce qui, dans les annales de MK-ULTRA, porte le nom de « mannéquins présidentiels » (une dénomination utilisée pour la première fois dans le livre The Control of Candy Jones (Le contrôle de Candy Jones) par Donald Bain et Long John Nebel). Elles sont utilisées par les politiciens comme des « sex toys, poupées programmées pour se prostituer avec toute personne indiquée par les agents du programme. On pense que Marilyn Monroe a été la première esclave sexuelle du programme Monarch qui ait obtenu le statut de célébrité dans le monde entier, ceci étant également une explication du mystère de sa mort, à seulement 36 ans, camouflée en suicide par overdose de médicaments.

Tous les personnages féminins du film sont, de façon plus ou moins évidente, des victimes du programme Monarch d’esclavage sexuel: les deux mannequins, la fille ranimée par le docteur dans la salle de bain de Ziegler, la prostituée Domino que Bill visite, la fille du propriétaire du magasin de costumes, et même Alice, sa femme - qui est traitée par l’aristocrate avec qui elle a dansé à Noël comme une possible prostituée.

Liturgie roumaine blasphémée

Harford apprend, par une négligence de son ami le pianiste, qu’il est appelé à participer, les yeux bandés, à des rencontres étranges qui ont lieu chaque fois dans un autre lieu et où tous les participants portent des manteaux noirs à capuche et des masques. A chaque fois il reçoit un mot de passe absolument nécessaire pour entrer. En outre, il raconte que la dernière fois ses yeux était moins bien cachés et qu’ainsi il a pu voir beaucoup de femmes, toutes avec des corps de mannequins, nues... Le médecin prend le déguisement nécessaire et, utilisant le mot de passe fournit par le pianiste, il entre dans un somptueux château, se retrouvant en plein rituel sexuel satanique, semblable aux orgies du magicien noir Aleister Crowley. Il est averti à deux reprises par une femme mystérieuse que sa présence ici met sa vie en danger. Bientôt, il est découvert comme intrus et le chef du rituel (« Le Grand Prêtre ») l’oblige à ôter son masque et ses vêtements. En ce moment difficile pour le médecin, la même femme masquée, et il est suggéré qu’il s’agit de Mandy, la maîtresse droguée de Ziegler, s’offre à sacrifier à sa place. En confirmation de ce « sacrifice rituel », les journaux du lendemain annoncent la mort d’une femme comme due à une overdose. Par cela, le réalisateur montre que tout esclave Monarch peut être supprimé s’il viole les règles établies par le programme et est considéré comme un risque pour celui ci.

Pourquoi dire que ce rituel est-il satanique ?

Il a été constaté (et je l’ai personnellement vérifié en utilisant un programme informatique, CoolEdit – note de la rédaction) que la musique qui accompagne le rituel est en réalité un fragment inversé (chanté de la fin au début) d’une liturgie roumaine. Bien sûr qu’à côté de la voix en question, il y a une orchestration, mais dans le déroulement inversé du passage musical on distingue très clairement les mots en roumain: « Nous prions également pour la miséricorde, la vie, la paix, la santé, le salut, la recherche, l’abandon et le pardon des péchés des serviteurs de Dieu, de ceux qui prient et des bienfaiteurs de ce lieu saint de culte. Et le Seigneur dit à ses disciples : voici un commandement nouveau que je vous donne... "

Le compositeur britannique, Jocelyn Pookie, a acquis une immense célébrité suite à la musique originale du film de Kubrick. Par crainte de possibles protestations, elle a gardé un silence discret sur l’origine de ce morceau musical. Elle a été nominée pour un Golden Globe et elle-même avoue qu’elle ne sait pas si elle pourrait de nouveau égaler la performance de cette musique de film. Des critiques importants d’Hollywood apprécient encore plus la musique du film que le film lui-même. La chanson est apparue d’abord sur l’album « Flood », déluge, du compositeur, d’où elle a ensuite été reprise dans le film de Kubrick. Le problème avec ce morceau de musique semble plus compliqué qu’il y paraît. Tout d’abord, il faut dire que, malgré l’énorme intérêt suscité par la musique de ce film, presque nulle part on ne mentionne qu’ il s’agit là d’une messe chantée en roumain et jouée à l’envers.

Comme témoignage sur le fait d’avoir gardé intentionnellement un quasi-secret sur cet aspect on trouve les nombreux articles de plusieurs critiques réputés de cinéma qui ont commenté en détail la bande sonore du film, les interprètes, les chansons, mais dès qu’ils arrivent à la scène du bal masqué ils ne savent pas quoi dire. Il est vrai que Jocelyn Pookie a plus tard donné une interview à une station de radio à New York, déclarant que la pièce ne lui appartient pas et qu’il s’agit un traitement d’un enregistrement fait dans une église de Baia Mare, mais cette interview n’a jamais été publiée et presque personne n’en connaît l’existence.

Pourquoi cette manie du secret ? Voici une des raisons: Pendant le tournage du film, Jocelyn Pookie avait placé immédiatement après la scène de la cérémonie du « Bal masqué » un morceau d’un texte sacré hindou accompagné de musique. Immédiatement, la communauté hindoue de Grande-Bretagne a menacé d’un énorme scandale et la maison Warner Bros a décidé qu’il était préférable de ne pas agiter les choses. Donc, il a été choisi un morceau « de la même langue », qui a utilisé un texte « neutre ». Après tout, combien de personnes connaisent la langue hindoue à Venise, où le film a été présenté en premier, se demande avec naïveté la fille de Kubrick, qui raconte l’épisode. (http://www.visual-memory.co.uk/faq/html/ktemp.html)

Le principe de l’inversion des symboles est bien connu en occultisme. Un symbole divin, s’il est inversé, devient un symbole satanique, son énergie bénéfique étant ainsi pervertie et modifiée dans un sens maléfique. Par exemple, la croix inversée est souvent utilisée dans les rituels sataniques comme un symbole des mondes infernaux. De même, la liturgie orthodoxe, qui est un pont vers Dieu, devient un symbole satanique d’autant plus puissant que la foi du peuple auquel il appartient est grande. Et le réalisateur du film savait tous ceci, parce qu’il a expressément demandé de ne pas diffuser ce film en Roumanie. Peut-être s’agit-il de la raison pour laquelle le premier cannal de télévision qui l’a diffusé, HBO, s’est vanté d’avoir durement acquis les droits de diffusion dans notre pays.

Bien que ces problèmes soient connus depuis l’an 2000, l’année du lancement du film, à peine y-at-il eu chez-nous en 2002 un peu de tourmente médiatique à ce sujet. En cette occasion, le journal Evenimentul Zilei a publié un article sur la position du Patriarcat et de la maison de disques Electrecord surtout sur la question des droits d’auteur sur le fragment liturgique utilisé dans la bande sonore du film Eyes Wide Shut.
Perdus dans les méandres des droits d’auteur, il semble qu’ils ont tous « oublié » de remarquer tous les dommages moraux de la modification d’une liturgie, par inversion, en un outil puissant de magie noire. Quel effet pensez-vous que ce passage sonore a eu sur les millions de gens qui ont regardé le film ? Et quelle loi humaine pourrait nous défendre contre un tel blasphème ? La justice a également « les yeux grands fermés ».

Traumatismes physiques et psychiques utilisés dans la manipulation

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les règles des sociétés secrètes, il peut paraître incompréhensible que M. Harford soit en danger de mort uniquement parce qu’il a assisté une orgie sexuelle satanique avec des participants masqués. Mais il est ainsi devenu un témoin de la programmation sexuelle de type Monarch et représente une possible menace pour ceux qui mènent cette action terrible, et qui relève du domaine de l’inimaginable. Ziegler lui suggère d’arrêter ses recherches, en lui disant qu’il n’y a pas de lien entre la mort du mannequin drogué et l’orgie à laquelle avait assisté le médecin ; par ailleurs, il l’avertit que s’il connaissait les noms des participants, il ne pourrait plus dormir tranquile.

À la fin du film Eyes Wide Shut, dans le générique, nous apprenons que le scénario a été inspiré par un roman intitulé « Traumnovelle », de l’écrivain Arthur Schnitzler. Traum en allemand signifie rêve, mais rappelle également le principal outil utilisé dans la programmation MK-ULTRA et Monarch, appelé « programmation fondée sur les traumatismes ». Selon les victimes de ce genre d’abus, différents types de traumatismes - à la fois physiques et mentaux - sont utilisées pour générer des personnalités multiples facilement contrôlables. Cette méthode sépare la victime de l’essence de son être. Dans leur tentative désespérée pour échapper au traumatisme induit, les victimes adoptent une personnalité différente, un alter ego qui est complètement inconscient du traumatisme subi par la personnalité de base. C’est une modalité psychologique utilisée pour cacher sous un masque la dure réalité de ce genre d’abus et, en même temps, le résultat attendu de la « programmation fondée sur les traumatismes ». C’est ce qui explique la signification des masques au cours de la scène d’orgie, car les victimes Monarch ont commuté, avec leur entrée par la porte du château, vers leurs personnalités d’esclaves sexuels, en adoptant l’une de leurs nombreux alter-egos prévus.

Le titre du film, Eyes Wide Shut, cache en lui certaines significations. Premièrement il est suggéré que l’information est traitée de façon subliminale au niveau du subconscient, pendant que le mental conscient est endormi. A partir de ce niveau subconscient « les programmeurs mentaux » peuvent accéder au mental de leurs victimes. C’est ce que les experts appellent « la révélation de la méthode », ce qui signifie le traitement subtil de l’humanité en utilisant d’autres outils tels que les médias, la télévision et le cinéma. C’est pour cette raison – que certains ont dit que Kubrick a dû payer ce film avec sa vie, parce qu’il a révélé, de façon ostentatoire, ce qui se passe dans les coulisses des sociétés et des agences secrètes qui utilisent le contrôle mental pour programmer les masses. En outre, tuer à distance en provoquant une crise cardiaque, est bien connue comme une modalité spécifique aux sectes sataniques.

La prise de conscience de la condition de l’esclavage, l’étincelle de la liberté

Une des scènes mémorables dans le film est celle où Bill et Alice s’embrassent devant le miroir, un prélude à l’amour. Voici ce que nous disent sur le symbolisme du miroir les chercheurs du programme Monarch, Cisco Wheeler et Fritz Springmeier: « ... dans la programmation des esclaves Monarch, les miroirs tiennent un rôle important. Dans l’esprit de ceux-ci, sont créées d’innombrables images en miroir. Comme Marilyn Monroe a été dépourvue de toute identité personnelle, elle a décoré sa maison comme l’intérieur de son esprit - pleine de miroirs. Marilyn est le cas extrême que nous connaissons, parmi les esclaves du programme Monarch, qui a rempli sa maison de miroirs ... »

Dans cette scène du miroir, Alice Harford regarde deux fois dans le miroir et son reflet peut être interprété comme une expression de la culpabilité ou de la confusion. Dans la programmation Monarch, on sait que les miroirs sont utilisés pour commuter entre les différentes personnalités et pour provoquer la dissociation, ce qui fournit la clé de cette scène. L’hypothèse selon laquelle Alice est une victime du programme de contrôle de l’esprit, explique son caractère plein de contradictions et qui passe, tout au long du film, par une série de conditions inexpliquées. A la fête de Ziegler - dansant avec un aristocrate étranger, elle adopte l’image d’une personne aérienne, dans une autre scène elle est intelligente et sophistiquée, puis froide et dure. Elle apparaît également dans une position de mère aimante et d’épouse dévouée. Après la consommation d’« herbes », elle devient subitement jalouse et juge chaque mot de son mari, déclenchant une dispute pour un rien. Son état évolue rapidement après avoir fumé des drogues, ce qui indique qu’ils sont un outil commun dans la programmation Monarch pour basculer entre les différentes personnalités. Le couple a une confrontation finale où Bill trouve le masque qu’il croyait perdu sur l’oreiller à côté de sa femme endormie, comme un message aussi clair que possible : les participants au rituel satanique ont toujours eu accès à sa femme, même si elle dormait, entrant dans les coins les plus cachés de son esprit subconscient.

Le dialogue final, qui a lieu dans un magasin à l’occasion des achats de Noël, montre que les deux n’ont pas compris ce qui se passe et qu’ils vivent encore « avec les yeux grands fermés ». Le seul moyen de s’échapper est d’ouvrir de grands yeux et de comprendre qu’ils sont victimes d’un processus de manipulation.

La prise de conscience de la condition de l’esclavage est le premier aperçu de l’état de liberté.



yogaesoteric

http://archivesmillenairesmondiales.wordpress.com/2013/11/08/stanley-kubrick-les-societes-secretes-et-la-pedocriminalite-decodage-du-film-eyes-wide-shut-2/

Voici les paroles qu’on entend dans le film:

Auov uad auon acnurop ias iicinecu ertac iulunmod asiz. Aiutseca iulusacal iulutnafs ia irotacafenib is irotiulim irotanihcni. Uezenmud iul rolibor roletacap aeratrei is aerasal aeratecrec aer.

En lecture inversée (backmasking) on tombe sur un passage de la Bible, (Jean 13, 34) en Roumain:

Zisa Domnului catre ucenicii sai, porunca noua dau voua. Domnului sa ne rugam pentru mila, viata, pacea, sanatatea, mantuirea, cercetarea, lasarea si iertarea pacatelor robilor lui Dumnezeu. Inchinatori, miluitori si binefacatori ai sfantului lacasului acestuia.

La translation en anglais donne:

And God told to his apprentices…I gave you a command…to pray to the Lord for the mercy, life, peace, health, salvation, the search, the leave and the forgiveness of the sins of God’s children. The ones that pray, they have mercy and they take good care of this holy place.

Traducion Française littéralle:

Et Dieu dit à ses apprentis … Je vous ai donné un ordre … à prier le Seigneur pour la miséricorde, la vie, la paix, la santé, le salut, la recherche, le congé et le pardon des péchés des enfants de Dieu. Ceux qui prient, ils ont pitié et ils prennent bien soin de ce lieu saint.

Extrait de la Bible en Français, Jean 13:33-35:

34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres. Oui, comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.

Curieux et controversé, juste «Le commandement nouveau» a été chanté dans les scènes d’orgie, affirmant que le maximum devrait aimer les uns les autres d’une manière jamais appelé par l’Église, en se concentrant uniquement sur l’amour sexuel ou eros, ignorant l’amour transcendant et pur pour les chrétiens.


Reverse Soundtrack Eyes wide shut par thespacemonkey13

19 février 2014

La Loge 666 LES PROTOCOLES DE TORONTO

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En juin 1967, la Loge 666 organisa à Toronto une réunion secrète qui avait pour but d'établir une stratégie commune afin que les illuminati prennent le contrôle absolu du commerce mondial, de l'arme énergétique et des consortiums internationaux agro-alimentaire et pharmaceutique.

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